Patrouille canadienne de ski

Patrouille canadienne de skiExamen national écrit de secourisme de niveau avancé (SNA)

Directives :

Chaque candidat doit passer cet examen.

l’examen.5. Le seuil national minimum pour cet examen est 80 %. Une fois cette note

obtenue, l’examen doit être revu et corrigé jusqu’à l’atteinte d’une note de100 %.

2018

2018-3-16

Les spectateurs curieux sur les lieux d’un accident peuvent :

B) être utiles parce qu’ils font de bons coupe-vents;

A) avoir besoin de plus amples renseignements pour comprendre le problème;

C) être assignés à des tâches non critiques ou doivent quitter les lieux;

D) avoir besoin de formation sur les lieux, ce qui est une bonne occasion pourenseigner le secourisme au public.

1.

Les deux types de consentements sont :

B) le consentement explicite et le consentement implicite;

A) le consentement parental et le consentement pédiatrique;

C) le consentement verbal et le consentement non-verbal;

D) le consentement efficace et le consentement réussi.

2.

Il est interdit de modifier les examens sans la permission écrite de la vice-présidence nationale à la Formation et au Perfectionnement.

1PCS - Examen écrit national 2018

En patrouillant vous rencontrez une personne qui a besoin d’aide, maisqui refuse lorsque vous offrez de l’aider. Vous devez :

B) skier sur cette pente de façon continue afin de surveiller la condition del’individu;

A) aviser immédiatement le chef de patrouille de la situation;

C) tenter d’impliquer sa famille ou ses amis;

D) vous assurer qu’elle puisse fonctionner en toute sécurité sans votre aide et,dans le cas contraire, réitérer votre offre de l'aider.

3.

Le squelette normal comprend 206 os. Les os servent notamment à :

B) produire des globules rouges;

A) régulariser les processus organiques;

C) emmagasiner l’insuline;

D) transporter les nutriments et l’oxygène aux cellules.

4.

La position dorsale signifie :

B) un endroit près du cœur;

A) un endroit éloigné du cœur;

C) être couché sur le dos, visage tourné vers le ciel;

D) être couché sur le ventre, face contre terre.

5.

Les vertèbres cervicales sont les :

B) 7 premières vertèbres du haut;

A) 12 vertèbres auxquelles sont attachées les côtes;

C) 5 vertèbres dans le bas du dos;

D) 4 vertèbres dans le bas de la colonne vertébrale.

6.



L’expiration ne nécessite normalement pas d’effort musculaire car :

B) les muscles des côtes et le diaphragme se contractent et le thorax prend del’expansion;

A) les muscles des côtes et le diaphragme se relâchent et le thorax prend del’expansion;

C) les muscles des côtes et le diaphragme se relâchent et le thorax secontracte;

D) les muscles des côtes et le diaphragme se contractent et le thorax secontracte.

7.

La fréquence respiratoire moyenne au repos d’un adulte, calculée enrespirations par minute, est de :

B) 12 à 20;

A) 5 à 8;

C) 22 à 32;

D) 30 à 50.

8.

Quelle est la fréquence cardiaque moyenne au repos d’un nourrisson(jusqu’à un an), calculée en battements par minute?

B) 60 à 100.

A) 80 à 60.

C) 20 à 32.

D) 80 à 160.

9.

Une des principales fonctions de la rate est de stocker des réserves decellules sanguines. S’il y a déchirure de la rate :

B) l’hémorragie causée par la déchirure peut mettre la vie en danger;

A) le foie agira à titre de réservoir;

C) le patient peut tomber en état de choc psychologique;

D) il y aura une augmentation du volume de pouls et une diminution de lafréquence du pouls chez le patient.

10.



En général le niveau de risque que représentent les liquides corporelsnon sanguinolents d’un individu infecté pour une personne qui a unelésion à la peau est :

B) grand;

A) nul;

C) faible;

D) négligeable.

11.

L’hépatite chronique est beaucoup plus fréquente que le VIH etoccasionne un plus grand nombre de décès. La PCS recommande :

B) d’éviter les contacts entre les individus infectés et non infectés;

A) la vaccination contre l’hépatite A et B (et C lorsque disponible) pour tous lespatrouilleurs;

C) d’éviter les transfusions sanguines;

D) toutes ces réponses.

12.

