Plan d'Action du Programme Pays 2017-2020
Transcript of Plan d'Action du Programme Pays 2017-2020
DP/DCP/CIV/
1
Conseil d’administration du Pro-
gramme des Nations Unies pour le dé-
veloppement, du Fonds des Nations
Unies pour la population et du Bureau
des Nations Unies pour les services
d’appui aux projets
Distr : General
/// Septembre 2016
Français
Original: English
Seconde session ordinaire de 2016
(Septembre 2016, New York)
Point (numéro) de l’ordre du jour provisoire
Programmes de pays et questions connexes
Draft de Document de Programme Pays pour la Côte
d’Ivoire 2017-2020
Table des matières
Chapitre Page
I. Justification du programme ........................................................................................... 2
II. Priorités programmatiques et partenariat .................................................................. 5
III. Gestion du Programme de pays et des risques .......................................................... 9
IV. Suivi et évaluation ................................................................................................... 11
Annexes ................................................................................................................................ 12
Cadre de résultats et de ressources ....................................................................................... 12
Plan d’évaluation budgétisé
Documents joints
I. Tableau des objectifs de mobilisation de ressources
II. Evaluation des besoins en matière de présence, de capacités et de ressources dans le pays
DP/DCP/CIV/
2
I. Justification du programme
1. La Côte d’Ivoire, avec une population de 22,61 millions d’habitants, est un pays à
revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Le pays a enregistré une croissance écono-
mique de 9,4% entre 2012 et 20152, tirée par les investissements publics et privés, les ex-
portations de matières premières et le secteur des services grâce à une amélioration de
l’environnement des affaires. Malgré ces progrès, la pauvreté reste élevée, avec un taux de
46,3%3 en 2015 contre 48,9% en 2008. La Côte d’Ivoire est classée dans la catégorie des
pays à faible niveau de développement humain avec un indice estimé à 0,462 en 20144,
dont 0.410 chez les femmes contre 0.507 chez les hommes.
2. La Côte d’Ivoire se relève résolument de la décennie de conflit militaro-politique qui a
ébranlé le tissu social et entamé les gains du pays en matière de développement. A la suite
de la crise et des post-électorales de 2011, le nouveau gouvernement qui a finalement été
installé à mis en œuvre le Plan National de Développement (PND 2012-2015), axé sur la
restauration de l’état de droit, la promotion de la bonne gouvernance et la réhabilitation des
infrastructures sociales et économiques. Les institutions républicaines ont été rétablies et
l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2015 s’est déroulée dans un climat
apaisé. Le PND 2016-2020 adopté en décembre 2015 vise à consolider les acquis et à accé-
lérer la marche vers l’émergence du pays.
3. Malgré ces avancées, la Côte d'Ivoire continue de faire face à des défis5 majeurs, in-
terdépendants qui, s’ils ne sont pas adressés, pourraient avoir un impact sur la dynamique
de l’émergence économique et les acquis en matière de consolidation de la paix. Il s’agit de
(i) la consolidation de la gouvernance démocratique et de la cohésion sociale, (ii) la mise en
œuvre coordonnée des politiques publiques pour l’émergence, (iii) la croissance inclusive et
le développement durable, (iv) et la résilience dans le contexte de lutte contre le change-
ment climatique. En Côte d'Ivoire, un contrat social solide fondé sur une participation ren-
forcée des institutions démocratiques et un développement inclusif et durable est fondamen-
tal pour consolider les acquis et accélérer les progrès réalisés par le pays.
4. Sur le plan démocratique, des progrès ont été enregistrés en matière de consolidation
de l’état de droit. Toutefois, l’activité politique reste fragilisée par un dialogue national
encore hésitant et une représentativité insuffisante de l’opposition dans les débats parlemen-
taires. Les capacités limitées des structures nationales en charge de conduire le processus de
justice transitionnelle, l’insuffisance de cadres permanents d’échange et de concertation en
vue d’un rapprochement entre les communautés avec la persistance de tensions ethno-
communautaires et de conflits fonciers dans certaines régions notamment à l’Ouest6, pèsent
sur la dynamique de cohésion sociale et de réconciliation nationale. Le dialogue inclusif, la
promotion de la culture de la paix ainsi que l’'exercice effectif et la protection des droits
humains sont à consolider.
1 Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH 2014)
2 Plan National de Développement (PND 2016-2020) : Cadrage macroéconomique
3 Enquête sur le niveau de vie des ménages de 2015
4 Rapport sur le Développement Humain 2015, PNUD
5 Plan National de Développement (PND 2016-2020) : Tome 1 (Diagnostic Stratégique de la Côte d’Ivoire sur la trajectoire d’émergence) 6 Rapport d’enquête sur la perception de la population sur la justice nationale, internationale et transitionnelle,
Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale
DP/DCP/CIV/
3
5. Par ailleurs, les capacités des institutions de gouvernance, notamment le Parlement et
la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, ainsi que celles des organisations de la so-
ciété civile demeurent insuffisantes pour leur permettre d’exercer pleinement leur fonction
de contrôle de l’action publique. La transparence et la redevabilité dans la gestion des af-
faires publiques, ainsi que la participation citoyenne sont insuffisamment promues. Bien
que le pays ait vu son score s’améliorer de 8,5 points entre 2011 et 2014 dans l’indice Mo
Ibrahim, il demeure en 2014 au 35ème rang sur 54 pays, et son score (48,3/100) est en des-
sous de la moyenne africaine (50,1/100).
6. Le dispositif national de planification stratégique a été redynamisé, toutefois la coor-
dination interministérielle reste à consolider. La plupart des administrations publiques sont
confrontées à des problèmes de capacité qui rendent difficile l’exécution systématique et
rigoureuse des politiques publiques ainsi que leur suivi-évaluation, conduisant à un méca-
nisme redditionnel pas encore suffisamment transparent. De plus, la qualité et l’accès des
services publics ne répondent pas toujours aux attentes des citoyens. Selon l’enquête sur la
gouvernance, la paix et la sécurité (GPS-SaSHA), établie avec l’appui du PNUD, 40,6% de
population a eu accès à l’administration générale et 38,5% au service de sécurité.
L’accessibilité aux services publics reste limitée pour les plus démunis. Malgré les progrès
dans l’indice de Transparency International, (3,2 en 2014 :115ème rang contre 2,2 en 2011 :
154ème rang), le pays doit encore relever le défi de la lutte contre la corruption pour gérer
efficacement ses ressources et améliorer la justice sociale.
