Papier Vinyle #1avril

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P A PIER VI NYLE Concerts / Musique / Agenda / Actus / Culture Sur Orléans et son agglo Mensuel GRATUIT Avril 2013 # 1 ÉDITO Le printemps arrive tout doucement ! Ça se radoucit, les journées sont plus longues et les fraîcheurs matinales s’estompent. Alors ? Qui osera ses premiers concerts en plein air ? Qui osera ses premières roulades printanières dans les collines ? Qui flânera en tongs dans les parcs ? Et combien oseront le T-shirt à 22h ? Ah, le doux prin- temps, ses fleurs en bourgeons, ses oiseaux qui chantent etc. On idéalise toujours ce printemps qui pourtant va nous faire de la flotte et rien que de la flotte !... Parce qu’en avril, ne te découvre pas d’un fil ! Pour tes concerts, pense à tirer les bâches. Choisis bien ta colline, parapluie et bottes John D. pour les parcs et sur le t-shirt, le k-way… Merde on dirait l’édito d’un mag’ à la noix ! Bon. Chers lecteurs, avril, avril, avril, oui, on est en avril ! C’est le début du printemps oui, mais c’est surtout le début des festivals ! À commencer par l’incontournable Printemps de Bourges et sa foisonnante programmation, ses scènes ouvertes, son Propul’son, ses bars et leurs concerts, ses superettes et son public ! Présent aussi, le Festival hip- hop d’Orléans et sa somme de performances gra, break dance, bmx, concerts, etc. Le fameux Text’avril de la Tête Noire, les sept ( extra- ) performances du Théâtre d’Orléans ! Némir En concert à l’Astroclub le 5 avril FACE A Et une programmation musicale et culturelle, sur Orléans et l’agglo, pour tous les goûts ! Alors bon, y’a de quoi faire ! En plus, ( je partage ) j’ai appris un nouveau terme musi- cal ! " glitch ", courant de musique électronique : « genre qui adhère à une " esthétique de l'échec ", où l'utilisation délibérée de pépins sur la base des médias audio et autres objets sonores, est une préoccupation centrale »… C’est kikipédia qui l’a dit. Et l’occasion se fit de l’utiliser dans mes pages ! Donc avril ! On distribue le 2 ème numéro de Papier Vinyle ! Sous le soleil, parce que y’en aura quand même, espérons-le ! Et merci à tous ceux qui lui souhaitent longue vie et qui y contribuent ! Pour ta santé, chante au moins cinq couplets et refrains par jour.

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retrouvez le programme culturel du Loiret! orléans et Agglo + autres Némir / Alex Beaupain / Ropoporose / Tambour Battant / Throes & The Shine / Soukouch Ethnik / Louis Aguilar and The Crocodile Tears / Plants and Animals / Mucho Tapioca etc. mais aussi expos Un peu de temps de matière et de silence (Oulan Bator) / text'avril / itw olivier Durie (réalisateur documentaire) / la selecta CD et la Birtday Retro de Victor Jorge! les microsillons de la Femme à Barbe

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PAPIER VINYLEConcerts / Musique / Agenda / Actus / CultureSur Orléans et son agglo Mensuel GRATUITAvril 2013# 1

ÉDITO Le printemps arrive tout doucement ! Ça se radoucit, les journées sont plus longues et les fraîcheurs matinales s’estompent. Alors ? Qui osera ses premiers concerts en plein air ? Qui osera ses premières roulades printanières dans les collines ? Qui flânera en tongs dans les parcs ? Et combien oseront le T-shirt à 22h ? Ah, le doux prin-temps, ses fleurs en bourgeons, ses oiseaux qui chantent etc. On idéalise toujours ce printemps qui pourtant va nous faire de la flotte et rien que de la flotte !... Parce qu’en avril, ne te découvre pas d’un fil ! Pour tes concerts, pense à tirer les bâches. Choisis bien ta colline, parapluie et bottes John D. pour les parcs et sur le t-shirt, le k-way… Merde on dirait l’édito d’un mag’ à la noix !Bon.Chers lecteurs, avril, avril, avril, oui, on est en avril ! C’est le début du printemps oui, mais c’est surtout le début des festivals ! À commencer par l’incontournable Printemps de Bourges et sa foisonnante programmation, ses scènes ouvertes, son Propul’son, ses bars et leurs concerts, ses superettes et son public ! Présent aussi, le Festival hip-hop d’Orléans et sa somme de performances gra!, break dance, bmx, concerts, etc. Le fameux Text’avril de la Tête Noire, les sept ( extra- ) performances du Théâtre d’Orléans !

NémirEn concert à l’Astroclub le 5 avril

FACE A

Et une programmation musicale et culturelle, sur Orléans et l’agglo, pour tous les goûts ! Alors bon, y’a de quoi faire !En plus, ( je partage ) j’ai appris un nouveau terme musi-cal ! " glitch ", courant de musique électronique : « genre qui adhère à une " esthétique de l'échec ", où l'utilisation délibérée de pépins sur la base des médias audio et autres objets sonores, est une préoccupation centrale »… C’est kikipédia qui l’a dit. Et l’occasion se fit de l’utiliser dans mes pages !Donc avril ! On distribue le 2ème numéro de Papier Vinyle ! Sous le soleil, parce que y’en aura quand même, espérons-le ! Et merci à tous ceux qui lui souhaitent longue vie et qui y contribuent !

Pour ta santé, chante au moins cinq couplets et refrains par jour.

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FESTIVAL HIP-HOP Némir / 615 / Classik

Ces concerts sont organisés dans le cadre du 3ème Festival de hip-hop d’Orléans.Gra!, danse, chant, musique, BMX, glisse... La Mairie d'Orléans co-organise, avec les associations locales, la 3ème édition du Festival hip-hop d’Orléans. Du 5 au 20 avril, démonstrations, compétitions, spectacles seront organisés aux quatre coins de la ville, et bien entendu ce qui va intéresser Papier Vinyle : trois concerts ! Némir + 615 et Classik seront à l’Astrolabe. La plupart des manifestations sont gratuites ! On se bouge, le hip-hop est à Orléans !

À 28 ans, Némir " l’impertinent de Perpignan ", se voit ouvrir les portes de la cour des grands du rap français, certes encore petit tel le collégien de 6ème face aux grands dinosaures balèzes de 3ème. La relève est là, faites place ! La preuve en est : un EP 10 titres prémice de l’album. Attention, Némir fait partie de ceux qui se révèlent très prometteurs pour le renouveau de la grande scène rap. Les prods d'Enz'oo réjouissent, le style du beat making et l'orchestration des morceaux sont léchés Old school, le flow est direct, balancé haché sous une cascade de bons mots au dosage impeccable et des intonations qui en décuplent la musicalité. Tout est construit et déconstruit, Everydayz aux platines, break beat et électro glitch ! Némir est bien là, à brûler les planches. Le Hip hop frenchy intelligent aura un nouvel âge d’or. Visible aussi aux Inouïs du Printemps de Bourges !

615 c’est le nombre de kilomètres qui séparent Orléans de Münster, 615 c’est un collectif de hip-hop franco-allemand ou germano-français, 615 c’est aussi leur rencontre, 615 c’est trente ( oui trente ! ) talentueux MCs et Beatmakers d’ici et de là-bas, 615 c’est un album, deux semaines de résidence de création, deux concerts, trois langues ! Rien que ça, un gros plateau en vue et des comme celui-là, Orléans en a rarement vu : sur des prods de Chilea’s, Astronote, Supafuh, Looping, Shaone et NES, 20 artistes se réunissent sur scène. Tous di!érents, chacun son style,

Classik

#1Face A

SOMMAIRE

FESTIVAL HIP HOPNémir / 615 / ClassikEn concert à l’Astroclub

Alex Beaupain / Antoine BertazzonEn concert à St Jean de la Ruelle

I ApologizeEn concert à l’AstrolabeBe for Défi : 2bis QuartetEn concert au 108

RopoporoseEn concert au BouillonTambour Battant / Throes & The Shine / Soukouch EthnikEn concert à l’Astroclub

Dreamy DogsEn concert à l'Atelier 203Marissa NadlerEn concert à l’Atelier 203

Louis Aguilar and The Crocodile Tears / Plants and AnimalsEn concert à l'Astroclub

Concerts en brefOntario - Ubikar - Karma Balour / au 5e AvenueLili Cros et Thierry Chazelle / au Moulin de la vapeurPierre Dorenlot / à l'Atelier 203Zoréol - Djevara / au 5e Avenue

Mucho Tapioca / KapsEn concert au 5e AvenueLe printemps de BourgesEn quelques concerts

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REDACTIONPapierVinyle est une publication des Éditions la Porte du 3ème (!société en cours d’immatriculation!!) / 2 rue Xaintrailles 45000 Orléans / 06 47 28 04 36 / Directeur de publication - rédaction : Fabien Grégoire (!aka Tifa!) / Conception Graphique!!!!!: Marine Delgove : [email protected] / Remerciements à Marine Delgove, Guillaume Coquand, Camille Rousseau, Amandine Porcu, Isabelle Vallet, Mélanie Morin, Lucille Nouals et Victor Jorge / Imprimé en France par RotoCentre Orléanais / 10 000 exemplaires / Dépôt légal à parution n°1 Avril 2013 / Éditions la Porte du 3ème n’est pas responsable d’erreurs ou d’omissions / ©PapierVinyle est une marque déposée, toute reproduction intégrale ou partielle, quelle qu’en soit la forme, est interdite. / Pour nous contacter : [email protected]

chacun son message, avec le pari relevé de mettre le feu à l’Europe hip-hop !!! Du bruit pour Centrale Ressource, asso instigatrice du projet !!

