Pan info n° 55 juillet 2010

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La revue de l'amicale Pan European

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Page de couverture: Photo JPLP

S O M M A I R ES O M M A I R E 23

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Edito BienvenueAramis

..........Entre lacs et montagnes

Virée à Bruges.......... ..........

Puys et Monts d‛Auvergne..............................La Corse....................

Les musts de la Boutique Le Conseil d‛Administration

Chers amicalistes,

Juin 2008, 235 amicaliste, juin 2009, 251 amicalistes, juin 2010, 256 amicalistes. Ce n’est pas la course au chiffre, c’est l’expres-sion du plaisir de nous retrouver, de par-tager notre passion pour la moto, de nous apporter aux uns, aux autres, aide et sou-tien dans les moments diffi ciles.L’article 1er de nos statuts se vérifi e pleinement « L’AMICALE PAN-EUROPEAN est une association régie par la loi du 1erjuillet 1901, qui a pour but de réunir des propriétaires de PAN, afi n de pratiquer la moto (réunions, tourisme, rencontres in-terclubs).»Nous avons des balades plus nombreuses au programme chaque année, des partici-pations toujours à des niveaux importants malgré un fond de crise économique que nous percevons au travers de la préparation de la gestion budgétaire des balades.Lancez vous pour organiser une «régionale». Elle est un premier pas qui conduira peut être à une «nationale». Tout est possible dès l’instant que la convivialité est au premier plan.Prudence encore et toujours sur la route.Le circuit privé de Pau a fait une nouvelle victime. Jean-Luc DEL PUPPO, ta bonne humeur et ton dynamisme nous manquent déjà mais c’est aussi ce souvenir que nous gardons car c’est ce qui te caractérise le mieux dans toutes tes activités, famille, loisir, profession. Au revoir.Toutes nos félicitations aux épousés de ce cernier trimestre. Jean-Michel et Chantal PERUCHON. Olivier et Sabine GUINGNIER. Beaucoup de bonheur à tous quatre... et tous ensemble à l’Amicale Pan European.Et à très bientôt à notre Assemblée Générale à Anglet (64).Très amicalement,

Pascal Gallais.

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JOLYFONTEYN

CANTIGNEAUXPINTENAMOLHOPITRA

LE BRAS

Frédérique..........

EvelyneJoscelyne

..........Sylvie

M. catherine

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Classement par date

d‛inscription

Midi-PyrénéesBelgiqueBelgiqueAquitaine

Lang-RoussillonLang-RoussillonMidi-Pyrénées

26/06/2010

GaridechEnghienWiers

Mauleon SouleRochefort Du Gard

PerolsMercenac

Nous sommes heureux de vousaccueillir au sein de l‛amicale

LaurentRobertDamienMichelBenoit

BernardBertrand

Du 07/10/2010 au 10/10/2010 Assemblée Générale 2010 à Anglet.

Inscrivez-Vous Vite !!!

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Bonjour,

Je m’appelle Aramis, je suis un bichon de trois kilos, mais aujourd’hui, j’étais un chien de berger, et j’ai mené tout seul la transhumance de 23 motos Pan european. Alors voilà, juché fi èrement sur mon réservoir, j’étais le boss. Et le plus amusant, c’est que j’ai tellement bien dressé « mes moutons » qu’ils arri-vaient à se guider tout seul. Mieux que Panurge, ils s’arrêtaient chacun à tour de rôle pour guider le troupeau.

Grâce à mon esprit d’organisation hors du commun, j’ai réussi à me-

A R A M I S

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ner mes troupes s’abreuver dans la belle ville de Meaux. (Merci Alain et Merci Loïc).

Mais avant cela, il fallut rassembler le troupeau, dès l’aube, et certains moutons venaient de loin. Mais c’étaient des amis, je savais qu’ils se-raient là à l’heure.

À lors à 8H30, on prenait la route, j’avais l’œil ouvert et le bon, il fallait pas perdre une bête sur la route, mais il fallait aussi protéger, alors tel un Patou, j’aboyais aussi fort que je pouvais sur les cyclistes qui s’appro-chaient trop près de nos motos. Vers dix heures, premier arrêt en pâture, ou la bétaillère combi WW nous attendait avec le café, le thé, les crois-

ner mes troupes s’abreuver dans la belle ville de Meaux (Merci Alain et

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sants, les petits pains, … je les aime mes bêtes, alors je les soigne bien.Nous reprîmes la route par les chemins détournés, longeant la marne, et sinuant dans les sous-bois. Nous traversâmes ainsi moultes villages, plus typiques les uns que les autres, nous dévoilant ici une magnifi que maison de maître, là-bas les ruines d’une église romane. Et quelle fi erté de pro-voquer le sourire des enfants, ou le salut des villageois.

