Nuits Electriques

30
1 Nuits électriques : Un projet d’exposition du Centre Pompidou Commissariat : Philippe-Alain Michaud et Laurent Le Bon

Transcript of Nuits Electriques

Page 1: Nuits Electriques

1

Nuits électriques : Un projet d’exposition du Centre Pompidou

Commissariat : Philippe-Alain Michaud et Laurent Le Bon

Page 2: Nuits Electriques

2

Sommaire 1-Présentation de l’exposition……………………………………………………………..p. 3 2-Liste des œuvres………………………………………………………………………….p.4

3-Eléments budgétaires…………………………………………………………..............p. 24

Page 3: Nuits Electriques

3

1) Présentation de l’exposition « Nuits électriques. Cinéma, pyrotechnie » Au cinéma, les effets pyrotechniques (guerres, explosions, incendies, éruptions…) qui se multiplient dans le cinéma d’action sont les lointains souvenirs, à l’ère de la reproductibilité technique, des spectacles de feu qui apparaissent en Occident à l’aube des temps modernes et dont les origines se perdent dans l’Antiquité extrême orientale. Des fumigènes du cinéma primitif aux explosion numériques du cinéma contemporain, films d’action, de guerre ou de science-fiction reprennent indéfiniment les mêmes effets de feu indéfiniment déclinés, réagencés selon des scénarios toujours différents, de sorte que le spectateur de cinéma moderne se trouve dans une situation identique à celle des spectateurs des feux d’artifice de la Renaissance ou de l’âge classique découvrant une collection d’effets interchangeables portés par un récit mythologique ou historique qui se consume dans le temps même de son évocation. Mais les spectacles de feu n’ont pas seulement laissé une trace narrative dans le cinéma d’action : envisagé comme projection de lumière intermittente et colorée dans l’obscurité, le cinéma expérimental, en transformant la projection même en spectacle, nous montre que le film relève du pyrotechnique jusque dans sa structure. Essentiellement instable, il nous donne à voir, comme les feux d’artifice, des phénomènes de « brillance », c’est-à-dire la formation de spectres se séparant de leur masse, des phénomènes d’explosion de formes colorées, éphémères comme des bouquets de feux d’artifice. Avec le progrès des technologies numériques, il est en effet possible aujourd’hui de présenter les films hors des salles de cinéma, dans des espaces d’exposition avec une qualité qui respecte la nature des originaux, ce qui renouvelle profondément le mode d’approche du cinéma expérimental, du cinéma d’avant-garde et des films d’artistes. L’exposition, entièrement dématérialisée, est constituée de films numérisés présentés sous différentes formes (projections de grand format, écrans plats, moniteurs) et se propose d’explorer les nouveaux modes de présentation des images en mouvement. Le catalogue rassemble, avec les images des films présentés, des reproductions d’œuvres modernes et contemporaines ainsi qu’un choix de gravures anciennes représentant des feux d’artifice, des explosions volcaniques ou des incendies et retrace ainsi une petite histoire des représentations pyrotechniques jusqu’à son devenir cinématographique. Un programme de films de fiction développant des effets spéciaux pyrotechniques peut être présenté dans une salle de cinéma en liaison avec l’exposition.

Page 4: Nuits Electriques

4

2) Liste des œuvres

1 Ŕ Jordan Belson Allures 1963 Film cinématographique 16 mm couleur, sonore Durée : 7'17" Distributeur : Light Cone Don de l'artiste en 1996 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1996-F1306 F61306

Photogramme

Cliché N.B. 4F85143

Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)

(c) droits réservés

2 - Stan Brakhage Chartres Series 1994 Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux Durée : 9' Musique : avec la collaboration de Sam Bush à Western Cine Distributeur : Light Cone Achat en 1995 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1995-F1308

Page 5: Nuits Electriques

5

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

3 - Robert Breer " 70 " 1970 Film cinématographique 16 mm couleur, sonore Durée : 5' Distributeurs : Light Cone, London Film-Makers Co-op, Film-Makers' Cooperative, Museum of Modern Art Achat à l'artiste en 1975 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1975-F0083 F60083

