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Ou et comment placer son rucher ?

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Ou et comment placer son rucher ?

Ou placer son rucher ?

1) Faire une étude botanique

• C’est de vérifier la flore mellifère des alentours dans le temps (pour un rucher permanent).

• C’est de se renseigner sur la flore mellifère à venir (pour un rucher temporaire / transhumance).

2) Vérifier sa faisabilité

• Respecter la législation apicole de la région.

• Vérifier l’accès au site.

• Vérifier le risque de nuisance.

• Trouver des accords avec les propriétaires et/ou voisins.

Vérifier sa faisabilité

• Légalement, le code rural signale que l'emplacement réservé pour les ruches doit se situer à plus de 20 m d'un chemin public (10 m s'il existe un écran de plus de 2 m de hauteur). Hormis cette règle générale qui est d'application partout, chaque région dispose de règlements différents.

• Il faut également prévoir une zone de sécurité de 10 à 20 m devant le trou d'envol des ruches. Ceci vous évitera de nombreux problèmes avec vos voisins qui risquent toujours de se plaindre pour une perte de jouissance de leur bien suite à l'implantation de ruches dans votre jardin.

Respecter la législation apicole de la région.

En Wallonie

• En zone d'habitat: tout ensemble de ruches est soumis à la déclaration art. 14 du décret du 11 mars, 1999.

• Faut-il une déclaration? Cela dépend de l'implantation de vos ruches par rapport au plan de secteur (à vérifier au près de votre service communale ‘environnement’).

• Si votre rucher est situé en zone d'habitat, une déclaration sera a introduire auprès de votre commune (validité 10 ans).

• En zone agricole et il ne vous faut pas de déclaration.

• http://environnement.wallonie.be/legis.

Pour le ruches

En Wallonie

• Le récent code d'aménagement territorial précise la notion de rucher comme étant un bâtiment destiné à abriter des ruches. La construction d'un rucher ne nécessite pas toujours d'une demande de permis de bâtir et de la signature d'un architecte. Voici les conditions de dérogation : Un seul abri par propriété c’est-à-dire qu’il n’en existe pas d’autre sur la propriété.

• Superficie maximale : 20,00 m2 Volumétrie : sans étage, toiture à un versant, à deux versants de mêmes pente et longueur ou d'une toiture plate Hauteur maximale calculée par rapport au niveau naturel du sol:

• a) 2,50 m à la corniche;

• b) 3,50 m au faîte;

• c) le cas échéant, 3.20 à l’acrotère.

Vérifier au près de votre commune.

Les ruchers couverts

Vérifier l’accès au site.

Vérifier le risque de nuisance.

• Respecter la législation communale.

• Placer vos entrées de ruches à distance suffisante des limites de voisinage.

• Vérifier au près de vos voisins pour savoir si quelqu’un est allergique aux piqures d’abeille.

Trouver des accords avec les propriétaires et/ou voisins.

• Donner quelques explications de votre passion

à vos voisins et offrez quelques pots de miel.

• Si vous déplacer vos ruches dans une zone apicole intéressante, concluez un accord avec le propriétaire du terrain et surtout expliquer bien les risques pour vos abeilles (pulvérisations) et les risques d’attaques des abeilles en cas d’agression sur celles-ci.

Faire une étude botanique

• C’est de vérifier la flore mellifère des alentours dans le temps.

• C’est le rucher qui demande le plus de réflexion et d’attention.

Valable pour un rucher permanent (couvert ou non)

Comment analyser la flore mellifère au alentour du futur rucher ?

• Si on n’est pas un expert en botanique, il est fortement conseillé de ce documenter ou de se faire aider par une personne qui à des compétences dans ce domaine.

• Attention qu’il est important de vérifier la longévité de floraison mellifère aux alentours de votre futur rucher, si non vos abeilles risquent de mourir de faim (au grand maximum 2 à 3 KM).

Quelques plantes mellifères incontournables de nos régions.

Faire une étude botanique

• C’est de vérifier la flore mellifère à venir dans une zone bien précise (champs, vergers…).

• C’est le rucher qui demande le plus de travail, car il faut bouger vos ruches à cet endroit, demander des autorisations, accès...

• La transhumance est souvent pratiquée dans nos régions pour le colza, vergers, tilleuls, saules, bruyères…

Valable pour un rucher temporaire (transhumance)