Le troupeau fut ensuite mené dans une très jolie « aubergerie », où nous fut proposé un succulent repas qui n’avait pour seule rivalité que l’accueil du maître de céans.

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Après une telle pitance, il fut très diffi cile de reprendre la route, MON DIEU, IL PLEUVAIT, LES MOUTONS ALLAIENT FRISER. Ouf, beaucoup de bêtes, Patrick, Gilles, Franck, avaient déjà été ton-dues. Donc en route vers l’étape suivante… Nous arrivâmes donc tran-quillement à La Ferté Millon, au pied d’un château en ruine, victime des dernières émeutes des banlieues.

Je ne pouvais pas séparer le troupeau sans les abreuver d’un dernier verre de l’amitié.

La prochaine transhumance, je la délègue aux bergers belges, à Bruges.

À bientôt mes ovins adorés.

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ENTRE LACS ET MONTAGNESAprès une nuit agitée, « je sais à quoi vous pensez » par le désir de

partir, le réveil nous rappelle que nous avons 300 km à faire pour rejoindre le point de chute choisi par Joseph et Françoise. Le suivi des infos météo, les jours précédents, nous promet le soleil sauf le vendredi, jour du départ.Quand-on en prend beaucoup, on appelle ça la fl otte, et la fl otte nous a tenu compagnie jusqu’à l’air du Jura où nous avons pris plaisir à nous réchauffer pendant un bon repas (arrosé, nous y étions). Bientôt le Lac Leman puis Evian, et après une montée en direction de l’hôtel Bellevue

à Thollon-les-Mémi-ses nous apercevons Joseph et François en conversation avec les premiers arrivés. Quel plaisir de re-trouver le sourire et la gentillesse de nos amis organisateurs et des autres. Pour nous c’est toujours un mo-ment fort de retrouver les amicalistes pour

parler de tout et de rien, mais c’est tellement bon, et puis la beauté du site d’accueil s’ajoute à ce plaisir.Françoise nous tend un sac dans lequel nous trouvons la documentation et un magnifi que Reblochon, celui-ci passera le grand week-end sur le balcon derrière les volets en attendant une fi n rapide.Au cours du repas du soir Joseph présente le programme de la journée de demain, tout en expliquant le rôle de chacun et notamment celui des régu-lateurs. Le samedi matin à 8 h 00 les motos s’alignent et la fi le s’élance, la température s’affi che au plus bas à 3°C, le ciel est bleu, le froid est alors oublié par le plaisir de rouler, de découvrir ensemble. Les routes sont si-

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nueuses et les villages traversés s’éclairent au soleil levant. À Châtel un magnifi que chalet dont le bois est ciselé comme de la dentelle attire mon regard, plus loin nous passons la frontière suisse sans problème.De décente en montée, de plaine en forêt, nous roulons jusqu’à Monthey, puis le col de la Croix à 1732 m, et sur un magnifi que plateau où Joseph et Françoise décident l’arrêt pause-café au restaurant «Les Mazots». En face une chaîne de sommets enneigés, magnifi que paysage que les Diablerets. Après cet arrêt, nous reprenons la route, les villages sont tous si beaux, fl euris et les prés doivent être tondus à l’aide d’un gabarit car l’herbe des champs est aussi entrete-nue que le gazon des ha-bitations. Peu avant midi, nous arrivons à Gruyère, au parking après l’ali-gnement traditionnel des motos, nous arpentons le chemin qui mène à la cité magnifi que village fortifi é surplombé d’un château. Après un bon repas au restaurant des Remparts, dont la spécialité est le désert, une meringue baignant dans une double crème de la Gruyère, nous redescendons récupérer nos montures pour aller visiter la maison du gruyère en bas du village, puis par le col des Mosses, nous nous dirigeons vers la laiterie de l’Estivaz.

L’Estivaz est un fromage au lait cru, non transporté, fabriqué au feu de bois dans les chalets d’alpage. La ballade se termine par un retour en passant par Aigle avec ses vignes en coteau et son château du XIIe siècle, puis le lac Leman et Evian pour faire le plein des motos. Le soir, c’est avec bonheur que l’on se retrouve, autour des tables, affamé par cette journée de plaisirs partagés.