AGENDANÉMIR / 615

le 5 avril à 20h30 ASTROCLUB

6-10!"

Lauréat du tremplin régional Propul’son 2012 organisé par la Fraca-Ma, le power combo berruyer mené par P’tiSam, beat maker auteur et interprète, est résolument engagé dans sa lutte. Entre calme et tempête, les mélodies sont lourdes, graves. Les textes sombres, inquisiteurs, mélan-coliques et puissants, tranchés dans le vif, sincères et durs sont des appels à une révolte contre les répressions et les oppressions. Classik est une formation complète basse, batterie, guitare, claviers, machines et voix, c’est de là que sort la puissance live du propos. L’auteur nous expose clairement son point de vue sans détour, avec beaucoup de mots et souvent les mêmes sujets redondants sont approchés. Il ne veut rien lâcher ! Classik veut justement coller avec le " classique " des revendications actuelles et, hélas, perpétuelles, car rien ne change ou si peu.

AGENDA CLASSIK

le 18 avril à 20h30 ASTROCLUB

Gratuit

À noter aussi : Orléans hip-hop contest 5 – Théâtre d’Orléans de 17h à 22h - Compéti-tions de break en 4 vs 4, 7 to smoke house et hip-hop avec des équipeseuropéennes - Concours de hip-hop chorégraphié avec un jury composé de Bruce Ykanji ( Just Debout ), Babson, Mathias, Bouba Colorz et Yugson.Tarifs : 12 !, réduit 8 !, gratuit pour les moins de 6 ansRenseignements et Inscriptions : [email protected]él. : 06 25 20 16 92Organisé par New B DanceToutes les infos sur www.festivalhiphoporleans.com et www.facebook.com /festivalhiphoporleans

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AGENDAALEX BEAUPAIN /

ANTOINE BERTAZZONle 12 avril à 20h30

Salle Bernard Million St Jean de la Ruelle

10-14!"

ALEX BEAUPAIN ANTOINE BERTAZZON

De Garçon d’honneur, brillant premier opus paru en 2005, aux Chansons d’amour, récompensé en 2008 par le César de la meilleure musique, Alex Beaupain s’est imposé comme l’une des personnalités les plus talentueuses de la nouvelle scène française. Son nouvel album Après moi le déluge est un univers poétique singulier et raconte les rêves, les amours et les désenchantements de toute une génération, avec les mélodies et les textes ciselés qui le composent.On le sait amateur de musique pop, de Daho, Murat et Souchon comme de Trenet et Barbara. Dandy nostal-gique, Alex Beaupain évoque, le long de ce nouvel album à la mélancolie assumée, ses influences et ses premières amours musicales. Avec fragilité et pudeur, il lie l’intime à l’universel ; ses textes, soulignés ici par les sons éthérés des synthétiseurs, là par la puissance des cordes, ramènent chacun à ses propres souvenirs, à sa propre histoire.Après moi le déluge s’inscrit dans la grande tradition d’une musique française populaire mais exigeante. Et c'est un des tenants de cette tradition, Julien Clerc, qui après avoir chanté ses mots dans son dernier album La nuit c'est tous les jours, lui o!re l'entraînante mélodie de Coule. La Grande Sophie, auréolée du succès d'un des disques pop les plus convaincants de 2012, met en musique Contre le vent, et Nicolas Subréchicot, comparse de scène, signe quatre compositions dont le très épique Grands soirs et la chanson-titre Après moi le déluge, danse ironique et désespérée sur les sentiments contradictoires de la rupture amoureuse : « Je sais c'est moi qui t'ai / quitté

mais toi qui t'es / pour penser qu'après toi / l'herbe repoussera / Ni Noé, ni refuge / après moi, le déluge ».

Antoine Bertazzon écrit ses premières chansons à l’âge de 14 ans, s’investit dans plusieurs projets musicaux et, peu de temps après, intègre l’école nationale de musique de Lyon. En 2010, il sort son 1er EP six titres. En mars 2011, il obtient le 1er prix du Tremplin Les Coups de Pouce de la Chanson du Petit Théâtre de Chavanoz.Aujourd’hui, ce jeune artiste, seul ou accompagné de musiciens, nous embarque dans son univers dès les premières notes, en associant des textes réalistes empreints de sensibilité et d’espoir, à de généreuses mélodies enivrantes.Antoine Bertazzon nous o!re, à travers ses chansons, sa propre initiation au voyage.

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I APOLOGIZE Performance

Jean-Luc Verna est un artiste ( reconnu ) qui, dans sa dé-marche artistique, jongle avec son corps tatoué, ses dessins anarchiques et ses " autoportraits phtographiques ".Cet artiste a fait de son corps l’enjeu d’une création de soi absolue, l’invention de l’Être qui va bien au-delà du déguisement. C’est donc par ce corps transformé, tatoué, percé, musclé, qu’il s’exprime à travers la danse, le chant, la sculpture, les performances et le cinéma. Jean-Luc Verna aime les images célèbres de l’histoire de l’art, les poses de statues, " les airs du répertoire ". Ici, avec Pascal Marius et Gauthier Tassart, Verna propose un cabaret dark-punk mélancolique et chorégraphié, en revisitant " ses standards ", de Siouxsie and the Banshee ( son idôle ) à Dona Summer, en passant par la new wave ou Bauhaus. Un genre d’opéra rock décadent, de disco sombre et de musique de film d’horreur…

I Apologize est proposé par la Scène Nationale d’Orléans dans le cadre des Soirées Performances qui se tiendront du 4 au 11 avril dans trois lieux di"érents : le Théâtre d’Orléans, l’Astrolabe et Oulan Bator.

AGENDAI APOLOGIZEle 9 avril à 20h30Astrolabe5!"Pass 7 perf 30!"

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I Apologize

2BIS QUARTET Be for Défi

Le 2bis est à la base un duo, comme son nom semble l’indiquer. Nom pourtant prolongé de la mention " quar-tet ". Cela est lié à leur histoire. En e!et Philippe Salvati et Guillaume Durand se rencontrent dans les soirées " musiques improvisées ". L’entente et la complémentarité de leurs univers sont immédiates. Programmés par ci par là, le besoin d’avoir un troisième musicien se fait vite sentir : Vincent Chazot entre en scène, puis un quatrième, Adrien Renard ! Et en avant la musique ! On balance des papillons à Katmandou, une poupée vaudou en pleine rue, ils parlent de mixelle et de bretelle sans qu’on sache ce que c’est, et prennent la liberté d’inventer des mots ! " Quatre garçons dans le vent d’Orléans " qui insu"ent via leurs instruments une aspiration au voyage. Ensemble, ils composent un jazz-afro teinté de funk qui semble s’écouter avec légèreté.

AGENDA2BIS QUARTETle 12 avril à 19hLe 108 (!Be for Défi!)Gratuit

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ROPOPOROSE

Guitare, batterie, claviers, pédales, boucles, deux voix et l’urgence, car ça va vite dans ce duo frangin-frangine. O#cialisé en mai 2012, une maquette autoproduite sort en septembre 2012, un EP courant 2013 ! Tout autant influ-encé par Arcade Fire, Sonic Youth ou Yann Tiersen que par la nouvelle vague locale ( Pneu, Piano Chat ), c'est à partir de boucles de guitares, de claviers, de voix brisées et de rythmes entêtants qu'ils construisent savamment une musique brute, incisive tout en restant mélodique et rêveuse. Pour l’heure, j’ai hâte de découvrir un peu plus que les trois bons titres sur leur Bandcamp, surtout en live avec cette nouvelle formule " show bouillon " retransmis en direct sur les ondes !

AGENDAROPOPOROSEle 2 avril à 12h

(!en écoute live sur 88.3 FM, Radio Campus Orléans!)

LE BOUILLONGratuit

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TAMBOUR BATTANT # THROES & THE SHINE # SOUKOUCH ETHNIK

Nourris au hip-hop et à l’électro, gavés au dubstep, assaisonnés aux rythmes africains, Ben Stoker et Chico balancent un grand mix patchworké sous la forme d’un " dubstep tropical " e!réné et haletant. Le talent de ce patchwork est proportionnel à son étendue, on y trouve des samples de voix électronisées tout droit sorties de dance-floors ou compil’ techno des années 90, une techno minimale " 8bits ", break beat, basses. Tambour Battant explore la totalité des sources rythmiques, mélange explosif qui fonctionne au poil près ! Ce spectacle, hybride entre club-set et concert électro, emmène en voyage à travers les courants électro d’un dubstep-glitch, à un funk tropical 8bits riche et décalé !

Throes & The Shine est la rencontre totalement improbable et surprenante d’un rock noise à la limite du hardcore et d’un courant musical angolais le " kuduro ", populaire au Portugal. Ainsi naît ce que l’on pourrait nommer le " rockuduro ". Sur scène, aussi bien que sur les trois albums, ça donne une musique survitaminée, à coup de grattes saturées, de rythmes Samba et Zouk boostés aux amphètes, et de beats frénétiques. Le Portugal nous o!re un étonnant cocktail ultra dansant et psychoactif, Throes & The Shine est sans doute l’un des projets les plus passion-nants qu’il ait jamais connu.

Les deux orléanais Martin Sauvage et Kyjah interviendront en warm up entre les plateaux et en fin de soirée : house tropicale, juke Chicago, nu dance hall et bass music… Le Soukouch Ethnik nous emmène loin dans leur mix dans un seul but : clôturer la soirée en une grande fête !

AGENDATAMBOUR BATTANT /

THROES & THE SHINE / SOUKOUCH ETHNIK

le 11 avril à 20h30ASTROCLUB

8 à 15!"

