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Le magazine de l’Université C laude Bernard Lyon 1 - n°5 - Juin 2004
Les TICE en plein BOUM
Mécanismes etthérapeutique dela somnolence
10 000 000 fossilesprêts aux aveux
DOSSIER SUASSocialement vôtre !
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pages 14-15
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Angiogenèse :Angiogenèse :vers de nouvelles voies thérapeutiques
vers de nouvelles voies thérapeutiques
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ERRATUM - ERRATUM - ERRATUM - ERRATUM - ERRATU
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S O M M A I R EDirecteur de
la Publication :
Domitien Debouzie,
Président de l'Université
Rédacteur en chef :
Serge Balter
Comité de Rédaction :
Robert Abraham
Serge Balter
Domitien Debouzie
Robert Garrone
Eric Piaton
Joël Reynaud
Photographies :
Serge Balter
Eric Le Roux
Maquette :
A Propos•Xavier Boglione
Edito
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Journées Nationales Miage :
journées pleines et nuits
longues
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Les TICE en plein BOUM
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Zofia Esden-Tempska : brillante
à plus d’un titre
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Inhibiteurs de l’angiogenèse et
croissance des tumeurs : de
nouvelles voies thérapeutiques
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Engagez-vous, engagez-vous…
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Mécanismes et thérapeutiquede la somnolence
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SUAS : Socialement vôtre !
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A lire
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Le silicium, ça carbure
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10 000 000 fossiles prêts auxaveux
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Pharmacien ou ingénieur ? Les deux mon général !
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Démocratie étudiante : les élections CROUS
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De la mixité à l’égalité… la route est encore longue
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La Fédération Nationale desstructures d’Action Sociale del’Enseignement Supérieur
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Vous avez dit “auto” didacte ?
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É D I T O R I A L
dans la recherche doit êtredébattue dans le contexte actuel des discussionssur l’organisation générale de la recherche enFrance. Une université comme l’UCBL se doit d’afficherclairement ses forces, ses compétences, lesquelles luipermettent de revendiquer le rôle important qu’elledevrait assumer dans une nouvelle structuration de la recherche.
Notre journal, vitrine de nos activités en formation,recherche et vie universitaire, se devait d’infléchir sa ligneéditrice pour informer, par touches successives, desdernières avancées obtenues par les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’université. Le journal se feranotamment l’écho, chaque fois que l’occasion se
présentera, des résultats récents acquis dans nosdomaines prioritaires que sont le cancer, l’environnementet les matériaux, sous la responsabilité éditoriale du bureau du Conseil Scientifique.
L’existence d’articles scientifiques rédigés de façon à êtreaccessibles au plus grand nombre de lecteurs contribueraaussi à développer une activité que la société juge engénéral trop limitée : la diffusion de la culture scientifique,technique et industrielle. Bien qu’insuffisante, unemeilleure transmission des avancées scientifiques à la société est de nature à donner une nouvelle image de la science, susceptible de motiver les jeunes vers les carrières scientifiques.
DOMITIEN DEBOUZIE, PRÉSIDENT DE L’UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD LYON 1
100 cadres mais pas de signatureL’article “ 100 cadres se forment au management ” est paru dans le CLUB n°4 sans la signature de son auteur, MonsieurJean-Luc DELMAS. La Rédaction de CLUB lui présente toutes ses excuses pour cette omission.
La place des universités françaises
Jeudi matin 13 mai les Miagistesvenus de toute la France se
regroupent dans le bâtimentAstrée pour assister à l’ouverture desJournées. L’accueil s’effectue dans lecalme, malgré l’arrivée de quelque 500personnes. Chacun reçoit, dans unemallette, le programme des journées, lesactes des conférences, un badgenominatif et un T-shirt. Guignol, en noiret blanc dans le dos, identifiant lescongressistes et faisant office demascotte nationale, Lyon oblige !
Si la mascotte fait sourire, le petit-déjeuner offert ne laisse pas le temps ànos informaticiens en herbe dechahuter… La majorité est arrivée lematin même, les plus éloignés ontcommencé de découvrir la ville la veilleau soir… Un avant-goût de ce qui lesattendra pendant ces trois jours. Toulouse,fidèle à elle-même, est venue en force !
LES JOURNÉES NATIONALESDES MIAGE SONTOFFICIELLEMENT OUVERTES L’informatique décisionnelle est àl’honneur ce jeudi. Les intervenants sesuccèdent, apportant leur point de vue etfaisant partager à l’assemblée leursconnaissances et expériences.L’échange d’informations entreprofessionnels et étudiants est uneréussite, et comme chaque année, lapremière journée se finit en boîte de nuit.Certes, les étudiants attendent de cetévénement un apport professionnel pourles guider dans la vie, mais ils répondentaussi présents à la fête ! Rennes, Toulouse, Nice, Aix, Paris,Grenoble et les autres vibrent auxcouleurs de la nuit lyonnaise. Chacunreconnaît dans les autres l’esprit MIAGE etincontestablement, le courant passe. Lanuit est longue…L’évolution des métiers de l’informatiqueest le sujet phare de la deuxième journée.Le petit-déjeuner remet de l’ordre dansles esprits des plus téméraires de la nuit,et les ateliers suscitent l’intérêt descongressistes ; intérêt convoité parnombre d’enseignants ! La complicitéentre les étudiants s’est installée.
Si, la veille, un groupe d’étudiants etd’enseignants représentait incons-ciemment leur ville, c’est désormais uneentité unique qui prévaut : la MIAGEFrance, avec, cette année, notre Guignolpour orchestrer cette symphonie !
Dans le hall, les stands des entreprises :chacun regarde, s’intéresse, prend note.La journée se termine sur la synthèse des ateliers du matin. Clôture des JNM.Le gala a lieu au Lyon Vert. Une soiréemémorable pour les 450 personnes (et les employés du Casino) qui conclut àmerveille ce que Guignol, jovial, espéraitsusciter en marchant sur les traces des Miagistes.
PIERRE VALLERANT, MEMBRE DU COMITÉ
D’ORGANISATION DES JNM 2004,
CHARGÉ DE LA COMMUNICATION.
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A C T U A L I T É
Journées Nationales MIAGE :
Journées pleines et nuits longues
Le pari était simple et osé : donner la responsabilité de l’organisation des Journées
Nationales MIAGE à 17 étudiants de la MIAGE de LYON. Recherche de partenaires,
d’intervenants, responsabilité de la communication, de l’accueil, de la logistique…
et de la réussite !
Les 20 MIAGE de la métropole ont étécréées après les événements de 1968par la volonté d’Edgar Faure d’instaurerune structure professionnelle efficaceau sein de l’université. Objectif :rivaliser avec les écoles d’ingénieurs,omniprésentes sur le marché du travail.Si les futurs médecins et avocats pou-vaient prétendre trouver leur voie dansun cursus universitaire, il y avait alorspeu de formations professionnelles aux métiers de l’industrie dans lesuniversités de l’époque.C’est ainsi que furent créées :- Les Maîtrises de MéthodesInformatiques Appliquées à la Gestion(MIAGE),- Les Maîtrises de Sciences etTechniques (M.S.T.),- Les Maîtrises de Sciences et Gestion(M.S.G.).Sous la responsabilité d’une composantede l’Université, l’Unité de Formation etde Recherche (U.F.R.), chacune de cesformations était dirigée par un Conseilde Perfectionnement constitué d’ensei-gnants, de professionnels de l’informa-tique et d’étudiants de la MIAGE. Sa finalité était :- Mettre au point des modalités
d’admission avec sélection à l’entrée(ce qui la différenciait déjà des autresformations universitaires),- Adapter localement le programme deformation. À la tête de cette structure, on trouvaitle Directeur d’Etudes, rôle très novateurpour une université.Au niveau national, l’ensemble desMIAGE comptait une commission péda-gogique (CNP) formée de professionnelsde l’informatique, d’universitairesspécialisés et de représentants d’écolesd’ingénieurs. Cette commission pilotait le systèmedes MIAGE en fixant le programmed’enseignement, les modalités d’admis-sion et en habilitant les Universités àdélivrer ce diplôme.Les années 90 ont vu les MIAGE setransformer peu à peu en InstitutProfessionnalisant (IUP). Le systèmedes IUP, toutes spécialités confondues,est placé sous la responsabilité d’uneCommission Consultative Nationale(CCN) qui reprend le fonctionnement dela CNP, avec un domaine de compétenceélargi. Cette commission couvre toutes les disciplines présentes dans les IUP.
Les MIAGE en histoire…
Sous l’œil attentif de Alain Dussauchoy.
UNE PRIORITÉ À LYON 1PRACTICE a été créé en 2002.
