N° 31 Même pas froid - association Scouts et Guides de France est adhérente du...

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N° 31 Même pas froid ! Même pas froid ! 1 Trimestriel - ISSN : 1774-4490 - 3,50 e - Illustration : Marie-Laure Bagot-Bonnet Le magazine des louveteaux-jeannettes/janvier 2013

Transcript of N° 31 Même pas froid - association Scouts et Guides de France est adhérente du...

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Le magazine des louveteaux-jeannettes/janvier 2013

Bulletin d’abonnement

Au menu du numéro

Tu as vécu une escapade formidable, raconte-la à Tiboi.Tu te poses une question sur ta vie, ta famille, ton école, ta peuplade, écris à Yzô. Par mail à [email protected]

ou par courrier Magazine Yakajoué - 65 rue de la Glacière - 75013 Paris

Les cinq ................................... p. 19Où est l’aumônier ?

La cabane des parents ........ p. I à IVFêtes, joyeuses fêtes

Broché entre les pages 10 et 11, un encart rédactionnel « La cabane des parents ».Joint à ce numéro sur une partie de la diffusion (à destination des responsables) un encart rédactionnel « 2013, année nature »

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Yzô parle vrai ........................... p. 3« je veux un téléphone portable ! »

C’est tout nous ..........................p. 4Le trésor de Palavas-les-Caraïbes

Joue l’escapade .........................p. 6Sacré Grand Arbre !

Chez Tiboi .................................p. 8Dans les montagnes en hiver

Va savoir ................................. p. 10Le téléphone portable, comment ça marche ?

Copains d’ailleurs .................... p. 12Thomas, du Rwanda

Le coin des veilleurs ............... p. 14Des idées pour mon rôle de veilleur

Carnet malin ............................ p. 17

Curieux de Dieu ........................ p. 15Partager la joie de Noël

Tout feu tout flamme.............. p. 16Comment mon corps lutte-t-il contre les microbes ?

est une publication trimestrielle éditée par l’association des Scouts et Guides de France, reconnue d’utilité publique - Centre national et adresse postale : 65, rue de la Glacière - 75013 Paris. Tél : 01 44 52 37 37. Site Internet : www.sgdf.fr - Numéro de commission pari-taire : 0415 G 86679 - Dépôt légal : 4306 - ISSN : 1774-4490 - Abonnement France mé-

tropolitaine : 12 euros. Étranger : nous consulter - Service abonnements : Tél. 01 44 52 37 37. Représentant légal de l’association : Gilles Vermot Desroches, président - Directeur de la publication : Philippe Bancon - (loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011) - Directrice de la rédaction : Emmanuelle Audras - Rédactrice en chef : Sophie Mancel - Secrétaire général de rédaction : Laurent Garré - Conception graphique : Charlotte Loviconi - Rédactrice graphiste : Laurence Cristofoli - Photos : Olivier Ouadah, SGDF, Fotolia - Illustrateurs : Peter Allen, Charlotte Loviconi, Maylis Ribier, Marie-Laure Bagot-Bonnet, Samuel Teller - Fabrication : Damien Desclozeaux. Comité de rédac-tion : Tiphaine Cabot, Laurent Garré, père Bertrand Lacombe, Arnaud Latrémouille, Marie Maignan, Sophie Mancel, Thomas Mangenot, Anne-Laurine Petit-Sandrolini, Pierre Rampini, Damien Roidot, Béatrice Sadrin, Mélanie Smolikowski.L’association Scouts et Guides de France est adhérente du groupe Presse jeunesse (LPJ) du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) et de l’Association de la presse des mouvements et services d’Église (APMS).« Les nom, prénom et adresse de nos abonnés sont communiqués à nos services internes et aux organismes liés contractuellement avec les Scouts et Guides de France, sauf opposition. Les informations pourront faire l’objet d’un droit d’accès ou de rectification dans le cadre légal. »Imprimeur : Imprimerie de Montligeon, 61400 Saint Hilaire le Châtel.

Imprimé sur couché moderne 1/2 mat 2 faces Apache New silk 80 g FSC

On s’en rappellera !Les louveteaux de St Jean de Grenoble nous ont raconté leurs meilleurs souvenirs de camp d’été :

« J’ai trop aimé les installations ! » Adrien P. »

« Moi, j’ai adoré les olympiades, les jeux de recherche d’indices, de chant, et d’eau, en groupes qui, pour changer, n’étaient pas les sizaines. »

Pierre C.

