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Plan de gestion (2013 – 2017) Section B

Gestion de la réserve

© Photos de couverture : Bois de Las : Jacques Trotignon ; Campagnol amphibie : Cécile Danel ; Vaches Salers : Jacques Trotignon ; Leucorrhine à large queue : François Desbordes ; Cistude d’Europe : Laura Van Ingen ; Azuré des Mouillères : Samuel Ducept ; Pêche d’étang : Jacques Trotignon ; Caldésie à feuille de Parnassie : Laura Van Ingen ; Guifettes moustacs : Julien Vèque et Etang Purais : Julien Vèque.

Les auteurs

Coordination : Laura VAN INGEN, Chargée d’études à la Réserve Naturelle de Chérine

Auteurs : Laura VAN INGEN, Chargée d’études à la Réserve Naturelle de Chérine Jacques TROTIGNON, Conservateur de la Réserve Naturelle de Chérine Valérie LAGNY, Botaniste Clara THERVILLE, Doctorante en géographie (Sujet de thèse : Les Réserves Naturelles de France et le développement des territoires) Elisabeth TROTIGNON, Chargée de missions à la DATER Julien VEQUE, Garde technicien à la Réserve Naturelle de Chérine

Ont participé à la rédaction : Membres du Conseil Scientifique de la Réserve Naturelle de Chérine (par ordre alphabétique) : Frédéric BIORET, Botaniste, Jordan CORDIER, Botaniste, Cyril HERISSE, Naturaliste, Valérie LAGNY, Botaniste, Olivier LOURDAIS, Herpétologue Eric MALE-MALHERBE, Entomologiste Jean-Luc MERCIER, Entomologiste, Zoey OWEN-JONES, Herpétologue, Alain PERTHUIS, Ornithologue, François PINET, Botaniste, Sylvain RICHIER, Naturaliste, Gérard TARDIVO, Naturaliste, Laura VAN INGEN, Ornithologue, Tony WILLIAMS, Entomologiste.

Merci aux personnes ayant contribué à la constitution des données exploitées dans ce document (par ordre alphabétique) : Renaud BENARROUS, François BOURGUEMESTRE, Julien BOUTRY, Fabien BRUNET, Thomas CHATTON, Cécile DANEL, Joël DEBERGE, Gilles DEZECOT, Olivier GROSSELET, Rolland JAMAULT, Myriam JAMIER, Valérie LAGNY, Franck LATRAUBE, Christian LAVERDAN-GODIN, Pierre LEGAGNEUX, Jean-Michel LETT, Eric MALE-MALHERBE, Thibaut MICHEL, Zoey OWEN JONES, François PINET, Emilie RENONCET, Christine ROLLARD, Christian SALLE, Jacques TROTIGNON, Laura VAN INGEN, Denis VANDROMME, Julien VEQUE, Arnaud VILLE, Rémy VIOUX, Suzan WALTER et Tony WILLIAMS.

Avis favorable de la Commission des aires protégées du Conseil National de la Protection de la Nature le 13 septembre 2013.

Etude financée par : l’Union Européenne (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural).

Sommaire

RESUME

B.1. LES OBJECTIFS A LONG TERME .......................................................................................................... 11

B.1.1. Objectifs de respect de la réglementation .............................................................................. 11 B.1.2. Objectifs de conservation du patrimoine naturel et des paysages ........................................... 11 B.1.3. Objectifs relatifs à la connaissance du patrimoine naturel .................................................... 13 B.1.4. Objectifs d’accueil du public et de communication .............................................................. 14 B.1.5. Objectifs de gestion administrative ...................................................................................... 14

B.2. LES OBJECTIFS DU PLAN .................................................................................................................... 15

B.3. LES OPERATIONS ............................................................................................................................... 23

B.3.1. Définition des opérations ..................................................................................................... 23 B.3.2. Registre des opérations........................................................................................................ 23

B.4. CODIFICATION DES OPERATIONS ET ORGANISATION DE L’ARBORESCENCE ..................................... 23

B.4.1. Codification des opérations ................................................................................................. 23 B.4.2. Organisation de l’arborescence ............................................................................................ 23 B.4.3. Tableau de cohérence entre le DOCOB Natura 2000 et le plan de gestion de la Réserve de Chérine ......................................................................................................................................... 31

B.5. LA PROGRAMMATION DU PLAN DE GESTION ..................................................................................... 33

B.5.1. Le plan de travail quinquennal............................................................................................. 33 B.5.2. La programmation indicative des moyens humains .............................................................. 42 B.5.3. La programmation indicative des moyens financiers ............................................................ 42

B.5.3.1. Les opérations de « Police de la nature » ................................................................. 44 B.5.3.2. Les opérations de « Travaux d’entretien, maintenance » .......................................... 45 B.5.3.3. Les opérations de « Suivis, études, inventaires » ..................................................... 47 B.5.3.4. Les opérations de « Travaux uniques » .................................................................... 49 B.5.3.5. Les opérations d’« Accueil et pédagogie, informations, animations, éditions » ........ 50 B.5.3.6. Les opérations de « Relations publiques » ............................................................... 51 B.5.3.7. Les opérations de « Gestion administrative » .......................................................... 52

REGISTRE DES OPERATIONS ............................................................................................................ 53

Plan de gestion de la Réserve Naturelle Nationale de Chérine (2013-2017)

Résumé

Après avoir identifié et hiérarchisé le patrimoine naturel de la Réserve naturelle de Chérine,

évalué les fonctionnalités des écosystèmes et analysé le contexte socio-économique (volume A : diagnostic), ce présent volume du plan de gestion définit les objectifs à long terme de conservation du patrimoine, d’acquisition de connaissances et de sensibilisation du public.

Ces objectifs de gestion ont été définis à partir des différents enjeux identifiés précédemment

ainsi que des enseignements issus de l’évaluation du précédent plan de gestion 2005-2009 de cet espace naturel protégé (cf. Annexe n°16).

Ces objectifs “idéaux” à atteindre sont ensuite traduits en objectifs opérationnels à mettre en application, et en un programme d’actions pour la période 2013-2017.

Annexe n°16 : Synthèse des opérations programmées au plan de gestion 2005-2009 et analyse de leur pertinence.


Section B – Gestion de la réserve naturelle - 11 -

B.1. Les objectifs à long terme

Ce sont des objectifs qui permettent d’atteindre et de maintenir un état considéré comme

optimum. Ils ont été élaborés à partir du diagnostic et notamment à partir des principaux enjeux de la Réserve naturelle (enjeux de conservation, de connaissance et pédagogiques).

B.1.1. Objectifs de respect de la réglementation

R1/ Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve

La réglementation de la Réserve a pour principal objectif de préserver l’intégrité des milieux et

des espèces qui y vivent. Une attention particulière doit donc être portée à l’application des dispositions correspondantes, afin de prévenir les atteintes directes ou indirectes à la flore et à la faune. Cette mission capitale se décline en plusieurs volets : d’une part la prévention, qui repose notamment sur la communication et la sensibilisation ; d’autre part la surveillance du territoire destinée à dissuader et à lutter contre les infractions.

B.1.2. Objectifs de conservation du patrimoine naturel et des paysages

Trois enjeux principaux ont été déclinés en objectifs de conservation du patrimoine naturel et

des paysages : - la préservation et la restauration de la biodiversité de la Réserve, particulièrement les habitats et espèces remarquables ou menacés aux plans régional, national ou européen ; - la constitution, dans et autour de la Réserve, d’une cohérence écologique fonctionnelle, particulièrement pour les espèces les plus menacées ; - la mise en valeur paysagère de la Réserve comme entité représentative de la Brenne.

Les objectifs à long terme relatifs aux enjeux précités sont définis ci-dessous. Premier enjeu : La préservation et la restauration de la biodiversité de la Réserve, particulièrement les habitats et espèces remarquables ou menacés aux plans régional, national ou européen.

C1/ Poursuivre l’entretien des milieux ouverts (prairies, rives d’étangs et de mares, brandes et fourrés) et améliorer l’état de ces milieux sur les extensions

Les milieux ouverts tels que les prairies figurent parmi ceux dont les surfaces ont diminué de

façon considérable tant à l’échelle de la Brenne qu’au niveau national. Ils permettent notamment la reproduction d’espèces à forte valeur patrimoniale telles que de nombreux rhopalocères ainsi que leurs plantes hôtes ou des oiseaux tels que l’Alouette lulu. Dans le secteur de Chérine, le maintien de ces milieux en pâturage constitue une priorité à l’échelle du réseau des espaces ouverts - essentiellement agricoles - qui persistent autour de la Réserve. La conservation de ces milieux passe notamment par la poursuite du pâturage sur les différentes prairies de la Réserve.



C2/ Améliorer l’état de conservation des étangs et autres milieux aquatiques

La préservation des milieux étangs représente un enjeu majeur sur la Réserve dans le contexte

de la Brenne. Outre le maintien des pratiques piscicoles traditionnelles de la Brenne à l’origine de la richesse biologique des étangs (vidanges annuelles selon conditions environnementales avec pêche et rempoissonnement, mise en assec tous les 7 à 10 ans, entretien des fossés permettant la circulation de l’eau entre étangs…), la préservation et la restauration des massifs de végétation aquatique et riveraine est notamment indispensable à la présence d’oiseaux nicheurs remarquables ou migrateurs.

C3/ Maintenir l’état de conservation des milieux boisés

Le Bois de Las est caractérisé par une absence d’exploitation durant plus d’un siècle qui a

permis une continuité des processus de saproxylisation dans leur totalité, favorable à l’expression d’une diversité de coléoptères saproxyliques remarquable. Un intérêt écologique certain est également lié à la grande hétérogénéité des peuplements en termes de diversité des essences, des strates et des âges. La tourbière du Bois de Las abrite, par ailleurs, un peuplement de bouleaux pubescents qui constitue un habitat de protection prioritaire au niveau européen. Des plantes d’intérêt régional et des odonates d’importance nationale s’y développent entre autres.

La préservation de ces milieux est basée sur la non intervention de gestion afin de laisser la régénération et le vieillissement des essences s’effectuer spontanément.

C4/ Poursuivre le contrôle et la régulation des espèces autochtones à problème sur la Réserve

La multiplication généralisée des sangliers en Brenne depuis plusieurs années peut avoir pour conséquence la dégradation des habitats et de la flore, une destruction de certains compartiments de la faune ainsi que la détérioration des prairies agricoles voisines. En parallèle, cette espèce peut-être considérée comme une ressource cynégétique de premier choix.

L’objectif ici n’est pas d’interdire l’accès de la Réserve aux sangliers, qui ont toute leur place dans l’écosystème local, mais simplement de maintenir leur densité à un seuil compatible avec les enjeux de conservation locaux. Second enjeu : La constitution, dans et autour de la Réserve, d’une cohérence écologique fonctionnelle, particulièrement pour les espèces les plus menacées.

C5/ Maintenir et améliorer la fonctionnalité écologique de la Réserve

Il est évident que de nombreuses espèces utilisent un domaine vital bien plus grand que celui

contenu dans les seules limites de la Réserve. Afin d’assurer une fonctionnalité écologique satisfaisante pour ces espèces, il apparaît primordial de mettre l’accent sur la maîtrise foncière autour des sites périphériques à la Réserve.

Plus largement, des conventions de gestion peuvent permettre de répondre aux attentes de certains propriétaires désireux d’œuvrer en bonne intelligence avec la Réserve, dans des domaines aussi variés que l’entretien des milieux (par l’agriculture ou non), la chasse, la pisciculture, le contrôle des accès, la surveillance, l’accueil du public ou la régulation des espèces envahissantes.



Troisième enjeu : La mise en valeur paysagère de la Réserve comme entité représentative de la Brenne.

C6/ Améliorer la qualité du paysage sur et autour de la Réserve

La Réserve de Chérine abrite une mosaïque de milieux représentative de la Brenne (étangs,

prairies, bois, landes, mares, fossés…). Cette valeur paysagère doit servir d’exemple pour l’information et la sensibilisation du public et de la population locale aux enjeux de préservation des habitats. Cette sensibilisation passe notamment par la connaissance de l’histoire des paysages dans et autour de la Réserve. A ce titre, des recherches relatives à ces aspects historiques doivent être complétées et poursuivies.

B.1.3. Objectifs relatifs à la connaissance du patrimoine naturel

E1/ Contrôler l'état de conservation général de la Réserve et de la zone de dépendance écologique

Les gestionnaires des Réserves naturelles doivent mettre en œuvre les études scientifiques

indispensables à l'amélioration de la connaissance des sites. Les inventaires et les suivis naturalistes constituent l’instrument de mesure de la richesse biologique du site. Ils doivent être menés sur le long terme et permettre de prendre des décisions adaptées en matière de gestion. Les suivis doivent concerner prioritairement les groupes de faune et de flore indicateurs.

Parallèlement, les espèces patrimoniales, exotiques ou problématiques, doivent faire l’objet d’une attention particulière et ce, en lien avec le maintien dans un bon état de conservation des écosystèmes dans lesquels elles évoluent.

E2/ Améliorer les connaissances utiles à la compréhension du fonctionnement écologique de la RNN et de sa périphérie

L’approfondissement des connaissances permettra une meilleure appréciation de l’impact des

modes de gestion expérimentés. Ces connaissances pourront se situer au-delà des limites de la Réserve afin d’appréhender la fonctionnalité des milieux et des populations d’espèces.

En outre, les données collectées au titre des inventaires et des suivis viendront s’ajouter aux connaissances déjà rassemblées sur la Réserve et constitueront une nouvelle référence pour mieux solutionner les problématiques de gestion à l’échelle de la Brenne, particulièrement pour les milieux et les espèces les plus rares ou les plus sensibles. De telles applications seront très utiles, notamment, pour mettre en œuvre une politique de conservation adaptée aux habitats et aux espèces concernées par Natura 2000.

E3/ Participer à des programmes de recherche dans la Réserve

La Réserve constitue un site de référence en termes d’accueil d’espèces et de préservation de

leurs milieux. Cet atout doit être valorisé au travers de recherches orientées en priorité sur les enjeux de conservation liés de façon générale aux zones humides. Ainsi, selon les opportunités et la pertinence des opérations, il est important de participer aux éventuelles enquêtes régionales, nationales ou internationales et de s’impliquer dans les protocoles de suivis ou de recherche d’organismes compétents dans ces domaines.



E4/ Valoriser les acquis scientifiques et techniques de la Réserve

Il est essentiel de partager les connaissances et compétences scientifiques et techniques entre

gestionnaires d’espaces protégés mais également avec la population locale ou les propriétaires désireux d’œuvrer en faveur de la préservation de l’environnement. Les données obtenues depuis la création de la Réserve doivent également être renseignées dans des bases nationales ou exploitées et valorisées en tant que support d’information auprès d’un grand public et / ou d’un public averti.

B.1.4. Objectifs d’accueil du public et de communication

A1/ Développer un tourisme de nature durable pour le plaisir de tout public

Outre le rôle de protection de la nature, la Réserve doit être un support d’éducation pour faire

découvrir la Brenne et sensibiliser le plus grand nombre à la fragilité de ses richesses. Les aménagements en faveur du grand public (sentiers, observatoires,…) ont été développés en réponse aux objectifs fixés dans le précédent plan de gestion et sont désormais nombreux. Dans l’actuel plan de gestion, l’accent doit davantage porter sur les possibilités d’accueil de personnes en situation de handicap.

A2/ Sensibiliser le public aux richesses naturelles de la Réserve et de la Brenne et développer les actions de communication

Les enjeux de « porter à connaissance » de la biodiversité de la Réserve et de ses missions s’orientent particulièrement vers la population locale. Ces enjeux passent notamment par la continuité du dialogue avec les propriétaires et les exploitants environnants et ce, dans le souci du développement local et de l’intérêt général. En outre, la réalisation d’animations avec les scolaires ou le grand public, la participation à des évènements locaux ou la valorisation de la Réserve à travers tous types de médias, sont autant de moyens pour atteindre cet objectif.

B.1.5. Objectifs de gestion administrative

G1/ Administrer et coordonner la gestion de la Réserve

Les gestionnaires se sont vus confier par le préfet la responsabilité de gérer et administrer la

Réserve, et reçoivent des crédits de l’Etat pour mettre en œuvre cette gestion. Ils ont donc la charge d’assurer la gestion administrative et technique, et d’en référer aux services de l’Etat. Il s’agit également de veiller à la bonne mise en œuvre du plan de gestion validé, et à son évaluation. Enfin, le cadre socio-économique de la Réserve nécessite des échanges constants avec les acteurs locaux, mais aussi avec les instances nationales.



B.2. Les objectifs du plan

Cette section a pour but d’expliciter les objectifs du plan qui déclinent les objectifs à long terme

en visant un résultat concret à moyen terme.

Objectif à long terme R1/ Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve

Objectif du plan R11/ Dissuader tout acte de braconnage ou de pénétration en action de chasse dans la Réserve

Des problématiques en rapport avec la chasse sont constatées chaque année dans la Réserve de

Chérine et concernent principalement l’introduction de chiens. Afin de prévenir de telles infractions dérangeantes pour la tranquillité du site, la surveillance régulière du territoire doit être opérée par les 2 agents commissionnés de la Réserve. Objectif du plan R12/ Dissuader les actes répréhensibles liés à la fréquentation de la Réserve par le public

La protection du patrimoine naturel peut apparaître contradictoire avec l’accueil du public. Afin

de mener les différentes missions en parallèle le plus harmonieusement possible, il est indispensable de sillonner le territoire, à toutes périodes de l’année, pour informer, surveiller, constater des incidents, voire verbaliser pour préserver l’intégrité de la Réserve.

Objectif à long terme C1/ Poursuivre l’entretien des milieux ouverts (prairies, rives d’étangs et de mares, brandes et fourrés) et améliorer l’état de ces milieux sur les extensions

Objectif du plan C11/ Poursuivre le pâturage et l’initier sur les extensions et compléter par des actions de broyage

Le maintien de milieux ouverts, grâce au pâturage, constitue une priorité en réponse au

développement généralisé de la friche en Brenne, consécutif à l’exode rural et à la demande en territoires de chasse propices au gros gibier. En effet, les études récentes ont montré que les modalités actuelles de conduite des troupeaux génèrent à plusieurs échelles une hétérogénéité spatiale de la végétation favorable à l’expression d’une importante diversité biologique. La préservation des différentes espèces patrimoniales et de la diversité biologique suppose donc que les pratiques pastorales impliquées dans ces mécanismes soient encouragées.

Objectif du plan C12/ Poursuivre l’entretien expérimental des brandes

Cet objectif s’inscrit également dans une dynamique de réouverture des milieux afin de prévenir

l’évolution naturelle vers l’enfrichement. Il ne s’agit pas de condamner cette évolution dans la mesure où elle induit une dynamique bénéfique à la naturalité des milieux et des espèces mais plutôt de contenir l’évolution des brandes en fonction d’enjeux de conservation déterminés.



Objectif à long terme C2/ Améliorer l’état de conservation des étangs et autres milieux aquatiques

Objectif du plan C21/ Mettre en place une gestion de l’eau fonctionnelle et concertée sur les chaînes d’étangs qui traversent la Réserve

Afin de préserver la richesse biologique des étangs de la Réserve, il importe de pratiquer une

pisciculture extensive et conforme aux us et coutumes de la Brenne. Pour ce faire, une hiérarchisation des vidanges doit être définie annuellement, une mise en assec estivale doit être effectuée périodiquement en fonction des contraintes environnementales, tandis qu’un entretien des fossés et ouvrages favorable à l’écoulement de l’eau et au bon remplissage des étangs doit être pratiqué en parallèle. Objectif du plan C22/ Pratiquer une pisciculture adaptée aux contraintes météorologiques (niveau de remplissage) et écologiques (conservation des espèces les plus menacées)

En poursuivant la valorisation piscicole des étangs situés sur son territoire, la Réserve contribue

à la reconnaissance de cette activité économique (aujourd’hui en difficulté) et légitime son importance dans l’entretien de ces milieux qui font toute l’originalité de la Brenne. Même s’il ne s’agit que d’une production extensive, la pêche des étangs doit être compatible avec la préservation de la biodiversité. Outre une fréquence de pêche aléatoire liée aux conditions de remplissage variables chaque année, la gestion effectuée sur la Réserve doit intégrer les contraintes liées à la prédation des cormorans auxquels font face l’ensemble des pisciculteurs brennous. Objectif du plan C23/ Conserver et / ou restaurer la végétation aquatique (immergée, émergée et riveraine)

Le développement de la pisciculture, conjointement à l’apparition des Rats musqués et des

Ragondins a engendré une régression généralisée des massifs de végétation aquatique et des herbiers en Brenne depuis les années 1980 et, par voie de conséquence, une dégradation des conditions d’accueil pour la faune tributaire de ces habitats pour sa reproduction, son repos ou son alimentation (invertébrés, batraciens, reptiles, oiseaux, mammifères). La préservation et la restauration de cette végétation s’avèrent donc prioritaires sur les étangs de la Réserve. Elles sont possibles avec la replantation de Nénuphar ou de Nymphéa et, parallèlement, une régulation des Rats musqués et des Ragondins. Ponctuellement, une élimination des saules dans les roselières et, si possible, la réalisation de feux périodiques doivent être programmées.

Objectif du plan C24/ Poursuivre le contrôle des espèces exotiques envahissantes

La régulation des espèces exotiques envahissantes est un enjeu prioritaire pour la Réserve afin

de prévenir les menaces bien connues qu’elles font peser sur la biodiversité. L’accent doit être mis sur les espèces suivantes : Ecrevisse de Louisiane, Jussie peploide, Poissons-chats, Rats musqués et Ragondins.

Parallèlement, il importe de surveiller l’apparition de nouvelles espèces exotiques envahissantes, notamment celles présentes en nombre encore restreint en Brenne (Raisin d’Amérique, Renouée du Japon), de même que celles qui sont aujourd’hui absentes (Grenouille taureau, Ibis sacré).

Annexe n°17 : Notice explicative des travaux d’amélioration de l’hydraulique sur la Réserve Naturelle Nationale de Chérine (Figure n°1 : entité « Chérine » et Figure n°2 entité « La Touche / Purais »).



Objectif du plan C31/ Laisser la régénération et le vieillissement des essences s’effectuer spontanément

Par définition, la forêt évolue selon ses propres rythmes, elle pousse toute seule et n’a jamais eu

besoin de l’homme pour naître, prospérer, vieillir, mourir puis renaître. Afin de conserver le caractère naturel du Bois de Las caractérisé par une absence d’exploitation durant plus d’un siècle, la forme de gestion la mieux adaptée reste la non intervention.

Objectif du plan C32/ Poursuivre l’entretien des allées et clairières

Les allées et clairières des Bois de Las et de Chérine constituent des sites utiles au

développement d’insectes saproxyliques et de papillons d’importance européenne. Afin de favoriser la présence de ces espèces, il importe de girobroyer annuellement ces allées afin de contenir le développement des ronces et secondairement de la Fougère-aigle.

Objectif du plan C33/ Poursuivre le contrôle des espèces exotiques envahissantes

Les secteurs boisés de la Réserve sont concernés par le développement du Raisin d’Amérique,

espèce qui, comme son nom l’indique, est originaire d’Amérique du Nord et connue sur l’ensemble de la Grande Brenne. Afin de contenir sa progression, des campagnes d’arrachage doivent être réalisées chaque année. Une surveillance doit également être effectuée afin de prévenir son apparition dans d’autres secteurs.

Objectif du plan C34/ Mettre en place un suivi des milieux forestiers

L’état de conservation des milieux boisés ne peut être appréhendé que par la mise en place d’un

protocole permettant de mesurer la dynamique des peuplements dans le temps et dans l’espace. Ceci passe par l’application du protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières. Objectif à long terme C4/ Poursuivre le contrôle et la régulation des espèces autochtones à problème sur la Réserve

Objectif du plan C41/ Poursuivre le contrôle et la régulation des sangliers sur la Réserve

La Réserve joue un rôle indéniable de refuge pour le sanglier. Afin de prévenir les dégâts

occasionnés par la présence d’un trop grand effectif de cette espèce, la Réserve a lancé en 2000, grâce au soutien de l’administration, des opérations d’effarouchement, puis des battues à l’arc (débutée en 2004) qui se sont avérées très efficaces, les riverains pouvant simultanément chasser les sangliers délogés du territoire protégé. Ces battues d’effarouchement à l’arc doivent être poursuivies chaque hiver et, en cas de nécessité, le recours à des tirs ponctuels au fusil doit pouvoir être effectué par le personnel assermenté de la Réserve.

Objectif à long terme C3/ Maintenir l’état de conservation des milieux boisés



Objectif du plan C42/ Encourager les propriétaires et chasseurs voisins de la Réserve à exercer une pression de chasse propre à diminuer les dégâts aux exploitations agricoles et au patrimoine naturel, ainsi que les risques sanitaires

Pour une régulation des sangliers plus efficace, les propriétaires riverains doivent être informés

des dates de battues et, s’ils le désirent, constituer une 2ème ligne de tir périphérique aux limites de la Réserve.