Le service est composé de 20personnes équivalent à 18,5 temps plein,soit 10 titulaires et dix contractuels surressources propres ou université. Il faut yajouter quelque 10 stagiaires entre les moisd’avril et de juillet. Sa mission est demoderniser l’offre de formation enfavorisant le développement des TICE etd’offrir des compétences techniques dansles domaines du développementinformatique, de la programmation, del’infographie papier et web, de laphotographie et de l’audiovisuel.
Le développement des TICE à Lyon 1 estune priorité du projet d’établissement dansle cadre du contrat quadriennal 2003-2006. Pour tous les aspects pédagogiques,
le travail se fait encollaboration avec le CEVUet le Service Universitaire dePédagogie (SUP). Depuis 2003, le servicebénéficie d’un importantfinancement de la part del’Université Lyon 1, duMinistère de l’Education etde la Recherche et de laRégion Rhône-Alpes (INCA).
UN SEUL SERVICEEN DEUX LIEUXLe service est localisé d’unepart au Quai 43 à la Doua, d’autre part à la Médiathèque Paul Zechdu domaine Rockefeller.Pour améliorer lesconditions de travail, les
locaux du Quai 43 seront étendus au 1er septembre 2004, et la modernisation dumatériel audiovisuel est en cours. L’objectif est d’amener les enseignants etles équipes pédagogiques de Lyon 1 à
concevoir et réaliser des projets pédago-giques à partir du multimédia. De nombreux outils et services sont mis àleur disposition sans contre- partiefinancière.
SPIRAL AU SERVICE DE LAPÉDAGOGIE MULTIMÉDIALa plate-forme pédagogique SPIRAL(Serveur Pédagogique Interactif deRessources d’Apprentissage de Lyon 1) aété développée en 2003 par le service, encollaboration avec des enseignants de Lyon 1 et en fonction de leurs besoins. La création de SPIRAL s’est notammentappuyée sur l’expérience de longue dateacquise pour le développement du siteMaths SV.
Sur SPIRAL, les enseignants de Lyon 1peuvent concevoir des objets pédagogiquessous forme de textes, de questionnaires etde documents multimédia. Ils peuventensuite les assembler, les partager et
les diffuser de façon beaucoup plus rapideet efficace que sur un site web classique,et les utiliser selon le schéma pédagogiquesouhaité.
La formation à l’utilisation deSPIRAL est assurée par lespersonnels du service pourl’ensemble des enseignants,personnels techniques ouadministratifs associés à unprojet pédagogiqueutilisant les TICE.
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A C T U A L I T É
Les TICE en plein BOUMPRACTICE (Production, Réalisation, Assistance, Conseil en Technologies
de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement) est
un service commun de Lyon 1. Mission : moderniser l’offre de formation
par le développement des Technologies de l’Information et de
la Communication pour l’Enseignement (TICE).
L’équipe du PRACTICE.
P roductionR éalisationA ssistanceC onseilT echnologieI nformationC ommunicationE nseignement
UN FRANC SUCCÈS Après huit mois d’utilisation, la version 1de SPIRAL est déjà un réel succès. Plus de500 enseignants de Lyon 1 se sontconnectés. Près de 170 enseignants ontmis en ligne des ressources pédagogiques.Plus de 2800 étudiants de Lyon 1 se sontconnectés au moins cinq fois, ce quicorrespond à un travail réel en ligne. Les résultats des enquêtes de satisfactionsur SPIRAL et sur les contenus pédago-giques spécifiques sont très encourageants.
Cette mobilisation rapide des enseignantsest une heureuse surprise alors que nous n’en sommes qu’au début de l’utilisationde SPIRAL à Lyon 1. Si SPIRAL souffreencore “d’erreurs de jeunesse” que lesdéveloppeurs du service traquent sansrelâche, la version 2, disponible à la fin del’année, gagnera en fiabilité et ennouvelles fonctionnalités.
LE MULTIMÉDIA DANS LE CADRE DES APPELS ÀPROJETSDans ce cadre, le service propose une aidepersonnalisée dans l’utilisation optimaledes fonctionnalités de la plate-forme, leursdéveloppements, la réalisation desimulations et d’animations sous Flash, detravaux d’infographie pour le web, devidéos et de photographies. A noterque des heures de décharged’enseignement ont étéaccordées par l’université pourles enseignants de Sciencesdont le projet est retenu. Un second appel à projet a
été lancé fin 2003. Unequarantaine de projets ontété retenus dont la réalisationest en cours. Le prochain appel
sera diffusé fin 2004.
LYON 1, PIONNIÈRE DES TICE Plusieurs fois présentés au niveau national,SPIRAL et le travail des enseignants deLyon 1 dans le domaine des TICE sontreconnus comme ayant une “longueurd’avance” par rapport aux autresuniversités et notre expérience suscitegrand intérêt. Une situation évidemmentdue à la volonté politique de Lyon 1, quimet d’importants moyens à la dispositiondu service, mais aussi à l’engagement denombreux enseignants prêts à jouer les pionniers dans ce domaine.
Une dynamique à poursuivre et à saluercar être pionnier n’est jamais facile,d’autant que les activités pédagogiques desenseignants sont rarement prises encompte dans l’évolution de leur carrière…
QUAND SPIRAL INSPIRE…Le code source de la plate-forme est fournigratuitement aux établissements publics.Des établissements qui n’ont pas encorefait un choix de plate-forme pédagogique,se manifestent de plus en plus fréquem-ment pour tester SPIRAL. Par ailleurs, SPIRAL est en exploitation àl’Université de Nice Sophia Antipolis, àl’ISEF en Tunisie, à l’Académie de Lyon, àl’ADEA à Bourg-en-Bresse. Enfin, SPIRAL
est également utilisé pour mettre enligne l’offre de formation de
Lyon 1 dans le contexte du LMD.
MARTINE HEYDE, DIRECTRICE DE PRACTICE
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Zofia Esden-Tempska :
brillante àplus d’untitreQuand une étudiante polonaise compose et chantel’absence, l’émotion est au rendez-vous. Portrait
Côté fourmi, Zofia est une étudiante polonaise de 23 ans, en 5èmeannée de médecine à l’U.F.R. Médecine Lyon Nord (avec le program-me d’échanges SOCRATES).Côté cigale, Zofia compose et interprète des chansons qui sont, entoute saison, de véritables délices. Peut-être avez-vous eu le plaisird’assister à son spectacle The Fluffy Heart les 6 et 7 mai derniers àAstrée lors des Arthémiades ? Ce tour de chant a été le fruit scéniqued’une année de travail avec Gérard Maimone, Chargé de Mission auxAffaires Culturelles, au sein de l’atelier de création musicale.Accompagnée au piano par ce dernier et trois autres musiciens, Zofiaa ravi le public avec des ballades sensuelles et de chaleureux mor-ceaux funk ou jazz : “Il y a beaucoup d’émotion dans mes chansons.Elles ne sont pas très optimistes, elles parlent d’éloignement, d’ab-sence, de solitude, ce que je vis en étant loin de mes proches. Pourcomposer, j’enregistre ma voix sur mon ordinateur, puis j’apporte lesmélodies à Gérard qui les habille… ses arrangements créent le climatdes morceaux. Je chante depuis toujours mais je n’avais presquejamais composé auparavant. Au cours de cette année, plus le travailà l’atelier avançait, plus une frénésie créative s’est installée et n’acessé de s’intensifier !”
Un parcours à double voie qui n’est pas dépourvu de talent.
ELISABETH JANER, COMMUNICATION
BRÈVE
Gérard Maimone et Zofia Esden-Tempska.
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UN CANCER SANSMÉTASTASES
L’acquisition d’un pouvoirangiogénique par les cellules tumoralessurvient généralement à un stadeprécoce de l’histoire naturelle destumeurs. Elle traduit habituellement lepassage d’un stade localisé, in situ, à unstade invasif (1, 2). L’absence de pouvoirangiogénique et invasif des cancers in
situ contribue à expliquerpourquoi ces cancers nedonnent pas demétastases et peuventêtre guéris par untraitement local. Lorsque les tumeursatteignent une certainemasse (un volumecritique d’1 mm3 environ),leurs besoinsnutritionnels sont assuréspar l’augmentation de la
densité des vaisseaux environnants,témoin de l’induction de la prolifération
vasculaire (figure 1). La transition vers la capacitéangiogénique dépend de laproduction de facteurs decroissance sécrétés par lescellules tumorales ou par lescellules du micro-environnement tumoral,comme le facteurde croissance del’endothéliumvasculaire(VEGF), le
facteur de croissancebasique des fibroblastes(bFGF), lesangiopoïétines... A l’état normal, les facteurs pro-angiogéniquessont en équilibreavec des facteurs
anti-angiogéniques naturels, comme lathrombospondine, l’endostatine oul’angiostatine. Dans les tumeurs, cetéquilibre est rompu car il y asurproduction de facteurs pro-angiogéniques. Il existe des relations étroites entreprolifération tumorale et croissancevasculaire : des liens entre mutation dugène p53, expression du VEGF et densitévasculaire ont été démontrés (3). En pratique, les tumeurs les plus agres-sives ont, sauf cas particuliers, une densitévasculaire intra-tumorale (DVIT) élevée(figure 2 et 3) : plusieurs études ontmontré que la DVIT constitue unmarqueur pronostic indépendant (surviediminuée significativement en cas de DVITélevée). L’utilisation de ce paramètre enroutine est cependant rendue difficile parl’absence de standardisation desméthodes decomptage desvaisseaux tumoraux.(Figures 2 et 3)
UN PROCESSUSANGIOGÉNIQUE EN TROIS ÉTAPES (2) :1. les facteurs de croissance pro-angiogéniques agissent sur des
récepteurs présents sur les cellulesendothéliales (comme VEGF-R1 etVEGF-R2),2. les cellules endothéliales prolifèrent,3. elles migrent dans la matrice extra-
cellulaire grâce à la sécrétion deprotéases et à l’expression de
récepteurs spécifiques, comme les intégrines αVβ3 et αVβ5.