Durant toute la semaine nous avons vécu dans le monde de Garfield. Nous avons même réalisé un concours de cui-sine avec un repas avec des lasagnes, le plat préféré de ce coquin de chat ! Pas facile à réaliser avec les instruments du camp ! »

Matthieu W.

« Le dernier soir du camp nous avons fait une veillée trap-peur : omelettes aux pommes de terre, camemberts avec du miel et bananes au chocolat, le tout cuit dans le feu… »

Adrien C.

Une prière envoyée par Anouk, jeannette

à StrasbourgSeigneur ,où puis-je trouver l’amour le plus fort ?Au fond de mon cœur !Seigneur ,où puis-je trouver le partage et le bonheur ?Au fond de mon coeur !Ensemble, luttons contre la haine et le désespoir !Car grâce à toi, ô Seigneur, je progresse vers le fond de mon coeur.

Amen

Yzô parle vrai

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Je lis !

3 Le portable, c’est aussi : une chaîne qui te lie à tes parents (« vous saurez toujours où je suis »), un facteur de stress (« pas de SMS depuis 10 mn : je n’existe plus »), beaucoup d’argent dépensé, même avec des cartes prépayées, et peut-être un danger

pour le cerveau (lis p.10 et 11).

« Papa, maman, Père Noël, je veux un téléphone portable !»

Esther, 10 ans.

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Esther, ta quête du téléphone portable ne fait que commencer, tu en auras probablement un tôt ou tard. Mais en as-tu tellement besoin ?

On nous raconte n’importe quoi !L’homme descend du singe, la grenouille est la femelle du crapaud, les poux sautent de tête en tête… Comment démêler le vrai du faux ?

Tu entends souvent ces affirmations ? On les appelle des « idées reçues » et dans ce petit livre, qui s’adresse aux enfants, mais aussi aux adultes, on essaye de rétablir la vérité en donnant des explications scientifiques faciles à comprendre. Alors, si tu veux en savoir davantage sur les animaux, la nature ; si tu veux pouvoir rétablir la « vérité scientifique », dévore toi aussi ce petit livre que ses auteurs appellent manuel d’anti-bêtises !

Toutes les bêtises sur la nature que les grands racontent aux enfants, par François Lasserre (auteur) et Roland Garrigue (illustrateur). Editions Delachaux et Niestlé – 11 e

4 Alors, en attendant d’être devenu une accro aux SMS, fais comme Blogane, va voir tes amis en vrai, le

virtuel aura son heure!

2 Un portable pour être comme les autres, un por-table avant les autres, un portable pour te rassurer, pour faire des photos, des vidéos, pour rester en contact, pour battre des records de SMS ?

Toute l’équipe doit tenir sur un radeau-tapis.

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Le trésor de Palavas-les-CaraïbesLes moussaillons du groupe « les quatre vents » de Palavas-les-Flots / Villeneuve-les-Maguelone ont passé le test anti-panique* et essuyé une fameuse tempête. Où cela ? Dans une piscine ! Récit.

Samedi 27 octobre 2012, fin de journée : les mous-saillons se retrouvent à la piscine de Palavas où Sophie, la directrice, les attend. Elle a accepté, aidée d’un autre maître-nageur, d’ouvrir spécialement les bassins pour que les moussaillons passent le test anti-panique - test obligatoire pour pouvoir faire des sorties sur l’eau. Et pour qu’ils réalisent le par-cours aquatique préparé par Yves, le responsable de groupe, aidé des chefs et cheftaines.

Chacun ayant réussi haut la main le test, l’aventure commence !

Les moussaillons sont partis récupérer un trésor mais la tempête fait rage et leur bateau coule. Il faut regagner l’île la plus proche ! Après une course sur le long tapis, ils se jettent à l’eau pour la rejoindre.

Pendant ce temps, certains vont chercher des radeaux afin de regagner le continent. Pas facile

de faire monter l’équipe au complet sur le radeau-tapis ! Ils y parviennent... Après avoir franchi une digue, il faut aller sous l’eau pour récupérer des débris de leur épave. Une fois sur le continent, les moussaillons se rendent compte que le trésor est

Le trésor passe de main en main jusqu’au… continent.

