OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment http://slidepdf.com/reader/full/ofqc-1997-diagnostic-detaille-dans-le-batiment 1/289 Office fédéral des questions conjoncturelles    E   n    t   r   e    t    i   e   n   e    t   r    é   n   o   v   a    t    i   o   n    d   e   s   c   o   n   s    t   r   u   c    t    i   o   n   s Diagnostic détaillé dans le bâtiment  Version provisoire 1997 724.432 f 

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Office fédéral des questions conjoncturelles   E  n   t  r  e   t   i  e

  n

  e   t  r   é  n  o  v  a   t   i  o  n

   d  e  s  c  o  n  s   t  r  u  c   t   i  o  n  s

Diagnostic détaillédans le bâtiment

 Versionprovisoire

1997 724.432 f 

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Diagnostic détaillédans le bâtiment

Avant d’étudier des plans d’entretien et de rénova-tion des bâtiments, l’établissement de diagnosticsest indispensable. Le diagnostic sommaire a pourbut d’évaluer l’état de dégradation d’un bâtimentdans son ensemble, et d’estimer le coût de remiseen état. Le diagnostic détaillé s’intéresse au contraireà l’auscultation attentive des éléments de construc-tion particuliers.

La publication «Diagnostic détaillé dans le bâti-ment» donne une vue d’ensemble des méthodes etdémarches à réaliser pour obtenir des indicationscomplémentaires fiables sur l’état de dégradationdes éléments composant le bâtiment.

Sa partie principale est composée de fiches de don-nées par élément de construction et d’installation du

bâtiment, en se référant à la classification du codedes frais par éléments (CFE) du CRB. Organisée tou-

 jours selon le même canevas, chaque fiche com-prend le descriptif de l’élément, des informationsgénérales, des points faibles connus. Elle présentedes possibilités de diagnostic, des interférences avecd’autres éléments et les conséquences possibles,ainsi qu’une évaluation systématique selon les codesde dégradation utilisés dans le diagnostic sommaire.Elles donnent également des renseignements quantaux questions énergétiques et écologiques.

Le dernier chapitre comprend un recueil complet defiches techniques présentant les applications pos-sibles de techniques d’auscultation connues, un des-criptif de ces techniques et instruments, leur coûtapproximatif et les références commerciales.

Pour le professionnel intéressé, cette publicationsera une source de renseignements – sous formed’une banque de données – pour l’établissementd’un diagnostic détaillé des éléments de constructionliés au bâtiment. Son utilisation est particulièrementindiquée dans le cadre de l’étude d’un projet de réno-vation, avant la définition des plans d’intervention.

ISBNEdition originale: ISBN 3-905234-17-31997 – N° de commande 724.432 f 

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Diagnostic détaillé

dans le bâtiment

Version provisoire

Programme d’impulsions PI BATOffice fédéral des questions conjoncturelles

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Associations et organisations de soutienSIA Société suisse des ingénieurs

et des architectesPro Renova Association suisse pour la rénovation

des constructionsSBHI Ingénieurs-conseils suisses de la

technique du bâtiment et de l’énergieSIB Syndicat industrie et bâtimentUTS Union technique suisse

Groupe de travailHerbert Hediger, ingénieur SIA/SICC(responsable du groupe de travailet de la partie «Installations du bâtiment»)8037 Zurich

Bruno Dürr, architecte SIA /FUS(partie «Construction»)9202 Gossau/8800 Thalwil

Dr Niklaus Kohler, architecte EPF/SIA(membre de la direction de projet PI BAT)

1015 Lausanne

Georges Krebs, ingénieur(partie «Installations du bâtiment»)1214 Vernier

Ralph Sagelsdorff, ingénieur EPF/SIA(partie «Physique des constructions»)8600 Dübendorf 

Moritz Zimmermann, physiciendes constructions SIA(partie «Physique des constructions»)4501 Soleure

Collaborations ponctuelles:Bernhard Rüst, architecte EPF/SIA, 8057 ZurichAndreas Steiger, ingénieur EPF, 6003 LucerneE. Basler +Partner AG, 8702 ZollikonFranz Kessler, architecte EPF /SIA, 3000 BerneRuedi Kuhn, architecte ETS, 5200 Windisch

Edition f rançaise

TraductionCharly Zumkeller,1637 CharmeyMichel Hossmann,1820 Montreux

Révision et coordinationChristian Kunz, architecte-urbanistes,1731 EpendesAndreas Schmid, architecte EPF/SIA,1041 Dommartin

Mise en page et photocompositionNovidac, 1028 PréverengesCity Comp SA, 1110 Morges

ISBN 3-905251-38-8Edition originale ISBN 3-905234-97-1

Copyright © Office fédéral des questions conjoncturelles,3003 Berne, mars 1997.Reproduction d’extraits autorisée avec indication de lasource. Diffusion: «Construction et Energie», EPFL-LESO,Case postale 12, 1015 Lausanne ou Office central fédéraldes imprimés et du matériel, 3000 Berne (N°de commande724.432 f).

Form. 724.432 f 

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Pour le professionnel intéressé, cette publicationsera une source de renseignements – sous formed’une banque de données – pour l’établissementd’un diagnostic détaillé des éléments de construc-tion liés au bâtiment. Son utilisation est particulière-ment indiquée dans le cadre de l’étude d’un projetde rénovation, avant la définition des plans d’inter-vention.

Office fédéral des questions conjoncturellesService de la technologie

Dr B. Hotz-HartVice-directeur

Diagnostic détaillé dans le bâtiment 

Avertissement

La publication «Diagnostic détaillé dans le bâti-ment»est une version provisoire de l’édition quisera publiée – sous forme imprimée – en été1997. En particulier, il manque le chapitre A«Introduction» et les fiches techniques doiventencore faire l’objet d’une révision. En attendant,nous vous serions reconnaissants de nous com-muniquer toute erreur ou omission que vous

constateriez à la lecture de ce document.

A. Schmid,architecte EPF/SIA,

1041 Dommartin

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B1 Index des fiches de données de construction 34

B2 Fiches de données de construction 36

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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B Diagnostic détaillé dans le domainede la construction

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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B1 Index des fiches de données de construction

D Fondations (bâtiments) 36D2 Fondations, dallage 36200 Dallage 361 Sol de cave en béton 362 Sol pour locaux non excavés 38

D3 Canalisations 40100 Evacuation des eaux usées 401 Canalisations enterrées 40

E Gros œuvre (bâtiment)E0 Planchers, escaliers, balcons 41100 Planchers 411 Dalles pleines contre combles froids 412 Dalles légères contre combles froids 433 Dalles pleines contre caves froides 455 Dalles légères contre caves froides 466 Dalles intermédiaires pleines 487 Dalles intermédiaires légères 50

200 Escaliers et paliers 521 Escaliers en bois 522 Escaliers en béton et pierre

artificielle 54

300 Balcons 561 Dalle en béton continue 562 Dalle en béton, consoles 583 Loggias 60

E1 Toitures 62100 Charpentes de toits en pente 622 Charpente en bois 62

200 Charpentes de toits plats 63

1 Toit en béton 632 Toiture légère 65

300 Evacuation des eaux pluviales 661 Toit en pente 662 Toit plat 67

500 Revêtements de toits plats 693 Toiture non ventilée sur

dalle massive 694 Toiture non ventilée sur

structure légère 715 Toiture ventilée sur dalle massive 736 Toiture ventilée sur structure légère 75

600 Couverture de combles 771 Toiture froide 772 Toiture chaude 79

700 Ouvertures dans toits 811 Fenêtres de toiture 812 Coupoles 823 Lucarnes 83

E3 Murs extérieurs enterrés 84

100 Constructions de murs 841 Murs en béton vibré/pierre 842 Murs en maçonnerie 86

200 Revêtements extérieurs contre terrain 881 Etanchéités 88

E4 Murs de façade 90100 Constructions de murs 901 Mur simple en maçonnerie 902 Mur simple en maçonnerie isolée 925 Mur à double paroi 946 Construction légère en bois 967 Béton translucide 98

300 Crépissages extérieurs et peintures 1002 Mur apparent 100

400 Revêtements de façades avec isolation 1021 Revêtement suspendu 1022 Préfabrication lourde 104

600 Isolations thermiques extérieurescrépies 106

1 Isolation thermique extérieure 106

E5 Fenêtres, portes extérieures 108100 Fenêtres, portes-fenêtres en bois

et en bois-métal 1081 Fenêtres en bois 1082 Fenêtres en bois-métal 1103 Portes de caves 112

200 Fenêtres, portes-fenêtres enmatière synthétique 113

1 Fenêtres en matière synthétique 113

300 Fenêtres, portes-fenêtres en acier 1151 Fenêtres en acier 115

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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400 Fenêtres, portes-fenêtresen aluminium 117

1 Fenêtres en aluminium 117

500 Portes extérieures et grandes portes 1191 Portes d’entrée en bois 1192 Portes d’entrée en métal 121

700 Protection contre le soleil 1231 Stores en toile 123

900 Protection contre les intempéries 1241 Volets 1242 Volets roulants 1253 Stores à lamelles 126

E6 Murs de refend 127100 Murs de refend porteurs 1272 Murs de séparation des logements 1273 Murs de séparation dans

les logements 129

M Aménagements intérieurs (bâtiment) 130M1 Cloisons, portes intérieures 130100 Cloisons légères fixes 1302 Constructions légères 130

500 Cloisons fixes 1311 Constructions en maçonnerie 131

600 Portes intérieures 1331 Portes 1332 Portes palières 134

M2 Eléments de protection 136

100 Eléments de protection extérieurs 1361 Parapets 136

200 Eléments de protection intérieurs 1371 Rampes d’escaliers 137

M3 Revêtements de sols 138200 Revêtements de sols coulés 1381 Asphalte coulé 138

300 Revêtements en linoléum,matière synthétique et textile 139

4 Textile 139

400 Revêtements en pierre naturelleet artificielle 140

1 Pierre artificielle sur lit de mortier 140

700 Revêtements en bois 1411 Parquets 1412 Sols de combles 142

M4 Revêtements muraux 143100 Crépissages et peintures 143

1 Peinture sur papier peint 143

200 Isolation, revêtements coupe-feu 1441 Isolation intérieure crépie 144

300 Revêtements en papiers peints 1461 Papiers peints 1464 Textile 147

600 Revêtements en carreauxde céramique 148

1 Faïences 148

700 Revêtements en bois et dérivésde bois 150

1 Lambrissage 150

M5 Revêtements de plafonds 151600 Isolation, revêtement coupe-feu 1511 Isolation thermique 151

M6 Equipements fixes 153300 Feu ouvert, poêles 1531 Cheminée à feu ouvert 153

M7 Cuisines domestiques 154200 Equipements de cuisine 154

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Description

Le sol de cave est la partie de l’enveloppe d’un bâti-ment situé en son point le plus bas. De ce fait, il estle plus rapidement et le plus fortement mis à contri-bution par l’humidité provenant de la terre.

Dans les anciennes constructions, on trouve desdalles de fond en béton taloché ou des chapes enciment dont les bords reposent sur des fondations.Dans les nouvelles constructions, la dalle de fondreprésente la fondation proprement dite. Selon l’uti-lisation des caves, la dalle de fond sera pourvued’une étanchéité, d’une isolation thermique et d’unechape en ciment. Cette dernière peut être remplacéepar des panneaux agglomérés ou un faux-plancher.Les mesures spéciales d’étanchéité des ouvragesenterrés ne sont pas traitées ici.

Information générale

Des dommages peuvent apparaître lorsque descaves ont été ou seront transformées en locaux deloisirs, chambres d’amis, etc. Les constructions tra-ditionnelles des sols ne répondent alors plus auxnouvelles exigences. Le manque ou l’insuffisancede mesures d’étanchéité peut endommager les solset détériorer les conditions climatiques ambiantes.Le plus grand nombre de dommages causés auxsols de caves est dû au manque de couchesétanches adéquates. Les infiltrations d’eau dans lessols de caves sont souvent détectées trop tard,aggravant ainsi l’ampleur des dégâts et les dom-mages qui s’ensuivent.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k1,2 W/m2K pour les anciennes constructions.Les exigences actuelles pour des locaux habités nesont pas remplies.

Points faibles

Les points faibles apparaissent dans le sol de cavemême, mais aussi dans les raccordements qui l’en-tourent et les parois de la cave.

Fente dans la dalle, infiltration d’eau:– couche portante insuffisante sous la dalle (per-

méabilité);– dalle non conçue pour résister à la pression des

eaux souterraines.

Dalles, respectivement sous-planchers et revête-ment humides:– défectuosités dans la dalle (fente, nid de béton,

etc.);– forte mise à contribution par des eaux souter-

raines accumulées, mauvaise estimation de laperméabilité d’une dalle en béton normale et dela flexibilité de la chape en ciment.

Moisissures sur le plancher, odeur de renfermé:– accumulation de vapeur d’eau à la suite d’une

isolation thermique manquante, insuffisante ouperméable.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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B2 Fiches de données de construction

D2 Fondations, dallage

200 Dallage

1 Sol de cave en béton

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Eléments contigus

Fentes dans la dalle près des parois:– appuis insuffisants.

Pénétration d’humidité et décoloration dans la par-tie inférieure des murs:– raccordement non étanche du sol aux murs de

cave à cause de joints dans béton ou de mesuresd’étanchéité insuffisantes.

Murs de refend dépourvus de la couche d’étan-chéité horizontale

Possibilités d’examen

Afin de déterminer exactement le genre de cons-truction et l’état des lieux, il est important d’effec-tuer plusieurs sondages selon la surface de la cave.

Examen visuel.

Valeur k selon calcul et catalogues des éléments deconstruction OFE.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 5, 7.

Vérification de l’étanchéité des joints avec de l’eaucolorée.

Endoscopie.

Diagnostic

a Bon état, aucun problème de confort; la construc-tion de la dalle de fond est conforme au genred’utilisation de la cave.

b Le revêtement laisse apparaître une certaineusure, pas de problème de confort.

c Problèmes de confort, mauvais état du revête-ment, endroits humides.

d Pénétration d’eau, boursouflures dans le sol, laconstruction de la dalle de fond n’est pas con-forme au genre d’utilisation de la cave.

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Description

Dans les bâtiments anciens on trouve des sols cons-truits avec des poutres directement sur la terre res-pectivement des caves en voûte.

Pour des sols de locaux non excavés, des mesuresspéciales ont été prises en vue d’empêcher l’humi-dité souterraine de s’infiltrer dans le sol. Des espa-ces vides ventilés ont été aménagés ou alors des joints d’étanchéité. On a aussi essayé d’aérer le petitespace vide entre la dalle de fond et le plancher enprocédant à des ouvertures d’aération dans les lattesde plancher.

Les mesures d’étanchéité contre l’humidité du solétaient assurées au moyen de:– couches d’argile grasse;– couches de goudron;– couches d’étanchéité composées de plusieurs

feuilles collées imbibées de bitume ou de goudron;

– couches de mastic bitumeux;– couches de béton additionné de produits favori-sant l’étanchéité.

Les nouvelles constructions consistent en dalles debéton munies de couches d’étanchéité et de cou-ches thermiques isolantes.

Les mesures d’étanchéité contre l’humidité du solsont des mesures contre l’humidité normale du sol.Elles ne sont pas prévues pour résister à la pressionde l’eau.

Informations générales

Le sol est toujours humide. Il faut, dans tous les cas,s’attendre à de l’humidité montante. Pour les plan-chers situés sur des espaces vides, ceux-ci sont àconsidérer comme des espaces humides, car le solde terre, non couvert, humidifie l’air de l’espace vide.Ces locaux doivent être aérés en parties hautes.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k 1,2 W/m2K.

Points faibles

La construction de plancher enterré est très domma-geable à cause des infiltrations d’eau. La construc-tion de plancher sur poutraison en bois pourrit faci-

lement. Le bois ne peut pas «respirer» et l’humiditéprovenant de la terre entraîne un rapide pourrisse-ment. Le plancher en bois construit par un vide sani-taire est souvent ventilé.

Sols sur terre:

Destruction des poutres en bois:– poutres non protégées contre l’humidité.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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D2 Fondations, dallage

200 Dallage

2 Sol pour locaux nonexcavés

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

39

Endroits humides et décolorés sur les murs derefends, dégâts au revêtement de sol :– infiltration d’eau dans la construction;– pas d’étanchéité sous le mur de refend;– perméabilité de l’étanchéité;– l’étanchéité des murs en plâtre n’est pas posée

 jusqu’au sol.

Plancher froid:– isolation thermique insuffisante.

Plancher sur espace vide:

Destruction des poutres en bois:– poutres non protégées contre l’humidité.

Endroits humides, décoloration et moisissures surles murs:– pont thermique dans la partie inférieure du mur;– dans les zones froides condensation d’eau sous

le plafond;– espace vide non aéré.

Planchers humides:– perméabilité de l’étanchéité;– locaux inconfortables, mal aérés et insuffisam-

ment chauffés.

Aucune couche d’isolation thermique.

Possibilités d’examen

Pour un examen approfondi de la construction dusol et de l’état des lieux, il est indiqué d’effectuer dessondages.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k selon calcul et Catalogue des éléments de

construction EFO.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 5, 7.Endoscopie 9.

Diagnostic

a Bon état, climat ambiant confortable.

b Sol défraîchi et usé, éventuellement en pente; cli-mat ambiant satisfaisant.

c Mauvais climat ambiant; pas d’isolation ther-mique et d’étanchéité; mauvais état des plafonds.

d Dégâts à la structure porteuse, aux parois et auxplanchers.

Remarque: revêtement de sol dans élément M3.

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Description

Les canalisations d’eaux usées doivent conduire leseaux usées dans les canalisations publiques de tellemanière que des boues ne puissent s'accumuler etque le nettoyage du système soit assuré en casd’utilisation normale. De telles canalisations exis-tent en matière synthétique, en pierre ou ciment,quoique les tuyaux en ciment ne soient aujourd’huiplus autorisés comme canalisations d’eaux usées.

Dans le passé, il existait des opinions, des prescrip-tions et des habitudes fortement divergentes dans ledomaine des aménagements de canalisation d’eauxusées. Une base technique adéquate et uniformepour toute la Suisse a été créée en 1966 avec lesDirectives pour l’aménagement de canalisations deseaux usées.

Informations générales

Les canalisations doivent être exécutées de manièreà:– permettre l’évacuation des gaz;– permettre le siphonnage;– éviter les refoulements;– éviter l’obstruction des conduites;– éviter les charges mécaniques et chimiques.

Les directives de l’ASPPE «Planification et exécu-tion d’ouvrages pour l’évacuation des eaux desimmeubles» donnent des indications sur l’inclinai-son, la construction et l’exécution des canalisations.Les règlements communaux sur les canalisationscontiennent également des prescriptions en lamatière.

Points faibles

Le plus souvent, ce sont des engorgements de con-duites qui sont à déplorer. En voici les causes:– modification de la pente à la suite d’un affaisse-

ment;– déplacement des raccords, à la suite d’affaisse-

ment;– dimensionnement inadéquat, canalisations non

conformes;– dépôts de boues consécutifs à un nettoyage

insuffisant;– racines;– déversements d’objets qui n’ont rien à faire dans

les canalisations.

Autres défauts:

Possibilités de rinçage des canalisations insuffi-santes:– manchons de rinçage et regards de révision ina-

déquats ou manquants.

Possibilités d’examen

Expériences des habitants.Contrôles entre les regards.Relevé des dommages au moyen de caméra.

Diagnostic

a L’eau s’écoule bien.Pas d’odeurs.Pas d’obstruction.

b Obstructions périodiques ou autres dégâts (ceux-

ci peuvent être localisés facilement).

c Certains tronçons sont endommagés et doiventêtre réparés.

d Le réseau de canalisations n’est plus en mesurede fonctionner.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

40

D 3 Canalisat ions

100 Evacuation des eauxusées

1 Canalisat ions enterrées

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Description

Les dalles massives sont réalisées sous forme dedalle nervurée, corps creux et en dalle pleine enbéton armé.

A l’encontre des planchers d’étage, celui des com-bles ne tient pas compte du poids des parois. Lefaible poids de la charpente, reporté sur des semel-les, ne le compense pas.

Informat ions générales

Les dalles massives en prédalles et en béton ner-vuré ont des propriétés thermiques intrinsèque, detelle sorte que ces systèmes ne comportent norma-lement pas d’isolation thermique complémentaire.Par contre, les dalles en béton armé comportent enrègle générale une couche d’isolation thermiquesur la dalle.

Une bonne isolation thermique peut restreindre ladilatation en longueur de la dalle due aux diffé-rences de température saisonnières. Il arrive aussique de fines couches d’isolation thermique soientcréées sous la dalle. Dans ces cas, la constructiondoit faire l’objet d’un examen approfondi sousl’angle de la physique des constructions.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k 1,0 – 1,5 W/m2K (objectif actuel: 0,3 W/m2K).

Points faibles

Les points faibles apparaissent surtout au pointd’appui des dalles dans des murs extérieurs, lesescaliers des combles, les passages de cheminée, deconduites, les gaines, etc.

Les endroits humides et moisis apparaissent sur-tout à l’entre-saison et en hiver avec une augmen-tation annuelle des taches.

Vapeurs d’eau, moisissure, décoloration sous ladalle:– différents ponts thermiques;– l’isolation du mur double n’est plus compacte

suite aux mouvements de la dalle.

Infiltration humide, début de décomposition desmatériaux (crépi):– isolation thermique insuffisante.

Apparition des joints et d’endroits humides dansl’isolation thermique appliquée sous la dalle (cons-truction critique sur le plan technique de la diffu-sion):– ponts thermiques entre les dalles;– passages non isolés.

Formation de fentes dans les murs:– contraction de la dalle (durant la construction)

due aux différences de température;– dalle se voilant.

E0 Planchers, escaliers,balcons

100 Planchers

1 Dalles pleines contrecombles froids

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Possibilités d’examen

Effectuer des sondages pour déterminer exacte-ment le genre de construction.

Examen visuel.Formation de fentes.Corrosion des fers d’armature.

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction EFO.

Mesures de température ambiante au sol.Mesures d’humidité selon Fiches N° 5 et 7.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

42

Diagnostic

a Bon état, valeur k conforme aux prescriptionsrécentes.

b Aucun dégât de diffusion, valeur k non conformeaux prescriptions récentes.

c Ponts thermiques, densité de l’air insuffisante.

d Dégâts irréparables à la structure portante.

Remarque: revêtements de sol =élément M3; revê-tements de plafond =élément M5; murs de refends=élément E6.

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

43

Description

Les planchers à solives en bois se composent géné-ralement de plusieurs couches. Le plancher descombles peut être recouvert de planches mais aussiprésenter plusieurs couches. Entre les solives, surle sol dit faux plancher, est aménagée une isolationthermique composée de matériaux divers assezlourds tels que scories, sable sec ou autres maté-riaux analogues. A partir de 1950 environ, desnattes de fibres de coco, de laine de verre ou defibres de laine de verre sont disposées entre lespoutres. Dans les anciens bâtiments, les plafondsde locaux habitables sont recouverts de plâtre oude panneaux de bois agglomérés.

A l’encontre des dalles d’étage, les dalles de combleont des fonctions supplémentaires à remplir: dansle cas des toits en pente, elles doivent transmettreaux parois porteuses les charges et les poussées dela charpente. Dans les maisons anciennes, les soli-

ves de la dalle sont étroitement liées au chevron-nage; chaque poutre est reliée à son chevron aumoyen de tenons et mortaises

En revanche, pour un toit, la charpente est indé-pendante des poutres porteuses.

Informat ions générales

Selon les directives actuelles, les dalles supportantles combles froids doivent absolument comporterune isolation thermique intérieure et être hermé-tiques. De plus gros problèmes consistent doncdans l’étanchéité de la construction. Les systèmesde construction comportant une couche de plâtre

coulée ne présentant pas de fentes sont normale-ment suffisants.

Les ponts thermiques importants sont rares dansles structures porteuses en bois. Les problèmesd’étanchéité à l’air et d’isolation aux chocs ne jouentpas un rôle prépondérant dans les dalle de combles.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Constructions antérieures à 1950)

Valeur k 1,0 – 1,5 W/m2K (objectif actuel 0,3 W/m2K).

Points faibles

Ils se présentent dans la structure porteuse (défor-mation, destruction du bois), dans les infiltrations

(perméabilité à l’air de cheminées, de gaines, deconduites, etc.), dans la construction de mansardeset de lucarnes ainsi que dans la construction du pla-fond.

 Torsion des solives en bois (dommages au revête-ment sous la dalle):

– dépôt de matériaux lourds, surcharge de la pou-traison par suite de modification d’utilisation;

– affaissement de l’appui des solives;

– dimensions insuffisantes des poutres.

E0 Planchers, escaliers,balcons

100 Planchers

2 Dalles légères contrecombles froids

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Dégradation du bois et pourrissement (les champi-gnons destructeurs du bois de construction agis-sent de manière optimale entre 18 et 22°C et unehumidité du bois de 28-30%):– appui de poutraison en bois non protégé contre

l’humidité;– infiltration d’eaux pluviales, étanchéité insuffi-

sante des sols et parois des locaux humides;– mauvaise étanchéité à l’air (déplacements d’air

importants et déperditions calorifiques corres-pondantes).

Fentes dans les revêtements de plafond:– torsions dans la structure porteuse.

 Taches d’humidité, détériorations, odeurs de ren-fermé dans les locaux sous les combles:– condensation dans la construction par manque

d’étanchéité;– isolation thermique insuffisante.

Possibilités d’examen

Pour un examen sérieux, il est nécessaire d’effec-tuer deux à trois sondages.

Examen visuel des parties boisées: contrôler en pré-sence de champignons, de pourriture et d’insectesdéprédateurs, etc.

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction OFE.

Mesures d’humidité selon Fiche N° 7.Mesures d’étanchéité à l’air avec tuyaux de fuméeselon Fiche N° 12.Mesures de perméabilité à l’air selon Fiche N° 15.

Mesures d’humidité des parties boisées selon FicheN°7. Thermographie selon Fiche N° 14.

Diagnostic

a Bon état, valeur k et étanchéité à l’air conformesaux prescriptions récentes.

b Structure porteuse en bon état, valeur conformeaux prescriptions, étanchéité à l’air peut êtreaméliorée par des mesures simples.

c Etanchéité à l’air et valeur k insuffisantes, isola-tion thermique et étanchéité à l’air exigent des

mesures supplémentaires, structure porteuseréparable.

d Structure porteuse irréparable.

Remarque: revêtements de sol = élément M3;revêtements de plafond = élément M5; murs derefends =élément E6.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

44

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Description

Autrefois, les planchers se présentaient sous laforme de dalles nervurées, de dalles en corps creux,de hourdis entre poutrelles métalliques ou de dallespleines en béton. Elles remplaçaient les construc-tions en bois, permettaient une plus grande portéeet présentaient de meilleures propriétés de protec-tion contre l’incendie. Autrefois, les dalles pleinesn’étaient aménagées que sur des caves ou sous lessalles de bains et les cuisines. Par la suite, ces dallesont été construites dans la plupart des bâtimentspour toute la surface de sol du rez-de-chaussée.

Informat ions générales

Les planchers en dalles nervurées ou en corps creuxont des propriétés d’isolation thermique; normale-ment, elles ne présentent donc pas de couches iso-lantes supplémentaires. Par contre, les dalles enbéton armé sont recouvertes d’une couche d’isola-tion thermique sur la dalle porteuse. La couched’isolation thermique est normalement recouverted’une couche de ciment (chape).

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k 1,0 – 1,5 W/m2 K (objectif actuel 0,3 W/m2 K).

Points faibles

Les couches d’isolation thermiques appliquées surla face chaude doivent être examinées en détail. Il ya risque de condensation pour les dalles en béton.

Les points faibles se présentent aussi aux appuis dedalle, aux zones de passage (conduites, fosses), auxescaliers de cave.

Planchers froids dans la zone des murs extérieurs:– ponts de froid aux appuis de dalle.

Sol froid, grosse déperdition calorifique:– isolation thermique insuffisante.

Poutraison en acier rouillée:– condensation sous la dalle, protection contre la

corrosion défectueuse.

Formation de fissures:• torsions de la dalle;• affaissement des fondations.

Possibilités d’examen

Pour un examen sérieux de ce genre de construc-tion, il est nécessaire de procéder à des sondages.

Contrôle visuel:– formation de fissures;– corrosion des éléments en acier.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 5, 7. Thermographie selon Fiche N° 14.

Diagnostic

a Bon état, valeur k selon prescriptions récentes.

b Bon état, valeur k insuffisante.

c Valeur k insuffisante, étanchéité a l’air insuffi-sante, ponts thermiques.

d Dommages irréparables à la structure porteuse.

Remarque: élément M3 =revêtement de sol ; élé-ment M5 =revêtement de plafond.

E0 Planchers, escaliers,balcons

100 Planchers

3 Dalles pleines contrecaves froides

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Description

Il s’agit normalement pour ces constructions deplanchers à solives en bois. Dans les anciens bâti-ments, les revêtements de sol des locaux habitablesétaient en lames de bois. Entre les solives, sur lefaux plancher, l’isolation thermique consistait endébris lourds tels que scories ou sable sec. A partirdes années 50, des matelas de fibres de coco, delaine de verre ou de fibres de verre furent tendusentre les solives.

La face intérieure des plafonds de cave est forméede nattes de roseaux crépies ou de panneaux debois aggloméré crépis.

Informations générales

Selon les directives actuelles, les plafonds de cavedoivent être pourvus à l’intérieur d’une isolationthermique absolument étanche à l’air et à la vapeur.L’étanchéité à l’air représente ainsi le plus gros pro-blème. Les planchers recouverts d’un enduit non fis-surable ne posent généralement aucun problème.

Dans les structures porteuses en bois, les ponts ther-miques n’existent pratiquement pas. Pour les mesu-res de protection contre l’incendie, il faut tenir comptedes exigences spéciales pour locaux chauffés.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Constructions antérieures à 1970)

Valeur k 1,0 – 1,5 W/m2 K (objectif actuel 0,3 W/m2K).

Points faibles

Les points faibles apparaissent dans la structure por-teuse (déformations, dégradations du bois), dans leplancher et sur la surface du plafond.

Des dommages aux constructions en bois peuventconsister en dégradations dues aux insectes ou à laformation de champignons. Le pourrissement deséléments en bois est particulièrement actif lorsque,dans des locaux humides, des endroits perméablesà l’air permettent une infiltration de l’humidité. Desdommages aux éléments en bois sont aussi pos-sibles lorsque la construction a été pourvue sur saface froide d’un enduit résistant à la diffusion devapeur.

Structure porteuse détruite:– grande infiltration d’humidité (par exemple

conduites non étanches);– vapeurs d’eau dans la zone des appuis de dalle.

Humidité pénétrante sur les raccordements entresol et parois:– enduit défectueux ou mal posé (par exemple per-

méabilité à l’air sur la face froide).

Sol froid, grosse déperdition calorifique:– isolation thermique insuffisante.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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E0 Planchers, escaliers,balcons

100 Planchers

5 Dalles légères contrecaves froides

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

47

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important d’effectuer 2 à 3 sondages.

Examen visuel des éléments en bois pour constaterles dégâts dus au pourrissement, aux insectes, auxchampignons.

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction OFE.

Mesure d’humidité selon Fiches N° 1, 5, 7.Mesures d’étanchéité à l’air selon Fiche N° 12.Mesures de perméabilité de l’air selon Fiche N°15.Mesures d’humidité des éléments en bois. Thermographie selon Fiche N° 14.

Diagnostic

a Bon état, valeur k et étanchéité à l’air conformesaux prescriptions récentes.

b Structure porteuse en bon état, valeur k conformeaux prescriptions, étanchéité à l’air peut êtreaméliorée par des mesures simples.

c Etanchéité à l’air et valeur k insuffisantes, isola-tion thermique et étanchéité nécessitent des

mesures complémentaires.

d Structure porteuse irréparable.

Remarque: revêtements de sol = élément M3;revêtements de plafond =élément M5.

Page 22: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Autrefois les planchers se présentaient sous laforme de dalles nervurées, de dalles en corps creux,de hourdis entre poutrelles métalliques ou de dallespleines en béton armé. Ces constructions étaientrecouvertes par des panneaux sandwich, deschapes flottantes ou des faux planchers supportantle revêtement de sol.

Ces dalles sont soumises à des déformations duesà leur poids propre et à la charge utile. Les défor-mations dépendantes de la charge découlent d’unecomposante élastique qui se manifeste directementaprès la mise en charge et d’une «composante ram-pante» qui se manifeste sur une longue période etest en relation avec les propriétés du béton. Le choixdes matériaux et la dimension des dalles pleiness’opèrent selon des critères statiques et écono-miques qui doivent tenir compte des exigences enmatière de propagation du bruit. Une protection suf-

fisante contre les bruits de choc ne peut être assu-rée que par des couches isolantes supplémentaires.

Informations générales

Les dalles d’étage sont soumises à des exigencesen ce qui concerne:• l’étanchéité à l’air;• l’isolation contre les bruits de choc;• la police du feu.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeurs acoustiques.Isolation aux bruits de choc et étanchéite à l’air sontsouvent insuffisantes par rapport aux normesactuelles.

Points faibles

Les principaux dégâts relatifs aux dalles pleinessont les déformations dont les conséquences sontmoins visibles sur la dalle proprement dite que surles fissures qui s’ensuivent sur les parois.

Un autre point faible est constitué par une isolationinsuffisante contre le bruit.

Formation de fissures sur les murs, dégradation descrépis sur les murs et les appuis de dalle:

– déformation importante suite à un dimensionne-ment insuffisant;– effets de charges sur des parois non porteuses.

Directives actuelles de protection contre l’incendienon remplies:– armature insuffisante ou insuffisamment recou-

verte.

Corrosion de la structure en acier:– grande humidité de l’air intérieur, protection

contre la corrosion insuffisante.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

48

E0 Planchers, escaliers,balcons

100 Planchers

6 Dalles intermédiairespleines

Page 23: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Possibilités d’examen

Estimation des valeurs acoustiques au moyen detabelles et de résultats de mesures comparables.

Mesures selon Fiches N° 21, 22.

Diagnostic

a Dimensionnement suffisant (aucune déforma-

tion visible), répond aux exigences en matièred’isolation contre le bruit et de protection contrel’incendie.

b est supprimé.

c Déformations visibles (de petites fissures dansles parois en sont la conséquence), protectioncontre le bruit insuffisante, corrosion de la struc-ture porteuse en acier.

d Déformations visibles (des fissures importantesdans les parois en sont la conséquence), isolationcontre le bruit et protection contre l’incendieinexistantes.

Remarque: revêtements de sol = élément M3;revêtements de plafond =élément M5.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Les dalles intermédiaires légères sont générale-ment constituées de planchers en solives et fauxplanchers. La protection contre le bruit est assuréepas des scories ou du sable sec déversé sur le fauxplancher. La face inférieure du plafond est recou-verte de plâtre, de lames de bois ou le faux plancherreste visible.

Informations générales

L’avantage des planchers en solives réside dansleur poids plus faible que les dalles pleines, dans laconstruction sèche et dans l’isolation thermiquerelativement élevée. Les points négatifs sont unecertaine tendance à l’humidité, l’inconstance con-cernant la dégradation due aux champignons et auxinsectes ainsi que l’insuffisance en matière de pro-tection contre le bruit, surtout contre les bruits de

choc.

L’augmentation de la rigidité des planchers en soli-ves n’est pas d’un grand effet étant donné sa com-position d’éléments disparates. Les charges peu-vent provoquer de grosses déformations et desaffaissements.

Certaines prescriptions doivent être respectées enmatière de protection contre le bruit et l’incendie.Les dalles de construction légère séparant lesétages ne remplissent que rarement les exigences.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeurs acoustiquesSelon les normes actuelles, les valeurs minima nesont généralement pas atteintes.

Points faibles

Les points faibles sont: déformations, destructiondu bois par les champignons et insuffisance de pro-tection contre le bruit.

Déformations (dégâts au revêtement du plafond,inclinaison des sols, grincement des planchers):– surcharge des poutres par suite de changement

d’affectation, dépôt d’objets lourds.

Destruction du bois:– infiltration d’eau depuis les salles d’eau;

– appui des poutres sur un fond dépourvu d’isola-tion contre l’humidité, aération déficiente;– réparation mal faite, en particulier isolation inté-

rieure installée après coup, la barrière de vapeurest manquante ou insuffisante (déplacement dela zone du point de rosée);

– utilisation de bois déjà malade.

Protection contre le bruit insuffisante:– dimension de la dalle non conforme à la charge

utile;– raccordements de la dalle inadéquats;– liaison rigide entre le plancher et la poutraison.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

50

E0 Planchers, escaliers,balcons

100 Planchers

7 Dalles intermédiaireslégères

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Oscillation de la dalle:– grande portée des poutres (par exemple par suite

de démolition d’une cloison lors d’une transfor-mation).

Fuite du matériel de remplissage du faux plancher:– ouverture dans le faux plancher ou dans le revê-

tement du plafond (fissures de déformation).

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il faut effectuer des sondages.

Estimation des valeurs acoustiques au moyen detabelles et de résultats de mesures comparablesMesures locales selon Fiches N°21, 22.

La sécurité des éléments porteurs doit être vérifiéepar un spécialiste en statique.

Protection contre l’incendie:– Evaluation par les organes compétents de la

police du feu.

Diagnostic

a Affaissement et déformation dans des limitesacceptables, pas de mesures spéciales en matièrede protection contre le bruit et le feu, pas de grin-cement des planchers, structure porteuse saine.

b Construction saine, isolation contre le bruit suffi-sante.

c Construction saine mais déformations importan-

tes et isolation contre le bruit insuffisante, exi-gences de la police du feu non remplies.

d Structure porteuse défectueuse et en partiepourrie.

Remarque: revêtements de sol = élément M3;revêtements de plafond =élément M5.

Page 26: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Grâce à ses propriétés statiques – durée d’utilisationet flexibilité – le bois est le matériau traditionnelpour la construction d’escaliers. La solidité du boispermet de dimensionner de manière minimaleaussi bien les marches que les éléments porteurs.

Les escaliers en bois ont une longue durée de vie siquelques règles fondamentales sont respectées:– ne pas utiliser des bois trop tendres ou suscep-

tibles de devenir véreux;– choisir du bois de chêne, de pin ou de mélèze

pour des locaux humides.

Informations générales

Les rampes d’escaliers en tant que liaison entre lesétages doivent satisfaire des exigences multiples enmatière de sécurité, de construction, de matériel et

d’entretien.

Son importance, en tant qu’issue de secours et lesexigences accrues en matière de protection contrel’incendie, ont conduit à une intensification desprescriptions légales qui très souvent ne peuventplus être respectées dans les bâtiments existants.Dans le cadre d’une rénovation soumise à autorisa-tion, des mesures techniques concernant la protec-tion contre le feu sont en règle générale néces-saires.

En plus des mesures officielles contre le dangerd’incendie, les prescriptions cantonales de la policedu feu doivent aussi être prises en considération.

Points faibles

Des dégâts apparaissent principalement aux endroitssuivants:

– éléments porteurs (paliers, limons);

– usure des marches (fissures);

– en surface (peinture, laque);

– sous la cage (crépi fissuré, peinture);

– fixation insuffisante des montants de balustrade.

Autres défauts:

– répercussion du bruit (par manque de protec-tion);

– grincement des marches et paliers;

– mesures de sécurité (distance entre les barreauxde la balustrade, largeur des marches, etc.).

Possibilités d’examen

En plus des multiples considérations et des avis per-sonnels, on peut questionner les locataires et lespropriétaires et effectuer des contrôles. Pour le dia-gnostic de la structure porteuse, on aura éventuel-lement recours à un ingénieur.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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E0 Planchers, escaliers,balcons

200 Escaliers et paliers

1 Escaliers en bois

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Diagnostic

a Bon état, faible degré d’usure, balustrade con-forme aux prescriptions, exigences de la policedu feu remplies.

b Dégradation de quelques marches, peinture etrecouvrements en bon état, dégradation de lasoupente.

c Plusieurs marches sont fortement usées et grin-

cent, peinture et recouvrements très endomma-gés, balustrade instable, limons très endomma-gés.

d Affaissement des appuis, fissures, marchesdéfectueuses et instables, rampe non conforme,fixation inadéquate, exigences de la police du feunon remplies.

Page 28: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Possibilités d’examen

En cas d’apparition de fissures ou lorsque l’instabi-lité des mains courantes ou des marches est mani-feste, il y a lieu d’avoir recours à un ingénieur.

Diagnostic

a Bon état, faible degré d’usure.

b Dommages épars aux marches.Dégâts à la faiblesse sans mise à jour des fersd’armature.Déformations tolérables.Mains courantes instables.

c Dégâts aux marches.Dégâts de corrosion sur la paillasse.Fissures n’influençant pas la structure porteuse.Pas de main courante.

d Dégâts aux marches.Fissures influençant la structure porteuse.Déformations importantes.Isolation contre les bruits de choc inexistante.

Remarque: mains courantes =élément M2.

Page 30: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Le balcon est un élément extérieur faisant partieintégrante de l’appartement. Le genre de construc-tion le plus courant pour une dalle de balconconsiste en une dalle de béton continue en saillie.

Si le balcon doit contribuer à l’augmentation duconfort de l’appartement, il doit être exempt dedommages tout comme les autres parties du bâti-ment.

Compte tenu de la fréquence des dégâts, la cons-truction de balcons doit donc satisfaire à des exi-gences bien précises.

Informations générales

La température des dalles de balcon est fortementinfluencée par les variations journalières et saison-

nières de la température extérieure ainsi que parune exposition intensive au soleil. Des différencesimportantes de température et de degrés d’humi-dité provoquent de fortes dilatations qui donnentlieu à des pressions et des compressions.

Les dalles en saillie présentent des ponts thermi-ques importants à cause du pouvoir de diffusion dubéton armé et des grandes surfaces de refroidisse-ment exposés au climat extérieur.

En ce qui concerne la hauteur et la construction desparapets de balcons, veuillez consulter la recom-mandation SIA N°358.

Points faibles

Les points faibles apparaissent aux raccords dalle/parapet/façade (à la suite de fléchissement de ladalle), à la dalle en saillie (dilatations dues aux diffé-rences de température), sur le revêtement (étan-chéité), dans la zone de raccords revêtement/façade,dans la rive du balcon, aux endroits de fixation de labalustrade, à l’endroit d’évacuation des eaux du bal-con, aux seuils de portes ainsi qu’à l’intérieur dansles linteaux et les piédroits.

Fissures dans la dalle en saillie (perpendiculaires àla façade):– tension rigide, joints de dilatation manquants,

armature insuffisante.

Fissures dans la zone de raccord du parapet enmaçonnerie:– fléchissement de la dalle.

Fissures dans le revêtement de la dalle et dans lacouche d’étanchéité:– liaison trop rigide de l’enduit sur la dalle.

Dégâts d’humidité dans la zone du linteau et du pié-droit:– ponts thermiques.

Infiltrations d’humidité, dégâts à la dalle:– étanchéité insuffisante ou manquante du sol de

balcon.

Infiltration d’humidité dans la dalle, dégâts au revê-tement de sol :– étanchéité insuffisante des rives;– mauvaise évacuation des eaux.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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E0 Planchers, escaliers,balcons

300 Balcons

1 Dalle en béton continue

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Fissures, craquellement du crépis des rives de balcon:– construction inadéquate des rives, mauvaise

fixation des barreaux de la balustrade.

Possibilité d’examen

Examen visuel.

Mesures de température à la surface selon FicheN° 17.

 Thermographie selon Fiche N° 14.

Mesures d’étanchéité avec de l’eau colorée selonFiche N° 3.

Diagnostic

a Face inférieure en bon état, pas de fissure ni decraquellement, raccords à la façade en ordre.Sol en bon état, tuyaux d’écoulement en état defonctionner.

b Fines fissures stabilisées dans la dalle et le revê-tement, faibles dommages aux angles, tuyauxd’écoulement en mauvais état de fonctionne-ment pour cause de salissures.

c Sécurité pas mise en cause malgré des fissuresparfois importantes dans la dalle et le revête-ment, dégâts aux angles et au revêtement,tuyaux d’écoulement ne fonctionnant plus, for-mation de fissures dans la zone de raccords à lafaçade.Les gargouilles ne fonctionnent pas.

d Dégâts importants: nombreuses fissures profon-des, armatures visible, dégâts aux angles, rac-cords non étanches, sécurité mise en cause;nécessité de faire appel à un spécialiste pour véri-fier la sécurité de charge de l’ouvrage.

Remarque: parapets en maçonnerie =élément M2.

Page 32: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Le balcon fait partie intégrante du logement, maisse trouve à l’extérieur. Les balcons sur consoles ontété construits principalement pour des bâtimentsen maçonnerie pourvus de planchers à solives.

On distingue les constructions usuelles suivantes:– consoles en acier ou en fonte ancrées sur des

parois extérieures en maçonnerie;– consoles en béton ou en pierre naturelle encas-

trées dans les parois extérieures;– dalles en pierre naturelle, en éléments bétonnés

ou coulés sur place.

Si le balcon doit contribuer à l’augmentation duconfort, il doit être en parfait état, tout comme lesautres parties du bâtiment.

Informations générales

Dans la règle, ce genre de construction ne poseaucun problème sur le plan de la physique desconstructions, car la pénétration dans l’enveloppedu bâtiment est limitée aux consoles. Une grandepartie des défauts que l’on constate sur des balconsconstruits sur des dalles pleines en saillie ne se pré-sentent pas sur les balcons à consoles.

En ce qui concerne la hauteur et la construction desparapets de balcon, veuillez consulter la recom-mandation SIA N°358.

Points faibles

Les points faibles concernent surtout la sécurité dela structure porteuse (état des consoles, panneauxet balustrades), les dalles de balcons (dilatationsdues aux différences de température), les consoles(raccordements et crépis), les raccordements etfixations des parapets, les bordures, les revête-ments de sol, les seuils de portes et les raccordsavec la façade.

Fissures dans la dalle:– pas de possibilité de dilatation, armature insuffi-

sante.

Fissure dans les zones de raccordement parapet/façade:– affaissement des consoles.

Dégâts à la dalle de balcon (crépis, enduits, peinture):– enduit non étanche, écoulement de l’eau défec-

tueux.

Dégâts aux frontons de dalle:– mauvaise fixation de la balustrade, écoulement

de l’eau.

Possibilités d’examen

Examen visuel.

Mesure de température au sol selon Fiche N° 17.

 Thermographie selon Fiche N° 14.

Mesures d’étanchéité avec de l’eau colorée selonFiche N° 3.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

58

E0 Planchers, escaliers,balcons

300 Balcons

2 D alle en béton, consoles

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

59

Diagnostic

a Dalle et consoles en bon état, pas de fissures oude détériorations visibles, pas de corrosion et/oude dégâts aux arêtes dans le béton ou la pierrenaturelle, système d’écoulement existant et enétat de fonctionner.

b Fines fissures stabilisées dans la dalle et le revê-tement, faibles dégâts aux arêtes, faibles dégâtsà la structure porteuse métallique sans risque

pour la sécurité de charge.

c Fissures parfois profondes, forte corrosion, quine restreignent cependant pas la sécurité, sys-tème d’écoulement en état de fonctionner.

d Sécurité non assurée, gros dégâts à la dalle et auxconsoles, nécessité d’avoir recours à un spécia-liste pour vérifier la sécurité de la structure por-teuse.Ecoulement insuffisant.

Remarque: parapets en maçonnerie =élément M2.

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Description

A l’encontre du balcon, la loggia fait partie inté-grante de l’enveloppe du bâtiment.

Les loggias sont des locaux extérieurs dont la par-tie frontale est ouverte ou fermée.

Elles forment une zone de transition climatique lors-que la partie frontale est vitrée. Ces locaux sont uti-lisés comme locaux chauffés, quoique l’isolationthermique soit souvent déficiente, ce qui peut con-duire à une consommation énergétique inappro-priée ainsi qu’à des formations de moisissures dansla zone de la loggia.

Informations générales

La température des dalles de loggias – spécialementdes loggias ouvertes – est fortement influencée par

les variations journalières et saisonnières de la tem-pérature extérieure ainsi que par une expositionintensive au soleil. Les différences importantes detempérature et de degrés d’humidité provoquent defortes dilatations qui donnent lieu à des pressionset des compressions. La liaison dalle d’étage/dallede loggia occasionne des déperditions de chaleurintérieure.

Remarques:• Définition de l’affectation (surtout pour les log-

gias vitrées et chauffées).• J ustification de la valeur k moyenne, SIA 380/1.• Recommandation SIA 358 sur la hauteur et la

construction des parapets.

• En tant que système, les balcons et loggias doi-vent être appréciés en tenant compte des élé-ments de revêtement du sol, parapets, balus-trades/grilles, cloisons et protection solaire.

Points faibles

Les points faibles se concentrent sur la dalle de bal-con, sur les raccords au parapet, sur l’enduit et sesraccords, sur les seuils de portes, sur le systèmed’évacuation des eaux et, à l’intérieur, sur les lin-teaux, les piédroits.

Fissures dans la dalle de balcon:– pas de possibilité de dilatation, armature insuffi-

sante.

Dégâts au crépi et aux enduits de la dalle:– enduit non étanche, écoulement insuffisant.

Dégâts d’humidité dans la zone intérieure des lin-teaux, piédroits et seuil:– ponts thermiques;– joints non étanches.

Possibilités d’examen

Examen visuel.

Mesure de température de surface selon FicheN° 17.

 Thermographie selon Fiche N° 14.

Mesure d’étanchéité avec de l’eau colorée selonFiche N° 3.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

60

E0 Planchers, escaliers,balcons

300 Balcons

3 Loggias

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

61

Diagnostic

a Loggias ouvertes:revêtements de sol et raccords à la façadeétanches, pas de fissures apparentes, systèmed’écoulement existant et en état de fonctionner.

Loggias fermées:vitrage en état;isolation thermique suffisante et répondant auxexigences de transition climatique.

b Loggias ouvertes:revêtement de sol étanche et bon systèmed’écoulement;fines fissures éparses;raccords aux parois en partie non étanches(renouvellement des joints nécessaire), répara-tion de l’enduit de surface souhaitable.

Loggias fermées:isolation thermique suffisante et répondant auxexigences de transition climatique, réparationnécessaire du vitrage;réparation de l’enduit de surface souhaitable.

c Loggias ouvertes:fissures dans la dalle et sur les parois, réparationdu système d’écoulement nécessaire, pas de ris-ques de dommages aux éléments contigus.

Loggias fermées:zones chaudes/froides, non délimitées (isolationthermique insuffisante);réparation du vitrage nécessaire, assainissementde l’enduit de surface indispensable.

d Loggias ouvertes:apparition de condensation, dégâts dus au man-que d’étanchéité et au système d’écoulement,humidité pénétrante des éléments contigus, sinécessaire recours à un spécialiste concernant lasécurité de la structure porteuse.

Loggias fermées:pas d’isolation thermique, remplacement desvitrages.

Remarque: fenêtres = élément E5; parapet enmaçonnerie =élément M2.

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

63

Description

Les dalles de toits plats sont construites en bétoncoulé sur place ou en dalles préfabriquées.

La pente d’un toit plat est formée au moyen d’unbéton de pente ou la dalle pleine est bétonnée direc-tement en la pente.

En été, la température des toits plats peut dépasser50°C et en hiver s’abaisser de quelques degrés endessous de la température extérieure. Les diffé-rences de température de la surface du toit peuventatteindre en une année jusqu’à 80°C. Il s’ensuit deseffets importants de dilatation de la dalle.

Informat ions générales

Si un élément de construction subit des déforma-tions (dilatation et compression) sans entraves, il ne

se produit aucune déformation. En matière de cons-truction, il est cependant rare de trouver des élé-ments non déformables.

Des contraintes indésirables par suite de dilatationsdues aux différences de température peuvent êtrefortement réduites par une isolation thermiqueappropriée de la dalle.

Points faibles

Les toits plats en béton qui ne sont pas ou insuffi-samment protégés contre les effets de la tempéra-ture extérieure sont entravés par d’autres élémentsde construction (murs, etc.). Etant donné que les

pressions engendrent des compressions, celles-ciprovoquent des fissures dans la dalle du toit et dansles murs.

La dalle de béton peut se comprimer ou se dilater sousl’influence de l’humidité. Dans certains cas, les diffé-rences de température extérieure peuvent encoreaggraver ce phénomène.

Fissures dans les murs:– dilatation de la dalle insuffisamment protégé

contre les influences de la température extérieure;– pas de joints de dilatation;– appuis de dalle dépourvus de joints de dilatation

semelle résiliente.

Dégâts à la couverture (fissures, humidité):– les pressions de la dalle se reportent sur la cou-

verture.

Dégâts aux raccordements???/couverture:

– mouvement de dilatation et joint??? trop serré.

Fissures dans la corniche du toit:– déformations dues à la température.

Eau stagnante, écoulement défectueux:– torsions de la dalle.

Possibilités d’examen

Lors de dégâts importants, la construction doit êtreexaminée par un ingénieur.

E1 Toitures

200 Charpentes de toits plats

1 Toit en béton

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Diagnostic

a Pas de fissures ou de déformations apparentes,pas d’eau stagnante.

b Déformations apparentes qui pourront toutefoisêtre améliorées par une rénovation de la cons-truction.

c Déformations et fissures. La dalle peut être assai-nie après étayage.

d Déformations et fissures irréparables, risqued’écroulement. La dalle doit être remplacée.

Remarque: enduits d’étanchéité pour toits plats etsystème d’écoulement =élément E1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

64

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

65

Description

Les charpentes légères en bois ou en acier sontrevêtues de couvertures légères, posées en une oudeux couches. La structure porteuse peut resterapparente ou être revêtue.

Informat ions générales

Les toitures légères (charge au m2 inférieure à300 kg) ont des propriétés d’accumulation ther-mique bien inférieures aux dalles pleines; il fautdonc en tenir compte dans la construction de lacouche d’isolation thermique. Des déformations oudes affaissements de la structure porteuse influen-cent l’inclinaison du toit plat et ont des consé-quences sur la couverture. L’aération est déficiente,le bois pourrit rapidement. Afin d’éviter des dégâtsd’humidité à la structure porteuse en bois – maisaussi en acier –, il convient de respecter les normes

établies en matière de physique des constructions.

Points faibles

Les points faibles de ce type de toiture sont princi-palement les conséquences d’une mauvaise con-ception.

Structure porteuse en bois pourrie (le bois ne peutpas respirer et étouffe):– structure porteuse enfermée dans des locaux sur

vide non aérés;– revêtement intérieur perméable à la vapeur, revê-

tement extérieur étanche;– étanchéité perméable.

Corrosion de la structure porteuse en acier:– les exigences en matière de diffusion ne sont pas

remplies;– étanchéité perméable.

Structure porteuse en bois détruite (insectes etchampignons).

Déformation de la sous-structure (eau stagnante).

Sous-structure instable (dégâts à l’étanchéité).

Sous-structure sans déclivité.

Possibilités d’examen

Pour l’évaluation de la sécurité de charge de la sous-structure, il faut avoir recours à un ingénieur.

Diagnostic

a Construction saine.Pente adéquate (pas d’eau stagnante).

b Endroits épars endommagés par suite d’infiltra-tions d’eau locales.Structure porteuse en général en ordre.

c Structure porteuse endommagée.Remplacement ou renforcement de certains élé-ments.

d L’ensemble de la construction (éléments primai-res et secondaires) doit être remplacé (risqued’écroulement, modifications de la pente).

Remarque: étanchéité de toit plat =élément E1.

E1 Toitures

200 Charpentes de toits plats

2 Toiture légère

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Description

 J usque vers la moitié des années 60, les travaux deferblanterie étaient exécutés en tôle d’acier zinguéeet peinte. La tôle de cuivre, relativement chère,n’était en conséquence utilisée que pour des bâti-ments cossus. La tôle zinguée n’est plus compatibleavec la qualité de l’air actuelle. Un assainissementavec des produits anticorrosifs et de la peinturen’est que rarement valable.

Les gouttières peuvent être suspendues ou cachées.Le chéneau est en général caché et supporté par unemaçonnerie.

Informations générales

Selon la norme SIA 123, les gouttières suspenduesdoivent présenter une déclivité minimale de 5 mmau m courant. Des transformations de la toiture

comme par exemple l’aménagement d’une sous-couverture entraînent des modifications de la zonedes rives.

Points faibles

Des gouttières défectueuses et une évacuation deseaux pluviales qui ne fonctionne pas entraînent sou-vent des dommages ultérieurs aux autres élémentsde construction. Le bon fonctionnement de l’écou-lement dépend de l’état des tôles, de la fixation desgouttières, du dimensionnement des gouttières etdes tuyaux de descente ainsi que de leur entretien.

Fausse déclivité des gouttières:– crochets de gouttières instables;– affaissement des chevrons;– dommages dus à la neige et à la glace.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

66

E1 Toitures

300 Evacuat iondes eaux pluviales

1 Toit en pente

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

67

Description

L’évacuation des eaux s’effectue au moyen de ché-naux fixés sur les bords ou dissimulés à l’intérieurde la toiture. Pour les toits plats de bâtiments chauf-fés, la dernière solution est, la meilleure. Si les ché-neaux sont placés sur les bords, l’eau peut s’écou-ler au-dessus de locaux non chauffés et, dans deszones ombragées, geler rapidement (eau de refou-lement).

Dans un système d’évacuation dissimulé dans latoiture, le chéneau traverse une zone chauffée desorte qu’une température presque égale règne par-tout dans la couverture.

