Où je reprends mon souffle - Céline Ollivier – Nouvel...
Transcript of Où je reprends mon souffle - Céline Ollivier – Nouvel...
Où je reprendsmon souffle
Il y a comme toi quelque chose en moi,Quelque chose en nous Comme une rivière douce
Qui circule là, qui nous amène làQui nous emmène iciUne lumière douce
Ne t’arrête pas, ne me laisse pasQu’est-ce qui m’arriveraEpaule dans ma course
Qui se pose là, où je me pose làQui me réchauffe làOù je reprends mon souffle
Ne me laisse pas, ne me laisse pas Ne me laisse pas, ne me laisse pas Il y a comme toi quelque chose en moi,Quelque chose en nous Comme une rivière douce
Qui circule là, qui nous amène làQui nous emmène iciUne lumière douce
Ne t’arrête pas, ne me laisse pasQu’est-ce qui m’arriveraEpaule dans ma course...
Qui se pose là, où je me pose làQui me réchauffe làOù je reprends mon souffle
Ne t’arrête pas, ne t’arrête pas Ne t’arrête pas, ne t’arrête pas
Qui m’apaisera, qui m’enseigneraQui me racontera, qui me sourira... ?
A qui je parlerais, qui je regarderaisQui me retiendra pour ne pas retomber ?
Ne t’arrête pas, ne t’arrête pas Ne t’arrête pas, ne t’arrête pas
Il y a comme toiQuelque chose en moi Quelque chose en nous Comme une rivière douce
Qui circule là, Qui nous amène làQui nous emmène iciUne lumière douce
Ne t’arrête pas, ne me laisse pasQu’est-ce qui m’arrivera,Tu épaules ma course
Le 8 Rouge
Combien de jours, dis-moi, combien de nuits ?De nuits d’amour et dans combien de lits ?
Je ne sais pas, faut-il que compte... ? Où, quoi, comment, quand et avec qui ?
Combien de bas, et sur combien d’échines ?En cul de poule, combien de queues de pie ?Combien de tours est-ce que je manigance ?Le 8 rouge m’a toujours porté chance...
Et je pars en voyage où que tu ailles
C’est très impertinent je trouveQuand je t’échappe te revient l’appétitTu m’écharpes et je te reviens exsangueBourrée de fuck, ton piment Wasabi
Et je pars en voyage où que tu ailles
Quelques éclaboussures au creux des hanchesJ’ai bien le droit d’avoir un manuscritC’ n’est pas pour autant manier la langueDe nous deux, tu es plus que moi, érudit
Quand tu me regardes, je regarde devantQuand tu marches, je marche droitCombien de tours est-ce que je manigance ?Le 8 rouge m’a toujours porté chance
Combien de tours est-ce que je manigance ?Le 8 rouge m’a toujours porté chance
Et je pars en voyage où que tu sois
Ce geste sur mon épaule que tu as euPas facileDe le voir comme tu l’aurais vouluTu l’as vu, je l’ai tu
Dur de croire que tu n’vas plus voir En miroir,Sur moi
Mes mains qui tremblent, Ce bleu dans ma poitrineDifficileDe faire avec, quand tu veux faire une croixPas possible
Est-ce que tu vois, je ne sais pas, en miroir, Sur moi, comme sur toiMoi je veux, recommencerJe veux recommencerJe veux recommencer
Les cafés, les cigarettes que je brûlePas solidesEt si mon cœur brûlait dans ma poitrineEt si mon cœur sortait de ma poitrine ?
Dur de croire que tu n’vas plus voir En miroir,Sur moi, comme si c’était toiMoi je veux recommencerJe veux recommencerJe veux recommencerJe veux recommencerMes mains qui tremblent, Je les mets sur ma poitrineEt si mon cœur sortait de ma poitrine ?Mes mains qui tremblent, je les mets Sur ma poitrineEt si mon cœur brûlait dans ma poitrine ?
Dur de croire que tu n’vas plus voir En miroirJe veux recommencerDur de croire que tu n’vas plus voir En miroirJe veux recommencer
En Miroir
J’avance, mais pas à pas de géant, J’avance mais pas à pas de géant, J’arrive à la falaise...
Quand les silences réveillentCe que j’ai de plus précieux dans le coeurTon rire de dentelle,Je vois plonger les goélands
Comme la rocaille de la merQui recrache ses filetsEntêtante sentinelle,
J’avance, mais pas à pas de géant, J’avance mais pas à pas de géant, J’arrive à la falaise,Et je vois plonger les goélands...
