Organismes de Placements Collectifs en Immobilier (OPCI) Au Maroc -

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    1/4

    L

    Indicateurs cls au 31/03/2012

    Ralisations des socits cotes par secteur

    au titre de lexercise 2011

    @CDVM

    oti

    dE

    N9www.cdvm.gov.ma

    (Emissions obligataires) (Central et Blocs) (Actif Net des OPCVM)

    P2

    P3

    P3

    Focus : Les organismes de placements collectifs en immobilier P4

    Flash interview : M. Simohamed ELMHAJRI P4

    erTrimestre 2012

    International

    a loi relative lappel public

    lpargne constitue un des piliers dudispositif lgislatif rgissant le

    march des capitaux.

    Pour pouvoir accder lpargne du

    public, tout metteur est tenu dlaborer et

    de soumettre au visa du CDVM, une note

    dinformation comportant la fois des

    informations sur la sant financire et les

    caractristiques de lopration de leve de

    fonds envisage.

    Les diligences ralises par le CDVM envue de lattribution de son visa, consistent

    en un examen de la conformit, de la

    pertinence et de la cohrence de

    l'information donne dans la perspective

    de lopration envisage et n'impliquent ni

    authentification des informations

    prsentes ni un jugement sur

    lopportunit quelle reprsente.

    Afin de concilier deux impratifs, celui de

    la protection de lpargne et celui de

    faciliter laccs au financement par le

    march aux metteurs, le CDVM a labor

    en concertation avec les professionnels

    les modles types des notes dinformation.

    Le CDVM a galement procd une

    refonte des processus de traitements des

    dossiers manant des metteurs.

    En effet, lvolution de la pratique sur le

    march f inancier et la matur i t des

    metteurs et des investisseurs a toujours

    t accompagne par une constante

    adaptation et amlioration des processus

    dexamens des documents dinformation

    par le CDVM. La consolidation des

    circulaires du CDVM dans un texte unique

    a t une occasion importante saisir

    pour radapter les procdures et

    mthodologies dinstruction des dossiersrelatifs aux oprations financires.

    Le rcent travail de refonte des procdures

    dinstruction par le CDVM a t loccasion

    de revisiter les exigences en la matire

    la lumire des meilleurs pratiques

    internationales. Ainsi, ce travail a t

    men sur la base de deux critres :

    Critre de responsabilisation

    La responsabilit des metteurs et de leurs

    conseillers sur la prparation de

    lopration et la compltude du dossier

    dpos au CDVM a t clarifie.

    En effet, la nouvelle procdure qui

    consiste en la tenue dune runion de

    dpt des dossiers a introduit une grande

    rigueur dans les conditions de recevabilit

    des dossiers qui sont dposs, condition

    essentielle dun traitement efficace et

    clre, la remise par lmetteur, lors dune

    runion officielle de prsentation du

    dossier en vue de son dpt, de tous les

    documents et informations ncessaires

    devient plus que jamais une exigence

    majeure pour prononcer la recevabilit et

    entamer le traitement dans un dlai

    raisonnable.

    Une autre nouveaut introduite par la

    nouvelle procdure de traitement permettra

    aux metteurs dexposer les grandes lignes

    de lopration envisage en amont du

    processus de traitement par le CDVM. Cest

    aussi loccasion de vrifier la compltude du

    dossier afin darrter un calendrier de

    traitement raisonnable.

    Critre de simplification

    Les processus de traitement par le CDVM

    ont t simplifis en les adaptant en

    fonction de la nature de lopration envisa-ge et du caractre rcurrent de lmetteur.

    Ainsi, la nouvelle procdure permettra,

    dune part de rduire les dlais de

    traitements, en largissant le spectre des

    comptences en charge du dossier, et en

    paralllisant les processus de ralisation

    des diligences, et dautre part de tenir

    compte la fois de la nature de la valeur

    mobilire sujet de traitement et de la

    frquence de recours de lmetteur aux

    leves sur le march.

    Laction du CDVM linternational a t

    marque au cours du 1er trimestre 2012 par une

    prsence importante au niveau de diffrentes

    manifestations, notamment :

    En sa qualit de membre de lUnion arabe des

    rgulateurs de valeurs mobilires, le CDVM a

    particip aux runions des comits permanents

    de lUnion qui se sont tenues du 15 au 17

    janvier Amman en Jordanie.

    La 6me runion des prsidents de lUnion

    arabe des rgulateurs de valeurs mobilires qui

    a eu lieu Doha au Qatar, le 5 fvrier 2012.