*Le test anti-panique est un test officiel, obligatoire pour la pratique d’activités nautiques. Il atteste de la capacité à se déplacer dans l’eau sans présenter de signe de panique sur un parcours de 20 mètres, avec passage sous une ligne d’eau d’une profondeur d’au moins 1,80 m.

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Entre la France et la Roumanie, des km de soleil !L’an dernier, 14 peuplades ont participé aux « Kilomètres de soleil », cette campagne d’éducation à la solidarité internationale en échangeant avec des louveteaux et jeannettes de Roumanie. Explications.

Les kilomètres de soleil, c’est un moyen de découvrir la vie d’autres enfants de France et du monde, et de réfléchir sur une manière de vivre plus solidaire.Les louveteaux et les jeannettes de France et de Roumanie ont échangé par courrier. La peuplade des Rives de l’Aa (territoire de Lille-Flandres, photo à gauche) a aussi envoyé un paquet avec des insignes, un foulard, et des spécialités régionales : des spéculoos et des gaufres dunkerquoises…

Ils ont également organisé un grand jeu pour permettre à tous de découvrir d’autres cultures.La peuplade d’Angers-Avrillé (territoire Anjou-Maine) a également communiqué avec les louveteaux et jeannettes de Roumanie, en échangeant des courriers ou des mails, mais aussi des photos, des bricolages et des dessins car ce n’est pas facile de raconter par écrit ce que l’on vit quand on ne parle pas la même langue.http://www.kilometres-de-soleil.cef.fr

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ne sont pas au bout de leurs peines : pour rentrer à la base, il leur faut remonter un fleuve à contre-courant, passer dans des endroits couverts ou dans des bains à remous (très appréciés !). Dernière étape, l’ascension de la « colline » et, grand succès, descente en toboggan.

Après une heure d’aventures, repos bien mérité et partage du trésor  : bonbons, chocolats, et tickets d’entrée pour revenir se baigner dans la mer des Caraïbes… enfin, dans la piscine !

Les moussaillons de Palavas les Flots, avec Brigitte Héry,

responsable de groupe adjointe

resté sur l’île déserte. Il faut y retourner, mais cette fois à l’aide de rondins de bois flottants : une lon-gue chaîne humaine se forme jusqu’à l’île. Le trésor (attaché sur une ligne d’eau) passe de main en main pour regagner le continent. Mais les moussaillons

Les louveteaux et jeannettes roumains.

SacréGrand Arbre !

D’après la légende, si l’on est très curieux et persévérant, on peut trouver, au cœur de la forêt, un personnage étrange : le Grand Arbre ! C’est avec lui que les plus belles aventures commencent…

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Un arbre pas comme les autresLe Grand Arbre est vaillant et intrépide, il expéri-mente toujours de nouvelles choses et essaye sans relâche de grandir. C’est un arbre pas vrai-ment comme les autres ! Entre ses racines, au milieu de son tronc, il cache un passage qui mène à un abri aux parois cou-vertes de mousse… Les louveteaux et jeannettes qui le souhaitent peuvent s’y réfugier mais c’est aussi là, au milieu de la forêt, que débutent les plus belles aventures.

Accéder à un nouvel universA la peuplade, il y a toujours un mystère à per-cer ou un trésor à découvrir ! Pour cela, ni une ni deux  : en traversant le passage du Grand Arbre, toute la peuplade entre dans un nouvel univers pour vivre une nouvelle escapade ! Une fois celle-ci terminée, franchis à nouveau le passage. Tu pourras alors fêter au cours de la fête des semailles la réussite de l’escapade, sans oublier de semer les graines récoltées pour faire grandir la forêt !

Le passage du Grand Arbre, pour accéder à de nouvelles

aventures.

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Dans les peuplades de Léo et de MaëvaDans la peuplade de Léo, juste à côté du local, il y a un très grand arbre, très beau. À ses pieds, un entrelacs de branches et de fougères constituent un formidable passage pour toute la peuplade.Dans la peuplade de Maëva, le Grand Arbre a été peint sur un grand panneau de bois. En pas-

sant par la petite trappe en son centre, les louveteaux et jean-nettes partent en escapade !

Et dans ta peuplade, à quoi ressemble le passage du Grand Arbre ?