Page 6: Nuits Electriques

6

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

4- Cai Guo-Qiang Explosions - Selected Works 2003 Vidéo Betacam numérique, PAL, couleur, silencieux Durée : 30' Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne (Paris) en 2004 (Projet pour l'art contemporain) Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 2004-449 Expositions : Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007

5- John Cale Police Car (Fluxfilm n° 31) 1966 Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux Durée : 1' Achat en 1994 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1994-F1267(31)

Page 7: Nuits Electriques

7

Expositions : . Enigma objekta = Enigme de la modernité, Kolekcija Nacionalnog muzeja moderne umjetnosti Centra Pompidou, Paris = La collection du Musée national d'art moderne Centre Pompidou : Zagreb (Croatie), Galerija Klovicevi Dvori, 17 décembre 2004-20 février 2005 // Budapest (Hongrie), Ludwig Múzeum Museum of Contemporary Art, 14 mars-15 mai 2005 Cinéma expérimental : Villeurbanne, IAC - Collection Frac Rhône-Alpes, 18 octobre-13 décembre 2007

Bibliographie : L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996, catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996 isbn 2-85850-902-6

- cit. et reprod. p. 95

Photogramme

Cliché N.B. 4F85139

Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)

(c) droits réservés

6 - Henri Chomette Cinq minutes de cinéma pur 1925 Film cinématographique 35 mm noir et blanc, muet Durée : 5' Distributeurs : Cinédoc PFC, Light Cone Achat en 1976 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1976-F0103 F60103

Photogramme Cliché N.B. 4F85106 Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

Page 8: Nuits Electriques

8

Photogramme

Cliché N.B. 1994 X 8064 (diffusion RMN)

(c) droits réservés

7- Claude Closky Brrraoumm 1995 Vidéo Betacam SP, PAL, couleur, son Durée : 7' Achat en 2000 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 2000-86 Expositions : Collection Nouveaux Médias : Bordeaux, Ecole supérieure des Beaux-Arts, 11 octobre-31 décembre 2005 // Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2-28 janvier 2006 // Paris, Université Paris I - Panthéon-Sorbonne M.S.T. conservation et restauration, 1 février-31 mars 2006 Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007

Page 9: Nuits Electriques

9

Gerbes de flammes, geysers de feu. Des voitures, des motos, des hommes et des chevaux, autant de machines et de corps qui fuient, explosent, se désagrègent. La lumière ronge l'écran, elle donne à l'œuvre un faux air de vidéo retouchée au synthétiseur. Claude Closky a prélevé des passages de films, son choix porte systématiquement sur l'instant ultime de l'action : l'explosion, ce passage obligé du film à gros budget. On a pu même parler pour certains de ces films de "feu d'artifice formel" 1 : "Ce genre de fragmentation typique du clip […] - c'est la jubilation du feu d'artifice, assortie du plaisir "primitif" (l'une des premières bandes d'Edison montrait quelqu'un casser des assiettes) d'assister à la destruction d'objets coûteux... "Et de film en film, à une époque où l'on parle de crise du récit au cinéma, on assiste à une surenchère permanente d'effets spéciaux. L'œuvre de Claude Closky aligne ces surenchères en une réaction en chaîne où chaque explosion ouvre sur un autre embrasement, perdant ainsi tout effet de finalité ou de séquence terminale. On entre directement dans le paroxysme d'une situation dénuée de tout fondement, détachée de tout contexte. L'indifférenciation des plans d'un film à l'autre se dévoile. L'attention oscille entre la fascination des explosions et l'ennui de la répétition. La bande par son mutisme retire aux explosions tout effet de puissance. Une suite de déflagrations muettes pour une apocalypse non eschatologique et postmoderne qui s'exprime dans un langage universel : poursuites, explosions, cascades exercent le même impact populaire de Hong-Kong à Hollywood.