Ces trois étapes peuvent être inhibéespar des agents médicamenteuxspécifiques. • L’étape 1 peut être inhibée par desanticorps monoclonaux humanisés
anti-VEGF (Avastine®)
Inhibiteurs de l’angiogenèse et croissance des tumeurs :
de nouvelles voies thérape
Inhibiteurs de l’angiogenèse et croissance des tumeurs :
de nouvelles voies thérape
L’angiogenèse tumorale désigne la capacité des cellules tumorales à
stimuler l’apparition et le développement de vaisseaux sanguins et à
favoriser ainsi leur propre croissance.
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E N P O I N T E
Figure 3
Marquage des vaisseaux par le CD 34 dans un
cancer du col utérin.
Figure 1
Prolifération vasculaire dans
une tumeur cérébrale prélevée
par biopsie stéréotaxique.
Figure 2
Marquage des vaisseaux par
le CD 34 dans une tumeur
endocrine du pancréas.
empêchant la liaison du VEGF avec sonrécepteur. Ces anticorps sont actuel-lement proposés dans le traitement decertains cancers métastatiques, dont ceuxdu côlon. Des anticorps anti-VEGF-R2,ainsi que des inhibiteurs de la tyrosine-kinase associée au récepteur, sontégalement en cours de développement.• L’étape 2 peut être bloquée par desinhibiteurs naturels comme l’angiostatineou l’endostatine. Les études expéri-mentales, réalisées dès 1999, ont montréune efficacité spectaculaire de cesagents, sans effets secondaires niacquisition de résistance au traitement (4).Malheureusement, les résultats despremiers essais cliniques ont étédécevants.•L’étape 3 peut être inhibée par desinhibiteurs de protéases, dont plusieursont été testés cliniquement, mais sansdonner de résultats spectaculaires .
L’IMAGERIE COMMESURVEILLANCE Le caractère relativement bien toléré destraitements anti-angiogéniques poseparadoxalement le problème del’adaptation de leur posologie et de lasurveillance de leur activité par desméthodes non invasives d’imagerie
fonctionnelle, permettant de visualiser la perfusion tumorale, comme le PET scanou l’IRM dynamique, ou encore par des méthodes pharmacocinétiques (2). Un autre problème pratique posé par les traitements anti-angiogéniquesactuels est la définition de leur placedans la stratégie anti-tumorale, quidevrait inciter à les tester dans des essaiscombinés.
ESPOIR…Le contrôle de l’angiogenèse constitueainsi un domaine de recherche très actif.Il autorise, pour certains, l’espoir de faire
un jour du cancer “une maladie chroniquecontrôlable au même titre que le diabèteou l’insuffisance cardiaque…” (1).
JEAN-YVES SCOAZEC, PU-PH, UCBL / INSERM U.45
ERIC PIATON, MCU-PH, UCBL / INSERM U.407
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utiquesutiques
Références :1. Folkman J., Kalluri R. Etre cancéreux et en pleine santé à la fois. Courrier International N° 699, 25-31 mars 2004,
p. 52
2. Falm E. Angiogenesis inhibitors in clinical development ; where are we now and where are we going? Brit. J. Cancer 2004, 90, 1-7
3. Scoazec J.Y. Interactions entre mécanismes de l’angiogenèse et de la carcinogenèse épithéliale. Ann. Pathol. 1999, 19, suppl. S72-73
4. Scoazec J.Y. Perspectives des traitements anti-angiogéniques en pathologie tumorale. Ann. Pathol. 2000,20, suppl. S96-97
Vaisseaux (en bleu) dans l'axe d'une tumeur papillaire de la luette.
PILOTEClaude Bernard Lyon 1 est une
des universités pilotes dans cedomaine. Elle fait en effet partie despremières universités à avoir politique-ment reconnu les valeurs pédagogiquesde ces engagements bénévoles valorisésdepuis longtemps par le milieuprofessionnel. D’autres universités l’ont
suivie, reprenant parfois à l’identique lesdécisions prises ici. Aujourd’hui les cadresformels de cette reconnaissance sonteffectifs. Plus qu’ailleurs, notre universités’implique pour apporter les clés de laréussite à ses étudiants. Ainsi, dans lecadre d’une démarche pédagogique,Lyon 1 met en place une trentained’heures de formation. Chaque heure deformation est une brique pour bâtir unprojet solide et de qualité d’engagementétudiant. L’instauration de cette Unitéd’Enseignement mettra à jour l’énormepotentiel de créativité et de solidaritédont font preuve les étudiants.
GRANDES ÉTAPES • 2000 : le CEVU se prononce pour la
première fois en faveur d’unereconnaissance pédagogique.
• 2002 : les principes généraux sontdéfinis et adoptés par le CA. Desmesures transitoires sont mises enplace dans l’attente du système LMD.
• 2004 : mise en place d’une UE intitulée“engagement étudiant” et ouverte àtous les étudiants de Lyon 1. Pour leslicences, elle rentre dans le cadre des“UE Transversales”. En médecine etodontologie, elle s’inscrit dans la listedes enseignements complémentaires.Pour toutes les autres formations, lanote de l’UE sera convertie en sonéquivalent sur 1 point, ce quicorrespond à en faire l’ajout sur lamoyenne générale notée sur 20.
OBJECTIFS De manière générale, les objectifs del’engagement étudiant doivent être enrapport avec les missions de l’université.Cinq déclinaisons sont possibles :• Mission universitaire : pour les
étudiants qui choisissent de consacrerdu temps à l’université. Par exemple :représenter l’établissement lors desalons ou participer à l’informationlycéenne.
• Animateur : pour les étudiants qui
occupent un poste d’animateur de clubculturel ou autre.
• Responsable d’association : pour lesétudiants ayant une responsabilité ausein d’une association étudiante.
• Elu étudiant : pour les étudiants élusdans un établissement del’Enseignement Supérieur.
• Porteur de projet : pour les étudiantsqui construisent un projet innovant.
UN SUPPORT PÉDAGOGIQUEPOUR S’ENGAGERQuatre thèmes représentant unetrentaine d’heures d’enseignement,constituent les “briques” pédagogiquesqui permettront aux étudiants deconstruire leurs projets d’engagement. Ce sont : Connaissance de l’université,Aspects juridiques, Comptabilité,Management. Le responsable pédagogique de l’UE estPatrice THIRIET, Maître de Conférences,[email protected]
Le texte fondateur de l’UE engagementétudiant est consultable surhttp://vpe.univ-lyon1.fr
DAMIEN NEVORET, VICE-PRÉSIDENT ETUDIANT
XAVIER BONDIL, VICE-PRÉSIDENT ETUDIANT
Engagez-vous, engagez-vous… La reconnaissance pédagogique de l’engagement bénévole des étudiants
devient une réalité à Lyon 1.
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E N P O I N T E
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37% des Français souffrent régulièrement de troubles du sommeil ou de l’éveil. 19% consul-
tent leur médecin pour ce motif dont les conséquences, la somnolence au travail ou au volant,
constituent la cause principale des accidents du travail et de la route. Quelles origines ont ces
troubles ? Quelles nouvelles voies thérapeutiques ? Réponses de chercheurs aux aguets.
La création de l’unité Inserm(U628), “Physiologie intégrée du
système d’éveil”, au sein del’Université Claude Bernard, a pour but detraiter spécifiquement ce problème majeurde santé publique. Son équipe est issue duDépartement de Médecine Expérimentale,laboratoire de longue expérience et degrande renommée mondiale dans laneurobiologie du cycle veille/sommeil,fondé et dirigé pendant plus de 30 ans parMichel Jouvet, aujourd’hui professeurémérite de l’Université.
