Obama, Sarkozy et Cameron le disent enen chœur «Kadhafi doit … · 2011-06-15 · On a pri sque...

VEND. 15 - SAM. 16 AVRIL 2011 - 11-12 JOUMADA AL-AWAL 1432 - N° 6232 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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LES SYNDICATS UNISSENTLEURS ACTIONSLes lycées

bientôt en grève

ALORS QUE SON DISCOURS ÉTAIT TRÈS ATTENDU

Bouteflika déçoit

Les trois aveuxde Belkhadem

Par Mohamed Benchicou

En annonçantdes mesures

auxquelles lescitoyens

s’attendaient, parcequ’elles avaient

déjà étéévoquées, lediscours du

présidentBouteflika aurafinalement été

décevant.Les vraies réformes

que les Algériensappellent de leurs

vœux attendront.PAGE 3

En annonçantdes mesures

auxquelles lescitoyens

s’attendaient, parcequ’elles avaient

déjà étéévoquées, lediscours du

présidentBouteflika aurafinalement été

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Obama, Sarkozy et Cameron le disenten chœur «Kadhafi doit partir»

Obama, Sarkozy et Cameron le disenten chœur «Kadhafi doit partir»

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Photos : Samis Sid

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Ces derniers temps, des hommes d’affaires et surtout des hommespolitiques se ruent sur l’achat de biens immobiliers. Dans les milieuxinitiés algérois, on évoque cet «homme politique» qui vientd’acquérir un immeuble à plus de 100 milliards de cen-times auprès d’un «homme d’affaires» recherché parla justice algérienne et qui serait actuellement en fui-te à Dubaï. Signalons que cet immeuble est situé àEl-Biar, pas très loin du stade de cette localité.Enfin, cet homme politique s’est distingué en 2004et 2009 par un soutien franc et même zélé à la can-didature de Bouteflika.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondagePensez-vous que les étudiants doivent initier

une autre grande marche à Alger ?OUI : 83,46%NON : 14,1%SANS OPINION : 2,44%

Pensez-vous qu’il est normal qu’une bouteilled’eau de source soit presque au même prix

qu’une bouteille d’eau minérale ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

PP ERISCOOPERISCOOPVend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - Page

L’immeuble à 100 [email protected]

ChangementLe ministère de la San-

té vient de procéder auchangement du mode derecrutement des méde-cins et pharmaciens titu-laires de DEMS auxpostes de spécialités ensanté publique. Ces der-niers doivent désormaisremplir une fiche devœux pour choisir entrecinq wilayas. Le candi-dat recevra, par la suite,son affectation par cour-rier. Une pétition a étélancée par les concernésqui refusent ce mode derecrutement «opaque».

Auparavant, les affec-tations se déroulaient en

séance plénière etla liste des

postes effec-tifs pouvaitêtre consul-tée par lepostulant.

Edité par la SARLSIÈGE :

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Enfin, la liberté !On a appris que 15 sur les 17 doua-

niers qui exerçaient au niveau de l’aé-roport d’Alger et qui avaient été incar-

cérés pour malversationont été remis en liberté.

A signaler que cesderniers avaient alertéles hauts respon-sables de l’institutiondouanière sur un lar-

ge trafic depiècesdétachées.

Et la nouvelleville de HassiMessaoud ?

Alors que tout le mon-de pensait que le projetde la nouvelle ville deHassi Messaoud avaitété mis «sous le coude»,on apprend que l’orga-nisme chargé de cetteopération, en l’occurren-ce «l’Etablissement dela nouvelle ville de HassiMessaoud», est à larecherche d’un bureaud’études pour la finalisa-

tion desétudesd’aména-gementet d’ur-banisme.

Ouyahia désavoue KhalidaToumi

Khalida Toumi a invité l’ensemble desministres à assister à l’ouvertureofficielle de «Tlemcen, capita-le de la culture islamique».

Mais le Premier ministreAhmed Ouyahia leur a clai-rement notifié qu’hormisles 15 ministres qui doi-vent accompagner le pré-sident, le reste devrarester pour s’occuperdes affaires de leursdépartements res-pectifs.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 3

Le président de la République, M. AbdelazizBouteflika, a adressé vendredi un discours à lanation dont voici la traduction APS :

«Au nom de Dieu le Clément le Miséricordieux,que le salut de Dieu soit sur le plus noble des mes-sagers, ses proches et ses compagnons jusqu'aujour du jugement dernier.

Chères concitoyennes, chers concitoyens,L'enjeu national majeur était, au début de la

décennie écoulée, d'éteindre le feu de la fitna,d’œuvrer au rétablissement de la paix et de laconcorde et de consacrer la réconciliation nationa-le.

Grâce à Dieu et à votre engagement à mescôtés, ces objectifs ont été atteints conformément ànos valeurs séculaires de clémence et de pardon.Les craintes se sont dissipées et les esprits apai-sés. Avec le retour de la paix, il devenait impératifde dépasser les séquelles de la destruction et derattraper les retards accumulés. A cet effet, nousavions engagé successivement deux gigantesquesprogrammes d'investissements publics à tous lesniveaux. Le troisième programme est en cours deréalisation. Ces programmes ont incontestable-ment porté leurs fruits et les années 2000 furentriches en réalisations à tous les niveaux et sur toutle territoire national, notamment en matière d'infra-structures de base et d'équipements socio-écono-miques. Dans le même temps, le déficit en loge-ments a été considérablement pallié par la réalisa-tion, tous les cinq ans, d'un million de logements etle chômage a été également résorbé dans unelarge proportion. Le pays a renoué avec ses prin-cipes de justice sociale et de solidarité nationale, entémoignent les importants transferts sociaux et lesmultiples formes d'aide octroyées par l'Etat poursubventionner les produits de première nécessité etaméliorer les services publics.

Ces réalisations ont été accompagnées par lerèglement anticipé de la dette extérieure parl'Algérie qui a retrouvé la place qui est sienne auxniveaux africain, arabe et international dans lecadre du respect mutuel.

Chères concitoyennes, chers concitoyens,L'Algérie suit, naturellement, les mutations en

cours sur la scène internationale, particulièrementcelles survenues dans certains pays arabes. Faceà cette situation, l'Algérie réaffirme son attache-ment à la souveraineté des pays frères et à leurunité, son rejet de toute ingérence étrangère et sonrespect de la décision de chaque peuple découlantde sa souveraineté nationale.

Au plan national et dès lors que nous vivonsdans une société pluraliste, il est tout à fait naturelque des courants se préoccupent des vents dechangement qui soufflent sur la région. Il est évi-dent que nous penchions plus vers les positionsdes forces politiques imprégnées du sens nationa-liste qui bannissent toute ingérence dans les

affaires des autres et rejettent, en contrepartie,toute ingérence étrangère dans les leurs. C'est làla position de la majorité écrasante de notre peuplequi suit avec intérêt les différentes initiatives et quiest en droit de s'exprimer quand la stabilité du paysest menacée. Tous les peuples, particulièrementles jeunes, aspirent au progrès social et écono-mique et à davantage de justice et de liberté, etplus encore à une meilleure gouvernance. Ladémocratie, la liberté, la justice et l'Etat de droit sontautant de revendications légitimes que nul ne sau-rait ignorer. Notre peuple est jeune et ambitieux,d'où la nécessité de satisfaire, jour après jour, auxmultiples revendications dans tous les domaines etnous sommes aujourd'hui, plus que jamais, inter-pellés pour opérer des réformes socio-écono-miques et politiques.

Chères concitoyennes, chers concitoyens, Sur cette base, nous avons engagé des actions

pour satisfaire les revendications sociales légitimesde nos citoyens. Un nouveau mécanisme a été misen place pour stabiliser les prix des produits ali-mentaires de base qui connaissent une flambée surles marchés internationaux.

L'investissement a été soutenu par d'impor-tantes mesures incitatives à travers l'accès au fon-cier et une plus grande disponibilité des créditsbancaires. Ces mesures favoriseront la création derichesses et l'amélioration de l'offre d'emploi.

Les différents dispositifs de soutien destinésaux jeunes et aux sans emploi désirant créer leurspropres micro-entreprises ont été également ren-forcés. Parallèlement, les mécanismes de l'Etatvisant à encourager l'emploi de jeunes diplômésont été améliorés aux plans qualitatif et quantitatif.La durée des contrats a été prolongée, ces contratssont devenus renouvelables et les bénéficiairesdeviennent prioritaires lors de la titularisation.

Concernant l'habitat, un effort incommensu-rable est consenti depuis 2000 à ce jour à travers lasatisfaction d'une grande partie de la demande et laréduction de la protestation.

Je demeure convaincu, en dépit du programmeambitieux en cours de réalisation, que de nouvellesdemandes seront exprimées. Des demandes quenous devrons prendre en charge en toute objectivi-té et avec mesure. L'actuel programme quinquen-nal prévoit la réalisation de deux millions de loge-ments dont plus d'un million seront délivrés avant2014.

Nous avons décidé de promouvoir l'accès descitoyens à l'habitat rural y compris au niveau despetites agglomérations et de permettre au plusgrand nombre de familles désireuses de construireou d'acquérir un logement de bénéficier de prêts àcet effet.

En résumé, les réalisations sont palpables etles statistiques connues de tous. Elles appartien-nent exclusivement à la collectivité nationale et nul

ne pourrait faire croire que les fruits du développe-ment ne profiteraient qu'à certaines catégoriessociales. Cependant, peut-on affirmer que tout vapour le mieux ? A l'évidence non ! Des fléauxsociaux tels la corruption, le népotisme et le gas-pillage sévissent et l'Etat s'emploie à les combattreavec vigueur et détermination.

Voilà une autre bataille qu'on ne peut remporterqu'avec la participation de toutes les catégories dela population, car tout ce qui est réalisé l'est pourvous, avec vous et grâce à vous.

Chères concitoyennes, chers concitoyens, D'importantes mesures seront prochainement

prises qui insuffleront un nouvel élan à la gestion denos programmes et à la dynamisation de l'appareilde l'Etat. Elles viendront conforter la lutte contre labureaucratie et les dysfonctionnements enregistrésau sein de notre Administration et faire face à touteatteinte aux deniers publics.

Une concertation sera engagée cette année auniveau local avec les citoyens, les élus, le mouve-ment associatif et l'Administration pour définir lesobjectifs d'un meilleur développement local et lesadapter aux attentes de la population.

Dans ce contexte, une action sérieuse seraengagée en direction de l'entreprise économique,publique ou privée, en ce sens qu'elle constitue, parexcellence, la source génératrice de richesse etd'emploi, dans le but d'assurer son développementet sa modernisation.

La promotion et la mise à niveau de l'entreprisetendent essentiellement à consolider la croissanceéconomique du pays, à relever le niveau de pro-ductivité et à améliorer la compétitivité.

A cet effet, le gouvernement doit élaborer unprogramme national d'investissement destiné auxentreprises économiques, tous secteurs d'activitésconfondus, en concertation avec tous les opéra-teurs économiques et sociaux.

Le gouvernement doit également réunir lesconditions optimales pour libérer les initiatives à tra-vers l'amélioration de l'environnement de l'entrepri-se et, en général, l'instauration d'un climat propiceaux affaires et à l'investissement.

Chères concitoyennes, chers concitoyens, L'Algérie a engagé, depuis plus de deux décen-

nies, un pluralisme politique pour lequel le peuple apayé un lourd tribut, sans aide ni assistance de qui-conque de par le monde.

Le pluralisme politique dans notre pays est illus-tré par l'existence d'une trentaine de partis poli-tiques et d'un Parlement pluriel.

Le pluralisme se traduit aussi par la liberté d'ex-pression, une réalité que reflètent nos médias depar leur diversité et par l'audace dans le ton qui lescaractérise.

Nous pouvons être fiers d'appartenir à un paysoù la liberté d'expression est une réalité palpable,

un pays qui ne compte aucun prisonnier d'opinionni détenu politique. Un acquis remarquable qu'ilconvient de consolider pour en assurer la pérenni-té. La fitna est plus grave que le meurtre et c'est auprix de sang et de larmes que l'Algérie demeureunie et forte, que la République et ses acquisdémocratiques sont préservés et que l'espoir est ànouveau permis.

Nul n'a donc le droit de réinstaller, d'une façonou d'une autre, la peur dans les familles algé-riennes, inquiètes pour la sécurité de leurs enfantsou de leurs biens ou plus grave encore, l'inquiétudede toute la nation sur l'avenir de l'Algérie, son unité,son indépendance et sa souveraineté nationale.

Chères concitoyennes, Chers concitoyens, Nous sommes aujourd'hui appelés à aller de

l'avant dans l'approfondissement du processusdémocratique, le renforcement des bases de l'Etatde droit, la réduction des disparités et l'accélérationdu développement socioéconomique.

Cette mission ambitieuse et décisive pour l'ave-nir de notre pays exige l'adhésion de la majorité, laparticipation de toutes les forces politiques etsociales et la contribution des compétences natio-nales. Elle requiert aussi un Etat fort capable d'ins-taurer une plus grande confiance entre l'administra-tion et les citoyens. Un Etat reposant sur une admi-nistration compétente et crédible et un systèmejudiciaire placé sous la seule autorité de la loi.

Cette mission nécessite surtout que nos ins-tances élues puissent jouir d'une légitimité incon-testable. Après le recouvrement de la paix et de lasécurité, le lancement de programmes de dévelop-pement ambitieux et la levée de l'Etat d'urgence, j'aidécidé de parachever cette démarche par un pro-gramme de réformes politiques, visant à approfon-dir le processus démocratique et à permettre auxcitoyens de contribuer davantage aux décisionsdont dépendent leur avenir et celui de leurs enfants.Le rôle des différentes assemblées élues est unrôle vital qui sera renforcé car ce sont les élus quisont en contact direct avec les citoyens et la réalitévécue.

Chères concitoyennes, Chers concitoyens, M'appuyant sur la Constitution, j'userai du droit

qu'elle me confère pour demander au Parlement deréviser l'ensemble de l'arsenal législatif sur lequelreposent les règles de l'exercice démocratique et lelibre choix des citoyens. Conscient de la responsa-bilité qui m'incombe, fort de votre soutien et sou-cieux de préserver l'équilibre des pouvoirs, j'œuvre-rai à introduire des amendements législatifs etconstitutionnels en vue de renforcer la démocratiereprésentative dans notre pays. Il sera procédé àune profonde révision de la loi électorale.

suite en page 4

Discours du président de la République à la nation

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Dans un discoursd’une vingtaine de minutes à lanation, le premier depuis 2009 etcertainement le plus attendudepuis son arrivée au pouvoir,Bouteflika choisit donc le douziè-me anniversaire de son acces-sion au palais d’El-Mouradia pourcontre-attaquer.

«J’ai exprimé, à maintesreprises, ma volonté de faire révi-ser la Constitution et j’ai réaffirmécette conviction et cette volonté àplusieurs occasions.» Mais ilavertira presque que c’est à lui defixer les règles du jeu. S’il concè-de en effet que «ceci passera parla création d’une commissionconstitutionnelle à laquelle parti-ciperont les courants politiquesagissants et des experts en droitconstitutionnel», Bouteflika seremet aussitôt dans le cœur dudispositif. «Elle (la commission,ndlr) fera des propositions dont jem’assurerai de la conformité avec

les valeurs fondamentales denotre société, avant de les sou-mettre à l’approbation duParlement ou à vos suffrages parla voie référendaire.» Ce flouquant au cheminement que pren-dra cette révision, à savoir parvoie parlementaire ou référendai-re, ou peut-être même les deux àla fois, n’est pas fortuit.

Bouteflika se réserve ainsi unemarge sécurisante : tout dépen-dra en fait de son état de santé etsa capacité à mener une cam-pagne électorale. D’où, parailleurs, le fait qu’il ne s’est fixéaucune échéance. Ceci pour laforme.

Quant au fond, Bouteflika s’estbien gardé d’annoncer la moindreréforme constitutionnelle majeuretouchant à la nature du régime.Une question qui fait débat pour-tant depuis quelque temps danstout le monde arabe.

La mouture que proposeraBouteflika renforcera-t-elle le

régime présidentiel ?Réhabilitera-t-elle le rang dePremier ministre et duParlement ? Limitera-t-elle lenombre de mandats présiden-tiels ? Sur ce plan, Bouteflika nedonnera aucune indication. Toutporte à croire en effet que, par

réformes politiques, il n’entendque ce qu’il a annoncé hier soir, àsavoir des révisions plus oumoins importantes des textesintroduits par le gouvernementHamrouche en 1990 pour per-mettre l’ouverture au pluralisme :la loi sur les partis, la loi sur les

associations, le code de l’infor-mation, la loi électorale et un ren-forcement du rôle de l’élu, localnotamment. Mais là où Bouteflikane lâche pratiquement rien, c’est,comme d’habitude, le domainede l’ouverture de la télévision.

L’ouverture des médiaspublics aux «citoyens , à leursreprésentants élus et aux diffé-rents partis présents sur la scènenationale» passera selon lui parla création «de chaînes théma-tiques spécialisées qui viendrontrenforcer le paysage audiovisuelpublic». Comme c’est le casactuellement, en fait ! La dépéna-lisation du délit de presse passe-ra, quant à elle, à travers «la loisur l’information qui introduira lesrepères d’une charte déontolo-gique et qui complétera la législa-tion actuelle».

Pas un mot sur le code pénalqui, lui, prévoit effectivement despeines d’emprisonnement pourles journalistes. Pour le reste, lesAlgériens retiendront, peut-être,l’image d’un président presqueaphone et aux gestes lents. Loinde rassurer ses concitoyens etencore moins ses proprestroupes.

K. A.

ALORS QUE SON DISCOURS ÉTAIT TRÈS ATTENDU

Bouteflika déçoitAbdelaziz Bouteflika décline ses réformes : une révi-

sion constitutionnelle, des révisions significatives de laloi électorale et celles sur les partis et les associationsainsi que du code de wilaya, de l’information en plusd’une nouvelle loi sur la condition de la femme. Ensomme, ce ne sera pas «la révolution».

Phot

o:S

amir

Sid


suite de la page 3Cette révision doit répondre à l'aspiration de nos concitoyens à

exercer leur droit électoral dans les meilleures conditions, empreintesde démocratie et de transparence, afin de choisir leurs représentantsdans les assemblées élues. Nous ambitionnons de mettre notre sys-tème électoral aux normes les plus modernes des démocraties repré-sentatives consacrées par la Constitution, afin que notre peuple puis-se exprimer, en toute souveraineté et en toute clarté, son intimeconviction. A cette fin, tous les partis politiques, qu'ils soient repré-sentés ou non au Parlement, seront mis à contribution et consultés envue d'élaborer le nouveau système électoral. Une fois cette loi élec-torale adoptée, toutes les mesures seront prises afin de garantir latransparence et la régularité des scrutins, y compris la supervisiondes élections par des observateurs internationaux, et ce, en concer-tation avec tous les partis agréés. De plus, une loi organique sur lescas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire sera introduite enconformité avec la Constitution. Il appartiendra alors aux partis des'organiser, de renforcer leurs rangs, d'exprimer leurs opinions etd'activer dans le cadre de la Constitution et de la loi afin de convaincreles citoyens, notamment les plus jeunes, de la pertinence et de l'utili-té de leurs programmes. Cette démarche sera renforcée par la révi-sion de la loi relative aux partis politiques, à travers la révision de leurrôle, de leur mission et de leur organisation, afin qu'ils contribuent plusefficacement au processus de renouveau. Le dépôt et la promulga-tion de la loi organique relative à la représentation des femmes ausein des assemblées élues interviendront avant les prochaineséchéances électorales.

Chères concitoyennes, Chers concitoyens, Dans le cadre d'une décentralisation plus large et plus efficiente

et pour que les citoyens soient mis à contribution dans la prise desdécisions qui concernent leur quotidien et leur environnement écono-mique, social et culturel, il importe d'accroître les prérogatives desassemblées locales élues et de les doter des moyens humains etmatériels nécessaires à l'exercice de leurs prérogatives. Et c'est àcette même fin que le code de wilaya sera révisé.

Cette démarche portera aussi sur l'élargissement et la définitiondu domaine, des objectifs et des moyens d'activité et d'organisationdu mouvement associatif, en vue de réhabiliter la place des associa-tions dans la société, en tant qu'espaces d'intermédiation et demédiation entre les citoyens et les pouvoirs publics. En attendant larévision prévue de la loi régissant l'activité des associations, j'appelleles organisations du mouvement associatif à intensifier les initiatives,dans le cadre de leur mission, en s'inscrivant dès à présent dans cettevision. Le respect des droits de l'homme doit devenir une préoccu-pation permanente des différentes ligues et associations nationaleschargées de cette question. Tous les moyens leur seront garantis afinqu'elles puissent se faire entendre et accomplir leurs missions demanière optimale. Les institutions et les administrations concernéesdoivent y participer pleinement.

Chères concitoyennes, Chers concitoyens,Pour couronner cet édifice institutionnel visant à renforcer la

démocratie, il importe d'introduire les amendements nécessaires à laConstitution du pays. J'ai exprimé, à maintes reprises, ma volonté defaire réviser la Constitution et j'ai réaffirmé cette conviction et cettevolonté à plusieurs occasions. Ceci passera par la création d'unecommission constitutionnelle, à laquelle participeront les courantspolitiques agissants et des experts en droit constitutionnel.

Elle me fera des propositions dont je m'assurerai de la conformitéavec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les sou-mettre à l'approbation du Parlement ou à vos suffrages par la voieréférendaire.

Chères concitoyennes, Chers concitoyens, Je me dois de vous rappeler que les médias lourds, à savoir la

Télévision et la Radio, représentent aussi la voix de l'Algérie dans lemonde. Ce qui leur impose de contribuer à la consécration de l'iden-tité et de l'unité nationales, et dans le même temps, de propager laculture et le divertissement. Mais ils sont surtout appelés à s'ouvriraux différents courants de pensée politique, dans le respect desrègles d'éthique qui régissent tout débat. Afin d'élargir cette ouvertu-re aux citoyens, à leurs représentants élus et aux différents partis pré-sents sur la scène nationale, le paysage audiovisuel public sera ren-forcé par la création de chaînes thématiques spécialisées et ouvertesà toutes les opinions, dans leur diversité. La loi sur l'information, elle,introduira les repères d'une charte déontologique et complétera lalégislation actuelle, notamment à travers la dépénalisation du délit depresse.

Chères concitoyennes, Chers concitoyens, Une année seulement nous sépare du rendez-vous des pro-

chaines échéances électorales nationales. C'est une période suffi-sante pour procéder à la révision, à l'amélioration et au renforcementdes bases juridiques de l'exercice démocratique et de l'expression dela volonté populaire, de manière à répondre à vos aspirations à unereprésentation de qualité au sein des assemblées élues. J'appellechaque citoyen et chaque citoyenne d'entre vous, quelles que soientvos appartenances, à joindre vos efforts afin que cette nouvelleopportunité soit celle de l'ouverture sur une vie politique pluraliste quireflète l'esprit et la lettre de la Constitution, et qui permette à chacunet à chacune de participer au renouveau et au progrès de l'Etat algé-rien, ainsi qu'au renforcement de ses fondements. Un Etat pour lequelde nombreux hommes et femmes ont sacrifié leur vie pour s'affranchirdu joug colonial et de sortir de l'emprise de l'ignorance et du sous-développement. Parce que l'Etat est responsable de la politique dedéveloppement, de l'ordre et la sécurité publics dans le pays, je conti-nuerai à veiller pleinement à la réalisation de nos objectifs, en comp-tant sur la participation des citoyens et en m'appuyant sur les institu-tions de l'Etat, conformément aux dispositions de la Constitution etdes lois de la République. Je m'adresse à l'ensemble des citoyenneset des citoyens, que j'invite à apporter leur soutien pour le renouveaude notre pays et la réalisation des ambitions de notre peuple au déve-loppement dans un climat de liberté, de paix et d'entraide. Plus noussommes unis, plus nous ferons de notre cher pays la patrie du pro-grès, de la justice et de la fraternité. Gloire et paix à nos valeu-reux martyrs. Je vous remercie de votre attention.»