Dans une autre œuvre (En avant, 1995), Claude Closky accumule des mouvements issus de cent films d'action empruntés en vidéoclub. La vidéo renoue ici avec un certain cinéma dit expérimental, le "cinéma pur" des années 20 qui sut s'affranchir de l'obligation de raconter quelque chose.

Dominique Garrigues 1 Laurent Jullier, L’Ecran postmoderne (un cinéma de l'allusion et du feu d’artifice), Paris, L'Harmattan, 1997.

8 - Jim Davis Light Reflections 1948 Film cinématographique 16 mm couleur, sonore Durée : 15' Photographie : John A. Stewart Musique : Edward Muller Achat en 1982 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1982-F1052 F61052

Page 10: Nuits Electriques

10

Photogrammes

Cliché N.B. 4F85137

Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)

(c) droits réservés

Photogrammes

Cliché N.B. 1994 X 8079

Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)

(c) droits réservés

9 Ŕ Eugène Deslaw Les nuits électriques 1928 Film cinématographique 35mm nb, silencieux Durée : 10’

Page 11: Nuits Electriques

11

Photogrammes (c) droits réservés

10- Peter Fischli, David Weiss Der Lauf Der Dinge 1986-1987 Vidéo U-matic, PAL, couleur, son Durée : 28' Achat en 1990 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1990-23 Expositions : Les Collections du Centre Georges Pompidou : un choix - volet vidéo : Paris, Musée d'art moderne de la Ville de Paris, 15 juin 1998-13 septembre 1999 L'art au centre : sélection d'oeuvres du Centre Georges Pompidou à Epinay-sur-Seine : Epinay-sur-Seine, Centre commercial Epicentre, 10 mars-5 juin 1999 Collection Nouveaux Médias : Bordeaux, Ecole supérieure des Beaux-Arts, 11 octobre-31 décembre 2005 // Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2-28 janvier 2006 // Paris, Université Paris I - Panthéon-Sorbonne M.S.T. conservation et restauration, 1 février-31 mars 2006 Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007 Bibliographie : Vidéo et après : La collection vidéo du Musée national d'art d'art moderne Centre Georges Pompidou. - Paris : éd. du Centre Georges Pompidou ; éd. Carré, 1992 isbn 2-908393-13-1 - Cit. p. 124 et reprod. p. 125

Page 12: Nuits Electriques

12

(diffusion RMN) (c) T&C Film

Cliché coul. 1994 CX 1264 Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) T&C Film

Cliché coul. 1994 CX 1263 Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) T&C Film

Avec Der Lauf der Dinge, le cours des choses est envisagé au niveau des phénomènes matériels, de l’histoire de la sculpture, de la médiation par le film ou la vidéo, et des rapports à la culture et aux infrastructures de l’art.

L’installation éphémère est construite en un parcours architecturé, armé de principes physiques (équilibre statique, poids, etc.) et de produits chimiques, en attente respectivement de leur ébranlement et de leur mise à feu par combinaisons. Les propriétés de l’air (ballons gonflés à percer), de l’eau (récipients à renverser) et du feu (bougies allumées) sont aussi mises à contribution. La

Page 13: Nuits Electriques

13

coordination spatiale et temporelle est précise et savante, si bien que le déroulement de la torsion d’un sac poubelle accroché en hauteur donne la première impulsion à une longue succession de catastrophes ludiques (chutes, projections, etc.). Les causes et conséquences de ce chaos, ses processus et ses matériaux sont montrés et fascinent le spectateur. Cette construction explicite souligne une approche scientifique du monde et crée la métaphore d’un monde exploré.

Par les procédés et les matériaux qu’elle utilise, l’installation fait la synthèse de nombreuses conceptions sculpturales du 20e siècle : la suspension (le constructivisme), l’assemblage (sculpture des années 1945-50), le mouvement (l’art cinétique), l’accumulation et les matériaux de récupération (Nouveau Réalisme et Pop Art), l’idée d’une énergie propre aux matériaux (Carl Andre), une inclusion de l’objet banal et quotidien (Marcel Duchamp).

