Rencontre avec la mannequin Bianca Gubser, une âme souriante

Votre sourire, un atout pour séduire

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3Juin 2012

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Symbole de santé et de séduction, le sourire prend une place importante dans notre société. il peut nous ouvrir bien des portes et ne re-çoit en échange que du bonheur. Malheureusement, la dentition est trop souvent négligée par bon nombre de personnes.

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managing Director: n.neditorial Director: Corinne Meiersub-editor: n.n

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«Une intervention en implantologie est une décision prise par le patient et le médecin.»

Dr. mark BischofMed-dentiste spécialiste en chirurgie orale et implantologie. Chargé d’enseigne-ment à l’université de genève

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le sourire, oui… mais pas n’importe comment.

J’entends encore trop sou-vent: «je ne viens voir le dentiste que quand j’ai mal…». C’est tellement dommage car les trai-tements dentaires sont bien plus traumatisants

et coûteux si l’on attend pour consulter. Tout changement en bouche, mauvaise haleine, dent sensible au chaud/froid, mobilité excessive des dents ou gencives qui saignent, doit faire réaliser qu’il faut prendre un rendez-vous dans un cabinet dentaire. Le mieux étant d’avoir l’habi-tude dès l’enfance de consulter son den-tiste et son hygiéniste dentaire au moins une fois par année. On y apprend la bonne manière de se brosser les dents, les denti-frices à utiliser, les moyens auxiliaires de nettoyage en fonction de l’âge et de la posi-tion des dents.

Il y a évidemment aussi les personnes qui ont peur du dentiste et qui repoussent la «confrontation» le plus longtemps pos-sible. Il faut s’ôter l’idée qu’aller chez le

«c’est avant tout le travail de toute une équipe.»

dentiste ou l’hygiéniste fait nécessaire-ment mal. Il existe bien des moyens pour y remédier, comme par exemple des désen-sibilisations des collets sensibles avant un détartrage ou des anesthésies locales. L’hypnose est aussi un excellent moyen de se relaxer et de dépasser son angoisse du dentiste. Il faut savoir qu’il existe des cabi-nets dentaires où la relation patient/prati-cien est primordiale. Des liens se créent et une confiance réciproque s’installe.

Les soins peuvent également être d’ordre esthétique, comme les blanchi-ments par exemple. Pour cela aussi il est important de consulter des professionnels afin de s’assurer que ses dents peuvent ac-cepter le traitement; tout comme il est im-portant d’utiliser des produits efficaces et sûrs pour l’émail.

C’est avant tout le travail de toute une équipe où tous les intervenants s’en-traident chacun dans leur domaine pour assurer les meilleurs traitements et contribuer à rassurer les patients… avec le sourire

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■■ est-ce que le sourire est nécessaire pour un Top model? Souvent, mais pas dans tous les cas. Certains clients exigent parfois, au contraire, que les filles prennent un air mystérieux voire fâché. Cela dit, c’est vrai que la plupart du temps, le photographe veut donner une impression de bonheur sincère et, pour ce faire, les mannequins doivent sourire. Dans ce cas, il ne suffit pas de sourire, mais il faut le faire direc-tement avec le cœur afin de transmettre une émotion joyeuse et authentique.

■■ comment faites-vous pour sourire naturellement, mais sur commande?En fait, c’est tout simple. Si, comme moi, la mannequin aime son métier, elle n’au-ra aucun mal à sourire réellement en le faisant. Le petit secret est qu’il faut s’au-toriser à prendre du plaisir tout en res-tant professionnelle. Prendre du plaisir devient même une marque de profes-sionnalisme puisque c’est ainsi que la photo sera véritablement réussie et que ceux qui la verront n’auront pas une im-pression de faux ou pire, d’hypocrisie.

■■ pouvez-vous toujours sourire quelle que soit votre humeur?

C’est une excellente question. Elle rit. En fait, je vais vous dire la vérité, cela dé-pend. Par exemple, quand la séance pho-to a lieu très tôt le matin, j’ai un peu be-soin de mon imagination pour m’aider à penser à une situation joyeuse et dé-clencher un beau sourire. Mais atten-tion, il ne faut pas non plus penser à des blagues car le but n’est pas d’éclater de rire, ce serait vraiment étrange sur une photo de mode.

■■ Qu’est-ce qu’un beau sourire pour vous?Ma réponse est toute simple: un beau sourire est un sourire naturel. Ensuite, il ne faut surtout pas oublier que tout ne se passe pas autour de la bouche puisque les yeux sont aussi très im-portants pour transmettre un sourire sincère. Les yeux doivent étinceler de bonheur, mais étant donné que l’on ne peut pas vraiment mentir avec notre regard, il n’y a pas de recette miracle pour cela.

