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Place de l’étude immunologique du LCR dans la SEP Bruno Brochet, service de Neurologie, Pôle de Neurosciences Cliniques, CHU de Bordeaux 13 juin 2008, Carcassonne

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Place de l’étude immunologique du LCR dans la SEP

Bruno Brochet, service de Neurologie, Pôle de Neurosciences Cliniques, CHU de Bordeaux

13 juin 2008, Carcassonne

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Historique

• Greenfield et Carmichael (1925)Courbe à l’or colloïdal et sérologie syphilis négative

• Kabat (1942)« Increase in gamma globulin (that) was not a reflection of the blood picture »

• Lowenthal (1959)Aspect oligoclonal des gamma-globulines

• Link (1967)IgG

• Link et Kostulas (1983)Iso-électrofocalisation

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Données du LCR dans la SEP

Diagnostic différentiel• Cellules

- pléiocytose (≥ 5 cellules) : • fréquente dans la SEP : habituellement entre 10 et 20 cellules mononucléées • si > 50 : rechercher diagnostic différentiel

• Protéinorachie- habituellement normale ou légèrement augmentée (exception : association avec PRN)

- si > 1 g/l : rechercher diagnostic différentiel

Diagnostic positif = Immunologie • Synthèse Intrathécale

- index IgG- profil oligoclonal (PO)

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Technique de référence

• Isoélectrofocalisation (IEF) LCR et sérum(> 95 % des CDMS)

• À défautimmunofixation (IF) sensibilisée (sensibilité un peu moindre)

• Gel d’agaroseplus spécifique, mais moins sensible et grande variabilité

• Bandes- présentes dans le LCR et absentes du sérum- ou plus de bandes dans le LCR que dans le sérum

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Résultats en isoélectrofocalisation

• Pas de bande oligoclonale IgG dans le LCR ni dans le sérum = négatif

• Bandes oligoclonales IgG à la fois dans le LCR et le sérum = négatif (réaction inflammatoire systémique = pas de valeur)

• Bande monoclonale dans le LCR non retrouvée dans le sérum = douteux

•Au moins 2 bandes oligoclonales dans le LCR non retrouvées dans le sérum = évocateur d’une inflammation du SNC (ex. SEP)

•Plus de bandes dans le LCR que dans le sérum = évocateur d’une inflammation du SNC (ex. SEP)

Link et Huang. Journal of Neuroimmunology 2006;180:17-28.

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Isoélectrofocalisation

1, 2, 3, 4 : autres maladies neurologiques

5, 6 : NORB (PO)

7, 8 : PRN (PO)

SEP (PO)

Link et Huang. Journal of Neuroimmunology 2006;180:17-28.

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Profil oligoclonal

1- Yu et al. Brain 1989;112:1445-67. 2- Rudick et al. J Neuroimmunol 93;8-14.

• Asiatiques : fréquence PO inférieure (environ 33 %)1

• Parfois PO absent au début (si diagnostic douteux, répéter la PL peut être discuté). Problème de la technique plus ou moins sensible.

• Disparition secondaire avec la même technique : - en faveur encéphalomyélite aiguë disséminée (EMAD)- ne disparaît pas dans la SEP2

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Bande unique dans le LCR

1- Davies et al. Neurology 2003;60:1163-1166.

• Moins fréquente en isoélectrofocalisation qu’en immunofixation :réexaminer le LCR en isoélectrofocalisation

• Si index IgG élevé :considérer comme un profil oligoclonal

• Étude de 27 patients1 :après 2 ans en moyenne : - conversion à PO dans 1/3 des cas, - persistance d’une bande dans 1/2 - et normalisation pour les autres

• Ne pas négliger risque exceptionnel de lymphome B

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Index IgG de Link

1- Rinker et al. Neurology 2007;69:68-72.

• Ratio (IgG LCR / IgG Sérum) / (ALB LCR / ALB Sérum)

• N < 0,60 à 0,70 (selon laboratoires)

• Elevé dans 70 % des cas de SEP définie

• Moins sensible que PO et rarement élevé en l’absence de PO, mais possible

• Autres méthodes : formules de Schuller, Tourtelotte…

• Ratio albumine : si clairement élevé, reconsidérer le diagnostic

• Index IgG plus élevé chez Noirs Américains1

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Autres pathologies avec PO

• Infections (méningites, Lyme, neuro-syphilis, trypanosomiase…)

• Après infection SN : possibilité de disparition secondaire du PO, parfois tardive

• Syndromes paranéoplasiques

• Neuro-lupus, neuro-Gougerot-Sjögren : moins fréquent mais possible (environ 40 %)

• Neuro-sarcoïdose et Neuro-Behcet : rare

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Critères diagnostiquesMcDonald 2001-2005

McDonald et al. Ann Neurol 2001;50:121-7. Polman et al. Ann Neurol 2005;58:840-6.