DU CÔTÉ DES NEURONES À HISTAMINE D’après la théorie réticulaireclassique, l'éveil et l’activationcorticale seraient la conséquenced'une activation ascendanteémanant du système réticulo-thalamique. Pourtant, le rôle dece système est aujourd'hui remisen question, car la destructioncellulaire de la formationréticulée du mésencéphale, ou deson relais thalamique, n'entraînejamais de disparition durable de
l'éveil. Il existe donc un ou plusieurs autressystèmes également capables d'assurerl'éveil. Les études menées jusqu’alorsindiquent que l’hypothalamus postérieur
constitue une structure clé dans lemaintien de l'éveil : sa lésionprovoque la léthargie chez l’homme
et son inactivation rétablit lesommeil dans tous les typesd’insomnies du chat. Restaientà identifier les neurones
responsables de cette fonction.Comme nous l’avons montré ces
dernières années, il semble que lesneurones à histamine (HA) se
positionnent en premiers candidats.En effet, le système histaminergiquedétient une position stratégique qui lui
permet de contrôler les états devigilance, les neurones à histamine
se situant exclusivement dansl'hypothalamus postérieur. De plus, cesneurones donnent naissance à des voiesascendantes et descendantes diffuses quise projettent sur de nombreuses structurescérébrales connues pour leur rôle dans le cycle veille/sommeil. Ce sont le cortex,le thalamus, la substance innominée et letegmentum mésopontique. Du point devue électro-physiologique, ces neuronesprésentent une décharge singulière : uneactivité tonique et spécifique pendantl'éveil qui diminue dès l'endormissementpour s'arrêter complètement pendant lesommeil lent et le sommeil paradoxal. Ces résultats, ainsi qu'une action post-synaptique excitatrice de l'histamine,suggèrent qu'en augmentant leur activitépendant l'éveil, ces neurones activent la majorité des cibles cérébrales etcontribuent ainsi au maintien de l'éveil.
SOURIS À L’APPUILes données de nos travaux depharmacologie systémique vont dans lesens de cette hypothèse. En effet, toutesles substances qui diminuent latransmission histaminergique, tant auniveau de la synthèse que de la libération,conduisent systématiquement à uneaugmentation du sommeil lent. Enrevanche, un renforcement de cettetransmission entraîne l'éveil. Lesrécepteurs H1 et H2 post-synaptiquesseraient responsables de l’action d’éveil del’histamine, alors que les récepteurs H3
pré-synaptiques interviendraient dans le cycle veille/sommeil en contrôlant lalibération et la synthèse de l’histamine.Récemment, en utilisant les modèles desouris “knockout”, nous avons montréqu’un déficit de l’histamine produit unEEG endommagé, affecte les états devigilance, et provoque une somnolencecomportementale permanente.Conséquence : ces souris sont incapablesde rester éveillées dans un nouvelenvironnement. Ces résultats nousconduisent à penser qu’un déficit del’histamine cérébrale serait la cause de lasomnolence pathologique observée chezles patients atteints de narcolepsie oud’autres maladies neurologiques.
ESPOIR EN H3Les récepteurs H3, qui contrôlent l’activitédes neurones à histamine, constituentainsi de nouvelles cibles thérapeutiquesdans le traitement de la somnolence, del’amélioration de la vigilance et, peut-être,de la performance. C’est ainsi qu’encollaboration avec d’autres équipes, notreunité mène des études, fondamentales etcliniques, visant à fiabiliser de nouvellesapproches thérapeutiques dans letraitement de la somnolence liéenotamment à la narcolepsie, la maladie de Parkinson ou le syndrome d’apnée du sommeil.JIAN-SHENG LIN DIRECTEUR DE L’UNITÉ MIXTE 628
(INSERM, UCBL) DÉPARTEMENT DE MÉDECINE
EXPÉRIMENTALE (ROCKFELLER).
Mécanismes et thérapeutique de la somnolence
RECHERCHE
Toute l’équipe autour de Jian-sheng Lin.
Jian-sheng Lin.
Toute l’équipe autour de Jian-sheng Lin.
Le Service Universitaire d’Action Sociale (SUAS) :
Socialement vôtr
PROFESSION SUAS
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Lyon 1 a été l’une des premières universités à bénéficier d’un service
officiellement dédié à l’action sociale et culturelle pour ses personnels.
Le fruit d’une gestion rigoureuse et de l’implication de nombreux volontaires.
Grâce au travail effectué enamont par les associations de
personnel, et à une gestion rigoureusedes budgets accordés par l’UCBL,Lyon 1 a été l’une des premièresuniversités (avec Strasbourg 1,Marseille 2 et Toulouse 3) à bénéficierd’un service officiellement dédié àl’action sociale.L’activité du SUAS repose sur uneéquipe de six salariés, confortée d’unevingtaine de bénévoles, et sur la convi-vialité qui en découle naturellement.Tous donnent ainsi régulièrement deleur temps pour aider à la réalisationd’actions dont l’objectif est d’enrichir la“vie des personnels de Lyon 1”.Les principales missions du SUAS,menées de concert avec les associa-tions de personnels, le Service VieCulturelle, la DRH, le SUAPS, le CRI, laMPU, concernent la restauration despersonnels, l’enfance, les actions deprévention (campagne anti-tabac). S’yajoute la création de projets issus d’ini-tiatives de personnels visant à faciliter
la vie sportive, culturelle et socialeintra-universitaire.L’UCBL a accueilli les 13 et 14 mai,l’ensemble des structures d’actionsociale dans le cadre des “RencontresNationales de la FNCAS” sur la viesociale des personnels. L’organisationde ces rencontres a été confiée auxstructures de Lyon 1, Lyon 3 et l’INSA.
UNE ACTION SOCIALE DEPLAIN-PIED DANS LA RÉALITÉ Le SUAS, en partenariat avec le servicesocial du rectorat, aide les personnesen difficultés ponctuelles par le biais de deux permanences : l’assistancesociale (Madame Champagnon) instruitles dossiers individuels. Après avis de lacommission sociale du SUAS, l’aide estattribuée sous forme d’avance rem-boursable ou de secours d’urgence(budget annuel de 14 000 euros).Par ailleurs, des actions de préventionconcernant le budget familial sontdestinées à enrayer l’enchaînement dedifficultés (surendettement, etc). Enfin,
une permanence de conseil juridique,conduite par un avocat, permet à toutepersonne d’obtenir des informations surles procédures juridiques.
DE LA CRÈCHE AU CYBERCAFÉLe Conseil du SUAS gère la politique del’enfance, son financement et les tarifssociaux, via le CLAP. Une conventionUCBL-CLE (Centre de Loisirs Educatifs)définit les modalités de fonctionnementet d’utilisation des locaux. Avec unecrèche de 20 lits et un centre de loisirsouvert les mercredis et pendant lesvacances scolaires (capacité d’accueilde 100 places encadrées par unevingtaine de personnes), le CLE offredes solutions très appréciées despersonnels de Lyon 1, du CNRS et del’INSA de Lyon.A noter aussi parmi les projets encours : une réorganisation de la zonede distribution du self dans le restau-rant de la Doua ; la mise en place de cybercafés pour donner accès à tous aux nouvelles technologies de
Licence de droit en poche(Université Jean Moulin Lyon 3), Pierre Bosc entre
au service du Personnel des HospicesCivils de Lyon. La réussite d’unconcours interne à l’Institut Régionald’Administration le propulse en 1989à la scolarité de l’IRA de Lyon. Aprèsun passage dans un établissementscolaire à Thizy, il intègre l’UniversitéClaude Bernard Lyon 1. Responsable administratif à laDirection des Affaires Générales duService Commun de la Documentation,notre homme reflète peu l’image ducadre de la fonction publique.
De fait, sa passion pour la mécaniqueen général et le sport automobile enparticulier en font un personnagepour le moins atypique.
TOUT JEUNE, DÉJÀ…Dès l’âge de 15-16 ans, Pierre senoircit les mains dans le cambouis etapprend ainsi le fonctionnement d’unmoteur à explosion. Ensuite, c’est auvolant de sa première voiture derallye, une Simca 1000 Rallye 2, qu’ilpratique avec brio et témérité lacourse de côte. Une période de calmeet c’est reparti : une 306 Maxi luiprocure des sensations quelque peupérilleuses ! Elle est vite remplacée par une 205 F
2000 bientôt suivie d’une Super 5 GTTurbo entièrement montée etpréparée par ses soins. C’est ce quis’appelle assouvir une dévorantefringale mécanique !
BAPTÊMES POUR UNE BONNECAUSEAvec cet “engin”, la Super 5 GT Turbode son cru, Pierre propose auxpersonnes avides de sensations fortesdes “baptêmes de piste” sur circuit,
moyennant une participationfinancière entièrement reversée auTéléthon. Et c’est ainsi qu’il met sapassion au service d’autrui et aide àsa façon les malades souffrant depathologies connues ou méconnues.Un bel exemple de solidarité humaineà suivre… Mais pas forcément à 200à l’heure !
SERGE BALTER, COMMUNICATION
Qui pourrait soupçonner que derrière l’image d’un cadre administratif tout ce
qu’il y a de diplômé se cache un pilote de course tout ce qu’il y a de chevronné ?