■■ en quoi votre sourire vous a-t-il aidée dans la vie? Oh, je crois qu’il m’a beaucoup aidée. On aime tous être entouré par des gens joyeux, donc il est normal que la joie qui

se voit apporte des opportunités. D’ail-leurs, c’est important de se répéter en-core et encore que la vie est plus facile avec le sourire. Personnellement, je n’oublie jamais cette devise.

■■ souriez-vous de la même manière dans la vie et lors d’un shooting? Absolument. La seule et unique petite différence est que dans la vie cela fait du bruit, alors que je le fais silencieusement devant un photographe.

■■ Votre sourire est-il un bouclier pour vous protéger ou un révéla-teur de ce que vous pensez?Tout dépend à quel point vous me connaissez... Pour les gens de mon en-tourage proche, ma manière de sourire leur donne plein d’informations sur ce que je pense et sur mon humeur. Par contre, pour ceux qui me connaissent moins bien, il sera difficile de voir toutes ces nuances. Dans ce cas, mon sourire peut, c’est vrai, me tirer de si-tuations embarassantes et me per-mettre de dissimuler brièvement mon véritable état d’esprit.

bianca Gubser, sourire est son métier

«il ne suffit pas de sourire, mais il faut le faire directe­ment avec le coeur.»Bianca Gubser MannequinPhoto: adrian

PortMann

Jonas schneiter

redaction.ch@mediaplanet.com

la mannequin suisse est reconnue internationalement grâce, entre autres atouts, à son charmant sourire. Rencontre avec cette jeune zurichoise professionnelle de la mode à qui le bonheur va si bien.

Vos dents sont-elles entre de bonnes mains? Demandez à votre hygiéniste dentaire.

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Bianca Gubser

■■ agée de 23 ans et d’origine zurichoise, elle vient de passer son bachelor de «Fashion Busi-ness» à paris. sa mère étant également man-nequin, Bianca a été habituée aux séances de photographie dès l’âge de 15 ans. Cette jolie jeune femme de presque 1m 80 a déjà séduit de grandes marques internationales avec sa plastique de rêve, son hu-meur joyeuse et son caractère de fonceuse. ainsi, elle a posé pour des publicités de triumph, la perla ou, plus récemment, diesel. depuis sa brève relation avec le jet setteur Carl Hirschmann, elle est considé-rée, outre-sa-rine, comme une vértiable people et a fait l’objet de nombreux reportages ou interviews. actuellement, Bianca gubser vit à londres.

esTéTiQuepour Bianca Gubser, un beau sourire est un sourire naturel.Photo: Caviar Posh

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Les implants dentaires ne datent pas d’hier. Le concept a vu le jour dans les années 70 grâce au Pro-fesseur André Schroeder, profes-seur à l’Université de Berne et au Dr Branemark, professeur suédois. Sachant que certains métaux tels que l’or ne sont pas biocompatibles avec l’os, ils testent les propriétés de biocompatibilité du titane et re-marquent très vite sa fiabilité. De-puis, il y a eu une évolution fulgu-rante tant au niveau des implants qu’au niveau des prothèses qui y sont fixées. Après les expériences de laboratoire, différents fabricants ont commercialisé des implants. A l’usage, la fiabilité de ces derniers se

confirme en chiffres: 97 pour cent de succès sur 5 ans et plus de 90 pour cent sur 10 ans; a contrario le succès des prothèses convention-nelles varie de 60 à 80 pour cent. Reste le facteur essentiel: mainte-nir une bonne hygiène. Si nos dents ne sont pas couvertes par l’assu-rance maladie en Suisse, c’est qu’il est de notre responsabilité de nous prendre en charge. En France ou en Angleterre, où les soins sont cou-verts par l’état, les indices de santé bucco-dentaire sont navrants. En Suisse, la prophylaxie se fait dans toutes les écoles dès le plus jeune âge, et ça marche!

Les personnes sujettes à des com-plications sont par exemple les fu-meurs, les patients souffrant d’al-térations du système immunitaire et celles qui n’ont pas d’hygiène. Une intervention en implanto-logie est une décision prise par le patient et le médecin. C’est une intervention chirurgicale sous anesthésie locale. L’opération dure entre 45 et 60 minutes.

Les implants en titane sont vis-sés dans l’os des mâchoires; on y pose ensuite votre future dent que les dentistes appellent «cou-ronne». Des recherches sont déjà entamées afin de remplacer le ti-

tane par la céramique de couleur blanche. Afin d’être professionnel en implantologie, il est conseillé de faire une formation spécifique en plus des études.

nicole Kranzredaction.ch@mediaplanet.com

4pour le patient qui souhaite franchir le pas:

1 Bien choisir son praticien: le mieux serait qu’il ait suivi

une spécialisation en implantolo-gie et chirurgie orale ou parodon-tologie.

2 Demander un système d’implants dentaires recon-

nu et approuvé.

3 Demander un second avis médical.

4 l’implantologie reste un acte médical important. Le

coût reste élevé mais le résultat aura un impact positif sur votre qualité de vie. La santé de chacun n’est pas un produit «low-cost».