Objectif à long terme C5/ Maintenir et améliorer la fonctionnalité écologique de la Réserve

Objectif du plan C51/ Etendre, au fur et à mesure des opportunités, la maîtrise foncière ou d’usage de parcelles situées dans la zone de dépendance écologique et fonctionnelle de la Réserve

L’acquisition de terrains par des organismes visant leur conservation (notamment Conseil

Général, WWF et LPO), a prouvé son efficacité pour la préservation à long terme de ces surfaces, d’une part en les soustrayant au risque de changement d’usage, d’autre part en permettant leur intégration à la Réserve naturelle. Cette politique doit être un des outils privilégiés pour la préservation des sites hors Réserve, et pour la consolidation à terme du périmètre protégé. Cette maîtrise foncière permettra d’assurer une fonctionnalité écologique satisfaisante pour nombre d’espèces. A défaut de possibilité d’acquisitions, la location de parcelles ou l’incitation de propriétaires à établir des conventions de gestion avec la Réserve doit être envisagée. Objectif du plan C52/ Conférer un statut de protection et de gestion durables aux futures propriétés acquises au profit de la Réserve

En cas de nouvelles acquisitions ou locations de parcelles, il sera indispensable de les intégrer

dans le plan de gestion en cours (sous forme d’un avenant par exemple) et d’y appliquer une gestion conforme aux objectifs de conservation fixés dans ce plan. Objectif du plan C53/ Inciter les propriétaires ou usagers voisins de la Réserve à collaborer en bonne intelligence avec celle-ci

Il apparaît souhaitable de proposer des partenariats aux propriétaires ou usagers voisins de la

Réserve en s’inspirant par exemple de ceux déjà en cours (entretien de prairies par pâturage) et de les inciter à pratiquer une gestion compatible avec les objectifs de préservation de la biodiversité fixés par la Réserve (gestion piscicole extensive, veille des espèces exotiques envahissantes, maintien des milieux ouverts,…). D’une façon plus générale, ces partenariats peuvent également permettre de mutualiser des moyens ou du matériel et traduire ainsi la volonté commune de travailler en bonne intelligence dans le respect des intérêts de chacun.

Objectif à long terme C6/ Améliorer la qualité du paysage sur et autour de la Réserve

Objectif du plan C61/ Développer la connaissance relative à l’histoire des paysages autour de la Réserve

Il est capital de poursuivre l’inventaire des structures et modes d’exploitation agricoles

historiques (activités pastorales, bornes, voies, …) à l’origine des paysages actuels de la Réserve afin de mieux envisager leur préservation. La cartographie des informations obtenues doit être effectuée précisément et ce, en alimentant la base de données « Paysages de la Réserve » créée en 2004.



Objectif du plan C62/ Informer et sensibiliser sur la valeur paysagère de ce secteur de Brenne

Les paysages de la Réserve sont représentatifs des milieux emblématiques de la Brenne (étangs,

roselières, prairies, bois, …). La sensibilisation du public à la valeur de ces paysages est essentielle pour une plus grande appropriation des habitats afin de garantir à long terme leur préservation. A ce titre, des documents de sensibilisation doivent être produits à l’intention des visiteurs. Objectif du plan C63/ Accompagner et encourager une gestion écologique exemplaire des voies publiques

La collaboration technique initiée avec les employés municipaux de la commune de Saint-

Michel-en-Brenne et le Conseil Général a prouvé son efficacité quant à l’entretien des bords de voies publiques et à l’intérêt des fauches tardives pour la préservation d’une richesse floristique et faunistique qui en découle.

Objectif du plan C64/ Valoriser, par une gestion adaptée, le paysage de la Réserve

La valorisation des paysages de la Réserve est essentielle pour une prise de conscience de leur

intérêt patrimonial. Il est, par exemple, possible de favoriser la découverte des étangs depuis les axes publics, grâce à des « gestes » simples comme ménager des « fenêtres » dans des haies ou des massifs de végétation qui masquent la vue sur ces paysages de qualité.

Objectif à long terme E1/ Contrôler l'état de conservation général de la Réserve et de la zone de dépendance écologique

Objectif du plan E11/ Suivre les groupes de faune et de flore indicateurs

Le suivi des espèces remarquables et indicatrices constitue un outil indispensable pour

l’évaluation et l’orientation des actions de conservation de la Réserve. Les groupes biologiques retenus comme indicateurs de l’état de conservation des milieux sont les oiseaux, les amphibiens et les reptiles (Cistude d’Europe notamment) ainsi que la flore remarquable. Ces suivis visent à évaluer précisément les évolutions des populations et des peuplements présents sur les sites, afin de pouvoir, le cas échéant, réorienter les objectifs de conservation du patrimoine.

Objectif du plan E12/ Définir les modalités de suivi de la qualité de l’eau

Le suivi de la qualité de l’eau est prioritaire dans un territoire comme la Brenne. Cependant, la

mise en œuvre de cette opération se heurte à une multiplicité d’acteurs et aux choix des paramètres suivis (bactériologiques, chimiques, …). A cela s’ajoute des problématiques liées aux coûts, au temps nécessaire pour la collecte des données ainsi qu’à l’interprétation des résultats obtenus. L’apport de la Réserve reste donc à définir tant au niveau du soutien technique qu’au niveau de l’analyse. Dans la mesure du possible, il serait préférable de se rapprocher de structures exerçant d’ores et déjà des protocoles de suivis de la qualité des eaux telles que l’Agence de l’eau. Objectif du plan E13/ Expérimenter des techniques de préservation d’éléments remarquables du patrimoine naturel

Cet objectif concerne l’étude de l’impact des espèces exotiques envahissantes sur la flore et la

petite faune (amphibiens, invertébrés,…) des étangs. Selon faisabilité et après recherches



bibliographiques de protocoles expérimentaux effectués à l’étranger, il peut être envisagé de mettre en place des exclos sur les étangs, notamment ceux colonisés par l’Ecrevisse de Louisiane, et d’y inventorier la flore et la faune présentes. Ces inventaires seront ensuite à comparer avec l’existant en dehors des exclos.

Objectif à long terme E2/ Améliorer les connaissances utiles à la compréhension du fonctionnement écologique de la RNN et de sa périphérie

Objectif du plan E21/ Réaliser, sur la Réserve et sa zone périphérique, des inventaires et des études scientifiques complémentaires

L’étude des complémentarités écologiques existant entre la Réserve et sa périphérie est

indispensable pour mieux appréhender le fonctionnement écologique de certaines espèces et notamment leurs déplacements. La compréhension de l’utilisation de l’espace par ces espèces permettra une meilleure orientation des mesures de gestion à mettre en œuvre.

De plus, la connaissance de la biodiversité de la Réserve est essentielle pour gérer le site. Les inventaires actuels présentent des lacunes sur certains groupes (micromammifères, invertébrés, bryophytes, champignons,…) ou sont relativement anciens. Il en résulte des listes d’espèces ne permettant pas d’appréhender les modifications des communautés d’espèces au fil du temps. L’actualisation des inventaires à pas de temps régulier peut pourtant être un bon indicateur de l’état de conservation du site. Certains groupes font l’objet d’inventaires continus (Vertébrés) et l’apparition ou la disparition d’une espèce est visible. En revanche, pour d’autres groupes moins faciles à étudier, des techniques d’inventaires et des compétences plus spécialisées, dont ne dispose pas la Réserve, sont nécessaires. Des recours à des partenariats pour ces groupes réputés difficiles seront donc envisagés selon les opportunités.

Objectif à long terme E3/ Participer à des programmes de recherche dans la Réserve

Objectif du plan E31/ Participer, selon les opportunités, aux éventuels suivis ou protocoles d’organismes de recherche (CNRS, Museum, …)

La Réserve étant un site témoin en termes d’accueil d’espèces et de préservation de leur habitat,

il est important de participer, selon les opportunités et la pertinence des opérations, aux éventuelles enquêtes ou protocoles de suivis à une échelle locale ou nationale. La poursuite des protocoles de suivis déjà opérés depuis plusieurs années (programme STOC-EPS, baguage des Guifettes moustacs) est essentielle à la constitution de bases de données intéressantes sur le long terme, destinées à être analysées afin d’orienter les opérations de gestion des sites.

Objectif à long terme E4/ Valoriser les acquis scientifiques et techniques de la Réserve

Objectif du plan E41/ Valoriser les compétences scientifiques et techniques de la Réserve sur le territoire du PNR Brenne

Il s’agit de partager les connaissances et compétences scientifiques et techniques dans les

différents réseaux de différents gestionnaires d’espaces protégés ou auprès des propriétaires et exploitants locaux. Ce partage doit également se faire avec la population locale ou désireuse d’œuvrer en faveur de la préservation de l’environnement, notamment par le biais d’encadrements d’éco-volontaires ou de bénévoles lors de chantiers de gestion des milieux (ouverture de milieux, arrachage de jussies,…).



Objectif du plan E42/ Valoriser les données acquises sur la Réserve

La diffusion des connaissances scientifiques acquises sur la Réserve doit se faire au travers

d’articles publiés dans des revues scientifiques (analyse et exploitation des données) avec le soutien d’organismes de recherches spécialisés (CNRS, universités,…). Les résultats obtenus depuis la création de la Réserve doivent également être renseignés dans des bases de données nationales ou valorisés en tant que support d’information auprès d’un grand public ou d’acteurs concernés (propriétaires, chasseurs, élus, agriculteurs, pisciculteurs,…).

Objectif à long terme A1/ Développer un tourisme de nature durable pour le plaisir de tout public

Objectif du plan A11/ Développer et promouvoir des produits touristiques originaux et innovants permettant la découverte ou la redécouverte de la Réserve

La reconnaissance, par les locaux ou un public plus large, de l’importance du patrimoine naturel

de la Réserve et de la fragilité de ses richesses constitue un des enjeux prioritaires. En collaboration avec l’Agence de Développement Touristique de l’Indre, la Réserve pourrait concevoir des séjours ou circuits innovants mettant en valeur le patrimoine qu’elle protège et réfléchir à l’opportunité d’intégrer ponctuellement de nouveaux outils technologiques (GPS, QR Code, etc).

Objectif du plan A12/ Créer des accès sur la Réserve pour les personnes en situation de handicap

Le public en situation de handicap est, la plupart du temps, éloigné du droit aux sorties et

vacances pour deux raisons principales : la carence en structures adaptées à leur accueil et l’absence d’informations fiables sur la réelle accessibilité des structures et des sites touristiques. A titre d’exemple, la Réserve de Chérine constitue, au niveau régional, le seul espace naturel disposant d’aménagements (sentiers, observatoires,…) accessibles aux personnes en situation de handicap. L’un des objectifs de ce plan de gestion concerne le développement de ces aménagements, limités à l’accès à 3 observatoires pour le moment.

Objectif du plan A 13 / Favoriser les déplacements doux entre les sites accessibles au public

La découverte de la nature est indissociable d’une discrétion de la part du public qui va à sa

rencontre. Afin de permettre au mieux la progression du public au sein des sites protégés, il convient d’encourager une circulation à pied ou, sur les secteurs autorisés, en vélo et ce, en améliorant l’état des chemins. D’autres modes de découverte doux et non polluants pourront être expérimentés et développés selon les opportunités.

Objectif à long terme A2/ Sensibiliser le public aux richesses naturelles de la Réserve et de la Brenne et développer les actions de communication

Objectif du plan A21/ Poursuivre les animations à l’intention du public sur la Réserve et sa périphérie

Le rôle et les missions confiés aux Réserves naturelles restent très largement méconnus du

public. Or, il apparaît indispensable de faire connaître les actions entreprises et de faire reconnaître les compétences acquises par les gestionnaires, en matière de gestion des milieux naturels, de suivis



scientifiques, de programme de recherche et de pédagogie de l’environnement. C’est dans ce sens que les visites guidées et les animations auprès d’un large public doivent être poursuivies.

Objectif du plan A22/ Sensibiliser les autres visiteurs à la Maison de la Nature et de la Réserve

Développer la sensibilisation du public implique en particulier un effort sur la communication.

Outre l’accueil de visiteurs, cela passe notamment par la réalisation et l’édition de documents de vulgarisation, la valorisation de la Réserve à travers tous types de média ou encore l’actualisation du site Internet.

Objectif à long terme G1/ Administrer et coordonner la gestion de la Réserve

Objectif du plan G11/ Assurer la gestion administrative de la Réserve

Il s’agit de mettre en œuvre le plan de gestion, et d’assurer l’animation des actions menées

auprès des instances de la réserve (comités consultatif et scientifique) et des services de l’Etat, mais aussi auprès de l’ensemble des partenaires locaux, voire nationaux (RNF par exemple). Il s’agit également de préparer, dès son démarrage, l’évaluation du plan de gestion afin de préparer le suivant dans les meilleures conditions.

De plus, la mise en œuvre d’un plan de gestion sur 370 ha nécessite une coordination administrative et financière efficace, et un suivi rapproché de la part des gestionnaires. L’allocation des finances et des moyens techniques est un élément important de la gestion du site.



B.3. Les opérations

B.3.1. Définition des opérations

Une opération est la mise en oeuvre concrète et planifiée d’un certain nombre de moyens qui

contribuent à la réalisation des objectifs du plan. Les choix de gestion, et notamment les opérations et les interventions sur le milieu, sont

importants puisqu’ils vont conditionner l’évolution du site. Il faut donc évaluer l’impact qu’aura chaque opération de gestion si elle amène à créer de nouvelles conditions écologiques.

Il est important que chaque opération soit matériellement, humainement et financièrement réalisable à l’échelle du plan de gestion.

B.3.2. Registre des opérations

Chaque opération est décrite et reportée sous forme de fiches annexées à ce document, dans le

« registre des opérations ». Chaque fiche comprend : - l’intitulé de l’opération, - le descriptif, - la planification, - le volume journalier de travail affecté par an, - les indicateurs de mise en œuvre et de réussite.

B.4. Codification des opérations et organisation de l’arborescence

B.4.1. Codification des opérations

Les opérations sont numérotées et codifiées selon la typologie suivante : - AD : Gestion administrative. - PI : Accueil et pédagogie, informations, animations, éditions. - PO : Police de la nature. - RP : Relations publiques. - SE : Suivis, études, inventaires. - TE : Travaux d’entretien, maintenance. - TU : Travaux uniques. Chaque opération est associée à un niveau de priorité d’exécution : 1 : opération essentielle, 2 : opération importante, à réaliser selon les possibilités.

B.4.2. Organisation de l’arborescence

Les opérations et leur niveau de priorité d’exécution sont organisés selon l’arborescence

suivante.



Objectifs à long terme Objectifs du plan Code Opérations Niveau de

priorité

R - RESPECT DE LA REGLEMENTATION

R1/ Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve

R11/ Dissuader tout acte de braconnage ou de pénétration en action de chasse dans la Réserve

PO1 Effectuer une surveillance régulière sur les sites sensibles en étroite collaboration avec l’ONCFS.

1

R12 Dissuader les actes répréhensibles liés à la fréquentation de la Réserve par le public

PO2 Effectuer une surveillance régulière sur et aux abords des sites fréquentés par le public avec réponse adaptée (information ou verbalisation).

1

C - CONSERVATION DU PATRIMOINE NATUREL ET DES PAYSAGES

Premier enjeu : La préservation et la restauration de la biodiversité de la Réserve, particulièrement les habitats et espèces remarquables ou menacés aux plans régional, national ou européen. C1/ Poursuivre l’entretien des milieux ouverts (prairies, rives d’étangs et de mares, brandes et fourrés) et améliorer l’état de ces milieux sur les extensions

C11/ Poursuivre le pâturage et l’initier sur les extensions et compléter par des actions de broyage

TE1 Poursuivre, selon les mêmes modalités, une gestion de pâturage hétérogène et adaptée aux enjeux floristiques et faunistiques sur les secteurs déjà pâturés.

1

TE2 Poursuivre les périodes de repos hivernal des entités précitées pour éviter le surpiétinement et diminuer les cycles parasitaires notamment. Emmener les vaches en stabulation.

1

TE3 Développer le pâturage sur les Terres de Renard, le poursuivre sur la prairie de la Touche et l’étendre, selon les opportunités, sur d’autres secteurs de la RNN et des sites périphériques.

1

TE4 Faucher tardivement, pour partie, la Petite Prairie de Las (bandes non fauchées tous les 2 ans : gestion entomologique).

1

TE5

Faucher, en été, les Prés de la Sous (bandes non fauchées tous les 2 ans) avec pâturage des refus et, selon opportunités, les Prairies des Guifettes.

1

TE6

Girobroyer les refus en automne dans les prairies et les bords de plans d'eau, en agissant par rotation et en épargnant les plantes hôtes nécessaires aux insectes remarquables (Rumex spp. pour le Cuivré des marais, etc).

1

TE7

Arracher ponctuellement à la mini pelle les ligneux dans les secteurs des fourrés, en évacuant les produits de coupe ou en les brûlant sur place ; garder des épines noires de différents âges (cf papillons).

2

SE1

Evaluer, sur les secteurs pâturés et broyés, l’impact du pâturage sur la flore et l’entomofaune (lépidoptères ou autres indicateurs).

1

C12/ Poursuivre l’entretien expérimental des brandes

TE8 Expérimenter différents modes de gestion des brandes (coupe ou extraction, voire feu). 2




priorité C2/ Améliorer l’état de conservation des étangs et autres milieux aquatiques

C21/ Mettre en place une gestion de l’eau fonctionnelle et concertée sur les chaînes d’étangs qui traversent la Réserve

TU1

Définir annuellement, en fin d’été, un calendrier de pêche général en concertation avec les propriétaires des étangs situés sur la chaîne de l’étang Monmélier, en fonction des conditions climatiques, des assecs et des impératifs de protection de la biodiversité. Intégrer notamment les contraintes de gestion des étangs Barineau, Miclos et Monmélier.

1

TE9 Pratiquer des mises en assec tous les 7 à 10 ans environ et par rotation en fonction des contraintes environnementales, avec vérification des ouvrages.

1

TU2 Définir un calendrier de surveillance et d’entretien des fossés et ouvrages (digues, bondes, etc) afin de favoriser l’écoulement de l’eau sur les bassins versants et permettre le bon remplissage des étangs sur l’ensemble de la chaîne.

1

C22/ Pratiquer une pisciculture adaptée aux contraintes météorologiques (niveau de remplissage) et écologiques (conservation des espèces les plus menacées)

TE10 Réaliser un empoissonnement notamment à base de gardons, de jeunes tanches et de jeunes brochets.

1

TE11 Pêcher les étangs en fonction de leur remplissage et autres contraintes environnementales, hors Purais (en fermage).

1

TE12 Limiter la prédation des cormorans en poursuivant la mise en place de filets de protection et réaliser, selon nécessité, un effarouchement adapté de l’espèce.

1

C23/ Conserver et / ou restaurer la végétation aquatique (immergée, émergée et riveraine)

TE13 Poursuivre et développer les opérations de plantations de Nymphéa blanc, Nénuphar jaune…, sur les étangs de la Réserve à l’aide d’exclos grillagés, hormis sur Purais où le massif sera maintenu dans sa répartition actuelle.

2

TE14 Faire pâturer, après évaluation des enjeux de biodiversité, les queues d’étangs afin de contrecarrer l’atterrissement (Purais notamment).

1

TE15

Mettre en place, à titre expérimental, des exclos destinés à protéger la flore immergée et la micro-faune sur des étangs colonisés par l’Ecrevisse de Louisiane.

2

TE16 Broyer et/ou passer le rotavator dans les chenaux existants, lors des assecs pour créer des pare-feux, si pertinent (cf. Jussies).

2

TE17

Faire des feux expérimentaux contrôlés, en fin d’hiver, sur les étangs à roselière, avec autorisation administrative.

1

SE2

Faire, avant et après, des suivis botaniques et entomologiques sur les secteurs de roselière soumis au brûlage, afin d’évaluer l’impact de cette pratique.

2

C24/ Poursuivre le contrôle des espèces exotiques envahissantes

SE3 Assurer, sur les étangs non colonisés, une veille relative à l'apparition de la Tortue de Floride, de l'Ecrevisse de Louisiane et de la Grenouille taureau ou autres espèces exotiques (La Touche et Purais en particulier).

1

TE18 Procéder à l’élimination puis au compostage de la Jussie peploide sur les étangs colonisés, sur la RNN et à sa périphérie immédiate (avec autorisation propriétaires).

1

TE19

Capturer et éliminer les Ecrevisses de Louisiane sur les fronts de colonisation (fossés, mares, étangs).

1




priorité

TE20 Piéger les rats musqués et les ragondins, et compléter par des tirs silencieux depuis les rives.

1

TE21 Procéder à l’élimination régulière des Poissons chats, des Perches soleil, des Pseudorasboras….

1


C31/ Laisser la régénération et le vieillissement des essences s’effectuer spontanément

TE22 Ne pas intervenir. 1

C32/ Poursuivre l’entretien des allées et clairières

TE23 Broyer de façon sélective pour accroître l'éclairement des allées et des clairières (en faveur des papillons, insectes saproxyliques, etc.).

2


TE24 Arracher le Raisin d’Amérique, et autres espèces exotiques le cas échéant, dans les secteurs abritant l’espèce et surveiller son apparition éventuelle dans les autres secteurs.

1

C34/ Mettre en place un suivi des milieux forestiers

SE21 Appliquer le protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières 2


C41/ Poursuivre le contrôle et la régulation des sangliers sur la Réserve

TE25

Effectuer des battues au sanglier avec les archers sur l’entité Chérine et au fusil sur l’entité la Touche / Purais, selon constats des dégâts sur la biodiversité et les prairies, et recourir, en cas de nécessité, à des tirs ponctuels au fusil par le personnel de la RNN (voire gardes ONCFS ou lieutenants de louveterie si indisponibilité personnel RNN).

1

C42/ Encourager les propriétaires et chasseurs voisins de la Réserve à exercer une pression de chasse propre à diminuer les dégâts aux exploitations agricoles et au patrimoine naturel, ainsi que les risques sanitaires

SE4 Informer les propriétaires riverains des concentrations de sangliers observées et des dates de battues réalisées sur la RNN et obtenir, auprès de la FDCI, les résultats des battues en périphérie de la RNN.

1

Second enjeu : La constitution, dans et autour de la Réserve, d’une cohérence écologique fonctionnelle, particulièrement pour les espèces les plus menacées. C5/ Maintenir et améliorer la fonctionnalité écologique de la Réserve

C51/ Etendre, au fur et à mesure des opportunités, la maîtrise foncière ou d'usage de parcelles situées dans la zone de dépendance écologique et fonctionnelle de la Réserve

RP1 Négocier ou préparer le terrain afin de réaliser, dans les meilleures conditions possibles, des acquisitions par le Conseil général ou par des organismes soucieux de collaborer aux missions de la RNN (WWF, LPO, etc.).

1

RP2

Louer des terrains ou établir des conventions de gestion avec des propriétaires soucieux de collaborer aux missions de la RNN.

1




priorité C52/ Conférer un statut de protection

et de gestion durables aux futures propriétés acquises au profit de la Réserve

AD1 Etudier de manière concertée le statut de protection adapté à toute nouvelle acquisition. 2

AD2 Intégrer les futures parcelles acquises dans un avenant au plan de gestion et dans les budgets annuels.

2

C53/ Inciter les propriétaires ou usagers voisins de la Réserve à collaborer en bonne intelligence avec celle-ci

AD3 Suggérer des partenariats ou étudier la faisabilité de ceux proposés à la RNN et poursuivre les conventions de gestion avec les agriculteurs voisins en faveur du maintien des milieux ouverts.

1

TE26

Pratiquer une gestion piscicole extensive des étangs loués/conventionnés conciliant préservation des richesses biologiques et rendement économique, incluant la réalisation des assecs coordonnés avec ceux effectués sur la RNN.

1

TE27 Effaroucher et réguler les Grands Cormorans sur les sites conventionnés. 1

TE28 Assurer une veille sur les espèces exotiques envahissantes. 1

SE5 Evaluer le potentiel de restauration des prairies enfrichées et déterminer les conditions d’une application de la méthode employée sur d’autres sites de Brenne.

2

TE29 Reconduire l’enquête agricole menée en 2006 à la périphérie de la RNN. 2

Troisième enjeu : La mise en valeur paysagère de la Réserve comme entité représentative de la Brenne.


C61/ Développer la connaissance relative à l’histoire des paysages autour de la Réserve

SE6 Alimenter la base de données « Paysage » créée en 2004 avec les nouvelles informations cartographiques disponibles et, le cas échéant, en appui au travail initié par le PNR.

2

C62/ Informer et sensibiliser sur la valeur paysagère de ce secteur de Brenne

PI1 Produire des documents de sensibilisation à l’intention du public. 2

C63/ Accompagner et encourager une gestion écologique exemplaire des voies publiques

RP3 Poursuivre la collaboration technique avec les employés municipaux de Saint-Michel-en-Brenne, le Conseil Général et les communes pour les modalités d’entretien des bords de voies publiques.

2

C64/ Valoriser, par une gestion adaptée, le paysage de la Réserve TE30

Créer des « fenêtres » dans les haies, le long des axes publics, en fonction des perspectives paysagères.

1




priorité

E - PROGRAMMES D’ETUDES, EXPERTISES, SUIVIS GENERAUX


E11/ Suivre les groupes de faune et de flore indicateurs

SE7

Suivre annuellement, sur la RNN, l’avifaune : - oiseaux nicheurs remarquables et menacés (Grèbe à cou noir, Busard des roseaux, guifettes, hérons, passereaux paludicoles, pie-grièche, etc.) et situer la valeur relative de leur population dans le contexte de la Brenne ; - oiseaux d'eau hivernants et en migration dans la RNN et en zone périphérique.

1

SE8 Suivre les amphibiens et reptiles dans la RNN et en zone périphérique. 1

SE9 Poursuivre l’étude sur la Cistude d’Europe dans la RNN et en zone périphérique. 1

SE10 Suivre sur le plan botanique la flore remarquable ainsi que la flore des étangs mis en assec. 1

E12/ Définir les modalités de suivi de la qualité de l’eau

SE11 Se rapprocher de l’Agence de l’eau et de protocoles déjà existants afin de suivre la qualité de l’eau des étangs de la RNN.

