P. 28 Quels plans d’actions? - zepros.fr · [email protected],Marc Le Texier, Isabelle Cerf •...

60 000e xe m p l a i r e s

Diffusion bimestrielleN° 32 | Octobre 2016

SALONArtibat, le guide de visiteLe rendez-vous du Grand Ouest ouvreses portes sous le signe du bâtimentdurable. Innovations produits, tablesrondes, animations : retrouvez lesincontournables de l’édition 2016. P. 06

CHANTIERLa biomasse en bocage normandLe réseau de chaleur du quartier Saint-Sauveur, à Flers (61), s’est refait une jeunesse en intégrantune chaufferie bois d’une puissance de 3,2MW.Avantage : la réduction de la facture énergétiquedans le respect de l’économie forestière locale. P. 18

PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUEP. 28

Quels plansd’actions ?Quels plansd’actions ?

L’action de l’État est engagée. Au tour

des professionnelsdu Bâtiment

d’accompagner la lutte contre ce

fléau qui touche 5 millions de foyers.

«Le bois-énergie est unoutil essentiel pour attein-dre l’objectif, fixé par la loide transition énergétiquepour la croissance verte,de 32 % de la part desénergies renouvelablesdans la consom-mation finaled’énergie en2030. »

La PhRase du mois

C’est le nombre es-timé d’emplois “verts”qui ont été créés de-

puis le vote de la loi sur la transition énergétique, il y a unan. Environ 8 000 concerneraient le secteur de l’isolation,2 000 l’éolien, tandis que le solaire resterait dans une “pers-pective” de 5 000 emplois. Pas de quoi pavoiser, surtouten rapport avec les moyens financiers mis sur la table.Néanmoins, les prochaines années devraient voir aug-menter significativement ce nombre avec la montée enpuissance des différents dispositifs.

Le chiFFRe du mois

ENERGIE

3éditoRiaL

Le gaz a de l’avenir

marc WastRédacteur en chef

15 000

ENERGIE

octobre 2016 | ZePRos 32

sommaireactuaLités

Planète 04

salon artibat 06

actualités France 10

actualités chantiers 18

VOS RÉGIONS 22

Focus 28

chauffage 34

climatisation - Ventilation 38

sanitaire - Plomberie - ecs 42

électricité 46

NouVeautés 52

distRiButioN 58

seRVices 63

60 000e xe m p l a i r e s

Di�usion bimestrielleN° 32 | Octobre 2016

SALONArtibat, le guide de visiteLe rendez-vous du Grand Ouest ouvreses portes sous le signe du bâtimentdurable. Innovations produits, tablesrondes, animations : retrouvez lesincontournables de l’édition 2016. P. 06

CHANTIERLa biomasse en bocage normandLe réseau de chaleur du quartier Saint-Sauveur, à Flers (61), s’est refait une jeunesse en intégrantune chau1erie bois d’une puissance de 3,2 MW.Avantage : la réduction de la facture énergétiquedans le respect de l’économie forestière locale. P. 18

PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUEP. 28

Quels plansd’actions ?Quels plansd’actions ?

L’action de l’État est engagée. Au tour

des professionnelsdu Bâtiment

d’accompagner la lutte contre ce

fléau qui touche 5 millions de foyers.

Entamée il y a une décennie à peine, la révolution du Groupe Atlantic continue.Après des opérations de croissance externe souvent spectaculaires, l’industrielmulti-énergie vient de présenter son usine flambant neuve de Billy-Berclau, dansle Nord. Dédié aux pompes à chaleur et surtout aux nouvelles gammes de muralesgaz à condensation, ce site peut d’ores et déjà produire plus de 100 000 unités paran. Investissement : 25 M€. (voir aussi p. 34)

Yaurait-il deux poids deux mesuresdans la famille des énergies fossiles ?Si, sur l’autel des émissions pol-luantes, le sort du charbon sembledéfinitivement scellé, encore que…(voir ce qu’il se passe en Allemagne

depuis la décision d’arrêter toutes les centralesnucléaires du pays), le fioul maintient vaille quevaille ses parts de marché, grâce à la démocrati-sation de la condensation et à un prix au litre quireste, depuis plusieurs semestres, dans une four-chette plus qu’acceptable. Néanmoins, les fabri-cants ne se déchaînent pas en termes d’innova-tion pour pousser ce mode de chauffage, si cen’est en le mariant avec un système solaire ouune pompe à chaleur afin de limiter son fonc-tionnement aux périodes les plus froides. Dansces configurations, les émissions de CO2 et departicules demeurent “raisonnables” pour éviterde passer sous les fourches caudines des pro-tecteurs de l’environnement.Et le gaz naturel dans tout ça ? Eh bien, il semblequ’il ne soit pas perçu de la même manière queses homologues de la famille des énergies fos-

siles. D’une part, parce que c’est une énergie quiest au cœur de millions d’habitations depuis desdécennies, donc parfaitement acceptée – sansparler du qualificatif “naturel” qui sonne bien auxoreilles – et, d’autre part, parce que le gaz se prêteparfaitement aux évolutions technologiques in-troduites ces dernières années comme lacondensation, bien sûr, mais aussi la modula-tion de puissance à grande échelle, la simplifi-cation de l’installation et de la maintenance et,tout dernièrement, la connectivité. Tous ces pa-ramètres font de la chaudière gaz, aujourd’hui, ungénérateur vraiment intéressant sur les critèresde qualité, performances, économies et prix.D’ailleurs, les industriels ne s’y sont pas trompéspuisque les gros investissements et les lance-ments majeurs se multiplient au sein des états-majors des différents groupes.Et ce n’est pas fini, puisque le gaz naturel conti-nue sa révolution en devenant 100 % hybride,sans oublier sa contribution au fonctionne-ment d’une nouvelle génération de pile à com-bustible. En attendant d’autres développe-ments… �

L’image du mois

Bruno Lechevin,président de l’Ademe

suite à la signature de l’accord-cadre avecle Comité stratégique

de la filière bois, le 7septembre

dernier.

© B

etty

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ACTUS MONDE Zepros 32 | Octobre 20164

PLANÈTE ENERGIEIl s’en passe des choses, en dehors de nos frontières! Tour du monde des projets et réalisations du moment.

ENERGIE

ÉTATS-UNIS

Pour des ordinateurs plus économesC’est une première aux États-Unis et cela se passe en Ca-lifornie. Cet État a en effet annoncé son intention de ren-dre obligatoires des normes d’efficacité énergétique pourles ordinateurs et les écrans. Selon l’agence Reuters 3 %de la facture d’électricité des foyers californiens et 7 % decelle des entreprises seraient représentés par ces équipe-ments. Les normes proposées par la commission del’Énergie de Californie permettraient d’économiser 737 M$(656 M€) par an, soit l’équivalent de la consommation detous les ordinateurs domestiques de San Francisco.

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ÉTATS-UNIS

Fronius d’est en ouest Présent depuis 2004 aux États-Unis, Fronius renforce sa présence avec un nouveau sitedans la région de la baie de San Francisco. Le spécialiste des équipements pour l’éner-gie solaire confirme ainsi ses ambitions sur le marché nord-américain où il a progres-sivement développé sa présence, illustrée par son siège de plus de 37 000 m² à Por-tage (Indiana), qui comprend un centre de production et de test complet.

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CROATIE

Tout est bon dans le cochonLe constructeur allemand d’unité de méthanisation clés en main Weltec Bio-power annonce la mise en service d’une nouvelle installation à Varazdin, dansle nord de la Croatie, dans le cadre d’un élevage porcin. D’une capacité de250 kW, l’installation s’intègre dans le circuit interne de l’entreprise, pour la va-lorisation du lisier et la production d’électricité, de chaleur et d’amendement.

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Zepros 32 | Octobre 2016 ACTUS MONDE 5ENERGIE

BRÉSIL

KSB en grande pompeLe groupe KSB a été retenu pour la fourniture de pompes sur le chan-tier d’extension d’une nouvelle unité de production de cellulose à based’eucalyptus à Três Lagoas, dans l’État fédéral de Mato Grosso do Sul,au Brésil. Le contrat porte sur la livraison de trois pompes d’alimenta-tion de chaudière de type HGC. Deux d’entre elles sont équipées d’unmoteur deux pôles à vitesse variable de 4 350 kW et 4 000 V. Le troi-sième groupe motopompe est relié par un réducteur à une turbine, de4 350 kW également. Chaque groupe affiche un débit de quelque1 011 mètres cubes à l’heure et une hauteur manométrique d’environ1 400 mètres. Cette extension permettra de faire passer la productionannuelle de cellulose de 1,75 million à 3,05 millions de tonnes.

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ALLEMAGNE

Un éco-quartier exemplaireDans le quartier de Bahnstadt à Heidelberg, au sud-ouest de l’Allemagne, un éco-quartier est en train d’émer-ger. Cet îlot passif comprendra notamment deux im-meubles ultraperformants : plus de 1 100 m2 de panneauxsolaires en toiture et en façade, peinture dépolluante,murs et toits végétalisés… pour ces 162 appartements.Selon les architectes du cabinet Frey Architekten, les be-soins en chauffage ne dépasseront jamais 15 kWh parmètre carré, tandis que le système de ventilation et la vé-gétalisation d’une partie des murs et de la toiture assu-reront le confort d’été et la qualité de l’air.

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KENYA

Siemens-Daher, source d’énergieLe projet Lake Turkana Wind Power, le plus grand projet éoliend’Afrique, va permettre aux Kenyans d’accéder à une électricitépropre et renouvelable. Associé à Siemens dans cette aventure,le logisticien Daher assure le transport des équipements élec-triques, dont 10 transformateurs de 68,50 tonnes chacun, depuisles lieux de fabrication vers le site de construction du lac Turkana.Le parc éolien aura dès l’été 2017 une capacité de 310 MW, com-prenant au total 365 éoliennes sur 40 000 hectares.

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Zepros : Quel est le fil rouge del’édition 2016 ?Valérie Sfartz : Nous nous sommes vo-lontairement éloignés de la notion de bâ-timent du futur pour proposer un largeéclairage sur le bâtiment responsableconçu et bâti au service de ses usagers.Cette vision recouvre plusieurs théma-tiques qui seront déclinées dans dif-férents espaces d’ex-position. Nous avonsmaintenu la segmenta-tion d’Artibat en 10 sa-lons, soit un par hall,auxquels ce fil rougedonne une véritable co-hérence.

Zepros : Quelle ensera la traductionconcrète ?V. S. : Grâce à un par-tenariat avec l’École dedesign de Nantes At-lantique et le BTP-CFA Vendée qui pilo-tent le projet, nous allons, par exemple,créer un espace dédié au Logement Évo-lutif. Cette animation bénéficiera de100m² pour mettre en scène la réalisa-tion d’un logement modulaire. Duranttrois jours, des lots seront concrètementréalisés par les CFA associés, tandis quedes supports vidéos viendront expliquerles étapes répondant aux différentesphases de la vie d’un foyer.

Zepros : L’innovation a toujoursoccupé une large place sur Artibat. Comment celle-ci est-elle mise en valeur cetteannée ?V. S. : Nous avons décidé de reconduirel’édition d’un guide des nouveautés, re-mis gratuitement aux visiteurs. Celui-ciprésentera les produits innovants, préa-

lablement sélectionnéspar un jury professionnel,et qui bénéficieront d’unbalisage particulier sur lesstands [ndlr : ces produitssont présentés dans nosrubriques Métiers & Mar-chés ainsi que dans notrerubrique Nouveautés]. LaCapeb a également choisid’accorder une large placeaux nouvelles technolo-gies appliquées au bâti-ment sur son stand situéhall 5. Un parcours péda-

gogique permettra de découvrir par exem-ple, l’impression 3D, les exosquelettes,ou encore la réalité augmentée, et de com-prendre les bénéfices à en retirer dès au-jourd’hui. Enfin, pour aller plus loin, toujours sur ceterrain de l’innovation, un Hub Innovation& Construction rassemblera dix projetsde start-up, avec pour ambition de consti-tuer une vitrine d’initiatives porteusesd’avenir. � Recueilli par M.-L. B.

ÉVÉNEMENT Zepros 32 | Octobre 2016 6ENERGIE

ENTRETIEN

Artibat, “catalyseur derencontres et d’échanges”Pour cette nouvelle édition, le rendez-vous du Grand Ouest maintient son positionnement sur sesfondamentaux, tout en adaptant ses réponses aux nouvelles réalités auxquelles sont confrontés lesacteurs du Bâtiment dans leur quotidien. Le point sur les principales évolutions à découvrir du 19 au21 octobre à Rennes, avec Valérie Sfartz, directrice du salon.

• Plus de 1 000 exposants • 10 secteurs pour une vision à 360°

7ENERGIE

Zepros 32 | Octobre 2016 ÉVÉNEMENT

• 40 000 visiteurs attendus • 65 000 m2 de surface d’exposition

TABLEAU DE BORD

La situation de la constructiondans le Grand OuestAvec 10,2 millions d’habitants et une démographie dynamique, le Grand Ouest connaît des besoins en logements et infrastructures importants. Le potentiel en termes d’entretien-rénova-tion est également vaste : 70 % des logements ont été construits avant 1990. Côté qualification,environ 10 % des entreprises de construction sont détentrices de la mention RGE.

ÉtablissementsRGE* à fin mai 2016

48194216

2054 1944

� Pays de la Loire

� Bretagne

� Poitou-Charentes

� Basse-Normandie

Source : DHUP - Unité : nombre d’établissements

Mises en chantier (2015-2016)

Logements +3,6%

Locaux(1) -1,3%

Autorisations (2015-2016)

Logements -2,8%


Logements +14,1%

Locaux(1) -15,3%


Logements +19,0%


Logements +9,8%

Locaux(1) +6,6%


Logements +23,4%


Logements +7,7%

Locaux(1) +23,0%


Logements +16,1%

Basse-Normandie

Bretagne

Pays de la Loire

Poitou-Charentes

La conjoncture du Bâtiment

dans le Grand OuestEn année glissante à juin 2016

(1) Hors locaux agricoles

* Reconnu garant de l’environnement

ÉVÉNEMENT Zepros 21 | Octobre 2014 8ENERGIE

ÉVÉNEMENT Zepros 32 | Octobre 2016

Afin de construire un programme de salon en adéquation avec les attentesdes acteurs du Bâtiment, les organisateurs avaient mené une enquête au-près des visiteurs de l’édition 2014. Avec pour thématiques principales, l’in-tégration de l’innovation et du numérique dans leur activité et la notion deconstruction durable. En voici les principaux résultats.

SONDAGE

Les acteurs du Bâtiment face à l’innovation

Le temps fort de lajournée du 19 seraconstitué par la présentation parleurs créateurs des10 start-up lauréatesdu Hub Innovation.Les 20 et 21, les visiteurs pourrontassister à des confé-rences autour desthèmes de la transi-tion énergétique et de la transitionnumérique. Aperçu…

10 h 15 – 11 h 00 Réhabilitation énergétique : les atouts du bois structure etparement - Hervé Boivin, prescripteur bois construction Abi-bois - interprofession de la filière bois en Bretagne

11 h 15 – 12 h 00 En quoi la prévention des risques peut-elle contribuer à laperformance économique de l’entreprise ? - OPPBTP

14 h 15 – 15 h 00 Le BIM for All - Novabuild

15 h 15 – 16 h 00 Maison passive : 3 ans après. Retour d’expérience chiffré ettémoignage des occupants - Cédric Durandal, conseiller tech-nique Baticef, ingénieur thermicien

16 h 15 – 17 h 00 La montée en puissance des plateformes locales de réno-vation de l’habitat (PLRH) en Bretagne : risques et avan-tages pour les entreprises artisanales du Bâtiment -Emmanuel Bertrand, directeur Soliha Morbihan ; AurélieRio, vice-présidente Auray Quiberon ; Yvon Basset, directeuradjoint Ademe Bretagne ; et Mariano Pasut, secrétaire gé-néral Capeb Bretagne

10 h 15 – 11 h L’artisanat du Bâtiment à l’ère de la mise en relation sur in-ternet - Régis Bourdot, directeur de la rédaction et des parte-nariats Batiweb

11 h 15 – 12 h 00 L’accessibilité et l’aménagement de l’habitation - BrunoFayette, chargé de développement économique Cnisam

14 h 15 - 15 h 00 Retour d’expérience d’un artisan sur la mise en place d’undispositif de réalité virtuelle pour le maintien à domicile -Marc Travers, responsable commercial et innovation Realiz ;David Durant, gérant Arti’Bain Énergie

15 h 15 – 16 h 00 Vous allez réaliser une opération en BIM : quelques bons ré-flexes - Erwann Bidan, ingénieur prévention Agence QualitéConstruction

16 h 15 – 17 h 00 Les outils pour conquérir le marché de la rénovation énergé-tique - Yannick Février, animateur économique régional patri-moine et développement durable Capeb Pays de la Loire,architecte

Pour la première fois, le sa-lon Artibat consacre une

journée entière à la mise en lu-mière de projets innovants destart-up dans le secteur du BTP.Cela se passe le mercredi 19 dansl’Espace conférence du hall 2,stand E19, de 10 h à 17 h 30.Préalablement sélectionnéspar un jury d’experts, ces projets– en incubation, en phase de testou en prototypage – sont liés àl’un des 10 secteurs d’exposi-tion du salon et répondent àl’un des enjeux suivants : la nu-mérisation et la digi-t a l i s a t i o n d uBTP ; la santédans le BTP ;l ’o u v r a g e“mutant” quis ’adap te àl ’évo lut ion

des usages ; l’analyse du cyclede vie (ACV) et la performanceenvironnementale des ouvrages ;l’optimisation des process dansle BTP ; l’économie circulaire ; lesattentes et perceptions des uti-lisateurs et des usagers ; le bâti-ment à énergie positive (Bepos).Comme le souligne Laurent Ros-sez, président de Novabuild,associé à cette initiative, « l’in-novation dans le secteur de laconstruction, c’est aussi plus deservices pour les usagers. Les ou-vrages sont avant tout construits

pour rendre des servi-ces. Raisonner en

termes d’usageset de services estaussi l’une desclés pour pré-parer l’avenirdu secteur ». �

FOCUS

Le Hub Innovation & Construction

Jeudi 20 Octobre

Les

con

fére

nce

s Vendredi 21 Octobre

Quel est votre rapport aux innovations du secteur ?

Pensez-vous que ces techniques numériques peuvent apporter une réelle plus-value à votre activité ?

Pour quelle raison principale intégrez-vous ces composantes du développement durable dans votre activité ?

Veille sur les innovations du Bâtiment

Intérêt pour les produits innovants encore non commercialisés

Relevés en scanner 3D

Plateforme partagée de gestion de chantier

Réalité virtuelle

n Oui n Non

Maquette numérique BIM

Impression 3D

Carnet numérique d’entretien du logement

Matériaux bio-sourcés

Économie d’énergies

Énergies renouvelables

Qualité des matériaux

Éco-construction

Accessibilité

Qualité de l’eau

Qualité de l’air

Déchets

Assainissement

51,1%

48,9%

64,5%

35,5%

41,2%

40,1%

31,8%

33,1%

51,7%

40,4%

58,8%

59,9%

68,2%

66,9%

48,3%

59,6%

n Oui n Non

n Intérêt métier / conviction n Évolution de la demande n Contrainte réglementaire

59,7%

48,2%

50,3%

65,5%

52,4%

29,2%

49,4%

54,5%

50,7%

35,5%

29,1%

24,5%

27,8%

22,0%

31,0%

24,6%

19,5%

16,1%

10,3%

16,9%

11,2%

27,3%

21,9%

12,5%

16,6%

46,2%

31,1%

29,3%

39,1%

47,7%

Vincent Rossez, présidentde Novabuild, associé à laconception du Hub.

TARIF ÉNERGIE

La prise de contrôle

FioulReduc lance sa deuxièmeopération PowerFioul avecune première nationale : in-tégrer l’électricité dans sonoffre d’achat groupé de fioul.Une première, après le succèsrencontré lors de l’opérationPowerFioul, développée enavril 2016 par l’énergéticien.Cette fois, PowerFioul s’ap-puie sur Selectra, comparateurdes fournisseurs d’énergie,pour proposer l’offre la pluscompétitive possible. Pourparticiper à cette commandegroupée nationale, les parti-culiers s’inscrivent en lignesur FioulReduc, qui négocierales tarifs auprès des distribu-teurs de fioul et des four-nisseurs d’électricité afin d’en-voyer la meilleure offre auxparticipants.

SALAIRES

Des évolutionsdifférentes en brut ou net

Selon la dernière étude salairedévoilée par l’Insee, pour2014, le salaire mensuel brutmoyen dans le secteur privé oupublic atteint 2 957 euros,soit environ 2 225 euros netset une augmentation en eurosconstants de 0,5 %. Dans laconstruction, le salaire brutmoyen est de 2 696 euros,soit une progression de0,8 %. Toutefois, l’évolutiondu salaire net est de - 0,1 %,en raison de la hausse de 0,25point des cotisations salaria-les, explique l’institut.

Vite !

ACTUS FRANCE Zepros 32 | Octobre 201610

La reprise de la constructionneuve et la bonne orienta-tion du marché de la mai-

son individuelle ont permis auplancher chauffant/rafraîchissantbasse température (PCRBT)d’enregistrer un bon premier se-mestre. Pour le syndicat profes-sionnel du secteur, Cochebat, laprogression est également à met-tre au crédit de la marque Certi-therm qui permet de garantir unsystème global. En effet, a contra-rio, certains composants vendusseuls, en particulier les dalles PU,souffrent face à une certaine pro-gression de la mousse projetée.Cochebat poursuit activementson action de promotion de cettemarque de qualité et compteégalement pour cela sur la filière –tant les installateurs, que lesCMistes et les distributeurs –pour favoriser la garantie sys-

tème et la pose selon les règlesde l’art. Cet objectif doit, cette an-née, atteindre aussi le grand pu-blic à destination duquel unecampagne de promotion est dé-ployée à travers internet.

Le multicouche “cartonne”Selon le syndicat Cochebat, quin’avance cependant aucun chif-fre, le multicouche continue à

prendre des parts de marché(hydraulique sanitaire et ali-mentation des radiateurs) parrapport aux produits tradition-

nels dont le cuivre. « Sa pro-gression, supérieure au marché,met en exergue la qualité de lasolution, lui ayant permis de‘‘surfer’’ sur la crise », affirmel’organisation. Toujours selon Cochebat, lescanalisations en PEX* ont en-registré une légère croissanceau second trimestre, et des ré-sultats de ventes meilleurs pourles tubes pré-gainés que pourles tubes nus. � M-L. B.

*PEX : polyéthylène ayant subi une ré-ticulation, dans le but d’améliorer, en-tre autres, sa résistance aux hautestempératures.

MARCHÉ

Le PCR basse température en hausse

La lutte contre la fraude auxtravailleurs détachés accé-

lère sensiblement. Selon unrapport du Comité national delutte contre la fraude, plus de2 000 interventions par moisont été recensées en juin 2016par l’Inspection du travail, contre500 un an auparavant. Mauvaisélève, le BTP a représenté lestrois quarts des inspections enjuin 2015. L’Urssaf, les servicesfiscaux, les douanes, la police, lagendarmerie ont dressé au total600 amendes pour non-pré-

sentation d’une déclaration dedétachement, ce qui équivaut àun montant cumulé de 3,2mil-lions d’euros. Plus d’un tiers deces amendes a été adressé à desdonneurs d’ordre ou des maîtresd’ouvrage. Ces sanctions ontabouti à une vingtaine de sus-pensions de prestations inter-nationales et d’arrêts de chan-tiers depuis le début de l’année2016. Au cours du premier se-mestre 2016, 543 infractionsont été relevées et transmisesaux parquets en matière defraudes à la prestation de serviceinternationale, soit une moyennede 90 par mois.Le secteur du BTP représentaitl’an dernier 27 % des déclara-tions de travailleurs détachés.Les principaux pays d’origine deces salariés sont la Pologne(48816), le Portugal (44 446),l’Espagne (35 231) et la Rou-manie (30 594). � A. F.

TRAVAIL DÉTACHÉ

Contrôles et sanctionss’intensifient

ENERGIE

© Ph. Bauduin

PRÉSIDENTIELLE

La FFB s’immisce dansla campagneLa Fédération française du Bâ-

timent a des idées pour laFrance et elle le fait savoir. Dansun document intitulé “Recons-truire la France”, elle formule cinqpistes d’action pour le Bâtimenttout en dressant un état des lieuxde la filière construction. Un tra-vail collaboratif établi pendant sixmois à l’écoute du terrain à tra-vers l’Hexagone et dont la syn-thèse s’adresse aux candidats àl’élection présidentielle, et avantcela à tous les prétendants auxprimaires. Ainsi, parmi les priorités, la FFBcite la refonte de la politique dulogement par la « remise à platde l’ensemble des dispositifs quila structurent et l’ensemble desprélèvements qui grèvent l’inves-tissement immobilier ». Autrecheval de bataille, la réduction dela fracture territoriale et la pour-suite des plans de transition nu-mérique et de transition énergé-tique par un accompagnementaccru des PME. Du côté des entreprises, les at-tentes principales sont au nom-bre de trois. Classiquement, laFédération demande la simplifi-cation de la vie des entrepreneurs

introduisant l’idée d’un “Grenelledu Code du travail”. Le syndicatsouhaite également pour les en-treprises un accès facilité au cré-dit et des mesures favorables àla transmission-reprise. Pour Jacques Chanut, présidentde la FFB « Après neuf annéesde crise, les artisans et les en-trepreneurs ont acquis la fermeconviction qu’un retour d’activitédurable n’est envisageable qu’àla faveur d’une refondation pro-fonde de pans complets denotre environnement institu-tionnel. La modification dequelques curseurs, le ripolinagede quelques articles du Codedu travail ne suffiront pas à re-mettre en marche une économiechancelante. » � M.-L. B.