• CSF « helpful when imaging criteria fall short, when they lack specificity (as in the older patient), or when the clinical presentation is atypical »

• Dissémination dans l’espace :

- MRI or 2 or more MRI-detected lesions consistent with MS and positive CSF

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Valeur diagnostique: névrites optiques

• Nilsson et al. 2005 : 110 NORB suivies 30 ans, 86 analysables : 34 patients ont développé une SEP certaine (40 %)LCR anormal (DO ou cellules) : OR CDMS = 2,7

À 15 ans LCR+ LCR–

CDMS 49 % 23 %

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Névrites optiques (ONTT)

Rolak et al. ONTT trial. Neurology 1996;46:368-372.

% PO selon l’aspect initial en IRM

IRM N IRM aN

DO+ 28 % 73 %

% CDMS à 2 ans: valeur ajoutée /IRM

IRM N IRM aN

DO– 0 % 20 %

DO+ 18 % 33 %

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Myélites (étude de 125 SCI médullaires)

2 lésions et LCR + Ou

Polman IRM, 2005

2 lésions et LCR +

Mc Donald

IRM, 2001

Polman IRM, 2005

Sensibilité %

68% 53 28 46

Spécificité %

61% 67 98 85

Précision% 65% 59 56 61

Ruet et al., 2008

2 lésions et LCR : plus sensible que IRM mais moins spécifique.Critère combiné (« ou ») : meilleur compromis

A la fin du suivi: 79 SEP (dont 68 CD) et 46 Myélites isoléesDurée de suivi:

SEP cliniquement définie n=68 : 4,3 années (ET=1,7)Myélites aiguës de cause indéterminée n=46 : 4,5 années (ET= 1,6)

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Syndromes cliniquement isolés

Tintoré et al. Neurology 2003;60:27-30.

Valeur pour prédire survenue du 2e épisode (139 patients, suivi 3 ans)

Sensibilité Spécificité Précision

3 B/T sur 4 71 % 69 % 70 %

2 lésions et PO 78 % 63 % 67 %

3 B/T ou 2 lésions et PO

87 % 56 % 65 %

B/T = critères de Barkhof et Tintoré

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Tintore et al., 2008

Etude de 415 SCI : délai deuxième poussée

Indépendamment de l’IRM la présenced’un PO augmente X1,7 le risque de« conversion » vers une SEP CD

Tintore et al., Neurology. 2008 Mar 25;70(13 Pt 2):1079-83

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Thompson A.J., Montalban X., Barkhof F., Brochet B., Filippi M., Miller D.H., Polman C.H., Stevenson V.L., McDonald W.I.

Diagnostic criteria for primary progressive multiple sclerosis: a position paper. Ann Neurol 2000;47:831-835.

• Critères Thompson et al. 2000

• « Evidence of abnormal intrathecal synthesis of IgG is required. This is usually provided by the presence of oligoclonal bands in the CSF that are not paired to bands in the serum or a raised IgG index. »

Critères diagnostiques des SEP-PP

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Critères Thompson 2000

Thompson A.J. et al. Ann Neurol 2000;47:831-835.

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Polman C.H. et al. Ann Neurol 2005;58:840-46.

• Insidious neurological progression suggestive of MS One year of disease progression (retrospectively or prospectively determined)

and

• Two of the following:

a. Positive brain MRI (nine T2 lesions or four or more T2 lesions with positive VEP)

b. Positive spinal cord MRI (two focal T2 lesions)

c. Positive CSF

Critères du diagnostic de SEP-PP 2005

Méfiance vis-à-vis des SEP PP à LCR -

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Comparaison critères SEP-PPavec ou sans LCR (Magnims)

Sastre-Garriga et al. ECTRIMS 2007, P356.

IRM LCR % sensibilité

3 B/T – 63 %

Swanton* – 71,2 %

Thompson – 81,5 %

Polman 2 sur 3 91 %

2 lésions (C/M) + 89 %

3 B/T + 96 %

Swanton + 96 %

* ≥ 1 lésion dans ≥ 2 sites parmi : Péri V, Juxta Cx, Fosse post, Moelle (Lancet Neurol 2007)

B/T : critères de Barkhof et Tintoré - C/M : Cerveau/moelle

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1- Stendahl-Brodin et Link. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1980;43:102-105.2- Zeman et al. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1996;43:102-105.

