Palazzetto Bru Zane – sabato 4 novembre, ore 17 · Vera Lopatina, violino Adrien Bellom,...

16
PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE FESTIVAL ANTOINE REICHA, MUSICISTA COSMOPOLITA E VISIONARIO DAL 23 SETTEMBRE AL 4 NOVEMBRE 2017 Palazzetto Bru Zane – sabato 4 novembre, ore 17 Verve romantica Trio Medici Vera Lopatina, violino Adrien Bellom, violoncello Olga Kirpicheva, pianoforte

Transcript of Palazzetto Bru Zane – sabato 4 novembre, ore 17 · Vera Lopatina, violino Adrien Bellom,...

PALAZZETTOBRU ZANECENTREDE MUSIQUEROMANTIQUEFRANÇAISE

Palazzetto Bru ZaneCentre de musique romantique françaiseSan Polo 2368, 30125 Venezia - Italiatel. +39 041 52 11 005

bru-zane.com

PALAZZETTOBRU ZANECENTREDE MUSIQUEROMANTIQUEFRANÇAISE

Palazzetto Bru ZaneCentre de musique romantique françaiseSan Polo 2368, 30125 Venezia - Italiatel. +39 041 52 11 005

bru-zane.com

FESTIVALANTOINE REICHA, MUSICISTA COSMOPOLITA E VISIONARIODAL 23 SETTEMBRE AL 4 NOVEMBRE 2017

Palazzetto Bru Zane – sabato 4 novembre, ore 17

Verve romantica

Trio MediciVera Lopatina, violino

Adrien Bellom, violoncello

Olga Kirpicheva, pianoforte

Contributi musicologiciLouise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Gérard Condé, Bénédicte Gandois Crausaz, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon

TraduzioniArianna Ghilardotti

Dopo la riscoperta di opere di Étienne-Nicolas Méhul e di Charles-Simon Catel, il Palazzetto Bru Zane prosegue nella sua esplorazione dei primi decenni del XIX secolo, interessandosi ora alla figura di Antoine Reicha. Ceco naturalizzato francese, Reicha frequentò Beethoven e studiò la musica di Haydn prima di trasferirsi nella capitale francese all’epoca dell’Impero. Del suo immenso corpus di musica da camera sopravvivono nel repertorio odierno soltanto i suoi pionieristici quintetti per strumenti a fiato. Ma la qualità delle altre sue partiture, in particolare quelle dei quartetti per archi, impone che oggi si presti maggiore attenzione a pagine che costituiscono un appassionante trait d’union tra il classicismo viennese e il romanticismo francese: tanto più che Reicha, teorico impareggiabile, spinse molto in avanti le ricerche erudite sull’arte di un contrappunto visionario e di un’armonia innovatrice.

Après la redécouverte d'œuvres d'Étienne-Nicolas Méhul et de Charles-Simon Catel, le Palazzetto Bru Zane poursuit son exploration des premières décennies du XIXe siècle en s'intéressant cette fois à Antoine Reicha. Compositeur tchèque naturalisé français en 1829, il côtoya Beethoven et Haydn avant de gagner la capitale française sous l'Empire. De son immense corpus de musique de chambre, seuls subsistent au répertoire ses quintettes à vent, pionniers dans leur genre. Mais la qualité du reste de ses partitions, en particulier celle de ses quatuors à cordes, mérite qu'on accorde aujourd'hui une oreille plus attentive à ces pages qui constituent un passionnant trait d'union entre classicisme viennois et romantisme français. Théoricien hors pair, Reicha poussa très loin les recherches érudites sur l'art d'un contrepoint visionnaire et d'une harmonie novatrice.

2

Nei suoi Six grands trios concertants pour pianoforte, violon et violoncelle op. 101, pubblicati nel 1824, Reicha ambisce a «fondere i tre strumenti in modo che ne facciano, per così dire, uno solo, e in questa riunione a rendere interessante ognuno di loro, il più possibile». Egli prende le distanze dal classicismo viennese senza essere travolto dal tumulto di un romanticismo esacerbato. Questo gusto per l’equilibrio si ritrova nel lirismo vellutato del Trio n. 4 «Sérénade» di Reber, composto verso il 1862. Nel secondo movimento, al quale il lavoro deve il suo nome, come nelle altre sequenze, gli strumenti cantano combinando la vitalità ritmica con l’eleganza delle linee.

