omposition du Comité de résidents - Vigi Santé · 2015-07-31 · Mont-Royal, un poste que j’ai...

L’Écho Vigi Outaouais • Hiver 2014-20152

C omposition du Comité de résidents

William Neville Président

Jeannette Tanguay Trésorière

Joyce Flannery Conseillère

Lynne Boyle Vice-présidente

Martine Labelle Répondante de Vigi Santé

Céline Villeneuve Secrétaire

Pierrette Normand Conseillère

L’Écho Vigi Outaouais • Hiver 2014-2015 3

En 2005, le gouvernement du Québec appor-tait des modifications à la Loi sur les services de santé et les services sociaux, notamment en ce qui concerne les comités d’usagers et de résidents. Il a non seulement rendu obli-gatoire la création de tels comités dans l’en-semble des établissements publics de santé et de services sociaux ainsi que les établisse-ments privés conventionnés, mais il a unifor-misé leur mandat et les a dotés d’un budget de fonctionnement. Dans les centres d’héber-gement et de soins de longue durée (CHSLD), les comités de résidents ont pour mandat de promouvoir l’amélioration de la qualité des conditions de vie des résidents, d’évaluer leur degré de satisfaction à l’égard des services obtenus de l’établissement, de les renseigner sur leurs droits et leurs obligations, ainsi que de défendre leurs droits et intérêts collectifs ou, à la demande d’un usager, ses droits et ses intérêts en tant qu’usager auprès de l’établis-sement ou de toute autorité compétente.

Au Centre Vigi de l’Outaouais, le comité de résident (CDR) existe depuis son ouverture, bien avant l’obligation imposée par le gouver-nement. Il est composé de personnes qui occupent différents postes tels que ceux de président, vice-président, secrétaire, trésorier et de conseillers. Les personnes participantes sont des résidents, parents de résidents, et autres personnes intéressées. Ces personnes se rencontrent mensuellement sauf pendant l’été.

La responsabilité du président est de présider et convoquer toutes les réunions du CDR ainsi que les assemblées générales et toutes autres assemblées spéciales. Avec la secrétaire, il prépare l’ordre du jour et est responsable du bon fonctionnement du CDR. En collaboration avec la répondante de Vigi santé et avec les autres membres du comité, le président est responsable de signer les documents et actes du ressort du CDR, représente le comité si l’occasion l’exige, gère les fonds attribués au comité.

Depuis 2001, j’ai eu l’occasion de travailler au sein du comité de résidents d’abord comme conseiller et représentant d’une résidente, et par la suite comme président du comité. Maintenant, comme personne intéressée, je continue de me rendre disponible, offrant une bienveillance sur le quotidien des résidents en collaboration avec la direction de Vigi et en consultation avec les autres membres du comité de résidents.

Pour connaitre les membres du CDR, vous êtes invités à consulter les panneaux d’informa-tions que vous retrouverez aux étages près des ascenseurs. Ces personnes se feront un plaisir de vous rencontrer.

William (Bill) Neville Président du CDR

M ot du président

Petite Phrase qui fait du bien

Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil.

Christian Bobin


L es droits des résidents

Les droits des personnes hébergées enCHSLD, reconnus par la Loi des servicesde santé et des services sociaux :

Le droit à la dignité

Le droit à l’information

Le droit d’être accompagné et assisté

Le droit d’être représenté légalement

Le droit au consentement libre et éclairé

Le droit à l’autonomie

Le droit à des soins appropriés

Le droit de porter plainte

Le droit de participer aux décisions

Le droit à la confidentialité (incluant droit d’accès au dossier)

Le droit à des services personnalisés

Le droit à un environnement de qualité


La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.

Albert Einstein

Le résident et ses proches ont aussi des responsabilités tel que stipulé dans le code d’éthique de Vigi Santé :

S’informer sur les sujets qui le préoccupent, sur son état de santé, les façons de faire de l’établissement. Demander des explications et questionner lorsqu’un renseignement ne semble pas clair ou complet;

Contribuer à la sécurité en signalant toutes situations à risque pour lui-même, les autres résidents, les visiteurs, les bénévoles et le personnel;

Respecter les règles de l’établissement visant à assurer un milieu de qualité;

Collaborer avec le personnel et faire une utilisation judicieuse des services et des res-sources disponibles;

Être respectueux et courtois envers les autres résidents, leurs proches et le person-nel et s’abstenir de toute forme de discrimi-nation ou de violence;

Respecter les biens d’autrui et l’environne-ment physique;

Faire connaître son refus à ce que ses coor-données personnelles soient utilisées à des fins de sondage de satisfaction ou de sollici-tation par l’établissement.


M ark Anderson, chef des services techniques

J e me présente, Mark Anderson, et j’occupe le poste de chef des activités techniques au CHSLD Vigi de l’Outaouais depuis février 2013. Nous sommes quatre collègues qui effec-tuons cette tâche et nous nous partageons les quinze installa-

tions de Vigi Santé. Pour ma part, en plus du CHSLD Vigi de l’Outaouais, je m’occupe aussi de Vigi Marie-Claret, Vigi Pierrefonds et Vigi Reine-Élizabeth, trois centres situés à Montréal. Gradué de l’Université Concordia, j’ai un baccalauréat en histoire et deux certi-ficats de l’Université McGill, un en ressources humaines et l’autre, en gestion de santé et services sociaux.

J’ai commencé ma carrière dans le réseau de la santé au CHSLD Juif de Montréal en 1985 comme préposé aux bénéficiaires. Après avoir terminé mes études, j’ai occupé plusieurs postes administratifs au sein de l’organisa-tion, incluant le poste de chef de service des ressources humaines. En 2001, Vigi Santé m’a embauché pour le poste de coordonnateur des services administratifs au CHSLD Vigi Mont-Royal, un poste que j’ai occupé pendant 12 ans, jusqu’en février 2013.