3- Amato et al. J Neurol Sci 1999;68:96-106.4- Annunziatan et al. J Neurol Sci 2006;244:97-102.

5- Koch et al. Eur J Neurol 2007;14:797-800.6- Tintore et al., Neurology. 2008 Mar 25;70(13 Pt 2):1079-83.

• Résultats en faveur d’une valeur pronostique

- SEP sans PO : plus bénigne ? : plusieurs études1,2,3

- Effet plus marqué IFN sur progression ?4

• Etudes récentes à plus grandes échelles: résultats négatifs 

- Koch et al. - 2007 5

- Wang et al. - ECTRIMS 2007

- Tintore et al., 20086

Valeur pronostique :résultats contradictoires

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Absence de valeur pronostique dans les SCI

Etude de 415 SCI : pas d’effet sur EDSS à la fin de suivi (Tintore et al., 2008):

« When adjusting by baseline MRI, age, gender,and time on treatment, the presence or absence ofOB was not associated with differences in time orpercentages of patients reaching an EDSS equal orhigher than 3.0 »

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Répéter la ponction lombaire a-t-il un intérêt pour le diagnostic ?

Renouveler la PL n’est pas utile dans un but diagnostique sauf :

- en cas de résultats inexploitables (problème technique)

- en cas de persistance d’un doute diagnostique (par exemple : encéphalomyélite aiguë disséminée)

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Valeur pronostique dans les formes PP ??

Wolinsky et al. Journal of the Neurological Sciences 2003;206:145-152.

LCR+ LCR– p

Gd+ (%) 15,0 % 10,6 % NS

Charge lésionnelle

137 121 < 0,001

Brain fraction 0,86 0,86 NS938 patients avec SEP PP inclus dans étude PROMISE

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Magliozzi et al. Brain 2007;130:1089-1104.

• composés de lymphocytes B

• organes lymphoïdes tertiaires néoformés dans des maladies auto-immunes(très similaires aux organes lymphoïdes secondaires)

• mise en évidence dans les formes SP au niveau des méninges

• secondaire au passage sous-arachnoïdien des cellules

Origine des IgG ? Follicules lymphoïdes

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Magliozzi et al. Brain 2007;130:1089-1104.

Follicules lymphoïdes au niveau des méninges

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Rejdak et al. Neurology 2004;63:1439-1445. Giovannoni. Disease Markers 2006;22:187-196.

• Biomarqueurs inflammation :- multiples, aucun validé et reproductible (petites études)

• Nitrates (production NO)

• Perte tissulaire :

- Myéline PBM

- Corrélations entre marqueurs de la production de NO et ceux de l’atteinte axonale.

- Gliose

- Réparation

- Marqueurs de l’atteinte axonale…

Biomarqueurs :pas d’utilité établie en clinique

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Marqueurs de l’atteinte axonale

Teunissen et al., Lancet Neurol 2005

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Teunissen et al., Lancet Neurol 2005

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Teunissen et al., Lancet Neurol 2005

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Bonnes pratiques

- Respect des indications: le diagnostic devant un SCI ou

une suspicion de SEP PP

- Exploitation optimale du prélèvement: bonne technique

(IEF) avec tube de sérum.

- Prévention de la douleur

- Prévenir la thrombophlébite

- Information éclairée du patient

Quelle procédure technique et quelles mesures de bonne pratique recommander ?

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• Il existe actuellement des moyens efficaces pour prévenir les douleurs liées à la PL et la survenue d’un syndrome post-PL- utilisation d’aiguilles fines à section atraumatique de type Sprotte rounded ou Whitacre pencil-point

- apposition d’un pansement d’EMLA® idéalement 120 minutes avant la ponction (sur peau saine). Le MEOPA peut être utilisé, il est alors recommandé d’effectuer une surveillance accrue pour un patient sous opioïdes et de maintenir un contact verbal durant l’exécution du geste.

Bonnes pratiques :prévention de la douleur

• En cas de céphalées post-PL (avec brèche), un blood patch doit être effectué pour soulager le patient

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• Limiter au maximum les facteurs qui semblent contribuer aux thrombophlébites : - la présence d’une brèche dans la dure-mère - et la réalisation quasi concomitante d’une cure de corticoïdes à fortes doses

Bonnes pratiques :prévenir le risque de thrombophlébite

• Le recours aux aiguilles 22G pointues diminue considérablement le risque de brèche,

• S’assurer de l’absence de brèche symptomatique et de syndrome post-PL, avant de débuter les corticoïdes

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Conclusion

La PL est utile devant un SCI ou une suspicion de SEP PP