Dans ses Six Grands Trios concertants pour pianoforte, violon et violoncelle op. 101, publiés en 1824, Reicha ambitionne de « marier les trois instruments de manière à ce qu’ils n’en fassent, pour ainsi dire, qu’un seul, et dans cette réunion de rendre intéressant chacun d’eux autant que possible ». Il prend ses distances avec le classicisme viennois sans être emporté par le tumulte d’un romantisme exacerbé. Ce goût de l’équilibre se retrouve dans le lyrisme tamisé du Trio no 4 « Sérénade » de Reber, composé vers 1862. Dans le deuxième mouvement auquel l’œuvre doit son nom, comme dans les autres volets, les instruments chantent en combinant la vitalité rythmique à l’élégance des lignes.

Henri Reber

Trio op. 25 n° 4 « Sérénade » en ré majeur :1. Allegro – 2. Allegretto un poco andantino – 3. Scherzo : Presto – 4. Andante. Allegro

Antoine Reicha

Trio pour violon, violoncelle et piano en ré mineur op. 101 n° 2 :1. Allegro non troppo – 2. Minuetto : Allegro – 3. Andantino – 4. Finale : Allegro assai

In collaborazione con / En parternariat avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth

Il Palazzetto Bru Zane vi dà appuntamento dopo il concerto per un brindisi insieme ai musicistiLe Palazzetto Bru Zane vous donne rendez-vous après le concert pour un verre en compagnie des musiciens

Durata del concerto / Durée du concert1h

Il Palazzetto Bru Zane ringrazia Colle Anese, produttore di prosecco, per la gentile partecipazione alla serata.Le Palazzetto Bru Zane remercie Colle Anese, producteur de prosecco, pour sa participation à la soirée.

4

Le opereLes œuvres

Henri Reber : Trio op. 25 n° 4 « Sérénade » en ré majeur 1. Allegro – 2. Allegretto un poco andantino – 3. Scherzo : Presto – 4. Andante. Allegro

« La deuxième partie de cette sérénade est le menuet à sourdine que nous avions entendu l’année dernière : placé dans son cadre naturel, ce ravissant menuet n’en a produit que plus d’effet, et ne nous a plus semblé trop court, comme lorsque nous l’avons entendu isolément. Toute cette sérénade est une œuvre délicieuse, entièrement digne de M. Reber, le premier compositeur français pour la musique de chambre. » Le 5 mai 1863, Johannes Weber, chroniqueur au Temps, rend compte en ces termes d’une exécution du Trio no 4 de Reber par Achille Dien (violon), Alexandre Batta (violoncelle) et Saint-Saëns (piano), le 16 avril dans les salons Érard. Si l’œuvre ne fut éditée qu’en 1864 chez Colombier, elle était donc déjà composée (du moins en partie) en 1862. Elle doit son titre (imprimé en gros caractères sur la partition) et sa célébrité au deuxième mouvement, d’ailleurs bissé lors du concert du 16 avril 1863. Il est en effet difficile de résister au lyrisme tamisé de cet Allegretto. Sa discrète mélancolie, dissimulée sous l’élégance de la danse, est à l’image du trio entier, dépourvu d’accents tragiques. Dans l’Andante du finale (seul passage lent de l’œuvre), en ré mineur, l’alternance entre les rythmes pointés du tutti et le chant véhément des cordes assombrit le climat, mais

Henri Reber: Trio op. 25 n. 4 «Sérénade» in re maggiore1. Allegro – 2. Allegretto un poco andantino – 3. Scherzo: Presto – 4. Andante. Allegro