De concert avec le chef d’équipe du service d’hygiène et salubrité et l’ouvrier de mainte-nance de l’installation, nos préoccupations premières sont d’assurer un milieu de vie propre, confortable et sécuritaire pour les résidents, les employés, les bénévoles et les

membres de famille. Quotidiennement, par la présence de trois employés du service d’hygiène et salubrité, nous assurons le nettoyage des chambres des résidents, des aires communes ainsi que des équipements de l’installation.

De plus, je planifie et coordonne une fois par année, un exercice d’alarme incendie, pour le personnel de soins des différents quarts de travail. Le but de ces exercices est de s’assurer que le personnel connaît leurs rôles si un incendie venait à se déclarer. Ces exercices sont planifiés en collaboration avec la direc-trice des soins et coordonnatrice des services à la clientèle et nous avons une bonne colla-boration du service d’incendie de la ville de Gatineau.

Avec l’enveloppe financière accordée pour les projets de maintien des actifs, je suis aussi responsable de la gestion des projets soumis et acceptés par le Ministère de la Santé pour maintenir le bâtiment en bon état. Pendant l’année en cours, parmi plusieurs projets complétés, nous avons entre autres procédé au remplacement du panneau d’alarme incendie et installé un système de déshumidification des corridors, pour mieux contrôler la tempé-rature dans le bâtiment pendant l’été. Malgré les projets planifiés, nous avons souvent des surprises qui nécessitent une intervention rapide, soit par l’ouvrier de maintenance ou par un entrepreneur externe.

Toutes ces actions, ces améliorations sont posées dans le but d’assurer le confort et la sécurité de l’ensemble des résidents.

Mark Anderson Chef des services techniques


J ohanne Boucher, infirmière

M on parcours d’in-fir mière débute à Thetford Mines, d’où je suis originaire.

Lorsque j’ai commencé mes études au Cégep pour devenir infir-mière, je travaillais comme préposée aux bénéficiaires les fins de semaine et lors des

saisons estivales, et ce, en centre hospitalier et en soins de longue durée.

À cette époque, la réalité n’était pas la même qu’aujourd’hui : les plans de travail n’étaient pas aussi détaillés qu’ils le sont maintenant, les équi-pements n’étaient pas les mêmes non plus (ex. : leviers manuels) et la formation était presque inexistante (ex. : pas de principe de déplace-ment sécuritaire des bénéficiaires). Cependant, pour moi, une chose n’a pas changé : le souci d’offrir des services de qualité et d’assurer une rigueur au travail.

Mon premier stage a été en soins de longue durée. À ce moment-là, j’avais eu très peu de contacts avec des personnes âgées. J’ai donc rapidement été confrontée à des craintes étant en lien avec des personnes en perte d’auto-nomie et en fin de vie. Mais, c’est à travers mes différentes expériences de stage que j’ai appri-voisé cette clientèle et que je l’ai finalement choisie !

Une fois mes études complétées, j’ai décidé de postuler dans plusieurs hôpitaux du Québec. C’est finalement en Outaouais, pour l’ouver-ture de l’hôpital de Gatineau en 1984 que mon

choix s’est arrêté. J’y travaillais en gériatrie active et en soins de longue durée. Suite à la fermeture de cette unité, qui coïncidait avec l’ouverture du CHSLD Vigi de l’Outaouais, j’ai traversé de ce côté-ci.

Au fil des ans, j’ai dû m’adapter à plusieurs changements, notamment en ce qui concerne le rôle de l’infirmière. Actuellement, ce rôle mise davantage sur nos compétences pour effectuer l’évaluation clinique du résident afin d’identifier une problématique ou faire les suivis nécessaires. (ex. : évaluer le risque de plaies, assurer le suivi du traitement). Nous exerçons également le rôle de chef d’équipe où nous supervisons l’équipe de soins, et la fin de semaine, nous avons un rôle d’assistante du supérieur immédiat.

L’infirmière est la personne responsable d’éla-borer et de réviser le plan d’intervention interdisciplinaire (PII) et ce, avec le résident et/ou son représentant, ainsi qu’en collabora-tion avec l’ensemble des membres de l’équipe interdisciplinaire. Nous évaluons donc le résident dans sa globalité. Aussi, par le biais du plan thérapeutique infirmier, l’infirmière émet les directives et les interventions à préconiser par les préposées aux bénéficiaires et les infirmières auxiliaires. Le travail d’équipe est primordial; chacun a son rôle et chacun a son importance, afin d’offrir des services et des soins de qualité.

L’infirmière travaille évidemment étroitement avec le médecin, notamment lors de la visite médicale, où l’on assure un suivi médical pour tous les résidents. Cette visite se déroule une fois par semaine. Cependant, si des suivis ne peuvent attendre ce moment ou si des


J ohanne Boucher, infirmière

situations urgentes se présentent, des appels téléphoniques sont alors adressés au médecin.

Il faut noter que notre travail se réalise en contexte de milieu de vie. Nous devons être à l’écoute des résidents, des familles, il faut valider leurs attentes, respecter leurs choix, et ne jamais imposer notre décision. Notre rôle est d’expliquer l’utilité des soins, des médica-ments, les conséquences d’un refus afin que le résident ou son représentant prenne une déci-sion libre et éclairée.

Selon moi, l’admission d’un résident, est une étape importante autant pour lui et sa

famille que pour nous. Il nous faut gagner leur confiance, dès le départ, pour assurer un séjour personnalisé à chacun.