Raconte-le à Tiboi en écrivant à l’adresse suivante :

Tu peux même ajouter une photo.

Ce qu’en dit ton carnet :Dans Joue l’escapade, (pages 84 à 86) tu trouveras des informations sur le Grand Arbre et l’escapade !

Dans La légende du Grand Arbre, tu pourras lire l’histoire de cette peuplade bien curieuse qui a décidé de partir à la recherche du Grand Arbre et à la rencontre des sylphes. Tu verras comment, avec un peu d’intrépidité, de courage et de solidarité, ils ont permis aux sylphes de la forêt de reprendre espoir !

Au cœur de la Forêt de la peuplade,

se trouve le Grand Arbre.

Quand la peuplade a une décision à prendre ou

un événement à fêter, elle se rassemble autour de lui.

Cet arbre centenaire connaît la Forêt depuis ses

débuts. Il la domine par sa taille, sa force et sa sagesse.

Certains disent même qu’il possède un secret…

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Le Grand ArbreNotre Forêt

La Légende

du Grand Arbre

À lire et à écouter.

Plus d’infos sur

www.presses-idf.fr

Carnet Joue l'escapade_BAT:carnet 03/12/12 15:25 Page84

Tiboi – Magazine Yakajoué -

65 rue de la Glacière – 75013 Paris

(ou par mail à [email protected] )

Le passage de la peuplade de la 1re et celui de la 5e Colmar.

En hiver, la montagne change de décor. Elle se couvre de neige. La nature, les animaux et les hommes doivent s’adapter. Certains changent de comportement ou se retirent du monde, d’autres se déguisent et changent de costume. Petite excursion dans et sous la neige des hauteurs…

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Dans les montagnes en hiver

Chacun son costumeCertains animaux changent physiquement. Le pelage des lièvres blanchit pour ne pas être repérés par les prédateurs sur la neige. Celui du chamois fonce pour mieux emmagasi-ner la chaleur. Enfin, plusieurs espèces ont des poils ou des plumes qui poussent en plus pour leur tenir chaud.

Hiverner n’est pas hibernerLes animaux de la montagne ont plusieurs moyens pour se protéger de la rudesse de l’hiver. Certains descendent dans les vallées ou migrent. Certains hivernent comme le blaireau ou l’ours.D’autres hibernent comme la marmotte, le loir : en dessous

de -12°, la marmotte ne sort pas de son terrier pendant 5-6 mois.D’autres enfin fabriquent des abris sous neige qui ressemblent à des igloos, comme le tétras-lyre.

Le tétras-lyre

Deux chamois en habits d’hiver.

En hivernation, les animaux ont une activité réduite, ils som-nolent mais continuent de s’alimenter, de se déplacer, voire d’accoucher et d’allaiter les bébés. En hibernation, leur tem-pérature baisse beaucoup, ils sont dans un sommeil profond et n’ont aucune activité.

Attention aux avalanches !L’hiver, la montagne peut être dan-gereuse pour les hommes. Tu as sûrement entendu parler des ava-lanches. Ce sont des masses de neige mêlées de terre et de pierres qui dévalent une pente à plus ou moins grande vitesse. Elles peuvent être provoquées par un bruit sou-dain comme des cris ou le bruit d’un avion, par des vents qui balaient la couche neigeuse, ou même parfois par des skieurs ou des amateurs d’escalade.Les avalanches causent de grands dégâts en emportant tout sur leur passage  : hommes, animaux mais aussi maisons, routes…Pour les empêcher, tu dois veiller à te promener en montagne unique-ment dans les endroits autorisés. On peut aussi construire des barrières

anti-avalanches ou déclencher des avalanches contrôlées pour cas-ser une couche épaisse de neige.

*Dormance : état d’un végétal en vie ralentie.

La végétation se met au repos : les graines et bourgeons se mettent en dormance* pour ne recommencer leur croissance qu’au printemps. Certaines espèces ont des sèves très sucrées pour résister au gel comme le mélèze.D’autres enfin peuvent fleurir mal-gré la neige comme le crocus ou le perce-neige.

Pendant l’hiver, la nature est encore plus fragile. Attention

à ne pas l’abîmer si tu te promènes sur la neige. Il faut absolument laisser la végétation pour que les animaux puissent continuer à se nourrir.