«La seconda parte di questa serenata è il minuetto con sordina che avevamo ascoltato l’anno scorso: collocato nel suo contesto naturale, questo affascinante minuetto ha fatto ancora più effetto, e non ci è più sembrato troppo breve, come quando l’avevamo ascoltato da solo. Tutta questa serenata è un’opera deliziosa, del tutto degna del Signor Reber, il primo compositore francese di musica da camera.». Con queste parole, il 5 maggio 1863, Johannes Weber, cronista del «Temps», rende conto di un’esecuzione del Trio n. 4 di Reber, svoltasi il 16 aprile nelle sale Érard, da parte di Achille Dien (violino), Alexandre Batta (violoncello) e Saint-Saëns (pianoforte). Pubblicato solo nel 1864 da Colombier, questo lavoro era dunque stato composto (almeno in parte) già nel 1862. Deve il suo titolo (stampato in corpo grande nella partitura) e la sua popolarità al secondo movimento, del resto rieseguito come bis nel concerto del 16 aprile 1863. È in effetti difficile resistere al soffuso lirismo di questo Allegretto. La sua malinconia discreta, dissimulata dietro l’eleganza del movimento di danza, caratterizza l’intero Trio, privo di accenti tragici. Nell’Andante del finale (unico segmento lento dell’intera opera), in re minore, l’alternanza tra i ritmi puntati del tutti e il canto veemente degli archi rende l’atmosfera più cupa,

5

brièvement et sans laisser percer de menace. Si Reber place l’ensemble de la Sérénade sous le signe de l’élégance et de la clarté, il évite la monochromie, car l’alacrité rythmique, les irisations harmoniques et les arabesques mélodiques passant d’un instrument à l’autre donnent des ailes à cet ouvrage qui tord le cou à l’éloquence, « sans rien en lui qui pèse ou qui pose ».

Antoine Reicha : Trio pour violon, violoncelle et piano en ré mineur op. 101 n° 21. Allegro non troppo – 2. Minuetto : Allegro – 3. Andantino – 4. Finale : Allegro assai

En 1824, Reicha publie ses Six Grands Trios concertants pour pianoforte, violon et violoncelle op. 101, vingt ans après sa Sonate pour le pianoforte avec accompagnement de violon et violoncelle op. 47. Si l’effectif est identique, la différence de titre signale une autre perspective, précisée dans la préface du nouvel opus : « En composant ces trios, je me suis proposé de marier les trois instruments de manière à ce qu’ils n’en fassent, pour ainsi dire, qu’un seul, et dans cette réunion de rendre intéressant chacun d’eux autant que possible. La partie de piano ne peut y briller exclusivement. D’après le plan de l’auteur, elle a dû souvent servir d’accompagnement soit au violon, soit au violoncelle, soit aux deux instruments chantant ensemble : c’est pour cette raison que le piano n’y devient tout à fait

ma per breve tempo e senza creare un clima minaccioso. Pur collocando la sua Sérénade sotto il segno della chiarezza e dell’eleganza, Reber evita la monotonia, in quanto l’alacrità del ritmo, le iridescenze armoniche e gli arabeschi melodici, passando da uno strumento all’altro, mettono le ali a un’opera che evita ogni forma di eloquenza, «senza nulla, in essa, che risulti pesante o artificioso».

Antoine Reicha: Trio per violino, violoncello e pianoforte in re minore op. 101 n. 21. Allegro non troppo – 2. Minuetto: Allegro – 3. Andantino – 4. Finale: Allegro assai

Nel 1824 Reicha pubblica i suoi Sei Grandi Trii concertanti per fortepiano, violino e violoncello op. 101, vent’anni dopo la Sonata per fortepiano con accompagnamento di violino e violoncello op. 47. La formazione è la medesima, ma già il titolo segnala una prospettiva diversa, illustrata nella prefazione al nuovo lavoro: «Componendo questi Trii, mi sono riproposto di riunire i tre strumenti in modo da farne, per così dire, un tutt’uno, e da rendere il più possibile interessante, in tale unione, ciascuno di essi. Il pianoforte non può brillarvi in modo esclusivo. Nell’intendimento dell’autore, deve spesso servire da accompagnamento sia al violino sia al violoncello sia ai due strumenti quando suonano insieme: è per questa ragione che il pianoforte diventa effettivamente interessante solo allorché si unisce alle altre due parti. Questi Trii non

6

intéressant qu’en s’unissant aux deux parties. Il ne faut donc pas juger du mérite de ces trios par le piano isolément pris. » Peut-être Beethoven a-t-il influencé cette évolution, d’autant que le style de Reicha prend ses distances avec le classicisme viennois. Ainsi, le Trio no 2 commence dans un climat fiévreux et inquiet, avec lequel contraste le cantabile du second thème dont l’enjouement finit par l’emporter dans la coda. Intitulé Minuetto, le deuxième mouvement ressemble davantage à un scherzo inspiré par quelque ländler populaire. L’Andantino abandonne par moments son lyrisme élégant pour une déclamation sostenuto plus musclée. Le dialogue entre les trois instruments se resserre dans le finale, telle une conversation animée qui, avec sa conclusion en ré majeur, dénoue les tensions de l’ensemble de l’œuvre.