Jacques Chanut


Croissance des énergies re-nouvelables, multiplicationdes actions des villes,

stagnation des émissions deCO2… Dans un rapport de36 pages, WWF démontre en15 grands signaux que la transi-tion énergétique mondiale est« en cours » et « irréversible ». Enmarge du G20 organisé à Hang-zhou en Chine (4-5 septembre),l’ONG mondial a souhaité rappe-ler aux grands dirigeants la né-cessité d’accélérer le mouvementafin de limiter le réchauffementen dessous des 2°C. «Les recordsde température atteints en 2016,qui sera sans doute l’année la pluschaude jamais enregistrée dansl’histoire, nous rappellent que nousavons très peu de temps pouragir », avertit le WWF. Le mes-sage est clair : il y a urgence ! Lespolitiques publiques doivent setourner massivement vers lesénergies bas carbone pour limi-ter les gaz à effet de serre. Peu

connues du grand public, les don-nées publiées par l’Agence inter-nationale de l’énergie (AIE) ten-dent à prouver que le déploiementdes EnR est en marche.

285 milliards de dollarsdans les EnREt à un rythme soutenu. En 2015,elles ont représenté 90 % de lanouvelle génération d’électricité

contre 50 % en 2014. L’énergieéolienne, à elle seule, est à crédi-ter de plus de la moitié de cettenouvelle génération. Un développement exponentielpermis par les investissementscolossaux dans les capacités deproduction électrique renouve-lables. Ils ont atteint l’an dernierun nouveau record : 285,4 mil-liards de dollars, soit une hausse

de 5 % par rapport à 2014. Unmontant deux fois supérieur àcelui alloué aux nouvelles capa-cités de production d’électricitépar charbon et par gaz naturel.Parmi les principaux investisse-ments, 161 milliards ont été in-vestis dans les technologies so-laires et 109 milliards dansl’éolien, marquant respective-ment une augmentation de 12 %et 4 % par rapport à 2014. Lesplus grands investisseurs senomment la Chine, les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uniet l’Inde. WWF met également en exerguela forte croissance des emploisdans ce secteur, contrairement à

d’autres marchés. En 2015, lesemplois “verts” ont augmentéde % dans le monde, atteignantle chiffre de 8,1 millions. Le so-laire photovoltaïque est le plusimportant vivier de main-d’œu-vre avec 2,8 millions d’emploisdans le monde. Autre signe en-courageant, l’industrie charbon-nière a réduit fortement son ac-tivité. Depuis 2010, deux projetssur trois de construction de cen-trale à charbon ont été mis en ar-rêt ou complètement abandon-nés. Symbole de ce déclin, legéant américain Peabody, pre-mière entreprise charbonnièremondiale, a déposé le bilan cetteannée. � A. Flepp

L ’Association technique éner-gie environnement (ATEE) a

annoncé le lancement de Pro-SME, un programme de soutienaux entreprises et collectivitésqui souhaitent adopter la normeISO 50001. Cette certification ac-compagne les entreprises dansune démarche globale d’amélio-ration de leur performance éner-gétique. Dans le cadre du dispo-sitif des CEE, Pro-SME vise à

soutenir les organisations dansla mise en œuvre d’un systèmede management en leur attri-buant une aide financière une foisle label reçu.

Effet d’entraînement« L’objectif est de mieux faireconnaître le système de manage-ment de l’énergie et la norme ISO50001, d’une part, et d’autre partde générer un effet d’entraîne-

ment et d’accélérer son déploie-ment », explique l’ATEE dans uncommuniqué. Ce soutien sera ac-cordé en priorité aux entreprisessidérurgiques, métallurgiques,de plasturgies ou agroalimen-taires, secteurs aux gisementsd’économie d’énergie majeurs. L’association qui a pour but depromouvoir la maîtrise de l’éner-gie dans les territoires a reçu lesoutien financier du groupe EDF,l’un des premiers obligés des CEE.Un premier coup de pouce quipermet à une centaine d’entre-prises ou collectivités de recevoirune subvention s’élevant à 20 %de leur facture énergétique (dansla limite de 40 000 € HT). D’au-tres acteurs obligés ou éligiblesau dispositif des CEE peuventégalement bénéficier du disposi-tif déployé par l’ATEE. � A. F.

MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE

Un programme d’aide à l’adoptionde la norme ISO 50001

ENERGIE

Le C40, présidé par Anne Hidalgo, maire de Paris, regroupe 83 grandesmétropoles (ici Londres) qui se sont engagées en faveur de l’environnement.

Ségolène Royal, ministre del’Environnement, et Michel

Sapin, ministre de l’Économie, ontannoncé conjointement le lance-ment, dès l’année prochaine, dela première obligation souveraine“verte”. Cette opération chiffréeà 9 milliards d’euros vise, no-tamment, à financer les investis-sements verts du 3e programmed’investissements d’avenir (PIA3). Doté de 10 milliards d’euros,ce troisième volet a pour but demettre en place une organisationplus souple, de l’amont vers l’aval,de l’enseignement et de la re-cherche vers l'innovation et le dé-veloppement des entreprises. LePIA3 financera également les ter-

ritoires dits “d’innovation” et lesterritoires “laboratoires” dans les-quels des expériences pourrontêtre menées, par exemple dansl’urbanisme et les transports.Pour Ségolène Royal, « la Franceconfirme son rôle moteur dans lacontinuité des ambitions de l’ac-cord de Paris sur le climat en dé-cembre dernier, en devenant lepremier État au monde à émet-tre un emprunt d’État vert ». Ungroupe de travail interministérielva être créé afin de définir lesmodalités d’émission de cesobligations inscrites dans le pro-gramme de financement de l’Étatet mises en œuvre par l’AgenceFrance Trésor. � A. F.©

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RAPPORT

La transition énergétique estirréversible, selon WWF

FINANCE

L’État lancera la premièreobligation verte en 2017

ISO 50001 certifie un managementd’entreprise axé sur la performanceénergétique.

Zepros 32 | Octobre 2016 ACTUS FRANCE 13ENERGIE

L a filière éolienne a créé 1 950 emplois supplémentaires sur leterritoire français en 2015, soit une hausse de 15,6 % par rap-

port à 2014. C’est l’un des principaux enseignements à tirer du7e Colloque National Éolien, organisé les 13 et 14 septembre à Pa-ris. Les résultats de cette troisième édition de l’observatoire del’éolien s’inscrivent dans la continuité des précédents, confirmantle poids économique de cette industrie en plein essor. « Pour latroisième année consécutive, cet observatoire de l’emploi éolien dé-montre, chiffres à l’appui, les contributions concrètes de la filière àla création d’emplois et au développement industriel en France », asouligné Olivier Perot, président de France Énergie Éolienne. Autotal, 14 470 emplois directs ont été recensés l’an dernier. L’en-semble de la filière de production profite de cette dynamiquepuisque les quatre métiers de la chaîne dépassent les 20 %de croissance. Les effectifs dans la recherche et l’exploi-tation/maintenance ont augmenté respectivement de25,6 % et de 22 % entre 2013 et 2015.

Le boom de l’ingénierieLa création de postes la plus forte s’est opérée dans la fa-brication de composants (+35,2%) et l’ingénierie/construc-tion (+50,9 %). Côté localisation, l’étude dé-montre que les emplois se répartissent sur latotalité du territoire français. Même si uneforte concentration s’observe naturelle-ment en Île-de-France (3 920) du fait de laprésence des sièges sociaux. Du côté du marché, si la construction des éo-liennes reste fortement concentrée, celui del’exploitation est beaucoup plus éclaté. Lesdeux énergéticiens historiques (Engie et EDF)dépassent chacun 1 000MW en exploita-tion, loin devant le 3eexploitant (Wind Pros-pect, 512MW), puis l’ensemble des autresacteurs. Un an après la promulgation de la loirelative à la transition énergétique, le parc éolien a dépassé la

barre des 10 GW installés à lafin 2015 et représente environ5% de la consommation na-tionale électricité. � A. F.

ÉOLIEN

Un bilan “emploi” positif

51%La croissance des

créations d’emplois pour l’ingénierie/constructionéolienne entre 2014

et 2015.

Source : Colloque NationalÉolien

RÉSEAUX SOUTERRAINS

Un guide clarifiele rôle desintervenants

La réglementation des travauxà proximité des réseaux souter-rains a parfois entraîné unmanque de clarté sur les res-ponsabilités de chaque inter-venant. C’est pourquoi, le Serce(Syndicat des entreprises degénie électrique et climatique),en collaboration avec la FNCCR(Fédération nationale des col-lectivités et régies), a décidéd’éditer un nouvel outil d’aideintitulé “Travaux à proximitédes réseaux – Nouvelle régle-mentation, nouvelles procé-dures DT-DICT”. Le documentde 8 pages livre les principalesclés de compréhension pourmieux appréhender les texteslégislatifs : définition des ac-teurs concernés, tableau syn-thétique des nouvelles régle-mentations… Le guide estdisponible en version électro-nique sur le site internet duSerce : www.serce.fr (rubriquedossiers thématiques/préven-tion sécurité).

TRANSITION NUMÉRIQUE

Appel àcandidatures Les candidatures aux trophéesde la transition numérique, con-cours mis en place par le PTNB,sont ouvertes jusqu’au 15 oc-tobre minuit. Structurée autourde 10 catégories (outils métierspour la maîtrise d’ouvrage,numérisation et modélisation,outils de conception, structure& gros œuvre, enveloppe ex-térieure...), cette compétitiondoit permettre de faire con-naître aux professionnels lesoffres logicielles et solutionsnumériques existantes les mieuxadaptées aux besoins des petitesentreprises de la filière. Les so-lutions devront répondre à uncertain nombre de critères défi-nis par l’organisateur : accessi-bilité financière, facilité de priseen main, caractère innovant… Àterme, le PTNB espère accélé-rer le déploiement du BIM, en-core largement inutilisé par73 % des professionnels duBâtiment.

Vite !


Sur le web, il n’est pas dif-ficile d’effectuer gratuite-ment une demande de

devis, de contacter des artisanslocaux et de comparer les prix :meilleur-artisan.com, Travaux-lib.fr, travaux.com… pour ne citerqu’eux. Cependant, rares sont lesplateformes exclusivement dé-diées à l’évaluation des profes-sionnels. Lorsqu’en 2013 AntoineGhobril se met à réfléchir à laquestion, il s’imagine bien s’ins-pirer de TripAdvisor ou du GuideMichelin, sites de notation popu-laires dans le secteur de l’hôtel-lerie et de la restauration. Et re-produire le même modèle pour leBâtiment. Car, selon cet ingénieur

en informatique, la filière sembledépourvue de “référence”. Dansson entourage, le cas d’un gérantd’une PME qu’il connaît l’inter-pelle. « Lorsqu’il présentait sesservices en assemblée généraled’une copropriété, il a constaté queles syndics ou propriétaires se tour-naient la plupart du temps vers lesdevis les moins chers car ils n’ontpas d’élément de comparaison,raconte Antoine Ghobril. Tous lesaspects qualitatifs ne sont pas prisen compte ». Un manque d’informations fia-bles qui pénalise les prises de dé-cisions des syndics et profite auxentreprises les plus malhon-nêtes. C’est à partir de ce constat

que le site Batiref voit le jour dé-but 2015 à Paris. La plateformerepose sur la notation des en-treprises du Bâtiment selon cinqcritères (qualité, prix, délais, fia-bilité et courtoisie), complétéepar des photos et l’avis de l’uti-lisateur sur les travaux (normeAfnor). Antoine Ghobril et sonéquipe l’ont appelé “note desparticuliers”.

La note des expertsMais ils sont allés encore plusloin dans le niveau d’exigence etde sérieux : en 2016, ils ont crééla “note des experts”, un espaceentièrement réservé aux syndi-cats ou bailleurs désirant réali-

ser une enquête sur leur pres-tataire. Le service récolte éga-lement l’ensemble des docu-m e n t s a d m i n i s t r a t i f s(justificatifs d’immatriculation,attestation sociale de vigilance,liste des travailleurs étran-gers…), via une plateforme di-gitalisée gérée par un partenaireextérieur (Actradis). � A. Flepp

NOTATION EN LIGNE

Batiref va plus loin

ENERGIE

E kWateur, fournisseur d’éner-gie 100 % verte, a lancé le

13 septembre dernier sa pre-mière offre commerciale auprèsdu grand public. La jeune sociétépropose de l’électricité 100% re-nouvelable et du gaz biométhaned’origine écossaise 5 % ou100% renouvelable, inférieursaux tarifs réglementés : de -11 %à -22% pour des prix globaux,

au choix variables ou fixes. Côtéapprovisionnement, ekWateur sefournit en énergie auprès deSmart Grid Energy, spécialiste eneffacement de consommation,qui assure les fonctions de res-ponsable d’équilibre vis-à-vis desgestionnaires de réseaux. Ambi-tieux, le fournisseur “vert” espèreatteindre 100 000 compteursd’ici à la mi-2018. � A. F.

ÉLECTRICITÉ

EkWateur dévoile sonoffre 100 % verte

INNOVATION

Green Tech Verte, pourbooster la transition

Ségolène Royal a inauguré lepremier incubateur de la

Green Tech Verte à l’École natio-nale des ponts et chaussées si-tuée à Champs-sur-Marne (77).Lancée en février 2016, la GreenTech verte a pour objectif de dé-velopper de nouveaux usages etservices dans le secteur des éco-nomies d’énergies, des énergiesrenouvelables, du Bâtiment, destransports propres ou encore dela gestion durable des déchets.

24 h sur24, 7 jours sur 7Les 49 projets sélectionnés vontdisposer d’un espace de 205m2,ouvert 24 h sur 24, 7 jours sur 7,et comportant plus de 32 postesde travail. Le ministère de l’Envi-ronnement s’est engagé à ac-compagner ces start-up sur une

période de 6 à 12mois en mobi-lisant une série d’outils : coachingindividualisé, speed-dating, aideà l’utilisation de données. Un sou-tien du réseau scientifique ettechnique du ministère sera éga-lement apporté tout au long del’incubation. Parmi les 49 start-up, 8 se rangent dans la catégo-rie des solutions d’économiesd’énergie, 4 dans les énergies re-nouvelables et 9 dans le Bâti-ment. L’inauguration de cet in-cubateur est l’occasion dedécouvrir l’inventivité des projetset le potentiel en termes de créa-tion d’emplois. Ségolène Royal a annoncé le lan-cement d’un 2e appel à concourspour sélectionner une cinquan-taine de nouvelles start-up d’icià la fin de l’année 2016. � A. F.

© capture écran twitter

La jeune équipe d’ekWateur autour de Julien Tchernia, président etco-fondateur (2e en haut à partir de la gauche,)

Antoine Ghobril, créateur deBatiref


Dans sa dernière note deconjoncture, la FFB aconfirmé une accélération

de la reprise d’activité et table surune année «meilleure qu’antici-pée», avec une croissance de l’or-dre de 1,2% contre 0,9% prévuen novembre 2015. Mais cette dy-namique reste inégale selon lessecteurs et ne bénéficie pas à l’en-semble du territoire. « Il y a uneaccélération de la reprise d’activitédans notre secteur, et ce depuis ledébut de l’année et la fin de l’annéedernière », introduit d’embléeJacques Chanut, président de laFFB. “Accélération”, voilà unterme que l’on n’avait plus l’ha-

bitude d’entendre dans la bouched’un dirigeant de la Fédération. Ilfaut y voir l’effet des bons résul-tats du non-résidentiel neuf. Etcette estimation pourrait mêmeêtre revue à la hausse si les chif-fres des maisons individuellesn’étaient pas sous-évalués (voirplus loin). Toutefois, cette repriseconcerne principalement le mar-ché du neuf. En 2015, les ventesdans l’individuel ont augmentéde 13,3% et de 19,8% dans le col-lectif. Cette hausse se confirmeégalement en glissement annuelsur sept mois à fin juillet 2016(+14,2% dans l’individuel, +18%dans le collectif). Une fois encore,

les bons résultats de l’individuelne se vérifient pas d’une année àl’autre. Les 13,3% d’augmenta-tion des ventes en 2015 ont en-traîné, selon les statistiques deMarkemétron, CGDD/SOeS, Sit-del2, un chiffre des autorisationsnul (0%) et des mises en chantierà peine plus élevées (+1,2%), ceque déplore Jacques Chanut : « Ily a un vrai problème de mesuredans ce secteur et cela fait un mo-ment qu’on le dit. Il y a une sous-estimation des chiffres officiels ».Un redressement technique surla base des ventes passéesconduit la FFB à prévoir qu’envi-ron 375 000 logements serontmis en chantier en 2016, soit unehausse de 8,6%.

Les ventes dans l’ancientardent à décollerCôté non-résidentiel neuf, la re-prise se présente plus rapide-ment que prévu. Hors locauxagricoles et hôtellerie, les sur-faces autorisées et commencéess’inscrivent respectivement enhausse de 8,5 % et 3,1 %. Laplus forte hausse des mises enchantier concerne les bureauxavec + 10,2 %. A contrario, lesbâtiments administrat ifs(-7,6 %) se voient pénalisés parle cycle électoral et la baisse desdotations de l’État.

L’amélioration-entretien reste,pour sa part, à la traîne avec unecroissance limitée à 1 %. « Il y aune vraie difficulté pour afficherune grande dynamique sur cemarché. Nous portons beaucoupd’espoir dans les ventes dans l’an-cien car il y a un certain nombrede travaux d’embellissement »,concède Jacques Chanut. Cemarché tarde donc à décoller,malgré les mesures en faveur dela transition énergétique, « labaisse du coût de l’énergie pesantnégativement et lourdement »,argue la FFB.Géographiquement, la repriseest inégale là aussi. La Nor-

mandie (+ 23 %), le Centre(+17 %) et la Bretagne (+14 %)sont les trois régions les plusdynamiques en matière deventes de maisons individuelles.À des niveaux moindres, on re-trouve la Bourgogne-Franche-Comté (+ 5 %), l’Occitanie(+ 6 %) et l ’ Î le-de-France(+9 %). Résultat : la fracturerisque de s’agrandir entre, d’uncôté, les régions qui bénéficientde la reprise du neuf et, de l’au-tre, les autres zones qui restentà l’écart. « La requalification denombre de bourgs et petits oumoyens centres-villes s’y avèreindispensable ». � A. Flepp

CONJONCTURE

Le neuf accélère, larénovation à la traîne

L inky, Gaspar… Aux yeux decertains consommateurs,

ces compteurs dits “intelligents”ne présentent pas la moindre uti-lité. Pire, ils seraient dangereuxet trop chers. Selon le baromè-tre du médiateur de 2015, unquart des sondés s’oppose audéploiement du petit boîtierjaune. Si Linky ne fait pas encorel’unanimité, c’est parce qu’il n’apas été conçu pour s’adresser auconsommateur, estime Jean

Gaubert, le médiateur de l’éner-gie, dans une lettre mensuelle.En effet, la plupart des boîtiersne comportent aucune fonction-nalité de communication vers lelogement. « Le dispositif d’affi-cheur déporté de la consomma-tion, au moyen d’un boîtier dansle logement, peut être le maillonmanquant pour susciter l’intérêtdu consommateur », soutient ledirigeant qui avait déjà expriméce souhait dans un rapport en

2014. Le rendre « visible » inci-terait les usagers à suivre leurconsommation en temps réel eten euros, et ainsi à mieux maîtri-ser leurs factures, ajoute le mé-diateur.

Les consommateurssans internet pénalisésÀ la clé, une économie de l’ordrede 5%, selon certaines études.Cette technologie, seulementprévue pour les personnes bé-

néficiant de tarifs sociaux ou duchèque énergie, « pourra êtreprogressivement élargie par lasuite ».Jean Gaubert conteste égalementle dispositif de suivi numérique en-visagé par les pouvoir publics, quirisque de pénaliser les consom-mateurs sans smartphone ni in-ternet. Il propose donc de rendrel’afficheur obligatoire, standardisépar appel d’offres national afin d’enréduire le coût. � A. F.

COMPTEUR LINKY

Le médiateur appelle une nouvelle fois à généraliser l’afficheur

ENERGIE

Jean Gaubert, le médiateur del’énergie.

Glissement annuel (en %) sur 12 mois à fin juillet 2016 des logements mis en chantier

(En nombre de logements en DRE, y compris construction sur existant)

Source : FFB d’après MEEM/CGDD/SOeS - Sit@del2.

En septembre 2016, la FFB a revu ses prévisions pour l’année en cours,plutôt à la hausse par rapport à ce qu’elle prévoyait en novembre 2015.

Neuf

1,6 1,6

0,4

0,9 0,91,2

Amélioration

Croissance de l’activité (en volume) - Prévisions 2016 (en %)

Total

Source : FFBRévisé en sept-16Établi en nov.-15

Source : FFB d’après MEEM/CGDD/SOeS - Sit@del2

Glissement annuel (en %) sur 12 mois à fin juillet 2016 des logements mis en chantier

(en nombre de logements en DRE, y compris construction sur l’existant)

DU CÔTÉ DES CHANTIERS Zepros 32 | Octobre 201618

L e projet de modernisation duréseau de chaleur du quartier

Saint-Sauveur à Flers (61), réalisépar Idex, comprenait la construc-tion d’une chaufferie bois d’unepuissance de 3,2 MW. Aujourd’huien service, elle est approvisionnéeen plaquettes forestières et boca-gères issues d’une exploitation rai-sonnée des forêts et bocages nor-mands. Le site, avec ses deux silos,permet un stockage d’environ540 m3 de bois, soit une autono-mie de 4 jours. La consommation annuelle at-tendue est de 5 000 tonnes debois, soit moins de 1 % de la pro-duction biologique annuelle des

forêts normandes. Plus de 50 %de la matière utilisée provient dunettoyage des parcelles forestières.

Une réduction notable de la facture énergétiqueLa chaufferie biomasse couvre75% des besoins en chaleur et eauchaude sanitaire des abonnés duréseau. Une chaufferie gaz couvreles 25 % restant ainsi que la tota-lité du secours. L’installation ali-mente ainsi 1 083 équivalents lo-gements dans tout le quartier,dont le lycée et la maison d’activi-tés. Ainsi configuré, le nouveau ré-seau de chaleur permet d’éviter2 493 tonnes de CO2 par an.

En plus de constituer une ré-ponse aux engagements de laville en matière de développe-ment durable, ce projet est bé-

néfique à la facture énergétiquedes abonnés. Celle-ci va en effetconnaître une baisse moyenned’environ 20 %. Cette diminutionest due au coût plus faible ducombustible bois par rapport auxénergies fossiles, auquel s’ajoute

l’application du taux de TVA ré-duit liée à l’utilisation de plus de50 % d’énergie renouvelable.L’ensemble du projet, dont le coûttotal s’est élevé à plus de 3 M€, aété soutenu par l’Ademe, à hau-teur de 750 000 €. � M. W.

BIOMASSE

Une nouvelle chaufferie à Flers

BATI

Les salles de soinslaissent apparaître une

ligne continue LedCoriflex, qui peut êtrecommandée grâce au

système LiveLink.

1 Trois types de luminaires ont été choisis pour la zone accueil : Inperla, Lateralo et Polaron Led quidiffusent un éclairage aussi agréable qu’efficace.

Fondé en 1895, le centre desoins dentaires TeamDentalis d’Ausbourg, en

Allemagne, a fait peau neuve etse voit désormais doté de600 m2 de locaux, de 6 salles desoins dentaires, chacune avecsa propre couleur. En ce quiconcerne l’éclairage, « une telleconception est incontournable,surtout dans un cabinet den-taire », souligne Florian Schaf-häutl, aménageur d’espaces in-térieurs. Son équipe s’est

chargée du projet technique.« Nous avons été bien épauléspar Trilux et nous étions prêtsjuste à temps », ajoute-t-il. Tandis qu’à la réception et dansles salles d’attente, les gammesLed Polaron, Lateralo, Inperla etQuira sont là pour apporter unelumière douce et agréable, dansles salles de soins, c’est CoriflexLed qui a été choisie. Les mo-dules de luminaires flexibles,connecteurs d’angle compris,fournissent une lumière sur me-

sure pour les domaines d’appli-cation les plus variés et, grâce àleur protection anti-éblouisse-ment, sont particulièrement bienadaptés aux salles de soins.

Optimisation de la gestion de l’éclairage Les luminaires des salles desoins sont connectés à la ges-tion d’éclairage intelligente Li-veLink. À l’aide de capteurs,l’installation est réglée automa-tiquement en termes de lumi-

nosité. Des capteurs de présencecomplémentaires permettentaussi de disposer de la lumièrelà où le besoin se fait sentir. En parallèle, Trilux a dû préala-blement effectuer des tests afind’ajuster le système de gestiond’éclairage aux murs blancs etaux sols brillants. Les équipes du fabricant ontégalement veillé aux tempéra-tures de couleur, afin que les dé-gradés les plus subtils de la den-tit ion des patients soient

perceptibles. « Nous noussommes chargés de la mise enservice, mais nous avons aupa-ravant étudié et testé l’environ-nement et nous avons effectué lesuivi de l’installation au cours dela première phase de fonctionne-ment », explique Stefan Heili-gensetzer, responsable grandscomptes pour Trilux Allemagne.Des efforts qui ont porté leursfruits puisque les dentistes nesont pas les seuls à arborer unlarge sourire. � M. Wast

ÉCLAIRAGE

Du 100 % Led pour un cabinet dentaire

Dimensionnée pour couvrir 75 % des besoins en chaleur et eau chaude du quartier Saint-Sauveur, lanouvelle chaufferie permettra de réduire de près de 2 500 t les émissions de CO2 chaque année.

DU CÔTÉ DES CHANTIERS Zepros 32 | Octobre 201620

Hors prestataires de ser-vices extérieurs, plus de300 personnes travail-

lent et se déplacent sur le sitedu Havre du groupe Lubrizol,spécialisé dans les additifspour lubrifiant de moteurs,boîtes de vitesses, ou encore àdes fins industrielles. Sur unesuperficie de 40 hectares, lesinstallations pour gérer l’en-semble du process et l escontrôles réguliers sont consé-quentes. Le site compte environ650moteurs jusqu’à 90 KW enzone 2. Ces moteurs de pompes,agitateurs, mélangeurs et com-

presseurs sont alimentés via desprises avec interrupteur intégréDecontactor de Marechal Elec-tric. À l’origine du choix des installa-tions électriques, Jean-BernardBrouilliez responsable mainte-nance de ce site et ChristopheAnquetil (maintenance “amélio-rative”), doivent faire face à unproblème d’identification et devisibilité des systèmes de cou-pure. Les tiroirs des départs mo-teurs pouvant être éloignés deplusieurs dizaines de mètres desmachines, le contrôle visuel del’opérateur sur la condamnation

du moteur est par conséquentdifficile. Le choix des prises Atexavec système de condamnationDXN de 20 à 63A permet d’as-surer une coupure au plus prèsdu point d’intervention. Le tech-nicien a la garantie d’une cou-pure qu’il peut lui-même contrô-ler visuellement.