C’est ici la frontière,L’inlassable ballet,Un point d’ombre sous la lumièreQui vient nous balayerEt dansent les GoélandsLes
Go
éla
nd
s
Po
ur
la P
ein
e Pour la peine que tu as 21h43Pour les cris, les sirènes au Nouvel OpéraBien sûr que ça vaut la peine Qu’on y revienne toi et moi Nous deux et puis tous ceux qui veillentCeux qui restent, ceux qui sont là
Tu viendras aux Etoiles, tu verras comme c’est beauQuand la nuit se dévoile, rue du Château d’Eau
Pour la peine que tu as 8h53Pour les chants des sirènes au Nouvel OpéraBien sûr que ça vaut la peine Qu’on s’y promène toi et moiNous deux et puis tous ceux qui veillentCeux qui veulent, ceux qui sont là
Tu viendras aux Etoiles, tu verras comme c’est hautQuand la vie se dévoile, rue du Château d’Eau
Pour la peine que tu as 21h43Pour les cris, les sirènes au Nouvel OpéraBien sûr que ça vaut la peine Qu’on y revienne toi et moiNous deux et puis tous ceux qui veillentCeux qui restent, ceux qui sont là
On rêvera aux Etoiles, tu verras comme c’est beauQuand la nuit se dévoile, rue du Château d’Eau
Hé oh toi, Là sur la vagueTu as le verbe haut et tu te balades
Hé oh, toi, Pas de cascadeTu tiens la barre haute, le gouvernail
Comment, comment,Faut-il que je regagne la berge En écho ou en bataille ?
Il y a le fond des eaux, et les aimants me baladentMoi qui cherchais le flotJe suis le rouleau dans la vague
Je sais, je sais, je sais que je me noieJe vois, je m’étourdis làJe sais, je sais, je sais, que je me noieJe vois, je m’étourdis, je m’étourdis, je m’étourdis là
Hé oh, toi làSur le sableSors-moi du rouleau et aide-moi à quitter le large
Il y a le fond des eaux, et les éléments me baladentMoi j’ai le souffle hautJe suis le rouleau dans la vague
Le Rouleau
Sourde, quand le mois de maiSouffle la terre à mes pieds
Rouge, me piquent mes yeux rougesLave, que je laisse couler
Sourde, je suis sourde
Sourde, quand le mois de mai souffle
J’enviais ceux que tu voyaisJ’enviais ceux que tu désiraisJ’enviais ceux qui te voyaientCes mains qui te caressaientJ’en voulais à ceux qui sur toi ont tuTout ce que je devinaisEt je t’en voulais d’avoir mentiDe ne pas m’avoir ditTout ce que je ressentaisCe que je savaisCe que je redoutaisCe que je sentais
Sourde, quand le mois de maiSouffle la terre à mes pieds
Rouge, me piquent mes yeux rougesLave, que je laisse couler
La maison au fond du jardinLes rimes au creux des mainsJe repense souvent à celle,Eblouissante étincelle qui te souriait
Lourdes, mes paupières sont lourdesVoile, que je peine à lever
Sourde, je suis devenue sourde
Sourde
Tes Lèvres sur mon Front
Quand j’avance, je vaisJe cherche à reculonsLa douceur de ta voix Les nuances de bleu en cotonC’est pour toi que je sens, tu es làTes lèvres sur mon front
Si j’avance, c’est pour toiTes batailles de feuTes rouges en canon, Que je vois dessiner l’horizonC’est pour moi un cadeau, une ligne, Qui brise l’horizon
Quand j’y pense, toi et moiDe quoi nous privons-nous ?De parler, de s’écrire…Mais nous sommes deboutDans les yeux, sans revers et sans glaceQuelle chance d’être debout
Allez viens, prenons cette maréePour une coulée de boueVase qui nous lave de toutUne terre d’asile, Loin des pluies citadines, acidesEt sans remous
Comme tes yeux sont cernés,Ton visage fenduComme si jamais personneNe l’avait visité, caressé, aimé, EmuEn face, sans teint et sans revers,De quoi nous cachons-nous ?