Autrefois on utilisait – pour des raisons financières –surtout des tôles d’acier zingué peu résistantes à lacorrosion. Aujourd’hui, seuls des matériaux résistantà la corrosion entrent en ligne de compte pour l’éva-cuation des eaux pluviales.

Informat ions générales

Le système d’évacuation et les raccords de toit doi-vent être évalués dans le cadre de l’élément E1 500«Revêtements de toits plats». Des raccords défec-tueux de revêtements isolants à la ferblanterie occa-sionnent souvent un assainissement complet dutoit plat.

L’état de la structure porteuse peut également avoirune influence sur le fonctionnement de l’évacuationdes eaux. Pour les toits qui ne présentent aucunedéclivité, une structure porteuse instable peut pro-voquer des contre-pentes.

Lors de l’appréciation d’un système d’évacuation, ilfaut toujours tenir compte des locaux qui se trou-vent directement sous le toit plat: sont-ils chauffésde manière continue ou intermittente ou ne sont-ilspas chauffés du tout?

Points faibles

Le but primordial d’un système d’évacuation con-siste à libérer le toit des eaux pluviales le plus rapi-dement possible et par le chemin le plus court. Pourremplir ces exigences, les critères suivants sontdéterminants:– la déclivité du toit;– l’emplacement et le nombre des tuyaux de des-

cente;– la direction de l’écoulement;– le bon fonctionnement des chéneaux, raccords et

conduites.

Flaques d’eau sur le toit (celles-ci accumulent lapoussière et les salissures – formation de croûtes enséchant – déformations – fissures dans la couched’étanchéité):– fléchissement de la structure (par exemple

20 mm d’eau =20 kg/m2).

Corrosion de la ferblanterie (perméabilité):– maintenance négligée (les feuilles facilitent la for-

mation de flaques d’eau dans les chéneaux);– corrosion due à la condensation depuis le bas

(oxydation);– acides agressifs pour le zinc (de l’atmosphère ou

de produits de construction se détachant avec lesintempéries).

E1 Toitures

300 Evacuat iondes eaux pluviales

2 Toit plat

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Séparation du revêtement du toit et des élémentscontigus du système d’évacuation (infiltrationsd’eau) :– distance insuffisante entre les éléments (par

exemple entre Gully et bord de toit);– formation de glace;– tensions indésirables dans la couche d’étan-

chéité.

Dégâts de condensation:– aération d’un toit froid empêchée par une mau-

vaise disposition des chéneaux;– ponts thermiques dans la zone des tuyaux dedescente noyés.

Mauvais écoulement des eaux:– dimensionnement erroné du système d’évacua-

tion;– tuyaux de descente obstrués.

Diagnostic

a Ferblanterie en tôle résistante à la corrosion,aucun dommage (infiltration d’eau), systèmed’évacuation suffisant (pas d’eau stagnante).

b Chéneaux et conduites en bon état, les éventuellesaccumulations d’eau peuvent être supprimées pardes mesures simples telles que nettoyage desconduites ou pose de grilles supplémentaires.

c Le système d’évacuation et les raccords ne sontpar endroits plus étanches, les dits endroits peu-vent être localisés, corrosions apparentes qui peu-vent être assainies par un traitement en surface.

d Infiltrations d’eau ne pouvant pas être localisées,une partie de la ferblanterie doit être remplacéelors d’une rénovation complète.

Remarque: charpente et étanchéité des toits plats =élément E 1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

68

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

69

Description

Les toits plats sont des toits avec peu ou pas de pentecomportant une étanchéité sans joints. Le toit chaudcomprend une couche d’isolation thermique recou-verte d’une étanchéité. Il n’est pas ventilé.

Pour les toits non ventilés sur support massif, lafonction d’isolation thermique est assurée par unecouche d’isolant ou par le support lui-même (hour-dis ou dalles alvéolées). La couche d’isolation ther-mique peut être appliquée sur la face froide ou surla face chaude de la structure porteuse. Dans ce der-nier cas, il existe des problèmes sur le plan de laphysique des constructions. Dans les anciennesconstructions, l’isolation thermique était surtoutconstituée de panneaux de liège. Les nouveauxmatériaux isolants, tels que fibres minérales, mous-ses organiques, perlite, panneaux de verre expansé,ne furent utilisés qu’à partir des années 60.

Pour l’étanchéité, on utilisait des bandes multi-couches de bitume, de l’asphalte coulé et, depuisenviron 30 ans, des matériaux synthétiques, alorsque la ferblanterie était en tôle galvanisée.

En principe, l’étanchéité est recouverte de couchesdites de protection (gravier, humus, plaques debéton et asphalte coulé) qui servent en mêmetemps de zone accessible.

Informat ions générales

Les toits plats sont les éléments les plus sollicitésdans un bâtiment. Ils sont sollicités aussi bien del’extérieur que de l’intérieur mais aussi par les dif-

férentes couches formant sa construction. La qua-lité d’un toit plat dépend en premier lieu des solu-tions adoptées pour les raccords, les appuis, lesseuils et les zones de pénétration.

On a reconnu très tôt qu’une barrière de vapeurdevait être aménagée sous l’isolation thermique d’untoit non ventilé. Celle-ci manque cependant dans cer-tains bâtiments anciens. La diffusion de la vapeurreprésente un point critique lors de l’isolation ther-mique intérieure (toiture froide). Ces constructionsdoivent faire l’objet d’un examen approfondi.

La durée de vie d’un toit plat est estimée entre 20 et40 ans selon la qualité de l’étanchéité et surtout legenre d’exécution.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Bâtiments antérieurs à 1970)

Des isolations thermiques de 3 à 4 cm de liège sontusuelles. Des valeurs k inférieures à 0,80 W/m2sontainsi rarement atteintes. Elles ne sont pas confor-mes aux exigences actuelles.

Les supports à solives atteignent dans la règle desvaleurs supérieures à 1,2 W/m2 K.

Points faibles

Les points faibles des toits plats sont les raccorde-ments des bords et les raccords dans les zones depénétration de la toiture (corrosion, dilatation insuf-fisante des raccords en tôle, jointoyage mal exécutéou défectueux).

E1 Toitures

500 Revêtementsde toits plats

3 Toiture non ventiléesur dalle massive

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Les dégâts aux toits plats et à leurs raccords ne sontsouvent découverts que trop tard, lorsque les dom-mages sont déjà importants, de sorte que les coûtsd’assainissement sont proportionnellement élevés.

D’autres points faibles souvent constatés sont: tropgrande sollicitation de l’étanchéité sur les joints depanneaux de mousse, blessures de la coucheétanche durant la phase des travaux ou d’utilisation,déformations de l’étanchéité (plissement des cou-ches en matériaux synthétiques), pénétrations de

racines (spécialement les couches de bitume).Atteinte à l’étanchéité par des fissures non contrô-lées et par des mouvements du support, tuyaux dedescente d’eau obstrués ou refluants, vieillissementprématuré de l’étanchéité non protégée.

Dégâts d’humidité dans les locaux, moisissure:– liaison paroi extérieure/toit plat mal exécutée sur

le plan thermique;– blessure de la couverture;– raccords des bords non étanches;– corrosion des tôles;– pas de couche de séparation;– agression d’ordre alcalique ou électrochimique

(engrais).

Enduits décollés, angles abîmés, revêtements fis-surés:– dilatation entravée.

Suintement des eaux pluviales:– dépôt de débris chargés de ciment provenant des

couches protectrices.

Possibilités d’examen

Pour un examen précis de la construction et de sonétat, il est important d’effectuer des ouvertures desondage proportionnelles à la surface du toit.

Examen visuel.

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction OFE.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 5, 7.

Mesures d’étanchéité avec de l’eau colorée selon Mélément 3

Diagnostic

a Ouverture et raccords en états, valeur k conformeaux nouvelles prescriptions, travaux de mainte-nance nécessaires, tels que nettoyage des tuyauxde descente, élimination des plantes, couche pro-tectrice en bon état.

b Valeur k conforme aux prescriptions récentes,faibles dommages à l’étanchéité, aux raccords età la couche de protection.

c Isolation thermique sèche, valeur k insuffisante,dégâts à l’étanchéité et aux raccords, mauvaiseexécution de la couche de protection.

d Dégâts aux raccords et à l’étanchéité, isolationthermique humide.

Remarque: structure porteuse =élément E1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

70

Page 45: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

71

Description

Les toits plats sont des toits avec peu ou pas depente comportant une étanchéité sans joint. Le toitchaud comprend une couche d’isolation thermiquerecouverte d’une étanchéité.

Pour les toits non ventilés sur structure légère, lesfonctions d’isolation thermique sont assurées parune couche d’isolation. Celle-ci ne peut être appli-quée que sur la face froide du support.

Pour les toits de halles, la fonction d’isolation ther-mique était souvent attribuée au support réalisé enmatériaux légers comme par exemple des pan-neaux de béton cellulaire. Ces constructions necomportent pas de barrière de vapeur ni de couched’isolation thermique. L’étanchéité à l’eau étaitappliquée directement sur le support isolant.

Dans les anciennes constructions, les couches d’iso-

lation thermique sont la plupart du temps cons-tituées par des panneaux de liège. Les nouveauxproduits isolants en fibres minérales, mousse, per-lite ou panneaux de mousse de verre ne furent utili-sés qu’à partir de 1960.

Pour l’étanchéité, on utilisait des feuilles multicou-ches de bitume, de l’asphalte coulé et, depuis envi-ron 30 ans, des matériaux synthétiques. Pour les rac-cordements de couverture, on utilisait la ferblanterieen tôle galvanisée. En principe, la couche d’étan-chéité est recouverte de couches dites de protection(gravier, humus, plaques de béton, asphalte coulé)qui servent en même temps de zone accessible.

Informations générales

Les toits plats sont les éléments les plus sollicitésdans un bâtiment. Ils le sont aussi bien de l’extérieurque de l’intérieur mais aussi par les différentescouches formant la construction. La qualité d’un toitplat dépend en premier lieu des solutions adoptéespour les raccords, les appuis, les seuils et les zonesde pénétration. La durée de vie d’un toit plat est esti-mée entre 20 et 40 ans selon la qualité de l’étan-chéité et surtout le genre d’exécution.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Bâtiments antérieurs à 1970)

Des isolations thermiques de 3 à 4 cm de liège sontusuelles. Des valeurs k inférieures à 0,80 W/m2 K sont ainsi rarement atteintes. Elles ne sont pas con-formes aux exigences actuelles.

Les toits plats sur structure légère atteignent dansla règle des valeurs situées entre 0,70 et 1,2 V/m2 K.

Points faibles

On a reconnu très tôt qu’une barrière de vapeurdevait être aménagée sous l’isolation thermiqued’un toit non ventilé. Celle-ci manque cependantdans certains bâtiments anciens. Les problèmes dediffusion se posent pour des toits construits avecdes éléments porteurs isolants. En hiver, ces élé-ments produisent de la condensation dont levolume est grandement influencé par le degréd’humidité des locaux. Des conditions normales

E1 Toitures

500 Revêtementsde toits plats

4 Toiture non ventiléesur structure légère

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d’un climat ambiant sec ne posent par expérienceaucun problème majeur, c’est-à-dire que la conden-sation produite durant l’hiver peut sécher durant lapériode estivale. Un examen détaillé reste cepen-dant nécessaire.

Autres points faibles souvent constatés:

Dégâts d’humidité:– l’étanchéité recouvrant les joints des panneaux

de mousse cellulaire est trop sollicitée;– déformation ou dégradation de l’étanchéité (parexemple couche protectrice détériorée, retrécis-sement de la couche);

– fissures dans la zone des raccords (dilatation);– détériorations mécaniques de l’étanchéité durant

la phase de construction ou ultérieurement;– pénétrations de racines;– mauvaise exécution du système d’évacuation

des eaux pluviales, tuyaux de descente obstrués.

Dégâts de diffusion:– fausse application des couches, barrières de

vapeur défectueuses ou manquantes;

– panneaux isolants endommagés (retrécisse-ment), isolation thermique inappropriée, pontsthermiques.

Flaques d’eau:– fléchissement du support, pente du toit insuffi-

sante.

Formation de bulles dans la couche d’étanchéité:– humidité.

Ondulations de la couverture:– détérioration de la couche d’isolation thermique.

Coloration des panneaux isolants:– jointoyage des panneaux.

Amas de glace sur le bord du toit:– ensoleillement, apport de chaleur depuis les

combles.

Possibilités d’examen

Pour un examen sérieux de la construction et de sonétat, il est indispensable de procéder à des ouver-tures de sondage, proportionnellement à la surfacedu toit.

Examen visuel.

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction 0FE.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 5, 7.

Examen de l’étanchéité avec de l’eau colorée.

Examen des propriétés de charge des éléments dela structure porteuse légère.

Diagnostic

a Etanchéité et raccords en états, valeur k. con-forme aux prescriptions récentes, seuls des tra-vaux de maintenance sont nécessaires, tels quenettoyage des tuyaux de descente, élimination deplantes, etc.

b Valeur k conforme aux prescriptions récentes,faibles dommages à l’étanchéité et aux raccordsqui peuvent être assainis de manière simple, iso-lation thermique sèche.

c Valeur k insuffisante, étanchéité et raccordsendommagés, isolation thermique sèche.

d Dégâts à la couverture et aux raccords, isolationthermique humide, dégâts au support, protection

contre l’incendie insuffisante.

Remarque:structure légère de toits plats =élément E1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

72

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

73

Description

Les toits plats sont des toits avec peu ou pas depente comportant une étanchéité sans joint.

Le toit ventilé froid comprend un revêtement inté-rieur qui fait fonction de plafond, une enveloppeextérieure étanche et, entre les deux, un espace videpermettant la ventilation.

Le support de l’étanchéité (en règle générale un élé-ment en béton) est une face froide et soumise ainsiaux différences de température. Normalement, iln’était pas posé de barrière de vapeur sous la cou-che d’isolation thermique. Les vapeurs diffusesdans le vide de ventilation sont éliminées par lescourants d’air qui y circulent. La ventilation descombles améliore ainsi la température des locauxen période estivale.

Les couches d’isolation thermique des anciens bâti-

ments sont souvent constituées de panneaux de liège.Les nouveaux produits isolants en fibres minérales,mousse, perlite ou panneaux de mousse de verre nefurent utilisés qu’à partir de 1960. Pour l’étanchéité, onutilisait des feuilles multicouches de bitume ou del’asphalte coulé. En principe, la couche d’étanchéitéest recouverte de couches dites de protection (gravier,humus, plaques de béton, asphalte coulé).

Ce genre de construction est relativement coûteux.Il était assez répandu dans la région de Davos et estaussi connu sous l’appellation «toit de Davos».

Informations générales

Les toits plats sont les éléments les plus sollicitésd’un bâtiment. Ils le sont aussi bien de l’extérieurque de l’intérieur mais aussi par les différentescouches formant la construction. L’aménagementd’un espace vide présente le gros avantage de per-mettre un contrôle périodique de la construction dutoit. Les dégâts d’eau sur la couverture sont rapide-ment localisés. En principe l’assèchement de l’eauinfiltrée est possible en peu de temps grâce à la ven-tilation.

La qualité d’un toit plat dépend en premier lieu dessolutions adoptées pour les raccords des bords, lesappuis, les seuils et les zones de pénétration. Lesproblèmes de diffusion ne se posent pas pour cesconstructions. Les diffusions de vapeur émanant del’intérieur sont éliminées par le canal de ventilationà la condition que son dimensionnement soit suffi-sant. La durée de vie d’un toit plat est estimée entre

20 et 40 ans selon la qualité de l’étanchéité et sur-tout le genre d’exécution.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Bâtiments antérieurs à 1970)

Des isolations thermiques de 3 à 4 cm de liège sontusuelles. Les valeurs k inférieures à 0,80 W/m2 K sont ainsi rarement atteintes. Elles ne remplissentpas les exigences actuelles.

E1 Toitures

500 Revêtementsde toits plats

5 Toiture ventiléesur dalle massive

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Points faibles

Des dommages peuvent être causés par une venti-lation insuffisante, obstruée ou manquante. Le sup-port sous l’étanchéité est entièrement exposé auxdifférences de température journalières et saison-nières. Les tensions qui s’ensuivent peuvent ainsise reporter sur la couverture. Les raccords au bordde toit ainsi qu’aux zones de pénétration sont éga-lement des points faibles.

Pénétration d’humidité dans l’espace vide, dégâtsd’humidité à l’intérieur des locaux:– ventilation insuffisante de l’espace vide;– perméabilité à l’air de la couche inférieure;– tuyaux de descente défectueux ou obstrués.

Amas de glace sur les bords de toit:– ensoleillement, apport de chaleur depuis les

combles.

Formation de bulles dans l’étanchéité:– humidité.

Fissures dans l’étanchéité, endroits non étanches:– report des mouvements du support sur les

couches d’étanchéité;– détériorations mécaniques de la couverture

durant la phase de construction ou ultérieure-ment;

– pénétrations de racines.

Déformation des couches d’étanchéité:– plissement des feuilles due au vieillissement,

couche étanche non protégée.

Possibilités d’examen

Pour un examen sérieux de la construction et de sonétat, il est indispensable de procéder à des ouver-tures de sondage proportionnellement à la surfacedu toit.

Examen visuel.

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction EFO.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 5, 7.

Examen de l’étanchéité avec de l’eau colorée.

Vérification des propriétés de charge.Endoscopie.

Diagnostic

a Etanchéité et raccords en états, valeur k conformeaux prescriptions récentes, seuls des travaux demaintenance sont nécessaires, tels que net-toyage des tuyaux de descente, élimination deplantes, etc.

b Valeur k conforme aux prescriptions récentes,faibles dommages à l’étanchéité et aux raccordsqui peuvent être assainis de manière simple, iso-

lation thermique sèche.

c Valeur k insuffisante, étanchéité et raccordsendommagés, isolation thermique sèche, venti-lation insuffisante.

d Dégâts à l’étanchéité et aux raccords, isolationthermique humide, dégâts à la structure porteuse.

Remarque: structure porteuse de toit plat =élémentE1; évacuation des eaux de toits plats =élément E1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

74

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

75

Description

Les toits plats sont des toits avec peu ou pas depente comportant une étanchéité sans joint. Le toitfroid ventilé sur structure légère est un système quicomporte sous l’étanchéité et son support unespace vide ventilé par l’air extérieur. La fonctiond’isolation thermique est assurée par une coucheisolante appropriée. Les couches d’isolation ther-mique peuvent être appliquées sous la structureporteuse ou entre les éléments porteurs. Pour lestoits de halles, on a souvent choisi des systèmes oul’on accrochait à la structure des panneaux suspen-dus remplissant à la fois la fonction d’isolationthermique et de revêtement. Il s’agit dans ces casde panneaux multicouches avec une couche iso-lante et une couche de revêtement. Les toits venti-lés sur structure légère ont souvent été construitspour des bâtiments d’habitation en combinaisonavec des structures porteuses en solives.

Dans les anciens bâtiments, l’isolation thermiqueétait constituée de matelas de fibres de coco ou depanneaux de liège. Les nouveaux produits isolantsen fibres minérales ou en mousse ne furent utilisésqu’à partir 1960. L’étanchéité était assurée aumoyen de feuilles multicouches de bitume ou decouches d’asphalte coulé et, depuis environ 30 ans,au moyen de produits synthétiques.

En principe, la couche d’étanchéité est recouvertede couches dites de protection (gravier, humus,plaques de béton, asphalte coulé) qui servent enmême temps de zone accessible.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Bâtiments antérieurs à 1970)

Normalement des isolations de 3-4 cm en fibre decoco ou laine minérale ont été utilisées. Une valeurde 12 inférieure à 0,80 W/m2 K est rare. Les exi-gences actuelles ne sont pas remplies.

Les constructions composées de panneaux multi-couches suspendus à l’intérieur accusent desvaleurs supérieures à 0,70 W/m2 K.

Points faibles

Les principaux points faibles d’un toit ventilé sont lemanque d’étanchéité à l’air de la face chaude de l’iso-lation thermique, les raccords des bords et des zonesde pénétration. Le fléchissement de la structure por-teuse est aussi un point faible des constructions

légères. Les formations de flaques d’eau dues auxmodifications de pente en sont les conséquences.

Infiltration d’eau dans la structure porteuse ou lacouche d’isolation thermique:– étanchéité défectueuse.

Dégâts d’humidité de la structure porteuse, conden-sation:– étanchéité à l’air de la face chaude défectueuse;– détérioration de l’isolation thermique.

Ecorchures de la couche d’étanchéité sur les bor-dures:– flexibilité diminuée par suite du vieillissement du

produit, contractions dues au froid ;

E1 Toitures

500 Revêtementsde toits plats

6 Toiture ventiléesur structure légère

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– instabilité de la structure porteuse;– déplacement par suite de pression.

Déformations de la couche d’étanchéité:– rétrécissement dû au vieillissement, manque de

protection.

Détériorations de la couche d’étanchéité:– durant la construction ou ultérieurement;– étanchéité défectueuse des joints de panneaux

de mousse cellulaire.

Infiltration d’eau dans la ferblanterie:– corrosion des tôles;– dilatation insuffisante;– joints perméables.

Pénétration de racines:– couche non protégée;– eau stagnante/couche de protection avec du

sable.

Eau stagnante:– manque de pente;– tuyaux de descente insuffisants ou obstrués;– couches de protection endommagées, entretien

négligé (feuilles mortes).

Possibilités d’examen

Pour un examen sérieux de la construction et de sonétat, il est indispensable de procéder à plusieursouvertures de sondage proportionnellement à lasurface du toit.

Examen visuel.

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction EFO.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 5, 7.

Examen de l’étanchéité avec de l’eau colorée.

Examen des propriétés de charge.

Endoscopie.

Diagnostic

a Etanchéité et raccordements en bon état, valeurk et étanchéité à l’air de la couche intérieure con-formes aux prescriptions, seuls des travaux demaintenance sont nécessaires (nettoyage destuyaux de descente, élimination de plantes, etc.).

b Valeur k conforme aux prescriptions récentes,isolation thermique sèche, faibles dommages àl’étanchéité, aux raccords ainsi qu’un manque

d’étanchéité à l’air qui peuvent être assainis demanière simple, ventilation insuffisante.

c Valeur k insuffisante, dégâts à l’étanchéité et auxraccords, pénétration de l’air trop importante.

d Gros dégâts à l’étanchéité et aux raccords ainsiqu’à la structure porteuse, grande perméabilité àl’air, protection contre l’incendie insuffisante.

Remarque: structure porteuse de toit plat =élémentE1; évacuation des eaux =élément E1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Page 51: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

77

Description

Le toit froid est un toit en pente isolé thermiquementet comprenant un espace de ventilation entre la cou-verture et la sous-toiture et un second espace de ven-tilation entre la sous-toiture et la couche d’isolationthermique. Cette construction est la solution clas-sique pour des combles aménagés. La couche d’iso-lation thermique – pour autant qu’elle existe – estappliquée entre les chevrons. Le revêtement inté-rieur est appliqué sous les chevrons. Dans lesanciens bâtiments, on trouve encore des panneauxde jonc ou des lattages crépis au plâtre. Les comblesaménagés après 1950 (nouvelle construction outransformation ultérieure) furent généralement revê-tus de lambris. D’autres matériaux ont aussi été uti-lisés comme par exemple des panneaux de fibresmous ou des tentures, etc. Les chevrons supportentune sous-toiture ventilée, un contre-lattage et la cou-verture.

Dans les anciennes constructions, ce sont l’air et lerevêtement intérieur qui faisaient office d’isolationthermique. Dès 1950, celle-ci était assurée aumoyen de matelas de fibres de coco ou de laineminérale tendus sur une couche porteuse entre leschevrons. Aujourd’hui, des panneaux isolants sontcoincés entre les chevrons.

Informat ions générales

Pour éviter la formation de condensation, il estindispensable que l’aération de la constructionfonctionne bien et que le revêtement intérieur soitétanche à l’air. Des résultats probants ne sontatteints que par l’application spéciale d’une couched’étanchéité à l’air.

Le toit en pente isolé thermiquement est uneconstruction multicouche et exigeante sur le plantechnique. Ses propriétés dépendent du bon fonc-tionnement de chacune des couches.

Le toit en pente sur combles froids est un élémentde construction sans problème en raison de sa zonetampon climatique.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeurs acoustiques R’v environ 35 dB.

Points faibles

Dans des toits de forme compliquée avec des arê-tiers, des entraits, des enchevêtrures ainsi que despénétrations de toute nature, la ventilation continue

est problématique, car les entrées et sorties d’airsont partiellement ou complètement obstruées. Desdommages peuvent intervenir sur chacune descouches du toit à pans ventilés. La perméabilité etle manque d’aération en sont souvent la cause.

Courants d’air, condensation, humidité:– étanchéité à l’air insuffisante sur la face chaude.

Formation de glace, refoulement d’eau:– étanchéité à l’air insuffisante sur la face chaude

dans la zone de jonction toit/paroi;– sous-toiture non étanche;– ventilation défectueuse.

Infiltrations d’eau:– tuiles endommagées, sous-toiture non étanche.

E1 Toitures

600 Couverture de combles

1 Toiture froide

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Lattes de toit et contre-lattage pourris:– ventilation défectueuse.

Coloration, champignons, condensation, perte dechaleur:– détérioration de la couche d’isolation thermique.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

78

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

79

Description

Le toit à pans chaud est un toit en pente isolé ther-miquement mais sans espace de ventilation entre lacouche d’isolation thermique et la sous-toiture. Ils’agit d’un système relativement récent. En règlegénérale, toutes les couches sont appliquées sur leschevrons, mais des solutions plus récentes consis-tent à remplir les espaces situés entre les chevronsau moyen d’une isolation thermique. Le toit à pansnon ventilés peut être constitué ou bien de plusieurscouches superposées (lambrissage, barrière vapeur,isolation thermique, sous-toiture étanche) ou d’élé-ments dits de sous-toiture (par exemple panneauxde polystyrol résistants) appliqués directement surles chevrons. Dans ce cas, toutes les couches (isola-tion thermique, barrière de vapeur, revêtement inté-rieur) sont réunies en un seul élément préfabriquéet prêt pour la pose. Les couches d’isolation ther-mique situées sur les chevrons sont fixées au moyendu contre-lattage.

Informat ions générales

Etant donné que la sous-toiture n’est pas ventilée,elle doit présenter une grande perméabilité à lavapeur; la résistance à la vapeur doit donc êtredécroissante de l’intérieur vers l’extérieur. L’absenced’aération implique que les matériaux utilisés soientsecs. Pour éviter des dégâts dus à l’humidité, cesconstructions devraient être pourvues d’une sous-toiture étanche.

Le toit en pente est une construction multicouche etexigeante sur le plan technique. Les propriétésdépendent du bon fonctionnement de chacune descouches.

Valeurs existantes de la physiquedes constructionsValeur k 0,6 – 0,3 W/m2 k(exigences selon SIA 380/1, SIA 180)Valeur acoustique R’w environ 35 dB.

Points faibles

Chacune des couches de construction d’un toit enpente présente des points faibles. La couche inté-rieure d’étanchéité à l’air représente souvent un élé-ment critique.

Lattage et contre-lattage pourris:– ventilation insuffisante entre la sous-toiture et la

couverture;– refoulement d’eau, formation de glace.

Condensation, courants d’air, humidité:– étanchéité à l’air de la face chaude insuffisante.

Infiltrations d’eau:– couverture et sous-toiture perméables.

Protection thermique estivale insuffisante.

Décoloration, champignons, condensation:– blessures dans la couche d’isolation thermique;– isolation des cloisons contre les bruits aériens

insuffisante;– transmission des bruits par la couverture.

Possibilités d’examen

Pour déterminer en détail le genre de construction,il est important d’effectuer deux à trois ouverturesde sondage.

E1 Toitures

600 Couverture de combles

2 Toiture chaude

Page 54: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Valeur k:• selon calcul et catalogue des éléments de

construction OFE.

Etanchéité à l’air:• examen de qualité selon Fiche N° 12;• mesures nL50 selon Fiche N°15;• thermographie selon Fiche N° 14.

Etanchéité à l’eau:• questions aux utilisateurs;

• contrôle visuel de la couverture.

Humidité:• mesures du degré d’humidité des matériaux.

R’w:• estimation selon tabelle;• mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon les instructionscantonales.

Contrôles visuels:• état des matériaux;• insectes prédateurs;• statique;• protection thermique estivale.

Diagnostic

a Couverture, lattage, contre-lattage:pas de dommage apparent, travaux de mainte-nance tels que nettoyage, remplacement éven-tuel de tuiles.

Sous-toiture, isolation thermique, étanchéité,

barrière de vapeur:pas de défaut apparent, valeur k selon prescrip-tions récentes.

Revêtement intérieur:pas de dommage apparent.

b Couverture, lattage et contre-lattage:faibles dommages à la couverture, particulière-ment dans la zone des raccords, dimensionne-ment correct des lattage et contre-lattage.

Sous-toiture, isolation thermique, étanchéité,barrière de vapeur:bon fonctionnement de la sous-toiture, isolationthermique suffisante quoique pas très efficace

par endroits, quelques endroits perméables dansla couche d’étanchéité à l’air.

Revêtement intérieur :pas de dommage apparent.

c Couverture, lattage et contre-lattage:dommages apparents à la couverture, lattage etcontre-lattage humides.

Sous-toiture, isolation thermique, étanchéité et

barrière de vapeur:sous-toiture en état de fonctionner, isolation ther-mique non conforme aux exigences actuelles,endroits perméables dans la couche d’étanchéitéà l’air dans les zones de pénétration, champi-gnons sur les éléments en bois.

Revêtement intérieur :courants d’air dus à la perméabilité de la couched’étanchéité.

d Couverture, lattage et contre-lattage:étanchéité à l’eau de pluie non assurée, aérationinsuffisante.

Sous-toiture, isolation thermique, étanchéité etbarrière de vapeur:sous-toiture endommagée, isolation thermiqueinsuffisante et humide, étanchéité et barrière devapeur inexistantes, pertes calorifiques impor-tantes.

Revêtement intérieur :forts courants d’air, dommages apparents dusaux infiltrations d’eau, construction en bois enpartie mouillée.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

80

Page 55: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

81

Description

On distingue deux groupes de fenêtres de toit:• la fenêtre de toit ordinaire sur châssis de tôle pour

l’éclairage et l’aération des combles (tabatière);• la fenêtre de locaux habitables aménagés dans

les combles (fenêtre pour toits en pente).

Les tabatières de toit sur châssis avec simple vitragesont généralement des éléments préfabriqués prêtsau montage. Pour les locaux habitables, il s’agit desystèmes de fenêtre complets, également préfabri-qués.

Informat ions générales

Les dommages enregistrés sont généralement cau-sés par des erreurs de montage plutôt que par desdéfauts de construction des éléments.

Exigences de la police des constructions:

• prescriptions concernant l’éclairage de locauxhabitables;• justification de la valeur k moyenne en respectant

la norme SIA 380/1 pour locaux chauffés.

Points faibles

Corrosion des tôles galvanisées:– détérioration électrique du zingage (travaux de

ferblanterie sur tôle Cu).

Condensation (décoloration):– vitrage simple;– isolation thermique insuffisante du châssis et du

cadre.

Condensation superficielle, moisissure, destructionde la fenêtre en bois et de l’embrasure:– isolation thermique inexistante entre l’embra-

sure de la fenêtre et la surface du toit;– raccordement de la sous-toiture perméable;– perméabilité à l’air de la face chaude (doit être

évaluée en relation avec le genre de construc-tion).

Diagnostic

a Fenêtres de toit en bon état, pas de corrosion.Isolation thermique et luminosité suffisantes.

b La fenêtre répond aux exigences.Corrosions éparses.

c La fenêtre répond aux exigences.Corrosions éparses, joints perméables, faible con-densation.

d La fenêtre ne répond pas aux exigences enmatière d’isolation thermique et de luminosité.Corrosion.

E1 Toitures

700 Ouvertures dans toits

1 Fenêtres de toiture

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Dans les années 50, les coupoles translucides ontremplacé les traditionnels lanterneaux. Au début,les coupoles étaient montées sur des cadres enbéton coulés sur place. Aujourd’hui, les coupoles secomposent de deux éléments fondamentaux:• la costière (à deux couches et isolée) qui supporte

la coupole en surélévation des eaux;• et la coupole, fermée ou amovible, unicoque ou

multicoque.

Différents matériaux sont utilisés pour la fabricationde la coupole: verre acrylique, polycarbonate, poly-ester. Les coupoles multicoques sont soudées etétanches à l’air, à la poussière et à l’eau.

Informations générales

Les matériaux composant les coupoles et les cos-

tières réagissent aux différences de température(jour/nuit – été/hiver) par des dilatations et tensionsdifférentes. C’est la raison pour laquelle la coupoledoit pouvoir se mouvoir sur sa costière. Des sys-tèmes de coupole de qualité sont aujourd’hui sur lemarché. Les problèmes techniques se posent pourle raccordement de la costière à la couverture.

Points faibles

Les causes principales de dommages sont les rac-cordements aux toits plats. Lors d’un assainisse-ment de toit plat, les coupoles et tout particulière-ment les costières doivent souvent être remplacées.

Les constructions monocoques ont tendance à con-denser.

Pour les locaux éclairés par des coupoles, le réchauf-fement est particulièrement grand:– protection solaire manquante;– ventilation inexistante.

Possibilités d’examen

Examen visuel.

Mesures d’étanchéité avec de l’eau colorée selonFiche No 3.

Diagnostic

a Coupole en état de fonctionner, bonne isolationthermique, points étanches, protection solaire

suffisante, éventuellement ventilation.

b Coupole en état de fonctionner, mauvaise isola-tion thermique dans les zones du châssis et de lapénétration de la couverture.

c Condensation du châssis et de la coque, raccor-dements de toit plat, étanches.

d Construction non étanche, isolation thermiqueinsuffisante, condensation.

Remarque: revêtement de toits plats =élément E 1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

82

E1 Toitures

700 Ouvertures dans toits

2 Coupoles

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E3 Murs extérieurs enterrés

100 Constructions de murs

1 M urs en bétonvibré/pierre

Description

Les murs enterrés des bâtiments antérieurs à 1930étaient principalement construits en béton vibré ouen pierres. Les parois sont poreuses et ne furent querarement protégées contre les infiltrations d’eau etd’humidité du sol.

Si les locaux en sous-sol sont bien aérés, l’humiditépeut s’échapper à l’intérieur. Les formations de moi-sissure sont atténuées particulièrement lorsque lesparois sont traitées périodiquement avec des pein-tures à base de chaux.

Informations générales

Les dommages aux caves sont souvent causés pardes suintements d’eau dans les murs extérieurs sur-tout si ceux-ci sont en contact avec des terrains enpente. En revanche, les dégâts dus à l’humidité mon-

tante sont beaucoup plus rares.

L’humidité montante des murs de cave peut provo-quer au rez-de-chaussée des détériorations du cré-pissage si les surfaces d’évaporation sont insuffi-santes ou si l’évaporation est rendue impossible (parexemple aération des caves inexistante, recouvre-ment étanche des parois).

Les dégâts aux caves sont souvent dus à un sys-tème d’étanchéité non conforme à l’affectation deslocaux.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

84

Points faibles

La grande partie des dommages tels que:• moisissures,• décoloration,• écaillage des crépis,sont la conséquence d’une transformation qui netient pas compte d’une éventuelle nouvelle affecta-tion des locaux et des principes de la physique desconstructions:– enduits étanches à l’humidité (dispersion);– revêtements des murs;– isolation thermique intérieure;– pièces de mobilier accolées aux murs extérieurs;– mauvaise aération.

Dégâts aux crépis des murs de cave, odeurs demoisi, champignons, destruction des éléments enbois, (piliers de cave, etc.):– ventilation insuffisante;– suintements d’eau.

Dégâts aux crépis extérieurs du rez-de-chaussée:– humidité montante des murs de cave;– surfaces d’évaporation insuffisantes.

Possibilités d’examen

Examiner si les problèmes peuvent être résolus parune aération adéquate.

Examiner si l’humidité provient d’eaux filtrantes.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

85

Diagnostic

a Les murs de cave sont normalement secs et neprésentent pas de dommages (crépis, moisis-sure, décoloration rougeâtre ou grises).

b Les murs de cave présentent des endroits grisépars et des décolorations locales. Les surfacespeuvent être brossées et recouvertes d’une pein-ture à base de chaux.

c Grandes surfaces moisies, décolorées et dom-mages au crépissage. L’humidité ne monte pasdans les murs extérieurs du rez-de-chaussée.

d Humidité apparente des murs, décolorations rou-ges et grises s’accentuant, mauvaise odeur.L’humidité monte dans les murs du rez-de-chaussée (décoloration, endroits sombres).

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Les murs extérieurs de sous-sols en maçonneriesont assez rares en Suisse.

Les murs en maçonnerie sont perméables à l’eau età l’humidité. Une telle construction est donc aussibonne que l’apport supplémentaire d’une protec-tion contre l’humidité l’est (cf. chapitre E3 200/1).

Sur le plan de la physique des constructions, cetteconstruction se comporte de la même manière quele mur en béton.

Informations générales

Les murs extérieurs de cave en maçonnerie sonttrès sensibles et se fissurent facilement. Les côtéscomme les faces doivent être protégés contre lesinfiltrations d’humidité.

Points faibles(Voir aussi chapitre E 3 101 Murs en béton vibré/pierre.)

Comme les anciens bâtiments sont en généraldépourvus de couches d’étanchéité verticale et hori-zontale, l’humidité contenue dans le sol contigu etl’humidité montante sont les causes principales desdommages.

Pénétration d’humidité des murs de caves, odeur demoisi, champignons, etc.:– étanchéité manquante, suintements d’eau;– ventilation insuffisante.

Humidité pénétrante, crépissage du rez-de-chaus-sée endommagé:– pas de barrière horizontale contre l’humidité mon-

tante;– surfaces d’évaporation insuffisantes ou évapora-

tion obstruée.

Décolorations:• les sels rejetés d’éléments de construction

endommagés sont toujours dus à l’humiditésituée à l’intérieur de ces mêmes éléments.L’humidité transporte les sels du terrain contiguou les rejette hors des éléments de construction.

Des décolorations durables peuvent détruire lescouches de peintures, crépis, etc., et souvent aussila maçonnerie:– pénétrations des pluies battantes dans les socles

contigus au terrain (acidification);– pénétrations d’eau de la nappe phréatique suite

à l’absence de barrière d’humidité horizontale;

– condensation.

Fissures de tassement.

Possibilités d’examen

Idem élément E 3 100/1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

86

E3 Murs extérieurs enterrés

100 Constructions de murs

2 M urs en maçonnerie

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

87

Diagnostic

a Les murs extérieurs sont secs et ne présententaucun dommage au crépi ou de décolorationsdues à la moisissure.

b Les murs présentent quelques endroits tachés etdes décolorations locales; ces détériorations peu-vent être brossées et recouvertes d’une peintureà base de chaux.La maçonnerie est saine.

c Grandes surfaces de moisissure et de décolora-tion, dommages aux crépis et à la maçonnerie.L’humidité ne monte pas dans les murs exté-rieurs du rez-de-chaussée.

d Humidité apparente sur les murs.Fissures par suite d’affaissement, mauvaisesodeurs.L’humidité monte dans les murs extérieurs du rez-de-chaussée (décolorations, endroits sombres).

Remarque: étanchéité =élément E 3 – 200/1.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E3 Murs extérieurs enterrés

200 Revêtements extérieurscontre terrain

1 Etanchéités

Description

L’étanchéité des murs extérieurs enterrés protègeceux-ci contre:

• l’humidité pénétrante;

• l’humidité montante;

• les pénétrations d’eau;

• l’acidification de la construction.

Les mesures d’étanchéité ont plus ou moinsd’importance selon le genre de construction desmurs extérieurs.

L’étanchéité peut être constituée de produits bitu-meux (appliqués au pinceau ou à la truelle), de car-ton bitumeux, de lés d’étanchéité, de feuilles deproduits synthétiques ou de béton étanche.

En règle générale, les couches d’étanchéité sontprotégées au moyen de plaques filtrantes.

Les conduites et les chemises de drainage font éga-lement partie du système d’étanchéité.

Informations générales

En principe, tous les éléments de construction encontact avec le terrain doivent être protégés contreles infiltrations d’humidité en vue d’éviter des dom-mages à l’ouvrage. L’étanchéité des parois extérieu-res contre terrain doit toujours être appliquée sur laface humide de l’ouvrage, soit à l’extérieur.

Une couche d’étanchéité d’une épaisseur suffisanteempêche les infiltrations d’eau tant que l’ouvragene présente pas de fissure. Le béton et le mortiersont généralement perméables en raison de leurstructure.

L’apport d’additifs chimiques peut modifier la poro-sité des éléments et ainsi améliorer les propriétésd’étanchéité. Le choix d’une étanchéité appropriéedépend de la qualité du terrain contigu et de laconsistance de l’eau filtrante.

Points faibles

Une étude insuffisamment documentée et une exé-cution erronée de l’étanchéité peuvent provoquer desdommages dont l’assainissement ultérieur s’avèretrès coûteux.

La sous-estimation des véritables conditions d’humi-

dité des murs de caves et les mesures d’étanchéitéinsuffisantes qui s’ensuivent sont les causes les plusfréquentes de dommages causés aux caves et auxmurs de façades.

Remarque: ne sont mentionnés ci-après que les dommages aux murs de cave dont l’étanchéité est insuffisante.

Dommages dus à l’humidité des murs de caves telsque décoloration, moisissures, effritement des cré-pis intérieurs, etc.:– liaison du plancher; étanchéité manquante, con-

duite et chemise de drainage;

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

88

Page 63: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

89

– suintements d’eau stagnante, étanchéité man-quante ou insuffisante (les enduits bitumeux ne suf-fisent pas à la longue pour des eaux sous pression);

– plaque filtrante défectueuse, étanchéité endom-magée.

Pénétrations d’eau:– irrégularités dans le béton (fissures, nids, étan-

chéité insuffisante, etc.);– fissures dans le mur de cave et dans la couche

d’étanchéité;

– suintements d’eau (l’eau ne s’écoule donc pas),conduite de drainage manquante ou insuffisanteet point de rencontre radier/mur;

– étanchéité endommagée par suite de remblais(débris de construction, cailloux);

– têtes de conduites souterraines non étanches;– joints de béton perméables, etc.

Possibilités d’examenIdem élément E 3 100/1.

Diagnostic

a Murs extérieurs secs et sains:• pas d’infiltration d’eau, même lors de longues

périodes pluvieuses.

b Murs normalement secs:• infiltrations locales d’eau lors de longues pério-

des de pluie.

c Murs humides:

• l’humidité se limite aux surfaces en contactavec le terrain;• plaques filtrantes et conduites de drainage man-

quantes.

d Murs humides:• l’humidité monte dans les murs de façade;• plaques filtrantes et conduites de drainage man-

quantes.

Remarque: murs de cave =élément E 3.

Page 64: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E4 M urs de façade

100 Construct ionsde murs

1 M ur simple enmaçonnerie

Description

On distingue deux catégories de murs extérieurssoit:

a le mur simple (brique de terre cuite - brique iso-lante, brique de ciment et de béton cellulaire);

b le mur composite (brique de terre cuite, pierresnaturelles = mur de pierres). La sécurité auxpluies battantes doit être assurée au moyen de lacouche de crépi. Il est important que le mur neprésente pas de fissures statiques.

Informations générales

Une paroi pleine a tout à la fois des fonctions por-teuses et isolantes. L’isolation thermique manque.Ce genre de construction ne remplit plus les exi-gences minimales en matière de protection calori-

fique hivernale. Des problèmes de physique desconstructions sous la forme de température de sur-face insuffisante sont souvent à déplorer. Les murssimples en briques de terre cuite sont sur le plan tech-nique moins problématiques et sont donc moinsexposés à des dommages. Les murs simples enbriques de béton cellulaire sont plus délicats; ils sefissurent facilement et présentent souvent desdégâts de crépi.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Bâtiments antérieurs à 1970)

Valeur kDes valeurs inférieures à 1,0 W/M2 K ne sont querarement atteintes.

Murs de pierres (selon l’épaisseur): 1,2 W/m2 K.

Murs composite en briques de terre cuite, 30-32 cm:0,90 à 1,20 W/m2 K.

Murs simples béton cellulaire, béton 25 cm environ:0,80 W/m2 K.

Points faibles

Des problèmes de pont thermique se posent sou-vent aux appuis de dalle, embrasures de fenêtre,angles de bâtiment, etc. A l’exception des proprié-tés d’isolation thermique, les murs composites ne

présentent pas de point faible en eux-mêmes. Lesmurs simples ont tendance à se fissurer plus fré-quemment par suite de tassement ou de différencesde température. Dès lors, il s’ensuit des dommagesaux crépis.

Dommages aux crépis extérieurs (humidité péné-trante):– mouvement du support.

Moisissure, décollement des revêtements:– isolation thermique insuffisante.

Eclatement important des crépis:– crépissage trop fin, erreur d’exécution, humidité

suintante.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Page 65: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Fissures dans crépi et mur:– mouvements des planchers dans les zones d’appui.

Décoloration, moisissure, etc., à l’intersection pla-fond/paroi:– ponts thermiques dans les fronts de planchers.

Dommages au crépi dans les angles de tablettes defenêtres:– raccordement latéral défectueux (écoulement

d’eau).

Fissures dans les niches de radiateurs:– affaiblissement de la coupe transversale du mur,

pointillage de pierres de différentes grandeurs.

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou troissondages. Les fissures et soulèvements de crépisextérieurs devraient être examinés spécialement.

Contrôle visuel.Pose de repères de fissure selon Fiche N° 2.

Appréciation sur la base de comparaisons.

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction EFO.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.

Prise d’eau en surface selon Fiche N°8.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente, exigences mini-males de valeur k remplies.

b Faibles dommages en surface, exigences mini-males de valeur k remplies, fissures réparables.

c Dommages en surface, valeur k insuffisante, iso-lation thermique complémentaire nécessaire.

d Valeur k insuffisante, gros dégâts aux murs et ensurface.

Remarque: revêtements extérieurs =élément E 4;isolations intérieures =élément M 4.

Page 66: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E4 M urs de façade

100 Construct ionsde murs

2 M ur simple enmaçonnerie isolée

Description

C’est surtout pour des raisons énergétiques et dephysique des constructions qu’on a essayé d’amé-liorer l’isolation thermique des murs en maçonne-rie. Les murs en parpaings avec isolation dans lenoyau en sont le résultat.

Un autre type de mur composé consiste à utiliserdes briques de coffrage en copeaux de bois liés auciment (Durisol). Le mur en parpaing isolant cor-respond sur le plan de la construction au mur com-posé en briques de terre cuite modulaires compre-nant une couche d’isolation thermique entre lesdeux rangées verticales de briques.

La sécurité à la pluie battante doit être assumée parla couche de crépi. Il est important que le mur neprésente pas de fissure statique.

Informations générales

La qualité d’exécution de l’isolation thermique nepouvait être vérifiée par la surveillance des travaux.Une exécution soignée (remplissage des espacesvides au mortier) était dès lors du seul ressort de l’arti-san. La construction d’éléments de détail (embra-sures de fenêtres, angles du bâtiment, etc.), exigeaitdes connaissances spéciales de la part du concepteuret du maître d’état, ce qui augmentait les risquesd’erreurs.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(bâtiments antérieurs à 1970)

Valeur kDes valeurs d’environ 0,70 W/m2 K pouvaient êtreatteintes avec une isolation thermique de 5 cm etdes briques modulaires. Les couches d’isolationthermique plus épaisses n’amélioraient guère lavaleur, car les ponts thermiques qui se forment surles points de pose influencent grandement la circu-lation de l’air chaud.

Mur Durisol de 25 cm =0,80 W/m2 K.

Valeurs acoustiquesL’isolation contre les bruits aériens est en règlegénérale suffisante.

Points faibles

L’application de couches isolantes entre les rangéesde briques affaiblit la composition du mur compara-tivement au mur composé normal. La superpositiondes couches en contact avec les briques intérieuresou extérieures était souvent à peine suffisante, ce quiengendrait des problèmes statiques. Les défautstypiques de ces genres de construction se manifes-tent par l’apparition de fissures des crépis sur les sur-faces extérieures. La formation de fissures est égale-ment due à un crépi trop mince, à des sauts detempérature et à l’humidité des pierres de dimen-sions fortement différentes.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Page 67: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Les murs Durisol présentent souvent des fissureshorizontales en façade si la paroi intérieure estconstruite en briques de terre cuite. Les phéno-mènes sont à rechercher dans les tassements desmurs en briques de terre cuite différents à ceux desmurs Durisol (tassements différents d’ou report descharges sur les cloisons).

Détérioration des crépis extérieurs (humidité):– mouvements du support.

Eclatements importants des crépis:– crépi trop mince, erreur de crépissage, humiditéentre mur et crépi.

Fissures dans le crépi et dans le mur:– mouvements du plancher dans les zones d’appui.

Dommages aux crépis dans les angles des tablettesde fenêtres:– raccordement latéral de la tablette défectueux

(l’eau s’infiltre sous la tablette).

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou troissondages. Les crépis devraient être examinés toutspécialement (fissures et décollements).

Contrôles visuels

Pose de repères de fissure selon Fiche N° 2.

Appréciation sur la base de comparaisons.

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction OFE.

Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.

Prise d’eau en surface selon Fiche N° 8.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente, exigences devaleur k remplies.

b Faibles dommages en surface, exigences mini-males de valeur k remplies, fissures réparables.

c Dommages en surface, valeur k insuffisante, iso-lation thermique complémentaire nécessaire.

d Valeur k insuffisante, gros dégâts à la structuredu mur et en surface.

Remarque: revêtements extérieurs =élément E 4;isolation intérieure =élément M 4.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E4 M urs de façade

100 Construct ionsde murs

5 M ur à double paroi

Description

Le mur double est constitué d’un intérieur porteur,d’une couche isolante et d’une paroi extérieure pro-tectrice. Chacune des trois couches assure une partspécifique des exigences posées à un mur extérieur.Leurs actions coordonnées assurent la fonctionglobale du mur à double paroi

Informations générales

L’enveloppe intérieure en tant qu’élément porteurstatique est protégée contre les différences de tem-pérature par la couche d’isolation thermique. Lesponts thermiques dans la zone des plafonds ou desraccordements aux éléments contigus sont en règlegénérale inexistants. La protection de l’isolationthermique est assurée par l’enveloppe extérieure.Elle est exposée aux différences de température et àl’humidité et donc sensible aux fissures particulière-

ment lorsque la dilatation des couches est entravée.

Les frais d’entretien par suite de fissures de l’enve-loppe extérieure sont assez élevés. De par saconception, les valeurs de la physique des cons-tructions sont assez favorables. Les constructionspeintes ou banchées sont dits murs apparents. Lesdiverses couches peuvent être constituées de diffé-rents matériaux tels que brique de terre cuite, bri-que silico-calcaire, brique de ciment, béton, etc.

L’étanchéité à la pluie battante doit être assurée parla couche de crépi. Il est important que l’enveloppeextérieure ne soit pas fissurée. Les problèmes d’hu-midité sont résolus par l’application de revêtementsde façade minéraux à trois couches.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(bâtiments antérieurs à 1970)

Valeurs kDes valeurs k inférieures à 0,80 W/m2 K ne sont querarement atteintes.

Points faibles

Les exigences posées aujourd'hui au mur à doubleparoi ne sont pas souvent remplies dans les anciensbâtiments. On trouve très fréquemment des cons-tructions dont la libre dilatation de l’enveloppe exté-rieure n’est pas assurée:– raccordement des enveloppes au moyen de

pierres chaînage;– libre dilatation entravée par des battues de fenê-

tre, dalles de balcon, bords de toit mal façonnés,etc.;

– les angles de façade ont souvent été construitsen maçonnerie pleine; ils sont donc dépourvusd’une isolation thermique ou d’une étanchéité àl’air.

Les enduits synthétiques et un crépissage tropmince sont souvent la cause de fissures et de dom-mages en surface.

Si les enveloppes intérieures et extérieures sontconstituées de matériaux différents, des dilatationssupplémentaires peuvent intervenir entre lesdiverses couches par suite de déformations ou de dif-férences de température. Des problèmes de diffusionpeuvent se poser lorsque l’enveloppe extérieure estconstruite en béton. Les propriétés de la double paroi

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

94

Page 69: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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sont très souvent minimisées dans les angles de bâti-ment, les piliers ou les pièces d’appui, etc.

Fissures verticales de l’enveloppe extérieure desangles de façade dans la zone des éléments ensaillie:– joint de dilatation manquant ou insuffisant, pas

de joint de séparation.

Fissures dans la zone des tablettes de fenêtre:– absence de jeu.

Dommages au mur et à l’enduit dans la zoned’appui du toit:– raccords trop serrés entre les pannes, les che-

vrons, les sablières, etc. et enveloppe extérieurenon porteuse.

Fissures verticales de l’enduit:– détérioration du crépi de base suite à des join-

toyages d’exécution.

Humidité pénétrante du mur (décolorations, décol-lement de l’enduit, éclatement de pierres, étan-chéité):– étanchéité insuffisante des raccords et ferme-

tures;– joints de mortiers mal exécutés;– façade exposée aux intempéries insuffisamment

protégée;– protection contre l’humidité insuffisante dans la

zone du radier.

Eclatement de pierres:– matériaux sensibles au gel.

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou troissondages.

Les enduits extérieurs devraient être examinés tousspécialement.

Contrôle visuel.Pose de repère de fissure selon Fiche N° 2.

Appréciation sur la base de comparaisons.Valeur k selon calculation +catalogue des élémentsde construction OFE.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.Prise d’eau en surface selon Fiche N° 8.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente, exigences rem-plies en matière de valeur k.

b Exigences minimales de valeur k remplies, faiblesdommages en surface, fissures réparables.

c Dommages en surface, valeur k insuffisante, iso-lation thermique supplémentaire nécessaire.

d Valeur k insuffisante, gros dégâts à la structuredu mur (fissures) et en surface.

Remarque: dommages à l’enveloppe intérieure =élément E 6; enduits et peinture extérieurs = élé-ment E 4.

Page 70: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E4 M urs de façade

100 Construct ionsde murs

6 Construction légèreen bois

Description

A l’origine, les murs extérieurs en bois étaient cons-titués de pièces superposées en grumes ou madriers.La seule fonction d’isolation thermique est assuréepar le mur en bois massif d’une épaisseur de 10 à14cm. Ces constructions ont été remplacées par dessystèmes triangulés ou à poutraison. Le remplissagedes constructions en bois s’opérait avec des pierres,des briques de terre cuite, pierres apparentes, blocsde glaise, panneaux. Ces matériaux de remplissageétaient pourvus d’un enduit à l’intérieur et à l’exté-rieur. Même les constructions à colombages étaientsouvent revêtues d’un crépi qui dissimulait les colom-bages. Dans les constructions récentes, les espacesvides entre les éléments en bois sont remplis dematériaux isolants thermiques et les faces intérieureset extérieures sont revêtues de produits divers.

Informations générales

En tant qu’élément de construction, le bois présentede bonnes propriétés statiques, thermiques et phy-siologiques. Les ponts thermiques sur des élémentsen bois ne posent pas de problème. La sécurité à lapluie battante des constructions à colombagesapparents ou des parois en bois massif n’est pasassurée. Celles-ci nécessitent l’aménagementd’avant-toits correspondants. Si la protection contreles intempéries consiste en un crépissage, il estimportant que la paroi ne présente pas de fissureset que les raccordements aux éléments contiguscomme les fenêtres, etc., soient en état de fonc-tionner. Sous l’influence d’une humidité constante,les éléments en bois pourrissent facilement. Lesparois extérieures multicouches en bois doivent

être munies d’une barrière de vapeur à l’intérieur.Le revêtement extérieur doit pouvoir être ventilé.

En règle générale, les constructions légères en boisne remplissent pas les exigences actuelles enmatière d’étanchéité à l’air. Il en est de même desexigences concernant la protection contre le bruitdans les maisons locatives ou dans des zones à forttrafic ainsi que des exigences en matière de protec-tion contre l’incendie.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(bâtiments antérieurs à 1970)

Valeurs kParoi unicouche en bois, construction massive enbilles de bois et madriers de 12 cm environ, 0,90 W/m2 K, paroi à colombages murés avec un revête-ment intérieur, environ 16 cm, 1,2 à 2,0 W/m2 K,

constructions plus récentes pourvues d’une isola-tion thermique de remplissage, jusqu’à 0,7 W/m2K.

Points faibles

Les points faibles des parois extérieures légères enbois touchent indéniablement les domaines d’étan-chéité à l’air, de protection contre le bruit et contrel’incendie. L’étanchéité à l’air insuffisante conduit àde grosses pertes calorifiques par suite d’aérationsrépétées, à des courants d’air et à des condensationsà l’intérieur du mur. L’humidité constante des élé-ments en bois par suite d’infiltration de la pluie bat-tante occasionne de gros dégâts de pourriture. Lebois est également sensible aux insectes prédateurs.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Page 71: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Destructions du bois:– attaque d’insectes;– champignons, dans des cas extrêmes destruction

du bois par pourriture (élimination naturelle del’humidité entravée ou l’eau filtrante reste impré-gnée dans le bois);

– eau phréatique montante.

Fissures dans le bois (imprégnation d’eau-pourriture):– modification de volume du bois et pressions suite

à l’humidité changeante.