    En sa qualit de vice-prsident du Comit

    rgional Afrique et Moyen-Orient de lOICV, le

    CDVM a particip la runion mixte regroupant

    le Comit technique, le Comit excutif et les

    membres de lEMCAB (Emerging markets

    Comittee Advisory Board). Cet vnement sesttenu le 6 fvrier Tokyo au Japon

    Le CDVM a t, galement, sollicit par

    lautorit de march du Kenya pour assister la

    runion du Comit rgional Afrique Moyen-

    Orient qui sest tenue du 22 au 24 fvrier

    Mombasa au Kenya.

    T1 2011 1,7

    T1 2012 2,4544%

    T1 2011 13,84

    T1 2012 10,326%

    T1 2011 227,36

    T1 2012 233,602,74%

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    (en milliers de dirhams)

    REALISATIONS DES SOCIETES COTEES PAR SECTEUR AU TITRE DE L'EXERCICE 2011

    Secteurs

    Banques

    Socits de Financement

    Socits de participations

    Agro alimentaireCommerce

    Distribution

    Sylviculture et papier

    Chimie parachimie

    Engrais

    Cimenteries

    BTP

    Transport

    Ptrole-gaz et lubrifiants

    Mines

    Services aux collectivits

    Equipements lectriques

    Socits immobilires

    et htelires

    Assurances et Courtage

    Tlcommunications

    Matriels informatiques

    et nouvelles technologies

    Pharmaceutique

    Ingnierie et biens

    d'equipement industriels

    Total

    CA 2010

    38 621 536

    1 683 152

    2 355 717

    20 206 678

    1 686 294

    4 887 798

    338 324

    1 468 298

    915 505

    12 538 070

    5 177 245

    6 672 360

    40 681 141

    4 136 385

    5 672 977

    1 631 984

    13 606 446

    9 982 517

    31 617 000

    2 638 484

    1 196 981

    1 025 821

    208 740 713

    CA 2011

    40 625 929

    1 755 728

    2 821 411

    21 303 054

    1 338 761

    5 401 352

    318 022

    1 519 233

    952 893

    13 038 552

    6 727 170

    6 071 860

    53 736 482

    4 519 487

    5 776 802

    1 679 313

    17 551 740

    10 930 219

    30 837 000

    2 379 566

    1 353 279

    1 189 524

    231 827 377

    Evolution

    5,19%

    4,31%

    19,77%

    5,43%

    -20,61%

    10,51%

    -6,00%

    3,47%

    4,08%

    3,99%

    29,94%

    -9,00%

    32,09%

    9,26%

    1,83%

    2,90%

    29,00%

    9,49%

    -2,47%

    -9,81%

    13,06%

    15,96%

    11,06%

    RN 2010

    8 078 123

    129 628

    318 872

    1 805 193

    78 608

    53 359

    -30 812

    124 790

    9 080

    3 223 608

    44 830

    468 792

    1 075 820

    716 577

    256 309

    54 526

    2 523 449

    1 314 835

    9 533 000

    164 172

    137 421

    75 658

    30 155 838

    RN 2011

    8 649 087

    531 154

    288 722

    1 597 283

    43 257

    47 860

    -23 639

    79 699

    22 334

    3 211 599

    99 220

    408 210

    832 672

    1 121 550

    231 393

    37 838

    3 070 496

    1 363 664

    8 123 000

    15 149

    142 125

    26 025

    29 918 698

    Evolution

    7,07%

    309,75%

    -9,46%

    -11,52%

    -44,97%

    -10,31%

    23,28%

    -36,13%

    145,97%

    -0,37%

    121,33%

    -12,92%

    -22,60%

    56,51%

    -9,72%

    -30,61%

    21,68%

    3,71%

    -14,79%

    -90,77%

    3,42%

    -65,60%

    -0,79%

    Chiffre d'affaires Rsultat net

    Au titre de lexercice 2011, sur les 76 socits cotes,

    clturant leur exercice social le 31 dcembre, 22 ont

    observ une baisse de leur chiffre daffaires par rapport

    lexercice 2010 et 39 socits ont connu une baisse de leur

    rsultat net.

    Un nombre de 5 socits cotes a ralis un rsultat net

    ngatif, il sagit de Diac Salaf, Mediaco, Med Paper, HPS et

    IB Maroc. Parmi ces socits, 2 appartiennent au secteur de

    linformatique et des nouvelles technologies.

    La majorit des secteurs ont connu une baisse de leurs

    rsultats nets au cours de lexercice 2011, soit 13 secteurs

    sur un total de 22.