Les précautions universelles se réfèrent à l’utilisation courante demesures de précautions, comme des gants et d’autres pratiques. Onrecommande fortement d'adopter les mesures suivantes :

B) d'éloigner des lieux tous les objets coupants;

A) l'utilisation du masque de poche chaque fois que possible pour lesventilations;

C) de recouvrir ou d'enlever la neige tachée de sang;


13.



Si le patient a des troubles pouvant porter atteinte à sa vie, vousdevez :

B) donner de l’oxygène, si disponible;

A) continuer la réanimation, si sa condition le demande et stabiliser toutesblessures majeures aussitôt que possible;

C) installer le patient dans un toboggan ou tout autre moyen de transport et letransporter vers les SMU;


14.

Une des cause qui expliquerait un rythme respiratoire rapide (>20/min)lorsque lors de l'évaluation la respiration pourrait être :

B) un accident vasculaire cérébral;

A) une blessure à la tête;

C) une surdose;

D) l'asthme.

15.

Une des causes possibles pour trouver une peau moite et froide lors de« l’évaluation de la peau » pourrait être :

B) le post-exercice;

A) l'hyperglycémie;

C) l’état de choc ou le choc insulinique;

D) les brûlures.

16.

Une peau jaunâtre chez le patient peut s'expliquer par:

B) une blessure par écrasement du thorax;

A) un choc insulinique;

C) une hypothermie ou engelure grave;

D) une hépatite ou dysfonction hépatique.

17.



Lorsque vous examinez la main droite d’un patient blessé à l’épauledroite, vous devriez vérifier :

B) le pouls, la réponse motrice et la sensation;

A) le mouvement des doigts ou leur force de préhension;

C) la couleur du lit de l’ongle;

D) la texture de la peau.

18.

Le patrouilleur devrait poser des questions sur l’état du patient :

B) au cours des examens primaire et secondaire;

A) au cours de l’examen primaire seulement;

C) une fois le traitement complété;

D) seulement une fois rendu à l’infirmerie.

19.

En situation de triage, ces patients ont des ABC normaux, ne montrentaucun signe évident d’état de choc et semblent alertes, sans toutefoispouvoir marcher. On peut maîtriser leurs saignements. Ils ont besoin desoins, mais leur transport peut attendre.

B) Vert

A) Noir

C) Jaune

D) Rouge

20.

La décision pour le transport devrait être prise :

B) aussitôt que le patient consent au traitement;

A) durant l’évaluation, lorsqu'on approche des lieux de l'accident;

C) au plus tard après l’examen primaire et avant l’examen secondaire;

D) après l’évaluation secondaire.

21.



Chez une personne dont les poumons sont normaux, le stimulus majeurde la respiration est :

B) la concentration de gaz carbonique dans le sang;

A) le niveau d'azote dans le sang;

C) le niveau d’oxygène dans le sang;

D) la concentration des vapeurs d’eau dans les poumons.

22.

Les produits à base de pétrole, comme la graisse ou l’huile :

B) sont nécessaires pour lubrifier les valves des appareils à oxygène souspression;

A) ne devraient jamais entrer en contact avec l’oxygène sous pression;

C) seront transportés par l’oxygène jusqu’au patient;

D) n’ont aucun effet sur l’oxygène sous pression.

23.

Vous administrez de l’oxygène à un patient à l’aide d’un masque. Si lepatient ne peut pas tolérer le port du masque à oxygène :

B) faites valoir l’importance de porter le masque et refusez de le retirer;

A) retirez le masque du visage du patient et ne lui administrez plus d’oxygène;

C) utilisez la canule nasale au lieu du masque et augmentez le débitd’oxygène;

D) demandez-lui de tenir le masque près de son visage jusqu’à ce qu’il puissele supporter.

24.

La saturation de l’hémoglobine mesurée au niveau de la mer à l’aided’un saturomètre numérique chez un patient en santé devrait être :

B) de 80 % ou moins;

A) entre 80 et 89 %;

C) entre 90 et 93 %;

D) entre 94 et 99 %.

25.



Les signes d’une légère obstruction des voies respiratoires avec un bonéchange d’air comprennent une :

B) capacité de tousser vigoureusement;

A) toux faible et inefficace;

C) inspiration striduleuse;

D) possibilité de cyanose.

26.

Pour quels patients devriez-vous avoir un dispositif à succion à portéede la main?

B) Les patients avec des blessures au visage affectant la bouche ou le nez.

A) Les patients avec une altération du niveau de conscience.

C) Tout patient ventilé mécaniquement ou lors de l'utilisation d'une canuleoropharyngée.

D) Toutes ces réponses.

27.