Finalement, je m’applique toujours dans ma formation continue, telle qu’exigée par l’Ordre des infirmières, notamment en assistant à des ateliers et des formations proposés par des Universités ou des associations diverses et en faisant des lectures sur des sujets spécifiques.

Johanne Boucher Infirmière

Le bOnheur

Il n’y a pas meilleur moment qu’être heureux maintenant. Notre vie sera toujours remplie de défis, il est préférable de l’admettre et de décider d’être heureux chaque jour.

Le bonheur ne se cherche pas : on le rencontre. Il n’est que de savoir le reconnaître et de pouvoir l’accueillir.

Françoise Giroud

Le respect de l’usager (résident) et la reconnaissance de ses droits et libertés doivent inspirer les gestes posés à son endroit.

L’usager doit, autant que possible, participer aux soins et aux services le concernant.

Tout usager des services de santé et des services sociaux a le droit d’être informé sur son état de santé et de bien-être, de manière à connaître, dans la mesure du possible, les différentes options qui s’offrent à lui ainsi que les risques et les conséquences généralement associés à chacune de ces options avant de consentir à des soins le concernant.

(Articles tirés de la Loi sur les services de santé et les services sociaux)

Bloc-notes sur les droits


L es activités de loisirs au centre d’hébergement

Pour qui ? Pourquoi ?

C haque année, une semaine en novembre est consacrée à souligner l’importance du loisir dans nos centres d’hébergement. À ce propos, nous pouvions lire dans un commu-niqué paru plus tôt cette année sur le site de Vigi Santé: « La semaine thématique dédiée au loisir est l’occasion de rappeler qu’il est également essentiel à la qualité de vie en centre d’hébergement. » « Le service d’anima-tion-loisirs de Vigi Santé profite ainsi de cet événement pour promouvoir l’impact réel des programmations d’activités sur le bien-être et la qualité de vie des personnes présen-tant une grande perte d’autonomie. […] Des modifications ont d’ailleurs été apportées au cours des dernières années afin de répondre davantage aux besoins d’activités personna-lisées et individualisées ». Il est donc évident que l’objectif du service d’animation-loisirs est d’assurer une offre de service qui répond aux besoins de tous les résidents.

Le loisir pour toute notre clientèlehébergée

Plusieurs activités de grand groupe se déroulent à la salle communautaire. Nommons entre autres le bingo, la messe et la fête du mois qui rejoignent environ la moitié des résidents hébergés au CHSLD. Qu’en est-il de l’autre moitié ? Le service d’animation-loisirs, en collaboration avec l’Association des béné-voles, se fait un devoir de s’assurer que ses interventions touchent à l’ensemble des rési-dents hébergés au CHSLD Vigi de l’Outaouais, en offrant un maximum d’activités aux sec-teurs et aux chambres. Les interventions aux chambres de Francine et ses animaux, et les rendez-vous musicaux qui ont lieu à raison

de trois dimanches par mois, en sont de bons exemples. Toutes les interventions en loisir doivent être notées de façon à ce qu’à la fin du mois, la récréologue puisse voir quels rési-dents ont été moins rejoints pour ensuite réa-juster le tir le mois suivant.

Les activités aux chambres et aux secteurs

La présence de moniteurs (trices) durant l’été, et la présence occasionnelle de stagiaires en loisirs ou en éducation spécialisée durant l’année scolaire, nous permettent vraiment de mettre l’accent sur les activités ainsi que sur les interventions aux secteurs. À titre d’exemple, mentionnons les heures mélodiques aux étages qui consistent en une heure d’écoute musicale dans les petits salons; la jasette ou le tricot aux chambres; les promenades dans la cour arrière lorsque la température le permet. Lorsque le nombre de ressources est suffisant, nous offrons aux résidents alités des activités de stimulation sensorielle et de relaxation impliquant de la musique douce, un éclairage tamisé et un diffuseur d’odeur.

Au fond, que veut dire le mot « loisir » ?

Il est essentiel de se rappeler que le loisir, c’est d’abord et avant tout un moment agréable vécu par un résident. Il peut être agréable grâce à l’utilisation d’un jeu ou d’une activité structu-rée ou non. Un moment agréable peut être un jeu encadré par des règles précises, une heure de dîner agréable avec l’écoute d’une musique douce, ou encore un café bu sur la terrasse arrière en compagnie d’une monitrice en loi-sir. À ce titre, TOUS les résidents hébergés en CHSLD sont concernés par les interventions du service d’animation-loisirs et des bénévoles.


L es activités de loisirs au centre d’hébergement

raisons de le pratiquer sont bonnes ! Depuis quelques années, le service d’animation-loisirs de Vigi Santé a élaboré un Festival du film qui consiste en un projet « clé en main » sous une formule itinérante au sein de chacune des ins-tallations de Vigi. Il consiste en une foule de matériel et d’équipement qui permet d’ani-mer deux semaines d’activités sur le thème du cinéma : visionnements de films en groupe ou aux chambres grâce aux DVD portatifs, jeux, discussion, chansons, activités intergénéra-tionnelles, activités à l’unité prothétique (UP); plusieurs options s’offrent à nous. Le Festival du film s’est d’ailleurs vu décerner le prix « Loisir et innovation » en 2012 sur le plan pro-vincial par la Fédération québécoise du loisir en institution.

Le service d’animation-loisir met actuellement la touche finale à un autre festival qui com-prendra plusieurs activités de réminiscence. À suivre bientôt.

Le profil de la clientèle admise en centre d’hé-bergement est en mouvement et toutes les équipes doivent faire preuve de flexibilité et d’adaptation afin d’offrir des services de qua-lité aussi personnalisés que possible.