Conseils

«bridge» aux oubliettes! Vive les implants!

l’implaNToloGie: la fiabilité de ces derniers se confirme en chiffres: 97 pour cent de succès sur 5 ans. Photo: ardentis

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La Fondation Implants SuisseLa Fondation Implants Suisse a pour objectif de fournir à la po-pulation suisse des informations scientifiquement fondées et faci-lement compréhensibles sur les possibilités et les limites des trai-tements par des implants den-taires. Les informations doivent satisfaire à des exigences scienti-fiques et éthiques extrêmement sévères. La fondation ne poursuit aucun but lucratif.Renseignez-vous et commandez des moyens d’information:téléphone 031 311 94 84 ou www.fondationimplants.ch

Le confort élevé et l’ancrage ferme dans l’os des maxillaires sont les raisons pour lesquelles un implant dentaire le plus souvent apporte une meilleure qualité de vie à la patiente ou au patient. Pour atteindre ce but et pour que la thérapie implantaire devienne un succès à long terme, différentes conditions doivent être remplies. Dans toutes les phases du traitement, c’est la qualité qui est au premier plan.

En Suisse, la thérapie implantaire est pratiquée depuis environ 30 ans déjà. Entre-temps, plus de 90 000 im-plants dentaires sont posés annuelle-ment dans tout le pays. Aujourd’hui la thérapie implantaire est considé-rée comme appartenant aux inter-ventions de routine dans la plupart des cas. Ces dernières doivent cepen-dant correspondre aux exigences de qualité les plus élevées.

La thérapie par implants dentaires est un travail de qualité

Alors que la racine de la dent naturelle est ancrée dans l’0s via un réseau de fibres, l’ancrage de l’implant se fait par contact direct entre l’os et la vis.

■■ Question: a qui s’adressent les implants dentaires?

■■ Réponse: pour tous, mais la santé de vos dents a un coût et elle n’est pas forcément accessible à tous.

Dr. mark BischofMed-dentiste spécialiste en chirurgie orale et implantologie.en-seignant à l’uni-versité de genève

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Protégez votre émail dentaire contre les attaques acidesLes acides naturels peuvent laisser des tracesindélébiles. Protégez vos dents.

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Êtes-vous susceptible de souffrir d‘érosion dentaire?

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Sigrid Kaehr est la vice présidente de Swiss Dental Hygienists, elle constate une forte augmentation des cas d’érosion des dents. Un mal encore peu connu et silen-cieux.

Tout le monde est susceptible d’en être victime, particulière-ment ceux qui boivent des bois-sons sucrées et acides en grande quantité. Le phénomène est chimique, c’est l’acidité qui dis-sout l’émail, puis la dentine dans les cas plus graves. Les sodas, bois-sons énergisantes contiennent de

l’acide citrique. Les jus de fruits et certains aliments sont très acides. «Ceux qui remplacent les 5 por-tions de fruits et légumes par jour par des jus de fruits, finiront par avoir les mêmes problèmes. On voit partout des bars à jus de fruits maintenant, ce qui est bon pour la santé ne l’est pas forcément pour les dents, il faut savoir les protéger et avoir une vision globale de notre corps. Les hygiénistes recom-mandent plutôt de consommer 3 légumes par jour et seulement 2

fruits, ou éventuellement un fruit et un jus» avise Sigrid Kaehr.

La mastication active la produc-tion de salive, celle-ci neutralise partiellement les acides et donc diminue l’impact sur les dents.

Boissons au colaCe genre de soda a un PH très bas, il se situe entre 2,5 et 3,5 et les ver-sions light ou zéro, bien que conte-nant peu ou pas de sucre, n’ar-rangent rien. Quand on boit un soda, une boisson énergisante, un

thé froid ou même un vin blanc, on peut parfois directement sentir une étrange rugosité sur les dents. , L’acidité agit déjà, c’est le phéno-mène de dissolution qui se produit sur l’émail dentaire à partir d’un PH de 5,5.

problème cachéPour le patient, le stade initial de l’érosion est difficile à détecter. La plupart du temps, aucun symp-tôme ne se manifeste. Il arrive que certains patients consultent pour une sensibilité au froid, on peut détecter alors un début d’érosion. D’autres fois, c’est lors d’un détar-trage que l’hygiéniste dentaire se rend compte de l’usure de cer-taines dents, parfois elles ont déjà perdu la moitié de leur substance (émail et dentine). Il n’est pas tou-jours aisé de connaître la cause exacte de l’érosion, car elle peut être multifactorielle. Par exemple, il arrive que des reflux gastro-oe-sophagiens qui n’incommodent même pas le patient en soient pourtant la cause.

lena ebenerredaction.ch@mediaplanet.com

erosion des Dents

1 Ne pas siroter sa boisson si-non l’acidité reste plus long-

temps dans la bouche. Par contre, utiliser une paille diminue le contact du liquide avec les dents.