1


E21/ Réaliser, sur la Réserve et sa zone périphérique, des inventaires et des études scientifiques complémentaires

SE12

Réaliser des études et inventaires complémentaires des différents groupes de la faune et de la flore selon faisabilités. En priorité pour la faune : micromammifères, chiroptères (actualisation des connaissances), mollusques, annélides, crustacés, myriapodes. Pour la flore : bryophytes, algues. Pour la fonge : champignons et lichens.

2

SE13 Dresser le catalogue des végétations de la RNN selon la nomenclature phytosociologique 2

SE14

Poursuivre l’étude des complémentarités écologiques existant entre la RNN et sa périphérie : déplacement d'espèces (insectes, amphibiens, cistude, oiseaux,…).

2


E31/ Participer, selon les opportunités, aux éventuels suivis ou protocoles d’organismes de recherche (CNRS, Museum, …)

SE15 Suivre les oiseaux nicheurs dans le cadre du programme national STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) EPS (par écoute des chants d’oiseaux) et Capture (par baguage des oiseaux en période de nidification), sous l’égide du Muséum de Paris (CRBPO).

1

SE16 Poursuivre le programme de baguage coloré des Guifettes moustacs sur la RNN et sa périphérie.

1


E41/ Valoriser les compétences scientifiques et techniques de la Réserve sur le territoire du PNR Brenne

SE17 Contribuer aux suivis d’évaluation dans le site Natura 2000 « Grande Brenne ». 2

SE18

Accueillir des bénévoles et éco-volontaires dans le cadre de chantiers de gestion des milieux ouverts dans la RNN ou autres espaces naturels en convention de gestion avec celle-ci.

2




priorité E42/ Valoriser les données acquises

sur la Réserve SE19

Valoriser selon faisabilités, dans les bases de données nationales (CARHAB, SINP, Carnet B, ZNIEFF, etc.) ou revues scientifiques, les données et résultats obtenus. Les vulgariser pour le grand public et les acteurs concernés (propriétaires, chasseurs, élus, agriculteurs, etc.) et SERENA.

2

A - ACCUEIL DU PUBLIC ET COMMUNICATION


A11/ Développer et promouvoir des produits touristiques originaux et innovants permettant la découverte ou la redécouverte de la Réserve

PI2 Concevoir, avec l’Agence de Développement Touristique de l’Indre, des séjours ou circuits mettant en valeur la RNN au sein du PNR Brenne et réfléchir à l’opportunité d’intégrer ponctuellement de nouveaux outils technologiques (GPS, QR Code, etc).

1

A12/ Créer des accès sur la Réserve pour les personnes en situation de handicap

TE31 Aménager l’observatoire public de Ricot pour le rendre accessible aux personnes en situation de handicap.

1

PI3

Mener une réflexion d’ensemble sur le site de la Maison de la Nature et l’observatoire Cistude afin de réaliser des aménagements cohérents prenant en compte les 4 handicaps.

2

A13 / Favoriser les déplacements doux entre les sites accessibles au public

TE32 Améliorer l’état du chemin communal traversant la RNN afin de permettre une circulation adaptée des vélos et implanter des arceaux vélos sur les divers parkings

2

SE20

Encourager une circulation pédestre sécurisée entre les différents sites d’accueil de la RNN et réfléchir à la possibilité d’expérimenter d’autres modes de découverte doux.

2


A21/ Poursuivre les animations à l’intention du public sur la Réserve et sa périphérie

PI4 Poursuivre les visites guidées et groupes sur réservation et les permanences dans les observatoires.

1

PI5 Entretenir, nettoyer et réparer les panneaux d'information et de réglementation, les observatoires, les accès, etc.

1

PI6 Suivre l’évolution de la fréquentation des observatoires grâce aux relevés de l’éco-compteur à Ricot et s’équiper de ce dispositif sur la Sous, Cistude et Purais.

1

PI7

Sensibiliser, au moyen d’animations de terrain ou de visites dans les écoles (scolaires), les habitants de la Brenne et particulièrement les acteurs communaux de Saint-Michel-en-Brenne et Lingé, ainsi que les acteurs du tourisme du Parc et les personnes en situation de handicap.

1




priorité

A22/ Sensibiliser les autres visiteurs à la Maison de la Nature et de la Réserve

PI8 Participer aux permanences de la Maison de la Nature et de la Réserve.

1

PI9

Editer des documents de vulgarisation relatifs au patrimoine naturel et à sa gestion, en français et en anglais, et diffuser des films sur la Réserve à la Maison de la Nature et de la Réserve.

1

PI10 Valoriser la RNN à travers les médias (presse, radio, télévisions…). 1

PI11 Développer et actualiser les pages Internet liées à la RNN (sites RNF et RNN). 1

G – GESTION ADMINISTRATIVE


G11/ Assurer la gestion administrative de la Réserve AD4

Comité consultatif de gestion, coordination scientifique, conseil scientifique, compte rendu d'activité.

1

AD5 Suivi général administratif - montage dossiers et comptabilité. 1



B.4.3. Tableau de cohérence entre le DOCOB Natura 2000 et le plan de

gestion de la Réserve de Chérine

Objectifs à long terme Objectifs du plan Action Natura 2000 R1/ Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve

R11/ Dissuader tout acte de braconnage ou de pénétration en action de chasse dans la Réserve

R12 Dissuader les actes répréhensibles liés à la fréquentation de la Réserve par le public

C1/ Poursuivre l’entretien des milieux ouverts (prairies, rives d’étangs et de mares, brandes et fourrés) et améliorer l’état de ces milieux sur les extensions

C11/ Poursuivre le pâturage et l’initier sur les extensions et compléter par des actions de broyage

10

C12/ Poursuivre l’entretien expérimental des brandes

10

C2/ Améliorer l’état de conservation des étangs et autres milieux aquatiques

C21/ Mettre en place une gestion de l’eau fonctionnelle et concertée sur les chaînes d’étangs qui traversent la Réserve

22

C22/ Pratiquer une pisciculture adaptée aux contraintes météorologiques (niveau de remplissage) et écologiques (conservation des espèces les plus menacées)

10

C23/ Conserver et / ou restaurer la végétation aquatique (immergée, émergée et riveraine)

10


14


C31/ Laisser la régénération et le vieillissement des essences s’effectuer spontanément

10

C32/ Poursuivre l’entretien des allées et clairières

10


14

C34/ Mettre en place un suivi des milieux forestiers

3


C41/ Poursuivre le contrôle et la régulation des sangliers sur la Réserve

5

C42/ Encourager les propriétaires et chasseurs voisins de la Réserve à exercer une pression de chasse propre à diminuer les dégâts aux exploitations agricoles et au patrimoine naturel, ainsi que les risques sanitaires

18

C5/ Maintenir et améliorer la fonctionnalité écologique de la Réserve

C51/ Etendre, au fur et à mesure des opportunités, la maîtrise foncière ou d'usage de parcelles situées dans la zone de dépendance écologique et fonctionnelle de la Réserve

13

C52/ Conférer un statut de protection et de gestion durables aux futures propriétés acquises au profit de la Réserve

11



Objectifs à long terme Objectifs du plan Action Natura 2000 C53/ Inciter les propriétaires ou usagers voisins de la Réserve à collaborer en bonne intelligence avec celle-ci

18


C61/ Développer la connaissance relative à l’histoire des paysages autour de la Réserve

3

C62/ Informer et sensibiliser sur la valeur paysagère de ce secteur de Brenne

17

C63/ Accompagner et encourager une gestion écologique exemplaire des voies publiques

19

C64/ Valoriser, par une gestion adaptée, le paysage de la Réserve

18


E11/ Suivre les groupes de faune et de flore indicateurs

2

E12/ Définir les modalités de suivi de la qualité de l’eau

4


E21/ Réaliser, sur la Réserve et sa zone périphérique, des inventaires et des études scientifiques complémentaires

1


E31/ Participer, selon les opportunités, aux éventuels suivis ou protocoles d’organismes de recherche (CNRS, Museum, …)

2


E41/ Valoriser les compétences scientifiques et techniques de la Réserve sur le territoire du PNR Brenne

17

E42/ Valoriser les données acquises sur la Réserve

17


A11/ Développer et promouvoir des produits touristiques originaux et innovants permettant la découverte ou la redécouverte de la Réserve

18

A12/ Créer des accès sur la Réserve pour les personnes en situation de handicap

18

A13 / Favoriser les déplacements doux entre les sites accessibles au public

18


A21/ Poursuivre les animations à l’intention du public sur la Réserve et sa périphérie

18

A22/ Sensibiliser les autres visiteurs à la Maison de la Nature et de la Réserve

18


G11/ Assurer la gestion administrative de la Réserve



B.5. La programmation du plan de gestion

B.5.1. Le plan de travail quinquennal

Le plan de gestion propose une répartition réfléchie des opérations sur la période 2013-2017

afin de prévoir le programme de travail pour chaque année ainsi que les moyens financiers et humains nécessaires. Cette programmation sur 5 ans reste indicative, de façon à l’adapter aux fluctuations naturelles et budgétaires et aux difficultés imprévues de mise en œuvre.

Le plan de travail quinquennal est classé en fonction des objectifs à long terme et la planification annuelle est donnée en nombre de jours estimés (j). Les opérateurs correspondent à la catégorie de personnel en charge des opérations et est mentionnée par les codes suivants :

- C : conservateur, - CE : chargé d’études, - GA : garde animateur, - GT : garde technicien, - A : animatrice, - Ext : personnes extérieures au personnel de la Réserve et impliqués dans la gestion des sites

protégés (sous conventions notamment). Le coût est donné à titre indicatif en tant que fonctionnement (Fct) ou à évaluer. Le détail par

salarié et par année est donné en Annexe n°18.

Annexe n°18 : Programmation indicative des moyens humains et financiers, détaillée pour chaque personne et chaque année (2013-2017).



Code Opérations 2013 2014 2015 2016 2017 TOTAL

(j) Opérateurs Coût


2 2 2 2 2 10 GT, GA Fct


32 32 32 32 32 160 GT, GA Fct

Objectif à long terme C1/ Poursuivre l’entretien des milieux ouverts (prairies, rives d’étangs et de mares, brandes et fourrés) et améliorer l’état de ces milieux sur les extensions




20 20 20 20 20 100 GT, GA, Ext Fct

TE2 Poursuivre les périodes de repos hivernal des entités précitées pour éviter le surpiétinement et diminuer les cycles parasitaires notamment. Emmener les vaches en stabulation.

Ext Pas de coût

TE3 Développer le pâturage sur les Terres de Renard, le poursuivre sur la prairie de la Touche et l’étendre, selon les opportunités, sur d’autres secteurs de la RNN et des sites périphériques.

7 7 7 7 7 35 GT, GA, Ext Fct


1 1 1 1 1 5 GT, GA, Ext Fct

TE5 Faucher, en été, les Prés de la Sous (bandes non fauchées tous les 2 ans) avec pâturage des refus et, selon opportunités, les Prairies des Guifettes.

1 1 1 1 1 5 GT, GA, Ext Fct

TE6 Girobroyer les refus en automne dans les prairies et les bords de plans d'eau, en agissant par rotation et en épargnant les plantes hôtes nécessaires aux insectes remarquables (Rumex spp. pour le Cuivré des marais, etc).

11 11 11 11 11 55 GA Fct

TE7 Arracher ponctuellement à la mini pelle les ligneux dans les secteurs des fourrés, en évacuant les produits de coupe ou en les brûlant sur place ; garder des épines noires de différents âges (cf papillons).

19 19 19 19 19 95 GA, Ext Fct

SE1 Evaluer, sur les secteurs pâturés et broyés, l’impact du pâturage sur la flore et l’entomofaune (lépidoptères ou autres indicateurs). 3 3 3 3 3 15

Ext (botaniste)

Fct

TE8 Expérimenter différents modes de gestion des brandes (coupe ou extraction, voire feu). 5 5 5 5 5 25 GT, GA, Ext Fct

Objectif à long terme R1/ Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve



Objectif à long terme C2/ Améliorer l’état de conservation des étangs et autres milieux aquatiques



TU1


0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 2,5 GT, GA, Ext Fct


8 8 8 8 8 40 GA, GT, CE Fct

TU2 Définir un calendrier de surveillance et d’entretien des fossés et ouvrages (digues, bondes, etc) afin de favoriser l’écoulement de l’eau sur les bassins versants et permettre le bon remplissage des étangs sur l’ensemble de la chaîne.

20 20 20 20 20 100 GT, GA, Ext Fct


2 2 2 2 2 10 GA, GT Fct

TE11 Pêcher les étangs en fonction de leur remplissage et autres contraintes environnementales, hors Purais (en fermage). 21 21 21 21 21 105

GA, GT, CE, C, A

Fct


8 8 8 8 8 40 GA, GT, CE Fct

TE13 Poursuivre et développer les opérations de plantations de Nymphéa blanc, Nénuphar jaune…, sur les étangs de la Réserve à l’aide d’exclos grillagés, hormis sur Purais où le massif sera maintenu dans sa répartition actuelle.

12 12 12 12 12 60 GA, GT, CE Fct


2 2 2 2 2 10 GA, GT, CE Fct

TE15 Mettre en place, à titre expérimental, des exclos destinés à protéger la flore immergée et la micro-faune sur des étangs colonisés par l’Ecrevisse de Louisiane.

5 1 1 1 8 GA, GT, CE Fct

TE16 Broyer et/ou passer le rotavator dans les chenaux existants, lors des assecs pour créer des pare-feux, si pertinent (cf. Jussies).

3 0,5 0,5 0,5 4,5 GA, GT, CE Fct

TE17 Faire des feux expérimentaux contrôlés, en fin d’hiver, sur les étangs à roselière, avec autorisation administrative. 5 5 5 5 20

GA, GT, CE, C, A

Fct

SE2

Faire, avant et après, des suivis botaniques et entomologiques sur les secteurs de roselière soumis au brûlage, afin d’évaluer l’impact de cette pratique.

Ext (botaniste)

Fct

SE3 Assurer, sur les étangs non colonisés, une veille relative à l'apparition de la Tortue de 8 8 8 8 8 40 GA, GT, CE Fct



Floride, de l'Ecrevisse de Louisiane et de la Grenouille taureau ou autres espèces exotiques (La Touche et Purais en particulier).

TE18 Procéder à l’élimination puis au compostage de la Jussie peploide sur les étangs colonisés, sur la RNN et à sa périphérie immédiate (avec autorisation propriétaires). 17 17 17 17 17 85

GA, GT, CE, Ext

Fct

TE19 Capturer et éliminer les Ecrevisses de Louisiane sur les fronts de colonisation (fossés, mares, étangs). 53 53 53 53 53 265

GA, GT, CE, Ext

Fct

TE20 Piéger les Rats musqués et les Ragondins, et compléter par des tirs silencieux depuis les rives.

28 28 28 28 28 140 GA, GT, CE Fct


14 14 14 14 14 70 GA, GT, CE Fct

Objectif à long terme C3/ Maintenir l’état de conservation des milieux boisés



TE22 Ne pas intervenir.


1 1 1 1 1 5 GA, GT Fct

TE24 Arracher le Raisin d’Amérique, et autres espèces exotiques le cas échéant, dans les secteurs abritant l’espèce et surveiller son apparition éventuelle dans les autres secteurs.

5 5 5 5 5 25 GA, GT, CE Fct

SE21 Appliquer le protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières. Ext Fct

Objectif à long terme C4/ Poursuivre le contrôle et la régulation des espèces autochtones à problème sur la Réserve



TE25


17,5 17,5 17,5 17,5 17,5 87,5 GA, GT, CE Fct

SE4 Informer les propriétaires riverains des concentrations de sangliers observées et des dates de battues réalisées sur la RNN et obtenir, auprès de la FDCI, les résultats des battues en périphérie de la RNN.

2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 12,5 GA, GT, CE Fct



Objectif à long terme C5/ Maintenir et améliorer la fonctionnalité écologique de la Réserve



RP1 Négocier ou préparer le terrain afin de réaliser, dans les meilleures conditions possibles, des acquisitions par le Conseil général ou par des organismes soucieux de collaborer aux missions de la RNN (WWF, LPO, etc.).

50 50 50 50 50 250 C Fct

RP2 Louer des terrains ou établir des conventions de gestion avec des propriétaires soucieux de collaborer aux missions de la RNN.

20 20 20 20 20 100 C Fct

AD1 Etudier de manière concertée le statut de protection adapté à toute nouvelle acquisition.

5 5 5 5 5 25 C Fct


5 5 5 5 5 25 C Fct

AD3 Suggérer des partenariats ou étudier la faisabilité de ceux proposés à la RNN et poursuivre les conventions de gestion avec les agriculteurs voisins en faveur du maintien des milieux ouverts.

5 5 5 5 5 25 C Fct

TE26 Pratiquer une gestion piscicole extensive des étangs loués/conventionnés conciliant préservation des richesses biologiques et rendement économique, incluant la réalisation des assecs coordonnés avec ceux effectués sur la RNN.

5 5 5 5 5 25 GA Fct

TE27 Effaroucher et réguler les Grands Cormorans sur les sites conventionnés. 1 1 1 1 1 5 GA Fct TE28 Assurer une veille sur les espèces exotiques envahissantes. 25 25 25 25 25 125 GA Fct


Ext (botaniste)

Fct

TE29 Reconduire l’enquête agricole menée en 2006 à la périphérie de la RNN. GT Fct

Objectif à long terme C6/ Améliorer la qualité du paysage sur et autour de la Réserve



SE6 Alimenter la base de données « Paysage » créée en 2004 avec les nouvelles informations cartographiques disponibles et, le cas échéant, en appui au travail initié par le PNR.

5 5 5 5 5 25 CE Fct

PI1 Produire des documents de sensibilisation à l’intention du public. 10 10 10 10 10 50 C Fct

RP3 Poursuivre la collaboration technique avec les employés municipaux de Saint-Michel-en-Brenne, le Conseil Général et les communes pour les modalités d’entretien des bords de

1 1 1 1 1 5 GA, GT Fct



voies publiques.

TE30 Créer des « fenêtres » dans les haies, le long des axes publics, en fonction des perspectives paysagères.

2,5 2,5 5 GA, GT, Ext Fct

Objectif à long terme E1/ Contrôler l'état de conservation général de la Réserve et de la zone de dépendance écologique



SE7


45 45 45 45 45 225 GA, GT, CE,

C, Ext Fct

SE8 Suivre les amphibiens et reptiles dans la RNN et en zone périphérique. 10 10 10 10 10 50 CE Fct SE9 Poursuivre l’étude sur la Cistude d’Europe dans la RNN et en zone périphérique. 28 28 28 28 28 140 CE, Ext Fct

SE10 Suivre sur le plan botanique la flore remarquable ainsi que la flore des étangs mis en assec.

Ext

(botaniste) Fct


0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 2,5 CE, Ext Fct

Objectif à long terme E2/ Améliorer les connaissances utiles à la compréhension du fonctionnement écologique de la RNN et de sa périphérie



SE12


Selon opportunités Ext A

évaluer

SE13 Dresser le catalogue des végétations de la RNN selon la nomenclature phytosociologique.

Ext (botaniste)

Fct évaluer

SE14 Poursuivre l’étude des complémentarités écologiques existant entre la RNN et sa périphérie : déplacement d'espèces (insectes, amphibiens, cistude, oiseaux,…).

8 8 8 8 8 40 GA, GT, CE Fct



Objectif à long terme E3/ Participer à des programmes de recherche dans la Réserve



SE15 Suivre les oiseaux nicheurs dans le cadre du programme national STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) EPS (par écoute des chants d’oiseaux) et Capture (par baguage des oiseaux en période de nidification), sous l’égide du Muséum de Paris (CRBPO).

0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 2,5 CE Fct


1 1 1 1 1 5 CE, Ext Fct

Objectif à long terme E4/ Valoriser les acquis scientifiques et techniques de la Réserve



SE17 Contribuer aux suivis d’évaluation dans le site Natura 2000 « Grande Brenne ». CE, Ext Fct

SE18 Accueillir des bénévoles et éco-volontaires dans le cadre de chantiers de gestion des milieux ouverts dans la RNN ou autres espaces naturels en convention de gestion avec celle-ci. 20 20 20 20 20 100

GA, GT, CE, Ext

Fct

SE19

Valoriser selon faisabilités, dans les bases de données nationales (CARHAB, SINP, Carnet B, ZNIEFF, etc.) ou revues scientifiques, les données et résultats obtenus. Les vulgariser pour le grand public et les acteurs concernés (propriétaires, chasseurs, élus, agriculteurs, etc.) et SERENA

131 131 131 131 131 655 GA, C, CE,

Ext Fct

Objectif à long terme A1/ Développer un tourisme de nature durable pour le plaisir de tout public



PI2 Concevoir, avec l’Agence de Développement Touristique de l’Indre, des séjours ou circuits mettant en valeur la RNN au sein du PNR Brenne et réfléchir à l’opportunité d’intégrer ponctuellement de nouveaux outils technologiques (GPS, QR Code, etc).

2 2 2 2 2 10 A Fct

TE31 Aménager l’observatoire public de Ricot pour le rendre accessible aux personnes en situation de handicap. 5 Ext

A évaluer

PI3 Mener une réflexion d’ensemble sur le site de la Maison de la Nature et l’observatoire 2 2 2 2 2 10 A Fct



Cistude afin de réaliser des aménagements cohérents prenant en compte les 4 handicaps.


7 7 7 7 7 35 GA, GT, Ext Fct

SE20 Encourager une circulation pédestre sécurisée entre les différents sites d’accueil de la RNN et réfléchir à la possibilité d’expérimenter d’autres modes de découverte doux.

4 4 4 4 4 20 A, GA, GT Fct

Objectif à long terme A2/ Sensibiliser le public aux richesses naturelles de la Réserve et de la Brenne et développer les actions de communication



PI4 Poursuivre les visites guidées et groupes sur réservation et les permanences dans les observatoires. 50 50 50 50 50 250

A, GA, GT, CE

Fct


42 42 42 42 42 210 CE, GT, GA Fct


1 1 1 1 1 5 A Fct

PI7


52 52 52 52 52 260 GA, GT, A, C Fct

PI8 Participer aux permanences de la Maison de la Nature et de la Réserve. 48 48 48 48 48 240 GA, GT, A Fct

PI9 Editer des documents de vulgarisation relatifs au patrimoine naturel et à sa gestion, en français et en anglais, et diffuser des films sur la Réserve à la Maison de la Nature et de la Réserve.

8 8 8 8 8 40 C, Ext Fct

PI10 Valoriser la RNN à travers les médias (presse, radio, télévisions…).

23 23 23 23 23 115 A, GA, GT,

CE, C Fct

PI11 Développer et actualiser les pages Internet liées à la RNN (sites RNF et RNN). 12 12 12 12 12 60 A Fct



Objectif à long terme G1/ Administrer et coordonner la gestion de la Réserve



AD4 Comité consultatif de gestion, coordination scientifique, conseil scientifique, compte rendu d'activité.

114 114 114 114 114 Fct

AD5 Suivi général administratif - montage dossiers et comptabilité 132 132 132 132 132 Fct

[Texte]



B.5.2. La programmation indicative des moyens humains

Pour le tableau de programmation des moyens humains (cf. Plan de travail quinquennal, §

B.5.1.), l’année 2012 a été prise comme référence car elle reflète bien les moyens nécessaires à la réalisation des missions confiées pour la gestion de la Réserve naturelle pour les années à venir, à l’exception du temps consacré à la rédaction du présent plan de gestion.

L’estimation du temps de travail nécessaire pour la réalisation de chacune des opérations du plan aboutit à une valeur de 4953,5 jours de 2013 à 2017 (moyenne de 990,7 jours par an), soit une moyenne de 4,5 ETPT (équivalent temps plein travaillé) correspondant à 220 jours par an.

Le temps de travail consacré par les salariés à la réalisation de l’ensemble des missions est

représenté dans la Figure 1.

Figure n°1 : Répartition du temps consacré à la réalisation de l’ensemble des opérations pour la période 2013 - 2017.

Ainsi, la majorité du temps de travail est répartie quasi équitablement entre les opérations de

suivis, d’études et d’inventaires (SE, 21 %) de travaux d’entretien et de maintenance (TE, 20 %) d’accueil, de pédagogie, d’informations, d’animations et d’éditions (PI, 19 %) et de gestion administrative (AD, 21 %). Environ 12 % du temps est ensuite consacré aux opérations de police de la nature (PO). Les opérations de relations publiques (RP) concernent 6 % du temps de travail. Enfin, les opérations de travaux uniques représentent environ 2 % du temps de travail sur les 5 ans à venir.

La programmation indicative des moyens humains est détaillée pour chaque personne et chaque année en Annexe n°18.

B.5.3. La programmation indicative des moyens financiers

L’essentiel du coût de gestion tient dans les frais de personnel. Le coût, opération par opération,

est indiqué en faisant le produit du coût journalier de chaque poste (salaire + charges) par le nombre de

[Texte]



jours de travail estimé. La référence retenue est la grille de classification de la Convention collective nationale de l’animation (CCNA) qui s’applique depuis 2002 dans les RNN.

Pour simplifier les calculs, un coût journalier moyen de 265 € a été appliqué. (cf. tableaux pages suivantes).

Pour les opérations réalisées par des tiers (botaniste, par exemple), un coût journalier de 400 € a été appliqué.

Par ailleurs, des devis précis seront mentionnés dans les plans de travail annuels, en fonction des nécessités.

