PLAN DU MEMOIRE DE RECHERCHE

Jonathan BOURRAT Master 2

Problématique   :

Le marketing alternatif permet-il d’augmenter l’efficience du marketing dans le cinéma ?

Hypothèses   :

- La hausse des budgets de distribution va se poursuivre

- Les risques de saturation et de formatage sont bien réels

- Les NTIC semblent constituer un terrain favorable à l’essor de nouvelles méthodes de promotion des films

- Les films appuyant leurs promotions sur des techniques plus innovantes se feront plus facilement remarquer

- Améliorer l’efficience du marketing peut avoir des effets bénéfiques sur la diversité et l’originalité des films

Le mémoire s’articulera en 3 temps   :

I / Etat des Lieux

A / Les films un « produit culturel » qui exige une promotion particulière

- Un marché de l’offre

- Les 4P de Kotler amputés

- Une approche « artistique » de la distribution, notamment en France

B / Le budget de distribution d’un film, un choix délicat et risqué

- Les multiples « débouchés » des films (DVD, licences, etc.). Retour sur les différentes « vies » et sources de revenus d’un même titre

- Les négociations entres les acteurs

- Les contraintes

C / Une forte hausse des budgets de distribution en 15 ans

- Causes et conséquences de cette augmentation

- La hausse du nombre de film

- La hausse du « seuil de visibilité », conséquence du point précédent

- La standardisation de la promotion des films

II / Comment améliorer l’efficience des stratégies de marketing

A / Quelle est l’efficience véritable des principales stratégies de promotion ?

- « Prends l’oseille et tires toi !» une stratégie peu efficiente mais qui s’est énormément développée en une décennie

- Créer l’évènement autour d’un film, le luxe de certains

- Y a-t-il alors une corrélation dépenses/entrées ? Copies/entrées ?

- Pourtant le marketing est un tout… Ces stratégies coûteuses semblent en tous cas assez efficaces

- Quel est l’impact du temps ? Quand commence véritablement la promotion ?

- Le marketing a-t-il une influence sur le film lui-même ? Y a-t-il un formatage ?

B / Le terrain actuel est-il favorable à l’essor du marketing alternatif ?

- Toute offre crée sa demande? [Loi de Say] Retour sur la grande part d’incertitude liée à la distribution d’un film

- Quand marteler ne suffit pas à convaincre le spectateur

- Une part d’intangible et d’irrationnel qui explique des succès et échecs inattendus

- La peur du risque semble expliquer la standardisation

- De récents succès encourageants (« Cloverfield », « Brice de Nice », etc.)

C / Des techniques de promotion (classiques et alternatives) encore mal maîtrisées en France

- De nombreuses limites

- Les films aux budgets de production moyens = la « zone rouge du marketing »

- La France est-elle véritablement en retard sur les USA en termes d’approche marketing ?

III / Perspectives, de grands changements dans la promotion des films

A / Diminution des « mass médias » au profit du marketing alternatif

- Le marketing alternatif, une stratégie à part entière

- Les nouveaux loisirs: amis ou ennemis?

- Quelle réponse au piratage ?

B / L’impact du numérique : Un changement pour le spectateur et le distributeur

- La fin des copies ?

- Vers une généralisation des sorties mondiales pour les blockbusters ?

- Nouveaux modes de consommation des films (VOD, téléphonie portable, internet, etc.)