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Fabrique un igloo « russe »Choisis un terrain plat.

Fais un tas avec des sacs pleins. Couvre-les avec une couverture de survie ou un matelas en mousse pour éviter que la neige ne s’accumule dans les espaces entre les sacs.

Avec une pelle, recouvre ce tas avec de la neige. Ne tasse pas. Accumule une épaisseur d’environ 40 cm de neige.

Ouvre une porte du côté opposé au vent et retire les sacs de dessous la neige.

Enlève progressivement la neige de l’intérieur de l’igloo et recharge en neige par dessus. Continue jusqu’à la grandeur voulue. Il faut qu’il y en ait toujours au moins 40 cm.

Pense à laisser un trou pour que l’air circule à l’intérieur.

Pour finir : lisse la voûte pour éviter que l’eau goutte à l’intérieur !

Les bricolobio

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Le téléphone portable, comment ça marche ?

Pouvoir joindre n’importe qui, n’importe où, n’importe quand : un miracle quotidien que nous permettent les téléphones portables. Un miracle qui mérite explication.

Que se passe-t-il dans le téléphone ?Quand je passe un appel, ma voix est d’abord captée par un micro (« l’oreille » du téléphone). Ma voix passe alors dans un circuit élec-tronique qui permet de la transformer en un signal compréhensible par un ordinateur : un signal numérique. Ce signal passe alors par le processeur, élément essentiel du téléphone : il s’occupe en effet d’organiser et de redistribuer toutes les informations du téléphone. Il sollicite ainsi la carte SIM, la « carte d’identité » numé-rique de l’utilisateur du téléphone qui nous donne le droit d’accéder au réseau. Une fois mon droit d’accès vérifié, le processeur envoie le signal numérique à l’antenne, un morceau de métal chargé d’émettre et de recevoir le signal numérique par ondes radioélectriques. Elle existe dans tous les téléphones, même si elle est souvent dissimulée pour des questions esthétiques.Lorsque mon interlocuteur parle, le même fonctionnement se déroule mais dans le sens inverse : le signal numérique est capté par l’an-tenne, passe par le processeur, est converti puis transmis au haut-parleur.

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Le téléphone portable, comment ça marche ?

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Que se passe-t-il hors du téléphone ?La France est parsemée d’« antennes-relais ». Chaque antenne ayant un nombre de places limitées, plus il y a de personnes avec leur télé-phone allumé pour une même antenne, plus il sera difficile de capter le signal. Ainsi, des villes très peuplées comme Lyon comptent beau-coup plus d’antennes que certains endroits peu habités. Quand j’appelle quelqu’un, l’antenne-relais la plus proche ou la plus disponible est sollicitée par le téléphone et transmet le signal à un commutateur numérique ; il fait passer le signal à l’antenne numérique utilisée par la per-sonne que j’appelle. Que d’étapes, donc, pour un simple appel… Heureusement que les ondes électromagné-tiques se déplacent à la vitesse de la lumière (300 000 km par seconde) !

Et les dangers ?L’utilisation du téléphone portable représente-t-elle un danger pour la santé, les ondes sont-elles nocives pour le cerveau ? En attendant des réponses scientifiques incontestables, il est recommandé d’éloigner le téléphone du cerveau en utilisant un kit main libre ou la fonction haut parleur, de ne pas dormir à côté du téléphone portable, de favoriser les appels quand on capte bien, et d’utiliser plutôt les SMS quand c’est possible... Par ailleurs, chaque téléphone est désormais doté d’un indice DAS (débit d’absorption spécifique)  : plus il est bas (autour de 0,6-0,7), mieux c’est !

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Thomas, du RwandaAmahoro, je m’appelle Thomas.

J’ai 9 ans et j’habite Kigali au Rwanda. J’habite avec ma mère et mes huit frères et sœurs. Mon pays est appelé le « pays des mille collines ».

Kigali, la capitale du Rwanda

* Personne qui sert d’intermédiaire, d’arbitre, de conciliateur entre des parties adverses.

** Une forêt primaire est une forêt qui a évolué sans aucune intervention humaine.

Rwanda

Kigali, la capitale du Rwanda

Je vais à l’école le matinComme nous sommes nombreux dans ma classe, certains comme moi y vont le matin, d’autres l’après-midi. Nous portons tous un uniforme.