(APS)

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) -Le secteur de l’édu-cation se dirige-t-il vers de nou-velles perturbations ? Leslycées risquent d’être bloquésà partir du 25 avril prochain.Conséquence du mouvementde protestation auquel ontappelé les trois syndicats dusecteur de l’éducation,Snapest, Cnapest et l’Unpef.Les syndicats qui ont mis fin àleur mouvement de grève, du16 février dernier, après des

promesses de prise en chargepar le ministère de l’Educationde leurs revendications,reprennent le chemin de la pro-testa. Le Snapest a pris la déci-sion du recours à la contesta-tion lors de la tenue de sonconseil national, mercredi etjeudi dernier, annonce-t-il dansun communiqué. Le Cnapestet l’Unpef de leur côté, ontannoncé, hier, leur décisionlors d’une conférence de pres-se. Les trois syndicats ont

décidé d’une grève cyclique detrois jours par semaine à partirdu 25 avril prochain. Le deuxiè-me mouvement est prévu pourles 2, 3 et, 4 mai prochain.

Un préavis de grève seradéposé demain. Des actionsd’accompagnement sont éga-lement prévues, a soulignéLarbi Nouar, coordonnateur duCnapest. Les syndicats esti-ment que la tutelle est en trainde tourner le dos à leurs reven-dications socioprofession-nelles. Ils menacent de radica-liser leur action dans le cas oùla tutelle ne prend pas en char-ge la plateforme des revendi-cations des enseignants.Meziane Meriane, coordonna-teur du Snapest dénonce lalenteur dans le traitement dudossier d’ajustement desprimes du Sud, ainsi que celui

des logements de fonction. L’Unpef et le Cnapest, de

leur côté, exigent la révision durégime indemnitaire avec laconsécration à hauteur de 50%du salaire de base de l'indem-nité d'activité et des tâchescomplémentaires (IATC). Ilsdemandent la révision de l'IRGet l'abrogation du plafonne-ment à 15 000 DA, la consé-cration de la loi 88/07 relative àla médecine du travail, desindemnités de zone et autresindemnités, à revoir en tenantcompte du nouveau SNMG.Les syndicats revendiquentégalement le maintien de laretraite anticipée. La protesta-tion gagne le secteur de l’édu-cation à quelques semaines dudébut des examens de fin d’an-née.

S. A.

Le Syndicat national autonome des profes-seurs de l’enseignement secondaire et technique(Snapest), le Conseil national des professeurs del’enseignement secondaire et technique(Cnapest) et l’Union nationale des professionnelsde l’éducation et de la formation (Unpef) ontdécidé d’entamer un mouvement de grève, detrois jours par semaine, à partir du 25 avril.

LE SNAPEST, LE CNAPEST ET L’UNPEF UNISSENT LEURS ACTIONS

Les lycées bientôt en grève

Le mouvement de protesta-tion des médecins résidents nes’essouffle pas. En effet, lerecours du ministre de la Santéà la justice pour mettre fin à leurmouvement de protestation n’apas eu l’effet escompté. «Nostutelles nous croyaient fatigués,égoïstes, noyés par la lourdecharge de travail qui nousincombe ; mais nous sommestoujours là, debout, plus soli-daires que jamais. Personne ne

pourra plus jamais fléchir ladétermination des résidentsalgériens», lit-on sur la pagefacebook du Collectif autonomedes médecins résidents algé-riens (CAMRA).

Plus déterminés et mobilisésque jamais, les médecins rési-dents ont décidé, à l’unanimité,lors des assemblées généralestenues jeudi, dans les différentsCHU, de maintenir leur motd’ordre. En plus du débrayage,

les médecins résidents décide-ront, au cours de cette semaine,des actions de protestation àmener. Sit-in, marches, démis-sion collective… plusieursoptions sont à l’ordre du jour.Les récentes déclarations duministre de la Santé n’ont faitqu’exacerber la grogne des pro-testataires. «Les résidents sontscandalisés», rapporte le Dr

Illès, délégué des médecinsrésidents. Lors de son interven-tion au journal télévisé, leministre de tutelle a déclaré queles médecins résidents touchentun présalaire, car ils n’ont pasterminé leur formation. Ces der-

niers ont fait une mise au point :«Nous travaillons à plein tempssur la base de notre diplôme demédecin généraliste.»Concernant la couverture sani-taire, elle relève de la responsa-bilité de la tutelle, souligne Dr

Illès. «C’est aux responsablesde créer un climat favorablepour que le médecin s’installedurablement dans les zonesenclavées», dénonce-t-il . Lebras de fer entre les médecinsrésidents et le ministère de laSanté se poursuit. En attendantune solution, les établissementshospitaliers tournent au ralenti.

S. A.

TOUT EN MAINTENANT LEUR GRÈVE ILLIMITÉE

Les médecins résidents préparentd’autres actions de protestation

Le mouvement de grève illimitée des méde-cins résidents se poursuit. Les délégués natio-naux se réuniront, au cours de la semaine, pourdécider des prochaines actions de protestation.

Ainsi, contrairement à cequi a été indiqué dans la décla-ration transmise à notre rédac-tion par l’Association desbanques et établissementsfinanciers (ABEF), démentantune quelconque menace bran-die par les cadres syndicaux etautres revendications des tra-vailleurs des secteurs desbanques et des assurances,les animateurs de ladite fédé-ration exigent «l’ouverture desnégociations pour la satisfac-tion des revendications conte-nues dans la plateforme derevendications».

La plate-forme de revendi-cations, transmise «à qui dedroit», en date du 7 avril 2011,soit au lendemain de laréunion tenue au siège del’ABEF avec les présidents-directeurs généraux desbanques publiques, fait état deplusieurs points dont «la reva-lorisation salariale, l’harmoni-sation dans la classification

des postes de travail, l’avance-ment administratif, le régimeindemnitaire, la création d’unemutuelle interbanque et retrai-

te complémentaire ou retraiteplus».

La plateforme de revendi-cations transmise aux ins-tances de la Centrale syndica-le et aux directeurs générauxdes banques, dont le Soird’Algérie a obtenu une copie,fait suite à la lettre renduepublique par le nouveau secré-taire général de ladite fédéra-tion, Rachid Faïzi en l’occur-rence.

Ce dernier plaide pour «larévision de la convention col-lective des banques, particuliè-rement les aspects liés aux

salaires et motivations, la révi-sion du régime indemnitaire».

A ce propos, il y a lieu denoter qu’une délégation de laFédération des banques etassurances a été reçue récem-ment par le premier respon-sable de la Centrale syndicale,Abdelmadjid Sidi-Saïd.

Ce dernier avait assuré lescadres syndicaux du secteurdes banques et assurances deson soutien dans toutes lesdémarches entreprises pour«l’aboutissement des revendi-cations des travailleurs».

A. Bettache

La Fédération nationale des travailleurs desbanques et assurances (FNTBA), affiliée àl’UGTA, revendique l’ouverture des négociations,en demandant «à toutes les parties concernéesde suivre l’application de la plate-forme de reven-dications et de la tenir régulièrement informée deson état d’avancement». Dans le cas contraire,les cadres syndicaux de ladite fédération n’écar-tent pas le recours «aux voies et moyens légauxpour faire valoir [leurs] droits».

BANQUES ET ASSURANCES

Les syndicalistes exigent la satisfactionde la plateforme de revendications

Le tribunal criminel près la cour d'Alger areporté à jeudi la prochaine session criminellele procès des prévenus Farrah Omar et AïssaniYacine, poursuivis pour appartenance à ungroupe terroriste, homicide volontaire et enlè-vement de touristes allemands.

Le président du tribunal, le juge BakriBoualem, a décidé de reporter le procès suite àl'appel de la défense concernant la présence deSaïfi Ammari, alias «Abderrazak El Para» pourêtre jugé en tant qu’«accusé» dans cette affai-re.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux,Tayeb Belaïz, a confirmé récemment le place-ment «sous mandat de dépôt» de «AbderrazakEl Para», conformément aux dispositions del'ordonnance présidentielle portant levée de

l'état d'urgence. «Son affaire est désormaisentre les mains de la justice», avait-il précisé.

Selon la défense, les deux prévenus sontpoursuivis pour participation à plusieurs opéra-tions terroristes (actes de destruction, assassi-nats et embuscades) contre les éléments del'Armée nationale populaire (ANP) et les ser-vices de sécurité.

Ils ont, par ailleurs, participé avec AmmariSaïfi à l'embuscade tendue dans la régiond'Illizi aux propriétaires des sociétés implantéesdans le sud du pays, au cours de laquelle ils ontenlevé plusieurs ressortissants étrangers et sesont emparé de sommes d'argent en euros. Lesdeux prévenus ont également participé, selonla même source, à des opérations de demandede rançon et d'achat d'armes.

LE PROCÈS DE L'ENLÈVEMENT DE TOURISTESALLEMANDS REPORTÉ

La défense exige la présence «d’El Para»

Il a cru, un instant, nousépater en révélant son admira-tion pour le régime présiden-tiel à l’américaine, une façonsans doute de s’inspirer deson mentor Bouteflika qui sedit émule de Jefferson. MaisAbdelaziz Belkhadem auraitdû commencer par s’instruiresur l’histoire de la démocratieaméricaine. Il aurait découvertla formule d’Abraham Lincoln :«Aucun homme n'a assez demémoire pour réussir dans lemensonge.»

C’est cela, l’ennui avec lesgirouettes. Elles manquent demémoire. De mémoire et, plusfâcheux encore, de self-control. Elles passent si bruta-lement de l’arrogance àl’anxiété que, dans les deuxpostures, elles finissent tou-jours par trahir des secrets defamille.

Dans le bateau incertainqu’est devenu le pouvoir algé-rien, où petits et grands arri-vistes s’angoissent de la nou-velle direction du vent,Belkhadem a prouvé, mercredisoir, qu’il manquait du talentmajeur pour une bonnegirouette, celui de savoir maî-triser son anxiété de girouette.Cette duplicité qui manque àses cordes, indispensable àtout serviteur d’Etat ambitieux,consiste à savoir se protégercontre sa propre angoisse et,ainsi, protéger le régimecontre sa propre incohérence.Sur ce registre, AhmedOuyahia s’en sort, incontesta-blement, avec plus de bon-heur, lui qui a l’avantage surBelkhadem de savoir s’ap-puyer sur l’aphorisme d’EdgarFaure et de rappeler que «cen’est pas la girouette qui tour-ne, c’est le vent».

Dominé par son anxiété degirouette, Abdelaziz

Belkhadem s’est laissé aller,mercredi soir à l’émission«Hiwar Essaâ», à de terriblesaveux sur les troubles qui agi-tent le sommet de l’Etat, lais-sant entrevoir un régimeinquiet et affolé devant lesrévolutions arabes et les mou-vements de protestation enAlgérie, mais aussi déchiré surla nature de la réponse à don-ner à la crise.

Le secrétaire général duFront de libération nationale,parlant au nom de Bouteflika,lors de l’émission «Débats del’heure» diffusée par laTélévision nationale, a paruinquiet et acculé à l’hypocrisieet au mensonge.

Premier aveu : lesrévoltes arabes ontdétruit les plans de

BouteflikaC’est l’une des principales

informations qu’on retient dupassage à table deBelkhadem : Bouteflika a étécontrarié dans ses plans depouvoir à vie par la rue arabe.

A quoi le comprend-on ? Ala façon qu’a une girouettepolitique de passer de l’eupho-rie à l’accablement.

Il y a à peine un peu plusde 3 mois, à la clôture de lasession du comité central duFLN, Belkhadem, le verbehaut et l’accent méprisant,affirmait que la présidentielle2014 «était jouée», que sa«position est claire» et queson candidat à cette prochaineéchéance sera AbdelazizBouteflika «si Dieu le veut».Mais pourquoi maintenant ?avait demandé un journaliste.Belkhadem, dédaigneux, ledoigt pointé sur l’assistance,eut cette réplique sardonique :«C’est parce qu’il y a desesprits qui s’agitent et qu’il fautcalmer. Il faut faire com-

prendre aux gens que notrecandidat est déjà choisi et queles jeux sont faits. Comme ça,les gens seront calmés etceux qui ont fait sortir les che-vaux avant la course vont évi-ter aux bêtes qu’ils ne transpi-rent pas d’avance».

Puis, pour le coup degrâce, il avait affirmé que «sonparti sera encore au pouvoiren 2030».

C’était il y a trois mois etdemi.

L’époque où Belkhademdonnait raison à l’écrivainpolonais Stanislaw Jerzy Lec :«Quand aucun vent ne souffle,même les girouettes ont ducaractère.»

Mercredi soir, l’époqueavait changé.

Oubliant qu’«aucunhomme n'a assez de mémoirepour réussir dans le menson-ge», soudainement devenumodeste, le chef du FLN affir-me humblement que «la ques-tion de la présidentielle estprématurée, nous ne sommesqu'à la deuxième année dutroisième mandat deBouteflika».

C’est qu’entre-temps, il y aeu les révoltes arabes, les dic-tateurs déchus… Comment

s’aventurer à parler d’une can-didature de Bouteflika pour2014 ?

Deuxième aveu :Bouteflika craint

le syndrome MoubarakDu temps où «il faisait

beau» pour lui, du temps deson arrogance, Belkhademestimait à propos desémeutes qui ont secoué lepays, en janvier dernier,qu’elles étaient «un phénomè-ne normal et habituel». Etd’ajouter, hautain : «Seulel’opposition a donné un carac-tère politique à ces contesta-tions.»

Changement de discours,mercredi soir : «Les mouve-ments de protestation de ruequi secouent le pays peuventavoir des retombées poli-tiques.»

C’est évident : Bouteflikacraint le syndrome Moubarak.

Abdelaziz Belkhadem ne lecache plus, parlant de ce quise passe dans les paysarabes : «Nous ne sommespas à l’abri.»

Et le voilà, lui si arrogant,en appeler à la solidarité inter-ne et affirmer que «seuls lerenforcement du front interne,l'unité et la cohésion nationalepeuvent nous prémunir contrecela».

Aussi apprend-on de labouche de Belkhadem queBouteflika est disposé à toutdonner pour calmer le frontsocial. Dans sa nouvelle humi-lité, le chef du FLN a plaidépour «la prise en considéra-tion de ces revendications, neserait-ce que par le débatdans certains cas» car «tantque ces mouvements restentdans le cadre pacifique, il estpossible de traiter les revendi-cations qu'ils véhiculent».

Belkhadem va jusqu’à pro-

mettre un prochain scrutin«honnête et transparent avecune surveillance nationale etétrangère», ce qui sous-entend que les scrutins précé-dents ne l’ont pas été.

Troisième aveu :Bouteflika veut renforcer

son pouvoir et réduireles contre-pouvoirsAlors, face à la grogne, des

réformes ? «Non», disait, il y atrois mois, Belkhadem. «Oui»,dit-il maintenant. Mercredi soir,il a plaidé pour des réformespolitiques pour se prémunircontre «les retombées poli-tiques» de ces mouvementssociaux. Mais, ajoute-t-il,«sous la direction du chef del'Etat» et «à l'intérieur des ins-titutions».Tiens, tiens… Il y aurait doncété question de réformes sousune autre direction que «ladirection du chef de l'Etat» ?Le pouvoir est donc biendéchiré sur la nature de la

réponse à donner à la crise. «Conduites par le chef del’Etat», signifie «selon la seulevision du clan Bouteflika»,c'est-à-dire un «sur place»magnifique, «l’intérieur desinstitutions».C’est pourquoi Belkhadem faitpart de ses réserves quant àl’idée d’un «partenariat» avecles deux autres partis del’Alliance présidentielle, propo-sée par le président duMouvement de la société pourla paix. Pour ceux qui n’auraient passaisi, Belkhadem souligne que«ce travail se fera dans lecadre des institutions de laRépublique et en concertationavec toutes les forces poli-tiques du pays, c'est-à-dire leParlement et l'exécutif». Oui, Coluche avait bien raison,c'est pas compliqué, en poli-tique, il suffit d'avoir unebonne conscience, et pour çail faut avoir une mauvaisemémoire !

M. B.

SELON MOUSSA TOUATI

La crise sociale enAlgérie est politique

avant tout Selon le président du Front national algérien (FNA), la

contestation sociale qui secoue le pays depuis quelquetemps reflète un véritable malaise politique.

«Toute crise est d’origine politique et ses solutions sontégalement politiques. La politique est l’axe essentiel autourduquel tournent toutes les idées», a-t-il déclaré jeudi, lorsd’une conférence de presse qu’il a animée au siège de sonparti, estimant que tous les partis qui ont promis deprendre en charge les revendications citoyennes doivent lefaire immédiatement ou disparaître. Ne donnant ni noms niprécisions, ses propos sont restés vagues.

Le FNA est-il au fait des revendications des différentescatégories sociales qui protestent depuis des mois sansêtre entendues ? Le parti a-t-il pris des contacts avec lesautorités pour proposer des solutions ?

A ces questions, comme à beaucoup d’autres, lesréponses du FNA ont été floues. «Récemment, des étu-diants militants du parti nous ont demandé de tout fairepour demander le départ du ministre de l’Enseignementsupérieur pour régler leurs problèmes. Nous avons refusé,car c’est impossible», a-t-il soutenu.

Pour l’intervenant, demander le départ du ministre n’estpas raisonnable et ne peut se faire que dans un cadre«réglementaire». «Nous voulons changer tout le système.Réformer l’Etat. La démission d’un seul homme ne chan-gera rien», a-t-il indiqué.

Moussa Touati a affirmé soutenir les revendicationssoulevées et estime qu’elles sont légitimes et que les auto-rités «doivent écouter la voix de la raison et abandonnerles prises de position individuelles et la fuite en avant».

Par ailleurs, le FNA a réitéré son rejet du projet du codecommunal et appelé à son retrait. Une campagne a étélancée pour élaborer une pétition nationale et recueillir lessignatures des élus locaux contre ledit projet. «Notre partipoursuivra son action pour le retrait de ce projet quiconfisque le pouvoir au peuple et la dignité aux élus», asouligné Moussa Touati.

Prévue jusqu'à fin avril, la campagne a permis la col-lecte de 1 000 signatures d'élus locaux des différenteswilayas. Le FNA compte saisir par la suite le Conseilconstitutionnel pour se prononcer sur cette question.

Evoquant la réorganisation et la restructuration de sonparti au niveau national, le président du FNA a estimé quel'opération a dépassé le taux des 65% dans certainesrégions. La mutation, a-t-il dit, est «qualitative». Lesassemblées générales du FNA sont prévues du 28 avril au28 mai prochain au niveau des wilayas.

I. B.


Les trois aveux capitauxde Belkhadem

LOUISA HANOUNE :

«Une Constituante, sinondes législatives anticipées»

Les bouleversements induits par larévolution tunisienne sur toute la régionont inspiré à Louisa Hanoune un discoursqui l’a obligée à ne réserver que quelquesmots à l’événement pour lequel elle a pro-grammé un crochet par Tizi-Ouzou : lacommémoration du Printemps berbère.Juste le temps de lancer une pique aux«séparatistes et régionalistes», puis depromettre qu’elle militera et pour l’ensei-gnement obligatoire de tamazight sur l’en-semble du territoire national et pour l’insti-tution d’un secrétariat d’Etat chargé de lapromotion de tamazight, puis à LouisaHanoune de s’élancer dans un long laïusà travers lequel elle ne ménagera ni lesecrétaire général du FLN, auteur «d’ab-surdités politiques», ni les pouvoirspublics.

Le premier pour avoir avancé sesarguments pour rejeter la Constituante etles élections anticipées, les seconds pouravoir concédé des exonérations d’impôts

«inacceptables» à ceux qu’elle appelle lesbarons en guise de mesures destinées àcalmer la colère du peuple.

Les transformations majeures queconnaît la région en ce moment ne fontpas de l’Algérie un pays immunisé,comme le laisse croire «l’Alliance qui tirevers l’arrière», clamera, entre autres, laporte-parole du Parti des travailleurs quiqualifiera la dynamique enclenchée par lemouvement de revendication qui secouele pays de «très intelligent» et, surtout, «ila un contenu politique», contrairement àce que pensent Ouyahia et Belkhadem.Hanoune ira encore plus loin dans sa dia-tribe contre les institutions puisqu’elle lesconsidère, en l’état actuel des choses,comme «un danger» ; et c’est à ce titreque le président de la République doits’engager dans les réformes politiquesqu’il a promises.

«L’Assemblée constituante est uneexigence incontournable parce qu’il faut

revenir au peuple», argumentera-t-elle,avant d’avancer la proposition «des légis-latives anticipées suivies des électionslocales, le tout après révision de la loiélectorale». Cela, au cas où laConstituante est rejetée, a-t-elle pris lesoin de préciser.

«La période des menaces estrévolue !» s’écriera Louisa Hanoune pourouvrir une parenthèse sur la levée del’état d’urgence. Mesure qui ne trouve pastotalement grâce à ses yeux si le droit demarcher à Alger est dénié. «Les étudiantsont marché ! Le ciel est-il pour autanttombé ?» poursuivra-t-elle avant des’adresser aux ministres «[qui] combat-tent le mouvement social en cours», pouren finir avec la politique de l’autruche,pointant du doigt particulièrement lesministres de l’Enseignement supérieur etde la Santé.

Puis de clore son passage devant sonauditoire tizi-ouzéen ayant duré prèsd’une heure trente où elle est revenue surle sujet qui lui tient à cœur. «Des réformespolitiques hardies», pour sauver le paysde la désintégration qui menace les voi-sins.

M. Azedine

Phot

o:S

amir

Sid

Plus que jamais, pour Louisa Hanoune, le salut du pays passe par uneConstituante. A défaut, il serait de bon aloi que le président de la République enta-me les réformes politiques qu’il a annoncées en 2009 puis réitérées le 19 marsdernier par des législatives anticipées, suivies des locales. C’est l’axe principaldu discours développé par la porte-parole du Parti des travailleurs lors d’un mee-ting tenu jeudi à Tizi-Ouzou.

Par Mohamed Benchicou

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - Répondant à unequestion de la députée duFLN lors d'une séance plé-nière consacrée aux ques-tions orales, le ministre desTransports, Amar Tou, aindiqué que son départe-ment s’attèle actuellementà l’élaboration d’un décretexécutif réglementant l'acti-vité des taxis.