Si, durant l'administration de la respiration artificielle, la respirationredevient spontanée :

B) réévaluez et stabilisez toutes les urgences et faites ensuite un examenphysique complet du patient;

A) posez un collet cervical pour prévenir d'autres blessures;

C) continuez à administrer la respiration artificielle pendant une période dedeux minutes pour stabiliser la respiration du patient;

D) placez le patient en semi-supination pour aider le drainage des fluides.

28.

L'endroit le plus fiable pour prendre le pouls chez l'adulte est :

B) l’artère radiale;

A) l’artère brachiale;

C) l’artère carotide;

D) l’artère fémorale.

29.



Parmi les signes et symptômes de fracture des côtes, le patient :

B) refuse de prendre une grande respiration;

A) se penche du côté blessé en plaçant sa main à l’endroit de la fracture;

C) ressent de la douleur lors de mouvements de la cage thoracique;


30.

Le traitement pour un volet costal, en l'absence de saignementimportant, consiste à « donner de l’oxygène dès que possible » et à :

B) poser du rembourrage ou un pansement sur le segment libre afin del’immobiliser même si les muscles de la cage thoracique soutiennent la paroithoracique;

A) transporter le patient immédiatement dans la position la plus confortable etcontinuer à surveiller son état;

C) poser un bandage large qui entoure le thorax;

D) recouvrir le segment libre avec un matériel étanche à l’air et faire maintenirle matériel en place sur trois côtés avec du ruban adhésif.

31.

Si la paroi de la cage thoracique est perforée, l’air peut pénétrer parl’espace interpleural et :

B) influer sur le contrôle autonome du cerveau;

A) créer un vide;

C) le patient peut se retrouver avec un pneumothorax;

D) endommager le péricarde.

32.



Un patient qui a de la difficulté à respirer a une blessure à la poitrine etdu sang spumeux au site de la blessure. Le patrouilleur devrait d'abord :

B) placer un bandage sur la blessure pour contrôler l’hémorragie tout ens’assurant qu’il ne devient pas occlusif, scellant ainsi la blessure;

A) placer le patient en position de recouvrement pour l’aider à respirer etl’évacuer immédiatement;

C) placer un pansement sur la blessure et le couvrir d’un sac de plastique pourformer un joint hermétique avec la plaie;

D) donner la RCR pour l’aider à respirer.

33.

Si vous soupçonnez qu’un patient est en état de choc vous devriez :

B) considérer un transport hâtif et surveiller continuellement les signesvitaux;

A) prendre le temps de poser des questions détaillées qui aideront àdéterminer le type d’état de choc;

C) appeler d’autres patrouilleurs et éviter de déplacer le patient avant d’êtrecertain de son état;

D) éviter de déplacer le patient, attendre un transport qui restreint lesmouvements puisqu'un toboggan ne convient pas.

34.

Le choc :

B) mènera à la mort;

A) est un état évolutif qui résulte d’un déséquilibre entre les besoins et l’apportd’oxygène au niveau cellulaire;

C) n’affecte que les patients ayant des troubles qui menacent la vie;


35.



Les signes du choc incluent :

B) l’augmentation de la force du pouls;

A) l’augmentation du rythme cardiaque;

C) la présence d'extrémités chaudes;


36.

Si vous soupçonnez une blessure à un quadrant de l’abdomen, vousdevriez :

B) palper ce quadrant en premier;

A) palper ce quadrant en dernier;

C) ne pas palper le quadrant en question;

D) ne pas palper les autres quadrants.

37.

Un liquide clair et jaunâtre s'écoule des oreilles et du nez d'un patient.Vous devez soupçonner :

B) une fracture du crâne;

A) une commotion cérébrale;

C) un accident vasculaire cérébral (AVC);


38.

Un patient chez qui on soupçonne une fracture du crâne perdconnaissance durant le transport. Le patrouilleur devrait :

B) arrêter et donner la respiration artificielle;

A) hâter le transport, car le patient risque de mourir;

C) ne pas s’en faire car c’est une évolution normale de la situation;

D) s’assurer qu’on a demandé les SMU et se préparer à l’aider à respirer.

39.



Une commotion cérébrale est causée par :

B) une secousse violente du cerveau;

A) une pression sur le cerveau et sur le tronc cérébral;

C) la présence de sang dans les membranes externes du cerveau;

D) un saignement dans le cerveau.

40.