Enveloppe extérieure détruite, éclatement du revê-tement:– bois insuffisamment protégé contre les intempé-

ries;– enduit extérieur agissant comme barrière de

vapeur (diffusion de vapeur de l’intérieur et accu-mulation d’humidité dans le bois);

– pénétration de la pluie battante;– application erronée des couches.

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou troissondages. Sondage des éléments en bois.

Contrôle visuel.Pose de repère de fissure selon Fiche N° 2.Analyse sur la base de comparaisons.Valeurs k selon calcul +catalogue des éléments deconstruction OFE.Contrôle qualitatif de l’étanchéité à l’air selon FicheN° 12.Contrôle de l’étanchéité à l’air (nL50) selon FicheN° 15.

 Thermographie selon Fiche N° 14.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.Contrôle d’admission d’eau.Mesure d’isolation contre le bruit selon Fiche N°21.

Diagnostic

a Pas d’usure, valeur k et étanchéité à l’air confor-mes aux prescriptions récentes, exigences acous-tiques remplies.

b Pas d’usure, exigences minimales de valeur k etacoustique remplies, faibles dommages en sur-face et étanchéité à l’air insuffisante, réparables.

c Etanchéité à l’air et valeur k insuffisantes, isolation

thermique et étanchéité supplémentaire néces-saires, mesures de protection contre l’incendieinexistantes.

d Dégâts aux éléments porteurs non réparables,autres arguments comme b et c.

Remarque: revêtements extérieurs =élément E4;isolation intérieure =élément M 4.

Page 72: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E4 M urs de façade

100 Construct ionsde murs

7 Béton translucide

Description

Il s’agit de murs qui laissent passer la lumière sansêtre vraiment transparents, construits comme unmur par l’assemblage au mortier de briques enverre translucide. Normalement, tout l’élément estentouré d’un cadre métallique.

Informations générales

Ces murs exigent une planification très soignée desdétails en raison de la faible résistance du verre à lacompression et aux torsions, de la faible épaisseurdu verre (espace vide intérieur) et de la fragilité des joints au mortier.

Les murs en briques de verre ne remplissent pas lesexigences en matière de valeur k. La pluie battantepeut provoquer des infiltrations d’eau.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k 3,5 – 4,5 W/m2 K.

Points faibles

Les points des briques et du cadre métallique pré-sentent des ponts thermiques qui peuvent provo-quer des condensations en surface. Ces condensa-tions se fixent sur des matériaux peu absorbants desorte que des dommages peuvent intervenir mêmeen raison de faible condensation. Les points faiblessont les joints et les raccords.

Fissures dans les bords et en surface (pénétrationd’eau de pluie/corrosion du cadre métallique):– jointoyage du cadre trop serré, pas de possibilité

de dilatation.

Condensation en surface, moisissure sur le revête-ment intérieur contigu:– ponts thermiques;– trop d’humidité intérieure.

Briques translucides endommagées:– compression des briques (charges verticales);– contraintes de flexions horizontales (vents).

Possibilités d’examen

Valeur kSelon calculation et catalogue des éléments deconstruction EF0.

Valeur a (étanchéité à l’air).Contrôle de qualité selon Fiche N° 12.Estimation sur la base de la vitesse de l’air sur lafeuillure.Mesures sur l’ouvrage.

Sécurité à la pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Contrôle de moisissure.Mesure des degrés en surface par basse tempéra-ture extérieure.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Page 73: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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R’wEstimation selon tabelles.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon les directives can-tonales.

Contrôle visuel.Etat du béton translucides (brique de verre). J ointoyage (fissures, effritements, statique).Etat du cadre (corrosion).

Peinture extérieure et intérieure du cadre.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.Protection calorifique estivale.Raccordements aux éléments contigus intérieurs etextérieurs.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente.

b Faible usure, joints défectueux, autres élémentsen bon état.

c Usure moyenne, joints et raccords défectueux,quelques briques endommagées, corrosion surle cadre.

d Forte usure, infiltrations d’eau, briques brisées engrand nombre, importante corrosion du cadre.

Page 74: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E4 M urs de façade

300 Crépissages extérieurset peintures

2 M ur apparent

Description

Il en va ici de l’état en surface du béton apparent etdes maçonneries apparentes.

Le béton apparent est un béton dont la face finie estdéterminée par avance; il est étanche à la pluie bat-tante.

Les maçonneries apparentes ont une tradition dehaute qualité, de minime entretien et de longuedurée de vie. Elles peuvent être constituées dematériaux divers comme pierre naturelle, brique enterre cuite, brique klinker, brique silico-calcaire,brique en ciment, etc.

Informations générales

Le coffrage et le béton sont les deux facteurs quigarantissent la qualité d’un mur apparent. Des amé-

liorations ultérieures sont problématiques.

Des problèmes de diffusion peuvent surgir surtoutlorsque l’isolation thermique est appliquée à l’inté-rieur et lorsque l’enveloppe intérieure est per-méable.

Les pierres apparentes et leurs joints doivent êtreétanches à la pluie battante, ce qui n’est pas tou- jours le cas en raison de fautes d’exécution.

L’application ultérieure de peinture étanche à lavapeur peut provoquer des problèmes de diffusion.

La qualité de la surface apparente dépend des fac-teurs suivants:– lors de l’étude du projet, étudier les mesures

constructives;– soin dans le choix des matériaux;– exécution soignée dans toutes les règles de l’art.

Points faibles

Béton apparent:

Eclatements du béton par suite de corrosion desfers d’armature, taches de rouille:– couverture des fers insuffisante, surface carboni-

sée (perte de l’effet protecteur contre la corro-sion).

Destruction de la pellicule de ciment:– préparation insuffisante du coffrage.

 Taches de chaux:– joints de bétonnage mal exécutés.

Formations de taches et de voiles:– mauvaise préparation du béton et faute d’exécu-

tion.

Maçonnerie apparente:

L’étanchéité à la pluie battante n’est plus assuréelorsque surgissent des problèmes de fissures ou de joints perméables. Les joints souffrent des intem-péries en vieillissant et perdent leurs propriétésd’étanchéité originales.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

100

Page 75: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

101

Il s’ensuit de fréquents dommages dus à la cristal-lisation des sels et au gel. Lorsque la perméabilitéest importante, des dommages d’humidité inter-viennent aussi sur les faces intérieures et auxfenêtres, etc.

Les briques en ciment apparent ne sont pas étan-ches à cause de leur structure poreuse. Si les détailsd’exécution ne sont pas soignés, des dommagessurgissent automatiquement qui peuvent permet-tre la pénétration de la pluie battante jusqu’à l’inté-

rieur du bâtiment.

Humidité du mur:– joints endommagés, infiltration d’eau (un seul

 joint défectueux permet la pénétration d’humi-dité sur 1 m2 de surface).

Décolorations:– l’humidité pénétrante agit sur les sels cristallins

contenus dans les matériaux; lorsque l’humidités’évapore, les sels se cristallisent en surface.

Eclatements:– décolorations.

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou troissondages. Dans les angles de bâtiments, les zonesde piliers, etc., le principe de la double paroi n’estpas toujours respecté.

Contrôle visuel.Pose de repère de fissure selon Fiche N° 2.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.

Prise d’eau en surface selon Fiche N°8.Analyse des sels de surface.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente, bonne impres-sion générale.

b Pas de dommage en surface, petites fissures etfaibles dommages aux joints, réparables, bon fonc-tionnement de l’évacuation des eaux de l’espaceintermédiaire du mur à double paroi.

c Dommages assez importants en surface.

d Gros dégâts en surface ou à la structure et au rac-cord de l’enveloppe extérieure visible, l’évacua-tion des eaux de l’espace intermédiaire ne fonc-tionne pas.

Remarque: constructions de parois =élément E 4.

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Prescription

Le système d’isolation thermique ventilée consisteen une couche d’isolation thermique (pour autantqu’elle existe dans les anciens bâtiments), en unespace vide ventilé et en une couverture. La venti-lation du revêtement de façade assure l’éliminationdes vapeurs d’eau diffusées par la constructionainsi que des pluies battantes qui peuvent pénétrerpériodiquement dans la construction.

Informations générales

L’isolation thermique se trouve sur la face exté-rieure (face froide) de la structure porteuse qui estainsi protégée contre les intempéries particulière-ment lors de grosses différences de température etd’humidité. L’isolation thermique recouvre les élé-ments de construction réputés bons conducteurs dechaleur comme les têtes de dalle et les linteaux de

fenêtre. Ces points faibles sont ainsi éliminés lorsdes raccordements aux éléments contigus. Sur leplan de la physique des constructions, la couched’isolation thermique appliquée sur la face exté-rieure de la paroi assure une protection thermiqueoptimale en été comme en hiver. Les fissures éven-tuelles de la structure porteuse ne sont pas repor-tées en surface. En règle générale, on utilise desproduits en fibres minérales pour l’isolation ther-mique des façades ventilées. Pour le revêtement, onapplique de grandes plaques avec joints étanchesou de petits panneaux pressés.

Les matériaux suivants sont utilisés:• bardeaux en bois, en éternit;• plaques d’éternit planes et ondulées;• tôles profilées;• tôles rainurées;• pierres artificielles et naturelles.

La sécurité à la pluie battante doit être assurée parla couche de revêtement. L’étanchéité est assuréesi les systèmes ne comportent pas de défauts deconstruction et si les raccords aux éléments conti-gus tels que fenêtres, portes, pénétrations, etc., sontbien exécutés et en état de fonctionner.

Les revêtements étanches à la pluie battante neposent aucun problème relatif à l’humidité. Grâce àla ventilation, l’eau de pluie qui s’infiltre périodi-quement peut sécher facilement.

Points faibles

Certains matériaux de revêtement sont sensiblesaux chocs. Le système ne présente en soi aucunpoint faible. Des dommages de pourriture aux élé-ments en bois peuvent intervenir si l’espace de ven-tilation est insuffisant, particulièrement lorsque lesendroits critiques comme les linteaux et tablettes defenêtre, les renforcements, etc., ne sont pas étan-ches à la pluie battante. On constate de plus en plusde dommages de corrosion aux éléments de sus-pension des revêtements lourds et aux armaturesde pierres artificielles et de briques en béton.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

102

E4 M urs de façade

400 Revêtements de façadesavec isolation

1 Revêtement suspendu

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

103

Détérioration de la sous-construction en bois:– bois non traité contre la pourriture, ventilation

défectueuse.

Colorations de la face intérieure de la structure por-teuse:– mur porteur perméable à l’air.

Colorations, moisissure sur le plafond de cave ousur la face intérieure de toit plat:– l’isolation extérieure ne recouvre pas la tête des

dalles.

Humidité intérieure dans la zone des cadres defenêtre:– le tableau n’est pas étanche à la pluie battante.

Possibilités d’examen

Contrôle visuel.Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction OFE.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.Endoscopie selon Fiche N°9.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente, bonne impres-sion générale, exigences minimales de valeur kremplies.

b Exigences minimales de valeur k remplies,faibles dommages au revêtement réparables.

c Fixations en partie insuffisantes des éléments defaçade, éléments brisés ou éclatés, corrosion des

éléments de suspension, valeur k insuffisante.

d Valeur k insuffisante, gros dégâts au revêtementet à la structure intérieure, la sous-construction etles éléments doivent être remplacés.

Remarque: paroi porteuse =élément E 4.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

En ce qui concerne les éléments préfabriqués, onutilise généralement de grands panneaux sandwichà trois couches. La couche intérieure porteuse et lacouche extérieure protectrice sont en béton. Lacouche intermédiaire d’isolation thermique est,dans la plupart des cas, constituée de polystyrène.Les couches intérieures et extérieures sont réuniesde manière mobile au moyen de nervures en bétonou d’ancrages en acier inoxydable, ce qui provoquedans tous les cas des ponts thermiques.

Informations générales

En tant qu’élément porteur, la couche intérieure estprotégée contre les différences de température parl’isolation thermique.

En revanche l’enveloppe extérieure est exposée aux

changements de température et à l’humidité.

Les dilatations qui en résultent doivent donc êtresupportées par les éléments de raccord ou les jointsqui sont très sollicités et, par là, facilement dom-mageables. Le façonnement et l’exécution des joints représentent le problème majeur des paroissandwich.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k0,8 W/m2 K (des valeurs améliorées ne sont querarement atteintes).

Points faibles

Les principaux points faibles sont les suivants:• perméabilité des raccords entre éléments;• isolation thermique insuffisante;• protection thermique estivale et hivernale insuf-

fisante;• étanchéité à l’air insuffisante;• corrosion des éléments de fixation;• ponts thermiques si la couche isolante ne couvre

pas la surface entière.

Les éléments mêmes sont étanches à l’air. S’ils subis-sent des détériorations, des problèmes se posent:– courants d’air;– condensation;– humidité de la construction;– déperditions de chaleur accrues par suite d’aéra-

tion répétées.

Vapeurs d’eau sur la paroi intérieure:– humidité ambiante importante, surface de la

paroi peu absorbante.Isolation thermique mouillée (corrosion des élé-ments de fixation):– trop d’humidité à l’intérieur des locaux (conden-

sation);– joints non étanches (la pluie pénétrante ne peut

être évacuée).

Grosse perte de chaleur:– isolation thermique insuffisante, endroits non

étanches.

Eclatements du béton:– couverture insuffisante des fers d’armature.

Coloration des surfaces en béton, taches et voiles:– fautes d’exécution.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

104

E4 M urs de façade

400 Revêtements de façadesavec isolation

2 Préfabrication lourde

Page 79: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

105

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou troissondages. Les éléments de suspension doivent éga-lement être contrôlés.

Valeur kSelon calcul et catalogue des éléments de construc-tion OFE.

Etanchéité à l’air.Examen de qualité selon Fiche N°12.Mesure nL50 selon Fiche N° 15. Thermographie selon Fiche N° 14.

Etanchéité à l’eau.Questions aux utilisateurs.Contrôles visuels des joints et raccords.

Humidité.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 4, 5, 7.

R’wEstimation selon tableaux.Mesure selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.Etat du béton en surface (carbonisation).Etat des joints et raccordements.Statique (état des armatures).Etat des éléments de suspension.Raccords aux éléments contigus intérieurs et exté-rieurs.

Pour apprécier la sécurité de charge de la structureporteuse, il faut faire appel à un spécialiste.

Diagnostic

a Bon état des surfaces, fixations et suspension;valeur k conforme aux exigences actuelles.

b Fixations et suspensions en bon état, valeur kconforme aux exigences actuelles, rénovationnécessaire du revêtement extérieur, rénovationpartielle des joints.

c Fixations et suspensions en état de fonctionner,

valeur k insuffisante, surfaces extérieures forte-ment endommagées, éclatements dus à la cor-rosion des fers d’armature, joints défectueux.

d Fixations et suspensions ne sont plus en état defonctionner, valeur k insuffisante, gros domma-ges en surface, éclatements dus à la corrosiondes fers d’armature, joints défectueux.

Page 80: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Des systèmes d’isolation thermique extérieure aumoyen de mousse de polystyrène ou de fibresminérales recouverts d’une mince couche de fini-tion existent sur le marché depuis environ trenteans. Le plus souvent, la couche isolante est associéeà une mince couche d’enduit de finition synthétiqueet quelquefois à une épaisse couche d’enduit de fini-tion minéral. Les deux systèmes sont armés d’untreillis en fibres de verre imprégnés. On trouve aussides enduits minéraux épais à trois couches avec untreillis d’armature. Ces systèmes furent utilisés parexemple sur des panneaux de bois aggloméré liéau ciment, sur des panneaux de liège ou des pan-neaux isolants multicouches comme Schichtex, etc.Plus rares sont les systèmes qui présentent unecouche épaisse d’enduit isolant.

Informations générales

L’isolation thermique se trouve sur la face exté-rieure (face froide) de la structure porteuse qui estainsi protégée contre les intempéries, particulière-ment lors de grosses différences de température etd’humidité. L’isolation thermique recouvre les élé-ments de construction réputés bons conducteurs dechaleur comme les faces frontales de dalle et lescouvertures de fenêtre.

Ces points faibles sont ainsi éliminés lors des rac-cordements aux éléments contigus. Sur le plan de laphysique des constructions, la couche d’isolationthermique appliquée sur la face extérieure de la paroiest correcte et assure une protection thermale opti-male en été comme en hiver. Les fissures éventuellesde la structure porteuse ne sont reportées en surface

que dans des cas extrêmes. Les fissures normales dela structure porteuse sont en général recouvertes parl’enduit extérieur. Le bon fonctionnement d’une iso-lation thermique extérieure avec enduits en couchesminces dépend principalement du choix des produitsisolants et du revêtement extérieur ainsi que dessoins apportés à l’exécution. La couche d’enduitextérieure et le panneau isolant doivent se complé-ter l’une et l’autre. Les systèmes d’isolation de qua-lité ont été développés de manière empirique.

C’est la couche de finition armée qui assure l’étan-chéité à la pluie battante. L’étanchéité est en règlegénérale assurée si les enduits en couches mincesne présentent pas de fissures et si les raccords auxéléments contigus sont en état de fonctionner.

Des problèmes de diffusion ne se posent pas dansdes conditions climatiques normales. Les calculs etdes essais ont démontré que de la condensation seforme, en hiver particulièrement, derrière les enduits

synthétiques. Au vu des expériences pratiques, cettehumidité peut cependant à nouveau sécher durantl’été sans causer de dommages.

Les produits en mousse expansée peuvent provo-quer des problèmes de résonance. Les exigencesactuelles en matière de protection contre le bruit nepeuvent plus être toujours remplies avec des pro-duits de polystyrène.

L’utilisation de plaques en mousse de polystyrèneexpansé est limitée par la police du feu. Ces limita-tions concernent surtout les constructions spécialescomme les hôpitaux, les homes pour personnesâgées, etc. Il est nécessaire d’élucider la questionavec les instances compétentes.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

106

E4 M urs de façade

600 Isolations thermiquesextérieures crépies

1 Isolation thermiqueextérieure

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Page 82: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

En raison de ses propriétés intrinsèques, le bois estun matériau qui s’impose pour la fabrication defenêtres (par exemple faible coefficient thermique,possibilités modulaires élevées comparativementaux produits synthétiques, façonnement aisé, pos-sibilité d’individualiser la conception des formes etdes couleurs, prix de revient favorable – surtout lesrésineux).

Informations générales

 Toutes les fenêtres subissent des dommages indé-pendamment du matériau de fabrication. Les dom-mages causés aux fenêtres en bois ont cependant desconséquences proportionnellement plus néfastes.

Les dommages aux fenêtres en bois les plus fré-quents sont causés par l’humidité (intempéries,

condensation). Des idées architectoniques inadé-quates sont souvent la cause de ces dommages.

Une fenêtre en bois doit satisfaire à de nombreusesexigences. Mais pour des raisons d’ordre écono-mique, une fenêtre ne peut remplir toutes les condi-tions dans la même mesure; il y a donc lieu de fixerdes priorités de cas en cas.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k 2,7 – 5,2 W/m2 K.Valeur acoustique R’w ≤ 30 dB.

Points faibles

Les points faibles sont les cadres et vantaux ainsique les trois zones d’étanchéité (feuillure de cadre,espace vide du double vitrage ou verre isolant, rac-cord au cadre).

Cadre et vantaux:Profils déformés, perméabilité:– profils trop étroits, humidité du bois.

 J oints ouverts des assemblages d’angle:– contraction du bois (pourriture).

Bois humide:– revêtement insuffisant ou endommagé.

Condensation à l’intérieur du double vitrage:– réchauffement solaire du cadre; diffusion dans

les espaces vides plus frais du double vitrage

(peinture insuffisante ou inappropriée), joint enmastic endommagé.

Feuillure de cadre et vantaux:

Condensation dans le vide du double vitrage:– feuillure intérieure non étanche.

Pénétration des pluies battantes, courant d’air:– feuillure insuffisamment façonnée.

Humidité pénétrante, courant d’air:– profils d’étanchéité endommagés;– plan de contact de la feuillure insuffisant.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

108

E5 Fenêtres,portes extérieures

100 Fenêtres, portes-fenêtresen bois et en bois-métal

1 Fenêtres en bois

Page 83: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

109

Bois humide:– pièce d’appui mal montée;– mauvais fonctionnement de l’évacuation des

eaux;– étanchéité latérale manquante.

Espace vide du double vitrage, liaison du verre isolant.

Cadre mouillé:– mastic desséché (champignons/moisissure).

Dommages à la peinture, destruction du bois, dégâtsde verre:– joints en mastic défectueux;– défaut de scellement du vitrage.

Raccords au cadre:

Pourriture, moisissure, peinture et tapisserie endom-magées:– raccords défectueux ou– feuillure non étanche =humidité pénétrant der-

rière le joint d’assemblage.

Possibilités d’examen

Valeur k selon calcul +catalogue des éléments deconstruction OFE.

Valeur a (étanchéité à l’air).Examen de qualité selon Fiche N°12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillure.Estimation sur la base de la vitesse de l’air dans lafeuillure.Mesures selon Fiche N°6.

Sécurité à la pluie battante.

Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesures des degrés en surface en période de bassetempérature extérieure.

R’wEstimation selon tableau.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.Etat des éléments en bois.Assemblages d’angles et jointoyage.

Statique.Etanchéité des vantaux.Peinture extérieure.Peinture intérieure.Fonctionnement des ferrements.Vitrage.Possibilités de nettoyage.

Possibilités d’aération.Protection thermique estivale.Raccords aux éléments contigus extérieurs et inté-rieurs.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure, bois sain; traitement desurface, ferrements, feuillure, raccords, vitrage,etc., intacts, valeur k <3,3 W/m2 K.

b Faible usure apparente, bois sain; ferrements,feuillure, vitrages, etc., intacts; valeur k >3,3 W/m2 K; peinture défraîchie (intempéries), joints enmastic et raccordements défectueux.

c Usure moyenne, bois sain, peinture fortementdéfraîchie, feuillure et raccordements défec-tueux, mauvais fonctionnement des ferrements,grande perméabilité à l’air ; valeur k >3,3 V/m2 K.

d Forte usure, éléments en bois pourris, vitragedéfectueux, peinture totalement défraîchie, feuil-lure, raccords, ferrements, etc., défectueux; infil-trations d’eau.

Page 84: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Dans leur combinaison, les fenêtres en bois-métalutilisent les avantages des deux produits. Les sollici-tations mécaniques et l’isolation thermique sont assu-mées par les éléments en bois ; les profils de revête-ment en aluminium assurent la protection contre lesintempéries et déterminent l’aspect esthétique.

Informations générales

Les critères de fabrication doivent tenir compte desdéformations différentes du bois et de l’aluminium.L’évacuation des eaux de pluie et l’élimination de lacondensation qui se forme à l’intérieur du revêtementen aluminium doivent également être assurées.

Les éléments en bois revêtus d’aluminium ne peu-vent pas être rafraîchis par une nouvelle couche depeinture.

Les anciens systèmes de fenêtres en bois-métal pré-sentent souvent des dommages en raison du man-que d’aération du bois (revêtement alu trop serré),du manque de possibilité de dilatation et de la per-méabilité des raccords du revêtement.

Pour les revêtements, les propriétés de l’aluminiumdoivent être respectées.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(sans les profilés isolants)

Valeur k 2,0 – 3,0 W/m2 K.Etanchéité à l’air souvent insuffisante.Valeurs acoustiques R’w ≤ 30 dB.

Points faibles

Les points faibles sont le cadre ainsi que les troiszones d’étanchéité (feuillure du cadre, feuillure duverre, raccord au cadre).

Cadre profilé:

Humidité du bois:– les éléments en aluminium, étanches à la vapeur,appliqués directement sur la surface entravent ladiffusion (pourriture du bois);

– revêtement perméable et sans espace permet-tant l’aération.

Revêtements non étanches dans les zones de rac-cord:– dilatation différente du bois et de l’aluminium.

Corrosion de l’aluminium:– infiltration d’eau alcalique.

Feuillure du cadre et des vantaux:

Pressions, infiltration d’eau:– façonnement insuffisant des feuillures.

Feuillure pour verre/vitrage:

Infiltration d’eau:– dilatations différentes de l’aluminium extérieur et

du bois intérieur (dommages aux raccords duverre isolant).

Raccord du cadre:

Pour l’appréciation des dommages, il y a lieu deconsidérer les propriétés du bois à l’intérieur etcelles de l’aluminium à l’extérieur.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

110

E5 Fenêtres,portes extérieures

100 Fenêtres, portes-fenêtresen bois et en bois-métal

2 Fenêt res en bois-métal

Page 85: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

111

Possibilités d’examen

Valeur kSelon calcul +catalogue des éléments de construc-tion OFE.

Valeur a (étanchéité à l’air) selon Fiche N° 6.Examen de qualité selon Fiche N°12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillure.Estimation sur la base de la vitesse de l’air dans lafeuillure.

Mesures selon Fiche N°6.

Sécurité à la pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesure des degrés en surface en période de bassetempérature extérieure.

R’wEstimation selon tableau.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.Assemblages d’angles et jointoyage.Etanchéité des feuillures.Revêtement extérieur.Peinture intérieure.Fonctionnement des ferrements.Vitrage.Fixation du verre.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.

Protection thermique estivale.Raccords aux éléments contigus extérieurs et inté-rieurs.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure, bois sain; revêtementmétallique, enduit extérieur, ferrements, joints,feuillures, raccords, vitrage, etc., intacts, valeur k<3,3 W/m2 K.

b Faible usure apparente, bois sain, revêtementmétallique, ferrements, feuillures, vitrage, etc.,intacts; peinture défraîchie, joints et raccordsdéfectueux.

c Usure moyenne, bois sain, revêtement métal-lique en bon état, peinture fortement défraîchie, joints et raccords défectueux, mauvais fonction-nement des ferrements, grande perméabilité àl’air, valeur >3,3 W/m2 K.

d Forte usure, éléments en bois pourris, revêtementmétallique et vitrage défectueux et non étanches,peinture totalement défraîchie, joints, raccords etferrements défectueux, infiltrations d’eau.

Page 86: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Description

Les caves sont normalement équipées de portessimples et robustes en bois ou en métal.

Informations générales

Les portes extérieures sont d’une part très sollicitéessur le plan mécanique et doivent d’autre part satis-faire à des exigences accrues en matière de climatet de température extérieure et intérieure. Les portesde cave ne sont souvent pas protégées contre lesintempéries.

Les caves ont tendance à être humides. Les dom-mages tels que la pourriture du bois ou la corrosiondes constructions métalliques proviennent souventdes murs extérieurs trop humides ou d’un manquede protection contre les intempéries.

Points faibles

Les points faibles sont le vantail ainsi que la traversed’appui.

Mauvais fonctionnement de la fermeture:– vantail gauchi (faute de construction).

Mauvais fonctionnement de la ferrure:– trop sollicitée ou usée.

Pourriture et corrosion:– écoulement entravé de la pluie battante, humi-

dité constante et pénétrante.

Infiltrations d’eau, courants d’air:– manque d’étanchéité;– vantail gauchi.

Dommages d’humidité au cadre:– les eaux de pluie s’écoulent derrière le joint de

raccord avec une paroi extérieure non étanche.

Possibilités d’examen

Contrôle visuel.

Diagnostic

a Porte en bon état.

b Construction en général en ordre, le fonctionne-ment des ferrures peut être assaini, rafraîchisse-ment des surfaces nécessaire.

c Vantail gauchi mais peut être assaini au moyend’un doublage, ferrure à remplacer en partie, cor-rosion des éléments métalliques.

d Début de pourriture sur la porte et le cadre, grosdommages de corrosion des éléments métalli-ques, certains éléments doivent être remplacés.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

112

E5 Fenêtres,portes extérieures

100 Fenêtres, portes-fenêtresen bois et en bois-métal

3 Portes de caves

Page 87: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

113

Description

Les fenêtres en matière synthétique sont en règlegénérale fabriquées au moyen de profilés PVCinsensibles à l’humidité. Pour améliorer la rigidité,les espaces vides des profilés sont renforcés par desprofilés en acier. Les onglets et les joints des fenêtresen matière synthétique sont soudés thermiquement.Les profilés sont teintés dans la masse (générale-ment en blanc) et ne doivent plus être traités en sur-face. Les fenêtres sont normalement munies deverre isolant posé «à sec».

Informat ions générales

Les profilés PVC représentent un coefficient de dila-tation linéaire élevé et des propriétés d’élasticitéréduites, ce qui peut provoquer des dommages oudes défauts surtout pour les fenêtres de grand for-mat:

• destruction des joints entre le cadre et les élé-ments contigus;• en cas de possibilités de dilatation insuffisantes:

cassure du cadre dans la zone des onglets;• déformations.

Un PVC de mauvaise qualité peut provoquer lerétrécissement, la sécheresse et la déformation desprofilés.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k 2,1-3,1 W/m2 K.Etanchéité à l’air des feuillures de fenêtres suffi-sante.Valeurs acoustiques R’w environ 35 dB.

Points faibles

Les points faibles sont le cadre profilé ainsi que lestrois zones d’étanchéité (feuillure de cadre, feuilluredu verre, raccord au cadre).

Cadre et vantaux:

Déformations:– fenêtres trop grandes, étançonnement des profi-

lés intérieurs insuffisant (infiltration des eaux depluie et, du vent).

Fissures de tension, cassures:– possibilités de dilatation insuffisantes.

Feuillure du cadre et des vantaux:

Perméabilité:– système de profilés inadéquat, étanchéité appli-

quée au mauvais endroit, profilés d’étanchéité

mal montés, onglets ouverts.

Infiltration d’eau:– mauvais façonnement des chambres d’eau, éva-

cuation d’eau (pressions du vent) non assurée.

Feuillure du verre/vitrage:

Eau dans la rainure:– profilés non étanches, joints d’onglets ouverts;– baguette de verre disloquée;– évacuation des eaux défectueuse (corrosion de

l’encadrement du verre).

Déformations des vantaux/tri de verre:– mauvais assemblage.

E5 Fenêtres,portes extérieures

200 Fenêtres, portes-fenêtresen mat ière synthétique

1 Fenêtres en matièresynthétique

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Etanchéité à l’air entre le verre et la feuillure.

Raccordement au cadre.

Déformations du cadre:– montage sans tenir compte de la dilatation hori-

zontale due aux différences de température.

Crépis fendus:– raccordements trop serrés.

Possibilités d’examen

Valeur a (étanchéité à l’air) selon Fiche N° 6.Contrôle de qualité selon Fiche N° 12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillure.Estimation sur la base de la vitesse d’air dans lafeuillure.Mesures selon Fiche N° 6.

Sécurité à la pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesure des degrés en surface en période de bassetempérature.

R’wEstimation selon tableau.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.Etat du cadre.

Assemblage d’angles et jointoyage.Etanchéité des feuillures.Revêtement extérieurs.Peinture intérieure.Fonctionnement des ferrures.Vitrage.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.Protection thermique estivale.Raccordements aux éléments contigus extérieurs etintérieurs.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

114

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure; profilés, surface, ferrures,feuillures, raccords, vitrage, etc. en bon état,valeur k <3,3, V/m2 K.

b Faible usure apparente; profilés, surfaces, fer-rures, feuillures et raccords en bon état; jointsdéfectueux.

c Usure moyenne, faces de profilés et soudures en

bon état; feuillures et raccords défectueux, mau-vais fonctionnement des ferrures, grande per-méabilité à l’air, valeur k >3,3 W/m2 K.

d Forte usure, revêtements défraîchis, profilés défec-tueux et non étanches, feuillures, raccords et fer-rures défectueux, vitrage endommagé; infiltrationsd’eau.

Page 89: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

115

Description

Les anciennes fenêtres en acier étaient construites aumoyen de profilés L, Z et T spécialement conçus à ceteffet et ne comportant pas d’isolation thermique.Plus tard apparurent sur le marché des tubes d’acierprofilés qui, récemment, sont utilisés aussi commesystème d’isolation thermique. Les anciennes fenê-tres en acier (bâtiments des années 30) ne sont plusconformes aux exigences actuelles. Pour des raisonsde protection des sites, ces fenêtres doivent néan-moins être conservées.

Informat ions générales

Les fenêtres en acier possèdent de grandes etconstantes propriétés de solidité mais une conduc-tibilité thermique moindre que les fenêtres en alu-minium. Pour éviter la corrosion, les fenêtres enacier doivent être revêtues d’une peinture de pro-

tection.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(Profilés isolés non compris)

L’étanchéité à l’air est en règle générale insuffi-sante; de plus, les feuillures de vantaux, les butéeset les caissons de store à rouleau ne sont pasétanches non plus.

Valeurs acoustiques:R’w environ 30 dB.

Points faibles

Les points faibles sont le cadre profilé ainsi que lestrois zones d’étanchéité (feuillure du cadre, feuilluredu verre, raccord au cadre).

Cadre profilé:

Condensation sur la surface intérieure du cadre etdu verre:– profilés non isolés.

Humidité dans la zone intérieure de l’allège:– gouttière manquante ou insuffisante.

Corrosion:– protection contre la corrosion inadéquate.

Profilés courbés:– mauvaise soudure, à corriger!

Feuillure du cadre fixe et des vantaux:

Perméabilité à l’air:– étanchéité des battues manquante ou insuffi-

sante.

Infiltrations d’eau:– pièce d’appui manquante ou inadaptée;– pas d’évacuation d’eau;– étanchéité insuffisante.

Feuillure du verre/vitrage:

Le verre et l’acier ayant des coefficients de dilata-tion semblables, les peintures claires ne devraientpas poser de problèmes.

E5 Fenêtres,portes extérieures

300 Fenêtres, portes-fenêtresen acier

1 Fenêtres en acier

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Raccordement au cadre:

Courants d’air dans la zone du caisson de store àrouleau/tablette de fenêtre.

Raccords du cadre à la paroi trop serrés:– déformations du cadre exposé aux vents;– chocs mécaniques sur le cadre.

Possibilités d’examen

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde constructions OFE.

Valeur a (étanchéité à l’air).Contrôle de qualité selon Fiche N° 12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillurede la rainure.Estimation sur la base de la vitesse de l’air dans lafeuillure.Mesures selon Fiche N° 6.

Sécurité à la pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesure des degrés en surface par basse tempéra-ture extérieure.

R’wEstimations selon tableaux.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.

Etat des profilés en acier.Assemblages d’angles et joints.Statique.Etanchéité des feuillures de vantaux.Peinture intérieure et extérieure.Fonctionnement des ferrures.Vitrage.Fixation des vitrages.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.Protection thermique estivale.Raccordements aux éléments contigus intérieurs etextérieurs.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente; profilés, sur-faces, ferrures, joints, feuillures, raccordements,vitrage, etc. en bon état.

b Faible usure, profilés, surfaces, ferrures, joints,feuillures, etc. en bon état, peinture défraîchie, joints et raccordements défectueux.

c Usure moyenne, peinture fortement défraîchie,

corrosion partielle des profilés, joints et raccordsdéfectueux, mauvais fonctionnement des bat-tues, grosse perméabilité à l’air.

d Forte usure, corrosion importante des profilés,vitrages perméables, joints, raccords et ferruresdéfectueux, infiltrations d’eau.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

116

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Bris de verre dans la zone de fixation:– erreur de fixation.

Zone de raccord du cadre:

 J oint défectueux:– dilatation du cadre alu (infiltration d’eau, cham-

pignons, dommages à la tapisserie).

Possibilités d’examen

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction OFE.

Valeur a (étanchéité à l’air).Contrôle de qualité selon Fiche N° 12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillure.Estimation sur la base de la vitesse de l’air dans lafeuillure.Mesures selon Fiche N° 6.

Sécurité à le pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesures des degrés en surface par basse tempéra-ture extérieure.

R’wEstimation selon tabelles.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.

Matériel de profilés.Fixations. J oints d’angles et d’assemblage.Etanchéité de la feuillure des vantaux.Revêtements extérieurs et intérieurs.Fonctionnement des ferrures.Verre.Fixations du verre.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.Raccordement des éléments contigus intérieurs etextérieurs.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente; profilés, sur-faces, feuillures, raccords, vitrage, etc. intacts,valeur k <3,3 W/m2 K.

b Faible usure, profilés, surfaces, feuillures, fer-rures, vitrage, etc. en bon état, joints défectueux.

c Usure moyenne, profilés et surfaces en bon état,feuillures et raccords défectueux, ferrures en

mauvais état, forte perméabilité à l’air, valeur k:>3,3 W/m2 K.

d Forte usure, surfaces défraîchies par les intem-péries, profilés défectueux et non étanches, vitra-ges, raccords et ferrures défectueux, infiltrationsd’eau.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

118

Page 93: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

119

Description

Les portes d’entrée sont d’une part très sollicitéessur le plan mécanique et doivent d’autre part rem-plir des exigences accrues en matière de tempéra-ture extérieure et intérieure. Par des mesures deconstruction diverses, on a essayé de tenir comptede ces contraintes, de la simple porte à cadre à laporte à vantaux multicouche.

Informat ions générales

Comme pour les fenêtres, les dommages auxportes d’entrée en bois sont souvent évités en pro-tégeant celles-ci des intempéries au moyen d’unavant-toit.

Les vantaux de portes pourvus de vitrages peuventprésenter les mêmes points faibles que les fenêtres.

Points faibles

Les points faibles sont les vantaux ainsi que les rac-cords entre la traverse inférieure et le seuil.

Vantail :

Vantail voilé:– dilatation due à l’humidité à l’intérieur du vantail ;

en hiver par exemple vers l’extérieur;– construction erronée du vantail multicouche.

Fermeture défectueuse:– plus forte torsion du côté de la serrure parce que

entravée du côté des gonds.

Détérioration du vantail par suite d’humidité:– écoulement de l’eau de pluie entravé par les

couches superposées.

 J oints d’éléments ouverts:– utilisation de bois pas assez sec.

Raccordement du tableau au seuil :

 J oints perméables, défectueux:– trop grande sollicitation du joint d’étanchéité

(perte d’élasticité);– suite de choc, par exemple taper la porte;– fixation du cadre insuffisante.

Dégâts d’humidité au cadre:– l’eau de pluie s’infiltre derrière le raccord par une

paroi non étanche et atteint le cadre.

 Torsions et humidité dans la zone du seuil:– étanchéité manquante ou mal posée, chant insuf-

fisant lors du façonnement du seuil.

Infiltrations d’eau dans la zone du seuil:– feuillure non étanche à la pluie battante.

Possibilités d’examen

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction OFE.

Valeur a (étanchéité à l’air).Contrôle de qualité selon Fiche N° 12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillure.Estimation sur la base de la vitesse de l’air dans lafeuillure.Mesures selon Fiche N° 6.

E5 Fenêtres,portes extérieures

500 Portes extérieureset grandes portes

1 Portes d’entrée en bois

Page 94: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Sécurité à la pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesure des degrés en surface par basse tempéra-ture extérieure.

R’wEstimation selon tableaux.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.Etat des éléments en bois.Raccords des angles et assemblages.Statique.Etanchéité de la feuillure du vantaux.Peinture intérieure et extérieure.Verre.Fixation du vitrage.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.Protection thermique estivale.Raccords aux éléments contigus extérieurs et inté-rieurs.

Diagnostic

a Construction étanche et conforme aux exigencesen matière d’isolation thermique.

b Rafraîchissement des surfaces nécessaire, de nou-veaux joints et l’ajustement des ferrures peuventremédier au manque d’étanchéité.

c Porte légèrement voilée mais peut être réparéepar le menuisier; remplacement des ferrures

nécessaire.

d Porte fortement voilée, ferrures à remplacer, iso-lation thermique insuffisante.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

120

Page 95: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

121

Description

Les portes extérieures en métal peuvent être fabri-quées avec différents matériaux et profilés:• simple profilé en acier avec vitrage ou revête-

ment en tôle;• profilé évidé avec simple vitrage ou verre isolant;• profilé en aluminium avec simple vitrage ou verre

isolant;• profilé rempli au moyen de panneaux sandwich

avec revêtement métallique;• etc.

Les portes en métal sont des constructions artisa-nales ou des systèmes préfabriqués. Dans les pro-duits préfabriqués, tous les éléments (profilés, rem-plissage, accessoires, ferrures) ont un rapportprécis entre eux et leur efficacité garantit la qualitéde la construction.

Pour éviter la condensation intérieure et améliorer

l’isolation thermique, les systèmes récents sontfabriqués avec des profilés à pont isolant.

Informat ions générales

Les dommages les plus fréquents causés aux portesen métal (acier) le sont par la corrosion. Des con-naissances spéciales sont nécessaires pour l’assai-nissement, car des peintures inappropriées peuventprovoquer d’autres dommages en peu de temps.

Points faibles

Les points faibles sont le vantail ainsi que les rac-cords du cadre ou seuil.

Eau de rosée/corrosion:– isolation thermique défectueuse pour profilés

simples et simple vitrage.

Verre isolant avec couche opaque:– secousses trop fortes et mauvaise fixation du

vitrage.

Raccords non étanche du cadre fixe:– trop grande sollicitation des joints par suite de

chocs (par exemple taper la porte).

Courants d’air, humidité dans la zone du seuil :– étanchéité manquante ou mal posée, feuillure

insuffisante du seuil.

Infiltrations d’eau dans la zone du seuil:– feuillure perméable à la pluie battante.

Possibilités d’examen

Valeur k selon calcul et catalogue des éléments deconstruction OFE.

Valeur a (étanchéité à l’air).Examen de qualité selon Fiche N°12.Estimation sur la base de l’écartement de la feuillure.Estimation sur la base de la vitesse de l’air dans lafeuillure.Mesures selon Fiche N° 6.

E5 Fenêtres,portes extérieures

500 Portes extérieureset grandes portes

2 Portes d’entréeen métal

Page 96: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Sécurité à la pluie battante.Questions aux utilisateurs.

Condensation en surface.Questions aux utilisateurs.Mesures des degrés en surface par basse tempéra-ture extérieure.

R’wEstimation selon tabelles.Mesures selon Fiche N° 21.

Classe de résistance au feu selon directives canto-nales.

Contrôles visuels.Etat des profilés en acier.Raccords des angles et assemblages.Statique.Etanchéité de la feuillure de vantail.Peinture extérieure et intérieure.Fonctionnement des ferrures.Vitrage.Fixation du verre.Possibilités de nettoyage.Possibilités d’aération.Protection thermique estivale.Raccords aux éléments contigus extérieurs et inté-rieurs.

Diagnostic

a Isolation thermique conforme aux exigences, pasde corrosion, bon fonctionnement des ferrures.

b Isolation thermique insatisfaisante, possibilité deremplacer le simple vitrage par un verre isolant,pas de corrosion.

c Corrosion apparente, isolation thermique insuffi-sante, possibilité de remplacer la porte sans

endommager les éléments contigus.

d La porte doit être remplacée, les éléments conti-gus doivent être assainis.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

122

Page 97: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

123

Description

La protection contre le soleil et l’éblouissement desfenêtres est assurée par des stores à lamelles ou desvolets roulants et, sur les balcons et les terrasses,par des stores en toile.

Les stores se composent des éléments suivants:

• le cylindre et sa commande;

• les bras articulés;

• le dispositif de desservance (manivelle, sangle oucommande électrique);

• le tissu (coton ou produit synthétique).

Informat ions générales

Les stores sont en général des éléments montés surles façades et ne gênent en rien les autres parties

du bâtiment.

Points faibles

– Tissu endommagé.

– Corrosion des éléments métalliques.

– Commande endommagée.

Diagnostic

a Tissu et éléments mécaniques en bon état.

b Le tissu doit être remplacé.Les éléments mécaniques exigent un assainisse-ment.

c Néant.

d Toute la marquise doit être remplacée.

Voir aussi «Diagnostic écologique détaillé»

E5 Fenêtres,portes extérieures

700 Protection contrele soleil

1 Stores en toile

Page 98: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E5 Fenêtres,portes extérieures

900 Protection contreles intempéries

1 Volets

Description

Les volets ou jalousies battant représentent la formela plus ancienne de protection des fenêtres contreles intempéries. Les volets peuvent être fabriqués enun seul panneau ou présenter deux vantaux. L’exé-cution la plus simple consiste en lames de bois ver-ticales réunies au moyen de listes horizontales ou enun cadre dont le remplissage comprend de nom-breuses variantes.

Informations générales

Les volets sont très exposés aux intempéries et doi-vent être entretenus régulièrement. Les volets for-tement endommagés ne peuvent pas être assainiscar les peintures n’adhèrent plus sur les boiseriesdétériorées.

Points faibles

L’eau de pluie peut s’infiltrer dans les joints ou dansles zones d’assemblage du cadre et attaquer les boisde bout. Les crochets de fermeture ne sont souventplus solidement ancrés.

Décolorations:– infiltrations d’eau dans les joints.

Destruction du bois:– enduit protecteur manque, détérioration due aux

intempéries;– faute de fabrication.

Diagnostic

a Bois sain, peinture en bon état, ferrures en étatde fonctionner.

b Bois sain, renouvellement de la peinture et ajus-tement des ferrures nécessaires.

c Bois pourri par les intempéries.

d Volets non réparables.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

124

Page 99: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

125

Description

Le volet roulant sert surtout à la protection (noc-turne) contre l’effraction. C’est aussi une protectioncontre la pluie, le soleil et les observations indési-rées. Les volets sont fabriqués avec des listes enbois ou avec des profilés en métal ou matière syn-thétique. Dans les anciens bâtiments, les volets sontconfectionnés avec des listes en bois peintes. Lacommande s’effectue au moyen de sangles, demanivelles ou de chaînettes. Les volets sont enrou-lés dans des caissons qui sont normalement encas-trés dans la coupe de la paroi. Le volet à rouleauclassique a été remplacé dès 1974 par le store àlamelles dit vénitien.

Informat ions générales

Les stores roulants qui ne fonctionnent plus devraientêtre réparés par la maison qui les a livrés.

Points faibles

Mauvais fonctionnement de la mécanique (répa-rable pour les modèles récents), caissons mal iso-lés thermiquement et non étanches à l’air.

Possibilités d’examen

Examen de l’étanchéité à l’air du caisson selon FicheN° 12.

Diagnostic

a Bon fonctionnement de la mécanique, volet enbon état, caisson isolé et étanche.

b Bon fonctionnement de la mécanique, volet enbon état; isolation thermique et étanchéité à l’airdu caisson insuffisantes.

c Bon fonctionnement de la mécanique, peinture àrafraîchir, isolation thermique et étanchéité à l’airdu caisson insuffisantes.

d Volet à remplacer, propriétés du caisson à amé-liorer.

E5 Fenêtres,portes extérieures

900 Protection contreles intempéries

2 Volets roulants

Page 100: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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E5 Fenêtres,portes extérieures

900 Protection contreles intempéries

3 Stores à lamelles

Description

Les stores à lamelles protègent contre les rayons dusoleil et l’éblouissement et permettent en mêmetemps de régler l’intensité de la lumière diurne grâceaux lamelles pivotantes. Les stores à lamelles sontfabriqués en métal léger. Le façonnement des profi-lés, le mécanisme de commande et la conduite laté-rale sont les garants de la durée de vie des stores àlamelles et des fonctions protectrices qui leur sontattribuées. Les stores à lamelles ont été développésde manière intensive et dotés de fonctions supplé-mentaires de telle sorte que certains modèles récentsremplissent aussi les fonctions protectrices du voletroulant. La commande des stores s’effectue aumoyen de sangles, de manivelles et récemmentaussi électriquement.

Informations générales

On aura recours au fournisseur pour juger de l’oppor-tunité de réparer des stores endommagés.

Points faibles

– Lamelles courbées.– Sangles défectueuses.– Mécanisme de pivotage des lamelles défectueux.– Mauvais fonctionnement de la commande.

Diagnostic

a Bon fonctionnement du store à lamelles bordées.Fabricant existe.Service après-vente possible.

b Bon fonctionnement du store avec lamelles nonbordées.Service après-vente possible.Quelques sangles déchirées.

c Les stores doivent être rénovés.La place est suffisante pour de nouveaux stores.

d Les stores doivent être rénovés.La place n’est pas suffisante pour de nouveauxstores.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

126

Page 101: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

127

Description

Les murs séparatifs entre appartements peuventêtre simples ou doubles. En plus de la fonction por-teuse, ces murs assument également des fonctionsacoustiques et de protection contre l’incendie. Lesmurs de refend porteurs sont sollicités de différentemanière par la charge, par leurs propres déforma-tions et par les mouvements du sol. Ces murs fontdonc partie intégrante de tout le système statiqued’un bâtiment et doivent être conçus en fonctiondes autres éléments porteurs comme les fonda-tions, le toit, les planchers et les façades.

Informat ions générales

Les murs de refend – et aussi les murs de sépara-tion – sont étroitement liés aux murs de façades etaux planchers; de ce fait, ces murs ne peuvent passe déformer indépendamment l’un de l’autre etsans entrave, ce qui engendre des tensions sur les

autres parties de bâtiment. Les murs en briques deterre cuite peuvent se fissurer en raison de leurfaible résistance aux pressions. Le genre de fissuredonne des indications précieuses sur l’état du murquant à sa fonction porteuse. Des évidements et desentailles peuvent amoindrir la résistance d’un mur.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Pour évaluer l’isolation existante contre le bruit, ilfaut d’abord déterminer le coefficient exigé.

Valeurs acoustiques.

Les valeurs conformes aux normes actuelles nesont généralement pas atteintes.

Points faibles

Etant donné que l’intégration appropriée des élé-ments de construction est du ressort de l’architecteet du spécialiste en statique, les dommages causésaux murs sont essentiellement dus à des erreurs deconception. Les points faibles les plus importantssont les fissures, une isolation contre le bruit défi-ciente et une protection contre l’incendie insuffi-sante.

Fissures:– charges trop lourdes;– mouvements des fondations;– déformations des planchers (contractions et affais-

sements);– pressions des éléments de construction sur les

raccordements des différents matériaux;– constructions hétérogènes.

Protection contre le bruit insuffisante:

– dimensionnement erroné du mur;– erreur d’exécution des murs doubles relative-ment à l’isolation contre le bruit (ponts de mor-tier, fréquences de résonance, etc.);

– transmissions par voies annexes.

Protection contre l’incendie insuffisante:– prescriptions plus sévères;– affaiblissement de la coupe de la paroi, (con-

duites de descente d’eau, niches, etc.).

E6 M urs de refend

100 Murs de refendporteurs

2 M urs de séparationdes logements

Page 102: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il faut procéder à des sondages. La résistancedu mur porteur doit être examinée par un spécia-liste en statique.

Valeurs acoustiques:estimation sur la base de tableau et de valeurs com-parables; mesures selon Fiches N° 21, 22.

Protection contre l’incendie:évaluation par les organes compétents de la policedu feu.

Diagnostic

a Paroi non fissurée, isolation contre le bruit et pro-tection contre l’incendie suffisantes.

b Petites fissures (identiques depuis des années),isolation contre le bruit et protection contre l’in-cendie suffisantes.

c Petites fissures (identiques depuis des années),isolation contre le bruit et protection contre

l’incendie insuffisantes.

d Fissures béantes et changeantes, isolation contrele bruit et protection contre l’incendie insuffisan-tes, solidité et résistance de la paroi aléatoires.

Remarque: crépissages =élément M 4.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

128

Page 103: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

129

Description

Les murs de distribution peuvent être construits demanière homogène (briques de terre cuite, briquesde sables calcifère, béton) ou de manière hétéro-gène (piliers en bois ou profilés métalliques). Lesmurs porteurs sont sollicités de différentes maniè-res par la charge, par leurs propres déformations etpar les mouvements du sol. Ces murs font donc par-tie intégrante de tout le système statique d’un bâti-ment et doivent être conçus en fonction des autreséléments porteurs tels que les fondations, le toit, lesplanchers et les façades.

Informat ions générales

Les fissures ainsi qu’une isolation contre le bruitinsuffisante sont les défauts majeurs des murs;l’évaluation de l’isolation contre le bruit doit cepen-dant être précédée de la fixation des exigences en

la matière. Les fissures se forment principalementdans les zones de raccord ou à proximité des élé-ments contigus (toiture, mur extérieur). Le genre defissure donne des indications précieuses sur l’étatdu mur quant à sa fonction porteuse.

Points faibles

Etant donné que l’intégration appropriée des élé-ments de construction est du ressort de l’architecteet du spécialiste en statique, les dommages causésaux parois sont essentiellement dus aux erreurs deconception. Les points faibles les plus importantssont les fissures et une isolation insuffisante contrele bruit.

Fissures:– charges trop lourdes;– mouvements des fondations;– déformations des planchers (contractions et affais-

sements);– pressions des éléments de construction sur les

raccords des différents matériaux;– constructions hétérogènes.

Protection contre le bruit insuffisante:– dimensionnement erroné de la paroi ;– étanchéité déficiente;– transmissions par voies annexes.

Raccordement défectueux maçonnerie/construc-tion hétérogène:– contractions du bois;– mauvaise exécution des raccords.

Possibilités d’examenR’w estimation selon tabelles.

Mesures selon Fiche N° 21.Contrôles visuels.

Diagnostic

a Mur non fissuré, isolation contre le bruit suffisante.

b Petites fissures (identiques depuis des années),isolation contre le bruit suffisante.

c Petites fissures (identiques depuis des années),isolation contre le bruit insuffisante.

d Fissures béantes et changeantes, isolation contre

le bruit insuffisante.Remarque: revêtements de parois =élément M 4.

E6 M urs de refend

100 Murs de refendporteurs

3 M urs de séparationdans les logements

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M 1 Cloisons,portes intérieures

100 Cloisons légères fixes

2 Constructions légères

Descriptions

Les cloisons n’ont pas de fonction porteuse ou deraidissement et, en dehors de leur propre poids, nepeuvent pas être chargées verticalement. Les cloi-sons doivent être construites ou posées exemptesde fissures, quel que soit le genre de construction etde raccord aux éléments contigus et indépendam-ment des fonctions qu’elles doivent remplir. Les cloi-sons légères peuvent être exécutées en bois ou enpanneaux agglomérés, en panneaux de plâtre ouencore comme cloison mobile ou de verre, etc.

Informations générales

Selon le genre d’affectation, les cloisons doiventêtre pourvues d’une isolation acoustique. Les cloi-sons simple ne remplissent généralement pas lesexigences y relatives. Les cloisons sont relative-ment faciles à remplacer car elles ne sont pas liées

à d’autres éléments de manière fixe. Dans certainscas, elles doivent assumer une protection contrel’incendie.

Points faibles

La qualité des cloisons dépend de leur sous-cons-truction et de leurs raccords. Les déformations deséléments porteurs engendrent sur les parois destensions, des contraintes et des poussées qui peu-vent provoquer des fissures. L’efficacité de l’isola-tion acoustique d’une cloison ne dépend pas seule-ment de la structure de la paroi mais aussi de sesraccords.

Fissures:– les éléments porteurs de la cloison ne sont pas

rigides, affaissement du plancher;– joints trop serrés;– charges trop lourdes (étagères).

Etanchéité à l’air insuffisante:– structure de la cloison inappropriée (fréquence

de la résonance);– transmissions par voies annexes, fissures, joints

ouverts.

Diagnostic

a Bon état, répond aux exigences (isolation contrele bruit, protection contre l’incendie).

b Faibles dommages en surface, les fissures appa-rentes ne se modifient pas, répond aux exigences(isolation contre le bruit, protection contre l’in-

cendie).

c Fissures importantes, mauvaise résistance et/ouisolation contre le bruit et protection contre l’incen-die insuffisantes.

d Fissures béantes qui se modifient, mauvaise résis-tance, sous-construction problématique.

Remarque: revêtements de parois =élément M 4.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

130

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

131

Description

Dans ce chapitre ne sont traitées que les cloisons enmaçonnerie sans fonction portante. Selon leur fonc-tion, les cloisons doivent satisfaire aux exigencessuivantes:

• protection visuelle;

• protection contre le bruit;• protection contre l’incendie.

Les cloisons n’ont pas de fonction porteuse ou deraidissement et, en dehors de leur propre poids, nepeuvent pas être chargées verticalement. Les cloi-sons doivent être construites exemptes de fissures,quel que soit le genre de construction et de raccor-dement aux éléments contigus et indépendammentdes fonctions qu’elles doivent remplir.

Informat ions générales

En vue d’assurer une isolation contre le bruit satisfai-sante, les parois en maçonnerie simple doivent assu-rer un poids minimum de 300 kg au m2. Elles serontétanches à l’air et exemptes de fissures car les bruitssont amplifiés plusieurs fois s’ils peuvent pénétrerpar des fentes ou des trous. Tous les joints et raccordsseront soigneusement isolés contre le bruit.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Les valeurs R’w sont en relation avec le poids au m2,les matériaux utilisés et le genre de construction.Estimation selon diagramme SIA 181.

Points faibles

La qualité des cloisons dépend de leur sous- cons-truction. Les fissures horizontales sont le plus sou-vent occasionnées par les déformations des élé-ments contigus (affaissement du plancher) et desraccords ainsi que par leurs propres déformations.L’assainissement ultérieur de fentes horizontalesdans les cloisons peut diminuer la résistance de laparoi et engendrer des fissures.

Les cloisons de séparation non fixées au plafond etqui s’inclinent représentent un danger constantd’écroulement.

Isolation contre les bruits aériens insuffisante:– cloison non étanche, transmission des bruits par

les raccords;– poids insuffisant au m2.

Fissures horizontales dans la paroi:

– la cloison repose sur un plancher ou un sommierqui s’est fortement affaissé par la suite;– la cloison est déformée par les pressions du plan-

cher supérieur;– de grandes ouvertures dans les portes entravent

les propriétés du verre;– diminution de volume des matériaux de compo-

sition de la paroi par suite de dessèchement.