Guy et Yolande.

é l dé i b i d

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« De tous les peuples de la Gaule, les belges sont les plus courageux ». Il avait raison, le Jules César, il faut etre coura-geux pour affronter leur « temps de brin ».Bruges par exemple a du creuser des canaux pour évacuer toute la pluie qui tombe. Y a que sous les ponts qu’il ne pleut pas tous les jours.Nous y reviendrons, parce qu’au préalable, il y eut, la veille, l’arri-vée de la horde dans la capitale des Flandres. Un premier arret au pied du beffroi de l’hotel de ville de Lille. Les beffrois du nord ont tous été construit pour surveiller l’arrivée des envahisseurs, mais cette fois ci, ça n’avait pas fonctionné, Les bar-bares Franciliens étaient là. Il ne nous restait plus qu’à prendre quelques photos de la porte de Paris, quel beau symbole du rapprochement interrégional.

La seconde étape fut la place de la république. Suscitant le vif inté-rêt des touristes en goguette, Les motos se garèrent a mis chemin entre la préfecture et le palais des beaux arts , symbolisant ainsi certains chefs d’œuvre en péril qui bossent pour la préfecture.

Virée à BRUGES

La seconde étape fut la place de la république Suscitant le vif in

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Pour la troisième étape, nous nous dirigeâmes vers l’opéra. Ce n’est pas que nous avions envie de chanter, mais nous avions envie de siffler……..une bière.

Quelques heures de repos, et nous nous retrouvions pour une soirée à l’escale des Flandres.

ques heures de repos et nous nous retrouvions pour u

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(eh oui, ça c’est de l’organisation,le sens du détail, la Flandre jusqu’au nom du resto, quel talent ces organisateurs).

Comme on peut le voir, le diner, comme le dirait Astérix … …et sobre comme les gens du Nord, jamais plus d’un verre à la

fois.En parlant de verre, remercions encore nos organisateurs Philippe et José, pour être nés respectivement les 1er et 3 mai, ce qui nous valut une tournée générale au Cham-pagne.

Ce n’est certes pas de la biere, mais c’est pas mal quand même.

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Dimanche 2 Mai, dé-part des motos sous un soleil radieux et des températures estivales (6°C).Après une dizaine de kilometres, pas-sage de la frontière belge, et là, premiè-re spécialité locale : la drache. Les pan étant étanches, elles nous emmenèrent à bon port, dans la belle ville de Bruges.Je passerait l’épisode sur l’état des autoroutes belges, c’est tout un roman, il parait qu’il vont en faire une étape du Dakar. Même les cyclistes spécialistes des pavés du nord n’osent pas rouler sur les autoroutes belges. Les mauvaises langues disent que si la Belgi-que éclaire ses autoroutes, c’est pour montrer où sont les endroits où il n’y a pas de trous.Donc, nous arrivâmes à Bruges, c’était ducasse, autre spécialité régionale. Pour faire couleur locale, nous adoptâmes les coutu-mes locales ( on marche cent mètres, on s’arrête au bistrot)Une fois réchauffés, ce fut la visite d’une ville magnifique, où, entre calèches et ruelles étroites, le temps semble s’être arreté il y a plu-

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sieurs siècles. A Bruges, on ne peut pas tourner son regard sans voir plusieurs siecles d’histoire.

La photo de groupe, désormais traditionnelle sur la place mona-cale

On dit que Bruges est la Venise du Nord, mais je reste persuadé que Venise est la Bruges du Sud.La balade sur les canaux fut un instant mémorable, je crois que

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personne n’oubliera le pilote du bateau, un savant mélange entre humour et philosophie. Il nous fit rire en racontant quand il n’y avait rien à raconter , à se moquer de la tristesse des visages des tou-ristes sur les autres bateaux… mais pour la petite histoire, saviez vous que c’est Aline qui a choisi CE pilote, juste parce qu’il avait les cheveux long ?

Apres cela, une dernière flanerie dans les rues commerçantes, un dernier musée…..

…. Et il fut temps de reprendre la route.

C’est sans trop de tristesse que nous nous quittions là où la la balade avait commencé, car nous savions que la prochaine ren-contre est toujours proche.