La médiation par le film ne restitue pas la réalité de l’installation, elle est distincte de la perception directe du fait. Le cours des choses dans le domaine de la connaissance et dans une société de communication de masse implique des rapports à des artefacts médiateurs. La conception postmoderne de l’œuvre d’art inclut une réflexion sur le déplacement d’un phénomène éphémère dans la culture et d’une œuvre dans les infrastructures de l’art.

Thérèse Beyler

11- William Klein Broadway by Light 1957 Film cinématographique 35 mm couleur, sonore Durée : 11' Conseiller technique : Alain Resnais Musique : Maurice Leroux Montage : Léonide Azar Production : Argos Films Sous-titres français : Chris Marker Producteur executif : A. Dauman Achat en 1999 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1999-F1425

Page 14: Nuits Electriques

14

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

12- Ange Leccia Fumées 1995 Installation vidéo Double vidéoprojection en angle Betacam numérique, couleur, silencieux 300 x 400 cm Durée : 51'37" 3 exemplaires + 1 AP Achat à une galerie en 2003 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 2003-343 Expositions : Nouvelles vagues : un point de vue sur l'art français contemporain à partir des collections du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne-Centre de création industrielle, Paris : Shanghai (République populaire de Chine), Shanghai Museum, 15 janvier-26 février 2005 // Canton (République populaire de Chine), Guangdong Museum of Art, 16 mars-15 avril 2005 // Pékin (République populaire de Chine), China Millenium Monument, 1 mai-15 juin 2005

Page 15: Nuits Electriques

15

Accrochage mouvement des images, 2006 niveau 4 Cliché coul. 4N02885 Philippe Migeat Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) Adagp

Accrochage mouvement des images,2006 niveau 4 Cliché coul. 4N02884 Philippe Migeat Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) Adagp

Cliché coul. 4N01388 Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) Adagp

13- Rose Lowder Bouquets 1 à 10 1994-1995

Page 16: Nuits Electriques

16

Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux Durée : 11' Distributeur : Light Cone Achat à l'artiste en 2000 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 2000-F1437 Expositions : Les relations entre l'impressionnisme et la naissance du cinéma : Lyon, Musée des Beaux-Arts Palais Saint-Pierre, 13 avril-18 juillet 2005 Bibliographie : Le mouvement des images : Collections du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne-Centre de création industrielle : Paris, Centre Pompidou - 4 avril 2006-29janvier 2007 isbn 2-84426-295-3

- cit. p.12-13

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

14 - Norman McLaren Blinkity Blank 1955 Film cinématographique 35 mm couleur, sonore Durée : 5' Production : The National Film Board of Canada Musique : Maurice Blackurn Achat à l'Office national du Film du Canada (Paris) en 1999 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1999-F1412

Page 17: Nuits Electriques

17

Photogramme (c) droits réservés

15- Ana Mendieta 15A- Burial of the Nanigo 112, Greene Street Gallery, NY City, 1976 8 mm transféré en digital, 3’ 15B- Untitled, Iowa, June 1981 8 mm transféré en digital, 3’ Achat en 1999 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1999-139 Expositions : Collection Nouveaux Médias : Bordeaux, Ecole supérieure des Beaux-Arts, 11 octobre-31 décembre 2005 // Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2-28 janvier 2006 // Paris, Université Paris I - Panthéon-Sorbonne M.S.T. conservation et restauration, 1 février-31 mars 2006 Corps, Couleur, Immatériel : Paris, Centre Pompidou, 4 octobre 2006-5 février 2007 // Vienne (Autriche), Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, 8 mars-3 juin 2007 // Humlebaek (Danemark), Louisiana Museum of Modern Art, 1 juillet-30 septembre 2007 Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007