La programmation indicative des moyens financiers est détaillée pour chaque personne et

chaque année en Annexe n°18.

Annexe n°18 : Programmation indicative des moyens humains et financiers, détaillée pour chaque personne et chaque année (2013-2017).

[Texte]



B.5.3.1. Les opérations de « Police de la nature »

Code Opérations Priorité Temps de

travail sur les 5 ans (jours)

Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)


1 10 2650 2650


1 160 42400 42400

TOTAL 170 45050 45050

[Texte]



B.5.3.2. Les opérations de « Travaux d’entretien, maintenance »



Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)


1 100 26500 26500

TE2

Poursuivre les périodes de repos hivernal des entités précitées pour éviter le surpiétinement et diminuer les cycles parasitaires notamment. Emmener les vaches en stabulation.

1

TE3

Développer le pâturage sur les Terres de Renard, le poursuivre sur la prairie de la Touche et l’étendre, selon les opportunités, sur d’autres secteurs de la RNN et des sites périphériques.

1 35 9275 100801 19355


1 5 1325 1325

TE5 Faucher, en été, les Prés de la Sous (bandes non fauchées tous les 2 ans) avec pâturage des refus et, selon opportunités, les Prairies des Guifettes.

1 5 1325 1325

TE6

Girobroyer les refus en automne dans les prairies et les bords de plans d'eau, en agissant par rotation et en épargnant les plantes hôtes nécessaires aux insectes remarquables (Rumex spp. pour le Cuivré des marais, etc).

1 55 14575 14575

TE7

Arracher ponctuellement à la mini pelle les ligneux dans les secteurs des fourrés, en évacuant les produits de coupe ou en les brûlant sur place ; garder des épines noires de différents âges (cf papillons).

2 95 25175 25175

TE8 Expérimenter différents modes de gestion des brandes (coupe ou extraction, voire feu).

2 25 6625 6625


1 40 10600 10600


1 10 2650 2650

TE11 Pêcher les étangs en fonction de leur remplissage et autres contraintes environnementales, hors Purais (en fermage).

1 105 27825 27825


1 40 10600 10600

TE13

Poursuivre et développer les opérations de plantations de Nymphéa blanc, Nénuphar jaune…, sur les étangs de la Réserve à l’aide d’exclos grillagés, hormis sur Purais où le massif sera maintenu dans sa répartition actuelle.

2 60 15900 15900


1 10 2650 2650

TE15 Mettre en place, à titre expérimental, des exclos destinés à protéger la flore immergée et la micro-faune sur des étangs colonisés par l’Ecrevisse de Louisiane.

2 8 2120 2012

TE16 Broyer et/ou passer le rotavator dans les chenaux existants, lors des assecs pour créer des pare-feux, si

2 4,5 1193 1193

[Texte]





Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

pertinent (cf. Jussies).

TE17 Faire des feux expérimentaux contrôlés, en fin d’hiver, sur les étangs à roselière, avec autorisation administrative.

1 20 5300 5300

TE18 Procéder à l’élimination puis au compostage de la Jussie peploide sur les étangs colonisés, sur la RNN et à sa périphérie immédiate (avec autorisation propriétaires).

1 85 22525 22525

TE19 Capturer et éliminer les Ecrevisses de Louisiane sur les fronts de colonisation (fossés, mares, étangs).

1 265 70225 70225

TE20 Piéger les Rats musqués et les Ragondins, et compléter par des tirs silencieux depuis les rives.

1 140 37100 37100


1 70 18550 18550

TE22 Ne pas intervenir. 1 0


2 5 1325 1325

TE24

Arracher le Raisin d’Amérique, et autres espèces exotiques le cas échéant, dans les secteurs abritant l’espèce et surveiller son apparition éventuelle dans les autres secteurs.

1 25 6625 6625

TE25


1 87,5 23188 23188

TE26

Pratiquer une gestion piscicole extensive des étangs loués/conventionnés conciliant préservation des richesses biologiques et rendement économique, incluant la réalisation des assecs coordonnés avec ceux effectués sur la RNN.

1 25 6625 6625

TE27 Effaroucher et réguler les Grands Cormorans sur les sites conventionnés.

1 5 1325 1325

TE28 Assurer une veille sur les espèces exotiques envahissantes. 1 125 33125 33125

TE29 Reconduire l’enquête agricole menée en 2006 à la périphérie de la RNN.

2 3975 3975

TE30 Créer des « fenêtres » dans les haies, le long des axes publics, en fonction des perspectives paysagères.

1 5 1325 1325

TE31 Aménager l’observatoire public de Ricot pour le rendre accessible aux personnes en situation de handicap.

1


2 35 9275 9275

TOTAL 1490 394851 104776 408798 1Devis pour la création d’une clôture à vaches à l’étang Purais.

[Texte]



B.5.3.3. Les opérations de « Suivis, études, inventaires »



Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

SE1 Evaluer, sur les secteurs pâturés et broyés, l’impact du pâturage sur la flore et l’entomofaune (lépidoptères ou autres indicateurs).

1 15 3975 55000 58975

SE2 Faire, avant et après, des suivis botaniques et entomologiques sur les secteurs de roselière soumis au brûlage, afin d’évaluer l’impact de cette pratique.

2 5000 5000

SE3

Assurer, sur les étangs non colonisés, une veille relative à l'apparition de la Tortue de Floride, de l'Ecrevisse de Louisiane et de la Grenouille taureau ou autres espèces exotiques (La Touche et Purais en particulier).

1 40 10600 10600

SE21 Appliquer le protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières.

2

SE4

Informer les propriétaires riverains des concentrations de sangliers observées et des dates de battues réalisées sur la RNN et obtenir, auprès de la FDCI, les résultats des battues en périphérie de la RNN.

1 12,5 3313 3313


2 2000 2000

SE6

Alimenter la base de données « Paysage » créée en 2004 avec les nouvelles informations cartographiques disponibles et, le cas échéant, en appui au travail initié par le PNR.

2 25 6625 6625

SE7


1 225 59625 30000 89625

SE8 Suivre les amphibiens et reptiles dans la RNN et en zone périphérique.

1 50 13250 13250

SE9 Poursuivre l’étude sur la Cistude d’Europe dans la RNN et en zone périphérique.

1 140 37100 37100

SE10 Suivre sur le plan botanique la flore remarquable ainsi que la flore des étangs mis en assec

1


1 2,5 663 26000 26663

SE12


2 25000 25000

SE13 Dresser le catalogue des végétations de la RNN selon la nomenclature phytosociologique.

2 18000 18000

SE14 Poursuivre l’étude des complémentarités écologiques 2 40 10600 10600

[Texte]





Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

existant entre la RNN et sa périphérie : déplacement d'espèces (insectes, amphibiens, cistude, oiseaux,…).

SE15

Suivre les oiseaux nicheurs dans le cadre du programme national STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) EPS (par écoute des chants d’oiseaux) et Capture (par baguage des oiseaux en période de nidification), sous l’égide du Muséum de Paris (CRBPO).

1 2,5 663 663


1 5 1325 1325

SE17 Contribuer aux suivis d’évaluation dans le site Natura 2000 « Grande Brenne ».

2

SE18

Accueillir des bénévoles et éco-volontaires dans le cadre de chantiers de gestion des milieux ouverts dans la RNN ou autres espaces naturels en convention de gestion avec celle-ci.

2 100 26500 26500

SE19

Valoriser selon faisabilités, dans les bases de données nationales (CARHAB, SINP, Carnet B, ZNIEFF, etc.) ou revues scientifiques, les données et résultats obtenus. Les vulgariser pour le grand public et les acteurs concernés (propriétaires, chasseurs, élus, agriculteurs, etc.) et SERENA

2 655 173575 173575

SE20

Encourager une circulation pédestre sécurisée entre les différents sites d’accueil de la RNN et réfléchir à la possibilité d’expérimenter d’autres modes de découverte doux.

2 20 5300 5300

TOTAL 1312,5 347814 143000 508814

[Texte]



B.5.3.4. Les opérations de « Travaux uniques »



Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

TU1


1 2,5 663 663

TU2

Définir un calendrier de surveillance et d’entretien des fossés et ouvrages (digues, bondes, etc) afin de favoriser l’écoulement de l’eau sur les bassins versants et permettre le bon remplissage des étangs sur l’ensemble de la chaîne.

1 100 26500 54135 80635

TOTAL 102,5 27163 54135 81298

[Texte]



B.5.3.5. Les opérations d’« Accueil et pédagogie, informations, animations, éditions »



Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

PI1 Produire des documents de sensibilisation à l’intention du public.

2 50 13250 13250

PI2

Concevoir, avec l’Agence de Développement Touristique de l’Indre, des séjours ou circuits mettant en valeur la RNN au sein du PNR Brenne et réfléchir à l’opportunité d’intégrer ponctuellement de nouveaux outils technologiques (GPS, QR Code, etc).

1 10 2650 2650

PI3

Mener une réflexion d’ensemble sur le site de la Maison de la Nature et l’observatoire Cistude afin de réaliser des aménagements cohérents prenant en compte les 4 handicaps.

2 10 2650 2650

PI4 Poursuivre les visites guidées et groupes sur réservation et les permanences dans les observatoires.

1 250 66250 66250


1 210 55650 55650


1 5 1325 1325

PI7


1 260 68900 68900

PI8 Participer aux permanences de la Maison de la Nature et de la Réserve.

1 240 63600 63600

PI9

Editer des documents de vulgarisation relatifs au patrimoine naturel et à sa gestion, en français et en anglais, et diffuser des films sur la Réserve à la Maison de la Nature et de la Réserve.

1

PI10 Valoriser la RNN à travers les médias (presse, radio, télévisions…).

1 115 30475 30475

PI11 Développer et actualiser les pages Internet liées à la RNN (sites RNF et RNN).

1 60 15900 15900

TOTAL 1210 320650 0 320650

[Texte]



B.5.3.6. Les opérations de « Relations publiques »



Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

RP1

Négocier ou préparer le terrain afin de réaliser, dans les meilleures conditions possibles, des acquisitions par le Conseil général ou par des organismes soucieux de collaborer aux missions de la RNN (WWF, LPO, etc.).

1 250 66250 66250

RP2 Louer des terrains ou établir des conventions de gestion avec des propriétaires soucieux de collaborer aux missions de la RNN.

1 100 26500 26500

RP3

Poursuivre la collaboration technique avec les employés municipaux de Saint-Michel-en-Brenne, le Conseil Général et les communes pour les modalités d’entretien des bords de voies publiques.

2 5 1325 1325

TOTAL 355 94075 0 94075

[Texte]



B.5.3.7. Les opérations de « Gestion administrative »



Coût personnel

(€)

Autres coûts

(€)

Coût total (€)

AD1 Etudier de manière concertée le statut de protection adapté à toute nouvelle acquisition.

2 25 6625 6625


2 25 6625 6625

AD3

Suggérer des partenariats ou étudier la faisabilité de ceux proposés à la RNN et poursuivre les conventions de gestion avec les agriculteurs voisins en faveur du maintien des milieux ouverts.

1 25 6625 6625

AD4 Comité consultatif de gestion, coordination scientifique, conseil scientifique, compte rendu d'activité.

1 570 151050 151050

AD5 Suivi général administratif - montage dossiers et comptabilité

1 660 174900 174900

TOTAL 1305 345825 0 345825


Registre des opérations - 53 -

Registre des opérations

Les fiches sont listées par catégorie d’objectif et sont présentées sous la forme suivante :

N° et nom de l’opération

Objectif du Plan

Calendrier indicatif

par année

Code de priorité

Objectif à long terme

Indicateurs de mise en œuvre et de réussite

Opérateurs : C : conservateur, CE : chargé d’études, GA : garde animateur, GT : garde technicien, A : animatrice, Ext : personnes extérieures

au personnel de la Réserve.

Coût : Total sur 5 ans



OLT R1 Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve

OP R11 Dissuader tout acte de braconnage ou de pénétration en action de chasse dans la Réserve

A PO1 Effectuer une surveillance régulière sur les sites sensibles en étroite

collaboration avec l’ONCFS.

Priorité 1

Descriptif

Des problématiques en rapport avec la chasse sont constatées chaque année dans la Réserve de Chérine et concernent principalement l’introduction de chiens. Afin de prévenir de telles infractions dérangeantes pour la tranquillité du site, la surveillance régulière du territoire doit être opérée par les 2 agents commissionnés de la Réserve. L’accent doit être mis lors des dates d’ouverture générale de la chasse (de septembre à février) et entre juin et août, concernant les autorisations préfectorales individuelles délivrées par la DDT pour la chasse au sanglier. Ces sorties de surveillance doivent être effectuées en priorité sur les secteurs sensibles (aux abords de l’étang Ricot essentiellement).

Les infractions constatées pourront être sanctionnées par les agents assermentés de la Réserve. Planification (nombre de jours)

2013 2014 2015 2016 2017 Opérateurs Coût total (€)

2 2 2 2 2 GT, GA 2650

Indicateurs

MISE EN OEUVRE REUSSITE

Tournées de surveillance Infractions constatées Verbalisation



OLT R1 Faire respecter et accepter la réglementation de la Réserve

OP R11 Dissuader tout acte de braconnage ou de pénétration en action de chasse dans la Réserve

A PO2 Effectuer une surveillance régulière sur et aux abords des sites fréquentés

par le public avec réponse adaptée (information ou verbalisation).

Priorité 1

Descriptif

Outre le contrôle des infractions liées à la chasse, la protection de la Réserve naturelle et le respect de sa réglementation nécessite une présence accrue sur le terrain afin de canaliser le public. Pour ce faire, il est indispensable de réaliser des sorties de surveillance toute l’année sur l’ensemble de la Réserve, avec une priorité sur les secteurs sensibles et/ou très fréquentés (chemin communal notamment et chemins d’accès aux observatoires). L’effort de surveillance doit également être réalisé lors des pics de fréquentation (week-ends, soirées de printemps….), et en période de risque de collecte des espèces vulnérables (Cistude d’Europe, orchidées, champignons,…). Les infractions constatées pourront être sanctionnées par les agents assermentés de la Réserve. Planification (nombre de jours)


32 32 32 32 32 GT, GA 42400

Indicateurs


Tournées de surveillance Infractions constatées Verbalisation



OLT C1 Poursuivre l’entretien des milieux ouverts (prairies, rives d’étangs et de mares, brandes et fourrés)

et améliorer l’état de ces milieux sur les extensions

OP C11 Poursuivre le pâturage et l’initier sur les extensions et compléter par des actions de broyage

A TE1 Poursuivre, selon les mêmes modalités, une gestion de pâturage

hétérogène et adaptée aux enjeux floristiques et faunistiques sur les secteurs déjà pâturés.

Priorité 1

Descriptif

Les milieux ouverts permettent la reproduction d’espèces à forte valeur patrimoniale telles que de nombreux rhopalocères ainsi que leurs plantes hôtes ou des oiseaux tels que l’Alouette lulu. Dans le secteur de Chérine, le maintien de ces milieux en pâturage constitue une priorité en réponse au développement généralisé de la friche en Brenne, consécutif à l’exode rural et à la demande en territoires de chasse propices au gros gibier. La conservation de ces milieux passe notamment par la poursuite du pâturage sur les différentes prairies de la Réserve (cf. opération SE1). En effet, les suivis du pâturage effectués sur la Réserve depuis 2008, ont montré que les modalités actuelles de conduite des troupeaux génèrent, à plusieurs échelles, une hétérogénéité spatiale de la végétation favorable à l’expression d’une importante diversité biologique. En effet, le taux de chargement conditionne l’aspect, la densité, la composition de la végétation, et la capacité des parcelles à accueillir notamment des oiseaux nicheurs.

Le pâturage par les chevaux est complémentaire de celui des vaches, les premiers consommant préférentiellement des graminoïdes, les secondes ayant une nourriture plus diversifiée. La présence des animaux et des bouses est également favorable aux insectes et autres invertébrés et, par voie de conséquence, aux oiseaux qui s’en nourrissent.

Concernant l’entité « Chérine », les modalités suivantes doivent être poursuivies : une partie des terres et des rives d’étangs est entretenue principalement par des vaches de race Salers appartenant à un agriculteur titulaire d’une convention pluri-annuelle de pâturage avec la Réserve (M. HESLOUIS, EARL la Carrière). Un troupeau vieillissant de 3 juments Camargue appartient à la Réserve et est entièrement géré par celle-ci. Planification (nombre de jours)


20 20 20 20 20 GT, GA, Ext 26500

Indicateurs


Parcelles pâturées Diversité floristique et faunistique






A TE2 Poursuivre les périodes de repos hivernal des entités précitées pour éviter le

surpiétinement et diminuer les cycles parasitaires notamment. Emmener les vaches en stabulation.

Priorité 1

Descriptif

L’étroite collaboration établie avec M. HESLOUIS (cf. opération TE1) permet de moduler au plus juste le nombre, la date et la durée de présence des animaux sur les parcelles. L’ensemble des bovins est sorti de la Réserve en hiver pour rejoindre une étable. Ces pratiques récemment mises en place permettent une bien meilleure gestion des parcelles, en ne condamnant pas, comme ce fut le cas autrefois, certaines prairies à supporter le piétinement et le pâturage hivernaux. Elles doivent donc être poursuivies.

Notons également que ces actions octroient une vraie période de repos aux parcelles et diminuent d’autant les cycles parasitaires. Concernant ce dernier point, les animaux ne doivent pas être vermifugés, ce qui est actuellement le cas, seul un douvicide doit être administré aux génisses de plus de 2 ans de façon systématique, et, éventuellement sur 1/3 du troupeau, un anti-parasitaire externe à base de Cyperméthrine (Ectotrine) si une gêne importante est constatée. Planification (nombre de jours)

2013 2014 2015 2016 2017 Opérateurs Coût

Ext (éleveur) Pas de coût pour la

Réserve

Indicateurs


Mise en stabulation des vaches Santé du bétail par rapport aux parasites Non piétinement dans les prairies en hiver






A TE3 Développer le pâturage sur les Terres de Renard, le poursuivre sur la prairie de la Touche et l’étendre, selon les opportunités, sur d’autres secteurs de la

RNN et des sites périphériques.

Priorité 1

Descriptif

Sur les Terres de Renard, l’ensemble de la propriété fait l’objet d’un programme de réouverture des milieux et doit être développé. En effet, la gestion du site avant son acquisition avait été résolument axée sur la chasse au gros gibier et avait donc conduit à l’enfrichement des terres comme des étangs, ainsi qu’à la multiplication des espèces exotiques envahissantes. Le pâturage actuellement en cours est effectué par les troupeaux de vaches Salers appartenant à M. HESLOUIS (cf. opération TE1).

Une gestion pastorale doit également être maintenue sur la prairie du site de la Touche étant donné son importance pour la Gentiane pneumonanthe, plante hôte d’un papillon d’importance nationale, l’Azuré des mouillères. La surface actuellement mise à disposition du troupeau concerne 90 % de la prairie de la Touche et est entretenue par des vaches charolaises appartenant à l’éleveur riverain du site (M. JAMBIER - GAEC de la Touche). Cette collaboration s’effectue dans le cadre d’une mise à disposition du pâturage depuis 2002 et doit être poursuivie.

En fonction des opportunités, d’autres secteurs de la Réserve et de sa périphérie pourront faire l’objet de modalités de pâturage et, selon le principe déjà en cours, en partenariat avec des agriculteurs / éleveurs voisins. Planification (nombre de jours)


7 7 7 7 7 GT, GA, Ext 9275

Indicateurs


Parcelles pâturées Ouverture des milieux Diversité faunistique et floristique






A TE4 Faucher tardivement, pour partie, la Petite Prairie de Las (bandes non

fauchées tous les 2 ans : gestion entomologique).

Priorité 1

Descriptif

Afin de diversifier la faune et la flore des prairies, certains secteurs sont soumis à la fauche. Ce

mode de gestion permet le maintien d’un couvert végétal “haut” au printemps en fonction des dates d’entretien du couvert. Plus la date de fauche est tardive, plus la flore a le temps d’atteindre le stade de fructification nécessaire à sa reproduction. Ces couverts herbacés apportent aussi un abri pour les insectes, les petits mammifères et les oiseaux (notamment pour la nidification). Pour ces raisons, un secteur de l’entité « Chérine » fait l’objet de ce mode de gestion et doit être poursuivi. Il s’agit de la Petite Prairie de Las (4 ha 67), soumise à un régime de fauche tardive (≈ 10 juillet, en fonction des contraintes météorologiques) depuis 2006 et divisée en 2 parties (2 fois 3 bandes) fauchées bisannuellement, afin de laisser des secteurs refuges chaque année en faveur des insectes et notamment des lépidoptères. Les transects effectués tous les ans afin d’évaluer la diversité en papillons montrent en effet l’intérêt de pratiquer des fauches par bandes, tous les 2 ans (cf. opération SE1). Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 GT, GA, Ext 1325

Indicateurs


Parcelles fauchées Brandes laissées

Diversité faunistique et floristique Diversité en papillons de jour






A TE5 Faucher annuellement, en été, les Prés de la Sous (bandes non fauchées tous les 2 ans) avec pâturage des refus et, selon opportunités, les Prairies

des Guifettes.

Priorité 1

Descriptif

L’ensemble des milieux herbacés de la Réserve doivent être gérés de façon active si on ne veut pas assister à leur fermeture progressive qui se traduit généralement par un appauvrissement spécifique.

Un entretien par fauche et/ou pâturage est bien souvent le plus adapté car il respecte un usage traditionnel et favorise globalement l’expression de leur diversité biologique. Ce type d’intervention ne sera optimal toutefois que si :

la fauche est tardive (fin juin - début juillet) et que l’on s’assure de ménager de larges bandes-refuge (3 à 5 m) tout autour et éventuellement dans le milieu des prairies, afin de laisser aboutir les fructifications et de garantir la survie et la reproduction des nombreux invertébrés liés à ce type de formation (Lépidoptères, Hyménoptères, Odonates, Orthoptères…) ;

le pâturage reste discontinu (il ne s’applique pas toute l’année) et extensif, c’est-à-dire qu’il doit respecter une pression proche de 1 UGB/hectare ; il peut avoir lieu après la fauche, sur le regain.

Un nettoyage par gyrobroyage des refus et bandes-refuges peut s’exercer en toute fin de saison (septembre-octobre) ; il est préférable qu’il ne soit pas systématique et ne se fasse que tous les deux ou trois ans ou bien partiellement et de façon tournante. Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 GT, GA, Ext 1325

Indicateurs


Parcelles fauchées Parcelles pâturées

Diversité faunistique et floristique






A TE6 Girobroyer les refus en automne dans les prairies et les bords de plans

d'eau, en agissant par rotation et en épargnant les plantes hôtes nécessaires aux insectes remarquables (Rumex spp. pour le Cuivré des marais, etc).

Priorité 1

Descriptif

Le pâturage exerce sur la végétation une pression hétérogène et engendre des zones de refus où ronces et ligneux ont tendance à se développer. Toujours en vue du maintien des milieux ouverts et afin de compléter l’action du pâturage, ces refus doivent faire l’objet d’un girobroyage selon les mêmes modalités que celles actuellement mises en place sur la Réserve. Ainsi, les secteurs de refus dans les prairies et au bord des plans d’eau sont girobroyés en automne, en agissant par rotation selon un pas de temps de 3 ans, et en épargnant les plantes hôtes nécessaires aux insectes remarquables (exemple : Rumex spp. pour le Cuivré des marais). Planification (nombre de jours)


11 11 11 11 11 GA 14575

Indicateurs


Parcelles girobroyées Diversité faunistique et floristique Diversité en papillons de jour






A TE7 Arracher ponctuellement à la mini pelle les ligneux dans les secteurs des fourrés, en évacuant les produits de coupe ou en les brûlant sur place ;

garder des épines noires de différents âges (cf papillons).

Priorité 2

Descriptif

Afin d’améliorer l’état des milieux ouverts sur la Réserve, il apparaît important d’arracher ponctuellement à la mini pelle ou au tracteur équipé d’une multibenne, les ligneux dans les secteurs des fourrés. La Grande Lande, la Petite Lande et la Lande du Fossé de Miclos sont prioritairement concernées et leur entretien devrait être théoriquement annuel. Cet entretien dépend des disponibilités de temps, de matériels ainsi que des facteurs environnementaux. D’autres secteurs se verront concernés par cette mesure selon nécessités. Les produits de coupe doivent ensuite être évacués ou brûlés sur place selon la réglementation en vigueur.

Simultanément, il importe de garder des épines noires de différents âges car elles constituent notamment des plantes hôtes nourrissantes pour différentes espèces de rhopalocères remarquables telles que le Thécla du coudrier, le Thécla du bouleau, le Gazé ou encore le Flambé. Les prunelliers, fleurissant tôt en saison, sont également essentiels à l’alimentation d’un grand nombre de bourdons et de lépidoptères.

Planification (nombre de jours)


19 19 19 19 19 GA, Ext 25175

Indicateurs


Ligneux arrachés Produits de coupe évacués

Diversité faunistique et floristique Diversité en papillons et autres invertébrés






A SE1 Evaluer, sur les secteurs pâturés et broyés, l’impact du pâturage sur la flore

et l’entomofaune (lépidoptères ou autres indicateurs).

Priorité 1

Descriptif

Pour lutter contre l’enfrichement constaté ou redouté de certaines zones de la Réserve Naturelle, le pâturage extensif se révèle être facile à mettre en œuvre, peu onéreux, respectueux de la faune sauvage (insectes, oiseaux…) et économiquement valorisant. En Brenne c’est aussi tout simplement un retour à des pratiques traditionnelles et il offre un bon impact paysager.