Chez un patient qui a une blessure à la tête, avoir une pupille dilatée etl’autre normale signifie généralement :

B) l’amélioration de la condition;

A) que les lésions sont limitées à un seul côté de l'encéphale;

C) l'abus de drogues et dommages sévères irréparables aux deux hémisphèresdu cerveau;

D) une hémorragie intracrânienne qui exerce une pression sur l’épiglotte.

41.

Votre patient avait des pupilles contractées et maintenant elles sontfixes et dilatées. Vous devriez soupçonner :

B) l’aggravation de l'état du patient;

A) l’amélioration de l'état du patient;

C) que la lésion est limitée à un seul côté de l'encéphale;

D) la toxicomanie.

42.

Chez un patient qui a les pupilles fixes et contractées vous soupçonnez :

B) des lésions graves aux fonctions centrales du cerveau;

A) une pression intracrânienne;

C) des lésions limitées à un seul coté du cerveau;

D) de la toxicomanie ou une lésion cérébrale irréparable.

43.



La procédure de stabilisation de la tête aux hanches sur une surfacerigide peut également être utilisée pour le traitement de blessures :

B) aux hanches;

A) aux fémurs;

C) à la ceinture pelvienne;


44.

Il est important de mesurer le collet cervical en fonction du patient. Unefois en place, le godet du menton devrait être :

B) bien ajusté au menton du patient, avec la partie inférieure du collet àenviron 2,5 cm au-dessus du sternum du patient;

A) ajusté, mais lâchement, au menton du patient, avec la partie inférieure ducollet appuyée sur le sternum du patient;

C) bien ajusté au menton du patient, avec la partie basse du collet appuyéesur le sternum du patient;

D) aucune de ces réponses.

45.

Lors du transport, il peut être nécessaire d’incliner la planche dorsalesur un côté afin de drainer les fluides provenant de la bouche(vomissures). Pour ce faire :

B) on empile des couvertures, manteaux etc. d'un côté afin d'incliner laplanche à un angle d'environ 45 degrés;

A) on repositionne le patient en position de semi-pronation sur la planchedorsale;

C) on place du rembourrage à la tête du patient de façon à maintenir laposition dorsale;

D) on place un patrouilleur dans le toboggan qui tient la planche à un angle de45 degrés.

46.



Quand il faut redresser un patient chez qui on soupçonne une blessure àla colonne vertébrale, en vue de l’immobiliser, et que ses cuisses et sesgenoux ne sont pas près l’un de l’autre :

B) il faut joindre les cuisses et les genoux puis les fixer au moyen d’unbandage cravate avant de procéder à l'immobilisation axiale;

A) il faudra au moins quatre secouristes;

C) il faut joindre les cuisses et les genoux puis les fixer au moyen d’unbandage large avant de procéder à l'immobilisation axiale;

D) il faut attendre que l’on procède à l'immobilisation axiale de la tête auxhanches avant de joindre les cuisses et les genoux.

47.

Lorsque l’on procède à une immobilisation de la colonne vertébrale avecallongement au sol, chaque patrouilleur sur les côtés du patient doitplacer le bras le plus près du patient sous l’aisselle de la personneblessée et saisir :

B) la prochaine prise la plus élevée sur la planche dorsale;

A) la prochaine prise la plus basse sur la planche dorsale;

C) la prise sur la planche dorsale en dessous de la partie antérieure du thorax;

D) la prise sur la planche dorsale alignée avec la partie antérieure du thorax.

48.

Si vous déplacez un patient souffrant d’une blessure à la colonnevertébrale, vous devez :

B) mobiliser un nombre suffisant de secouristes pour déplacer le patient sansdanger;

A) vous assurer que le patient est en semi-pronation;

C) déplacer le patient aussi rapidement que possible puisque c’est un cas detransport hâtif;

D) introduire une traction axiale durant le déplacement.

49.



Une blessure qui se caractérise par l’arrachement d’un morceau de peauqui peut pendre ou être complètement détaché s’appelle :

B) une lacération;

A) une avulsion;

C) une éraflure;

D) une écorchure.

50.

Dans les cas d'une éraflure ou d'une lésion superficielle, on peutappliquer une crème ou un onguent antibiotique :

B) en se servant du bout stérile de votre gant d’examen;

A) à condition d’immédiatement couvrir la plaie d’un pansement étanche;

C) si le patient ne souffre d'aucune allergie aux antibiotiques;


51.