vanno dunque giudicati considerando unicamente la parte del pianoforte». Forse Beethoven influenzò tale evoluzione, nella misura in cui lo stile di Reicha prende le distanze dal classicismo viennese. Così, il Trio n. 2 attacca in un clima inquieto, febbrile, in contrasto con il cantabile del secondo tema, la cui vivacità finisce per prevalere nella coda. Intitolato Minuetto, il secondo tema assomiglia piuttosto a uno Scherzo ispirato da qualche Ländler popolare. L’Andantino lascia a tratti da parte il suo elegante lirismo a favore di una più muscolare declamazione sostenuto. Il dialogo tra i tre strumenti si fa più stretto nel Finale, alla stregua di un’animata conversazione che, con la sua conclusione in re maggiore, scioglie le tensioni dell’intero lavoro.

7

I compositoriLes compositeurs

Henri Reber (1807-1880)Nato a Mulhouse in una famiglia di industriali, Reber intraprende una carriera scientifica che abbandona per la musica. Dapprima autodidatta, entra al Conservatorio di Parigi nel 1828, studiando armonia con Reicha e composizione con Lesueur. Insegna armonia dal 1851, composizione dal 1862 (Massenet sarà suo allievo) e diventa ispettore delle succursali del Conservatorio nel 1871. Il suo Traité d’harmonie, pubblicato nel 1862, più volte riedito (con aggiunte di Théodore Dubois nel 1889), viene usato fino agli inizi del Novecento. Nel 1840 collabora con Benoist per il balletto Le Diable amoureux. In seguito compone vari opéras-comiques: La Nuit de Noël, Le Père Gaillard (il cui successo contribuirà alla sua elezione all’Institut de France), Les Papillotes de M. Benoist, Les Dames capitaines. Tuttavia, mentre i musicisti francesi mostrano di ambire ai successi teatrali, Reber preferisce i generi intimistici. Dà il meglio di sé in una cinquantina di mélodies. La varietà dei poeti scelti attesta la sua ampia cultura e la passione per i testi antichi: Thibaut de Champagne, Charles d’Orléans, Marot e Corneille si affiancano a Hugo, Musset e Gautier. Reber lascia inoltre quattro sinfonie e numerose partiture di musica da camera, il suo ambito prediletto. Compone in particolare un Quintetto per archi, sette trii per archi e pianoforte, un Quartetto per archi e pianoforte, tre quartetti per archi. Poco interessato a conformarsi ai gusti del proprio tempo, è più classico che romantico, erede di Mozart, Haydn e Mendelssohn.

Henri Reber (1807-1880)Né à Mulhouse dans une famille d’industriels, Reber entame une carrière scientifique qu’il abandonne pour la musique. D’abord autodidacte, il entre au Conservatoire de Paris en 1828, où il étudie l’harmonie avec Reicha et la composition avec Lesueur. Il enseigne l’harmonie à partir de 1851, la composition à partir de 1862 (Massenet sera son élève) et devient inspecteur des succursales du Conservatoire en 1871. Son Traité d’harmonie, publié en 1862, maintes fois réédité (avec des additions de Théodore Dubois en 1889) est utilisé jusqu’au début du XXe siècle. En 1840, il collabore avec Benoist pour le ballet Le Diable amoureux. Il compose ensuite plusieurs opéras-comiques : La Nuit de Noël, Le Père Gaillard (dont le succès contribue à son élection à l’Institut), Les Papillotes de M. Benoist, Les Dames capitaines. Alors que les musiciens français se montrent soucieux de succès théâtraux, il préfère les genres intimistes. Il donne le meilleur de lui-même dans une cinquantaine de mélodies. La diversité des poètes choisis témoigne de sa large culture littéraire et de son goût pour les textes anciens : Thibaut de Champagne, Charles d’Orléans, Marot et Corneille côtoient ainsi Hugo, Musset et Gautier. Par ailleurs, il laisse quatre symphonies et de nombreuses partitions de musique de chambre, son domaine de prédilection. Il compose notamment un Quintette à cordes, sept trios pour cordes et piano, un Quatuor pour cordes et piano, trois quatuors à cordes. Peu soucieux de se conformer aux goûts de son temps, il est plus classique que romantique, héritier de Mozart, Haydn et Mendelssohn.