Avant l’école, je vais puiser l’eau à la pompe du quartier.Après l’école, j’aide ma maman, je lave les assiettes, je fais la toilette des petits. Puis je vais jouer au foot.Dans mon pays, il y a eu la guerre en 1994, qui a fait beaucoup de victimes. Le confl it a touché toutes les familles. À l’école, nous avons des ate-liers pour apprendre à mieux vivre ensemble et pour être des citoyens capables de faire régner la paix. Nous apprenons à réagir en médiateurs*.

Les cultures de mon pays Au Rwanda, beaucoup de femmes culti-vent la terre pour nourrir la famille. Le manioc, la patate douce, les pois, les haricots, les bananes, le sorgho sont des produits courants. Au bord du lac Kivu, on mange aussi du poisson.Sais-tu aussi que mon pays produit du café et du thé ?

Le gorille des montagnes : un grand tendre !

Victime comme les hu-

mains des guerres qui

ont sévi au Rwanda, le

gorille des montagnes

est une espèce en voie

d’extinction. Il mesure

entre 1,40 m et 2 m et

peut peser jusqu’à 300 kg ! Il est herbivore et a besoin

d’une végétation dense pour se nourrir. C’est un animal

sociable et paisible que de nombreux touristes viennent

observer. Mais cette attirance permettra-t-elle de

protéger cette espèce ?

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Il faut mettre à l’abri la nature et les animauxDans mon pays, il y a des forêts primaires** avec de très hauts arbres et des espèces rares de fl eurs et de plantes (ci-contre). Mal-heureusement, elles ont beaucoup souffert. Les hommes les ont coupées pour culti-ver ou se chauffer avec le bois. Pendant la guerre, les hommes armés se réfugiaient dans les forêts. De nombreux primates et de beaux oiseaux y vivent.

Pour préserver la nature au Rwanda, on a crée dans le pays des parcs nationaux où les animaux (les gorilles des montagnes, des antilopes, buffl es, éléphants) sont à l’abri des hommes et peuvent vivre dans un milieu sauvage.D’ailleurs, le gorille (lire ci-dessous) est l’emblème de mon pays...

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Paysage de cultures sur les collines rwandaises. Au premier plan, des bananiers.Paysage de cultures sur les collines rwandaises. Au

Une forêt luxuriante.

Pages réalisées en partenariat avec le CCFD-Terre Solidaire

Une antilope.

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Des idées pour mon rôle de veilleur

La rentrée est passée depuis quelques mois, la vie de la peuplade s’est lancée, avec des escapades, des contrats d’atouts, des graines à récolter et, pour toi, ton rôle de veilleur en plus. Voici des réponses aux questions que tu pourrais te poser.

Ai-je besoin d’une idée extraordinaire ?Toutes les idées sont extraordinaires même si tu penses le contraire. Les autres enfants de la peuplade seront toujours heureux d’avoir appris quelque chose avec un « grand » de la peuplade.

Qui peut m’aider ?Rappelle-toi que tu n’es pas tout seul. D’abord il se peut qu’un autre louveteau ait le même rôle, et du coup en réfl é-chissant à deux, les idées viennent plus facilement. Ensuite tu sais qu’ils sont toujours là si tu as besoin…oui s’il s’agit bien

de tes chefs. Tu peux leur deman-der lors d’une sortie, pendant un temps atout, ou tu peux les appeler.

N’oublie pas le carnet Secret de veilleurs que tu as reçu pendant la Journée du secret. Quand tu hésites ou que tu n’es plus très sûr de ce que tu dois faire, ouvre-le aux pages consacrées à ton rôle. Tu verras, il y a plein de conseils.

La lumière de Bethléem approche, et cela peut être l’occasion pour les veilleurs de paix de participer

à la préparation de cet événement et de proposer une activité comme la fabrication de lanternes.

Les nouveaux louveteaux de la peuplade n’ont pas fait leur

promesse ? C’est l’occasion pour les veilleurs de mémoire de réaliser un album pour cet événement.

Les sizaines ont été créées mais il n’y a pas de coin cabane

dans le local ? C’est une idée d’activité que les veilleurs de bien-être peuvent souffl er aux chefs, en les aidant à préparer le matériel nécessaire.