Quand j’avance, je vais Je cherche à reculonsLa douceur de ta voix Les nuances de bleu en cotonC’est pour toi que je sens, tu es làTes lèvres sur mon front
Dernière BobineT’avais pas vu que je dansais, J’étais pieds nus sur le parquet, Mon vernis déjà s’écaillaitJ’marchais pieds nusT’avais pas vu, tu t’endormaisJ’étais dos nu à m’allongerComme dans le film Peur sur la villePremière bobine
Sur la voie, sur la voieSur le quai, je t’attendais
T’avais pas vu que je dansais,Les soirs de pluie, les soirs de maiMon vernis déjà s’écaillaitJ’étais pieds nusT’avais pas vu, tu t’endormaisJ’étais dos nu à m’allongerJ’ te donnais tout c’ que tu voulaisMais t’ en voulais plus
Je mets les voiles, je mets les voilesJe mets les voiles, je mets les voiles
Je veux quitter le Capitole, Séquence de dernière bobineParis pour un ultime envol, Troquer Nougaro pour Birkin
T’avais pas vu que je dansaisLes roses en fleurs, moi sur le quaiAvec ta gueule qui se débinePremière bobineJ’avais pas cru que j’étais seuleSeule à trinquer, nue sur ton ringEt plus personne au bout du filDernière bobine
Moi, si je t’avais vue pleurer Comme je t’aurais serréeRassurée mon amie Bomber le torse ou le creuser
Mais pas un mot, pas de partyPas de gâteaux, de paradisPas de bougies pour moi ce jour
Alors, je prends les clous, Je traverse la rue des PyrénéesDe Gambetta à MaraîchersOh c’est haut, chez toi, c’est haut, Les Pyrénées
Moi, si je t’avais vue tremblerComme je t’aurais serréeRéchauffée mon amie Creuser le torse ou le bomber
Mais pas un mot, d’après-midi, De se revoir bientôtPas de nouvelles depuis ce jour
Alors, je prends les clous, Je traverse la rue des PyrénéesDe Gambetta à MaraîchersOh c’est haut, chez toi, c’est haut, Les Pyrénées
Moi, si je t’avais vue pleurerComme je t’aurais serréeRassurée mon amie Réchauffée mon amie
Alors, je prends les clousJe traverse la rue des PyrénéesDe Gambetta à MaraîchersOh c’est haut, chez toi, c’est haut,C’est haut, chez toi, c’est haut Tes Pyrénées
Rue des Pyrénées
Sous mes vertiges il y a,Le ciel que tu touches du doigtUne enfant qui se pose sur les ailes d’un oiseau géantQui gonfle sa voile et arrime la mer océan
Sous tes vertiges il y a,L’océan que tu touches du doigtDes hommes barbus qui bricolent des bateaux monumentsUn loup solitaire qui fume et te mange dans la main
Qui chante
Sous tes vertiges il y a,Le ciel que tu touches du doigtUne enfant qui se pose sur les ailes d’un oiseau géantQui gonfle sa voile et arrime la mer océan
Qui chante
Sous mes vertiges il y a,Le monde que tu touches du doigtLa nuit ta bougie éclaire le coeur des marinsLa nuit ta chandelle les guide sur la mer océan
Tes VertigesRue des Pyrénées
Un
e S
ais
on
Un mois, une saison, un été, Quelques cartouches à brûlerEn brouillant l’horizon,C’est long...
Un mois, Une semaine à m’étoufferQuelques bouteilles à descendreSous une chaleur de plomb, c’est long
Un mois, un été, quelques semainesTerrée dans ma citadelleA chercher tes contours
Une pluie, fine et légère d’étéUn coup de froid sur mes os, Sans te donner de nom, c’est long
J’ai reçu des messages, des messagesDe filles qui n’aiment plusCherchant une respiration
Une nuit, une belle saison, En glissant tout au fondSans te donner de nom
Un mois, un été, une semaine, A prier que tu reviennes, Sans prononcer ton nom, c’est long...
Merci à Jean- François Périnet Marquet, Martin Gamet, Mathieu Coupat, Mell, Katel, Ambroise Boret pour leur talent, leur écoute, leur gentillesse, leur patience Leur vision plus grande que la mienne
A Alex Beaupain, Seb Martel, Yohann Dalgaard, Nicolas Mathuriau, Yann Arnaud & Emilie Marsh
Flavie Rodriguez, Patrice DemaillyDominique Richon, Yasmine EslamiCamille Aubry & Isidora Vidal
Merci à Ghislaine Lenoir, Jean-Jacques Nyssen,Corinne Raiff, Carole Masseport, Nathalie Réaux, Claire Joseph & Elodie Legros, Rémy Galichet, Fanny Hurel, Thomas Cramoisan, Armelle Dumoulin & Christian Paccoud, Marilyne Pommery, Anna Sanuy, Myrtille Rener, Alain, Chantal, Franck, Véronique, Léandre
A Marcelle Ollivier, A Sophie Lebars
Merci à Marion Richeux, Sophie Bellet, Florence Cabret et à toute l’équipe du Studio des Variétés, Caroline Guaine, Luc Genetay, Céline Chassirou et toute l’équipe de l’Autre Distribution
Merci à Jean- François Périnet Marquet,Laura Périnet Marquet et au Chant Du Crocodilede s’être engagés à mes côtés.
Remerciements