Un objet empalé dans une plaie devrait être :

B) traité en appliquant une pression directe sur l’objet afin de contrôlerl’hémorragie;

A) retiré et conservé pour examen;

C) stabilisé et laissé dans la blessure;

D) nettoyé et coupé au site d’entrée dans la plaie.

52.

Le bandage de la main ouverte est recommandé :

B) pour contrôler l’hémorragie sérieuse d’une blessure;

A) si vous devez évaluer le pouls distal;

C) pour maintenir en place un pansement;

D) pour refermer une plaie profonde.

53.



Les bandages :

B) ne doivent pas être trop serrés pour ne pas nuire à la circulation, sauf dansle cas d’une morsure de serpent;

A) ne doivent pas être serrés pour permettre de faire glisser le pansement etainsi soulager la pression sur la blessure;

C) doivent être assez serrés pour maîtriser une hémorragie ou immobiliser uneblessure sans nuire à la circulation distale;

D) doivent être appliqués pour que la pression aux extrémités soit répartieégalement.

54.

Utilisez un bandage triangulaire de la tête :

B) s’il y a des écoulements de sang ou de liquide clair provenant desoreilles;

A) dans le cas d’une fracture du crâne;

C) s’il y a possibilité de pression intracrânienne;

D) afin de maintenir en place des pansements stériles sur le dessus de la têtelorsqu’il y a lacération du cuir chevelu.

55.

On utilise l’écharpe du corps pour:

B) élever le poignet ou la main, surtout dans les cas d’hémorragie sérieuse;

A) traiter toutes les blessures de l’avant-bras;

C) traiter toutes les blessures du bras entre le coude et l’épaule;

D) stabiliser une fracture de la clavicule.

56.

Il peut être nécessaire d’utiliser un garrot dans les conditionssuivantes :

B) la blessure s’est produite en milieu éloigné et le saignement a pu êtremaîtrisé avec un bandage compressif;

A) blessures multiples au même membre;

C) il s’agit d’un accident en milieu industriel et les SMU sont sur place;


57.



Une fracture en bois vert est :

B) une fracture dont les extrémités brisées s’interpénètrent;

A) une fracture dont le trait tourne autour de l’axe de l’os;

C) une fracture de l’os mou où l’os se fêle ou se plie plutôt que de se brisercomplètement;

D) une fracture dont le trait est perpendiculaire à l’axe de l’os.

58.

Le redressement d’un membre déformé en traitement préhospitalier estrecommandé :

B) parce que cela diminue la morbidité et améliore le résultat d’une fracture àbien des égards;

A) parce que cela permet d’éviter d’utiliser une attelle;

C) puisque le niveau de douleur sera réduit, même si le mouvement des ospouvait causer des dommages additionels aux tissus;

D) puisque le réalignement enraiera toute douleur.

59.

Si le pouls distal est plus faible après immobilisation ou si le systèmenerveux est affecté :

B) soulevez le membre et appliquez un pansement froid;

A) soulevez le membre, mais n’appliquez rien de froid;

C) essayez de repositionner le membre blessé;

D) envisagez de desserrer l’attelle et passez en mode « transport hâtif ».

60.

Les dislocations, les entorses, les étirements musculaires et lesblessures aux tendons doivent être traités :

B) en tentant de réduire (replacer) la partie blessée;

A) en redressant la partie blessée avant de poser une attelle afin de protégerles vaisseaux sanguins et les nerfs;

C) comme des fractures, mais en n'exerçant aucune traction;

D) avec des compresses froides afin de réduire l’enflure, surtout si lacirculation distale est affectée.

61.



Après avoir traité une dislocation soupçonnée, le patrouilleur constateune absence de circulation distale. Le patrouilleur devrait :

B) demander au patient de bouger délicatement le membre jusqu’à ce que lacirculation soit rétablie;

A) enlever tous les bandages et déplacer le membre jusqu’à ce que lacirculation soit rétablie;

C) appeler les SMU et traiter le patient en fonction d’un cas de transporthâtif;

D) desserrer les bandages et transporter à l’aide médicale, tel quenormalement.

62.

Lorsque vous traitez une fracture de la clavicule, posez une :

B) écharpe du corps, immobilisez le bras blessé contre le corps du patient dansla position la plus confortable avec un bandage de transport qui recouvre lecoude et la main;

A) écharpe du corps, immobilisez le bras blessé contre le corps du patient dansla position la plus confortable avec un bandage de transport placé le plushaut possible sur le bras;

C) grande écharpe de bras, immobilisez le bras blessé contre le corps dupatient dans la position la plus confortable avec un bandage de transportplacé le plus haut possible sur le bras;

D) grande écharpe de bras, immobilisez le bras blessé contre le corps dupatient dans la position la plus confortable avec un bandage de transportqui recouvre le coude et la main.