Autonomie dans la maintenance La maintenance préventive estau cœur du dispositif de pro-duction du site. De nombreusesmachines sont contrôlées men-suellement par un prestatairemécanicien : vérification méca-nique, graissage, changementdes courroies... À la demande duprestataire, la consignation audépart moteur est obligatoire-ment réalisée par l’électricien du site. Une fois cette opérationeffectuée, le mécanicien réaliseses tests et contrôles. Une

contrainte et une dépendancepour les deux intervenants. Lepassage aux prises industriellesDXN compactes, dotées d’undispositif de coupure intégré, arendu autonomes les mécani-ciens. Installées à proximité desmachines, ces prises leurs per-mettent de condamner eux-mêmes les moteurs avec uncontrôle visuel permanent.Chaque coupure par l’intermé-diaire d’une prise avec interrup-teur Decontactor ne requiertqu’une habilitation H0B0. Desgains de temps et de déplace-ments significatifs pour des in-terventions assurées désormaispar un seul mécanicien.

Un boîtier précâblédédié à ce seul client Face aux problématiques deJean-Bernard Brouilliez, Mare-chal Electric a été force de pro-position dans la personnalisa-

tion et le développement de sys-tèmes électriques qui collent auplus près des besoins de Lubri-zol. Marechal a créé une réfé-rence avec un boîtier compactprécâblé, spécifiquement dédiéà ce client. L’intérêt réside dansune mise en œuvre plus que fa-cilitée : l’installateur rentre sim-plement son câble et le connecteau bornier, le câblage entre lebornier et le socle étant déjà misen œuvre. La plage de serrage du presse-étoupe (coté socle Marechal) aété définie avec Lubrizol afin decouvrir tous les diamètres de câ-bles, même les plus longs selonl’implantation des moteurs surle site. L’installateur ne gère plusqu’une seule référence et four-nit éventuellement des réduc-teurs si besoin. Des économiesde temps à l’installation, répa-ration et maintenance qui n’ontrien d’anodin � M. Wast

ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL

Une réalisation électrique sécuriséeet sur mesure

BATI

En environnementdifficile, le système de

condamnation de cetteprise autorise une

coupure du courant auplus près du point

d’intervention, pourune sécurité maximale.

3

LA DECONTACTOR EN DÉTAIL

Il s’agit d’une prise de courant qui intègre une fonctioninterrupteur. Cette technologie permet de connecter etdéconnecter en charge de 20 A à 250 A sans ajout de fil pilote,très rapidement et sans danger, avec la simplicité du “plug &play”. Elle garantit également des interventions rapides et sûres

lors des opérations de maintenance. Ces prises industrielles, également disponibles en

version EX, assurent des performances élevéeset durables tout en étant conformes aux

réglementations (norme CEI EN 60947-3 desinterrupteurs, norme CEI EN 60309-1, Direc-

tive européenne basse tension,arrêté ministériel du 20/12/

2011 relatif aux appareilsélectriques amovibles et

à leurs conditions deraccordement et d’uti-lisation).

1 Un boîtier spécifique a été étudié par Marechal Electric. Compact et précâblé, il permet uneinstallation vraiment aisée.

A ncien mécanicien sur desavions de chasse dans la

“Royale” et fort d’une solideformation technique, HervéThierry a créé sa société deconseil et d’installation de sys-tèmes de chauffage en 2008.«Nous sommes maintenant unetrentaine de salariés avec un CAde 2,5 M€ », annonce le gérantde 40 ans à la tête de Cirpé, so-lutions de chauffage. Interve-nant quasi exclusivement dans le

secteur public, Cirpé propose etinstalle des solutions variées aufioul, au gaz, au bois ou solaire,voire au moyen de pompes àchaleur. « Il n’existe pas un bonsystème de chauffage, il n’y a quedes solutions adaptées à des si-tuations particulières », affirmeHervé Thierry. Partenaire d’Engie pour lamaintenance du parc des chau-dières murales du bailleur so-cial CUS Habitat, sa société

compte, parmi ses clients, leconseil départemental du Bas-Rhin qui lui délègue 50 % deses marchés annuels de tra-vaux et maintenance de seséquipements, et le bailleur pu-blic Opus 67 qui lui attribue latotalité de son marché de tra-vaux et un tiers de ses besoinsen maintenance. « Nous som-mes choisis à l’issue des appelsd’offres, pas seulement à causedes prix que nous proposons,

mais parce que nous sommescompétents » ose sans faussemodestie le patron. Pour cefaire, Cirpé investit 4,75 % de lamasse salariale dans la forma-tion auprès de ses techniciens,

largement au-dessus desnormes du secteur. « Pour êtrecertifié RGE et être performant,c’est le prix à payer, et pour nosclients et pour nos salariés »,conclut Hervé Thierry. �

85 | BELLEvILLE-sUR-vIE

Solen repris par NEDLe groupe Dubreuil a cédé sa fil-iale Solen, société de distri-bution d’énergies renouve-lables, au groupe NED, distri-buteur de matériels et de solu-tions photovoltaïques et aéro-voltaïques. Présent sur Lyon,Paris et Nîmes, NED complèteainsi son maillage géographiqueavec Solen, implanté dansl’Ouest depuis 2007, et plusrécemment en Suisse.

59 | sOLEsMEs

Pose de la première éolienneLes travaux de préparation ayantdébuté au printemps, c’est dé-sormais la phase d’implantationdes éoliennes qui bat son plein surle territoire communal. Chaqueéolienne a nécessité un décaisse-ment de terre de 35 m sur 45 mpour accueillir les futures pales dela société “Le grand arbre” : au to-tal, ce sont 6 éoliennes quiéquiperont ce nouveau parc.

67 | ILLKIRCH

Cirpé, de l’armée au chauffage

30 JOURS dans vos

REGIONSVotre entrepriseinnove, déménage, propose un nouveau service.Parlez-nous de vous!

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L e fournisseur d’énergie Gazde Bordeaux met à disposi-

tion de ses clients une perma-nence conseil pour lutter contrela précarité énergétique. Chaquevendredi, dans les locaux dugroupe, rue Ravezies, un corres-pondant solidarité est présentpour répondre à leurs questionset les guider vers les dispositifsd’aides. « Nous conseillons etorientons les clients vers les struc-tures qui existent déjà, en fonctionde leurs besoins. C’est pourquoi,nous travaillons souvent en lienavec les travailleurs sociaux »,explique Carole Espinosa, cor-

respondante solidarité. Certainsclients sont ainsi pris en chargedans le cadre du dispositif degestion des impayés géré par leFonds solidarité logement de laGironde ou du programme “Ha-biter mieux”. «Nous apportons notre expertisesur l’analyse des consommationsdes usagers, ce qui va permettred’envisager différentes solutionspour le maintien du service,comme des aides financières,une mensualisation plus adaptée,des conseils pour mieux gérer saconsommation…», détaille CaroleEspinosa. D’autres initiatives sont menéespar le groupe, comme la distri-bution, depuis juillet, de kitscontenant 10 ampoules à Ledaux clients en situation de pré-carité énergétique. 10000clientsgirondins concernés par le Tarifspécial solidarité recevront cekit, accompagné d’un livret sur les“éco-gestes” à appliquer chezsoi, pour une consommationplus économe en gaz naturel. �

33 | BORDEAUX

Gaz de Bordeaux luttecontre la précarité

A lors que les débats ne ces-sent d’agiter les popula-

tions concernées, la commis-sion d’enquête publique a renduun avis favorable pour la miseen œuvre du projet de ligne400000V entre Avelin et Ga-vrelle. L’exploitant RTE (Réseaude transport d‘électricité) devranéanmoins procéder à quelquesajustements autour de son pro-jet, notamment augmenter ladistance séparant les câbles dusol (de 8 à 11mètres), informer in-dividuellement les propriétairesd’habitation le long d’une bandede 200m pour préjudice visuelet, enfin, mettre en place un co-mité de pilotage et de suivi. Il estégalement préconisé d’examinerl’opportunité de mettre en place,après la mise en service de laligne, un dispositif spécifique desuivi médical des personnes ré-pondant à certains critères d’éli-gibilité et de demander au maî-tre d’ouvrage de procéder aurachat des habitations selon cer-tains critères. �

59 | NORD

Avis favorable pour laligne Avelin-Gavrelle

Les pylones THT viendront-ilschanger le paysage du Pévèle ?

Hervé Thierry

L ’État et l’Agence nationale del’habitat ont renforcé le pro-

gramme de rénovation énergé-tique de l’habitat “Habitermieux”. Pour la région, cela si-gnifie une dotation de plus de 64millions d’euros auxquels s’ajou-tent plus de 14 millions d’euros defonds d’aide à la rénovation ther-mique des logements (Fart).Cette enveloppe devrait per-

mettre la rénovation énergé-tique de 7 500 logements dansl’année. En 2015, 4 450 proprié-taires de la région ont bénéficiédu programme Habiter mieux. Ilse poursuivra en 2017 avec lamobilisation de l’ensemble desacteurs du secteur (collectivitésterritoriales, services de l’État,opérateurs d’ingénierie, points etespaces d’information). �

La rénovationénergétique se muscle

49 | CHOLET HAUTS-DE-FRANCE

L ancée début 2013, la plate-forme régionale d’innovation

Orace vise à accompagner lesentreprises des Pays de la Loirevers la maîtrise de leurs consom-mations d’énergie. Comptant130 adhérents, elle a notammentsoutenu 70 entreprises dans la

renégociation de leurs contratsd’électricité, permettant des éco-nomies de l’ordre de 15 à 20 %sur leurs factures.Orace va lancer, début 2017, l’ac-tion collective ImpulCion, quiconsiste à accompagner sur deuxans dix entreprises dans l’objec-

tif de les amener à réaliser 15 %d’économies d’énergie. Un suivi in-dividuel sera réalisé par un bureaud’études adhérent, qui proposeraun plan d’actions et un coachingà l’issue d’un diagnostic énergé-tique. La plateforme animera, deson côté, une démarche collectivecomposée d’ateliers, de visitesd’entreprises, de formations pourfaire monter en compétence le ré-férent énergie sur des thèmestechniques, financiers et organi-sationnels liés à l’énergie. L’orga-nisation mettra enfin à dispositiondes dix entreprises sa boîte à ou-tils : matériels de mesure, fichespratiques, kit de sensibilisationdes salariés, valorisation des CEE...Le coût de la participation, quiest fonction de la facture énergé-tique, s’élève à 4 300 € pour uneentreprise qui dépense annuelle-ment de 100 à 250 000 €. �

L’ImpulCion d’Orace aux entreprisespour économiser l’énergie

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 23Zepros 32 | Octobre 2016 VOS RÉGIONSENERGIE

La région a entamé un programme de rénovation énergétique qui passeaussi par la rénovation de l’habitat minier.

À l’initiative de l’European Geo-thermal Congress (EGC) et

de l’Association française desprofessionnels de la géothermie(AFPG), ils étaient près de2 500 personnes à visiter la4e édition des Journées de lagéothermie qui avaient lieu cetteannée à Strasbourg du 19 au22septembre 2016. Autour des65exposants venus du mondeentier (européens bien sûr, maisaussi des USA, de Nouvelle-Zé-lande et de Norvège), le publicétait, lui aussi, international pourdiscuter et faire affaire autourdu thème de la géothermie. L’Alsace, en ce qui concerne laFrance en tout cas, aura été le la-boratoire de la R&D géother-mique profonde avec le fameuxsite franco-allemand du GEIE deSoultz-sous-Forêt (67), qui d’ail-leurs abandonne sa vocation ex-périmentale pour se transformeren véritable pôle de production de-puis ce mois de septembre. « Lagéothermie est la seule techniquequi permet de faire à la fois del’électricité, du chaud et du froid»rappelle Virginie Schmidlé-Bloch,secrétaire générale de l’AFPG.

Le marché est cependant à dis-tinguer entre les gros et les petitsprojets. Du côté des “gros”, leschantiers se portent bien, la plu-part à l’initiative de grands opé-rateurs, de réseaux publics ou degrandes industries. Du côté des“petits”, « le marché de la pompeà chaleur est en déclin», tempèreRégis Ene, directeur techniquechez Mannfor, une des rares en-treprises de forage destiné auchauffage géothermique. «Sur leplan national, le marché annuel estpassé de 25 000 réalisations à5 000 en dix ans », affirme-t-il.Avec 0,8% du marché du chauf-fage, la géothermie est l’enfantpauvre des énergies non fossiles,comparé aux 40% en Allemagneet en Suisse et aux 80% enSuède… La solution? «Aller au-delà des 30% de crédit d’impôtqui sont d’ailleurs accordés à pra-tiquement tous les modes dechauffage, sans distinction», pro-pose le directeur technique deMannfor. Et prier pour que laconstruction neuve reparte à lahausse, car elle est la véritable lo-comotive de la géothermie dansle logement particulier.�

Les 4es Journées de la géothermie

HAUTS-DE-FRANCE

Le bilan énergiede la région Dans son bilan annuel, RTEmontre que la région Hauts-de-France est la troisième ré-gion la plus consommatriced’énergie après l’Île-de-Franceet Rhône-Alpes-Auvergne.Légèrement en hausse de1,2 % par rapport à 2014, laconsommation de 2015s’établit à 47,4 GWh. En ter-mes de production, la régionfait figure de bonne élève avecson parc renouvelables qui af-fiche une hausse de 15 %, cequi la place au 2e rang en puis-sance éolienne installée.

86 | VIENNEBornes derecharge : gratuitémaintenueÀ ce jour, le département dela Vienne compte 44 pointsde service de recharge pour lesvoitures électriques. Soré-gies, fournisseur historiqued’électricité et de gaz sur le dé-partement, mandaté pourl’installation, la maintenanceet la gestion de ce parc, a dé-cidé de poursuivre la gratuitéde ces bornes jusqu’à fin 2017,date à laquelle un maillagecomplet du département seraeffectif.

67 | STRASBOURG

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201324 VOS RÉGIONS Zepros 32 | Octobre 2016

ENERGIE

C’ est une première nationalequi a été présentée le 16sep-

tembre dernier en Vendée parBouygues Énergies & Services, enpartenariat avec Enedis. La filialede Bouygues Construction a dé-voilé son système de recharge devéhicules électriques par le réseaud’éclairage public. Le choix de la Vendée et de LaRoche-sur-Yon pour tester cetteinnovation ne résulte pas du ha-sard puisque le département esten pointe tant sur l’électromobi-lité que sur la production d’éner-gie renouvelable, qui représente12% de l’électricité consommée,et offre des perspectives à 35%avec l’éolien marin. Le Sydev(Syndicat départemental d’éner-gie et d’équipement de la Vendée)s’est donc associé avec intérêt àla première implantation desbornes de recharge CityCharge surl’espace public. Ces bornes sontcomplémentaires à celles déjàinstallées – 79 sur la Vendée – etdestinées aux citadins n’ayantpas de garage pour recharger àdomicile. Leur intérêt économique

pourrait constituer un atout pourleur déploiement. «On utilise lecourant porteur en ligne. Il n’y a pasde travaux de génie civil, ce qui per-met d’apporter un service en di-minuant les coûts», explique Oli-vier Mazé, directeur Vendée deBouygues Énergies & Services. Conçue pour utiliser un mini-mum d’espace, la CityCharge sefixe sur pratiquement tout type demât. Le boîtier CityBox, installédans le lampadaire, rend le réseaud’éclairage communicant. Troisbornes vont être mises en test du-rant six mois dans la préfecturevendéenne, d’abord en accès ré-duit puis utilisable par les1000porteurs du badge Sydev.L’enjeu sera de voir l’impact desrecharges sur le réseau électrique.Des compteurs Linky mesurerontles résultats sur cette phase d’ex-périmentation. D’une puissance de3,7kilovoltampères, la CityChargepermet la charge lente d’un véhi-cule à la fois. Si le test estconcluant, Bouygues envisagede commercialiser son innovationcourant 2017. �

La voiture électrique se charge au réverbère

85 | LA ROCHE-SUR-YON

S i le président de la région,Xavier Bertrand, est farou-

chement opposé au développe-ment de l’éolien, il s’est déclaréen revanche fortement intéressépar l’implantation d’un EPR surle territoire régional déclarant que« la région serait candidate le jour

où il y aurait l'installation d'unnouvel EPR en France, après Fla-manville ». Selon lui, le nucléaireest pourvoyeur d’emplois etd’indépendance énergétique etreste une énergie à faible coûtpour les particuliers et les en-treprises. En France, c’est le site

de Flamanville qui accueillera lepremier EPR à l’horizon 2018,avec une mise en servicemaintes fois repoussée à caused’anomalies de fabrication surcertaines cuves. Trois autresdans le monde sont, par ailleurs,en cours de construction. �

Xavier Bertrand favorable à la construction d’un EPR

HAUTS-DE-FRANCE

Xavier Bertrand est fortement intéressé par les enjeux énergétiques.

Virginie Schmidlé-Bloch, secrétaire générale de l’AFPG

86 | LIGUGÉ

L e 30novembre 2015, SolaireDirect a démarré le chantier

de construction d’un parc pho-tovoltaïque de 25000panneauxsur la commune de Ligugé dansl’agglomération de Poitiers. «Lestravaux se sont déroulés confor-mément au planning envisagé, ré-sume Paola de Lestanville, char-gée de communication chez So-laire Direct. Les travaux de géniecivil sont terminés, ainsi que le câ-blage électrique souterrain. Ilsont été réalisés par BouyguesÉnergies et Services. Les équipe-ments électriques, postes detransformation et de livraisonont été livrés. Les pieux métal-

liques et les modules ont été livrés,posés et raccordés. »L’entreprise Schletter s’est acti-vée afin que le montage soitachevé durant l’été. Les pre-mières injections électriquesdans le réseau de distribution deSRD, filiale de Sorégies, fournis-seur et distributeur d’électricitéet de gaz dans la Vienne, sont in-tervenues début septembre. Cechamp photovoltaïque s’étendsur 15 hectares. La puissancesera d’environ 6,5MWc permet-tant une production attendue de8GWh par an, l’équivalent de laconsommation électrique de7000 personnes. �

15 hectares de panneauxentrent en service

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 25Zepros 32 | Octobre 2016 VOS RÉGIONSENERGIE

Les postes de transformation ontété livrés sur le site.

59 | MERVILLE

2hectares, 1,2 MW de capacité de production, plusde 1 200 panneaux, c’est, en chiffres, la centrale

photovoltaïque qui vient d’être inaugurée à Mer-ville. Mais l’installation n’est pas nouvelle : déjàen 2011, elle avait fait parler d’elle avant d’être lais-sée à l’abandon. Cette fois-ci, Altus Energy, quia tout rénové, y croit : « C'est un bel endroit. Lespanneaux sont équipés de trackeurs. On peut y fairequelque chose de rentable », estimant que la régiona bel et bien des choses à tirer de l’énergie so-laire. Pour le moment, ce site reste le plus grandde la région exploitant l’énergie photovoltaïque,

tandis qu’un im-portant projet seprofile à Pont-sur-Sambre. �

Inauguration de la centrale solaire

Même si la région béné-ficie d’un ensoleillementmoins important que dans leSud de la France, elle peut tirerbénéfice de l’exploitation de l’énergiephotovoltaïque.

La mise en place des structuresmétalliques a démarré en mai.

L e président de la régionPays de la Loire, Bruno Re-

tailleau, a réuni le 8 septembredernier 350 acteurs du terri-toire pour lancer l’élaborationcommune d’une feuille de routeénergétique sur la période 2017-2021, et accélérer la mise en œu-vre de projets concrets. Alors quela région assure aujourd’hui80 % de ses besoins grâce auxressources des territoires voisins,il a souhaité faire des Pays de laLoire un « leader en matière detransition énergétique ». Vou-lant travailler en lien étroit avecles acteurs de l’énergie et les ter-ritoires, la région a sollicité leurscontributions écrites, qu’ils pou-vaient envoyer jusqu’au 30 sep-

tembre via le site internet de lacollectivité. Elle dévoilera courantdécembre sa feuille de routeénergétique, qui s’appuiera surces propositions. On sait déjàque ce document socle s’articu-lera autour de cinq piliers, avec

l’ambition d’impliquer chaqueterritoire dans un projet. Sur levolet énergies renouvelables, unfonds d’investissement régionalpour des projets de productiond’EnR sera créé. Alors que lesEnR représentent aujourd’hui

9 % de la consommation d’éner-gie régionale, l’ambition est deporter cette part à 23 % d’ici à2020. La région entend, par ailleurs, sou-tenir les entreprises qui s’engagentdans des démarches d’efficacitéénergétique pour favoriser la ré-novation du parc immobilier, etsoutenir le développement de lafilière hydrogène pour le stockagede l’énergie. Le développementdes réseaux électriques intelli-gents et des transports décarbo-nés sont les deux autres volets dece plan régional à venir. Uneconférence de l’énergie ligériennepourrait se réunir chaque annéepour suivre la mise en œuvre decette feuille de route. �

La Région lance une consultation sur sa feuillede route énergétique

POITOU-CHARENTES

Coup de freinpour RégionlibEn mars 2013, sous l’initiative deSégolène Royal, la RégionPoitou-Charentes lançait un ser-vice d’autopartage de voituresélectriques, Régionlib. En troisans, ce service n’a pas su fidéli-ser son public et ne compte au-jourd’hui que 59 abonnés surNiort, dix à Saintes et deux àChâtellerault. Conséquence, lacollectivité a décidé d’arrêter lesfrais se rendant compte que Ré-gionlib ne serait jamais rentable.Il accuse actuellement un déficitde 500 000 euros par an. Lesvoitures seront revendues.

86 | MOULISMES/ST-RÉMYEnquêtepublique pour 5 éoliennesLa société Volkswind envisaged’implanter cinq éoliennes en-tre Moulismes et Saint-Rémy(Vienne). Les machines de180 mètres de haut permet-traient de produire l’équiva-lent de la consommation enélectricité de 17 000 person-nes, chauffage compris. Uneenquête publique pour cechantier a été lancée le 12 sep-tembre, elle se poursuivrajusqu’au 17 octobre.

54 | LUDRESAbalone : l’énergie proprecomme sloganUne borne de recharge pourvéhicules électriques pourmontrer son engagement RSE(responsabilité sociétale desentreprises)... Le groupe nan-tais de travail temporaire Aba-lone vient de s’installer sur leDynapôle de Ludres-Flévilleet il met en avant les énergiespropres version RSE pour fairela différence sur ce marchéconcurrencé de l’intérim. Ausiège de Nantes, des panneauxsolaires et des éoliennes sontprésents. Au top énergétique,les pros de l’intérim !

PAYS DE LA LOIRE

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201326 VOS RÉGIONS Zepros 32 | Octobre 2016

ENERGIE

D epuis leur installation en2008, les quatre éoliennes

de Rochereau ont produit près de120 millions de kWh. Sergiesenvisage d’y implanter quatrenouvelles machines Vestas de2 MW chacune. « Cette extensionproduira chaque année 17 GWhqui viendront s’ajouter aux16 GWh du parc existant. Au final,les huit machines produirontl’équivalent de la consommationélectrique d’environ 16 500 habi-tants, hors eau chaude et chauf-fage », explique-t-on chez le pro-ducteur.Après une délibération du conseilmunicipal autorisant les dé-marches nécessaires au déve-loppement d’un second projetéolien, l’opérateur a obtenu sonpermis de construire en octobre

2015. Les premiers travaux deterrassement ont démarré enseptembre dernier pour unemise en service des machines enjanvier 2017.Pour réaliser ce chantier de prèsde 9 M€, le producteur a décidéde faire appel au financementparticipatif en s’appuyant sur laplateforme de crowdfunding ro-chelaise Lumo. « C’est tout unsymbole pour Sergies, émana-tion des collectivités locales, qued’ouvrir au financement citoyenl’extension du premier parc éo-lien mis en service sur le dépar-tement. Cela donnera une di-mension encore plus territorialeà ce projet porté par la sphère pu-blique » s’est enthousiasmé Em-manuel Julien, président du di-rectoire de Sergies. �

Le parc éolien doublesa puissance

86 | ROCHEREAU

C réée en 2007 à Molsheim,la maison Mannfor est spé-

cialisée en forage géothermiquepour la production de chaleurdans la nappe phréatique oubien en forage glycolé. Le glycolpermet d’assurer la conductibilitéde l’énergie souterraine récupé-rée vers l’équipement en surface.Avec 13 salariés pour un CA de2,5 M€, Mannfor intervient dansle Grand Est auprès de particuliersessentiellement, parfois de PME,par exemple les caves vinicoles deSainte-Hyppolite et d’Orschwil-ler. « Dans les entreprises, la géo-thermie peut permettre de réduire

de 50 % la facture énergétique »,souligne Régis Eme, ingénieur hy-drologue, et l’investissementmoyen de 7 000 € HT pour unparticulier est amorti en cinq à sixans ». Contrairement à l’électricité pro-duite par la géothermie soumiseau régime de vente exclusiveavec majoration à EDF, l’eauchaude sanitaire et le chauffaged’origine géothermique appar-tiennent au propriétaire de l’équi-pement et ne subissent aucunetaxation, qu’il s’agisse d’uneconstruction neuve ou d’une ré-novation. Bon à savoir… �

Mannfor, spécialistedu forage

67 | MOLSHEIM

Bruno Retailleau

Les responsables de Sergies présentent aux habitants de Rochereaules travaux d’extension du parc éolien.