2 Ne pas se brosser les dents juste après la consomma-

tion d’un produit acide (boisson ou aliment). Il faut attendre 30 minutes au minimum, 1h si pos-sible, car le brossage accélère la perte de substance.

3 Utiliser une brosse douce, un dentifrice au fluor et une

technique de brossage correcte pour éviter la perte de matière, et renoncer aux dentifrices blan-chisseurs. Après ingestion de boisson ou aliment acide, rincer avec de l’eau ou un bain de bouche fluoré, ou terminer le repas par un produit laitier. Mâcher des chewing-gums ménageant les dents, ils favorisent la salivation et aident donc à neutraliser l’aci-dité.

4 Faire un contrôle et un dé-tartrage au moins une fois

par an.

Conseils4

uNe BoNNe hyGièNe

DeNTaiRe au QuoTiDieN

2coNseil

siegrid KaehrVice-présidente swiss dental Hygienists

■■ Question: est­ce que la population prend mieux soin de ses dents?

■■ Réponse: oui et non. depuis bon nombre d’années, la prévention a permis de faire reculer la carie. c’était sans compter avec l’arrivée d’un nouveau fléau, l’érosion.

8 · JUin 2012

■■ Quels sont, aujourd’hui, les principaux défis de la chirur-gie maxillo-faciale? La chirurgie maxillo-faciale s’est développée autour de la chirurgie réparatrice, après des accidents par exemple, ainsi qu’autour de la chirurgie reconstructive, après une chirurgie de cancer ou de mal-formation. Le défi principal actuel est la chirurgie régénératrice. Le but est de créer complètement en trois dimensions les tissus man-

quants, soit en laboratoire pour les «réimplanter» chez le patient soit en guidant la transformation de cellules souches par exemple.

■■ Votre profession est, not-

amment, de reconstruire le sourire. Quelle importance a ce dernier pour vos patients? Le sourire est primordial. Pour sou-rire, le patient doit non seulement posséder une structure anatomique idéale, des fonctions musculaire et nerveuse réhabilitées, mais surtout une humeur qui le lui permette, car le sourire reflète son humeur. Le pa-tient défiguré ou mécontent ne va pas sourire ou oser le montrer.

■■ Vos interventions peuvent

modifier le visage de votre

patient. est-ce une responsa-bilité plus lourde à porter?La grande majorité de nos inter-ventions a pour but de réparer les conséquences d’un accident, d’une malformation ou d’un cancer et non de changer le vi-sage. Nous travaillons habituel-lement au travers d’incisions ca-chées pour éviter une cicatrice. Je ne pense pas que la responsa-bilité soit plus lourde. En effet, chaque geste chirurgical est po-tentiellement traumatisant pour le patient et va comporter inévi-tablement un certain degré de risque.

■■ Dans votre domaine, cer-

tains patients sont unique-ment à la recherche de plus

d’esthétique mais n’ont pas besoin d’être opéré d’un point de vue strictement médical. Quelles différences y a-t-il entre le premier cas et le se-cond? La réponse est difficile à donner car la limite entre une chirurgie cor-rectrice et esthétique est toujours floue. Dans mon domaine, on pra-tique peu de chirurgie esthétique à proprement parler. Les patients présentent des malformations prisent en charge par l’AI ou les as-surances maladies. La chirurgie va en premier lieu corriger le pro-blème fonctionnel tout en amélio-rant l’aspect esthétique.

la chirurgie qui a pour mission de travailler sur le visage progresse avec les nouvelles technologies. Explications avec le docteur Martin Broome de la division maxillo-faciale.

redonner un sourire à ceux qui l’ont perdu

Dr. martin BroomeMed. Chef ad interim de la division Maxillo-faciale du CHUV

Jonas schneiter

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chiRuRGie maxillo-Facialele défi principal actuel est la chirurgie régénératrice. recréer en trois dimensions les tissus manquants.Photo: Marion Brun

Faits

chirurgie maxillo- faciale

■■ Traumatologie suite à un accident.

■■ chirurgie orthognathique la correction des malformations, de l’asymétrie faciale ou des sé-quelles de fentes labio-palatines.

■■ implantologie dentaire la pause d’implants et la reconstruction du site receveur.

■■ chirurgie dentaire la thérapie des dents de sagesse, des kystes, etc.

■■ l’articulation temporo-mandi-bulaire la chirurgie de l’articulation de la mâchoire.

■■ chirurgie cancérologique et reconstructive le soin des cancers faciaux et la reconstruction du visage.

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croquer sans abîmer ses dents

■■ comment sont effectués les tests effectués in vivo qui fournissent l’étiquette sym-padent?Tout d’abord, nous évaluons le po-tentiel cariogène d’un produit par la mesure de la plaque dentaire sur une bouche humaine pendant la consommation d’un produit, puis durant trente minutes. Un produit est considéré comme potentiel-lement peu cariogène si la courbe du degré pH de la plaque dentaire ne descend pas en dessous de 5,7. Ensuite, sur les produits suspec-tés d’avoir un potentiel érosif à cause de leurs composants acides qui déminéralisent l’émail. En fait, nous enregistrons parallèlement le degré pH de la salive pendant la consommation puis durant au moins 15 minutes.