16- Mary Menken Lights 1964-1966 Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux Durée : 6'30" Distributeurs : Film-Makers' Cooperative Achat en 1975 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1975-F0229 Expositions : Scratch Projection : Paris, Light Cone, 20-20 janvier 2004 Bibliographie : L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996, catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996 isbn 2-85850-902-6 - cit. p. 295

Page 18: Nuits Electriques

18

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

17- Ronald Nameth Andy Warhol's Exploding Plastic Inévitable 1967 (Tourné lors d'une action artistique musicale, théatrale et cinématographique financée par Andy Warhol et réalisée par Paul Morissey et Gerard Malanga au Saint Marks Place Theater de New York) Film cinématographique 16 mm couleur, sonore Durée : 14' Avec : Nico et le Velvet Underground, Gérard Malanga, Ingrid Superstar, Susan Pile, Edward Walsh Coordination : Paul Morrissey Lumières : Dan Williams Distributeur : Visionrainbow Achat à l'artiste en 1991 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1990-F1144 F61144

Page 19: Nuits Electriques

19

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

18- Yoko Ono One (Fluxfilm n° 14) 1966 Film cinématographique 16 mm noir et blanc, silencieux Durée : 4'30" Caméra : Peter Moore Information complémentaire : filmé avec la caméra ultrarapide louée par George Maciunas à 2000 im/sec. Achat en 1994 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1994-F1267(14) Expositions : Enigma objekta = Enigme de la modernité, Kolekcija Nacionalnog muzeja moderne umjetnosti Centra Pompidou, Paris = La collection du Musée national d'art moderne Centre Pompidou : Zagreb (Croatie), Galerija Klovicevi Dvori, 17 décembre 2004-20 février 2005 // Budapest (Hongrie), Ludwig Múzeum Museum of Contemporary Art, 14 mars-15 mai 2005 Cinéma expérimental : Villeurbanne, IAC - Collection Frac Rhône-Alpes, 18 octobre-13 décembre 2007 Bibliographie : L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996, catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996 isbn 2-85850-902-6 - cit. p. 349

Page 20: Nuits Electriques

20

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

19- Anri Sala Mixed Behaviour 2003 Installation vidéo Installation Betacam numérique NTSC, 8'17"15 images, couleur, son format 4/3 2/6 1 CD-ROM avec images de l'installation + BIO + texte Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne (Paris) en 2005 (Projet pour l'art contemporain) Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 2005-110 Expositions : Inauguration : Istanbul (Turquie), Santralistanbul, 11-31 juillet 2007 Bibliographie : Collection art contemporain : [Catalogue de] La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, [sous la dir. de Sophie Duplaix].- Paris : Centre Pompidou, 2007 isbn 978-2-84426-324-7 - cit. et repr. coul. p. 407

20 Ŕ Nicolas Schöffer Sculptures, projections, peintures 1956 Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux

Page 21: Nuits Electriques

21

Durée : 4'36" Avec la collaboration du réalisateur Jacques Brissot Achat à Mme Eléonore de Lavandeyra-Schöffer (Paris) en 2003 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 2003-F55

Photogrammes (c) droits réservés

21- Paul Sharits N : O : T : H : I : N : G 1968 Film cinématographique 16mm couleur Achat en 1975 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1975-F0283 F60283

Photogrammes Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN) (c) droits réservés

Page 22: Nuits Electriques

22

22- Roman Signer - 22A- Corde de fusées en haut d’une cheminée - 22B- Pont traversé par le feu - 22C- Volcan en éruption 1975-1989 3 films super 8 transférés en digital Vidéo Betacam SP, PAL, silencieux, couleur Durée : 3 fois 3’ environ Achat à une galerie en 2000 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 2000-42(1 à 3) Expositions : L'horreur comique esthétique du slapstick : Paris, Centre Pompidou, 29 septembre-24 octobre 2004 Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007