C Ô T É C O U L I S S E
Vous avez dit “auto”didacte ?
l’information ; la construction, en parte-nariat avec le CROUS, d’un restaurantdes personnels sur le site deRockefeller à l’horizon 2007.Enfin, en association avec la DRH, leservice Communication et le serviceCulturel, le SUAS propose un accueil
organisé auprès de tous les nouveauxarrivants : une visite guidée accompa-gnée d’un “package” de bienvenue leurdonneront toutes les clés pour bienvivre à Lyon 1.SERGE BALTER, COMMUNICATION
J.J. CHRISTIN, COMMUNICATION
Chimiste de formation (doctorat de physico-chimie en 1982),
Robert Abraham contribue, avec l’équipe du laboratoire de PCM2,
à l’élaboration de carburants pour les satellites et fusées Ariane
avant d’être élu directeur du SUAS en 1998, à la suite du Profes-
seur Roger Lamartine. Sportif passionné et notamment maratho-
nien à Amsterdam, Dublin et Rome, en compagnie de l’équipe
Lyon 1, il fait aussi preuve d’endurance sur la “petite reine” en
enchaînant les tours de roues. Ceci n’empêche pas ce sportif à
l’âme d’artiste de s’arrêter pour apprécier et capturer un
paysage et nous en dévoiler ses regards les plus intimes via des
œuvres photographiques empreintes d’une grande sensibilité.
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e !
UNE ENTREPRISE PUBLIQUE À PART ENTIÈRE
Le SUAS gère un budget annuel de 1,1 millions d’euros pour les trois restaurants
(260 000 repas par an), lesquels génèrent une recette de 500 000 euros réinvestie
en matériels ou locaux. Une commission restauration et trois comités de suivi sont
chargés d’appliquer rigoureusement la politique de subvention, de représenter le
service public auprès du prestataire privé (SOGERES) et de suivre les nouveaux projets.
Parmi eux : la création d’une zone moderne de service après restructuration de la
zone de distribution du restaurant principal (Maison des Personnels de la Doua).
POUR COMPRENDRE
SUAPS : Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives
MPU : Médecine Préventive Universitaire
CRI : Centre de Ressources Informatiques
FNCAS : Fédération Nationale des Comités, Associations et
Services d’Action Sociale et Culturelle de l'Enseignement
Supérieur
CLAP : Comité Local d’Action Social des Personnels de Lyon 1
CLE : Centre de Loisirs Educatifs
CROUS : Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires
ROBERT ABRAHAM, ANIMATEUR
DE L’ACTION SOCIALE
DEPUIS 1996
A M P L I
A LIRE - A LIRE - A LIR
Les petits problèmes de maths exposés dans les bus et le métro à l’occasion de l’exposition ont fait la preuve de leur popularité et ont étérepris sous la forme d'un CD-ROM pour tous publics. Celui-ci, complété par des simulations du hasard et testé lors de la dernière fête dela Science, se révèle un bon outil de vulgarisation des mathématiques. Certaines animations sont utilisables en classe.
"36 élèves-36 calculatrices" Nous connaissons tous les questions des enseignants au sujet des calculatrices : comment faire quand, dans une même classe, lesélèves ont différents modèles de calculatrices ? Cette dernière version du CD-ROM contient plus de 500 fiches (élèves et professeurs)
classées par calculatrice et par thème. Principalement destiné aux professeurs de lycée et, pour les statistiques, à ceux des collèges, ce CD-ROMfacilite le travail des enseignants qui acceptent d'aider leurs élèves malgré la multiplicité des modèles de calculatrices.
"Colloque Lyon Confluence 2002" Agréablement présentés, les actes du colloque organisé par l'IREM de Lyon ont rassemblé plus de 200 professeurs de mathématiques detoute la France. Le CD-ROM s'adresse principalement aux professeurs de mathématiques en collège et a pour thème "les nombres - leur
enseignement au collège et leur vie dans la société".
"CD stats"Il s’agit d’un CD-ROM de sensibilisation sur la statistique à paraître en Juin 2004. Dans le cadre de RELIE (Réseau Lyonnais d'IngénierieEducative) qui regroupe autour du rectorat et du CRDP plusieurs grandes écoles de la région (ENS, INSA) et l'Université Lyon 1, l'IREM de
Lyon achève la réalisation d'un CD-ROM ludique et interactif. Son sujet porte sur l'apprentissage des notions de statistique, du lycée à l'Université.Le but est de faire réfléchir l'utilisateur (élève ou étudiant) à l'interprétation des informations chiffrées et à la mise en œuvre d'outilsmathématiques et statistiques.
Fragments virtuels d'une exposition mathématique
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L'IREM et l'APMEP ont organisé à Lyon et Saint-Etienne une exposition intitulée
"l'an 2000, 5000 ans de mathématiques". Plusieurs CD-ROM s’en font l’écho…
Réédition de l’ouvrage “des bactéries et des hommes” de Jean Freney, Professeur à Lyon 1, Praticien Hospitalier à l’Hôpital EdouardHerriot, Responsable du groupe “antiseptiques et désinfectants” à la Société Française de Microbiologie et Vice Président du “ComitéInternational de Taxonomie des staphylocoques et des streptocoques”, en… JAPONAIS.
Bactéries en pays nippon
Depuis des décennies, le siliciumoccupe une position hégé-monique dans le domaine de
l'électronique. Cependant, ce matériaun'est pas le semi-conducteur universel et,pour nombre d'applications, les chercheursse tournent vers des matériaux plusadaptés. Remplacez maintenant un
atome de silicium sur deux par ducarbone et vous obtiendrez le
carbure de silicium (SiC).
SEMI-CONDUCTEUR DELA PREMIÈRE HEURE Ce composé est connu etutilisé depuis très longtemps
dans l'industrie de découpe (enraison de sa grande dureté) ou
encore des matériaux composites(pour sa résistance à l'oxydation). SiC
est également un semi-conducteur, cefut même l'un des tout premiers semi-conducteurs connus ! Ses propriétésphysico-chimiques et électroniques horsdu commun en font un redoutableconcurrent pour son cousin le silicium,notamment pour des applications hautetempérature, forte puissance, hautefréquence ou encore en environnementhostile. Outre les évidentes applicationsstratégiques (radars, capteurs defusées/missiles, centrales nucléaires…), les circuits électroniques à base de SiCdevraient peu à peu s'immiscer dans lavie de tous les jours sous forme decapteurs de température dans lesmoteurs de voitures ou d'avions, delimiteur de courant (domestique ouindustriel) ou encore de transformateurde courant dans les centrales électriques.De manière générale, l'emploi de telscomposants devrait permettre dediminuer la consommation d'énergieélectrique ou fossile (carburant).
CHAUD DEVANT !Afin d'atteindre ces objectifs, il estindispensable de savoir élaborer SiC sousforme de cristal. Cependant, en raisonmême de sa grande stabilité, sacroissance cristalline nécessite detravailler dans des conditions extrêmes
en température (> 1400°C pour lescouches minces et > 2200°C pour lematériau massif) mais aussi enatmosphère gazeuse dangereuse(H2/SiH4/C3H8 : mélange fortementpyrophorique et explosif). Nos recherchesau LMI visant à : diminuer la températured'élaboration de SiC, rendre le procédéplus sûr et moins onéreux tout en visantdes propriétés bien ciblées du matériauSiC. Pour ce, l’étude du procédé VLS(Vapeur-Liquide-Solide) consiste àalimenter en propane (source de carbone)une phase liquide contenant du siliciumafin de faire croître SiC.
Les résultats sont très prometteurspuisqu'en choisissant des bains Al-Si,nous avons pu déposerdes couches mincesmonocristallines de SiCà 1100°C, soit au moins300°C en dessous destempératures utiliséesavec les techniquestraditionnelles.L'atmosphère utilisée estégalement plussécurisante puisquel'argon remplacel'hydrogène comme gazvecteur. Cerise sur legâteau, l'incorporationmassive d'Al dans lematériau ainsi obtenuconfère au SiC despropriétés extrêmementintéressantes pourcertains composants depuissance de typelimiteur de courant(thyristor). Il est d'ailleurs prévu dedévelopper ce dispositifélectronique ens'appuyant sur le pôletechnologique lyonnaisspécialisé du matériauSiC et regroupant deslaboratoires del'Université ClaudeBernard et associant car
tous les laboratoires participant à ce pôlesont des unités mixtes de recherche(LMI, CEGELY, LPM et LEOM). GABRIEL FERRO, CHARGÉ DE RECHERCHE LABORATOIRE
DES MULTIMATÉRIAUX ET INTERFACES
UMR UCBL-CNRS 5615
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Le silicium, ça carbure
S C I E N C E E T V I E
Quand le carbure de silicium (SiC) concurrence… le silicium, l’équipe deGabriel Ferro, chercheur au LMI, se voit remettre la médaille de bronze du CNRS.