Régis Eme, ingénieur hydrologue

33 | BOrDEAUX

L e Syndicat départementald’énergie électrique de la

Gironde, associé aux autres syn-dicats d’énergies d’Aquitaine,vient de signer un contrat de38 mois avec l’entreprise Gazde Bordeaux. Le fournisseurd’énergie sera chargé d’approvi-sionner 3 650 points de consom-mation sur la Gironde, les Lan-des, la Dordogne, les Pyrénées-Atlantiques et le Lot-et-Garonne.«Depuis deux ans, les syndicatsdédiés à l'achat groupé d’énergiepour le compte de collectivités semultiplient en France », relèvePhilippe Denis, directeur généralde Gaz de Bordeaux. « Nous

sommes très fiers que cet im-portant groupement de syndicatait retenu notre entreprise pourassurer la fourniture de ses717membres, qui plus est prochesde notre territoire historique ».500 communes, des établisse-ments d’enseignement, de santé,et d’action sociale en bénéficie-ront. Le contrat représente un vo-lume de gaz de 1,35 TWh, pourun chiffre d’affaires global de60 M€ pour l’entreprise. Gaz deBordeaux vend désormais10 TWh partout en France, au-près de 225 000 clients, et en-visage d’atteindre les 12 TWhd’ici à 2017. �

Un marché de 60 M€pour gaz de Bordeaux

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 27Zepros 32 | Octobre 2016 VOs régIONsENERGIE

62 | DIVION

Après les mines de charbon,l’exploitation du gaz de

couche semble – pour certains –l’avenir énergétique de la région,avec deux sites d’exploitationpossible à Divion et Avion. Seu-lement voilà : c’est un projet quiavance et recule au gré de l’évo-lution de la société qui devait enfaire l’exploitation. EGL, sociétéaustralienne en charge, au départ,de cette exploitation, a été ra-chetée et est devenue Française

de l’énergie en juillet 2015. Et pourle moment, la société concentretous ses efforts sur le dévelop-pement de cette exploitationsous des cieux plus cléments,ceux de la Lorraine. Sans pourautant laisser tomber l’exploita-tion des schistes miniers, puisquele gaz de mine, piégé à l’intérieurde ces schistes, pourrait servir àproduire de l’électricité dès l’an-née prochaine sur les sites de Di-vion et Avion. �

Le gaz de couche ?pas avant 3 ans

L’exploitation des gaz de couche et de mine sera-t-elle l’avenir dupaysage minier ?

Ce sont les locataires qui sont les plus concernés par la précarité énergétique puisque leur taux est 3 foissupérieur à celui des propriétaires.

Aujourd’hui, la consommation moyenne du parcrésidentiel français avoisinerait les 240 kWhep/m² paran, soit un chiffre cinq fois plus important que la normequi s’applique aux logements construits à partir de 2013.

Les tarifs sociaux, soit le TSS pour le gaz et le TPNpour l’électricité, consistent en une déduction forfaitairesur le montant de la facture énergétique. Le montant de ces réductions varie en fonction de la compositiondu foyer et du niveau de consommation de gaz.

3

1

2

1

Selon la définitioninscrite dans la loiBesson du 31 mai1990, est en situa-tion de précaritéénergétique « une

personne qui éprouve dans sonlogement des difficultés particu-lières à disposer de la fournitured’énergie nécessaire à la satis-faction de ses besoins élémen-taires en raison de l’inadaptationde ses ressources ou de ses condi-tions d’habitat. » Sont ici encause l’état des logements, dontla performance thermique estgénéralement mauvaise, voireexécrable, et les équipementsde chauffage et de productiond’ECS, souvent vétustes. Par ail-leurs, les impayés d’énergie, enconstante augmentation, ne sontque la partie émergée de l’ice-berg : les diagnostics effectuésau domicile des ménages en dif-

ficulté révèlent souvent que lesménages pauvres se privent pourne pas générer de trop grossesfactures.Toutefois, selon Enea Consulting,société de conseil en énergie etdéveloppement durable, engagéeen faveur de l’accès à l’énergiepour tous, le profil des personnestouchées varie en fonction desdéfinitions retenues. Ainsi, l’in-dicateur le plus couramment em-ployé par l’Insee pour cerner lasituation énergétique d’un mé-

nage est le taux d’effort énergé-tique ou TEE. Le TEE représentela part des revenus allouée par leménage à la satisfaction de sesbesoins énergétiques dans lelogement. En France, selon l’In-see, le taux d’effort énergétiquemoyen est de 4,8 %.

Le “confort thermique”compte aussiD’un autre côté, selon la loi bri-tannique, dont la définition faitaussi référence, sont considé-rées en précarité énergétique lespersonnes qui dépensent plusde 10 % de leurs revenus aupaiement de leurs factures éner-gétiques. Selon cette définition,l’Anah estime que la précaritéénergétique touche près de4 mil l ions de ménages enFrance, en particulier des popu-lations âgées propriétaires demaisons individuelles en zone

rurale. Cet indicateur présentecependant des limites car il neprend pas en compte la notionde « confort thermique », ce quifait qu’un ménage peut souffrirdu froid tout en limitant ses dé-penses énergétiques. Or, selonl’Insee, 3,5 millions de mé-nages ont déclaré avoir souf-fert du froid dans leur logementau cours de l’hiver 2005, en par-ticulier des jeunes ménages lo-cataires dans l’habitat collectifen zone urbaine et ayant des re-venus modestes.Pour Enea Consulting, les solu-tions de lutte contre cette pré-carité imposent de travailler surla base de trois piliers : la perfor-mance énergétique du logementet des équipements énergé-tiques, les équipements et lecomportement des ménages,ainsi que leur budget. �

Dossier réalisé par L. Colignon

Cinq millions deménages en

France seraienten situation de

précaritéénergétique. Si

l’État est attendupour créer des

mécanismesd’aide, c’est aussi

l’affaire desprofessionnelsd’adapter leurs

propositions pouraccompagner ce

marché à partentière.

FOCUSPRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE

Enjeux et solutions

PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE 29

3

2

ENERGIE

“Parmi les objectifs fixés par la loi, il y a aussi la lutte contrela précarité énergétique dans les territoires. Aujourd’hui, laseule réponse à ce fléau, qui pèse lourdement sur les fonds desolidarité pour le logement (FSL) départementaux, consiste enl'attribution de chèques énergie financés par les fournisseurs,qui servent essentiellement à alléger les factures des pluspauvres mais pas à les aider à faire des travaux de rénova-tion énergétique. Nous proposons donc de faire bénéficiertous les foyers en situation de précarité d'un diagnostic éner-gétique, et que les travaux de rénovation ini-tiés par les collectivités chez ces ménagessoient remboursés par la Contribution auservice public de l'électricité (CSPE, pré-lèvement fiscal sur la consommationd’énergie), comme l’est déjà le bénéficedes tarifs sociaux et comme le sera le fu-tur chèque énergie. ”Nicolas GARNIER, délégué général d’Amorce, réseau français d'information etaccompagnement des collectivités en matière de poli-tiques énergie-climat et gestion des déchets(cité dans La Tribune)

PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE Zepros 32 | Octobre 2016focus3030ENERGIE

De très nombreux dispo-sitifs ont été mis en placepour aider les ménages

les plus pauvres apayer leurs fac-tures et réduire leurs consom-mations d’énergie. Depuis le PlanBâtiment Grenelle, le cadre ré-glementaire s’est renforcé au ni-veau national avec la création d’unobservatoire national de la pré-carité énergétique, le lancementdu programme “Habiter mieux”,qui vise la rénovation énergétiquede 300 000 logements sur la pé-riode 2013-2017, l’automatisa-tion de la proposition des tarifssociaux et la multiplication d’ini-tiatives destinées à faciliter le re-pérage des personnes vulnéra-b l e s e t l a r é a l i s a t i o n d ediagnostics dans les logements.

“Habiter mieux” :jusqu’à 10 000 eurossans compter le travail des as-sociations et collectivités sur leterrain. Toutefois, trois ans aprèsle lancement du programme Ha-

biter mieux, la difficulté de l’ac-compagnement des ménages ensituation de précarité énergétiquesemble avoir été sous-estimée :seuls 23 000 ménages ont en-gagé des projets de travaux

d’amélioration, soit moins de10 000 ménages par an, alorsque l’objectif était de 50 000 paran. Le programme a donc béné-ficié d’une refonte de ses aidesafin d’accroître rapidement lenombre de travaux financés.Ainsi, dans ce cadre, près de10 000 € peuvent être pris encharge pour des travaux de12 000 €. Les aides de l’Anah ontété augmentées de 20 ou 35 %

du montant des travaux à 35 ou50 % en fonction du revenu desménages. En outre, la prime for-faitaire Habiter mieux, initiale-ment de 1 100 €, a été portéeà 3 000 € (la bonification de500 € en cas de concours locauxest par ailleurs maintenue). Enfin,les plafonds de revenus ont étérevus pour ouvrir l’accès à cesaides à un plus grand nombre depersonnes. �

Un accompagnement des ménages renforcé

focus SOLUTIONS PROPOSÉES PAR L’ÉTATchiffres.

20 %Le nombre deménages les plus pauvresqui consacrent à l’énergieune part de budget 2,5 foisplus élevée que les 20 % lesplus riches (source Ademe)

5 millionsenviron, le nombre deménages touchés par laprécarité énergétique enfrance. (source Ademe)

11 %* La part de

français avouant avoir dumal à s’acquitter de leurfacture d’électricité.

18 %* La part des

locataires concernés parla précarité énergétique.

44 %* La part des

français préférant modulerleur consommationd’énergie, plutôt qued’effectuer les travaux deréhabilitation nécessaires,faute de moyens financiers.* Source : Geoplc.

L e besoin de financement destravaux de rénovation éner-

gétique et des moyens/accom-

pagnement pour les promouvoirest très élevé. L’accompagnementcomplet d’un ménage en préca-rité peut en effet être estimé àprès de 17 000 €, soit près de35 Md€ pour les 2,1 millions depropriétaires occupants identifiéscomme touchés par la précaritéénergétique. Pour répondre à cesenjeux, des moyens importantssont mis à disposition pour la ré-novation des logements et plusparticulièrement ceux des mé-nages en précarité énergétique :aides de l’Anah, des collectivitéslocales, des cAf, des cNAV, de laMsA et de l’État, ainsi que des ini-tiatives de microcrédit. �

Un coût élevéfocus ACCOMPAGNEMENT FINANCIER

S i la modification des com-portements est une solution

utile, elle peut être insuffisante.Toutefois, elle constitue uneétape essentielle vers une priseen charge plus globale des mé-

nages. Des formations aux éco-gestes, ainsi que l’acquisition depetits équipements économesen énergie (coupe veille, ampoulebasse consommation, etc.) sontaujourd’hui proposées dans lecadre de programmes nationauxde lutte contre la précarité éner-gétique, tels que le programmeMediaterre d’unis-cité. Bien uti-lisées, ces solutions ont une ren-tabilité élevée, avec un temps deretour sur investissement infé-rieur à un an.Agir sur les autres équipementsconsommateurs d’énergie, no-tamment l’électroménager,

constitue par ailleurs un levierde diminution des consom-mations. Des opérateurs so-lidaires proposent ainsi de

l’électroménager recyclé à moin-dre coût afin de remplacer

des équipements hors

d’âge (par exemple, le réseau En-vie). Les équipements de froid, ré-frigérateur ou congélateur, repré-sentent le premier poste deconsommation électrique car ilsne peuvent fonctionner qu’aveccette énergie : adopter des équi-pements plus économes permetdonc de réaliser des économiestangibles. cependant, l’une des grandes dif-ficultés des projets visant à dimi-nuer la consommation d’électricitépar l’adoption de comportementséconomes ou le remplacementd’équipements énergivores est ledanger de l’effet rebond. En effet,on a pu observer que les écono-mies théoriquement atteignablessont rarement atteintes car l’amé-lioration de la performance d’unéclairage ou chauffage conduitsouvent à une augmentation deson utilisation. �

L’importance des éco-gestesfocus COMPORTEMENTS ET ÉQUIPEMENTS

PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE Zepros 32 | Octobre 2016focus3232

En attendant la mise en œuvrede solutions préventives pé-

rennes, travailler sur l’équilibre bud-gétaire des ménages est le moded’intervention curatif touchant leplus grand nombre de personnes.cela peut s’effectuer soit en dimi-nuant le prix de l’énergie, soit enaugmentant leur revenu disponi-ble par des aides sociales. La di-minution du coût de l’énergie sem-blant peu probable, la principalesolution disponible reste d’agir surles tarifications énergétiques.

Les tarifs sociaux –TPN (tarif depremière nécessité) pour l’élec-tricité et Tss (tarif spécial de so-lidarité) pour le gaz –constituentun premier levier pour diminuerla facture des ménages. Ils ontconnu un développement im-portant ces deux dernières an-nées, avec la mise en place d’uneprocédure d’automatisation decette aide en 2012 et la validationde la loi Brottes en 2013. Toute-fois, leurs montants sont faibles(une dizaine d’euros par mois) et

ne constituent pas un réel sou-lagement des ménages les plusprécaires. signalons aussi lefonds de solidarité pour le loge-ment (fsL), qui permet d’ac-compagner les ménages en si-tuation d’impayés d’énergie,grâce à un échelonnement despaiements. Actuellement, d’autres méca-nismes sont à l’étude pour amé-liorer les dispositifs existants, telsque la tarification progressive oule chèque énergie. �

Quelles sont les actions possibles ?focus BUDGET DES MÉNAGES

L e cLER * coordonne les“slime”, services locaux d’in-

tervention pour la maîtrise del’énergie, un programme d’infor-mation éligible aux certificatsd’économies d’énergie “Précaritéénergétique”. Destinés à accom-pagner les dispositifs locaux delutte contre la précarité énergé-tique, ils effectuent des visites àdomicile systématiques et des in-terventions rapides et massivesauprès des ménages en difficulté,étudient leur gestion de l’énergieet les orientent vers des solutionsdurables. Depuis décembre 2015, ce pro-gramme fait bénéficier les collecti-vités locales de cEE Précarité éner-gétique à hauteur de 1MWh cumacpour 8€ dépensés. �*Comité de liaison énergies renouvelables

Des services locaux d’interventionfocus SENSIBILISATION DES MÉNAGES

ANTICIPER.

L’AUGMENTATION DE LA FACTURE électriqueest inéluctable. Seule une diminution durable de leur consommation permettra aux ménagesvulnérables de ne pas subir de plein fouet ceshausses de tarifs.

REPÉRAGE.

DÉCELER LES MÉNAGES VULNÉRABLES est uneclé importante de la réussite du processusd’accompagnement car certains, en situationd’exclusion sociale, ne se manifestent pas auprèsdes acteurs sociaux.

CHÈQUE ÉNERGIE.

SIMILAIRE ALA PRIME ALA CUVE,maispouvant recouvrir l’ensemble des énergies (etpas uniquement l’électricité et le gaz commepour les tarifs sociaux), le chèque énergie seraitverse automatiquement a tous les ayants droit.

ENERGIE

EDf et Engie participent àl’apurement des factures

impayées en contribuant, avecles conseils départementaux,les organismes sociaux et lesassociations caritatives, auxfsL * départementaux. cesdeux fournisseurs “historiques”disposent d’un réseau de cor-

respondants solidarité, qui sonten contact avec les différentsacteurs locaux de la solidarité.Ils contribuent à la recherche desolutions adaptées pour traiterles difficultés rencontrées pardes clients sensibles en difficultéde paiement. �* Fonds de solidarité pour le logement

Ils font aussi des effortsfocus FOURNISSEURS D’ÉNERGIE

C’est un des quatre chiffresclés concernant la nou-velle usine située à Billy-

Berclau, près de Lille, qui s’estouverte à la presse il y a quelquesjours. En effet, ce site est le 10e

du groupe sur notre territoire etle troisième dans la région Hauts-de-France, pas très loin des uni-tés de production de Merville etde Cauroir. Les autres chiffressont 25 M€ pour l’investisse-ment consenti par le fabricantpour ce nouveau fleuron indus-triel, 100 emplois à horizon 2019,et 100 000 unités pour la capa-cité de production.

Devenir un acteur clé dumarché domestique gazCar cette usine est le résultatd’un projet qui remonte à fin2013, avec la prise de décisiond’Atlantic de développer et defabriquer en France une gammeinédite de chaudières murales àcondensation. Pour Pierre-LouisFrançois, le président du groupe,« cette démarche industrielle ré-sulte d’une volonté d’Atlanticd’investir massivement dans lesgénérateurs fonctionnant au gaznaturel et à l’électricité, les deuxénergies qui s’imposeront dura-blement dans le temps ». C’estpourquoi l’usine de Billy-Berclauintègre d’ores et déjà des lignesde production des toutes nou-vel les chaudières Naia etNaema, mais également deslignes dédiées aux pompes àchaleur.

Quatre mois après le démarrageofficiel de la production, le rythmes’accélère pour répondre à unedemande qui s’intensifie. En ef-fet, si Atlantic remporte au-jourd’hui un grand succès dansle domaine des pompes à cha-leur auprès des CMistes et dugrand public en général, lamarque ne connaissait pas lemême succès pour ces muralesgaz, dont la gamme était vieillis-sante. Avec Naia (pour le neuf)et Naema (destinée au diffus età la rénovation), changement deregistre avec des générateurs dedernière génération qui allientperformances, économies et fa-cilité de mise en œuvre, tout eny ajoutant une touche de connec-tivité, pour une plus grande sou-

plesse d’utilisation etde maintenance.Le critère qualité a étéomniprésent tout aulong du processusd’étude et de fabrication, aussibien en termes d’équipement quede bien-être du personnel. Pourla tôlerie, une machine ultra-so-phistiquée permet la découpe detoutes les formes possiblesgrâce, indifféremment, aux tech-niques du poinçonnement ou dulaser. Avec cet outil, ce sont 10 %de productivité en plus par rap-port à une découpeuse “tradi-tionnelle” avec un niveau acous-tique très faible. Autre outillagerare, une plieuse capable d’effec-tuer des courbures parfaites ettrès “propres”, en limitant consi-

dérablement le tauxde rebut. Dernier in-vestissement matérielnotable, une cabine depeinture poudre de

1 500 m2 disposant de deux vi-tesses de défilement permettantaux opérateurs d’accrocher et dedécrocher les tôles à l’arrêt, avecà la clé, moins de stress et detroubles musculo-squelettiques.Le résultat final, ce sont des pro-duits parfaitement fabriqués ettestés en conditions réelles d’uti-lisation. Ce sont également descontrôles stricts et exigeants avecun taux de 7 % de prélèvementpour une inspection visuelle et1,5 % dans le cadre d’une vérifi-cation du bon fonctionnementde l’appareil.Cerise sur le gâteau, cette usinedépasse la seule fonction desite de production. Elle a étépensée pour être un lieu de ren-contre et d’exposition, valori-sant l’image du fabricant. Dèsl’entrée, un grand showroom de200 m2 présente les généra-teurs gaz, fioul, électrique et hy-bride. Au premier étage, ontrouve une zone de réceptioncomprenant des salles de réu-nion, un bar et une mezzanineavec vue directe et surélevée surles îlots de production, un su-perbe écrin pour recevoir dansles meilleures conditions lesprofessionnels qui souhaitenten savoir plus sur Atlantic etses produits fabriqués enFrance. � M. Wast

INVESTISSEMENT

Et de 10 pour Atlantic !

COMPLÉMENT DE GAMME

Ça pulse avecdes granulésPellematic Air d’Ökofen est ungénérateur d’air chaud destinéà chauffer des ateliers, des en-trepôts, des serres agricoles,des salles multi-activités ou desmaisons individuelles. L’airchaud peut être soufflé en directou dans un réseau de gaines.Disponible en deux classes depuissances, de 7 à 21 kW ou de10 à 30 kW, la chaudière intègreun groupe moto-ventilateurhaute performance qui offre unexcellent confort acoustiquetout en garantissant une effi-cacité aéraulique optimisée. Saconsommation électrique esttrès faible (230 W seulementgrâce aux ventilateurs type ECsynchrones) et il peut varier enpuissance de 15 % à 100 % enfonction des besoins. L’unitéde filtration de l’air est inter-changeable en moins d’uneminute.

Vite !

10%Le gain de produc-tivité permis par la

nouvelle décou-peuse de l’usine de

Billy-Berclau.

EN BREF.

L’usine de Billy-Berclau • Un bâtiment labellisé haute qualité environnementale • Un site de production de plus de 21 000 m2

• La production d’une gamme de chaudières murales • Un showroom de 200 m2 imaginé au cœur de l’usine

CHAUFFAGE Zepros 32 | Octobre 2016Métiers

&Marchés

CHAUFFAGE 34

CLIMATISATION VENTILATION 38

SANITAIRE PLOMBERIEECS 42

ÉLECTRICITÉ 46

Tous les équipementstechniques

du bâtiment

L es métiers de la combustion,du chauffage et de l’évacua-

tion de fumée connaissent desévolutions tant sur le plan régle-mentaire que sur celui des tech-nologies. L’utilisation des éner-gies renouvelables, l’améliorationdes performances énergétiquesdes bâtiments ou encore la ré-habilitation des logements col-lectifs exigent l’assimilation denouveaux codes pour les profes-sionnels de la filière. C’est dansce contexte que Poujoulat a ré-organisé son offre formation encréant Cat-School, qui revoit leprogramme existant et élargit lecursus en passant de 2 à 14 nou-veaux modules. Autre modification, toutes lesformations sont adaptées àchaque typologie de participants :entreprise d’installation, négoce-distribution, construction-maî-trise d’œuvre & expertise. Et côtéoutils pédagogiques, Cat-Schooln’a pas fait les choses à moitiéavec une réelle expertise métier

des formateurs, une documen-tation technique pointue, 150m2

de plateforme pour la pratiqueet 16 systèmes complets en ex-position.Pour vous inscrire, deux mé-thodes: en ligne sur le sitewww.poujoulat.fr/contenu/32/24/1/services/formations.htmlou dans le catalogue Cat-SchoolFormations 2016 à dispositionchez les fournisseurs parte-naires. � M. W.

FORMATION

Cat-School, le nouveauprogramme Poujoulat

Zepros 32 | Octobre 2016 CHAUFFAGE 35ENERGIE

D epuis 2015, le spécialiste dela géothermie affiche une

politique de développement ac-tive pour étendre son réseau deconcessionnaires à l’ensembledu territoire. Après les sociétésSolution Énergie Provence, re-présentant de Sofath dans lesBouches-du-Rhône, Mathis &Philip dans les Vosges, et AllierConfort Énergies dans l’Allier en2015, le réseau intègre au-jourd’hui deux nouveaux conces-sionnaires : Côba Energies, avecun effectif terrain de 17 per-sonnes pour couvrir les Landeset les Pyrénées-Atlantiques, et

les Établissements Johan Flon,5 personnes sur les départe-ments du Nord et du Pas-de-Ca-lais. Avec un objectif fixé à 60 conces-sionnaires sur toute la France àfin 2018, Sofath souhaite recru-ter, en priorité, des profession-nels du chauffage et des éner-gies renouvelables, déjà installés,situés sur l’ensemble du territoire.Le fabricant dispose désormaisde 28 concessionnaires, soit plusde 200 personnes sur le terrainet affiche ses ambitions de re-cruter environ 10 nouveaux can-didats par an. � M. W.

GÉOTHERMIE

Sofath recrute

La murale gaz Condens9000i, vous la connaissez

déjà (voir Zepros Energie n°31 –page 26). C’est un produit ma-jeur pour le fabricant qui en a par-faitement orchestré le lancementen distillant les informations poursusciter l’intérêt des installateurs,mais également du grand public.Car, si Bosch est connu et re-connu pour son électronique, sonoutillage électroportatif et sesappareils électromé-nagers, dans le do-maine du chauffage,la notoriété manqueencore à l’appel, sur-tout depuis la dispa-rition des marquesdu groupe Buderusou Geminox. C’estune des raisons du déploiementmassif de la communication pourinstaller la 9000i dans la pro-chaine “shopping list” des par-ticuliers qui envisagent le rem-placement de leur générateur àcourt et moyen terme. Il faut direque l’industriel joue gros puisqu’ila massivement investi dans cettetoute nouvelle génération dechaudières qui sera la plateformemaîtresse des produits du groupe(Bosch et e.l.m. Leblanc) jusqu’en2019.Pour faire le buzz, le dispositifgrand public va s’appuyer sur unsite internet dédié (www.galerie-

bosch.fr), une web série décaléeintitulée “Chaud devant”, et lacréation d’une page Facebook,@BoschChauffageConfort.

Une campagne activevers les prosDu côté des pros, le soutien aulancement est moins “spectacu-laire” mais tout aussi efficace :offre de mise en stock pour lesnégoces, promotion pour les ins-tallateurs (régulation connectéeofferte*), documentations, cam-pagne d’information web, loca-lisation des installateurs parte-naires sur le site grand public…

Tout a été pensé pour assurer lesuccès.Si cette commercialisation faitl’objet de tels moyens, c’est aussiparce que le produit se positionnesur le segment premium. En ef-fet, affichée à partir de 3 200 €HT (prix public conseillé) pour laversion chauffage simple 20 kW,et frôlant les 5 000 € pour laconfiguration colonne intégrantun ballon ECS, c’est la cibleCSP++ supérieure à 35 ans quiest clairement visée. À noter :l’écart tarifaire avec l’actuelleCondens 7500, produit phare deBosch est plus que raisonnable– de l’ordre de 10 % –, surtout sil’on tient compte du “gap” tech-nologique entre les deux géné-rateurs. Même si un tel produitn’est pas facile à vendre, le fabri-

cant compte bien prendre unepart significative de ce marchéhaut de gamme grâce au designétonnant et aux fonctionnalitésinédites.

Une installation et unemaintenance très facilesAu niveau industriel, il n’est passimple de faire beau tout en res-tant pratique. Ce défi a été relevéavec succès puisque cette nou-velle plateforme technique auto-rise un gain de temps d’installa-tion de 30 % par rapport à unechaudière standard grâce à l’in-tégration et à l’agencement detous les composants dans unmodule compact. Les raccorde-ments électriques sont facile-ment identifiables grâce à des

codes couleur et accessibles parl’avant. L’interface tactile, ergo-nomique et fonctionnelle, assurepar ailleurs une mise en serviceet un réglage rapides. La régula-tion dissociée CW400 (en op-tion) se clipse derrière l’écran tac-tile (porte de rabat) et facilite lamise en service à l’aide du para-métrage automatique. Enfin, côtéentretien, les principaux organesqui doivent être inspectés chaqueannée (brûleur, condenseur, blocgaz) sont démontables avec 5 visseulement.Commercialisation effective le1er octobre en finition noire, et àpartir de janvier 2017 en finitionblanche. � M. W.