63.

Pour une fracture à un doigt, vous devez :

B) faire une attelle à l’aide d’un abaisse-langue ou attacher le doigt fracturé àun doigt sain puis faire une écharpe du corps;

A) appliquer un cube de glace ou une compresse froide sur la plaie;

C) poser un bandage pour la main ouverte;

D) suggérer au patient d’aller passer une radiographie si le doigt est encoredouloureux à la fin de la journée.

64.



On soupçonne une fracture de la tige du fémur chez un patient et ellepeut être redressée. Le traitement consiste à :

B) attacher les deux jambes ensemble avec du rembourrage entre les deuxpour immobiliser la jambe blessée;

A) placer une attelle de carton sur la jambe;

C) immobiliser le patient avec des bandages sur une planche dorsale demanière à exercer et maintenir une traction sur le membre blessé;

D) immobiliser l’articulation sous le site de la fracture à l’aide d’une attelle.

65.

Les fractures de l’extrémité inférieure de l’un des deux os de la jambesont appelées :

B) fractures de la cheville;

A) fractures du fémur;

C) entorses;

D) fractures complexes ou ouvertes.

66.

Un patient qui fait une réaction anaphylactique a reçu une injectiond’épinéphrine à l’aide d’un auto-injecteur Epipen. Si l’état du patient nes’améliore pas, il peut recevoir une seconde dose :

B) seulement après avoir attendu au moins vingt minutes;

A) aussi peu que dix minutes après la première injection;

C) aussi tôt que cinq minutes après la première injection;

D) dès qu’on s’aperçoit que la condition du patient ne s’améliore pas.

67.

L’asphyxie est le résultat de la suffocation et elle entraîne :

B) un ulcère rompu dans l’estomac;

A) l’hyperventilation;

C) une baisse d’oxygène et une augmentation de gaz carbonique dans lesang;

D) une pression élevée dans le cerveau.

68.



Vous soupçonnez une crise d’asthme si vous observez :

B) que le patient est assis, incliné vers l’arrière;

A) un pouls faible;

C) un sifflement lors de la respiration;

D) que la poitrine du patient est insuffisamment gonflée.

69.

Les signes et symptômes de l’asphyxie incluent :

B) confusion ou désorientation et agressivité;

A) sifflement lors de la respiration et troubles visuels;

C) étourdissements, évanouissement et contraction des doigts et des mains enun spasme caractéristique appelé spasme carpo-pédal;

D) peau et lèvres très pâles ou bleuâtres (cyanose) et altération du niveau deconscience.

70.

Parmi les signes et symptômes suivants lequel ou lesquels caractérisentl’hypoglycémie?

B) Une confusion ou une désorientation.

A) Une élocution difficile.

C) Des convulsions.


71.

Lorsque vous traitez un patient diabétique connu :

B) en cas de doute, donnez du sucre;

A) aidez le patient à s'injecter de l'insuline;

C) donnez du sucre à un patient qui a une haleine à odeur fruitée;

D) évitez de donner des hydrates de carbone complexes, comme du pain, descraquelins, du fromage, de la viande ou du beurre d'arachide pour prévenirune autre hausse de la glycémie.

72.



Le patient ressent une douleur thoracique, transpire abondamment et ila la nausée. Vous soupçonnez :

B) un accident vasculaire cérébral;

A) une crise cardiaque;

C) un œdème pulmonaire;

D) une intoxication alimentaire.

73.

Il a été démontré que prendre de l'AAS est un des moyens les pluséconomiques de traiter les crises cardiaques. Il est toutefois interditd’administrer de l’AAS (aspirine) si:

B) les signes et symptômes indiquent la possibilité d’un AVC;

A) le patient prend déjà des médicaments pour éclaircir le sang;

C) le patient est asthmatique;


74.

Une indication que le patient souffre d’hyperventilation est :

B) un mal de ventre et des vomissements;

A) la couleur bleutée de la peau;

C) un picotement et une sensation d’engourdissement dans les extrémités etautour de la bouche;

D) un mal de tête et une irritabilité extrême.

75.

L’acronyme VITE signifie :

B) vapeurs, incapacité dans les bras, trouble d'élocution, temps écoulé depuisl’AVC;

A) vapeurs, ignorance, tension, envie de boire après une faiblesse;

C) visage, incapacité, trouble d'élocution, extrême urgence;

D) visage rougi, incapacité dans les bras, tension, envie de boire après unefaiblesse.