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DREAMY DOGS

Duo toulousain de folk country pour le chant et la guitare, et métissé afro pour les percussions ! Dreamy Dogs est tout à fait original, authentique. Matthieu et Nathaniel enregis-trent un 1er EP, il y a moins d’un an, sorti en septembre, des arbres rouge sang comme les artères et vaisseaux sanguins d’une Terre en couverture… Les huit titres sont captés comme un live dans des conditions très brutes, sans arrangement pour en garder le côté sanguin, juste-ment. La guitare sonne inspirée, les congas résonnent et l’harmonica ponctue. Les textes introvertis, poétiques, sont enchantés et chantés en anglais par passion pour la langue de Shakespeare et de sa rythmique chantante. Inspirés par Dylan ou encore Nick Drake, les " Chiens Rêvant " signent et sonnent juste.

AGENDADREAMY DOGSle 18 avril à 20hL’ATELIER 203Gratuit

///////////////////////////////// MARISSA NADLER

Il n’est pas étonnant, en creusant un peu dans son histoire, de constater qu’elle est diplômée d’une école de design tant ses chansons sont texturées, nuageuses, à peine palpables. Les mélodies sont résolument chargées d’images, on trouve une profondeur des éléments et une recherche graphique dans la musique. Je suis personnellement très touché par ces démarches. On écoute une folk mélancolique, suave, planante et douce qui nous plonge dans un univers où plus rien ne touche le sol, où tout est plus ou moins translucide selon l’envie. Ceci-dit, son quatrième album solo, loin des fées, est peuplé de fantômes, de personnages fantastiques, d’eaux claires, de lumières. Dès les premières minutes on ne peut s’empêcher de tomber amoureux de cette voix pure, perdue dans les reverb, échos ou chœurs. On se laisse couler, apaisé, dans ses chansons flottant à fleur d’eau, en position d’étoile de mer … Marissa Nadler envoûte le plus joliment du monde : sans qu’on s’en aperçoive.

AGENDAMARISSA NADLERLe 16 Avril à 20h30L’ATELIER 203Gratuit

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Marissa Nadler

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LOUIS AGUILAR AND THE CROCODILE TEARSLouis Aguilar n’est pas comme tout le monde, c’est un surdoué de l’anti-folk américaine, au songwriting exact et pourtant il est français, quelle chance !Le jeune lillois Louis, je dis jeune car il n’a que 21 ans et déjà sorti trois enregistrements solo tous plus pro-metteurs les uns que les autres, pose dans les bacs son 4ème album Close your eyes, you’re invisible entouré de trois Crocodiles Tears, où une folk planante me rappelle celle de Smog sur Red Apple Falls, que j’aime beaucoup. Entre nostalgie et gaîté, ce prodige opère, sculpte et caresse sa somptueuse folk dans une dynamique de road-movie dans un désert sec et poussiéreux, où on roulerait vitres et chemise ouvertes, lunettes noires et cheveux au vent. Je pense aussi à la B.O. réali-sée par Herman Dune pour le film Mariage à Mendoza, ( si on remet le film et l’album en même temps ça fonctionne c’est incroyable )… Tout aussi incroyable est ce refrain « lalala la la » du titre évocateur Tales of a rock-ing boat qui reste savamment ancré en tête comme la révélation de quelque chose que l’on a toujours connu ! Là, ici, maintenant, du talent ! Du grand talent ! Le trio sait nous emmener loin de Lille ou d’Orléans pour le coup, vers un espace intempo-rel, sûrement les années 70 à Zabriski Point, peut être.Pour l’anecdote, les lillois n’ont pas été retenus aux Inouïs du Printemps de Bourges ( inouï en e!et ! à croire qu’ils

Louis Aguilar

CONCERTS EN BREF /////////////////////////////////////////////

AGENDALILI CROS ET THIERRY CHAZELLEle 11 avril à 20h30LE MOULIN DE LA VAPEUR6-12!"

AGENDAPIERRE DORENLOTle 4 avril à 20h30L'ATELIER 203Gratuit

AGENDAONTARIO / UBIKAR /KARMA BALOURle 11 avril à 20h305e AVENUE 5!"

AGENDAZORÉOL / DJEVARAle 4 avril à 20h305e AVENUE5!"

Ontario / Ubikar / Karma BalourIssu de la scène Noise de Lyon, Ontario est un Power Trio hors norme, un équili-bre entre l'essence impulsive du rock et l'expression de l'invisible. Leur premier cinq titres ayant mangé du Pantera et du Machine Head, bien digéré ça donne un métal noise radical et bien ciselé.Tumulte de Blanc, le 1er EP de Ubikar, trio lyonnais qui de leurs voix, guitares, batterie et machines créent un post rock, ambiance alternant entre instru et " spoken word ". Ubikar est un projet porté par un réel souci d’innovation et d’expérimentation qui prend toute sa dimension sur scène.Karma Balour, le groupe " orléanais " de cette soirée, signe un changement radi-cal de style par rapport à ses deux prédécesseurs lyonnais. On va trouver ici du rap absolument barré et acoustique pour justement cogner dans l’absurde, en avoir la liberté totale et ne pas s’emmerder avec les jacks, buzz et autres larsens. On peut retrouver une inspiration VRP et /ou Oldelaf ( dans ses grandes heures… Avant qu’il ne bosse avec Drucker ).

Lili Cros et Thierry ChazelleElle chante, joue de la guitare et sourit, il chante, joue de la guitare et sourit. Quoi de mieux ? Un duo léger et drôle, le show tout en finesse de chansons réjouissantes, directes ou pince-sans-rire, tendres et impertinentes. Le duo se place parfois aux antipodes l’un de l’autre afin d’être tellement plus complé-mentaire. Un spectacle pour s’en payer une bonne tranche, comme on dit, faire travailler les oreilles et les zygomatiques. Une fraîcheur qui ne fait pas de mal !

Pierre DorenlotAprès avoir roulé sa bosse dans de si nombreux groupes qu’il m’est impossible de les énumérer ici question de place, dans lesquels il se fit les doigts sur un piano et la voix dans un micro, Pierre Dorenlot se fixe en 2011, sort son premier album solo La bicyclette, qu’il fait rouler sur les scènes aux quatre coins de l’hexagone, qui en a six, rappelons-le. Pierre nous chante des chansons douces et tout public, joyeuses et ouvertes. Loin de la guimauve gnangnan, son écriture et sa voix ont le talent nécessaire pour s’adresser à tous, petits et grands, et nous remplir de joie, simple et immédiate.

Zoréol / DjevaraL’étage du 5ème Avenue va encore trembler ! Punk hardcore, métal alternatif, Djevara est une fusion hurlante de genre. Inspiré par des Body Count ou RATM, en passant par des Tools ou O!springs , le mélange londonien bien shaké pioche dans les sonorités et influences du rock des 90’s pour créer son énergie propre, brute et engagée. Voilà trois albums qu’ils écoulent dans l’underground euro-péen sans perdre une once de leur féroce et furieux engagement. Djevara a bricolé son propre label Genin Record / Djevara Music, afin d’être 100% indépendant et le rester.Ceci-dit, la soirée commencera plus " cool " avec Zoréol et leurs harmonies vocales soignées et rythmes dansants, un goût de l’île de la Réunion. Ensemble mixte depuis plus de 10 ans, les orléanais sortent leur 1er album Galimatya.

n’y connaissent rien ! ) et c’est tant mieux, car on les a chez nous ! Vous m’en voyez ravi.

PLANTS AND ANIMALS Après le La la land, le nouveau fleuron de la scène Montréalaise sort des bois et du Grand Nord un 3ème album The end of that le 3 avril, donc déjà dans les bacs… Ou plus que cinq jours ! Ce dernier fut enregistré à Paris sur des bandes analogiques donnant ce son tellement rond et beau ! Et Warren le souligne fort bien : « le ma-tériel pour enregistrer à Paris est comme un bon vin de Bordeaux, tandis que nos enregistrements montréalais sont plutôt comme une bonne patate au four. » Plants and Animals, c’est deux amis d’enfance de Nouvelle-Écosse et un québécois qui sur leurs trois albums font preuve d’une minutie constante et de désir du travail bien fait, eh oui ! Ce n’est pas du bidouillage, messieurs dames, c’est du travail ! Et c’est simplement génial !Plants And Animals compare la faune et la flore dans un folk rock organique, à la fois tribal et citadin, enraciné et en vadrouille sur des chemins non balisés, entre Est et Ouest, ce qui la rend di#cile à catégo-riser, mais à quoi bon finalement ?

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AGENDAPLANT AND ANIMALS "LOUIS AGUILAR AND THE CROCODILE TEARSle 30 avril à 20h30ASTROCLUB3 à 10"

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MUCHO TAPIOCA / KAPS

« Mucho Tapioca aime la bou!e et les animaux, mais dans les deux cas, cet amour reste platonique.Mucho Tapioca est tarbais mais se monte à Paris et répète à Toulouse, car Mucho Tapioca se cherche, puis se trouve.Mucho Tapioca joue de la musique post-précédente, car il succède à ses prédécesseurs tout en précédent ses successeurs.Mucho Tapioca aime jouer tout nu, car comme sa musique, il est sans compromis.Mucho Tapioca aime bien dire n’importe quoi, mais ce n’est pas n’importe qui !Mucho Tapioca boit de la tisane à la place de la bière, p!!, qu’est-ce que ce serait sinon ! »1

Non monsieur, vous n’avez pas le monopole de l’anaphore ! Héhé, j’aime ( pouce en l’air ). Je ferai un peu moins bref sur ce groupe dont j’aime beau-coup la démarche. Une grande Joie pour vous ( nous ) d’aller voir ce groupe et de découvrir leur musique " rock post-précédente ", " post rock régressif ", ou encore " rock en opposition ", choisissez votre dénominatif. En tout cas on assiste à un joyeux bazar tout en finesse et très déconneur. Comment mieux définir ce genre de groupe autrement que par la démonstration ? Allez voir ! J’ai que ça à vous

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conseiller ! On y trouve des voix bizarrement modifiées, des sons qui partent dans tous les sens, des modifica-tions de rythmes incessantes, c’est construit et jouissif de maîtrise.Les cinq énergumènes inspirés par John Zorn, Kumquat, Blues explosion, The Mars Volta, DDJ, Tapetto Traci, dans leur rock psychédélique, avant-gardiste et complétement fou, ne tombent pas loin du Singe Blanc, ( incroyable groupe de Metz que j’ai hâte de revoir… Appel du pied, chers programmateurs ! ) Mucho Tapioca part en tournée ( en tracteur peut-être ) avec un premier album auto-pressé à la ferme qui sortira de la moissonneuse le 27 avril.