Possibilités d’examen

Estimation de la valeur R’w au moyen du dia-gramme A2 41 SIA 181.Mesures selon Fiche N° 21.Pose de repères de fissure selon Fiche N° 2.Ouvertures de sondage.

M 1 Cloisons,portes intérieures

500 Cloisons fixes

1 Constructionsen maçonnerie

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Diagnostic

a Bon état, la cloison répond aux exigences (protec-tion contre le bruit et l’incendie).

b Faibles dommages en surface, fissures apparen-tes ne se modifiant pas, répond aux exigences(protection contre le bruit et l’incendie).

c Protection insuffisante contre le bruit et/ou l’in-cendie.

d Mauvaise résistance, protection insuffisante con-tre le bruit et/ou l’incendie.

Remarque: dalles = élément E0; revêtements deparois =élément M 4.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

132

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

133

Description

Pour la fabrication des portes, on utilise du boismassif (assemblages à tenons et mortaises), despanneaux de dérivés du bois (pleins et à vide d’air)et, en complément, également des matériaux nondérivés du bois. Les éléments de liaison entre porteset parois consistent en huisserie en bois ou enmétal, ou en bâtis d’embrasure.

Informat ions générales

Le genre de construction et le choix des matériauxde composition dépendent de la fonction de la porte:• protection visuelle ou transparence;• accessibilité pour handicapés (largeur de la porte);• protection contre le bruit.

Si une porte doit satisfaire à des exigences d’isola-tion phonique, les facteurs suivants seront pris en

considération:• efficacité phonique du panneau (poids, résistanceaux flexions);

• éviter la pénétration du bruit par les rainures etles joints de seuil;

• éviter la pénétration du bruit au travers de l’huis-serie et des embrasures.

Les portes en bois naturel assemblées à tenons etmortaises ou les portes à panneaux à vide d’air nesont plus conformes aux exigences en matière deprotection phonique.

La porte intérieure est un élément de l’aspect archi-tectonique d’un espace. Il faut donc en tenir comptelorsqu’il s’agit de réparer ou de remplacer une porte.

Points faibles

Les points faibles sont le panneau de porte, le cadre,le seuil et les ferrures.

Courants d’air/fermeture non étanche:– panneau de porte voilé;– seuil disloqué.

Ferrures de porte plus en état de fonctionner.

Peinture défectueuse.

Cadre défectueux (dislocation des éléments de fixa-tion, tôles de fermeture courbées, etc.).

Possibilités d’examen

Contrôle visuel.

Diagnostic

a Les portes intérieures répondent aux exigences,les ferrures peuvent être remises en état de fonc-tionner.

b Les portes répondent aux exigences, rafraîchisse-ment des surfaces nécessaire, certaines ferruresdoivent être remplacées (existent sur le marché).

c Exigences modifiées, remplacement du panneaunécessaire, les éléments de liaison peuvent sub-sister (châssis, cadre).

d Exigences modifiées, tous les éléments doiventêtre remplacés.

M 1 Cloisons,portes intérieures

600 Portes intérieures

1 Portes

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M 1 Cloisons,portes intérieures

600 Portes intérieures

2 Portes palières

Description

Les portes d’appartement sont en règle générale fabri-quées avec du bois naturel (assemblages à tenons etmortaises) ou avec des panneaux de dérivés du bois.

Les éléments de liaison entre porte et paroi consis-tent en huisserie en bois ou en métal, en cadres fixeset embrasures, ou en matière de remplissage recou-verte d’un revêtement.

Informations générales

Une porte d’entrée d’appartement devrait pouvoirsupporter les sollicitations mécaniques (par exem-ple poids du vantail lors de l’ouverture et de la fer-meture, ouverture violente en cas de coincement,chocs contre le panneau, etc.), satisfaire aux exigen-ces climatiques (différences de température dansl’appartement et la cage d’escaliers) et assumer une

isolation phonique suffisante.

Les pertes calorifiques occasionnées par les portessont dues à la perméabilité des éléments de cons-truction et des joints. La perte d’air doit être traitéecomme celle des fenêtres. Etant donné que la capa-cité d’isolation thermique des portes est générale-ment plus faible que celle des parois contiguës, lepont thermique qui s’ensuit est souvent ressenticomme un courant d’air.

Les portes à panneaux à vide d’air et les assemblagesà tenons et mortaises ne sont guère conformes auxexigences en matière de protection phonique.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

134

Les portes anciennes richement profilées représen-tent un élément décoratif certain et devraient si pos-sible être conservées.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeurs acoustiques R’w 30-35 dB.

Points faibles

Les points faibles sont le panneau de porte, le cadre,le seuil et les ferrures.

Courants d’air/fermeture non étanche:– panneau tordu;– seuil disloqué.

Ferrure plus en état de fonctionner:

– usure par suite d’une utilisation prolongée etnégligente.

Peinture défectueuse.

Défauts dans les zones de raccordement:– sollicitations mécaniques et climatiques.

Résistance au feu

Possibilités d’examen

Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction OFE.R’w estimation selon tabelles.Mesures selon Fiche N° 21.

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

135

Diagnostic

a La porte répond aux besoins:• protection contre l’incendie;• protection contre le bruit;• largeur suffisante.Les ferrures et le panneau peuvent être assainisou réparés.

b Rafraîchissement des surfaces nécessaire, les fer-rures doivent en partie être remplacées.

c Exigences modifiées, panneau à remplacer, leséléments de liaison (châssis, cadres) peuvent sub-sister.

d Exigences modifiées, tous les éléments doiventêtre remplacés.

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M2 Eléments de protection

100 Eléments de protectionextérieurs

1 Parapets

Description

Parapet de balcons et de toits plats accessibles. (Lesallèges de fenêtres font partie de la construction desparois extérieures, élément E4.)

Les parapets en maçonnerie sont construits avec dubéton fait sur place, des éléments en béton préfa-briqués, des pierres naturelles ou sont maçonnés.

Informations générales

Voir recommandation SIA 358 quant à la hauteur età l’exécution des parapets

Points faibles

Les points faibles se concentrent entre autres sur leraccord du parapet à la façade, sur la liaison para-

pet et dalle de balcon, sur la pièce même et son revê-tement.

La résistance statique et la protection des person-nes peuvent être insuffisantes.

Hauteur du parapet non conforme aux prescriptions.

Fissures dans le raccord du parapet avec la dalle debalcon ou la façade:– conception en un «caisson» trop rigide; la pièce

d’appui ne s’adapte pas aux fléchissements de ladalle.

 Taches de rouille (corrosion des fers d’armature):– eau stagnante au pied du parapet.

Fixation insuffisante des éléments de la pièce.

Balustrades en molasse détériorées par les intem-péries.

 J oints de raccordement non étanches:– mouvements de dilatation de l’ouvrage.

Diagnostic

a Construction exempte de fissures, hauteur con-forme aux prescriptions.

b Construction exempte de fissures, la fonction deprotection peut être remplie avec des moyenssimples.

c Construction endommagée, fissures, carbonisa-tion du béton; la sous-structure, par exemple ladalle de balcon, est suffisamment résistante.

d Construction endommagée, la sous-structure n’estpas assez résistante, la pièce d’appui n’est pas con-forme aux prescriptions.

Remarque: dalles de balcons =élément E0.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

136

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

139

Description

Des revêtements de sol en textile de qualités trèsdiverses et de longueur de vie variée existent sur lemarché pour chaque affectation et genre de pose.La qualité des matériaux doit donc correspondreaux exigences d’utilisation.

Les revêtements de sols en textile sont posés sur unfond plat, collés sur toute la surface ou dans lesbords au moyen de bandes adhésives. Selon legenre de pose, on peut utiliser des sous-couches enfeutre qui augmentent la durée de vie du tapis etaméliorent ses propriétés d’utilisation.

Les revêtements en textile peuvent être posés surdes marches d’escaliers au moyen de tringles, col-lés sur les arêtes ou cloués avec des listes.

Informat ions générales

Les revêtements de sols en textile ne sont généra-lement pas réparables et doivent être remplacés parpièce.

Diagnostic

a Revêtement utilisable, fond en bon état.

b Les revêtements doivent être remplacés danscertaines pièces (taches, endroits endommagés,brûlures), fonds en état.

c Les revêtements doivent être remplacés, fondsen partie endommagés.

d Revêtements endommagés, fonds à remplacer.

Remarque: revêtements de sols =élément M3.

M3 Revêtements de sols

300 Revêtements enlinoléum, matièresynthétique et textile

4 Textile

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

141

Description

Il existe un vaste choix de parquet quant à sonaspect esthétique, l’essence du bois, la grandeurdes éléments, le genre de pose et la fabrication.

 Tous les parquets en bois ont cependant quelquechose de commun: une tendance à se rétrécir et àgonfler. La pose de parquet s’effectue sur des fauxplanchers, sur des solivages à clouage noyé, sur deschapes liées avec des produits minéraux ou sur despanneaux de bois aggloméré; les parquets sont col-lés ou posés de manière flottante sur un fond dur,puis cirés, polis ou huilés.

Informat ions générales

Les revêtements de sols en bois sont spécialementsensibles à l’humidité et à ses conséquences. C’estainsi qu’une grande part des dommages causés aux

parquets sont dus aux influences dommageablesde la sous-structure. La résistance aux sollicitationsmécaniques augmente avec du bois à forte densitébrute mais diminue avec une grande teneur enhumidité.

Points faibles

Les dommages aux parquets sont la conséquenced’une pose inadaptée, du manque de prise en consi-dération des effets de rétrécissement et de gonfle-ment et d’un traitement de surface inapproprié.

Colorations, gonflements, fissures:– humidité importante (sous-structure, portes de

balcon);– influence du chauffage par le sol ;– dilatation longitudinale entravée (raccord aux

parois).

Décollement du parquet:– colle et adhésifs insuffisants.

Grincements du plancher.Dégâts d’insectes, surtout sous les meubles.Surfaces usées.

Possibilités d’examen

Contrôle visuel.Mesure d’humidité selon Fiches N° 1, 7.

Diagnostic

a Plancher sain, la surface peut être rafraîchie parponçage et traitement.

b Profonds dégâts épars, joints encore acceptablesaprès réparation, la surface peut être rafraîchiepar ponçage et traitement.

c Dommages importants au plancher, la sous-structure (chape) est saine.

d Grincements intolérables du plancher, joints for-tement endommagés et gonflements.

M3 Revêtements de sols

700 Revêtements en bois

1 Parquets

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M3 Revêtements de sols

700 Revêtements en bois

2 Sols de combles

Description

Les sols de combles consistent généralement enlames de sapin d’une épaisseur de 24 à 27 mm acco-lées les unes aux autres ou assemblées rainées-crê-tées. Plus récemment, on utilise des panneaux debois aggloméré rainés-crêtés dont l’assemblage estcollé ou non.

Informations générales

Les sols de combles ne doivent en général pas satis-faire à de hautes exigences en matière de finitiondes surfaces. Quoiqu’étant un élément de construc-tion qui ne pose aucun problème en soi, des dom-mages peuvent malgré tout être engendrés par uneaffectation inappropriée ou des défauts à la cou-verture du toit.

Points faibles

Les sols de combles sont sensibles aux insectesdestructeurs et à la moisissure particulièrementdans les zones mal aérées ou sous des toitures nonétanches.

Insectes:– protection du bois manquante.

Moisissure par suite d’humidité:– toiture non étanche;– infiltrations d’eau dans les zones de raccord;– humidité de diffusion;– ventilation insuffisante.

Danger d’écroulement par suite de destruction dubois.

Fléchissements importants:– panneaux agglomérés trop grands.

Gonflements des panneaux agglomérés:– plancher très humide.

Possibilités d’examen

– Contrôle visuel;– M esure d’humidité selon Fiche N° 5.

Diagnostic

a Sol sain, la surface répond aux exigences.

b Endroits épars attaqués par les insectes ou moisis.

c De grandes surfaces sont atteintes, sous-struc-ture encore en bon état.

d Tout le sol est endommagé, doit être remplacé, ycompris la sous-structure.

Remarque: toiture =élément E1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

142

Page 117: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

143

Description

Les tapisseries sont recouvertes d’une nouvellepeinture en raison de leur aspect défraîchi ou, déjàà leur état de neuf, pour des raisons de couleur. Lechoix de la peinture dépend de la nature du fond etdes exigences posées. L’adhésion de la peinture surdes tapisseries en matière synthétique est souventmédiocre à cause de l’imprégnation préalable dufond. Les papiers peints absorbants sont à mêmed’éliminer des condensations de courte durée. Cettepropriété peut cependant s’avérer vaine par unchoix inapproprié de la peinture.

Informat ions générales

Sont déterminantes pour l’application d’une nou-velle peinture la résistance des couches existantesainsi que la capacité d’adhésion du fond. La capa-cité d’adhésion doit être évaluée en fonction destensions qui résulteront de la nouvelle peinture. Lesproduits liants de la nouvelle peinture exercent uneinfluence décisive. Si des travaux de rénovationimportants sont prévus, il est indiqué de procéder àdes essais de peinture. La prudence est de rigueurlors de l’application d’une peinture étanche à lavapeur sur une paroi humide.

Points faibles

Les propriétés liantes d’une peinture influencent demanière déterminante son aspect esthétique dura-ble. Le vieillissement se manifeste par la déperditiondu brillant, la dégradation, l’altération du film, lesmodifications de ton, la diminution de la capacitéd’adhésion et la perte d’élasticité.

Les effets atmosphériques et les actions mécaniquesexercent souvent une influence déterminante surl’aspect d’un revêtement en papiers peints:– dommages mécaniques;– décoloration de papiers peints non résistants à la

lumière;– salissures;– moisissures;– perte d’élasticité;– détachement des papiers.

Lors de dommages importants, l’application d’unenouvelle couche de peinture est inutile.

Diagnostic

a Les peintures sont propres et ne présentent pasde vieillissement apparent. Une nouvelle pein-ture n’est pas nécessaire.

b L’adhésion des papiers peints est bonne. Lespapiers doivent être recollés à certains endroits.La surface est sale mais les faibles dommagessont réparables. L’application d’une couche depeinture est possible.

c Néant.

d Le fond et les papiers peints sont en mauvais état.L’application d’une couche de peinture n’est paspossible.

Remarque: parois intérieures =éléments E6 et M4;papiers peints =élément M4.

L’aptitude d’utilisation des papiers peints est éva-luée dans l’élément M4 300/1.

M4 Revêtements muraux

100 Crépissages et peintures

1 Peinture sur papier peint

Page 118: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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M4 Revêtements muraux

200 Isolat ion,revêtements coupe-feu

1 Isolation intérieurecrépie

Description

Là où les murs extérieurs comportent une isolationintérieure, l’isolation thermique est appliquée sur laface intérieure de la structure porteuse. La barrièrede vapeur est ainsi interrompue dans les zonesd’appui des planchers et des raccords aux paroisextérieures. La structure porteuse est donc exposéeau «froid» (façade) comme au «chaud» (plafondset cloisons). Elle se déforme de manière irrégulièreen fonction des changements de température etd’humidité extérieure.

Informations générales

L’application de la couche d’isolation thermique àl’intérieur entraîne la formation de ponts thermi-ques sur les plafonds et les murs et une protectionthermique défavorable en été (réduction à l’inté-rieur). Sur le plan de la physique des constructions,

l’isolation thermique se trouve du mauvais côté.Des dommages importants aux appartements dusà la condensation sont cependant assez rares. Laprudence est recommandée lorsque la paroi exté-rieure est constituée de matériaux étanches à la dif-fusion, comme par exemple le béton. L’étanchéitéà la pluie battante doit être assumée par la couchede crépi. Il est important que l’enveloppe extérieurene soit pas fissurée. Des problèmes peuvent surgirpar la transmission des bruits le long des conduites.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions(bâtiments antérieurs à 1970)

On trouve souvent des constructions avec une couched’isolation thermique de 2 à 3 cm d’épaisseur. Selonle choix des autres matériaux, ces constructions attei-gnent des valeurs k de 0,60-0,80 W/m2 K.

Points faibles

Les ponts thermiques qui se forment dans les zonesd’appui des planchers, d’embrasures de fenêtres etd’angles de bâtiment occasionnent souvent desproblèmes de moisissures et des déperditions calo-rifiques importantes. Les murs ont souvent ten-dance à se fissurer par suite des différences de tem-pérature et des tensions qui s’ensuivent. Dans cetordre d’idées, des problèmes surgissent aussi auniveau du crépissage de finition, particulièrement

lorsque le crépi est constitué de matière synthétiqueou que la couche est insuffisante.

 Taches sombres sur les parois et plafonds:– dépôts de poussières dans les zones à basse tem-

pérature de surface (diffusion thermique).

Décolorations importantes et moisissure:– ponts thermiques, couche d’isolation thermique

insuffisante;– mouvements de l’air entravés par une disposition

inadéquate des pièces de mobilier.

Condensation en surface:– température de surface inférieure à la tempéra-

ture du point de rosée.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

144

Page 119: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

145

Odeurs désagréables, climat ambiant inconfortable:– mauvaise composition des couches sur le plan

technique de la diffusion;– couche d’isolation thermique très humide (par

exemple manque de barrière de vapeur).

Possibilités d’examen

Pour déterminer exactement le genre de construc-tion, il est important de procéder à deux ou trois

sondages.

Contrôle visuel.Pose de repères de fissures selon Fiche N° 2.Valeur k selon calculation et catalogue des élémentsde construction OFE.Mesures d’humidité selon Fiches N° 1, 7.Examen de la prise d’eau en surface selon Fiche N°8.

Diagnostic

a Bon état, pas d’usure apparente, conforme auxexigences minima en matière de valeur k, pas demoisissure.

b Conforme aux exigences minima de valeurs K,pas de dommage en surface, petites fissuresréparables du crépis.

c Fissures, moisissure, valeur k insuffisante, isola-

tion thermique supplémentaire nécessaire.

d Valeur k insuffisante, fissures béantes, moisissure.

Remarque: parois extérieures =élément E4.

Page 120: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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M4 Revêtements muraux

300 Revêtements enpapiers peints

1 Papiers peints

Description

Les papiers peints sont imprimés ou enrichis defibres (papier ingrain). On utilise aussi des papierscomportant une couche de matière plastique ou detissus (voir élément M4 300/4) et des papiers ditsisolants. Les papiers plastifiés sont plus résistantsmais les réparer et les peindre sont des opérationsdélicates. Les papiers peints résistent à l’eau et sontlavables.

Les papiers peints sont collés sur des fonds lisseset durs comme des crépissages blancs, panneauxde plâtre ou de bois aggloméré, béton lissé, etc.Selon l’état du fond et la consistance des matériauxà coller, il est nécessaire d’appliquer un papier debase (maculature). La consistance du fond et la qua-lité des papiers à poser définiront le genre de colleà utiliser (colle forte, cellulosique, à la dispersion oucontenant des déliants).

Informations générales

Après ponçage des bordures superposées, des nou-veaux papiers peints peuvent être appliqués sur lesanciens si ceux-ci adhèrent sur toute la surface dufond. Si les papiers existants n’adhèrent pas bien ousont endommagés, ils doivent être complètementenlevés avant la nouvelle pose. Les papiers de qua-lité lourde, qui sont peu perméables à l’air, doiventêtre appliqués sur des parois sèches afin d’éviter laformation de bulles d’air et de plis.

Points faibles

Dommages mécaniques. Salissures, jaunisse-ments. Le sujet ne répond plus aux goûts actuels.

Les papiers peints se détachent du fond:– paroi très humide.

Bulles d’air, plis:– pression des vapeurs contenues dans la paroi

humide.

Humidité apparente, moisissure:– l’eau de rosée traverse les papiers;– isolation thermique insuffisante des parois et des

plafonds;– aération insuffisante des pièces d’habitation.

Diagnostic

a Les papiers peints sont propres, secs, exempts dedommages, adhèrent bien et ne doivent pas êtreremplacés.

b Les papiers adhèrent bien mais doivent êtrerecollés à certains endroits; pas d’humidité appa-rente ou de moisissure; de nouveaux papierspeints peuvent être appliqués sur les existants.

c Néant.

d Les papiers sont en très mauvais état et se déta-chent en maints endroits, le fond est aussi en mau-vais état, les papiers existants doivent être enlevéscomplètement avant de tapisser à nouveau.

Remarque: parois intérieures =éléments E6 et M1;peinture sur papiers peints =élément M4.

La possibilité de repeindre des papiers peints estévaluée dans l’élément M4 100/1.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

146

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

147

Description

Les revêtements en textile sont soit tendus soit col-lés. L’enlèvement et le remplacement des revête-ments tendus endommagés sont relativement aisés.

Les revêtements de parois en textile collé furent sur-tout utilisés sous forme de toiles de jute. Les toilesde jute collées sur un enduit à la chaux sont recou-vertes de plusieurs couches de peinture remplissantles pores. De telles tapisseries en toile de jute ne sefissurent pas facilement et résistent aux chocs.

Informat ions générales

Les dommages engendrés aux tapisseries provien-nent de leur utilisation, d’un fond inadéquat oud’erreurs de pose. Quoiqu’il soit possible de recou-vrir une tapisserie existante qui adhère bien, on nedevrait pas oublier la règle d’or selon laquelle une

tapisserie endommagée devrait être éliminée.

Diagnostic

a Les tapisseries peuvent être repeintes sans répa-ration préalable.

b Néant.

c Néant.

d Une nouvelle tapisserie s’impose; le fond doitêtre assaini.

Remarque: parois intérieures =élément E6; paroisde séparation =élément M1.

M4 Revêtements muraux

300 Revêtements enpapiers peints

4 Textile

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M4 Revêtements muraux

600 Revêtements encarreaux de céramique

1 Faïences

Description

Les carrelages muraux en céramique sont rigideset, par là, très sensibles aux fissures. Les propriétésétanches de la céramique sont en contradictionavec la perméabilité des joints. De minuscules fis-sures peuvent se former entre les joints et les car-reaux à la suite de l’utilisation alternative d’eaufroide et chaude. Les carrelages sont appliqués surun lit de ciment gras et, plus récemment, sur un finlit de mortier adhérent enrichi de matière plastiquesur un crépissage de finition exempt de plâtre. Leprocédé au mortier de ciment gras a l’avantaged’assurer une bonne adhésion des carreaux et decompenser jusqu’à un certain degré les tensions dela sous-structure.

Anciennement, les raccords aux appareils étaientfaçonnés de manière rigide; aujourd’hui on disposede mastics à élasticité durable.

Informations générales

Ces dernières années, de nombreux carreaux decéramique ont disparus du marché; il est donc dif-ficile de trouver des carreaux de remplacement lorsde réparations.

Points faibles

 Trois critères définissent l’efficacité de l’adhésion:– adhésion entre la plaque et le mortier;– la consistance même du mortier;– adhésion entre le mortier et la sous-structure.

Les dommages aux revêtements de parois en céra-mique sont souvent causés par des insuffisancesdans ces trois domaines d’adhérence. Les déforma-tions de la sous-structure (par exemple rétrécisse-ment du béton, déformation des plaques par suitede différences d’humidité ou de température, etc.)provoquent également des dommages au carrelage.

Eclatements, descellements, gonflements, fissures:– déformation de la sous-structure (pression des

plaques);– joints de séparation des matériaux pas pris en

considération.

Détachements de carreaux:– déformation de la sous-structure;– adhésion insuffisante dans un des trois domaines

précités;– effets d’humidité sur un fond de plâtre;– joints de dilatation manquants.

Champignons ou moisissure, évenuellement des-truction de la sous-structure en bois:– jointoyage des carreaux et des raccords non

étanche.

Champignons sur les joints.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

148

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

149

Possibilités d’examen

Contrôle visuel.

Constater les éventuels espaces vides en tapant surles plaques.

Diagnostic

a Carrelage en bon état, joints étanches (là où

nécessaire), pas de carreaux «vides».

b Carrelage en bon état, joints en partie nonétanches, champignons, endroits épars «vides».

c Carreaux en partie fissurés, carreaux de rempla-cement existent, joints en partie non étanches.

d Fissures importantes, carreaux de remplacementintrouvables.

Remarque: parois intérieures =élément E6.

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M4 Revêtements muraux

700 Revêtements en boiset dérivés de bois

1 Lambrissage

Description

En dehors des buts décoratifs, les lambrissages ser-vaient autrefois à améliorer le confort (augmenta-tion de la température de surface des parois exté-rieures). Aujourd’hui, ils servent essentiellement àrecouvrir les isolations intérieures.

Informations générales

Autrefois, les lambrissages étaient construits avecdu bois relativement bon marché et décorés avecdes imitations de bois. Les surfaces étaient recou-vertes de laques naturelles séchant lentement. Cessurfaces laquées ne peuvent pas être repeintes. Lesvernis doivent être éliminés jusqu’au bois au moyende dissolvants (très coûteux).

Les assainissements de lambrissages construits enbois naturel sont coûteux.

Points faibles

Les lambrissages sont sensibles aux effets de l’eau.Une modification des conditions de climat ambiant(par exemple installation du chauffage central) peutprovoquer le rétrécissement ou l’éclatement deslambris.

Diagnostic

a Lambrissage en état, surface acceptable.

b Lambrissage en état, peut être repeint sans grandstravaux préalables.

c Lambrissage à réparer en partie.

d Lambrissage et sous-structure doivent être rem-placés.

Remarque: parois extérieures =élément E4.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

151

Description

Les ponts thermiques sont souvent amoindris parune isolation des angles des plafonds (par exemplepanneaux porte-à-faux, caissons de stores à rou-leau).

Une isolation intérieure des plafonds est souventappliquée ultérieurement sur une grande surface envue d’améliorer l’isolation thermique. L’isolationthermique peut aussi être indiquée en cas de mesu-res à prendre pour absorber les bruits.

Informat ions générales

La seule application de panneaux isolants à l’inté-rieur est problématique car le plafond n’est pas pro-tégé contre les influences de la température exté-rieure. L’application d’une isolation thermiqueextérieure et intérieure est erronée sur le plan de la

physique des constructions parce que les différencesde température annuelles s’amplifient dans la zonestatiquement neutre du plafond. Une constructioncomportant une isolation thermique intérieure n’estpas recommandable non plus en raison de lacondensation qui s’ensuit. De telles mesures engen-drent des pénétrations de rosée vers l’intérieur.

Valeurs existantes de la physiquedes constructions

Valeur k: 0,8 W/m2 K (des valeurs plus satisfai-santes sont rarement atteintes).

Points faibles

Des différences de température importantes dans leplafond et des dommages dus à la condensation sontles points faibles essentiels de ces constructions.

Différences de température dans le plafond, fis-sures dans les parois:– isolation thermique du mauvais côté;– isolation thermique appliquée après coup à l’inté-

rieur (éventuellement plafond anti-bruit); celle-ciamoindrit les effets de l’isolation thermique exté-rieure (augmentation des différences de tempé-rature dans le plafond, condensation);

– appuis coulissants de dalles insuffisants.

Détérioration des joints des panneaux isolants(condensation):– point de rosée entre panneau isolant et plafond;– panneaux isolants insuffisamment assemblés.

 Traces d’humidité au plafond le long des parois:– ponts thermiques dans le raccord plafond/parois.

Condensation (traces grises):– très forte humidité – vapeurs d’eau – pénétration

dans la couche d’isolation.

Plafond humide:– deuxième couche isolante extérieure avec bar-

rière de vapeur ou collée sur toute la surface.

Possibilités d’examen

Procéder à des sondages.Mesure d’humidité selon Fiches N° 1, 7.

M 5 Revêtementsde plafonds

600 Isolat ion,revêtement coupe-feu

1 Isolation thermique

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Diagnostic

a Bon état, pas de dommage apparent.

b Néant.

c Néant.

d Colorations, fissures dans les parois, valeur k insuf-fisante, la conception de l’isolation thermique està revoir.

Remarque: dalles =élément E0.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

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Description

Les anciens équipements de cuisine se composaientgénéralement d’éléments séparés les uns des autres(cuisinière, évier, frigo et buffet de cuisine).

Les nouvelles cuisines se composent d’élémentsnormalisés et assemblés.

Informations générales

La durée d’amortissement des équipements de cui-sine est beaucoup plus courte que celle des autreséléments de construction.

Les équipements de cuisine dépendent beaucoupde la mode et sont donc souvent considérés commecaducs avant qu’il ne soit vraiment nécessaire de lesassainir pour des raisons techniques ou fonction-nelles.

Points faibles

– Les équipements ne répondent plus aux besoinsactuels.

– Les appareils sont d’un usage périmé et/ouconsomment trop d’énergie.

– Les équipements sont endommagés ou horsd’usage.

Diagnostic

a Les équipements de cuisine sont en état de fonc-tionner et sont acceptés par les utilisateurs.

b Certains appareils sont à remplacer mais les équi-pements sont en principe acceptés par les utili-sateurs.

c Les équipements ne sont plus conformes aux exi-gences; en cas de remplacement, les raccordsexistants peuvent être réutilisés.

d Les équipements sont à remplacer, les raccordsdoivent être déplacés ou modifiés.

B Diagnostic détaillé dans le domaine de la construction 

154

M7 Cuisines domestiques

200 Equipements de cuisine

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C1 Index des fiches pour les installations du bâtiment 160

C2 Fiches pour les installations du bâtiment 163

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

159

C Diagnostic détaillé des installationsdu bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

160

C1 Index des fiches pour les installations du bâtiment

0 Installations à courant fort 163I0 100 Installations centrales à courant fort

I0 Installations à courant fort 166I0 100 Installations centrales à courant fort1 Station de transformation

I0 Installations à courant fort 167I0 100 Installations centrales à courant fort2 Branchement d’immeuble

I0 Installations à courant fort 168I0 100 Installations centrales à courant fort3 Equipotentiel, etc.

I0 Installations à courant fort 170I0 100 Installations centrales à courant fort4 Installations de mesure

I0 Installations à courant fort 172I0 100 Installations centrales à courant fort5 Condensateurt

I0 Installations à courant fort 174I0 100 Installations centrales à courant fort6 Alimentation de secours

I0 Installations à courant fort 176I0 200 Ligne principale, ligne montante,

ligne de distribution1 Distribution principale

I0 Installations à courant fort 178I0 200 Ligne principale, ligne montante,

ligne de distribution2 Câbles principaux

I0 Installations à courant fort 179

I0 300 Sous-distributions1 Sous-distributeurs

I0 Installations à courant fort 180I0 400 Installations dans des locaux1 Lignes d’installation électrique

I0 Installations à courant fort 182I0 400 Installations dans des locaux2 Installations d’éclairage

I0 Installations à courant fort 183I0 500 Installations collectives1 Eclairage de la cage d’escalier

I0 Installations à courant fort 184I0 500 Installations collectives2 Alimentation de moteurs, etc.

I0 Installations à courant fort 185I0 500 Installations collectives3 Tableau électrique de l’installation

de chauffage

I1 Installations de télécommunicationet de sécurité 186

I1 100 Installations téléphoniques et similaires1 Installations téléphoniques

I1 Installations de télécommunicationet de sécurité 188

I1 400 Installations de sécurité1 Sonneries

I2 Chauffage 189I2 100 Amenée et stockage d’agents

énergétiques1 Stockage d’huile de chauffage

I2 Chauffage 191I2 200 Production de chaleur1 Chaufferie

I2 Chauffage 193I2 200 Production de chaleur2 Générateur de chaleur à mazout

I2 Chauffage 195I2 200 Production de chaleur3 Générateur de chaleur à gaz

I2 Chauffage 197I2 200 Production de chaleur

4 Expansion et sécurité

I2 Chauffage 199I2 200 Production de chaleur5 Traitement de l’eau

I2 Chauffage 201I2 300 Distribution de la chaleur1 Distribution de la chaleur dans la chaufferie

I2 Chauffage 203I2 300 Distribution de la chaleur2 Distribution de la chaleur

dans le bâtiment

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I4 Installations sanitaires 249I4 300 Production d’eau chaude2 Expansion et sécurité

I4 Installations sanitaires 250I4 300 Production d’eau chaude3 Systèmes de distribution

d’eau chaude

I4 Installations sanitaires 252I4 300 Production d’eau chaude

4 Eau chaude – régulation, mesureet robinetterie

I4 Installations sanitaires 254I4 400 Appareils sanitaires1 Appareils sanitaires

I4 Installations sanitaires 256I4 400 Appareils sanitaires2 Robinetterie

I4 Installations sanitaires 258I4 400 Appareils sanitaires3 Armoires de toilette, garnitures

I4 Installations sanitaires 259I4 700 Isolation de conduites1 Isolation de conduites

d’eau chaude et froide

I5 Installations spéciales 260I5 100 Installations de gaz1 Branchement d’immeuble

I5 Installations spéciales 262I5 100 Installations de gaz2 Conduites de distribution

I5 Installations spéciales 264I5 100 Installations de gaz3 Appareils à gaz

I5 Installations spéciales 266I5 100 Installations de gaz4 Centrales de chauffage à gaz

I5 Installations spéciales 268I5 200 Installations de production

d’énergie de substitution1 Installations solaires

I5 Installations spéciales 270I5 200 Installations de production

d’énergie de substitution2 Pompes à chaleur

I5 Installations spéciales 272I5 500 Installations de protection

contre l’incendie1 Installations de détection incendie

I5 Installations spéciales 274

I5 500 Installations de protectioncontre l’incendie2 Protection parafoudre

I5 Installations spéciales 275I5 900 Installations d’extinction1 Installations d’extinction

I5 Installations spéciales 277I5 900 Installations d’extinction2 Installations sprinkler

I6 Installations de transport 278I6 100 Ascenseurs de personnes

standardisés1 Installations d’ascenseurs

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

162

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

163

Descriptif

En ce qui concerne l’alimentation électrique d’unemaison, on distingue entre:

installations à courant fort et

installations à courant faible

Les installations à courant fort sont des installationsélectriques qui utilisent des courants pouvant, selonles circonstances, présenter un danger pour les per-sonnes et les choses (article 2 de la loi du 24 juin 1902concernant les installations électriques). Confor-mément à ces dispositions, ce sont des installationsqui utilisent une tension nominale supérieure à 50 Vou des courants qui, en service non dérangé, action-nent un disjoncteur de surintensité avec ampéragede déclenchement nominal de 2 A selon les pres-criptions ASE ou 3 A selon les prescriptions PTT.Les installations à courant faible sont des installa-tions électriques qui ne présentent normalement

pas de courants dangereux pour les personnes et leschoses (article 2 de la loi du 24 juin 1902 concernantles installations électriques). Conformément à cesdispositions, ce sont des installations qui utilisentune tension nominale inférieure à 50 V à la conditionqu’en service non dérangé, le courant n’actionne pasun disjoncteur de surintensité avec ampérage dedéclenchement nominal de 2 A selon les prescrip-tions ASE ou 3 A selon les prescriptions PTT.

Parmi les installations à courant faible, on men-tionnera essentiellement les installations de télé-communication, les installations télégraphiques,les installations de signalisation et de détectionincendie, les installations de sonnerie ainsi que lesinstallations d’antennes de réception radio-TV.

Informations générales

Courant continuAvec ce type de courant, le courant passe toujoursdans le même sens, c’est-à-dire du pôle négatif versle consommateur et retour vers le pôle positif.Le courant continu s’utilise principalement pour deslignes de transport H.T. (tensions de 500 à 3000 V)et pour certaines applications industrielles, à savoirpar exemple des bains galvaniques.

Courant alternatif Avec ce type de courant, le sens et la grandeur dela tension varient périodiquement à l’intérieur demêmes intervalles ou périodes de temps.Le courant alternatif peut facilement se convertir ouse transformer en d’autres tensions, raison essentiellepour laquelle la distribution d’énergie lumière/forces’effectue exclusivement sous forme de courant alter-natif (50 périodes par seconde). Pour assurer l’ali-mentation générale en électricité, les centrales élec-triques produisent donc du courant alternatif. Leréseau CFF est alimenté sous courant alternatif avec162/3 périodes par seconde.

Courant triphaséLe courant triphasé se compose de trois courantsalternatifs monophasés qui se succèdent à un inter-valle d’un tiers de période. Les trois conducteurspolaires sont désignés par L1, L2, L3 et le conduc-teur neutre par N.Le courant triphasé a pour avantage essentiel depouvoir s’alimenter sous deux tensions différentesà partir du réseau à quatre conducteurs. Les diffé-rents conducteurs polaires L1, L2, L3 ont une ten-sion de 230 V par rapport à N. Moyennant uneconnexion appropriée, ces tensions peuvent s’utili-ser pour l’installation électrique domestique.

C2 Fiches pour les installations techniques du bâtiment

I0 Installations à courantfort

I0 100 Installations centralesà courant fort

1 Ligne d’amenée 6 étage 1

2 Mise à la terre 7 23 Conducteurs de coupure 8 34 Boiler p. ex. 9 45 Eclairage de cage d’escalier p. ex. 10 5

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Le principe de sécurité fondamental est le suivant:

Les installations à courantfort seront réalisées et entre-tenues de manière à éviterune mise en danger des per-sonnes, des animaux et deschoses dans toutes les condi-tions de service possibles.

Pour réaliser des installations électriques domes-tiques, on respectera les prescriptions suivantes:

– ordonnance sur le courant faible;– ordonnance sur les installations à courant fort;– prescriptions pour installations domestiques de

l’ASE;– règlement du label de sécurité;– spécifications du constructeur;– éventuellement prescriptions spéciales de la

police du feu.

Installations domestiques: installations électriquesraccordées à un réseau de distribution à basse ten-sion après un disjoncteur de surintensité.

Les prescriptions seront appliquées systématique-ment aux:

– installations neuves;– installations existantes;– transformations complètes ou partielles;– extensions.

Qui est compétent?

a Celui qui a réussi l’examen de maîtrise profes-sionnelle pour installateurs électriciens

ou

b possède un diplôme délivré par une universitésuisse ou une école technique supérieure et peut justifier d’une activité pratique suffisante dans ledomaine des installations domestiques.

Sont habilitées à réaliser des installations domes-tiques des personnes qualifiées ou des entreprisesdirigées par de telles personnes au bénéfice d’uneconcession d’installation délivrée par la compagnied’électricité ou la direction des téléphones.

Le courant triphasé entre en ligne de compte pourdes moteurs et des appareils ayant des puissancestrès différentes, à savoir par exemple machinesautomatiques à laver le linge, lave-vaisselle, cuisi-nières, etc. Dans les moteurs spécialement conçuspour du courant triphasé, celui-ci crée un champrotatif et autorise ainsi une architecture simple dumoteur. (Pour de très petits moteurs, des circula-teurs et des pompes de chauffage, on opte de pré-férence pour du courant triphasé.)

 Technique d’installationLes lignes électriques peuvent être posées demanière apparente (sur enduit) ou encastrée (sousenduit).

Les tubes, gaines et câbles posés sur enduit serontfixés dans les angles du local ainsi que le long deshuisseries, plinthes et baguettes décoratives; onfera en sorte qu’ils apparaissent le moins possible.

Les tubes encastrés s’utilisent en combinaison avec– structures en béton (bâtiments neufs unique-

ment);– planchers creux;– saignées dans une maçonnerie.

Les prises et les boîtes de dérivation seront encas-trées dans les murs ou les planchers à des endroitscentraux soigneusement choisis.

Avec des tubes encastrés, les fils et les câbles sonttirés ultérieurement.

Prescriptions

Au début de l’ère de l’électricité, lorsqu’il n’existait

pas encore de loi concernant les installations élec-triques, l’Association suisse des électriciens (ASE)fondée en 1889 a publié des prescriptions pour évi-ter a priori tout danger ou tout dommage pouvantêtre causé par l’exploitation d’équipements élec-triques.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

164

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

165

Les centrales électriques ne sont pas tenues de rac-corder des équipements électriques réalisées parune personne privée ou une entreprise n’étant pasau bénéfice d’une concession d’installation.

Les installations électriques ainsi que les travaux demodification et de réparation seront exécutés exclu-sivement par des personnes qui remplissent lesconditions de l’ordonnance sur les installations àcourant fort.

Points faibles

– Mauvaise qualité de l’exécution.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

– Raccordements propres et dans les règles de l’artdes appareils et des distributeurs à coupe-circuit.

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Descriptif

Les transformateurs permettent de transformer uncourant alternatif d’une certaine tension à la tensiondésirée.Exemple schématique, transformateur avec ligned’amenée à haute tension, primaire 3 x 16 kV, etavec ligne sortante à basse tension, secondaire 3 x400/230 V, tension normale

Informations générales

Station de transformation privée

Les abonnés qui se particularisent par une puissancede raccordement élevée et des consommateurs pro-voquant d’importantes variations de tension dans leréseau en raison de leurs fluctuations de charge ontbesoin d’une station de transformation privée. Lesfrais d’établissement, d’exploitation et d’entretienincombent en règle générale au maître d’ouvrage.Les petits transformateurs (jusqu’à 500 kVA envi-

ron) sont des transformateurs à sec.Les gros transformateurs sont remplis d’huile, lesanciens transformateurs pouvant en l’occurrenceêtre remplis d’huile contenant du biphénylène sur-chloré. De pareils transformateurs représentent undanger potentiel pour l’environnement (pollutionpar la dioxine); ils seront donc immédiatement éli-minés en respectant les règles de l’art.Pendant une période transitoire, la tension nomi-nale sur le côté secondaire est relevée de 380/220V à la nouvelle tension normalisée de 400/230 V.L’accès à la station de transformation ne doit êtreautorisé qu’à des personnes dûment instruites.La station de transformation est périodiquementcontrôlée par l’Inspection fédérale des installationsà courant fort.

Points faibles

– Huile de transformateur contenant du biphény-lène surchloré (risque de dégagement de dioxineen cas d’incendie).

– Charge de travail du transformateur.– Pas de possibilité de réglage (commutateur à

plots).– Sons aériens et solidiens gênants.– Exposition du local abritant le transformateur.– Eléments de régulation vieillis.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Vérification et évaluation des données du fabri-cant.

– Mesure de la puissance, y compris cos phi.– Evaluation par l’Inspection fédérale des installa-

tions à courant fort.

Evaluation de l’état général

a Bon état, pas de problèmes techniques:la station de transformation est en ordre

b Problèmes de confort; isolation phonique insuf-fisante:– petite distribution à basse tension;– commande pas idéale.

c Composants en mauvais état:– installation encrassée;– fixations en partie défectueuses;– Eléments d’identification en partie manquants.

d La sécurité d’exploitation n’est plus garantie:en cas de panne, les personnes et les choses sonten danger.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

166

I0 Installations àcourant fort

I0 100 Installations centralesà courant fort

1 Station detransformation

L1, L2, L3 = conducteurs polairesN = conducteur neutre1 = neutre à la terre du bobinage

secondaire du transformateur2 = disjoncteur de surintensité3 = sectionneur du conducteur neutre

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

167

Descriptif

La compagnie d’électricité détermine l’emplace-ment du branchement, le câblage ainsi que le typeet l’emplacement du disjoncteur de surintensité.

 Toutes les nouvelles lignes de branchement sont enrègle générale posées sous terre. Les ancienneslignes aériennes sont remplacées par des câblesenterrés dès que le branchement d’immeuble doitêtre renforcé, complété ou modifié dans le cadred’importantes modifications architecturales.

a Entrée par potelet de toitureDes distances minimales entre le toit et les super-structures sont prescrites.Entrée uniquement dans des locaux non chaufféspour éviter une formation d’eau de condensation.

b Entrée en façadeIci également, des distances minimales sont

prescrites, à savoir par exemple 1 m au minimumpar rapport à des éléments accessibles tels quefenêtres, etc., 3,8 m au minimum par rapport àdes parties praticables tels que balcons, etc.

c Entrée par câble souterrainA l’intérieur du bâtiment, les câbles de branche-ment doivent disposer d’un manteau de protec-tion renforcé ou être protégés sur toute leur lon-gueur contre les dommages mécaniques.Les câbles de branchement seront introduits demanière à éviter toute infiltration d’eau ou de gazà l’intérieur du bâtiment.

Pour des villas familiales ou jumelles, des maisonsde vacances et des fermes, l’équipement de mesure

sera normalement logé à l’extérieur du bâtimentdans un coffret de protection avec le disjoncteur desurintensité.

Informations générales

– Contrôle périodique de l’installation par la com-

pagnie d’électricité.– J usqu’au coffret de branchement y compris, laligne de branchement est propriété de la compa-gnie d’électricité.

Points faibles

– Traversées ne sont plus étanches.– Fixation défectueuse.– Exécution non conforme aux prescriptions.– Manteau de protection ou dispositif de protection

mécanique endommagé.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Vérification visuelle des installations et notammentde l’étanchéité de la traversée de mur.

Evaluation de l’état général

a Aucun reproche:la ligne de branchement d’immeuble est en ordre.

b Petits défauts constatés sur l’installation:– éléments d’identification en partie manquants;– fixations défectueuses;– traversées inétanches.

I0 Installations àcourant fort

I0 100 Installations centralesà courant fort

2 Branchementd’immeuble

a)

b)

c)

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I0 Installations àcourant fort

I0 100 Installations centralesà courant fort

3 Equipotentiel, etc.

1 Barrette pour dispositif de mise à terre de fondation2 Connexion avec conducteur neutre pour branche-

ment de câble (ligne en traitillé pour branchement decâble sans mise à neutre ou branchement de ligneaérienne: raccordement jusqu’au prochain tableaupour compteurs ou au branchement principal)

3 Conduite d’eau froide4 Conduite d’eaux résiduaires (métallique)

5 Chauffage central à eau chaude6 Conduite intérieure de gaz7 Connexion avec installation d’antennes8 Connexion avec installation de télécommunication9 Connexion avec mise à terre de protection

parafoudre10 Rail d’équilibrage du potentiel avec bornier à cinq

positions pour raccordement d’aller et de retour11 Manchon d’isolation12 Dispositif de mise à terre de fondation

Points faibles

– Installations techniques sans équilibrage dupotentiel.

– Equilibrage du potentiel interrompu.– Bornes de connexion présentant une conductibi-

lité défectueuse (corrosion, mauvais contact).– Barrettes ou lignes de raccordement de section

insuffisante.– Résistance trop élevée du système de mise à

terre.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Vérification visuelle des installations techniques.– Mesure des résistances par un spécialiste.

Descriptif

Une liaison équipotentielle est une connexion élec-trique spéciale pour amener au même potentiel ouapproximativement au même potentiel la masse etdes parties conductrices étrangères.Les dispositifs de mise à terre sont des corpsconducteurs généralement enterrés ou noyés dansdes fondations en béton pour établir une bonnecommunication conductrice avec la terre.L’équilibrage du potentiel a pour but de limiter lesdifférences de tension entre des parties conduc-trices en contact simultanément. Cela est égale-ment valable en cas de panne de courant, à savoirpar exemple mise à la terre ou court-circuit.

Informations générales

Les prescriptions seront intégralement appliquées

a aux installations neuves;

b aux installations existantes qui n’offrent pas unesécurité suffisante pour les personnes et leschoses;

c aux installations qui sont entièrement transfor-mées;

d aux installations qui sont agrandies, partielle-ment transformées, révisées et réparées pourautant que cela soit possible sans modifier pro-fondément des parties de l’installation nonconcernées par ces travaux. En cas de doute,l’instance de contrôle, c’est-à-dire en règle géné-rale la compagnie d’électricité ou l’Inspectionfédérale des installations à courant fort, décide dela marche à suivre.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

168

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Evaluation de l’état général

a Aucun reproche:l’équilibrage du potentiel est en ordre.

b Petits défauts constatés sur l’installation:– fixations défectueuses;– éléments d’identification en partie manquants.

c Installation incomplète:– équilibrage du potentiel interrompu;

– barrettes ou lignes de raccordement de sectioninsuffisante.

d Sécurité pas garantie:– bornes de connexion présentant une conduc-

tibilité défectueuse;– bornes corrodées ou relâchées;– les points de raccordement et de branchement

ne sont pas assurés contre le desserrage spon-tané.

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Descriptif

Pour des villas familiales ou jumelles, des maisonsde vacances et des fermes, l’équipement de mesuresera normalement logé à l’extérieur du bâtimentdans un coffret de protection avec le disjoncteur desurintensité.

Dans des immeubles locatifs, les appareils de tarifi-cation doivent être montés à l’extérieur des apparte-ments. Les compteurs seront centralisés ou excep-tionnellement regroupés par étage à un endroitfacilement accessible. Les appareils doivent être pro-tégés contre les dommages mécaniques. On veilleraà garantir un bon éclairage.

Principe: un moteur électrique travaillant sur uncompteur modifie son régime en fonction de l’inten-sité occasionnée par les consommateurs dans le cir-cuit électrique.

Informations générales

Les compteurs électriques mesurent le travail élec-trique. On distingue entre compteurs à courantmonophasé, compteurs à courant triphasé et comp-teurs à courant continu.

Dans un réseau normal à courant monophasé ou tri-phasé, on utilise généralement des compteurs àinduction. La tension et le courant qui passe action-nent un disque rotatif en aluminium logé entre unebobine de tension et une bobine d’intensité. Un sys-tème de frein magnétique fait en sorte que la vitessede rotation est proportionnelle à la charge. Les rota-

tions du disque sont totalisées à l’aide d’un compteur.La consommation est indiquée directement en kWh.

Les compteurs et les appareils de tarification sontmis à disposition par les compagnies d’électricitémoyennant prélèvement de taxes de base corres-pondantes. Au-dessous de 80 A, les compteurs sontraccordés directement sur le réseau; au-dessus de80 A, le raccordement s’effectue par l’intermédiaired’un transformateur d’intensité (observer les pres-criptions de la compagnie d’électricité).Pour des installations à haute tension, on utiliserades transformateurs d’intensité et des transforma-teurs de tension.

Les compteurs à double tarif se composent de deuxcompteurs dotés d’un entraînement commun.Pendant les heures de charge élevée du réseau, laconsommation est enregistrée sur le compteur àhaut tarif, alors que le reste du temps, elle est enre-gistrée sur le compteur à bas tarif.

La charge maximale moyenne (puissance en kW)par période de décompte est généralement comp-tée en plus du travail.

Des récepteurs de télécommande centralisée com-mandent la commutation des tarifs ou la libérationde circuits spéciaux (chauffage d’un accumulateur,préparation d’eau chaude).

Les compteurs d’une compagnie d’électricité sontobligatoirement soumis à un étalonnage, contraire-ment à des compteurs privés. Les compteurs privéss’utilisent pour enregistrer la consommation d’ins-tallations de ventilation, etc.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I0 Installations àcourant fort

I0 100 Installations centralesà courant fort

4 Installationsde mesure

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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La compagnie d’électricité compétente détermine laforme de la mesure.

– Des mesures privées ne doivent être utiliséesqu’à des fins statistiques, et non pour une refac-turation en aval.

– Le contrôle visuel des appareils incombe au per-sonnel de la compagnie d’électricité dans le cadredu relevé des compteurs.

Points faibles

– Emplacement non conforme aux prescriptions.– Nombre insuffisant de places pour les compteurs

(réserve).– Mauvaise affectation des consommateurs sur les

compteurs.– Type de compteur inapproprié.– Absence de récepteur de télécommande centralisée.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle des dommages apparents ou des élé-ments d’identification manquants.

– Vérification de la plaque de données du compteur.– Vérification du fonctionnement par connexion

d’une charge.– Etablissement et évaluation d’un diagramme de

charge moyennant des mesures.

Evaluation de l’état général

a Aucun reproche:l’installation de mesure est en ordre.

b Petits défauts:– fixations défectueuses;– remplacement de certaines parties de l’instal-

lation de mesure.

c Nécessité d’installer des éléments complémen-

taires:– absence de récepteur de télécommande cen-tralisée;

– type de compteur inapproprié.

d Non-conformité aux prescriptions:– mauvaise affectation des consommateurs sur

les compteurs.– emplacement non conforme aux prescriptions.

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Descriptif

Les consommateurs avec partie inductive tels quemoteurs, transformateurs ou ballasts occasionnentun déphasage entre la tension alternative et le flux decourant. Selon le déphasage circule un courant réac-tif qui charge les lignes de transmission et les sous-stations, ce qui entraîne une perte par effet J oule etune chute de tension dans la ligne de branchement.

Avec la mise en place d’installations de compensa-tion, les conducteurs électriques placés en amontsont déchargés de l’énergie réactive inutilisable etlibres pour la précieuse énergie active; on ne tire doncpas d’énergie réactive de la centrale électrique, ce quise traduit par une économie sur le coût de l’énergie.Pour une compensation individuelle, le condensateurcorrespondant est placé dans l’armoire de com-mande du consommateur inductif à compenser(généralement un moteur) ou logé directement dansle boîtier de l’appareil concerné (luminaires). Avec

des compensations groupées ou centralisées, l’éner-gie réactive produite est mesurée, et une charge capa-citive est enclenchée ou déclenchée en fonction desbesoins. Dans tous les cas, on déterminera avec lacompagnie d’électricité s’il est nécessaire de prévoirdes circuits réjecteurs dans le réseau de distributionpour protéger les signaux à fréquence acoustique.

Informations générales

Modes de compensation possibles:Pour une compensation individuelle, il faut prévoirun condensateur particulier pour chaque consom-mateur inductif. Sa commutation sera combinée àcelle du consommateur.

Avec une compensation groupée, un groupe deconsommateurs dispose d’une batterie de conden-sateurs commutable séparément. Pour permettreune adaptation aux conditions de charge, cette bat-terie est généralement commutable par étages suc-cessifs, ce qui s’effectue automatiquement parenclenchement et déclenchement des consomma-teurs ou via un régulateur de puissance réactive.

Pour une compensation centralisée, on installe unebatterie de condensateur réglée et suffisante pourl’ensemble des consommateurs.

Avec des installations à tarif unitaire (lumière, forceet chaleur sur le même compteur) et lignes de bran-chement de plus de 25 kVa environ, on optera pourune compensation centralisée.

Points faibles

– La capacité et la subdivision étagée ne corres-pondent pas aux conditions effectives (des ins-tallations trop petites sont en permanence forte-ment chargées, et des étages de commutationtrop importants sont difficiles à réguler).

– Commande défectueuse ou régulation mal ajustée.– Matériau d’isolation contenant du biphénylène sur-

chloré (condensateur); à éliminer immédiatement.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Vérification du fonctionnement.– Analyse et évaluation de factures d’électricité.– Vérification des données sur la plaque de l’ins-

tallation de compensation.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I0 Installations àcourant fort

I0 100 Installations centralesà courant fort

5 Condensateur

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Descriptif

En cas de panne de courant, l’installation électriquede secours permet de couvrir l’alimentation de cer-tains consommateurs bien définis pendant la duréede la coupure. Comme sources de secours, diffé-rentes solutions peuvent entrer en ligne de compte:

– accumulateurs décentralisés;– accumulateurs centralisés;– génératrice de secours.

La principale application consiste à assurer l’éclai-rage de secours et le marquage des voies de fuite.Pour certains bâtiments, une alimentation de secoursest obligatoire.

Informations générales

Génératrice de secours:normalement, l’installation de secours fonctionne

en service îloté et plus rarement en parallèle auréseau.

L’utilisation de la génératrice de secours en serviceparallèle pour couvrir les pointes de consommationprésuppose également de respecter l’ordonnancesur la protection de l’air.

Les génératrices de secours nécessitent une main-tenance coûteuse ainsi que des tests périodiques defonctionnement sous charge.

Installations équipées d’accumulateurs:les installations équipées d’accumulateurs doiventêtre logées dans des locaux bien aérés; elles néces-sitent une maintenance.

On apposera en particulier des instructions de ser-vice qui attirent notamment l’attention sur lesrisques inhérents à l’utilisation des accumulateurs.On apposera également une interdiction de péné-trer dans le local en étant porteur d’une flamme viveou en fumant.

Points faibles

– Transmission de sons aériens et solidiens dansles locaux adjacents en raison d’amortisseursantivibratoires défectueux ou de mesures d’iso-lation phonique insuffisantes.

– Dommages (à l’arrêt) sur le dispositif d’échappe-ment ou l’installation de réfrigération.

– Vieillissement des accumulateurs.– Niveau sonore d’échappement trop élevé.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel de la génératrice de secours quantaux fuites d’huile ou d’eau de refroidissement.

– Evaluation extérieure des amortisseurs antivi-bratoires, des flexibles de réfrigération et descâbles de raccordement quant à leur vieillisse-ment, leurs parties usées, etc.

– Consommation d’huile par rapport aux heures deservice.

– Vérification de l’état de charge des accumulateurs.– Consultation du journal d’entretien.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

174

I0 Installations àcourant fort

I0 100 Installations centralesà courant fort

6 Alimentation desecours

a Générateur e Echappement ø12 cmb Moteur Diesel f Réservoir journalierc Batterie g Pomped Silencieux h Réservoir d’huile

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Evaluation de l’état général

a Pas de dégradation et pas de défaut:l’alimentation de secours est en ordre.

b Petits défauts, pas de dégradation de la sécuritéd’exploitation:dommages (à l’arrêt) sur le dispositif d’échappe-ment ou l’installation de réfrigération.

c Sécurité d’exploitation insuffisante, composants

défectueux, installation en mauvais état:– vieillissement des accumulateurs;– consommation d’huile disproportionnée par

rapport aux heures de service.

d Sécurité d’exploitation plus garantie, puissancetrop faible ou dégradation trop importante:la capacité et le temps de démarrage ne répon-dent pas aux exigences requises.

Page 146: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

Une distribution principale se compose en principede la ligne d’amenée, du disjoncteur de surintensitéde l’abonné et de la mesure. Pour de petits objets,les disjoncteurs de surintensité de groupe et deconsommateur peuvent également être posés surla distribution principale.