«Le décret permettra dedéfinir les droits et devoirsdes chauffeurs de taxismais aussi de prendre encharge toutes leurs préoc-cupations», a-t-il dit. Et de

poursuivre : «Les ren-contres des syndicats deschauffeurs de taxis avec latutelle ont permis de réunirune liste de propositions.Nous visons ainsi à mettreen place un texte juridiquequi répondra aux attentesdes clients et des chauf-feurs.»

Le ministre a indiquéégalement, qu’un autredécret exécutif réglemen-tant les secteurs du trans-port des marchandises etdes voyageurs par bus esten cours de préparation.

Quant à la question du

député du RND portant sur«la mauvaise gestion duport d'Alger et de sonengorgement», Amar Tou asouligné qu'il ne connais-sait plus aucun engorge-ment depuis l’orientation deplusieurs marchandisesimportées vers d’autresports nationaux.

«La réorientation desvéhicules importés vers lesports de Djendjen et deMostaganem et les mar-chandises non conteneuri-sées vers d'autres ports apermis de désengorger leport d'Alger.

D’ailleurs, après cettedécision, il a été constatéune nette récession desactivités du port d’Alger», a-t-il souligné. Et de préciser

qu’«auparavant, quelque37 navires attendaient quo-tidiennement en rade.Aujourd’hui, ce nombre aété largement réduit et nedépasse pas 7 navires».

Par ailleurs, en vue d'ac-célérer les chargements etdéchargements des naviresau port d’Alger, le premierresponsable du secteur aaffirmé que «les quaisseront réaménagés demanière à accueillir lesgrues de ports. Celles-ciseront acquises par le par-tenaire «Port de Dubaï». Acet effet, «un appel d’offressera lancé prochainementpour la réalisation de cesréarmements», préciseraencore, le ministre.

R. N.

Un décret exécutif pour réglementer l’activité destaxis est en cours de préparation. C’est ce qu’a indi-qué le ministre des Transports, ce jeudi, àl’Assemblée populaire nationale.

TAXIS, TRANSPORT DE MARCHANDISESET TRANSPORT DE VOYAGEURS PAR BUS

De nouveaux décrets exécutifsen cours d’élaboration

Après le mouvement de grèvequ’ont connu les centres de chèquespostaux à Alger, «les salaires ont étéversés à temps aux bureaux de posteet les citoyens pourront retirer leurargent sans aucun problème», a souli-gné Moussa Benhamadi, ministre de laPoste et des Technologies de l'informa-tion et de la communication, ce jeudien marge d'une session de

l'Assemblée populaire nationaleconsacrée aux questions orales.

Qualifiant les revendications desfonctionnaires du centre des chèquespostaux d'Alger de «légitimes»,Benhamadi a indiqué que «les repré-sentants de la poste sont en négocia-tion avec la tutelle».

Il a également fait remarquer qu’il adonné des instructions pour la mise en

place de groupes de travail entreAlgérie Poste et le partenaire social.

S’agissant de l’émission du billet debanque de 2 000 DA, le ministre a affir-mé que celui-ci «contribuera à régler leproblème de manque de liquidités»,avant d’ajouter : «Pour ce faire, il fautégalement introduire de nouveauxmécanismes tels que : le paiementélectronique des factures, l’utilisationde chèques et le transfert d’argent decompte à compte.»

R. N.

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de lacommunication a assuré que les retraits d'argent se déroulent d’unemanière normale dans tous les bureaux de poste, et ce, depuis mercre-di dernier.

LE MINISTRE DE LA POSTE ET DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMA-TION ET DE LA COMMUNICATION RASSURE LES CITOYENS :

«Il n’y aura pas de perturbationssur le retrait des salaires»

Comme toujours, en cegenre de circonstances,toutes les dispositions sontprises pour qu’il n’y ait pasde grain de sable. Excédés,les habitants du n°4 de larue Zaghloul étaient venuscrier leur désarroi, mais lesautorités locales ont pris lesdevants et le ministre n’ensaura rien. On se contente-ra de leur faire des pro-messes pour une éventuelleattribution de logements.Mais les promesses, ils n’enveulent pas.

Une femme prise demalaise s’affale sur le sol.Jeudi, les occupants de cevieil édifice construit audébut du XXe siècle et quiappartiendrait à l’OPGI pas-sent à l’action et décidentde fermer la rue avec dessacs de sable et diversobjets.

Une rue qui restera fer-mée toute la journée et oùles policiers vont et viennentsans arrêt.

Le maire et le chef dedaïra arrivent sur les lieux,mais la situation est tou-jours bloquée. Le problèmede réseau d’assainisse-ment, défectueux, avait été

évoqué depuis longtempset, ce jour-là, il fallait porterun masque à gaz tant lesodeurs étaient nauséa-bondes. Des familles nousinterpellent et nous fontpénétrer dans ce qui s’ap-parente à des habitations.«Nous ne voulons pas vivreavec les rats et dans les

égouts», lit-on sur les ban-deroles brandies au passa-ge du cortège officiel. C’estdans des conditions toutsimplement inhumaines quevivent ces citoyens.

Une situation sur laquel-le on fera l’impasse lors decette visite ministérielle.

M. Meddeber

Noureddine Moussa, le ministre de l’Habitat, envisite de travail dans la wilaya de Mascara, jeudi der-nier, n’a rien vu, quand, sur son parcours, descitoyens avaient tenté de l’aborder.

MASCARA

Ce que le ministre de l’Habitat n’a pas vu

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 6VIGNETTE AUTOMOBILE 2011

La période d'acquittementdu 1er au 30 juin

Le ministère des Finances a annoncé jeudi que lapériode d'acquittement obligatoire de la vignette auto-mobile 2011 débutera le 1er juin prochain et durera jus-qu'au 30 du même mois.

Les modalités d'acquittement de la vignette automo-bile pour l'année 2011, précisées au JO n°18, serontappliquées aux mêmes tarifs que l'année précédente.

Pour les véhicules de tourisme de moins de 3 ansd'âge, le prix de la vignette, disponible auprès des rece-veurs des impôts et des bureaux d'Algérie Poste, varieentre 1 500 et 8 000 DA en fonction de la puissance dela motorisation, précise la même source.

Le montant de cette vignette est compris respective-ment entre 1 000 et 4 000 DA pour les véhicules ayantentre 3 et 6 ans d'âge, entre 700 et 3 000 DA pour les 6à 10 ans et entre 300 et 2 000 DA pour les véhicules deplus de 10 ans.

Pour les véhicules utilitaires, le tarif de la vignettevarie entre 5 000 et 15 000 DA pour ceux de moins de 5ans d'âge, et entre 2 000 et 7 000 DA pour ceux de 5 ansd'âge et plus.

Les véhicules de transport en commun des voya-geurs sont soumis à une vignette dont le prix se situeentre 4 000 et 15 000 DA pour ceux de moins de 5 ansd'âge, et entre 2 000 et 7 000 DA pour ceux de 5 ansd'âge et plus. Quant aux véhicules dont l'année de miseen circulation est inconnue (immatriculés 122), ils sontsoumis à une vignette de 300 DA pour les véhicules detourisme et de 2 000 DA pour les utilitaires.

La Direction générale des Impôts a précisé, toutefois,que les véhicules non concernés par cette vignette sontles engins de travaux publics, les remorques, les trac-teurs et engins agricoles et les véhicules à moins de 4roues (motocyclettes, vélomoteurs...).

Les véhicules à immatriculation spéciale appartenantà l'Etat et aux collectivités locales, ceux dont les proprié-taires bénéficient de privilèges diplomatiques ou consu-laires, et les ambulances sont exemptés de la vignetteen vertu de la loi en vigueur au même titre que les véhi-cules équipés de matériels sanitaires, de matériel delutte anti-incendie et ceux destinés aux handicapés,ajoute la même source.

Selon le communiqué, l'automobiliste doit s'assurerdu tarif légal de la vignette avant son acquisition, autre-ment, sa non-conformité entraîne le retrait de la carted'immatriculation qui ne sera restituée qu'après présen-tation d'une vignette conforme majorée de 100%.

Il est précisé aussi que la carte provisoire de circula-tion (carte jaune) tient lieu de carte d'immatriculation etpar conséquent la vignette devient exigible dans un délaid'un mois à compter de la mise en circulation du véhicu-le sur le territoire national.

L'automobiliste devra également apposer cettevignette sur le pare-brise, sinon il s'exposera à uneamende fiscale égale à 50% du montant de la vignette.

Le montant des recettes obtenues à partir de l'acquit-tement de cette vignette s'est établi à 7,2 milliards dedinars en 2009, dont 20% sont versés au Trésor et 80%au Fonds commun des collectivités locales (FCCL), rap-pelle-t-on.

LOI SUR LE MOUDJAHIDET LE CHAHID

Le ministre souhaite unrecensement des

chouhada du 8 Mai 1945Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif

Abbas, a émis le souhait de voir les martyrs des mas-sacres du 8 Mai 1945 «recensés et répertoriés» afin que«leurs familles et proches puissent bénéficier de leursdroits», a-t-il indiqué ce jeudi, à l'Assemblée populairenationale (APN). Il a rappelé que la loi relative au moud-jahid et au chahid ne touche que ceux qui ont pris part àla guerre de Libération nationale.

«La loi a pris en charge la période de la guerre deLibération nationale à partir du 1er Novembre. Elleconcerne uniquement les personnes qui y ont participé,structurées au sein de l'Armée de libération nationale(ALN) et du Front de libération nationale (FLN)», a-t-ilprécisé.

R. N.

La police chasse les patriotesde la place des Martyrs par la force

Les patriotes qui campaient à laplace des Martyrs, à Alger, depuis lundien guise de protestation, ont été éva-cués manu militari, ce jeudi vers 21h30.

Une force antiémeute impressionnantea été mobilisée pour éviter tout affronte-ment et les patriotes, environ 200, n’avaientainsi pas montré une grande résistance.

Les forces de l’ordre ont procédé à lafermeture pendant plus d’une demi-heurede tous les accès de la place, soit sur unpérimètre allant de l’ex-hôtel Aletti au palaisdes Raïs.

Une foule de curieux s’est constituéetout autour, composée essentiellement desusagers de la station de «taxis clandes-tins», en face de la grande mosquée.Quatre bus de l’Entreprise de transport

urbain et suburbain d’Alger (Etusa) ont étéréquisitionnés pour transporter les protes-tataires vers la gare routière du Caroubier.

La circulation sur ledit axe routier a étédébloquée vers 22 h alors que des policierscontinuaient à évacuer la place en chantier.

Un grillage a été installé tout autour dela place des Martyrs depuis une semainedéjà, sur lequel les manifestants avaientaccroché des banderoles portant des slo-gans résumant leurs revendications, par-fois hostiles au «système».

Partis à contre-cœur, ils ont quandmême osé, à travers les fenêtres des bus,scander des slogans «Etat assassin» ouautre «Fikou» (prenez conscience), à l’in-tention de la foule de curieux.

L. H.

Le Soird’Algérie Contribution Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 7

LL’’AAffrriiqquuee nnee sseemmbbllee ppaass aavvooiirr pprriissllee ddééppaarrtt.. EEllllee vvééggèèttee ddaannss sseessccoonnttrraaddiiccttiioonnss,, sseess ccoonnfflliittss iinntteerrnneesseett sseess gguueerrrreess ssaannss ffiinn,, ààll’’eexxeemmppllee ddee ll’’iinntteerrvveennttiioonnéétthhiiooppiieennnnee eenn SSoommaalliiee,, ddeessttrraaggééddiieess ccoonnggoollaaiissee,, bbuurruunnddaaiisseeeett rrwwaannddaaiissee,, dduu ddeerrnniieerr ééppiissooddeeiivvooiirriieenn eett ddee ddiifffféérreennttss ccoonnfflliittssiinntteerreetthhnniiqquueess..

Q ue de tragédies connaît depuis les«indépendances» ce continent tantconvoité, restant encore la chassegardée des puissances coloniales,

provoquant des guerres civiles sans fin dans uncontinent trop marqué par des indépendancestrop formelles. Dans le conflit opposantOuattara et Gbagbo, la France a pris fait etcause pour l’ancien Premier ministre deHouphouët-Boigny, prétextant une sorted’intervention ayant pour objectif «la protectiondes populations», devenue, avecl’instrumentation du système des Nations unies,les différents groupes des droits de l’homme etles médias, une véritable machine de guerre,engendrant des massacres sans fin. Ladictature de la «communauté internationale»fait le reste.

Des centaines de morts ponctuent, chaquefois, des interventions militaires répétitives etcompliquent davantage les conflits. L’arresta-tion par les troupes françaises de Gbagbo etl’assassinat de son ministre de l’Intérieurposent sérieusement problème, commed’ailleurs les violences qui ont accompagnécette opération ayant conduit à l’arrestation deGbagbo et sa femme agressée, au même titreque d’autres proches du président ivoirien, sansque les organisations des droits de l’hommes’en émeuvent. Il y eut déjà les précédents ducouple Ceausescu, de Noriega, de SaddamHussein et de ses deux fils qui ont été exposésaux caméras alors que ce type de choses nedevrait pas être autorisé.

Les Africains commencent ainsi à penserque le retour à la colonisation directe n’est pasà exclure dans le contexte actuel de dérègle-ment des relations internationales, compte tenude l’absence d’un contre-pouvoir à une «com-munauté internationale» incarnée par l’«Occi-dent».

La démocratie, comme le soutenait l’ancienprésident français Georges Pompidou, est ainsimenacée par la présence de relents fascistes.Les conditions de l’arrestation de Gbabgo etl’épisode ivoirien donnent à lire des pratiquestrop peu démocratiques. La loi de la jungleexclut toute attitude démocratique et légitimetous les excès.

L’épisode électoral ivoirien de ces dernierstemps met en lumière la fragilité des expé-riences démocratiques en Afrique noire et révè-le les pesanteurs ethnocentriques, les relentsxénophobes marquant le territoire politique et ledéficit d’indépendances des territoires africains.Les choses ne sont pas simples. Ainsi, laparenthèse sénégalaise qui a vu le longiligneAbdou Diouf prendre gentiment la porte de sor-tie sans grand bruit et en félicitant, à contre-cœur évidemment, le vainqueur est tout sim-plement singulière dans un continent où lesespaces claniques et ethniques déterminenttoutes les fantaisies politiques.

Mais ce qui se passe en Côte d’Ivoire, unpays longtemps dirigé par Félix Houphouët Boi-gny qui a même eu le culot de déplacer la capi-tale du pays dans son village, Yamassoukro,est symptomatique de la réalité des pouvoirsmilitaires et civils d’après les «indépendances»,des jeux politiques malsains et de la grandeimplication des Français dans la gestion desaffaires de leurs colonies. Le passage de lacolonisation aux indépendances en 1960 aprèsle fameux référendum de 1958 a succédé àl’élimination des partis patriotiques dont les diri-geants avaient été forcés à l’exil. Quand legénéral Robert Guei a renversé l’ancien prési-dent de l’Assemblée nationale de Houphouet-Boigny, tous les opposants l’avaient soutenu, lui

qui avait une revanche à prendre sur les civils,d’autant plus qu’il avait été révoqué en janvier1997 par Henri Konan Bédié, alors président dela République, de son poste de chef d’état-major de l’armée pour avoir refusé d’intervenirpour arrêter le «boycottage actif» des électionsprésidentielles d’octobre 1995, décidé par lespartis d’opposition, notamment des chefs cha-rismatiques connus comme l’ancien Premierministre, Alassane Ouattara, et Laurent Gbag-bo, secrétaire du Front populaire ivoirien,proche des socialistes français qui ont tout faitpour qu’il accède à la magistrature suprême.

Aujourd’hui, ce qui se passe en Côte d’Ivoire,où la fièvre xénophobe, avec l’intronisationd’Alassane Ouattara dans des conditions équi-voques, risquerait d’atteindre des degrés inimagi-nables, n’est qu’un éternel recommencementd’une Afrique qui a été mal décolonisée. RobertGuei, en bon militaire africain, ne peut facilementabandonner les délices du fauteuil présidentiel àcet ancien opposant, Laurent Gbagbo, patron duFront populaire ivoirien, membre de l’Internatio-nale socialiste qui a remporté cette élection aprèsavoir, comme le Sénégalais Abdoulaye Wade,longtemps attendu son tour. Certes, le généralGuei a tout essayé pour remporter cette élection,tout d’abord en éliminant deux adversairessérieux de la course, Ouattara et Bédié, enconfectionnant un code électoral sur mesure,comme d’ailleurs Bédié et en cherchant ensuite àfaire pression sur les électeurs qui ne se sont pasdéplacés massivement. Frantz Fanon qui a eu letemps d’observer le processus de décolonisationde 1960 en Afrique ne se faisait nullement d’illu-sions sur l’Afrique des indépendances de paystraversés par une certaine malédiction et une cor-ruption généralisée encoura-gée par les anciens collabo-rateurs de la colonisationmétamorphosés en dirigeantsde l’Afrique «indépendante».Il écrivait déjà dans Les dam-nés de la terre ces proposprophétiques : «Disons-le,nous croyons que l’effortcolossal auquel sont conviésles peuples sous-développésne donnera pas les résultatsescomptés.» Paroles, certes,prémonitoires, mais résultatd’une fine analyse de la situa-tion des mouvements dedécolonisation en Afrique, enpassant par une violente cri-tique de la négritude et del’Europe.

Mais quels que soient lesévénements, les dernierschangements opérés enAfrique sous la pression des transformationsinternationales, des organisations financièresinternationales (FMI et Banque mondiale) et decertains pays occidentaux, enclins aujourd’hui àexiger un certain «vernis» démocratique, leschoses sérieuses, trop têtues, ne semblent pasévoluer dans le bon sens. Jusqu’à présent, lesanciennes puissances coloniales font et défontles politiques africaines.

Tout le monde connaît l’extraordinaireinfluence d’une société française, Elf, dans lefonctionnement des «institutions» de ces pays.Combien de coups d’Etat avaient été fomentésà partir de Paris, de Bruxelles et de Londres ?Aujourd’hui, les révélations se font trop insis-tantes. On sait, par exemple, que c’est le gou-vernement belge qui a été à l’origine de l’as-sassinat de Patrice Lumumba, ancien Premierministre du Congo, remplacé par Mobutu quiétait devenu non fréquentable pour les chancel-leries occidentales, décidant enfin de mettre unterme à son règne. Les tensions interethniquessont souvent encouragées dans des périodesde crise et de conflits par les capitales euro-péennes qui défendent tout simplement leursintérêts au détriment d’une Afrique qui n’estjamais partie, contrairement à ce titre d’unouvrage de René Dumont, L’Afrique Noire estmal partie, écrit vers le début des annéessoixante.

Une légère virée dans l’histoire récente decette région de l’Afrique nous renseignerait surles échecs des derniers changements «démo-cratiques» dictés par un mythique désir d’imiterle modèle occidental. Ce mimétisme aberranttraverse les élites africaines qui, souvent, ontsubi les pires brimades de dictateurs installés àla tête de ces pays après les fausses indépen-

dances octroyées après la mascarade du réfé-rendum de 1958 mise en scène par Charles deGaulle qui voulait lier éternellement l’Afrique àla France. Seule la Guinée de Sékou Touréavait refusé ce statut d’assisté permanent. Lesterritoires d’outre-mer (T.O.M), issus de laConstitution de 1946, étaient pourvus d’assem-blées territoriales marquées par l’existence d’undouble collège où, paradoxalement, les Afri-cains étaient minoritaires. C’est d’ailleurs dansce vivier que vont être recrutés les nouveauxdirigeants africains qui vont sévir dans leurspays en emprisonnant et en liquidant les oppo-sants, en instituant le système du parti uniqueet en verrouillant toute possibilité d’expression,avec le soutien de la puissance coloniale. Ainsi,allaient se mettre en œuvre deux groupes depays, l’un emprunta un jargon «socialiste»(Mali, Guinée, Bénin, Congo, Madagascar…) etl’autre un vocabulaire «libéral» (Sénégal,Cameroun, Côte d’Ivoire…). Mais il reste qu’iciet là, aucune ouverture démocratique n’étaitpermise.

Ce qui ne dérangeait nullement l’«Occi-dent», sourd aux nombreux appels de certainsintellectuels africains peu enclins à collaboreravec des dictateurs qui n’arrêtaient pas de stig-matiser les pouvoirs en place trop corrompus etincompétents. Mais les affaires sont les affaires.

Ni Senghor, Ahidjo ou Houphouët-Boigny nepouvaient tolérer une quelconque contestation.L’exil devenait l’espace privilégié de certainesélites qui se mettaient, à partir de l’étranger, àvilipender les dirigeants et le néo-colonialismeet à dénoncer le parti unique et la corruption.Ainsi, de nombreux écrivains comme SembeneOusmane, Mongo Béti, Sony Labou Tansi,

Ahmadou Kouroumaet bien d’autres seretrouvèrent installésen France.

Déjà dès lesindépendances de1960, les dés étaientjetés. Les anciennespuissances colo-niales ne pouvaientaccepter l’instaura-tion de régimesdémocratiques ris-quant de constituerde sérieux dangerspour leurs intérêts.Que ce soit dans lespays anglophonesou francophones, laréalité était presquela même. Au Nigeria,au Ghana ou auKenya ou dans les

autres pays francophones, les choses étaientrelativement similaires.

Certes, quelques dirigeants comme Nkru-mah, Kenyatta, Lumumba ou Modibo Keita,développaient un projet national ou une pers-pective africaine, mais ils furent vite chassés dupouvoir. Les expériences démocratiques n’ont,jusqu’à présent, pas permis l’émergence d’unsentiment national qui mettrait fin aux solidari-tés claniques et aux très forts liens ethniques.La communauté ethnique tient le haut du pavé.

Ces dernières années, les anciennes puis-sances coloniales ont senti la nécessité d’impo-ser un certain vernis démocratique à des dicta-tures qui commençaient à être trop impopu-laires. C’est ainsi que fut décidée la mise à laretraite de Mobutu, devenu trop gênant. Larevendication démocratique se faisait trop pres-sante dans un continent où plus d’une vingtainede régimes sont issus de coups d’Etat mili-taires. Le texte du sommet réuni à Alger, il y aquelques années, où il était question de ne plustolérer les coups d’Etat ne semble pas opéra-toire dans des territoires où l’armée, souventmarquée par des lézardes ethniques, est maî-tresse du terrain. Aujourd’hui, la fiction démo-cratique devient une véritable mode qui, par-fois, emporte sur sa lancée quelques dirigeantspeu présentables.

Ce sont les problèmes économiques etsociaux et les conditions du FMI et de laBanque mondiale qui ont poussé de nombreuxpays africains, trop pauvres à emprunter lessentiers de la gestion «démocratique», maissouvent les expériences tentées jusqu’à pré-sent, ont lamentablement échoué.

Les exemples de Côte d’Ivoire, du Niger, duMali et du Nigeria par exemple sont frappants.

Ces pays lourdement endettés ont engagé detrès importantes opérations de privatisation.C’est ainsi que la Côte d’Ivoire qui a une detteextérieure de plus de 24 milliards de dollars aprivatisé plus de 90% de ses entreprisespubliques. Ce territoire se trouve aujourd’huipiégé par la chute des cours du café et ducacao, les deux richesses de ce pays détenuesen grande partie par la famille Houphouët-Boi-gny. La Côte d’Ivoire qui produit 40% de la pro-duction mondiale est le premier fournisseur decacao. France Télécom détient 51% du marchédes télécommunications dans ce pays. Lesautres pays d’Afrique ne sont pas aussi richesque la Côte d’Ivoire.