7. Sur le plan social, la croissance reste inégale avec un indice de Gini de 0,405 en 2015,
notamment dans les zones rurales et péri urbaines où les attentes des populations sont im-
portantes. La pauvreté touche surtout le milieu rural (56,8% contre 35,9% pour le milieu
urbain), notamment dans le Nord et l’Ouest du pays. La pauvreté touche plus les femmes
(47,4%) que les hommes (45,4%), une situation qui est parfois entretenue par la précarité et
le caractère informel du travail ou des activités productives des femmes. Les données de
l’enquête sur le niveau de vie des ménages de 2015 indiquent que la main-d’œuvre est
dominée par les hommes (60,1%) et plus du tiers de la population en activité est pauvre
(35,5%) avec une prédominance chez les femmes (34,7%) et chez les agriculteurs (1 agri-
culteur sur 2 est pauvre). La pauvreté est entretenue par l’ampleur du sous-emploi (20,9%
de la population active en 2014) et du chômage des jeunes (9,6%) et des femmes (10%
contre 4,8% chez les hommes). Les opportunités d’emplois verts et de formation profes-
sionnelle pour les jeunes sont limitées du fait de la faible diversification économique et
l’insuffisante transformation des produits de base. Il en est de même du développement de
la microentreprise qui pâtit du manque d’accompagnement technique et financier. Le chô-
mage des jeunes, s’il n’est pas suffisamment adressé, pourrait également être un obstacle à
la dynamique de cohésion sociale et à la consolidation de la paix.
8. En lien avec le développement durable et la résilience, le changement climatique est
une préoccupation majeure pour la Côte d’Ivoire. L’énergie, la foresterie et l’agriculture,
figurent parmi les secteurs où des efforts doivent être faits pour réduire les émissions de gaz
à effet de serre, sauvegarder l’environnement et préserver l’équilibre de la biodiversité. Or,
ces secteurs occupent une place importante dans l’industrialisation, la transformation éco-
nomique du pays et la lutte contre la pauvreté. En 2015, le pays s’est doté dans le cadre de
la lutte contre le changement climatique d’une stratégie de développement « bas carbone »
dont la mise en œuvre reste contrainte par les faibles capacités nationales et locales et
l’accès limité à l’information et aux technologies. Les opportunités d’accroissement de la
production et des revenus restent limitées. Les comportements adoptés accroissent la vulné-
DP/DCP/CIV/
4
rabilité des populations et affectent négativement leurs conditions de vie. L’analyse du
secteur énergétique révèle que les ménages notamment les pauvres utilisent principalement
le bois de chauffe pour la cuisson (69,2% au niveau national et 86% en milieu rural), con-
tribuant aux émissions de gaz à effet de serre.
9. Du fait de l’accès limité à l’énergie pour les usages productifs, l’agriculture est fai-
blement mécanisée. Le pays dispose d’un vaste gisement en énergies renouvelables, toute-
fois le cadre réglementaire peu incitatif et les coûts d’investissement prohibitifs freinent
leur mise en valeur. Par ailleurs, le couvert forestier continue de subir les pressions de
l’agriculture extensive, une source importante d’émissions de gaz à effet de serre. Le taux
de dégradation des forêts ivoiriennes est ainsi passé de 18% en 1996 à 40% en 20147.
L’agriculture traditionnelle sur brulis est la plus pratiquée et les exploitations des petits
producteurs sont caractérisées par la faible utilisation des intrants, des semences améliorées
et des techniques modernes de production.
10. L’évaluation en 2015 du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Dévelop-
pement (UNDAF 2013-2015)8 a mis en exergue les acquis des interventions du PNUD sur
les défis susmentionnés.
11. En matière de gouvernance, le PNUD a joué un rôle central dans le processus national
de planification stratégique du développement, prenant en compte les objectifs de dévelop-
pement durable (ODD). La formulation du PND 2016-2020 a pris en compte les recom-
mandations de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique, une initiative
soutenue par le PNUD. Le Bureau pays a aussi fourni un appui à la production du rapport
sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et de l’enquête sur le niveau
de vie des ménages qui ont contribué à actualiser le diagnostic national sur le développe-
ment. Il en est de même de la coordination de l’aide au développement avec la mise en
place de la plateforme de gestion de l’aide qui a renforcé le dialogue entre le gouvernement
et les partenaires au développement et amélioré la planification et la programmation des
projets selon les besoins des secteurs et des régions. Ces actions seront consolidées avec un
accent particulier sur la capacité d’exécution de la stratégie d’émergence. L’accent sera
aussi mis sur le renforcement des capacités des administrations publiques locales en vue de
fournir de manière équitable des services de base de qualité, en particulier dans les zones
rurales et péri-urbaines. Le rôle et les capacités de la société civile doivent être aussi ren-
forcés pour assurer un contrôle citoyen effectif de l’utilisation des ressources publiques.
12. Le processus de l’émergence, pour être mis en œuvre de façon optimale, nécessitera
une paix consolidée et durable. Sur ce plan, des progrès significatifs ont été réalisés dans le
traitement des causes profondes de la crise des années 2000. Le pays a été réunifié et les
conditions de sécurité significativement améliorées. Le renforcement de l’Etat de droit est
engagé à travers, notamment, la réforme du secteur de la justice, même si des faiblesses
demeurent et ont trait à l’accès à la justice et à la protection des groupes les plus vulné-
rables, notamment les femmes victimes de violences basées sur le genre (867 cas notifiés en
2015 contre 582 en 2014)9, les personnes vivant avec le VIH/sida, les déplacés internes
(PDI). En dépit de ces avancées, des dispositions doivent être prises pour traiter les causes
résiduelles de la crise. La cohésion sociale et la sécurité communautaire doivent être ren-
forcées pour rétablir la confiance et consolider l’état de droit.
7 Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, 2014
8 Rapport d’Evaluation de l’UNDAF 2013-2015 9 Système d’information sur les violences basées sur le genre, GBVIMS report, 2014-2015
DP/DCP/CIV/
5
13. Le PNUD a contribué à la réduction de la pauvreté en améliorant la vulnérabilité des
populations défavorisées, notamment les jeunes et les femmes qui se sont organisés en
coopératives et ont accru leur production, la transformation et la commercialisation de leurs
produits. Environ 43.000 personnes dont 60% de femmes10 ont bénéficié de l’appui du
PNUD, y compris l’amélioration de leur accès à des services sociaux de base. Ces avancées
seront consolidées et portées à l’échelle en synergie avec les autres interventions du Sys-
tème des Nations Unies, notamment les régions Nord et Ouest du pays où les niveaux de
pauvreté et d’inégalités sont les plus préoccupants. Enfin, la promotion des modes de pro-
duction et de consommation durables au niveau local en termes de développement
d’activités génératrices de revenu, de fourniture et d’utilisation des services socio-
économiques fera l’objet d’une attention particulière en vue de protéger le patrimoine fores-
tier et de préserver la biodiversité et les équilibres naturels.
14. Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, le PNUD a accompagné le
gouvernement dans le développement de sa stratégie « bas carbone ». A cet effet, il a con-
duit un important travail analytique pour soutenir le plaidoyer pour une gouvernance envi-
ronnementale inclusive et équilibrée et le positionnement stratégique du pays en matière de
développement durable. Ce travail va faciliter l’exploitation des opportunités de mobilisa-
tion de ressources (Fonds Vert pour le Climat, Fond pour l’Environnement Mondial …).
II. Priorités programmatiques et partenariats
15. Le développement humain et la réduction des inégalités seront au centre du Pro-
gramme Pays du PNUD pour la période 2017-2020. Ce programme sera articulé autour des
deux axes suivants :
1) La gouvernance, l’état de droit et la cohésion sociale, qui est décliné en deux sous-
composantes : (a) la gouvernance démocratique, avec un appui ciblé à des institu-
tions clés telles que le gouvernement, le parlement, les institutions de lutte contre
la corruption, la Commission électorale indépendante (CEI), les collectivités lo-
cales ; et (b) la consolidation de la paix, l'accès à la justice et la réconciliation na-
tionale.
2) Le développement durable inclusif, avec un focus sur les initiatives visant à pro-
mouvoir l'accès à l'énergie renouvelable, l'amélioration des capacités de produc-
tion durables et la protection des forêts, et les opportunités de création d'emplois et
de revenus pour les plus défavorisés, en particulier les femmes, les jeunes et les
groupes vulnérables.
16. Le Programme est aligné sur les priorités déclinées par le gouvernement dans son Plan
National de Développement (PND 2016-2020) qui a pour ambition de conduire la Côte
d’Ivoire à l’émergence à l’horizon 2020 à travers un processus de transformation écono-
mique, inclusif et durable.
17. Le CPD contribue à la mise en œuvre des effets suivants du Cadre de Programmation
Unique (CPU 2017-2020) de l’Equipe Pays :
10 Programme d’appui à la réduction de la pauvreté, 2010-2015
DP/DCP/CIV/
6
1) Les institutions étatiques et non étatiques, mettent en œuvre des politiques pu-
bliques et des stratégies inclusives et durables qui renforcent la gouvernance et la
cohésion sociale et réduisent les inégalités ;
2) Les pouvoirs publics mettent en œuvre des politiques qui garantissent des modes
de production et de consommation durables, la création de revenus et la résilience
au changement climatique des populations les plus vulnérables.
18. Le Programme pays est aussi aligné sur le Plan Stratégique et la Stratégie pour
l’égalité des sexes du PNUD 2014-2017, et contribuera à la réalisation des Objectifs de
développement durable (ODD) 1, 5, 7, 10, 12, 13, 16 et 17. Il s’agira d’améliorer la coordi-
nation de l’action publique, la capacité de mise en œuvre et la redevabilité dans le but de
renforcer l’inclusion, la résilience et la durabilité.
19. Le programme de coopération du PNUD vise également à promouvoir les échanges et
le partage d’expériences entre la Côte d’Ivoire et les autres pays du sud en soutenant, à
travers la coopération Sud-Sud et triangulaire, le développement des capacités. Dans cette
perspective, la Côte d'Ivoire s’engage à devenir un pays fournisseur de coopération Sud-
Sud.
1. La gouvernance, l’état de droit et la cohésion sociale
20. Le Programme pays focalisera ses interventions sur le renforcement des capacités de
mise en œuvre des politiques de développement pour une émergence inclusive et durable. A
cet effet, les outils de planification et de suivi-évaluation seront promus et alignés sur les
ODD pour faciliter la mise en œuvre rigoureuse et systématique du Plan National de Déve-
loppement ainsi que son suivi efficient. En partenariat avec les institutions financières in-
ternationales (Banque mondiale et la BAD), et d'autres partenaires de développement, les
interventions du PNUD viseront à améliorer l'efficacité de l'aide en facilitant la coordina-
tion du cadre du dialogue entre le gouvernement et ses partenaires de développement (ODD
17) à travers la plate-forme de gestion de l'aide, et à accroitre les flux de l'aide. Le PNUD
facilitera aussi la coordination entre les partenaires au développement à travers le renfor-
cement de la mobilisation et de la participation effective des partenaires au mécanisme de
concertation.
21. Le PNUD contribuera à la promotion de la coopération Sud-Sud et triangulaire afin de
valoriser les bonnes pratiques et de s’imprégner des contraintes rencontrées par les pays
émergents d’Asie et d’Amérique Latine à travers la Conférence Internationale sur
l’Emergence de l’Afrique.
22. Sur le plan de la reddition des comptes publics, le PNUD poursuivra son appui aux
institutions publiques en vue d’assurer une gestion efficace de l’Etat avec des mécanismes
redditionnels transparents, des espaces de dialogue inclusifs et une participation citoyenne
effective, dans le respect de l’équité et de l’égalité de genre (ODD 5, 16). Dans cette op-
tique, un appui-conseil technique sera apporté pour renforcer le rôle des institutions natio-
nales notamment l’Assemblée Nationale, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, la
Commission Nationale des Droits de l’Homme en vue de leur permettre d’exercer pleine-
ment leurs fonctions. Les capacités de la société civile pour une meilleure participation
citoyenne seront aussi soutenues à travers la création d’espaces pluri-acteurs de dialogue
sur la gouvernance démocratique et l’exercice du contrôle citoyen des actions publiques.
DP/DCP/CIV/
7
L’accès, l’usage et l’appropriation des TIC par les organisations de la société civile seront
promus pour faciliter un dialogue inclusif. Le PNUD entend ainsi contribuer à renforcer la
confiance de la population à l'égard des institutions. Sur la base de ses avantages compara-
tifs, il collaborera avec les Etats Unis d’Amérique, l’Union Européenne et les autres
agences des Nations Unies pour renforcer le contrôle citoyen des institutions publiques.
23. Le PNUD renforcera aussi les capacités de la Commission Electorale Indépendante
(CEI) pour l’organisation d’élections crédibles et pacifiques. Cet appui mettra l’accent sur
le renforcement de la participation citoyenne et l’harmonisation des processus électoraux
avec les normes internationales, et la mobilisation des ressources. Un appui sera apporté
aux réseaux/plateformes de la société civile en vue de promouvoir le dialogue et la partici-
pation inclusive, avec une implication plus active des femmes, ainsi que la prévention des
conflits électoraux.