    Les plus fortes hausses en termes de rsultat net, ont t

    enregistres par les secteurs des socits de financement,

    des engrais, des BTP et des mines ; tandis que les secteurs

    de linformatique et des nouvelles technologies, de

    lingnierie et biens quipements industriels et du

    commerce ont observ les plus fortes baisses.

    La meilleure performance de la cote a t enregistre par le

    secteur bancaire qui affiche un rsultat net global de 8,6

    milliards de DH, port par les ralisations dAttijariwafa

    Bank et de la BCP.

    Le secteur qui a connu la plus forte croissance entre

    lexercice 2010 et lexercice 2011 est celui des socits de

    financement qui a connu une hausse de lordre de 310%, tir

    par Sofac Crdit et Taslif qui sont passs dun dficit en

    2010 un rsultat net positif en 2011.

    Le secteur du btiment a affich un rsultat global en

    progression de 121%, impact par les ralisations de

    Sonasid, qui renoue avec des rsultats positifs en 2011, et

    qui sont en forte croissance de 668%.

    A loppos, le secteur informatique a connu une chute

    importante du chiffre daffaires et du rsultat net, respective-

    ment de 10% et 91%, tir par HPS et IB Maroc qui ont connu

    un dficit en 2011.

    Le secteur du commerce a connu un fort repli de lactivit

    de plus de 20% et du rsultat net de 45%, impact par le

    recul des ralisations de Fni Brossette et Stokvis Nord

    Afrique.

    Concernant le secteur de lingnierie et biens quipements

    industriels dont le rsultat sectoriel a rgress de 66%,

    celui-ci a t marqu par des lments exceptionnels ayant

    impact les rsultats des 2 socits qui appartiennent ce

    secteur, savoir DLM et Stroc Industrie. Cette dernire a

    connu une baisse de son rsultat net en raison dun conflit

    social qui a dur tout au long du second semestre.

  • 7/28/2019 Organismes de Placements Collectifs en Immobilier (OPCI) Au Maroc - www.metrecarre.ma

    3/4

    Structure de l'actif net par catgorie d'OPCVM

    Indicateurs cls au 31/03/2012

    Observations

    Visas des notes 9 visas concernent des

    d'informations fonds nouvellement crs

    Agrments des

    fonds OPCVM

    Nombre de dossiers

    17

    447 agrments concernent des

    fonds nouvellement crs

    @CDVM

    27,34%

    10,01%

    48,72%

    Acons

    Diversifis

    Montaire

    Obligaons CTObligaons MLT

    Actif net par catgorie dOPCVM au 30-03-2012

    (en Milliards de Dirhams)

    3,97%

    9,35%

    0,61%

    Visas et Agrments d'OPCVMOprations financires Vises par le CDVM

    -3- www.cdvm.gov.ma1erTrimestre 2012

    Nature opration

    Emprunt obligataire

    Emission de titres decrances ngociables

    Augmentation de capital

    Programme de rachat

    Offre publique

    TOTAL

    Type d'opration

    Emission d'obligations

    Mise jour du dossier d'information du programmed'mission des BT

    Offre de souscription aux salaris

    Rachat d'actions en vue de rgulariser le cours

    Offre publique d'achat obligatoire

    Nombre d'opration

    1

    1

    2

    3

    2

    9

    1- Le Ratio de division des risques de contrepartiesapplique-t-il au placement des excdents de trsore-rie dexploitation dune socit de bourse lorsque ceplacement se fait dans des fonds obligataires ?Lopration de contrepartie est dfinie par lalina 2 de

    larticle 4 du dahir portant loi n 1-93-211 du 4 rebia ii (21septembre 1993) relatif la bourse des valeurs, en tantquopration dachat ou de vente de valeurs mobilires parles socits de bourse pour leur propre compte.Tout placement par une socit de bourse pour son proprecompte en valeurs mobilires, assujettit cette dernire aurespect des rgles prudentielles prvues par les disposi-tions de larticle 60 du dahir portant loi n 1-93-211, notam-ment celles affrentes aux ratios de division des risquescontrepartie tels que viss par lArrt du ministre desfinances et des investissements extrieurs n 1730-96 du20 janvier 1997 fixant les proportions devant tre respec-tes par les socits de bourse entre leurs fonds propres et

    le montant des risques encourus sur les titres mis par unmme metteur ou par un mme groupe dmetteurs.

    2- Lacquisition du contrle dune socit mre noncote entraine-t-elle lobligation de dposer une offrepublique sur les titres de sa socit fille cote ?Il convient de prciser que les dispositions des articlespremier et second de la loi 26-03 relative aux offrespubliques sur le march boursier dfinissent une offrepublique comme tant lopration portant sur lacquisition,lchange, ou la vente de titres donnant accs au capitalsocial ou aux droits de vote dune socit dont les titressont inscrits la cote de la bourse.