C’est l’hiver, alors qui d’autre qu’un veilleur de nature pour

penser aux oiseaux ? Pense à ce que la peuplade peut fabriquer pour les protéger, comme des abris ou des mangeoires.

Dans Yakajoué,

il y a plein d’idées !

Quelques idées de saison

Dans Yakajoué,

il y a plein d’idées !

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Le coin desveilleurs

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Partager la joie de Noël

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À la dernière rencontre de la peuplade, des louveteaux et jeannettes ont parlé de Noël.

Ils étaient heureux d’échanger sur la lumière de Bethléem, mais aussi sur la crèche, les cadeaux et la famille qui se retrouve. Ils se disaient éga-lement que Jésus est venu sur terre dans des conditions bien diffi ciles. Le pays était occupé par les Romains. Marie et Joseph ne trouvaient pas de toit au moment de la naissance. Les premiers compagnons étaient des animaux. Puis les bergers, prévenus par les anges, sont venus et ils ont adoré Jésus. Ensuite, ils ont été rejoints par d’autres, notamment par les mages venus du lointain Orient.Les louveteaux et jeannettes ont alors eu envie d’agir concrètement. Avec les chefs et chef-taines, ils ont ouvert la boîte Bienvenue en Galilée. Certains voulaient se rendre «  sous la

tente  » pour écouter une personne engagée auprès des plus démunis. D’autres voulaient aller « à la grande ville » pour mener eux-mêmes une action de solidarité, par exemple auprès des personnes âgées de la maison de retraite.Et toi, avec ta sizaine, ta peuplade, ta famille ou tes amis, qu’aurais-tu envie de faire à l’occasion de Noël ?

Jésus, je te remercie pour la joie que tu me donnes à Noël,Apprends moi à la partager avec les autres.

Idée + Bienvenue en Galilée

Aller sous la tente pour rencontrer un témoin ou dans la grande ville pour mener une action de solidarité.

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Comment mon corps lutte-t-il contre les microbes ?

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Réponse A Quand un microbe passe dans tes narines, il déclenche un mini système de jets d’eau : ça le tue en le noyant mais du coup ça te fait éternuer et couler le nez.

Réponse BLes microbes ne mangent que le sucre contenu dans les bonbons. C’est pour cela que ceux qui en mangent trop tombent malades. Si tu en manges peu, les microbes n’ont plus rien pour se nourrir et ils finissent par partir de ton corps pour aller voir un enfant plus gourmand.

Réponse CLorsqu’un microbe entre dans l’organisme, il entre ne contact avec des globules blancs qui détectent que ce microbe ne fait pas partie de l’organisme. Les globules lui déclarent alors la guerre en essayant de le détruire.

Trouve la bonne réponse parmi les trois propositions suivantes, puis retourne ta revue pour vérifier que tu as tout bon...

La solution est la réponse C !Les microbes entrent dans ton corps et rencontrent des cellules spé-cialisées : les globules blancs. Ils constituent ce que les scientifiques appellent le « système immunitaire ». Ils donnent l’alerte dès qu’ils ren-contrent quelque chose d’étranger au corps humain. Parfois la réaction est très rapide : une angine par exemple fait mal du jour au lende-main… et parfois cela met plus de temps : le paludisme par exemple, une maladie qui se transmet par les moustiques dans les pays chauds, met plusieurs jours à se manifester.Ton corps réagit de plusieurs façons contre ces microbes : il essaye de les tuer en augmentant la température (tu as alors de la fièvre), il produit des produits toxiques et des cellules spécialisées pour tuer les microbes. Il essaye aussi de s’en débarrasser par des moyens qui nous sont désagréables : toux, nez qui coule, vomissements, ...Toutes ces réactions te fatiguent beaucoup car, sans le savoir, c’est une grande bataille qui a lieu dans ton corps. Le médecin peut alors te prescrire des médicaments pour t’aider à guérir. Les antibiotiques soignent certaines maladies dues à des bactéries (qui font partie de la famille des microbes), mais il y a d’autres types de traitements. C’est ton médecin qui saura ce qu’il faut faire, c’est lui le spécialiste !

La bonne réponse de Laline

Vade retro microbusPour éviter que les microbes entrent dans ton organisme, il faut te laver les mains avant chaque repas, après être passé aux toilettes, en rentrant à la maison, ou encore après avoir visité une personne malade. Les vaccins aussi sont très utiles car ton corps se prépare à combattre spécifiquement certains microbes après la vaccination.