Par cette méthode on peut participer aussi à la préservation de races de bétail anciennes ou rustiques.

Testé depuis 1989 sur la Réserve, on a confirmé ses impacts positifs, notamment sur l’ouverture et le renforcement de l’hétérogénéité structurale des milieux permettant la coexistence d’un nombre plus important d’espèces.

L’utilisation du pâturage à des fins de restauration et/ou d’entretien de biotopes est cependant délicate ; le type de bétail utilisé, sa charge ainsi que sa conduite peuvent avoir des effets très variables.

C’est dans le but de mieux connaître et d’affiner ce mode de gestion des espaces naturels qu’un nouveau protocole de suivi de l’impact du pâturage sur la végétation a été mis en place en 2008 et planifié sur 10 ans, durée minimale estimée pour obtenir des résultats significatifs.

Trois méthodes complémentaires sont appliquées pour cette évaluation1 :

la 1ère a pour but d’étudier l’évolution de la composante floristique des communautés végétales concernées ; elle consiste en un suivi phytosociologique précis annuel de plusieurs zones « types », matérialisées sur le terrain sous forme de 33 placettes permanentes ;

la 2nde cherche à déterminer les effets du pâturage sur les espèces qui ont le plus de valeur pour la Réserve et implique un suivi patrimonial global très régulier (au minimum bisannuel) des parcelles concernées ;

la 3ème enfin s’applique à rendre compte de l’impact direct du bétail sur les ligneux et certaines zones sensibles ; elle se traduit par un suivi visuel et photographique plus aléatoire mais régulier sur le terrain.

1 [Descriptif complet du protocole de suivi sur la végétation dans « Suivi de l’impact du pâturage sur les communautés

végétales des prairies de la Réserve naturelle de Chérine et des propriétés conventionnées » par V. Lagny, 2008. Consultable à la Réserve de Chérine.]

L’impact du pâturage est également évalué sur l’entomofaune et, plus particulièrement, sur les

rhopalocères. Les transects qui permettent d’inventorier la diversité en papillons de jours doivent également être maintenus2.

2 [Descriptif complet du protocole de suivi sur les rhopalocères dans « Inventaire et protection des papillons diurnes de la

Réserve naturelle de Chérine – Impact du pâturage sur les populations » par T. Williams, 2009. Consultable à la Réserve de Chérine.]

Selon les opportunités, des inventaires d’autres groupes d’insectes bio-indicateurs de l’état de

conservation des milieux pourraient être envisagés (orthoptères notamment).





3 3 3 3 3 Ext (botaniste) 58975

Indicateurs


Parcelles pâturées et broyées Suivis réguliers

Diversité floristique Diversité en papillons de jour Diversité entomologique générale





OP C12 Poursuivre l’entretien expérimental des brandes

A TE8 Expérimenter différents modes de gestion des brandes (coupe ou

extraction, voire feu).

Priorité 2

Descriptif

Afin de régénérer régulièrement les landes pour y favoriser la biodiversité qui leur est liée,

différents modes de gestion sont exercés sur la Réserve et ses propriétés conventionnées. Les secteurs concernés se situent sur l’entité « Chérine » : Enclos aux moutons, Brande des Anglais, Grande Lande, Petite Lande et Lande de Monmélier. Etant donné le développement rapide de chênes et de ronces, le rajeunissement des brandes doit être effectué tous les 4 à 10 ans et ce, également afin de conserver une hauteur favorable à la richesse biologique inféodée à ces milieux. Différentes opérations sont expérimentées sur les sites protégés et doivent être développées :

- le pâturage par des vaches Salers et Casta, chevaux Konik Polski ou moutons Solognots ; - la coupe manuelle (tronçonneuse) avec extraction des produits de coupe sous forme de

chantiers avec des bénévoles ; - dans le cadre de prestations de service avec un entrepreneur du département de la Vienne : la

fauche manuelle et transformation des produits de coupe en palissade ; la coupe avec une « landaise » (engin destiné à la coupe de brande) et utilisation des produits de coupe en tant que filtres dans des centres d’équarrissage.

D’autres modes de gestion pourront être testés tels que les brûlis dirigés après concertation avec des gestionnaires de sites protégés ayant déjà expérimenté cette technique (RNN du Pinail). Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 GT, GA, Ext 6625

Indicateurs


Expérimentation diverses de gestion des brandes Ouverture des milieux Rajeunissement des brandes



OLT C2 Améliorer l’état de conservation des étangs et autres milieux aquatiques

OP C21 Mettre en place une gestion de l’eau fonctionnelle et concertée sur les chaînes d’étangs qui

traversent la Réserve

A TU1

Définir annuellement, en fin d’été, un calendrier de pêche général en concertation avec les propriétaires des étangs situés sur la chaîne de l’étang

Monmélier, en fonction des conditions climatiques, des assecs et des impératifs de protection de la biodiversité. Intégrer notamment les contraintes de gestion des étangs Barineau, Miclos et Monmélier.

Priorité 1

Descriptif

Les us et coutumes de la Brenne, quoique largement tombés en désuétude, imposent que les vidanges d’étangs débutent sur ceux situés les plus bas sur les chaînes pour « remonter » ensuite progressivement jusqu’à ceux implantés en tête de chaîne. La hiérarchisation des vidanges qui en résulte et le respect de cette coutume doivent être poursuivis par la Réserve ; les propriétaires qui sont localisés en aval ou en amont des étangs que contrôle la Réserve doivent être simultanément encouragés à s’intégrer au mieux dans ce schéma traditionnel de gestion des eaux. Pour ce faire, il est nécessaire de prévoir une réunion annuelle (à la fin de l’été) rassemblant l’ensemble des propriétaires et gestionnaires d'étangs en amont et en aval de Chérine et ce, afin de définir un calendrier de pêche général des étangs en fonction des conditions climatiques, des assecs et de la protection de la biodiversité présente sur la Réserve.

Une réflexion plus approfondie doit être menée sur les étangs Miclos, Montmélier et Barineau, situés à l’amont de la Réserve, notamment concernant l’alternance de la pêche des étangs Miclos et Montmélier (pêche d’un seul des deux étangs par an). Planification (nombre de jours)


0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 GT, GA, Ext 663

Indicateurs


Calendrier défini annuellement Bonne coordination des pêches d’étangs






A TE9 Pratiquer des mises en assec tous les 7 à 10 ans environ et par rotation en

fonction des contraintes environnementales, avec vérification des ouvrages.

Priorité 1

Descriptif

Les intérêts de l’assec sont multiples et permettent, entres autres : - la réalisation de travaux d'entretien de l’étang indispensables à son bon fonctionnement,

notamment la rénovation des ouvrages hydrauliques, le curage des fonds et des chenaux, voire le réaménagement des berges ;

- la minéralisation des vases : la mise en contact de la matière organique contenue dans les vases avec le dioxygène de l’air favorise la minéralisation par les micro-organismes, et évite ainsi le comblement naturel de l'étang. Cette minéralisation des vases permet également de mettre à disposition les éléments nutritifs nécessaires au développement des végétaux ;

- l'assainissement de l’étang : par l’élimination des virus présents à la surface des vases en les exposant aux rayons UV. La mise en assec permet également le retrait de la végétation aquatique hôte d’organismes pathogènes. Il s’agit d’un moyen de lutte efficace contre le développement de maladies chez les poissons et améliore donc le rendement piscicole les années suivantes ;

- le développement de la biodiversité : la minéralisation des vases permet notamment le développement d’une grande diversité de végétaux, dont certaines espèces rares. Cette action a simultanément un effet bénéfique sur le développement de la roselière, lui donnant une nouvelle dynamique. Sans assecs périodiques (tous les 7 a 10 ans comme le veut la tradition en Brenne), elle dépérirait (atterrissement et asphyxie par manque d’oxygénation). Planification (nombre de jours)


8 8 8 8 8 GA, GT, CE 10600

Indicateurs


Mise en assec des étangs Etat de conservation des étangs Diversité faunistique et floristique






A TU2

Définir un calendrier de surveillance et d’entretien des fossés et ouvrages (digues, bondes, etc) afin de favoriser l’écoulement de l’eau sur les bassins versants et permettre le bon remplissage des étangs sur l’ensemble de la

chaîne.

Priorité 1

Descriptif

Le bon remplissage des étangs est indispensable au maintien de la biodiversité qui leur est inféodée. Afin de palier en partie le déficit hydrique lié aux mauvaises conditions météorologiques constatées depuis plusieurs années, il est essentiel de veiller à l’entretien des ouvrages (digues, systèmes de vidange ...) qui conditionnent le bon fonctionnement de l’écosystème étang. Parallèlement, le réseau de fossés doit être entretenu, voire restauré afin de permettre une bonne alimentation en eau et assurer la sécurisation des étangs sur l’ensemble de la chaîne qui les connecte. En outre, les fossés contribuent à la diversité des biotopes notamment favorables aux amphibiens et insectes aquatiques. Ils jouent également un rôle de corridor écologique facilitant les déplacements d’espèces patrimoniales telles que la Cistude d’Europe. Des actions de curage léger seront nécessaires pour restaurer leur qualité qui s’appuie sur un écoulement pas trop rapide de l’eau. Planification (nombre de jours)


20 20 20 20 20 GT, GA, Ext 26500

Indicateurs


Calendrier défini Diversité faunistique et floristique Linéaire de fossés entretenus Etat de conservation des ouvrages




OP C22 Pratiquer une pisciculture adaptée aux contraintes météorologiques (niveau de remplissage) et

écologiques (conservation des espèces les plus menacées)

A TE10 Réaliser un empoissonnement notamment à base de gardons, de jeunes

tanches et de jeunes brochets.

Priorité 1

Descriptif

Une des vocations de la Réserve est de conserver une pisciculture bénéfique à la préservation des espèces sauvages emblématiques de la Brenne (cf. opération TE11). Cette pratique occasionne simultanément une valorisation économique du site. Pour ce faire, un empoissonnement spécifique à base de gardons, de jeunes tanches et de jeunes brochets est réalisé sur la quasi-totalité des étangs de la Réserve. Ces espèces traditionnellement produites en Brenne, exploitent la nourriture naturelle et ont un impact moindre sur la végétation aquatique. Planification (nombre de jours)


2 2 2 2 2 GA, GT 2650

Indicateurs


Empoissonnement spécifique Production piscicole







A TE11 Pêcher les étangs en fonction de leur remplissage et autres contraintes

environnementales, hors Purais (en fermage).

Priorité 1

Descriptif

Les difficultés que rencontre actuellement la pisciculture (cormorans, poissons chats, stagnation des prix du poisson, concurrence de la chasse, aléas climatiques, etc) entraînent un abandon progressif des pratiques d’entretien et de gestion traditionnelles des étangs en Brenne. Ainsi, depuis plusieurs années, le nombre des étangs qui perdent leur vocation piscicole est en croissance marquée, avec pour substitut une vocation cynégétique renforcée, qui aboutit dans les cas extrêmes à la suppression pure et simple des empoissonnements et des vidanges, ainsi qu’au comblement des fossés de vidange et d’arrivée d’eau. Simultanément, sur certaines propriétés, les modes de production s’intensifient (alimentation artificielle, suppression de la végétation, augmentation de la charge en poisson, etc), avec pour conséquence une diminution, parfois drastique, des conditions d’accueil pour la biodiversité.

Aussi, afin de préserver les espèces aquatiques emblématiques de la Brenne, les activités piscicoles traditionnelles et extensives doivent être exercées sur la quasi-totalité des étangs de la Réserve. Elles passent par la vidange, en principe annuelle, des étangs. Cependant, les conditions de remplissage dépendant d’une pluviométrie hivernale imprévisible, empêchent parfois la pêche de ceux-ci. Le calendrier de pêche doit donc être adapté aux fluctuations naturelles et aux difficultés imprévues de mise en œuvre. L’étang Purais quant à lui, est soumis à un bail piscicole dont les clauses imposent au pisciculteur d’intégrer au mieux la richesse biologique du site dans la gestion piscicole. Planification (nombre de jours)


21 21 21 21 21 GA, GT, CE, C, A 27825

Indicateurs


Etangs pêchés Production piscicole Diversité faunistique et floristique






A TE12 Limiter la prédation des cormorans en poursuivant la mise en place de

filets de protection et réaliser, selon nécessité, un effarouchement adapté de l’espèce.

Priorité 1

Descriptif

L’une des principales raisons avancées par les pisciculteurs abandonnant les pratiques

d’entretien et de gestion traditionnelles des étangs en Brenne est l’augmentation incessante des cormorans, grands prédateurs de poissons. Un des objectifs de la Réserve est de démontrer que, malgré les difficultés indéniables liées à ce problème, le maintien d’une activité piscicole est compatible avec la préservation des richesses de la Brenne. Pour ce faire, la mise en place de filets de protection des poissons contre les Grands Cormorans a été expérimentée sur un étang en convention avec la Réserve. Ces filets s’avérant a priori fructueux, l’objectif est de tester leur efficacité sur d’autres étangs de la Réserve.

En complément et en cas de nécessités, des méthodes d’effarouchement seront employées telles que le renforcement de la présence humaine sur les sites lors de la vidange des étangs, l’impact sur l’avifaune étant moindre à cette période.

Parallèlement, il convient de prévenir la nidification des cormorans sur les étangs de la Réserve ou leur installation en dortoir. Pour ce faire, des prospections de terrain doivent être effectuées chaque année et, en cas de présence, le tir éventuel de l’espèce sera assuré par les agents de l’ONCFS, les lieutenants de louveterie ou les gardes assermentés de la Réserve sur autorisations préfectorales.



8 8 8 8 8 GA, GT, CE 10600

Indicateurs


Contrôle des Grands Cormorans Développement d’expérimentations (filets de protection)

Production piscicole




OP C23 Conserver et / ou restaurer la végétation aquatique (immergée, émergée et riveraine)

A TE13 Poursuivre et développer les opérations de plantations de Nymphéa blanc, Nénuphar jaune…, sur les étangs de la Réserve à l’aide d’exclos grillagés, hormis sur Purais où le massif sera maintenu dans sa répartition actuelle.

Priorité 2

Descriptif

La préservation et la restauration de la végétation aquatique s’avèrent prioritaires sur certains étangs de la Réserve. Cette végétation constitue en effet des habitats indispensables à la reproduction, au repos ou à l’alimentation d’une faune riche et diversifiée (sites de nidification d’espèces remarquables : guifettes, grèbes par exemple ; repos des amphibiens, oiseaux et invertébrés ; alimentation des canards ; abris contre les prédateurs pour les poissons,…).

La restauration est possible avec la replantation de nénuphars ou de nymphéas en protégeant les plants contre les Rats musqués et Ragondins à l’aide d’exclos grillagés.

De telles opérations ont d’ores et déjà été effectuées sur les étangs de la Sous, Ricot, Cistude et Luc. Elles seraient à envisager en priorité sur l’étang Mondragon (habitat de la Leucorrhine à large queue présente sur le site), l’étang des Essarts (en implantant les nénuphars près des mottes de carex existantes afin de favoriser la présence des 3 espèces emblématiques de la végétation aquatique des étangs de la Brenne : Mouette rieuse, Guifette moustac et Grèbe à cou noir).

Des plantations complémentaires seraient à envisager également sur les étangs Luc et Cistude. Selon les opportunités, d’autres opérations de plantation seront à prévoir. Pour le moment, les plants proviennent du petit étang de la Touche dont le massif de Nymphea blanc est à contenir afin d’empêcher l’entrée en concurrence avec une plante d’intérêt européen : la Caldésie à feuille de Parnassie.

Le choix des sites d’implantation doit intégrer simultanément la possibilité de réguler efficacement les Rats musqués et Ragondins (cf. opération TE20). Planification (nombre de jours)


12 12 12 12 12 GA, GT, CE 15900

Indicateurs


Etangs faisant l’objet d’opérations de restauration Démarrage et développement des massifs de nénuphars Nidification des oiseaux





A TE14 Faire pâturer, après évaluation des enjeux de biodiversité, les queues d’étangs afin de contrecarrer l’atterrissement (Purais notamment).

Priorité 1

Descriptif

Lorsqu’ils ne sont pas contrôlés, les ligneux (saules principalement) conduisent à la fermeture du milieu, puis à l’atterrissement des roselières. Outre l’élimination manuelle ou mécanique, le pâturage par les chevaux et les vaches est une solution contre le développement des jeunes pousses de saules. Il permet en outre le maintien de milieux inondés ouverts (à végétation rase) qui constituent, entres autres, des secteurs d’alimentation d’espèces rares telles que le Butor étoilé et d’autres espèces d’ardéidés ainsi que des zones de quiétude pour de nombreux canards. De la sorte, chaque année, un pâturage extensif est conduit sur les rives et clairières des roselières de l’étang Ricot (par des génisses Salers et des chevaux Konik Polski) et du Grand étang de la Touche (par des vaches charolaises). En plus de la poursuite de cette activité sur ces étangs, cette opération est à prévoir en queue d’étang Purais afin de limiter la progression des saules au sein de la roselière. Cette gestion pastorale pourra être proposée, comme pour les étangs Ricot et de la Touche, aux éleveurs riverains de Purais. Des inventaires devront être effectués au préalable, afin de mesurer les enjeux liés à la nidification d’espèces rares ou la présence de plantes remarquables.



2 2 2 2 2 GA, GT, CE 2650

Indicateurs


Queues d’étangs pâturées Diversité faunistique et floristique Etat de conservation des roselières





A TE15 Mettre en place, à titre expérimental, des exclos destinés à protéger la

flore immergée et la micro-faune sur des étangs colonisés par l’Ecrevisse de Louisiane.

Priorité 2

Descriptif

L’une des missions de la Réserve est d’expérimenter des techniques de préservation d’éléments

remarquables du patrimoine naturel adaptées aux contraintes environnementales et aux imprévus auxquels les sites protégés doivent faire face. L’apparition d’espèces exotiques envahissantes illustre parfaitement ces imprévus.

Plus précisément, l’un des objectifs de l’actuel plan de gestion concerne l’étude de l’impact de ces espèces envahissantes sur la flore et la petite faune (amphibiens, invertébrés,…) des étangs. Pour ce faire, il peut être envisagé de mettre en place des exclos sur les étangs notamment colonisés par l’Ecrevisse de Louisiane et d’y inventorier la flore et la faune présentes. Ces inventaires seront ensuite à comparer avec l’existant en dehors des exclos.

Cependant, aucun protocole précis ne peut préalablement être décrit. La première étape concernant cette opération consiste donc à effectuer des recherches bibliographiques de protocoles expérimentaux réalisés dans d’autres sites s’étant penchés sur cette problématique. Ces recherches documentaires concerneront l’ensemble du territoire national ainsi que l’étranger. Selon faisabilités, le protocole sera ensuite à adapter aux contraintes locales.



5 1 1 1 GA, GT, CE 2120

Indicateurs


Recherches bibliographiques Expérimentation de mise en place d’exclos

Différences constatées dans et en dehors des exclos (faune et flore)





A TE16 Broyer et/ou passer le rotavator dans les chenaux existants, lors des assecs

pour créer des pare-feux, si pertinent (cf. Jussies).

Priorité 2

Descriptif

Cette opération est complémentaire de la suivante (cf. opération TE17). Afin de procéder à la restauration et à l’entretien des roselières par le feu, il est indispensable de créer des pare-feux pour empêcher l’extension d’incendies. Les chenaux existants au sein des roselières concernées (étangs Ricot et de la Sous) doivent pour cela être entretenus par action de broyage ou de passage du rotavator. De plus, l’ouverture linéaire des roselières au niveau de leur contact avec la terre ferme constitue une valorisation intéressante des massifs. En effet, la zone d’eau peu profonde qui apparaît, suite à la suppression de la végétation, est propice aux insectes, aux batraciens, aux reptiles et à plusieurs espèces d’oiseaux (canards par exemple).

Le passage du rotavator peut toutefois s’avérer ambigu en cas de présence de Jussies peploides (cf. opération TE18) car il favoriserait la propagation de cette plante exotique envahissante. Des prospections de terrain sont donc préalablement nécessaires afin de repérer la présence de cette plante.



3 0,5 0,5 0,5 GA, GT, CE 1193

Indicateurs


Entretien des chenaux Diagnostics préalables (détection de Jussies)

Etat de conservation des chenaux Constat de leur intérêt lors des feux





A TE17 Faire des feux expérimentaux contrôlés, en fin d’hiver, sur les étangs à

roselière, avec autorisation administrative.

Priorité 1

Descriptif

Autrefois couramment utilisée pour régénérer les roselières en Brenne, la pratique du feu dirigé a été interdite pour des raisons de sécurité publique. Cette technique permet pourtant de rajeunir la roselière en :

- réduisant la matière organique et ce, en éliminant la biomasse aérienne (litière), - facilitant la repousse des phragmites l’année suivante, - limitant les saules, Cette technique de gestion a fait ses preuves notamment en Angleterre où les effectifs de

Butors étoilés se sont vus accrus suite à la restauration de leur habitat de reproduction. C’est avec une autorisation préfectorale (arrêté) et encadrée par des spécialistes (pompiers et

bénévoles de la Sécurité Civile) que cette opération a pu être expérimentée et initiée sur une portion de roselière de l’étang Ricot en 2007. Les étangs Ricot et de la Sous sont désormais concernés par cette technique de gestion, notamment afin de restaurer les habitats du Butor étoilé en période de nidification. Chaque année, une nouvelle portion de roselière de ces deux étangs est brûlée (système de rotation) permettant une recolonisation rapide par la faune.

Cette opération doit être poursuivie sur ces deux étangs et envisagée selon faisabilités et pertinence, sur d’autres étangs de la Réserve et notamment, sur le petit étang de la Touche.

Cette technique doit être conduite lorsque la roselière est légèrement inondée (le degré d’humidité permet au feu de rester moins longtemps et donc de moins affecter les organes souterrains), en hiver (réduction de l’impact sur la faune) et lors d’un vent léger favorable à la direction que l’on souhaite, de façon à ce que le feu soit « lent » pour attaquer la litière. A cela s’ajoute la disponibilité des spécialistes (pompiers et bénévoles) afin d’encadrer cette technique de gestion délicate. Il n’est donc pas toujours possible de réunir toutes ces conditions et le calendrier des interventions doit être établi annuellement.

Par ailleurs, l'administration devra être sollicitée pour assouplir la réglementation du brûlage dans le département, afin de faciliter la vulgarisation de cette gestion des roselières aux autres propriétaires d'étangs. Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 GA, GT, CE, C, A 5300

Indicateurs


Portions de roselières brûlées Etat de conservation des roselières





A SE2 Faire, avant et après, des suivis botaniques et entomologiques sur les

secteurs de roselière soumis au brûlage, afin d’évaluer l’impact de cette pratique.

Priorité 2

Descriptif

Malgré les effets bénéfiques des feux dirigés sur la régénération des roselières (cf. opération TE17), le brûlage ne peut être une action sans conséquences sur la diversité biologique des écosystèmes concernés. Il convient donc de considérer l’impact de cette opération de gestion sur la faune et la flore. Pour ce faire, les communautés végétales et animales (insectes particulièrement et autres espèces à faible mobilité) devraient être inventoriées avant la mise à feu des secteurs ciblés. La recolonisation du site par la faune ainsi que l’évolution de la dynamique végétale seraient ensuite à évaluer en inventoriant les espèces sur un pas de temps régulier qui reste à définir (mensuel ou annuel). Cette opération reste cependant coûteuse (intervention de spécialistes pour la détermination des groupes de faune notamment) et chronophage donc à mettre en œuvre selon les opportunités financières.



Ext (botaniste) 5000

Indicateurs


Etudes, inventaires, suivis botaniques et entomologiques





OP C24 Poursuivre le contrôle des espèces exotiques envahissantes

A SE3 Assurer, sur les étangs non colonisés, une veille relative à l'apparition de la Tortue de Floride, de l'Ecrevisse de Louisiane et de la Grenouille taureau

ou autres espèces exotiques (La Touche et Purais en particulier).

Priorité 1

Descriptif

Comme pour la plupart des sites protégés en France, la Réserve n’échappe pas à la présence d’espèces exotiques envahissantes. Ces espèces sont, la plupart du temps, introduites par l’Homme de manière accidentelle (lors de transports internationaux) ou volontaire (animaux relâchés par des particuliers). Elles peuvent présenter une menace pour les espèces indigènes tant au niveau de la compétition interspécifique, que les risques d’hybridations ou la transmission d’agents pathogènes et de parasites. Elles peuvent également, dans certains cas, causer des dommages sur les milieux.

La régulation des espèces exotiques envahissantes constitue donc un enjeu prioritaire pour la Réserve. L’accent doit être mis sur les espèces déjà présentes afin de limiter leur propagation sur les étangs : Jussies peploides (cf. opération TE18), Ecrevisses de Louisiane (cf. opération TE19), Rats musqués et Ragondins (cf. opération TE20), Poissons chats et autres poissons invasifs (cf. opération TE21).

Parallèlement, il importe de surveiller l’apparition de nouvelles espèces exotiques envahissantes, notamment celles présentes en nombre encore restreint sur la Réserve (Tortues de Floride), de même que celles qui sont aujourd’hui absentes (Grenouille taureau, Ibis sacré,…). Planification (nombre de jours)


8 8 8 8 8 GA, GT, CE 10600

Indicateurs


Surveillance Sites préservés Nombre d’espèces exotiques envahissantes observées





A TE18 Procéder à l’élimination puis au compostage de la Jussie peploide sur les

étangs colonisés, sur la RNN et à sa périphérie immédiate (avec autorisation propriétaires).