Pour des installations simples dans des maisonsd’habitation, la distribution principale est en règlegénérale installée si possible à l’entrée de la cavesur une paroi orientée perpendiculairement à la rue.En ce qui concerne l’emplacement et la disposition,les prescriptions de la compagnie d’électricité régio-nale sont applicables.

Pour des installations importantes dans des hôpi-taux, des grands magasins, des établissementsindustriels ou des bâtiments administratifs, lesarmoires de distribution principale avec champs

d’alimentation, de mesure et de départ sont instal-lées dans des locaux séparés.

Informations générales

Les prescriptions en matière de voies de fuite doiventêtre respectées même avec des portes d’armoireouvertes.

Les compagnies d’électricité prescrivent que lescompteurs doivent être installés et centralisés aupremier sous-sol ou au rez-de-chaussée. Certainescompagnies exigent des compteurs externes, c’est-à-dire accessibles de l’extérieur.Pour permettre un câblage optimal d’une pareilledistribution, on monte des planchers creux. Tous

les champs de la distribution principale serontcâblés avec des lignes de longueur minimale.

La compagnie d’électricité compétente vérifie pério-diquement les installations à courant fort. Les défautsconstatés sont relevés dans un rapport d’inspection.

Les compteurs officiels sont vérifiés par la compa-gnie d’électricité compétente et remplacés à l’éché-ance du délai d’étalonnage.

Distribution principale dans de petits objets tels quevillas familiales (a)etdans des maisons plurifamiliales ou lotissementsde maisons unifamiliales (b)

1 Boîte de branchement d’immeuble avec disjonc-teur de surintensité toujours accessible de l’exté-rieur pour a)

2 Distribution principale3 Compteurs4 Disjoncteur divisionnaire d’abonné5 Disjoncteur divisionnaire de groupe et de con-

sommateur

Points faibles

– Plus de place de réserve, donc extension impos-sible.

– Départs surchargés, lignes surprotégées.– Technique d’installation obsolète (couleurs des

conducteurs, protection des personnes).– Situation ou locaux inappropriés.– Schémas et éléments d’identification manquants.– Têtes de fusible défectueuses.– Connexions de conducteurs et bornes de départ

relâchées

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

176

I0 Installations àcourant fort

I0 200 Ligne principale,ligne montante,ligne de distribution

1 Distribution principalea) b)

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Descriptif

Par câbles principaux, on comprend les câbles deraccordement qui vont de l’installation de distribu-tion principale aux sous-distributions.

Les lignes d’abonnés sont les lignes qui vont descompteurs aux différentes sous-distributions dans

les appartements.

Informations générales

Les câbles principaux ont une section minimale de6 mm2. Le nombre des conducteurs principaux estsubordonné aux prescriptions de la compagnied’électricité ou aux prescriptions en matière de pro-tection des personnes (choix du genre de mise àneutre HV 41222).

Les câbles sont tirés dans des tubes de protection,des tracés de câble ou des colonnes montantes.

Les réservations de traversées dans les planchers etles compartiments coupe-feu seront colmatéesavec des matériaux entravant la propagation du feu(obturation coupe-feu).

Points faibles

– Résistance réduite de l’isolation (vieillissement,endommagement).

– Concept de protection inadmissible.– Section insuffisante des conducteurs.– Aucune possibilité d’extension/saturation.– Obturations coupe-feu manquantes ou ineffica-

ces/défectueuses.– Dommages sur les porte-câbles et tubes de pro-

tection.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Evaluation visuelle de l’état effectif.– Vérification de la présence de coupe-circuits

adaptés à la section des conducteurs.

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut.

b Petits défauts sur les porte-câbles ou les obtura-tions coupe-feu:fixations défectueuses.

c Supprimé

d Le bon fonctionnement et la protection des per-sonnes ne sont plus garantis:dommages sur les porte-câbles ou les tubes deprotection.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

178

I0 Installations àcourant fort

I0 200 Ligne principale,ligne montante,ligne de distribution

2 Câbles principaux

1 Ligne d’amenée 6 étage 1

2 Mise à la terre 7 23 Fils de blocage 8 34 Boiler p. ex. 9 45 Eclairage de cage d’escalier p. ex. 10 5

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

179

Descriptif

Par sous-distribution, on comprend par exemple undistributeur d’appartement, un distributeur d’étageou des armoires techniques de distribution pourinstallations de chauffage, de climatisation, de ven-tilation et de réfrigération.

Une sous-distribution comprend tous les disjonc-teurs de surintensité de groupe ou de consomma-teur nécessaires pour les installations de commu-tation, de commande et de signalisation ainsi queles équipements de mesure (compteurs) éventuel-lement indispensables.

Informat ions générales

Pour des raisons pratiques, chaque sous-distribu-tion doit être subdivisée en plusieurs circuits pourlimiter les conséquences qui pourraient résulter du

dysfonctionnement d’un seul circuit.

Les installations de ventilation avec ligne de rac-cordement de plus de 5 kW doivent être mesuréesavec un compteur privé.

Les salles de bains, douches, piscines et prises decourant pour objets transportables utilisés en pleinair (tondeuses à gazon, cisailles, etc.) seront équi-pées de disjoncteurs de courant de fuite.

Points faibles

– Plus de place de réserve, extension impossible.– Départs surchargés.

– Relais affectés d’un bourdonnement.– Technique d’installation obsolète (protection des

personnes, matériel, etc.).– Schémas manquants ou non mis à jour.– Bornes de départ relâchées.– Eléments d’identification manquants ou inexacts.– Variations de tension.– Ondes harmoniques gênantes.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel et évaluation.– Contrôle normal du bon fonctionnement.– Inspection par un spécialiste autorisé.– Analyse du réseau.

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut.

b Petits défauts, mais sécurité garantie:remplacement de quelques pièces de la sous-dis-tribution.

c Composants obsolètes ne répondant plus com-plètement aux prescriptions:plus de place de réserve, extension impossible.

d Sous-distribution inadaptée à sa fonction ou à lasécurité requise:les éléments d’identification ne correspondentpas aux prescriptions requises.

I0 Installations àcourant fort

I0 300 Sous-distributions

1 Sous-distributeurs

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

L’installation électrique comprend le raccordementde locaux affectés à différents usages. Le degré del’équipement comme critère de qualité d’une ins-tallation dépend de la structure et de l’âge de l’ins-tallation.

Informations générales

En principe, toutes les lignes fixées sur des paroissont tirées horizontalement ou verticalement. Dansdes planchers creux ou des structures alvéolaires,on peut par contre opter pour la distance la pluscourte. Le tracé des lignes est en outre subordonnéà une multitude de règlements et prescriptionsconcernant en particulier la distance à respecterentre les lignes électriques, interrupteurs et prisesde courant par rapport aux plafonds, sols, huisse-ries, encadrements de fenêtre ainsi que câbles pour

installations de télécommunication et antennes.

Avec d’anciennes installations, on trouve normale-ment peu de prises de courant, car les consomma-teurs transportables se limitaient à quelques appa-reils thermiques et luminaires. Aujourd’hui, étantdonné la multitude d’appareils électroménagersdont dispose chaque ménage, il faut généralementprévoir deux prises par local, et même souvent desprises multiples (exception: locaux annexes).

Les circuits pour salles de bains, douches, piscineset prises de courant pour objets transportables uti-lisables en plein air seront équipés d’interrupteursde sécurité à courant de fuite.

Les appareils suivants peuvent en l’occurrenceentrer en ligne de compte:

a interrupteur de sécurité à courant de fuite commeunité;

b interrupteur de sécurité à courant de fuite com-biné à un interrupteur automatique comme unité.

Points faibles

– Isolation des conducteurs cassante ou endom-magée.

– Points de contact oxydés.– Subdivision insuffisante des circuits.– Faible section des conducteurs (1 mm").– Equipement insuffisant (prises de contact).– Matériel d’installation généralement obsolète.– Système de mise à neutre obsolète.– Ponts acoustiques par boîtes de dérivation encas-

trées, traversées de mur, etc.

– Tubes de protection, interrupteurs et prises decourant endommagés.– Obturation coupe-feu insuffisante ou manquante

pour des tubes de protection qui traversent deszones froides.

– Possibilités d’extension insuffisantes.

Dans les anciens appartements, il n’est souvent paspossible de brancher les appareils électroménagerscouramment utilisés aujourd’hui, car les lignes et lenombre de prises n’y suffisent pas. Il est donc sou-vent indispensable de compléter l’installation élec-trique ou de procéder à une rénovation générale.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

180

I0 Installations àcourant fort

I0 400 Installations dansdes locaux

1 Lignes d’installationélectrique

Page 151: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

181

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel et inventaire.– Expertise technique par un spécialiste.– Contrôle des circuits électriques.– Vérification du mode de mise à neutre.– Contrôle du fonctionnement des interrupteurs et

des prises de courant.

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut:l’installation électrique et les lignes sont en ordre.

b Petits défauts:obturation coupe-feu insuffisante des tubes deprotection qui traversent des zones froides.

c Installations en partie non conformes, mais per-fectibles:matériel d’installation obsolète.

d Matériel d’installation obsolète non perfectible:les lignes d’installation ne sont pas conformesaux prescriptions et ne répondent pas aux exi-gences requises.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

Les exigences requises pour une installation d’éclai-rage varient en fonction de l’usage des locaux.

Les progrès réalisés dans la technique d’éclairagepermettent de réaliser aujourd’hui des installationsd’éclairage économiques et efficaces.

Informations générales

Le degré de qualité d’une installation d’éclairagedépend de plusieurs facteurs:

– corps d’éclairage;– absence d’éblouissement;– régularité;– confort;– couleur de la lumière;– rendement d’éclairage;– rendement des luminaires;– circuits de commutation, possibilité de réglage.

Points faibles

– Les ballasts de tubes fluorescents peuvent pro-voquer des bruits gênants.

– Pour supprimer les bruits, on connecte un con-densateur en parallèle au commutateur des tubesfluorescents.

– Le rendement des luminaires se dégrade parvieillissement ou encrassement des surfaces deréflexion.

– Certains types de luminaires peuvent être inappro-priés, à savoir par exemple tubes fluorescents dansdes locaux occupés brièvement seulement, etc.

– Eléments de commande placés à un endroit peupratique.

– Subdivision zonale inappropriée.– Protection insuffisante des personnes.– Isolation cassante des conducteurs.– Charge de phase défavorable.– Compensation insuffisante du courant réactif.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Mesure simple de l’intensité d’éclairement avecun luxmètre de poche.

– Analyse énergétique de l’éclairage par détermi-nation de la puissance installée ou mesure de lapuissance absorbée.

– Vérification visuelle et fonctionnelle des lumi-naires, de la diffusion lumineuse et de la subdi-vision zonale.

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut:les corps d’éclairage et les installations sont con-formes aux prescriptions en vigueur.

b Petits défauts dus au vieillissement et à la dégra-dation:les tubes fluorescents ou les ballasts doivent êtreremplacés.

c Modification de l’éclairage:procéder à une nouvelle répartition zonale

d Concept d’éclairage inapproprié et non perfectible :

procéder à un remplacement complet de l’éclai-rage.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

182

I0 Installations àcourant fort

I0 400 Installations dansdes locaux

2 Installationsd’éclairage

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

183

Descriptif

Pour améliorer la sécurité et réduire le risque d’acci-dent, il est indispensable de prévoir un éclairagesuffisant des corridors, paliers, cages d’escalier, etc.

Informat ions générales

La consommation d’énergie de l’installation collec-tive générale est en principe enregistrée par uncompteur séparé. La multitude des composants dis-ponibles aujourd’hui permet de réaliser une instal-lation économique et pratique.

Les prises de courant pour objets transportables enplein air doivent être équipées d’interrupteurs desécurité à courant de fuite.

Les interrupteurs de sécurité à courant de fuiteseront scellés par le fabricant de telle sorte que leur

fonctionnement ne puisse pas être perturbé à lasuite d’un acte malintentionné.

Points faibles

– Corps d’éclairage défectueux.– Corrosion des luminaires et des bornes de rac-

cordement.– Eclairement insuffisant.– Dispositif de déclenchement automatique inexis-

tant ou défectueux.– Sources lumineuses inappropriées.– Isolation cassante des conducteurs.– Etanchement insuffisant des tubes de protection.– Protection insuffisante des personnes.

– Plus de possibilité d’extension (section des con-ducteurs surchargée).

– Interrupteurs placés à de mauvais endroits.– Compensation insuffisante du courant réactif.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Contrôle optique et fonctionnel des installations

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut:l’éclairage de la cage d’escalier est en ordre.

b Petits défauts dus à la dégradation et au vieillis-sement:

– corps d’éclairage défectueux;– isolation cassante des conducteurs.

c Eclairage et installation perfectibles:procéder à la coordination des bornes de raccor-dement.

d Eclairage et installation non perfectibles:– plus de possibilité d’extension;– renouvellement de l’éclairage complet.

I0 Installations àcourant fort

I0 500 Installationscollectives

1 Eclairage dela cage d’escalier

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

185

Descriptif

Le tableau électrique est le cerveau d’une installa-tion de chauffage ou de ventilation. Il regroupe tousles éléments de commande et de sécurité néces-saires à une exploitation irréprochable de l’installa-tion et des circuits électriques. Tous les interrup-teurs, lampes-témoins et appareils doivent êtremunis d’étiquettes d’identification afin que mêmeun profane puisse en comprendre le principe. Letableau électrique doit être protégé contre la pous-sière et les projections d’eau.

Informat ions générales

Les générateurs de chaleur et les monoblocs deventilation sont de plus en plus souvent équipésd’un tableau électrique standard qui comprend tousles appareils de commande nécessaires. Le câblageest réalisé en usine et le bon fonctionnement est

ainsi garanti. Tous les appareils externes sont rac-cordés sur place par l’électricien.

Points faibles

Parmi les principaux points faibles observés, onmentionnera l’échauffement excessif de certainscomposants, les erreurs de câblage lors de travauxde modification, l’absence d’un dispositif de pro-tection sur des éléments sous tension, les bruitsprovoqués par certains composants en raison desvibrations effectuées par des conducteurs mal fixés,l’absence d’un schéma électrique, etc.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Contrôle visuel d’une éventuelle obsolescence,contrôle des fonctions, existence d’un schéma demontage électrique, contrôle des dispositifs de pro-tection des éléments sous tension, contrôle de l’étatdes lignes électriques.

Dans de nombreux cas, il se révèle judicieux deremplacer le tableau s’il est nécessaire de procéderà de profondes modifications du câblage.

Evaluation de l’état général

a En ordre:pas de défaut.

b Petits défauts, sécurité garantie:– fixation des lignes sur le bornier;– nettoyage, apposition d’étiquettes.

c Composants obsolètes ne répondant plus com-plètement aux prescriptions:– petites modifications sur le câblage;– remplacement de certaines parties;– mise à jour du schéma électrique.

d Remplacement du tableau électrique:Le tableau électrique n’est plus adapté aux exi-gences pratiques et de sécurité requises.

I0 Installations àcourant fort

I0 500 Installationscollectives

3 Tableau électriquede l’installation dechauffage

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Descriptif

GénéralitésA l’intérieur d’un bâtiment, les installations reliéesdirectement au réseau téléphonique public ou à deséquipements des PTT sont soumises aux prescrip-tions de la direction générale des PTT. Avant le débutdes travaux, l’installateur-électricien doit déposer unavis d’installation auprès de la Direction des télé-communications (DT) pour contrôle et autorisation.

ConcessionPour exécuter des installations téléphoniques,l’électricien doit être au bénéfice d’une concessiondes PTT. Cette concession est subdivisée commesuit:

CONCESSION B: elle permet de réaliser des instal-lations d’abonnés simples.

CONCESSION A : elle permet de réaliser toutes les

installations téléphoniques telles que sélecteur delignes, central domestique, etc.

Informations générales

Notions terminologiquesLe réseau public des télécommunications se com-pose des réseaux locaux, interurbains et internatio-naux. Cette notion recouvre tous les équipementsservant au trafic public des télécommunications.

Les lignes de branchement sont des installationsraccordées au réseau public de télécommunica-tions à l’intérieur du bâtiment et également en pleinair pour autant qu’elles se trouvent sur le même

bien-fonds. La ligne réseau se compose de la lignede branchement et de la ligne de raccordement. Elledébute au central téléphonique et se termine auposte d’abonné principal, au poste de télécommu-nication de l’abonné ou à l’appareil de téléfax.

La ligne de raccordement relie le central télépho-nique au bâtiment dans lequel se trouve l’installa-tion de l’abonné. Elle débute au central télépho-nique et se termine par une boîte de distribution,une boîte de jonction, une boîte de transit avecbornes de séparation, un coupe-circuit général ouun distributeur de service principal.

La ligne concessionnaire est une ligne par abonne-ment indépendante des réseaux publics de télé-communications ou une ligne privée destinée à latransmission de nouvelles.

La ligne louée est une ligne par abonnement indé-pendante des réseaux publics de télécommunica-

tions destinée à la transmission de nouvelles.

Le raccordement principal comprend les organes deraccordement au central, la ligne de raccordement,le branchement et le poste téléphonique principal.

Le raccordement secondaire se compose de la lignede branchement et du poste téléphonique secon-daire dans le même bâtiment ou sur le même bien-fonds. Il sert au trafic interne sur l’installation del’abonné ainsi qu’au trafic avec d’autres postes duréseau public.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

186

I1 Installations detélécommunicationet de sécurité

I1 100 Installationstéléphoniqueset similaires

1 Installationstéléphoniques

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

187

Points faibles

Appareils, raccordements:– appareils obsolètes ou défectueux;– câbles défectueux ou raccordés sans soulage-

ment des efforts de traction.

Installation:– prises téléphoniques endommagées ou défec-

tueuses;– tubes de protection endommagés ou mal fixés.

Central:– central surchargé;– type de central dépassé; plus de stock de pièces

de rechange.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

 Tournée générale dans les locaux raccordés et éva-luation des données techniques du central.

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut, pas de problème de confort:les installations et le type de central suffisent pourrépondre aux exigences actuelles requises.

b Petits défauts sans problème de confort:remplacement des appareils.

c Problèmes de confort, raccordement de qualitéinsuffisante, perfectible:

le central téléphonique ne satisfait pas aux exi-gences requises.

d Installation surchargée et sans confort; pas depossibilité de modernisation:type de central dépassé; dimensionnement tropfaible de l’alimentation.

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Descriptif

En fonction de l’importance de l’objet, l’installationde sonnerie sera équipée d’un ouvre-porte, d’uninterphone, etc. Le degré de perfectionnement serasubordonné à la sécurité requise.

Informations générales

Avec la technique actuelle, une installation à quatreconducteurs permet déjà de desservir des bâtimentspetits à moyens. L’interphone est souvent complétépar une caméra vidéo.

Points faibles

– Sonnette défectueuse.– Transformateur surchargé.– Câblage ne se prêtant pas à une extension.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel et fonctionnel de l’installation.

Evaluation de l’état général

a Pas de défaut.

b Traces de dégradation, pas de problème de con-fort ou de sécurité.

c Standard insuffisant, mais perfectible.

d Problème de confort et/ou de sécurité, non per-fectible.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

188

I1 Installations detélécommunicationet de sécurité

I1 400 Installations desécurité

1 Sonneries

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

189

Descriptif

Le combustible peut être stocké aussi bien dans desciternes enterrées que dans des citernes installéesdans un local soigneusement étanchéifié dans lesous-sol d’un bâtiment. Les citernes peuvent être enacier, en béton ou en matière plastique.

Informat ions générales

L’ordonnance fédérale sur la protection des eauxcontre les liquides pouvant les altérer fixe d’unemanière très stricte les conditions de construction,de révision et de maintenance des citernes. Les can-tons sont chargés de contrôler l’application de cetteordonnance. Il est recommandé de consulter lesoffices cantonaux compétents à ce sujet. Seules lesentreprises officiellement reconnues sont autori-sées à effectuer les travaux d’entretien.

Le genre des travaux à exécuter dépend de la zonedans laquelle la citerne est installée. On distingueles quatre zones suivantes:SF = zone de captage stockage interditSE = zone étroite stockage interditSW = zone élargie pas de citerne enterrée

A = avec présence de la nappe souterraine,eau potable dispositions maximales

B = avec présence de la nappe souterraine,eau non potable dispositions moyennes

C = ne fait pas partiede S, A et B dispositions minimales

Comme une partie des travaux (révision de laciterne) incombe aux locataires, on procède géné-ralement aux travaux d’assainissement de la citernelorsque le bâtiment est occupé. Si le coût probablede l’assainissement est élevé ou si le local occupépar la citerne dans le sous-sol peut être loué à desconditions intéressantes, il est recommandé d’exa-miner la possibilité de se raccorder au réseau de dis-tribution de gaz. Dans ce contexte, il est nécessaired’examiner la réalisabilité technique du projet et larentabilité de l’opération.

I2 Chauffage

I2 100 Amenée et stockaged’agents énergétiques

1 Stockage d’huile dechauffage

Citernes installées dans une cave.

Citernes enterrées.

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Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le diagnostic sera établi par une entreprise spécia-lisée. Démarche à suivre pour établir le diagnostic:

– définition de la zone dans laquelle la citerne setrouve;

– appel d’offres auprès d’entreprises spécialisées;– prise de décision après analyse des offres (réfec-

tion ou changement de combustible, à savoir parexemple gaz, bois, chauffage à distance, pompe

à chaleur).

Dans la plupart des cas, il existe différentes solu-tions pour assainir des citernes enterrées ou instal-lées dans une cave. Il est donc recommandé des’assurer que la solution proposée est la plus judi-cieuse sur le plan de la technique et du coût. Onsaura exactement quelles mesures prendre en exa-minant soigneusement la citerne après l’avoirouverte et nettoyée. La corrosion ne peut se consta-ter qu’en procédant à un examen visuel. La profon-deur de la corrosion doit être mesurée.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

190

Evaluation de l’état général

a En ordre:satisfait entièrement aux prescriptions et auxbesoins.

b Satisfait aux prescriptions, mais nécessite delégères adaptations:petits travaux d’adaptation sur les conduites deraccordement au brûleur, la tubulure de remplis-sage, le dispositif de purge, la sécurité de trop-

plein ou la robinetterie.

c Ne satisfait que modérément aux prescriptions etnécessitent d’importants travaux de réfection:travaux relativement coûteux en ce qui concernel’étanchéité du local, le double manteau ou le ren-forcement statique de la citerne ou de son local.

d Transformation impossible de la citerne ou dulocal de la citerne:la citerne est complètement rouillée; elle estdéfectueuse, trop petite, ne satisfait plus aux exi-gences requises et doit être remplacée.

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

191

Descriptif

Dans un bâtiment, la chaufferie est le local qui abritel’installation de production de chaleur et souventaussi l’installation de préparation d’eau chaude.

Informat ions générales

La chaufferie se trouve généralement au sous-sol etdans certains cas particuliers sous les combles, parexemple avec des chaudières à gaz. Conformémentà différentes règles de sécurité, la chaufferie seraconçue comme suit:

– elle ne doit pas être combustible;– elle doit disposer d’une bonne aération (arrivée

d’air frais et évacuation de l’air vicié);– elle doit être étanchéifiée contre les fuites de gaz;– elle doit disposer d’une porte coupe-feu qui s’ou-

vre à l’extérieur et pas directement sur la cage

d’escalier;– elle doit être suffisamment grande pour per-mettre le nettoyage de la chaudière et du conduitde fumée;

– elle doit être insonorisée (par rapport à l’extérieuret aux locaux adjacents);

– à partir de 600 kW (2e sous-sol), respectivement1200 kW (1ersous-sol), elle doit être accessible del’extérieur (dispositions variables selon cantons).

Prescriptions pour chaufferiesd’installations à gaz:

Le local aura un volume aussi petit que possiblepour éviter une accumulation de gaz.

Il convient de prévoir un orifice de détente placédans un mur extérieur donnant sur un endroit trèspeu fréquenté. Pour du béton armé, cet orifice (enm2) doit correspondre à 0,05 fois le volume de lachaufferie (en m3); avec de la maçonnerie, il doitcorrespondre à 0,03 fois son volume. S’il n’est paspossible de réaliser un pareil orifice, il convientd’installer une vanne magnétique à gaz.

Prescriptions pour chaufferiesd’installations à mazout:

Les chaufferies pour installations à mazout doiventêtre équipées d’un raccordement à l’égout (pasd’écoulement au sol) et d’un seuil de porte de 10 cmde hauteur pour éviter que du mazout puisse serépandre dans d’autres locaux.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

1.1 Prescriptions de la police du feu

Vérification des parois, des planchers et des portes;vérification du sol, notamment pour des chaufferiesinstallées sous les combles (dans ce cas, il est indis-pensable de réaliser une étanchéité).

1.2 Ventilation

On vérifiera l’amenée d’air frais et l’évacuation del’air vicié. Le contrôle sera réalisé à l’aide d’un appa-reil fumigène. Etant donné le risque d’explosioninhérent à une installation de chauffage à gaz, cecontrôle sera effectué avec un soin tout particulier.On vérifiera l’étanchéité du conduit d’évacuationdes gaz brûlés jusqu’à sa sortie sur la toiture.

I2 Chauffage

I2 200 Production de chaleur

1 Chaufferie

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Dans certaines chaufferies, la ventilation est assu-rée par un ventilateur posé dans un canal d’amenéed’air frais ou d’évacuation d’air vicié. Ce ventilateurest asservi au brûleur.

On vérifiera également le raccordement à l’égout.

1.3 Acoustique (voir également chaufferie,brûleur, conduit de fumée)

Le brûleur doit fonctionner à pleine charge. On obser-vera alors les bruits transmis à l’extérieur (notam-ment dans des cages vitrées), à l’intérieur de locauxadjacents à la chaufferie ou dans le conduit de fumée.On besoin, on procédera à des mesures avec un pho-nomètre.

Si les nuisances acoustiques sont importantes, ilvaut mieux s’attaquer à la source du bruit et rem-placer la chaudière ainsi que le brûleur plutôt quede prévoir un capot insonore et un silencieux pourle conduit de fumée. Eventuellement, les groupespourront être installés sur des amortisseurs antivi-bratoires.

Evaluation de l’état général

1.1 Prescriptions de la police du feu

a En ordre:bon état.

b Légère dégradation:petits travaux de retouche sur le plancher, rem-placement de la porte.

c Forte dégradation du plancher:réfection complète du plancher.

d Forte dégradation de la chaufferie:réfection complète du plancher ou du sol et d’unou de plusieurs murs.

1.2 Ventilation

a En ordre:bon état.

b Légère dégradation des gaines d’air:petits travaux de retouche sur les conduits d’airfrais et d’air vicié.

c Forte dégradation:importants travaux de retouche sur les élémentsde ventilation, notamment dans les locaux adja-cents au conduit de fumée.

d Eléments arrivés à fin de vie:prévoir une nouvelle ventilation complète.

1.3 Acoustique (voir également chaufferie,brûleur, conduit de fumée)

a En ordre:bon état.

b Légère dégradation:prévoir une isolation phonique de l’arrivée d’airfrais.

c Mesures importantes:prévoir une isolation phonique d’une à deuxparois ou du plafond et du sol si la chaufferie setrouve sous les combles.

d Rénovation complète:travaux importants dans les locaux adjacents àla chaufferie et sur le conduit de fumée.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Un générateur de chaleur est l’unité qui se composed’une chaudière et d’un brûleur (dimensionnementselon besoins calorifiques nécessaires).

Informat ions générales

Le dimensionnement correct de l’installation enfonction des besoins effectifs et son rendementrevêtent une importance primordiale.

On tiendra également compte des dispositions dela nouvelle ordonnance sur la protection de l’air(OPair) concernant la limitation des émissions pol-luantes ainsi que de l’âge des appareils et de lavaleur résiduelle de l’installation.

En cas de rénovation complète d’un bâtiment, onnotera également que la puissance de chauffagenécessaire peut diminuer (en raison de l’améliora-tion de l’isolation thermique du bâtiment). La lon-gévité moyenne d’un générateur de chaleurmoderne est de l’ordre de 15 à 20 ans.

Points faibles

Des chaudières en acier sont normalement sujettesà des phénomènes de corrosion. La corrosion appa-raît généralement sur la partie postérieure de lachaudière où la température des gaz brûlés est laplus basse.

Les chaudières en fonte résistent à la corrosion.Leurs faiblesses se situent au niveau de l’étanchéitédes raccordements sur le côté des gaz brûlés et sur

le côté eau. La qualité de l’isolation thermique estsouvent un point critique.

La corrosion se manifeste sur les parties de la chau-dière qui sont difficiles à nettoyer.

Les principaux défauts des brûleurs résident dansdes technologies surannées assorties d’une mau-vaise adaptation à la chaudière ou d’une impréci-sion importante du clapet de réglage de l’air frais.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Données importantes pour l’établissement du dia-gnostic:– âge, type et puissance de la chaudière et du brû-

leur;– consommation annuelle (si possible, moyenne

établie sur trois années);– mesure des valeurs de combustion;– pertes de maintien en température.

I2 Chauffage

I2 200 Production de chaleur

2 Générateur de chaleurà mazout

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Il convient de déterminer le rendement annuel dugénérateur de chaleur et sa surcharge éventuelle(voir: dimensionnement et choix de la chaudière).On vérifiera l’état général de la chaudière (étatd’entretien, qualité de l’isolation thermique, état dela chambre de combustion, des carneaux, des jointsd’étanchéité, du conduit de fumée, des organes derégulation et du thermomètre).

On veillera aux bruits qui se produisent dans lachaufferie ainsi qu’à l’intérieur et à l’extérieur des

locaux adjacents.

On déterminera la valeur résiduelle.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation de la chaudière:petits travaux d’amélioration sur l’isolation ther-mique, les joints d’étanchéité et le laquage dumanteau, remplacement des thermostats ou desthermomètres, des portes et de la chambre decombustion de la chaudière conformément auxprescriptions.

c Forte dégradation de la chaudière et du brûleur:remplacement du brûleur, élimination des dépôtset des concrétions par voie chimique

d Remplacement de la chaudière:on remplacera les chaudières qui ne correspon-dent plus aux prescriptions ou sont âgées de plusde 20 ou 25 ans.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Page 165: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Une chaudière à gaz est une unité compacte de pro-duction de chaleur qui se compose d’une chaudièreproprement dite avec brûleur intégré. Souvent, leséléments de régulation des circuits de chauffage etdu système de préparation d’eau chaude – pompeset vase d’expansion – sont logés sous le mêmemanteau. Il existe également des chauffe-eau à gazà chauffage direct.

Ces appareils sont préréglés en usine. Les appareilsdépourvus de ventilateur pour l’air de combustionfonctionnent d’une manière plus silencieuse. Danscertaines circonstances, ils peuvent s’installer à l’inté-rieur d’un appartement.

Informat ions générales

Le juste dimensionnement et le rendement de l’ins-

tallation sont également importants avec des chau-dières à gaz.

Les générateurs à gaz les plus performants sont lesappareils à condensation dont le rendement est de4 à 8% supérieur à celui d’un générateur conven-tionnel. La durée de vie de pareils générateurs dechaleur est de l’ordre d’une vingtaine d’années.

Ces appareils présentent l’avantage, s’ils doiventuniquement chauffer un appartement, de ne pasnécessiter de compteur de chaleur ou de clé derépartition pour le décompte individuel des frais dechauffage conformément aux termes de l’ordon-nance fédérale en la matière.

Points faibles

Etant donné l’existence d’un grand nombre d’élé-ments de sécurité, les appareils dotés d’un ventila-teur sont plus facilement sujets à des pannes.

Les condensateurs peuvent s’encrasser ou se cor-roder. Le faible volume d’eau (généralement unfaisceau de tubes) nécessite une circulation d’eauimportante. Spécialement avec des chaudières ins-tallées sous les combles, il arrive que les corps dechauffe s’entartrent.

La combustion de gaz a pour point faible de ne pasdégager de fumée si le brûleur s’est déréglé. Seuleune analyse du monoxyde de carbone permet deconstater ce dérangement.

On contrôlera aussi soigneusement les faiblesfuites de gaz.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Données nécessaires pour l’établissement du dia-gnostic:– âge, type et puissance de la chaudière;– consommation annuelle (si possible, moyenne

établie sur trois années);– mesure des valeurs de combustion par le ramo-

neur ou l’entreprise chargée de la maintenance;– pertes de maintien en température.

Il convient de déterminer le rendement annuel dugénérateur de chaleur et sa surcharge éventuelle(voir: dimensionnement et choix de la chaudière).

I2 Chauffage

I2 200 Production de chaleur

3 Générateur de chaleurà gaz

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On vérifiera l’état général de la chaudière (étatd’entretien, qualité de l’isolation thermique, état dela chambre de combustion, des carneaux, des jointsd’étanchéité, du conduit de fumée, des organes derégulation et du thermomètre).

On veillera aux différents bruits (un sifflement indi-que un entartrage de la chaudière). On contrôleral’écoulement du condensat avec des appareils àcondensation, l’étanchéité de la tuyauterie d’ali-mentation en gaz et le dispositif d’allumage.

On déterminera la valeur résiduelle.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation de la chaudière:petits travaux d’amélioration sur l’isolation ther-mique, les joints d’étanchéité et le laquage dumanteau, remplacement des thermostats ou desthermomètres ainsi que des joints d’étanchéitéde la chaudière conformément aux prescriptions.

c Forte dégradation de la chaudière et du brûleur:remplacement du brûleur, du condensateur, dela régulation, élimination par voie chimique desconcrétions sur les corps de chauffe qui ne satis-font pas à toutes les conditions requises.

d Remplacement de la chaudière:on remplacera les chaudières qui ne correspon-dent plus aux prescriptions ou sont âgées de plusde 20 ou 25 ans.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Page 167: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Le vase d’expansion est un réservoir qui permet derecevoir le volume d’eau dilaté par le chauffage.Cette expansion est de l’ordre de 4% du volumepour une augmentation de température de 100˚C.Le vase d’expansion ouvert est également destinéà garantir une certaine réserve d’eau pour com-penser de légères fuites.

Informat ions générales

Auparavant, le vase d’expansion se trouvait sous lescombles, à l’endroit le plus élevé de l’installation. Leniveau de remplissage du réservoir variait en fonc-tion de la température de service de l’installation. Cevase était raccordé directement à la chaudière pardeux conduites ne comportant pas d’organe d’arrêt.Une conduite menait à l’aller de l’installation etl’autre au retour. En cas de risque de débordement,

l’eau excédentaire pouvait s’échapper par un trop-plein. Pour éviter le gel, l’eau chaude circulait.Aujourd’hui, on opte de préférence pour des vasesà pression installés dans la chaufferie. L’installationest à circuit fermé et une ou plusieurs soupapesassurent la sécurité en cas d’augmentation de lapression. Dans des bâtiments de plus de 22 m dehauteur, la pression dans le réservoir est assurée parun réservoir. Pour quelques grosses installations, onproduit déjà en usine des réservoir avec pompe depression intégrée.

S’il faut réaliser d’importants travaux sur l’installationde chauffage, on en profite généralement pour rem-placer le réservoir placé sous les combles par un réser-voir à pression qui sera installé dans la chaufferie.

Avant de décider de démonter les conduites entrela chaudière et le vase d’expansion sous lescombles, on examinera si celles-ci ne peuvent pasêtre réutilisées pour raccorder les capteurs solairesd’une installation destinée à assurer un préchauf-fage solaire de l’eau sanitaire.

I2 Chauffage

I2 200 Production de chaleur

4 Expansion et sécurité

Vase d’expansion ouvert.

Vase d’expansion à pression.

Expansion sousles combles

 Trop-plein

Chaudière

Chaudière

Soupape

Vased’expansionà pression

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Points faibles

Les vases d’expansion ouverts présentent deuxgros défauts:

– sensibilité à la corrosion par enrichissement enoxygène de l’eau en contact avec l’air;

– pertes thermiques importantes (la pression d’ali-mentation du vase doit être correctement réglée).

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Pour des vases d’expansion ouverts installés sousles combles, on procédera à une vérificationvisuelle du réservoir, des conduites et de l’isolationthermique. Pour des vases à pression, on vérifierala pression d’alimentation et les soupapes de sécu-rité. Pour des vases équipés d’un compresseur, onvérifiera en principe également les fonctions élec-triques.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

198

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation du système:petites réparations sur l’isolation thermique duvase d’expansion; remplacement d’une soupapeou du tableau électrique.

c Forte dégradation du vase d’expansion:

remplacement d’un ancien vase d’expansionouvert ou mise en place d’une nouvelle isolationthermique.

d Remplacement du système:remplacement du système d’expansion et desécurité.

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

199

Descriptif

On distingue les différents systèmes de traitementet produits de protection suivants:

– inhibiteur de corrosion injecté dans l’installationpar une pompe de dosage, ou un apport demélange;

– agent filmogène injecté dans l’installation;– anode de protection;– dégazeur physique en combinaison avec le vase

d’expansion;– agent adoucissant pour traitement des eaux dures.

Informat ions générales

Un traitement de l’eau ou une protection catho-dique se révèlent parfois nécessaires pour protégerune installation de chauffage contre la corrosion.

Quelques exemples:

– grandes installations, à savoir installations urbai-nes de chauffage à distance lorsque la tempéra-ture de service est supérieure à 90˚C;

– installations de chauffage par le sol dotées de ser-pentins en plastique plus ou moins étanches à ladiffusion de l’oxygène;

– traces d’un produit antigel encore présentes dansl’installation;

– eau du réseau de distribution particulièrementagressive;

– infiltration d’oxygène dans l’installation par l’inter-médiaire du système d’expansion ouvert;

– installation se composant de métaux formant unélément galvanique, à savoir fer et aluminium oufer et zinc;

– courants vagabonds dans un bâtiment, par exem-ple à proximité d’une voie ferrée ou d’un atelierd’électroplacage.

Ces différents systèmes de traitement ou agents deprotection sont souvent préconisés après coup,c’est-à-dire après que l’on ait constaté des dom-mages ou un fonctionnement insatisfaisant en rai-son d’une corrosion, d’une formation de boues oud’un entartrage.

Points faibles

– Maintenance insuffisante.– Mauvaise utilisation d’un produit de protection

(dosage).

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Il est assez difficile de déterminer l’efficacité d’unmode de traitement de l’eau. La corrosion à l’inté-rieur d’une installation peut néanmoins être détec-tée par un dégagement anormal de gaz sur les dis-positifs de purge des corps de chauffe ainsi qu’auxpoints les plus élevés de l’installation.

La formation de boues dans une installation sedétecte par une mauvaise circulation de l’eau danscertaines parties de l’installation concernée.

Des dépôts d’oxyde de fer peuvent se former dansla partie inférieure d’une chaudière et provoquerdes surchauffes localisées dans celle-ci. Ces sur-chauffes sont parfois à l’origine de la rupture de cer-tains éléments.

I2 Chauffage

I2 200 Production de chaleur

5 Traitement de l’eau

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

201

Descriptif

La distribution de la chaleur dans la chaufferie com-prend toutes les conduites ainsi que le collecteur-distributeur avec les pompes, les éléments de régu-lation la robinetterie et les instruments de mesureordinaires.

Informat ions générales

Comme la distribution dans la chaufferie est sou-vent entièrement refaite à neuf dans le cadre d’unerénovation, elle est traitée séparément. Avec uneinstallation exécutée dans les règles de l’art, toutesles parties chaudes de celle-ci doivent être isolées.Le dimensionnement de la puissance électriquesera adapté aux exigences effectives requises, etaucun appareil ne fonctionnera inutilement.

Points faibles

Le principal défaut d’un système de distribution dechaleur réside généralement dans un fonctionne-ment inutile des pompes ou une puissance élec-trique mal adaptée de celles-ci, mais aussi dans deséléments de régulation qui consomment du courantélectrique sans nécessité.

Un autre point faible de la distribution de la chaleurdans la chaufferie consiste en un raccordementhydraulique compliqué entre les différents appa-reils. Cette complication résulte de travaux de répa-ration et de maintenance exécutés en toute hâte ouencore d’une conception et/ou d’une technologieobsolètes.

Une isolation thermique insuffisante ou défectu-euse peut constituer un autre point faible de la dis-tribution de la chaleur dans la chaufferie.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

La température qui règne dans la chaufferie est déjàune première indication sur la qualité de l’isolationthermique du système de distribution.

Seules les conduites destinées à un usage biendéterminé doivent présenter une certaine tempéra-ture. Souvent, des conduites de chauffage sontchaudes en été, ou les pompes fonctionnent sansnécessité.

On vérifiera toutes les fonctions de la régulation surla base du schéma hydraulique et du schéma élec-trique.

On veillera aux fuites sur la robinetterie et aux dom-mages que celles-ci auraient pu provoquer sur lesconduites et l’isolation thermique. On veillera éga-lement à ce que les organes d’arrêt et les vannes deréglage ferment d’une manière étanche.

On veillera aux bruits provoqués par les circulateurset on s’assurera qu’ils ne créent pas de nuisancesacoustiques dans les appartements.

On contrôlera la qualité et l’état de l’isolation ther-mique.

Par une froide journée d’hiver, on mesurera la dif-férence de température entre l’aller et le retour dechaque secteur. Si cette différence est trop faible

I2 Chauffage

I2 300 Distributionde la chaleur

1 Distributionde la chaleur dansla chaufferie

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(moins de 15˚C avec une installation conçue pourune différence de température de 20˚C), on pourraen déduire que les circulateurs sont surdimension-nés. Un premier diagnostic peut s’établir en lisantla puissance sur la plaquette du circulateur. La puis-sance électrique correcte doit correspondre à envi-ron 1 watt par radiateur. Ce diagnostic aboutit sou-vent à mettre en doute le concept originel del’installation.

S’il est par exemple prévu de rénover une installa-

tion de chauffage dans un bâtiment qui ne disposeque d’un seul secteur, on aura la possibilité de pré-voir des secteurs adaptés à l’orientation cardinaledes façades.

Attention! Le remplacement du générateur de cha-leur a très souvent des effets sur la distribution dela chaleur. Il en va de même avec la rénovation desfenêtres et de l’enveloppe du bâtiment.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

202

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:petites réparations à l’isolation thermique, les joints d’étanchéité et la robinetterie.

c Forte dégradation:remplacement des circulateurs ainsi que des

équipements de mesure et de régulation, amé-lioration de l’isolation thermique.

d Remplacement de l’installation de distribution:remplacement de toute la distribution dans lachaufferie, y compris la robinetterie et les organesde régulation.

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

203

Descriptif

La distribution de la chaleur dans le bâtiment secompose du réseau des conduites qui alimententles corps de chauffe. Dans la plupart des cas, elleest réalisée avec des tubes en acier soudés ouassemblés par des raccords à vis. Les conduitesposées dans des locaux non chauffés ou à l’intérieurd’une double paroi doivent être isolées. Le réseausera équilibré de manière à ce que chaque corps dechauffe puisse recevoir la quantité d’eau nécessaireà la couverture de ses besoins. En Suisse, on utilisetrès rarement du cuivre. On utilise par contre aussides tubes en plastique et des tubes en acier doux.

Informat ions générales

Les conduites constituent une indication quant àl’âge de l’installation. Dans des bâtiments âgés deplus de 50 ans, les installations ne disposent pas de

pompes. La circulation de l’eau s’effectue par gra-vité. Les conduites ont un très gros diamètre. Lemontage est en l’occurrence réalisé à l’aide debrides et de raccords à vis. Les premiers circulateursont fait leur apparition dans les années 30; on utili-sait alors encore des raccords à vis. Cette nouvelletechnologie a permis de réduire considérablementle diamètre des conduites. Ensuite, les raccords àvis ont progressivement cédé la place à des assem-blages soudés.

Dans les années 70, les premières conduites assem-blées par des raccords à emboîtement ont fait leurapparition. La conduite de distribution verticale étaittout d’abord pratiquement toujours posée à décou-vert. Peu à peu, on a toutefois pris l’habitude de

dissimuler les conduites derrière une double paroiou dans des planchers creux.

Points faibles

Le principal point faible d’un réseau de conduitesest la corrosion à la surface des tubes au droit destraversées de dalles en béton, dans des locauxhumides, dans les évidements d’équipements sani-taires ou dans des canaux humides. De la corrosionpeut également se former à l’intérieur des conduites(chose beaucoup plus rare avec d’anciennes instal-lations à forte capacité en eau).

Si le réseau de distribution alimente une installationde chauffage par le sol dotée de tubes en plastique,une corrosion peut très rapidement apparaître surles pièces métalliques. Cette corrosion est impu-table au fait que les tubes sont perméables à la dif-fusion de l’oxygène.

Un problème fréquent et souvent négligé est celuides bruits provoqués par la dilatation des conduites.

L’absence d’une isolation thermique suffisante dansles parois est fréquente. Ce défaut perturbe pourtantrarement le bon fonctionnement de l’installation, maisil a des effets très sensibles sur la consommation.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel des parties apparentes de l’ins-tallation.

– Sondage des parties invisibles, notamment dansdes locaux humides.

I2 Chauffage

I2 300 Distributionde la chaleur

2 Distributionde la chaleur dansle bâtiment

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Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:petites modifications ou réparations locales, éli-mination des boues dans l’installation.

c Forte dégradation:Remplacement de parties importantes du réseau

ou de l’isolation des conduites dans les paroisintermédiaires.

d Remplacement de la distribution de la chaleur:remplacement complet du réseau de conduites.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

204

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

205

Descriptif

Les corps de chauffe servent à rayonner la chaleur.Ils s’installent dans les locaux qui doivent êtrechauffés. Les corps de chauffe les plus anciens sontdes radiateurs en fonte. Autrefois, on les installaitsouvent au beau milieu de l’appartement. Leur ren-dement était modeste. Dans des bâtiments plusrécents (à partir de 1930), les radiateurs sont placéssous les fenêtres ou devant des murs donnant surl’extérieur.

Après la guerre, les radiateurs ont de plus en plussouvent été réalisés en acier, tout d’abord sousforme de tubes, puis sous forme de panneauxchauffants.

Les radiateurs émettent la chaleur par rayonnement(40%) et par convection. Les convecteurs émettentla majeure partie de la chaleur par convection.

Informat ions générales

Les anciens corps de chauffe avaient généralementune assez grande longévité (50 ans ou plus). Il estrarement nécessaire de les remplacer dans le cadred’une rénovation, si ce n’est pour des raisons esthé-tiques ou pour les adapter à un nouvel aménage-ment intérieur. Les anciens radiateurs en fonteavaient pour inconvénient de présenter une inertiethermique élevée en raison de leur importantvolume d’eau et de leur poids élevé.

Points faibles

– Les vannes, les raccords et les dispositifs depurge ont une moins grande longévité que lecorps de chauffe lui-même.

– L’émission de chaleur ne correspond pas auxbesoins.

– Les revêtements placés devant des corps dechauffe peuvent perturber l’émission de la chaleur.

– Les corps de chauffe n’ont pas tous la même tem-pérature.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le rendement des corps de chauffe sera vérifié enmesurant les températures dans chaque pièce parune journée froide sans soleil et sans vent. Onpourra ainsi constater quelles sont les pièces quisont insuffisamment ou trop chauffées. Lors decette opération, on examinera les fixations des

corps de chauffe, l’état des vannes et des disposi-tifs de purge ainsi que la nécessité de rénover lapeinture.

Il est recommandé de tenir compte d’éventuellesaméliorations de l’enveloppe du bâtiment. Si descorps de chauffe se trouvant dans un même secteursont placés dans des pièces orientées différem-ment, on pourra subdiviser le secteur existant endeux nouveaux secteurs conformément à l’orienta-tion cardinale de chaque façade ou encore rempla-cer les vannes ordinaires par des vannes thermo-statiques.

I2 Chauffage

I2 400 Emission de la chaleur

1 Corps de chauffe

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Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:adaptation des corps de chauffe, vidange, élimi-nation des boues, remplissage et purge de l’ins-tallation.

c Forte dégradation, installation ne correspondant

pas toujours aux besoins:remplacement des vannes et des raccords, vidan-ge, élimination des boues, remplissage et purgede l’installation; remplacement de quelquesradiateurs.

d Remplacement des corps de chauffe:remplacement de tous les corps de chauffe, ycompris les vannes thermostatiques.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

207

Descriptif

Le marché propose un grand nombre de systèmesde chauffage par le sol. On distingue deux systèmesprincipaux:a serpentins de chauffage noyés dans le sous-plan-

cher;b serpentins de chauffage posés à sec.

Les tubes suivants peuvent entrer en ligne decompte:– tubes en acier;– tubes en acier doux avec manteau en plastique;– tubes en cuivre avec et sans manteau de protec-

tion;– tubes en plastique (polypropylène PP, polybuty-

lène PB, polyéthylène réticulé PER), polyéthylèneavec parties en aluminium.

Chaque matière et chaque système offrent desavantages et des inconvénients qui ne peuvent pastous être mentionnés.

Informat ions générales

La température de service d’une installation dechauffage par le sol est généralement inférieure àcelle d’une installation équipée de radiateurs. Avecdes systèmes à serpentins de chauffe noyés dans lesous-plancher, la température maximale reste limi-tée à 55°C. Avec des systèmes posés à sec, la tem-pérature peut atteindre 90°C. L’émission de chaleurpeut être influencée par le revêtement de sol. Lessystèmes de chauffage par le sol présentent unegrande inertie. Ils ne conviennent pas ou convien-nent mal pour un décompte individuel des frais dechauffage et une régulation pièce par pièce.

Points faibles

Les principales difficultés rencontrées avec des ins-

tallations de chauffage par le sol dotées de tubes enplastique résident dans la diffusion de l’oxygène àtravers les parois des tubes et les pièces de raccor-dement. Cet oxygène engendre une corrosion surles parties métalliques de l’installation, et l’oxyde defer formé par cette corrosion bouche les serpentinset perturbe ainsi fortement leur bon fonctionne-ment. Différentes possibilités de traitement peuvententrer en ligne de compte (dégazage, protection dusystème par des anodes, etc.).

On rencontre aussi des problèmes de purge.

Les installations de chauffage par le sol sont sou-vent mal équilibrées; le calcul est assez appro-ximatif, l’isolation thermique du bâtiment n’est pas

I2 Chauffage

I2 400 Emission de la chaleur

2 Chauffage par le sol

Revêtement de sol

Sous-plancher

Serpentin de chauffage

Isolation thermique

Dalle

Dalle

Revêtement de sol

Sous-plancher

Couche de diffusion

Serpentin de chauffage

Isolation thermique

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conforme à celle qui avait été prévue ou des revête-ments de sol inappropriés tels que moquettes, etc.perturbent le rayonnement thermique.

Les travaux réalisés dans le cadre de l’améliorationde l’isolation thermique d’un bâtiment peuvent per-turber le fonctionnement irréprochable d’une ins-tallation de chauffage.

Les systèmes utilisant des tubes en fer sont sen-sibles à une corrosion externe dans des locaux

humides (cuisine, salle de bains).

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le rendement d’une installation de chauffage par lesol sera vérifié en mesurant les températures danschaque pièce par une journée froide sans soleil etsans vent. Comme l’inertie du système est impor-tante, il est recommandé de procéder aux mesuresà un moment où les conditions climatiques exté-rieures sont relativement stables. On pourra ainsiconstater quelles sont les pièces qui sont insuffi-samment ou trop chauffées. Lors de cette opération,on vérifiera l’état du collecteur-distributeur, desvannes et des dispositifs de purge.

Un thermomètre à infrarouge permet de réaliserdes mesures à une certaine distance et de suivre parla même occasion le tracé des tubes dans le sous-plancher.

Si les serpentins appartenant à un seul et même sec-teur sont posés dans des locaux dont l’orientationcardinale est différente, on pourra subdiviser le sec-teur existant en deux nouveaux secteurs conformé-ment à l’orientation cardinale de chaque façade.

Il est recommandé de tenir compte d’éventuellesaméliorations de l’enveloppe du bâtiment. Si l’ins-tallation se révèle trop mauvaise, elle sera mise horsservice et remplacée par des radiateurs.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation, réglage nécessaire:vérification des vannes et du collecteur-distribu-teur, équilibrage de l’installation.

c Forte dégradation, installation ne correspondantpas toujours aux besoins:

remplacement des vannes ou adjonction dequelques corps de chauffe, équilibrage de l’ins-tallation.

d Remplacement de l’installation de chauffage parle sol:réalisation d’une nouvelle installation, générale-ment en utilisant des radiateurs.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

208

Page 179: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

209

Descriptif

Des serpentins en tuyaux à gaz noyés dans le pla-fond ou disposés dans un faux plafond assurent lechauffage. La chaleur (ou le froid pour des installa-tions de climatisation modernes) est essentielle-ment émise par rayonnement du plafond. L’équili-brage est réalisé par modification du débit.

Informat ions générales

Des systèmes noyés dans le béton ne conviennentque pour des bâtiments à structures massives. Ilsconviennent moins bien pour des bâtiments de typeléger ou des bâtiments soumis à de rapides fluc-tuations climatiques. La correction d’erreurs éven-tuelles dans la calculation se révèle impossible.

Points faibles

Dans des locaux humides dotés d’un certain type desol et à l’endroit où les tubes sont introduits dans lesol, de la corrosion peut apparaître.

La purge de certains circuits est longue et difficile. Toute une série d’anomalies est imputable à cettecause.

Avec des structures hétérogènes (une partie mas-sive et une partie de type léger ou apport interne etexterne de chaleur variant fortement d’un local àl’autre), une régulation est très difficile, voire mêmeimpossible. Dans ce cas, il est possible de prévoirun corps de chauffe supplémentaire.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le rendement d’une installation de chauffage par leplafond sera vérifié en mesurant les températuresdans chaque pièce par une journée froide sans soleilet sans vent. Comme l’inertie du système est impor-tante, il est recommandé de procéder aux mesuresà un moment où les conditions climatiques exté-rieures sont relativement stables. On pourra ainsiconstater quelles sont les pièces qui sont insuffi-samment ou trop chauffées. Lors de cette opération,on vérifiera l’état du collecteur-distributeur, desvannes et des dispositifs de purge.

Un thermomètre à infrarouge permet de réaliserdes mesures à une certaine distance et de suivre parla même occasion le tracé des tubes dans le plafond.

Si les serpentins appartenant à un seul et même sec-teur sont posés dans des locaux dont l’orientationcardinale est différente, on pourra subdiviser le sec-

teur existant en deux nouveaux secteurs conformé-ment à l’orientation cardinale de chaque façade.

Il est recommandé de tenir compte d’éventuellesaméliorations de l’enveloppe du bâtiment.

I2 Chauffage

I2 400 Emission de la chaleur

3 Chauffage parle plafond

Sous-plancher

Serpentin de chauffage

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Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation, réglage nécessaire:vérification des vannes et du collecteur-distribu-teur, équilibrage de l’installation.

c Forte dégradation, installation ne correspondantpas toujours aux besoins:

remplacement des vannes ou adjonction dequelques corps de chauffe, équilibrage de l’ins-tallation.

d Remplacement de l’installation de chauffage parle plafond:réalisation d’une nouvelle installation, générale-ment en utilisant des radiateurs.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

211

Descriptif

On distingue deux méthodes principales pour déter-miner la répartition des frais de chauffage, commel’exige la loi.

1 Répartition des frais de chauffage par lectured’appareils de mesure enregistrant l’émission dechaleur de chaque corps de chauffe.

Avec ce système, chaque corps de chauffe estéquipé d’un appareil électronique qui enregistreles différences de température entre la pièce et lecorps de chauffe ou comporte un petit tube deverre rempli d’un liquide qui s’évapore en fonc-tion de cette différence de température.

Le résultat enregistré est relatif. Il doit être extra-polé comme fonction de la puissance du corps dechauffe et de la situation du local dans le bâti-ment.

Chaque année à la fin de la période de chauffage,ces compteurs sont relevés pour établir undécompte des frais de chauffage.

2 Compteurs de chaleur ou calorimètres se com-posant d’un débitmètre placé sur la conduited’alimentation de l’appartement et de deuxsondes de mesure pour enregistrer les tempéra-tures d’aller et de retour de l’eau. Les trois valeursobtenues sont transmises à l’unité centrale ducompteur de chaleur et converties par un inté-grateur qui affiche la consommation d’énergie dechauffage en kWh.

La lecture intervient chaque année.

Les locaux chauffés doivent être équipés d’un ther-mostat ou d’une vanne thermostatique permettantde régler la température ambiante.

Le décompte des frais de chauffage est établi enfonction du relevé des compteurs (55 – 65%) et duvolume chauffé ou de la surface des locaux (35 –45%).

Des systèmes centraux d’affichage à distance de laconsommation sont actuellement en phase de miseau point.

I2 Chauffage

I2 400 Emission de la chaleur

4 Décompte individueldes frais de chauffage

Répartiteurs de frais de chauffage.

Compteur de chaleur.

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

213

Descriptif

Le conduit de fumée est un canal à travers lequelsont évacués les produits de combustion. Ce conduitdoit être étanche, incombustible et à l’épreuve de lacorrosion. Il peut être exécuté en maçonnerie ou àl’aide d’éléments préfabriqués en céramique, enacier inoxydable ou en verre. Pour des chaudières àgaz, certaines matières plastiques sont autorisées.