24. Dans la perspective de la fin de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire
(ONUCI) et le transfert de certaines activités à l’Équipe Pays, le PNUD mettra l’accent sur
le renforcement des acquis en matière de consolidation de la paix et de cohésion sociale. En
collaboration avec UNICEF, UNFPA, ONUFEMMES, FAO, HCR et les partenaires au
développement y compris l’Union Européenne, le Japon, la République Fédérale
d’Allemagne, les capacités des institutions nationales et locales seront renforcées pour
prévenir et gérer pacifiquement les conflits, et promouvoir la réconciliation nationale no-
tamment dans les communautés ou les tensions ethno-confessionnelles et les conflits fon-
ciers persistent dans l’Ouest.
25. Enfin, un accent sera accordé au renforcement de l’accès à la justice et à la sécurité
des groupes les plus défavorisés, y compris les femmes victimes de violences basées sur le
genre. Le PNUD renforcera en particulier ses partenariats pour soutenir la mise en œuvre
des réformes du secteur de la justice, à travers le renforcement du fonctionnement des insti-
tutions judiciaires et la lutte contre l'impunité. Au niveau local, l'assistance juridique,
l’accès à l'information et la sensibilisation sur le respect des droits humains seront aussi
renforcés. Il en est de même de l’amélioration de l’accès à des services de sécurité dans le
cadre de la réforme en cours du secteur. Le partenariat avec le Ministère en charge de la
sécurité, le Japon et l’Union Européenne sera consolidé pour renforcer la qualité des ser-
vices de sécurité, notamment au niveau communautaire et prévenir la violence armée, et
contribuer ainsi à renforcer la sécurité humaine et la confiance des populations.
2. Le développement durable inclusif
26. Le PNUD contribuera au renforcement des capacités du ministère en charge de
l’énergie, de l’Assemblée des régions et districts, du secteur privé et des communautés
rurales afin qu’ils contribuent à la baisse des émissions de gaz à effet de serre, à travers la
législation, la responsabilité sociale des entreprises et le changement de comportement des
communautés. Cela passera par une meilleure utilisation des sources énergétiques, la pro-
motion des énergies renouvelables ainsi que le développement des capacités de production
respectueuses de la préservation des forêts conformément à la stratégie nationale « bas
carbone ». Cette priorité vise à améliorer la gouvernance environnementale pour
l’électrification rurale. Le renforcement institutionnel capitalisera sur les acquis du projet
d’appui à la promotion d’un cadre réglementaire et juridique favorable au déploiement des
solutions d’énergies renouvelables décentralisées (ODD 7 et 13). Le partenariat avec
DP/DCP/CIV/
8
l’Union Européenne et le Parlement du Climat pour la promotion des énergies renouve-
lables sera renforcé.
27. Le PNUD encouragera l’utilisation des technologies propres et innovantes pour amé-
liorer et accroitre les capacités de production et de transformation au niveau local. Deux
lignes d’actions seront retenues, à savoir le renforcement des partenariats publics-privés à
travers, d’une part, l’assistance à la responsabilité sociale des entreprises et le partage d'ex-
périences et d’autre part, l’appui à la valorisation des capacités technologiques (transfert de
connaissances, adaptation technologique et promotion de projets innovants pour les petits
producteurs). Le PNUD favorisera la mise en place d’un cadre règlementaire pour les mé-
canismes financiers durables qui permettront aux acteurs privés d’investir dans le secteur de
l’énergie. Une plateforme de dialogue sur l’investissement dans les énergies renouvelables
impliquant l'Assemblée nationale, les ministères en charge de l'énergie et du développement
durable, et le secteur privé sera promue. Une attention sera accordée à la microentreprise et
aux emplois verts notamment dans la filière des énergies renouvelables et dans les sous-
secteurs de la valorisation des déchets, avec pour objectif d'accroitre les opportunités d'em-
ploi pour les jeunes et les femmes. A cet effet, le PNUD accompagnera les initiatives de
coopération Sud-Sud et triangulaire pour favoriser le partage des connaissances et le déve-
loppement des technologies innovantes (ODD 9, 12 et 17).
28. Sur la base de ses avantages comparatifs, le PNUD s’attachera à développer des sy-
nergies avec les partenaires dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développe-
ment, le PNUE et la FAO appuyant le Secrétariat Permanent de la REDD+ (SEP-REDD),
en vue de réunir les conditions nécessaires pour une mise en œuvre réussie de la stratégie
nationale en cours de formulation pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre
issues de la déforestation et de la dégradation des forêts. Le PNUD accompagnera, avec
d’autres agences du système des Nations Unies, l’effort national de promotion d’une agri-
culture durable, moderne et compétitive garantissant la protection des ressources naturelles
et le développement des chaines de valeurs agricoles.
29. La promotion des partenariats sera renforcée, dans le cadre des engagements pris par
le pays lors de la conférence mondiale sur le climat de Paris (COP21), pour tirer profit des
financements existants ou à venir y compris de l’ONUREDD, du Fonds Vert pour le Climat
et du Fonds pour l’adaptation aux changements climatiques. De façon spécifique, le PNUD
apportera un appui au gouvernement dans le processus de mobilisation des fonds clima-
tiques. Le secteur privé sera aussi mobilisé pour qu’il exerce mieux sa responsabilité so-
ciale en matière de développement durable, y compris la collaboration avec des instituts de
recherche et les programmes régionaux tels que la Facilité Africaine pour les marchés in-
clusifs.
30. Afin de favoriser la restauration des moyens de subsistance et d’adresser les disparités
en matière de croissance, le développement des activités génératrices de revenu pour les
communautés les plus défavorisées, spécialement dans les régions du Nord et de l’Ouest,
sera porté à l’échelle. L’accent sera mis sur : (i) l’accroissement de l’accès à une énergie
propre, fiable et à un coût abordable, (ii) l’amélioration de la compétitivité des produits
locaux à travers l’analyse des chaines de valeurs et le renforcement des capacités tech-
niques et (iii) la facilitation de l’accès à des infrastructures socio-économiques dans les
zones cibles y compris les « centres de service ». Pour les activités génératrices de revenu,
le PNUD favorisera la promotion de l’accès au financement et à l’information sur le fonc-
tionnement du marché et les processus commerciaux, ainsi que le renforcement des capaci-
DP/DCP/CIV/
9
tés techniques et organisationnelles des groupements de producteurs, notamment les grou-
pements des femmes. Des synergies seront développées avec des agences sœurs du Sys-
tème des Nations Unies y compris la FAO, l’UNICEF, l’UNFPA et le PAM pour favoriser
un meilleur accès aux services sociaux de base en vue de réduire la pauvreté et les inégali-
tés (ODD 1, 5 et 10).