Antoine Reicha (1770-1836)Originaire de Prague, Antoine Reicha (ou Antonín Rejcha) fut, outre un compositeur reconnu, l’un des plus importants théoriciens et pédagogues de la première moitié du XIXe siècle. Orphelin de père très tôt, il reçoit sa première formation chez son oncle, le compositeur et violoncelliste Joseph Reicha. Nommé Leiter au théâtre de Bonn en 1785, l’oncle emmène son neveu avec lui, lequel obtient une place de flûtiste dans l’orchestre de l’institution, aux côtés du jeune Beethoven, lui-même altiste. Cette période de sa vie s’achève en 1794, avec l’occupation de la ville par l’armée révolutionnaire française. Antoine se rend alors à Hambourg puis à Paris et enfin à Vienne, où il complète sa formation auprès de Salieri et d’Albrechtsberger. C’est en 1808 qu’il s’installe définitivement en France. Bien que perçu comme un compositeur de musique « allemande », sa science du contrepoint lui vaut d’être nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1818. C’est à cette époque qu’il rédige l’essentiel de ses ouvrages théoriques, dont le Traité de haute composition (1824-1826), animé d’un souci constant d’équilibre et de rationalité, ouvrage dans lequel il témoigne d’une exceptionnelle clairvoyance de l’avenir. Ouvert au progrès, son enseignement influença profondément des artistes tels que Berlioz, Liszt, Gounod et Franck. Naturalisé français en 1829, il reçoit en 1835 l’ultime consécration avec l’élection à l’Institut. Aujourd’hui méconnue, son œuvre (dont de nombreuses pièces pour piano et pour vents) oscille entre l’expression d’une légèreté héritée du classicisme et un goût prononcé pour l’expérimentation théorique, à la limite du visionnaire (Quatuor scientifique, fugues pour piano).

Antoine Reicha (1770-1836)Originario di Praga, Antoine Reicha (o Antonín Rejcha) fu, oltre che uno stimato compositore, uno dei più importanti teorici e pedagoghi della prima metà del XIX secolo. Orfano di padre in giovane età, ricevette la sua prima formazione dallo zio, il compositore e violoncellista Joseph Reicha. Nominato Leiter del teatro di Bonn nel 1785, lo zio portò con sé il nipote, il quale ottenne un posto di flautista nell’orchestra di quell’istituzione, accanto al giovane Beethoven, allora violista. Questa fase della sua vita ebbe termine nel 1794 con l’occupazione della città da parte dell’esercito rivoluzionario francese. Antoine si recò allora ad Amburgo, poi a Parigi e infine a Vienna, ove completò la propria formazione, in particolare, presso Salieri. Nel 1808 si insediò definitivamente in Francia. Benché considerato come un compositore di musica «tedesca», grazie alla sua sapienza nel contrappunto nel 1818 fu nominato professore al Conservatorio di Parigi. Fu in questo periodo che scrisse la maggior parte delle sue opere teoriche, tra le quali il Traité de haute composition (1824-1826), pervaso da una costante preoccupazione per l’equilibrio e per la razionalità, e in cui Reicha dà prova di un’eccezionale chiaroveggenza riguardo al futuro. Il suo insegnamento aperto al progresso influenzò profondamente artisti come Berlioz, Liszt, Gounod e Franck. Naturalizzato francese nel 1829, nel 1835 ottiene la consacrazione definitiva con la chiamata all’Institut de France. Oggi pressoché dimenticata, la sua opera (che comprende numerosi brani per pianoforte e per strumenti a fiato) oscilla tra l’espressione di una levità ereditata dal classicismo e un gusto marcato per la sperimentazione teorica, al limite della visionarietà (Quatuor scientifique, fughe per pianoforte).