Mucho Tapioca sera précédé sur scène par les cinq jeunes baulois de Kaps, qui, pour l’apéritif, nous o!rent du rock dans les lignes les plus classiques du genre, quatre temps, ligne de basse simple, chant en français, disto à bloc et solos de gratte endiablés.

AGENDAMUCHO TAPIOCA / KAPSle 30 avril à 20h305e AVENUE5!"

AGENDASKIP&DIE " 12 AUTRES GROUPES DONT # !!! $, THE VACCINES, ETC.Le 27 avril à 20h00 LE W (!Rock'N'Beat party!)30!"

AGENDAHALF MOON RUN " THE LUYAS " MAC DEMARCO " RICH AUCOINle 25 avril à 21h30LE 22 EST20!"

AGENDABARCELLAle 26 avril à 15h00SALON D’HONNEUR25!"

LE PRINTEMPS DE BOURGES en quelques concerts

Le très gros festival de la région, qui, bien que détenteur du monopole artistique sur cette période à coups d’exclus et de dollars bien entendu, o!re tout de même de belles choses à voir ! Mais dans tout ce fouillis musical et culturel comment s’y retrouver ? Papier Vinyle fait le point et souligne deux trois choses qui méritent d’être vues, un petit zoom sur ce que l’on ne connaît pas toujours forcément… mais il y en a telle-ment d’autres !!

BarcellaBarcella, vu à Chécy en 2011, dont le 1er album La boîte à musiques débordait de tendresse, de poésie, de drôlerie et d’intelligence, est un jongleur de mots, nourri de hip-hop et de chansons dites " françaises ". Homme de scène accompli, il bouleverse ainsi son public avec une désarmante facilité depuis maintenant plus de sept ans, le bringuebalant entre rire et larmes. Il sort en mai 2012 son deuxième album acclamé par la critique et présente au Salon d’Honneur du Printemps de Bourges sa version de poche ( en trio ) le 26 avril à 15h00. « À force d'arrondir les angles, on met les équerres au chômage » Barcella, militant du " droit des angles " !

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Barcella

Skip&die

Concrete KnivesFraîcheur pop rock de cinq normands. Concrete knives séduit par ses sonorités particulières, les textes en anglais sont balancés à plusieurs voix comme des hymnes destinés à être scandés à l’unisson, dans une humeur très positive. Concrete knives, c’est la rencontre de la lame et du béton qui fait de belles étin-celles et qui témoigne d’une réelle marque de fabrique. Visible aussi aux Ingrédients 2013 !

TerakaftTeraka" ( signifiant " caravane " en Tamasheq ) est un authentique groupe rock du désert, façonné par les vents chauds et les sables roulant du Sahara sans fin. Les conditions rudes et désolées ayant engendré leurs ri!s sauvages, Teraka" est la parfaite incarnation de tout ce qui est libre dans le blues du désert aujourd'hui. Mélange parfait de deux guitares rythmiques, avec les accents profonds de la basse, amenant à l'esprit les pas délicats mais appuyés pas d'un chameau trouvant sa route à travers le désert. .

Half Moon RunHalf Moon Run est un trio canadien de folk rock indé. Sans dépasser les 25 ans, leur talent outrepasse déjà bien des limites et le groupe parvient à créer un son unique fusionnant indie-rock, pop et folk dans de magnifiques harmonies ryth-miques, des lignes de guitare délicates et un soupçon de musique électronique. Resté plutôt discret en France malgré une tournée marathon en Europe, 32 dates, 32 jours, chaque apparition suscite un engouement immédiat et total du public et de la critique. En clair : à ne pas rater !

Skip&dieL’inspiration du duo Skip&die a une diversité proportionnelle aux kilomètres qui séparent les origines des protagonistes : elle est sud-africaine, chanteuse et plas-ticienne, lui est néerlandais, musicien " multi-fonctions ". Di#cile de dire tout ce qu’ils ont additionné mais le résultat est sans détour : sur scène c’est E-X-P-L-O-S-I-F, sensuel, troublant, engagé, festif, coloré, épileptique. On retrouve du punk, de la cumbia, du hip-hop, transe ou techno, Cata pirata et Jori lient des courants improbables et envoient un album façon road movie de Johannesburg à Amsterdam en 36 escales, Riots in the jungle.

AGENDACONCRETE KNIVES " JUVENILES " GRANVILLEle 23 avril à 21h00LE 22 EST20!"

AGENDATERAKAFT " JASSER HAJ YOUSSEF " LO’JOle 24 avril à 17h00AUDITORIUM24!"

1. Pierre "coyote" Cardeillac

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Mardi 2 Avril ROPOPOROSE

Indie Rock Psyché Le Bouillon // 12h // Gratuit en écoute live sur 88.3 FM (!Radio Campus Orléans!!)!

Mercredi 3 Avril BIKINIMACHINE

Ciné-concert Desperado de R.Rodriguez Le Bouillon // 20h // 3 à 8!"

Jeudi 4 Avril PIERRE DORENLOT

Chanson L'Atelier 203 // 20h // Gratuit

ZOREOL " DJEVARAWorld-maloya - Hardcore punk 5e Avenue // 20h30 // 5!"

CAMIL KANOUNI " RADIO CHARLIE " KNOCKOUT " BRIGHT SOUNDLe Bouillon // 19h // 1 à 5!"

DIVINE PAISTEIndie Pop RockL'Infrared // 20h30 // Gratuit

Vendredi 5 Avril ZINNYA

Wold SoulMeeting Potes Café // 18h30 // Gratuit

NEMIR " PROJET 615Rap Astroclub // 20h30 // 6-10!"

AGENDA

Samedi 13 AvrilAKPHAEZYA "

LA MÉCANIQUE DES SOURCESPsycho Prog MétalL’Infrared // 20h30 // Gratuit

Mardi 16 AvrilMARISSA NADLER

FolkL’Atelier 203 // 20h30 // Gratuit

Jeudi 18 AvrilCLASSIK

Rap Rock Astroclub // 20h30 // Gratuit

THE DREAMY DOGSFolk Blues L'Atelier 203 // 20h // Gratuit

SOIRÉE BŒUFL'Infrared // 20h30 // Gratuit

Samedi 20 AvrilMARCEL ET SOLANGE

Hommage au Chik Corea Elektric Band Jazz ÉlectriqueThéâtre d'Orléans // 17h // Gratuit

HAGWOLN " KEVINEURONE " PATTERN FACTORY OPERATORS " PAUL OBERHEIMLive Électro 5e Avenue // 20h30 // 5!"

TALIAPunk Rock Grunge L'Infrared // 20h30 // Gratuit

Samedi 27 AvrilDENIS MCCARTY " TÜNEL

free expérimental psychédélique - HAK LoFi recordsL'Infrared // 20h30 // Gratuit

Mardi 9 Avril I APOLOGIZE

Performance "!Punk!" Astrolabe // 20h30 // 5!" ou Pass 7 perf : 30!"

C%HOPEGuitare "!Fingerstyle!" L’Atelier 203 // 19h // Gratuit

Jeudi 11 AvrilLILI CROS ET THIERRY CHAZELLE

ChansonMoulin de la vapeur // 20h30 // 6 à 12!"

TAMBOUR BATTANT " THROES & THE SHINE " SOUKOUCH ETHNIKElectro - Kuduro - NoiseAstroclub // 20h30 // 8 à 15!"

ONTARIO " UBIKAR " KARMA BALOURNoise Rock - Post-Rock - Rap Rock Électro5e Avenue // 20h30 // 5!"

SOIRÉE POLYTECH MUSICL'Infrared // 20h30 // Gratuit

Vendredi 12 Avril ANTOINE BERTAZZON

Chanson (!!show case!)!Médiathèque Anna Marly - St Jean de la Ruelle // 17h30 // Gratuit

ALEX BEAUPAIN " ANTOINE BERTAZZONChanson Salle Bernard Million - St Jean de la Ruelle // 20h30 // 10-14!"