Priorité 1

Descriptif

Originaire d’Amérique du Sud, la Jussie peploïde (Ludwigia peploides) a été importée en France en tant que plante ornementale au début du XIXème siècle. Aujourd'hui loin des bassins d'agrément, on la retrouve dans de nombreux lacs et cours d'eau.

Depuis 1989 en Brenne, la Jussie a déjà colonisé plus d’une trentaine d’étangs. Outre un appauvrissement des milieux, son fort pouvoir de développement et de recouvrement des surfaces en eau entraîne une pénétration de la lumière moindre, moins d'oxygène et moins de nourriture faisant chuter le rendement piscicole.

L’arrachage manuel reste le moyen le plus efficace pour limiter la progression de cette plante mais doit être effectué régulièrement et ne suffit pas à la supprimer définitivement. Les moyens humains nécessaires sont également considérables.

Sur la Réserve, la plante est présente et arrachée annuellement à Ricot, aux Essarts ainsi qu’aux Terres de Renard. Les opérations d’arrachage doivent être maintenues sur ces étangs chaque année et une surveillance des sites non colonisés doit être réalisée. Le secteur Purais / La Touche semble pour l’instant épargné malgré la présence de jussies au Grand étang de la Touche en 2007 où les opérations d’arrachage se sont avérées a priori efficaces.

Les plantes arrachées doivent ensuite être compostées selon le même schéma que celui utilisé pour l’instant, à savoir la mise sous bâche aux Terres de Renard pendant une année complète. La température atteinte sous la bâche doit suffire à la destruction de la plante. Le cas échéant, le compost obtenu est épandu sur le secteur mis en culture aux Terres de Renard. Planification (nombre de jours)


17 17 17 17 17 GA, GT, CE, Ext 22525

Indicateurs


Campagne d’arrachage Compostage des plantes envahissantes

Absence ou baisse des Jussies sur les sites





A TE19 Capturer et éliminer les Ecrevisses de Louisiane sur les fronts de

colonisation (fossés, mares, étangs).

Priorité 1

Descriptif

Etant donné le bouleversement que peut occasionner l’Ecrevisse de Louisiane sur les écosystèmes aquatiques, cette espèce exotique envahissante est la plus inquiétante pour la biodiversité de la Réserve. Elle continue sa remontée sur le bassin versant de Chérine (présente dans la Grande mare de la Sous), malgré les efforts de capture et l’empoissonnement spécifique (brochets). L’étang de Mondragon semble pour le moment indemne. Il semble illusoire d’éradiquer totalement cette espèce compte tenu de la difficulté et des moyens humains et financiers disponibles. A cela s’ajoutent des surfaces importantes à piéger (étang de la Sous > 20 ha) combinées au souci de limitation du dérangement et à la difficulté d’accès en queue d’étang. Aussi semble-t-il plus réaliste de vouloir contenir l’espèce dans les zones où elle est déjà présente.

Pour ce faire, une pression de piégeage forte sera maintenue sur l’étang Mondragon afin de capturer les premiers sujets. Les deux mares des prairies de la Sous seront également piégées dans l’objectif de freiner la propagation vers l’amont. Il semblerait également opportun de disposer des pièges dans tous les milieux humides situés entre l’étang de la Sous et les Essarts afin de retarder au maximum la colonisation de ce dernier.

Le travail avec les voisins en aval de la chaîne d’étangs doit en parallèle être maintenu (logistique, conseils, contrôle des pêches d’étangs…). Planification (nombre de jours)


53 53 53 53 53 GA, GT, CE, Ext 70225

Indicateurs


Capture et élimination des Ecrevisses Maintien du nombre d’Ecrevisses sur les secteurs touchés Secteurs non envahis préservés





A TE20 Piéger les Rats musqués et les Ragondins, et compléter par des tirs

silencieux depuis les rives.

Priorité 1

Descriptif

Si l’on souhaite conserver des massifs de végétation d’une certaine étendue, voire encourager la colonisation des roselières en direction de l’eau libre ou l’extension de massifs de végétation flottante, la destruction des Ragondins et des Rats musqués s’avère indispensable. Ces rongeurs peuvent être éliminés par piégeage (boîtes à fauves) sur l’ensemble des étangs de la Réserve. L’accent doit être mis sur les sites ayant bénéficié de la mise en place d’exclos pour la plantation de nénuphars.

Par ailleurs, après avis favorable du Conseil Scientifique, le tir de ces rongeurs doit être poursuivi (après obtention des autorisations nécessaires) pour les réguler efficacement. Il s’agit du moyen le plus utilisé et ce, pour plusieurs raisons :

- de nombreux étangs de la Réserve, en raison de leur couverture végétale importante, permettent aux ragondins d’effectuer leur cycle de vie sans quasiment changer d’étangs ; cette absence de déplacements rend le piégeage inefficace (pose des cages pièges en coulée) ;

- la plupart des étangs de la Réserve sont équipés d’observatoires permettant de se poster et d’opérer des tirs précis et discrets (à condition d’utiliser un modérateur de son) gage d’efficacité. De plus, ces observatoires sont toujours situés dans les secteurs les plus intéressants pour la faune, riches en végétation aquatique, donc très attractifs pour les rongeurs ;

- la logistique associée au tir montre une plus grande souplesse (pas de transport de matériel encombrant) : les tirs sont réalisés de façon plus ponctuelle, suite au constat de dégâts ou aux observations répétées. Planification (nombre de jours)


28 28 28 28 28 GA, GT, CE 37100

Indicateurs


Régulation des rats Suivi du nombre de rats tirés





A TE21 Procéder à l’élimination régulière des Poissons chats, des Perches soleil,

des Pseudorasboras,….

Priorité 1

Descriptif

Le Poisson chat et la Perche Soleil sont des poissons originaires d’Amérique du Nord, importés en France dans les années 1870, le premier à titre de “curiosité zoologique”, le second pour son aspect décoratif en aquariophilie. Le Pseudorasbora, quant à lui, est originaire d’Asie du Sud-Est. L’introduction de ces trois espèces piscicoles dans le milieu naturel s’est faite à la fois volontairement et par des individus échappés d’élevages. Du fait de leur grande voracité, ces poissons peuvent entrer en compétition avec les espèces locales pour la ressource alimentaire et exercer une prédation excessive sur leurs oeufs et alevins, engendrant une diminution de leurs effectifs. Le Poisson-Chat et la Perche Soleil étant classés “nuisibles”, ils doivent être triés des stocks de poissons récoltés lors de la vidange des étangs, puis détruits. Le Pseudorasbora est plutôt considéré comme néfaste mais n’est pas classé “nuisible” par manque de preuves scientifiques. Cependant, il est recommandé d’effectuer des pêches sélectives dans les milieux envahis et de ne pas remettre à l’eau les individus pêchés. Les cadavres seront stockés dans un container prévu à cet effet et ensuite laissés à l’équarrissage.

Afin de limiter la propagation des Poissons-Chats entres étangs, des pièges spécifiques ont été installés à :

- l’étang Ricot pour prévenir l’arrivée de poissons en provenance de l’étang Monmélier ; - l’étang Cistude pour protéger l’étang Ricot ; - l’étang des Essarts pour protéger l’étang de la Sous. Outre l’entretien de ces pièges existants, d’autres sites doivent être concernés par ce dispositif et

notamment l’étang Ricot pour protéger le Petit Etang et l’étang Cistude pour protéger l’étang du Couvent (hors Réserve).

Les étangs de la Touche et Purais ne sont pour le moment pas concernés par la présence de Poissons-Chats.



14 14 14 14 14 GA, GT, CE 18550

Indicateurs


Elimination des poissons envahissants Stabilité, voire baisse du nombre de poissons envahissants



OLT C3 Maintenir l’état de conservation des milieux boisés

OP C31 Laisser la régénération et le vieillissement des essences s’effectuer spontanément

A TE22 Ne pas intervenir.

Priorité 1

Descriptif

Cette opération vise à tendre vers un haut degré de naturalité, c'est-à-dire à se rapprocher d’une nature qui évolue selon ses propres rythmes. En effet, la forêt pousse toute seule et n’a jamais eu besoin de l’homme pour naître, prospérer, vieillir, mourir puis renaître.

Une des spécificités de la Réserve réside dans le Bois de Las dont l’absence d’exploitation durant plus d’un siècle a permis une continuité des processus de saproxylisation dans leur totalité, favorable à l’expression d’une diversité de coléoptères saproxyliques remarquable. Afin de conserver le caractère naturel de ce Bois, la forme de gestion la mieux adaptée reste la non intervention. Planification (nombre de jours)

2013 2014 2015 2016 2017 Opérateurs Coût

/ /

Indicateurs


Non intervention Etat de conservation du Bois de Las




OP C32 Poursuivre l’entretien des allées et clairières

A TE23 Broyer de façon sélective pour accroître l'éclairement des allées et des

clairières (en faveur des papillons, insectes saproxyliques, etc.).

Priorité 2

Descriptif

Les allées et clairières des bois constituent des sites utiles au développement d’insectes saproxyliques et de papillons d’importance européenne. Le broyage des allées des Bois de Las et de Chérine est notamment favorable aux rhopalocères (Sylvain azuré, Petit Sylvain, Petit et Grand Mars changeants, Morio, Grande Tortue,…).

Le girobroyage annuel de ces allées doit être maintenu afin de contenir le développement des ronces et secondairement de la Fougère aigle.

Les clairières, quant à elles, sont indispensables au développement de la Bacchante, espèce à forte valeur patrimoniale à l’échelle régionale, nationale et européenne. Selon faisabilités, des ouvertures de sous-bois doivent être effectuées ou entretenues en faveur de cette espèce de papillon. Cet entretien est possible sous la forme de chantier manuel à l’aide de bénévoles et doit être mené à bien en fonction des besoins et des opportunités. Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 GA, GT 1325

Indicateurs


Girobroyage des allées Chantier de bénévoles

Etat de conservation des allées et clairières Diversité en papillons de jour





A TE24 Arracher le Raisin d’Amérique, et autres espèces exotiques le cas

échéant, dans les secteurs abritant l’espèce et surveiller son apparition éventuelle dans les autres secteurs.

Priorité 1

Descriptif

Introduit en Europe vers 1650, le Raisin d’Amérique était utilisé, entres autres, pour teinter le vin de moindre qualité puis se serait échappé des cultures. Cette plante concurrence les espèces locales et tend à les éliminer lorsqu’elle forme des peuplements denses. Elle détruit la microfaune (vers de terre) et la microflore du sol. De plus, si certaines parties de la plante sont ingérées (baies, racines, tiges) il peut y avoir un effet toxique pour les hommes comme pour les animaux (cas de mortalité signalés chez le porc, la vache et le cheval).

Le Raisin d’Amérique se développe dans le Bois de Chérine ainsi qu’à la périphérie immédiate de la Réserve (bois de Monmélier). Afin de contenir sa progression, des campagnes d’arrachage manuel (à la pelle) sont réalisées chaque année dans les secteurs de présence de l’espèce, en fonction de son développement. L’arrachage doit être précoce, avant la fructification, afin de donner de bons résultats. Dans le cas contraire, les déchets sont incinérés. Un suivi régulier est nécessaire jusqu'à épuisement du stock de graines. Une surveillance doit également être effectuée afin de prévenir son apparition dans d’autres secteurs que ceux déjà connus. Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 GA, GT, CE, Ext 6625

Indicateurs


Campagne d’arrachage Absence de Raisin d’Amérique sur les secteurs sensibles




OP C34 Mettre en place un suivi des milieux forestiers

A SE21 Appliquer le protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières.

Priorité 2

Descriptif

La survie de plus de 20% des espèces forestières européennes est liée au volume, à la diversité et à a la continuité du bois mort. A l’heure où le concept de naturalité est en plein développement, prônant une gestion plus proche de la nature, de nombreux éléments de la dynamique naturelle du bois mort dans les forêts européennes restent néanmoins méconnus.

Le protocole dendrométrique simple des réserves forestières permet d’appréhender de façon simultanée :

- la caractérisation du peuplement et notamment du bois mort ; - l’analyse des flux de bois vivants et de bois morts ; - le suivi de la composition en essence ; - le suivi des gros bois ; - le suivi du capital sur pied ; - et le suivi du renouvellement. Le protocole de suivi des espaces forestiers protégés a un double intérêt : - il permet de participer à l’évaluation de l’état de conservation initial de la forêt étudiée, - l’installation de placettes permanentes permet un suivi de la dynamique de ces peuplements

dans le temps et dans l’espace, suivi particulièrement fin en ce qui concerne l’origine et le type de bois mort (arbres morts sur pied, chablis, volis). Planification (nombre de jours)

2013 2014 2015 2016 2017 Opérateurs Coût

Ext

Indicateurs


Mise en place du protocole Nombre de placettes suivies et régularité du suivi



OLT C4 Poursuivre le contrôle et la régulation des espèces autochtones à problème sur la Réserve

OP C41 Poursuivre le contrôle et la régulation des sangliers sur la Réserve

A TE25

Effectuer des battues au sanglier avec les archers sur l’entité Chérine et au fusil sur l’entité la Touche / Purais, selon constats des dégâts sur la biodiversité et les prairies, et recourir, en cas de nécessité, à des tirs

ponctuels au fusil par le personnel de la RNN (voire gardes ONCFS ou lieutenants de louveterie si indisponibilité personnel RNN).

Priorité 1

Descriptif

L’“effet Réserve” a été constaté pour le sanglier qui, bénéficiant d’une interdiction de chasse par décret ministériel sur le périmètre de Chérine dès sa création, a vu ses effectifs augmenter pour atteindre un maximum de 180 à 200 individus en 2003 sur la Réserve historique (145 ha).

La multiplication généralisée des sangliers en Brenne depuis plusieurs années peut avoir pour conséquence la dégradation des habitats (prairie, sous-bois, roselière) et de la flore, et une destruction de certains compartiments de la faune : invertébrés, micro-mammifères, reptiles, couvées de divers oiseaux nichant au sol ou en eau peu profonde (roselières, massifs de nénuphars, etc,…) essentiellement. Simultanément, des dégâts parfois importants sont commis aux exploitations agricoles voisines (retournement des prairies).

Afin de prévenir les dégâts occasionnés par la présence d’un trop grand effectif de cette espèce, la Réserve a lancé en 2000, grâce au soutien de l’administration, des opérations d’effarouchement, puis des battues à l’arc (conduites chaque automne et hiver depuis l’hiver 2004/2005 sur l’étang Ricot, puis sur l’étang de la Sous, le Bois de Chérine et les Terres de Renard). Ces mesures de gestion se sont avérées très efficaces, les riverains pouvant simultanément chasser les sangliers délogés du territoire protégé (cf. opération SE4). Cependant, face aux dégâts constatés sur les parcelles et parcours de la Réserve exploités par l’agriculteur conventionné, notamment en période de fermeture de la chasse, les gardes de la Réserve, les agents de l’ONCFS et les lieutenants de louveterie doivent pouvoir réaliser des tirs toute l’année pour compléter le dispositif de battues à l’arc. Une communication dirigée sur ces aspects pourrait s'avérer pertinente, notamment vis à vis des visiteurs extérieurs au département.

Par ailleurs, suite à la demande des riverains, des régulations de sangliers ont également eu lieu sur les étangs de l’entité « La Touche/Purais ». Des battues au fusil avec les chasseurs riverains y sont effectuées et doivent être maintenues. Planification (nombre de jours)


17,5 17,5 17,5 17,5 17,5 GA, GT, CE 23188

Indicateurs


Battues à l’arc et au fusil sur les 2 entités de la Réserve

Maintien, voire baisse des effectifs de sangliers Etat de conservation des prairies



OLT C4 Poursuivre le contrôle et la régulation des espèces autochtones à problème sur la Réserve

OP C42 Encourager les propriétaires et chasseurs voisins de la Réserve à exercer une pression de chasse propre à diminuer les dégâts aux exploitations agricoles et au patrimoine naturel, ainsi que les

risques sanitaires

A SE4 Informer les propriétaires riverains des concentrations de sangliers

observées et des dates de battues réalisées sur la RNN et obtenir, auprès de la FDCI, les résultats des battues en périphérie de la RNN.

Priorité 1

Descriptif

Pour une régulation des sangliers plus efficace, il est indispensable que les propriétaires et chasseurs périphériques soient incités à chasser l’animal précocement et suffisamment régulièrement en fonction de l’importance des populations et des dégâts observés (au moins une fois par mois dans les communes répertoriées annuellement comme points noirs). En effet, il faut absolument éviter les zones de quiétude dans lesquelles les sangliers se réfugient.

Simultanément, il faut encourager les chasses avec des chiens créancés sur l’espèce pour décantonner les animaux et compléter les prélèvements par des tirs à l'approche ou à l'affût, y compris durant la période estivale, à partir des autorisations individuelles de tir d'été délivrées par la DDT à compter du 1er juin. De même, dans la mesure où la législation le permet désormais, il est souhaitable que les gardes particuliers des propriétés voisines à la Réserve contribuent à la régulation des populations en prélevant des sangliers toute l’année par tir de jour. Planification (nombre de jours)


2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 GA, GT, CE 3313

Indicateurs


Information des riverains Battues en périphérie de la Réserve

Maintien, voire baisse des effectifs de sangliers dans et autour de la Réserve Etat de conservation des prairies environnantes Résultats des battues en périphérie de la Réserve



OLT C5 Maintenir et améliorer la fonctionnalité écologique de la Réserve

OP C51 Etendre, au fur et à mesure des opportunités, la maîtrise foncière ou d'usage de parcelles situées

dans la zone de dépendance écologique et fonctionnelle de la Réserve

A RP1

Négocier ou préparer le terrain afin de réaliser, dans les meilleures conditions possibles, des acquisitions par le Conseil général ou par des

organismes soucieux de collaborer aux missions de la RNN (WWF, LPO, etc.).

Priorité 1

Descriptif

Du fait de sa superficie réduite (370 ha à l’échelle de la Brenne), la Réserve de Chérine ne peut prétendre protéger à elle seule la plupart des espèces animales qui vivent sur son territoire. En effet, le domaine vital de nombreux oiseaux, reptiles ou mammifères inclut de larges portions des propriétés voisines. Afin de bâtir une politique de protection réaliste, adaptée aux enjeux locaux, il est essentiel de privilégier l’acquisition de terrains. Cette maîtrise foncière permettra de consolider à terme le périmètre protégé et d’assurer une fonctionnalité écologique satisfaisante pour nombre d’espèces. En effet, l’acquisition de terrains par des organismes visant leur conservation (notamment Conseil Général, WWF et LPO), a prouvé son efficacité pour la préservation à long terme de ces surfaces, d’une part en les soustrayant au risque de changement d’usage, d’autre part en permettant leur intégration à la Réserve naturelle.

L’accent doit être mis sur la zone de préemption établie autour de l’entité « Chérine », sur les sites « clés » voisins situés hors zone de préemption et autour de l’entité « La Touche/Purais », dont les surfaces terrestres classées en Réserve ne sont que très restreintes. Planification (nombre de jours)


50 50 50 50 50 C 66250

Indicateurs


Négociation Concertation et sensibilisation

Surfaces hors Réserve acquises




OP C51 Etendre, au fur et à mesure des opportunités, la maîtrise foncière ou d'usage de parcelles situées

dans la zone de dépendance écologique et fonctionnelle de la Réserve

A RP2 Louer des terrains ou établir des conventions de gestion avec des

propriétaires soucieux de collaborer aux missions de la RNN.

Priorité 1

Descriptif

En complément de l’opération RP1, la location de parcelles ou l’incitation de propriétaires à établir des conventions de gestion avec la Réserve doit être envisagée. En effet, sur l’ensemble des sites périphériques à la Réserve, des conventions de gestion peuvent permettre de répondre aux attentes de certains propriétaires désireux d’œuvrer en bonne intelligence avec celle-ci, dans des domaines aussi variés que l’entretien des milieux (par l’agriculture ou non), la chasse, la pisciculture, le contrôle des accès, la surveillance, l’accueil du public ou la régulation des espèces envahissantes. Planification (nombre de jours)


20 20 20 20 20 C 26500

Indicateurs


Négociation Discussion avec les propriétaires

Surfaces hors Réserve en convention




OP C52 Conférer un statut de protection et de gestion durables aux futures propriétés acquises au profit

de la Réserve

A AD1 Etudier de manière concertée le statut de protection adapté à toute

nouvelle acquisition.

Priorité 2

Descriptif

Dans le cas où de nouvelles parcelles seraient acquises dans la période du présent plan de gestion (2013-2017), il sera indispensable de juger du meilleur statut de protection à leur conférer.

En effet, étant donné la complexité des instances de classement en Réserve et la longueur de la procédure (3 ans pour les dernières acquisitions), un classement provisoire devrait être envisagé (APPB, ENS,…). Dans l’attente du classement définitif, les agents commissionnés de la Réserve doivent pouvoir être en mesure d’agir sur les sites concernés, en ayant un statut de garde particulier dans le cadre de leur mission de protection de la faune et de la flore. Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 C 6625

Indicateurs


Renseignements Concertation

Surfaces hors Réserve acquises Statut de protection de ces surfaces




OP C52 Conférer un statut de protection et de gestion durables aux futures propriétés acquises au profit

de la Réserve

A AD2 Intégrer les futures parcelles acquises dans un avenant au plan de gestion

et dans les budgets annuels.

Priorité 2

Descriptif

L’achat de toute nouvelle parcelle doit prioritairement être pris en compte dans le présent plan de gestion. Un avenant serait une solution pour concevoir et planifier une gestion visant à restaurer ou préserver le patrimoine naturel de ces futures acquisitions. Les budgets qui se verront alloués à la gestion de ces parcelles seront à définir annuellement en fonction des possibilités et des priorités définies au cas par cas. Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 C 6625

Indicateurs


Définition d’opérations de gestion Gestion de nouvelles parcelles Etat de conservation de ces parcelles




OP C53 Inciter les propriétaires ou usagers voisins de la Réserve à collaborer en bonne intelligence avec

celle-ci

A AD3 Suggérer des partenariats ou étudier la faisabilité de ceux proposés à la

RNN et poursuivre les conventions de gestion avec les agriculteurs voisins en faveur du maintien des milieux ouverts.

Priorité 1

Descriptif

Dans une logique de cohérence écologique fonctionnelle dans et autour de la Réserve, il est

souhaitable de suggérer des partenariats aux personnes concernées (agriculteurs pour la plupart), sur le principe des conventions lancées à la périphérie de l’entité « Chérine » (environ 480 ha conventionnés) ou en s’inspirant du partenariat mis en place par la LPO sur les étangs de la Touche (entretien d’une prairie par pâturage). De telles conventions s’avéreraient particulièrement utiles pour entretenir, notamment, les limites terrestres des roselières ou pour prendre en compte la préservation de la biodiversité en-dehors de la Réserve, sur certaines friches (pâturage), voire certaines prairies, ou même certains petits étangs (lutte contre les espèces exotiques envahissantes par exemple).

D’une façon plus générale, ces conventions peuvent également permettre de mutualiser des moyens ou du matériel et traduire ainsi la volonté commune de travailler en bonne intelligence dans le respect des intérêts de chacun. Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 C 6625

Indicateurs


Concertation Discussion

Parcelles en convention





celle-ci

A TE26

Pratiquer une gestion piscicole extensive des étangs loués/conventionnés conciliant préservation des richesses biologiques et rendement

économique, incluant la réalisation des assecs coordonnés avec ceux effectués sur la RNN.

Priorité 1

Descriptif

La pisciculture d’étangs est une activité traditionnelle en Brenne pratiquée depuis le Moyen Age par l’intermédiaire des moines. Elle véhicule des savoir-faire inscrits dans les traditions locales dont les différentes activités rythment l’année piscicole : vidange et pêche d’étang, remise en eau, alevinage, ...

Cette pisciculture extensive est à l’origine de la biodiversité que connaissent les étangs de la Brenne aujourd’hui. Afin de préserver ces richesses biologiques, il est essentiel de pratiquer une gestion piscicole extensive, qui doit simultanément et si possible être économiquement viable et ce, particulièrement sur les sites en convention de gestion avec la Réserve. Pour ce faire, les étangs loués ou conventionnés bénéficient d’une gestion similaire à celle effectuée sur la Réserve :

- concordance des pêches selon le calendrier (cf. opération TU1) ; - empoissonnement compatible avec la nourriture naturelle et ayant un impact moindre sur la

végétation aquatique et les invertébrés (cf. opération TE10) ; - entretien des fossés et ouvrages favorisant l’écoulement de l’eau (cf. opération TU2) ; - mise en assec régulière et cohérente avec la gestion des étangs de la Réserve (cf. opération

TE9) ; - pêche des étangs en fonction de leur remplissage et autres contraintes environnementales (cf.

opération TE11). Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 C 6625

Indicateurs


Pisciculture extensive Etat de conservation des étangs Production piscicole





celle-ci

A TE27 Effaroucher et réguler les Grands Cormorans sur les sites conventionnés.

Priorité 1

Descriptif

De même que défini dans l’opération TE12, l’effarouchement et la régulation, si nécessaire, des Grands Cormorans doivent être pratiqués sur les sites conventionnés afin de mener une activité piscicole rentable et compatible avec la préservation des richesses de la Brenne. Afin d’effaroucher les oiseaux, une plus grande présence humaine sur les sites sera indispensable. Elle se verra assurée par le personnel de la Réserve ainsi que, le cas échéant et après explication des modalités (période de l’année et temps de présence), par les propriétaires ou usagers voisins de la Réserve.

La mise en place de filets de protection des poissons contre les Grands Cormorans pourra être envisagée au cas par cas et selon les résultats obtenus sur les sites bénéficiant de ce dispositif.