Cette volonté de mettre en œuvre un édificedémocratique a permis l’organisation de confé-rences nationales où participaient partis, syndi-cats et associations. Ce sont de véritables étatsgénéraux du pays. Plusieurs pays africains ontconnu cette expérience entamée par le Bénin :Congo, Gabon, Comores, Togo, Mali, Niger…Ces conférences qui sonnent le glas du partiunique, disparu à la suite de l’effondrement del’Union soviétique et des inextricables pro-blèmes économiques, ont favorisé la créationd’une multitude de micro-partis qui sont souventl’expression de groupes ethniques et claniques,l’installation de régimes parlementaires traver-sés par les solidarités ethniques et l’engendre-ment simultané de la république, certes,quelque peu singulière. Le Parlement devient lelieu où se cristallisent les conflits et les placescommunautaires dans un continent où le senti-ment national est encore prisonnier des liensethniques. La projection sur un espace parcelli-sé, rural, d’un modèle européen désormaisunique espace de légitimation des pouvoirs enplace n’a pas mis fin à cette mentalité putschis-te et absolutiste caractérisant le pouvoir enAfrique. Quand Bédié a pris le pouvoir après ledécès de Houphouët Boigny en 1993, il a toutsimplement confectionné des lois sur mesurepour barrer la route à des adversaires sérieuxcomme Ouattara ou en emprisonnant des lea-ders d’opposition qui comptent comme LaurentGbagbo.

Dans tout ce continent, se pose le problèmede la constitution de partis sérieux, choseimpossible dans des pays où le sentiment grou-pal exclut les données sociales et convoquel’appartenance familiale ou clanique, marquéepar une mentalité rurale des plus rétrogrades.C’est pour cette raison que trop souvent, lespartis sont dépourvus de programmes poli-tiques et idéologiques cohérents et clairs. Lesconflits communautaires désagrègent l’appareild’Etat et rendent toute gestion démocratiquesérieuse peu probable. Le président fonctionnetout simplement comme un chef de clan. C’estce qui renforce et aggrave le sentiment xéno-phobe des populations africaines frappées parla famine, l’analphabétisme, les guerres civiles,les épidémies et la misère. Ainsi, ces popula-tions, souvent analphabètes, observent impuis-santes, des expériences «démocratiques» semettre en place, imposées par les Européens etles Américains qui conditionnent l’octroi detoute aide financière à la mise en place d’insti-tutions «démocratiques». Cette aide va souventdans des caisses personnelles dans des terri-toires dont une partie est souvent contrôlée parle banditisme et le gang. Des constitutions plu-ralistes arriveront-elles à résoudre les vrais pro-blèmes de l’Afrique qui sont essentiellementéconomiques ? Pour le moment, les choses nesemblent pas évoluer positivement. Certes, lesystème du parti unique a disparu, mais il n’apas encore réglé la question des programmeset des projets de société, trop souvent réduits àla lecture redondante de préceptes moraux :intégrité, transparence…

Mais cette poussée «démocratique», mal-gré ses trop nombreuses limites, a permisl’émergence d’une presse relativement libre,mais souvent aux prises avec de très sérieuxproblèmes économiques et financiers freinanttoute ambition. Des journalistes sont toujoursemprisonnés dans des pays africains. Mais lesjournalistes découvrent enfin après de longuesannées de plomb la libre expression. Ce qui sepasse actuellement dans de nombreux paysd’Afrique n’est nullement surprenant. Mais ilreste que tous ces pays sont extrêmement fra-giles, menacés par le spectre de la guerre civi-le et par leurs relations incestueuses avec l’an-cien occupant, obsessionnellement présent.

A. C.

Par Ahmed Cheniki

AFRIQUE

La terrible tragédie

Ces dernières années,les anciennespuissances colonialesont senti la nécessitéd’imposer un certainvernis démocratique àdes dictatures quicommençaient à êtretrop impopulaires.C’est ainsi que futdécidée la mise à laretraite de Mobutu,devenu trop gênant.

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ESPÈCES PROTÉGÉES EN ALGÉRIE

Chardonnerets, serins, hérissonset autres, victimes de leur charmeTrès variée, la faune algérien-

ne compte pas moins de 386espèces dont 108 protégéesdepuis 1983. Pourtant, depuiscette date, certaines espècesdemeurent victimes de bracon-niers ou de citoyens malinten-tionnés ou mal informés quisévissent sans être inquiétés.

A travers tout le territoire algérien,les actes de maltraitance envers lesanimaux frôlent le sadisme. A Ouar-gla et dans les autres villes du Sud,les peaux de léopards du désert etdes hyènes rayées, deux espècesrares et en voie d’extinction, sontvendues dans les boutiques de sou-venirs. A Béjaïa, un commerçantn’hésite pas à laisser deux fauconsperchés devant l’entrée de son res-taurant, sous le soleil des heuresdurant, tandis qu’un autre trimballeun jeune singe magot, certainementvolé à sa mère, pour attirer lescurieux.

Enfin, à Bouira, des magasins nese gênent aucunement de proposerà la vente des espèces endémiqueset protégées telles le chardonneret,le serin ou l’écureuil de barbarie.

Pourtant, les lois sont claires à cesujet ; 33 espèces d’oiseaux ainsique 47 mammifères sont protégéspar le décret n°83-509, néanmoins,l’application de ce dernier reste rela-tif et ne concerne que certaineszones protégées et bien délimitéescomme le Parc national du Djurdjura

ou la réserve naturelle d’El-Kalaalors que les braconniers, commer-çants ou même chasseurs, ne fontque contourner le problème et se diri-

gent vers d’autres lieux. C’est le casdes chasseurs de gazelles ou defélins du Sahara qui imitent les émirsd’Arabie à qui l’Etat octroie des auto-

risations de chasse en faisant fi deslois.

Les oiseaux sont également trèsprisés par nos concitoyens qui n’ontaucun scrupule à acheter des char-donnerets d’Espagne, des Aurès oude Kabylie.

Par ailleurs, la cruauté envers lesanimaux est à son paroxysme enAlgérie ; les bêtes sont des ciblesfaciles pour des jeunes qui chassentdes hérissons, les jettent dans unbassin et s’amusent à les voir nageret se débattre dans l’eau dans unecompétition inhumaine.

Et c’est dans le but de sensibiliserles gens que des associations pourla protection et la promotion du patri-moine aussi bien animal que végétalont vu le jour comme «SOS Tikjda endanger» ou encore «Les amis duDjurdjura».

Katya Kaci

Enclenchée au début de la semaine, la grève des ser-vices communaux a accentué l’image de saleté dégagéepar la ville de Aïn-El-Hammam. Aux points de collecte,les ordures débordent sur la chaussée. Dans les quar-tiers, les habitants se plaignent des odeurs nauséa-bondes exhalées par les sacs éventrés par les chiens etchats errants. Les bennes de ramassage de déchetsménagers, installées dans les villages, ne sont plus enle-vées. Elles débordent de tous côtés.

Il faut dire que ce décor, bien qu’accentué ces der-niers jours par le débrayage des services de la voirie,

n’est pas nouveau dans la région. La ville, tout comme sapériphérie, sont loin d’être classées parmi les lieux où ilfait bon vivre. L’air pur et la beauté du paysage sont viciéspar ces détritus qui encombrent les fossés.

Les visiteurs sont déçus de se retrouver dans ledécor d’une cité crasseuse et en ruine, contrastantavec l’image qu’ils se faisaient de l’ex-Michelet, appe-lée, à une époque, la «petite Suisse». Espérons quela grève trouvera une issue rapidement.

A.O.T.

MEKEDRALe maireempêché

de rejoindreson bureau

Un conflit oppose lescitoyens de Makedra au prési-dent de l’APC. Depuis plus d’unmois, ils l’empêchent derejoindre son administration, etc’est au siège de la daïra deAïn-El-Berd, dont relève lalocalité, qu’il gère de loin sacommune dont les rênes sontconfiées actuellement ausecrétaire général. Lescitoyens de la localité, rappe-lons-le, ont, au cours du moisde mars dernier, manifesté leurmécontentement avec des sit-in, des routes coupées, reven-diquant la prise en charge deleurs préoccupations et accu-sant le P/APC de mauvaisegestion. Ce dernier, qui est àson deuxième mandat, se voitretiré la confiance de ses élusqui ont largement manifesté lemois passé ; le divorce est belet bien consommé bien quel’APC se targue d’avoir réaliséplein de projets au profit de lacommune à l’exemple d’unenouvelle école primaire, d’unebibliothèque, d’un centre desanté avec fauteuil dentaire etradiographie, d’un collège, duraccordement de gaz et de ladistribution d’eau portable à rai-son d’une facture de 700 DA.Pour l’instant, le P/APC ne peutpas accéder à la mairie et lasituation reste confuse.

Un citoyensans toit dresse

une tentedevant le siège

de l’APC Un citoyen sans toit a dres-

sé, mardi dernier, une tentedevant le le siège de l’APC deMakedra pour abriter, selon lui,sa famille. L’homme, qui étaitun locataire a, à l’issue de l’ex-piration de son bail de location,été obligé de quitter les lieux.Ne sachant où aller, il n’a pastrouvé mieux que cette façond’interpeller les autoritéslocales sur sa situation en vued'obtenir un logement.

Reprise bientôtdes travaux

de réalisationde la voie ferrée

électrifiéeLe projet de la réalisation du

tronçon de la voie ferrée électri-fiée traversant la wilaya de SidiBel-Abbès qui était à l’arrêtdepuis plus de 24 mois surdécision de la Présidence redé-marrera, selon des sources cré-dibles, au plus tard au mois demai prochain. Le projet qui aété confié à une société chinoi-se a créé beaucoup d’emploisdans la localité de Mekerra(Sidi Bel-Abbès) où les Chinoisont installé leur base-vie, nousindique-t-on.

A. M.

Aïn-El-Hammam croule sous les orduresPh

oto

:D.R

.

Dans une lettre adressée au wali,ils écrivent : «Nous étions une desfranges des enfants du pays àrépondre “présents”, à être au rendezvous historique, fidèles au sermentfait par les chouhada et avonsaccompli notre devoir et rempli lamission qui nous a été iconfiée, mis-

sion que nous avons remplie sur leschamps de batailles…» Ajoutant quel’accomplissement de cette missionleur a valu bien des sacrifices sur leplan social.

Ils disent qu’à l’époque il avaientrenoncé à leurs activités, à leur tra-vail et abandonné leurs familles.

Ils déplorent qu’aujourd’hui,«maintenant que la paix est revenueet que le pays est debout… nousavons été oubliés, marginalisés, cer-tains d’entre nous souffrent encorede traumatismes psychologiques».En tenant ce st-in, ils prient le wali detransmettre leurs doléances auxhautes autorités du pays concernées,notamment une pension ou une allo-cation mensuelle parce qu’ils seretrouvent chomeurs et disent ils «leplus jeune d’entre nous a maintenant

45 ans, donc ses chances de trouverun travail sont nulles». Ils revendi-quent la priorité à l’emploi, la gratuitédes soins au même titre que les gen-darmes et autres militaires et desfacilités pour l’acquisition de loge-ment social.

Une délégation de 5 d’entre eux aété reçue par le médiateur de lawilaya qui s’est engagé à transmettreleurs doléances aux autorités supé-rieures concernées.

Karim O.

AÏN-DEFLA

Les «rappelés» de 1995 réclament compensationQuelque 200 anciens du Service national qui ont été rappelés à

partir de 1995 pour renforcer les rangs de l’ANP dans la lutte anti-terroriste se sont regroupés devant le siège de la wilaya mardi oùils ont observé un sit-in pour lancer un appel en direction deshautes autorités du pays.

SIDI-BEL-ABBÈS

Après le constat d’usage, leshommes de la Protection civile ontévacué la dépouille vers la morguede l’hôpital de la ville de Khemis

Miliana. La circulation des trains a étébloquée pendant des heures pourpermettre aux éléments de la brigadede gendarmerie de rassembler tous

les éléments pour déterminer les cir-constances précises de cet accidentmortel.

Il est à rappeler que ce n’est pasle premier accident de ce genre quise produit dans l’agglomération deSidi Lakhdhar.

Il y en a eu d’autres qui ont causéla mort de plusieurs personnes dontdes enfants, car la voie ferrée traver-se la ville d’Est en Ouest.

Malgré les nombreuses requêtesdes riverains, les responsables del’exploitation du rail n’ont toujours pasinstallé un système de protection auprofit de la population riveraine sur-tout que depuis peu cette voie ferréeest en train d’être dédoublée, ce quine fera qu’augmenter le trafic ferro-viaire et par là même le risque d’acci-dents.

K. O.

SIDI LAKHDHAR

Un sexagénaire tué par un trainMercredi dernier, vers 17 h, à l’entrée Est de la ville de Sidi Lakhdhar,

Abdoun Abderrahmane, un homme de 65 ans, qui tentait de traverser lavoie ferrée qui passe entre une exploitation agricole et un groupe d’ha-bitations a été surpris au milieu de la voie par le train de voyageurs 1088qui assure la liaison Chlef-Khemis Miliana. Heurté de plein fouet, l’hom-me est mort sur le coup.

Au cours de la semaine écou-lée, cinq délinquants et malfai-teurs, ont été arrêtés par la sectionde recherche de la Gendarmerienationale de la wilaya de Tipasa.

Ces malfaiteurs, présentés aujuge d’instruction de Koléa, ont étéplacés sous mandat de dépôt, auniveau de la prison de Blida. Il s'agitdes dénommés M. A. A., 32 ans, A.M., 41 ans, et B. Z. M., 34 ans,condamnés pour détention et ventede drogue, ainsi que détentiond'armes blanches.

Quant à leurs acolytes F. O.,

24 ans et B. A. 25 ans, ils ont été pla-cés sous contrôle judiciaire.

L’affaire qui remonte au début dumois d'avril 2011 avait pour théâtre la

paisible ville de Bou-Ismaïl.En effet, la section de recherche

de la Gendarmerie nationale de lawilaya de Tipasa a été informéequ'une bande de dealers écumait larégion allant de Bou-Ismaïl à Tipasa,et avait mis en place un importantréseau de commercialisation dedrogue et de stupéfiants de toutessortes.

Sur la base de ces renseigne-

ments, la Gendarmerie nationale dela wilaya a mis en place une souriciè-re, par le biais de ses éléments qui sesont fait passer pour des clientspotentiels.

Rendez-vous a été pris avec lesdélinquants au niveau du lieuditHaouch Essaboune à Bou-Ismaïl,aux environs de midi.

Trois dealers se sont présentésau rendez-vous et ont été arrêtés enpossession de deux kilogrammes dedrogue et de 3 couteaux grand modè-le, prohibés.

Les investigations et fouilles au

niveau des domiciles de ces délin-quants et les informations recueilliesont permis de découvrir 200grammes de drogue et deux cou-teaux de grand format prohibés.

Il convient de préciser que parmiles délinquants arrêtés et écroués àla prison de Blida figurait A. M., 41ans, un malfaiteur notoire, récidivis-te, recherché et condamné aupara-vant à trois ans de prison ferme par lacour d'El-Aouina de Tébessa pourtrafic et commercialisation illicite deproduits divers et de drogue.

Larbi Houari

BOU-ISMAÏL

Un réseau de dealers et de malfaiteurs démantelé

Le Soird’Algérie Société Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 9

SOUK-AHRASLe calvaire

des habitants d’El-Mraguaâ

Les habitants du douar El- Fede-ne, relevant de la daïra de OuledDriss, distante de 13 km du chef-lieude wilaya, souffrent depuis unedécennie du mauvais état des routes,particulièrement celle menant àmechta El-Fedene. Ils se plaignent dumanque d’eau potable. Toutes nosrevendications auprès du P/APC deOuled-Driss sont restées vaines.«Nous avons été contraints de saisirle chef de l’exécutif par écrit, car nousvivons le calvaire depuis plusieursannées. Les autorités locales doiventprendre acte de nos problèmes.»

De son côté, le maire de Ouled-Driss, joint par téléphone, affirme que«la route d’El-Mraguaâ a subi desréfections dans le passé. Elle s’estdégradée à cause des pluies. Concer-nant le problème d’eau, Ksar El-Hatchet le douar d’El-Mraguaâ ne possè-dent pas de forage mais leurs reven-dications ont été transmises au wali».

Les employés de laSonelgaz en colère

Les employés de la Sonelgaz duchef-lieu de wilaya ont organisé mer-credi une journée de protestation.Leurs représentants parlent de 180employés ayant répondu favorable-ment à l’appel des initiateurs de cemouvement. Cette montée au cré-neau vise à alerter la tutelle sur leursrevendications liées à l’augmentationdes salaires et l’élaboration du régimeindemnitaire. Les protestatairesmenacent de recourir à la grève sileurs revendications ne sont pasprises en considération.

Barour Yacine

NAÂMAGhlamallah

dépêche une com-mission

d’enquêteSuite au soulèvement des imams

et des enseignants du Coran de lawilaya de Naâma qui, rappelons-le, àpartir de la rue, ont fait un prêche pourdénoncer le mépris de l’administrationlocale et demander le départ du pre-mier responsable du secteur, onapprend qu’une commission d’enquê-te a été dépêchée par le départementde Ghlamallah à Naâma.

L’IGF à l’APC de Aïn-Sefra

La commune de Aïn-Sefra estsous les feux de la rampe. Des ins-pecteurs de l’Inspection générale desfinances (IGF) sont à pied d’œuvredepuis quelques jours. Ils enquêtentsur la gestion financière de la commu-ne, principalement le service compta-bilité et la recette principale.

Il semblerait, indique notre source,que l’IGF aura à éplucher les dos-siers relatifs aux marchés de gré à gréet autres projets, ainsi que sur desopérations financières diverses. Unvéritable travail de fourmi des enquê-teurs, qui sans doute, prendra plu-sieurs jours et mettra la lumière sur lagestion de la commune.

B. Henine

CARBURANT À TLEMCEN

Une crise sans précédent

À la veille de l’inauguration del’événement «Tlemcen, capitalede culture islamique» par le pré-sident de la République, cettecrise de carburants fait l’objetd’étonnantes rumeurs ; d’autantplus que personne n’est enmesure de donner une explica-tion à cette dèche qui est à l’ori-gine de graves conséquencessur une wilaya qui compte un mil-lion d’habitants. Mais que sepasse-t-il réellement ?

Et pourquoi cette pénurie àcette période précise, alors qu’onest loin de la saison estivale.Selon toujours des rumeurs quifont le tour de la ville ; cette crisede carburants obéit à un rationne-ment voulu par les responsablespour réduire la circulation à l’oc-casion de l’événement (Tlemcen2011) qui fait couler beaucoupd’encre dans la capitale des Zia-nides. A un moment donné, onavait beaucoup entendu parler

d’une campagne visant au retraitde 4 000 permis de conduire pourle même objectif ; cela a été biensûr démenti par les respon-sables. Alors où est la véritableraison de cette situation inte-nable, qui pousse les proprié-taires de véhicules à faire ledéplacement jusqu’à la wilayalimitrophe de Aïn Témouchentpour faire le plein? C’est un tristespectacle auquel on assiste ;toutes les stations-services sontà sec, certains se lèvent avantl’appel de la prière du fedjr dansl’espoir de trouver de l’essence. Ilfaut tout de même préciser que legaz oil destiné à nos voisinsmarocains est largement dispo-nible et les hallaba sont servis àtoute heure.

Il suffit de voir le genre devéhicules stationnés au niveaude certaines stations de ban-lieue pour avoir une idée précisesur l’ampleur de ce trafic. Per-

sonne n’est en mesure de réagirà cette hémorragie car on netouche pas impunément aux inté-rêts des trafiquants. Pour cer-tains, habiter dans la région deTlemcen est presque devenuune malédiction. La mésaventurevécue par un citoyen a failli tour-ner au drame, ce dernier n’ayantpas trouvé de carburant est restésur le bord de la route en pleinenuit ; il a failli se faire agresser etpour sauver sa vie, il a tout sim-

plement pris la fuite en abandon-nant son véhicule qui n’a pas étévolé… Le réservoir était vide.

Concernant la visite des délé-gations présentes à Tlemcen, onapprend que trois stations-ser-vices ont été réquisitionnées.Peut-être qu’à Tlemcen on devaitsonger à un autre moyen de loco-motion… Il est bien loin le tempsde ces calèches qui stationnaientprès du palais d’El-Mechouar.

M. Zenasni

BOUMERDÈS

Le commencement de la fin du conflit de l’InpedToutes les sanctions levées,

surtout les 45 licenciementsnotamment, les journées degrève payées, la commissiond’enquête sur la gestion de cetinstitut est installée. Ce sont lespremières décisions prises par leministère de l’industrie et de laPromotion de l’investissementdepuis le premier jour de ce brasde force qui remonte au 14 mars.Les travailleurs de l’Inped, qui,rappelons-le, poursuivent leurprotestation, sont certains main-tenant d’avoir remporté, grâce àleur détermination, la premièremanche du bras de force qui les

oppose à leur DG qu’ils n’ontcessé de dénoncer pour, disent-ils, son despotisme et la mauvai-se gestion.

Lundi, la commission d’en-quête que préside le président duconseil d’administration (CA) etqui comprend un conseiller duministre et deux inspecteurs aété installée en présence d’unde représentants des tra-vailleurs.

Cette instance conviera un àun les membres du staff de ladirection de l’Inped pour lesquestionner sur certaines affairesayant empoisonné les relations

entre les travailleurs et la direc-tion du centre de formation.

Ce quatuor recevra égale-ment les travailleurs qui veulentapporter leurs témoignages etdes dossiers sur la gestion de cetétablissement de formation demanagement et d’expertise dansle monde de l’industrie.

Il est clair que devant la déter-mination des grévistes qui sontentrés ce mardi dans leur 28e jourd’un arrêt de travail à duréeindéterminée, la tutelle a fini parprendre des dispositions visant àmettre fin à ce bras de force quiporte gravement préjudice à cet

établissement dont la réputationau niveau national est reconnuedepuis des décennies. Les pre-mières décisions prises indiquentpar ailleurs que le ministre,après un long silence, a fini sansdoute par se rendre à l’évidenceque la rupture entre les tra-vailleurs et la direction de l’Inpedest définitivement consommée etque les protestataires avaient rai-son et n’ont nullement l’intentionde céder. Il a fini par désavouerainsi le DG décrié.

A. L.

AÏN-TÉMOUCHENT : POUR AVOIR ÉTÉ EMPÊCHÉ DE PARLER AU WALI

Un jeune universitaire d’Aïn-Tolba s'immole publiquementLa localité d’Aïn-Tolba a vécu, jeudi, un

drame en direct, après qu'un jeune universitai-re se soit aspergé d'essence et se soit immolépar le feu, en public devant le chef de l'exécutifet de toute la délégation qui l'accompagnaitdans sa visite dans la commune précitée.

Selon les informations receuillies sur leslieux, le jeune H. S., âgé de 26 ans, universitai-re à l'université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen,a perpétré son acte après qu'il fut empêché parles services de sécurité de s’entretenir avec la

première responsable de la wilaya, au niveaude l'école primaire Bekkouche-Okacha. Lejeune s'apprêtait à exposer à madame la wali lasituation qu’enduraient lui et sa famille, qui estdémunie, mais il en a été empêché par unagent des services de sécurité. Pris de colère,il s'est aspergé d'essence et s’est immolé par lefeu en présence de la délégation qui accompa-gnait la première responsable de la wilaya envisite dans la commune de Aïn-Tolba.