31. La création d’emplois notamment pour les jeunes et les femmes, et la réintégration des
PDI seront renforcées à travers la promotion de la microfinance inclusive, la formation
professionnelle et le soutien à l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs d’activité por-
teurs y compris dans les filières vertes. Ces actions permettront de développer des activités
génératrices de revenu et créatrices d’emploi, notamment pour les plus démunis. A ce ni-
veau, un partenariat sera établi avec les Ministères en charge de l’emploi des jeunes, de la
formation professionnelle et de l’entreprenariat, l’ONUDI et le BIT. De plus, le PNUD, en
partenariat avec le Ministère chargé de l’emploi des jeunes et le programme des Volontaires
des Nations Unies (VNU), favorisera la mise en place d’un programme de volontariat na-
tional pour faciliter l’insertion professionnelle et l’employabilité des jeunes. Le Programme
pays veillera à ce que les actions et les ressources soient définies et allouées de manière
équitable sur la base de données nationales fiables sur la pauvreté et les disparités régio-
nales, afin de permettre aux plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes d’en
bénéficier. Les initiatives réussies feront l’objet d’un passage à échelle pour accélérer la
réduction de la pauvreté et des inégalités en milieu rural, en particulier dans les régions du
Nord et de l’Ouest qui sont les plus affectées.
III. Gestion du Programme de pays et des risques
32. L’exécution nationale sera la modalité préférée pour la mise en œuvre du Programme
pays avec comme objectifs, une meilleure appropriation nationale ainsi que le leadership, la
redevabilité et une contribution financière significative du gouvernement dans le finance-
ment du Programme pays. Les institutions nationales, les structures gouvernementales et les
organisations non gouvernementales y compris les groupements de femmes seront associés
à la réalisation du Programme pays. Dans la mesure où la qualité de l’exécution dépend de
l’état des capacités nationales, le Programme pays inclura des initiatives ciblées de renfor-
cement des capacités des partenaires de mise en œuvre. Toutefois, la modalité d’exécution
directe pourra être appliquée si nécessaire. Des procédures accélérées pourront être aussi
adoptées en vue de fournir une réponse rapide aux situations de crise et de répondre effica-
cement aux nouvelles demandes d’appui du PNUD.
33. La mise en œuvre du Programme pays se déroulera dans le cadre de l’initiative « Unis
dans l’action ». A cet effet, le PNUD, en collaboration avec l’Equipe Pays des Nations
Unies, conduira une évaluation pour identifier les risques potentiels liés à la gestion des
ressources publiques, et poursuivra l’évaluation des capacités des partenaires de mise en
œuvre dans le cadre de l’approche harmonisée des transferts d’espèces (HACT). Les autres
instruments harmonisés et communs de programmation du Cadre de Programmation
Unique seront aussi promus.
34. Le PNUD restera aussi engagé dans la promotion du cadre partenarial entre le gouver-
nement et les partenaires au développement, conformément à la politique de financement
adoptée en 2015 et aux principes de l’efficacité de l’aide au développement.
DP/DCP/CIV/
10
35. La mise en œuvre du Programme pays pourrait être confrontée à des risques dont : (i)
la difficulté à mobiliser les ressources nécessaires à son exécution; (ii) la faible appropria-
tion nationale de certaines interventions conduisant à une duplication des initiatives et la
capacité limitée des structures nationales impliquées y compris la société civile à fournir
des services de qualité; (iii) la résurgence de conflits politiques ou communautaires y com-
pris les litiges fonciers et la survenue de catastrophes naturelles liées au changement clima-
tique ainsi que leurs implications sur la cohésion sociale et la sécurité; (iv) l’instabilité
régionale dans le Sahel et ses implications sur la situation sécuritaire. Ces risques sont à
replacer dans le cadre du retrait de l’ONUCI d’ici la mi-2017.
36. Pour faire face à ces risques, une attention particulière sera accordée à la mise en
œuvre de la stratégie de partenariat et de mobilisation des ressources du Bureau pays, no-
tamment la mise à jour de la base des données des partenaires, le renforcement de la com-
munication et de la visibilité des actions du PNUD, le développement d’idées de projets, le
renforcement du recouvrement des coûts d’administration des projets, l’exploration des
mécanismes innovants de financement à travers les partenariats public - privé, le fond vert
sur le climat, les fondations et les institutions financières internationales.
37. Par ailleurs, une stratégie d’atténuation des risques sera développée lors de la prépara-
tion des programmes/projets en impliquant les acteurs nationaux à toutes les étapes du
processus de formulation, et en veillant à l’accroissement du financement national pour les
activités du Programme pays. Les complémentarités et les synergies d’action seront déve-
loppées avec d’autres partenaires pour l’efficacité et la réalisation d’économies d’échelle.
L’accent sera aussi mis sur le renforcement des capacités des partenaires de réalisation de
sorte à garantir la qualité des interventions.
38. En complément, le Bureau pays utilisera dans le cadre de sa programmation, les nou-
veaux standards du PNUD en matière d’assurance qualité et d’évaluation d’impact social et
environnemental. Pour maintenir un bon rapport qualité-prix des interventions et prendre en
charge les risques potentiels sur le plan fiduciaire, le Bureau pays renforcera la supervision
financière des programmes/projets et son système d’évaluation des partenaires de mise en
œuvre, notamment ceux de la société civile (suivi des risques financiers, formation continue
en gestion axée sur les résultats, contrôle inopinée fondé sur les risques). Enfin, comme
dispositif de gestion et d’alerte précoce, le Bureau pays utilisera le registre des risques du
système Atlas dans le cadre de son reportage périodique.
39. Pour ce qui concerne les risques liés au conflit et à la sécurité, des mécanismes
d’alerte précoce, de prévention et de gestion de conflit ainsi que de gestion des catastrophes
seront mis en place ou renforcés en collaboration avec le gouvernement, les autres agences
des Nations Unies et UNDSS. Le renforcement des capacités nationales constituera une
priorité dans les actions à mener. Le PNUD s’investira aussi conjointement avec les autres
agences dans la stratégie de sortie de l’ONUCI afin de mobiliser les ressources et les exper-
tises nécessaires lui permettant d’assumer les responsabilités et la continuité des activités
dans les secteurs concernés. Le présent document de programme de pays précise les contri-
butions du PNUD à l’atteinte des résultats nationaux et constitue le principal acte de reddi-
tion de compte au Conseil d’administration pour l’alignement des résultats et l’affectation
des ressources programmatiques au niveau du pays. Les obligations redditionnelles des
directeurs aux niveaux du pays, de la région et du siège en ce qui concerne les programmes
de pays sont prescrites dans les politiques et procédures opérationnelles du PNUD, ainsi
que dans le cadre des contrôles internes.