76.



Lequel des signes suivants identifie un début d’hypothermie?

B) Incapacité d’accomplir des tâches complexes.

A) Rigidité musculaire et perte de connaissance.

C) Nausée et enflure des articulations.

D) Tremblements et perte de mémoire.

77.

Lors du transport d’un patient en état d’hypothermie sévère ou critique,si la respiration doit être assistée, utilisez la méthode :

B) bouche à stomie;

A) sac à masque;

C) bouche à nez;

D) bouche à masque.

78.

Un patient ne sent plus sa main dont la peau est blanche en surface etdont les tissus sous-jacents sont fermes. Il vous reste encore troisheures de déplacement avant d’atteindre un abri chauffé. Vous devrieztraiter le patient comme suit :

B) arrêter et réchauffer ses mains et ensuite se rendre à l’abri;

A) demander au patient de placer ses mains à l’intérieur de ses vêtementspour commencer à les réchauffer, sachant que ce ne sera quetemporaire;

C) au besoin, aider le patient à se rendre à l’abri et à l’aide médicale, mais nerien faire pour réchauffer sa main entre-temps;

D) donner vos gants chauds au patient pour l’aider à réchauffer sa main.

79.

Pour les crampes de chaleur, vous devez :

B) donner de l’oxygène à débit élevé, si disponible

A) encouragez le patient à boire;

C) donner des comprimés de sel;

D) mettre le patient sous une douche d’eau froide ou le plonger dans l’eaufroide.

80.



Alors qu'une personne est à l'extérieur lors d'une journée humide etchaude, elle a la peau moîte et fraîche, sue abondamment, a un poulsrapide et faible, une respiration peu profonde et se plaint d'un mal detête. On devrait :

B) la couvrir d'un drap et l'arroser avec de l'eau froide;

A) la déplacer vers un endroit plus chaud, la garder sur le dos avec les piedsélevés et l'encourager à prendre une boisson salée;

C) la garder au chaud, sans lui donner quelque boisson que ce soit;

D) la déplacer vers un endroit plus frais, lui desserrer ou enlever ses vêtement,lui donner de l'eau salée fraîche à boire et de l'oxygène.

81.

Les brûlures du troisième degré :

B) rougissent simplement la peau;

A) détruisent complètement la peau et peuvent atteindre les tissus les plusprofonds;

C) rougissent la peau et n’affectent que l’épiderme;

D) sont le type de brûlures le plus douloureux.

82.

Des exemplaires des fiches signalétiques (FS) ou des fiches techniquessur la sécurité des substances (FTSS) :

B) devraient être disponibles dans un endroit où le personnel de secourisme yaura accès en cas d’urgence;

A) devraient être disponibles dans tous les endroits où une matière dangereuseest utilisée;

C) sont préparées par le fournisseur ou le fabricant de matièresdangereuses;


83.



Lors du traitement d'une brûlure vous devriez :

B) refroidir la brûlure et appliquer sur la région brûlée des pansements stérilessecs;

A) plonger la partie brûlée dans de l’eau chaude cinq à dix minutes;

C) appliquer du coton absorbant sur la région brûlée et un bandage;

D) retirer de la plaie les morceaux de vêtements brûlés.

84.

Pour traiter une brûlure, vous deviez en tout premier lieu :

B) éliminer la cause de la brûlure;

A) refroidir la brûlure en la rinçant avec de l’eau stérile, si disponible;

C) recouvrir la partie brûlée avec des pansements humides;

D) recouvrir la partie brûlée avec des pansements stériles secs.

85.

Pour estimer l’étendue d’une brûlure chez un adulte, les membresinférieurs représentent :

B) 18 % chacun;

A) 27 % chacun;

C) 9 % chacun;

D) 36 % chacun.

86.

Les produits corrosifs qui entrent en contact avec la peau causent desblessures semblables à :

B) une abrasion;

A) un empoisonnement par un alcali;

C) une lacération;

D) une brûlure.

87.



Un personne a reçu accidentellement une injection de poison dans samain qui montre maintenant des signes d'enflure. Le traitement inclut :

B) l’enlèvement des bagues, montres et bijoux du membre affecté;

A) l’application d’une bande constrictive distale au site de l'injection;

C) l’application de glace pour diminuer la douleur et l'inflammation;


88.