ENCLAIRLMI : Laboratoire desMultimatériaux etInterfaces UMR UCBL-CNRS 5615
CEGELY : Centre deGénie Electrique deLyon, UMR UCBL-INSA-CEGELY-CNRS 5005
LPM : Laboratoire dePhysique de la Matière,UMR INSA-CNRS 5511
LEOM : Laboratoired’Electronique,Optoélectronique etMicrosystèmes, UMRECL-CNRS 5512
QUAND LE CLIMAT SELIT DANS LA DENT…
Emmanuelle Puceat, doctorante àLyon 1, ATER à l’Ecole Normale Supérieurede Lyon, soutient prochainement undoctorat sur la paléoclimatologie duCrétacé. Elle travaille en particulier surl’évolution de la température des océansanciens et, pour cela, l’isotope del’oxygène (18O) de l’émail des dents depoissons est un indicateur performant.Disposer d’une série de dents réguliè-rement échelonnées dans le tempsétait pour elle une nécessité, maisreprésentait un travail considérabled’acquisition de données. Pour
d’évidentes questions de coût etde temps, pas question
d’envisager des missionslointaines et
hasardeuses.Sans lescollectionsdu Centre
Commundes Collections
de Géologie (C3G),où les fossiles sont
clairement répertoriéset précisément situés
dans l’espace et dans le temps, elle seraitencore en prospection sur le terrain…
L’ÉMAIL POUR SIGNALComment fonctionne ce paléo-thermo-mètre ? Le rapport isotopique 18O/16O(représenté par la notation d18O sur lafigure) enregistré dans l’émail d’une dentde poisson dépend de la température del’eau environnant l’animal lorsque sa dents’est formée. Ce bio-matériel est particu-lièrement résistant à la dissolution etn’échange pas son oxygène avec le milieuextérieur. Ainsi, l’émail présentel’avantage de préserver sur des échelles detemps géologiques le signal géochimiqueacquis il y a des millions d’années. Enanalysant la composition isotopique dedents de poissons fossiles (préalablementdatées par les chercheurs qui ont collectéles échantillons), l’évolution des
températures marines de surface dans laTéthys occidentale (France) a pu êtrereconstruite pour l’ensemble du Crétacé(période de temps entre -144 et -65millions d’années environ). La courbemontre que cette époque était caractériséeglobalement par un réchauffementjusqu’à un maximum thermique autourde - 90 à -100 millions d'années, suivid’un refroidissement progressif jusqu’à lafin du Crétacé.
FOSSILES FRAGILES ETSURVEILLÉSAttention, le “sacrifice” d’un fossile pourune étude géochimique résulte d’unedécision prise par le directeur du Centreet le chercheur : il n’est pas question detoucher à n’importe quel fossile ! Lescollections lyonnaises abritent 30 000types et figurés à partir desquels sontdécrites les nouvelles espèces, lesquellesconstituent un référentiel internationalsous haute surveillance. Qu’ils aient ounon ce statut, les fossiles du C3G attirentrégulièrement de nombreux chercheursfrançais et étrangers (plus de 20 dejanvier à avril 2004).
ET QUE SE METTAIENT-ILSSOUS LA DENT ? Bon nombre de chercheurs ne font pasparler les fossiles sous la torture ! Ils secontentent de les observer, de lesmesurer et d’analyser leurs formes avecles méthodes les plus modernes(microscopie électronique, biométrie,morphométrie…).Didier Berthet fait partie de cettecatégorie de chercheurs. Après undoctorat à l’Université Claude Bernard en2003, il a obtenu un poste au Muséumd’Histoire Naturelle de Lyon, exactementau Centre de Conservation et d’Etude desCollections. Sa thèse, une étudeapprofondie d’un petit mammifèreartiodactyle, le Cainotherium, a vu le jourgrâce aux 3 000 restes squelettiquesrécoltés par divers paléontologues (VIRET,HUGUENEY, GUILLOT…) et conservés auC3G. Un matériel de choix pour entre-prendre une étude paléontologiquesérieuse !Ce tout petit représentant de la familledes Cainotheriidae a vécu en Europe del'ouest entre -35 et -12 millions d'années.Dans de nombreux gisements, les
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PA T R I M O I N E
Quand Jean-Henry Caillet récolta des dents de requin dans les couches phosphatées de
Puchevillers (Somme), puis les intégra, dans les années 50, aux collections lyonnaises, il ne
se doutait pas que, quelque cinquante ans plus tard, l’une d’entre elles serait utilisée comme
thermomètre !
10 000 000 fossiles prêts a
Salle Compactus.
Dent de requin PC 21.
Evolution des températures de la mer Téthys au cours du Crétacé. La flèche indique la contribution de la dent
de requin figurée.
5mm
Cainotherium sont séparés en deuxpopulations (A et B), de taille différentemais à la morphologie dentaireapparemment identique. La question,ouverte jusqu’à présent, était de savoir sices deux populations correspondaient àdeux espèces ou à l'expression d’undimorphisme sexuel. L'analyse mandibulaire,par la méthode du morphodontogramme,a indiqué que, selon la population, lesdernières molaires inférieures (m3)avaient une forme différente. L'idée d'unealimentation différente a alors rapidementémergé. Elle a été validée grâce àl'observation, par microscopie électroniqueà balayage, de traces d'usure laissées surles dents par les aliments. Les nouvelles
méthodes morphométriques ont dès lorsdémontré que les deux populationsprésentes dans un même gisementpouvaient être attribuées à deux espècesà l’alimentation différente, la plus petitese nourrissant d'herbes et la plus grandede feuillage d'arbustes.
10 000 000 fossiles, témoins de tempsimmémoriaux, attendent sagement auC3G de poursuivre ces révélations. Quandles feront-ils ? Comment seront-ilsinterrogés ? Nul ne le sait, les collectionssont faites pour le futur.
CHRISTIAN GAILLARD, AVEC LA COLLABORATION
DE DIDIER BERTHET ET EMMANUELLE PUCÉAT
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ux aveux!
Salle des vitrines de Vertébrés.
Morphodontogrammes de 4 populations de Cainotherium provenant de 2 localités
différentes.
Cainotherium laticurvatum (FSL 97968) provenant de Chavroches (Allier, longueur 33 cm).
Photos des micro-usures dentaires des petites (a) et grandes (b) espèces de Cainotherium.
L’EFFET VITALAu sein de l’UMR 5125 “Paléo-environnements et Paléo-bioSphère” onutilise, tout en l’affinant, l’outil géochimique. On s’interroge en particu-lier sur “l’effet vital”. Ainsi, la signature isotopique de cette coquilled’ammonite reflète non seulement les fluctuations des paramètresenvironnementaux mais aussi le métabolisme de l’animal (travaux deA.C. Auclair, 2003). Il est très rare que les ammonites soient conservéesavec leur coquille… Mais il en existe dans les collections du C3G, trèsbien situées sur le plan stratigraphique.
L’UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD EN POINTELa réputation internationale des collections du C3G est due non seulement à leur richesse(premières collections universitaires de France, premières collections françaises pour lesinvertébrés) mais aussi à la rigueur de leur gestion et à leur niveau d’informatisation. Ellessont dirigées depuis plus de 30 ans par Abel Prieur, Ingénieur de Recherche au CNRS.
POUR EN SAVOIR PLUS :• Berthet, D. - 2000. Le genre Cainotherium Bravard, 1928 en Limagne (Allier, France) :
perspectives nouvelles sur le dimorphisme sexuel et le régime alimentaire. ComptesRendus de l’Académie des Sciences, Paris, 331 : 39-44.
• Pucéat, E., Lécuyer, C., Sheppard, S.M.F, Dromart, G., Reboulet S. & Grandjean P. - 2003.Thermal evolution of cretaceous Tethyan marine waters inferred from oxygen isotopecomposition of fish tooth enamel. Paleoceanography, 18/2: 7.1-7.12.
http://c3g.univ-lyon1.fr
• A.C. Auclair, D. Berthet et E. Pucéat travaillent ou ont travaillé récemment dans le cadrede l’UMR CNRS 5125 et de l’Ecole Doctorale E2M2 “Evolution, Ecosystèmes,Microbiologie, Modélisation”.
Placenticeras avec
prélèvements in situ.
HISTOIRE D’UNE FILIÈRELa filière Pharmacien-Ingénieur
a été officiellement mise en placeà l’Université Claude Bernard Lyon 1 en1995, lors de la signature de laconvention entre l’UCBL et l’EcoleNationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, qui a notamment précisé les
modalités de cursus conduisant àl’obtention d’un double diplôme. Les
années suivantes, des conventionsfurent signées avec d’autres Ecolesd’Ingénieur. Elles garantissent unecapacité d’accueil suffisante pour tous
les étudiants de l’ISPB qui souhaitents’engager dans cette double formation.