La compilation chronologique des films super-8 et des enregistrements vidéo réalisés par Roman Signer (ou d’autres réalisateurs, et notamment sa femme Aleksandra) depuis 1975 pour documenter ses actions a été faite en 1989 par l’artiste, et éditée par Vexer Verlag à Saint-Gall (Suisse). L’ordre chronologique choisi dément la volonté critique et encyclopédique de catégoriser les actions de Signer selon des critères thématiques (explosions, envols, mouvements) ou selon des traits formels (intérieur/extérieur, présence/absence de l’artiste, couleurs des objets). Les actions de Signer obéissent bien à un nombre relativement restreint de principes récurrents, notamment dans leurs “scénarios”. Mais l’artiste n’a pas de volonté systématique; il ne cherche pas à aligner tout ce qu’il est possible de faire avec une chaise et quatre explosifs, ou avec une bicyclette, ou encore avec des ballons. Ses actions sont inspirées par les circonstances, par les particularités des lieux, par les saisons, par son humeur et son imagination.

Décrire toutes, une à une, ne pourrait se faire vraiment que dans un cadre narratif ou fictionnel, qui seul rendrait justice à l’univers propre créé par les actions de Signer, quand on les voit en grand nombre, à la suite les unes des autres. Et encore ne pourrait-on pas vraiment rendre compte des effets comiques générés par les circonstances de visionnement (comme les premières vidéos de William Wegman, les actions de Signer, montrées devant un public nombreux, voient leur effet comique décuplé). Le Helmhaus de Zurich a publié un catalogue en 1992 (Roman Signer. Bilder aus Super-8 Filmen 1975-1980, texte: Marie-Louise Lienhard, éd. Offizin, Zurich, Suisse) qui documente la plupart des actions en question par une double-page d’illustrations (photogrammes super-8 ou impressions tirées des vidéos). On se référera à cette publication pour un aperçu plus détaillé des actions.

Actions accomplies par Signer dans la période couverte par cette compilation sont très simples, réalisées avec des objets quotidiens. La forêt, les rivières, les champs de la nature environnant Saint-Gall (Suisse) où Signer vit, ou bien son atelier, ou encore quelques lieux urbains totalement quelconques ont été les “scènes” de ces actions. Le tournage super-8 consiste en un plan séquence fixe qui enregistre la totalité de l’action; de très rares raccords, parfois, notamment lorsque la couverture spatiale l’exige. Pas de son. Les enregistrements vidéo qui suivront reprennent le même schéma de documentaire minimaliste. Tout est dans l’action, et l’image fait oeuvre dans la mesure où elle en est une des traces. Par exemple: un ballon de baudruche rouge est entraîné par un morceau de bois auquel il est attaché par une ficelle. Le morceau de bois est emporté dans le courant d’un petit ruisseau; au moment où le cours d’eau chute brusquement lors d’une petite cascade, le morceau de bois va-t-il s’envoler, attaché au ballon rouge? Non, tout au contraire, il entraîne le ballon rouge dans sa chute, hors du champ de la caméra, et cette inversion des lois physiques (un ballon doit s’envoler et non plonger), totalement explicable par le poids excessif du bâton, porte en elle-même toute la poésie et tout l’humour de Signer, attaché à la magie dérisoire des micro événements. Une autre fois, c’est un paysage de neige, entre les sapins; la surface de la neige gondole peu à peu, se soulève, gonfle et se fendille; une forme cylindrique noire émerge peu à peu; il s’agit d’un ballon qui se gonfle sous nos yeux, jusqu’à l’explosion. Ces deux usages du ballon s’attachent à des propriétés distinctes d’une même catégorie d’objets, et fonctionnent sur deux effets inversés: dans le premier, la surprise