*Demandez les conditions auprès devotre revendeur.

LANCEMENT

Bosch Thermo aux petits soins pour sa Condens 9000i

CHAUFFAGE Zepros 32 | Octobre 201636

E n 2006, la première pompeà chaleur air/eau Daikin

Altherma arrivait sur le marché.À ce jour, le fabricant compte,sur notre territoire, un parc de

plus de 140 000 unités. Pour lapetite histoire, ce sont leséquipes françaises du fabricantqui ont eu l’idée de baptiser cesystème pour illustrer la notion

de choix entre la chaleur et le ra-fraîchissementPour fêter ces 10 ans, Daikindresse un récapitulatif des per-formances de ses solutions. Ainsi,la technologie “eco-friendly” apermis de préserver l’équivalentde quatre fois la surface de la villede Paris en forêts. Le parc a pro-duit l’équivalent de 12 000 GWhd’énergies renouvelables et a ré-duit les émissions de CO2 de1,5 million de tonnes. Dix ansplus tard, les PAC Altherma pro-curent le chauffage, le rafraî-chissement et l’eau chaude sa-nitaire de 800 000 personnesen Europe, via 350 000 géné-rateurs. � M. W.

ANNIVERSAIRE

Retour sur les 10 ans d’Altherma

ENERGIE

ALTERNATIVE

D’autres surfaceschauffantes existent

© S

odim

acLorsque la réalisation d’un

plancher chauffant/rafraî-chissant n’est pas possible, lechauffage mural peut être une so-lution séduisante. À l’instar duplafond chauffant, ce systèmepermet, en rénovation, decontourner un éventuel problèmede dépose des revêtements desol et d’un manque d’épaisseursous les portes. Facile à installer,il diffuse la chaleur de façon ho-mogène dans la pièce. Sa perfor-mance énergétique sera celle d’unvéritable ‘’plancher chauffant ver-tical’’, son confort thermique étantquasiment identique à celui d’unchauffage par le sol.

Encore peu connu du grand pu-blic, le plafond rayonnant pré-sente l’intérêt d’optimiser ladiffusion de la chaleur. Celle-cis’effectue rapidement puisque,grâce à cette solution trèsréactive, la montée en tempé-rature s’effectue en 30 mi-nutes environ. Répondant àdes cahiers des charges sou-vent spécifiques, les plafondschauffants sont particulière-ment adaptés aux grands es-paces décloisonnés et auxbelles hauteurs sous plafonds,comme les ateliers, bureaux,établissements scolaires ousportifs… (source Cochebat). �

CLIMATISATION | VENTILATION Zepros 32 | Octobre 201638ENERGIE

RÉGULATION

Objectifsimplicité

Le nouveau système de régula-tion de la gamme Génération Hde Panasonic, compatible avecla gamme Aquarea, intègre lesinnovations les plus récentes :écran haute résolution, touchestactiles..., pour toujours plusde simplicité d’installation etd’utilisation. Déportable en am-biance, cette interface de régu-lation évite de se doter d’unthermostat supplémentaire. Elleest capable de gérer deux zonesde chauffage et prend en chargela relève de chaudière de série.

VMC HELIOS

Régulationconnectée

Les VMC doubleflux haute efficacitéKWL® de nouvellegénération sont ul-tracompacts etéquipées de série dela régulation easy-

Controls qui permet à la fois d’op-timiser leurs performances et desimplifier leur utilisation. Grâce auserveur web intégré et à une con-nexion au réseau local Lan, les ap-pareils peuvent être pilotés sim-plement avec un PC, une tablette,un smartphone ou un naviga-teur web.

DOCUMENTATION

Catalogue d’unenouvelle èreIl y a un an, Hitachi devenaitJohnson Controls Hitachi aprèsla création d’une joint-venture.Le catalogue 2016, reflet decette métamorphose, présenteune multitude de nouvelles so-lutions techniques et de nou-veaux services, parmi lesquels lagamme de PAC air/eau Yukati aété entièrement repensée. On yretrouve les nouvelles cassettes4 voies qui allient esthétique,confort et économies d’énergieainsi que CS-Net Manager, uneinterface de ges-tion centralisée etde contrôle à dis-tance des instal-lations tertiaires.

Vite !

Pièce maîtresse de la nou-velle gamme SHRMe(pour Super Heat Reco-

very Multi) de Toshiba, le com-presseur DC Twin-Rotary, conçuet fabriqué en interne et associéà la régulation Inverter ultra-pré-cise à 0,1 Hz près, booste les per-formances à charges partiellesdu système. Cette technologiepermet un contrôle précis de lapuissance nécessaire, en fonc-tion du besoin pièce par pièce. Afin d’augmenter la fiabilité etl’efficacité du compresseur, unnouveau traitement DLC (Dia-mond Like Carbon) recouvrechaque palette du compresseur.La dureté très élevée, associéeà un coefficient de frottementtrès bas, apporte une protection

supérieure aucompresseur età l’ensemble dusystème.

Sélecteur de débit multisortieEquipé de 4 ou6 sorties, ce boî-tier permet unevéritable gestioncentralisée des dé-bits de réfrigérantet simplifie l’ins-tallation. Chaquesortie permet deraccorder jusqu’à 8 unités inté-rieures en fonctionnement maî-tre-esclave et jusqu’à 10 unitésintérieures en fonctionnement

zoning, avecun mode defonctionne-ment com-m u n p o u rt o u t e s l e sunités inté-rieures, touten permet-tant des fonc-tions marche-

arrêt et point deconsigne indé-pendantes. À no-ter également, lenombre moindrede brasures à réa-

liser sur place, réduisant d’autantla durée du chantier.

Solution connectée pourun contrôle à distanceLe SHRMe dispose de la régula-tion HFP qui autorise une gestionultraprécise du débit de réfrigérantgrâce à l’utilisation de vannes mo-torisées à pas variables qui s’ou-vrent plus ou moins (1500pas derégulation), en fonction de la de-mande et de la position de l’unitédans le bâtiment, pour fournir lajuste quantité de réfrigérant à cha-que unité intérieure. Cette fonctionpermet d’optimiser au maximumle débit de réfrigérant duranttoutes les phases de fonctionne-ment (démarrage, maintien detempérature) et donc le fonction-nement du compresseur. La solution Wave tool, intégréesur chaque unité extérieure, per-met au responsable maintenance

d’effectuer un contrôle completde l’installation via un smart-phone : visualisation de l’instal-lation, lancement de cycles detest, report des défauts. Le trans-fert des données entre l’unité ex-térieure et le smartphone se faitvia la technologie NFC. Ces don-nées peuvent ensuite être trans-férées par mail, pour analyse àdistance. Un des points de développementimportant de Toshiba a été detravailler sur le maintien de lapuissance calorifique en périodede dégivrage. La fonction chauf-fage optimisé consiste à limiterl’exécution d’un cycle de dégi-vrage standard en injectant ponc-tuellement des gaz chauds dansl’échangeur de l’unité extérieure,sans perturber le fonctionnementdes unités intérieures. Le confortau niveau de l’utilisateur est alorsmaintenu. � M. Wast

P arce que la ventilation et laqualité de l’air intérieur vont

de pair, Allie’Air et Medieco sesont associés pour présenterdeux modules combinés de dé-couverte pratique. Le premier aborde la QAI (la ré-glementation, l’émission des ma-tériaux, l’analyse de site) et la me-sure des polluants par des

travaux pratiques et retours d’ex-périence, ainsi que la ventilation(réglementation, lien entre lesconcentrations des polluants etles débits, travaux pratiques dé-couverte des systèmes et de leurcontrôle). Vous mesurerez et in-terpréterez directement pourcomprendre comment procédersur un site.

Le second module, dit d’appro-fondissement, est réservé auxparticipants qui maîtrisent déjàles bases. Allie’Air étant centre

agréé, la prise en charge de la for-mation est possible. � M. W.

Informations et inscription sur [email protected] M. W.

FORMATION

QAI et ventilation

Comparaison des histogrammes entre l’ancien (EER) et le nouveau(SEER) coefficient d’efficacité frigorifique. À part les versions 14 et 20 CV,tous les autres modèles approchent ou dépassent le coefficient 8.

CÔTÉ TECHNIQUE.

• Modules SHRMe de 8 à20 CV

• Puissances absorbées : de5,95 à 18,60 kW en modefroid, et de 5,40 à 15,90 kWen mode chaud

• Niveau de pression sonore :de 59/61 dB(A) pour un8 CV à 61/62 dB(A) pour un20 CV

• COP : 4,14 à 100 % et 5,93à 50 % pour un 8 CV à+7°C extérieur

• ESEER de 8,17 pour la ver-sion 16 CV

DRV 3-TUBES

Toshiba : une gammecomplète plus performante

10unitésintérieures peuvent être rac-cordées à chacune des 4 ou6 sorties du compresseur

DC Twin-Rotary

L’unité extérieure en version

16 et 20 CV.

CLIMATISATION | VENTILATION Zepros 32 | Octobre 201640ENERGIE

Mal-aimée sur le marché dela maison individuelle et

du petit collectif, la ventilationdouble flux ne cesse de se réin-venter depuis le début de l’an-née. Après des systèmes plusorientés vers la qualité de l’air in-térieur, Zehnder, sans minimi-ser ce critère très important, per-fect ionne encore p lus satechnologie haut de gamme enlançant ComfoAir Q. Succédant à la génération desComfoAir 350 et 550, cettenouvelle gamme est composéede trois appareils permettantde couvrir les besoins en débitsd’air de 350, 450 et 600 m3/h.Elle est ainsi adaptée aux mai-sons individuelles, petits loge-

ments collectifs ou bâtimentsde bureaux, à la fois en neuf etrénovation.

Des innovations majeures brevetéesTrois nouveaux brevets ont étédéposés par le fabricant pources centrales. L’un d’eux concernel’échangeur qui dispose d’un nou-veau dessin en forme de diamantpour une surface d’échange trèsimportante afin d’offrir un ren-dement accru. Résultat : une ré-cupération de chaleur de 97%(suivant NF 205) avec des débitsd’air de 350, 450 et 600 m3/het de 90 % selon le standardPHI avec une valeur de SFP0,24W/m3/h à 270m3/h.

Toujours au chapitre de la récu-pération de chaleur, le systèmeFlowControl favorise le niveau derécupération en ajustant auto-matiquement les niveaux de dé-bits d’air neuf et d’air vicié, endiagnostiquant la perte de charge(rafales de vent, condensation...)et en modulant le fonctionne-ment du ventilateur. Autres in-novations qui changent sensi-b l e m e n t l a d o n n e : u npréchauffeur intelligent quis’adapte parfaitement à la tem-pérature, au débit volumétriqueet à l’humidité de l’air et amènel’air extérieur, quelle que soit latempérature de celui-ci, à la tem-pérature requise pour un fonc-tionnement peu énergivore. En-

fin, des ventilateurs re-dessinés (grille flow-grid qui assure un fluxd’air optimisé) équipésde moteurs encoreplus économiques.En ce qui concernel’électronique embar-qué, notons un mon-tage en “plug and play”simple et rapide puisqueles appareils sont dotés d’unassistant de mise en service in-tégré sur écran digital qui guidel’installateur en 3 étapes pour ré-gler le groupe de manière opti-male. Elle se termine par uncontrôle automatique et uneconfirmation du système. Au to-tal, ce sont deux heures de moins

par rapport aux machines dou-ble flux traditionnelles. Pour sa-crifier à la “mode” de la connec-tivité, le fabricant a prévu uneinterface qui autorise un pilotageà distance, tandis que la compa-tibilité KNX permet l’intégrationde cette unité de ventilation dansun système domotique. � M. W.

INNOVATION

Avec ComfoAir Q, Zehnder fait entrer le double flux dans une nouvelle dimension

C ’est en 2005 qu’Aldes alancé le logiciel Selector po-

Wair. Aujourd’hui utilisé par plusde 3 000 bureaux d’études enFrance, cette boîte à outils indis-pensable permet de définir lesdébits de ventilation, de sélec-tionner les ventilateurs adéquatsà partir des points débit-pressionet de calculer les consommationsélectriques, quel que soit le mar-ché (résidentiel, individuel/col-lectif, tertiaire, désenfumage ter-tiaire...). Désormais multilangue, il pro-pose une interface ergonomiquequi simplifie la prise en main dulogiciel et la saisie des données,faisant gagner du temps au pro-fessionnel. Quant au moteur decalcul des consommations élec-triques, il a été optimisé pour en-

core plus de rapidité. Côté facilitéde sélection, un assistant calculeles débits réglementaires : uneaide précieuse pour le prescrip-teur. De plus, un guide “pas àpas” accompagne le profession-nel dans la définition précise deson besoin. La base de données, très com-plète, est actualisée en perma-nence. Elle permet de générer unrapport d'études précis montrantle point de fonctionnement débit-pression et contenant toutes lesdonnées techniques des produits.Enfin, cette plateforme est com-patible avec tous les systèmesd'exploitation (Mac, PC, Linux...).Selector poWair est accessible enligne ou hors ligne. � M. W.

Pour le découvrir, http://pro.aldes.fr/services/logiciels

AIDE AU CHOIX

La ventilation simpleflux en toute simplicité

Reportée au 1er janvier 2018,la surveillance de la qualité

de l’air intérieur sera obligatoiredans certains ERP, notammentles établissements d’accueil col-lectif d’enfants de moins de sixans et les écoles maternelles, puisce sera au tour des établisse-ments d’enseignement ou de for-mation professionnelle et desétablissements sanitaires et so-ciaux en 2020 et 2023. Le taux de CO2 est un indice in-contournable de la qualité de l’airintérieur. Il s’agit d’un gaz inodore,incolore et ininflammable.Lorsque son taux devient tropélevé, on peut observer un mal-être, un déficit de concentrationet une baisse de performance. Lesymptôme de fatigue intellec-tuelle débute aux alentours de1 000 ppm, et le plafond maxi-mal de CO2 est fixé à une valeurlimite de 1 500 ppm. Dans lespièces closes, comme les sallesde classe, qu’il n’est pas toujoursfacile d’aérer, quelques minutessuffisent pour atteindre des va-leurs de l’ordre de 5 000 à6 000 ppm de CO2 !Solution de ventilation naturelle,Windsatcher®d’Ecodis fonctionne

selon la vitesse du vent et disposed’un système de régulation intel-ligent selon le niveau de CO2, lapluie et la température extérieure.L’efficacité du système est prou-vée même avec un vent faible de5m/s. Idéal pour les salles sou-mises à une forte occupation, ilest disponible dans plusieurs mo-dèles, selon le volume du bâtimentà ventiler et le type d’activité.

Une étude sur mesureQuelle que soit la direction duvent, cette tourelle double fluxcapte l’air neuf via un systèmed’ailettes. L’air est ensuite ache-miné par un conduit jusqu’à une

grille de diffusion au plafond,créant un mouvement circulairedans la salle. Le mouvement éva-cue l’air chaud vicié vers l’exté-rieur. L’ingénierie ventilation naturelledu fabricant étudie chaque pro-jet en s’appuyant sur la superfi-cie de la salle, le nombre moyende personnes, la plage de fré-quentation de la salle et l’orien-tation du bâtiment pour définirle positionnement de chaquetourelle. Les données sont en-suite analysées, via un outil decalcul CFD, qui va définir la com-binaison d’un ou plusieurs sys-tèmes à installer. � M. W.

VENTILATION NATURELLE

Des tourelles pour assainir l’air intérieur

Àl’occasion de son 40e an-niversaire, Roth France,l’industriel spécialiste en

chauffage, sanitaire et cuve, aconvié, le 6 septembre dernier,ses collaborateurs et clients à unesoirée “western” à Lagny-sur-Marne. Au programme : dansecountry, buffet de grillades, jazzband et spectacle d’hypnose. Ladirection du groupea profité de l’événe-ment pour présen-ter aux invités les lo-caux de l’agence, les showrooms,le training center et le nouveaudépôt. Cet espace a notammentété agrandi pour répondre aux be-soins des clients du groupe.

“La belle filialefrançaise”Le président, Manfred Roth, estrevenu sur l’histoire de la « bellefiliale française », comme il lanomme, en évoquant l’époqueoù Roth France fut la première

société française à obtenir un avistechnique pour ses réservoirs enmatériaux de synthèse. Devant les dirigeants France, il asouligné les valeurs intangiblesqui ont construit l’ADN de l’en-treprise. « Vous vous sentezcomme faisant partie de notre fa-mille [...]. Nos relations sont fon-dées sur le respect et l’amitié ».De leur côté, les codirigeants deRoth France, Claude Brand etThierry Photinodellis, ont tenu à

remercier toutes les personnesqui, depuis le début, ont contri-bué à la réussite de Roth France.« Nous fêtons aussi nos produits,notre qualité, nos innovations,dont nous sommes fiers : nosbelles parois de douche, notreplancher chauffant – nous venonsd’obtenir le prix de l’innovation duSynamome* pour le panel 16 posedirecte –, nos cuves, et en parti-culier la nouvelle Microstar », aconclu Claude Brand. �A. Flepp

Le fabricant de douches, bal-néos et spas a entièrement

retravaillé son site internet. Parmiles améliorations notables, on ob-serve l’intégration d’un compa-rateur de produits et d’une inter-face personnalisée dédiée auxprofessionnels. Sur cet espace,l’utilisateur se voit proposer unensemble de contenus tech-niques et commerciaux sous laforme de vidéos, d’actualités, depromotions, d’informations pro-duits ou de documentations à té-lécharger. Une aide au choix(comparateur intégré) permet dese retrouver aisément et rapide-ment dans l’offre complète de lamarque. Sur la page d’accueil, l’in-ternaute est invité à découvrir l’ac-tualité de Kinedo et la variété deses produits. Les principales fa-

milles y sont représentées –Douche, Spa, Balnéo –, accom-pagnées des sous-éléments (ca-bines, parois, receveurs, pare-bains…). Dans une volonté deproximité avec ses clients et dis-tributeurs, le nouveau site facilitela prise de contact avec la marquegrâce à un système de géolocali-sation des points de vente. La na-vigation, quant à elle, a été large-ment simplifiée, l’ergonomierepensée et l’interface conçue en“responsive design”. � A. F.

ÉVÉNEMENT

Roth France en mode western

SANITAIRE | PLOMBERIE | ECS Zepros 32 | Octobre 201642

INTERNET

Le site de Kinedo faitpeau neuve

Dans le cadre du quinzièmeanniversaire de l’Ibox, corps

d’encastrement pour la douche,Hansgrohe a lancé une campagnede communication articulée au-tour de vidéos promotionnelleset d’une offre commerciale. Pourvanter les atouts de ce boîtier in-novant, la société allemande a eul’idée de donner la parole à sesclients les plus fidèles (architectes,commerciaux, installateurs) dansune série de quatre interviews dif-

fusées sur YouTube. « Au lieu denous exprimer, nous avons de-mandé à ces professionnels d’ex-pliquer pourquoi ils ont choisi l’Iboxdans leur projet », confie EvelinStratmann, directrice marketingd’Hansgrohe. Dans l’un des clips,un plombier revient sur les diffé-rentes étapes du montage, l’oc-casion de rappeler la facilité demise en œuvre, le faible encom-brement et le design épuré del’objet vert.

En parallèle, le fabricant mène, de-puis début septembre, une ani-mation dans son réseau de distri-bution (négoce sanitaire), à traversl’installation d’un présentoir à l’en-trée des agences. Pour marquerle coup, le groupe met égalementà disposition des installateurs qua-tre ensembles complets de douchecomprenant l’Ibox à un prix anni-versaire. La solution “découverte”démarre à 469 €, contre 515 €pour un pack traditionnel. «Noussouhaitions remercier notre clien-tèle pour sa fidélité à notre marqueet présenter à nouveau notre packfacilitant l’achat de solutionsdouches encastrées », souligneEvelin Stratmann. Ces packs “clésen main” englobent l’essentiel despièces d’installation : bride de fixa-tion, rosace d’étanchéité, bouchede tête, Fixfit. � A. F.

ENERGIE

« Nous fêtons notre qualité, nos innovations, dont nous sommes fiers »

ANNIVERSAIRE BIS

Pour les 15 ans de l’Ibox, Hansgrohefait parler ses meilleurs clients

Le spécialiste en recyclage deseaux grises pour la produc-

tion d’ECS a annoncé l’installa-tion d’une unité ERS (Energy Re-cycling System) dans l’immeublerésidentiel privé Lux Confluence,situé à Lyon. Dans ce bâtimenthaut de gamme de 43 logementsqui a obtenu le label BBC+++,l’eau chaude sanitaire est désor-mais produite à partir des eauxusées grises. Concrètement,l’unité ERS récupère les calorieset les transfère dans un ballon destockage d’ECS après passagepar une pompe à chaleur. Une fois

leur chaleur captée, les eaux grisessont rejetées dans le réseau d’as-sainissement à une températuremoyenne de 9°C. Mis en servicedepuis avril 2016, le système per-met de couvrir 90 % des besoinsen ECS des logements. Sur le site de Lux Confluence,l’unité ERS fait partie d’un en-semble d’équipements recon-nus pour leurs performancesénergétiques (triple vitrage, fai-ble perméabilité à l’air du bâti-ment, chauffage urbain, sys-tème domotique, ventilationautoréglable…). � A. F.

EAUX GRISES

Un ERS Biofluides pour l’excellence énergétique

L e groupe Geberit va utiliserune plateforme 3D de Das-

sault Systèmes. Le leader alle-mand du sanitaire a choisi le lo-giciel 3DExperience, espace dedéveloppement produits colla-boratif, afin de réduire les délaisde mise sur le marché. L’indus-triel français apportera à Geberitses capacités de conception etd’ingénierie collaboratives digi-tales.

Un outil collaboratifConcrètement, 3Dexperience per-met de mettre en œuvre des stra-tégies efficaces d’estimation au-tomatique des coûts dans le butde lancer des produits plus rapi-dement. Au sein de cet environ-nement virtuel, Geberit va pou-voir tester et valider les design,ainsi que programmer et simulerles opérations de fabrication.

Cette approche réduit le recoursaux prototypes physiques, ce quivalide le processus de fabricationen amont. « Depuis 1987, nousfaisons confiance aux applicationsde Dassault Systèmes pour leurscapacités de conception produitinégalées. Nous avons mainte-

nant choisi sa plateforme 3DEx-perience comme solution globalepour améliorer nos performancesen matière d’ingénierie méca-nique, de gestion du design et dela collaboration », a déclaré JuergHuber, responsable R&D appli-cations chez Geberit.

Dans le cadre d’une stratégie àlong terme visant à optimiserses processus métier, le fabri-cant a récemment lancé plu-sieurs projets d’envergure, no-tamment le déploiement d’uneplateforme d’innovation àl’échelle mondiale. � A. F.

Le distributeur spécialisé dansla fourniture d’outillage pour

les professionnels des métiers del’eau a enrichi son catalogue d’unnouveau produit : un ruban adhé-sif autofusionnant. Le SiliconTape ST-101 est un produit de dé-pannage qui accélère le temps deréparation touchant un problèmed’étanchéité ou d’isolation. Affi-chant une étanchéité immédiateà l’eau et à l’air, ce ruban à l’élas-ticité permanente et étirable

jusqu’à 300% résiste à une pres-sion pouvant atteindre 12 bars. Ilpeut être utilisé sous l’eau et necraint ni les acides, ni les solvants,ni de nombreux hydrocarbures.Tolérant des températures ex-trêmes (-54°C à +260°C), il per-met d’isoler une tension de15000volts par couche. De plus,il convient idéalement pour as-sembler les objets, les matériauxentre eux et pour les protéger dela rouille. � A. F.

OUTIL DE CONCEPTION

Geberit se tourne vers Dassault Systèmes

SANITAIRE | PLOMBERIE | ECS Zepros 32 | Octobre 201644

INNOVATION

Legoueix lance un adhésif tout terrain

La technique d’assemblagedes tuyaux en acier par sou-

dure présente un risque impor-tant d’incendie. C’est pourquoiViega a mis au point Megapress,une solution qui permet de sertiren quelques secondes des tuyauxen acier noir jusqu’à un diamètrenominal de 1/2“ à 2”. Dévoilé à l’oc-casion du salon Artibat pour sonlancement officiel sur le marchéfrançais, ce système est désor-mais disponible en 3/8” pour lesinstallations standards de radia-teurs dans les logements.Avec Megapress, Viega a l’ambi-tion d’offrir une alternative ausoudage, au serrage ou au vis-sage. Cette technique de sertis-sage à froid se montre bien plusrapide, donc plus économique, et

surtout plus fiable, sans flamme.Un profil d’étanchéité spécial encaoutchouc EPDM est intégré àchaque liaison en acier. Combinéà une bague de séparation et àune bague crantée, il assure uneétanchéité durable et une forteadhérence pour les surfaces ru-gueuses de tuyaux en acier noir,galvanisé, laqué ou revêtu de ré-sine époxy. D’après Viega, le gain de temps estestimé à 60% par rapport auxtechniques standards. Les ma-chines à sertir sont livrées avec tousles accessoires dans une mallettepratique, contenant les mâchoiresde sertissage (1/2” à 1”), trois an-neaux de sertissage pour les dia-mètres nominaux (1/4” à 2”), ainsiqu’une mâchoire articulée.� A. F.

CANALISATION

Viega fait évoluer son sertissage à froid

ENERGIE

SALLE DE BAINS

Le Molitors’équipe descapsules Skinjay

Après le Plaza Athénée, le Moli-tor, hôtel du très chic 16e ar-rondissement de Paris, a retenules capsules essentielles de lamarque Skinjay, installées dansles douches de 7 suites del’établissement. Nouveauconcept sensoriel, ces cap-sules au contenu 100 % na-turel libèrent des mélangesd’huiles essentielles dans l’eaude la douche. L’occasion pourles clients de bénéficier d’uneexpérience « de bien-être etde voyage ». Fondée en 2012,Skinjay a développé une for-mule cosmétique 100 % na-turelle permettant aux huilesessentielles de nébuliser unefois en contact avec l’eauchaude.