9

Gli interpretiLes interprètes

Trio MediciVera Lopatina, violinoAdrien Bellom, violoncelloOlga Kirpicheva, pianoforte

Fondato nel 2013 nell’ambito del Conservatoire national de musique et de danse di Parigi, il Trio Medici è oggi composto da Vera Lopatina, Olga Kirpicheva e Adrien Bellom. Meno di un anno dopo la sua costituzione, il Trio ottiene il Grand Prix dell’Académie Ravel di Saint-Jean-de-Luz. Nel 2015, a Vienna, consegue il secondo premio allo Joseph Haydn Kammermusik-Wettbewerb. Il secondo premio ottenuto al VII International Chamber Music Competition di Melbourne gli apre la strada verso una carriera internazionale. I membri del Trio seguono i corsi di perfezionamento della classe di musica da camera di Miguel Da Silva e di quella del Trio Wanderer al Conservatorio parigino. Artisti in residenza dal 2015 presso la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, in Belgio, si perfezionano con Miguel Da Silva e il Quatuor Artemis, avvantaggiandosi inoltre dei consigli di artisti di fama internazionale quali Régis Pasquier, Jean-François Heisser, Itamar Golan, Philippe Bernold e il Quatuor Ébène. Partecipano a trasmissioni radiofoniche su France Musique e in Australia su ABC Classic e SBS, e si sono già esibiti in sale prestigiose come la Philharmonie di Parigi, la Salle Gaveau, l’Auditorium del Louvre, il Théâtre des Bouffes du Nord, il Melbourne Recital Centre, la Joseph Haydn-Saal a Vienna. Hanno inoltre partecipato a numerosi festival in Francia e in ambito internazionale.

Trio MediciVera Lopatina, violonAdrien Bellom, violoncelleOlga Kirpicheva, pianoFondé en 2013 au Conservatoire national de musique et de danse de Paris, le Trio Medici est aujourd’hui composé de Vera Lopatina, Olga Kirpicheva et Adrien Bellom. Moins d’un an après sa formation, il reçoit le Grand Prix de l’Académie Ravel de Saint-Jean-de-Luz. En 2015, il obtient le 2e prix au Concours international de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne. Lors du 7e Concours international de musique de chambre de Melbourne, il se voit attribuer le 2e prix, lançant sa carrière à l’international. Les membres du trio suivent les cours de perfectionnement de la classe de musique de chambre de Miguel Da Silva et du Trio Wanderer au Conservatoire de Paris. Artistes en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique depuis 2015, ils se perfectionnent avec Miguel Da Silva et le Quatuor Artemis. Ils bénéficient également des conseils d’artistes de renommée internationale tels que Régis Pasquier, Jean-François Heisser, Itamar Golan, Philippe Bernold et le Quatuor Ébène. Ils participent à des émissions de radio sur France Musique, en Australie sur ABC Classic ou SBS, et se sont déjà produits dans des salles telles que la Philharmonie de Paris, la Salle Gaveau, l’Auditorium du Louvre, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Melbourne Recital Centre, la Haydn Saal à Vienne. Ils ont également apporté leur contribution à plusieurs festivals en France et à l’international.

PER SCOPRIRE REICHA Tutte le pubblicazioni su bru-zane.com

Musica da cameraSolisti della Chapelle Musicale Reine ElisabethBrani per pianoforte, Trio n. 2 in re minore op. 101, Trio per tre violoncelli soli, Quartetto op. 95 n. 1, Quintetto in fa maggiore con due violeALPHA CLASSICS /PALAZZETTO BRU ZANE /CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETHNovità settembre 2017

QuartettiQuartetto ArdeoQuartetti op. 49 n. 1, op. 90 n. 2 e op. 94 n. 3PALAZZETTO BRU ZANE /L’EMPREINTE DIGITALE2014

Opere per pianoforte soloIvan Ilić pianoforteSonata in do maggioreSonata sul «Flauto magico»Practische Beispiele (estratti)CHANDOS – con il sostegno del Palazzetto Bru ZaneNovità settembre 2017

QuartettiQuartetto ArdeoQuartetti op. 49 n. 1, op. 90 n. 2 e op. 94 n. 3PALAZZETTO BRU ZANE /L’EMPREINTE DIGITALE2014

CONVEGNOIL PROFESSOR REICHA: COMPOSITORE, TEORICO, DIDATTADal 10 al 12 novembre 2017Complesso monumentale di San Micheletto – LuccaLa collaborazione con il Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini prosegue durante questa stagione con un convegno dedicato ad Antoine Reicha. Numerosi ar tisti e autori trassero profitto dai metodi e dai testi del compositore teorico e insegnante ceco naturalizzato francese. In queste giornate di studio verranno trattate la didattica di Reicha e la sua durata nel tempo.