DP/DCP/CIV/
11
IV. Suivi et évaluation
40. Le PNUD accordera une attention particulière au suivi et à l’évaluation de l’atteinte
des résultats du Programme, dont les indicateurs de performance du cadre des résultats et
des ressources sont alignés sur les indicateurs nationaux et du Plan Stratégique du PNUD
2014-2017.
41. Le dispositif de suivi-évaluation sera bâti sur celui du CPU 2017-2020 dont la concep-
tion a intégré les enseignements tirés de la faiblesse de celui de l’UNDAF 2013-2015. Fon-
dé sur la gestion axée sur les résultats, le dispositif est aligné sur celui du PND 2016-2020
qui bénéficiera de l’appui conjoint de l’Equipe pays des Nations Unies.
42. En collaboration avec ses principaux partenaires et d’autres agences des Nations
Unies, le PNUD accompagnera le développement des capacités nationales en matière de
suivi-évaluation. Cette action sera menée en partenariat avec le Ministère du Plan et du
Développement. L’Institut National de la Statistique sera aussi soutenu dans la production
régulière de données actualisées sur les ODD et tenant compte du genre. Le travail analy-
tique conduit en 2015 a permis d’actualiser les données sur la gouvernance, la pauvreté et
les inégalités et leurs implications pour l’émergence et la cohésion sociale. Ces travaux
seront poursuivis dans le cadre du présent Programme pays.
43. La coordination de la mise en œuvre du Programme sera assurée à travers des ren-
contres périodiques d’orientation entre le Ministère du Plan et du Développement et la
Direction du PNUD. Il en sera de même des comités de pilotage des projets et programmes
avec la participation des ministères sectoriels, des institutions nationales, de la société ci-
vile, du secteur privé, des partenaires au développement concernés et des communautés
bénéficiaires.
44. Dans le cadre de l’efficacité de la coopération au développement, des missions con-
jointes de terrain et des revues programmatiques seront périodiquement organisées avec la
participation du gouvernement, des partenaires techniques et financiers des organisations de
la société civile, du secteur privé et des collectivités bénéficiaires.
45. Le PNUD prendra part avec les autres agences des Nations Unies aux revues an-
nuelles conjointes et aux évaluations thématiques dans le cadre du CPU pour mesurer le
niveau d'atteinte des résultats escomptés, prendre les mesures correctives requises, renfor-
cer la concertation entre les acteurs et favoriser les synergies entre les programmes.
L’évaluation finale des résultats du Programme sera menée conjointement avec le gouver-
nement et les autres agences dans le cadre du CPU au cours de la quatrième année.
46. Le Bureau pays accordera environ 5% du budget du Programme de pays aux activités
de suivi et d’évaluation.
DP/DCP/CIV/
12
Annexe A: Cadre de résultats et de ressources
PRIORITÉ OU OBJECTIF DU PAYS : AXE 1 DU PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT (PND 2016-2020)- La qualité des institutions et de la bonne gouvernance sont renforcées
EFFET (OUTCOME) No 1 DU CADRE PROGRAMMATIQUE UNIQUE AUQUEL PARTICIPE LE PNUD : Les institutions étatiques et non étatiques, mettent en œuvre des politiques publiques
qui renforcent la gouvernance et la cohésion sociale pour réduire les inégalités RESULTATS DU PLAN STRATEGIQUE PNUD: EFFET 2: Répondre aux attentes des citoyens, notamment en matière de liberté d’expression, de développement, d’état de droit et de redevabilité,
grâce à des systèmes plus solides de gouvernance démocratique
Indicateurs d’effets du PNUAD
(Données de référence, cible) Source et
fréquence de la
collecte des
données et
responsabilités
Produits du Programme de Pays
(Indicateurs: Données de références, Cibles, Source de donnée et fréquence) Principaux
partenaires et cadre
de partenariat
Ressources
indicatives par
effet (US $)
Indicateurs Effet CPU 1.1 : Indice
CPIA de Gouvernance (Donnée
de référence : 3,3 ; Cible : 4,5)
Indicateur Effet CPU 1.2 Indice
de perception de la corruption
(Donnée de référence : 3,2 en
2014 ; cible : 4,5 en 2020)
Rapport CPIA
Gouvernance
Banque Mondiale ;
fréquence annuelle
Secrétariat de la
Présidence de la
République,
Commission
Electorale
Indépendante &
Union des Villes et
Communes de Côte
d’Ivoire
Produit 1.1 : Le suivi de la mise en œuvre du plan national de développement est
opérationnalisé et prend en compte les ODD et tout particulièrement la dimension genre
Indicateur Produit 1.1.1 Existence d’un dispositif intégré de suivi de la mise en œuvre du plan
national de développement (Données de référence : Non ; Cible : Oui ; Source des données :
Cabinet du Premier Ministre/Ministère du Plan ; 2020)
Indicateur Produit 1.1.2 Nombre de ministères produisant des rapports sectoriels de mise en
œuvre du plan national de développement intégrant des statistiques désagrégées et les ODD
(Données de référence :5 ; Cible :20 ; Source des données : Institut National de la Statistique ;
2020)
Indicateur Produit 1.1.3 Nombre de ministères animant un cadre de concertation intégré avec les
partenaires au développement, le secteur privé et la société civile (Données de référence : 2 ;
Cible :8 Source des données : Ministère du Plan et du Développement ; 2020)
Indicateur Produit 1.1.4 Nombre des régions mettant en œuvre un plan régional de développement
intégrant les ODD (Données de référence : 2 ; Cible :5 Source des données : Assemblée des
Régions et des Districts de la Côte d’Ivoire ; 2020) Indicateur Produit 1.1.5 Nombre de nouveaux partenaires (y compris de la coopération sud-sud)
participant dans le dispositif institutionnel de coordination et de financement du développement
(Données de référence : 0 ; Cible :10 ; Source des données : Comité de mobilisation des
ressources extérieures ; 2020)
Ministère en charge
du Plan (Institut
National de la
Statistique, Direction.