■■ Qu’est-ce que le label cer-tifie concrètement?C’est simple, le logo Sympadent est la preuve que les produits sont ga-

rantis sans danger pour les dents. Le logo ne peut être utilisé que sur des produits ne provoquant pas de risque de caries ou d’érosion. Par conséquent, chaque produit labéli-sé a passé avec succès les tests de pH dont je vous parlais à l’instant.

■■ en quoi permettez-vous une meilleure santé dentaire des enfants suisses? Des générations de professionnels des soins dentaires ont conseillé à leurs patients enfants et adultes de ne pas manger de sucreries. Dès lors, il n’est pas surprenant de constater que de tels conseils n’aient été que très rarement suivis. Nous pensons qu’il est préférable d’opter pour des conseils réalistes et, par conséquent, de recommander des bonbons qui sont sans danger pour les dents. Les parents qui connaissent les produits Sympadent peuvent ainsi promou-voir la santé dentaire à leurs enfants tout en leur offrant des bonbons. En plus des parents, les garderies jouent un rôle crucial dans le développe-ment des habitudes alimentaires.

Par conséquent, notre action Sym-padent collabore étroitement avec l’Association Suisse des Respon-sables de Groupes de Jeu. Enfin, nous avons une collaboration importante en termes de prévention de la carie chez les enfants avec la Fondation pour les Monitrices Dentaires Sco-laires et, plus généralement, avec les hygiénistes et les dentistes.

■■ pensez-vous que les suisses ont suffisamment d’informations sur la ma-nière de prendre soin de leurs dents?Grâce aux 30 ans de travail pré-cieux, les chewing-gums, bonbons à la menthe, bonbons ou sucettes Sympadent sont bien connus. Ce-pendant, le sucre caché dans les aliments quotidiens, comme dans les produits laitiers (en particulier dans les yaourts), reste générale-ment trop méconnu. En outre, le danger des boissons sportives et en particulier des boissons dites énergisantes provoquant l’érosion dentaire et les caries, reste large-

ment sous-estimé. De mon point de vue, leur consommation fré-quente par les enfants et les ado-lescents peut remarquablement nuire à leur santé dentaire et doit donc être évitée à tout prix. De ma-nière générale, les gens sont relati-vement bien conscients des avan-tages des dentifrices contenant du fluor, en termes de prévention de la carie. Cependant, les connais-sances générales sur d’autres ma-ladies dentaires courantes telles que les maladies parodontales et leur prévention sont plutôt limi-tées. Concrètement, il faudrait encourager le nettoyage quoti-dien des espaces interdentaires au moyen de petites brosses ou de fil dentaire.

■■ pourquoi l’enfance est une période cruciale pour les dents?La morphologie et la qualité des dents primaires permettent une progression rapide de la carie qui peut être accélérée par une mau-vaise alimentation. Ensuite, les enfants ayant une dentition pri-maire cariée seront plus suscep-tibles de souffrir de caries dans leurs dents permanentes. En plus, les premières dents ont une fonc-tion très importante pour le déve-loppement normal symétrique des mâchoires car elles main-tiennent un bon espace pour les dents permanentes.

Jonas schneiter

redaction.ch@mediaplanet.com

1 Brossez-vous les dents au moins 2 fois par jour pendant

au moins 3 minutes.

2 effectuez des mouvements de rotation et placez votre

brosse à dents de façon à bien élimi-ner la plaque au bord des gencives. Idéalement, il faudrait la tenir à 45°.

3 passez soigneusement les brossettes interdentaires

dans tous les recoins afin de ne pas laisser de plaque dentaire.

4 Terminez en utilisant du fil dentaire pour nettoyer les

espaces entre toutes vos dents.

Conseils4 Un partenariat gagnantUn partenariat gagnantLes implants chez Ardentis.

Ardentis, c’est 18 ans d’expérience en implantologie, des spécialistes qui publient régulièrement dans des journauxscientifiques de référence, des matériaux«Swiss Made» éprouvés scientifiquementet dont la traçabilité est parfaitement assurée.

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Aller au restaurant ou manger chez des amis. Pour certaines personnes édentées, partager un repas est un véritable calvaire. C’est sociale-ment très handicapant. La mastica-tion peut être difficile. Du coup, ces personnes perdent toute estime de soi. Pire encore, 10 pour cent des personnes touchées s’alimentent mal. Les fruits et les légumes, dif-ficiles à manger, sont souvent sup-primés du régime alimentaire.