À tous, une multitude de moments agréables !

Claudine Paré-Lépine Récréologue

Une programmation diversifiée pour une clientèle hétérogène

Les résidents sont âgés de 50 à 105 ans, hommes et femmes aux différentes personna-lités, vécus et intérêts. C’est l’objectif premier du service d’animation-loisirs de s’assurer que sa programmation présente des activités assez variées pour que tous ceux qui souhaitent y prendre part puissent y trouver leur compte ! En ce sens, la récréologue y intègre des acti-vités intellectuelles (quiz, jeu, jasette, lecture aux chambres), des activités sociales (visite d’amitié, souper-jasette, bingo), des activités de divertissement (spectacle musical, fête du mois, soirée cinéma), des activités créatives (dessin, décoration de citrouilles, projet artis-tique collectif, groupe cuisine), des activités physiques (groupe en forme, tai-chi, yoga, quilles). On y trouve également des sorties (partie de hockey des Olympiques de Gatineau, spectacle à la maison de la culture, pique-nique au Lac-Leamy), des activités communautaires (Olympiques intercentres, repas familial du temps des fêtes, épluchette de blé d’inde) et des activités spéciales (séjour vacances, jour-née de rêve à la ferme).

Le loisir est aussi essentiel pour les résidents hébergés en CHSLD qu’il l’est pour tous. Pour changer les idées, pour occuper, pour stimu-ler, pour faire plaisir, pour socialiser; toutes les


L es bienfaits de la musique

Tout le monde s’entend pour le dire. La musique influence nos humeurs, notre état d’âme et même nos comportements. Toutefois, il apparaît plus difficile de prévoir et déterminer avec certitude quand, comment et de quelle façon la musique peut influencer une personne en particulier. Ainsi, le dynamisme d’une pièce de musique Rock peut être vécu comme stimulant et « prenant aux tripes » par un, alors qu’il est vécu comme une véritable agression par l’autre. Aussi, chacun a ses croyances par rapport aux effets de la musique et y va de ses recommandations à ce sujet : « Il ne faut surtout pas écouter de la musique triste si tu es déprimé (e) !... Écoute de la musique Nouvel Âge si tu te sens stressé (e), elle te permettra de te détendre… N’écoute pas cette chanson, tu sais bien qu’elle te rappelle de mauvais souve-nirs »... « Écoute du Mozart si tu veux stimuler ton cerveau ». Une chose est certaine, l’attitude et la motivation face à l’utilisation de la musique varient selon les individus et les circonstances. Il est possible, dans un moment de rêverie sur le passé, que je décide d’écouter une chanson me rappelant un être aimé qui m’a quitté (e) tout en éprouvant un mélange de nostalgie et souve-nirs heureux. Il est tout aussi possible qu’à un autre moment, je ferme promptement ma radio au moment où commence à jouer la même pièce parce que je n’ai pas envie de penser à ces

souvenirs. Je peux adorer la musique disco lors d’une soirée dansante et rager d’impatience si j’entends la même musique le matin au bureau. Nous

nageons tous dans ces contradic-tions sans nous soucier vraiment du phénomène.

Qu’est-ce que la science nous dit ? La musique est intimement liée à

la presque totalité des zones du cerveau ! Elle peut donc être utilisée comme stimulateur ou propulseur, comme dynamisant ou calmant. Plus spécifiquement, le chant, dont la chorale aide les personnes aphasiques à améliorer leur utili-sation de la parole. Plusieurs ne peuvent plus dire ce qu’ils pensent, mais arriveront à chanter des airs connus sans problème. Non seulement l’effet se ferait sur-le-champ, mais le langage pourrait s’améliorer avec le temps. Même chose pour une personne souffrant d’Alzheimer. Elle peut ne pas reconnaître ses enfants et être fréquemment confuse, mais arrive à chanter des airs connus avec plaisir sans difficulté. Plus récemment, la danse et même les cours de danse sont utilisés pour aider les personnes atteintes de Parkinson, qui n’arrivent plus à initier certains mouvements, afin de faciliter qu’elles puissent retrouver plus d’autonomie. L’utilisation de nouvelles zones du cerveau aide à reprogrammer partiellement le cerveau au « rythme » et au « démarrage des mouvements ». Il est donc dit que la musique sous ses formes d’écoute, mais aussi de chants et de danses, s’avère un puissant outil de réadap-tation ou main-tien des fonctions mentales en plus d’être une source tout aussi puissante d’émotion et de plaisir.



Comment maximiser ses bienfaits ou maximiser ses bénéfices ?

Par une participation active à la musique ! Si

vous êtes déjà allés à un concert d’un artiste que vous aimez, vous avez sans doute été

pris par l’enthousiasme du moment et chanté à l’unisson avec celui-ci et tous les spectateurs, les paroles d’une des chansons connues. Dans ce moment magique, tous sont unis dans un seul refrain. Ainsi, pour maximiser les bienfaits de la musique, il faut s’y adonner aussi activement que possible : chanter, frapper des mains ou du pied pour maintenir le rythme, danser, jouer d’un instrument, etc. Plus les sens sont sollicités et plus les bienfaits se font sentir. Plus la participation est active et plus le sentiment de faire partie d’une « communauté » devient puissant. Comme on dit, laissez-vous enivrer par la musique.