Générale du Plan) &
Ministère en charge
de l’économie
(Structure en charge
de la Plateforme de
l’aide) et Ministère en
charge du budget
(Direction Générale
du Budget)
Ressources de
base :
3 000 000
Autres ressources :
2 000 000
(Gouvernement)
500 000
(Contribution sud-
sud)
500 000 (Partage
de cout)
DP/DCP/CIV/
13
PRIORITÉ OU OBJECTIF DU PAYS : AXE 1 DU PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT (PND 2016-2020)- La qualité des institutions et de la bonne gouvernance sont renforcées
EFFET (OUTCOME) No 1 DU CADRE PROGRAMMATIQUE UNIQUE AUQUEL PARTICIPE LE PNUD : Les institutions étatiques et non étatiques, mettent en œuvre des politiques publiques
qui renforcent la gouvernance et la cohésion sociale pour réduire les inégalités RESULTATS DU PLAN STRATEGIQUE PNUD: EFFET 2: Répondre aux attentes des citoyens, notamment en matière de liberté d’expression, de développement, d’état de droit et de redevabilité,
grâce à des systèmes plus solides de gouvernance démocratique
Indicateurs d’effets du PNUAD
(Données de référence, cible) Source et
fréquence de la
collecte des
données et
responsabilités
Produits du Programme de Pays
(Indicateurs: Données de références, Cibles, Source de donnée et fréquence) Principaux
partenaires et cadre
de partenariat
Ressources
indicatives par
effet (US $)
Indicateur Effet CPU 1.5
Proportion de femmes dans les
instances de décision
(Gouvernement, Parlement,
Mairie) (Donnée de référence: 25% au
Gouvernement en 2016, 10,7% au
Parlement en 2015 & 9% à la
Mairie ; Cibles: 30% au
Gouvernement, 30% au
Parlement; 30% à la Mairie)
Rapport
Transparency
International;
fréquence annuelle
Produit 1.2 : Les Institutions républicaines notamment le Parlement, la Haute Autorité pour
la Bonne Gouvernance et la Commission Electorale Indépendante assurent le contrôle
démocratique de l’action publique et la participation citoyenne
Indicateur Produit 1.2.1 Nombre de commissions parlementaires ayant conduit des missions
d’évaluation de programme (Donnée de référence : 0 ; cible : 5 ; Source des données : Assemblé
Nationale ; fréquence annuelle et en 2020)
Indicateur Produit 1.2.2 Proportion de nouveaux électeurs inscrits sur les listes électorales,
désagrégée selon le sexe et l’âge (Donnée de référence : 0; cible: 10 ; Source des données:
Commission Electorale Indépendante ; fréquence annuelle et en 2020)
Indicateur Produit 1.2.3 Nombre de nouvelles organisations/réseaux de la société civile disposant
de mécanisme qui veillent à la transparence, la représentation et la redevabilité pour un meilleur
contrôle citoyen (Donnée de référence : 0; cible: 10 ; Source des données: Faîtières de la société
civile ; fréquence annuelle et en 2020)
Parlement, la Haute
Autorité pour la
Bonne Gouvernance et
la Commission
Electorale
Indépendante
2 000 000
(Gouvernement)
DP/DCP/CIV/
14
PRIORITÉ OU OBJECTIF DU PAYS : AXE 1 DU PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT (PND 2016-2020)- La qualité des institutions et de la bonne gouvernance sont renforcées
EFFET (OUTCOME) No 1 DU CADRE PROGRAMMATIQUE UNIQUE (UNDAF) AUQUEL PARTICIPE LE PNUD : Les institutions étatiques et non étatiques, mettent en œuvre des politiques
publiques qui renforcent la gouvernance et la cohésion sociale pour réduire les inégalités RESULTATS DU PLAN STRATEGIQUE PNUD: EFFET 3: Les pays sont dotés d’institutions renforcées qui assurent progressivement l’accès universel aux services de base
Indicateurs d’effets du PNUAD
(Données de référence, cible) Source et
fréquence de la
collecte des
données et
responsabilités
Produits du Programme de Pays
(Indicateurs: Données de références, Cibles, Source de donnée et fréquence) Principaux
partenaires et cadre
de partenariat
Ressources
indicatives par
effet (US $)
Indicateur Effet CPU 1.4 Taux de
résolution des conflits
intercommunautaires (Donnée de
référence: 32% ; Cible: 60%)
Ministère de la
Solidarité,
Cohésion Sociale et
Indemnisation des
victimes/
Programme
National de
Cohésion Sociale
Produit 1.3 Les institutions locales ont des capacités renforcées pour la prévention, la gestion
pacifique des conflits et la réconciliation nationale Indicateur Produit 1.3.1 Nombre de nouveaux cadres de dialogue mis en place au niveau local
pour une mobilisation de la société civile, des femmes et des jeunes dans le processus de cohésion
sociale (Données de référence: 0 conflits communautaires ; Cible: 10. Source des données:
Ministère en charge de la Cohésion Sociale; Fréquence: annuelle et à la fin du cycle)
Indicateur Produit 1.3.2 Nombre de nouveaux conflits communautaires résolus pacifiquement par
les mécanismes locaux/traditionnels (Données de référence: 0 ; Cible: 50. Source des données:
Ministère en charge de la Cohésion Sociale; Fréquence: annuelle et à la fin du cycle)
Indicateur produit 1.3.3 Taux de participation des femmes dans les instances de gestion et de
prévention des conflits communautaires (Données de référence: 0 ; Cible: 30%. Source des
données: Ministère en charge de la Cohésion Sociale; Fréquence: annuelle et à la fin du cycle)
Produit 1.4 : Les populations vulnérables, notamment les femmes et les jeunes, ont un
meilleur accès aux services de justice et ont une confiance accrue dans les services de sécurité
au niveau communautaire
Indicateur Produit 1.4.1 Nombre de nouvelles personnes désagrégé par sexe et par âge ayant
bénéficié d'une assistance judicaire et/ou juridique dans les zones cibles (Données de référence:0;
Cible: 5 000 ; Source des données: Ministère en charge de la justice; Fréquence: annuelle et en
2020) Indicateur Produit 1.4.2 Niveau de confiance des populations ivoiriennes aux forces de sécurité:
(Données de référence: police et gendarmerie: 46,8%; Cible:60%; Source des données : SHaSA)
Ministère de la
Solidarité, Cohésion
Sociale et
Indemnisation des
victimes &
Ministère de la Justice
Ministère de
l’Intérieur et de la
Sécurité
Direction Générale de
la Police
Ressources de
base :
2 200 000
Autres ressources :
3 000 000
(Gouvernement)
DP/DCP/CIV/
15