Retrouver une vie normalePour retrouver ses dents, peu de patients connaissent les implants dentaires. Ils existent pourtant depuis trente ans en Suisse. Un implant dentaire est une vis en métal que le médecin-dentiste insère dans l’os de la mâchoire pour y remplacer la racine d’une dent manquante. Une pratique indispensable chez les personnes âgées. 37 pour cent des patients de plus de 85 ans n’ont plus de dents. La vieillesse réduit la force mus-culaire et la masse osseuse. Le port d’un dentier traditionnel, te-nu par la succion, est alors diffi-cile. Ici, l’implant permet de fixer un pont ou de stabiliser une pro-thèse amovible sur la mâchoire.

Les patients peuvent rapidement retrouver le plaisir de manger et une vie normale.

appréhension des patientsAvant l’opération, les personnes âgées sont inquiètes. Mais l’inter-vention ne dure qu’une heure. Ils retrouvent une vie normale dans les jours qui suivent l’opération. Par contre, peu de craintes sur la durée de vie des implants. Au bout de dix ans, le taux de réussite de la pose d’implants est supérieur à 90 pour cent quand une bonne hygiène bucco-dentaire et des contrôles ré-guliers sont effectués.

nicolas Velleredaction.ch@mediaplanet.com

3

1 le prix d’un implant va-rie en fonction de chaque cas.

Remplacer une dent coûte entre 3500 et 5000 francs pour un traite-ment complet.

2 cette technique s’a-dres se à tout le monde. Il

n’y a pas de limite d’âge, y com-pris pour les personnes âgées. Seule exception: les patients de moins de 18 ans.

3 une fois les implants posés, une bonne hygiène bucco-

dentaire et des contrôles réguliers sont indispensables.

Conseils

la pose d’implants augmente la qualité de vie

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12_GHealthcare_Ardentis_Implant_224x103_Final_V8_Mise en page 1 04.06.12 09:25 Page1

■■ Question: la perte des dents à un âge avancé est une réalité. Que faire?

■■ Réponse: on peut retrouver une vie normale grâce à la pose d’implants. 90 000 sont dépo­sés chaque année en suisse.

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La majorité de nos enfants a be-soin de soins dentaires et envi-ron 50 pour cent d’entre eux ont besoin d’un appareil dentaire. Le traitement orthodontique est sou-vent assez lourd et peut engendrer des sommes conséquentes de plu-sieurs milliers de francs, et il peut s’avérer très judicieux de souscrire une assurance complémentaire pour votre enfant.

s’assurer, c’est prévenirLes garanties de l’assurance de base, étant définies par la loi, toutes les caisses maladie proposent des prestations similaires, et un certain nombre d’examens préventifs sont répertoriés pour les enfants d’âge

préscolaire. Parents, soyez vigilants et choisissez judicieusement une assurance complémentaire pour les soins dentaires de votre enfant, et il est indispensable de contracter une complémentaire à temps pour avoir droit aux remboursements. L’assurance dentaire peut couvrir les soins d’orthodontie dès 50 pour cent des frais et, couplée avec une seconde complémentaire, dès 75 pour cent des frais. Les conditions de prise en charge sont les mêmes à tout âge sauf pour l’orthodontie qui est remboursée jusqu’à 20 ans.

Bon à savoirOutre le fait de comparer atten-tivement les assurances com-plémentaires, il est, en premier lieu, conseillé de conserver la franchise annuelle à zéro franc pour votre enfant. Ensuite, dans la mesure où tous les cantons ne possèdent pas d’hôpital pé-diatrique, les assurances com-plémentaires hospitalières pro-posant le libre choix dans toute la Suisse peuvent susciter votre intérêt. Par ailleurs, vérifiez si votre enfant est couvert pour

la correction de l’implantation dentaire ou le traitement des caries. Enfin, il vaut mieux être informé que les caisses maladie ne sont obligées d’accepter votre enfant dans une assurance com-plémentaire. Les contrats d’as-surance dentaire conclus avant le 5e anniversaire ne requièrent ni contrôle dentaire ni radios et sont donc facilités.

Jlrredaction.ch@mediaplanet.com

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1 pensez à assurer votre enfant très tôt: choisissez

une assurance maladie pour votre nouveau-né dans les trois pre-miers mois, la couverture de base sera rétroactivement effective au jour de sa naissance.

2 optez pour une assurance couvrant les corrections

d’implantation dentaire.

3 souvenez-vous que assu-rance de base et assurances

complémentaires peuvent être prises auprès d’assureurs diffé-rents.

4 enfant, franchise 0 CHF et parents, franchise optimisée.

Conseils

bien assurer son enfant, c’est le protéger

assuRaNces complémeNTaiRes: comparer attentivement les offres afin de choisir celle la mieux adaptée. Photo: shutterstoCk

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■■ Question: comment assurer au mieux votre enfant en matière de dentisterie?

■■ Réponse: la grande majorité de nos progénitures requiert des soins dentaires. entre vigilance et prévoyance.