Qu’en est-il de certains contextes particuliers plus sensibles ? La musique est utilisée entre autres en soins palliatifs pour créer une atmos-phère de sérénité, un climat de chaleur, envelop-pant pour la personne qui vit l’expérience de séparation qu’est la mort. La musique souvent choisie dans ces contextes pour favoriser une atmosphère de sérénité est celle sur laquelle tous s’entendraient pour la considérer apai-sante. Effectivement, cette musique s’avère souvent apaisante face à l’anxiété ressentie par la personne devant ce grand inconnu. Toutefois, tout comme la personne a besoin de la sécurité de la familiarité des voix connues, de leur toucher, de leur présence, elle a besoin de la certitude de son existence qui se trouve dans ses souve-nirs, ses liens actuels et passés, ses réalisations,

ses projets et ses désirs. Elle les retrouve dans « sa musique », dans les paroles des chansons aimées à différentes périodes de sa vie. Trouve-t-on à cet égard une différence entre la « version musicale » et la « version originale » ? Oui, en effet ! La version musicale atténue souvent les « accents » intenses de la pièce musi-cale en plus d’éliminer une partie des liens profonds symboliques des paroles à notre vécu. En d’autres mots, les souvenirs liés à la version musicale sont beaucoup plus flous et moins émotionnels. L’expérience de la mort est intense et plus le rattachement à son identité profonde est étroit plus l’expérience peut s’avérer sécuri-sante. Tout comme on fait le bilan de beaucoup de ses expériences passées en « bouclant les boucles », la chanson peut s’avérer un moyen de revisiter avec une reviviscence accrue son histoire personnelle.

La distinction entre la « version musicale » et la « version originale » s’avère intéressante dans d’autres circonstances où l’intention est de repro-duire une certaine familiarité avec l’environ-nement. Une telle familiarité est recherchée en situation d’hébergement pour contrer ou prévenir les phénomènes de confusion et agitation toujours possibles chez les personnes atteintes de maladies dégénératives ou démences dont la principale est bien entendu l’Alzheimer. En plus de la présence d’objets personnels dans la chambre dont des photos, la musique constitue un autre élément poten-tiel de familiarité avec son environnement. À ce


sujet, des études sur l’effet de la musique dans la maladie d’Alzheimer suggèrent clairement que la musique dite originale a un effet plus signi-ficatif et durable que les versions alternatives. Ainsi, « la vie en rose » d’Édith Piaf ne produit pas le même élément de familiarité et n’induit pas la même réminiscence qu’une version reprise par Isabelle Boulay ou une version musicale. Les préférences musicales personnelles et l’in-tégrité de la version musicale utilisée s’avèrent donc un moteur « affectif » de l’impression de familiarité.

Disons finalement que la musique n’est pas qu’un art. Le terme d’« art » est trop restrictif. La musique est avant tout une expérience, proba-blement une des expériences humaines les plus enivrantes et les plus partagées. Plusieurs

n’ont aucune expérience de la littérature, de l’art visuel, du cinéma, du théâtre, mais tous nous avons une expérience de la musique. Sans le savoir, nous acceptons de s’abandonner sans critique à une expérience universelle dans la musique, peu importe le style qui vibre de plus près à notre expérience symbolique de la vie. Ce que nous désirons lors de l’expé-rience ce n’est pas « d’apprendre » mais plutôt de « ressentir », de vivre quelque chose qui cris-tallise et symbolise notre expérience de la vie. C’est pourquoi tout au long de notre existence, de façon délibérée ou non, la musique occu-pera une place de choix dans notre expérience personnelle.

Patrice Pelletier, M.Ps. Psychologue


H ommage

Si la qualité du milieu de vie des résidents commence d’abord par les bons soins qu’ils reçoivent de la part du personnel, il est nécessaire d’avoir un volet « activités » pour optimiser le tout. Ce volet est assuré par le bon travail de la récréologue et par son équipe de bénévoles.

Ces femmes et ces hommes qui semaine après semaine consacrent plusieurs heures de leur temps pour effectuer des tâches aussi variées que travailler au Café du coin (dépanneur), accompagner les résidents pour une sortie ou aller les chercher à leur chambre pour les accompagner à une activité du centre et même en animer une, etc.

Pour certains résidents, ces activités signifient un moment de ressourcement ou de recueillement. Pour d’autres, elles leur permettent de socialiser avec les gens, d’avoir du plaisir et même de vivre des moments enrichissants et valorisants. Voilà tous les bienfaits que procurent les activités. Sans cette équipe de bénévoles dévoués, engagés et dynamiques, tous ces moments privilégiés ne seraient pas possible!

Merci à Madame Claudine Paré-Lépine, récréologue, et à toute son équipe de bénévoles.


À chaque année, la direction du CHSLD Vigi de l’Outaouais organise une journée reconnaissance afin de remercier l’ensemble du personnel pour sa contribution dans l’organisation. Lors de cette journée, on souligne parti-culièrement les employés ayant complété 5, 10, 15, 20, 25, 30 et 35 ans de service.

Nous vous présentons ici les employés qui ont été fêté le 16 avril dernier :

Félicitations à tous et toutes ! Merci pour votre bon travail !

Années de service : 5 ans

Manon Pilon

Isabelle Stocker

Michelle-Josée Babineau

Mélanie Desaulniers

Nathali Mpoyi


Judith Caron

Cédric Régimbald

David Pilon


Juliette Paquette

Thérèse Sigouin

Années de service : 30 ansSylvie Labramboise


Josée Dagenais

Shirley Dorsey

R econnaissance des employés


«Ayant médité sur la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres. »

Milarepa


Alphonse est né le 1er décembre 1935 à Hull. Il est le second dans la famille. Il a 3 frères et 3 sœurs dont une est décédée en 2006. Sa mère s’appelait Martina Gascon et son père Roméo.