Et il fut temps de reprendre la route

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Jeudi 13 mai 2010

Murat 14 H : toute la troupe est au rendez-vous malgré une météo peu promet-teuse.Toujours heureux de nous retrouver, nous découvrons avec grand plaisir de nou-veaux amicalistes.Plan A : montée au Plomb du Cantal par le téléphérique. Le brouillard et la pluie nous amènent très vite à envisager le plan B.

Plan B : montée au Pas de Pey-rol pour admirer les m a g n i f i -ques points de vue du Puy Mary. La route, ouverte la veille, nous réserve bien des surprises : brouillard,

murs de neige, et, cerise sur le gâteau, grésil au sommet ! Pas de point de vue, pas d’arrêt, pas de photos !! Pour autant, nous respectons l’itinéraire prévu : ce n’est pas un fl ocon… voire même plusieurs qui arrêteraient des panistes ; la suite nous le confi rmera.L’apéro de bienvenue se révèle particulièrement … bienvenu. Cette météo ri-goureuse a au moins un grand mérite : la chaleur s’installe immédiatement dans le cœur des participants. Et c’est dans la bonne humeur que nous nous installons à table : le séjour s’annonce gastronomique. Nos hôteliers, nouveaux panistes et futurs adhérents, nous ont concocté de délicieuses spécialités.

P u y s e t m o n t s d ’ A u v e r g n e

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Vendredi 14 mai 2010

Tout aurait débuté il y a quinze mil-lions d’an-nées, lorsque les volcans dessinaient à leurs gré, sous leurs coulées de lave, les p a y s a g e s d’Auvergne. En ce début de journée, revi-talisé par un bon « p’tit dèj. », il me tardait d’aller à la découverte de cette toile .Tirant sur une ultime bouffarde, nous incorporons le groupe des participants pressés d’entamer les premières sinuosités du ruban. Bort les Orgues dévoile ses atours, sa retenue d’eau est l’une des plus importantes d’Europe, en contrebas la cité s’étire dans la vallée.

Guy et C h a n t a l nous gui-dent vers Lanobre ou nous avons la visite o r g a n i s é e d’une laite-rie. Comme toute visite d’un site a g r o - a l i -m e n t a i r e , nous voilà

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les motos au lioran

chateau de Val

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affublés de blouses, sur-chaussures & la fameu-se charlotte ( c o u v r e -chef), instants clownesques et éclats de rires assurés.Le St Nec-taire nous dévoile ses secrets et fu-mets puis le Château de

Val campé sur la rive du lac de Bort nous accueille, Majestueux !!!!, Jean Marais et Bourvil lui avaient rendu hommage lors du tournage du fi lm le Capitan.La photo du groupe mémorise cet instant puis nous nous dirigeons vers le res-taurant .

Le repas est un régal et les convives, repus, se délassent un peu avant de pour-suivre leurs pérégrinations motardes vers le Mont Dore, une des cités phares du Sancy.Chambon et son lac font l’objet d’une courte halte réparatrice, pause café pour les uns et détente pédestre pour les autres. Urgo, le compagnon canin de Raphy et François en profi te pour faire trempette sur la rive, les canards, quant à eux, ont beaucoup moins apprécié.

Le tour du massif du Sancy est du pur bonheur, le soleil et la fraîcheur permet-tent à nos Panistes de découvrir ses vallées fl euries de jonquilles, l’enchaîne-ment des virolos ajoute au plaisir.

La descente sur Murat n’est plus qu’une formalité, et la petite cité Auvergnate récupère ses pèlerins motorisés, repus de souvenirs et heureux de pouvoir faire perdurer la journée en partageant autour d’une bonne table.Vendredi déjà fi ni, vivement Samedi.