Lors du traitement d’un patient qui a absorbé un poison à travers lapeau, vous allez d’abord :

B) vous protéger contre la contamination avec le poison;

A) appliquer une bande constrictive au-dessus et en dessous de la régionaffectée;

C) appliquer un bandage compressif sur la région affectée;

D) appliquer de la glace sur la région affectée.

89.

Les piqûres d’insectes qui n'ont qu'un effet local sont traitées par :

B) l’application généreuse de mercurochrome à la blessure;

A) l’application d’une bande constrictive distale à la blessure;

C) l’application d’une bande constrictive proximale et distale à lablessure;

D) l’application de glace pour diminuer l’inflammation et la douleur.

90.

Si un patient a un corps étranger à la surface de l’œil, vous pourrezpeut-être le déloger avec :

B) le coin d’un mouchoir propre;

A) un cure-dent;

C) le bout de votre doigt;

D) une allumette en bois.

91.



Une mère arrive à votre infirmerie avec un jeune enfant qui se plaint decrampes au ventre. Le meilleur traitement est :

B) de lui faire prendre deux comprimés d'anti-acide;

A) de lui faire boire une grande quantité d’eau;

C) de vérifier les priorités et de préparer pour un transport à l'aide médicale;

D) de demander à l'enfant de s'étendre pour voir si le crampes s'estompent.

92.

Pendant l’accouchement, le cordon ombilical peut être autour du cou dubébé. Si c’est le cas, vous devriez :

B) ne rien faire du tout car cela se réglera tout seul;

A) faire passer le cordon ombilical délicatement par-dessus la tête du bébé, sipossible;

C) couper immédiatement le cordon ombilical;


93.

On peut grandement réduire les effets du stress lié à un incidentcritique en :

B) s’exposant de façon répétée à des blessures graves ou des décès depatients durant la saison;

A) attendant un minimum de 48 heures après l'incident pour en discuter;

C) parlant de l'incident avec un autre patrouilleur de confiance et en exprimantles sentiments générés par l'incident;

D) discutant régulièrement au début de la journée de patrouille.

94.



Les voies respiratoires d’un enfant sont différentes de celles d’un adultecar la :

B) trachée est l’endroit le plus couramment obstrué;

A) langue d’un enfant est plus volumineuse que celle d’un adulte, par rapport àla dimension de sa bouche;

C) trachée est relativement plus grande chez l’enfant que chez l’adulte;

D) La portion la plus étroite des voies respiratoires d’un enfant se situe auniveau des cordes vocales.

95.

Lequel des énoncés suivants s’applique lorsque vous communiquez avecun enfant?

B) L’enfant peut se sentir intimidé par certains types d’équipement.

A) Vous êtes un étranger et on lui a appris de ne pas parler aux étrangers.Présentez-vous comme un « bon étranger » tel un policier ou un pompier.

C) Les enfants prennent souvent ce que vous dites au pied de la lettre. Si vousleur demandez la permission de « prendre leur pression sanguine », ils vousdemanderont quand vous la leur redonnerez.


96.

Lequel des énoncés suivant est vrai dans le contexte de l’examen desadolescents?

B) La plupart du temps, ils ne sont pas en mesure de vous donner leur versiondes faits.

A) Ils ne nécessitent pas le même réconfort qu’un enfant de 6 ans.

C) Vous devez être impatient et sévère avec le patient afin d’établir le niveaud’autorité.

D) Il est possible qu’ils refusent que l’examen ou le traitement ait lieu devantleurs parents ou amis.

97.



Le transport du patient a pour but :

B) de mettre le patient à l’abri du danger et de le transporter vers un centremédical;

A) d’enlever celui-ci hors du chemin des badauds;

C) de déplacer le patient vers un endroit propre où on peut poser desbandages et attelles;

D) de déplacer le patient vers un endroit plus privé.

98.

Le levage par les extrémités est utilisé pour :

B) transférer un patient dans une voiture;

A) transporter un patient conscient vers le haut d’un escalier;

C) transférer un patient allongé sur le sol sur un lit ou une civière lorsqu’il nepeut pas vous aider;

D) transférer un patient atteint d’une blessure spinale vers une planche dorsalelorsqu’il est impossible d’effectuer un roulé dorsal.

99.

__________ est rattachée au ventricule gauche du cœur et porte lesang oxygéné au reste du corps.

B) L’artère fémorale

A) L’aorte

C) L’artère bronchique

D) L’artère coronaire

100.



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