2BIS QUARTETJazzBe for Défi - Le 108 // 19h // Gratuit

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108 rue de Bourgogne45000 Orléans

5e Avenue11 avenue de Paris45000 Orléans

Salle Alain Corneaurue du pont45130 Meung Sur Loire

Astrolabe / Astroclub1 Rue Alexandre Avisse45000 Orléans

L’Atelier 203203 rue de Bourgogne45000 Orléans

Salle Bernard Million27 Rue Bernard Million45140 Saint Jean de la Ruelle

Bibliothèque d’Olivet365, rue du Général de Gaulle45160 Olivet

Le Bouillonrue de Tours45067 Orléans

Delirium Caféplace de loire45000 Orléans

Espace Madeleine SologneRue des Prés Verts45240 La Ferté Saint Aubin

L’Infrared37 place du châtelet45000 Orléans

Maison des Arts et de la Musique10 cours Victor Hugo45000 Orléans

Médiathèque Anna Marly61 rue Charles Beauhaire45140 Saint-Jean de la Ruelle

Meeting potes café185 Faubourg de Bourgogne45800 Saint-Jean-de-Braye

Moulin de la Vapeur127 rue Marcel Belot45160 Olivet

Museum6, rue Marcel Proust45000 Orléans

La Passerelle57, boulevard de Lamballe45400 Fleury-les-Aubrais

Le petit Barcelone118 rue de Bourgogne 45000 Orléans

Le petit Bouchon de la lionne19 rue de la Lionne45000 Orléans

Théâtre d’OrléansBoulevard Pierre Ségelle 45000 Orléans

Théâtre de la Tête Noire144 Ancienne Route de Chartres45770 Saran

Zénith d’Orléans1 Rue du Président Robert Schuman45160 Olivet

Mardi 30 AvrilMUCHO TAPIOKA " KAPS

Rock déglingué - Rock5e Avenue // 20h30 // 5!"

PLANTS AND ANIMALS " LOUIS AGUILAR AND THE CROCODILES TEARSIndie Rock - AntifolkAstroclub // 20h30 // 3 à 10!" Gratuit pour les abonnés

Mercredi 1er MaiMISS GRADE & CO :

TRIBUTE TO POLICEMeeting Potes Café // 16h // Gratuit

Jeudi 2 maiPIERRE DORENLOT

ChansonLe Petit Bouchon de la Lionne // 19h30 // Gratuit

Vendredi 3 maiTAYAZABEU

Reggae SkaLe Petit Barcelone // 19h // Gratuit

Page 8: Papier Vinyle #1avril

PAPIER VINYLECulture / Musique / Concerts / Agenda / Actus

Avril 2013# 1

FACE B

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#1Face B

SOMMAIRE

Feedback Perox Papier Vinyle et Terres du Son s'associent !Gagnez des places pour le festival !

ExposUn peu de temps, de matière et de silence #2Les anonymes ou l’expérience de l’art en psychiatrieGraphisme, Rock et Bande DessinéeL'âge du bronze dans le LoiretLes arts majeurs représentés par les femmesTremplin JargeauAppel à candidature !

ThéâtreText'Avril / Prémice(s)Raizes / Les Soirées Performances

RencontreOlivier Durie, réalisateur du film Alexandre Marius Jacob et les travailleurs de la nuit

La sélection CD de PapierVinyleWilly Moon, Here’s Willy MoonHanni El Khatib, Head in the DirtYeah yeah yeahs, Mosquito!!! (chk chk chk), Thr!!!erPlants and Animals, The end of that

Feedback par Lucile NoualsThe Ex, filiamotsa et Zerfu Demissie

Birthday Retro par Victor JorgeWhite Stripes, ElephantLe microssillon de la femme à barbeOh le gros fake !

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FEEDBACK Perox / Be for Défi

Pour ceux qui auraient encore des doutes : je leur confirme de vive voix et soutenu par les 248 personnes ( record battu ! ) venus remplir la salle exiguë du 108 : Perox est un très joli groupe. Le live vu au Be For Défi m’en a convain-cu à 100%. Très bonne performance, live brûlant et hurleur. Après le " one man show " d’Hugo Delaluna, pas peu fier d’avoir sa tronche dans les pages de mars ( cf. mars #0 ) et de faire sa " revue de presse ", Perox entre en scène, le scalp blond platine agrafé sur son crâne tel le " maniac " du film. Peroxydée, Casquetté, cagoulé, on envoie la voix, le beat, la grosse disto d’une espèce de mini-guitare ( ? ) électrique, les e!ets visuels colorés et psychédélique posent le décor, nous voilà dans un autre monde… Les spectateurs se pressent autour de la scène pour absorber l’énergie électrique jetée par dessus les micro, il fait très vite 45°C. Nous tombons alors la veste et c’est collé à nos voisins, qu’on en prend plein les yeux et les oreilles. Ils commencent avec leurs " classiques ", Peroxxx, ou encore Draculade dont la version studio me fît douter, mais la scène révèle vraiment les talents ! Donc gros coup de cœur, le groupe Perox est incontestablement talentueux. La suite se révèle tout aussi excitante : techno-rock grosse pêche, hip hop " pour enfants " avec un groove du tonnerre, une grande variété de sonorités sont envoyées par le trio survolté, même Survivor de Destiny’s Child a été revisité à la sauce Perox ! Le tout emballé et pesé par Le Bey avec ses textures visuelles et ses jeux d’ombres et de couleurs. Le Show se termine transpirant et survolté, un goût de trop peu… Les bonnes choses ont une fin… Ils seront visibles au festival Les Ingrédients, le 8 juin.

+ de photos de concerts sur le site www.papiervinyle.com et /ou sur www.facebook.com/papiervinyle

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Terres du Son et Papier Vinyle s'associent !!!Gagnez vos places pour le festival qui se déroulera à Monts (!37!) les 12 / 13 / 14 juillet !!!Réalisez votre sleeveface et envoyez-le avant le 30 juin minuit !! Papier Vinyle sélectionnera les plus créatifs et inventifs !!!

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EXPOS

Un peu de temps, de matière et de silence #2Régis Sénèque interroge, à partir de sa vie et de son rapport au monde, les notions d’identité, d’incertitude, d’espace, de réalité, d’absence et de vide. À partir de ces notions, il provoque un paradoxe permanent entre recherche d’identification et volonté d’anonymat, entre singulier et commun, entre privé et public. Son travail se développe à partir d’éléments intimes : son corps, son habitation, ses vêtements, sa table ou sa couverture - le tout mis en scène.Un peu de temps, de matière et de silence #2Jusqu’au 14 avril / Le Pays ou le ciel est toujours bleu ( Oulan Bator ) / Orléans

Elles au CentreLes arts majeurs représentés par les femmes. Plus que deux semaines sur le mois et demi dédié à la création féminine à travers une exposition de peintures, sculptures, gravures, photographies d’artistes femmes : Jacqueline Nina Bilheust, Frédérique Clément, Dany Dufour, Marine Dupont Canard, Claudie Gimeno, Nicole Guezou, Chantal Jousset, Marilyne Mercier, Karina Schneiders, Evelyne Tessier Aussedat.Elles au Centre, dans le cadre des 4èmes Rencontres de la Création féminineJusqu’au 14 avril / Espace Culturel la Monnaye / Meung sur Loire

L'âge du bronze dans le LoiretExposition réalisée par la Société Archéologique de Meung-sur-Loire et la Fédération Archéologique du Loiret.Inauguration publique le 18 avril à 18h30.L'âge du bronze dans le LoiretDu 18 avril au 26 mai / Espace Culturel la Monnaye / Meung sur Loire

Graphisme, Rock et Bande DessinéeL'expo en trois mots, " Graphisme, Rock et Bande dessinée ". Corentin Gauthier, graphiste orléanais, présente ici sa première exposition. L'occasion pour lui de revenir à ses motivations originelles:« Depuis que je suis gamin j'ai toujours voulu devenir dessinateur de BD. En chemin je me suis arrêté à la case graphisme. Je ne désespère pas de faire de la BD un jour, mais je ne me vois pas mettre le graphisme de coté. Dans cette expo j'essaye de combiner les deux. »Corentin Gauthier, Graphisme, Rock et Bande DessinéeDu 1er avril au 31 mai / L’Infrared / Orléans

Les anonymes ou l’expérience de l’art en psychiatrieL’exposition réunit des œuvres individuelles ou collectives réalisées par des personnes prises en charge par le dispositif de soin du CHD, assistés ou non d’artistes ou de soignants. Cette demarche thérapeutique n’a de sens que si elle est complète, et l’exposition en est le dernier maillon. La boucle sera bouclée quand beaucoup auront vu ces œuvres.Les anonymes ou l'expérience de l'art en psychatrieJusqu’au 21 avril / Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier / Orléans

TREMPLIN DE JARGEAU

Appel à vous jeunes artistes musiciens et chanteurs en herbe ! La 4ème " Jargeau Plage " fait son tremplin ! Les lauréats se partageront l’une des dates prévues dans le calendrier gergolien de cet été 2013, entre le 13 juillet et le 3 août. Les pieds dans le sable, parasol et crème solaire, les sélectionnés pourront se faire connaître auprès du public dans des conditions pro, tout en préparant ou peaufinant leur bronzage ! Un peu plus de renseignements sur www.jargeau.fr et surtout les bulletin d’inscription et règlement. Fin des inscriptions le 15 mai !

Depuis 2010 la municipalité de Jargeau a décidé, comme beaucoup d’autres, de dynamiser ses bords de Loire sur la saison estivale, avec des actions ludiques et culturelles et des animations détente et découverte ! Jargeau Plage naquit, et depuis un air de vacances plane sur les rivages du fleuve.

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THÉÂTRE

Text’AvrilDu 3 au 7 avril, se déroule la semaine du 11ème Text’Avril

du Théâtre de la Tête Noire : cinq jours de lectures, de spectacles, d’ateliers d’écritures, et de rencontres avec les auteurs. Trois lieux accueilleront le festival : le Théâtre de la Tête Noire, le Centre chorégraphique national d’Orléans et le Bateau Lavoir, sur les quais de Loire.