lutte contre le froid

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Samedi 15 mai 2010Prologue La préparationJe me présente, Gérard, j’ai été désigné d’offi ce, par qui ?, il devait y avoir une cabale, pour faire le reportage de cette journée qui doit nous mener de Mu-rat à Murat en passant par le mont Mouchet, le viaduc de Garabit et Chaudes Aigues. Chapitre 1 On est ou ?Le départ vers le mont Mouchet est prévu pour 8h30, mais à la suite d’une panne d’oreiller, nous nous réveillons mon épouse et moi à 8h10, en 20 minutes montre en main nous nous préparons, nous sommes prêts à 8h30 sur les motos et nous ne sommes pas les derniers, d’accord nous avons sauté le petit déjeuner mais avec les repas que nous ont concoctés Raphy, François, Chantal et Guy depuis 2 jours nous pouvons sauter le petit déjeuner.Bizarre il ne pleut pas ce matin et nous baignons dans la douceur Auvergnate (c’est la même que la douceur Angevine avec 15° de moins).Nous partons donc tous les équipages sauf 3 ; Serge ayant crevé est parti à Aurillac pour changer de pneu et 2 autres dont je tairai les noms qui ont été tire au fl anc l’ont accompagné au lieu de venir af-fronter la neige, les zéro degré et le brouillard du mont Mouchet.Que dire du paysage du mont Mouchet ? C’est blanc, mais blanc de blanc. On est parti de Murat sur une belle route sèche puis humide puis carrément mouillée, la route devient étroite, ça monte et on n’y voit plus rien « Brouillard », que du bonheur. Personnellement je ne vois plus que les feux de la moto qui me précède. On imagine que l’on monte car le thermomètre indique successivement 4 puis 3, 2 reste longtemps à 1 et bingo zéro. Là on s’arrête. Pourquoi ? Parce que l’on est

le troupeau arrive au mont Dore

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sur le par-king, je ne l’avais pas vu, nous sommes ar-rivés. F r a n ç o i s , tel un grand orateur, nous annonce que le mémorial est devant nous, qu’il y a une auber-ge à 20 mè-

tres sur notre gauche et un peu plus loin le musée, pour ne pas le vexer nous acquiesçons tous mais je vous assure qu’on n’y voit rien du tout.Imaginez : vous êtes as-sis dans vo-tre fauteuil (car sur le siège de nos motos nous sommes bien assis), dans votre dos vous ouvrez votre congé-lateur, vous tendez de-vant vous un drap blanc et bien vous êtes au mont Mouchet le 15 mai à 10 heures.Nous entrons visiter le musée de la résistance qui n’est pas chauffé mais nous paraît très confortable. Nous essayons de nous recueillir dans ce lieu très émou-

--iless nsss z-s-net

déguisés pour la visite

Mémorial du mont Mouchet

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vant mais c’est pour ainsi dire impossible avec le vacarme et les rires de mesda-mes qui se servaient des wc comme vestiaires.

Chapitre 2 La croisière s’amuse

Retour vers la civilisation et la chaleur.Nous redescendons vers le viaduc de Garabit ou le bateau « Emmanuel IV » ainsi qu’un grou-pe du 3ème âge limite 4ème, les « T’as mal ou » nous at-tendent sous un soleil ti-mide (Et oui il existe). J’espère que l’Emmanuel IV ne s’ap-pelle pas Ti-tanic II car avec le froid ambiant il y a peut être des icebergs dans la Truyère.

Après la bénédiction de Kléber qui parcourait les coursives, nous quittons en bateau le pont érigé par Gustave Eiffel et partons pour une balade au fi l de l’eau de 50km jusqu’au château d’Alleuze. A bord nous dégustons un excellent repas (encore un), bonjour les kilos. Nous entonnons en chœur les chansons inter-prétées par la vedette locale que vous pourrez entendre si vous achetez le cd en vente chez tous les bons disquaires du Cantal du Nord, son grand succès, le « T’as mal ou » très bien adapté au groupe qui nous accompagne dans la salle située sur le pont inférieur et dont un spécimen qui avait du être passé à tabac vu son visage tuméfi é et qui n’avait pas bu que de l’eau, est venu se perdre dans notre salle.Pour terminer son tour de chant, notre animateur enchaîna par une bourrée Auvergnate accompagnée par les danseuses de l’amicale Corinne et Joëlle.

Embarquement pour un déjeuner au fi l de l’eau

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Chapitre 3 Enfi n de la chaleur

En route pour Chaudes Aigues où nous allons enfi n rencontrer la chaleur grâce à la source du Par où l’eau coule à 82°, mais avant d’arriver à Chau-des Aigues la route n’est pas droite et nous nous réchauf-fons en balançant nos motos de gau-che à droite en es-sayant de garder le contact avec les équipages qui nous précèdent.