Alphonse ne possède pas beaucoup d’instruc-tion comme telle, mais sa soif d’apprendre lui a permis d’acquérir des connaissances éton-nantes ! Il dévorait tous les livres qui lui tom-baient sous la main. Dans les années 1950, il se passionnait pour l’astronomie. Il connaissait pratiquement toutes les constellations et était capable de nous les décrire dans le firmament. D’ailleurs, son nom a paru dans le journal Le Droit à cette époque, car il a appelé l’observa-toire d’Ottawa un soir pour leur mentionner l’observation d’un astre bien particulier. C’est ainsi que les autorités de cette institution ont découvert l’existence d’une comète que l’on n’attendait pas. Pourtant, Alphonse n’a pas ter-miné l’école primaire !

Les livres ne l’ont pas conduit seulement à l’observation des étoiles, mais à une cer-taine recherche spirituelle. Il a acquis, au fil des ans, de nombreuses valeurs qu’il nous partage lorsque l’occasion le permet. De nature généreuse et sensible, il n’hésite pas à aider spontanément comme il l’a toujours fait. Malheureusement, la vie ne lui a pas tou-jours été reconnaissante. Issue d’une modeste famille ouvrière, son érudition n’a pas été reconnue à sa juste valeur, à commencer par les membres sa famille, qui bien souvent, sont dépassés par tout ce qu’il a appris à travers ses lectures. Cependant, il conserve l’admiration de ceux, qui comme eux, le connaissent bien. Alphonse a aussi par sa bonté et son sens de l’équité, influencé beaucoup de gens de son entourage. Les histoires qu’il raconte au sujet de certains personnages en sont teintées.

Dans les années 1990, pour des raisons de santé, le médecin suggère qu’Alphonse vive dans un centre d’hébergement. C’est ainsi qu’il est devenu un résident du CHSLD d’Aylmer. En 1999, les propriétaires du centre louent l’édi-fice du 565 boulevard de l’Hôpital et planifient le déménagement vers Gatineau. Le centre d’hébergement de soins de longue durée prend alors le nom de Vigi de l’Outaouais.

Son adaptation s’est bien vécue. Toujours de bonne humeur et souriant, il aime les gens. Il raconte des blagues et il partage des informa-tions dont il prend connaissance à travers ses lectures.

Seul ou en compagnie de résidents, il affec-tionne se retrouver dans l’un des salons qui est adjacent à la salle à manger pour regarder la télévision, lire ou simplement pour se reposer,

H istoire de vie • Monsieur Alphonse Paquette


en s’installant confortablement dans un fau-teuil berçant. Parfois, recherchant la solitude et la tranquillité, il demeure à sa chambre pour lire.

Il est toujours volontaire pour rendre service, entre autres pour mettre les tabliers aux rési-dents, pour ouvrir la porte afin de permettre à

une personne d’entrer ou de sortir d’une pièce, pour donner un verre d’eau à l’un ou encore, pour aider une personne qui se déplace en fau-teuil roulant à s’asseoir près de la table.

Chaque semaine, il assiste à la messe ou à la célébration de la parole. Les mercredis, lors de la communion aux chambres, c’est important pour lui de recevoir l’eucharistie, car cela cor-respond à ses valeurs spirituelles.

Pour le volet activités ou loisirs, il participe aux activités musicales lors des fêtes du mois, mais aussi aux grandes fêtes telles que : les olympiques, le repas familial, les chorales et autres. Il se joint également au groupe de rési-dents lors de dégustations ou lors des repas spéciaux, comme les barbecues, les déjeuners à l’étage ou pour un souper en petit groupe. Depuis que le service de loisirs offre le ser-vice de biblio-mobile, Alphonse emprunte des livres, et tout particulièrement les livres de poésie. Et, c’est ainsi que se déroule paisible-ment sa vie.

Son frère Paul-Émile

H istoire de vie • Monsieur Alphonse Paquette


La jeune enfance d’Évelyne se déroule à la ferme et elle aimait beaucoup « catiner » avec ses sœurs. Puisqu’il n’y a pas de transport, elle marche à l’école située au coin des rues Cheval Blanc et St-René avec ses frères et sœurs. Par la suite, elle va à l’école Labelle, située sur le boulevard Lorrain.

Adolescente, Évelyne met la main à la pâte pour les travaux à la ferme avec ses frères et sœurs. Ces travaux la préparent à un travail à la Canada Packers situé à Ottawa. À 16 ans, Évelyne aime bien se coiffer, se mettre du rouge à lèvres, des boucles

d’oreilles, des bijoux, etc. C’est ce qui a conquis le cœur de son amoureux, M. Anatole Mongeon, qu’elle a épousé, en 1948, à l’âge de 20 ans. La tradition se poursuit et le jeune couple achète une ferme située sur le chemin Dufresne au nord de l’aéroport actuel. Le travail à la ferme

n’est pas de tout repos; c’était 7 jours/semaine et la traite des vaches se faisait à la main les premières années. Evelyne a hérité d’une grande force physique de ses parents, ce qui a contribué à la réussite de la ferme. Un bon matin, Anatole tomba malade et Evelyne dût atteler les chevaux et attacher la « sleigh » pour se rendre, avec

C ’est avec grand plaisir que la famille d’Évelyne Cousineau Mongeon vous dévoile les principales composantes de la vie de celle-ci.

Évelyne est née le 2 avril 1928 et baptisée à la paroisse du village d’Angers. Sa marraine est sa sœur ainée Léontine et son parrain, son cousin Fernand Cousineau. Concernant son prénom, elle répétait souvent à ses sœurs qu’elle aurait préféré s’appeler Rose et avoir les cheveux blonds bouclés.