Les éléments de la Protection civile se sont

déplacés sur les lieux et ont transporté le mal-heureux aux urgences médicales de l'hôpitalAhmed-Medeghri d’Aïn-Témouchent. Et vuqu’il était brûlé au 3e degré, il a été décidé del'évacuer à l'hôpital d'Oran.

A noter que c'est le deuxième cas d'immo-lation par le feu perpétré au niveau de la wilayade Aïn-Témouchent. Le mois dernier, c'était unjeune de la ville d'El-Maleh qui s'était immolépar le feu devant le siège de la mairie.

S. B.

La tension est montée d’un cran ausein du groupe Altro de Skikda. Mercre-di, près de 800 employés, représentantAltro et sa filiale Mecatop, et ceux deAnnaba et Guelma, ont observé unejournée de protestation.

Une solidarité régionale qui en dit long surles problèmes communs que subissent les tra-vailleurs. «Je cumule dix ans d’exercice au seinde l’entreprise mais je perçois toujours unsalaire 11 000 DA», déplore un employé de

Guelma. Pour un autre, de la wilaya de Batna,«six ans de gros travaux sur les routes ! Uneexpérience qui ne semble pas inciter les res-ponsables à des revalorisations salariales, j’aiun salaire de 13 000 DA». «Sous-traitant Bra-himi», «Marchés Ben Brahimi», «Honorairesavocat», peut-on lire sur les cartons accrochéssur la clôture de Mecatop.

Des gendarmes étaient en place en vue deprévenir d’éventuels dérapages. Les tra-vailleurs scandaient des slogans hostiles au

président-directeur général d’Altro : «BenAbbès Assassin ! Ben Abbès est mort», «Ondemande le départ du président-directeurgénéral d’Altro», «Vive Boughangioua, le prési-dent du syndicat de l’entreprise». Une minutede silence a été observée à la mémoire dudécès de la mère d’un employé. Les employésne baissent pas les bras et comptent beaucoupsur l’arbitrage de la wilaya, qui s’effectue par lebiais de l’inspection du Travail de la wilaya.

Zaïd Zoheir

JOURNÉE DE PROTESTATION À ALTRO DE SKIKDA

Les travailleurs rejoints par ceux de Guelma et Annaba

Phot

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Encore une fois, c’est à travers tout le territoire de lawilaya de Tlemcen que le manque de carburant se faitsentir, cette-ci fois la pénurie dure depuis une vingtainede jours ; sans pour autant susciter une quelconqueréaction des responsables qui devaient veiller au moinsà assurer un service minimum.

Le Soird’Algérie Culture Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 10

[email protected]

Jérusalem, ville-musée

A la fin du roman Bugsy Pinskycontre le complot juif, ses coauteursAbner Assoun et Y. B. se livrent unépique duel. Le juif fait remarquerau musulman que si le prophète del’islam avait su que les juifs pilote-raient des F16, il n’aurait jamaisordonné à ses partisans de lescombattre jusqu'à la fin des temps.

Y. B. lui répond que si le prophè-te des juifs avait su que les musul-mans allaient habiter sur d’im-menses nappes de pétrole, c’estRiyad pas Jérusalem qu’il auraitchoisi comme ville sainte. Pour unathée ou même un laïc, Jérusalem,El-Qods, Urshalim ou Yerushalayimest une ville comme toutes lesautres et si certains de ses monu-ments ont une certaine valeur, c’estuniquement sur le plan archéolo-gique ou historique. Est-ce le fana-tisme religieux des deux côtés quiempêche toute solution (ou compro-mis) concernant le problème israé-lo-palestinien ? L’Etat d’Israëls’étend actuellement sur une super-ficie de 20 770 km2. Celle de l’Auto-rité palestinienne est de 6 520 km2.Ailleurs, c’est dans l’indifférencegénérale que le Soudan a perduune superficie de 589 745 km2, suiteau référendum de janvier 2011.

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

AA ll''ooccccaassiioonn ddee llaa ccéélléébbrraa--ttiioonn dduu mmooiiss dduu ppaattrriimmooiinnee22001111 ((1188 aavvrriill--1188 mmaaii)),, ddeess ssoorrttiieess ppééddaaggooggiiqquueessiinnvviittaanntt lleess eennffaannttss àà llaaddééccoouuvveerrttee ddeess cchheeffss--dd’’œœuuvvrree dduu MMuussééee nnaattiioonnaallAAhhmmeedd--ZZaabbaannaa dd''OOrraannssoonntt pprréévvuueess dduurraanntt cceetttteeppéérriiooddee..

«Cette initiative apour objectifd'imprégner les

jeunes visiteurs des notions histo-riques et esthétiques qui caractéri-sent les œuvres d'art conservéesau musée», a expliqué NacerdineBentayeb, président de l'associa-tion des arts plastiques Le librepinceau. Ces sorties éducativesseront consolidées dans le cadre

des ateliers de peinture mis surpied en collaboration avec ladirection du musée, a ajouté M.Bentayeb, dont l’association qu’ilpréside compte poursuivre cetteaction au-delà du Mois du patri-moine avec la création d'un «clubdes petits amis du musée».

Les séances en ateliers sontdestinées à permettre aux talentsen herbe de «se mettre dans lapeau des grandes figures de l'art»dont le nom est gravé sur plu-sieurs œuvres exposées au seinde cette même institution culturel-le, a-t-il expliqué. Parmi les grands

noms de la peinture algérienneimmortalisés par le muséeAhmed-Zabana d'Oran, figurentMammeri Azouaou (1890-1954),auteur notamment du tableauL'Atlas algérien», M'hammedIssiakhem (1928-1985) et BayaMahieddine (1931-1998)).

L'association Le libre pinceau,qui a pour objectif de promouvoirla peinture et les arts plastiques,organise chaque année unconcours national de la peinturedes enfants qui est suivi d'unsalon présentant les œuvres desjeunes lauréats. Le Mois du patri-moine, dont l'ouverture et la clôtu-re coïncident avec la Journéeinternationale des monuments etsites historiques (18 avril) et laJournée internationale desmusées (18 mai), sera célébrécette année sous le thème du«Patrimoine culturel et société deproximité».

K. B.

MUSÉE NATIONAL AHMED-ZABANA D’ORAN

Les petits parmi les grandsde la peinture algérienne

VENTE-DÉDICACESamedi 16 avril à partir de 14h30 : AmarBelkhodja dédicera son ouvrage L’affaireHamdani Adda brûlé vif par l’OAS paru auxéditions Enag à la Librairie générale d’El-Biar

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES(RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) l Jusqu’au 23 avril : Carrefour du livre avecla participation de 16 maisons d’édition.

INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER (9, RUEKHELIFA-BOUKHALFA, ALGER) l Lundi 18 avril à 16h30 : L’InstitutCervantès d’Alger et l’ambassaded’Espagne en Algérie organisent une pré-sentation du premier livre en espagnol del’écrivaine Wassyla Tamzali intitulé El burkacomo excusa (La burqa comme excuse).l Mardi 19 avril à 15h : Atelier de peinture

pour enfants et adolescents dans le cadredes activités «Martes juvenil».

GALERIE D’ART D’ALGER (88, RUEDIDOUCHE-MOURAD) l Jusqu’au 22 avril : Exposition de l’artistepeintre Tiblali Massinissa.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNAl Jusqu'à la fin du mois d’avril : Premièreédition du «Printemps théâtral» de Batna.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER)l Samedi 16 avril à 14h : Ali Haroun seraprésent à la librairie du Tiers-Monde pour uneséance de vente-dédicace de son ouvrageintitulé L’éclaircie, promotion des droits del’homme et inquiétudes (1991-1992), paruaux Editions Casbah.PALAIS EL-MENZAH (46, RUE BEN-CHE-

NEB, CASBAH, ALGER) l Samedi 16 avril à 15h : Journée thématiquesur le thème de la culture de l’oralité à traversla langue parlée d’Alger et la prose citadine,avec la participation du Pr Khaoula El-Ibrahimi.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)l Jusqu’au 20 avril : Exposition de peintu-re «Chadjara» de l’artiste Djahida Houadef(à la galerie Baya).

GALERIE D’ART DE L’HÔTEL HILTOND’ALGERl Jusqu’au 30 avril : Exposition de peinture«Couleurs en folie» de l’artiste Soraya Habbes.MAISON DE JEUNES DE BAB EZZOUAR(CITÉ DU 8-MAI-1945, SORECAL, ALGER)l Jusqu’au 16 avril de 9h à 17h30 :Exposition-vente de livres, en collaborationavec la librairie El-Kartassia.

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI(ALGER) Espace Casbahl Samedi 16 avril : Concert malouf avec Bouchaâla Zineddine à partir de 15h.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏAl C’est avec un profond regret que nous infor-mons notre cher public de l’annulation du cafélittéraire que devait animer M. Aziz Tari (anciendétenu du Printemps berbère d’avril 1980) le16 avril 2011 à la Résidence universitaireTarga-Ouzemour de Béjaïa. Un empêchementd’ordre personnel privera M.Tari d’une inter-vention sur ce thème : «Avril 1980 dans lamémoire collective». Toutes nos excuses. (Le café littéraire de Béjaïa).

Parmi les nouveautés musi-cales, nous avons un nouvel albuméponyme du chanteur chaâbi HadiTafzi. Le CD (Editions Meddad)comporte huit chansons dont Hineenchouf’ha, Sahrat ellil, El houb elawwal et Tar tiri rah. Les paroles decinq chansons de l’album ont étéécrites par l’auteur et compositeurKaddour Frah, déjà auteur de Echa-maâ et El guitara interprétées parKamel Messaoudi.Dans un autregenre, le nouvel album du groupealgérien de rock Caméléon est luiaussi disponible chez les dis-quaires. Eponyme également, ilcontient neuf titres dont ceux intitu-lés Rechani, Lillah, El Aâdiane, unereprise de Bakhta et une versionrock de la chanson chaâbi Sellihoumoumek.

K. B.

Phot

os :

DR

D espote matricide tendance artisteraté : l'empereur Néron (37-68après J.-C) pâtit du portrait peu flat-

teur dressé par les auteurs classiques et le ciné-ma, mais une exposition au Forum romain tented'en présenter une image moins caricaturale. Inti-tulée simplement «Néron», l'exposition ouvertemardi ne se veut pas «une réhabilitation de Néron,elle contribue à en expliquer les mérites, les qua-lités, mais aussi les défauts pour en donner uneimage complète», a expliqué, lundi à la presse, lesecrétaire d'Etat à la Culture (Italie).

Néron était «un homme plein d'ombres et delumières (et) l'exposition se déroule dans les lieuxoù Néron conduisit sa vie publique et privée : c'estun parcours qui nous porte du Forum romain auPalatin en passant par le Colisée et la DomusAurea», précise Francesco Maria Giro.

La légende n'en fait pas un personnage sym-pathique : l'auteur romain Suétone, dans ses Viesdes douze Césars s'attarde longuement sur lesmeurtres qui ont émaillé sa courte vie, entreautres, sa mère Agrippine, qui l'avait pourtantporté au pouvoir en épousant l'empereur Claude,ses épouses Octavie et Poppée, son rival Britan-nicus et son mentor le philosophe Sénèque.

Lui-même, empereur à 17 ans, meurt à 30 ans,contraint au suicide. Le début de l'exposition dansla Curie présente une impressionnante galerie deportraits et de bustes de ces personnages dignesd'une telenovela : Agrippine, mère possessive etenvahissante, Poppée la prostituée dont il fait uneimpératrice avant de la tuer, enceinte. Une atmo-sphère sulfureuse et décadente parfaitement res-tituée dans Quo vadis ? (1951), où Peter Ustinovincarne un Néron «histrionisant» qui contribue à la

légende noire du personnage. Des extraits du filmsont d'ailleurs projetés au temple de Romulus.Mais Néron est aussi un amateur et promoteur dela culture, de l'art et de l'architecture. Il ne faut pasoublier que ce joueur de lyre (à l'image d'Apollon)a eu Sénèque pour précepteur. Il remodèle com-plètement le centre de Rome, avec son projet pha-raonique du palais de la Domus Aurea, «unestructure extrêmement complexe qui occupait lePalatin, le Colle Oppio, la vallée du futur Colisée etle Celio», explique à l'AFP la directrice du Colisée,Rossella Rea. «C'est un complexe de différentspalais insérés dans un paysage très vert et trèsriche en décors aquatiques : il faut se rappeler quelà où Flavien fit construire ensuite le Colisée se

trouvait un grand lac artificiel», explique-t-elle.Le Colisée tire d'ailleurs son nom (Colosseo) de lastatue «colossale» de 35 mètres représentant leDieu Soleil sous les traits de Néron qui s'y trouvait.De la Domus Aurea, qui «n'a jamais été achevéeet a été détruite par un incendie après la mort deNéron», le visiteur peut découvrir la «cenatiorotunda», la fameuse salle à manger tournanteredécouverte fin 2009 sur le Palatin.

L'exposition, riche de plus de 200 pièces, per-met aussi de faire le point sur les recherchesarchéologiques de la Domus Aurea. Mis en périlpar de graves infiltrations d'eau, ce site devraitêtre «sauvé» grâce à un projet de 40-50 millionsd'euros, a indiqué Francesco Maria Giro.

EXPOSITION

Néron, despote et artiste raté

Rock &

chaâbi

Tableau «Marocaine» de Mammeri Azouaou.

Peter Ustinov dans le rôle de Néron.

ALBUM

Le Soird’Algérie Culture Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 12

D urant 18 jours, serontcontées, revisitées, chan-tées les meilleures créa-

tions de tous ceux qui ont faitl’histoire musicale de cet exil.La nouvelle génération d’ar-tistes défendra le trésor musicallaissé par leurs aînés de l’immi-gration. Un programme allé-chant qui promet déjà par laminutie de sa préparation et laqualité du document presse quile présente.

Rendre compte d’uneépoque de l’immigration par lamusique qu’investissaient alorsceux qui, entre 1930 et 1960,après leur dur travail en usine lejour, se retrouvaient le soir etles week-ends dans des bis-trots, pas toujours très cossus,tenus par leurs compatriotes.Amateurs pour beaucoup

d’entre eux, ils venaient retrou-ver ouled l’bled devant lesquelsla musique qu’ils déployaient,les airs qu’ils entonnaient et lestextes qui les accompagnaientétaient toute nostalgie, ce senti-ment que venaient chercherceux qui venaient les écouter etpartager ces moments et «s’en-ivrer d’un peu d’air du bled».

Comment restituer cetteambiance bien particulière qui amarqué la vie pas toujours rosedes Maghrébins, noyé dans«une ambiance embuée par lapression des demis» et rythméepar des voix qui ont si juste-ment exprimé les douleurs del’exil ? Meziane Azaïche, qui afondé avec Arezki Sassoud leCabaret Sauvage en 1997 etqui continue à le diriger et àorganiser, depuis, de très nom-breux spectacles dans ce lieudevenu un rendez-vous musicalincontournable, y répond enstructurant ce spectacle en plu-sieurs tableaux, «commeautant d’époques qui donnent àvoir l’histoire des musiques del’immigration maghrébine enFrance des origines, marquéespar le blues de l’exil chantédans les bars de Barbès, àaujourd’hui, où le legs desanciens est défendu par unenouvelle génération d’artistes»,

dit le texte de Rabah Mezouanequi donne tellement envie d’ycourir.

El Hasnaoui, Slimane Azem,Lili Boniche, Dahmane El Har-rachi, Rimiti, Rachid Taha,René Perez, Debza, Warda etles œuvres les plus embléma-tiques de beaucoup d’autresartistes seront au programme.Chaque soir, un invité surpriseprendra part au spectacle.

Chaque soir, un invité surpri-se prendra part à l’événement :Kamel Hamadi and Friends,Amel Mathlouthi, Aït Menguel-let, Akli D., Djura, Vigon, SouadMassi, Sorif, Fellag et LarbiDida, Nassima, Bentir GaadaDiwane de Bechar, Akim ElSikameya, Mouss et Hakim,Rachid Taha, etc.

La conception artistique del’événement a fait appel à l’ex-périence avérée d’une équipeconstituée de Meziane Azaïche,Geraldine Benichou, KamelHamadi, Nasredine Dalil,Mohammed-Ali-Allalou, AzizSmati, Camille Ansquer, NaïmaYahi, Melissa Azaïche, YannLemetre, Annick Lebédyk.

Enfin, c’est notre consœurSamia Messaoudi qui a pris,comme elle sait le faire, la coor-dination presse de l’événement.

K. B.-A.

BARBÈS CAFÉ, OU PLUS D’UN DEMI-SIÈCLE DE BLUES DE L'EXIL

Au Cabaret Sauvage du 11 au 28 mai

L e Salon du livre et du multi-média amazighs revient cettesemaine dans sa 7e édition à

Bouira. Au menu de cette nouvel-le édition qui se tiendra du 17 au23 avril prochain au niveau del’esplanade de la maison de laculture Ali-Zamoum, sous leschapiteaux, il y aura, comme indi-qué par Assad El Hachimi, direc-teur de la promotion culturelle auHCA, une vingtaine de maisonsd’édition et une centaine d’au-teurs et de concepteurs de logi-ciels multimédias.

Tout ce beau monde sera làpour s’échanger non seulementles expériences mais égalementpour donner et offrir ses connais-

sances et son savoir au largepublic qui, une semaine durant,aura la chance de côtoyer desfigures emblématiques de la cul-ture amazigh dans toutes sarichesse depuis les auteurs jus-qu’aux réalisateurs en passantpar les poètes et les comédiens.

Des conférences et des tablesrondes ainsi que des cafés litté-raires sont prévues. Ainsi, lepublic bouiri aura droit à un pla-teau royal pendant toute unesemaine avec d’abord des confé-rences autour de divers thèmes.On citera, entre autres, «Histoireet patrimoine de Bouira» qui seraanimée par le président de l’As-sociation d’histoire et d’archéolo-

gie de Bouira, «La poésie reli-gieuse de Si Mohand Oumhand»de Mohamed Ghobrini, journalis-te et auteur, des tables rondessur le thème «Quelle prise encharge sur fonds publics de l’édi-tion amazigh» avec MammeriaZoubida, universitaire et cadre auministère de la Culture, BenaziezAhmed, universitaire et ensei-gnant à l’Ecole supérieure dejournalisme, et Hocine Nouara,universitaire et représentante deséditions Enag, ou encore «A pro-pos de l’expérience de jeunestalents» qui sera animée par Bra-him Tazaghart, écrivain et direc-teur des éditions Tira, et YoucefZirem, universitaire, écrivain et

journaliste, représentant les édi-tions Zirem, «Le bon usage dumultimédia pour la promotion detamazight» avec Hamza Ould-Mohand, consultant en informa-tique, Salah Kadi, spécialiste enréseaux informatiques et Benfe-rhat Boualem, concepteur de pro-gramme et éditeur et, enfin, unedernière table ronde sous lethème «Autour de l’Anawal, pre-mier lexique moderne amazighen Algérie» qui sera animée parMustapha Benkhemou.

Outre ces conférences ettables rondes, il y aura des caféslittéraires sur l’œuvre de SlimaneAzem, sur «Tamazight unicode»,«Le conte comme activité d’éveil

à l’école» et, enfin, «La dramatur-gie et l’écriture». Des lecturespoétiques ainsi que des anima-tions culturelles avec des projec-tions de films pour enfants et despièces théâtrales et de lamusique sont au menu. Ensomme, disons que pour cetteannée, comme le soulignera M.Assad, même si un thème spéci-fique n’y est pas consacré, ilreste que l’effort est axé sur l’édi-tion et l’encouragement de nou-veaux éditeurs qui ont accepté dese lancer dans le monde de l’édi-tion en encourageant les jeunestalents, en publiant leurs produits,alors que par le passé, hormis lesouvrages édités par le HCA et, àun degré moindre, le ministère dela Culture, la plupart des jeunestalents étaient obligés d'éditerleurs produits à compte d’auteur,ce qui bloque les initiatives et frei-ne en quelque sorte la créativité.

Aujourd’hui et grâce à la multi-plication de maisons d'édition,beaucoup de jeunes auteurs ontvu enfin leur rêve réalisé. Cesjeunes auteurs proposent dans laplupart du temps, des œuvres dehaute facture tant par le contenuque par le style, la métaphore etla symbolique. Cela étant, espé-rons que les autorités de la wilayaseront, cette fois-ci, à la hauteuret sauront prendre en chargeconvenablement les hôtes de lawilaya en leur assurant un séjouragréable, pas comme l’annéepassée où les artistes et lesreprésentants du HCA se sontretrouvés pendant un déjeuner àpuiser de l’eau avec un bocald’un… fût. Y. Y.

BOUIRA

7e édition du livre et du multimédia amazighs

P oursuivant sa série de célébration de ses clients, Djezzy a organisédans un palace d'Oran une très belle fête qui a réuni le gratin deschefs d'entreprise de cette région. Cette soirée corporate a com-

mencé par les discours des principaux responsables commerciaux deDjezzy qui ont remercié les invités pour leur confiance et leur fidélité auleader de la téléphonie mobile en Algérie. Il faut préciser que sur le plandes offres entreprises en Algérie, Djezzy fait figure de pionnier dans lamesure où ses premières offres remontent à 2002. Ces offres avaientcontribué, dans le volet communication, au processus de mise à niveauet de modernisation de l'entreprise algérienne.

La fidélité des clients entreprise s'explique par la capacité de Djezzyà répondre à leurs vrais besoins avec des offres inédites et ciblées. Ainsien est-il de la Solution Crédit flotte qui est la réponse idéale pour touteentreprise soucieuse de contrôler son budget de communication mobile.

Cette solution permet au Telecom Manager de recevoir la totalité dumontant de l'abonnement sur son compte et d'attribuer des crédits àchaque employé selon son besoin, et à tout moment, ce qui lui offre unegrande flexibilité dans la gestion des dépenses en matière de téléphoniemobile de ses collaborateurs.

Il y a aussi les incontournables forfaits business et business control,très appréciés par beaucoup d'entreprises.

Cette soirée réussie sur tous les plans a permis aux responsablescommerciaux de Djezzy de discuter à bâtons rompus avec les chefsd'entreprise invités qui ont réitéré à cette occasion leur fidélité à Djezzy.

Djezzy organise une soirée pour le gratin des entreprises de l’Ouest

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

OOnn ppeeuutt,, ssaannss nnoouuss ttrroomm--ppeerr,, ppaarriieerr qquuee dduu 1111 aauu2288 mmaaii,, llee ccoonncceerrtt mmuussiiccaalliinnttiittuulléé ««BBaarrbbèèss CCaafféé»»,, qquuiisseerraa ddoonnnnéé aauu CCaabbaarreettSSaauuvvaaggee àà PPaarriiss,, ccoonnssttiittuueerraall’’éévvéénneemmeenntt mmuussiiccaall ddeell’’aannnnééee..