Informat ions générales

Le ramoneur est la personne qui connaît le mieuxle conduit de fumée. Son avis est indispensablepour établir un véritable rapport d’expertise. En uti-lisant des chaudières à surpression et en diminuantla puissance des chaudières, le dimensionnementde la section du conduit de fumée est devenu trèsimportant. La température des gaz brûlés dégagéspar des chaudières modernes est en outre beau-

coup plus basse qu’auparavant; elle a été abaisséede 250˚C à 180 – 110˚C. Cet abaissement de la tem-pérature favorise la condensation des gaz brûlés surles parois du conduit, et ce précipité acide s’attaqueà la maçonnerie. Il est donc recommandé de pren-dre toutes les précautions nécessaires. On procé-dera en l’occurrence à un tubage du conduit defumée. Les chaudières avec température des gazbrûlés inférieure à 140̊C exigent la pose d’un clapetqui sera disposé dans la partie inférieure du conduitet qui s’ouvrira lorsque le brûleur ne fonctionne pasafin d’assurer la ventilation du conduit; il sera ainsipossible d’éviter un coûteux tubage.

Pour que les gaz puissent se dissoudre le mieux pos-sible dans l’atmosphère, leur vitesse sera supérieure

à 6 m/sec. Les gaz brûlés ne doivent pas dérangerles habitants des étages supérieurs ou des bâtimentsvoisins. Ils ne doivent également pas être aspirés parla bouche d’une installation de ventilation. Sur un toiten pente, le sommet de la cheminée doit dépasser lefaîte du toit.

Points faibles

Les points faibles d’un conduit de fumée maçonnéou en éléments préfabriqués sont l’étanchéité et laformation de fissures.

Les conduits en acier inoxydable et notammentceux exécutés avec des tubes flexibles sont sujets àla corrosion.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

L’intérieur du conduit de fumée sera examiné à

l’aide d’un miroir. On vérifiera l’état de la traverséede toiture et des ouvrages de ferblanterie. Si l’on ades doutes quant à l’état du conduit de fumée, onen fera vérifier l’étanchéité par un ramoneur. Tousles locaux adjacents au conduit de fumée serontcontrôlés quant à l’éventuelle présence de tracesd’écoulement de suie brune.

On contrôlera l’état du clapet d’explosion et des cla-pets de nettoyage du conduit de fumée et des éche-lons; on procédera également à un contrôle visuelde la sortie des gaz brûlés lorsque le brûleur fonc-tionne.

L’état corrodé des éléments de ferblanterie et desparties métalliques peut fournir des indications sur

I2 Chauffage

I2 500 Conduit de fuméeet éléments similaires

1 Conduit de fumée

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la qualité de la combustion et l’évacuation des gazbrûlés dans l’atmosphère.

On veillera aux bruits transmis dans les locaux adja-cents et à l’extérieur.

La section du conduit de fumée sera adapté à lapuissance de la nouvelle chaudière.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation, amélioration technique:petites réparations au niveau du passage duconduit de fumée à travers la toiture (travaux surla maçonnerie et les ouvrages de ferblanterie,pose d’une cape d’aspiration), du clapet d’explo-sion et des clapets de nettoyage.

c Forte dégradation du conduit de fumée:tubage du conduit de fumée.

d Remplacement du conduit de fumée:construction d’un nouveau conduit de fumée.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

S’il convient d’insuffler de l’air conditionné dans deslocaux pour des raisons de confort, d’hygiène ou desécurité, ce conditionnement interviendra avec unappareil qui remplira les fonctions principales sui-vantes:

filtration – chauffe – réfrigération – humidification –déshumidification – diffusion

Cet appareil est en outre équipé de silencieux pouratténuer les émissions acoustiques et, si l’on veutéconomiser de l’énergie, d’un échangeur de chaleur.

En fonction du degré technique désiré, seules quel-ques fonctions sont réalisées. Si l’air est réfrigéré,l’installation est qualifiée d’installation de climati-sation.

L’air frais est prélevé en plein air par un ventilateur

à un endroit protégé contre une atmosphère polluée.Après avoir franchi une grille de protection, il passepar un clapet de fermeture, un ou plusieurs filtres,un registre de chauffage, un registre de réfrigérationavec double fonction de réfrigération et de déshu-midification, un humidificateur et un registre depostchauffage. L’air vicié est évacué à l’extérieur parun deuxième ventilateur, l’énergie ainsi évacuéepouvant être réutilisée pour préchauffer l’air frais.

Dans certaines installations, une partie de l’air éva-cué hors des locaux est recyclé pour des raisons derentabilité.

Informations générales

Dans les bâtiments administratifs et commerciauxainsi que dans certains bâtiments industriels oùrègnent des conditions particulières (températureou humidité) susceptibles d’être perturbées par lebruit extérieur ou la pollution atmosphérique, uneinstallation de climatisation se révèle indispen-sable.

Dans d’autres cas, l’installation de climatisationpeut être imposée par le concept architectural(absence de dispositifs de protection contre lesoleil), mais aussi par des motivations de prestige.

Deux idées sont sujettes à caution:

– le confort n’est pas synonyme de progrès tech-nique;

– les installations de climatisation ne sont pas for-cément dévoreuses d’énergie.

Pour des raisons d’hygiène, de confort et d’utilisa-tion rationnelle de l’énergie, une installation de cli-matisation doit faire l’objet d’une maintenance trèssoignée.

Les principaux critères d’évaluation de la qualitéd’une installation sont une diffusion irréprochablede l’air et l’absence de bruits.

Les autres critères (température, humidité) viennentensuite.

I3 Installations deventilation etde climatisation

I3 100 Centrales deventilation etde climatisation

1 M onoblocs

1 Grille 7 Humidificateur

2 Clapet 8 Registre de postchauffage

3 Echangeur de chaleur 9 Ventilateur refoulant

4 Filtre 10 Ventilateur aspirant5 Registre de chauffage 11 Echangeur de chaleur

6 Registre de réfrigération 12 Grille de protection contre

les intempéries

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Points faibles

Une mauvaise distribution de l’air, un fonctionne-ment bruyant, une consommation élevée d’énergie,des débits inadaptés aux besoins et une maintenancenégligente sont les principaux points faibles d’uneinstallation de climatisation. On tiendra compte decertains reproches souvent exprimés par les person-nes concernées (fatigue, angoisse, impossibilité d’ou-vrir les fenêtres), quand bien même ceux-ci sont sub-

 jectifs.

Actuellement, nous ne disposons pas encore despossibilités matérielles qui permettraient de mesu-rer ces phénomènes.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel de l’état du monobloc et vérifica-tion de ses fonctions.

– Contrôle de la diffusion et de la circulation de l’airà l’aide d’appareils fumigènes.

– Observation des bruits et détermination éven-tuelle du niveau sonore à l’aide d’un phonomètre.

– Mesure de l’air amené ou évacué à l’aide d’unanémomètre.

– Contrôle visuel de la prise d’air extérieure et dudispositif d’évacuation de l’air vicié.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

216

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation et réglage:nettoyage ou révision complète du monobloc,réglage des fonctions et des programmes horaires.

c Forte dégradation et complément technique:remplacement de quelques parties de l’installa-

tion (moteurs, équipements de régulation, humi-dificateur), mise en place d’un échangeur de cha-leur, pose de silencieux.

d Remplacement de l’installation:remplacement complet de l’installation.

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

217

Descriptif

Les gaines permettent d’acheminer l’air condi-tionné dans les monoblocs vers les locaux où il estinsufflé par l’intermédiaire de clapets ou de grillesà l’aide de ventilateurs. Un réseau de distributionsoigneusement exécuté doit comporter des clapetsde maintenance et de nettoyage. Les gaines doiventêtre incombustibles; conformément aux disposi-tions légales, elles doivent être équipées de clapetscoupe-feu. En règle générale, les gaines sont entôle; pour des installations spéciales, elles peuventégalement être en acier inoxydable ou en PVC. Desgaines en béton n’entrent en ligne de compte quepour de très grosses sections. Les raccords termi-naux sont souvent équipés d’un tube flexible. Desclapets de régulation permettent d’équilibrer lesdébits.

Informat ions générales

Le réseau de distribution d’air est souvent négligédans le cadre des travaux d’entretien et de mainte-nance d’un bâtiment. Ce réseau n’est généralementcontrôlé qu’en cas de rénovation du bâtimentconcerné. Un contrôle est pourtant indispensablepour garantir une bonne hygiène à l’intérieur dubâtiment.

Points faibles

Les gaines peuvent présenter les points faibles sui-vants:– encrassement, notamment pour les gaines d’éva-

cuation d’air des cuisines;– perméabilité;

– bruits et vibrations provoqués par des régimesexcessifs ou des suspensions sans amortisseurs,mais aussi vibrations engendrées par les oscilla-tions de grosses tôles minces;

– inaccessibilité;– sections ponctuellement insuffisantes.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel complet via les clapets d’inspec-tion (si nécessaire, le contrôle peut égalementêtre effectué à l’aide d’un endoscope ou d’unecaméra de télévision).

– Veiller au bruit émis par un ventilateur tournantà un régime élevé.

– Contrôle de la circulation de l’air à l’aide d’appa-reils fumigènes pour détecter les différences dedébit entre les divers locaux.

– Détection des endroits perméables.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état.

b Légère dégradation et nettoyage indispensable:nettoyage complet et équilibrage des débits.

c Forte dégradation (en certains endroits) des gai-nes et des organes de régulation:remplacement de certains tronçons, suspensionsou éléments d’équilibrage.

d Remplacement du réseau de gaines:remplacement complet du réseau de gaines.

I3 Installationsde ventilation etde climatisation

I3 300 Distribution d’air

1 Gaines

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Descriptif

Les appareils d’induction sont les éléments termi-naux d’une installation de ventilation ou de climati-sation. En fonction de leur complexité croissante,on distingue les éléments d’admission suivants:– grilles ou bouches de ventilation;– éléments d’admission à fentes;– éléments intégrés aux structures architecturales

(plafonds ajourés, faux plafonds);– éléments intégrés à l’ameublement (pieds des siè-

ges dans une salle de théâtre, pieds de pupitreset bureaux, etc.);

– admission par l’intermédiaire d’une «couche d’airfrais» ou «ventilation amovible».

Dans ce dernier cas, la production thermique loca-lisée (personnes, lampes, ordinateurs, etc.) sert de«moteur» pour assurer le déplacement de la«couche d’air frais» se trouvant à la hauteur du sol.L’air consommé ou trop chaud se déplace vers le

plafond.

Les appareils d’induction doivent être adaptés auxlocaux et aux activités qui s’y exercent. Ils se diffé-rencient par leur débit et leur portée; il convient depouvoir les régler individuellement.

Si l’air est insufflé sous forme de mince jet à grandevitesse, il déplace par induction une beaucoup plusgrande quantité d’air.

Informations générales

La qualité de l’admission dépend essentiellementdu choix correct des appareils d’induction.

Dans un cas idéal, l’air devrait pratiquement parvenirà vitesse nulle et sans bruit en quantité toujours suf-fisante jusqu’aux différentes places occupées pourgarantir les exigences requises en matière d’hygièneet de confort. Dans la plupart des cas, l’air transportésert également au chauffage, à la réfrigération, àl’humidification et à la déshumidification des locaux.Le corps humain (en particulier la nuque et les che-villes) enregistre des vitesses extrêmement faibles del’air. Pour compenser l’effet désagréable provoquépar un courant d’air, il est nécessaire de maintenir unetempérature plus élevée que la normale.

Lorsque la température de l’air est élevée (plus de26̊ C), la vitesse de l’air peut assurer le confort (parexemple ventilateurs de plafond ou ventilateurs debureau tels que ceux ordinairement installés dansles pays chauds). En utilisant de pareils ventilateurscertains jours de l’année, il est possible de renoncerà la réalisation d’une installation de climatisation.

La température joue un rôle quant à la diffusion del’air. Une installation considérée comme «confor-table» en hiver peut se révéler «inconfortable» enété – et inversement.

L’ameublement peut aussi fortement influencer laqualité de la diffusion de l’air.

Points faibles

Un nombre important de points faibles relativementà la diffusion de l’air est imputable au calcul et à laconception. Les réclamations les plus fréquentesportent sur les points suivants:– courants d’air sur les places de travail ;

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I3 Installationsde ventilation etde climatisation

I3 300 Distribution d’air

2 Eléments d’admission

A Plafond ajouréB Appareil d’induction dans le plafondC Induction à travers un panneauD Induction à travers une grilleE Induction à travers des fentesF Induction au sol pour ventilateurs de transfertG Appareil d’induction intégré à un meubleH Induction à travers un faux plancher

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Descriptif

Indépendamment de l’aération réalisée en ouvrantles fenêtres, de nombreux bâtiments sont ventiléspar un système de gaines ou de cages vitrées misen place lors de la construction de l’ouvrage. Dansde nombreux cas, l’air frais arrive par des grillesfixées dans la façade et situées généralement sousles fenêtres des cuisines. Avec le système de ladouble gaine, l’air est acheminé par la cave et desclapets manuels permettent de régler dans une cer-taine mesure le débit et l’évacuation.

Informations générales

Ce système de ventilation convenait parfaitementpour des bâtiments peu ou moyennement étan-ches. Le rendement de la ventilation naturelledépend des paramètres suivants:– différence de température entre l’intérieur et

l’extérieur;– pression dynamique du vent sur les façades;– étanchéité du bâtiment.

Avec l’amélioration de l’étanchéité des fenêtres, cesystème de ventilation naturelle devient peu effi-cace et, dans le cadre d’une importante opérationde rénovation, il convient d’envisager la mise enplace d’une ventilation mécanique plus efficace.Une pareille installation se révèle d’autant plusnécessaire lorsqu’une douche ou une machine àlaver dégage beaucoup d’humidité dans un appar-tement. Si cette humidité n’est pas évacuée par laventilation, elle peut provoquer des dommagesconsidérables (pourriture de la poutraison, déve-loppement du champignon des maisons, conden-

sation) et favoriser la prolifération des moisissureset des acariens.

Points faibles

Les cages vitrées ou les gaines sont généralementtrès encrassées et leur nettoyage se révèle difficile.

La ventilation est peu efficace (trop forte en hiver,trop faible en été).

La qualité de l’air frais prélevé dans les caves estsouvent mauvaise (pollution par le trafic sur la voiepublique).

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

220

I3 Installationsde ventilation etde climatisation

I3 500 Installationsd’évacuationde l’air vicié

1 Ventilation naturelle

Ventilation naturelle par des cages vitrées.

Ventilation naturelle par des gaines (canaux).

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

221

M éthodes d’évaluation et de diagnostic(voir chapitre «Ouvrages de ferblanterie et travauxde construction»)

Si l’on réalise une petite rénovation et qu’il convientde décider s’il faut conserver ou non une ventilationnaturelle, on se posera les questions suivantes:

– D’où vient l’air frais?

– La quantité transportée est-elle suffisante pour

assurer l’élimination de l’humidité?

Il faut encore vérifier l’état des gaines et cagesvitrées, des grilles et des ouvrages de ferblanterie.Il faut aussi s’assurer que les gaines ne sont pasbouchées ou ne seront pas obturées par d’autrestravaux absolument prévus.

L’efficacité de la ventilation peut être contrôlée àl’aide d’une pipette fumigène.

Attention! Le remplacement d’anciennes fenêtrespar de nouvelles fenêtres très étanches a pour effetde rendre la ventilation naturelle inefficace.

Evaluation de l’état général

a Bonne ventilation naturelle:la ventilation du local est bonne. L’arrivée et l’éva-cuation de l’air sont en ordre. le débit d’air est suf-fisant. Le local est sain; on ne constate pasd’odeur désagréable ou d’humidité. Les grilles deventilation sont propres. La gaine est facilementaccessible pour procéder à des travaux de net-toyage.

b Légère dégradation et encrassement de l’instal-lation:le débit d’air n’est pas suffisant. La ventilation dulocal est mauvaise. On constate la présence d’humi-dité. Un nettoyage des grilles partiellement engor-gées et de la gaine est nécessaire et possible.

c Forte dégradation de l’installation:remise en état de la maçonnerie des gaines et dela cape de toiture, remplacement des grilles.

d Rénovation de l’installation de ventilation:la ventilation du local est médiocre ou totalementinexistante. Le local n’est pas sain; on observeconstamment de l’humidité ou des odeurs désa-gréables. La réfection totale ou la mise en placed’une nouvelle installation de ventilation se révèleindispensable.

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

223

Points faibles

Si l’air n’est pas filtré avant d’être évacué, l’encras-sement des gaines, des clapets et des ventilateursconstitue l’un des points faibles du système. Lescontrats d’entretien ne prévoient généralement quele nettoyage des ventilateurs et le contrôle des fonc-tions électriques. Le nettoyage des clapets incombeau locataire. Un nettoyage complet du réseau degaines devrait intervenir tous les 10 ans environ. Unautre point faible consiste en un équilibre insuffi-

sant de l’installation. Cet équilibre déficient peutavoir différentes origines: mauvais calcul de l’ins-tallation – modification du réglage des clapets parles utilisateurs – amélioration de l’étanchéité desfenêtres – encrassement des gaines.

Les installations d’extraction peuvent provoquerdes bruits désagréables aussi bien à l’intérieur desappartements qu’à l’extérieur.

En cas d’incendie, une installation de ventilationpeut représenter un danger (voir le chapitre consa-cré à la sécurité).

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel de l’installation.– Contrôle des fonctions de l’équipement de régu-

lation.– Mesure du volume d’air extrait à basse vitesse et

haute vitesse ainsi que contrôle de la concor-dance de ces débits aux besoins effectifs.

Volume d’air à extraire: cuisines 100 à 150 m3/h,salles de bains 40 à 60 m3/h, WC 30 à 40 m3/h.

– Mesure du volume d’air aspiré sur une unitéd’essai constituée par des clapets d’aspirationrépartis dans tout le bâtiment.

– Veiller aux endroits par lesquels de l’air frais peutpénétrer (ces infiltrations s’identifient par desdépôts de saleté).

– Veiller à la formation de moisissures et aux tracesd’humidité (peinture écaillée, papiers peintsdécollés).

– Mesure des bruits à l’aide d’un phonomètre s’ilexiste des doutes quant aux nuisances subies

– Enregistrement de la concentration en monoxydede carbone dans les zones de dépôt de véhiculesà moteur.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation et encrassement de l’instal-lation:nettoyage complet de l’installation et remplace-ment de quelques clapets.

c Forte dégradation et encrassement de l’installa-

tion:nettoyage complet et révision de l’installation,remplacement du ventilateur.

d Remplacement de l’installation:remplacement de l’installation complète.

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Descriptif

Avec une installation à évacuation individuelle, leventilateur d’extraction est installé dans le local àventiler. Ce ventilateur est enclenché en fonctiondes besoins.

Dans des WC et des salles de bains, l’enclenche-ment du ventilateur est généralement commandépar l’enclenchement de l’éclairage. Un relais detemporisation fait fonctionner le ventilateur durantquelques minutes encore après le déclenchementde l’éclairage.

Dans les cuisines, le ventilateur intégré à la hotted’aspiration est enclenché manuellement. Dans cer-tains cas, un relais limite la durée d’enclenchement.La hotte de ventilation est dotée d’un filtre.

Il ne faut pas comparer une installation d’extractionavec les hottes que l’on trouve dans de nombreuses

cuisines et qui n’évacuent pas l’air vicié, mais lerecycle dans la cuisine après passage dans un filtreà charbon actif.

L’air provenant des différents locaux est évacué parune gaine commune. Un clapet de retenue poséderrière chaque ventilateur empêche que l’air éva-cué par cette gaine commune soit refoulé dans unlocal dont le ventilateur ne fonctionne pas.

Informations générales

Ce système de ventilation relativement nouveaupour des immeubles locatifs présente l’inconvé-nient de ne pas garantir une ventilation minimale

permanente et, si les fenêtres ferment d’unemanière hermétique, de ne pas assurer un renou-vellement d’air minimum suffisant pour évacuer leséléments indésirables (solvants, formaldéhyde,radon, vapeur d’eau, etc.) et garantir de bonnesconditions d’hygiène.

Points faibles

– L’entretien de ces multiples ventilateurs est sou-vent négligé.

– Bruits parfois gênants (notamment pendant lanuit).

– Encrassement de la gaine commune.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel et pratique des fonctions dechaque ventilateur.

– Vérification du rendement à l’aide d’un appareilfumigène et mesure éventuelle du volume d’airévacué.

– Mesure des bruits à l’aide d’un phonomètre encas de nuisances éventuelles.

– Contrôle visuel de l’état de la gaine commune.– Veiller à la formation de moisissures et à la pré-

sence de traces d’humidité (peinture écaillée,papiers peints décollés, odeurs, etc.).

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

224

3 Installationsde ventilation etde climatisation

I3 500 Installationsd’évacuationde l’air vicié

3 Evacuation individuelleavec clapet

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation et encrassement de l’instal-lation:nettoyage et vérification complète de l’installation.

c Forte dégradation des ventilateurs:remplacement complet des ventilateurs dans les

cuisines, salles de bains et WC.

d Remplacement de l’installation:remplacement complet de l’installation, y com-pris les ventilateurs.

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Descriptif

Les installations d’eau dans un bâtiment peuvent êtreapparentes, encastrées ou noyées. Ces installationsservent à alimenter les différents postes de puisagedans le bâtiment.

Informations générales

Les installations d’eau peuvent être réalisées avecles matériaux suivants: tuyaux en acier galvanisé,tuyaux en acier inoxydable, tuyaux en cuivre ettuyaux en polyéthylène (PE).

Le droit d’effectuer des installations d’eau dépendd’une autorisation délivrée par l’autorité compétente.

Pour bénéficier de ce droit, l’installateur doit fournirla preuve de sa formation professionnelle complèteet de ses aptitudes pratiques (diplôme supérieurdans le métier d’installateur sanitaire ou autre titre

 jugé équivalent par le service des eaux, avecl’accord de la SSIGE).

Le diplôme délivré dans le cadre de l’examen suissede maîtrise ainsi que le diplôme délivré par lesécoles professionnelles avec section d’installateurssanitaires sont les documents de base nécessairesà l’acquisition du droit (concession) de réaliser desinstallations d’eau.

La délivrance de la concession relève de la compé-tence du service local des eaux.

L’installateur autorisé (concessionnaire) s’engage àrespecter les directives, règlements et prescriptionsdu service des eaux.

Qu’il s’agisse d’une installation nouvelle, d’unemodification ou d’une extension, l’installateur est

tenu d’annoncer par écrit chaque installation au ser-vice des eaux.

 Toute annonce de travaux à effectuer doit êtreaccompagnée des plans correspondant aux installa-tions projetées, comportant les diamètres des con-duites, les matériaux utilisés et la désignation desappareils.

L’installateur doit attendre l’approbation du servicedes eaux avant de commencer les travaux.

 Toute modification d’une installation faisant déjàl’objet d’une autorisation doit également être sou-mise au service des eaux.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

226

I4 Installations sanitaires

1 Conduite d’amenée

2 Robinet d’arrêt de l’immeuble

3 Conduite de raccordement externe de l’immeuble

4 Conduite de raccordement interne de l’immeuble

5 Compteur d’eau

6 Batterie de distribution d’eau froide

7 Conduites de distribution horizontales

8 Colonnes montantes et conduite de circulationd’eau chaude

9 Conduites de dérivation

10 Conduites de raccordement d’appareil

11 Robinets de soutirage

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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M éthodes d’évaluation et de diagnostic

 Toutes les conduites doivent être testées par l’ins-tallateur pendant qu’elles sont encore visibles; lapression d’essai sera équivalente à 1,5 fois la pres-sion de service, mais au minimum 15 bar. Pour quel’essai puisse se réaliser dans des conditions irré-prochables, l’installation doit être remplie lente-ment et complètement purgée.

La chute de pression observée pendant une heure

ne doit pas dépasser 0,1 bar. Le service des eaux seréserve le droit d’assister à ces essais. Pour des sys-tèmes dotés de tuyaux en matière plastique, l’essaide pression s’effectuera conformément aux pres-criptions du fabricant.

En fonction des conditions d’exploitation, les appa-reils équipés de réservoirs fermés seront dimen-sionnés pour une pression nominale de PN 6, PN 10ou PN 16.

Les essais et les opérations de réception relèventdes organes du service des eaux. Comme les usa-ges varient énormément, on se conformera auxhabitudes locales.

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Descriptif

Le service des eaux est normalement compétent enla matière; dans certains cas particuliers, l’installa-teur concessionnaire de la commune compétentepeut être compétent.

Le service des eaux définit les dimensions du bran-chement d’immeuble.

le diamètre minimal d’un branchement d’immeubleest de:

– 11/4" pour des conduites en acier;

– 35 mm (de) pour des conduites en cuivre;

– 40 mm (de) pour des conduites en matière plas-tique.

Le service des eaux peut autoriser un diamètre infé-

rieur pour des branchements de peu d’importance.

Informations générales

On utilisera exclusivement des matériaux admis parla SSIGE.

Les matériaux utilisés pour les installations doiventcorrespondre aux règles de l’hygiène et notammentaux prescriptions de la législation fédérale sur lesdenrées alimentaires, en particulier l’ordonnance surles denrées alimentaires. Ils ne doivent en aucunefaçon altérer la qualité de l’eau.

Conduites pour installations domestiques

Les matériaux suivants peuvent être utilisés:• fonte ductile;• acier;• cuivre;• alliages à base de cuivre;• acier faiblement et fortement allié;• matières plastiques et autres matériaux autorisés

par la SSIGE.

Les conduites, les tuyaux, les pièces spéciales, lesaccessoires et la robinetterie doivent être protégéscontre les influences externes et internes, à savoirpar exemple la corrosion. Cette protection seraadaptée à la nature des matériaux.

A l’intérieur du bâtiment, le branchement doit êtrevisible sur toute sa longueur jusqu’au poste demesure. Avec l’accord du service des eaux, il pourraégalement être placé dans un caniveau ou unegaine accessible en tout temps.

Points faibles

La traversée de la façade doit s’effectuer de manièreà éviter tout endommagement de la conduite pareffet de tassement.

Selon le matériau choisi, le mode de pose, l’envi-ronnement et la composition de l’eau, il est néces-saire de protéger l’intérieur et l’extérieur desconduites, par exemple contre la chaleur, lesinfluences mécaniques et la corrosion.

L’introduction n’est pas étanche; de l’eau ou del’humidité pénètre dans le bâtiment à partir del’extérieur.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

1 Branchementd’immeuble

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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En cas de risque de condensation, les conduites doi-vent être isolées en conséquence.

En règle générale, les conduites qui ne sont pasapparentes nécessitent une protection spécialecontre la corrosion s’il existe un risque d’attaque parl’humidité. Une pose dans des matériaux corrosifsou en contact avec eux – par exemple plâtre – n’estpas autorisée.

Les tuyaux en acier sont en principe protégés contre

la corrosion intérieure par galvanisation à chaud.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

La qualité des tuyaux et de leur galvanisation doitcorrespondre aux normes DIN 2440, 2441 et 2444.

 Tout spécialement pour des installations galvani-sées, il est recommandé de poser des pièces decontrôle facilement interchangeables à un endroitapproprié pour permettre une vérification simple del’état des conduites.

On évitera dans les installations, pour les conduiteset les raccords, la mise en œuvre de matériauxmétalliques de nature différente.

On évitera la formation de boues et le dépôt de par-ticules étrangères telles que sable, rouille, etc. dansles conduites. Si nécessaire, il convient de prévoirdes filtres rinçables ou interchangeables.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identification fontdéfaut.

c Forte dégradation:isolation en partie endommagée;

traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tème.

d Remplacement du branchement d’immeuble:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression dans le système (essai de pres-sion).

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Descriptif

La batterie de distribution est le cœur de l’installa-tion d’eau froide. La subdivision en différents tron-çons s’opère en fonction des critères suivants:

A Conditions de pression

B Groupes d’appareils

C Sécurité d’exploitation

D Rentabilité

Informations générales

Comptage de l’eau

L’installation de dispositifs de mesure (compteursd’eau, jauges) est de la compétence du service des

eaux qui détermine l’emplacement et choisit lesappareils. Les compteurs d’eau doivent correspon-dre aux prescriptions de la SSIGE.

En fonction du genre de l’installation (par exempleateliers industriels ou grand nombre d’apparte-ments), il est recommandé de prévoir un bypassplombé afin de ne pas couper l’alimentation en eaus’il est nécessaire de remplacer le compteur.

Points faibles

Le compteur d’eau doit être placé à un endroit tou- jours accessible pour le service des eaux, dans unlocal présentant une température aussi constanteque possible, à l’abri du gel, de la chaleur et de toutautre agent nocif. L’emplacement sera choisi demanière à faciliter son remplacement périodiqueainsi que la lecture des chiffres de consommation.

Par encrassement ou entartrage du compteur, ledébit ne peut plus être mesuré avec précision.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Il n’est pas possible de tester sans autre l’impréci-sion d’un compteur d’eau. Optiquement et sousdébit constant, on peut observer si l’affichage a desratés ou ne fonctionne pas. Volumétriquement, ilest possible de tester le comptage en soutirant une

certaine quantité d’eau après le compteur et encomparant avec la valeur affichée.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

230

I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

2 Batterie de distribution

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut.

c Forte dégradation:isolation en partie endommagée;

traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);pas de canal d’égouttage, pas d’écoulement.

d Remplacement de la batterie de distribution:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression dans le système (essai de pres-sion);compteurs d’eau défectueux (impossibilité deréaliser une mesure précise);réducteur de pression défectueux.

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Descriptif

La pose d’un filtre fin dans la conduite empêche lepassage de particules de saleté dans l’installationd’eau de l’immeuble.

Le filtre doit être rinçable à contre-courant et pré-senter une finesse de 80 +20 m.

Informations générales

Le service des eaux livre de l’eau de boisson propre.Les réparations et les travaux effectués dans lecadre de nouveaux branchements peuvent toute-fois provoquer l’entraînement d’impuretés tellesque rouille, sable, particules métalliques, etc. dansl’installation domestique. Les conséquences ensont les suivantes:– corrosion dans le réseau de conduites;– dysfonctionnements de la robinetterie, des

vannes de réglage et des appareils électroména-gers;– particules de saleté dans les casseroles et les bai-

gnoires.

En posant un filtre fin, l’installation domestique estbien protégée contre ces inconvénients coûteux etdésagréables.

Points faibles

L’encrassement du filtre fin peut faire augmenter lespertes de charge et entraîner ainsi une chute de lapression hydraulique dans l’installation domestique.

Sans rinçage à contre-courant du filtre, il peut éga-lement se former un foyer de bactéries qui agiranégativement sur la qualité de l’eau.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

La pose de manomètres sur la conduite avant etaprès le filtre permet de mesurer la perte de chargedans le filtre. Si la chute de pression est supérieureà 0,5 bar, le filtre doit être nettoyé ou remplacé.

Avec des «filtres transparents» dotés d’une tassetransparente, l’encrassement peut se constater opti-quement et s’éliminer par rinçage à contre-courant.

En fonction de la qualité de l’eau, il est recommandéde remplacer la cartouche du filtre tous les 1 à 2 ans.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation, léger encrassement:filtre encrassé (perte de charge).

c Forte dégradation:filtre engorgé (importante perte de charge);nettoyage et remplacement de la partie intérieure.

d Remplacement du filtre:remplacement du filtre défectueux (perte decharge trop importante; un nettoyage n’est plussuffisant).

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

3 Filtre

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

La pression statique au poste de puisage le plushaut placé dans un bâtiment sera de 2 bar au mini-mum, la pression résiduelle étant pour sa part de 1bar.

La pression statique n’excédera pas 5 bar pour desrobinets de soutirage normaux.

Si la pression du réseau est plus élevée, il convientde la réduire. Le service des eaux peut autoriser desexceptions pour des installations spéciales.

La pression statique pour des robinets de jardin etde garage ainsi que des postes de puisage pour ladéfense contre l’incendie n’excédera pas 10 bar.

La perte de charge maximale admissible pour toutel’installation après le compteur ou le réducteur cen-tral de pression n’excédera pas 1,5 bar.

En règle générale, une installation interne de sur-pression est nécessaire si la pression résiduelleminimale ne peut être garantie à chaque point desoutirage.

Informat ions générales

Dans la plupart des cas, les réducteurs de pressionsont posés dans la batterie de distribution après lebranchement d’immeuble. Ils peuvent égalementêtre posés sur la conduite d’eau à l’étage ou dansun appartement.

Grâce à un compensateur intégré, les réducteurs depression ne sont pas subordonnés à la pression

d’alimentation, ce qui signifie que la pressiond’échappement n’est pas influencée par la pressiond’alimentation. En cas de besoin, la présence d’unfiltre à grande surface dans une préchambre permetde procéder facilement à un nettoyage sans démon-ter le réducteur.

Pression d’alimentation=

pression d’entrée ou pression prim aire

Pression d’échappement=

pression de sortie ou pression secondaire

Dans l’éventualité de modifications de la pressiondu réseau, il est recommandé de poser un gabariten lieu et place du réducteur de pression qui n’està la rigueur pas nécessaire.

Les installations de surpression permettent d’assu-

rer l’alimentation de bâtiments lorsque la pressiondu réseau est insuffisante ou peut subir des varia-tions. Des installations de surpression sont parailleurs nécessaires lorsqu’un raccordement directsur le réseau d’eau de boisson n’est pas autorisé(par exemple installations de protection contre lefeu à fort débit).

Les installations de surpression se composent d’ungroupe de pompage avec robinetterie correspon-dante, d’un réservoir fermé (régulateur à air com-primé), d’un dispositif de commande automatiqueet, pour de très grandes installations, d’un com-presseur d’air pour alimentation et renouvellementdu coussin d’air dans le réservoir. Ce réservoir estmaintenu sous une certaine pression régulée par la

I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

4 Equilibragede la pression

1 Pressiondu réseau

2 Réducteur

3 Hautepression

4 Réservoir

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commande automatique ou le groupe de pompage.Après l’installation de surpression, il convient deprévoir un réducteur à pression constante.

Dans les cas où il est nécessaire de disposer devolumes réguliers (par exemple installations d’arro-sage), la pompe de surpression peut être poséedirectement sur la conduite. La pompe reste cons-tamment en service. Ce mode d’exploitation neconvient pas lorsque la consommation d’eau varieentre zéro et une valeur maximale.

Points faibles

Par vieillissement ou encrassement, les réducteursde pression peuvent ne plus fonctionner irrépro-chablement.

L’installation de surpression comporte des élé-ments mécaniques mobiles soumis à une certainedégradation. Avec le temps, la commande de l’ins-tallation de surpression peut également devenirimprécise.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le mécanisme intégré au réducteur de pression(ressort/membrane) peut présenter des signes defatigue, ce qui se traduit par d’importantes varia-tions de pression ou une chute de pression sur lecôté secondaire.

Un bourdonnement du réducteur de pression trahitégalement un fonctionnement déficient.

Des mesures manométriques permettent de vérifier

la précision d’une installation de surpression.

Des fuites d’eau sur la pompe et le réservoir signa-lent optiquement un état défectueux de l’installation.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certains éléments d’identification font défaut;réglage de l’installation.

c Forte dégradation et rénovation partielle de l’ins-tallation:

fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);isolation en partie endommagée;fuites d’eau sur la pompe et le réservoir;importantes variations de pression dans le sys-tème;émission de bruits importants lorsque l’installa-tion de surpression fonctionne.

d Remplacement complet:fixations défectueuses;robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression trop importante dans le sys-tème;réducteur de pression défectueux;installation défectueuse (incapable de fonction-ner correctement);émission de bruits importants lorsque l’installa-tion de surpression fonctionne.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Les principaux procédés de traitement de l’eau sontles suivants:

a Adoucissement par échange ionique (échangecationique):substitution des sels de calcium et de magnésiumpar des sels de sodium (même salinité de l’eau,mais sels facilement solubles).

b Déminéralisation partielle par échange ionique,élimination de la dureté de l’eau partielle au car-bonate, libération du dioxyde de carbone lié (lasalinité de l’eau est réduite de l’équivalent de ladureté de l’eau partielle au carbonate).

c Déminéralisation partielle et adoucissement com-plet par échange ionique:combinaison des procédés a et b ou osmoseinversée (production d’une eau appauvrie de

l’équivalent de la dureté de l’eau partielle au car-bonate et enrichie en lieu et place de la duretérésiduelle des sels de sodium).

d Déminéralisation complète par échange ionique:remplacement des sels neutres de l’eau par desions H et OH =eau (production d’une eau iden-tique à de l’eau distillée).

e Addition de produits chimiques de traitement, àsavoir par exemple:– hydrazine pour fixation de l’oxygène;– polyphosphate pour stabilisation de la dureté

de l’eau partielle au carbonate (uniquementpour eau chaude);

– soude caustique pour alcalisation;

– slicate de sodium comme protection contre lacorrosion (silicate de potassium);

– chlore et composés chlorés pour lutter contrela prolifération des micro-organismes.

f Traitement de l’eau sans substances étrangères:– traitement physique de l’eau par des champs

magnétiques.

Informations générales

Abstraction faite de cas particuliers, un traitementultérieur de l’eau de boisson n’est pas nécessaire.

La limitation de la température de l’eau chaude à60°C au maximum peut apporter une contributiondéterminante à l’inhibition des dépôts calcaires cris-tallins dans les installations d’eau chaude.

En procédant à un adoucissement partiel de l’eau

de boisson, on ne descendra pas au-dessous d’unedureté résiduelle d’environ 1,5 mmol /l, respective-ment 15°fH.

En matière d’utilisation d’appareils de traitement del’eau de boisson, il faut absolument tenir compte descritères «matériau» et «conditions d’exploitation».

Pour être commercialisés, les appareils de traitementde l’eau (qui s’utilisent par exemple pour protéger lesconduites et les appareils contre la corrosion, l’entar-trage, etc.) nécessitent une homologation de l’Officefédéral de la santé publique.

De pareilles installations nécessitent en outre uneautorisation délivrées par les autorités cantonales

I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

5 Traitement de l’eau

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compétentes (chimiste cantonal, inspectorat desdenrées alimentaires).

Le raccordement de l’installation nécessite enfinune autorisation délivrée par le service des eaux.

Il est recommandé de prévoir des éléments decontrôle à un endroit approprié.

Points faibles

Les installations de traitement de l’eau seront pla-cées à un endroit facilement accessible et dans unlocal pas trop chaud.

Pour que ces installations fonctionnent impecca-blement, il convient de prévoir un service pério-dique de nettoyage et d’entretien par le fournisseur.

Les directives d’entretien doivent donner toutes lesprécisions utiles quant à la fréquence des servicesde nettoyage, à la vidange de l’installation, à sa sté-rilisation et à sa réparation. Ces directives serontrédigées dans la lange officielle de la région; ellesseront apposées sur un tableau fixe bien visible àproximité immédiate de la partie principale del’appareil.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

On peut vérifier le fonctionnement irréprochable del’installation en contrôlant la qualité de l’eau aprèsqu’elle a été traitée. Les défectuosités se manifes-tent optiquement sous forme de fuites et de tracesde corrosion sur l’installation de traitement.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable de l’ins-tallation.

b Légère dégradation, léger encrassement:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut;installation encrassée.

c Forte dégradation, rénovation partielle:isolation en partie endommagée;traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partiellementobsolètes (l’étanchéité n’est plus irréprochable);fuites d’eau;absence de documents attestant de l’exécutiondes travaux d’entretien;la qualité de l’eau n’est plus conforme aux exi-gences requises.

d Remplacement de l’installation de traitement del’eau:chute de pression trop importante dans le sys-tème;isolation complètement délabrée;robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);fixations défectueuses;installation défectueuse;installation complètement engorgée.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Les conduites de distribution peuvent être appa-rentes ou encastrées; elles peuvent être coupéesséparément.

Informat ions générales

Sur la fiche «Installations sanitaires dans le bâti-ment» figure cette indication essentielle:

On utilisera exclusivement desmatériaux admis par la SSIGE.

Les matériaux suivants peuvent être utilisés:• fonte ductile;• acier;• cuivre;• alliages à base de cuivre;• acier faiblement et fortement allié;

• matières plastiques et autres matériaux autoriséspar la SSIGE.

Les conduites, les tuyaux, les pièces spéciales, lesaccessoires et la robinetterie doivent être protégéscontre les influences externes et internes, à savoirpar exemple la corrosion. Cette protection seraadaptée à la nature des matériaux.

Les tuyaux en acier sont en principe protégés contrela corrosion intérieure par galvanisation à chaud.

La qualité des tuyaux et de leur galvanisation doitcorrespondre aux normes DIN 2440, 2441 et 2444.

On évitera dans les installations, pour les conduiteset les raccords, la mise en œuvre de matériauxmétalliques de nature différente.

Seul un installateur au bénéfice d’une concessionpeut réaliser des installations (installations neuveset travaux de modification) d’eau et de gaz.

Qu’il s’agisse d’une installation nouvelle, d’unemodification ou d’une extension, l’installateur esttenu d’annoncer par écrit chaque installation au ser-vice des eaux.

Pour l’assemblage des tuyaux, on n’utilisera quedes systèmes autorisés par la SSIGE, à savoir parexemple:• joints à vis;• joints à souder ou à braser;• raccords taraudés, à serrer ou à sertir;• joints à brides;• joints collés;

• pièces spéciales de raccordement, compensa-teurs, etc.

A l’intérieur du bâtiment, les raccords amovibles, àsavoir par exemple raccords par serrage, brides etraccords taraudés à sertir, y compris les raccords desystèmes de distribution en matière plastique, doi-vent être repérables et accessibles.

En cas de risque de condensation, les conduitesd’eau froide doivent être isolées en conséquence.Les conduites qui ne sont pas apparentes nécessi-tent une protection spéciale contre la corrosion etl’eau de condensation.

I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

6 Conduitesde distribution

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Points faibles

Les conduites de distribution peuvent être endom-magées par des sollicitations mécaniques extérieures.

Des défauts d’étanchéité sont possibles au droit desassemblages par suite de sollicitations chimiques,mécaniques et thermiques.

En fonction de la qualité des matériaux, de la qua-lité de l’eau et des conditions d’exploitation, des

processus de corrosion et d’entartrage peuvent semanifester dans les conduites.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

On vérifiera l’étanchéité des conduites en procédantà des mesures de la pression dans les installations.

En mesurant la pression résiduelle dans le systèmeà l’aide d’un manomètre, il est possible de mesurerune perte de charge accrue dans les conduites dedistribution (perte occasionnée par en encrasse-ment, un entartrage ou un diamètre trop faible).

En déposant l’isolation des conduites, on pourraconstater une corrosion extérieure éventuelle decelles-ci.

Pour contrôler l’état intérieur des conduites de dis-tribution (corrosion, entartrage), on posera dans lestronçons horizontaux et verticaux des pièces d’envi-ron 50 cm de longueur pouvant s’ouvrir.

Seul un spécialiste ou une institution telle que lelaboratoire du chimiste cantonal, l’EMPA, l’entre-prise BACHEMA, etc. peuvent déterminer l’état des

conduites ouvertes en corrélation avec la qualité del’eau.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut.

c Forte dégradation:isolation en partie endommagée;

traces isolées de corrosion;robinetterie en partie défectueuse.

d Remplacement des conduites de distribution:traces isolées de corrosion (corrosion intérieureet/ou extérieure);fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité ou robinetterie partiellementobsolètes (l’étanchéité n’est plus irréprochable)importantes variations de pression dans le sys-tème;fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites)robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression trop importante dans le système.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Selon la fonction, on distingue:

• la robinetterie de passage;• la robinetterie de puisage;• la robinetterie de sécurité.

La robinetterie avec raccord pour tuyau souple des-tinée à l’alimentation de bassins doit être munied’un dispositif de sécurité contre les retours d’eau.

L’ouverture et la fermeture de la robinetterie ne doitpas provoquer de coups de bélier.

Informat ions générales

La robinetterie de passage est constituée par desrobinets d’arrêt qui se posent sur les conduites.

En fonction de l’exécution, on distingue entre robi-net de passage normal et robinet de passage à siègeincliné.

Points faibles

En utilisant rarement les robinets d’arrêt, leur méca-nisme (tige/siège) peut gripper. Avec le temps,l’étanchéité de ces robinets diminue en raison de ladégradation des joints (vieillissement et dégrada-tion mécanique).

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Il est possible de tester le fonctionnement irrépro-chable des robinets d’arrêt en coupant le passagede l’eau.

En déposant la tige, il est possible de contrôler lesiège et le joint d’étanchéité du robinet.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:la robinetterie goutte parfois; remplacement des joints d’étanchéité.

c Forte dégradation: joints en partie obsolètes (l’étanchéité n’est plus

irréprochable);problème de bruit (sifflement, coups de bélier),remplacement des parties intérieures;traces isolées de corrosion.

d Remplacement de la robinetterie:robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);chute de pression trop importante dans la robi-netterie;robinetterie entartrée;forte corrosion (risque de rupture des conduites).

I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

7 Robinetterie

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Descriptif

Les fixations permettent de monter les installationset les équipements sur les structures architecturales(planchers, plafonds, parois).

Informations générales

Parmi les systèmes de fixation, on distingue:– les suspensions;– les colliers;– les supports.

Ces éléments sont réalisés dans des matériauxmétalliques (acier, fer galvanisé, aluminium, etc.)

Les équipements sanitaires doivent pouvoir s’utili-ser à n’importe quel moment du jour et de la nuitsans provoquer un bruit gênant pour l’utilisateur lui-même ou pour les personnes se trouvant dans

d’autres locaux.

Pour empêcher la transmission des bruits, tous les dis-positifs de fixation doivent être munis d’une protec-tion phonique (par exemple garniture en caoutchouc).

Pour réduire les mouvements de dilatation linéaire,il est indispensable de prévoir des dispositifs adé-quats ou des compensateurs.

Points faibles

Sous l’action de l’humidité du local, mais aussi d’unrayonnement solaire direct, les fixations et leur gar-niture d’isolation peuvent s’endommager.

Les dilatations linéaires des conduites peuvent for-tement solliciter les fixations mécaniquement etentraîner une fatigue rapide du matériau.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

On constate très facilement des traces de rouille surdes fixations métalliques.

L’élasticité des garnitures d’isolation phonique peutêtre contrôlée par un essai de compression.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état.

b Légère dégradation:fixations manquantes (incomplètes);

isolation en partie manquante ou endommagée.

c Forte dégradation:traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses;la protection contre la transmission des sons soli-diens n’est parfois plus garantie.

d Remplacement des fixations:forte corrosion (risque de rupture des conduites)fixations défectueuses;la protection contre la transmission des sons soli-diens n’est plus garantie.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I4 Installations sanitaires

I4 100 Distribution de l’eau

8 Fixations

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

En ce qui concerne la conception et la réalisationd’installations d’évacuation des eaux des biens-fonds, on se reportera à la norme correspondanteSN 592000, 1990.

Cette norme s’applique à l’évacuation des eaux desbâtiments et des biens-fonds jusqu’au raccorde-ment à l’égout. Elle s’applique à tous les équipe-ments en contact avec des eaux usées à l’intérieurdu bâtiment ainsi qu’aux conduites d’évacuationenterrées jusqu’à l’égout.

L’installation destinée aux eaux résiduaires domes-tiques doit être réalisée par un installateur au béné-fice d’une concession.

 Toutes les modifications, extensions ou nouvellesinstallations doivent être annoncées aux autoritéscompétentes qui délivrent les autorisations néces-

saires et peuvent également procéder à des con-trôles sur place.

Informat ions générales

Les systèmes d’évacuation doivent évacuer le plusrapidement possible à l’égout les eaux résiduairesdes appareils sanitaires et les eaux pluviales des toi-tures et des balcons de sorte à éviter tout dépôt desaleté et à garantir l’autonettoyage du système dansdes conditions d’utilisation normales.

Il est interdit de réaliser un raccordement directentre des conduites d’eau de boisson et des con-duites d’eaux résiduaires.

Pour évacuer des substances et liquides acides, alca-lins ou toxiques, des matières dégageant des éma-nations nocives ou polluantes ainsi que des produitss’attaquant aux équipements, on réalisera des ins-tallations correspondantes séparées avec postes detraitement dans lesquels de pareilles eaux uséesseront épurées et neutralisées, à savoir par exempledes installations biomécaniques dans l’industrie.

Les eaux pluviales et résiduaires doivent être sépa-rées. Avec des systèmes unitaires, elles se rejoin-dront en arrivant dans le collecteur enterré (en règlegénérale à l’extérieur du bâtiment).

En ce qui concerne les conduites d’eaux usées, ondistingue les différentes parties suivantes:– collecteur horizontal et collecteur enterré;– colonne de chute;– conduite de branchement et conduite de raccor-

dement pour appareils sanitaires.

Le système d’évacuation doit être ventilé pour fonc-tionner correctement.

Les conduites d’eaux résiduaires peuvent être réa-lisées avec les matériaux suivants:– fonte (sans manchon);– acier plastifié;– polyéthylène dur, PE;– chlorure de polyvinyle dur, PVC;– amiante-ciment (Eternit);– grès.

Chaque raccordement sanitaire sur la conduited’eaux résiduaires sera équipé d’un siphon anti-odeur pour empêcher le refoulement des gaz horsdu système d’évacuation.

I4 Installations sanitaires

I4 200 Conduitesd’évacuation des eauxrésiduaires et pluviales

1 Eaux résiduaires

Schéma de principe d’uneinstallation d’évacuationdes eaux d’un bien-fonds

Parties principales de l’installation

1 Evacuation des eaux du bâtiment(à l’intérieur du bâtiment)

2 Evacuation des eaux dubien-fonds (hors du bâtiment)

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Les collecteurs horizontaux et les collecteurs enter-rés doivent présenter une pente de 2 à 3%; un ori-fice de contrôle ou une chambre de contrôle seraprévu tous les 40 m environ.

Des chambres de nettoyage sont nécessaires auniveau de chaque raccordement sur le collecteurenterré.

La conduite de ventilation doit assurer une ventila-tion suffisante du système d’évacuation.

Pour les protéger contre un risque de condensationet éviter des bruits gênants, les conduites d’eauxrésiduaires peuvent être munies d’une isolation.

Pour des raisons d’isolation phonique, toutes lesfixations doivent être munies d’une garniture inso-norisante.

Points faibles

L’écoulement de l’eau dans les conduites peut pro-voquer des bruits gênants.

Une ventilation diminuée dans les conduites d’eauxrésiduaires peut provoquer des bruits de gar-gouillement et de succion dans le siphon anti-odeur.

L’encrassement ou l’engorgement des conduitesd’eaux résiduaires peut influencer leur capacité dedébit.

De vieilles conduites (collecteurs horizontaux etcolonnes de chute) peuvent être exposées à desrisques de rupture.

De l’eau de condensation peut se former sur desconduites dépourvues d’isolation.

Des problèmes de bruit peuvent surgir avec desfixations et des conduites dépourvues d’isolationphonique.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le fonctionnement irréprochable d’une conduited’eaux résiduaires peut être vérifié en additionnantun colorant à l’eau.

Des bruits de gargouillement trahissent un systèmed’évacuation qui ne fonctionne pas parfaitement.

L’état intérieur de collecteurs enterrés peut être véri-fié par réflexion ou à l’aide d’une caméra de télévision.

On peut vérifier l’état du matériau en frappant légè-rement sur la conduite (colonne de chute).

On vérifiera les conduites horizontales en mesurantnotamment leur pente.

Les problèmes de bruit peuvent être mis en évi-dence à l’aide d’un appareil de mesure.

Les conduites seront soumises à un contrôle visuelpour déceler la présence éventuelle d’eau de con-densation.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:éléments d’identification en partie manquants;les fixations sont défectueuses ou manquent enpartie.

c Forte dégradation:fixations en partie défectueuses;conduites en partie entartrées;remplacement partiel des conduites;isolation en partie endommagée;problèmes de bruit dans certaines circonstances.

d Remplacement des conduites d’eaux rési-duaires:forte corrosion (risque de rupture des conduites);fixations défectueuses;

conduites fortement entartrées;importants problèmes de bruit;débit insuffisant des conduites;conduites engorgées.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Après avoir déterminé l’emplacement des colonnesde chute à l’intérieur du bâtiment et vérifié leur étatsi la chose est possible, on procédera à un contrôlesur le toit qui consistera essentiellement à vérifierl’état des naissances et de leur raccordement surl’étanchéité.

Les conduites d’eaux pluviales extérieures peuventêtre endommagées par voie mécanique.

Le système d’évacuation des eaux pluviales d’une

toiture praticable dotée de dalles de jardin en béton/ciment peut être engorgé ou obstrué par desconcrétions.

La formation d’eau de condensation sur des con-duites dépourvues d’isolation ainsi que des pro-blèmes de bruit imputables à des fixations et destuyaux non isolés constituent d’autres points faibles.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le fonctionnement irréprochable d’une conduited’eaux pluviales peut être vérifié en déversant uncolorant dans l’eau.

L’état intérieur de collecteurs enterrés peut être véri-fié par réflexion ou à l’aide d’une caméra de télévision.

On peut vérifier l’état du matériau en frappant légè-rement sur la conduite d’eaux pluviales (colonne dechute).

On vérifiera les conduites horizontales en mesurantnotamment leur pente.

Les problèmes de bruit peuvent être mis en évi-

dence à l’aide d’un appareil de mesure.

A l’intérieur d’un bâtiment, les conduites d’eaux plu-viales seront soumises à un contrôle visuel pour déce-ler la présence éventuelle d’eau de condensation.

Evaluation de l’état général

a En ordre:les colonnes de chute pour les eaux pluvialessont suffisamment nombreuses et présententune section suffisante. Elles sont en bon état. Lesnaissances sont propres et régulièrement entre-tenues. Les raccordements sur l’étanchéité de latoiture sont correctement exécutés.

b Les colonnes de chute pour les eaux pluviales sont

suffisamment nombreuses et présentent une sec-tion suffisante. Elles sont en bon état. Les nais-sances ne sont pas entretenues dans les règles del’art; certaines présentent des dommages. Certainsraccordements sur l’étanchéité sont défectueux etnécessitent une réfection.

c Forte dégradation, remplacement partiel desconduites:traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses;isolation en partie endommagée;conduites en partie entartrées;problèmes de bruit dans certaines circonstances.

d Remplacement des conduites d’eaux pluviales:l’évacuation des eaux pluviales ne s’effectue pascorrectement. Le nombre de colonnes de chuteest insuffisant. Les colonnes de chute sont forte-ment corrodées. La durée de vie du matériau estdépassée. le système d’évacuation des eaux plu-viales doit être entièrement remplacé.

Forte corrosion (risque de rupture des conduites).Fixations défectueuses.Isolation complètement délabrée.Conduites fortement entartrées.

Importants problèmes de bruit.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

En fonction de ses dimensions et de sa pente,chaque conduite ou chaque canalisation peut assu-rer un certain débit maximal.

Si la quantité introduite est supérieure à la capacitéd’absorption de la conduite, l’eau s’accumule dans

les fosses et les ouvrages d’entrée.Si des équipements d’évacuation sont raccordésau-dessous du niveau de refoulement, de l’eau estrefoulée à cet endroit jusqu’à ce que le mêmeniveau soit atteint dans toutes les conduites. Dansnotre exemple, toute la cave serait complètementinondée jusqu’au niveau de refoulement.

Les équipements d’évacuation situés au-dessousdu niveau de refoulement de l’égout seront raccor-dés à l’installation d’évacuation des eaux du bien-fonds par l’intermédiaire d’une station de pompage.

La station de pompage occupera une position cen-

trale par rapport aux équipements d’évacuation etsera toujours accessible.

Informat ions générales

On tiendra compte du refoulement lors de l’étudedu projet déjà.

Le niveau approximatif de refoulement de l’égoutd’un bien-fonds peut être communiqué par le ser-vice communal des eaux. Les indications reposenttoutefois uniquement sur des calculs théoriques etquelques expériences, de sorte qu’il n’est pas pos-sible de s’en prévaloir auprès des autorités compé-tentes pour justifier une demande en dommages-intérêts.

La mise en place de clapets ou sécurités automa-tiques anti-refoulement n’est pas recommandée,car le bon fonctionnement de ces clapets de rete-nue laisse souvent à désirer.

Les couvercles de fosses, chambres de nettoyage,etc. situées au-dessous du niveau de refoulementseront fixés d’une manière étanche et résistante à

la pression.Si des eaux pluviales peuvent s’écouler au-dessousdu niveau de refoulement, on examinera s’il est pos-sible de prévoir un système séparatif ou une éva-cuation par infiltration, sans quoi il faudra prévoirune station de pompage.On évitera des raccordements d’eaux résiduairesau-dessous du niveau de refoulement ou une éva-cuation de celles-ci par des pompes.En règle générale, on utilise une pompe immergéemotorisée.

Les critères de sélection sont les suivants:

– catégorie d’eaux usées;– débit volumique d’eaux usées;– hauteur de refoulement;– sécurité d’exploitation;– rentabilité;– exigences requises en matière d’isolation pho-

nique.

On peut également utiliser des pompes immergéesverticales ou des pompes pour installation au sechors puisard.

Une fosse de pompage se compose des volumessuivants:– volume de sécurité (VSU);– volume utile (VU);– volume de réserve (VR).

I4 Installations sanitaires

I4 200 Conduitesd’évacuation des eauxrésiduaires et pluviales

3 Pompes

1,0 mNiveaude refoulement

Fosse de pompagedes eaux résiduaires Egout

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Le crochet de levage au plafond, l’orifice et la pompeseront disposés sur un axe vertical. Toutes les entréesdoivent déboucher librement dans la fosse 0,05 m au-dessus du niveau maximum; elles ne doivent pas per-turber le fonctionnement des organes de la fosse.