GESTION DE L’EAU

Belkin et Uponorfrères de rechercheBelkin et Uponor ont annoncéla poursuite de leur recherchetechnologique autour d’unemeilleure gestion de la consom-mation d’eau. Le projet Phyn apour ambition de contrôlerdans le détail l’approvision-nement en eau domestique etde prévenir les fuites. Le sys-tème, qui s’installe au niveaude la conduite d’eau principalede la maison, est né à l’issued’une décennie de recherches.Les grandes sécheresses desannées 2000 ont en effetpoussé Uponor, spécialiste enplomberie-chauffage, et Belkin,spécialiste des réseaux, à ré-soudre le défi d’optimisationde l’eau domestique. Pourl’heure, le prototype est testédans des maisons individuellesaux États-Unis.

Vite !

© Geberit AG

Après deux ans de tra-vaux, l'Afnor a dévoiléune nouvelle version de

la norme NF C17-200 portant surles installations électriques exté-rieures. La dernière mise à jourdatait de 2007, autant dire uneéternité dans un monde régle-mentaire et technologique del'électricité en constante évolu-tion. Le titre de l’ancienne norme“Éclairage extérieur” et soncontenu n’étaient plus adaptésaux équipements réellement ins-tallés par les professionnels.« Son domaine d’applicationn’était pas exclusivement lié àl’éclairage mais, par exem-ple, à des carrefours à feuou à des bornes d’accèsaux zones piétonnes »,lance Christian Mousnier,président de la commis-sion installation électrique exté-rieure à l’Afnor. Désormais, elleconcerne de nouveaux équipe-ments comme les infrastructuresde recharge pour véhicules élec-

triques, les coffrets permanentsde prises de courant pour foireset marchés ou les fontaines àeau. Pour l’organisme de nor-malisation, le maillage national

en bornes de recharge a néces-sité une mise à jour du texte de2007, certaines exigences pro-pres à ces installations étant trai-tées dans un guide, et non pas

dans une norme en tant que telle.Auparavant, les installateurs de-vaient circuler entre les diffé-rentes normes (C15-100, C13-200) pour obtenir une réponseà une question technique. Un vraicasse-tête. « Dans un souci desimplification de lecture, l’Afnor adonc rassemblé toutes les infor-mations nécessaires à l’utilisateur(étude, mise en œuvre, contrôle) »,précise Christian Mousnier.

Préconisations techniques ajoutéesLa nouvelle norme intègre éga-lement un ensemble de préconi-

sations techniques pourprotéger le matériel contreles surtensions ou éviterles défauts d'isolement.Les professionnels sontnotamment incités à iden-

tifier tous les composants del'installation. Ainsi, les agents per-dront moins de temps à déter-miner la cause d’un dysfonction-nement, ce qui diminuera lescoûts de maintenance. Adaptéeà son temps, cette nouvelle ver-sion n'élude pas les spécificitésdes nouvelles sources d'éclairageque sont les Leds. Les règlestechniques concernant la sécu-rité des personnes, des biens etdes animaux restent toutefois in-changées.D’ici à la fin de l’année, les cen-tres régionaux de l’AFE (Asso-ciation française de l'éclairage) etl’Apave (organisme d'inspectiondes risques) vont organiser desjournées techniques afin d’expli-quer le contenu de la norme, quiest entrée en vigueur le 24 sep-tembre prochain. � A. Flepp

INSTALLATION EXTÉRIEURE

Mise à jour de la norme NF C17-200

ÉLECTRICITÉ Zepros 32 | Octobre 201646

Sur le port de Saint-Nazaire,Bouygues Travaux Publics a

commencé l’assemblage d’unecoque en béton flottante, desti-née à accueillir la première éo-lienne en mer française. En at-tendant ses premiers tours depale prévus pour 2017, il est pos-sible de suivre en direct l’avancéedu chantier, étape par étape. Leséquipes du projet Floatgen, ontmis en ligne un nouveau site in-

ternet permettant de visualiser,grâce à des boîtiers photos, le sitede construction de la fondationflottante, située quai des Char-bonniers.

Expérimentationgrandeur natureLes différentes étapes du calen-drier y sont également rappeléesafin de s’informer globalementsur le projet. Une fois la construc-

tion de la barge flottante ache-vée, l’éolienne sera installée, àquai, sur sa fondation. L’ensem-ble sera ensuite remorqué au prin-temps vers le site d’installationSEM-REV au large du Croisic,premier site français d’expéri-mentation multitechnologie (hou-lomoteur, éolien flottant, etc.) ap-partenant à l’École Centrale deNantes. L’éolienne sera alors rac-cordée au système d’ancrage etau câble d’export de l’électricité. Porté par un consortium euro-péen de 7 industriels européens,Floatgen vise à construire uneéolienne de 2 MW. Cette expé-rimentation grandeur nature apour ambition de démontrer lepotentiel industriel de la filière,créatrice d’emplois locaux, et lefaible impact sur l’environne-ment (éloignement des côtes,faible impact visuel, gisementde vent). � A. F.

ÉOLIEN OFFSHORE

Le chantier de la première éolienneen mer retransmis en “live”

L e logiciel SmartStruxureconçu par Schneider Electric

a reçu la meilleure note NavigantResearch dans son rapport “Lea-derbooard Report : BuildingEnergy Management Systems”.Chaque année, ce cabinet deconseil récompense les meil-leures solutions d’efficacité éner-gétique sur la base de 12 critères :stratégie et capacité d’exécution,stratégie de commercialisation,performances, prix, couverturegéographique, pérennité...

Coûts opérationnels réduitsPour la deuxième année consé-cutive, l’industriel français a ainsidécroché la palme. « Navigantdistingue notre engagement delongue date à créer des solutionstechnologiques de pointe pourdévelopper les bâtiments du fu-tur, se félicite Laurent Bataille,directeur général de la divisionEcobuilding chez Schneider Elec-tric. Sur un marché des bâti-ments intelligents en croissance,une solution telle que SmartS-

truxure est le pilier numérique quipermet d’atteindre des niveauxinédits d’efficacité opérationnelleet énergétique ». Le logiciel ré-duit en effet les coûts opéra-tionnels tout au long du cycle devie du bâtiment en connectantet en adaptant ingénierie et ins-tallation, équipements, logicielset services pour garantir unegestion efficace de l’énergie. Laplateforme se distingue parses capacités de contrôle dansla gestion énergétique dessystèmes d’un bâtiment grâceà l ’analyse des données :consommation électrique,éclairage, CVC, systèmes desécurité, etc. � A. F.

ENERGIE

Des journées techniques vont être organisées afin d’expliquer

le contenu de la norme© Schneider Electric

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Une bonne note pourSmartStruxure

Au premier plan, la plateforme en coursde montage sur le quai

des Charbonniers

Le logiciel de Schneider Electric sedistingue par ses capacités decontrôle dans la gestion éner-gétique d’un bâtiment.

Dans les réseaux basse ten-sion, les pertes électriques

globales représentent chaque an-née l’équivalent de la productionde quatre centrales nucléaires,soit 48 TWh. Un gouffre éner-gétique qui a conduit au déve-loppement de solutions pour dé-tecter et réduire ces pertes. C’estle cas du logiciel de diagnosticénergétique conçu par la sociétéFidelise. Le système, qui se dé-clenche à distance via des ac-tionneurs sans fil, évite l’envoi detechniciens et la pose d’appareilscoûteux pour la mesure.

Une aubaine pour les électriciensAvant, il fallait faire une cam-pagne de mesure chez les clients,ce qui constituait un coût et une

incertitude, car le niveau de pertespouvait être insuffisant. Désor-mais, Fidelise gère le problèmede la mesure et évite les dépla-cements inutiles pendant toutela durée de vie de l’installation, cequi permet à l’électricien de fairedavantage de chantiers.

Concrètement, le logiciel déter-mine à distance, chez l’utilisateur,le pourcentage d’économied’énergie, en vérifiant la présencede pertes coûteuses. Les instal-lations sont vendues clés enmain, en moyenne 6 500 €, etvarient de 2 300 € pour une ins-

tallation de faible puissance à20 000 €. Pour une installationd’une valeur de 5 000 €, dans lemeilleur des cas, l’utilisateur éco-nomise 3 000 € par an ; dans lemoins bon des cas, c’est 1 000 €.Toutes les étapes – mesure descharges électriques, collecte desdonnées, calcul du taux de perteet réduction des pertes – sontautomatisées. Néanmoins, uneétude initiale est nécessaire pourvalider la fourchette, réalisableavec cet outil.

Un investissementrentable pour tousL’économie sonnante et trébu-chante est donc au rendez-vous. Mais pour l’installateur,comment cela se passe-t-il ?Côté technique, il est déchargé

du suivi “physique” des instal-lations mises en place puisquele logiciel contrôle à distance eten temps réel la bonne exécu-tion du procédé. Le logiciel per-met de visualiser à distance lesdonnées de chacun de sesclients et de constituer son ta-bleau de bord complet récapi-tulant les pertes, les économiespotentielles, le coût des instal-lations à prévoir, la marge pré-visionnelle et l’avancement deséconomies. Côté finances, pour 490 € parmois, quel que soit le nombre declients utilisateurs, l’installateurpeut générer 100 voire 150 k€de chiffre d’affaires supplémen-taire par an, puisqu’il disposed’une exclusivité sur sa zone dechalandise. � M. W.

NOUVEAU MARCHÉ

La perte électrique, génératrice de chiffre d’affaires

éLEctricité Zepros 32 | Octobre 201648

L e conseil d’administrationde l’industriel français a

confirmé la cession, à l’espagnolGamesa, de sa participation de50 % dans la co-entreprise dé-diée à l’éolien en mer, Adwen.Dans un communiqué, Gamesas’est engagée à racheter pour60 millions d’euros les 50 % ducapital d’Adwen détenus parAreva. Cette vente fait suite àplusieurs mois de discussion età un projet de fusion entre legroupe espagnol et l’allemandSiemens. Sauf que ce rappro-chement entrait en contradictionavec une clause de non-concur-rence existant entre Areva et Ga-mesa dans l’éolien en mer. En

juin dernier, Areva s’était engagéà trouver, dans les trois mois, unrepreneur à Adwen ou, le caséchéant, de lui céder sa partici-pation. Des discussions ont eulieu avec General Electric, qui arepris la division énergie d’Als-tom et qui compte une activitéd’éoliennes offshore.

Siemens renforce saplace de leader mondialMais le rachat n’a pas pu se fairecar GE ne souhaitait pas pren-dre à sa charge les risqueséventuels liés aux contrats demaintenance pour les éoliennesdéjà en fonctionnement. Dansl’offshore, Areva possède deux

usines en Allemagne, 630 mé-gawatts de capacités installéset bientôt 1 GW avec les projetsen cours. Déjà leader mondialdans l’éolien offshore, Siemensva détenir 59 % de la nouvelleentité créée en 2015, ce qui de-vrait conforter sa position enEurope. L’opération, qui pour-rait être finalisée en janvier 2017,marque le retrait d’Areva dansles énergies renouvelables pourrecentrer ses activités autourdu nucléaire. L’activité de la di-vision consacrée aux énergiesvertes (biomasse, solaire, éo-lien) s’est, au fil des années, dé-gradée et transformée ensource de pertes. � A. F.

RACHAT

Areva se retire de l’éolien offshore

«L ’avenir se joue aujourd’huiavec des solutions d’auto-

consommation plus simples, sansabonnement, ni frais annexes ».La phrase est signée Olivier Bé-chu, Dg de ValÉnergies, réagis-sant aux deux appels d’offresportant sur l’autoconsommationlancés par Ségolène Royal le2 août dernier. Une belle initia-tive, certes. Mais, selon lui, elles’apparente plutôt à un moyende réglementer et contrôlerl’énergie produite par les entre-prises, l’État étant actionnaired’EDF à plus de 85 %. Ce déve-loppement en demi-teinte aconduit le groupe ValÉnergies àimaginer Ellybox, un nouveaumodèle d’autoconsommation

dédié aux entreprises, sans au-cun coût d’installation ni fraissupplémentaires.

Prix de l’électricité 10% moins cherLe pack comprend l’installationde 300 m2 de panneaux solairesau sol ou sur le toit, une box quipermet de piloter l’injection del’électricité solaire dans son ré-seau et un câble raccordant labox à son armoire électrique.L’entreprise ne paye que ce qu’ellea consommé en électricité re-nouvelable. L’électricité est fac-turée 10 % moins cher, soit0,09 €/kWh. Pour le reste du vo-lume, l’entreprise conserve sonfournisseur habituel. � A. F.

ENERGIE

NOUVEAU MODÈLE

L’autoconsommation desentreprises libéralisée

Ellybox s’adresse aux entreprises payant plus de 30000€ d'électricité paran et disposant d'une surface libre de plus de 300 m2 (sol ou toiture).

La division d’Areva consacrée auxénergies vertes, dont l’éolien offshore,

était devenue peu à peu déficitaire.

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La consommation d’électri-cité a augmenté de 1,8 % en

août, sur un an, en raison de lacanicule observée à la fin du mois,qui a encouragé le recours à la cli-matisation, rapporte une étudede RTE. La consommation fran-çaise d’électricité a atteint32 178 GWh en août 2016,contre 31 277 GWh en août 2015.La semaine du 22 au 28 août aenregistré un écart de plus de4°C par rapport aux normales desaison. En correction de ces tem-pératures exceptionnelles, laconsommation est également enhausse chez les particuliers, lesprofessionnels et les PMI/PME,tandis que celle de la grande in-dustrie poursuit sa tendancebaissière. De son côté, la production a at-teint 36 087 GWh, en baisse parrapport à août 2015 où elle s’étaitétablie à 38 885 GWh. La pro-duction d’énergie solaire a dépasséle seuil record de 1 TWh en juillet

et en août. Le nucléaire a repré-senté, quant à lui, 75 % de la pro-duction d’électricité, avec27 111 GWh produits, soit unebaisse de 15 % sur un an, tandisque les productions thermiquesà combustible fossile ont grimpéde 145 %, note la filiale d’EDF. Surle mois écoulé, la France a conti-nué d’exporter vers ses voisins plusde courant qu’elle n’en a importé.Le solde net des échanges s’estétabli à plus de 3,2 TWh. � A. F.

CANICULE

Demande électrique en hausse au mois d’août

Malgré une production en baisse,le solde d’échanges avec les paysvoisins est resté positif.

La salle “Explorer” porte bienson nom. Au 8e étage du

campus Microsoft, à Issy-les-Moulineaux (92), la technologieLifi (Light Fidelity) est entrée enphase d’industrialisation. « Cen’est plus de la science-fiction, l’ac-cès à internet par la lumière estdésormais rendu possible pourtous », s’est félicité Frédéric Gra-notier, président fondateur de Lu-cibel. Après un premier prototypedévoilé l’an passé, la société fran-çaise, spécialiste en éclairage Led,a présenté sa nouvelle solutionLifi, aux dimensions réduites etaux performances améliorées.

Débit multiplié par 4Frein au lancement du projet, lataille du récepteur a été diviséepar cinq et s’apparente désor-mais à une “grosse” clé USB.De plus, la performance deconnexion a été multipliée parquatre grâce à une transmissionbidirectionnelle de 42 Mbps enconditions optimales, contre 10

en 2015. Le luminaire Lifi Luci-bel, qui s’appuie sur l’oscillationde la lumière Led pour trans-mettre des informations, disposede la fonction Handover. Un dis-positif qui permet aux utilisateurs

de passer d’un luminaire à unautre sans discontinuité deconnexion. Conçu en collabora-tion étroite avec la société écos-saise PureLifi, le luminaire estcompatible POE/POE+ (Power

Over Ethernet) et high PowerPOE afin de minimiser le câblagenécessaire lors d’un montage re-lié au réseau. L’installation, elle,se réalise au moyen de ressortscompatibles avec la majorité desfaux plafonds, assure Lucibel.

De grands acteurs déjà intéressésFrédéric Granotier et son directeurde l’innovation, Édouard Lebrun,ont également rappelé pourquoila technologie devrait séduire lemarché du BtoB. Contrairementà une borne wifi, “Lifi by Lucibel”ne peut pas se pirater, la connexionn’est possible que sous un cônelumineux. La sécurité des don-nées fait partie des enjeux straté-giques de certains secteurscomme les banques ou les cen-tres de R&D. En outre, elle n’émetpas d’ondes électromagnétiques(un atout pour les hôpitaux,écoles, industrie…) et elle est ca-pable de toucher jusqu’à 8 utili-sateurs par points d’accès.

Ces multiples atouts auraientd’ores et déjà intéressé de grandsacteurs de l’immobilier ou desnouvelles technologies, commeNexity et Microsoft. «Nous avonsreçu une centaine de commandesfermes de clients n’ayant pas en-core vu le produit industrialisé »,affirme Frédéric Granotier, mal-gré un prix “dissuasif ” de2 300 € HT le kit. En 2018, la société prévoit laconception d’une nouvelle ver-sion encore plus miniaturiséequi sera commercialisée àgrande échelle, avant d’aborderle marché du grand public en2019 ou 2020. Son autre révo-lution, l’intégration du Lifi dansles smartphones des particu-liers. « Avec la croissance expo-nentielle des données à échan-ger, le Lifi va avoir un rôle à jouerdans le développement de l’IOT[internet des objets, ndlr] pouracheminer les données entre lesobjets et l’ordinateur », conclutEdouard Lebrun. � A. F.

LUMIÈRE ET RÉSEAU

Lucibel présente sa première solution “Lifi” industrialisée

ÉLECTRICITÉ Zepros 32 | Octobre 201650

Dans les régions d’élevageporcin, les éleveurs et ex-

ploitants d’installations de bio-méthanisation doivent stockeret éliminer des quantités tou-jours plus importantes de lisieret de digestats. Problème : lessurfaces disponibles pour l’ab-sorption de ces substances sontparfois limitées. Pour y répon-dre, la société allemande WeltecBiopower, spécialiste en biogaz,a mis au point la technologie Ku-mac réduisant de moitié le vo-

lume de déchets agricoles. Aucours d’une première étape, l’in-dustriel mélange des floculentsau lisier et au digestat afin queles substances solides et liquidessoient séparées l’une de l’autre.Certaines substances nutritivessont donc fixées et les matièressolides sont séparées encore plusefficacement de la phase liquideavec la presse à tamis.La phase liquide restante passeensuite par des cuves de décan-tation, là aussi dans le but de sé-

parer les petites particules et lesmatières en suspension. Les der-nières petites particules sont éli-minées par un filtre fin. Dansl’étape suivante, le filtrat subitune osmose inverse (purificationtrès fine de l’eau) à trois niveauxpour concentrer les sels et lessubstances nutritives.

Transportabilité élevéeModulaire et échelonnable, lesystème peut déjà être utilisé àpartir de 50 000 t de lisier ou di-gestat par an. Principaux avan-tages : transportabilité élevée etbas coûts d’épandage, réductionconsidérable des volumes et res-pect des réglementations sur lesémissions restrictives de subs-tances nutritives. Le système Ku-mac aurait déjà été utilisé avecsuccès depuis presque dix ansdans les exploitations agricoleset sur les grandes installationsde biométhanisation en Belgiqueet aux Pays-Bas.� A. F.

BIOMÉTHANISATION

Kumac, le procédé allemand qui réduit de moitié le lisier

Le luminaire Lifi Lucibel dissimule un récepteur dontla taille équivaut désormais à une grosse clé USB.

ENERGIE

Le système donne déjà satisfaction depuis une dizaine d’annéesdans des unités de méthanisation de Belgique et des Pays-Bas.

Zepros 32 | Octobre 2016 ÉLECTRICITÉ 51

Depuis le début de l’année,Algeco a installé deux

constructions modulaires, unesalle polyvalente et un réfectoire,dans la cours d’une école ma-ternelle à Cergy (95). L’objectif :mesurer les particules fines, lesCOV ou encore le taux d’humi-dité. D’ici au 1er janvier 2018, ledispositif réglementaire 2018-

23, impose la mise en place d’undispositif de surveillance de laqualité de l’air intérieur dans lesétablissements recevant des en-fants de moins de 6 ans. Car les matériaux de construc-tion, les peintures ou les meu-bles de ces bâtiments sont sou-vent sources d’émissions desubstances polluantes et donc

dangereuses pour cette jeunetranche d’âge. Soucieux deconstruire des lieux aérés, faci-litant l’apprentissage des élèves,Algeco s’est associé à la sociétéCybeel, spécialiste en objetsconnectés, pour créer une écolematernelle pilote.

Des mesures toutes les 10 minutesLes modules mis au point parAlgeco sont équipés de cap-teurs mesurant toutes les10 minutes la température, letaux d’humidité, le dioxyde decarbone les COV et les parti-cules fines. Ces objets connec-tés donnent la variation de laqualité de l’air tout au long de lajournée et permettent de dé-tecter les anomalies. Les infor-mations ainsi transmises sontrécoltées et analysées plus ai-sément. � A. F.

QUALITÉ DE L’AIR

Algeco et Cybeel s’associent pourune école maternelle connectée

Dans cette école maternelle de Cergy, les anomalies de l’air ambiantsont détectées immédiatement et analysées rapidement.

ENERGIE

L e fabricant de solu-tions d’éclairage

Led, Aurora, vient delancer sur le marchéfrançais un spot en-castré, adapté aux pla-fonds minces. Étanche àl’air, le mPro peut être installédans les bâtiments basseconsommation ou encore dansles pièces d’eau.

Calqué sur la taille des boîtiers standardsRecouvrable d’isolants roulés,soufflés ou projetés, ce spot, dis-ponible en 3000k et 4000k, of-fre un très haut rendement :jusqu’à 660 lumens pour seule-ment 7W consommés. Facile àinstaller, il dispose d’un driver dé-tachable de la source lumineusepar simple pression. Il devientainsi plus compact et peut êtreinstallé dans les plafonds minces

jusqu’à 47mm. Idéal en rénova-tion comme en constructionneuve, le spot présente un dia-mètre d’encastrement offrant ungain de temps non négligeable.En effet, ce diamètre en versionfixe est de 65-72 mm, soit lamême dimension que le boîtierdes interrupteurs électriques. Lesprofessionnels n’ont plus besoinde se doter d’une scie cloche sup-plémentaire, une seule suffit pourtous les chantiers. � A. F.

INNOVATION

Un spot Led pour plafonds minces

© D.Eskenazi

www.elmleblanc.fr

E.L.M. LEBLANC

Chaudière muraleEn 2018, la directive ErP imposera untaux de NOx maximal de 56 mg/kWhpour les chaudières gaz. La nouvellechaudière murale basse températureAcléis Bas NOx a été conçue pour ré-pondre à cet enjeu avec un point decombustion ne dégageant que15 mg/kWh d’oxydes d’azote, grâce àson brûleur échangeur à flamme re-froidie. Elle pourra ainsi être proposéeen remplacement d’une chaudièreconventionnelle lorsque l’installationd’une chaudière à condensation s’avé-rera techniquement compliquée. Cet ap-pareil compact (400 x 385 x 865 mm)délivre une eau chaude en instantanéet à température stable au degré près.La régulation Cotronic pilote l’instal-lation selon le niveau de confort etd’économies sou-haité, et le systèmeEcosmart assureune disponibilitépermanente d’eauchaude, même encas de puisages ré-pétés. Puissancethermique nomi-nale : 24 kW.

www.ceanothe.com

CEANOTHE

Radiateur rayonnantdécoratifAlliant confort et design, les radiateursmuraux ultraplats en verre trempé polide la gamme Decowatt se parentd’une centaine de motifs et coloris quien font un des principaux objets dé-coratifs de la pièce : ambiances ur-baines, paysages, motifs graphiquesou effets matière. Extrafins et ne dé-passant pas de plus de 4 cm du mur,ils se fondent harmonieusement dansle décor, tout en diffusant une chaleurdouce et homogène dans tout l’espace.Côté technique, ils intègrent un filmchauffant en aluminium intercalé en-tre deux lames de verres. Ils sont dis-ponibles en trois dimensions (120 x40 cm, 120 x 60 cm et 180 x 60 cm),pour des puissances respectives de500, 750 et 1 100 W, et fonctionnentsur un thermostat sans fil capable depiloter jusqu’à 5 appareils. Le corps dechauffe est garanti 5 ans.

La sélection de la rédactionCe mois-ci, notre sélection inclut certains produits exposés au pro-chain salon Artibat de Rennes. Notez bien leur numéro de stand !

CHAUDIÈRES - ÉVACUATION PAC - VEN TILATION ROBINETTERIE - SANITAIRE - POMPES

PRODUCTION ECS ÉLECTRICITÉ - DOMOTIQUE OUTILLAGE - INFORMATIQUE

NOUVEAUTÉS Zepros 32 | Octobre 201652

HAGER

ADEY

PANASONIC

Pilotage des éclairages et ouvrantsAxés sur le créneau de la rénovation, les “micromodules” radio permettent, sanstravaux susceptibles d’altérer la décoration existante, le pilotage de l’éclairage etdes ouvrants motorisés ainsi que la création de nouveaux points de commandesans fil. Très compacts, ils s’insèrent dans les boîtes murales d’encastrement,derrière l’appareillage existant, quelle qu’en soit la marque. Fonctionnant sous leprotocole KNX, ils communiquent sur une grande portée, pouvant atteindre 30 men intérieur ou deux dalles béton (maison de 3 étages), et jusqu’à 100 m en

champ libre. Les liens radio entre les émetteurs et récepteurs, pré-appairés enusine, s’effectuent simplement en sélectionnant la couleur associée à la fonc-tion souhaitée. Les micromodules peuvent également être pilotés par smart-phone en installant un contrôleur connecté Coviva du même fabricant.

www.aircon.panasonic.eu

Groupes extérieurs multisplitAffichant une puissance réduite, l’unité extérieure CU-2E 12SBE, apparte-nant à la toute nouvelle gamme RAC Multi Split, permet à Panasonic deprésenter une solution de chauffage/climatisation pour locaux de taille mo-deste, dans le neuf, à un tarif abordable. Elle peut, par exemple, être reliée àdeux unités intérieures de 1,6 kW pour créer une solution parfaitementadaptée à une installation dans deux petites pièces. Conçus pour fonction-ner avec les unités intérieures Etherea et TZ, les groupesde la gamme RAC Multi Split permettent de connecterjusqu’à 5 unités intérieures, offrant aux installateursune grande souplesse pour réaliser des systèmes declimatisation complets.