Ouverture des portes au Théâtre de la Tête Noire, le 3 avril à 20h sur un texte et une mise en scène de Jalie Barcilon : Road movie Alzheimer. C'est un voyage initiatique où Suzanne court après un héritage accompagnée de sa fille Doris et de sa petite-fille Clara, jusqu’en Égypte théâtre d’attentats. On est en 93. Et Suzanne, très malade, croit dans ses pertes de mémoires revivre l’exode juif de 1956… Avec Marie-Pierre Meinzel, Kelly Rivière, Susanne Schmidt, Julien Ribeill

Du jeudi au samedi : lectures de di!érents textes au !N : Intégral dans ma peau de Stéphanie Marchais, Lilli/Heiner Intra muros de Lucie Depauw, La terre tremble d’Alexandra Bades et Le chant de Georges Boivin de Alexandra Bades.

Le Bateau Lavoir, lui, accueillera le samedi 6 avril des ateliers d’écriture En voiture Simone ( réservation indispen-sable ), et Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, lu par des élèves du Conservatoire d’Orléans et de Tours, à 17h00.

Le !N propose le Samedi 6 avril à 20h30 10 textes courts : Aimer c’est résister, par deux comédiens, Dominique Frot et Caroline Duris ( et Metatechno au piano et machines ) :10 auteurs, 10 voix, 10 textes ouvrant autant de brèches minuscules, de trouées séditieuses dans la tristesse du temps. 10 e!ractions singulières commises avec le cœur, sourire aux lèvres, sur les accords d’une bande-son originale…

Text’Avril se clôturera par La chambre des confidences au Centre Chorégraphique d’Orléans. Animée par Brigitte Patient. Lecture-rencontre autour du voyage et de l’écriture.

Retrouvez toutes les infos sur www.theatre-tete-noire.com et /ou sur leur facebook !

Tout petits !Univers poétique à partir de 2 ans : Prémice(s)

de Laurance Henry, compagnie a.k. Entrepôt. Un jour, une femme inconnue sema un œuf dans un champ. Un drôle d'œuf qui bouge… Mais non, qui respire… De cet œuf, naquit un nuage, de ce nuage, quelques gouttes de pluie, une montagne… Où commence la vie ? Où commence le monde ? Du ventre de la femme ? D'un œuf ? Prémice(s) de Laurance Henry, par la compagnie a.k. EntrepôtSamedi 13 avril à 17h, dimanche 14 avril à 15h Théâtre de la Tête Noire / Saran

WorldUn retour aux origines africaines du Brésil, des rythmes

du Candomblé ( religion afro-brésilienne ) à l’Afoxé. Précèdera une seconde partie consacrée au maracatu ainsi qu’aux musiques populaires du Nordeste telles que le coco, la ciranda, le caboclinho, le maracatu rural…Raizes, par Maracatu Nacao Oju ObaLe 30 avril à 20h30 / La Passerelle / Fleury les Aubrais.

Soirées performancesSept performances pour destabiliser et décloisonner

les conventions. Un voyage au cœur d’un questionnement sur les dif-férentes facettes de l’Art, de ses arrangements et de ses combinaisons.Du 4 au 11 avril, en trois lieux : Oulan Bator, l'Astrolabe et le Théâtre d'Orléans : ∙ Chamber Dance ( danse et musique live ), par Alban Richard Le 4 avril à 20h30 / Théâtre d'Orléans∙ Adishatz / adieu ( théâtre ), par Jonathan CapdevielleLes 5 et 6 avril à 20h30 / Théâtre d'Orléans∙ Poetry ( danse ), par la Cie LédaLes 10 et 11 avril à 19h30 / Théâtre d'OrléansSans Oublier : I Apologize ( cf face A page 5 ), Bouncing Universe in a Bulk - The sky, Gonzo conférence et ( M )imosa

illustration : Isabelle Valet

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RENCONTREOlivier Durie

Originaire d’Orléans, Olivier Durie tourne son premier long métrage... à Orléans ! Fruit de six années de prépara-tions et recherches sur l’étonnant personnage qu’est Alex-andre Marius Jacob, anarchiste illégaliste et cambrioleur. Je décide donc de rencontrer le réalisateur. On se donne rendez-vous sur les pavés de la rue de Bourgogne, puis on s’assoit autour d’un thé pour lui et d’un café pour moi ( et ça sans se la jouer Catherine Ceylac ! ). Entre interruptions amicales, bruits de chaises en aluminium et mangeurs de club-sandwichs, nous en apprenons un peu plus sur l’histoire de ce film Alexandre Marius Jacob et les travailleurs de la nuit.

Papier vinyle : Sans refaire ton CV total, quel est ton par-cours et comment en es-tu venu à tenir une caméra super 8 pour recréer la vie de Jacob, une partie tout du moins ? Comment est née cette idée ?Olivier Durie : L’idée est née, j’habitais encore à Orléans avec des colocataires très branchés sur Jacob, qui voulaient même monter un pièce de théâtre sur lui. En fait, toute la genèse, c’est que j’ai fait des études d’histoire, j’ai travaillé longtemps sur les mouvements politiques marginaux, l’histoire contemporaine, j’ai fait des recherches sur les mouvements de " squats ". Pour ma thèse, j’étais parti pour élargir un peu mon domaine de recherche. Puis, en fonction de mes a!nités, j’ai fini par m’intéresser d’abord à la période des " individualistes anarchistes " et dans cette branche-là, il y avait les " illéga-listes " ( comme Jacob ). Ce qui avait le plus fait parler d’eux à l’époque, c’est la " propagande par le fait " : poser des bombes et cambrioler des banques, les grands noms sont Ravachol, la Bande à Bonnot et donc Jacob. À coté de cela, j’ai toujours été intéressé par le Documen-taire, j’ai donc trouvé une formation documentaire à la fac d’Évry. Entre-temps, je me suis pris la tête avec mon directeur de recherche. Au sortir de ça, j’ai cherché un professeur pour ma thèse, j’en ai pas trouvé, " Qu’est-ce

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que je vais faire ? Prt, ben je vais faire un film ! " ( rires )

Tu n’as donc aucune " formation cinéma " ?Non, j’ai fait quelques trucs en autodidacte avec des copains, des petits films à droite à gauche, et puis avec la Tortue Magique aussi, notamment avec le super 8. Après, le tout s’est imbriqué rapidement, des gens avec qui j’avais fait ma formation en DESS, avaient fait leurs stages aux Films Grain de Sable. Ils m’ont présenté les producteurs, on s’est " pris la tête " au 1er rendez-vous ( rires ) mais on a signé quand même car ils sont branchés par des projets qui changent un peu, et celui-ci change un peu !En fait ce qui l’avait branché, au départ, c’était l’animation que je voulais mettre dans le film, parce qu’à l’époque, je dessinais, j’avais emporté mon cahier, et ça lui a plu.

Une bande-annonce circule sur le net, on y voit de l’animation, sont-ce tes dessins ?Non, je voulais, mais je me suis aperçu que c’était beaucoup de travail et que je ne pouvais pas tout faire ! Donc, on a passé une annonce pour savoir si quelqu’un serait intéressé pour bosser là-dessus. On a trouvé un gars à Nîmes, Pierre Adrien1, ce n’est pas l’univers qu’il a l’habitude de créer, mais il nous a proposé des trucs hallucinants ! On est tous tombé d’accord pour dire que ça marchait vraiment bien !Au départ, l’animation devait uniquement couvrir les scènes du procès dans le film, ça a évolué depuis, et au final, il est toujours présent, en petites séquences le long du film. Donc c’est ça qui avait branché les producteurs et c’était parti ! Le projet a évolué au fur et à mesure des années ( parce que ça fait quand même bientôt six ans que je suis là-dessus ! ) Puis, le film a évolué vers un film de " fiction ". On ne voulait pas se le dire au début… Mais c’est bien une fiction.

Le film a en e"et une forme de docu-fiction, en muet, noir et blanc, tourné comme des images d’archives.Enfin, il est trois quarts fiction, quand même !...J’étais parti au départ pour faire un film d’archives, vrai-ment classique et historique, ce qui a été le sujet de la prise de tête au premier rendez-vous avec les producteurs. Pour l’histoire, le producteur, Jean Michel Carré, a vu le projet et le premier truc qu’il a dit : « C’est un film de fiction, ça ! » Et puis moi je ne l’ai pas écouté ! Moi je voulais faire un documentaire... Et en fait cinq ans après, il avait raison ! (…)Car vu le manque d’archives auquel on était confronté… Déjà sur le personnage il n’y a que très peu de choses, très peu de photos, un peu d’écrits, et le contexte en général faisant que… On s’est dit qu’on allait recréer des images

en " faisant croire " qu’on avait retrouvé des archives sur Jacob. Et donc ce qui s'y prêtait le mieux, c’était le tournage en super 8, du fait de tout ses défauts, tu crois à l’archive.

Connaissant le Super 8, ce n’est pas vraiment plus simple de tourner dans ces conditions, des e"ets numériques peuvent reproduire très e!cacement l’e"et " archives ". Pourquoi avoir fait le choix du 8mm?On a fait des tests là-dessus, vraiment cela ne rend pas pareil. Ayant pas mal pratiqué la caméra super 8, je me suis dit autant y aller carrément. Et puis, ça crée autre chose aussi au tournage, c’est une autre ambiance.