Au sein de notre Université,l’ISPB a bénéficié du
concours de l’ISTILdans l’instauration
du cursus et dansla préparation desétudiants en
pharmacie àleur admission
sur titres enEcole.
UN CURSUS EN DEUX TEMPSIl comporte quatre années d’étudespharmaceutiques de base à l’ISPB et deuxannées en école d’Ingénieurs, et sedéroule dans le respect de la réglemen-tation d’obtention des diplômes propres àces deux filières.Pendant la formation commune de base(en 2ème, 3ème et 4ème année), les étudiantsdoivent suivre et valider desenseignements optionnels spécialiséssous la forme de 3 UE de 100 heureschacune, ce qui leur permet de compléterleurs connaissances en mathématiques,physique et informatique. L’admission surtitre en avant-dernière année d’ Ecoled’Ingénieur se fait après validation de la
4ème année de Pharmacie.Par ailleurs, le stage hospitalier se dérouleen deux périodes de trois mois à tempsplein pendant les vacances d’été. Enfin, lestage industriel de fin d’études a lieu endernière année du cursus. Il est validédevant un jury mixte d’enseignants del’ISPB et de l’Ecole d’ingénieurs.
POUR QUI ? Les étudiants qui s’engagent dans cettefilière, après réussite au concours de 1ère année, se destinent à une carrièreindustrielle. Ils doivent avoir un niveauconvenable en mathématiques et enphysique, ainsi qu’un bon niveaud’anglais. Grâce aux capacités d’accueilcumulées des différentes Ecolesd’Ingénieurs partenaires de l’ISPB (voirencadré), le nombre d’étudiants parpromotion n’est pas limité.
POURQUOI ? Longtemps, nombre de pharmaciens ontprolongé leurs études pour obtenir un
diplôme d’ingénieur. Ainsi munis d’unedouble qualification, au prix denombreuses années d’études, ilsentreprenaient une carrière dans lesindustries de santé. C’est pourquoi la filière Pharmacien-Ingénieur a un double objectif : d’unepart, réduire la durée de la doubleformation par l’aménagement des cursus,d’autre part inciter un grand nombred’étudiants à s’engager dans cette voieriche en débouchés.Ils acquièrent ainsi une doublecompétence et une double culture quileur assurent la reconnaissance desdifférents corps de métiers du milieuindustriel.
QUELS DÉBOUCHÉS ? Les emplois proposés aux diplômés sonttrès variés et liés aux spécialités desgrandes Ecoles. Les principaux secteurs sont : l’industriedu médicament (ingénieriepharmaceutique), les industries
LES PARTENAIRESDE L’ISPB • L’Ecole Nationale Supérieure desMines de Saint-Etienne (ENSMSE).
• L’Institut des Sciences etTechniques de l’Ingénieur de Lyon(ISTIL).
• L’Ecole Supérieure de Chimie,Physique et Electronique de Lyon(CPE).
• L’Ecole Polytechnique deMontréal (EPM).
• L’Institut Supérieur d’AgricultureRhône-Alpes (ISARA).
• L’Ecole Nationale Supérieure deGénie Industriel de Grenoble(ENSGI-INPG)
TÉMOIGNAGE DE JÉRÔME BAILLY, DIPLÔMÉ DEL’ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL
“La double formation Pharmacien-Ingénieur, qui allie l’ingénierie à la santé, permetd’avoir une vision globale du médicament, depuis sa conception jusqu’à sa commer-cialisation et sa dispensation.
Cette filière m’apparaît comme idéale pour les pharmaciens se destinant à l’industriepharmaceutique, tant au niveau des étapes de développement des procédés, de la production que du contrôle et de la qualité. La diversité des sujets et des cours abordésen école d’ingénieurs, en finance, en gestion du personnel, ou dans des domaines plustechniques comme l’environnement, la santé ou les procédés, renforce la polyvalencequ’offre le diplôme de pharmacien et nous prépare à aborder le marché du travail defaçon sereine.
Le diplôme d’ingénieur est souvent considéré comme une valeur ajoutée à celui depharmacien et attire l’attention des recruteurs et des ressources humaines. Un des principaux avantages de cette filière est sans doute l’obtention de deux diplômesdistincts et complémentaires sans modification de la durée d’études.”
Pharmacien ou ingénieur ? Les deux, mon général !
ENSEIGNEMENT
La filière Pharmacien-Ingénieur de l’ISPB Lyon 1 offre aux étudiants la possibilité de suivre
un double cursus de six ans d’études, au terme duquel ils obtiennent le diplôme de
Pharmacien et celui d’Ingénieur de l’école choisie. Atout : une double compétence et
une double culture. Présentation.
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René Bador, Professeur à
l’ISPB responsable de la filière
Ingénieur.
Cette élection, qui a lieu tous les deux ans, concernait tous lesétudiants de l’Académie de Lyon
(Lyon, Villeurbanne, Saint-Etienne, Bourg-en-Bresse, Roanne), soit un total de138 000 votants. Le CROUS est chargéde la gestion des Œuvres, c’est-à-direprincipalement du logement, des aidessociales, de la restauration. Le CROUS aégalement la responsabilité partagée dela culture chez les étudiants.
UN FAIT NOUVEAU : NEUF LISTES CONCURRENTESIl y a eu cette année neuf listescandidates, ce qui place Lyon juste aprèsParis en nombre de listes déposées (13 pour la capitale). C’est ainsi que cinqlistes à vocation syndicale (UNEF, SUD,USEL, UNI et CNSVE), trois listes commu-nautaires (EMF, ECF et FEDER) et une listeindépendante associative (INTER-ASSOS)ont fait campagne.
UN RÉSULTAT À LA HAUTEURDE L’ENGAGEMENT DEL’UNIVERSITÉAlors qu’en 2002 le taux de participationétait de 4 % sur Lyon 1, l’année 2004
l’aura fait évoluer de plus de septpoints pour atteindre le niveau desélections universitaires (11.7%).Cette hausse peut s’expliquer parde multiples raisons :• Le CROUS et le CNOUS ont faitune vraie campagne (affichage,radio…) ;• Lyon 1 et le CROUSentretiennent des relations detravail de qualité en y impliquant
les étudiants ;• La campagne a été calme, ce qui a faitcomprendre aux étudiants qu’il s’agissait
de choses sérieuses ;• L’université s’est proposée d’ouvrirquatre nouveaux bureaux de vote (ISTILLa Doua, ISTIL Roanne, Amphi Hermannet Cybercafé de La Doua) et d’élargir leshoraires d’ouverture (pour se mettre auniveau des 2 autres universitéslyonnaises) ;• Les vice-présidents étudiants sontpassés dans les amphis pour expliquer lesenjeux de ces élections.Nous tenons à remercier trèschaleureusement le personnel del’Université Claude Bernard qui abeaucoup investi de son temps dans labonne tenue de ces élections.
XAVIER BONDIL, VICE-PRÉSIDENT ETUDIANT SANTÉ
DAMIEN NEVORET, VICE-PRÉSIDENT ETUDIANT
SCIENCES ET TECHNOLOGIES
Démocratie étudiante :
les élections CROUS
C A M P U S
Le jeudi 1er avril ont eu lieu les élections étudiantes à l’issue
desquelles ont été élus les représentants étudiants au conseil
d’administration du CROUS.
L’évolution du nombre d’étudiantsengagés dans cette filière montre un attrait croissant pour ce type deformation.Année d’admission en Ecoled’Ingénieurs (nombre d’étudiants) :1996 : 5
1997 : 5
1998 : 7
1999 : 10
2000 : 13
2001 : 11
2002 : 13
2003 : 18
Prévisions 2004 et 2005 environ 20
Nombre total de diplômés en septembre 2003 : 51
M. ANNAT, vice-président du CEVU :“L’enseignement que nous pouvons tirerde ces élections est que l’université doitmettre des moyens pour que vive ladémocratie étudiante”.CEVU du 8 avril 04
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biomédicales (bio-procédés,biomatériaux, dispositifsmédicaux…), l’industrie agro-alimentaire et agrochimique, l’éco-industrie…Tous ces secteurs ont besoind’ingénieurs qui soient aussi devéritables professionnels de santé.
EN RÉSUMÉUn double cursus de 6 ans de mêmedurée que le cursus pharmaceutiqueclassique.
Un choix d’Ecoles et de spécialitésconduisant à différents métiers del’industrie.
Une possibilité de cursusinternational grâce au partenariatavec l’Ecole Polytechnique deMontréal.
SERGE BALTER,Communication
ISPB : Institut des Sciences
Pharmaceutiques et Biologiques
RÉSULTATS PAR LISTEAu final, trois listes ont obtenu au moins unélu :
L’UNEF perd un siège alors que l’EMF perdson unique siège. L’UNI réapparaît, alorsqu’INTER-ASSOS prend un siège supplé-mentaire, faisant jeu égal avec l’UNEF.Toutes les autres listes ont réalisé moinsde 5% des voix.