Chapitre 4 Murat le retourLe retour sur Murat s’effectue par Pierrefort, seul Jacky ayant déjà eu chaud avant Chaudes Aigues préfère rentrer par la route directe plus rectiligne ; le reste de la troupe s’engouffre à vive allure sur la route en lacets, les passagères tressautent sur leur selle et celles qui ont l’habitude de piquer un petit somme à l’arrière des motos vont arriver fatiguées car aujourd’hui on se tient et on ne dort pas.Ouf…. Au loin apparaît le Rocher de Bonnerie avec sa vierge.Nous sommes arrivés à Murat.

EpilogueAprès de bonnes douches et de bons bains chauds, nous nous retrouvons au bar avant d’aller dîner. Il est 20 heures et le patron (futur Amicaliste) attend que l’équipe soit complète pour servir la délicieuse potée maison Pour terminer, je tiens à remercier nos deux couples d’organisateurs. C’était pour moi ma première nationale et je ne peux en prendre que des leçons, merci à mes 4 professeurs Raphy, François, Chantal et Guy sans oublier Urgo.Dimanche 16 mai 2010

la neige n’est pas loin

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Les organisateurs nous ont accordé une grasse matinée : aujourd’hui, départ à … 8h45 ! Mais comme il faut préparer et charger les bagages, on ne voit pas beaucoup de différence avec les jours précédents.Ce qui change beaucoup, c’est qu’on aperçoit de temps en temps le soleil, oh certes très timidement, mais le contraste est tel que nos cœurs s’en réjouissent.Après avoir salué nos hôteliers, avec lesquels nous avons tous bien sympathisé, nous voilà partis, à l’heure dite, pour une traversée du magnifi que plateau du Cézallier. C’est une terre d’estives, sauvage et habituellement peuplée de grands troupeaux de vaches et de chevaux. La route serpente à travers les parcelles et nous amène tranquillement au parc animalier d’Ardes sur Couze. C’est un petit parc très agréable, à fl anc de coteau, où les enclos sont se fondent dans la nature envi-ronnante. En fi n de ma-tinée, nous re joignons la « civilisa-tion » dans une auberge accueillante pour le der-nier repas du séjour : on nous l’a fait « light », jambon de pays, t r u f f a d e énorme,salade, saint nectaire et tarte aux pommes. Peut-être que la chantilly sur la tarte était superfl ue … ! Le retour va être dur : attention à la sieste intempes-tive.Nous profi tons de ce dernier moment de convivialité pour fêter les anniversaires de Kléber et de Corinne dans un concert de hourras !

C’est l’heure des au revoir, tout le monde s’embrasse, content d’avoir partagé d’aussi bons moments. La prochaine fois, on revient …!

Gérard.

on n’oublie pas les anniversaires

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Nous sommes en juin 2010, toute la Corse est Corse ! Toute ? Non ! Un petit village, le Belambra, peuplé d’irréductibles se préparent à sillonner les routes de haute Corse, on les appelle… Les Panix

Te’’e à t’ibord !! Co’sica ! Les vaivai-vaiiii incessants des pirates auraient mé-rités un abordage comme il se doit, mais les Panix arrivés à bon port et heureux de toucher l’île de beauté, s’empressent d’enfourcher leurs montures et sous la houlette du chef Maxaracourcix rejoignent le village.Par Toutatis !! Quels merveilleux paysa-ges ! La montagne se jette dans une eau turquoise par endroit, la luminosité trans-cende une palette de couleurs qui ferait pâlir Cléopâtre, les senteurs aiguisent nos sens , VIVA CORSICA !!! Le ciel ne peut pas nous tomber sur la tête ! Les irréduc-tibles se retrouvent à la nuit tombante pour se conter leurs exploits. Rencontre impro-bable à Morosaglia de Occatalaurenbellat-chixtchix et son a capella Corse, accoudé à la fenêtre du café, narrant la vie de son village fi er d’avoir vu naître Paoli, et le village de Ste Lucie ou le déjeuner chez le

L A C O R S E

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Nous sommes en juin 2010 toute la CorseN

Devant l‛importance en nombre de participants et en durée de cette ma-gnifique balade en Corse, nous vous présentons une première partie des comptes rendus les plus originaux, la suite sera dans le prochain numéro.Merci à Lucette et Max pour ces moments inoubliables racontés dans cet épisode par nos nouveaux amicalistes Sylvie et Bernard «Bellatrix sur le

forum» et par Jean Luc «filobut62».Des drôles de numéros...