PRIORITÉ OU OBJECTIF DU PAYS : AXES 3 & 4 DU PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT - La transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation est accélérée; les
infrastructures harmonieusement réparties sur le territoire national sont développées et l’environnement est préservé
EFFET No 3 DU CADRE PROGRAMMATIQUE UNIQUE (UNDAF) AUQUEL PARTICIPE LE PNUD : Les pouvoirs publics mettent en œuvre des politiques qui garantissent des modes de
production et de consommation durables, la création de revenus et la résilience au changement climatique des populations les plus vulnérables
RESULTAT DU PLAN STRATEGIQUE PNUD : EFFT 1: La croissance et le développement sont inclusifs et durables, générant les capacités de production nécessaires pour créer des emplois et des
moyens d’existence pour les pauvres et les exclus
Indicateurs d’effets du
PNUAD (Données de
référence, cible)
Source et fréquence
de la collecte des
données et
responsabilités
Produits du Programme de Pays
(Indicateurs: Données de références, Cibles, Source de donnée et fréquence) Principaux
partenaires et cadre
de partenariat
Ressources
indicatives par
effet (US $)
Indicateur Effet CPU 3.1
Pourcentage des énergies
renouvelables (excepté la grande
hydroélectricité) dans le mix
énergétique (Donnée de
référence:1,3%; Cible:10%)
Indicateur Effet CPU 3.3 Taux
de couverture nationale
forestière (Donnée de
référence:19%; Cible : 20%)
Indicateur Effet CPU 3.4
Pourcentage de la population
des régions cibles maitrisant les
risques et les mesures de
préparation et de réponse aux
catastrophes (Donnée de
référence: AD11; Cible : 50%)
Rapport du
Ministère en charge
de l’énergie
Rapport du
Ministère en charge
de la forêt
Enquête IGPS
auprès des usagers /
Ministère de
l’Intérieur/ Office
Nationale de
Protection Civile
Produit 2.1 : Les communautés villageoises non connectées au réseau électrique et les acteurs
du secteur privé ont un accès amélioré à une source d’énergie renouvelable
Indicateur Produit 2.1.2 Nombre de nouveaux ménages/d’entreprises désagrégé selon le sexe et
l’âge des chefs de ménages utilisant une source nouvelle d’énergie renouvelable dans les zones
cibles (Données de référence: 0; Cible: 3000 ménages; Source des données: Ministère de
l’énergie; Fréquence annuelle et en 2020) Indicateur Produit 2.1.2 Nombre d’entreprises désagrégé selon le sexe et l’âge des chefs
d´entreprises utilisant une source nouvelle d’énergie renouvelable dans les zones cibles (Données
de référence: 0; Cible: 40 entreprises; Source des données: Ministère de l’énergie; Fréquence
annuelle et en 2020)
Produit 2.2 : Les acteurs du secteur agricole et forestier adoptent des pratiques de
production et de gestion durables
Indicateur Produit 2.2.1 Nombre de producteurs désagrégé selon le sexe et l’âge utilisant
nouvellement des intrants et/ou techniques agricoles améliorés dans les zones cibles (Données de
référence: 0 ; Cible : 3.000; Source des données: Ministère de l’agriculture; Fréquence: annuelle
et en 2020) Indicateur Produit 2.2.2 Superficie nouvellement reboisée (Données de référence:0; Cible: 8000
hectares; Source des données: Ministères en charge de la forêt; Fréquence annuelle et en 2020)
Ministère en charge
de l’Environnement et
Développement
Durable ; Ministère en
charge de l’énergie &
Ministère en charge
de la Salubrité
urbaine et de
l’assainissement
Ressources de
base :
3 300 000
Ministère en charge
de l’agriculture;
Ministère en charge
de la forêt &
Secrétariat Permanent
de la REDD+
Ministères en charge
de l’emploi, de
Autres ressources :
15 000 000 (GCF)
8 500 000 (Partage
de cout)
1 500 000
(ONUDREDD)
2 500 000 (GEF)
DP/DCP/CIV/
16
PRIORITÉ OU OBJECTIF DU PAYS : AXES 3 & 4 DU PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT - La transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation est accélérée; les
infrastructures harmonieusement réparties sur le territoire national sont développées et l’environnement est préservé
EFFET No 3 DU CADRE PROGRAMMATIQUE UNIQUE (UNDAF) AUQUEL PARTICIPE LE PNUD : Les pouvoirs publics mettent en œuvre des politiques qui garantissent des modes de
production et de consommation durables, la création de revenus et la résilience au changement climatique des populations les plus vulnérables
RESULTAT DU PLAN STRATEGIQUE PNUD : EFFT 1: La croissance et le développement sont inclusifs et durables, générant les capacités de production nécessaires pour créer des emplois et des
moyens d’existence pour les pauvres et les exclus
Indicateurs d’effets du
PNUAD (Données de
référence, cible)
Source et fréquence
de la collecte des
données et
responsabilités
Produits du Programme de Pays
(Indicateurs: Données de références, Cibles, Source de donnée et fréquence) Principaux
partenaires et cadre
de partenariat
Ressources
indicatives par
effet (US $)
Produit 2.3 : Les populations les plus défavorisées en particulier les jeunes et les femmes
disposent de compétences techniques, ont davantage accès au financement et entreprennent
des activités créatrices de revenus et d’emplois Indicateur Produit 2.3.2 Nombre de personnes désagrégé selon le sexe et l’âge bénéficiaires d’une
activité génératrice de revenu développée; Source des données: Ministères en charge de
l’agriculture et du développement rural, et de l’emploi; (Données de référence: 15 000; Cible:
35.000 ; Fréquence annuelle et en 2020)
Indicateur Produit 2.3.2: Nombre de nouvelles microentreprises désagrégé selon le sexe et l’âge
des chefs d´entreprises et les filières créées (Données de référence: 0; Cible: 40 ; Source des
données: Ministères en charge de l’emploi; Fréquence annuelle et en 2020) Indicateur Produit 2.3.3 Nombre de nouveaux emplois/moyens de subsistance créés, ventilé par
secteur et sous-secteur, par sexe et âge; Source des données: Ministères en charge de l’énergie, de
la salubrité et de l’emploi; (Données de référence: 0; Cible: 15.000 ; Fréquence annuelle et en
2020)
l’énergie, de la
salubrité, de
l’agriculture
1 000 000
(Gouvernement)
6 000 000 (Partage
de cout)
500 000 (Fonds
thématique)
TOTAL GENERAL
Ressources de
base :
9 100 000
Autres ressources :
43 000 000