Le Soird’Algérie Sports Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE14

FOOTBALL

Parce que le Real veutlaver son honneurLessivé, tordu, asséché,

le Real était passé dans l'es-soreuse lors du match allerdu 27 novembre au CampNou (5-0) et en était ressortimoins blanc que blanc. vurouge en fin de match,Sergio Ramos perdant sesnerfs dans une explicationdigne de la cour de récré.Inexistants dans le jeu, pué-rils dans leur comportement,les joueurs de JoséMourinho ont beaucoup à sefaire pardonner. Plus qu'un

match à gagner, un rachat àaller chercher, y comprispour le technicien portugais,qui avait enregistré lors duclasico de l'automne dernierson premier revers avec leReal ainsi que la plus lourdedéfaite de sa carrière.

Parce que Ronaldoet Messi luttent pourle titre de «pichichi»

Ces deux-là évoluentdans la stratosphère. Cettesaison, ils tournent à un butpar match en Liga. Ronaldoen est à 28 buts en 28

matches. Messi, lui, en estmême à 29 buts en 28 ren-contres. A l'aller, aucun desdeux n'avait marqué et seulMessi avait régalé par sespasses et sa vision du jeu.Les deux superstars de laLiga, qui ont trusté les troisderniers trophées du Ballon

d'Or (2008 pour Ronaldo,2009 et 2010 pour Messi)vont aborder cette rencontreen pleine confiance. Cettesemaine, ce sont eux qui ontmarqué le seul but victorieuxde leur club en Ligue deschampions, à Donetsk pourle Barça et à Londres, face àTottenham, pour le Real. Leduel pour le trophée de«pichichi», le trophée demeilleur buteur de la Liga, ararement été aussi passion-nant.

Parce que c'estle premier de la série

Real-Barça le 17, Real-Barça le 20, Real-Barça le27, Barça-Real le 4 mai, lesdeux clubs vont s'affronterquatre fois en troissemaines, en championnatdonc, puis en finale de laCoupe d’Espagne et enfindeux fois en demi-finales dela Ligue des champions. Etgénéralement, dans cegenre de séries, au cinémacomme à la télévision, nonseulement le premier épiso-de est souvent le meilleurmais, en plus, il permet decomprendre et de mieuxapprécier les autres...

A huit journées de la fin du championnat, le FCBarcelone est quasiment assuré de décrocher un 21e

titre de champion d'Espagne. Avant d'affronter le RealMadrid, ce soir, à Bernabeu, les Blaugrana comptent, eneffet, huit points d'avance sur leur éternel rival. Mêmeen cas de victoire des Merengue à domicile, il y auraittoujours cinq points d'écart, voire six en raison de ladifférence de buts (+69 pour le Barça contre +50 pour leReal). Or, en 31 matches de Liga cette saison, le Barçan'a laissé échappé que... neuf points (3 nuls et unedéfaite). En résumé, ce clasico retour ne changera sansdoute pas la face de la Liga 2010-11. Mais ce n'est pasune raison pour ne pas le suivre. Loin de là.

Les chiffresLe 17 février 1929, le

premier Clasico de l'histoireétait remporté par le RealMadrid au Camp Nou deBarcelone (1-2). Al'époque, on ne l'appelaitpas encore comme cela. 82ans plus tard, c'est le matchle plus médiatique aumonde et c'est le Real quimène la danse d'une courtetête, en Liga. L'occasion derevenir sur 82 ans deClasicos en chiffres ;

5 : C'est le nombre devictoires consécutives duFC Barcelone dans les der-niers Clasicos. Durant cescinq matches, les Catalansont marqué 16 buts et n'enont encaissé que 2 lors dumême match (le 2 mai2009, 2-6 à Bernabeu)

5 : C'est aussi lenombre de buts inscrits parle Barça au match aller auCamp Nou. A 9 reprisesdans l'histoire du Clasicoen Liga, les Catalans ontmarqué 5 buts ou plus.

7 : A seulement septreprises, le Clasico aaccouché d'un score nul etvierge en championnat.C'était en 1931, 1973,1974, 1975, 1987, 1989 et2002.

10 : C'est le match où lenombre de buts qui a étéinscrit lors du Clasico du 3février 1935 (8-2 pour leReal), et celui du 10 janvier1943 (5-5), soient lesmatches les plus proli-fiques. La victoire 11-1 duReal le 2 janvier 1944 a étéannulé par la Fifa, après lesmenaces de la police fran-quistes envers le FCBarcelone.

14 : C'est le nombre debut inscrit par Alfredo DiStefano lors des Classicosen Liga. C'est le meilleurbuteur. Raul est secondavec 11 buts, Lionel Messien est déjà à 7 réalisationsface aux Merengues.

33 : C'est le nombre dejoueurs qui ont porté lescouleurs des deux clubslors de leur carrière. Le der-nier en date est JavierSaviola.

51 : Les deux équipesont raflé 51 des 79 titres del'histoire de Championsd'Espagne Les Merenguesen ont obtenu 31, lesBarcelonais 20.

68 : C'est le nombre devictoires du Real Madridsur le FC Barcelone enLiga. Les Catalans en ontdécroché 63, et ont concé-dé 31 nuls.

143 : C'est le nombrede titres glanés par lesdeux équipes. 73 pour leReal Madrid, 70 pour le FCBarcelone.

162 : Le Clasico de cesoir sera le 162e de l'histoi-re de la Liga.

513 : C'est le nombrede buts marqués lors detous les Clasicos en Liga.262 pour le Real Madrid,251 pour le Barça.

Messi,l'homme

de tous lesrecords

Face à Almeria, LionelMessi avait égalé le recordde Ronaldo : 47 buts mar-qués en une saison au FCBarcelone, toutes compéti-tions confondues.

Face au ShakhtarDonetsk, en quarts de fina-le de la Ligue desChampions, Lionel Messi amarqué son 48e but et aainsi dépassé le record deRonaldo. Même Lucescucomplimentait le talentueuxattaquant à l ' issue dumatch, allant même jusqu'àdéclarer qu'i l manquaitMessi dans l 'équipe duDonetsk pour vaincre leBarça. Même si un hommene fait pas toute une équi-pe, Josep Guardiola peutcompter sur l'attaquant quia déjà joué 44 matchescette saison. Oui, 44matches et 48 buts, soitplus d'un but par match,une statistique qui fait fré-mir tous les entraîneurs deLigue 1. D'autant plus quela saison n'est pas termi-née pour Lionel Messi. LeFC Barcelone est toujoursen lice dans trois compéti-tions et l'Argentin a encorele temps de briller. Il estbien parti pour remporter letitre de meilleur buteur deLiga, qu'il se dispute avecCristiano Ronaldo et par lamême occasion celui dusoulier d'Or. Le double bal-lon d'Or a encore l'avenirdevant lui pour faire tombertous les records.

La qualif ication du Real Madrid face àTottenham était attendue, mais elle sonne toutde même comme un petit événement, en vue dela demi-finale à venir face au FC Barcelone.

Unique buteur du match, Cristiano Ronaldos'est félicité de la qualification, pensant inévita-blement au Clasico à venir : «Nous avons passéune étape importante. Nous sommes qualifiéspour les demi-finales, c'était une de nos ambi-tions depuis le début de la saison, et ça nousrend donc très heureux. La finale est très proche,mais nous avons devant nous l'adversaire le plusdifficile de la compétition. Nous sommes bienpréparés physiquement et psychologiquement.Ça va être un match intéressant», a-t-il indiqué.Selon l'attaquant madrilène, le 5-0 de novembredernier ne conditionnera pas les quatre RealMadrid - FC Barcelone qui se profilent dans lesprochains jours : «Ce sont des matches complè-tement différents. Nous devons croire en noschances, ils ne sont pas d'un autre monde, ilspratiquent l'un des meilleurs footballs qui soient,mais nous jouons bien aussi. Nous devons nousrendre compte que le meilleur gagnera», a-t-ildéclaré dans la presse espagnole.

RONALDO : «Le FC Barcelone ne vient pas d'une autre planète»

Le 29 novembre 2010, le Barça d’Abidal, Iniesta et Busquets a corrigé le Real (5-0),Ronaldo et les Merengues n’ont toujours pas digéré cette défaite.

CHAMPIONNAT D’ESPAGNE, CE SOIR À 21H LE 162e CLASSICO DE L'HISTOIRE

Au menu de cette semaine,le Néerlandais revient bien évi-demment sur les probablesquatre Clasicos de cette fin desaison. Pour lui, le FCBarcelone n'a pas besoin detous les gagner. Explications :«Si on me demande si leBarça ou le Real sont enmesure de gagner les quatreClasicos, je réponds oui. Est-ce que c'est probable ? Je nepense pas, c'est même trèsimprobable. Et de plus, celan'est pas nécessaire. Tu n'as pas besoin degagner quatre matches de suite face à tongrand rival pour démontrer que tu es lemeilleur. Du moins, du point de vue azulgra-na. En venant d'où ils viennent, en ayantgagné ce qu'ils ont gagné, en jouant commeils sont en train de jouer, l'objectif du FCBarcelone n'est pas de faire le plein de vic-toires sur ces quatre matches. L'objectif est

de gagner les matches déci-sifs. Et il n'y en a pas quatre, ily en a deux : la finale de laCoupe du Roi à Valence et lematch retour de Ligue desChampions à Barcelone. L'unvaut un titre, l'autre vaut uneplace en finale», a argumentéle «Hollandais Volant».

Quel est l'avis de Cruyffconcernant le fait que le RealMadrid et le FC Barcelones'affrontent autant de fois encette saison ? Réponse de

l'ancien numéro 14 des Pays-Bas et duBarça : «Quatre clasicos, ce n'est pas trop.Car c'est la conséquence d'un fait irréfutable: ce sont deux très bonnes équipes, deuxéquipes très compétitives, et nous abordonsla dernière ligne droite de la saison, celle dela remise des récompenses, celle que seulesles meilleures équipes disputent», a-t-il ajou-té.

L'AVIS DE CRUYFF SUR LES 4 CLASSICO

«2 sur 4 pour le Barça»

Pourquoi il faut regarder Real-Barça

Phot

os:D

R

On jouait depuis seulement cinqminutes quand l’attaque des visiteursdonne le coup d’envoi d’une partie pal-pitante de bout en bout et qui a souriaux plus entreprenants. En effet, suiteà une attaque bien orchestrée,Soudani lance Messaoud qui prend devitesse une défense statique et ouvrela marque suivie à la 16’ par une autrequi verra Hebaïche prendre à contre-pied son propre gardien. Les hommesd’Ighil sont maîtres du milieu et conti-nuent leur assaut, et à la 23’, Soudaniprofite d’un autre flottement de ladéfense et s’en va corser l’addition.Les Vert et Rouge sonnés vont réagir

timidement mais réussiront à réduire lescore par l’intermédiaire de Camaraqui placera un tir canon suite à un ren-voi de la défense visiteuse à la 34’.Après les citrons, les locaux repren-nent carrément la direction des opéra-tions et acculent Zaoui et consorts. Ilsobtiendront un deuxième but parBoulemdaïs suite à une attaque bienorchestrée par Karaoui, qui sert Tiaïbiadont le centre est repris victorieuse-ment par Boulemdaïs à la 48’ mais,contre toute attente et au plus fort dela domination eulmie, Chlef réussira àinscrire un quatrième but suite à unebévue de Sahraoui qui a déserté ses

buts, ce dont profite Messaoud à l'affûtqui donne à Djediat qui marque dansdes buts vides. Chlef mérite ample-ment sa victoire et se dirige tout droitvers le titre.

Mostefa Djafar

JSM BÉJAÏA 3USM ALGER 2

Les Usmistesde mal en pisSans aucune victoire depuis

quatre mois, l'USM Alger va de mal enpis, une nouvelle fois, les Unionistesont été battus en déplacement par laJSM Béjaïa (3-2) en faveur deslocaux. La JSMB avait inscrit ses troisbuts en première période. En secondemi-temps, les poulains du coachRenard ont tenté de revenir au score,mais leurs deux réalisations signéesDeham ont été insuffisantes pour ren-verser la vapeur.

A. A.

Le Soird’Algérie Sports Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE15

FOOTBALLJOURNÉE

NATIONALEDE YOUM EL ILM

La Radieusecrée la joie

C’est en présence des respon-sables de la Radieuse, d’anciensinternationaux de football, à savoirBelloumi, Kaci-Saïd, Kouici,Megharia, Bekhloufi , et de l’artisteBakhta que l’événement a eu lieuce jeudi. La maison de rééduca-tion d’Oran a vécu une journée pascomme les autres. Celle-ci resteragravée dans la mémoire des pen-sionnaires de cette institution etdans l’histoire de cette dernière.Les détenus et le personnel de lamaison d’arrêt ont apprécié le pla-teau royal mis sur pied par l’asso-ciation La Radieuse. Les Belloumi,Kaci-Saïd, Kouici, Megharia,Zerrouki, Haddou Moulay, MezianeMourad, Benzerga, Hamdèche etHabib Benmimoun, sans oublier lafigure de pour de la prestigieuseéquipe du FLN, Kaddour Bekhloufi,accompagnés par les actuellesvedettes du MCO, à leur tête lesdeux internationaux olympiquesAouedj et Belaïli, sans oublierKechamli, Ouasti et El Ghoul, sontvenus porter un message d’espoiraux jeunes détenus en quête deréinsertion. La satisfaction desjeunes détenus, en cette journéedu savoir, a été d’accueillir despersonnalités sportives qu’ils nevoyaient qu’à la télévision. La jour-née était aussi l’aboutissement denombreux concours scientifiques,culturels et religieux. Le program-me sportif n’était que le clou d’unemanifestation grandiose. La ren-contre entre la sélection de la pres-se nationale et la sélection du per-sonnel pénitentiaire a ouvertl’appétit aux spectateurs, à leurtête M. Chemlal, représentant duministre de la Justice, ainsi que M.Mehdaoui, directeur de la maisond’arrêt. L’entrée sur l’aire de jeuxdes anciens internationaux soulevaun tonnerre d’applaudissements.Ils ont donné la réplique à unejeune équipe de détenus qui ontoublié, l’espace d’un après-midi,qu’ils étaient incarcérés. La surpri-se représentée par une multitudede cadeaux (maillots, médailles etcoupes), 350 récompenses,octroyés aux vainqueurs a misencore du baume dans les cœurs.Les acteurs et invités se sont tousdit honorés par ce clin d’œil de laRadieuse. M. Chemlal dira qu’ilest satisfait par la réussite de cetévènement : «C’est une journéed’espoir que nous avons vécue cetaprès-midi.» De son côté, LakhdarBelloumi, pense que «ces jeunesdoivent être aidés sur le planmoral. Ils ont fait des erreurs, maisqui n’en fait pas ? J’ai été heu-reux d’avoir pu leur donner unmoment de joie et je suis sûr qu’il ya parmi eux beaucoup, qui, unefois sortis, feront tout pour ne pas yrevenir. C’est à nous de les aider.»«C’est une très grande journéepour moi et mes camarades, jouercontre des vedettes que nous nevoyons qu’à la télévision, voir ceuxqui font l’évènement au sein duMCO, leur parler, c’est extraordi-naire. Soyez sûr que quand je quit-terai cet établissement, c’est pourne plus y remettre les pieds» diraA. S., un jeune détenu. M.Mehdaoui, le directeur de la mai-son de rééducation d’Oran, affirme,de son côté, que «de telles actionsfont partie du travail quotidien deson établissement». «Notre rôle,et bien entendu celui du ministèrede la Justice, est de donner lemaximum de chance aux pension-naires de cet établissement,notamment les jeunes qui veulentprendre la voie de la réinsertionpar le travail et le savoir», assure-t-il en remerciant au passage l’asso-ciation La Radieuse, notammentson président Kada Chafi, pour sonimplication.

M. M.

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (19e JOURNÉE)

Résultats AS Khroub - MC Oran (1-2)MC Alger - CR Belouizdad (1-1)USM Harrach - ES Sétif (2-1)JS Kabylie - CABB Arréridj (1-0)MC Saïda - WA Tlemcen (5-2)MC El-Eulma - ASO Chlef (2-4)USM Blida - USM Annaba (1-0)JSM Béjaïa - USM Alger (3-2)

Classement

Pts J1. ASO Chlef 43 192. ES Sétif 30 173. JS Kabylie 29 17--. MC Oran 29 18--. MC Saïda 29 19--. USM El-Harrach 29 19--. JSM Béjaïa 29 188. CR Belouizdad 28 189. MC El-Eulma 22 1810. USM Annaba 20 19--. USM Blida 20 1912. USM Alger 19 1813. WA Tlemcen 18 1914. MC Alger 17 17--. AS Khroub 17 18--. CABB Arréridj 17 19

CHAMPIONNATPROFESSIONNEL

DE LIGUE 2(21e JOURNÉE)

RésultatsSA Mohammadia - CR Témouchent2-0 RC Kouba - MSP Batna 0-0 ASM Oran - USM Bel-Abbès 1-0 US Biskra - NA Hussein-Dey 1-2 CA Batna - JSM Skikda 2-1 ES Mostaganem - Paradou AC 2-1 MO Constantine - O Médéa 1-1 AB Merouana - CS Constantine 1-1

ClassementPts J

1. CS Constantine 39 212. CA Batna 35 21--. NA Hussein-Dey 35 214. ES Mostaganem 34 215 . ASM Oran 32 216. USM Bel-Abbès 30 21-. RC Kouba 30 218. MSP Batna 29 219. O. Médéa 28 2010. US Biskra 27 2111. SA Mohammadia 25 2112. Paradou AC 24 2113. JSM Skikda 23 2114. MO Constantine 22 2115. AB Merouana 21 2016. CR Témouchent 15 21

22e JOURNÉE

Le derbyMSP Batna - CA Batna

à huis clos Le derby des Aurès entre le

MSP Batna et le CA Batna, comp-tant pour la 22e journée du cham-pionnat d'Algérie de Ligue 2, prévule 22 avril, se jouera à huis clos.D'autre part, le match de mise àjour du calendrier de Ligue 2 entrel'O Médéa et l'AB Merouana sedéroulera le 26 avril à 16h au stadede Médéa. Cette rencontre de 20e

journée, initialement prévue le 8avril, avait été reportée pour per-mettre à l'AB Merouna de jouer sonquart de finale de la Couped'Algérie face à l'ES Sétif

MATCHESEN RETARD

MCA-MCEEet ESS-USMAprogrammés

Les matches en retard MC Alger-MC El-Eulma et ES Sétif-USM Algercomptant pour la 16e journée duChampionnat professionnel de Ligue1 de football ont été programmés parla Ligue nationale de football (LNF).

Le match MC Alger-MC El-Eulmaaura lieu lundi prochain au stade deRouiba à partir de 16h, alors que ESSétif-USM Alger se déroulera lemardi 26 avril au stade du 8-Mai-1945, à partir de 18h.

Les clubs algérois et sétifiencomptent également un autre matchen retard de la 18e journée, respecti-vement devant le MCO à Oran et laJSM Béjaïa à Sétif, ainsi que CRBelouizdad-JS Kabylie qui serontfixés ultérieurement par la LNF.

En outre, les matches CABBArréridj-MC Alger et ASO Chlef-JSKabylie et ES Sétif - USM Blida,comptant pour la 20e journée duchampionnat programmée pour les22 et 23 avril, ont été reportés à unedate ultérieure en raison de la parti-cipation du MCA, de l'ESS et de laJSK aux 1/8es de finale (aller) descompétitions africaines prévuesentre le 22 et 24 avril

COUPE D'ALGÉRIE

Bichari et Amalouarbitreront

les demi-finales Les arbitres Mohamed Bicheri et

Amalou officieront les demi-finalesde la Coupe d’Algérie édit ion2010/2011, prévue le lundi 18 avril.

La demi-finale JS Kabylie-MCOran, prévue à 18h au stade du 1er-Novembre à Tizi-Ouzou, sera diri-gée par Bichari assisté de Rachediet Salaouadji, le quatrième arbitreest Houasnia.

L'autre demi-finale entre l'USMEl Harrch et l'ES Sétif, qui se dérou-lera à 15h30 au stade du 1er-Novembre à Mohammadia, a étéconfiée à Amalou, secondé parBounoua et Azrine. Le quatrièmearbitre est Haddada.

ARBITRAGE : SÉMINAIRE DES EXAMINATEURS DE LA CFA-FAF

Pour une nouvelle générationde referees

Complexe olympique Messaoud-Zeghar, temps ensoleillé, assistancenombreuse, bonne organisation, terrain en bon état, arbitrage deBousfer-Hachi-Hamou. Buts : Messaoud (6’), Soudani (22’), Hebaïche (16’csc-), Camara (34’), Boulemdaïs (48’).

Avertissements : Boulemdaïs (48’), Karaoui (79’), MCEE, Senoussi(57’) ASO.

MCEE : Sahraoui, Mahfoudi, Renane, Hamani, Boulemdaïs, Kab,Camara, Karaoui, Hebaïche (Tiaïbia 30’), Messali, Mehia.

Entraîneur : Bira A.ASO : Ghalem, Senoussi, Zazou, Mellouli, Zaoui (cap), Abeslam,

Seguer, (Gharbi 83’), Zaouèche, (Med Rabah 64’), Soudani, Messaoud,Djediat. Entraîneur : Ighil Meziane.

La JSK arrive, le MCA s’enfonce

MC EL-EULMA 2 - ASO CHLEF 4

Chlef prend le large !

Le leader du championnatprofessionnel de football de laLigue 1, l’ASO Chlef, a fait unedémonstration de force, ens'imposant par 4 à 2 en dépla-

cement face à El-Eulma. Deson côté, la JSK a engrangéles trois points de la victoirecontre le CABBA, les Canarisreviennent dans la course.

Le nul concédé par le MCAcomplique la tâche de Zekri etfait les affaires desBelouizdadis.

A. A.

Mercredi dernier s’est déroulé,dans la salle des réunions de la FAF,un séminaire dédié aux examinateursde la CFA (Commission fédéraled’arbitrage). Cette rencontre, prési-dée par Belaïd Lacarne, président dela Commission fédérale d’arbitrage,intervient à quelques bornes de la finde la saison sportive. Le corps desexaminateurs est le dernier à êtreréuni par la CFA. Les contrôleurs etles évaluateurs ont passé 103 joursde suivi continu, et le «concoursécrit» a vu la réussite de 137 jeunesinterligues issus des écoles de for-mation.

Ces derniers ont été reçus au testécrit puis ont satisfait aux minima destests physiques à Aïn Benian avecune réussite presque parfaite (150sur 180). Après ces opérations decontrôle, ces jeunes ont été suivispar des évaluateurs. Cette opérationd’examen pratique, qui s’étalera surhuit semaines, a débuté hier vendre-di.

L’inspection concernera l’arbitreet ses assistants, et ce, pour former

ce qui est désormais appelé un triohomogène. Il s’agit pour le présidentde CFA-FAF de suivre le plan dedéveloppement tracé mis en applica-tion par la Fifa dont Lacarne estmembre permanent de la commis-sion d’arbitrage. Cette nouvellecuvée d’arbitres aura, de l’avis de M.Lacarne, «un bel avenir avec toutesles qualités et les chances de réus-sir». En misant sur ces jeunes, l’arbi-trage algérien renaîtra-t-il de sescendres ? La réponse de Lacarneest catégorique : «Ces jeunes vontdéfier leurs collègues.» Ainsi, laréunion dirigée par le duo Lacarne-Ould El Hadj a été l’occasion de pro-diguer des instructions aux 20 exa-minateurs présents représentanttoutes les régions. Ces derniersauront en charge, dans un premiertemps, en «duo», d’examiner les triosd’arbitres de leurs régions. Puis,un peu plus tard, i ls iront versd’autres régions du pays dans lemême cadre d’échange. Le tout estétalé sur huit semaines.