Page 23: Nuits Electriques

23

vient de la dénégation brutale de nos attentes, dans la seconde la fin de l’action s’apparente à un dénouement qui nous permet de comprendre la nature de ce que nous avons vu précédemment. Une autre action encore: une petite table en bois, carrée, à quatre pieds, est posée sur un chemin à l’orée d’une forêt; quatre explosions successives, à quelques secondes d’intervalle, cassent l’un après l’autre les quatre pieds à mi-hauteur; boiteuse et déstabilisée pour un instant, la table se retrouve assez rapidement transformée en table basse. Parfois, Signer accomplit lui-même les actions: sur sa bicyclette, il tourne autour des piliers d’une salle, déroulant au fur et à mesure un ruban de plastique, créant une structure formelle dans l’espace. Une autre fois, Signer est debout dans la neige, coiffé d’un bonnet de laine dont la pointe est attachée par un long fil à une fusée pyrotechnique: l’explosion et l’envol de la fusée arrachent brutalement le couvre-chef. “La force de l’art de Signer réside dans cette sujétion absolue aux circonstances et aux règles structurales de ses actions. Signer appelle “événement poétique” les petites altérations d’un état donné. Poétique au sens littéral de poiesis, création faite de main d’homme, et non pas dans son sens vaguement profond et émotionnel. Mais la simplicité radicale, factuelle, des actions de Signer est la source même de leur fascinante énergie.” (tiré de Marie-Louise LIENHARD, op. cit.). Pour Signer, l’ensemble de l’action, de sa préparation aux traces qu’elle laisse après son accomplissement, font partie intégrante de l’oeuvre. Dans les actions compilées ici, l’enregistrement est toujours simplifié au maximum: la plupart du temps, un plan séquence fixe enregistre l’action en champ moyen. Par la suite, certaines actions plus complexes, réalisées dans le contexte de commandes muséales (lors de la Biennale de Venise en 1999, par exemple), ou certaines actions de très longue durée (voir Aktion mit einer Zündschnur) ont nécessité des conditions de tournage particulières, proches de celles du documentaire de reportage. LLH

23- José Antonio Sistiaga Impressiones en la alta atmosfera 1988-1989 Film cinématographique 70 mm (15 perforations) couleur, sonore Durée : 7' Distributeur : Light Cone Achat en 1994 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou AM 1993-F1258 Bibliographie : L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996, catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996 isbn 2-85850-902-6

Page 24: Nuits Electriques

24

- cit. p. 414

Photogramme Cliché coul. 1994 CX 8013 (diffusion RMN) (c) droits réservés

24 Ŕ James Whitney Yantra 1950-1957 Film cinématographique 16 mm couleur, sonore Durée : 7' Production : Uroboros Films Informations complémentaires : les images de ce film ont été synchronisées en 1957 à la musique du "Caïn et Abel" du compositeur néerlandais Henk Badings. Le titre en sanscrit signifie "outil" ou "machine" Distributeurs : Cinédoc PFC, Light Cone, London Film-Makers Co-op, Cine Pro Achat en 1982 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1982-F1053 F61053

Photogramme

Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)

(c) droits réservés

25 Ŕ James Whitney

Page 25: Nuits Electriques

25

Lapis 1963 Film cinématographique 16 mm couleur, sonore Durée : 9' Distributeurs : Light Cone, Cinédoc PFC, London Film-Makers Co-op Achat en 1975 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 1975-F0311 F60311

Photogramme

Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)

(c) droits réservés

26 Ŕ Cerith Wyn Evans Pasolini Ostia Remix 1998-2003 Installation cinématographique Film super 16mm, couleur, silencieux Durée : 15' en boucle Edition 1/3 + épreuve d'artiste Achat au White Cube (Londres - Royaume-Uni) en 2008 Musée national d'art moderne, Centre Pompidou Inv. : AM 2008-F9

Page 26: Nuits Electriques

26

Photogrammes (c) droits réservés

27A- Bits and Pieces n°40 (Eclosion rapide) Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam) Film 16mm, couleur, silencieux Durée : 2’ environ EC2008-3-CI1

27B- Bits and Pieces n°78 (Architecture de feu d’artifice) Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam) Film 16mm, couleur, silencieux Durée : 2’ environ EC2008-3-CI1

Page 27: Nuits Electriques

27

Photogrammes

(c) droits réservés

27C- Bits and Pieces n°73 (Volcan en éruption 1) Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam) Film 16mm, couleur, silencieux Durée : 2’ environ EC2008-3-CI1