LISTE SIEGES SIEGES 2002 2004
UNEF 4 3 (34%) -1 INTER-ASSOS 2 3 (31%) +1UNI 0 1 (10%) +1EMF 1 0 (8%) -1
LEXIQUE :UNEF : Union Nationale des
Etudiants de France.
INTER-ASSOS : 45 associations de
filières, humanitaires et sportives.
Pour Lyon 1 : AAEPL, ACEML,
GREMLYN, PLH, ACTES, ELP, AEOL,
AECDL, CRAC, AMEUSO, AS LDS,
Club Médical, Turbulence, AEBL,
BDE UFRAPS, AML et GAELIS
UNI : Union Nationale
Interuniversitaire.
EMF : Etudiants Musulmans de
France.
USEL : Union Syndicale des
Etudiants Lyonnais (ex UNEF-SE).
CNVSE : Collectif National pour un
Vrai Syndicat Etudiant.
ECF : Etudiants Chrétiens de France.
FEDER : Fédération des Enfants de
la République (soutenue par l’Union
des Etudiants Juifs de France).
Le pare brise d’une voiture
marqué par des post-it©
électoraux sur le parking de
Rockefeller.
Un panneau d’affichage à La Doua, le jour même.
D’UN CONSTAT…Depuis les années 70 et la
généralisation de la mixité dansle système scolaire, les filles réussissentde mieux en mieux. Elles sont désormaisplus nombreuses que les garçons àréussir le baccalauréat, et dans les cursusscientifiques, leurs résultats sont meilleursque ceux des garçons, tant en taux deréussite qu’en nombre de mentionsobtenues.Aujourd’hui, garçons et filles accèdenttoujours plus nombreux à l'enseignementsupérieur pour entreprendre des étudeslongues. Dans ce contexte, la part deseffectifs féminins ne cesse d'augmenter àl'Université Lyon 1 et représente actuel-lement près de 48 % des effectifs (cf CLUB Décembre 2003).
… À L’AUTREOn pourrait dès lors penser que, à l’instarde la mixité régnant dans le systèmeéducatif, l'égalité entre femmes ethommes soit désormais aussi une réalité.Or, à l’université Lyon 1 comme ailleurs,la parité numérique cache des inégalitésque mettent en évidence les statistiquessexuées.En effet, les choix de formation et
d'orientation professionnelle restent pourbeaucoup des choix sexués. Alors que lessecteurs de la santé et des sciences de lavie présentent une "image féminine",d'autres, comme notamment l'informatique,et plus généralement les sciences de lamatière et de l’ingénierie, sont encore àforte tendance masculine, tant sur leplan de la formation que sur celui del'orientation professionnelle.Chez les enseignants-chercheurs, et dansla plupart des disciplines, la répartitionentre femmes et hommes ne reflète pasla répartition entre étudiantes etétudiants ayant choisi d'étudier unemême discipline. Les femmes choisissent
moins que les hommes les carrières de larecherche et de l'enseignement supérieur.Et si elles ont fait ce choix, leur chanced'accéder aux postes de professeurs estmoindre que celle des hommes, si l’on enjuge, dans l’ensemble des secteurs, par lasur-représentation des professeursmasculins. Outre les inégalités promotionnelles, unedes conséquences de ce phénomène estde rendre les femmes moins visibles et deperpétuer ainsi l'idée et l’image d'unerecherche et d'un enseignementsupérieur réservés aux acteursmajoritairement masculins. Résultat : lesétudiantes manquent de modèles
De la mixité à l’égalité… la route est encore long
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C A M P U S
Si garçons et filles accèdent toujours plus nombreux à l'enseignement supérieur, la suite se
révèle nettement moins égalitaire. A quand une réelle parité professionnelle ?
DES LIENS POUR L'ÉGALITÉ Ministère de l'Education : http://www.education.gouv.fr/syst/egalite/default.htm
Ministère de la Recherche : Mission pour la Paritéhttp://www.recherche.gouv.fr/parite/index.htm
CNRS : Mission pour la place des femmeshttp://www.cnrs.fr/mpdf/
Service du Droit des Femmes et de l’Egalitéhttp://www.social.gouv.fr/femmes/accueil/centre.htm
Mission pour l'Egalité Lyon 2 Centre Louise Labéhttp://www.univ-lyon2.fr/article.php3?id_article=642&var_recherche=centre+Louise+Labe
Association Femmes et Sciences : http://www.int-evry.fr/femmes_et_sciences/
Association Femmes et Mathématiques : http://www.femmes-et-maths.fr.fm
5037 2425
1187 847 783
553 471 376 274 265 163 160
90 80 574039393611221
MEDECINE SCIENCES DE LA VIE PHARMACIE SCIENCES DE GESTION S.T.A.P.S. MATHEMATIQUES PHYSIQUE CHIMIE SCIENCES DE L'UNIVERS ODONTOLOGIE INFORMATIQUE SCIENCES ET TECHNOLOGIE INDUSTRIELLES MATHEMATIQUES APPLIQUEES ET SCIENCES SOCIALES (M.A.S.S.GENIE DES PROCEDES MECANIQUE, GENIE MECANIQUE SCIENCES DE L'INFORMATION ET LA COMMUNICATION ELECTRONIQUE, GENIE ELECTRIQUE GENIE CIVIL SCIENCES ECONOMIQUES SCIENCES DE L'EDUCATION PHILOSOPHIE, EPISTEMOLOGIE FRANCAIS, LANGUE ETRANGERE SCIENCES DU LANGAGE - LINGUISTIQUE
FEMME 3329 1549 515 781 1562 1163 896 406 272 251 855 743 55 140 66424 591 373 55101741
HOMME
Répartition des effectifs étudiants par sexe et discipline - Année universitaire 2002-2003 Christine Charretton.
De la mixité à l’égalité… la route est encore long
X
Le 13 mai 2004, l’UniversitéClaude Bernard Lyon 1 aaccueilli la 3ème édition
des rencontres nationalessur la vie sociale et culturelle des personnels de l’enseignementsupérieur. Le thème : “Vie des personnels etpolitique de Ressources Humaines :relation, enjeux, moyens.”
Les sujets, nombreux, ont fait l’objetde réflexions sur l’harmonisation des notions de “RessourcesHumaines” intégrant le concept de“Vie des personnels” et visant à mettreen évidence des divergences, voire des contradictions, pour œuvrer à une meilleure compréhension mutuelleentre les différents partenairesconcernés.
Où et comment doivent s’établir la liaisonet la synergie entre l’action sociale et les ressources humaines au sein d’une communauté universitaire ?
Un vaste sujet débattu entre table rondeet ateliers, en présence de nombreuxintervenants pour une écoute et unéchange plus porteurs de propositionsque de revendications.
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La Fédération Nationale
des structures
d’Action Sociale
de l’Enseignement
Supérieur (FNCAS)
ue
Animateur : Jean-Yves L’HUILLIEZ cabinet conseil “Vision partagée”Participants : Sylvain MERLEN Ministère de l’éducation nationale
Domitien DEBOUZIE Conférence des Présidents d’Université,Georges DISSART Chargé de mission en Ressources Humaines,Université Jean Monnet,Jean-Pascal BONHOTAL Association des Secrétaires généraux,Odile HOW SHING KOY Présidente de la FNCAS,
féminins pour s'orienter versles métiers de l'enseignementsupérieur et de la recherche.
UNE CONVENTION POUR FAIRE ÉVOLUER LA SITUATION Il s’agit de la conventioninterministérielle du 25 février2000 intitulée "pour lapromotion de l'égalité deschances entre les filles et lesgarçons, les femmes et leshommes dans le systèmeéducatif". Elle comporte plusieurs sériesde mesures :• Améliorer l'orientationscolaire et professionnelle desfilles et des garçons afind'élargir leurs choixprofessionnels ;• Lutter contre lesreprésentations stéréotypéesdes femmes et des hommes.• Valoriser le rôle des femmesdans l'enseignement et larecherche universitaire
ainsi que dans les programmesd'enseignement.• Sensibiliser et former tousles personnels à la politiqued'égalité en éducation.• Augmenter la participationdes femmes dans les instancesde décision.• Développer les rechercheset enseignements sur le genre(homme/femme) dans toutesles disciplines.• Recueillir et publier lesstatistiques sexuées danschaque université.
Il est possible de consulter lesstatistiques sexuées dechaque université à l'adressesuivante :http://www.education.gouv.fr/syst/egalite/statuniv2003.htm
CHRISTINE CHARRETTON, CHARGÉE DE MISSION POUR L'ÉGALITÉ
ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES.
ue
La part des femmes chez les enseignants-chercheurset les enseignants à Lyon 1 en 2002
Cette répartition ne prend pas en compte les STAPS, les enseignements de
Sciences Humaines, de Langues et de Gestion.