    Ainsi, dans la mesure o lacquisition du contrle de lasocit mre par la socit initiatrice, implique de facto ladtention des titres de capital et des droits de vote de lafiliale cote en bourse, lopration emportera inluctable-ment un changement de la dtention du contrle de lafiliale.

    La socit initiatrice, en ralisant lopration dacquisitiondu contrle de la socit mre, contrlera la filiale dont lestitres sont cots, et par consquent, sera assujettie auxdispositions de la loi 26-03 sus-rfrence.

    3- La dcision de lancer les travaux prparatoires unprogramme de rachat de ses actions en vue denrguler le cours prise par le conseil dadministrationdoit-elle tre communique au march ?La communication autour dun nouveau plan strat-gique pour la priode 20122015 qui sera prsentpour validation lors dun prochain conseildadministration peut-elle tre faite indpendammentde la communication sur les chiffres 2012, en cettepriode de publication des comptes annuels, ouserait-il prfrable de la faire aprs ?Sagissant de la question de savoir si la socit doit ou peutcommuniquer la dcision du Conseil dAdministration de

    lancer des travaux prparatoires un programme de rachatde ses propres actions en vue de rguler le march, dansla mesure o la dcision prise par le ConseildAdministration est une dcision ferme et non une dcisionportant sur une tude dopportunit, la socit est tenueden informer le march par voie de communiqu depresse.Quant la question de savoir si la communication autourdun plan stratgique affrent la priode 2012 - 2015, nonencore valid par une dcision du Conseil dAdministration,doit ou non tre porte au sein de la communicationfinancire pour lexercice 2012, il est prciser quune foisledit plan stratgique valid par le Conseil dAdministration,

    celui-ci est considr comme une information importantedevant faire lobjet de la publication dun communiqu depresse, indpendamment de la communication financire,et ce dans le respect des dispositions de l'article 18 du dahirportant loi n1-93-212 et celles vises par larticle III.2.31 dela Circulaire du CDVM.

    OMLT Montaire Actions OCT Diversifi Contractuel

    1,43

    9,27

    23,3921,84

    63,86

    113,80

    120

    100

    80

    68

    40

    20

    0

  • 7/28/2019 Organismes de Placements Collectifs en Immobilier (OPCI) Au Maroc - www.metrecarre.ma

    4/4

    FOCUS

    PUBLICATIONS

    -4- www.cdvm.gov.ma1erTrimestre 2012

    Dans un effort constant dcoute du march et doptimisation de loffre

    dactifs existants, le CDVM a entrepris une rflexion approfondie visant

    la mise en place de fonds immobiliers, connus sous le nom dorganismes

    de placements collectifs en immobilier (OPCI).

    Ce vhicule a pour objet linvestissement dans des immeubles, principale-

    ment en vue de leur location. LOPCI peut investir dans des immeubles

    existants, ou en tat futur dachvement. Il peut raliser toutes les

    oprations ncessaires leur usage : constructions, travaux de toute

    nature Nanmoins, ces immeubles ne peuvent tre acquis, construits ou

    amnags dans lunique but de leur revente. Les OPCI nont pas vocation

    sassimiler des marchands de biens.

    La ncessit de mettre en place ce type de vhicules sest fait sentir

    plusieurs niveaux :

    Le secteur immobilier connat une dynamique soutenue et offre des

    possibilits de rendement attrayantes ;

    Limpratif de sophistication de la place financire pour plus dattractivit ;

    La mise en place dun pont supplmentaire entre le secteur financier en

    mal de produits nouveaux et un secteur en mal de financement ;

    La Bourse de Casablanca manque de volume et de profondeur,

    notamment par le manque dactifs en circulation ;

    Les investisseurs locaux et trangers sont fortement intresss par le

    march immobilier marocain ; contribuant 51.6% de la FBCF**en 2010.

    Ce constat a naturellement pouss les oprateurs de march et le CDVM

    envisager lintroduction dune nouvelle classe dactif, offrant un couple

    rendement/risque attractif.

    Par ailleurs, plusieurs mcanismes sont prvus pour assurer la scurit de

    linvestissement dans les OPCI, les plus importantes sont :

    La professionnalisation de la gestion immobilire grce lintervention

    de professionnels de qualit : socit de gestion, dpositaire, valuateurs,

    commissaire aux comptes ;

    La mise en place de rgles relatives la liquidit; La soumission du vhicule des ratios de diversification des risques et

    des obligations dinformation ;

    Le contrle par le CDVM de ce produit.