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Fiche artistede Maÿls

Fiche gourmandede Laline

Fiche jeud’Yzô

Une crèche en pâte à sel

Le béretà quatre équipes

Une étoileen vitrail

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Fiche artistede Maÿls

Une crèche en pâte à selUne galette des rois

Une étoile en vitrail Le béret à quatre équipes

Ingrédients (pour 4 personnes) :z 2 pâtes feuilletéesz 200 g de poudre d’amandesz 150 g de sucrez 2 œufsz 100 g de beurre mouz quelques gouttes d’extrait d’amande amèrez 1 jaune d’œuf pour dorerz 1 fève

Préparation :1 Dispose une pâte dans un moule à tarte. Pique la pâte

avec une fourchette.

2 Dans un saladier, mélange la poudre d’amandes, le sucre, les œufs, le beurre mou, l’extrait d’amande amère.

3 Étale le contenu du saladier sur la pâte. Place la fève sur un bord pour éviter de tomber dessus en coupant la galette !

4 Referme la galette avec la seconde pâte. Colle bien les bords en les humidifiant avec de l’eau. Dore-la avec le jaune d’œuf. Perce le dessus de petits trous pour laisser l’air s’échapper.

5 Mets-la dans le four à 210°C (th 7) pendant 30 minutes environ (mais surveille quand même la cuisson !).

Petit + : dessine un joli motif au couteau sur le dessus.

Préparation :Constituer quatre équipes égales

Choisir un arbitre

Ce jeu se joue comme le « béret classique » mais avec quatre équipes.

1 Les équipes se placent en carré. Au milieu, à égale dis-tance, se trouve un béret (foulard, morceau de tissu, …).

2 Chaque joueur reçoit un numéro.

3 L’arbitre appelle un numéro et les quatre joueurs portant ce numéro se retrouvent au milieu pour essayer de récu-pérer le béret et le rapporter à son équipe.

4 S’il le rapporte sans se faire toucher, l’équipe gagne un point.

5 Si le joueur se fait toucher avec le béret, l’équipe ne gagne pas de point. En revanche, celui qui l’a touché fait gagner un point à son équipe.

La partie se termine lorsqu’une équipe a 10 points.

L’arbitre doit faire attention à :

z bien compter les points (il peut les noter sur une ardoise)

z observer les joueurs quand ils vont chercher le béret.

Fournitures :z du papier à dessin noirz des chutes de papier de soie de différentes couleursz un crayon, une paire de ciseaux, de la colle

Fabrication :1 Dessine une étoile sur le papier à dessin noir puis

découpe-la.

2 Découpe l’intérieur de l’étoile en laissant 1 cm de marge. Le cadre est terminé.

3 Déchire des chutes de papier de soie en petits morceaux et colle-les les uns après les autres, en les superposant par endroits sur le papier noir.

4 Quand ton étoile est terminée, accroche-la sur ta fenêtre. Les rayons de soleil feront ressortir les couleurs.

Petit + : fabrique des étoiles de tailles différentes pour former un ciel étoilé sur ta fenêtre.

Fournitures :z 1 verre de sel finz 1 verre d’eau tièdez 2 verres de farinez de la peinture, des pinceaux finsz un cure-dent pour former les yeux et dessiner des motifs

avant la cuisson

Recette :Mélange la farine et le sel dans un saladier.Verse l’eau et pétris la pâte avec les mains.

Fabrication :Pour fabriquer un personnage (Marie, Joseph, Jésus, les Rois mages,...), réalise :z une petite boule pour la tête,z une boule allongée pour le corps avec le socle plat pour

qu’il tienne debout,z colle ces deux parties avec de l’eau

Pour fabriquer un animal (âne, bœuf, mouton, …) :z ajoute une queue et des pattes !

Laisse sécher tes personnages environ 12 h dans un endroit sec puis fais-les cuire. Sors-les du four dès que la pâte est dure. Température de cuisson : entre 75°C et 110°C.

Temps de cuisson pour de petits sujets (épaisseur 1 à 2 cm) : 2 heures environ.

Attention : la peinture de la pâte à sel se fait après la cuisson.

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