Filtre pour chauffage centralDestiné à l’habitat individuel vaste ou au petit collectif, MagnaClean DualXPprotège efficacement les installations de chauffage contre les effets des parti-cules d’oxyde de fer (magnétite) réduisant le rendement de la chaudière, oucontre les débris non organiques en suspension dans l’eau. Sa technologie re-pose sur deux zones de capture magnétique puissantes, vers lesquelles le fluxd’eau est dirigé de façon régulière et uniforme par une bouche d’entrée au

design spécifique. Le filtre s’installe en ligne en quelques minutes grâce àdeux connecteurs télescopiques à filetage de 1 ¼” à 1 ½”, avec plusieursoptions de montage selon la configuration. Le fabricant met en avantune économie sur l’entretien et la facture de chauffage pouvant attein-dre respectivement 33 % et 15 %.

ENERGIE

La discrétion,la portée

étendue, lescodes couleurfacilitant

l’installation

www.hager.fr

La durée de vieaccrue de

la chaudière,les économiesréalisées

www.adey.com

L’adaptationaux petits

logements, lasouplesse deconfiguration

La sélection de la rédaction

www.vasco.eu/fr

VAsCO

Radiateurs panneaux

Avec leur face entièrement lisse audesign pur et contemporain, les mo-dèles de la gamme FlatLine participentpleinement à la décoration intérieure, etils se logent à peu près n’importe oùgrâce à leur format horizontal, verticalou plinthe. Les tubulures d’eau chaudeen contact direct avec la tôle acier de fa-çade assurent un rendement calorifiqueélevé sur installation de chauffagebasse température. De nombreusespossibilités de raccordement existentpour une installation simple et sans grostravaux partout dans la maison. Lespuissances vont de 366 W à 3 941 W(modèle vertical) et les dimensions va-rient de 200mm (plinthe) à 2000mmen hauteur, et de 400 mm à 3000mm(plinthe) en largeur. Des barres chro-mées s’adaptent pour les transformeren sèche serviettes ou sèche torchons.

www.schlüter-systems.fr

sCHLÜTER sYsTEMs

Natte thermique tempérée pour sols et mursSchlüter-Ditra-Heat-TB est une solution de chauf-fage par le sol en polypropylène de faible épaisseurprésentant une structure en plots en queue-d’aronde et revêtue d’un non-tissé en face inférieure.

Les rouleaux (12,5 m x 1 m) se collent au mortier sur la chape (ou un support boisou un ancien carrelage) avant de recevoir les câbles électriques chauffants au creuxdes plots, puis un carrelage de toute taille. La chaleur est répartie uniformémentet le système est parfaitement étanche. Ditra-Heat-TB est facile et rapide à poser,en neuf ou en rénovation, l’opération pouvant être réalisée par un grand nombre d’ar-tisans (plombier-chauffagiste, bainiste, carreleur, électricien…). Seul le raccordementet la mise sous tension doivent être réalisés par un professionnel habilité.

www.france-air.com

FRANCE AiR

Micro-cogénérationL’offre XRGI® fonctionne selon le prin-cipe de production combinée de chaleuret d’électricité à partir du gaz naturel. Ellese compose de 4unités de base (XRGI6, 9, 15 ou 20) offrant une productionélectrique de 6 à 80kW et une produc-tion thermique de 13,5 à 160kW. Chaqueinstallation XRGI est composée de troisprincipaux éléments: Power Unit, dis-tributeur de chaleur Q et unité de com-mande iQ. Combinée avec un FlowMaster (régulateur de température),elle atteint la classe d’efficacité énergé-tique saisonnière A+++ pour le chauffagedes locaux. Elle peut aussi être équipéed’un réservoir tampon d’une capacité de500, 800 ou 1000l. Le fabricant re-vendique les meilleures performances surce marché en ce qui concerne la classeénergétique, le niveau sonore (49dB(A)à 1 mètre) et la compacité (moins de 1m2

au sol pour une unité de 20kW électriqueet 40kW thermique).

www.gilles-heissat.fr

GiLLEs HEissAT

Chapeau de cheminéeGirostop est un accessoire innovant pour les conduits de fumées qui pro-tège ceux-ci de la pluie et des bourrasques. Il améliore l’évacuation en ré-gulant les turbulences de l’air par effet venturi. Ce faisant, il réduit égale-ment les nuisances sonores provenantdu conduit. Girostop s’installe très fa-cilement par simple vissage sur leschapeaux inox. Il ne nécessite par la suiteni entretien, ni démontage lors des ra-monages. Autre avantage, il empêche lanidification des oiseaux au sommet dela cheminée. Enfin, l’esthétique de sapartie girouette est personnalisable.

KAMPMANN

Chauffage en caniveauLe spécialiste allemand du chauffage par caniveau sort, avec Katherm QK nano,une solution peu encombrante et très silencieuse adaptée aux bâtiments ré-sidentiels, bureaux ou hôtels pourvus de grandes baies vitrées. Ce systèmeà convection est alimenté par une soufflerie équipée de moteurs EC compacts(économes en énergie) qui n’émettent que 25 dB(A) à 60 % de leur vitessede rotation et diffusent un flux d’air homogène sur toute la longueur du convec-teur. La gouttière de165 mm de large et70 mm de hau-teur est proté-gée par une grilleen acier inoxyda-ble. Disponible enassociation avec la ré-gulation électroméca-nique KaControl, Ka-therm QK nano offredes possibilités illimi-tées d’intégration dansdes systèmes automa-tisés de bâtiments.Cinq longueurs stan-dards et possibilité defabrication sur mesure.

www.kampmann.fr

Hall 4 – Stand A40

Zepros 32 | Octobre 2016 NOUVEAUTÉS 53ENERGIE

Hall 2 – Stand F5

L’encombre-ment nul,

le silence enfonctionne-

ment.

Hall 2 – Stand E14

www.cedeo

ALTECH

ClimatiseurPrévu pour l’habitat individuel et le petit tertiaire, le Climatiseur Série AE, en ver-sions monosplit et multisplit, arbore des lignes courbes qui s’intègrent très bienau décor. Trois puissances sont proposées pour le monosplit inverter (2 600 W,3 500 W et 5 300 W), qui couvre une plage de températures de -15°C à +50°C.Le multisplit, lui, se décline en puissances de 5 300 Wà 10 600 W, avec de nombreuses combinaisons pos-sibles entre les 3 unités extérieures spécifiques et les3 unités intérieures. Série AE intègre un mode nuitultra-silencieux à 20 dB, ainsi qu’un système de re-froidissement turbo pour rafraîchir la pièce en quelquesinstants. On accède au filtre sans démontage et le vo-let de soufflage est, lui aussi, facilement extractible.

www.aeroval.com

AEROVAL

Récupérateur de chaleur sur chauffage boisLe Combi Connect, en combinant les avantages d’unsystème de distribution d’air chaud avec un thermos-tat connecté, permet de bénéficier de la température dé-sirée dans chacune des pièces de l’habitat, tout en étant chauffé parun seul appareil de chauffage au bois. Dispensé de l’installation de chauffagesauxiliaires, l’utilisateur peut ainsi définir les températures de consigne dans lespièces éloignées du générateur. Dès que l’appareil à bois fonctionne dans la pièceprincipale, la chaleur est distribuée pour atteindre la température renseignée pourles autres pièces. Il est également possible de définir des plages horaires via lethermostat connecté pour des niveaux de confort différents selon les momentsde la journée (plus frais la nuit, plus chaud en rentrant du travail par exemple).

www.vortice-france.com

VORTICE

Ventilation collectiveAvec une consommation très basse, de hauts rendementset un fonctionnement silencieux, la gamme Vort QBK Eco-blue répond à toutes les configurations en habitat et ERP.

Disponible en tr3 puissances (101, 150 et 320 W), pour desdébits allant de 50 à 1 800 m3/h, elle repose sur un moteur à entraînement directEC (courant continu avec commutation électronique), conforme à la directive ErP2009/125.Ec, 2e phase 2018. Le régulateur Lobby assure un fonctionnement à pres-sion constante autorégulée, réglée d’usine à 150 Pa ; un affichage digital en facearrière permet d’ajuster cette pression. En tôle d’acier galvanisé, les caissons s’ins-tallent au sol ou suspendus, en intérieur ou extérieur. Ils présentent 2 piquages,avec joint double lèvre pour l’étanchéité, et un interrupteur de proximité. La gammedispose d’un avis technique pour utilisation Hygro A et B et Hygro Gaz.

www.wts-kramer.com

KRAMER

Mobilier de salle de bainsMatières riches et design innovant, la gamme Icono se distingue incontes-tablement par son originalité et la douceur qu’elle dégage. La vasque, tailléeen cercle dans du marbre noir ou beige, repose sur un piédestal en teck, boistrès résistant à l’humidité, d’une grande pureté de forme et équipé d’une barre

porte-serviettes en acier. Un receveur de douche, dansles mêmes teintes de marbre que la vasque, com-plète l’ensemble. Il est équipé d’une plateforme cir-culaire amovible en lattis de bois recouvrant la zoned’écoulement. Tous ces éléments sont garantis 10 ans.Dimensions (largeur x profondeur x hauteur) : vasque400 x 450 mm x 100 mm ; piédestal 265 x 400 x750 mm ; receveur 1400 x 800 x 70 mm.

NOUVEAUTÉS Zepros 32 | Octobre 201654ENERGIE

La sélection de la rédactionALDES

Filtration de l’airEn habitat individuel, InspirAIR Home, en versions Classic et Premium, est unesolution facile à intégrer en plafond, faux-plafond ou mur pour garantir un airentrant purifié des polluants, microbes, virus et allergènes. L’appareil disposeaussi d’un échangeur haut rendement pour la récupération de chaleur, et demoteurs basse consommation. Quatre filtrations sont proposées : poussièressur l’extraction ; pollens (Classic), particules fines (Premium) et bactéries (enaccessoire) sur l’air entrant. La motorisation se règle selon 4 vitesses et peuts’adapter à 3 modes de régulation : vitesse constante, débit constant (auto-réglable) et pression constante (hygroréglable). InspiAIR Home peut s’inté-

grer dans un réseau domotique et être commandépar télécommande à 2, 3 ou 4 vitesses, ou

par smartphone grâce à l’appliAldes Connect.

Hall 8 – Stand D26

www.ksb.fr

KSB

Vanne industrielleLa vanne en acier moulé Ecoline GT 40, qui n’existait jusque-là qu’en version à bride, est désormais également disponible en ver-sion à souder. Spécialement conçue pour les applications indus-trielles, elle convient aux fluides non corrosifs tels que l’eau, la va-peur, le gaz… Elle couvre les diamètres entre DN50 et DN600, lespressions de PN10 à PN40 et supporte des températures jusqu’à400°C. Pour renforcer son étanchéité, elle est équipée d’un jointde chapeau à double emboîtement en graphite et d’une gar-niture presse-étoupe en graphite et à double emboîtement éga-lement, ce dispositif empêchant tout fluage du matériaud’étanchéité. L’arcade peut recevoir une bride conforme DIN-ISO 5210 permettant une motorisation.

www.irfts.com

IRFTS

Châssis pour modulesphotovoltaïquesPour la valorisation énergétiquedes toitures plates par couverturephotovoltaïque, Easy Roof Flat,est un système robuste et écono-mique qui met en œuvre un nom-bre réduit de composants (3 piècespar châssis). Il s’adapte sur toutsupport (bitume, membrane, béton,graviers), permet plusieurs typesd’orientation (sud, est, ouest), etdes inclinaisons de 0° à 20°. Lescomposants nécessaires à la fixa-tion des panneaux sont prémontéset le système est compatible avecEasy Grounding, la solution demise à la terre du fabricant. Descoupe-vent latéraux sont fournis enoption pour améliorer la stabilité del’installation. Pour faciliter le trans-port, les châssis s’emboîtent lesuns sur les autres de façon à pou-voir en empiler 250 par palette.Poids : 3 kg (hors lestage).

PELLET ASC

Accessoires de salle de bainsLa gamme Arsis Evolution propose aux artisans et particuliers des accessoiresdestinés au confort et à la sécurité pour la salle de bains et les toilettes. Tousles éléments qui la composent sont amovibles et interchangeables,permettant une transformation facile, rapide et sans travaux.Un atout certain pour les hôteliers, par exemple, qui doi-vent mettre à disposition des locaux sanitaires accessiblesà tous. La gamme comprend notamment dessièges de douche avec accoudoirs,des barres de maintien, tablettes,accroche peignoir ou distributeur depapier toilette, tous bénéficiant d’un des-ign travaillé et en matériaux de qualité.

Hall 7 – Stand B33

www.pellet-asc.fr/fr

www.aldes.fr

La grande variété de polluants

traitée,la récu-pération dechaleur

www.nke-watteco.fr

NKE WATTECO

Capteur de niveaudes fluidesDans son boî-tier étancheen plastiqueclassé IP55,le capteurPress’O estdestiné à lamesure et àla télérelève duniveau des réservoirs d’eau (citernes,châteaux d’eau, cuve de récupérationd’eau de pluie, nappes phréatiques…)ou de fluides énergétiques (cuve à fiouldomestique enterrée ou hors sol, ci-terne de gaz…). Il s’adapte aussi bienà un usage domestique local qu’à lasurveillance à distance des réserves descollectivités territoriales, grâce à satechnologie radio à très longue portée :jusqu’à 10 km en champ libre. Il estcompatible avec tout type de jauge de0-10 V et 4-20 mA et doté d’un sys-tème électronique dédié à la gestionde l’alimentation de la jauge reliée aucapteur. Son autonomie étendue per-met la télérelève d’informations pen-dant 5 ans sur la base de 24 mesureset d’une transmission radio par jour.

fr.megaman.fr

MEGAMAN

Lampes LedLa gamme Led Rich Colour com-prend des réflecteurs Led PAR16et MR16, ainsi que des Led Clas-sic et des flammes Led. Répon-dant aux attentes des commerces,musées ou restaurants, lieux danslesquels l’attrait visuel revêt beau-coup d’importance, ces ampouleset spots optimisent la richesse etla qualité des couleurs avec un in-dice de rendu (IRC) élevé jusqu’àRa95. Sans oublier les retom-bées positives en termes d’éco-nomies d’énergie et de mainte-nance qu’ils procurent. Cettegamme est complétée de sa va-riante Rich Colour + qui allie lesavantages de la technologie RichColour à un meilleur rendu de lacouleur rouge (R9).


La sélection de la rédactionBETTE

Trop-plein invisible

Ingénieuse, la solution développée par le fabricant allemand,en coopération avec Viega, fait disparaître le trop-plein desparois de la cuve pour une mise en valeur du design de la bai-gnoire. Avec BetteSensory, la colonne d’eau est régulée par unsystème électronique, avec capteur de pression intégré, qui déclenche l’ouverturede la bonde d’évacuation lorsque le niveau critique est atteint. Préréglées enusines, les valeurs minimales et maximales de remplissage peuvent, bien sûr,s’adapter aux usages de chacun et aux différentes hauteurs de baignoires. Lavidange s’effectue par simple pression sur le couvercle de la valve, une secondepression refermant celle-ci aussitôt. Le système prend place sous la baignoireet ne nécessite qu’une alimentation électrique à l’installation. Une batterie desecours prend le relais en cas de panne de secteur.

www.bette.de/fr

Hall 8 – Stand D26

La mise en valeur du

design de labaignoire

fr.megaman.fr

MAGILINE

Surveillance à distance des piscines

En associantsa nouvellecaméra Ma-giCam et sasolution decontrôle etprogramma-tion à dis-

tance iMagi, le fabricant libère lespossesseurs de piscines de tous lesaspects fastidieux concernant lasurveillance et l’entretien de leur ins-tallation. MagiCam, étanche et ré-sistante aux chocs, offre une excel-lente qualité vidéo de jour comme denuit grâce à son filtre infrarouge.L’appli iMagi, pour sa part, se chargede tout le reste, via un smartphoneune tablette, un ordinateur ou la té-lécommande étanche easyMagi.Renseignée par une sonde pH etdeux capteurs de température, ellepilote le traitement de l’eau auchlore, le nettoyage programmabledu bassin, la gestion de la tempé-rature, le contrôle du niveau del’eau, l’éclairage.

NOUVEAUTÉS Zepros 32 | Octobre 201656ENERGIE

www.theben.fr

THEBEN

Détecteur de présence

Reprenant la forme engoutte d’eau des spots du fa-bricant, le détecteur thePiccola, pourle pilotage de l’intensité d’éclairage,allie discrétion et esthétique. Il est pro-posé en version détecteur de présenceou détecteur de mouvements. Plu-sieurs détecteurs peuvent être mon-tés en parallèle en configuration maî-tre-esclave. Ils détectent une per-sonne assise dans un rayon de 4 mè-tres sur 360° et couvrent une surfacede 50 m2 à 2,5 m de hauteur. Ils sup-portent une charge de 10 A, gérant ai-sément toutes les lampes Led de l’ha-bitat. Le montage par ressorts defixation est rapide et les réglages sefont directement sur la tête de cap-teur. Le bloc d’alimentation, séparé,se dissimule dans le faux plafond.Plage de réglage de la luminosité : 5à 1 000 lux. Tension d’alimentation :110-240 V.

DIAGRAL

VidéosurveillanceFonctionnant en réseau fermé via les prises de courant (CPL), les caméras Dia-gral Visio offrent à l’utilisateur la totale maîtrise de son installation de surveillance.Jusqu’à 6 appareils peuvent être connectés aux équipements distants (PC, ta-blette, smartphone) via la box ADSL, pour surveiller différents espaces en inté-rieur ou en extérieur, de jour ou de nuit. En cas de détection de mouvement, unmessage est envoyé par mail à l’utilisateur qui peut visualiser et écouter ce quise passe dans la maison, ou se repasser la vidéo enregistrée sur la carte micro-SD fournie, qui peut être zoomée pour plusde détails. La résolution de l’image est de1 280 x 720 pixels, et le flux de 15 images/s.Des images grand angle peuvent être sai-sies dans l’obscurité jusqu’à 15 m.www.diagral.fr

SOMFY

Pilotage domotiqueLa télécommande Nina coordonne le geste à l’action, selon les propres termesde son fabricant. Un simple mouvement léger du doigt sur l’écran tactile, etle volet se baisse de la hauteur souhaitée, sans qu’il soit nécessaire d’entrer

dans l’interface. Et cela s’applique, bien sûr,à tout autre équipement motorisé de la mai-

son : portail, porte de garage, store, brise-so-leil, alarme… Fonctionnant sans pile, Nina serecharge sur son support. Sa forme légè-rement recourbée épouse le creux de la main

et elle se pare de 5 coques à effet matière et 5 coloris.L’interface de l’appareil est entièrement personnalisable etpermet une configuration spécifique à chaque habitat.

www.somfy.fr

La sélection de la rédactionJUNG

Régulateur de températureLe KNX F50 commandetoutes les fonctions domo-tiques de la maison : stores,éclairages, température…Design et intuitif, il se dis-tingue par un écran rétro-éclairé particulièrementconfortable pour la mesureet la régulation de la tem-pérature dans plusieurspièces à la fois. La mesurepeut se faire de 4 façonsdifférentes : via un capteurde température intégré, parle biais du capteur de tem-pérature d’un module d’ex-tension connecté, à l’aided’une sonde raccordable enoption, ou encore en utilisant

le capteur de température d’un autre appareil KNX. Parailleurs, grâce à ses deux régulateurs dédiés, le F50 peutréguler la température dans deux pièces en mêmetemps, grâce à un module d’extension connecté pou-

vant être monté jusqu’à 30 mètres de distance.

ATLAS COPO

CompresseursLa Série 8 regroupe 10 modèles compacts et “légers” (tous sont en dessous de750 kg), ne nécessitant donc pas de permis spécial pour le remorquage par un vé-hicule classique. Equipés de moteurs Kubota fiables, ils intègrent les dernières avan-cées en matière de composants pneumatiques, gage d’une efficacité accrue qui setraduit par une baisse considérable de la consommation de carburant : -12 % par

rapport à des produits comparables, selon lefabricant. Le débit d’air produit est de5 000 l/mn pour le plus grand modèle(2 000 pour le plus petit). Un capot Hard-Hat® de dernière génération assure une plus

grande robustesse. Côté entretien, les piècessont toutes facilement accessibles.

www.milwaukeetool.eu

MILWAUKEE

Perforateur-burineur sans fil Le M18 CHM-902C moteur Fuel est le premier perforateur-burineur 18 V sans fil répondant au standard SDS-Max de fixa-tion des forets. Présenté par son fabricant comme aussi per-formant et polyvalent qu’un outil filaire, il est capable de per-cer de 0 à 450 trs/mn jusqu’à 40 mm en diamètre, et de bu-riner de 0 à 3000 coups/mn pendant 20minutes avec une seule charge de batterie.Même le béton armé ne lui résiste pas. Fonctionnant sur n’importe quelle batterieM18 RedLithium-Ion, il est proposé avec la nouvelle version RedLithium-Ion HighDemand 18 V 9.0 Ah, qui offre 5 fois plus d’autonomie et 35% de puissance supplé-mentaire par rapport à une version 5.0 Ah. De plus, cette batterie régule sa tempé-rature, réduisant la surchauffe. Disponible en coffret de transport incluant 2 bat-teries M18 RedLithium-Ion 9.0 High Demand, un chargeur M12-18 FC et une poignée.

Hall 1 – Stand F9

www.atlascopo.fr

L’ergonomie du boîtier, lesquatre modesde régulation

www.jung.de/fr

TYCO GAZ ET FLAMME

Détecteur de fuitesLe Gasurveyor 700 (GS700) est ca-pable de différencier les types degaz naturel et de déterminer rapi-dement si la fuite émane d’une ca-nalisation, permettant ainsi deséconomies de temps et de coûts detravaux d’excavation. Il garantitégalement la conformité auxnormes en vigueur grâce à l’enre-gistrement des données, l’option degéolocalisation par GPS et la syn-chronisation facilitée par le logicielIMS de Tyco centralisant les don-nées. Cette dernière fonctionnalitépermet de prendre des décisionsplus aisément à la lecture des rap-ports d’analyse. La configuration estpersonnalisable pour s’adapter à denombreux besoins spécifiques ;fuite en extérieur, en intérieur,purge, recherche, barhole et espacesconfinés. Poids 1,4 kg

www.tycogfd.com


La sélection de la rédactionCOMAP

Devis de plancher chauffant

MyBiofloor est un outil en ligne qui aide les installateurs àpréparer un devis estimatif sur le projet de leur client. Ac-cessible depuis le site de Comap, il lui demande de créer un pro-fil, puis de renseigner les caractéristiques du projet : type de bâtiment, de gé-nérateur, revêtement de sol, etc. Il propose ensuite le système BioFloor le mieuxadapté, chiffré sur la base du tarif public 2016. L’installateur accepte la pro-position ou la modifie selon son propre choix de matériel, qui sera lui aussi chif-fré. Un devis est ensuite généré, éventuellement accompagné du logo de l’en-treprise de pose. Pour des projets complexes ou étendus (plus de 150 m2), leprofessionnel peut demander l’expertise du service technique de Comap, avecgarantie de recevoir une réponse sous 3 jours ouvrés.

www.comap.fr

www.klauke-france.fr

KLAUKE

Outils de coupe et sertissage connectésAvec la nouvelle gamme d’outils manuels de coupeet de sertissage électro-hydrauliques Next Generation, il estpossible de contrôler et d’optimiser totalement un parc d’ou-tils, en transformant ceux-ci à tout moment en version“connect” via les applications Bluetooth développées parle fabricant, qui les enregistrent dans une banque de données. I-connectlocalise à tout instant le matériel grâce au “GPS Tool Tracking” et permet mêmede le bloquer en cas de vol, le rendant inutilisable. Quant à l’application i-press,elle donne accès aux données de l’outil afin de contrôler au quotidien son étatet la qualité du travail effectué. Par ailleurs, ces outils bénéficient d’une er-gonomie, d’une robustesse, d’une puissance et d’une autonomie accrues.