PARTITUREIn coincidenza con l’uscita in disco di brani di musica da camera registrati dai solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il Palazzetto Bru Zane pubblica in edizione moderna la partitura e gli spartiti di due lavori poco noti di Reicha, il Trio op. 101 n. 2 in re minore e il Quintetto con due viole in fa maggiore: due brani che ereditano il classicismo dell’Età dei Lumi, in cui Reicha si dimostra sensibile anche ai fremiti del nascente romanticismo.

TRATTATIIl Palazzetto Bru Zane presenta un lavoro di digitalizzazione dei primi tre trattati di Reicha, disponibili online su bruzanemediabase.com:Traité de mélodie (1814)Cours de composition musicale ou Traité complet d'harmonie pratique (1818)Traité de haute composition musicale (1824).

COLLOQUEPROFESSEUR REICHA : LE COMPOSITEUR, LE THÉORICIEN ET L'ENSEIGNANTDu 10 au 12 novembre 2017Complesso monumentale di San Micheletto – LucquesLa collaboration avec le Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini se poursuit cette saison avec un colloque dédié à Antoine Reicha. De nombreux artistes et auteurs bénéficièrent des méthodes et textes de ce compositeur, théoricien et enseignant tchèque natura lisé français. Ces journées aborderont la nature de sa pédagogie ainsi que sa portée dans le temps.

PARTITIONSEn lien avec la parution discographique de pièces de musique de chambre enregistrées par les solistes de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, le Palazzetto Bru Zane publie en édition moderne le conducteur et les parties séparées de deux partitions peu connues de Reicha : le Trio en ré mineur op. 101 n° 2 et le Quintette avec deux altos en fa majeur. Deux pièces héritières du classicisme des Lumières dans lesquelles Reicha témoigne aussi des frémissements du romantisme naissant.

TRAITÉSLe Palazzetto Bru Zane présente un travail de numérisation des trois premiers traités de Reicha, disponibles en ligne sur bruzanemediabase.com :Traité de mélodie (1814)Cours de composition musicale ou Traité complet d'harmonie pratique (1818)Traité de haute composition musicale (1824).

Domenica 5 novembre, ore 15.30I racconti di Mamma OcaConcerto-laboratorio per famiglie con bambini dai 4 ai 7 anniLaboratorio a cura di Remo PeronatoEnsemble Musagète

Giovedì 30 novembre, ore 20I fiori malandriniCanzoni licenziose da caffè-concertoNorma Nahoun, sopranoMarie Gautrot, mezzosopranoI Giardini: Pauline Buet violoncelloDavid Violi pianoforteFinale con brindisi

Martedì 5 dicembre, ore 18Conferenza di Andrea Penna: Musiche e drammaturgie ispirate all'opera e alla figura di Dante AlighieriNell'ambito dell'uscita del CD con libro Dante di GodardIngresso libero

Domenica 14 gennaio, ore 15.30In viaggio con mamma e papàConcerto-laboratorio per famiglie con bambini dai 4 ai 7 anniLaboratorio a cura di Isabella MoroMusiche di BIZET, FAURÉ, DAVID Remo Peronato, oboeSimone Tieppo, violoncelloGabriele Dal Santo, pianoforte

Sabato 20 gennaio, ore 17Testamenti musicaliMusiche di FAURÉ, CHAUSSONQuartetto HermèsFinale con brindisi

Domenica 21 gennaio, ore 15.30Alla scoperta del quartettoConcerto-laboratorio per famiglie con bambini dai 7 agli 11 anniLaboratorio a cura di Diana D'AlessioMusiche di FAURÉ, CHAUSSON

Prossimi concerti al Palazzetto Bru ZaneProchains concerts au Palazzetto Bru Zane

Per saperne di più sui compositori e le opere del patrimonio musicale romantico francese, consultate la nostra banca dati online

bruzanemediabase.com

Bru Zane Classical Radiola webradio della musica romantica francese

Palazzetto Bru ZaneCentre de musique romantique françaiseSan Polo 2368, 30125 Venezia – Italiatel. +39 041 52 11 005

BRU-ZANE.COMCLASSICALRADIO.BRU-ZANE.COM