C’est plus di!cile aussi ?Ce qui est di!cile c’est de ne pas se planter sur la totalité, il faut que les prises soit bonnes, il faut un bon opérateur-photographe ( ce qui est le cas ) : Alice Desplats. C’est surtout toute la chaîne, en fait ! Il faut que les boîtes soient bonnes, d’un lot qui ne soit pas trop pourri, que la caméra soit à peu près en état. Il faut aussi que le mec qui développe suive le truc toute la journée, parce que, quand tu as 100 boîtes à développer, à la fin de la journée, tes bains ne sont plus les mêmes qu’au début… Mais ça fait partie du jeu !À coté de ça, vu qu’on tourne en muet, on a une liberté pen-dant le tournage, on peut coacher l’acteur en temps réel, c’est assez rigolo…

Revenons au sujet du film, quelle tranche de vie de Jacob mets tu en scène ? Au début, je voulais parler de toute son histoire parce qu’elle est passionnante, sa vie est un roman. Donc, ayant fait un premier scénario qui devait durer à peu près cinq heures… Il a fallu resserrer un peu ! ( rires )Ce qui est resté, c’est la partie " active " de Jacob, la première partie de sa vie. En fait sa vie se découpe en trois parties de 25 ans. La première : de son enfance jusqu'à son arresta-tion, ensuite tout son enfermement au bagne et en prison, et enfin sa libération lorsqu’il devient marchand forain.La partie qui nous intéresse le plus, en tout cas qui prend le plus d’importance dans le film, c’est la partie " enfance, apprentissage, anarchisme, cambriolages et procès ", point d’orgue de sa vie. Le bagne passe un peu à l’as mais il y a tellement de choses à dire que ça pourrait être un film en soi.Après le style de narration est assez classique ( … ) le " vieux Jacob " écrit une lettre à l’universitaire qui rédige sa thèse sur les mouvements politiques à l’époque, Jean Maitron2 et à partir de là on retombe dans la partie " active " d’Alexandre Jacob.

Tu tournes au Château de la Ferté St Aubin, avec des comé-diens exclusivement orléanais. Dans les rôles principaux, Valérian Renault, Hugo Zermati et Jérôme Marin. Pourquoi avoir choisi de revenir précisément à Orléans, alors que tu habites désormais Paris, qui regorge de comédiens ?En e"et, il n’y a que des orléanais, ou des anciens orléanais.

On compte aussi au casting : Dimitri Hatton, Cyril Couton, Lisa Pajon…Il y a plein de raisons. La première, c’est que j’avais déjà réfléchi au film étant encore à Orléans, et c’était l’époque où ils commençaient à retaper le centre ville, avec des pavés etc. style début XXe , donc ça pouvait servir.Ensuite, parce que mes premières demandes de finance-ments, je les ai faites ici, à la région et à CentrImages3 qui m’a o"ert une aide à l’écriture. La troisième chose est liée à la première, ce sont les décors ! C’est à dire que, pour l’anecdote, j’ai tourné mes premiers essais chez mes beaux parents, qui ont l’avantage d’avoir un intérieur style " Empire-Directoire ", du coup le décor était sur place. Et il y a La Ferté St Aubin que je connaiss-ais déjà et qui concentrait pas mal de lieux qui pouvaient nous servir pour le tournage, la Gare, le Château, le village, enfin, il y a plein de choses qui font que ça pouvait se faire dans le coin.Ensuite, e"ectivement, on a essayé avec la boîte de produc-tion parisienne de faire des castings, mais très vite, j’ai préféré faire ça avec des gens que je connaissais, car je ne sais pas faire de casting ! Et les comédiens orléanais étaient motivés, ça faisait un " truc de potes ", ( … ) l’idée était aussi d’impliquer un maximum de gens d’Orléans. ( … )

Pour finir, je voudrais creuser un petit peu le choix du per-sonnage et de ses idées : était-ce le fantasme admiratif du cambrioleur idéologique ? Ses idées te ressemblent-elles ? Je suis comment dire… " un enfant du punk ", j’ai baigné dans le domaine politico-musical pendant des années, ce qui est lié à mes recherches en histoire, les mouvements de squats, les luttes alternatives. L’anarchisme fait partie des choses que j’ai côtoyées pendant longtemps ( et que je côtoie toujours )… Pour revenir au départ, je voulais faire une sorte de grande fresque sur l’illégalisme ( j’avais la folie des grandeurs ! ) avec des portraits de logiques d’actions politiques, je me suis rendu compte que cela allait être compliqué et pas forcément très bien. J’ai donc resserré sur des portraits de personnages, avec les trois plus connus, Bonnot et sa bande, Ravachol et Jacob, dans trois types d’actions di"érentes…Je connais ces personnages par le fantasme évidemment, mais aussi par leur parcours. En lisant dans le détail leurs histoires, ce qui ressortait c’était que toutes les logiques d’actions échouaient pour arriver à la logique d’action par la parole, qui est celle de la plupart des militants politiques : la propagande par la parole. Au final, ce sont leurs procès qui marquent leurs histoires. Leurs procès qui deviennent leurs tribunes politiques ! C’est quelque chose de récurrent à l’époque, le seul vrai moment où ils font pas-ser leurs idées, c’est quand ils en parlent. Et, ce qui les rend plus intéressants, précisément, c’est la façon d’en parler. Parmi ces personnages-là, c’est Jacob qui ressort vraiment, car il a fait du procès un show monumental et est devenu, du coup, le plus intéressant pour moi. Intéressant aussi, d’un point de vu " éthique ", car il n’a tué personne " délibérément ", hormis au bagne, où pour survivre on est parfois obligé de tuer avant d’être tué,

1. www.pierrad.com2. cf. Histoire du mouvement anarchiste en France ( 1880-1914 ), SUDEL, Paris, 1951, réédition chez Gallimard 3. Nommé Ciclic aujourd’hui

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SÉLECTION CD DE PAPIERVINYLE ///////////////////////////////////////////////////////////////////

Willy Moon, Here’s Willy MoonSortie 1er avril / Island Records (Universal)23 ans, look rétro-gominé dans ses costards étriqués, un certain Jack White au coup de pied dans le *** ( dans le sens propulseur du terme ), une song matraquée par un vendeur de pomme-croquée pour ses boîtes à musiques. Le clip Yeah Yeah est même réalisé par Alex Courtès, nombreuses réalisa-tions à son actif, dont Seven Nation Army ( et pour la légende c’est lui qui a dessiné les casques de Da! punk… ). La vidéo passe les deux millions de vues sur Youtube, en moins de quatre mois. Du rock comme on en n’a pas encore entendu, hybride de blues, d’électro et de garage. Rétro et classe, Willy Moon a une allure de crooner désarticulé. Incontrôlable énergie déployée dans ses danses sur scène, j’ai hâte de le voir passer par chez nous ! Une sortie de 1er album 12 titres courts mais intenses, construits, qui risque de ne pas rester silencieuse.

Hanni El Khatib, Head in the Dirt Sortie 22 avril / Innovative LeisureEncore du rock, mais ici on tape dans le rock très garage, ça couine, ça grince, ca sert les boulons et ça sent l’huile de vidange des garages de Cadillac des 50’s. Le Titre Family sur la toile, le gang des japo-nais( es ) en slip sur leurs motos pourrait être le film-annonce d’un prochain Tarantino, tel The Black Keys participants à la B.O. de la dernière croûteuse ( non, le " r " n’est pas une coquille ) production du célèbre réalisateur, bien mieux inspiré derrière la caméra que derrière le porte-flouze ( cf The man with the iron fist ). Mais revenons au Rock ! Au vrai ! Comme tous ces univers ont un lien plus ou moins direct entre eux, on retrouve un certain Dan Auerbach à la production de l’album Head in the dirt. Mais cessons de causer Producteur, y’en a marre ! Collons l’oreille sur Hanni El Khatib le californien. Maman est Philippine et papa Palestinien, Hanni est graphiste de formation, il se passionne égale-ment pour sa guitare qu’il fait dissonner en amateur dans le garage et compose pour lui-même. Mais un jour,il sort de son garage armé du puissant Will The Guns Come Out, impitoyable 1er album brut et profondément présent avec une texture façon velcro-superglu. Vu le titre Familiy, le 2ème album s’annonce dans la même veine : Imparable !

Yeah yeah yeahs, MosquitoSortie le 15 avril / Polydor Karen O emmène les Yeah yeah yeahs vers un nouvel album et promet un son plus primitif, plus rugueux, plus rêche disent certains, à l’instar de leur énergie fondatrice. En e!et, on est loin de leurs débuts rock alternatif criard, à en croire Sacrilege ( single annoncé ) qui se déroule mollement. On nous promet des influences psychédéliques, diverses et variées allant même jusqu'au reggae, j’ai rien contre mais je crains que ce soit bancal comme a!aire. Et pour me fondre dans de vilains jeux de mots : je crains que Mosquito ne pique pas et manque de faire mouche. À écouter donc, avant de passer à la caisse. Et leur pochette ! J’hésite encore… Ça me rappelle les Crados c’est vous dire… Un bébé aux cheveux magnétiques qui mange avec les doigts une espèce de gelée vert-fluo cradingue… Je crois que le th.. le ton est donné !

!!! (chk chk chk), thr!!!er Sortie le 29 avril / WrapUn nouveau neuf titres précieux du seul groupe " ungooglisable " au monde. À " !!! ", préférez chk chk chk pour vos recherches. Thr!!!ler est donc le 5ème opus du disco-punk band US. Rythmes élastiques agrémentés de samples autoproduits, pincements de guitares groove de basses, une véritable machine à danser pour les punks qui avaient honte de se trémousser sur du disco !

Plants and Animals, the end of thatSortie le 3 avril / Secret City recordsCf notre chronique page 8 face A.

et un policier, sur lequel il a tiré pour se défendre. À la di!érence des deux autres qui posaient des bombes ou tiraient dans le tas ; lui avait une véritable éthique à ce niveau-là et c’est pour cela qu’on en parlait moins, ce qui le rendait à mon sens plus intéressant. Et autant sur ses cambriolages, son éthique voulait qu’il ne vole pas n’importe qui. Jacob avait même l’insolence de signer ses vols de quelques mots laissés aux cambriolés, sous plusieurs surnoms, dont celui d’Attila.( … )Sur la logique politique, ce que je voulais au départ c’était faire un film très militant, voire qu’il puisse devenir un peu chiant, et puis j’ai découvert aussi ce que c’était de raconter une histoire au cinéma et, quand tu tombes sur l’histoire de Jacob, tu donnes de la place au personnage.