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lena ebenerredaction.ch@mediaplanet.com

En matière de blancheur des dents, nous ne sommes pas tous égaux. La teinte naturelle de celles-ci est naturellement colorée, plus ou moins jaune ou grise selon les personnes. On le sait, cette teinte fonce légèrement avec l’âge et sous l’effet du tartre, du café et du thé, du vin rouge et de la nicotine.

Notre première et meilleure al-liée au quotidien est notre brosse à dents, avec un dentifrice blanchis-sant pour ceux qui jugent en avoir besoin. Attention toutefois à choi-sir la pâte la moins abrasive pour les dents. Un dentifrice abrasif sera

certes efficace mais aura tendance à user rapidement les dents.

Si c’est vraiment nécessaire, un dentifrice très abrasif type «net-toyage intense» peut être utili-sé une fois par semaine. Sinon, mieux vaut laisser à l’hygiéniste le soin d’éliminer les colorations, au maximum 4 fois par an.

Pour choisir son dentifrice quoti-dien, il faut se référer au chiffre RDA (Relative Dentin Abrasion), pré-sent sur de nombreux tubes. Plus le chiffre est bas, mieux c’est, entre RDA 40 et RDA 60 de préférence.

Dents droitesSeul un appareil d’orthodontie peut corriger une dentition mal alignée et bonne nouvelle, aujourd’hui ils ne sont plus réservés aux enfants et plus discrets que jamais.

Mais si tout le monde avait des dents parfaites, pareillement ali-gnées, notre sourire perdrait en charme et originalité. Les petits dé-fauts sont souvent des qualités.

make-up your smileLe maquillage est un moyen de tricher mais seulement réservé aux femmes...

Première règle, si on n’a pas les dents bien blanches, et que l’on souhaite en donner l’illusion, on évite à tout prix les rouges à lèvres foncés, en particulier les violacés et prune qui font ressor-tir le jaune des dents.

Les finis nacrés, givrés et les gloss attirent la lumière, et éclair-cissent l’ensemble du sourire.

Les couleurs claires (rosé, beige et sable) donnent l’impression de dents plus blanches.

Mais un beau sourire c’est aus-si de jolies lèvres. Un trait de crayon légèrement à l’intérieur des lèvres et une teinte foncée estompent le relief et sont par-faits pour les lèvres charnues. Les lèvres fines préféreront un rouge à lèvres clair et brillant, ou un gloss, afin de les rendre pul-peuses.

un petit bijouPour illuminer son sourire et le singulariser, les bijoux dentaires offrent de plus en plus de possi-bilités. On trouve des cristaux ou des pierres de formes et couleurs différentes, on peut même créer son propre design. Le strass peut être placé à la maison et enlevé quand on le souhaite.

Une nouvelle technique permet maintenant de dévoiler un pa-pillon ou un autre motif lorsque l’on sourit, c’est le tatouage den-taire. De 4 à 6 millimètres, c’est l’atout charme discret et provi-soire. Le «teeth art tatoo» permet d’exprimer sur une dent un état d’esprit, et le must have c’est de l’assortir à sa tenue ou à son ver-nis à ongles. On utilise une colle spéciale et on l’enlève facilement, votre sourire pourra être différent tousles jours.

VoTRe souRiRele reflet de l’âme et de l’humeur. mieux vaut entretenir que guérir.Photo: shutterstoCk

■■ Question: Qui dit beau sourire dit dents blanches, mais est­ce le seul critère de beauté?

■■ Réponse: non, même s’il est clair qu’un sourire écla­tant, par définition, ne sera pas jaune. il existe bien des astuces pour rendre votre sourire irré­sistible.

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DiagnosticLe diagnostic a connu une évolu-tion spectaculaire grâce à l’arrivée,

comme dans les autres do-maines de la médecine, de scan-ners qui permettent de visuali-ser les structures anatomiques osseuses et dentaires en 3 di-mensions, tout ceci dans le but d’effectuer des interventions plus précises, plus rapides et plus sûres. L’exemple classique consiste dans la mise en évi-dence du rapport parfois très étroit entre le nerf alvéolaire in-férieur et les racines des dents de sagesse à extraire. Les images 3D nous permettent également de poser des implants à proximité de structures anatomiques sen-sibles comme le nerf mandibu-laire ou les sinus maxillaires. En effet, lors d’une édentation pos-térieure, on peut ainsi évaluer précisément l’os à disposition et poser des implants en limitant les risques de complications pré et post-opératoires.