C. K.

Une direction de laformation et du déve-loppement du footballsera prochainementcréée par la Directiontechnique nationale(DTN), a aff irmé leDTN, M. BoualemLaroum. «Nous allonscréer une direction dela formation et du déve-loppement qui aurapour mission de déve-lopper le joueur et luipermettre d'être auniveau de ce qui se fait

actuellement dans cedomaine», a indiquéLaroum, qui a été dési-gné à la tête de la DTNpar intérim, en rempla-cement de FodhilTikanouine, démis deses fonctions. «Je suisintérimaire, mais je vaism'engager à fond dansmes projets. Je ne veuxpas faire les choses àmoitié», a-t-il affirmé àla Radio nationale.Outre la direction de laformation et du déve-

loppement, le DTN affir-me qu'une autre direc-tion verra bientôt lejour. «Nous allons créerou plutôt relancer ladirection des Equipesnationales, qui serachargée de la prise encharge des différentessélections». Evoquantson principal angle d'at-taque au niveau de laDTN, Boualem Laroumestime que la formationsera son cheval debataille.

DIRECTION TECHNIQUE NATIONALE

Création d'une direction de la formationet du développement du football

Le Soird’Algérie Sports Vend. 15 - Sam.16 avril 2011 - PAGE16

FOOTBALL

Le milieu internationalalgérien du SSC Naples,Hassan Yebda, sera conser-vé par la direction du clubnapolitain.

L'équipe de Naples,actuelle 2e de la Série A der-rière le Milan AC, n'aura qu'àverser 3 millions d'euros àBenfica Lisbonne, club pro-priétaire de Yebda, pour leconserver, précise la mêmesource. Titulaire depuis quatrematches à la place de WalterGargano, Hassan Yebda estdevenu une pièce essentielledans le dispositif de l'entraî-neur Walter Mazzari, une rai-son qui a poussé la direction àvouloir le conserver en vue de

la saison prochaine. «J'aimerais rester ici, j'en

parlerai avec les dirigeants. Ilfaut voir s' i ls ont encorebesoin de moi. Je fais de monmieux pour leur montrer queje peux être à la hauteur duNapoli. Il me reste une fin desaison pour réussir», avait-ilconfié dernièrement à la pres-se locale. Avant de rejoindreNaples durant l'intersaison,l 'ancien joueur du Mans(Ligue 2 française), avait évo-lué pour une saison au seindu FC Portsmouth, rappelle-t-on. Lors de la 33e journée pré-vue ce week-end, Naplesaccueillera au stade de SanPaolo l'équipe de l'Udinese. Yebda veut poursuivre son aventure en Serie A.

HANDBALLCHAMPIONNATNATIONALE 1

DAMES(5e JOURNÉE

DE LA 2e PHASE)

Constantineen pôle

attractionPour cette étape, la cin-

quième de la secondephase du Championnatnationale 1 dames de hand-ball,,,, la programmationdonnera lieu à des confron-tations qui pourraient êtredétérminantes aussi bienpour la course au titre quepour le maintien.

Au niveau du play-off, lesdeux leaders, à savoir lesPétrolières et les ElBiaroises, ont une belleopportunité de creuserl’écart déjà important surleurs poursuivants et resterseuls pour la dernière lignedroite avant l’arriver. D’uncôté les El Biaroises, sousla coupe de RayaneMohamed, iront rendrevisite aux dames de Gdyel,de l’autre côté, lesPétrolières bien, emmenéespar Ouchia Kamel, ne sem-blent pas avoir des soucispour contrer les damesd’Arzew. Pour lesUniversitaires d’Alger, gran-de déception de la saison,leur déplacement à Saïdarisque de leur coûter uneautre défaite. En effet, il fauts’attendre à une bonne pro-duction des protégées deKadi qui ne voudront pasrater cette «occas» pours’imposer et se rapprocherdes deux ensembles qui lesdevancent.Quant au play-off, il sera caractérisé par laprobable officialisation dumaintien de la Jeunesse deAwzelaguen et de l’Olympicde Constanine dans cepalier. En recevant, respec-tivement, le NRf Biskra etl’IRF Oran, les Kabyles etles Constantinoises sont enmesure de vaincre et de semettre définitivement à l’abride tout risque de relégation.L’autre duel annoncé entrela deuxième formationconstantinoise, celle duNadi qui accueillera celle deLaghouat, sera pris très ausérieux par les deuxensembles. LesConstantinoises n’ontd’autre choix que de gagnerpour rattraper les deuxéquipes qui les devancent etespérer le maintien.

O. K.

StartCe matin à 10hPlay-offA Bordj-El-Kiffan : GSPétroliers – HBCF ArzewA Bethioua : HHBC Gdyel-HBC El BiarA Saïda : HHB Saida- RIJAAlger.

Play-DownA Constantine (11h) : OJSConstantine- IRF OranA Akbou : JS Awzelaguen-NRF BiskraA Constantine : NRFConstantine- EHBLaghouat.

Phot

os:D

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Le défenseur algérien de Lecce(Serie A), Djamel Mesbah, a appelé sescoéquipiers à oublier les deux dernièresvictoires consécutives en championnatpour ne pas faire la «grosse erreur» depenser que le club des Pouilles, actuelle-ment 15e, est sauvé de la relégation.

«Les deux victoires consécutives(contre l'Udinese et la Sampdoria) ont ététrès importantes pour nous sur tous lesplans. C'est un pas en avant pour nousmais elles font partie désormais du passéparce que nous devons préparer lematch de dimanche contre Cagliari quisera difficile», a déclaré l'international

algérien dont les propos ont été reprisjeudi par la presse locale. «La plus gros-se erreur serait de penser que noussommes déjà sauvés de la relégation,mais nous savons très bien que ce n'estpas le cas», a-t-il ajouté. Lecce reste surdeux victoires qui l'ont éloigné quelquepeu des profondeurs du classement, dontune importante sur le terrain de laSampdoria (2-1), un concurrent directpour le maintien en Serie A. Les coéqui-piers de Mesbah accueilleront dimancheau stade Via del Mare Cagliari, 9e, pour lecompte de la 33e journée du championnatd'Italie. «Cagliari est une excellente équi-

pe. Nous nous rappelons encore dumatch aller lorsqu'ils nous ont marquétrois buts en 20 minutes. Ils viendrontchez nous pour jouer leur match et repar-tir avec les trois points de la victoire», a-t-il mis en garde.

Le défenseur des Verts a évoqué parla suite son rendement personnel dansl'équipe où il se trouve «très bien»,notamment avec le nouveau schéma tac-tique adopté par l'entraîneur Luigi DeCanio. A la veille de la 33e journée de laSerie A, Lecce compte 34 points, devan-çant de trois unités le premier relégable,Cesena.

AC AJACCIO

Medjanin'écarte pas

l'idée derenouvelerson contrat

Le défenseur internationalalgérien d'AC Ajaccio, CarlMedjani, n'a pas écarté l'idéede renouveler son contrat, quiarrivera à son terme à l'issuede la saison en cours.

«Ma grande priorité en cemoment est de faire monterAjaccio en Ligue 1, ce seraitun moment inoubliable de macarrière. Si Ajaccio monte,cela pourrait être intéressantde rester ici», a expliqué ledéfenseur central de 25 ansau quotidien sportif l'Equipe.Toutefois, le défenseur algé-rien reste ouvert à toutes leséventualités, d'autant qu'il seralibre de tout engagement à l'is-sue de cette saison.

«Je reçois quelques coupsde fils de clubs qui prennentdes renseignements. Pour lemoment, je n'ai pas de contactavec des clubs de Ligue 1,mais j'ai quelques appels deformation de Ligue 2 et étran-gères, que ce soit en Europeou même avec des pays duGolfe. Le fait d'être l ibrem'offre davantage de possibili-tés», a-t-il expliqué.

L’entraîneur algérien deLekhwiya, Djamel Belmadi, aestimé que le développementdu football algérien passeobligatoirement par un travailsur place de la Fédération etdes joueurs professionnels.

«Mon souhait le plus cherest que la Fédération algé-rienne de football et lesjoueurs professionnels demon pays fassent de leurmieux pour développer lefootball sur place. C’est laseule façon d’avancer», adéclaré Belmadi. «Après laCoupe du monde, on a sentiun certain découragement.Nous avons perdu un match àdomicile contre le Gabon.Heureusement, nous avons

enchaîné par une victoirecontre le Maroc dans les qua-lifications pour la prochaineCAN-2012. Ça faisait trèslongtemps que nous n’avionsplus battu le Maroc. L’Algériedoit continuer de travaillerpour s’améliorer dans tous lescompartiments du jeu», a-t-ilajouté. Pour sa premièreexpérience d’entraîneur, l’an-cien international algérien aconduit le promu Lekhwiya autitre du champion du Qatar.Interrogé sur une éventuelle

prise en main de l ’équiped’Algérie un jour, Belmadiestime qu’i l est pour lemoment à 100% avecLekhwiya. «Aujourd’hui, toute

mon attention est concentréesur Lekhwiya, avec qui l’aven-ture ne fait que commencer,a-t-il dit. J’ai reçu des offres,mais pour l’instant, je suis à100% à Lekhwiya. Dans l’ave-nir, tout peut arriver, mais jene suis pas du genre à sedemander de quoi demainsera fait.» «J’aime vivrechaque instant à fond. Pourl’instant, je suis à Lekhwiya etj ’y suis très bien. AprèsLekhwiya, qui sait ?» a-t-ilconclu.

DJAMEL BELMADI, ENTRAÎNEUR ALGÉRIEN DE LEKHWIYA :

«Il faut développer le football algérien sur place»

CAN-2012

Sénégal-Maroc en amicalà Dakar

La sélection marocaine de football rencontrera son homo-logue du Sénégal le 10 août prochain à Dakar, en match amical.

Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation duMaroc pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations(CAN-2012), organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale,ajoute-t-on de même source. Ce match est programmé à unmois du match face à la République centrafricaine prévu enseptembre à Bangui et à deux mois de celui contre la Tanzanieprévu en octobre au Maroc, indiquent des sources sportives àRabat. Ces deux rencontres compteront pour les 5e et 6e jour-nées du groupe D de qualification à CAN-2012. L’Algérie ren-contrera le 4 juin prochain, très probablement à Casablanca, leMaroc pour le compte de la quatrième journée de qualification àprochaine CAN-2012. A l’issue de la troisième journée des qua-lifications disputée les 26 et 27 mars, les quatre équipes quicomposent le groupe D, à savoir l ’Algérie, le Maroc, laCentrafrique et la Tanzanie, comptent 4 points chacune. Le pre-mier du groupe se qualifiera pour la phase finale.

L'entraîneur de l'équipe olympique zam-bienne de football Lucky Msiska s'attend à unmatch «difficile mais passionnant» face àl'équipe algérienne, au troisième tour des élimi-natoires des Jeux olympiques Londres-2012.

«Il ne fait aucun doute que l'Algérie a tou-jours été un adversaire difficile pour la Zambie.La rencontre sera dure mais passionnante àjouer. Je suis confiant. Mes garçons seront à lahauteur. On va tout faire pour éliminer l'équipealgérienne», a déclaré Msiska dans la presselocale, précisant toutefois qu'il est «suicidairede sous-estimer notre adversaire, surtout queleur équipe senior a battu la Zambie à domicileen qualifications, jumelées de la CAN et CM-2010». L'Algérie accueillera la Zambie aumatch aller, prévu entre le 3 et le 5 juin, avantde se rendre à Lusaka pour la manche retourprogrammée les 17, 18 ou 19 juin. «Avec unebonne discipline tactique, nous pourrons pas-ser l'écueil algérien. Je suis convaincu quenous sommes capables de répéter ce quenous avons fait face au Rwanda, lorsque nousnous rendrons en Algérie pour le match aller»,a indiqué Msiska. La Zambie a éliminé leRwanda lors du tour précédant en s'imposant

en aller et retour (0-1, 2-0). Pour le coachMsiska, le fait de jouer la rencontre retour enZambie ne constitue pas un avantage pour sonéquipe. «Le football moderne est imprévisible.On peut gagner à l'extérieur comme on peutperdre à domicile. Le football a beaucoupchangé. Regardez notre dernier match, nousavons battu le Rwanda en aller et retour. Il nefaut pas dormir sur ses lauriers, parce que lamême chose pourrait nous arriver face àl'Algérie. Nous devrons travailler dur pour obte-nir un résultat positif pour aborder le matchretour à domicile sans pression», a t-il souli-gné. La prochaine confrontation algéro-zam-bienne en juin sera la deuxième entre les deuxéquipes en qualification des Jeux olympiquesaprès celle de 2004. L'Algérie s'était imposée(1-0) lors du match aller à Blida grâce à un butde Anthar Yahia, avant de s'incliner au matchretour (4-2). En prévision de la double confron-tation face à l'Algérie prévue en juin prochain,l'entraîneur zambien a élaboré un programmede préparation qu'il remettrait bientôt à laFédération zambienne de football. «Nousallons jouer deux à trois matchs amicaux avantde nous rendre en Algérie», a dit Msiska.

JO-2012 (ÉLIMINATOIRES) : LUCKY MSISKA,ENTRAÎNEUR DE L'ÉQUIPE OLYMPIQUE ZAMBIENNE :

«Face à l'Algérie, ce sera difficile»

DJAMEL MESBAH, DÉFENSEUR ALGÉRIEN DE LECCE :

«Nous ne sommes pas encore sauvés»

SSC NAPLES

Yebda sera conservépar le club

Le Soird’Algérie Monde Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 17

Les trois dirigeants ont tenu dans cetteforme de communication assez particulièreà rappeler d’abord les conditions de leurintervention en Libye, qu’il ne faut, disent-ils, jamais perdre de vue. Le chaos danslequel a plongé la Libye, insistent-ils, «aété le résultat des attaques du colonelKadhafi contre son peuple». Et pour signi-fier à la Ligue arabe que si certains de sesmembres se sont rétractés depuis, c’estbien la Ligue arabe qui, face aux mas-sacres perpétrés, «a exigé des actes» toutcomme l’opposition libyenne qui, «dans sadétresse, s’est tournée vers la communau-té internationale. En réponse, l’adoption dela résolution 1973 a permis à une coalitionagissant sur mandat des Nations Unies deprotéger les populations civiles libyennes.

Mais, souligne la Tribune, si des milliersde vies ont été épargnées, Kadhafi conti-nue d’infliger jour après jour des atrocitésau peuple libyen. Ses missiles et ses obus

s’abattent sur les civils sans défense àAjdabya. Il essaye d’étrangler la populationde Misrata, qui subit un siège digne duMoyen-Age, pour l’obliger à se sou-mettre».

S’il ne s’agit pas de faire partir Kadhafipar la force, il est tout aussi impossible,disent les trois dirigeants, «d’imaginer quela Libye ait un avenir avec Kadhafi» et«impossible que quelqu’un qui a voulumassacrer son peuple joue un rôle dans lefutur gouvernement libyen».

Les trois dirigeants n’évoquent pasd’impasse et estiment que pour accélérerle départ du colonel libyen, «l’OTAN et lespartenaires de la coalition doivent mainte-nir leurs opérations afin que la protectiondes civils soit maintenue et que la pressionsur le régime s’accroisse».

Le texte de la Tribune affirme enconclusion : «La France, le Royaume-Uniet les Etats-Unis n’auront de cesse demettre en œuvre les résolutions du Conseilde sécurité pour que le peuple libyen puis-se décider lui-même de son avenir.» Pour

autant, même non explicite, l’impasse estlà et les limites du mandat de l’ONU sontbien réelles dans la conjoncture de cesjours derniers, faite de coups portés par letyran libyen à la coalition et au peuple et debravades de Kadhafi qui se permet deparader dans les rues de Tripoli pour indi-quer qu’il est toujours là. Pour éviter l’en-lisement, l’OTAN et la coalition se trouventdevant une alternative. Le premier termede cette dernière est de demander auConseil de sécurité la possibilité d’élargir lemandat d’intervention en renforçant lesfrappes et peut-être en armant les insur-gés.

Cette solution qui permettrait d’en finirassez vite avec le chef libyen est peu pro-bable dans la mesure où de plus en plus,des réticences sont nées sur le dangerd’armement des insurgés eu égard aumanque de fiabilité et la qualité réelle etpeu claire des chefs de l’opposition. Deplus, il n’est pas sûr que le Conseil desécurité et notamment deux de sesmembres, la Russie et la Chine, approu-vent une telle décision.

Le deuxième terme de l’alternativeconsisterait en une solution à plus longterme qui, tout en intensifiant les frappes,dans le strict cadre de la résolution 1973,joue sur l’isolement national de Kadhafi –abandon progressif de tous ses soutiensmilitaires —, et un isolement internationalsi grand que de lui-même, le caïd libyen,se verrait contraint de baisser les armes.

K. B.-A.

L’avenir de la Libye ne peut s’envisager avec Kadhafi qui doit partir : c’esttout le message de la tribune commune de Barack Obama, Nicolas Sarkozy etDavid Cameron publiée dans le Figaro (France), The Times (Royaume-Uni),The International Herald Tribune, The Washington Post (Etats-Unis), et ElHayat (libano-saoudien). Mais tout le problème est justement de savoir com-ment faire partir le despote de Libye : intervenir plus intensément et faireapprouver cette intervention par une autre résolution du Conseil de sécuritéou continuer à intervenir dans le cadre de la résolution 1973 et laisser faire letemps qui isolera progressivement le colonel libyen de ses soutiens nationauxet internationaux, le contraignant à baisser finalement les bras et partir ?

D’influents dignitaires religieux etchefs tribaux yéménites ont appelé audépart «immédiat» du président contestéAli Abdallah Saleh, réclamé depuis finjanvier par de jeunes protestataires,dans un communiqué publié hier.

«Le président de la République doitrépondre aux revendications de la révoltepacifique des jeunes, et en premier lieu sondépart immédiat et celui de tous sesproches des organes militaires et de sécuri-té» qu’ils dirigent, précise le communiquépublié au terme d’une réunion jeudi àSanaâ.

La rencontre a réuni autour du chef de lapuissante tribu des Hached, à laquelleappartient la famille du président Saleh, lesdignitaires des principales tribus et la plu-part des membres du Conseil des oulémas,

très influents dans ce pays pauvre et àstructure tribale. Les participants ont avertique si le président ne se démettait pas«rapidement», ils «prendraient la tête desmanifestations et des sit-in dans l’ensembledes provinces» du pays, selon le texte. Ilsont en outre annoncé «rejeter toute initiativene prévoyant pas (...) au préalable le départdu président» Saleh, dans une référenceimplicite à une initiative des voisins arabesdu Yémen.

Les six monarchies arabes du Golfe ontprésenté un plan de sortie de crise pré-voyant que le président transfère ses préro-gatives à son vice-président, et préconisantla formation d’un gouvernement d’unionnationale dirigé par l’opposition pour élabo-rer une Constitution et organiser des élec-tions.

Les chefs religieux et tribaux ont exhortéles militaires et les policiers restés fidèles àM. Saleh à «se joindre à la révolte pacifiquedes jeunes», tout en saluant la défectiond’officiers et membres des forces armées etde sécurité, dont celle du commandant de la1re division blindée, le général Ali MohsenAl-Ahmar, qui avait rallié le 21 mars lacontestation.

M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, estcontesté par la rue depuis fin janvier. Lesmanifestations ont fait plus de 100 morts.

D’importants chefs tribaux, dont des res-ponsables de deux des plus importantes tri-bus du pays, les Hached et les Baqil,avaient annoncé le 26 février leur ralliementà la contestation devant un vaste rassem-blement près de Sanaâ.

YÉMEN

Des chefs religieux et tribaux pour un départ«immédiat» de Saleh

M. Moubarak et ses filsGamal et Alaa ont été placésmercredi dernier en détentionpour 15 jours dans le cadred’une enquête judiciaire sur laviolente répression du soulève-ment de janvier et février, qui afait quelque 800 morts, selondes sources officielles, et qui aabouti à la chute de leur régime.

Le quotidien gouvernemen-tal Al-Ahram a cité hier le prési-dent de la cour d’appel duCaire, Zakaria Chalach, affir-mant que M. Moubarak pourraitêtre exécuté s’il était reconnucoupable d’avoir provoqué la

mort de manifestants de maniè-re préméditée.

M. Chalach a indiqué que letémoignage de l’ancien ministrede l’Intérieur de HosniMoubarak, Habib Al-Adli, lui-même poursuivi pour avoirordonné de tirer sur les protes-tataires anti-régime, le rendaitcomplice s’il était confirmé : M.Adli a affirmé que M. Moubaraklui avait ordonné d’utiliser laforce contre les manifestants.

«Si cela est prouvé, il (M.Moubarak, ndlr) recevra lamême peine que la personnequi a conduit la répression et il

pourrait s’agir d’une exécutions’il était prouvé que les manifes-tants pacifiques ont été tuésavec préméditation», a-t-il dit.

S’il n’y a pas eu prémédita-tion, il sera condamné à la pri-son à vie, a-t-il précisé.

M. Moubarak pourrait êtrecondamné à une peine de troisà cinq ans de prison s’il étaitprouvé que la répression, surses ordres, a blessé des mani-festants.

L’enquête devrait durer aumoins six mois, a indiqué latélévision d’Etat, en citant unresponsable du ministèrepublic, et le procès au minimumun an, d’après M. Chalach. Unecommission d’enquête com-mencera par ailleurs à interro-ger Hosni Moubarak et ses filsla semaine prochaine sur des

accusations de corruption,selon Al-Ahram. M. Chalach aindiqué qu’ils risquaient de 3 à15 ans de prison si ces accusa-tions étaient confirmées. Unprocès de M. Moubarak fait par-tie des principales revendica-tions des protestataires. Lesgroupes d’opposition ont annuléune manifestation prévue hieraprès l’annonce de la détentionde l’ancien président et de sesfils.

L’ex-chef d’Etat, victime d’unaccident cardiaque lors de soninterrogatoire mardi, est en étatd’arrestation à l’hôpital deCharm El-Cheikh, station bal-néaire du Sinaï où il est assignéà résidence depuis sa chute le11 février. Ses deux fils ont, eux,été transférés dans une prisondu Caire.

S’il était reconnu coupable, Moubarak pourraitêtre condamné à la pendaison

L’ex-président égyptien Hosni Moubarak, arrêté dansle cadre d’une enquête sur la répression meurtrière demanifestations, pourrait être condamné à une peine pou-vant aller jusqu’à la pendaison s’il était reconnu cou-pable, ont rapporté les médias officiels hier.

Kadhafi doit partir, disent enchœur Sarkozy et Cameron

Un militant pacifisteitalien enlevé

et assassiné par dessalafistes à Ghaza

Un militant pacifiste pro-palestinien italienenlevé par un groupe salafiste à Ghaza a étéassassiné par ses ravisseurs, a annoncé hierle Hamas, qui a promis de «traquer» lesauteurs de ce «crime atroce», inédit dans leterritoire palestinien autonome.