Pour conclure ( vraiment, cette fois ) comment se passe le tournage ?Ah ! Moi, ce qui m’éclate le plus là pour l’instant, c’est de tourner… Mais je ne suis pas sûr de rigoler autant au montage ! ( rires )C’est l’aventure, en e!et, qui me plaît. En fait, ce qui est intéressant dans le cinéma, c’est de rencontrer des gens, faire des conneries avec eux, et là, le tournage c’est exacte-ment ça ! C’est hyper rigolo, parce qu' il y a des gens que je ne connais que depuis quatre mois (dans l’équipe technique) ce sont des potes de potes qui ont intégré

le tournage parce que le projet leur plaisait, c’est ça qui est sympa, ce sont les rencontres, du coup ( pour l’instant ) c’est un peu la colonie de vacances ! Et ce qui m’éclate aussi, c’est la caméra, le super 8, le grain et la texture de l’image…

Là dessus, il se ressert un thé, me prend mon dernier sucre, et je le prends en photo en plein milieu de la rue… On continue de papoter un peu hors interview. Et il me parle du soutien que vous pouvez apporter au film via www.touscoprod.com ( cherchez Alexandre Marius Jacob et les travailleurs de la nuit ), un coup de pouce financier sera le bienvenu !De la même manière, ils prévoient de tourner très bientôt et sont à la recherche de gîtes ou d’un toit, par chez nous et pas cher évidemment, sous lequel passer quelques nuits. Ils seront une dizaine… Suivez-les et contactez-les sur facebook.http://www.facebook.com/AlexandreMariusJacobEtLesTravail-leursDeLaNuitOu via Papier Vinyle ! [email protected]

Sur le tournage…

© M

arie

Bec

haux

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///////////////////////// BIRTHDAY RETRO Whites Stripes, ElephantSortie le 1 avril 2003 / Label XL (!Europe!) Producteur Jack White

Dix ans pile-poil qu’est sorti Elephant, album phare des Whites Stripes. Digne représentant du revival blues rock pêchu, ce bijou est devenu au fil du temps une référence des papy-punks et des baby rockeurs. Faut dire qu’il a plutôt bien vieilli. Batterie minimale, guitares hyper-fuzzées, flow qui tranche et refrains taillés façon maître-forgeron, rien à redire : c’est e!cace et puissant ! Quel beauf’ n’a pas braillé ses la…la…la… sur Seven Nation Army en compag-nie d’une joyeuse bande d’hooligans respectables ? Faut dire que ce tube est tellement un tube qu’il écrase le reste de l’album, pourtant fort de 14 titres parfaitement ciselés. Enregistré à l’ancienne ( sur du matos vintage et en speed ), Elephant o"re une palette variée de morceaux qui tâchent et qui touchent là où il faut. Citons le blues classique de chez classique de Ball and Biscuit, les ballades superbes que sont In the Cold, Cold Night et I Want to Be the Boy to Warm Your Mother's Heart ( une leçon de justesse au bottle-neck ). Mais encore : The Hardest Button to Button, son kick envoutant et ses arpèges bien tranchés, le titre court et résolument garage qu’est Hypnotise, enfin ce Little Acorns qui n’a rien à envier au son gras d’chez gras d’un Lithium de Nirvana. En bref, Elephant est un putain d’album, bon comme ce Keep On Your Mean Side des Kills sorti un mois plus tôt. À l’instar de ce dernier, s’il n’a pas réinventé le rock, il a su graver dans la mémoire collective des ri"s et des mélodies qu’on ne se lasse pas de réécouter entre potes sur une bonne chaîne Tokai… à balle bien sûr.

Victor Jorge

FEEDBACK The Ex / Zerfu Demissie / Filiamotsa

Cela fait longtemps que je voulais voir Filiamotsa, ces deux mystiques entremêleurs de batterie et de violons. Tisseurs de nappes sonores brutales et éthérées à la fois, ce sont les artisans d’une matière qui décontenance à la première écoute mais qui devient, après que l’oreille l’a défriché, franchement addictive.Arrivée des musiciens sur scène, je réalise que le duo que je connaissais est devenu un trio, la violoniste et le batteur ayant été rejoints par un multi-instrumentiste.Et ça commence. Le public se fait happer par ces sons en spirale, par ces structures cycliques ; on se cogne à la charpente des martèlements brutaux et réguliers que le batteur nous envoie au ventre et à la tête. Le violon s’enroule autour de cette structure percussive, la caresse et l’enlace, établissant une toile complexe de sa propre voix en boucles superposées. Même si ce groupe a évidemment des fragilités de jeunesse qui se révèlent d’autant plus sur scène, leur recette est e!cace ; cette dissonance magnétique de cris et chuchote-ments instrumentaux, parfois entrecoupés de textes récités par le batteur, s’insinue dans nos crânes pour y rebondir en huit hypnotiques…. Cerveau éteint. Et la salle se rallume….Le temps de reprendre mes esprits et de descendre fumer une clope, la salle est bondée. Je me faufile vers la scène pour découvrir les premiers rangs assis en rond autour de la figure étonnante qu’est le musicien éthiopien Zerfu Demissie, invité par le groupe The Ex. L’homme au visage impassible, drapé d’une tunique d’un bleu profond, est

assis auprès d’une sorte d’antique harpe de bois, un ben-ega. Il en tire d’étranges sons bourdonnants, monocordes et chante de manière presque psalmodiée une poésie enracinée dans la tradition de l’église orthodoxe. On comprend que cet art, invitant à la méditation et à la prière, ait pu fasciner les musiciens de The Ex, cependant le contraste est rude et il n’est pas si évident de se laisser porter par cette transe millénaire quand on s’est préparé à voir un concert de punk….Zerfu Demissie cède ensuite la place aux musiciens de The Ex, on passe dans un tout autre registre. Arrive sur scène une bande de gamins à qui il aurait poussé des cheveux blancs. 30 ans de scène, et ce groupe garde une fraîcheur étonnante. Le chant prend des airs de comptine punk et scotche un sourire réjoui sur les lèvres du public. Même le petit bout juché sur les épaules de sa mère, un casque de chantier sur les oreilles, a la fossette qui se creuse. Mais ce son apparemment naïf prend un malin plaisir à surprendre : la batterie se mâtine de percussions africaines, le schéma d’un morceau initialement très carré s’enfuit brutalement en exubérances noise ou métal, la batteuse devient soudain chanteuse et sa voix claire nous o"re une ballade rockabilly. En bref, une imprévisi-bilité jubilatoire pour un plaisir simple et frontal !Trois univers extrêmement di"érents donc, mais qui au fond nous invitent à la même chose: la déconnexion des synapses et le passage en transe…

Lucile Nouals

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Filiamotsa

LE MICROSILLON DE LA FEMME À BARBEOh le gros fake !!!

Naïve que je suis ! Ça me barbe d’être tombée dans le panneau ! Vous l’aurez compris Da! Punk n’a pas sorti son album No end le 13 mars 2013, comme j’avais eu l’audace intrépide de l’avancer… Fake ! Tout ce qui est sur la toile est de près ou de loin un gros fake, mis à part les " peut être " 16 sec. de vidéos et sons qui circulent, mais ça pue le fake encore et encore et tout-à-fait entre nous les 16 secondes soi-disant o!cielles de vidéos ??? Easy franche-ment ! Mon Final Cut le fait les doigts dans le nez… Je doute donc sévèrement ! D’autant que les quelques notes lâchées comme ça ne sont pas nouvelles, et le morceau existe en entier remixé par d’autres… Re-fake !Qu’y a-t-il de vrai, quand on part du principe que tout est faux ! On alimente de rumeur, de fausses infos. … Et Da! Punk nous fait une leçon de communication, et ça ne leur coûte pas un rond ! Moi je dis chapeau ! Et oui, les plus grands DJ " foire-à-saucisses " s’en donnent à cœur joie à chier de faux remix et pâles copies qui alimentent le buzz ! De le signer Columbia ou Da! Punk ( carrément ) et les médias qui en plus relaient l’info ( vu à la matinale de Canal+ quand même ) … Ah ça y va ! Et ce qu’il y a de bien, c’est que ni Columbia, ni Da! Punk ne démentent ! Du coup tous les sites prétendent avoir de l’exclu mondiale et en profitent pour te coller 30 secondes de pubs ! Leur Facebook lâche péniblement une info : un visuel et

un site internet, inactif… Donc ça ne sert à rien !... Rien sur twitter, rien chez Columbia…Ils nous tapent sur l’épaule et le temps qu’on se retourne ils disparaissent. Frustration !Mais alors vont-ils vraiment sortir un album ? En tous les cas ils réussissent bien leur coup, ca fait parler et j’en parle !Pour mémoire Da! Punk a juste changé de maison de disque et n’ont rien dit depuis ! Seule info sûre… Et encore j’en viens à douter !... Une telle rumeur avait déjà circulé l’an passé. Alors je remballe mes fantasmes et j’attends, et découvre plein d’autres sons plutôt génialis-simes, donc à nos écouteurs, et que Da! Punk nous lâche la nouille !J’aurais mieux fait d’annoncer l’excellent Next Day de Bowie, et finalement je m’étais dit : " boh non ". Arf, j’ai osé ! Je suis désolée ! Je vous présente mes excuses, je sors…

La dépoilée femme-robot à barbe

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ps : aux dernières nouvelles, l'album s'appellerai Random Access Memory et sortirait autour du 20 mai en France. Cette info semble plus fiable, bien qu'avec Da! Punk et ses "buzzovores", on peut vite être étonné ( ou déçu ).