La prévention de la nidification de ces oiseaux sur les étangs conventionnés ou leur installation en dortoir se verra effectuée par des prospections de terrain du personnel de la Réserve. En cas de nécessité, le tir de l’espèce sera assuré par les agents de l’ONCFS, les lieutenants de louveterie ou les gardes assermentés de la Réserve sur autorisations préfectorales. Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 GA 1325

Indicateurs


Contrôle des Grands Cormorans Production piscicole Nombre de cormorans effarouchés





celle-ci

A TE28 Assurer une veille sur les espèces exotiques envahissantes.

Priorité 1

Descriptif

Afin de prévenir les menaces bien connues qu’elles font peser sur la biodiversité, la régulation des espèces exotiques envahissantes doit être effectuée sur une entité écologique cohérente qui dépasse les limites de la Réserve. Pour ce faire, il est essentiel d’inciter les gestionnaires des sites périphériques à participer à la régulation des espèces les plus problématiques : Ecrevisses de Louisiane, Jussies peploides, Poisson chats, Rats musqués et Ragondins (cf. opérations de l’objectif du plan C24).

A défaut, il est judicieux d’informer les propriétaires ou usagers voisins sur la présence potentielle d’espèces envahissantes en leur apprenant avant tout à les reconnaître, et de les inciter à nous les signaler pour que le personnel de la Réserve puisse agir en conséquence. Planification (nombre de jours)


25 25 25 25 25 GA 33125

Indicateurs


Prévention Surveillance Information des propriétaires

Etat de conservation des milieux Absence d’espèces exotiques envahissantes





celle-ci

A SE5 Evaluer le potentiel de restauration des prairies enfrichées et déterminer les conditions d’une application de la méthode employée sur d’autres sites de

Brenne.

Priorité 2

Descriptif

Parmi les enjeux majeurs de la Réserve figure le maintien des milieux ouverts (cf. objectif à long terme C1) et notamment des prairies. Afin de répondre à cet objectif, il sera utile d’étudier au cas par cas, avec les propriétaires ou usagers voisins de la Réserve, les modalités de restauration des prairies enfrichées. Selon le degré de fermeture des milieux, le pâturage, la fauche ou le girobroyage sera choisi.

Concernant le pâturage, il conviendra de déterminer les critères de choix du bétail et sa charge (en UGB) en fonction des enjeux de conservation à identifier au préalable (cf. opération TE1). La fauche et le girobroyage seront, eux, effectués suivant un calendrier précis, afin d’avoir un impact efficace sur les plantes ciblées, compatible avec la quiétude de la faune inféodée aux prairies.

Les modalités de restauration des prairies enfrichées pourront être proposées et appliquées au cas par cas sur d’autres sites à l’échelle de la Grande Brenne, sous la forme de partenariats ou de conventions de gestion avec la Réserve par exemple.




Indicateurs


Négociation Pâturage et girobroyage des prairies

Maintien des milieux ouverts





celle-ci

A TE29 Reconduire l’enquête agricole menée en 2006 à la périphérie de la RNN.

Priorité 2

Descriptif

En 2006, une enquête, mettant à jour et complétant celle effectuée en 2002, visait à faire l’état des lieux de l’activité agricole en périphérie de la Réserve ainsi qu’une projection de son avenir en Brenne. Elle s’attachait à énumérer les caractéristiques des exploitations présentes sur la zone et les difficultés qu’elles rencontraient (sangliers,…) tout en mettant en évidence le contexte politique de l’époque et les différentes mesures agri-environnementales qui en découlaient.

Etant donné l’enjeu majeur que constitue l’agriculture dans le maintien et la préservation des paysages et de la biodiversité, couplé à la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) en 2013, il apparaît important de réitérer une telle étude. Cette dernière permettrait de préciser l’état de santé des exploitations voisines à la Réserve, dans un but d’échanges de savoir-faire entre les acteurs du territoire, en vue d’une meilleure gestion des milieux.

Une actualisation de l’enquête réalisée en 2006 pourra être envisagée autour de l’entité « Chérine » et initiée à la périphérie de l’entité « La Touche / Purais ».



Ext 3975

Indicateurs


Enquête Synthèse des résultats Gestion cohérente des milieux



OLT C6 Améliorer la qualité du paysage sur et autour de la Réserve

OP C61 Développer la connaissance relative à l’histoire des paysages autour de la Réserve

A SE6 Alimenter la base de données « Paysage » créée en 2004 avec les nouvelles informations cartographiques disponibles et, le cas échéant, en appui au

travail initié par le PNR.

Priorité 2

Descriptif

La Réserve de Chérine a initié en 2003 une étude ayant pour thème l’histoire, la caractérisation et la valorisation des paysages du territoire dans lequel elle est implantée. Cette étude avait pour objectif de connaître l’origine des milieux qui font toute l’originalité et la richesse faunistique et floristique de la Réserve et de savoir si les modes d’exploitation pratiqués depuis deux siècles sur son territoire ont été particuliers ou représentatifs du centre Brenne.

De cette étude est née, en 2004, une base de données cartographique mettant en valeur l’utilisation des sols au cours de différentes périodes de l’histoire de la Réserve et de sa périphérie. La cartographie a été réalisée sur la base de l’interprétation du cadastre ancien (1838), du cadastre rénové (1950), des cartes IGN, des photographies aériennes (mission 1950, 1970, 1988, 2005) et des visites de terrain. Une nouvelle étude a été effectuée en 2012 à l’occasion du présent Plan de Gestion.

L’opération ici visée consiste à alimenter cette base de données concernant les sites nouvellement classés en Réserve et leur périphérie. Planification (nombre de jours)


5 5 5 5 5 CE 6625

Indicateurs


Etude des paysages au cours de l’histoire Cartographie des données historiques




OP C62 Informer et sensibiliser sur la valeur paysagère de ce secteur de Brenne

A PI1 Produire des documents de sensibilisation à l’intention du public.

Priorité 2

Descriptif

De l’histoire passée des terres et des étangs du centre Brenne, subsistent ça et là des témoignages : des paysages bien sûr, mais aussi des types de végétation, des modelés de sol, des chemins. Mis en valeur, ces éléments peuvent aider le visiteur à comprendre les rôles respectifs de l’Homme et de la nature dans l’élaboration des paysages qu’il découvre aujourd’hui. Ils peuvent également lui permettre de saisir les liens qui unissent la Réserve à son territoire. C’est dans ce sens qu’il importe de produire des documents de sensibilisation à l’intention du public. Planification (nombre de jours)


10 10 10 10 10 CE 13250

Indicateurs


Mise en valeur des éléments du paysage Production de documents informatifs

Prise en compte de la valeur paysagère par le public




OP C63 Accompagner et encourager une gestion écologique exemplaire des voies publiques

A RP3 Poursuivre la collaboration technique avec les employés municipaux de Saint-Michel-en-Brenne, le Conseil Général et les communes pour les

modalités d’entretien des bords de voies publiques.

Priorité 2

Descriptif

Le fauchage intensif de l’ensemble du bord de route est une pratique très pénalisante pour la biodiversité, mais également coûteuse pour la collectivité. Il engendre un couvert herbeux peu fleuri, d’un nombre d’espèces limité, dominé par les graminées. Il empêche aux espèces de fleurir, de fructifier et de disséminer leurs graines. Il favorise donc plutôt des plantes à stolons, à croissance rapide, et opportunistes, comme les chardons. En plus de diversifier les milieux en présence, la pratique d’une fauche tardive et raisonnée permet une optimisation des tâches et donc des coûts.

Le curage à blanc des fossés pose également problème, ceux-ci abritant des espèces qui peuvent être de grand intérêt (hottonie, tritons, etc,…).

En collaboration avec les employés municipaux de la commune de Saint-Michel-en-Brenne et le Conseil Général responsables de la voirie, les périodes et fréquences de fauche des bords de route, mais aussi le curage des fossés qui longent la Réserve sont donc déterminées avec le personnel de la Réserve.

La gestion du chemin communal qui traverse l’entité « Chérine » est confiée à la Réserve. En outre, le bord de route longeant l’étang Cistude (D17) abrite une espèce de fougère protégée

en région Centre, l’Osmonde royale, dont seules 4 stations sont connues sur le territoire du PNR. Afin de préserver cette espèce, des piquets ont été placés de façon à la matérialiser et à ne jamais passer l’épareuse à cet endroit.

Ce type de collaboration, à valeur d’exemple pour le PNR Brenne, doit impérativement être poursuivi, voire étendu. Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 GA, GT 1325

Indicateurs


Concertation Fauche tardive des bords de route

Diversité floristique Diversité entomologique




OP C64 Valoriser, par une gestion adaptée, le paysage de la Réserve

A TE30 Créer des « fenêtres » dans les haies, le long des axes publics, en fonction

des perspectives paysagères.

Priorité 1

Descriptif

La prise de conscience de l’intérêt patrimonial des paysages de la Réserve doit être une priorité, pour une plus grande appropriation par le public de la valeur des sites protégés. Pour ce faire et suivant les différentes perspectives paysagères envisagées, il est possible de favoriser la découverte de certains secteurs et de leurs caractéristiques grâce à des « gestes » simples. Par exemple, les étangs peuvent être valorisés depuis les axes publics, en aménageant des « fenêtres » dans des haies ou des massifs de végétation qui masquent la vue sur ces paysages de qualité. Planification (nombre de jours)


2,5 2,5 GA, GT, Ext 1325

Indicateurs


Chantier d’ouverture des haies Visibilité sur les différents paysages Accessibilité des sites au public



OLT E1 Contrôler l'état de conservation général de la Réserve et de la zone de dépendance écologique

OP E11 Suivre les groupes de faune et de flore indicateurs

A SE7


Priorité 1

Descriptif

Les dénombrements annuels des oiseaux nicheurs remarquables et menacés de la Réserve (Grèbe à cou noir, Busard des roseaux, guifettes, hérons, passereaux paludicoles, pie-grièche, etc.) et, simultanément, de l’ensemble de la Brenne, permettent de situer le rôle joué par le site protégé dans leur conservation à l’échelle locale.

De tels comptages existent depuis la création de la Réserve et, sur le reste de la Brenne, depuis les années 1990. Ils permettent, en outre, d’évaluer les fluctuations d’effectifs d’une année sur l’autre, en fonction des niveaux d’eau, des aléas climatiques et d’autres contraintes anthropiques (altération ou destruction d’habitats de nidification notamment) ou environnementales. D’autre part, ces suivis fournissent des indications sur les différents milieux naturels fréquentés par les espèces ; les résultats devant aider à la définition d’une gestion plus appropriée à leur maintien ou à leur développement sur la Réserve. Ces suivis sont effectués par le personnel de la Réserve, ainsi que la LPO Brenne.

Par ailleurs, les oiseaux migrateurs et hivernants font l’objet d’un dénombrement hebdomadaire, conduit de septembre à fin mars. Ces comptages permettent également d’évaluer les fluctuations intra- et inter- annuelles d’effectifs, en fonction des niveaux d’eau (étangs soumis à des vidanges piscicoles), de la sévérité de l’hiver ou de la pression de chasse en périphérie de la Réserve (effet refuge), parmi d’autres facteurs. Ils servent aussi à évaluer la pertinence de la gestion mise en place. Les comptages sont assurés par le personnel de la Réserve.



45 45 45 45 45 GA, GT, CE, C, Ext 89625

Indicateurs


Comptages et suivis Evaluation des fluctuations d’effectifs Etat de conservation des milieux Diversité en oiseaux





A SE8 Suivre les amphibiens et reptiles dans la RNN et en zone périphérique.

Priorité 1

Descriptif

Hormis les comptages de pontes de Grenouille agile effectués depuis 1993 et le suivi de la Cistude d’Europe initié en 2007 (cf. opération SE10), les espèces appartenant à la classe des reptiles et des amphibiens ont été très peu étudiées sur la Réserve. Afin d’avoir davantage de données sur l’herpétofaune de la Réserve, il est nécessaire de réaliser des prospections plus poussées lorsque les conditions sont favorables. C’est dans ce but qu’ont été initiées des études sur les populations de serpents et d’amphibiens en 2012, s’inscrivant dans des protocoles standardisés de la Société Herpétologique de France (POPREPTILE pour les premières et POPAMPHIBIEN pour les secondes). Outre l’évaluation du rôle joué par la Réserve pour la conservation de ces espèces dans le contexte national, le but de ces études est de détecter les différentes espèces présentes, d’évaluer l’état de santé de leurs populations afin d’identifier la meilleure gestion adaptée à leurs besoins sur le site protégé.

Concernant les amphibiens, il est important de poursuivre le suivi des pontes de Grenouilles agiles, en veillant à maintenir constant le nombre de sites échantillonnés ainsi que la pression d’observation. Les sites à suivre en priorité, compte tenu de l’ancienneté des comptages, sont : la Clairière Nord et la Clairière Ouest de l’étang Ricot, la Grande Mare de la Sous, la Petite Mare de la Sous, les mares de la Prairie de la Sous, la prairie des Guifettes et le Petit Etang.

Par ailleurs, il n’existe à ce jour qu’une seule donnée (2003) de présence du Triton ponctué en périphérie de la Réserve. Cette espèce devra faire l’objet d’une recherche particulière au cours des prochaines années de suivi.

De même, les prospections devront débuter plus précocement dans la saison (vers le mois de janvier), afin d’être en mesure de détecter la présence ou non de la Grenouille rousse.

Concernant les reptiles, deux espèces dont les effectifs diminuent à l’échelle nationale devront faire l’objet de suivis plus poussés : la Couleuvre vipérine et la Vipère aspic. Planification (nombre de jours)


10 10 10 10 10 CE 13250

Indicateurs


Inventaires et suivis Diversité en amphibiens et reptiles Etat de santé des populations Orientation de gestion





A SE9 Poursuivre l’étude sur la Cistude d’Europe dans la RNN et en zone

périphérique.

Priorité 1

Descriptif

Depuis 2007, un travail de recherche sur la biologie et l’écologie des Cistudes d’Europe est mené dans la Réserve (entité « Chérine ») et ses propriétés périphériques. Elle est basée sur un protocole de "capture/marquage/recapture".

Cette étude a pour but d’améliorer les connaissances sur la biologie et l’écologie de l’espèce et ce, en répondant aux objectifs suivants :

- établir un état des lieux des populations existantes d’un point de vue démographique : effectifs, structures d'âges et sex-ratios, afin de dégager une tendance démographique et peut-être de visualiser l'impact de la modification des paysages sur les populations de Cistude ;

- comprendre le fonctionnement des populations fréquentant une chaîne d'étangs (population unique, ensemble de populations, métapopulation), en étudiant notamment les déplacements des individus ;

- identifier les différents milieux utilisés par l’espèce au cours de son cycle biologique (domaine vital).

Ces deux derniers points sont abordés avec la pose d’émetteurs sur une vingtaine d’individus chaque année depuis 2008 et suivis quotidiennement pendant la période d’activité de l’espèce.

Afin d’approfondir les connaissances relatives à cette espèce emblématique de la Brenne et de mieux caractériser les besoins de cette espèce longévive pour orienter les mesures de gestion en sa faveur, ce travail de recherche doit être poursuivi, en particulier dans le cadre du Plan National d’Actions dont la Cistude fait l’objet. Planification (nombre de jours)


28 28 28 28 28 CE, Ext 37100

Indicateurs


Etudes et suivis Etat de santé des populations Orientation de gestion





A SE10 Suivre sur le plan botanique la flore remarquable ainsi que la flore des

étangs mis en assec.

Priorité 1

Descriptif

La conservation d’espèces de flore et d’habitats menacés de disparition est un des objectifs principaux d’une Réserve Naturelle. C’est dans ce cadre qu’il a été décidé d’étudier de manière systématique la flore des étangs mis en situation d’assec périodique : la végétation qui s’y développe alors, très originale et spécifique, comporte généralement des taxons et habitats de haute valeur patrimoniale pour la Réserve.

L’analyse de ces communautés nécessite habituellement deux passages par étang concerné dans le courant de l’été.

Il est indispensable aussi de suivre régulièrement et de façon plus large la flore remarquable de la Réserve ; les modalités exactes de ce suivi seront définies après consultation du comité scientifique car plusieurs choix sont possibles : suivi très régulier et précis des espèces aux plus forts enjeux de conservation, suivi régulier de quelques secteurs « clés » de la Réserve, suivi plus espacé et alternatif de tous les sites de la Réserve…



Ext (botaniste)

Indicateurs


Inventaires et suivis Diversité floristique




OP E12 Définir les modalités de suivi de la qualité de l’eau

A SE11 Se rapprocher de l’Agence de l’eau et de protocoles déjà existants afin de

suivre la qualité de l’eau des étangs de la RNN.

Priorité 1

Descriptif

Etant donné les problématiques liées à la mise en œuvre du suivi de la qualité de l’eau (multiplicité d’acteurs, choix des paramètres suivis, coûts, temps nécessaire pour la collecte des données, interprétation des résultats obtenus,…), il est nécessaire de se rapprocher des structures exerçant d’ores et déjà des protocoles (Agences de l’eau notamment). L’apport de la Réserve doit avant tout être défini, tant au niveau du soutien technique qu’au niveau de l’analyse.

Caractérisés par des surfaces en eau conséquentes, les étangs de la Sous et Purais pourraient bénéficier prioritairement de suivis de la qualité de l’eau et ce, dès 2014. Avec le soutien de l’Agence de l’eau, ces deux étangs pourraient faire l’objet de 4 campagnes de suivis : prélèvements physico-chimiques, micropolluants, sédiments et hydrobiologie (phytoplancton, macrophytes, Indice Oligochètes de Bioindication Lacustre,…). Le protocole pourra être ajusté à celui de la Directive Cadre sur l’Eau. Planification (nombre de jours)


0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 CE, Ext 26663

Indicateurs


Mise en place d’un protocole Suivis réguliers

Connaissance de la qualité de l’eau Orientations de gestion en conséquence



OLT E2 Améliorer les connaissances utiles à la compréhension du fonctionnement écologique de la RNN

et de sa périphérie

OP E21 Réaliser, sur la Réserve et sa zone périphérique, des inventaires et des études scientifiques

complémentaires

A SE12

Réaliser des études et inventaires complémentaires des différents groupes de la faune et de la flore selon faisabilités. En priorité pour la faune :

micromammifères, chiroptères (actualisation des connaissances), mollusques, annélides, crustacés, myriapodes. Pour la flore : bryophytes,

algues. Pour la fonge : champignons et lichens.

Priorité 2

Descriptif

Certains pans entiers du règne animal ou végétal ne sont pas encore connus dans la Réserve (micromammifères, invertébrés, bryophytes, champignons,…) ou n’ont fait l’objet que d’études ponctuelles souvent anciennes. Des groupes font, en effet, l’objet d’inventaires continus (vertébrés) et l’apparition ou la disparition d’une espèce est visible. En revanche, pour d’autres groupes moins faciles à étudier, des techniques d’inventaires et des compétences plus spécialisées, dont ne dispose pas la Réserve, sont nécessaires. Il en résulte des listes d’espèces ne permettant pas d’appréhender les modifications des communautés d’espèces au fil du temps.

L’actualisation des inventaires à pas de temps régulier peut pourtant être un bon indicateur de l’état de conservation du site et permettre de prendre les bonnes décisions relatives à la gestion des milieux. Ces connaissances permettraient aussi d’affiner la compréhension de la fonctionnalité écologique de la Réserve et de sa périphérie.

Ainsi, en ce qui concerne la faune, des inventaires des micromammifères et des chiroptères sont à réaliser afin d’actualiser les connaissances. Les mollusques, annélides, crustacés, myriapodes sont à inventorier. Concernant la flore et la fonge, tout ou partie des Bryophytes, des Algues, des Characées, des Champignons et des Lichens restent à étudier.

Ces inventaires et expertises complémentaires, même partiels, seront réalisés dès que l’occasion se présentera, par des spécialistes, des stagiaires… et autres intervenants externes. Planification (nombre de jours)


Selon opportunités Ext 25000

Indicateurs


Etudes et inventaires Acquisition de connaissances Actualisation des données






complémentaires

A SE13 Dresser le catalogue des végétations de la RNN selon la nomenclature

phytosociologique.

Priorité 2

Descriptif

Une connaissance plus précise des habitats de la Réserve est nécessaire car ils désignent de façon explicite ses potentialités biologiques ; cette connaissance aide aussi à mieux appréhender son fonctionnement écologique, à mieux argumenter et orienter les choix opérationnels. Il faudrait ainsi affiner l’étude de certains milieux afin de dresser un catalogue des végétations de la Réserve selon la nomenclature phytosociologique en vigueur et viser à en établir une cartographie précise.

Pour ce faire plusieurs pistes doivent être suivies :

s’appuyer sur la bibliographie et les études déjà existantes à l’échelle de la Brenne ;

être intégré à des programmes nationaux ou régionaux d’étude des habitats (CarHab, CarNET-B, ABC…, cf. opération SE19) ;

entreprendre au niveau de la Réserve des diagnostics phytosociologiques plus poussés grâce à des opérateurs externes…

Ce projet assez conséquent doit être au minimum mis en route ; dans un premier temps il s’agira donc de rassembler et traiter les informations déjà en notre possession, de définir les degrés de précision attendus, de rechercher et définir une méthodologie réaliste et fonctionnelle et de mettre en place les outils et techniques nécessaires. Sa durée de réalisation totale, idéalement à moyen terme (5 à 10 ans ?) dépendra des ressources à notre portée, des opportunités et des moyens mis en œuvre … Planification (nombre de jours)



Indicateurs


Bibliographie Diagnostics phytosociologiques Relevés de végétation

Catalogue et ou cartographie des végétations






complémentaires

A SE14 Poursuivre l’étude des complémentarités écologiques existant entre la RNN et sa périphérie : déplacement d'espèces (insectes, amphibiens,

cistude, oiseaux,…).

Priorité 2

Descriptif

En tant que laboratoires de terrain au service de la recherche scientifique nationale et internationale, les réserves naturelles doivent contribuer à l’avancée des connaissances dans le domaine de l’écologie et de la biologie de la conservation.

A titre d’exemple, l’étude précise des domaines vitaux et des réseaux trophiques de certaines espèces, parmi d’autres facteurs, permet la compréhension de l’utilisation de l’espace et permet d’intégrer également des éléments sur “l’effet réserve” et ce, afin d’obtenir des outils d’aide à la décision pour une meilleure gestion des milieux.

Afin de développer les connaissances relatives aux complémentarités écologiques existant entre la Réserve de Chérine et sa périphérie, des études portant notamment sur les déplacements d’espèces doivent être poursuivies. Elles intègrent les programmes de capture-marquage-recapture déjà en cours (Cistude d’Europe : cf. opération SE9, Guifette moustac : cf. opération SE16) ainsi que le développement de suivis portant sur de nouvelles espèces (amphibiens, reptiles, insectes,…) selon les opportunités. Planification (nombre de jours)


8 8 8 8 8 GA, GT, CE 10600

Indicateurs


Etudes et suivis Compréhension du fonctionnement écologique des espèces Orientation de gestion



OLT E3 Participer à des programmes de recherche dans la Réserve

OP E31 Participer, selon les opportunités, aux éventuels suivis ou protocoles d’organismes de recherche

(CNRS, Museum, …)

A SE15

Suivre les oiseaux nicheurs dans le cadre du programme national STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) EPS (par écoute des chants

d’oiseaux) et Capture (par baguage des oiseaux en période de nidification), sous l’égide du Muséum de Paris (CRBPO).

Priorité 1

Descriptif

La Réserve s’est engagée en 2002 dans le STOC-EPS (Suivi Temporel des Oiseaux Communs par écoute des chants d’oiseaux) qui est un programme national coordonné par le Centre de Recherches par le Baguage des Populations d’Oiseaux – Museum National d’Histoire Naturelle et RNF pour le suivi des réserves naturelles. Le but de ce suivi est d’obtenir une évaluation des tendances d’évolution des effectifs de différentes espèces d’oiseaux communs nicheurs de France. Il consiste à dénombrer l’avifaune en plusieurs points où un observateur reste stationnaire pendant 5 minutes exactement. Ce dernier note toutes les espèces d’oiseaux entendus ou vus, posés ou en vol, pendant cette durée. Sur la Réserve, 10 EPS sont répartis proportionnellement aux catégories de milieux naturels. Deux visites à environ 5 semaines d’intervalle, avec comme date charnière le 08 mai, doivent être effectuées chaque année.

Par ailleurs, le succès de reproduction des oiseaux pourrait être évalué par le baguage. Cette méthode requiert des procédures administratives particulières et nécessite une planification stricte répondant à ces exigences. Afin d’affiner les données concernant les paramètres démographiques des populations d’oiseaux de la Réserve, il pourrait donc être envisagé de monter un programme de suivi par baguage. Après définition en accord avec le comité scientifique, des espèces à suivre et des modes de suivi, et après validation du programme par le CRBPO, les campagnes de capture nécessaires pourraient être mises en œuvre par un bagueur agréé par le CRBPO. Il serait ensuite judicieux de s’appuyer sur des partenaires scientifiques pour le suivi démographique et l’analyse des données.



0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 CE 663

Indicateurs


Suivis et études Etat de conservation des oiseaux Mise en route d’un programme de baguage



OLT E3 Participer à des programmes de recherche dans la Réserve

OP E31 Participer, selon les opportunités, aux éventuels suivis ou protocoles d’organismes de recherche

(CNRS, Museum, …)

A SE16 Poursuivre le programme de baguage coloré des Guifettes moustacs sur la

RNN et sa périphérie.