Fille de Calixte Cousineau et de Clarisse Charette, elle a vécu ses premières années de vie à la ferme familiale située dans l’est de la ville près de l’aéroport actuel. Lors de sa naissance, elle est déjà précédée de Léontine, Hélène, Hervé, Rita, René, Jean-Louis et Lucille et sera suivie d’Irène et Jules.

H istoire de vie • Madame Évelyne Cousineau Mongeon


son conjoint, chez le médecin du village. L`électricité arriva à la ferme seulement en 1951. En plus des semences et des récoltes, on doit préparer le bois de chauffage, entretenir les bâtiments et autres travaux. Évelyne donne naissance à Gaston en 1949, puis à Monique en 1953, Roch en 1957, Mario en 1960 et Gilbert en 1964. La famille s’agrandit avec l’arrivée de 9 petits-enfants et 6 arrière-petits-enfants. Evelyne avait un grand talent soit celui d’être une très bonne cuisinière surtout pour préparer des tartes et des gâteaux qu’elle

H istoire de vie • Madame Évelyne Cousineau Mongeon

servait aux hommes engagés lors des récoltes de foin et d’avoine.

Les années passent vite, les enfants se sont tous mariés et l’heure de la retraite arrive en 1987 avec la vente de la ferme. Anatole et Évelyne s’achètent une maison au village de Templeton sur la rue Boyes, mais malheureusement Anatole décède peu après, soit en 1988. Les temps sont durs pour Evelyne puisqu’elle perd ensuite son fils Gaston en 1995. Lors de cette période, Évelyne poursuit sa route en effectuant du bénévolat pour la paroisse de Ste-Rose de Lima. Évelyne doit quitter sa maison en décembre 2006 lors de problèmes de santé. Après un séjour hospitalier, s’en suit un hébergement à la résidence de la Gappe puis elle est transférée au centre Vigi de l’Outaouais. On peut dire que sa vie a été bien remplie et, mission accomplie.

La Famille Évelyne Cousineau et Anatole Mongeon


Nous sommes très heu reux, mes frères et moi, de partager avec vous une parcelle de vie de notre mère Françoise Parisien De Beaumont. Notre mère est née le 30 octobre 1921. Elle est cadette d’une famille de 6 enfants dont 4 sœurs et 2 frères, aujourd’hui tous décédés. Elle fût choyée et aimée à tous les niveaux. Elle a eu de très bons parents et fut dorlotée par le reste de la famille. Elle a grandi dans le Vieux Hull et demeuré sur la rue Dollard. Dès son jeune âge, elle a commencé à apprendre la musique, le piano, le violon et le chant. Par la suite, elle a obtenu son diplôme au Conservatoire de musique d’Ottawa pour devenir professeure de musique. Par après, elle a enseigné pendant plusieurs années. À l’âge de 24 ans, elle s’est mariée à Roger De Beaumont, soit le 26 décembre 1944. Notre père, à ce moment, était policier pour la Gendarmerie royale du Canada. De cette union naquirent 5 enfants, dont, 3 garçons et 2 filles. Malheureusement, une fille est décédée quelques heures après sa naissance.

Maman a quitté l’enseignement pour être reine au foyer et prendre soin de nous. À ce moment-là, nous demeurions sur la rue Maisonneuve à Hull. Ce fût une maman douce et pleine d’amour. Nous étions, pour elle, ce qu’elle avait de plus précieux. Elle avait à cœur de faire de nous des personnes responsables. Elle aurait bien voulu faire de nous des musiciens, mais pas de chance, aucun de nous n’a voulu. Plusieurs années passèrent et afin d’aider au soutien de la famille, elle a travaillé à temps partiel au bureau de Postes Canada pour une courte période.

Nous avions de nombreuses rencontres familiales. Les adultes jouaient aux cartes, mon père et ma mère s’adon-naient au piano et nous, les enfants, avec cousins et cousines, jouions ensemble. Parfois, on déplaçait des meubles pour faire place aux danses carrées après un bon repas.

Dans les moments difficiles, maman se distrayait avec sa musique. Elle chantait ou prenait son violon en fermant les yeux, laissant ainsi résonner sa mélodie au fond de son être. D’ailleurs,

on dit que le violon est la musique de l’âme. Maman fût élevée dans la foi catholique, très croyante, elle était pieuse, et avait une grande dévotion pour la Vierge Marie. Elle avait beau-coup d’espérance. Elle nous a transmis sa foi et nous la remercions.

Après plusieurs années, elle a travaillé à temps plein à l’Hôpital de Hull, anciennement appelé Hôpital du Sacré-Coeur. Elle aimait son travail, car elle prenait soin des enfants à l’étage de

H istoire de vie • Madame Françoise Parisien De Beaumont


pédiatrie. À cette époque, il y avait des aides-infirmières et elle en faisait partie. Sa tendresse et son amour apportaient un plus à ces enfants malades. Quelques fois, lors de longues hospitalisations, elle s’attachait à certains d’eux. Ses heures de travail étaient de minuit à 8h. Après de nombreuses années, elle dut quitter ce travail pour cause d’épuisement. Suite à cette convalescence, elle s’est trouvée un autre emploi de 18h à 22h comme ménagère pour la compagnie Dustbane à Ottawa. Par la suite, elle fût nommée contremaître et superviseure de 2 édifices contenant des bureaux gouverne-mentaux et eut plusieurs employés à sa charge. Elle y a travaillé pendant au moins 15 ans.

Après 27 ans de mariage, elle est devenue veuve en 1971. À ce moment-là, le plus jeune était encore à la maison, ce qui fût pour elle un soutien.