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maire de Nonza fut un grand moment. Aux hasards des routes, les indicateurs ‘bouseux’ d’incroyables surprises au détour de virages (cochons sauvages, vaches , groupe d ‘ Harley ) , rencontre du troisième type .Là-bas, les Panix ont découvert un fameux breuvage à la châtaigne ‘la Pietra’ mieux que la cervoise tiède mais se conditionnant de la même manière en tonneaux. Personne n’est

tombé dedans petit et sous l’objectif de zèrozèrosix (JPLP), on n’échappe pas au souvenir ni à la plume de Basso-trix . Le soir au banquet, ils sont tous là… Arssouillus Claudius, vaillant sur la route, Panarmandramix ( JL ), sa magnifi cence et sa sportivité rou-tière , Jacquegpsix (défenseur du GPS belge !) et Eveprisedevix venant de contrées lointaines, les Galantejurix et leur inoubliable histoire du casque à la mentonnière mystérieuse, Renérix dans ses braies bordeaux et blanches en provenance des derniers magasins de Lutéce, Obéfrancix et son incroyable aventure des bouchons d’oreilles ou de nez, et tous les autres irréductibles

que nous n’oublions pas!!!… Les belles rencontres, le rire aux larmes, les balades, les Corses et leurs spécialités culinaires, la bonne humeur: mission réussie… Nous avons trouvés l’antidote à la morosité. A la lueur d’une semaine exceptionnelle se dessine les silhouettes des irréductibles Pa-nix levant leurs breuvages aux ‘nouveaux membres’. On s’éloigne à pas feutrés du banquet, Francktourix, le barde, attaché et bâillonné au pied d’un grand arbre... C’est Phénoménal !!! en ombre chinoise les sangliers sacrifi és. Le crépuscule mordore la crête des montagnes, le souffl e du vent caresse les mimosas. La Corse a laissé entrevoir son écrin… entre ciel bleu et mer azurée… parfums et cou-leurs acidulés, merci à Max et Lucette pour cette magnifi que aventure et merci à vous tous de nous avoir considérés comme des irréductibles Panix….

Sylvie et Bellatrix.

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On a été en Corse... C’est un beau pays parce qu’il faut prendre le bateau qui s’ouvre derrière avec plein de monsieurs Italiens qui crient « vai, vai » dans son ventre.Il y avait des mobylettes avec des grands guidons et des sacoches en cuir qui font plus de bruit que les Pan avec des hommes tatoués et quelquefois des dames aussi.On est arrivé à Bastia avec du retard mais le soleil était à l’heure.C’est rigolo mais on se sent tout de suite chez soi.

Il y a des palmiers, toutes les dames sont en noir et les hommes ont les cheveux tout noirs et du cordon Pickford et une bouteille de gaz qui dépasse de leurs poches.Monsieur Max il avait dit qu’il faut qu’on aille à un col mâter.Après on est arrivé à la belle Ambra et on a rangé nos affaires. On avait chacun une petite maison avec plein de lits et c’était bien.Et pis on est allé manger au réfectoire, même qu’on pouvait manger quesqu’on voulait : moi j’ai prendu 2 fois ce que j’aimais bien.Et pis, après le repas, y en a des qui siffl aient et qui faisaient du bruit et ils m’ont entrainé près des pompes à bière. Ma grand-mère, elle disait toujours « on ne siffl e pas dans une maison, ça fait pleurer la Sainte Vierge » eh bien, elle a du beaucoup pleuré paske qu’est qu’on a siffl é !Et puis le lendemain, tous les hommes ils ont pris les motos (pourquoi les dames elles on pas le droit ?) et ils sont reviendus que le soir. Il paraît qu’il y a des dames qui ont pleuré paske les mon-sieurs y z’ont roulé trop vite près des ravins.Et pis le soir, près des pompes à Pietra, il y avait un monsieur qui parlait tout le temps et que les autres ils ont dit qu’il était « phénoménal ».Le lendemain matin, quand j’ai prendu ma moto, j’avais 2 casques l’un au dessus de l’autre.On est allé manger dans un restaurant au bord de l’eau que Mr Bonnet il avait pas démoli.C’était bien, je me suis faisu plein de nouveaux copains et copines.C’est rudement beau la montagne Corse mais c’est un pléonasme : la Corse, ça n’est qu’une mon-tagne où il y a plein de motos qui se croisent sans presque jamais se toucher.

Et pis après, on a reprendu le bateau et j’étais triste mais j’y retournerai.

Jean Luc. « Filobut62 »

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