Il est recommandé de prévoir un poste de puisageà proximité de la station de pompage pour les tra-vaux de révision.

Une prise de courant pour une lampe manuelle faci-litera les travaux de contrôle (respecter les direc-

tives de l’ASE).Une station de pompage doit être dotée d’un sys-tème de contrôle approprié, à savoir par exemplecompteur des heures de service, coupure automa-tique de l’alimentation en eau fraîche, lampe decontrôle, éventuellement ampèremètre et raccor-dement à l’alimentation électrique de secours.

Une installation d’évacuation ne se prêtant à aucuneinterruption du travail sera équipée de deux ou plu-sieurs pompes qui fonctionnent automatiquementen alternance. Pour l’installation électrique, on res-pectera les directives de l’ASE.

Chaque pompe pour eaux résiduaires nécessite uneconduite de refoulement sous pression. Normale-ment, cette conduite aura le même diamètre nomi-nal que le raccordement de la pompe. Cette conduitede refoulement sous pression aura un point haut quisera plus élevé que l’organe d’évacuation par gra-vité le plus bas.

Outre la station de pompage conventionnelle, il estpossible d’utiliser d’autres systèmes pour évacuer leseaux résiduaires (par exemple installation sous vide).La mise en place d’une station de pompage néces-site de régler tous les détails nécessaires avec lefournisseur et les autorités compétentes.

Une installation de pompage doit fonctionner auminimum deux fois par jour.

Points faibles

En cas de longue période d’inutilisation, les sécuri-tés antirefoulement peuvent gripper et ne fonction-nent plus au moment voulu.

En cas de panne de courant, les installations de pom-page s’arrêtent; cette situation peut notamment seproduire lors d’un orage, et comme les pompes nefonctionnent plus, il existe un réel risque d’inondation.

Une longue mise hors service de l’installation de pom-page peut se traduire par l’apparition de dommages.

Un trop faible volume de réserve dans la fosse depompage peut provoquer des inondations.

La régulation de la pompe ne fonctionne plus cor-rectement.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

La plaquette apposée sur l’installation de pompagerenseigne sur son âge et ses performances. La gran-deur de la fosse de pompage peut être vérifiée

moyennant le débit de la pompe ou le volumed’eaux résiduaires déversé.Pour contrôler quels sont les appareils sanitairesraccordés sur l’installation de pompage, il est pos-sible d’additionner un colorant à l’eau.Existe-t-il un crochet de levage au plafond ainsiqu’un poste de puisage et une prise de courant àproximité de l’installation de pompage?On peut vérifier le fonctionnement irréprochable dela pompe en remplissant la fosse de pompage.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:éléments d’identification en partie manquants;nettoyage de l’installation;modification du réglage de la pompe.

c Forte dégradation:traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partiellementobsolètes (l’étanchéité n’est plus irréprochable);fuites;installation très encrassée;absence d’un poste de puisage, d’une prise decourant et éventuellement d’un crochet de levageau plafond;la régulation ne fonctionne plus.

d Remplacement de l’installation de pompage, ycompris les équipements accessoires:fixations défectueuses;fortes corrosion;robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);installation défectueuse;pas de poste de puisage et de prise de courant;l’installation de pompage ne répond pas aux exi-gences requises (volume, catégorie des eauxusées).

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Le chauffe-eau sert à préparer de l’eau chaude.

En ce qui concerne le mode de fonctionnement, ondistingue entre le chauffe-eau instantané et le chauffe-eau à accumulation dans lesquels l’eau est chaufféedirectement, par opposition à l’accumulateur d’eauchaude qui est approvisionné par de l’eau chauffée àun autre endroit.

Informat ions générales

Pour chauffer de l’eau, différentes sortes d’énergiepeuvent entrer en ligne de compte; par ailleurs, lapréparation d’eau chaude peut être combinée avecle chauffage.

Les chauffe-eau peuvent être en acier ou en fer; ilssont parfois protégés intérieurement par un revête-

ment anticorrosif, des anodes, etc. Ils peuvent éga-lement être en acier inoxydable.

Un chauffe-eau comprend toute la robinetterie derégulation et de sécurité nécessaire (thermostats,soupape de sécurité, etc.).

Pour un usage domestique, la température de l’eauchaude n’excédera généralement pas 60˚C.

Points faibles

Le chauffage de l’eau peut précipiter le calcaire quise dépose dans le chauffe-eau. La capacité del’accumulateur est ainsi amoindrie et la transmissionde la chaleur pour des chauffe-eau instantanés n’estplus aussi bonne. La précipitation du calcaire peutrendre l’eau très agressive pour l’accumulateur.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Pour contrôler un chauffe-eau à accumulation, ilfaut l’ouvrir et examiner ses parties intérieures pourdécouvrir éventuellement des traces de corrosionou un fort entartrage.

Avec un chauffe-eau instantané, il faut déposer lacarrosserie pour vérifier l’état intérieur (tubage, etc.).

 Tous les chauffe-eau sont munis d’une plaquette

qui renseigne sur leur année de construction etleurs données techniques.

I4 Installations sanitaires

I4 300 Productiond’eau chaude

1 Chauffe-eau

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Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:éléments d’identification en partie manquants;légère amélioration de l’isolation thermique;l’affichage de la température ne fonctionne plusla soupape de sécurité laisse en permanence desgouttes s’échapper;

température trop élevée de l’eau chaude.

c Forte dégradation, remplacement partiel de par-ties de l’installation:isolation en partie endommagée;traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);fuites;chauffe-eau entartré.

d Remplacement du chauffe-eau:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chauffe-eau fortement entartré;chauffage lent et capacité diminuée;capacité mal dimensionnée, trop faible ou tropélevée;chauffe-eau trop petit.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

Dans le contexte d’un fonctionnement irréprochableet d’une maintenance parfaite, un chauffe-eau néces-site des organes d’arrêt, de régulation et de sécurité.

Ces organes sont montés sur l’installation d’eaucorrespondante.

Informat ions générales

Pour contrôler un chauffe-eau, il faut pouvoir le cou-per, le vidanger et le démonter. Avec le chauffage del’eau, celui-ci se dilate, et il en résulte un surpressiondans le réservoir et la conduite d’eau jusqu’à la sou-pape de retenue. Cette surpression est détendue parl’intermédiaire de la soupape de sécurité.

Pour régler la température de l’eau chaude, le chauffe-eau dispose de thermostats qui mesurent en perma-

nence la température et commandent l’adduction dechaleur.

Points faibles

Sur le chauffe-eau, l’installation électrique peut êtrecoupée entre la mesure et la commande.

Avec l’âge, la soupape de sécurité peut ne plus fonc-tionner correctement en raison de l’affaiblissementdu ressort.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Une température trop élevée de l’eau chaude peutêtre imputable à un mauvais fonctionnement ou àun mauvais réglage du thermostat.

Un égouttage permanent sur la soupape de sécu-rité trahit un mauvais réglage ou une défectuositéde celle-ci.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:la régulation et la mesure doivent être corrigées(température trop élevée ou trop basse);égouttage permanent sur la soupape de sécurité.

c Forte dégradation:

traces isolées de corrosion; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tème;impossibilité de régler avec précision la tempé-rature.

d Remplacement de l’installation:forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);chute de pression trop importante dans le système;

impossibilité de régler la température;la soupape de sécurité ne fonctionne plus.

I4 Installations sanitaires

I4 300 Productiond’eau chaude

2 Expansion et sécurité

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Descriptif

En fonction du mode d’alimentation en eau chaude,le système de distribution peut être conçu commesuit:

– alimentation individuelle (un chauffe-eau par postede puisage);

– alimentation de groupe (un chauffe-eau par appar-tement);

– alimentation centrale (un chauffe-eau par bâtiment,par exemple immeuble de 10 appartements).

Les valeurs indicatives quant au laps d’attente jusqu’àl’écoulement d’eau chaude après l’ouverture du robi-net sont les suivantes:

– lavabo 8 – 12 secondes– évier 5 – 10 secondes– douche/baignoire 15 – 20 secondes

Informations générales

Le système de distribution peut être réalisé avec lesmatériaux suivants:

– acier;– cuivre;– alliages à base de cuivre;– acier faiblement et fortement allié;– matières plastiques et autres matériaux autorisés

par la SSIGE.

Pour l’installation de ces conduites de distribution,on respectera la fiche technique eau froide N°141.6,conduites de distribution.

Sous l’action de l’eau chaude, le matériau de laconduite s’échauffe et se dilate. On veillera à ce quecette dilatation du système de distribution soit tech-niquement compensée par des dispositifs appro-priés (compensateurs, points fixes).

Points faibles

Les conduites de distribution peuvent être endom-magées par des sollicitations mécaniques exté-rieures. Des défauts d’étanchéité sont possibles audroit des assemblages par suite de sollicitations chi-miques, mécaniques et thermiques.

En fonction de la qualité des matériaux, de la qua-lité de l’eau et des conditions d’exploitation, desprocessus de corrosion et d’entartrage peuvent semanifester dans les conduites.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

En déposant l’isolation des conduites, on pourraconstater une corrosion extérieure éventuelle decelles-ci.

Pour contrôler l’état intérieur des conduites de dis-tribution (corrosion, entartrage), on posera dans lestronçons horizontaux et verticaux des pièces d’envi-ron 50 cm de longueur pouvant s’ouvrir.

Seul un spécialiste ou une institution telle que lelaboratoire du chimiste cantonal, l’EMPA, l’entre-prise BACHEMA, etc. peuvent déterminer l’état desconduites ouvertes en corrélation avec la qualité del’eau.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I4 Installations sanitaires

I4 300 Productiond’eau chaude

3 Systèmesde distributiond’eau chaude

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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En chronométrant le laps d’attente jusqu’à ce quede l’eau chaude s’écoule, on pourra vérifier si lesvaleurs indicatives sont respectées.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:

certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut;organes de régulation dans le réseau en partiedéfectueux.

c Forte dégradation:isolation en partie endommagée;traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses;

 joints d’étanchéité de la robinetterie partiellementobsolètes (l’étanchéité n’est plus irréprochable);importantes variations de pression dans le sys-tème;variations du niveau de température au poste depuisage;des organes de régulation dans le réseau man-quent.

d Remplacement des conduites de distribution:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression trop importante dans le système;délai d’attente trop important au poste de puisage;température trop basse de l’eau chaude au poste

de puisage.

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Descriptif

Le système de circulation s’utilise pour toutes lesinstallations de distribution d’eau chaude compor-tant des conduites de plus de 30 m de longueur.

L’installation de distribution d’eau chaude doit rem-plir deux tâches, à savoir une tâche hydrauliqueconsistant à alimenter les postes de puisage en eauchaude, et une tâche thermotechnique consistant àcompenser les pertes de refroidissement par unecirculation continue de l’eau chaude.

Informations générales

La circulation s’opère par gravité ou avec l’aide d’uncirculateur.

La pose d’un circulateur se justifie non seulementpour de gros objets, mais aussi pour de petites ins-

tallations avec conduites de distribution à partir de30 m de longueur.

Si le temps mort d’une alimentation en eau chaude(c’est-à-dire le temps pendant lequel il n’est pas pos-sible de puiser de l’eau chaude) est régulièrementde 5 secondes et plus, il est recommandé, pour évi-ter des pertes thermiques de circulation, d’opterpour un déclenchement automatique du circulateurvia une horloge de commande.

Points faibles

La différence de température entre la sortie duchauffe-eau et le raccordement de circulation sera

aussi faible que possible, à savoir:1 – 2 K pour des objets moyens;2 – 4 K pour de gros objets.

Les conduites de circulation auront un diamètre quine sera pas inférieur à 15 mm (1/2").

On évitera les poches d’air. Si nécessaire, on les pur-gera naturellement en actionnant un poste de pui-sage approprié ou artificiellement en actionnant detemps à autre un dispositif de purge spécialementprévu à cet effet.

Des dispositifs de régulation doivent être prévuspour équilibrer avec précision les débits des diffé-rentes conduites de dérivation et régler correcte-ment la différence totale de température.

Conformément aux critères de rentabilité, les con-duites de circulation seront munies d’une isolationsuffisante (min. 40 mm).

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

La différence de température entre l’aller et le retourainsi que des mesures de la température sur lesconduites de distribution d’eau chaude fournissentdes renseignements sur le bon fonctionnement del’installation.

En effectuant des mesures pendant quelques joursavec un appareil enregistreur, il est possible d’ana-lyser les variations de température du système.

Pour le contrôle de l’isolation, nous renvoyons à lafiche technique N°147.1.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I4 Installations sanitaires

I4 300 Productiond’eau chaude

4 Eau chaude :régulation, mesureet robinetterie

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Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:des organes de régulation manquent en partie;la régulation et la mesure doivent être corrigées;le circulateur n’est plus étanche.

c Forte dégradation:

traces isolées de corrosion; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tème;la différence de température entre l’aller et leretour n’est pas correcte (trop importante ou tropfaible);circulateur défectueux.

d Remplacement de parties de l’installation:forte corrosion (risque de rupture des conduites;)robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);chute de pression trop importante dans le sys-tème;différence de température trop importante entrel’aller et le retour;circulateur trop petit ou trop gros;chauffage d’appoint défectueux.

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Descriptif

Des appareils sanitaires sont nécessaires pour net-toyer ou laver des objets et se livrer à des soins cor-porels. Ces appareils sont notamment les suivants:baignoires, douches, lavabos, WC, urinoirs, vidoirs,équipements de cuisine, lave-vaisselle, machines àlaver le linge, séchoirs à linge et essoreuses.

Chaque appareil sanitaire nécessite une robinette-rie pour puiser de l’eau.

Informations générales

Les appareils sanitaires peuvent être en métal, enpierre, en matière plastique ou en céramique. Leurforme est soumise aux aléas de la mode, raisonpour laquelle elle n’est pas toujours très rationnelle.

Il existe des appareils sur pied et des appareils

muraux; ils s’utilisent en fonction de différents cri-tères techniques et esthétiques.

Un organe d’arrêt doit être monté sur la conduited’alimentation de chaque appareil sanitaire rac-cordé directement.

La robinetterie de puisage peut être montée contrela paroi ou sur l’appareil sanitaire.

Les appareils sanitaires doivent pouvoir s’utiliser jour et nuit; ils seront donc montés en les isolant enconséquence.

Points faibles

Les appareils sanitaires dotés de pièces méca-niques mobiles (machines) sont soumis à unedégradation qui peut entraîner des défectuosités.

L’utilisation des appareils peut être à l’origine dedommages et d’un certain enlaidissement.

A l’usage, les fixations des appareils peuvent se relâ-cher, et il convient de les vérifier de temps à autre.

La lumière et le vieillissement peuvent occasionnerune modification des couleurs.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Optiquement, on s’aperçoit assez bien de l’âge desappareils sanitaires. Les appareils sanitaires méca-niques sont munis d’une plaquette qui renseigne

sur leur année de construction et leurs donnéestechniques.

La disposition des appareils sanitaires dans un localpermet de tirer de précieux enseignement sur lafonctionnalité de leur utilisation.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I4 Installations sanitaires

I4 400 Appareils sanitaires

1 Appareils sanitaires

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:éléments d’identification en partie manquants;fixations en partie défectueuses.

c Forte dégradation et remplacement partiel:appareils sanitaires en partie défectueux;

appareils sanitaires encrassés;fixations en partie défectueuses;appareils sanitaires en partie obsolètes.

d Remplacement complet des appareils sanitaires:appareils sanitaires défectueux;appareils sanitaires obsolètes;fixations défectueuses;appareils sanitaires devenus inutilisables.

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

Le mélange de l’eau chaude et de l’eau froide peuts’effectuer au moyen des systèmes suivants:– mélangeur à deux robinets;– mitigeur mécanique à monocommande;– mitigeur thermostatique;– mitigeur à commande électronique (sans contact).

Les robinets de puisage permettent de soutirer del’eau chaude ou de l’eau froide.

Informations générales

Le choix de la robinetterie est dicté par l’usage del’appareil sanitaire.

Les bruits provoqués par la robinetterie peuventêtre imputables à une détérioration de la tige ou dusiège, à une pression hydraulique trop élevée, à un

débit trop élevée ou encore à l’utilisation d’un pro-duit qui n’est pas homologué.

Pour que le jet soit agréable, on peut utiliser unbrise-jet qui, tout en mélangeant l’eau et l’air, assureune diminution du niveau sonore.

 Toute la robinetterie de fabrication suisse doit satis-faire à des exigences minimales de débit. On dis-tingue deux catégories en ce qui concerne l’isola-tion phonique.

Pour le choix de la robinetterie, non seulement latechnique ultramoderne, mais aussi le juste empla-cement de la robinetterie par rapport à l’appareilsanitaire jouent un rôle important.

Points faibles

Avec la robinetterie de puisage, le bec peut êtreobstrué par de la saleté ou du tartre.

Les joints d’étanchéité et les sièges sont soumis àune dégradation et peuvent donc s’endommager.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

On remarque qu’une robinetterie n’est plus étanchelorsqu’elle goutte quand bien même elle est fermée.

Si la robinetterie siffle ou fait du bruit lors du pui-sage, cela trahit un défaut de la partie mécanique(entartrage, érosion, étanchéité défectueuse, tigedétériorée).

En déposant la tige, il est possible de contrôler lesiège et le joint d’étanchéité du robinet.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

256

I4 Installations sanitaires

I4 400 Appareils sanitaires

2 Robinetterie

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

257

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:

éléments d’identification en partie manquants;les robinets gouttent, l’étanchéité n’est plus irré-prochable.

c Forte dégradation:traces isolées de corrosion; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);problèmes de bruit (sifflements, coups de bélier);robinetterie en partie obsolète;robinetterie démodée.

d Remplacement de la robinetterie:forte corrosion (risque de rupture des conduites);entartrage important de la robinetterie;robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);chute de pression trop importante dans la robi-netterie;robinetterie obsolète très peu pratique.

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Descriptif

On désigne de garnitures– les porte-verre et les porte-savon;– les tablettes et les miroirs;– les porte-serviette/corbeilles à serviettes;– les distributeurs de papier hygiénique/supports

pour rouleaux de réserve.

Les armoires de toilette remplacent les tablettes, lesmiroirs et l’éclairage.

Informations générales

Les garnitures peuvent être en métal, en pierre, enplastique ou en céramique. Tout comme les appa-reils, leur forme est soumise aux aléas de la modeet donc pas toujours très rationnelle.

Les armoires de toilette peuvent être en acier, en

aluminium, en bois ou en plastique. Dans la plupartdes cas, elles sont combinées avec un éclairage.Elles ont une ou plusieurs portes et peuvent êtreéquipées individuellement.

Points faibles

La fixation des garnitures peut se relâcher à l’usage.L’aspect extérieur de ces articles peut égalementsouffrir de l’humidité ou de sollicitations méca-niques. Selon le matériau utilisé, les armoires de toi-lette et les garnitures peuvent présenter de la cor-rosion.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

La fixation des garnitures et des armoires de toilettepeut être vérifiée en essayant de les faire bouger.

L’aspect des garnitures, des miroirs et des armoiresde toilette fournit de précieux renseignements surleur état effectif. Pour les armoires de toilette, onvérifiera la présence éventuelle de corrosion quiapparaît surtout dans les angles ainsi que le bonfonctionnement des portes en les ouvrant et les fer-mant.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:fixations relâchées;

tablettes et miroirs défectueux.

c Forte dégradation et remplacement partiel:traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses;garnitures et armoires de toilette en partie défraî-chies.

d Remplacement des armoires de toilette et desgarnitures:forte corrosion (risque de rupture);fixations défectueuses;garnitures et armoires de toilette obsolètes et peupratiques.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

258

I4 Installations sanitaires

I4 400 Appareils sanitaires

3 Armoires de toilette,garnitures

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Descriptif

En matière d’installations techniques, des isolationspeuvent entrer en ligne de compte pour répondre àsix fonctions différentes, à savoir:

1. protection contre la corrosion;2. protection contre le gel;3. protection contre l’eau de condensation;4. protection contre les pertes thermiques;5. protection contre la transmission de bruits (iso-

lation phonique);6. protection contre la propagation des flammes

(protection contre le feu).

Les isolations sont donc des mesures de protectioncontre des phénomènes négatifs dommageablesindésirables.

Informat ions générales

Les isolations sont posées de manière à enrober lesconduites. Elles peuvent être réalisées avec différentsmatériaux. L’épaisseur de l’isolation sera dimen-sionnée en fonction des dispositions légales appli-cables en matière d’énergie.

– Matières plastiques (PVC, polyuréthane, molto-prène, polystyrène, etc.).

– Fibres minérales.– Liège.– Caoutchouc mousse.

Généralement, les isolations sont enrobées d’unmanteau dur en ciment blanc, en PVC ou en tôle pourles protéger contre les sollicitations extérieures.

Points faibles

Les isolations peuvent subir des dommages sousl’effet de l’humidité et des variations de température.

Les isolations peuvent également être endomma-gées par des sollicitations mécaniques.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

L’état d’une isolation peut être vérifié visuellement.Le toucher permet de vérifier si l’isolation a absorbéde l’humidité, se putréfie ou devient dure et cas-sante en vieillissant.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état.

b Légère dégradation:isolation en partie endommagée.

c Forte dégradation et remplacement partiel:l’isolation ne répond plus aux exigences requiseset doit en grande partie être remplacée.

d Remplacement de l’isolation:isolation totalement délabrée ne répondant pasaux exigences requises.

I4 Installations sanitaires

I4 7 00 Isolation de conduites

1 Isolation de conduitesd’eau chaude et froide

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

261

les tuyaux intérieurement et extérieurement, parexemple contre la chaleur, les sollicitations méca-niques, la corrosion, etc.

En cas de risque de condensation, les conduitesseront isolées en conséquence.

Les conduites encastrées nécessitent en général uneprotection spéciale contre la corrosion pour évitertoute influence de l’humidité. Il est interdit de lesposer dans des matières agressives telles que du

plâtre, etc. ou de les laisser en contact avec celles-ci.

Une installation de gaz sera mise en service aprèsvérification de sa parfaite conformité par le servicedu gaz.

Il est recommandé de procéder périodiquement àun contrôle des installations de gaz.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

Avec des installations galvanisées tout spéciale-ment, il est recommandé de prévoir des pièces decontrôle facilement interchangeables qui serontplacées à un endroit approprié pour permettre uncontrôle simple de l’état des conduites.

Un essai d’étanchéité (avec de l’eau ou de l’air com-primé) fournit de précieux renseignements sur lebon fonctionnement d’une installation de gaz.

Après démontage d’une isolation éventuelle, onpourra vérifier l’état extérieur des conduites quantà des dommages mécaniques ou des traces de cor-rosion.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identification fontdéfaut;peinture de protection contre la corrosion en par-tie défectueuse.

c Forte dégradation:isolation en partie endommagée;traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tème.

d Remplacement du branchement d’immeuble:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression importante dans le système.

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Descriptif

Le droit d’exécuter des installations de gaz estsubordonné à une autorisation accordée par le ser-vice du gaz compétent.

L’installateur travaille conformément aux directivespour installations de gaz 16.110 – 16.140.

Les directives de la Société Suisse de l’Industrie duGaz et des Eaux SSIGE G.1 1989 font foi pour l’exé-cution des installations.

Le diamètre des conduites en acier ne sera pas infé-rieur à 1/2". Pour des dimensions inférieures à 1/2",on utilisera d’autres matériaux homologués.

La dimension et l’emplacement des compteur à gazseront déterminés d’entente avec le service du gaz.

Une installation de gaz sera mise en service après

vérification de sa parfaite conformité par le servicedu gaz.

La responsabilité du service du gaz n’est pas enga-gée par ce contrôle. L’appareilleur est seul respon-sable de l’installation et de son fonctionnement.L’appareilleur n’est pas dégagé de sa responsabilitéen vertu du contrôle effectué par le service du gaz.

Il est recommandé de procéder périodiquement àun contrôle des installations de gaz.

 Toutes les indications de pression pour l’essaid’étanchéité doivent s’entendre comme des sur-pressions.

Informations générales

Les conduites peuvent être exécutées dans lesmatériaux suivants:tuyaux noirs, étirés ou soudés en acier, tuyaux gal-vanisés, étirés ou soudés en acier, tuyaux en cuivre,en laiton et en aluminium. Il est interdit d’utiliser destuyaux en plomb ou en plastique dans les bâti-ments.

S’il existe un risque de corrosion, on prendra lesmesures suivantes pour protéger les conduites:

– pose de revêtements protecteurs tels couche gal-vanisée, peinture, isolation

ou

– utilisation de matériaux à l’épreuve de la corro-sion tels que tuyaux en cuivre, en laiton et en alu-minium.

Les compteurs à gaz doivent être facilement acces-sibles. Ils seront placés dans des locaux secs, detempérature constante et à l’abri du gel. L’empla-cement sera choisi de manière telle que le comp-teur soit protégé contre l’effet direct de la chaleurrayonnante, l’influence de substances corrosives etles dommages mécaniques. Les niches et armoiresmunies de portes seront dotées d’orifices de venti-lation en haut et en bas.

Un robinet d’arrêt sera placé avant chaque compteur.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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I5 Installations spéciales

I5 100 Installations de gaz

2 Conduitesde distribution

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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Points faibles

Les conduites de distribution peuvent être endom-magées par des sollicitations mécaniques extérieu-res. Des influences chimiques, mécaniques et ther-miques peuvent entraîner un manque d’étanchéitédes assemblages.

En fonction du matériau choisi et du mode de posedes installations, des traces de corrosion peuventapparaître dans les conduites. Un encrassement peut

provoquer une chute de pression dans le système.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

L’étanchéité des conduites sera vérifiée moyennantdes mesures manométriques.

En démontant l’isolation, il est possible de vérifierl’état extérieur des conduites et de constater d’éven-tuels défauts.

Pour contrôler l’état intérieur des conduites de dis-tribution (corrosion, entartrage), on posera dans lestronçons horizontaux et verticaux des pièces d’envi-ron 50 cm de longueur pouvant s’ouvrir.

Seul un spécialiste peut évaluer l’état des conduitesouvertes en se basant sur leur aspect.

L’état du conduit de gaz brûlés jusqu’à la cheminéesera également évalué en fonction de son aspect.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identification fontdéfaut;robinetterie en partie défectueuse.

c Forte dégradation:

isolation en partie endommagée;traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tème.

d Remplacement des conduites de distribution:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites)robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;chute de pression trop importante dans le sys-tème.

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Descriptif

On ne doit installer que des appareils offrant toutesécurité, appareils testés par un institut reconnu parla SSIGE (Société Suisse de l’Industrie du Gaz et desEaux) et munis de l’estampille de la SSIGE.

Les appareils à gaz seront installés de manière àassurer le libre accès de l’air nécessaire à la com-bustion complète du gaz.

Dans les locaux où des appareils à gaz sont instal-lés, on veillera également à garantir en permanenceune évacuation des gaz brûlés.

Des appareils dépourvus d’un dispositif de tirageseront installés exclusivement dans des locaux où lacombustion ne peut être perturbée par les gaz brûlés.

En principe, on n’installera pas des appareilsdépourvus d’un dispositif de tirage dans des locaux

de moins de 5 m3.

Informations générales

Lors de l’installation d’appareils à gaz, on veilleraaux points suivants:

– Air de combustion:l’air nécessaire à une combustion complète dugaz doit pouvoir entrer en permanence et sansentrave dans le local où l’appareil est installé.

– Gaz brûlés:l’évacuation des gaz brûlés doit être garantie enpermanence.

– Distance par rapport à desmatériaux combustibles:les appareils seront installés de telle manièrequ’aucun danger d’incendie ne puisse résulter dela proximité de matériaux inflammables.

– On évitera d’installer des appareils à air propanedans des locaux situés au sous-sol. S’il est impos-sible de faire autrement, les appareils seront munisd’un dispositif de sécurité contre les fuites de gaznon brûlé ou l’on prendra d’autres mesures appro-priées (par exemple ventilation, orifices de ventila-tion, etc.).

– Travaux d’entretien:on veillera à garantir une bonne accessibilité auxappareils pour les travaux d’entretien et de répa-ration.

Les appareils à gaz peuvent être raccordés par desconduites rigides ou des tuyaux flexibles de sécurité.

Un robinet d’arrêt facile à manœuvrer sera montésur la conduite avant chaque appareil.

Une vis de rappel ou un assemblage sera toujoursintercalé entre le robinet d’arrêt et l’appareil.

 Tous les robinets d’arrêt doivent être faciles à attein-dre et à manœuvrer.

Les tuyaux flexibles de sécurité, y compris leursassemblages, auront été testés et homologués parla SSIGE. Ces tuyaux flexibles doivent être courts;leur longueur n’excédera si possible pas 1,5 m.

Le raccord sera disposé de façon que le tuyauflexible ne puisse en aucun cas subir un échauffe-ment trop élevé.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

264

I5 Installations spéciales

I5 100 Installations de gaz

3 Appareils à gaz

Porte

Accèsd’air frais

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

265

Un apport suffisant d’air sera en permanence garantidans les locaux où sont installés des appareils à gaz.

L’air frais (air de combustion) peut également êtreacheminé par un système de gaines de dimensionsappropriées, éventuellement en combinaison avecla ventilation des locaux.

Conformément aux «Prescriptions relatives aux ins-tallations électriques intérieures» publiées par l’Asso-ciation Suisse des Electriciens ASE, les conduites de

gaz ne doivent pas être utilisées pour la mise à la terred’installations électriques intérieures.

Points faibles

Un mauvais emplacement des appareils à gaz quantà leur facilité de manœuvre et une distance insuffi-sante par rapport à des matériaux combustiblessont des points faibles.

Autres erreurs:– apport d’air frais ou évacuation des gaz brûlés

défectueux;– puissance insuffisante de l’appareil à gaz.

L’aspect extérieur des appareils peut subir les outra-ges de la dégradation et de diverses sollicitationsmécaniques. Des variations de pression dans le sys-tème empêchent une bonne combustion du gaz etdonc une parfaite émission de chaleur.

Avec le temps, le brûleur peut se dérégler; il con-vient alors d’ajuster à nouveau son réglage.

La puissance de l’appareil ne suffit plus pour répon-dre aux exigences requises.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Des mesures manométriques permettent de vérifierla pression de service nécessaire.

La forme et la couleur de la flamme d’un appareil àgaz indique si la combustion du gaz s’effectueimpeccablement.

La plaquette d’identification apposée sur l’appareilrenseigne sur son âge et ses données techniques.

L’aspect de l’appareil fournit de précieuses indica-tions sur son entretien et sa maintenance.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut;température trop élevée de l’eau chaude;la carrosserie de l’appareil est défectueuse.

c Forte dégradation:fixations en partie défectueuses;appareils à gaz en partie défectueux;apport insuffisant d’air frais;mauvaise évacuation des gaz brûlés;combustion insuffisante du gaz;appareils à gaz encrassés.

d Remplacement des appareils défectueux:fixations défectueuses;appareils à gaz défectueux;

appareils à gaz obsolètes ne fonctionnant plus;aucun apport d’air frais;pas d’évacuation des gaz brûlés;mauvaise combustion du gaz;la puissance de l’appareil ne suffit plus pourrépondre aux exigences requises.

Page 236: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

Les chaudières à gaz et les chauffe-eau instantanésd’une puissance horaire supérieure à 30000 kcal(35 kWh) doivent être installés dans des locaux sépa-rés. Dans certains cas particuliers, la police du feuadmet des exceptions. La limitation à 30000 kcal/hne s’applique pas aux appareils à gaz à ventouse.

Une installation de réglage de la pression de gazrelève du domaine du service du gaz et n’entre enligne de compte que lorsque le réseau est sujet à defortes variations de pression.

Informations générales

Des centrales de chauffage à gaz d’une puissancesupérieure à 30000 kcal/h (125700 kj/h) par appa-reil ou comportant plus de deux chaudières serontinstallées dans des chaufferies bien aérées et résis-

tantes au feu (F 90 =résistance au feu de 90 minutes).

La porte de la chaufferie doit entraver la propaga-tion du feu (F 30 =résistance au feu de la porte de30 minutes).

 Toutes les chaufferies équipées de chaudières à gazcomporteront des orifices de détente donnant direc-tement en plein air, la porte de la chaufferie étantprise en compte comme surface de détente.

Pour des chaufferies aménagées entièrement oupartiellement hors sol, on veillera à disposer de sur-faces vitrées suffisamment grandes pour garantir lafonction de détente.

Pour des installations souterraines dont les porteset les fenêtres ne sont pas suffisantes, il convient deprévoir des cheminées spéciales de détente.

Un accès direct à la chaufferie depuis l’extérieursera aménagé dans les circonstances suivantes:– chaufferies au premier sous-sol avec puissance

calorifique supérieure à 1000000 kcal /h;– chaufferies au deuxième sous-sol avec puissance

calorifique supérieure à 500000 kcal/h.

Un renouvellement d’air horaire de trois fois aumoins sera garanti dans la chaufferie lorsque lachaudière fonctionne. La ventilation peut être natu-relle ou mécanique. Lorsqu’elle est mécanique, elles’enclenchera 30 secondes au moins avant le démar-rage du brûleur.

La mise en place d’une installation de régulation dela pression relève dans tous les cas de la compé-tence du service du gaz.

L’installation de régulation de la pression sera équi-pée de tous les accessoires nécessaires pour que leséquipements montés en amont (compteurs à gaz,appareils à gaz, conduites de gaz) ne subissent pasune pression inadmissiblement élevée en cas dedéfaillance de ladite installation de régulation.

Il est recommandé d’installer le régulateur de pres-sion de manière à ce qu’il soit facile de le démon-ter. Des tubulures de mesure avant et après le régu-lateur facilitent les contrôles de service.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

266

I5 Installations spéciales

I5 100 Installations de gaz

4 Centralesde chauffage à gaz

1 Manostat d’air sur le brûleur

2 Soupape de régulation de débit

3 Soupape de sécurité

4 Soupape électromagnétique

5 Manostat de gaz6 Détendeur-régulateur

7 Filtre à gaz

8 Robinet d’arrêt rapide

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

267

Points faibles

Mauvais accès à la centrale de chauffage et détenteinsuffisante de la chaufferie.

Mauvais emplacement de la chaudière à gaz quantà son exploitation et sa maintenance.

Un apport d’air frais insuffisant ou une mauvaiseévacuation des gaz brûlés (mauvais réglage du brû-leur) sont des points faibles sur une centrale de

chauffage à gaz.

Des variations de pression dans les conduites degaz empêchent une bonne combustion du gaz etdonc une bonne émission de chaleur.

La puissance de l’appareil ne suffit plus pour répon-dre aux exigences requises

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

Des mesures manométriques permettent de vérifierla pression de service nécessaire.

La forme et la couleur de la flamme d’un appareil àgaz indique si la combustion du gaz s’effectueimpeccablement.

La plaquette d’identification apposée sur l’appareilrenseigne sur son âge et ses données techniques.

L’aspect de l’appareil fournit de précieuses indica-tions sur son entretien et sa maintenance.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut;la carrosserie de la chaudière à gaz est légère-ment endommagée;il est nécessaire d’améliorer quelque peu l’isola-

tion thermique;l’affichage de la température de fonctionne pascorrectement.

c Forte dégradation:traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tèmeapport insuffisant d’air frais;mauvaise évacuation des gaz brûlés;combustion insuffisante du gaz;combustion défectueuse.

d Remplacement de la centrale de chauffage:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);chute de pression trop importante dans le sys-tème;aucun apport d’air frais;pas d’évacuation des gaz brûlés;mauvaise combustion du gaz;

la puissance de la chaudière à gaz ne suffit pluspour répondre aux exigences requises;la chaudière à gaz ne correspond pas aux pres-criptions en vigueur.

Page 238: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

Une installation thermique solaire se compose d’unabsorbeur qui absorbe les rayons du soleil d’unemanière plus ou moins sélective. Cet absorbeur estlogé dans un caisson isolé dont la partie supérieureest constituée par un vitrage. La chaleur absorbéeest accumulée dans un réservoir calorifugé ou éven-tuellement dans le sol. Elle est prélevée dans cetaccumulateur en fonction des besoins.

Informations générales

Les premières installations solaires ont fait leurapparition sur le marché assez récemment. Ce n’estque tout dernièrement que les différents schémas deprincipe ont été analysés et testés; les composantsde ces installations se sont alors révélés performantset fiables. Il peut arriver que les premières installa-tions réalisées se montrent mauvaises ou peu per-

formantes. De nombreux fabricants ont dans l’inter-valle disparu, et ceux qui ont survécu et conçu cespremières installations ne témoignent pas de beau-coup d’empressement pour admettre leurs erreurs.

Il n’est donc pas toujours évident d’assainir une ins-tallation solaire. Il faut néanmoins s’efforcer de lesrénover ou de les démonter lorsqu’un assainisse-ment est impossible. Une installation hors serviceest une mauvaise publicité pour le fabricant et pourune technologie qui se révèle aujourd’hui extrême-ment fiable.

Points faibles

Les points faibles peuvent être très nombreux; ilssont spécifiques à chaque installation.

Défauts de conception:– installation inadaptée aux besoins (exemple: cel-

lules solaires installées sur le toit d’une école fer-mée en été);

– accumulateur mal dimensionné;– importantes pertes thermiques de l’accumula-

teur ou du réseau;– régulation inadaptée;– schéma de principe défectueux (situation fréquente

avec des installations compliquées combinées àune pompe à chaleur ou dont l’accumulateur ther-mique présente des températures différentes);

– niveau de température de l’accumulateur inadaptéaux besoins de l’installation;

– capteurs orientés différemment et raccordés surle même réseau;

– expansion inexistante ou insuffisante.Défauts imputables à l’exploitation:– dommages causés par une surchauffe ou une irri-

gation insuffisante des capteurs;– fluide caloporteur inadapté au matériau ou aux

conditions météorologiques.

Défauts imputables au fabricant:– le matériau ne résiste pas aux températures maxi-

males enregistrées;– mauvaise isolation des capteurs;– sélectivité insuffisante de l’absorbeur;– corrosion; faible résistance des revêtements iso-

lants aux rayons ultraviolets;– faible résistance à la grêle;– dispositifs de purge automatique inadaptés.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

268

I5 Installations spéciales

I5 200 Installations deproduction d’énergiede substitution

1 Installations solaires

Pompe

Capteur Eau chaude

Expansion

Eau froide

Page 239: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

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M éthodes d’évaluation et de diagnostic

Contrôle visuel des différentes parties de l’installa-tion (capteurs, flexibles de raccordement, robinette-rie, efficacité et état de l’isolation thermique, irriga-tion des capteurs) lors d’une journée très ensoleillée.

Veiller aux ombres portées sur les capteurs.

Détermination de la puissance des capteurs instal-lés à l’aide d’un dispositif d’essai et de mesure.

Contrôle des fonctions de la régulation.

Enregistrement de la température dans des condi-tions moyennes et extrêmes.

Mesure ou évaluation de la puissance fournie et dela quantité d’énergie économisée par m2 de cap-teurs installés.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:révision du dispositif d’évaporation, petites retou-ches sur l’isolation thermique, remplacement desflexibles de raccordement, de la régulation ou dela robinetterie.

c Forte dégradation ou remplacement partiel :remplacement des capteurs ou de l’accumulateur.

d Remplacement de l’installation:remplacement complet de l’installation.

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Descriptif

La pompe à chaleur est une machine thermique quipermet de transmettre de la chaleur d’une sourcefroide à des émetteurs appropriés (chauffage àbasse température ou chauffe-eau avec températurede 55˚C). Plus la différence de température estgrande entre la source froide d’où la chaleur est tiréed’une part et les émetteurs d’autre part (corps dechauffe ou installation de chauffage par le sol), plusle rendement de la pompe à chaleur est élevé.

La chaleur peut être tirée:– de l’air extérieur capté par une installation de ven-

tilation ou sous les combles (le rendement varieentre 1 en hiver pour de la chaleur tirée de l’airextérieur et 3 à la mi-saison pour de la chaleurcaptée sous les combles);

– de la nappe souterraine (rendement moyen de 2à 3);

– d’un lac ou d’une rivière (rendement moyen de

2,5 à 3);– des eaux résiduaires tièdes (rendement moyende 3 à 3,5);

– du sol, avec ou sans charge estivale par des cap-teurs solaires (le rendement peut varier entre 2,5et 3,5).

Le moteur de la pompe à chaleur peut être unmoteur électrique, à gaz, diesel ou à essence.

Informations générales

La pompe à chaleur, machine très séduisante d’unpoint de vue théorique, doit être correctementdimensionnée et intégrée au réseau hydraulique.Son principal défaut dans le contexte d’une instal-lation de chauffage réside dans le fait que sa puis-sance diminue lorsque la température extérieurediminue. Lorsqu’elle est entraînée par un moteurélectrique, la consommation électrique augmentependant les périodes de pointe, c’est-à-dire à unmoment où l’électricité n’est pas précisément dis-ponible en abondance.

Avec un système bivalent (chaudière à mazout deréserve pour températures extérieures inférieures à0 C̊), cet inconvénient disparaît.

Une pompe à chaleur n’est véritablement intéres-sante qu’à la condition de travailler avec un facteurde puissance supérieur à 2,5.

Points faibles

Le principal point faible des pompes à chaleurréside dans le fait que la machine ne peut pas êtrecontrôlée ou ne peut l’être que très rarement. On neconnaît pas l’énergie nécessaire pour faire fonc-tionner le moteur du compresseur, la pompe pri-maire et la pompe secondaire. Dans la plupart descas, on ne dispose que d’un compteur électriquegénéral et on ne connaît pas la quantité d’énergiethermique effectivement émise.

 Très souvent, le condensateur et l’évaporateur sontdimensionnés trop modestement pour des raisons

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

270

I5 Installations spéciales

I5 200 Installations deproduction d’énergiede substitution

2 Pompes à chaleur

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

271

de coût. Il peut en résulter des dysfonctionnementset un rendement médiocre.

Il arrive aussi que les phases d’enclenchement sesuccèdent très rapidement parce que le système nedispose pas d’un accumulateur-tampon, ce qui setraduit par une diminution du rendement et uneamplification de la dégradation de la machine.

Les pompes à chaleur peuvent être bruyantes si l’onne prend pas des mesures d’isolation phonique

appropriées.

Dans de nombreux cas, les systèmes de régulationsont conçus de telle manière que la prévention desdysfonctionnements s’opère au détriment du ren-dement et de la puissance.

Avec des machines plus performantes dotées decompresseurs semi-hermétiques, les presse-étoupesont sujets à des fuites assorties d’un dégagementde fréon.

L’huile de lubrification peut se mélanger au liquidefrigorigène et provoquer des dommages sur lessoupapes du compresseur.

Les pompes à chaleur sont soumises à une dégra-dation mécanique et leur rendement diminue avecle temps.

L’évaporateur peut très rapidement s’encrasser si lefiltre d’air ou d’eau est mal entretenu, respective-ment s’il est insuffisant ou même inexistant.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

Le diagnostic se révèle difficile pour un «non-spé-cialiste». Si l’on veut faire un travail correct, il fautdisposer d’un matériel sophistiqué et coûteux.

L’analyse de l’indice énergétique et son évolutionau fil des ans fournissent une bonne indication parcomparaison avec des bâtiments similaires. Onvérifiera l’état général de la machine, son niveausonore, l’état des instruments et les travaux effec-tués par l’entreprise chargée de l’entretien. Enl’occurrence, on tiendra également compte de l’âgede la machine. Un compteur des heures de serviceenregistrant également le nombre d’enclenche-ments quotidiens fournira une bonne image géné-rale du dimensionnement et du rendement de lamachine.

Evaluation de l’état général

a En ordre:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:révision générale et contrôle du rendement, petitstravaux de réfection.

c Forte dégradation et remplacement de parties del’installation:

remplacement de quelques composants et adjonc-tion d’un accumulateur-tampon, nouveau réglage.

d Remplacement de l’installation:remplacement complet de la pompe à chaleur.

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Descriptif

Une installation automatique de détection incendierepère un foyer d’incendie à des produits de com-bustion invisibles, de la fumée, des flammes ou dela chaleur. Elle déclenche l’alarme et met en servicedes fonctions de commande préprogrammées. Ladétection du foyer à son stade initial permet au ser-vice du feu d’intervenir rapidement.

Appareils les plus couramment utilisés, les «détec-teurs de fumée à ionisation» réagissent à des produitsde combustion visibles et invisibles. Un détecteur defumée optique réagit à la fumée apparente, un «détec-teur thermodifférentiel » réagissant par contre à unerapide élévation de la température. En complément,on utilise des boutons-poussoirs d’alarme manuels.

Informations générales

Prescriptions en matière d’installationsde détection incendie

Les prescriptions en matière d’installations de détec-tion incendie ne sont pas réglées à l’échelon natio-nal, mais à l’échelon cantonal. La mise en place etl’application des prescriptions dépend des organessuivants:– police du feu;– établisements d’assurance incendie (privés et

cantonaux);– commission spécialisée pour installations de

détection incendie;– offices spécialisés pour la réception et le contrôle

des installations de détection incendie;– bancs d’essai pour test de systèmes et installa-

tions de détection incendie.

Outre les prescriptions générales, il existe des pres-criptions spéciales spécifiques à certaines catégoriesd’objets, à savoir par exemple établissements hospi-taliers, hôtels, immeubles à taux d’occupation élevé,instituts, exploitations agricoles, grands magasins,immeubles-tours et garages souterrains.

Une installation de détection incendie doit être miseen place par une entreprise qualifiée et réalisée avecdes appareils homologués.

Les installations électriques seront en principe réali-sées conformément aux prescriptions relatives auxinstallations électriques intérieures de l’ASE et auxdirectives 3191 des PTT.

L’alarme peut s’effectuer par– des signaux optiques (lampes individuelles,

tableaux de télésignalisation);– des signaux acoustiques (cloches, cornes,

sirènes);

– une installation de recherche de personnes;– un appareil téléphonique automatique;– une bande magnétique transmise par le réseau

téléphonique normal à certains abonnés;– transmission de signaux à un service prédéter-

miné par l’intermédiaire d’une ligne télépho-nique louée;

– une télécommande centralisée existante.

En fonction des prescriptions, la commande incen-die concerne les ascenseurs, ventilateurs, clapets deventilation, portes coupe-feu, équipements d’éva-cuation de la fumée et installations automatiquesd’extinction.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

272

I5 Installations spéciales

I5 500 Installationsde protectioncontre l’incendie

1 Installationsde détection incendie

Détection Evaluation Alarme/fonctions de commande

Détecteur

Détecteur

Détecteur

Bouton-poussoird’alarme

Centrale

Installationde recherchede personnes

Alarmeinterne

Alarmeexterne

 Transmissiontéléphoniqueautomatiqueau service dufeu, etc.

Fermeturedes portescoupe-feu

Ouverturesdes clapetsde fumée

Equipementsd’extinction

Petite alarmeOrganisation jour/nuit

Alarmegénérale

Alarmeà distance

Activation descommandesincendie

Equipementsd’extinction

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

273

Points faibles

– En affectant des locaux à un nouvel usage, le typede détecteur incendie utilisé peut ne plus conve-nir ; il peut également arriver qu’il ne soit pas pos-sible d’installer suffisamment de détecteurs.

– L’installation ne se prête plus à une extension.– L’installation de protection incendie ne répond

plus aux exigences requises.

M éthodes d’évaluation et de diagnostic

Les points faibles sont mis en évidence par une sur-veillance interne permanente des circuits élec-triques et un contrôle périodique de l’installation.

Evaluation de l’état général

a Aucun défaut:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:petits défauts n’ayant aucune influence négativesur la fonction de protection.

c Forte dégradation et remplacement partiel:fausses alarmes répétitives, couverture incomplète

des surfaces, remplacement partiel des détecteurset installations.

d Remplacement de l’installation de détectionincendie:installation obsolète, fonction de protectioninsuffisante, modernisation impossible;l’installation ne répond plus aux exigencesrequises.

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Descriptif

Une protection parafoudre permet de prévenir desdifférences de tension dangereuses dans l’objet àprotéger pendant un coup de foudre afin d’éviterune mise en danger des personnes présentes ainsique des flammèches et des arcs électriques pouvantdéclencher un incendie.

Des différences de tension se produisent lorsqu’iln’existe pas de connexions conductrices entre leslignes de transmission du courant de l’éclair ettoutes les autres parties métalliques. Chaque ins-tallation de protection parafoudre se compose deconducteurs de captage, de dérivations et de misesà la terre. Les conducteurs de captage captent lecourant de l’éclair et le transmettent aux dérivationsqui le transmettent à leur tour aux mises à la terre.

Informations générales

Les ordonnances cantonales règlent l’assujettisse-ment de certaines catégories d’ouvrages à une ins-tallation parafoudre; en cas de doute, l’autorité res-ponsable en la matière est compétente.

 Tous les 6 ans, les installations de protection para-foudre sont soumises à un contrôle périodique parl’inspectorat compétent.

Points faibles

– Les conducteurs des structures ou éléments àraccorder sont coupés ou n’ont pas été posés.

– La résistance de mise à la terre est trop impor-

tante (rupture du conducteur, dommages causéspar la corrosion).

– La protection parafoudre ne répond pas aux exi-gences requises.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel de l’installation (intégralité,points de rupture, dommages causés par la cor-rosion).

– Mesure de la résistance par un spécialiste à l’aided’un appareil de mesure de mise à la terre.

– Vérification de l’installation en ce qui concernel’obligation d’installer une protection parafoudre.

Evaluation de l’état général

a Aucun défaut:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:petits défauts, fonctionnement garanti, rempla-cement partiel des connexions.

c Forte dégradation, remplacement partiel:remplacement de certaines parties de l’installa-tion fonctionnant mal (conducteurs et bornes).

d Remplacement de l’installation de protectionparafoudre:mauvaise conception de l’installation, moderni-sation impossible, protection insuffisante.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

274

I5 Installations spéciales

I5 500 Installationsde protectioncontre l’incendie

2 Protection parafoudre

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

275

Descriptif

Ces installations servent à lutter contre le feu et àéviter la propagation de l’incendie tout en assurantune fonction d’équipement de prévention.

Les structures du bâtiment et les équipementsd’extinction doivent correspondre aux prescriptionsde la police du feu.

Les mesures architecturales telles que subdivisionen compartiments coupe-feu, utilisation de maté-riaux incombustibles, disposition des portes etescaliers, etc. dictent les grandes lignes de la plani-fication réalisée par l’architecte.

On doit trouver des équipements d’extinction dansles immeubles administratifs, bâtiments publics,grands magasins, salles de théâtre et de cinéma,etc., c’est-à-dire chaque fois que des groupes impor-tants de personnes sont réunis ou qu’il existe un

risque particulier d’incendie. En l’occurrence, lasécurité est assurée par des conduites d’incendiesous pression d’eau, des rideaux de pluie, des dis-positifs d’arrosage, des sprinklers automatiques, etc.

La mise en place d’équipements d’extinction relèvede la compétence de la police du feu.

Informat ions générales

Conduite d’alimentationLe diamètre de la conduite d’alimentation est déter-miné par le service des eaux en collaboration avecla police du feu.

Les conduites de raccordement seront intégrées àl’installation d’eau du bâtiment de manière à garan-tir un renouvellement suffisant de l’eau.

Colonnes montantes vers les postes d’extinctionLes conduites de raccordement desservant plu-sieurs postes d’extinction seront dimensionnées enfonction de l’utilisation d’un seul d’entre eux. Lesexceptions seront réglées d’entente avec la policedu feu.

On respectera les conditions suivantes:– pression résiduelle minimale à la lance: 2 bar

(correspond à environ 0,25 l/s);– diamètre min. de la conduite de raccordement:

5/4" (pour buse de lance 4 mm).

Bouches d’incendie à l’intérieur du bâtiment

Les bouches d’incendie situées à l’intérieur d’unbâtiment sont prioritairement réservées au service

du feu.

On respectera les conditions suivantes:– diamètre min. de la conduite de raccordement: 2";– prévoir une conduite avec raccord pour flexible

(accouplement Storz).

Postes d’incendie

Un poste d’incendie se compose d’une vanned’incendie 11/4" raccordée par une pièce flexible audévidoir orientable. Le dévidoir supporte le flexibleen caoutchouc indéformable de longueur néces-saire avec lance à dispositif d’arrêt pour jet plein oupulvérisé.

I5 Installations spéciales

I5 900 Installationsd’extinction

1 Installationsd’extinction

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Extincteurs manuels

En fonction de la charge d’incendie, c’est-à-dire del’aménagement et de l’utilisation des locaux de tra-vail, d’entreposage ou similaires, il convient de pré-voir des extincteurs manuels dont le nombre, letype, la grandeur et l’emplacement seront détermi-nés d’entente avec le service du feu.

 Tous les extincteurs manuels prescrits par les auto-rités compétentes seront contrôlés tous les trois ans

quant à leur bon fonctionnement (conformémentaux directives de l’Association des établissementscantonaux d’assurance contre l’incendie).

Points faibles

Un trop faible débit dans les conduites d’alimenta-tion des postes d’incendie peut rendre impossiblela formation d’une couche de protection naturelle,ce qui peut entraîner une formation de corrosion audroit des points faibles (raccords à vis).

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Contrôle visuel extérieur des conduites et desraccords.

– Contrôle visuel ou analyse chimique d’un échan-tillon d’eau prélevé dans la conduite.

– Essai de pression du système.

– Prélèvement d’échantillons tubulaires et analysedes surfaces intérieures.

– Les équipements d’extinction ne satisfont plusaux exigences requises.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut;peinture en partie défectueuse.

c Forte dégradation et remplacement partiel:

isolation en partie endommagée;traces isolées de corrosion;fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);importantes variations de pression dans le sys-tème;fuites dans l’installation.

d Remplacement de l’installation d’extinction:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);isolation complètement délabrée;installation défectueuse;les équipements d’extinction ne satisfont plusaux exigences requises.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

276

Page 247: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

277

Descriptif

Une installation sprinkler permet de lutter automa-tiquement contre le feu dans des locaux (entrepôts,halles de fabrication et de garage, silos, grandsmagasins, théâtres, chambres d’hôtel, etc.).

L’installation se compose d’une station sprinklerautomatique, d’un circuit fermé de conduites dansle plafond du local à protéger et de gicleurs sprink-ler. Ces gicleurs sont fermés par un dispositif réagis-sant à la chaleur. Le circuit peut être rempli d’eau(système humide) ou d’air comprimé (système sec).

Informat ions générales

Installations alternativesUne installation alternative est une installationsprinkler commutable à volonté sur un servicehumide ou sec.

Les installations alternatives conviennent lorsqu’ilexiste un risque de gel pendant l’hiver et qu’unefonction d’extinction rapide par le système humidereste néanmoins nécessaire pendant le reste del’année.

Les installations sprinkler prescrites par une auto-rité officielle sont soumises à un contrôle officielpériodique.

Points faibles

L’installation n’est pas véritablement sujette à despoints faibles, si ce n’est un faible risque de corro-sion intérieure des conduites.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

Le bon état de fonctionnement de l’installationsprinkler est contrôlé par un coffret d’essai.

L’installation sprinkler ne satisfait plus aux exi-gences requises.

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:certaines fixations et éléments d’identificationfont défaut;peinture en partie défectueuse.

c Forte dégradation et remplacement partiel:traces isolées de corrosion;

fixations en partie défectueuses; joints d’étanchéité de la robinetterie partielle-ment obsolètes (l’étanchéité n’est plus irrépro-chable);fuites dans l’installation;gicleurs sprinkler en partie défectueux.

d Remplacement de l’installation sprinkler:fixations défectueuses;forte corrosion (risque de rupture des conduites);robinetterie défectueuse (le fonctionnement etl’étanchéité ne sont plus irréprochables);installation défectueuse;l’installation sprinkler ne satisfait plus aux exi-gences requises.

I5 Installations spéciales

I5 900 Installationsd’extinction

2 Installations sprinkler

1 Cloche (équipement d’alarme mécanique)2 Bouton-poussoir (ligne électrique de transmission

de l’alarme)3 Soupape4 Arrivée d’eau

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7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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Descriptif

Les ascenseurs servent au transport vertical ou surplan incliné de personnes et de charges.

Informations générales

Après des transformations importantes, les instal-lations d’ascenseurs doivent être soumises à uncontrôle par l’autorité compétente officielle avantd’être remises en service.

Sont considérées comme des modifications impor-tantes:– modification de la vitesse nominale;– modification de la charge utile;– modification de la course verticale;– création d’autres accès sur la cage;– remplacement d’une ou plusieurs portes palières

et portes de cabine;

– modification ou remplacement de la cabine;– remplacement des équipements de verrouillage;– modification ou remplacement de la commande

électrique.

L’ampleur du contrôle sera déterminée de cas encas d’entente avec les autorités compétentes enfonction du genre des transformations.

– Les installations d’ascenseurs pour le transportde personnes et de charges sont soumises à uncontrôle périodique officiel (en règle généraletous les 5 ans).

– Les ascenseurs sont soumis à une obligation demaintenance.

– Les installations d’ascenseurs également réser-vées à une utilisation par le service du feu sontsoumises à des prescriptions complémentaires.

– La cage d’ascenseur et la machinerie ne doiventcomporter que des éléments et équipements spé-cifiquement destinés à l’installation d’ascenseur.

– Les rails de guidage et d’équilibrage doivent êtreraccordés sur le dispositif de compensation depotentiel.

Points faibles

Avec le temps, des signes de dégradation se mani-festent sur les parties entrant en contact avec le tra-fic de personnes et de marchandises.