Par la suite, elle a appris à conduire, s’est ache-tée une voiture, s’est entourée d’amies et eut plusieurs loisirs qui l’ont aidée à traverser son deuil. Elle s’est jointe au Cœur de chant de sa paroisse et cela lui a permis de se retremper dans la musique et de se faire de nouvelles amies. Pour un certain temps, maman et ses amies se rendaient à un endroit spécifique pour danser, ce qui l’a gardée active et en forme. Elle fût une bonne grand-mère, toujours disponible pour garder ses petits-enfants nous permettant ainsi, un certain répit. Ce qui fût sacré pour elle, était de ne jamais manquer de souligner nos anniversaires de naissance. Elle venait nous visiter avec son beau sourire et fière de nous offrir une carte contenant de beaux mots

de tendresse et d’amour, un gâteau et un présent.

Nous avons toujours continué de nous rassembler autour d’elle par de copieux repas pour son anni-

versaire, le temps des fêtes, pour des sorties,

des spectacles ou bien pour aller au restaurant ainsi

que pour plusieurs autres occasions. Un jour, elle a fait la connaissance d’un nou-veau copain nommé Émile Patry qui, après fréquentations, est devenu son compagnon de vie. Ils ont partagé leur vie ensemble pour une quinzaine d’années et ils ont vécu de beaux et bons moments ensemble et furent heureux. Ils prenaient bien soin l’un de l’autre et s’aimaient tendrement jusqu’au jour où maman n’était plus apte pour les tâches routinières à cause de sa perte d’autonomie et besoin de sécurité. Ce qui l’a conduite, par la suite, à résider dans un lieu plus approprié à ses besoins, où elle habite toujours d’ailleurs, et ce, depuis l’âge de 81 ans. Cet endroit est le CHSLD Vigi de l’Outaouais.

Ses enfants, Murielle, Michel, Gilles et Luc.

H istoire de vie • Madame Françoise Parisien De Beaumont


R appel • Entre Vous & Moi

Editée par un groupe de comités de résidents de l’organisation en collaboration avec le conseiller en milieu de vie, la série des bulletins d’information « Entre vous & moi » renseigne sur différents sujets ayant trait notamment à la vie en centre d’héber-gement. Ces bulletins d’information traitent de sujets aussi variés que la dysphasie, le contrôle de la douleur dans la dignité, le diabète, etc.

Vous trouvez des exemplaires dans les présen-toirs près des ascenseurs. Vous pouvez aussi compléter un bon de commande, que vous retrouverez au même endroit, afin de recevoir gratuitement un numéro ou des numéros spé-cifiques. Vous pouvez également consulter les bulletins d’information en ligne sur le site de Vigi Santé.

Cet été, le comité de résidents a procédé au lancement du 30e fascicule de la série, dont le thème porte précisément sur l’alimentation des personnes âgées hébergées en CHSLD. Pour l’occasion, les membres du comité avaient convié résidents, membres de famille, employés et visiteurs à une activité spéciale « Bar laitier ».

http://www.vigisante.com/parutions/entreVousEtMoi.aspx

Le babiLLard

L’histoire de vie

Vous aimeriez préparer « l’histoire de vie » de votre parent ? Il nous fera plaisir de vous aider dans ce projet qui est toujours bénéfique pour les membres d’une famille. Cela vous offre l’occasion de vous consulter pour exercer votre mémoire sur les faits mémorables de la vie de l’être cher. Si vous en avez le goût, parlez-en avec un membre du Comité de résidents.


N otre Doyenne, Madame Alexina Petit-Carrière

C ette année, Mme Petit - Carrière a fêté ses 105 ans.

« L’âme des femmes et des hommes

est pareille au vieux bois

S’élance et se tord, mais jamais ne ploie

Au fil de l’existence voit les époques changer

Elle s’entoure d’expérience au fil des années »

Meilleurs voeux pour votre Anniversaire


Mon âme vénère davantage la création chaque fois que j’assiste au miracle d’un coucher de soleil ou admire la beauté de la lune.

Mahatma Gandhi

En centre hospitalier comme en centre d’hébergement et de soins de longue durée ou encore en centre de jour ou à domicile, toute personne qui reçoit des services de santé ou des services sociaux au Québec a les mêmes droits que ceux dont dispose la population au Québec.

Elle bénéficie également de droits particuliers, propres à la nature des soins et des services qui lui sont dispensés. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’on devient un usager du réseau de la santé et des services sociaux qu’on doit renoncer à ses droits en tant que personne à part entière.

(Articles tirés de la Loi sur les services de santé et les services sociaux)

Bloc-notes sur les droits


L a semaine des droits 2014

Le droit de recevoir des soins appropriés

Voici les activités spéciales qui ont été réali-sées lors de la semaine sur les droits des rési-dents, du 21 au 27 septembre dernier, dont le thème était le droit de recevoir des soins appropriés.

Les résidents se sont bien amusés à trouver les réponses lors de la tenue du casse-tête virtuel (jeu-questionnaire).

A ctivités spéciales lors de la semaine sur les droits


A ctivités spéciales lors de la semaine sur les droits

Lors du café-rencontre, le comité de résidents a présenté le bilan de ses activités.

Le bingo-droits, une activité à laquelle ont participé plusieurs résidents, des membres de famille et des bénévoles.

Aux trois secteurs de soins, les résidents ont apprécié les chansons et la musique des musiciens - troubadours.

Jour de clôture, des membres du comité de résidents ont effectué le tirage du quiz.

omposition du Comité de résidents - Vigi Santé · 2015-07-31 · Mont-Royal, un poste que j’ai...

Documents

Transcript of omposition du Comité de résidents - Vigi Santé · 2015-07-31 · Mont-Royal, un poste que j’ai...