Le corps de Vittorio Arrigoni, 36 ans, a étéretrouvé quelques heures après l’annonce deson enlèvement, le premier d’un étranger àGhaza depuis que le mouvement islamisteHamas a pris le contrôle du territoire en juin2007. Il a été découvert dans un quartier dunord-ouest de la ville de Ghaza, selon les ser-vices de sécurité du Hamas, qui en ont interditl’accès aux médias.

L’otage italien, journaliste, écrivain et mili-tant du mouvement pacifiste pro-palestinienInternational Solidarity Movement (ISM), a étéétranglé et deux de ses ravisseurs présumésont été arrêtés, selon un porte-parole des ser-vices de sécurité.

«Le gouvernement condamne ce crimeatroce qui ne reflète pas nos valeurs, notre reli-gion, nos coutumes et traditions, et affirmequ’il va traquer le reste des membres du grou-pe et appliquera la loi» à leur encontre, adéclaré le porte-parole du ministère del’Intérieur du Hamas, Ihab Al-Ghoussein.

Le meurtre a été condamné par le mouve-ment radical Jihad islamique, dans un commu-niqué, et par l’Autorité palestinienne, qui adénoncé un «crime odieux».

Rome a dénoncé de son côté «le meurtrebarbare, le qualifiant de «geste de violence vilet insensé».

L’ISM, «sous le choc», a déploré un acte«commis par des forcenés agissant contre lavolonté du peuple» palestinien, mais n’a pasdécidé pour l’heure d’évacuer ses militants deGhaza. Une fondatrice de ce mouvement,Houwada Arraf, a précisé qu’Arrigoni séjour-nait à Ghaza depuis août 2008. Il «avait étéarrêté par l’armée israélienne en accompa-gnant des pêcheurs de Ghaza, incarcéré etbanni, mais était retourné à Ghaza par lasuite». «De tous les militants d’ISM à Ghaza,c’est lui qui était resté le plus longtemps. Il étaittrès connu, vivant au sein du peuple», a-t-elleajouté. Les forces de sécurité ont rapidementidentifié un «membre du groupe qui a livré lesautres membres et montré l’endroit où se trou-vait le militant», a ajouté le porte-parole duHamas. Elles «ont trouvé le corps de l’otagetué depuis plusieurs heures d’une façon atroceselon le rapport du médecin légiste», a-t-ilpoursuivi. «Les premières constatations indi-quent l’intention des ravisseurs de tuer, étantdonné qu’il a été assassiné peu de tempsaprès l’enlèvement», a-t-il insisté.

Le Hamas a appelé la population à expri-mer sa réprobation lors d’une manifestation àGhaza-Ville hier en début d’après-midi.

Des militants salafistes avaient annoncéjeudi soir avoir enlevé Vittorio Arrigoni, mena-çant de le tuer à l’expiration d’un ultimatumpour la libération de leurs camarades détenuspar le Hamas, notamment le chef du groupesalafiste Tawhid Wa Al-Jihad, arrêté en mars.

«Nous demandons au gouvernement deIsmaïl Haniyeh de relâcher tous nos prison-niers, à commencer par cheikh Hicham Al-Soueïdani. Si vous ne répondez pas (...) dansles 30 heures à compter de 11h (8h GMT) le14 avril, nous exécuterons le prisonnier», affir-maient-ils dans une vidéo diffusée surYouTube. On y voyait un otage masqué et auvisage contusionné, et les ravisseurs se récla-maient d’un groupe jusqu’alors inconnu.

Les groupes palestiniens de Ghaza se défi-nissant comme «salafistes» comptent plu-sieurs centaines de membres, selon leurs diri-geants. Un temps compagnons de route duHamas, ils s’en sont progressivement éloi-gnés, l’accusant de faiblesse face à Israël etdans l’imposition de la loi islamique.

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son pays

Tondit----------------

Vagues----------------

Libéré

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CervidésSa capitale

Gallium----------------

Enleva----------------

Epidémie

Note inv.)----------------Exprimées

----------------Six à Rome

Dans le blé----------------Hurlement----------------Bout dechaînePays

----------------Béryllium

----------------Evasion

Dans lezeste

----------------Désavantager

Monnaie----------------

Qualité

Dompte----------------

Monnaie

Dernière----------------

Greffée----------------

Cassée

Promenade----------------Consonne

doubleMalade

----------------Francium

----------------Peina

Colère----------------Possédais

Touffue----------------

Orifices

Couper----------------Semblable

Gave----------------

MoisitSans le sou

Cri de douleur

----------------Elire

Ville deColombie

Résonne----------------

VerBout de

bois----------------

Frappe

Poisson----------------

Malice

Pur----------------Liaison----------------Constructeurautomobile

Cellules----------------Mort (pho.)

Blousé----------------

Espèce----------------

Refuge

Sanctionné----------------Hardi----------------AuteuralgérienIdiot (inv.)

----------------Vains

----------------Pouffé

Mission----------------Saisi (pho.)

Désargentées----------------

Thallium

Douleur----------------

Monnaie

Héros----------------

Cinéasteitalien

Cabas----------------

Caresse

Sa fonctionAbruti

----------------Partit

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

11 villes d’Ecosse.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Pays limitrophe»

1- GLASGOW2- EDIMBOURG3- DUNDEE4- ABERDEEN5- ST. ANDREWS

6- MOTHER-WELL7- ARBROATH8- PETERHEAD9- PAISLEY

10- KIRKCALDY11- WICK

MOT RESTANT = ANGLETERRE

L E W R E H T O M S W EL R D E E N S T A N D RA E B A E E D N U D K CR B G G R AO R L R I LA T A U K DP H S O Y YE T G O W E D I M B E WE R H E A D P A I S L IA N G L E T E R R E K C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

MASCATE-PANTHEREOIE-NAGEUR-CANONNE-SECOUR-RENDITI-GO-HUE-VU-T-SECALUMET-TAISES-NAVIDES-REINES-CDSISES-FENNEC-FEEESSE-GESTES-CA-MLEE-TARTES-BOIREES-CRIMEE-BERLINS-MOI-ER-GEL-LOT-PEUPLE-GORGEE--DENVER-DAMNEE-BRUSEES-NORMES-COIPERE-RONDES-SAUTLEA-PEINEE-HERGEIS-C-GRES-MA--ESC-AHANER-HAMINA-ASTICOT-PAN-RE-STATONS-PAVANA-PTALITE-PANAMA-PAR-ERS-SIR-NA-CURE

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Mercredi 13-04-2011Mercredi 13-04-2011MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

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LETTRES DE : Grèce

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MERDETHRACE

1- MONTANGE2- MER3- REGION4- VILLE

ANTIQUE5- MER6- GOLFE7- CAPITALE8- LEADER9- REGION10- ÎLE11- PHILOSOPHE

Le Soird’Algérie Détente Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSSplendides----------------

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Paire----------------

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Ville belge----------------Possessif

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Impôt----------------Cri d’arène

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AlimentCabas

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 19

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La famille Kouadri de Télemly,parents et alliés remercient vivement tousceux qui ontcompati à leurdouleur suite audécès de leurpèreKouadri Khaledsurvenu le16 avril 2010 àl’âge de 69 ans.

En cette dou-loureuse circons-tance, ils deman-dent à tous ceux qui l’ont connu d’avoirune pieuse pensée à sa mémoire.

Repose en paix. F123529

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NECROLOGIE

ANNIVERSAIRES–––––----------------------Hier 15 avril 2011

Khelili Razana soufflé sa deuxième bougie, en présencede son papa Zaki, de sa maman et de sonpetit frère Nizar.Ils lui souhaitent de tout cœur une longuevie pleine de joie et de bonheur.A tes 100 ans, inch’Allah.Joyeux anniversaire.–––––----------------------A notre très chère princesse

Amima CameliaDepuis cet instant, lavie a plus de charmeet de bonheur. Pour ta 2e bougie,soufflée aujourd’hui16 avril 2011, encette heureuseoccasion, ton papa, tamaman et toutes lesfamilles Goussanem etBekkari te souhaitent une longue vie pleinede bonheur et de prospérité. F123536

–––––----------------------Hier 15 avril 2011, notreadorable princesse

Alyciaa soufflé sa3e bougie.Un, deux, trois !Qu’est-ce que jevois ? Une fille detrois ans prête às’amuser, à gambaderet à faire la fête ; prête àrecevoir des cadeaux et desjouets.Ton papa Yazid, ta maman Sonia, tesgrands-parents, tes oncles, tes tantes, tescousins, tes cousines ainsi que toutes lesfamilles Boumsied et Belbachir tesouhaitent un joyeux et heureuxanniversaire et une longue vie.Que ce jour soit merveilleux et ta vie soit unimmense bonheur et pleine de joie et desurprises.Bons baisers et plein d’amour ! F123530

CARNET

Vos talons et la base desgros orteils sont trèssecs, avec une corneépaisse parfois jaunie etdes crevasses ? Sachezqu'armée de patience etde bons instruments,onpeut venir à bout detoutes les carapaces !

À quoi c’est dû ?L’amas de peau sous le talonou la base du pied forme unesorte de protection : la cornequi renforce la peau dans ceszones soumises à descompressions répétées(marche, chaussures).Les solutions :

Commencer par un gommagedoux à l’aide d’une pierreponce, d’une râpe ou d’ungommage spécialement conçupour les pieds (à base depierre ponce…).Effectuer ensuite un bain depieds nourrissant et hydratantauquel on peut ajouterquelques gouttes d’huiled’amande douce pour un effetencore plus velouté.Appliquer en massages légersun soin réparateur spécialpieds secs et/ou abîmés, eninsistant bien sur les partiesles plus sèches (talon, basedes orteils). Utiliser cettecrème quotidiennement ouune fois par semaine, selonl’état de sécheresse des pieds.Mais le plus naturel despolissoirs reste… le sable. Eneffet, en été rien de plusagréable et efficace qu’unelongue marche sur la plagepour des pieds ultra-doux !En revanche, pour enlever lacorne en profondeur, seuleune main experte pourra fairedes miracles... Direction : lepédicure !

Le conseil dupodologue La peau du pied est soumisequotidiennement àénormément de pressions et

de frictions : on fait à peuprès 6 000 pas par jour ! Ilfaut donc la protéger avecdes crèmes hydratantes,protectrices, réparatrices…le plus souvent possible.Quant aux gommages, il nefaut pas en faire plus de 2 foispar semaine, pour ne pasirriter la peau du pied qui esttrès riche en capteurs sensitifs.

L’éducation dejumeaux pose desproblèmesspécifiques, àcommencer parrépondre à cettequestion : doit-onencourager cettegémellité ?

Les travaux de rechercheont insisté surl’importance de«dégémélliser» lesjumeaux afin de préserverleur autonomie future,leur propre personnalité.Certes, il n’y a rien deplus attendrissant, deplus fascinant que deuxbébés qui se ressemblenttrait pour trait ; beaucoupde parents seront tentésde renforcer cetteressemblance. Pourtant, ilest essentiel pour la miseen place de l’individualitéde chacun de les aider àsortir de cette bullegémellaire, car avantd’être jumeaux, chaqueenfant est un individu àpart entière. Les psychologuesconseillent aujourd’hui decultiver très tôt les

différences afin que lesdeux enfants ne soientpas considérés et eux-mêmes ne se considèrentpas comme un double del’autre. Ce travaild’individualisation se faitau quotidien, dès lespremiers jours.

Par exemple : ne paschoisir des prénoms auxsonorités trop proches,réserver à chaque enfantun espace à lui dans lamaison, éviter demélanger leurs affaires,les habiller différemmentsont quelques règles debase. Quand il grandit,

veiller à rappeler à sonenfant qu’il est unique etsingulier, qu’il a sa propreidentité, suivre etencourager l’éveil dechacun, sans essayer deles comparer.

Cette individualisation estd’autant plus importanteque les jumeaux, qui ontpour ainsi dire une «viede couple en miniature»,ont tendance à se couperde l’extérieur, ce qui peutnuire à leurdéveloppement. Aussiest-il important de leshabituer à voir d’autresenfants, les mettre dans

des classesséparées...

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 15 - Sam. 16 avril 2011 - PAGE 23

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1 yaourt nature3 œufs

3 pots de yaourt defarine

1 pot de yaourt de sucre1 sachet de levure

1 sachet de sucre vanillé1/2 pot d'huile

Préchauffez le four th.7(200º).Mélangez le yaourt, lalevure, le sucre, le sucrevanillé, les jaunes d'œufset l'huile.

Ensuite, incorporezdoucement la farine.Montez les blancs enneige puis mélangez-lesdoucement à lapréparation.Beurrez un moule à gâteauet enfournez pendant 30min. Vous pouvezéventuellement rajouterdes pépites de chocolat.

500 g de salademélangée (laitue, scarole,frisée, etc.)200 g de blancs de dinde100 g de yaourt3 carottes2 piments rouges (oupoivron rouge )6 c. à soupe de noix decajou (facultatif)6 c. à soupe d’huiled’olive3 c. à soupe de vinaigrebalsamique (ou autre)10 g de beurre Le jus d'1/2 citron1/2 bouquet de persilSel, poivre du moulinLavez et nettoyez lessalades et les carottes.

Prélevez de fineslamelles avec unéconome.Lavez les piments etcoupez-les en finesrondelles.Lavez les blancs dedinde, séchez-les etcoupez-les en fineslamelles.Faites chauffer le beurreet faites-y dorer la viande.Salez et poivrez.Mettez la viande dans unsaladier et ajoutez le jusde citron, le yaourt et lepersil.Assaisonnez à nouveauet remuez.Mélangez le vinaigre,

l’huile d’olive, le sel et lepoivre puis versez sur lasalade.Ajoutez les noix de cajou,les carottes et les

piments (ou seulementquelques rondelles).Répartissez la salade surles assiettes et disposezla viande. Servez.

Trucs etastuces

Fairedisparaîtreune verrue

Aprèsune

bonnedouche, frottez

la verrue avec du selpendant quelques

minutes. Ou bien, faites tremperdes rondelles d'oignondans du vinaigre pendantune semaine. Mettez-lesla nuit en bandant bienl'endroit de la verrue, et faites cela pendant 8 à 10 jours.

Ce mélange est composé de 2 cuillères à soupe d'anisvert (graines), 3 cuillères à soupe d'eucalyptus (feuilles),4 cuillères à soupe de thym (feuilles), 4 cuillères à soupede romarin (feuilles) et 5 cuillères à soupe de menthe(feuilles). Mélangez toutes les plantes et conservez-lesdans un bocal bien fermé, en verre de préférence. Pourservir déposer 2 cuillères à soupe du mélange dans 2tasses d'eau bouillante, couvrir et laisser infuser 20minutes. Ajoutez du miel (au goût) et boire. Il estconseillé de boire 2 tasses par jour entre les repasdurant trois semaines et arrêter une semaine.Recommencer si besoin.

Gâteau au yaourtVerrues

Bon a savoirB o n à s a v o i r

Individualiser les jumeaux

C’est un légumeparticulièrement conseillé aux

sujets atteints de troublescardiovasculaires. En effet, très

riche en pectines, l’auberginepermet de freiner le cholestérol,

l’absorption des sucres et descalories, ce n’est d’ailleurs pas unhasard si elle fait partie intégrante

du régime dit méditerranéen.Egalement pleine de fibres et de

potassium, elle stimule les transitsparesseux tout en étant très peu

calorique (22 cal/100g).Malheureusement, on ne la trouve

pas toute l’année, alors profitez-en quand il est temps !

Aubergine

Tisane «tonus sexuel»

Salade mixte à la dinde et aux crudités

Soins des pieds

Phot

os:D

R

Par son caractère mas-sif et déterminé, larécente démonstra-

tion estudiantine a certaine-ment mis en relief la naturetimorée de l’oppositionpolitique et notamment sonrelatif ancrage dans lasociété qui fait que sa capa-cité de mobilisation n’estguère significative. Or, si ceconstat vaut pour quelqueschapelles du monde poli-tique et certaines associa-tions de la société civilepourquoi ne le serait-il paspour le syndicat officiel, quibat en retraite en rase cam-pagne, au moment où ilaurait dû être en premièreligne ?

Depuis janvier, qui a vul’explosion de la colèresociale se répandre dansl’ensemble du pays, l’UGTAde Sidi Saïd se terre silen-cieusement. Trois moisaprès cette alerte grandeurnationale, alors que lesgrèves sectorielles se mul-tiplient, le sommet de cette«centrale» demeure dans lamême expectative. Cettedésertion du front social,qui est pourtant le seul lieuoù doit s’affirmer sa légiti-mité syndicale, interrogejustement les commenta-teurs de presse(1). Déjà ydécèlent-ils une sorte dechant de cygnes d’uneéquipe compromise par ses

pratiques et peut-êtremême la disparition, àterme, du sigle lui-mêmequi viendra clore uneépoque historique.

La projection ne manquepas de pertinence lorsqueles travailleurs rappellentque la dernière fois où ilsont entendu l’actuel SGs’inscrire en faux contre lesoptions économique etsociale du gouvernementremonte à 1993 ! Huit ansaprès ce dernier sursautd’indignation, jamais plusles caciques de cette CENcoptée n’ont osé contrarierles choix édictés.

Il est donc loin le tempsoù Sidi Saïd trouvait à redi-re sur les «mépris» (sic) àl’égard des travailleurs et àcritiquer même ouverte-ment les technocrates durégime les qualifiant de«techniciens dénués desens politique». Entre-temps, deux «présiden-tielles» sont passées par làainsi que quelques sulfu-reuses suspicions d’affai-risme qui ont fini par «assa-gir» un leadership syndicalre-caporalisé comme àl’époque du parti unique.

Son déclin connaîtra plu-sieurs paliers selon les exi-gences du pouvoir poli-tique. D’abord «amicale-ment» insistantes sur lesoutien de l’UGTA, celles-ci

devinrent clairement com-minatoires au lendemain del’affaire «Khalifa», entreautres.

Devenue une institutionsans ressort et totalementaspirée par le jeu du pou-voir, l’UGTA traînera, desurcroît, une réputation peuconforme à l’éthique de soncombat. De moins en moinsexigeante dans la média-tion au cœur des conflitssociaux, elle a vu, dès l’an-née 2001, l’émergence decourants autonomes remet-tant en question un mono-pole définitivement asservipar la sphère du régime.Eloignés des revendica-tions ouvrières et concu-bins de la classe dirigeante,ses animateurs ne pou-vaient que subir toutes lesdisgrâces publiques. Decelles qui leur furent infli-gées à Rouiba où, sur lecarreau de leurs usines, lesgrévistes les éconduisirentsous des quolibets infâ-mants.

Sidi Saïd et ses pairs dela CEN, violemment quali-fiés de «cols blancs» parles «bleus de chauffe», nesont plus en mesure dejouer le moindre rôle dansla crise structurelle que tra-verse l’Algérie. Dévitaliséeen termes de syndicalisa-tion, l’UGTA est aujourd’huicontrainte de constater la

montée en puissanced’autres formes d’organisa-tions se structurant aussibien à travers des affinitéscorporatistes que par desconvergences transver-sales d’un même secteurd’activité. Parce que la«Maison du 1er-Mai» adéserté publiquement lechamp de la confrontationavec les pouvoirs publics etqu’elle s’est laissée cor-rompre à travers les privi-lèges du carriérisme, n’est-elle pas désormais perçuesous le prisme peu enviablede faire-valoir ? Une sorted’annexe des féodalitéspolitiques et des puis-sances de l’argent instru-mentée pour faire le «ména-ge» sur le front social.

Sidi Saïd réduit à unhochet dans le complexeéchiquier des sphères dupouvoir, ne s’est-il pas fina-lement contenté des simu-lacres ? Un exercice qui luia assuré une longévité àson poste (1998 à ce jour)mais en revanche a contri-bué à dilapider une certainephilosophie du syndicalis-me unitaire avec ce que leconcept d’unité dans lalutte suppose de puissancedissuasive dans la relationavec le pouvoir d’Etat.

Après lui, il ne resteraplus rien de cette solideprofession de foi laissée en

héritage. Celle qui appar-tient aux Benhamouda etDjermane qui avaient militécontre les démons de lacaporalisation à deuxépoques différentes.Bradeur à son corps défen-dant, ce secrétaire généralvient de solder l’existenced’un syndicat historique.

B. H.

(1) Se référer à l’articleparu dans El Watan du jeudi14 avril «La longue agonied’une centrale syndicale».

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Front social et syndicat de capitulards

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

PPANORAMAANORAMA

Mon petit doigt me dit que la célébration de Youm ElIlm, l’année prochaine aura lieu à…

… Batna !

Non ! Les gens se trompent en pensant que lenœud mouillé du débat, ce sont les petitesphrases prononcées dans les couloirs tapissésde micros de l’Alliance présidentielle. Peuchère !L’opinion se fout un peu, beaucoup, passionné-ment, à la folie, de savoir si Belkhadem va, pourla 5 679e fois succéder à Ouyahia à la tête du gou-vernement, si Abdekka a encore la force et l’envied’aller au bout des trois longues années — 36mois ou 1 095 jours ou 26 280 heures — qui leséparent de son prochain mandat ou de la retrai-te. Ce n’est pas cela qui est discuté ces derniersjours, je puis vous l’assurer. Tout le pays, en fait,ne parle que d’un sujet, un seul : le Palais d’ElMouradia va-t-il être entouré d’un grillage, de bar-belés, d’un mur ou des trois à la fois ? La voilà, laquestion de l’heure ! Quelle que soit l’option rete-nue, sous quelle forme ce ceinturage de laPrésidence va-t-il se faire ? A travers un avisd’appel d’offres classique ? De gré à gré ? Ou debouche à oreilles amies ? Si le fleuriste de laplace est compris dans le périmètre grillagé, bar-belé ou emmuré, comment les amoureux vont-ilss’y prendre pour acheter des fleurs à leurs dulci-

nées le 8 mars prochain ? Si le lycée Bouamama,ex-Descartes, est lui aussi inclus dans la surfaceinterdite, les parents d’élèves scolarisés dans cetétablissement devront-ils venir chercher leur pro-géniture en hélicoptère et les ramener à la mai-son par hélitreuillage ? Si le siège du PRA setrouve lui aussi compris dans la zone fermée,cela ne va-t-il pas porter un grave préjudice à lacampagne d’adhésion très massive lancée par ceparti à la popularité très légendaire ? Et je nevous parle même pas du Bois de Boulogne, lieude promenade préféré des Algérois, site privilé-gié des sorties scolaires et des pique-niques enfamille, endroit réputé pour son micro-climatexceptionnel, et dont ces mêmes citoyens serontprivés dès la pose des grillages. Plus grave enco-re, quel itinéraire de contournement vont devoiremprunter les automobilistes qui se rendenthabituellement de la place du 1er-Mai à Bir-Mourad-Raïs ? Une question à laquelle il est déjàfort ardu de répondre et qui risque de se transfor-mer en véritable casse-tête chinois très vite.Quand ? Vous me demandez quand ? Mais dèsqu’ils auront terminé de grillager le Palais etqu’ils entameront l’édification d’un mur barbelétout autour de la place du 1er-Mai, pardi ! Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Algérie, 1 200 kilomètres de côteset 2 400 de grillages !

Obama, Sarkozy et Cameron le disent enen chœur «Kadhafi doit … · 2011-06-15 · On a pri sque...

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