Méthodes d’évaluation et de diagnostic

– Les critères techniques et fonctionnels de sécu-

rité sont vérifiés dans le cadre des travaux pério-diques de contrôle et de maintenance.

– L’aspect des surfaces sur les paliers, des paroisde la cabine, des plaques et de l’éclairage fournitde précieux renseignements sur les travaux deréfection à effectuer.

– Un livret de maintenance peut fournit de précieuxrenseignements sur l’état de l’installation.

– Mesures acoustiques; évaluation selon SIA 181.

C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

278

I6 Installationsde transport

I6 100 Ascenseursde personnesstandardisés

1 Installationsd’ascenseurs

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C Diagnostic détaillé des installations du bâtiment 

279

Evaluation de l’état général

a Aucune dégradation:bon état, fonctionnement irréprochable.

b Légère dégradation:signes de dégradation sans perturbation du con-fort, nouvelle peinture, nouvelles plaques.

c Forte dégradation et remplacement partiel:problèmes de confort en raison de pannes fré-

quentes, réalisation de mesures d’isolation pho-nique, remplacement du moteur, du câble, desorganes de régulation, etc.

d Remplacement de l’installation:concept inapproprié, autorisation d’exploitationrefusée.

Page 250: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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D1 Index des fiches pour techniques d'auscultation simples 282

D2 Fiches pour techniques d'auscultation simples 283

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

281

D Diagnostic détaillé et techniquesd'auscultat ion simples

Page 251: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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D1 Index des fiches pour techniques d'auscultation simples 282

D2 Fiches pour techniques d'auscultation simples 283

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

281

D Diagnostic détaillé et techniquesd'auscultat ion simples

Page 252: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

282

D1 Index des fiches pour techniques d’auscultat ion simples

Fiche technique N°1 283Appareil CM

Fiche technique N°2 284Repérage de fissures

Fiche technique N°3 285Colorant

Fiche technique N°4 286Prélèvement d’éprouvettes (en général)

Fiche technique N°5 287Mesures hygrométriques non destructives(sonde neutronique)

Fiche technique N°6 288Coefficient a de fenêtres

Fiche technique N°7 289 Teneur hygrométrique d’éprouvettes

Fiche technique N°8 290Absorption d’eau de surfaces(méthode de Karsten)

Fiche technique N°9 291

Endoscopie (en général)

Fiche technique N°10 292Mesures manométriques

Fiche technique N°11 293Coefficient k de parois opaques

Fiche technique N°12 294Pipettes de fumée

Fiche technique N°13 295Mesures de confort selon Fanger

Fiche technique N°14 296 Thermographie/infrarouge

Fiche technique N°15 297Perméabilité à l’air de l’envelopped’un bâtiment (coefficient nL50)

Fiche technique N°16 298 Taux de renouvellement d’air/technique du gaz traceur

Fiche technique N°17 299 Thermométrie

Fiche technique N°18 300Mesure de l’humidité relative de l’air

Fiche technique N°19 301Mesure de la vitesse d’écoulement

Fiche technique N°20 302Mesure du climat extérieur

Fiche technique N°21 303Isolation des sons aériens

Fiche technique N°22 304Isolation des bruits de chocs

Fiche technique N°23 305Mesure de la réverbération

Fiche technique N°24 306Contrôle acoustique de fuites

Fiche technique N°25 307Bruits émis par des installations techniques

Fiche technique N°26 308Essai de pression

Fiche technique N°27 309 Télévision pour canalisations

Fiche technique N°28 310Analyse d’installations techniques

Fiche technique N°29 311 Thermométrie

Fiche technique N°30 312Mesure de courants/ampèremètre

Fiche technique N°31 313Mesure de puissance/analyse de charge

Fiche technique N°32 314Intensité lumineuse/luxmètre

Fiche technique N°33 315Mesure de grandeurs électriques/multimètre

Fiche technique N°34 316Essai de tension/broches d’essai /vérificateurs de phase

Fiche technique N°35 317Mesure de la tension/voltmètre

Fiche technique N°36 318Mesure des concentrations polluantesdans l’atmosphère

Fiche technique N°37 319

Mesure du CO2 dans les gaz brûlés

Page 253: OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

7/27/2019 OFQC - 1997 - Diagnostic détaillé dans le bâtiment

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

283

Domaine d’application

L’appareil permet de mesurer la teneur en humiditéde matériaux à base minérale. Il convient très bienpour réaliser in situ une mesure précise et non des-tructive de l’humidité de briques, bétons, mortierset enduits.

Principe

On prélève une éprouvette sur le matériau ou lastructure à examiner, on la broie, on la pèse et onl’introduit dans un flacon à pression pour la faireréagir avec du carbure de calcium. L’eau contenuedans la matière broyée réagit avec le carbure de cal-cium pour donner de l’acétylène, ce qui entraîne uneaugmentation de la pression dans l’appareil CM.

En fonction de la pression de gaz engendrée, il estpossible de déterminer la teneur en eau sur la base

de tableaux comparatifs.

Coût

Environ Fr. 800.-.

Remarques

Les résultats sont relativement précis. Ils sont tou-tefois fortement influencés par le prélèvement et letraitement de l’éprouvette. On évitera absolumentd’échauffer le matériau en le prélevant par exempleau moyen d’une carotteuse.

Pour obtenir des résultats comparables, il est indis-pensable de bénéficier d’une grande expériencepratique dans l’utilisation de cette méthode.

On relèvera que les valeurs déterminées sontd’environ 2 à 2,5% inférieures à celles obtenues parla méthode de l’étuve. Cela provient du fait quel’appareil CM ne mesure que l’eau libre dansl’éprouvette. L’eau liée chimiquement ne peut êtremesurée.

Sources

Anderegg, Biserhofstrasse 24, 9011 Saint-Gall.Krüger & Cie, 9113 Degersheim.

D2 Fiches pour techniques d’auscultation simples

Fiche N°1

Appareil CM

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Domaine d’application

Contrôle du mouvement des fissuresL’activité de fissures dans des structures massivespeut être contrôlée d’une manière simple avec ceprocédé qui n’exige pas de connaissances préa-lables spéciales.

Il s’agit d’une méthode simple et éloquente pourcontrôler les mouvements des fissures à court ou àlong terme.

Principe

Sur le support propre et sain, on dépose perpendi-culairement à la fissure une bande de plâtre muniede lignes de repère et de sa date de confection.Chaque élargissement de la fissure provoque unerupture de la marque de plâtre. L’amplitude dumouvement se mesure en fonction du déplacement

des lignes de repère. Les rétrécissements des fis-sures se manifestent par une destruction ou undécollement des repères. Avant chaque contrôle, onvérifiera que la marque de plâtre adhère encore biensur le support par un léger tapotement. Si tel n’estpas le cas, on confectionnera une nouvelle marquede repère.

Coût

Le coût du matériel est insignifiant.

Remarques

Outre des repères en plâtre, on peut également uti-liser des repères en mortier ou en papier. Il existeégalement des marques de repère préfabriquées enmortier qui s’appliquent sur le support avec unecolle spéciale. Elles s’utilisent principalement dansdes secteurs caractérisés par une charge élevée enhumidité.

Sources

Marchands de matériaux de construction.Commerces de plâtrerie-peinture.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

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Fiche N°2

Repérage de fissures

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Domaine d’application

Essais d’étanchéité sur toitures plates, conduites,réservoirs, murs extérieurs enterrés, etc. Des connais-sances préalables spéciales ne sont pas requises.

Principe

La fluorescéine est un colorant qui teinte l’eau en jaune et en vert déjà sous de très faibles concentra-tions. Dans la pratique, 10 g de fluorescéine suffisentpour colorer très visiblement 100 m3d’eau. Avant deprocéder à l’essai, on prélève une éprouvette d’eauà l’endroit où l’on s’attend à voir apparaître de l’eaucolorée. Dans deux récipients identiques en verre,on compare ensuite la couleur de cette éprouvetteavec celle d’une deuxième éprouvette prélevée aumême endroit après l’adjonction de la fluorescéine.Souvent, la coloration peut se constater directementau point d’écoulement sans prélever une éprou-

vette. A elle seule, l’évaluation de surfaces humidesn’offre pas une sécurité suffisante.

Coût

Variable, en fonction du travail effectif.

Remarques

Pour des essais particuliers, il est possible de seprocurer un colorant fluorescent rouge afin de le dif-férencier du colorant jaune.

Sources

Drogueries et pharmacies.

Fiche N°3

Colorant

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Domaine d’application

Des éprouvettes sont nécessaires pour tous les essaisdestructifs réalisés en laboratoire.

Principe

Pour prélever des éprouvettes, il est important deconnaître les essais qui seront ensuite effectués enlaboratoire. Le mode de prélèvement peut notam-ment en dépendre (des éprouvettes destinées à unemesure de la teneur en humidité ne seront parexemple pas prélevée en optant pour une techniquede carottage par voie humide). Dans le contexte duprélèvement d’éprouvettes sur des ouvrages, leproche environnement de ceux-ci, leur âge et lemode de prélèvement des éprouvettes en question jouent un rôle déterminant sur l’analyse des résul-tats. C’est pourquoi le responsable sera informé surles conditions connexes ou mieux encore assistera

au prélèvement des éprouvettes.

Coût

Variable, en fonction du travail effectif.

Remarques particulières

– Un procès-verbal relatif au prélèvement deséprouvettes sera établi. Il précisera au moins ladate du prélèvement, l’endroit, le mode de prélè-vement et les éventuelles conditions particulières.

– Le prélèvement d’éprouvettes sur des élémentsde construction s’effectue à l’aide d’un outillageauxiliaire.

– L’endroit du prélèvement sera choisi de manièreà obtenir un résultat représentatif.

– Le nombre d’éprouvettes à prélever dépend dumatériau et du genre d’essai en laboratoire. Leurnombre sera suffisamment important pour tenircompte d’un certain déchet technique.

– Les trous seront en principe rebouchés dans lesrègles de l’art par un spécialiste qualifié.

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Fiche N°4

Prélèvement d’éprouvettes(en général)

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Domaine d’application

Mesure de la distribution de l’humidité dans desparties de construction telles que:– toitures plates;– maçonneries;– sous-planchers.

Connaissances préalables requises

Pour l’utilisation et le transport de l’appareil, il estnécessaire d’être au bénéfice d’une autorisation demanipulation d’un rayonnement ionisé délivrée parl’Office fédéral de la santé publique. L’utilisateurdoit justifier de la fréquentation d’un cours de for-mation sur la protection contre le rayonnement.

Principe

Les sondes neutroniques mesurent l’humidité dansles parties de construction en analysant la concen-tration d’atomes d’hydrogène. Des neutrons rapi-des sont freinés à des «vitesses thermiques» parles atomes d’hydrogène, ce qui a pour effetd’émettre des impulsions électriques. Ces impul-sions sont converties en valeurs chiffrées (abs-traites) sur l’appareil d’affichage par des micropro-cesseurs. La teneur relative en humidité peut êtredirectement indiquée.

Coût

Coût de l’installation: environ Fr. 15000.-.Analyse: selon coût effectif.

a Sourceb Détecteursc Toitured Neutrones

Remarques

– Mesure par du personnel qualifié et expérimenté.– Pour des mesures concernant la teneur absolue

en humidité, il est nécessaire de se baser sur lesvaleurs mesurées de 3 éprouvettes différentes.Le prélèvement des éprouvettes s’effectuera depréférence en fonction d’une valeur minimale,maximale et moyenne de l’appareil d’affichage.

– Des mesures comparatives de l’humidité ne peu-vent être réalisées que pour des structures demême stratification.

Fiche N°5

Mesures hygrométriquesnon destructives(sonde neutronique)

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Domaine d’application

Détermination de la perméabilité des joints desfenêtres d’un bâtiment.

Il n’est pas possible d’en tirer directement des indi-cations relatives au renouvellement effectif de l’air etd’en déduire la dépense d’énergie correspondante.

L’essai est réalisé conformément à la norme 42.01SZFF (édition 1989) concernant la perméabilité des joints et l’étanchéité à la pluie battante.

Principe

Pour mesurer une fenêtre, on pose à l’extérieur unsac en plastique de telle manière que seuls les jointsconcernés restent libres (par exemple joints de lafenêtre ou joints de la fenêtre y compris joints deraccordement, longueur des joints L). A l’aide d’unventilateur, on crée une surpression dans le sec enplastique. Par rapport à différents niveaux de pres-sion, on mesure ensuite la différence de pressionentre l’intérieur et l’extérieur, le débit du ventilateur,la température de l’air et l’humidité à l’entrée duventilateur. On mesure en outre la température etl’humidité de l’air ambiant ainsi que la pressionbarométrique. Le coefficient de perméabilité des joints (coefficient a) indique la perte d’air par heurepour une surpression de 1 Pa par rapport à une lon-gueur de joint de 1 m.

Coût

– Pour 2 à 3 fenêtres de même grandeur sur unmême bâtiment (les fenêtres doivent être acces-sibles de l’extérieur et de l’intérieur), environFr. 2500.- à Fr. 3000.-.

– Frais de déplacement (2 hommes) en sus Fr. 500.-.

a Sac en plastique comme chambre de surpressionb Débitmètre volumétriquec Bypassd Ventilateure Caisson pour volet à rouleauf Fenêtre testéeg Raidissement d’étanchéité du sac

h Mesure de la différence de pressioni Embrasure

Remarques

Il est également possible de mesurer des portes oudes surfaces partielles en se basant sur la normeSZFF.

– Perméabilité à l’air de l’enveloppe d’un bâtiment,voir fiche N° 15.

– Mesure du renouvellement d’air avec un gaz tra-ceur, voir fiche N° 16.

– Il est également possible de démonter une fenêtrepour mesurer ensuite la perméabilité des joints etl’étanchéité à la pluie battante en laboratoire (coûtenviron Fr. 1800.-; sans le démontage de lafenêtre).

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Fiche N°6

Coefficient a de fenêtres

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Domaine d’application

Détermination de la teneur hygrométrique de maté-riaux tels qu’éléments de maçonnerie, enduits, boiset dérivés du bois, produits d’isolation thermique,revêtements de sol, etc.

Les éprouvettes prélevées doivent être soigneuse-ment conservées sous un emballage étanche à lavapeur d’eau (boîte ou bocal en verre avec cou-vercle, sachet en plastique scellé); elles seront iden-tifiées, y compris indication de la date et de l’endroitexact du prélèvement.

Principe

Dans le laboratoire, les éprouvettes sont pesées àleur état à la livraison, puis séchées au four à unecertaine température – en fonction du matériau – jusqu’à constance massique. La différence de

masse est égale à la quantité d’humidité. le résultatest exprimé en g, en % de la masse ou, pour les pro-duits d’isolation thermique, en % du volume.

La grandeur des éprouvettes peut être quelconque(en fonction de la grandeur du four).

Coût

– Fr. 500.- pour environ 10 éprouvettes (sans leurprélèvement).

– Détermination de la masse volume apparenteselon le principe d’Archimède, Fr. 70.- par sorte(avec balance hydrostatique).

Remarques

– Préciser la date du prélèvement (date, heure) etles conditions climatiques environnantes (tem-pérature, humidité, etc.).

– Le prélèvement des éprouvettes s’effectuera parvoie sèche (à l’aide d’un outil à percussion).

– En fonction de l’épaisseur de l’élément, préleverdes éprouvettes à différentes profondeurs (profild’humidité).

– Mesure non destructive de l’humidité, voir ficheN°5.

 Températures de séchage:– liège, bois 105°C;– matériaux liés au ciment 80°C;– plâtre et matériaux liés au plâtre 50°C;– mousses d’isolation thermique 40°C;

– autres matériaux 80°C.

Fiche N°7

Teneur hygrométriqued’éprouvettes

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Domaine d’application

– Inspection (contrôle) de structures invisibles (parexemple dispositifs de fixation pour panneaux defaçade-rideau).

– Inspection de structures diverses (canalisations,réservoirs, etc.).

Principe

Fibres optiques rigides ou flexibles de 35 –105 cmde longueur (diamètre 8 mm) avec adaptateur pho-tographique, source lumineuse et raccordementvidéo.

Le dispositif optique est introduit par un orifice adé-quat. Le câble flexible peut être légèrement remuémécaniquement à partir de son point d’introduc-tion. La cavité examinée peut être éclairée par

l’intermédiaire du dispositif optique. La séquenceéclairée peut être observée directement ou via unraccordement vidéo; elle peut également être pho-tographiée.

Coût

Coût de l’installation Fr. 15000.- à Fr. 20000.-.

Mandat d’inspection Fr. 200.-/jour.

Remarques

– L’évaluation et l’interprétation exigent des con-naissances spécialisées.

– Aucune norme actuellement en vigueur.

Fiche N°9

Endoscopie (en général)

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Domaine d’application

Mesure de pressions ou de différences de pressiondans installations aérauliques.

Principe

L’instrument de mesure approprié est le mano-mètre à tube incliné.

Le manomètre à tube incliné travaille en principecomme un manomètre à tube en U, mais possède,en lieu et place de deux branches, un réservoir deliquide relié à un tube ajustable en verre. La sensi-bilité de mesure est considérablement amélioréepar la position inclinée de ce tube en verre.

Aujourd’hui, on dispose par ailleurs également demicromanomètres numériques. Ces appareils utili-sent souvent le principe du condensateur à entre-

fer. En l’occurrence, une membrane se meut entredeux électrodes par rapport à sa position de symé-trie sous l’effet d’une différence de pression; ils’ensuit que les deux capacités se modifient pourgénérer un signal électrique de mesure.

Coût

Manomètre à tube incliné à partir d’environ Fr. 250.-.

Micromanomètre numérique à partir d’environFr. 5500.- (comme appareil combiné).

Sources

Coffret de mesure (par exemple Haenni +Cie SA,Remag SA, Schiltknecht, etc.).

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Fiche N°10

M esures manométriques

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Domaine d’application

La détermination du coefficient k d’une structure surun ouvrage est coûteuse; elle ne sera donc réaliséeque dans des cas exceptionnels. Les mesures ne peu-vent être effectuées que par un spécialiste disposantde connaissances techniques et physiques fonda-mentales suffisantes. Une détermination du coeffi-cient k peut se justifier dans les situations suivantes:– il n’existe pas de documents qui permettent de

tirer des conclusions définitives quant à la struc-ture des couches successives dans l’élément àexaminer;

– il n’est pas possible de procéder à un forage desondage sur l’élément à examiner.

La mesure du coefficient k sur un ouvrage s’effec-tuera conformément à la norme SIA DIS 9869.2.Cette méthode de mesure est décrite dans la bro-chure «Mesures du coefficient k sur un ouvrage»publiée dans le cadre du programme d’impulsionconsacré aux installations techniques (1985).

Principe

La détermination du coefficient k d’une parois’effectue indirectement en mesurant l’échauffe-ment critique q sur la face intérieure à l’aide d’unesonde de flux thermique et de la différence de tem-pérature entre la face intérieure et la face extérieurede la paroi (J oi - J oe). En établissant la moyenne desvaleurs mesurées sur une période de temps suffi-samment longue, il est possible de calculer le coef-ficient de passage de chaleur L et le coefficient detransmission de chaleur k de la paroi en se basantsur ai =8 W/m2K et ae =20 W/m2K. En fixant uncoffret de chauffage (voir illustration) sur la faceintérieure, il est possible d’améliorer encore la pré-

cision de la mesure. Les sondes pyrométriquesfixées sur la paroi présenteront si possible lesmêmes caractéristiques de rayonnement (couleur,pouvoir d’émission) que la surface de la paroi àmesurer. On accordera une attention particulière àl’emplacement et au montage de la sonde.

Coût

– Coût de la mesure du coefficient k environFr. 2000.- à Fr. 3000.-.

– Dépense supplémentaire pour enregistrementthermographique en vue d’une analyse qualita-tive de la paroi environ Fr. 300.- à Fr. 800.- (défi-nition de l’emplacement pour montage de lasonde thermique).

Remarques

L’échauffement critique q est une grandeur qui

varie avec le temps. Il n’est donc pas possible dedéduire un coefficient k d’une valeur momentanéeunique. Il convient donc d’établir dans chaque casune moyenne établie sur la base d’un nombre suf-fisamment grand de mesures.

On veillera aux points suivants en ce qui concerneles appareils de mesure du coefficient k proposéssur le marché:– mesures du flux thermique à l’aide une sonde

pyrométrique;– saisie simultanée de la température de surface à

l’intérieur et à l’extérieur;– possibilité d’établissement électronique d’une

moyenne des données mesurées ou d’une repré-sentation graphique.

Fiche N°11

Coefficient kde parois opaques

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Domaine d’application

Analyse des mouvements d’air, essai qualitatif desinétanchéités à l’air de fenêtres, portes, etc., vérifi-cation d’éléments de l’enveloppe d’un bâtimentquant à des inétanchéités à l’air (joints entre élé-ments, constructions en bois, menuiseries métal-liques, etc.), essai d’équipements de ventilation etde climatisation, méthode simple et économiquepour mettre en évidence des mouvements d’air oudes courants d’air.

Principe

Les tubes en verre d’environ 10 cm de longueurcontiennent un corps minéral imprégné d’acide sul-furique fumant. Après avoir ouvert le tube, l’acidesulfurique est infusé, à l’aide d’une petite pompemanuelle, à l’air environnant où il fixe de fines gout-telettes d’eau pour se manifester sous forme de

fumée.

Coût

Un emballage de 10 pipettes coûte environ Fr. 35.-.

Une pipette peut s’utiliser plusieurs fois à conditionde bien la refermer avec le bouchon en caoutchouccompris dam la livraison.

Remarques

Pour vérifier des fuites, il devrait régner une légèresurpression du côté du vérificateur. Dans ces condi-tions, les fuites peuvent facilement se localiser sousforme de phénomènes de succion d’air.

Les conditions de pression sur une façade seront depréférence analysées avec des portes ou des fenê-tres légèrement ouvertes. On évitera d’inhaler lafumée. On tiendra en outre compte du fait que lespipettes usagées contiennent de l’acide sulfurique.En utilisant les pipettes, on tiendra compte du faitque la fumée sulfurique peut provoquer une déco-loration ou une dégradation des surfaces qui lui sontexposées.

Sources

Remag SA, technique de mesure et de régulation,

Mittelholzerstrasse 8, 3006 Berne.

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Fiche N°12

Pipettes de fumée

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Domaine d’application

Mesures du climat thermique à l’intérieur de locaux

Principe

Pour effectuer une mesure du confort selon Fanger,il faut relever les données climatiques importantesquant au bilan thermique d’un être humain. A l’aidede grandeurs caractéristiques statistiques, on peutalors évaluer le confort thermique: conditionsambiantes générales, asymétrie du rayonnement etcourants d’air (vitesse de l’air). Cette évaluation estpersonnelle à chaque individu ; on s’efforcera doncd’effectuer une évaluation moyenne basée sur ungroupe important d’individus. On peut en outre éta-blir des valeurs particulières telles que températureambiante, température de surface, humidité de l’air,température de radiation et vitesse de l’air.

Coût

Le coût d’une mesure du confort thermique peuttrès fortement varier en fonction de la durée et dela complexité de la mesure. Il s’établit de Fr. 1500.-à Fr. 3000.- pour des mesures simples et peutatteindre jusqu’à Fr. 10000.- pour des séries com-plètes de mesures.

Remarques

– Mesure et évaluation exclusivement par des spé-cialistes qualifiés.

– Normes SIA 180, ISO 7730, ISO 7726.– La mesure permet d’évaluer le confort thermique

sur l’emplacement des sondes. Elle est donc loca-lisée à la sphère de séjour de l’individu.

Sondes de mesure

– Température de l’air.– Température du point de rosée.– Température de radiation (dans les 2 sens).– Vitesse de l’air.

Fiche N°13

Mesures de confortselon Fanger

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Domaine d’application

La thermographie du bâtiment fait apparaître:– ponts thermiques (conductibilités thermiques dif-

férentes des matériaux);– installations/structures invisibles, etc.;– éléments de construction en partie humides/

détrempés;– températures de surface (points, lignes, surfaces)

sans contact;– fuites (voir perméabilité à l’air de l’enveloppe

d’un bâtiment);– autres domaines de la thermographie: méde-

cine/industrie.

Principe

La thermographie permet de mettre en évidence lesdifférents rayonnements thermiques d’un objet. Enmodifiant la sensibilité de la caméra (jusqu’à 0,1 K)et la température de base, on fait apparaître une

image caractérisée par différents effets optiques.

L’interprétation des images révélant les différentestempératures de surface par des couleurs doit êtreeffectuée par un spécialiste, car le rayonnement ther-mique des différents matériaux varie de l’un à l’autre.

Coût

Coût de l’installation Fr. 100000.- à Fr. 200000.-.Analyse environ Fr. 100.- par image avec interpré-tation.Environ Fr. 1000.- par jour.

Remarques

– Mesure exclusivement exécutée par des spécia-listes qualifiés.

– Aucune norme actuellement en vigueur.– Pour faire apparaître des ponts thermiques, il faut

toujours une différence de température de mini-mum 10 K (hiver!) entre le côté intérieur et le côtéextérieur de la structure.

– Solution assez coûteuse/méthode non destructive.

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Fiche N°14

Thermographie / infrarouge

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Domaine d’application

Une mesure nL50 comprend:– mesure du débit volumique d’air (fuite) et du

volume des locaux chauffés;– à l’aide de la thermographie: détection des fuites;– indirectement: perte d’énergie de chauffage par

des fuites d’air;– risque de dommage en raison de fuites d’air;– qualité de l’air ambiant (pour bâtiments trop her-

métiques).

Principe

A l’aide d’un puissant ventilateur, on crée des diffé-rentiels (10–100 Pa) sur la structure à mesurer (géné-ralement dépression à l’intérieur). Il en résulte uneligne caractéristique de perméabilité à l’air à partir delaquelle on détermine un débit volumique (de fuite)en m3/h pour 50 Pa. Ce débit volumique correspond

à la quantité d’air qui pénètre à travers l’enveloppedu bâtiment pour une dépression de 50 Pa. Onobtient la valeur nL50 (h-1) comparable à celled’autres bâtiments à partir des paramètres suivants:– débit volumique pour 50 Pa (m3/h);– volume des locaux chauffés (m3).

Coût

Coût de l’installation (sans thermographie):Fr. 20000.- à fr. 40000.-.Analyse sans thermographie:Fr. 1000.- à Fr. 2000.-.Analyse avec thermographie:Fr. 2000.- à fr. 4000.-.

Remarques

– Mesure exclusivement exécutée par des spécia-listes qualifiés.

– Valeurs limites, voir norme SIA 180.– Avec thermographie (voir également fiche sépa-

rée) uniquement en hiver.– Assez onéreux/méthode non destructive.

Fiche N°15

Perméabilité à l’airde l’enveloppe d’un bâtiment(coefficient nL50)

∆p (50 Pa)

Ventilateur +tuyère

Débitvolumique(m3/h)

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Domaine d’application

La technique du gaz traceur s’utilise pour mesurer:– le renouvellement naturel de l’air dans l’ensem-

ble d’un bâtiment ou dans un local en particulier;– des grandeurs localisées en vue de caractériser

la situation en matière de ventilation dans un cer-tain local (efficacité de la ventilation, âge de l’ins-tallation);

– le rendement d’installations mécaniques de ven-tilation.

Principe

Le gaz traceur est injecté dans le local à examiner.On mesure ensuite la concentration de ce gaz auxendroits intéressants. Cette concentration est inver-sement proportionnelle au mélange d’air frais, per-mettant ainsi de déterminer le renouvellement d’air.Les données saisies sont évaluées par ordinateur et

mémorisées.

Comme gaz traceur entrent en ligne de compte desgaz de densité similaire à celle de l’air, gaz qui ne setrouvent pas dans l’atmosphère libre ou qui ne s’ytrouvent qu’à faible concentration. Les plus cou-rants sont le CO2, le N2O et le SF6.

Les analyseurs de gaz travaillent selon le principede l’absorption IR par procédé photoacoustique.

Méthodes utilisées:

But de la mesure:– établissement de valeurs individuelles, et/ou

moyennes;– détermination du renouvellement horaire de

l’air;– détermination de courants d’air interzonaux.

Méthode:– méthode résiduaire (brève injection unique);– maintien d’une concentration constante du gaz

traceur;– mesures multiples du gaz traceur (résidu ou con-

densat).

Coût

Analyseur et multiplexeur avec logiciel (sans PC)Fr. 90000.-.

Matériel de consommation (gaz et flexibles) environFr. 50.- par mesure (villa familiale).

Remarques

– Mesures exclusivement exécutée par des spécia-listes qualifiés.

– Dépense relativement importante, mais mesureégalement réalisable dans des locaux habités.

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Fiche N°16

Taux de renouvellement d’air /technique du gaz traceur

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Domaine d’application

Mesure de la température de fluides, de surfaces oude différences de température.

Principe

Pour des mesures manuelles rapides, on utilisedeux méthodes:– sonde à résistance (meilleure précision, mais

méthode plus lente);– thermoéléments (réaction rapide).

Avec des sondes à résistance, on utilise pour la têtede mesure des matériaux dont la conductibilité élec-trique varie en fonction de la température de laditetête de mesure.

Avec des thermoéléments, on utilise la variation (enfonction de la température) de la tension galvanique

entre des paires de matériaux appropriées.

Selon la mesure à effectuer, différentes sondes peu-vent entrer en ligne de compte (sondes de surface,sondes immergées, sondes aériennes et sondesembrochables).

La valeur mesurée est affichée numériquement.

Coût

Appareils de mesure avec 1 sonde à partir d’envi-ron Fr. 600.-.

Sources

Coffret de mesure (par exemple Haenni +Cie SA,Remag SA, Schiltknecht, etc.).

Fiche N°17

Thermométrie

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Domaine d’application

Détermination de l’humidité relative de l’air en tech-nique aéraulique.

Principe

Dans la pratique, deux méthodes sont utilisées pourréaliser des mesures instantanées:– méthode de mesure indirecte (température au

thermomètre sec et au thermomètre mouillé);– méthode de mesure directe.

Méthode de mesure indirecteAvec la méthode indirecte, on mesure simultané-ment la température au thermomètre sec et la tem-pérature au thermomètre mouillé de l’air ambiant,puis on déduit l’humidité relative à partir des deuxvaleurs mesurées.

La température au thermomètre mouillé est déter-minée à l’aide d’un thermomètre dont le réservoirde liquide est enveloppé par un chausson en coton.Avec la ventilation forcée de la tête de mesuremouillée, celle-ci est refroidie à la température diteau thermomètre mouillé par refroidissement parévaporation. Le principe de la mesure indirecte estutilisé par le psychromètre centrifuge. A l’aide d’undiagramme psychrométrique, l’évaluation desmesures permet de déterminer l’humidité de l’air.

Méthode de mesure directeL’élément le plus connu pour effectuer une mesure«directe» de l’humidité absolue est la sonde hygro-métrique au chlorure de lithium. Le chlorure delithium a des caractéristiques fortement hygrosco-

piques et absorbe la vapeur d’eau en suspensiondans l’air. Une couche de soie de verre imbibée deLiCl et enrobant une sonde pyrométrique est placéeentre deux électrodes. Une tension alternative estétablie entre les électrodes. Un courant passe alors àtravers le tissu imbibé de LiCl et produit de la chaleurqui évapore une partie de l’eau absorbée. Par consé-quent, la résistance électrique du tissu augmente etla puissance calorifique diminue, tout comme la tem-pérature de la sonde intérieure. Il s’établit sur lasonde une certaine température d’équilibre quidépend de l’humidité absolue. L’énergie de chauf-fage absorbée et mesurée (ampérage) est le signalqui est ensuite converti par le transducteur demesure en valeur x.

Coût

– Appareils pour mesure directe de l’humidité rela-tive et de la température à partir d’environ

Fr. 800.-.– Appareils pour mesure indirecte à partir d’envi-ron Fr. 650.-.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

300

Fiche N°18

M esure de l’humiditérelative de l’air

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Domaine d’application

Par ses variations, le climat extérieur a beaucoupd’influence sur l’ouvrage et son climat ambiant. Acet égard, non seulement les valeurs extrêmes desdifférents paramètres météorologiques sont criti-ques, mais aussi souvent leur conjonction, à savoirpar exemple fort vent et pluie battante.

En fonction du problème à analyser, il faut choisirl’état météorologique critique correspondant. Parfois,il est nécessaire de procéder à une évaluation statis-tique des données météorologiques. En Suisse, ilexiste un réseau relativement dense de stationsmétéorologiques qui procèdent à des relevés horai-res. Les données mesurées sont périodiquementpubliées par l’Institut suisse de météorologie.

Dans certains cas particuliers, il peut être indiqué demesurer le climat extérieur instantané sur le site del’objet examiné.

Principe

Enumération des principaux paramètres météoro-logiques et des appareils de mesure nécessaires:– température de l’air extérieur: thermomètre pro-

tégé contre le rayonnement ou ventilé;– vitesse du vent: anémomètre à moulinet avec

girouette;– rayonnement solaire: solarimètre (pyranomè-

tre); en anémométrie, il est recommandé d’utili-ser un solarimètre chauffé;

– humidité de l’air: hygromètre capillaire ou cap-teur électronique.

En fonction du problème, il peut être nécessaire demesurer les grandeurs complémentaires suivantes:– rayonnement céleste: appareil de mesure du

rayonnement à ondes longues (pyrgéomètre);– pression atmosphérique: barométrique.

Coût

– En principe, l’enregistrement du climat extérieurprésuppose l’utilisation d’une station automa-tique de saisie des données (coût de la stationenviron Fr. 5000.- à Fr. 20000.-).

– Pour l’instrumentation, il faut estimer un montantde Fr. 5000.- à Fr. 10000.- environ.

Remarques

– Des mesures du climat extérieur in situ sont coû-teuses et présupposent des connaissances tech-

niques fondamentales.– Les sites à forte densité bâtie impliquent desmicroclimats bien marqués. La détermination del’emplacement où doivent s’effectuer les mesuresprésuppose donc une étude approfondie.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

302

Fiche N°20

M esure du climat extérieur

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

303

Domaine d’application

– Vérification de l’isolation phonique entre deslocaux (unités d’utilisation) selon SIA 181.

– Isolation phonique d’éléments de séparation(parois, plafonds, portes, fenêtres, etc.).

– Isolation phonique d’éléments extérieurs (fenê-tres, façades, toiture, etc.).

Principe

La mesure des sons aériens permet d’analyser l’iso-lation phonique d’éléments de séparation ou l’isola-tion phonique entre locaux. Comme source sonore,on utilise un haut-parleur (source de sons aériens)qui produit un signal technique (80 – 5000 Hz). Al’aide de microphones, on mesure, sur le côté émis-sion et réception, le niveau sonore en fonction de la

fréquence, puis la réverbération sur le côté récep-tion. Le résultat final est la courbe d’isolation pho-nique en fonction de la fréquence ainsi que lesvaleurs R’w et DnT,w. La connaissance de cesvaleurs permet d’analyser l’isolation phonique selonSIA 181 ou de procéder à la réception de garantiepour des éléments de séparation.

Coût

Environ Fr. 800.- à Fr. 1000.- par analyse.Environ Fr. 3000.- à Fr. 4000.- par jour, y comprisprocès-verbal (environ 5 à 8 mesures).

Remarques

– Mesures par du personnel qualifié.– Normes ISO 140 et 717 (méthodes de mesure et

d’évaluation).– SIA 181: DIN 4109, exigences requises pour l’iso-

lation phonique d’éléments de construction.– Les locaux doivent être munis de portes et de

fenêtres.

Fiche N°21

Isolation des sons aériens

Référence

mesuré

Fréquence f 

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Domaine d’application

– Vérification de l’isolation phonique entre deslocaux ou des structures praticables entre locauxadjacents (unités d’utilisation) selon SIA 181.

– Isolation des bruits de chocs sur des construc-tions praticables (escaliers, planchers, toitures-terrasses, balcons, corridors).

– Isolation des bruits de chocs sur des planchers(moquettes, sous-planchers, etc.).

Principe

La mesure des bruits de chocs permet d’analyserl’isolation de structures praticables ou l’isolationphonique entre des locaux. Comme source sonore,on utilise un marteau normalisé. A l’aide de micro-phones, on mesure, sur le côté réception, le niveau

sonore en fonction de la fréquence et la réverbéra-tion. Le résultat final est la courbe du niveau nor-malisé des bruits de chocs ou le niveau sonore stan-dard en fonction de la fréquence ainsi que lesvaleurs Ln,w et LnT,w. Ces mesures sont réaliséespour vérifier l’isolation phonique selon SIA 181 ouprocéder à la réception de garantie pour des struc-tures praticables.

Coût

Environ Fr. 700.- à Fr. 900.- par analyse.Environ Fr. 3000.- à Fr. 4000.- par jour, y comprisprocès-verbal (environ 8 à 10 mesures).

Remarques

– Mesures par du personnel qualifié.– Normes ISO 140 et 717 (méthodes de mesure et

d’évaluation).– SIA 181: DIN 4109.– Exigences requises pour l’isolation phonique de

structures praticables.– Le local de réception doit être muni de portes et

de fenêtres.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

304

Fiche N°22

Isolation des bruits de chocs

mesuré

Référence

Fréquence f 

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

305

Domaine d’application

– Mesure de la réverbération pour analyse de latransmission de la parole et de la musique.

– Mesure de la réverbération pour analyse del’abaissement du niveau sonore dans locaux pro-fessionnels, ateliers, etc.

Principe

Le temps de réverbération est le temps qui, aprèsarrêt d’une source sonore, s’écoule dans un local jusqu’à ce que le niveau sonore s’abaisse de 60 dB.Le local est excité par un bruit à large bande (50 –5000 Hz). On enregistre ensuite en plusieurs pointsdu local la chute de niveau sonore qui se produitaprès déclenchement de la source sonore. Le résul-tat est une courbe du temps de réverbération enfonction de la fréquence. Le temps de réverbération

d’un local représente une grandeur d’analyse dansle domaine de l’acoustique des salles. Des varia-tions du temps de réverbération peuvent égalementêtre utilisées pour analyser des mesures de réduc-tion du bruit.

Coût

Environ Fr. 500.- à Fr. 700.- par mesure.Environ Fr. 3000.- à Fr. 4000.- par demi-journée demesure, y compris établissement d’un rapport(environ 5 à 7 mesures).

Remarques

– Mesures par du personnel qualifié.– Normes ISO 3382/DIN 52216.– Exigences requises pour le temps de réverbéra-

tion de locaux selon DIN 18041.

Fiche N°23

Mesure de la réverbération

Niveau sonore relatif 

Déclenchementde la source sonore

 Temps mesuré Tm

 Temps

5 dB

35 dB

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Domaine d’application

Le contrôle acoustique de fuites est applicables àtous les réseaux métalliques de distribution, mais ils’utilise principalement pour des conduites d’eau.

Principe

Le contrôle acoustique de réseaux de conduites estune méthode simple assortie d’un modeste inves-tissement en matériel. En l’occurrence, on relèveraque cette méthode nécessite une grande expérienceet une oreille particulièrement bien exercée.

Saisie des ondes sonores au point de fuite par unappareil électronique de localisation.

La transmission des ondes sonores à partir d’unpoint de fuite dépend du matériau, du diamètrenominal des conduites ainsi que du genre d’endroit

endommagé. Si l’eau fuit d’un tuyau sous pression,il se produit un bruit caractéristique qui se propagedes deux côtés le long de la conduite. La vitesse depropagation varie en fonction du matériau et de lapression (si possible > 3 bar). Les conduites enfonte, en d’autres métaux et en Eternit sont de bonsconducteurs sonores (vitesse de propagation 1000à 3000 m/s). Les conduites en plastique sont demauvais conducteurs sonores (160 – 450 m/s). Lesbruits de fuites sont donc beaucoup mieux transmispar des conduites métalliques que par des con-duites en plastique.

Coût

A partir d’environ Fr. 1100.-.

Remarques

Détection de fuites sur la robinetterie et les conduitessans quantification de l’importance de la fuite.

Sources

Prestataires de services.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

306

Fiche N°24

Contrôle acoustique de fuites

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307

Domaine d’application

– Vérification du niveau Lr,H selon SIA 181.

– Définition des causes d’une transmission acous-tique excessive par des mesures complémen-taires telles que mesures des sons solidiens.

Principe

Une installation technique est exploitée au mieux desbesoins pratiques. Le niveau sonore pondéré A estmesuré et enregistré sur l’endroit de l’immission(bureau, pièce de séjour, chambre à coucher, etc.). Oncalcule le niveau Lr,H à partir du temps de réverbéra-tion et de corrections pour le maintien de l’impulsionet de la tonalité.

Il est possible d’analyser un dysfonctionnement parcomparaison avec les valeurs limites SIA.

Coût

Environ Fr. 300.- à Fr. 500.- par mesure.Environ Fr. 3000.- à Fr. 4000.- par demi-journée demesure, y compris établissement d’un rapport(environ 5 à 7 mesures).

Remarques

– Mesures par du personnel qualifié.– Norme SIA 181 (1988).– Les mesures ne peuvent être réalisées qu’en

l’absence de perturbations par le voisinage oud’autres installations.

Exemple: bruit du clapet d’expansion d’une instal-lation de chauffage à mazout.

Fiche N°25

Bruits émis pardes installations techniques

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Domaine d’application

La méthode convient pour vérifier toutes les con-duites sous pression d’eau, de chauffage, de gaz oud’air comprimé quant à l’étanchéité du système.

Principe

L’essai de pression dépend de la pression de ser-vice et du matériau des conduites. En ce qui con-cerne des conduites en plastique, les indications dufabricant sont déterminantes. Pour des conduitesmétalliques, on se conformera aux directives envigueur.

Pour réaliser un essai de pression avec de l’eau, lesconduites seront complètement purgées. Les appa-reils avec pression de service maximale admissibleinférieure à la pression d’essai seront démontés etles tronçons seront testés séparément.

Les tronçons à examiner seront par exemple soi-gneusement remplis avec de l’eau et mis sous pres-sion d’essai avec une pompe manuelle.

La valeur limite pour la chute de pression admis-sible est de 0,1 bar par heure pour des conduitesd’eau. Les conduites de gaz sont par exemple tes-tées sous pression d’air comprimé.

Coût

Pompe d’essai de pression à partir de Fr. 350.- envi-ron.

Sources

Commerce spécialisé pour composants d’installa-tions de chauffage et sanitaires.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

308

Fiche N°26

Essai de pression

Pompe d’essai de pressiontype 1425 - 25 bar

Cet appareil est indispen-sable pour réaliser des essaisde pression. Cette pompepermet de tester toutes lesinstallations devant êtreétanches.Exemple: chauffage,systèmes d’air comprimé,systèmes frigorifiques,

installations à mazout,conduites de protectionincendie et conduites à faiblediamètre intérieur

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

309

Domaine d’application

La télévision s’utilise pour examiner des canalisa-tions de 200 à 700 mm de diamètre ainsi que desbranchements d’immeuble de 100 à 300 mm de dia-mètre. La méthode convient pour tous les maté-riaux utilisés dans la fabrication de canalisations.

Principe

L’équipement se compose d’une caméra vidéomontée sur un chariot mobile. De cette manière, lacaméra peut se déplacer dans la canalisation sur cechariot télécommandé. La caméra, l’objectif et lechariot sont choisis en fonction du diamètre de lacanalisation. Les prises de vue sont enregistrées surbande magnétique, ce qui permet toujours de pro-céder à une comparaison avec un état antérieur.Une première évaluation peut être réalisée directe-ment sur moniteur dans le véhicule de service. La

localisation est précise à une vingtaine de centi-mètres près.

Coût

Le coût d’une analyse de canalisation dépend de lacomplexité de l’opération. Le coût du contrôle seulest de l’ordre de Fr. 120.- à Fr. 180.- à l’heure, enfonction du personnel nécessaire et du véhicule.

Le rendement journalier varie; selon les conditions,il se situe entre 600 et 1200 mètres de conduites.

Sources

Rediffusion

Fiche N°27

Télévision pour canalisations

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Domaine d’application

Mesures et analyses du comportement pratiqued’installations techniques.

Principe

Les analyses pour justification de puissance, le con-trôle du comportement pratique d’installations oula détermination d’un flux énergétique nécessitentdes systèmes de mesure mobiles coûteux.

Différentes mesures physiques doivent être mesu-rées et enregistrées à intervalles réguliers sur unelongue période de temps.

Les données mesurées sont mémorisées sur dessupports et peuvent être évaluées sur un PC à l’aided’un logiciel correspondant.

L’établissement du concept de mesure et sa trans-position sur une installation technique ainsi quel’évaluation des séries de mesures nécessitent desspécialistes très compétents.

Coût

Le coût des équipements de mesure dépend dunombre de grandeurs physiques à mesurer, deslogiciels, etc.; à partir d’environ Fr. 10000.-.

Remarques

Des entreprises spécialisées proposent la saisie etl’évaluation des grandeurs nécessaires au dimen-sionnement des différentes installations techniques.

Sources

Sauter SA, Bâle.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

310

Fiche N°28

Analyse d’installationstechniques

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

311

Domaine d’application

La température est l’une des principales grandeursmesurées dans le domaine de la physique du bâti-ment et des installations techniques. Une sondepyrométrique indique toujours sa température pro-pre. La thermométrie consiste donc à graver aussibien que possible sur un thermomètre la tempéra-ture du milieu à mesurer. Un bon équilibre thermi-que est en l’occurrence nécessaire. Il faut en outreattendre suffisamment longtemps jusqu’à ce que lasonde et le milieu à mesurer atteignent un étatd’équilibre thermique. Les applications suivantesfigurent au premier plan:– mesure de la température de liquides (eau chaude

sanitaire, eau d’un circuit de chauffage, etc.);– mesure de la température de l’air (air extérieur,

air ambiant, température à l’intérieur de gainesde ventilation, etc.);

– mesure de la température de surfaces.

Principe

Pour déterminer la température, on dispose d’ungrand choix de modes de mesure. Les sondes sui-vantes sont celles qui sont le plus fréquemment uti-lisées:– thermomètres à liquide (dilatation volumique de

liquides tels que mercure, alcool, etc.);– thermomètres bimétalliques (dilatation linéaire de

deux lamelles métalliques soudées ensemble);– thermomètres à résistance en platine à circuit à

deux, trois ou quatre conducteurs (par exemplePt 100: 100 W =0˚C);

– thermistors (thermomètres à haute résistance enmatériau semi-conducteur);

– thermoéléments (tension électrique produite parle contact de deux métaux différents);

– thermomètres à radiation (les pyromètres et lesradiomètres sont des appareils de mesure sontdes appareils qui captent le rayonnement ther-mique à ondes longues émis par une surfacepour le convertir en une température. Ils permet-tent de mesurer la température d’une surfacesans contact).

Coût

Le coût des sondes pyrométriques peut se subdivi-ser en trois catégories:– coût modeste d’environ Fr. 10.- à Fr. 50.- (thermo-

mètres à liquide, thermomètres bimétalliques);– coût moyen d’environ Fr. 100.- à Fr. 1000.- (appa-

reils de mesure électronique avec résistance enplatine, thermistors ou thermoéléments);

– coût élevé d’environ Fr. 2000.- à Fr. 6000.- (ther-momètres à radiation pour mesures sanscontact; appareils électroniques de haute préci-sion, par exemple capteurs Pt 100, thermoélé-ments et thermistors).

Remarques

– Les sondes pyrométriques doivent être proté-gées contre les sources de chaleur étrangères.Avec des sondes pyrométriques aériennes, onutilisera un écran contre les radiations ou onoptera pour une ventilation mécanique.

– La précision de thermomètres à résistance Pt 100est souvent indiquée en fonction des classes DIN,à savoir:• 1 DIN : ±0,5°C

• 1/2 DIN : ±0,2°C• 1/3 DIN : ±0,1°C• 1/5 DIN : ±0,05°C

– Les sondes à thermoélément sont rangées dansles catégories suivantes en fonction de la combi-naison métallique:• type E (chromel-constantan);• type J (fer-constantan);• type K (chromel-alumel);• type T (cuivre-constantan).

Fiche N°29

Thermométrie

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Domaine d’application

Mesure du courant passant dans un circuit.

Principe

L’ampèremètre sur transfo-pince permet unique-ment de mesurer des courants à phases uniques.En opérant par exemple sur un câble à trois conduc-teurs, les différents champs magnétiques se neu-tralisent réciproquement et l’ampèremètre affichezéro.

La résistance d’un ampèremètre sera aussi faibleque possible pour ne pas perturber la conductiondu courant.

En saisissant un conducteur avec la pince (noyau enfer), il est possible de mesurer des courants d’envi-ron 2 à 600 A sans établir un raccordement élec-

trique.

Le champ magnétique créé autour d’un conducteurparcouru par le courant induit une tension dans labobine secondaire. Le courant passant dans leconducteur peut être lu directement sur l’ampère-mètre intégré.

Coût

A partir de Fr. 120.- environ.

Sources

ABB Metrawatt SACase postale8022 Zurich Téléphone 01 302 35 35

Services

Les compagnies d’électricité disposent d’appareilsenregistreurs et les proposent en location pendantplusieurs jours. Le coût est de l’ordre de Fr. 200.- àFr. 300.- par appareil.

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

312

Fiche N°30

Mesure de courants/ampèremètre

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

313

Domaine d’application

Analyse de consommateurs raccordés sur descompteurs électriques.

Principe

Il est nécessaire d’être familiarisé avec l’appareil etles entrées du programme pour réaliser une bonneévaluation des mesures.

Un capteur optique est monté sur le compteur etdirigé sur son disque. En ajustant correctement lecoupleur optique, le repère sur le disque déclencheune impulsion sur le coupleur.

La séquence d’impulsions est mémorisée en fonc-tion du temps écoulé.

L’introduction des paramètres désirés dans l’ordi-

nateur de mesure permet de définir les possibilitésd’évaluation.

A l’échéance de la période de mesure, les impul-sions des diagrammes journaliers peuvent être éva-luées non seulement pour déterminer le travail par jour ou sur toute la période de mesure, mais aussi,moyennant introduction des paramètres corres-pondants, les valeurs de puissance par tranches de15 minutes.

Coût

Le coût de l’équipement de mesure est de l’ordre deFr. 6000.- à Fr. 7000.-.

Remarques

La consommation de courant de petits consomma-teurs (raccordés sur une prise) peut également êtrerelevée avec de petits appareils de mesure. Les com-pagnies d’électricité locales louent de pareils petitsappareils de mesure.

Sources

Par exemple Landis +Gyr.

Fiche N°31

M esure de puissance /analyse de charge

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Domaine d’application

Vérification de l’éclairage de locaux en fonction deleur affectation.

Principe

Des valeurs indicatives en matière d’intensité lumi-neuse sont prescrites en fonction des exigencesrequises par un type de local ou une activité biendéterminée.

On veillera au fait que le rendement de luminaireset donc le résultat des mesures peuvent être per-turbés par l’encrassement des surfaces réfléchis-santes et le vieillissement des sources lumineuses.

Les mesures s’effectuent à une certaine hauteur deréférence, à savoir par exemple la hauteur d’un pla-teau de bureau.

Les luxmètres permettent de mesurer l’intensitélumineuse ou de vérifier si celle-ci correspond auxexigences requises. La cellule photoélectrique rac-cordée à un micro-ampèremètre génère un courantsubordonné à l’intensité lumineuse – l’appareil estétalonné en lux. La cellule photoélectrique ne doitpas être exposée trop longtemps à une forte lumière.

Lux =lumen/m".

Coût

Luxmètre de poche environ Fr. 180.-

D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

314

Fiche N°32

Intensité lumineuse / luxmètreLumière

Intensité lumineuse E

Cellulephotoélectrique

Sources

Commerces spécialisés dans le matériel d’installa-tion électrique.

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D Diagnostic détaillé et techniques d'auscultation simples 

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Domaine d’application

Utilisation pour installations à courant fort et faible.

Principe

Pour protéger les instruments, le commutateur deplage de mesure doit, après chaque mesure, êtreréglé sur la plage de courant alternatif la plusgrande.

Pour des mesures d’ampérage, l’instrument demesure doit être couplé en série avec le consom-mateur. Il faut donc libérer des bornes et procéderà des câblages, opérations réservées à des spécia-listes.

En lieu et place d’appareils différents pour mesurerle courant, la tension et la résistance, on utilisegénéralement dans la pratique des appareils uni-

versels. Ceux-ci sont dotés d’un bloc à cadre mobilerenfermant un redresseur connectable à volonté etdestiné à la mesure d’une tension alternative. Ilsprésentent des plages pour le courant continu et lecourant alternatif. En combinaison avec une batte-rie incorporée, il est également possible de mesu-rer des résistances.

Coût

A partir d’environ Fr. 300.- en fonction de la caté-gorie de l’appareil.

Sources

ABB Metrawatt SACase postale8022 Zurich Téléphone 01 302 35 35

Fiche N°33

Mesure de grandeursélectriques/multimètre

Raccordements

Affichage

Commutateursrotatifs

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Domaine d’application

Pour des installations à basse tension, les conduc-teurs et leur tension peuvent être contrôlés avec unvérificateur de phase – par exemple pour contrôlerrapidement le bon fonctionnement de prises decourant ou un défaut de tension.

Principe

Broches d’essai/vérificateurs de phase: les brochesd’essai les plus simples sont conçues pour des ten-sions de 100 – 500 V. Elles permettent uniquementde constater l’existence ou non d’une tension; unevéritable mesure dimensionnelle n’est pas possible.En fonction du courant de fuite à travers le corps dela personne effectuant l’essai, phénomène occa-sionné par la perte de tension au passage du sol endirection de la terre, la lampe à effluves intégrée àla broche est plus ou moins fortement lumineuse.

Avec des contrôleurs de tension de catégorie pro-fessionnelle, des diodes lumineuses et des lampesà effluves indiquent par contre la tension enregis-trée, les diodes ou les lampes s’allumant successi-vement et conjointement jusqu’à la plus haute ten-sion enregistrée.

Ces appareils permettent de mesurer:– pour 230 V entre la phase L1, L2 ou L3 et le

conducteur neutre (N);pour 400 V entre les phases L1-L2, L2-L3 ouL1-L3.

Coût

A partir d’environ Fr. 35.-.

Sources

Magasins de matériel électrique.

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Fiche N°34

Essai de tension /brochesd’essai /vérificateurs de phase

Résistance

Lumière

Fermeture avecfiche femelle

Lampe à effluves

Voyant decontrôle

Ressort

Radiorésistance

Pointe de contact

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Domaine d’application

Mesure de la tension effective existante.

Principe

Les voltmètres ne doivent être utilisés que dans laplage de mesure indiquée sur l’instrument.

Les instruments de mesure sont catégorisés parclasse de précision (par exemple, classe 2.5 signifieune erreur maximale de 2,5% par rapport à la valeurfinale de l’échelle).

Différentes solutions peuvent entrer en ligne decompte, à savoir par exemple instruments magnéto-électriques, ferromagnétiques ou électrodynamiques.

Avec toutes les solutions, l’aiguille grimpe plus oumoins sur l’échelle à partir de la position 0 en fonc-

tion du champ magnétique induit par le courant.

Coût

Voltmètre simple avec élément de mesure ferroma-gnétique, classe de précision 2.5, environ Fr. 80.-.

Sources

Magasins de matériel électrique.

Fiche N°35

M esure de la tension /voltmètre

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Domaine d’application

Mesure du degré de pollution de l’atmosphère (éga-lement utilisable pour des mesures de l’eau ou dusol).

Principe

On dispose de pipettes d’essai pour une sélection desubstances polluantes. Les pipettes en verre sontremplies de réactifs qui réagissent spécifiquement àcertains gaz. La durée de conservation des prépara-tions est en règle générale de deux ans. Pour effec-tuer une mesure, on ouvre les deux extrémités scel-lées des pipettes, et on aspire une certaine quantitéd’air à l’aide d’une pompe à gaz. En fonction du typeet de l’évaluation, on distingue des pipettes à échellegraduée, des pipettes à équilibrage de couleur et despipettes à anneaux de marquage.

Coût

Garniture moderne pour détection. de traces de gazA partir d’environ Fr. 550.-

10 pipettesA partir de Fr. 65.-.

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Fiche N°36

Mesure des concentrationspolluantes dans l’atmosphère

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Domaine d’application

Détermination indirecte du rendement technique decombustion des installations de chauffage.

Principe

Pour analyser les gaz brûlés, il existe des appareilspurement destinés à la mesure du CO2ainsi que desappareils permettant d’analyser plusieurs gaz, dif-férents principes de mesure pouvant en l’occur-rence entrer en ligne de compte.

La méthode de mesure conventionnelle repose surle principe de l’absorption.

Le réservoir d’absorption est muni d’une échelleréglable. Le point zéro de l’échelle et le miroir duliquide sont ajustés l’un à l’autre avant la mesure.

Lorsque la combustion se trouve en état d’équilibre(au degré de puissance correspondant), on pompedes gaz brûlés dans le réservoir de réaction à l’aided’une sonde flexible et d’une pompe à soufflet decaoutchouc.

Par absorption du CO2, une dépression s’établitdans le réservoir d’absorption, ce qui entraîne uneaugmentation correspondante de la colonne deliquide. La valeur graduée à la hauteur du nouveaumiroir du liquide correspond à la teneur en CO2dans les gaz brûlés.

Fiche N°37

Mesure du CO2 dansles gaz brûlés

Coût

Coffret de mesure simple: environ Fr. 1500.-.Appareils d’analyse des gaz brûlés à partir d’envi-ron Fr. 5000.-.

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Associations et organisat ions