    Ce type de vhicule vise aussi bien une clientle grand public, quune

    clientle institutionnelle, notamment les compagnies dassurances qui

    pourront lui adosser des contrats multi-supports. Sagissant de la

    clientle grand public, celle-ci trouvera un rel intrt capter la

    performance du secteur immobilier via des produits souples et liquides.

    Paralllement cette rflexion, le CDVM tudie galement lopportunit

    dintroduire les socits dinvestissements en immobilier cotes (SIIC). La

    diffrence essentielle entre lOPCI et la SIIC demeure dans le fait que lestitres des SIIC sont ngociables sur un march rglement. Ce vhicule

    permettra de diversifier lindice de la place en le rendant plus conforme

    la ralit conomique du royaume et dynamiser la place casablancaise

    grce lintroduction de produits innovants adapts dautres types

    dinvestisseurs, cherchant des revenus stables et rguliers.

    **FBCF = Formation brute de capital fixe, indicateur mesurant essentiellement l'investissement

    matriel pour une anne donne

    Quel intrt les OPCI et les SIIC prsentent -ils?

    Nous observons aujourdhui une relative stagnation du concours

    bancaire dans le financement du secteur immobilier, tandis que le

    besoin de financement na jamais t aussi grand. Il est donc naturel

    de penser des produits financiers qui permettraient un transvase-

    ment du secteur financier vers le secteur immobilier. Ceux-ci permet-

    tront de mobiliser une partie de lpargne nationale en direction du

    financement de projets structurant pour notre conomie.

    Jajoute que le secteur immobilier est lun des plus attractifs de tous,

    dans le mme temps une partie trop importante de la population est

    exclue de la profitabilit de ce secteur, eu gard aux couts de

    pntration trop levs.

    Enfin, lavantage des OPCI et des SIIC est quils permettront des

    entreprises de mobiliser leurs ressources pour dvelopper leur

    cur de mtier. A titre dexemple, une entreprise pourra externali-

    ser ses biens immeubles, en dgageant du cash pour se refinancer.

    Celle-ci pourra occuper ces mmes lieux moyennant un loyer

    mensuel quelle versera. Au final, cest une opration gagnant-ga-

    gnant, chacun se concentrant sur ce quil sait le mieux faire.

    Enfin, lintrt de ce vhicule est de gnrer des rendements stables

    et levs pour les investisseurs. En ce sens, cela constitue une

    vritable innovation pour notre march financier.

    Comment se matrialisera la professionnalisation de la gestion ?

    Celle-ci interviendra toutes les phases du cycle dinvestissement.

    Les socits de gestions seront tenues doptimiser leurs investisse-

    ments en faisant intervenir des gestionnaires aux comptences

    reconnues et justifiables. Les rapports annuels seront certifis par

    un commissaire aux comptes.

    En plus, les OPCI seront soumis un contrle de deuxime niveau

    assur par le dpositaire qui assure la garde des titres. Les socits

    de gestion dOPCI, de leur cot, seront tenues de publier priodique-

    ment la valeur de leur portefeuille. Pour ce dernier point, celles-ci

    auront lobligation de se faire assister par des professionnels de

    lvaluation immobilire.

    Sagissant des SIIC, le vhicule offrira toutes les garanties de

    transparence auxquelles sont tenus les vhicules cots.

    Quel est limpact sur le march boursier de larrive des SIIC ?

    Il y a tout dabord lattrait dun vhicule innovant et la diversificationde notre indice boursier dans lequel la pierre papier nest pas assez

    reprsente.

    De plus la SIIC permettra aux investisseurs une prise de participa-

    tion dans le secteur immobilier un cout nettement moindre quune

    opration en direct, avec lavantage de la liquidit quoffre un

    vhicule cot.

    Quelle sera la fiscalit retenue pour les SIIC ?

    Le CDVM a pens ce vhicule, en a trac les contours. Laspect

    fiscal nest pas de notre ressort. Cependant, il convient dadapter ce

    produit aux besoins propres de notre conomie. En effet, dans de

    nombreux pays, les pouvoirs publics orientent lpargne en crant

    un biais fiscal en direction dun segment particulier. A cet effet, leprojet de texte prvoira un renvoi la loi de finance, afin de laisser

    toute latitude aux pouvoirs publics et au lgislateur dadapter ce

    vhicule.

    - Circulaire du CDVM

    - Statistiques sur les OPCVM

    - Lettre dactualit comptable et financire n3

    - Profil des investisseurs en Bourse T4 2011