matériauxUn autre domaine qui a considé-rablement progressé est celui des matériaux dentaires avec la dis-parition de l’amalgame dentaire,

ou «obturations grises», conte-nant du mercure, très toxique pour l’homme et l’environ-nement. Les nouveaux maté-riaux composites «obturations blanches» et les céramiques ont acquis des qualités de précision, de résistance et de durabilité excellents. Le titane, déjà utili-sé dans de nombreux autres do-maines, a fait son entrée en den-tisterie comme matériau de base pour la fabrication des implants il y a plus de 40 ans. Le domaine de l’implantologie est en pleine mu-tation au niveau des protocoles d’interventions et d’ostéointégra-tion, notamment grâce à de nou-veaux états de surface qui per-mettent de réduire le temps entre l’insertion de l’implant dans l’os et la pause de la dent définitive. Par ailleurs, les professionnels optent désormais pour des im-plants courts dans les cas où l’os à disposition est réduit en hauteur, ou bien lorsqu’il s’agit d’éviter des structures anatomiques sensibles telles que nerfs, vaisseaux et si-nus. Les parties prothétiques sont aujourd’hui en grande partie réa-

lisées en zircon qui a remplacé l’or devenu trop onéreux.

meilleur confort du patientL’instrumentation a, elle aus-si, beaucoup évolué avec notam-ment l’utilisation de divers lasers permettant de traiter les patients sans l’utilisation de la fraise, en-core considérée comme un ins-trument de torture ! Ces lasers permettent d’effectuer des inter-ventions chirurgicales, d’éliminer des caries et de traiter les gencives sans que les patients ne ressentent de quelconque traumatisme. Par ailleurs, un nombre croissant de cabinets proposent des méthodes de sédation consciente grâce à l’utilisation du protoxyde d’azote, également appelé gaz hilarant. Mais il est toujours possible d’ef-fectuer des anesthésies totales pour les sujets particulièrement sensibles. Ainsi, l’intervention est à la fois moins traumatisante pour le patient et moins stressante pour le praticien.

■■ Question: Quand art et mé­decine riment, le patient n’a plus peur du dentiste. des innovations technologiques majeures en ma­tière de diagnostic et matériaux ont fait entrer la dentisterie dans une nouvelle ère.

■■ Réponse: la médecine den­taire est en pleine évolution de­puis quelques années afin d’ap­porter aux patients des méthodes diagnostics et techniques de pointe associées à de nouveaux matériaux. nous avons rencon­tré le docteur philippe germanier, ancien chef de clinique et actuel directeur du centre dentaire de st­François à lausanne.

la médecine dentaire du 21e siècle: entre tradition et nouveauté

Dr. philippe GermanierResponsable du Centre dentaire de st François, ancien chef de clinique et actuel instructeur à l’uni-versité de Zürich.

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nicolas Velleredaction.ch@mediaplanet.com

Pour soigner nos dents, nous dépensons chaque année envi-ron 450 francs. Nous payons près de 90 pour cent de cette somme de notre poche. 6 pour cent de ce montant est pris en charge par les assurances quand l’af-fection dentaire découle d’une grave maladie. Les dents sont la seule partie du corps dont les soins ne sont pas remboursés par les assurances. A quelques exceptions près.

une quarantaine de maladies prises en chargeL’ordonnance sur les prestations dans l’assurance obligatoire des soins a dressé une liste de 18 mala-dies du système de la mastication ainsi qu’une vingtaine de mala-dies graves. Il s’agit par exemple de tumeurs, de kystes, d’arthrose ou encore d’infirmités congénitales. Plutôt rares, ces maladies sont cou-vertes par l’assurance de base. Pour cela, elles doivent être impérative-ment diagnostiquées par un méde-cin-dentiste.

affections non prises en chargeLes autres ne sont pas rembour-sées. Les assureurs considèrent que le patient aurait pu les prévenir au moyen d’une bonne hygiène bucco-

dentaire. Il s’agit des affections den-taires les plus courantes, comme les caries. Dans ce cas, souscrire une as-surance complémentaire permet des économies mais pas pour tout le monde. Une telle couverture ne se justifie souvent pas pour les adultes. Les primes sont bon marché mais les prestations sont très restreintes. Une telle couverture peut en re-vanche se révéler avantageuse pour les enfants et adolescents ou les per-sonnes à risque. Par exemple, les frais pour des corrections en cas de malposition dentaire ou maxillaire peuvent être très élevés.

comparer les assurancesSi vous décidez de souscrire une complémentaire, faites attention. Les écarts entre les assurances sont très importants. Il faut donc com-

parer les primes et les prestations prises en charge par les différentes assurances. Quelques dizaines de francs par mois suffisent à obtenir une bonne couverture. Cependant, il ne faut pas oublier que ceux qui respectent les règles d’une bonne hygiène dentaire échappent aux affections et n’ont donc pas intérêt à recourir à une complémentaire. Pour cela, les règles sont simples. D’abord, limiter la consommation de sucre et privilégier les produits qui ménagent les dents. Ensuite, se brosser les dents après chaque repas. Enfin, faire régulièrement contrôler l’état de ses dents dans un cabinet professionnel et veiller à effectuer un nettoyage chaque année.

■■ Question: l’assurance obligatoire de base ne paie pas les soins dentaires. comment faire?

■■ Réponse: pour quelques dizaines de francs par mois, une assurance complé­mentaire vous couvrira.

Souscrire une complémentaire pour ses dents

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