Priorité 1

Descriptif

Afin de répondre aux nombreuses questions concernant les stratégies de reproduction de la Guifette moustac, espèce emblématique des étangs de Brenne, un programme de recherche a été initié en 2001, basé sur le baguage coloré des adultes et des poussins. Ces opérations de baguage ont pour objectifs de fournir des informations quant à la migration, la dispersion, la fidélité aux sites de reproduction, l’âge de la première reproduction et, à plus long terme, l’âge moyen de cette espèce.

La Guifette moustac étant une espèce a priori longévive (> 15 ans), un suivi à long terme est indispensable pour déterminer les paramètres démographiques qui influent sur les populations. De plus, le nombre croissant d’individus bagués au fil des années permet d’obtenir des résultats de plus en plus fiables. C’est pourquoi il est essentiel de poursuivre le programme de baguage coloré des Guifettes moustacs sur la Réserve et sa périphérie. Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 CE, Ext 1325

Indicateurs


Etudes et suivis Baguage des oiseaux

Etat de conservation des Guifettes moustacs Orientation de gestion sur la Réserve et en Brenne



OLT E4 Valoriser les acquis scientifiques et techniques de la Réserve

OP E41 Valoriser les compétences scientifiques et techniques de la Réserve sur le territoire du PNR

Brenne

A SE17 Contribuer aux suivis d’évaluation dans le site Natura 2000 « Grande

Brenne ».

Priorité 2

Descriptif

Les propriétaires ou gestionnaires (exploitants, titulaires de bails…) de parcelles incluses dans le site Natura 2000 « Grande Brenne » peuvent bénéficier d'avantages fiscaux sur les parcelles engagées dans une Charte ou un Contrat Natura 2000. La première étape avant la signature d’engagements, consiste en une expertise des milieux et des espèces remarquables qui se trouvent dans les parcelles concernées.

A ce titre, les ornithologues de la Réserve de Chérine et de la LPO Brenne, qui réalisent des comptages d’oiseaux depuis les années 1980 en Brenne, peuvent faire bénéficier de leurs compétences en effectuant les diagnostics écologiques des étangs candidats. Ceux-ci consisteront notamment à accomplir les suivis ornithologiques (axés essentiellement sur les oiseaux nicheurs remarquables) sur les sites concernés, en fonction des demandes. Planification (nombre de jours)


CE, Ext

Indicateurs


Suivis ornithologiques Etangs diagnostiqués Diversité en oiseaux Etat de conservation des milieux




OP E41 Valoriser les compétences scientifiques et techniques de la Réserve sur le territoire du PNR

Brenne

A SE18 Accueillir des bénévoles et éco-volontaires dans le cadre de chantiers de gestion des milieux ouverts dans la RNN ou autres espaces naturels en

convention de gestion avec celle-ci.

Priorité 2

Descriptif

Le partage des connaissances et compétences scientifiques et techniques de la Réserve peut se

faire avec les propriétaires ou acteurs locaux, ainsi qu’avec la population locale désireuse d’œuvrer en faveur de la préservation de l’environnement. A titre d’exemple, l’encadrement d’éco-volontaires ou de bénévoles doit être poursuivi pour la réalisation de chantiers de restauration ou d’entretien des milieux sensibles (ouverture de milieux, arrachage de jussies,…).

Outre le travail de terrain efficace qu’ils produisent, les chantiers de bénévoles et les chantiers à caractère démonstratif permettent de mieux sensibiliser, par une implication directe, le public à la conservation de la faune et de la flore, ainsi qu’aux habitats, à travers la création d’un groupe de sympathisants acteurs de la Réserve.

Par ailleurs, en collaboration avec les différentes universités intéressées et les structures de formation (ATEN, CPIE Azay-le-Ferron,...), des stages à destination des étudiants ou des adultes peuvent être mis en place.



20 20 20 20 20 GA, GT, CE, Ext 26500

Indicateurs


Chantier de bénévoles Stage de formation

Personnes formées ou encadrées Chantiers accomplis Ouverture des milieux




OP E42 Valoriser les données acquises sur la Réserve

A SE19

Valoriser selon faisabilités, dans les bases de données nationales (CARHAB, SINP, Carnet B, ZNIEFF, etc.) ou revues scientifiques, les données et résultats obtenus. Les vulgariser pour le grand public et les acteurs concernés (propriétaires, chasseurs, élus, agriculteurs, etc.) et

SERENA.

Priorité 2

Descriptif

Les résultats obtenus depuis la création de la Réserve doivent être renseignés dans des bases de données nationales prévues à cet effet : CARHAB (programme de cartographie nationale des habitats), SINP (Système d'Information sur la Nature et les Paysages), Carnet B (CARtographie Nationale des Enjeux Territoriaux de Biodiversité remarquable), ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), SERENA etc.

La diffusion des connaissances scientifiques acquises sur la RN ainsi que les diverses actions entreprises sur l’espace protégé doivent également être valorisées à destination :

- des autres gestionnaires d’espaces naturels (revue Espaces Naturels, diverses lettres d’information, etc…) ;

- du grand public, notamment au travers de la presse régionale ; - des riverains de la Réserve (propriétaires, chasseurs, élus, agriculteurs ou pisciculteurs par le

biais des bulletins municipaux, etc…) ; - des scientifiques et des professionnels (au travers d’articles publies dans des revues

scientifiques – analyse et exploitation des données). Ce travail doit se faire également avec les organismes de recherche dans le cadre de la participation du gestionnaire de la Réserve à des programmes de recherche scientifique.



131 131 131 131 131 GA, C, CE, Ext 173575

Indicateurs


Valorisation et vulgarisation des résultats Personnes informées et sensibilisées



OLT A1 Développer un tourisme de nature durable pour le plaisir de tout public

OP A11 Développer et promouvoir des produits touristiques originaux et innovants permettant la

découverte ou la redécouverte de la Réserve

A PI2

Concevoir, avec l’Agence de Développement Touristique de l’Indre, des séjours ou circuits mettant en valeur la RNN au sein du PNR Brenne et réfléchir à l’opportunité d’intégrer ponctuellement de nouveaux outils

technologiques (GPS, QR Code, etc).

Priorité 1

Descriptif

En accord avec l’Agence de Développement Touristique de l’Indre (ADTI), l’un des objectifs prioritaires de la Réserve doit être le développement et la promotion de produits touristiques originaux et innovants permettant la découverte ou la redécouverte du site protégé. Pour ce faire, plusieurs pistes de réflexion sont à approfondir :

- Travailler sur des produits à destination des clientèles en situation de handicap (découverte du territoire en Joëlette par exemple) ;

- Etudier la faisabilité (en fonction des contraintes) de création de produits individuels « privilèges » (produits individuels regroupés en fonction de la saison) ;

- Diffusion de vidéos présentant le territoire et le travail des techniciens de la Réserve naturelle nationale de Chérine sur écran plat à la Maison de la Nature et de la Réserve ;

- Réfléchir à l’intégration des nouveaux outils technologiques (GPS, QR Code, application smartphone et tablette) comme supports à la visite. Par exemple, la création d’une application permettrait aux visiteurs d’accéder à l’information sur la Réserve, même durant les jours de fermeture de la Maison de la Nature et de la Réserve, ou lorsque les visites guidées sont complètes. Cette application présenterait au visiteur un contenu enrichi (avec photos, vidéos) sur la faune, la flore et le travail de la Réserve en fonction des saisons, avec un système de géolocalisation.



2 2 2 2 2 A 2650

Indicateurs


Concertation avec l’ADTI Création de nouveaux produits

Nouveaux outils développés Personnes sensibilisées




OP A12 Créer des accès sur la Réserve pour les personnes en situation de handicap

A TE31 Aménager l’observatoire public de Ricot pour le rendre accessible aux

personnes en situation de handicap.

Priorité 1

Descriptif

Afin de développer un tourisme de nature pour le plaisir de tout public, la création d’accès aux personnes en situation de handicap doit être une des priorités de la Réserve. A ce titre, il est possible de transformer le « rez-de-chaussée » de l’actuel observatoire public de Ricot en espace d’observation avec la création de fenêtres pour permettre l’observation et l’accès aux personnes en fauteuil roulant. Cette opération nécessiterait l’éclaircissement d’une partie de la roselière sur une bande de 5 à 10 mètres afin de dégager la vue sur l’étang et le chenal. Préalablement à la mise en œuvre de cet aménagement, il est essentiel de s’assurer de l’absence d’espèces protégées car, rappelons le, la préservation des roselières reste l’un des enjeux majeur de la Réserve de Chérine. Secondairement, les disponibilités financières permettront ou non de mener à bien ce projet.

De même qu’à Ricot, le petit observatoire de l’étang Cistude pourrait faire l’objet d’aménagements favorables aux personnes en situation de handicap en élargissant l’allée menant au site et en agrandissant l’équipement existant. Cependant, les moyens financiers nécessaires seront considérables et conditionneront la faisabilité de cette opération. Planification (nombre de jours)


Ext A évaluer

Indicateurs


Aménagements des sites accessibles Augmentation de la fréquentation des personnes en situation de handicap




OP A12 Créer des accès sur la Réserve pour les personnes en situation de handicap

A PI3 Mener une réflexion d’ensemble sur le site de la Maison de la Nature et

l’observatoire Cistude afin de réaliser des aménagements cohérents prenant en compte les 4 handicaps.

Priorité 2

Descriptif

De même que spécifié dans l’opération TE31 pour les observatoires de Ricot et de Cistude, l’aménagement de sites pour les rendre accessible aux personnes en situation de handicap doit être envisagé sur l’ensemble du site de la Maison de la Nature et de la Réserve.

Considérant les enjeux liés à la biodiversité, les disponibilités financières et des moyens humains nécessaires et autres imprévus, des aménagements cohérents pourront être réalisés pour répondre aux 4 handicaps (mental, moteur, auditif et visuel) tout en prenant en compte les problématiques d’accueil et d’entretien.

Cette réflexion devra être conduite par le PNR de la Brenne, gestionnaire actuel de cet espace (bail emphytéotique), mais en étroite collaboration avec la Réserve (espace inclus dans la RNN).



2 2 2 2 2 A 2650

Indicateurs


Aménagements des sites accessibles Augmentation de la fréquentation des personnes en situation de handicap




OP A13 Favoriser les déplacements doux entre les sites accessibles au public

A TE32 Améliorer l’état du chemin communal traversant la RNN afin de

permettre une circulation adaptée des vélos et implanter des arceaux vélos sur les divers parkings.

Priorité 2

Descriptif

Les déplacements doux entre sites accessibles au public doivent être favorisés. Pour ce faire, il est possible de limiter l’usage de la voiture en favorisant les déplacements en vélos et ce, en commençant par stabiliser l’état du chemin communal traversant la Réserve. L’implantation d’arceaux vélos doit également être prévue à proximité des observatoires des Essarts, de la Sous, de Ricot et à l’entrée des chemins de Picadon et de l’observatoire de Purais. Ceux déjà existants sur le parking de la Maison de la Nature et de la Réserve doivent être entretenus.



7 7 7 7 7 GA, GT, Ext 9275

Indicateurs


Gestion du chemin communal Pose d’arceaux vélos sur différents sites

Etat du chemin communal Augmentation de la fréquentation du public en vélo




OP A13 Favoriser les déplacements doux entre les sites accessibles au public

A SE20 Encourager une circulation pédestre sécurisée entre les différents sites d’accueil de la RNN et réfléchir à la possibilité d’expérimenter d’autres

modes de découverte doux.

Priorité 2

Descriptif

En complément de l’opération TE32, d’autres modes de déplacements doux doivent être possibles :

- à pied : favoriser la circulation entre les différents sites d’accueil par une signalétique adaptée et, sécuriser, dans la mesure du possible et lorsque c’est nécessaire, les bords de route et les traversées de route ;

- à cheval ou avec âne bâté : autoriser le passage des cavaliers en petits groupes sous certaines conditions et dans un cadre bien précis (cavaliers non autorisés sur le chemin communal étant donné leur hauteur les situant au dessus de la digue des étangs Guifettes et des Essarts et, le cas échéant, occasionnant un dérangement avéré pour l’avifaune) et permettre le passage sur le chemin communal de randonneurs avec âne bâté (conséquences différentes de celles engendrées par les cavaliers), et installer des barres d’attache à la Maison de la Nature et de la Réserve.

Dans ce but, il faudra veiller à organiser des circuits mettant en valeur la Réserve avec ces nouveaux moyens de déplacement, de façon à ce que ces derniers s’avèrent compatibles avec les autres modes de découverte en vigueur (piétons sur les chemins, voitures sur les routes). Des études de faisabilité sont donc à envisager.



4 4 4 4 4 GA, GT, Ext 5300

Indicateurs


Sensibilisation du public Augmentation de la fréquentation du public à pied, à cheval ou avec âne bâté



OLT A2 Sensibiliser le public aux richesses naturelles de la Réserve et de la Brenne et développer les

actions de communication

OP A21 Poursuivre les animations à l’intention du public sur la Réserve et sa périphérie

A PI4 Poursuivre les visites guidées et groupes sur réservation et les permanences

dans les observatoires.

Priorité 1

Descriptif

Les visites guidées de groupes effectuées sur la Réserve permettent notamment de faire reconnaître au public les compétences acquises par les gestionnaires, en matière de gestion des milieux naturels, de suivis scientifiques, de programme de recherche et de pédagogie de l’environnement.

Les groupes participant à ces visites découvrent le privilège de pénétrer au cœur de la Réserve dans des sites accessibles qu’en présence d’un animateur. D’une durée de 2 heures, les visites ont lieu les mercredis et jeudis après-midi au printemps (d’avril à mi-juillet).

Par ailleurs, les permanences dans les observatoires doivent être poursuivies dans la mesure du possible (4 permanences matinales par semaine à Cistude, d’avril à septembre, et 2 permanences par semaine à Ricot, Purais et la Sous, d’avril à mi-juillet).

De plus, des randonnées accompagnées par l’animatrice de la Réserve ont lieu chaque printemps et doivent être maintenues. Les divers groupes concernés parcourent des chemins voisins de la Réserve (entité « Chérine ») et sa périphérie. Les circuits ont des durées variables (demi-journée ou journée complète) et permettent d’aborder des thèmes variés tels que l’histoire agricole locale, les paysages, la biodiversité… Planification (nombre de jours)


50 50 50 50 50 A, GA, GT, CE 66250

Indicateurs


Visites guidées Permanences dans les observatoires Randonnées accompagnées

Personnes sensibilisées






A PI5 Entretenir, nettoyer et réparer les panneaux d'information et de

réglementation, les observatoires, les accès, etc.

Priorité 1

Descriptif

En raison de l’ouverture du site à un grand nombre de visiteurs, la mise en place de panneaux de signalisation est un des éléments principaux pour l’information sur les limites et la réglementation de la Réserve. L’extension du périmètre de la Réserve naturelle a été l’occasion de revoir l’ensemble de la signalétique (Charte Réserve) et concerne désormais la totalité des axes de circulation du public.

De nouveaux panneaux d’information ont été installés à l’entrée de chaque site, afin d’en améliorer la compréhension auprès du grand public. Sur chacun de ces panneaux figurent un plan de la totalité de la Réserve et un plan de situation ainsi qu’un schéma (vue en plongée) représentant le site dans son ensemble (illustration de François DESBORDES). En parallèle, ces sites ont été équipés de panneaux présentant clairement l’entrée en périmètre protégé et les principaux points de réglementation. De plus, des panneaux visant à signaler les limites du périmètre de la Réserve ont été installés sur l’intégralité du site en 2012.

Ces panneaux d’information, de même que les plateformes d’observation et les accès, doivent être entretenus et nettoyés afin de permettre aux visiteurs de profiter d’une nature plaisante et paisible sur la Réserve tout en ayant connaissance des limites de la Réserve et de la réglementation en vigueur. En cas de nécessité (usure, événement climatique, dégradation volontaire, …), les aménagements d’information du public devront être renouvelés.



42 42 42 42 42 CE, GT, GA 55650

Indicateurs


Entretien et maintenance Personnes informées






A PI6 Suivre l’évolution de la fréquentation des observatoires grâce aux relevés de l’éco-compteur à Ricot et s’équiper de ce dispositif sur la Sous, Cistude et

Purais.

Priorité 1

Descriptif

L’éco-compteur installé en 2007 près de l’observatoire public de l’étang Ricot permet d’évaluer le nombre de visiteurs qui fréquente quotidiennement la Réserve et ce, tout au long de l’année. Un tel dispositif de comptage permet d’anticiper et de prévoir les aménagements utiles au public et de justifier des investissements. Par voie de conséquence, il constitue également, pour la population locale et les élus, une preuve que la conservation de la nature contribue à l’économie touristique développée en Brenne.

Afin de quantifier au mieux la fréquentation touristique sur l’ensemble des sites accessibles toute l’année au public, il serait judicieux d’installer, selon les disponibilités financières, des éco-compteurs près des observatoires de la Sous, Cistude et Purais. Planification (nombre de jours)


1 1 1 1 1 A 1325

Indicateurs


Suivis Installation de nouveaux éco-compteurs

Evaluation de la fréquentation touristique






A PI7

Sensibiliser, au moyen d’animations de terrain ou de visites dans les écoles (scolaires), les habitants de la Brenne et particulièrement les acteurs

communaux de Saint-Michel-en-Brenne et Lingé, ainsi que les acteurs du tourisme du Parc et les personnes en situation de handicap.

Priorité 1

Descriptif

Outre le fait de poursuivre la sensibilisation des touristes visitant spontanément la Réserve en toutes saisons, les enjeux de « porter à connaissance » de sa biodiversité et de ses missions s’orientent également vers la population locale.

Ces enjeux passent par la continuité du dialogue avec les propriétaires et les exploitants environnants et ce, dans le souci du développement local et de l’intérêt général.

Le développement d’actions d’éducation à l’environnement avec les scolaires notamment doit également être une priorité et ce, pour une plus grande appropriation du site protégé afin de garantir à long terme sa préservation. Pour ce faire, des diaporamas de vulgarisation doivent être présentés dans les écoles (notamment école primaire de Tournon-Saint-Martin, collège du Blanc, de Buzançais, de Châtillon-sur-Indre, lycée agricole en fonction des demandes,…) ainsi que des sorties de terrain avec les élèves, voire leur participation à des chantiers d’entretien des milieux naturels.

La sensibilisation des élus, et particulièrement ceux des communes dans lesquelles se situe la Réserve (Saint-Michel-en-Brenne et Lingé), doit être permanente.

De plus, les acteurs du tourisme du PNR Brenne (hébergeurs, restaurateurs, …) doivent également être informés des richesses et des actions de la Réserve afin qu’ils puissent y orienter les visiteurs.

En outre, la sensibilisation doit être accentuée pour les personnes en situation de handicap. Planification (nombre de jours)


52 52 52 52 52 GA, GT, A, C 68900

Indicateurs


Animation de terrain Rencontre des acteurs locaux






OP A22 Sensibiliser les autres visiteurs à la Maison de la Nature et de la Réserve

A PI8 Participer aux permanences de la Maison de la Nature et de la Réserve.

Priorité 1

Descriptif

Les bureaux de la Réserve de Chérine se situent dans la Maison de la Nature et de la Réserve appartenant au PNR Brenne. L’espace d’accueil est destiné à informer le public sur les sites incontournables et les dernières observations naturalistes intéressantes faites en Brenne. Des balades accompagnées jusqu’au grand observatoire de l’étang Cistude sont également proposées aux visiteurs afin de les sensibiliser aux richesses des étangs de la Brenne. Parmi les accompagnateurs, sont concernés trois salariés de la Réserve de Chérine (une animatrice, un garde conservateur et un garde technicien). Leur participation aux permanences de la Maison de la Nature doit être poursuivie et consiste à faire, entre début avril et fin septembre, en fonction d’un planning établi préalablement :

- des permanences au point d’information (espace accueil) ; - des permanences matinales au grand observatoire de l’étang Cistude, - des visites accompagnées jusqu’au grand observatoire de l’étang Cistude d’environ 45 minutes

proposées les après-midi à 15h, 16h et 17h. Dès octobre, le site est accessible librement pendant les heures d’ouvertures de la Maison de la

Nature, mais également utilisé pour la sensibilisation des groupes et des scolaires. Planification (nombre de jours)


48 48 48 48 48 GA, GT, A 63600

Indicateurs


Permanences à la Maison de la Nature et de la Réserve Permanences dans l’observatoire Cistude Visites accompagnées







A PI9 Editer des documents de vulgarisation relatifs au patrimoine naturel et à sa

gestion, en français et en anglais, et diffuser des films sur la Réserve à la Maison de la Nature et de la Réserve.

Priorité 1

Descriptif

Afin de sensibiliser les visiteurs à la Maison de la Nature et de la Réserve, il est important d’éditer des documents de vulgarisation relatifs au patrimoine naturel et à sa gestion et ce, en français et en anglais.

Prioritairement, un document d’appel simple et accessible, sous forme d’une carte de la Réserve doit être imprimé. Le format retenu pour cette carte est 10,5 sur 21 cm au format fermé en 6 volets. Ce document présentera les sites accessibles au public (parking, chemins et observatoires), le rôle et la réglementation de la Réserve.

Par ailleurs, l’espace d’exposition temporaire de la Maison de la Nature étant doté d’une télévision, des films sur les richesses de la Réserve et sur les missions qui lui sont confiées seront diffusés. Planification (nombre de jours)


Ext

Indicateurs


Production de documents Diffusion de films







A PI10 Valoriser la RNN à travers les médias (presse, radio, télévisions…).

Priorité 1

Descriptif

Développer la sensibilisation du public implique en particulier un effort sur la communication. Outre l’accueil de visiteurs, cela passe notamment par la valorisation de la Réserve à travers tous types de média. Pour ce faire, de nombreuses communications concernant les activités ou les actualités de la Réserve doivent figurer dans la presse écrite (La Nouvelle République, L’Aurore Paysanne, L’écho – La Marseillaise, National Geographic…), radiophonique (France Bleu Berry, RCF en Berry,…) et télévisuelle (Arté, France 3, BIP TV, ….).

Le contenu de ces communications doit ensuite être synthétisé dans les rapports d’activité annuels de la Réserve afin d’en conserver une trace écrite. Planification (nombre de jours)


23 23 23 23 23 A, GA, GT, CE, C 30475

Indicateurs


Communication Articles, Interviews, Reportages, Films…






A PI11 Développer et actualiser les pages Internet liées à la RNN (sites RNF et

RNN).

Priorité 1

Descriptif

Parmi les actions de sensibilisation des visiteurs, il est essentiel de renforcer la présence de la Réserve de Chérine sur Internet. Pour ce faire, il importe d’assurer une veille sur les pages existantes et de trouver une articulation entre le site Internet de la Maison de la Nature et de la Réserve (communication grand public) et celui de la Réserve (communication institutionnelle et naturaliste), et de mettre en téléchargement la documentation Réserve.

Le site Internet de la Maison de la Nature et de la Réserve pourra être amélioré en intégrant plus de visuels et de nouveaux médias, type vidéos. Planification (nombre de jours)

2013 2014 2015 2016 2017 Opérateurs Coût

12 12 12 12 12 A 15900

Indicateurs


Développement du site Internet Personnes informées Nombre de pages visitées



OLT G1 Administrer et coordonner la gestion de la Réserve

OP G11 Assurer la gestion administrative de la Réserve

A AD4 Comité consultatif de gestion, coordination scientifique, conseil

scientifique, compte rendu d'activité.

Priorité 1

Descriptif

Les gestionnaires ont pour mission de coordonner le travail d’équipe et de partenariat nécessaire à la mise en oeuvre des actions définies dans le plan de gestion ainsi que d’assurer le lien avec les services de l’Etat et les comités consultatif et scientifique. Les missions sont les suivantes :

- Programmation annuelle des opérations,

- Transmission à tous les intervenants des directives du plan de gestion de la réserve et des avis du comité consultatif,

- Rédaction et diffusion du compte rendu annuel d’activités, - Appui au conseil scientifique,

- Encadrement des personnels permanents ou temporaires affectés à la gestion du site,

- Coordination des actions réalisées par les partenaires ou prestataires, - Représentation auprès des partenaires territoriaux,

- Suivi des interventions réalisées,

- Assister les services de l’Etat pour toutes les questions relatives à la gestion de la réserve,

- Préparation des réunions du comité consultatif sous l’autorité du Préfet. Planification (nombre de jours)


114 114 114 114 114 GT, GA 151050

Indicateurs


Rapports d’activités Compte-rendus de réunions du Comité Consultatif

% actions réalisées selon le plan de travail Suivi des décisions du Comité Consultatif



OLT G1 Administrer et coordonner la gestion de la Réserve

OP G11 Assurer la gestion administrative de la Réserve

A AD5 Suivi général administratif - montage dossiers et comptabilité.

Priorité 1

Descriptif

Les actions programmées doivent faire l’objet d’une programmation et d’un suivi administratif et financier rapprochés, afin d’assurer la cohérence entre les actions programmées et la gestion des budgets et des personnels. La restitution de l’administration financière auprès de la DREAL est également un point essentiel. Ce point concerne donc :

- La gestion des moyens budgétaires provenant de la participation de l’Etat et de financements complémentaires, la recherche de fonds,

- La Planification et répartition annuelle des crédits,

- L’élaboration des rapports financiers annuels. Planification (nombre de jours)

2013 2014 2015 2016 2017 Opérateurs Coût

132 132 132 132 132 174900

Indicateurs


Demandes de crédits Rapports financiers

Equilibre recettes/dépenses Financement des actions planifiées

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