FESTOOL

Chargeurs de batterie

Accompagnant la gamme évolutived’outils portatifs 18 V Power Select(scies circulaires, scies sauteuses,perceuses visseuses, équipées debatteries Li-ion 5,2 Ah hautes per-formances et moteurs brushless), denouveaux chargeurs font leur ap-parition chez Festool. Dotés de lafonction Airstream, qui consiste enun canal de refroidissement intégrérefroidissant plus activement lesbatteries, ils raccourcissent le tempsde recharge de 65 % par rapport àun chargeur classique (40 mn). Unvoyant Led sur le chargeur indiquela durée d’une recharge complète,tandis qu’un autre sur la batterierenseigne sur son niveau de charge.Ces chargeurs peuvent être fixés aumur et disposent d’un enroule-ment de câble.

www.fartools.com

FARTOOLS

Gamme électroportative évolutiveUne solution pratique et économique pour s’équiper en outils électroportatifs sansfil selon ses réels besoins… Avec X-Fit, on démarre avec un kit de base parmi deuxproposés, comprenant deux batteries (1,5 Ah et 3,0 Ah ou 2 x 3,0 Ah), un char-geur rapide et, au choix, une perceuse 18 V ou une perceuse à percussion 18 V. Puis,au fil des besoins, on s’équipe des autres outils de la famille X-Fit, tous en 18 V :marteau perforateur, spatule multifonction (abrasion, décollement, découpe),

meuleuse 115 mm, scie circulaire 165 mm, scie sa-bre, scie sauteuse, lampe inclinable 7 positions. Pourencore plus de flexibilité, des batteries compatiblesde 1,5 à 4,0 Ah sont vendues séparément, demême que deux kits chargeur rapide + batterie :l’un de 1,5 A (30 mn), l’autre de 4,0 Ah (90 mn).

www.bosch-professionnel.com/fr

BOSCH

Batterie à charge par inductionLe système de charge par induction dufabricant s’élargit à la catégorie 10,8 V.Avec la batterie GBA 10,8 V 2,5 AhOW-B, l’artisan dispose ainsi d’outilstoujours prêts à l’emploi. Commepour les batteries 18 V, elle se rechargeà chaque fois qu’on la repose sur la sta-tion de charge. Celle-ci peut être fixéesur établi, étagère ou plan de travail,sur un cadre de montage. Plus robusteque les chargeurs classiques, elle estdépourvue de contacts et donc in-sensible à l’eau, aux poussières et àla saleté. Une solution mobile L-Boxxexiste également, qui permet la re-charge dans le véhicule pendant lestrajets, sur 12 V ou 220 V. Avec cettestation, la batterie est chargée à 80 %en 40 à 70 mn, et deux batteries peu-vent y être placées simultanément. Di-mension de la batterie (long. x larg. xhaut.) : 102 x 82 x 108 mm.

www.testo.fr

TESTO

Testeur de tensionLe testo 755, à éclairage intégrépour mieux travailler dans les zonessombres, est le premier appareil dece genre répondant à la norme laplus récente DIN EN 61243-3 :2010et qui mesure également le courantet la résistance. Il se décline endeux versions : testo 755-1 mesureles tensions sur une plage de 6 à600 V AC/DC, tandis que testo755-2 va jusqu’à 1 000 V. Pourl’intensité du courant, les deux ap-pareils permettent une lecture de 0,1à 200 A AC, et de 1 à 100 ohmspour la résistance. Testo 755-2contrôle également le champ ma-gnétique rotatif et la phase unipo-laire. Autre avantage de ces outils :leurs pointes de contrôle peuvent ai-sément être remplacées en cas dedommage.

www.sols-europe.com

SOL’S

Vêtements de travail

Livrant en 24 hdans toute laFrance, Sol’s pré-sente ses nou-veautés en poly-coton résistant. Laveste Zenith Pro,dédiée aux pro-fessionnels de laconstruction, offre 6 poches, dont uneportable et une intérieure, avec rabat ré-fléchissant, ainsi que 3 emplacementsstylo et une étiquette intérieure. Le pan-talon Active Pro intègre, lui aussi, denombreuses poches et offre la possi-bilité de fixer des coques de protectionaux genoux. Quant à la veste EquinoxPro, lavable à 60°C, elle dispose d’uncol montant protecteur double pression,de 6 poches (1 intérieure) et d’une zoneélastiquée dans le dos de chaque côté.

www.festool.fr

La simplicité de la précédure,

l’assistancetechnique

Vite !

Philippe Nantermoz, le pré-sident de Fédis, et Éric Se-tin, son homologue de

Seba, ont souhaité donner la pri-meur de l'information à leursadhérents et à leurs fournisseurs :leurs deux groupements de gros-sistes indépendants en quincail-lerie, outillage et fourniture in-dustrielle vont progressivementse rapprocher et donner nais-sance à un nouveau GIE baptiséEqip. Cette annonce a été faite le8 septembre à Nantes, dans lecadre de la convention Forma-tech, pour la première fois orga-nisée conjointement (voir enca-dré). Cette union a nécessité« quinze mois de gestation et deréunions », confie Jean-MichelDecoux, secrétaire général de Fé-dis. Mais sa logique semble im-placable. «Nous avons des entre-prises très proches, avec desproblématiques identiques. On serespecte et on s'apprécie », noteÉric Setin. «Nous avons une vo-lonté de coopération pour bâtir desentreprises solides et pérennes.Nous allons rester en concurrence,mais pour continuer à prendre desparts de marché il faut travaillerensemble », ajoute Philippe Nan-termoz. Dans un univers mou-vant, les deux groupements ontdonc décidé d'anticiper l'avenirpour préserver l'indépendance de

leurs adhérents et peser davan-tage face à la concurrence et sesnouvelles formes. Car les GSB, lesgroupes multinationaux et lespure players type Amazon lor-gnent déjà avec grand appétit laclientèle des professionnels.

“Défenseurs des marques”«On va réunir et consolider nosBFA mais ce n’est pas l’optiqueprincipale », assure Éric Setin,soucieux de rassurer les fournis-seurs. «Nous sommes avant toutdes défenseurs des marques fa-bricants, c’est la différence avecles disrupteurs», souligne PhilippeNantermoz. Fédis compte au-jourd’hui 147 fournisseurs réfé-rencés, chez qui ses adhérents

réalisent 55% de leurs achats. Unratio qui monte à 70 % pour166 fournisseurs référencés chez Seba. Ces fabricants peu-vent attendre de l’union des deux groupements une amélio-ration d’une dynamique com-merciale déjà bien orientée. Sebaet Fédis indiquent être à +6% sur les huit premiers mois de l’année, surperformant un mar-ché global à +1%.Philippe Nantermoz et Éric Se-tin, co-présidents d’Eqip, ontprécisé que le rapprochementserait finalisé d’ici à 2019. Lenombre de commissions Pro-duits, qui était de 7 dans chaquegroupement, va passer à 8. Lescontrats 2017 seront Eqip pourl’outillage électroportatif, l’outil-lage à main manutention et les

EPI. Serrurerie contrôle d’accès,fixations, consommables, fer-rures et quincaillerie généraleagencement attendront un ande plus. Côté mutualisation, Fé-dis va utiliser la base de donnéesque Seba a mise au point et par-tager son expérience des contratsconclus avec des fournisseurs deservices. � T. Goussin

GROUPEMENT QUINCAILLERIE

Fédis et Seba font EqipACTION COMMERCIALE

Socoda Électricitéréchauffe la rentrée

Tout le moisde septem-bre 2016, lab r a n c h eÉlectricitéde Socoda aconnu unepoussée de

chaleur. Les adhérents distri-buteurs ont en effet déclenchéune opération sur le chauffage,action commerciale qui repo-sait sur la sortie d'un cataloguedédié. Au total 28 pages pourdécouvrir une offre de produitsaxée sur le chauffage électrique.En parallèle du “Mois spécialchauffage électrique”, le réseauSocoda mène, dans cettebranche Électricité toujours,une opération spéciale Chauf-fage-Sanitaire. Valable du1er septembre au 31 octobre2016, cette initiative s'appuiesur un catalogue de 40 pagesqui rassemble une offre de pro-duits spécifiquement axée sur cemarché.

ACQUISITION

Sonepar se renforce auxPays-BasLe spécialiste de la distributionde matériel électrique etéquipements associés a annon-cé l’acquisition de la société EMGvan de Meerakker. Fondé en2007, ce distributeur est spé-cialisé en matériel électrotech-nique destiné aux industriels etaux tableautiers. L’entreprise aréalisé un chiffre d’affaires de19,2 millions d’euros en 2015,avec 35 collaborateurs dans4 agences à Weert, Veghel,Barendrecht et Veenendaal. EMGvan de Meerakker s’intégreraau réseau existant de VanEgmond Group, l’une des so-ciétés opérationnelles deSonepar aux Pays-Bas. Cetteacquisition porte le CA de VanEgmond Group à 69 M€ et leseffectifs à 141 collaborateurs.

DISTRIBUTION Zepros 32 | Octobre 201658

SALON.

Succès pour FormatechPremière concrétisation du rap-prochement de Fédis et Seba,la convention Formatech, quis’est tenue à Nantes les 8 et9 septembre, a rencontré unplein succès. « Le salon est de-venu l’événement incontourna-ble de la quincaillerie», se ré-

jouit Philippe Nantermoz, convaincu que « dans un monde qui sedigitalise, le business se fait encore beaucoup à partir des rapportshumains ». 460 personnes envoyées par les fournisseurs et 560 re-présentants des distributeurs se sont côtoyés dans les allées dela Cité des Congrès. Aux formations des commerciaux des gros-sistes et au salon inversé, se sont ajoutés sur la troisième éditiondu salon créé par Fédis des stands fournisseurs, au nombre de 85.Au total 4 060 actions de formation ont été reçues sur 302 ses-sions de 45 minutes, tandis que se déroulaient en parallèle plusde 2 000 speed meetings.

ENERGIE

CHIFFRES.

• 26 entreprises adhérentes(Chapier et Fam aurontquitté Fédis d’ici à la fin del’année)

• 428 points de vente

• 17 plateformes logistiques

• 6 100 salariés.

• CA cumulé : plus de 1,5 mil-liard d’euros

Philippe Nantermoz (à dr.), le président de Fédis, et Éric Setin (à g.), sonhomologue de Seba.

C’est lors de la convention Formatech à Nantes, qu’ils organisaient pour la première fois ensemble, que les deuxgroupements d'indépendants de la quincaillerie ont annoncé leur union progressive dans un nouveau GIE.

dans le dernier opus d’Outiz,le distributeur cross-canal

de matériel de chantier et de bri-colage (Saint-Gobain Distribu-tion Bâtiment) les artisans sonttoujours à l’honneur. Cette fois,c’est un plombier qui s’affiche encouverture, Elian Alluin, artisanparisien, et créateur du cyclo-plombier.

un symbole de simplicitéEn effet, pour se rendre sur seschantiers, cet entrepreneur en-fourche sa bicyclette, un geste

pour l’environnement qui luipermet également de gagnerdu temps. Pour Outiz, cette dé-marche symbolique entre enadéquation avec les atoutsdont elle se targue : facilité,simplicité et efficacité de sonmodèle cross-canal qui permetde passer ses commandes parinternet, de retirer ses produitsen comptoirs, dans l’une desdix agences de l’enseigne (voirencadré ci-dessous), et de s’as-surer de la transparence desprix nets.

Pour cette 6e édition, le cataloguepropose 20 000 références, soit1 000 de plus que la précédente,dans les univers de l’électricité,luminaire, plomberie-chauffage,cuisine-salle de bains-WC, fixa-tion-quincaillerie, ou encore pré-paration sol et mur, outillage-électroportatif et protectionindividuelle. Les codes cou-leurs par uni-vers, la largeplace laisséeaux i l lustra-

tions et fiches techniques et leformat réduit doivent faciliterson utilisation par les profes-sionnels. Ce catalogue informepar ailleurs des 5 000 référencesdisponibles immédiatement enretrait et des quelque 20 000 ré-férences en comptoir grâce auClick & Collect. � M.-L. B.

Zepros 32 | Octobre 2016 DISTRIBUTION 59

Vite !InTerneT

Tout Socoda en ligneLe site in-ternet dug r o u p e -ment den é g o c e smultispé-cial istesfait peauneuve. Plus ergonomiques etdésormais “responsive”, soco-da.com et socoda.fr, au choix,délivrent toutes les informa-tions institutionnelles concer-nant la centrale et les métiersqu’elle sert et met également àdisposition de ses adhérents lesoutils marketing et les servicesqu’elle assure via un extranet.Les distributeurs du réseauSocoda peuvent aussi y ac-céder directement au site dela Mutualisation des StocksAdhérents (MSA). Enfin, unelarge place est laissée à la dé-marche écoresponsable menéepar Groupe Socoda en termesde produits, de déchets, d’en-vironnement ou encore sur leterrain de la RSE et du mécénat.

CATALOgue

En prévision de l’hiver

Le nouveau catalogue hiver2016/2017 d’Epi Center vientde paraître. Conçu sous formede guide, ce document faciliteainsi le choix de la meilleurecombinaison de vêtements etd’accessoires en fonction desconditions de travail et desconditions météorologiques.L’astuce : des pictos très ex-plicites qui guident le lecteurtout au long de ses choix. Cettecollection couvre ainsi lesgammes de T-shirts etcaleçons, pulls et sweat-shirts,gilets sans manches, vestes,softshells et parkas, vêtementsantipluie, jusqu’aux accessoireset équipements de protection etsécurité.

ENERGIE

Catalogue

Le cyclo-plombier fait la Une

IMPLANTATIONS.

Et de 10 !Outiz poursuit son expansion enÎle-de-France avec une ouvertureà Saint-Thibault-des-Vignes(77) sur une surface de 157 m2,dont 25 m2 réservés à l’accueil.La commune de 6 000 habi-tants, proche de Marne-la-Vallée(77), offre une bonne zone d’im-plantation, dans la ZAC de laCourtillière, à quelques mètres

de la Francilienne A104. S’inscrivant dans le dispositif cross-canal d’Outiz, l’es-pace propose toutes les possibilités de commande et de retrait/livraison : achatdirect comptoir, commande à distance ou via les commerciaux, commande par té-léphone, livraison directe sur chantier, en relais colis ou par retrait comptoir. Sur place,deux vendeurs conseils assurent toujours l’accompagnement des clients.

après une implantation à La-gord (Charente-Maritime) en

2003, la coopérative artisanalevendéenne Covap poursuit sondéveloppement cette fois dansle département voisin. Le 5 sep-tembre dernier, elle a officielle-ment ouvert un comptoir auxportes d’Angoulême (Charente),au Gond-Pontouvre. Spécialiséedans l’achat de matériel (sanitaire,

cuisine, électroménager, chauf-fage et électricité) pour les profes-sionnels du Bâtiment, elle comptedéjà une trentaine d’adhérents surson nouveau territoire et espèrerapidement doubler ce chiffre.

2,5 M€ de Ca attendusLe magasin de 800 m2 disposeactuellement de 4 500 réfé-rences, « essentiellement des

pièces du quotidien notammentà destination des artisans plom-biers », précise Jean-Luc Fey-fant, directeur général de la coo-pérative. Le chiffre d’affaires attendu de-vrait s’élever dans un premiertemps à 2,5 M€ avant de repré-senter environ 10 % du CA glo-bal de la coopérative (43 M€). « Àterme, nous souhaitons égale-

ment équiper ce magasin d’unesalle d’exposition, comme dansnos deux autres unités, celle deLagord et de la Chaize-le-Vicomte,en Vendée », poursuit le diri-geant. Actuellement, l’entreprisecompte 320 adhérents et 120 sa-lariés. Elle réalise 80 % de sonCA sur trois départements : Ven-dée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime. � J.-S. Thomas

Coopérative d’artisans

La Covap à la conquête de la Charente

La Covap a inauguré son comptoir charentais le 5 septembre 2016.

À l’occasion du Salon Algorelqui a fermé ses portes le

17 septembre, Nicolas Mugnier,président du groupement revientsur cette édition 2016 et sur l’ac-tualité du réseau de distributiondédié au sanitaire-chauffage.

Comment se porte Algo-rel en 2016 ?Nicolas Mugnier :Notre réseaua enregistré une bonne perfor-

mance globale sur le premierquadrimestre. Grâce à la dyna-mique, la réactivité terrain et laqualité du service clients qui ca-ractérisent nos adhérents, nousnous situons environ trois pointsau-dessus du marché.

Dans ce contexte, quellessont les priorités ?N. M. : Tout d’abord, celle du“mieux acheter”. Dans un envi-

ronnement déflationniste, et pourêtre mieux armés, nous menonsun projet de mutualisation desachats au sein d’Algorel. Parallè-lement, nous allons davantagetravailler sur la dimension euro-péenne de nos marchés et de nosfournisseurs. Notre priorité estaussi celle du “mieux vendre”.Cela passe par le renforcementde nos MDD mais aussi parl’adaptation de notre marketing àla nouvelle donne du commerceet du cross-canal. Enfin, Le“mieux vendre” passe aussi parnos salons annuels que nousnous efforçons de rendre tou-jours plus attractifs.

La vocation de ce salona-t-elle évolué depuis sacréation?N. M. : Le salon Algorel rem-plit plusieurs missions. Celle,bien sûr, de donner aux four-nisseurs l’opportunité de ren-contrer l’ensemble des adhé-rents, et cel le de créer unvéritable moment fédérateurpour l’ensemble des collabora-teurs. Sa vocation est identiquemais sa dimension businesss’est accentuée pour répondreaux attentes des industriels.

Cette année encore, nous avonsproposé une sélection de pro-motions, sur lesquelles nosadhérents se sont engagés enpré-commandes pendant la du-rée du salon.

Deux nouvelles initiatives, cette année ?N. M. : En effet, la présence denotre branche Électricité, crééeen 2014, a été une vraie réussiteavec 57 fournisseurs de ce sec-teur présents. Pour la premièrefois, la convergence de nos mé-tiers s’est ainsi concrétisée. No-tre deuxième initiative, l’organi-sation d’un concours baptiséLes Étoiles Algorel, a égalementété un succès avec 125 dossiers

sélectionnés qui ont concouruà l’un des cinq prix [voir encadréci-contre].

Un mot sur les tablesrondes ?N. M. : Nous avons choisi à lafois une thématique prospectiveet une réflexion sur les fonda-mentaux du commerce. Le tra-vail sur la relation clients de-me u r e u n r é e l l e v i e r d ecroissance à exploiter pour nous,négoces indépendants. Quantau marché de la maison connec-tée, il ouvre pour nos distribu-teurs de vraies perspectives dedéveloppement, qu’il faut s’ap-proprier dès aujourd’hui. �

Recueilli par M.-L. Barriera

ENTRETIEN SALON 2016

Cinq questions à Nicolas Mugnier, président d’Algorel

DISTRIBUTION Zepros 32 | Octobre 201660

Saint-Gobain Distribution Bâ-timent vient de dévoiler sa

dernière initiative sur le terrain di-gital, brique supplémentaire dansl’optimisation du parcours desclients. Homly You, plateformede mise en relation particuliers-professionnels a été développéeil y a un an dans le pack de ser-vices Avantages Pro de Point.P.Depuis juillet, elle s’étend auxclients de Cedeo et Brossette,avant de se déployer dans d’au-tres enseignes du groupe. Pour SGDBF, cette démarche viseà combler un déficit de confianceet répond à une insatisfaction ex-primée tout autant par les arti-sans en manque de chantiersconcrets que par les particuliersen recherche d’artisans qualifiés.Et pourtant, le paysage numé-rique ne manque pas de plate-

formes d’intermédiation : meil-leur-artisan.com, travaux.com,quotatis…, ou encore, tout der-nièrement, Batiref. Mais sur cesujet, le groupe de distributionrevendique une légitimité tiréed’une part de sa connaissancedes différents métiers que cou-vre chacune de ses enseignes ;d’autre part, de sa relation privi-légiée avec les artisans, cœur decible de ses points de vente.

La clé de la réussite et de la diffé-renciation tiendra donc au res-pect des engagements pris par legroupe. Moyennant un abonne-ment de 29 euros par mois, l’ar-tisan bénéficiera d’un minisitemettant en valeur ses prestations,mais surtout aura la garantie derecevoir des demandes de devisde chantiers renseignées etcontrôlées par l’équipe du Centrede Relation Client de la plateforme

basée à Reims. Le professionnelpourra aussi compter sur l’assis-tance d’un conseiller clientèle etsi besoin, de la présence physiqued’un commercial à ses côtés.

Des artisans qui s’engagentGage de qualité également, cettefois vis-à-vis des particuliers, lasélection des artisans, qui auront,à fournir lors de leur inscriptiondes justificatifs d’assurances etde qualifications, et à respecterun certain nombre de règles aucours de leurs interventions. Ce“recrutement” reposera notam-ment sur les équipes commer-ciales des enseignes. Homly You compte séduire10 000 professionnels en annéeUne et accueillera progressive-ment de nouveaux services : avis,

témoignages, photos ou vidéosde réalisations. Pour les artisans,comme pour Saint-Gobain Dis-tribution, Homly You constitueraprogressivement une véritablevitrine du savoir-faire des arti-sans, tout autant qu’un outil deveille et un levier d’actions sur lemarché convoité de la rénovation.La riposte professionnelle auphénomène d’“ubérisation” destravaux de l’habitat. � M.-L. B.

DIGITAL

SGDB : du négoce à l’intermédiation avec Homly You

ENERGIE

CHIFFRES CLÉS.

• 2.5 millions de demandesde devis sur internet

• 43 % des demandes dedevis ne trouvent pas depro

• 50 % des particuliers sedéclarent insatisfaits parla réalisation de leur pro-jet de travaux

CONCOURS.

Les Étoiles Algorel Agorel a souhaité cette année mettre à l’honneur les produits deses partenaires. Au total cinq lauréats se sont vu remettre un Tro-phée, conçu spécifiquement par le sculpteur de renom PhilippeGauberti, et bénéficieront également de 9 m2 supplémentairespour le salon en 2018. Le palmarès : • Innovation : Thermor pour son radiateur électrique Symphonik• Design : AzurLign pour son meuble de salle de bains exclusif Au-dacieux

• Mise en œuvre : Paini France pour son set de douche Magnet Flat• Marché de l’électricité : Atlantic PAC pour son application iPAC• Animation de stand : AzurLign

CO

NTA

CT

S

zepros.fr

.PUBLICITÉ.Nathalie Richard-Mathieu

06 69 65 93 83 [email protected]

.RÉDACTION.Marc Wast

06 69 74 24 [email protected]

Zepros 32 | Octobre 2016 SERVICES 63ENERGIE

C’était une offre attenduedepuis longtemps… EtEngie la propose désor-

mais. Destiné aux abonnés pro-fessionnels français – artisans,commerçants et petites entre-prises* –, le nouveau contrat100 % électricité verte garantied’origine renouvelable va leur per-mettre de bénéficier d’une baissede leur facture d’électricité, s’ilssont au tarif réglementé, et devaloriser leur choix d’électricitéauprès de leurs clients.

Un choix valorisant et économiqueEn souscrivant pour trois ans cetteoffre, qui succède à l’offre “élec-tricité à prix fixe”, les clients au-ront droit à une réduction de 20 %sur le prix du kWh énergie, accor-dée la première année (voir exem-

ple ci-après). Autre avantage, sonprix est garanti sans hausse – horspart acheminement – pendanttoute la durée du contrat.Au moment où la responsabilitésociétale et environnementaledes entreprises, même petites,

commence à influer sur le choixdes consommateurs, en choisis-sant ce contrat “vert”, les pro-fessionnels auront l’opportunité,via un sticker à coller sur leur vi-trine, leurs véhicules ou à re-prendre sur leur site internet, de

valoriser leur démarche auprèsde leurs propres clients. Côté financier, un professionnelayant une puissance souscrite de15 kVA (s’il est au tarif régle-menté), en souscrivant cette of-fre pour un contrat de 3 ans, verrasa facture d’électricité passer, lapremière année, de 1 078,76 €HTT à 965,25 € HTT, soit plusde 10 % d’économie potentielle.Pas négligeable.

100 entreprises récompenséesEt pour soutenir des démarchesdurables (circuit court, bio,énergies renouvelables, etc.),l’opérateur soutient l’opérationnationale “Entreprenez votrevie en vert” en partenariat avecl’association “Entreprenez vo-tre vie”, dédiée à l’aide et au dé-

veloppement de l’entreprena-riat individuel. Après appel àcandidatures, 100 entrepreneurssélectionnés bénéficieront gra-tuitement de différents outils etconseils pratiques pour se déve-lopper, faire leur promotion etélargir leur clientèle. Une page in-ternet dédiée à chaque entrepriseleur permettra également de ga-gner en visibilité et en notoriété.Dépôt des candidatures survert.envovie.org. � M. WastPour tout savoir sur l’offre commerciale :elecverte.pro.engie.fr

*Offre de marché électricité d’une du-rée de 1, 2 ou 3 ans, réservée auxclients professionnels ayant une puis-sance souscrite inférieure ou égale à36 kVA. Pour chaque kWh facturé, en-gie achète son équivalent en garantiesd’origine émises par des producteursd’énergie renouvelable conformémentaux articles L314-14 et suivants du codede l’énergie.

D’Une Pierre, DeUX COUPS

Passez au vert et économisez !

Avec l’ouverture à la concur-rence du marché de l’éner-

gie, les entreprises ont désormaisl’opportunité de choisir librementl’offre la plus adaptée à leurs be-soins et la plus compétitive au-près du fournisseur de leur choix

pour leurs approvisionnementsen gaz naturel et électricité. Dans un premier temps, Écono-mie d’Énergie SAS collecte au-près de l’entreprise souhaitantrenégocier son contrat toutesles informations nécessaires

(contrats, factures...) puis seséquipes comparent les offresdisponibles sur l’ensemble dumarché ainsi que les avantagesqu’elles proposent en termes deconditions de paiement, duréed’engagement, flexibilité...

Concurrence transparenteLe prestataire sélectionne les plusappropriées aux besoins de l’en-treprise et les plus compétitivespar rapport à son contrat actuel.Il propose ensuite, en toute trans-parence, un devis gratuit d’un ouplusieurs fournisseurs selon lesnégociations effectuées enamont. Enfin, Économie d’Éner-gie SAS accompagne son client,s’il le souhaite, jusqu’à la mise enplace de son nouveau contrat etse charge de résilier l’ancien. Au-delà des énergies de réseaux (gaznaturel et électricité), Économied’Énergie est également compé-tent pour la renégociation descontrats de propane et butaneainsi que de GNL. � M. W.

Cette offre est consultable sur le sitewww.payermoinscherlenergie.fr .

ÉCOnOMie D’Énergie

Un prestataire pour renégociervotre contrat

Dans le cadre des récentes di-rectives européennes adop-

tées et de la loi sur la transitionénergétique, les obligations de ré-novation se multiplient : auditsénergétiques pour les coproprié-tés de plus de 50 lots et les entre-prises de plus de 250salariés, tra-vaux embarqués… Face à cesexigences, les besoins des entre-prises du Bâtiment, des bureauxd’études thermiques et des archi-tectes évoluent vers des logicielsperformants, rapides et pratiques. C’est là tout l’objectif du dernierlogiciel de la société Perrenoud :BAO Évolution. Il intègre en unseul et même module la dé-marche complète de calcul pourla rénovation énergétique de dif-férents bâtiments : maisons in-dividuelles, logements collectifset bâtiments tertiaires.

Issu du co-développement Per-renoud/Promodul, il regroupe lesdeux outils précédemment dé-veloppés par les sociétés. BAOÉvolution est un outil dit “multi-moteur” qui permet une analysecomplète, soit sans aucune res-saisie, des différents calculs né-cessaires à la rénovation d’un bâ-timent, quelles que soient sa tailleou son utilité. Il saisit l’état initiald’un bâtiment, effectue une ana-lyse complète des différents cal-culs nécessaires à la rénovationet réalise des simulations finan-cières en coût global. Le logicielpeut aussi prendre en comptedans ses calculs l’évolution duprix des énergies, des éco-prêts,des crédits d’impôts, prêts ban-caires, CEE... � M. W.

Pour en savoir plus, www.logicielsperrenoud.com

Énergie

Faciliter l’audit

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