Photogrammes

(c) droits réservés

27D- Bits and Pieces n°280 (Volcan en éruption 2) Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam)

Page 28: Nuits Electriques

28

Film 16mm, couleur, silencieux Durée : 2’ environ

Photogrammes

(c) droits réservés

ŒUVRE DU FNAC 28- Xavier Veilhan 1963, Lyon (Rhône) Light Machine, n°1, Naked Men (Tableau lumineux, n°1, les Hommes Nus) 2001 Installation : tableau lumineux et film Dispositif électrique et électronique, aluminium, ampoules 193 x 162 x 43 cm Film : 2'40" en boucle, muet S. sur certificat Première pièce d'une série de neuf qui est désormais close. Les films, mélanges de scènes abstraites et figuratives, sont propres à chaque machine. Plus qu'un écran, le tableau lumineux fonctionne comme une "lampe qui diffuse des images". La puissance maximum est de 10 000 watts, et à chaque image correspond une vague de chaleur d'intensité différente. Le processus de vision change suivant la distance du spectateur par rapport à l'œuvre. La vision est une expérience aussi physique que cérébrale. (Texte de l'artiste) Achat à la Sandra Gering Gallery (New York, New York - États-Unis) en 2003 Fonds national d'art contemporain Inv. : 03-239 Expositions : "Métamorphoses et Clonage" MAC. Montréal. De mai à septembre 2001. "Light X Eight". Jewish Museum. New York.

Page 29: Nuits Electriques

29

De décembre 2002 à février 2003. A définir : Aix-en-Provence, Fondation Vasarely, 30 avril-16 juin 2004 L'éblouissement : Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 22 juin-13 septembre 2004 Champs de vision : Rouen, Musée des Beaux-Arts, 5 novembre 2004-21 février 2005 -De lo real y lo ficticio. Arte contemporaneo de Francia Francia : Mexico (Mexique), Museo de Arte Moderno, 7 juillet-9 octobre 2005 // Miami (Floride, États-Unis), Bass Museum of Art, 3 novembre 2005-25 janvier 2006 Shortcuts between reality and fiction : vidéo, installations and paintings from le Fonds national d'art contemporain : Sao Paulo (Brésil), Pinacoteca do Estado, 12 avril-28 mai 2006 Xavier Veilhan : Vitry-sur-Seine, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 21 novembre-8 décembre 2006 Bibliographie : Eblouissement : Paris, Jeu de Paume, 24 juin-12 septembre 2004. - Paris : éditions du Jeu de Paume, 2004

- Reprod. p. 90 De lo real y lo ficticio. Arte Contemporaneo de Francia : Museo de Arte Moderno de Mexico, juillet-octobre 2005 - Reprod. en coul. p. 72-73

Cliché coul. CD 358 - LMNAKEDMEN Visuel fourni par la galerie (c) Adagp

Page 30: Nuits Electriques

30

3) Eléments budgétaires Le tableau ci-dessous présente les trois grands postes budgétaires de l’exposition « Nuits électriques » : numérisation des films et des vidéos projetées, droit de diffusion et scénographie.

Poste budgétaire Prix TTC

Numérisation films et vidéos 17980,00 €

Droits 5 000,00 €

Scénographie 15 000,00 €*

Coédition du catalogue 20 000,00€

TOTAL 57 980,00 €

Rajouter à ces frais

Matériel audiovisuel : o 18 blu-ray grand écran, dont 2 de 6 m de base o 9 moniteurs 4/3 o 11 écrans plats dont 10 petits o 3 écrans moyens o 2 écrans de 3 m de base o 44 lecteurs et projecteurs

Transport de l’œuvre de Xavier Veilhan sur le lieu de l’exposition.

Salaire d’un chargé de mission sur le projet

Voyages aller-retour et frais de séjour : pour les deux commissaires, le scénographe, l’installateur, * A préciser en fonction du lieu