MonitorCentre de test et de validation

L’Europe entière sur 6 kilomètresHolcim à Eclépens (VD)

Chantier en deux étapesCompagnie industrielle de Monthey (Cimo)

Nouveau système de détection incendie

Nouvelle arène de l'environnement

ECOLOFT à Spreitenbach

Journal des sociétés Siemens en Suisse 3|2012

Monitor 3/2012

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Siemens NewsSecteur Infrastructure & Cities

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Monitor 3/2012

9Au centre de test et de validation (PCW) de Siemens, des trains destinés au trafic suburbain, régional et à grande distance peuvent être testés dans des conditions proches de la réalité sur ce réseau ferroviaire d’environ 28 kilomètres de longueur.

Cimo a souhaité moderniser et rationaliser son système de détection incendie destiné aux quelque cent bâtiments qui constituent l’un des plus grands sites industriels de Suisse. Siemens a remporté l’appel d’offre d’un des plus imposants chantiers de détection incendie de Suisse.

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Table des matières

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BrèvesSiemens au Salon Sécurité RomandieJeune ingénieur récompenséSiemens Suisse bien classé

Fin août, Bosch et Siemens appareils ménagers (BSH) inauguraient leur nouvelle exposition consacrée à l’élec­ troménager de pointe. BSH souligne ainsi son rôle de pionnier en matière de durabilité dans la nouvelle arène de l’environnement à Spreitenbach.

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La cinquième édition de la foire pour la branche de l’électricité a eu lieu mi­juin dans le cadre de la Foire de Zurich. Au fil des ans, les Powertage se sont imposées comme LE rendez­vous majeur de l’industrie élec­trique suisse. Siemens était bien évidemment de la partie.

Holcim Suisse SA est une entreprise centenaire qui produit du ciment, du béton prêt à l’emploi, du sable et des granulats. La production se répartit sur trois sites en Suisse, dont celui d’Eclépens, adossé à la colline du Mormont, au cœur du Pays de Vaud.

Pour la première fois en Suisse, la nouvelle plate­forme d’ingénierie TIA Portal de Siemens a été utilisée pour la commande d’une installation, dans la gravière d’Untervaz(GR). L’installation assure le lavage du ballast avant son transbordement sur les wagons.

12 À l’avenir, un chirurgien pourra, lors d’une opération, consulter les radiographies de son patient par de simples mouvements de la main et du bras. Pour y parvenir, des techniciens de Siemens ont adapté la technologie Kinect de la console Xbox de Microsoft.

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Secteur Energy Secteur Industry Secteur Healthcare

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3 Monitor 3/2012

Impressum«Monitor» est le journal d’entreprise des

sociétés Siemens en Suisse.

Editeur:Siemens Suisse SA

Freilagerstrasse 40

8047 Zurich

Rédaction:Siemens Suisse SAEray Müller, direction

Benno Estermann

Jörg Meyer

Daniel Gilly

Nadine Paterlini

François Huguenet

BSH Hausgeräte AGHeidi Geiler

Ont collaboré à ce numéro:Niklaus Baer

Charles Breitenfellner

Hildegard Koch

René Minnig

Lysander Jessenberger

Collaborateurs des sociétés

Siemens en Suisse

Photos:Archives de photos de Siemens,

BSH Hausgeräte, Sécurité Romandie,Universum, Felix Wey, z.V.g. Umwelt Arena Spreitenbach, auteurs

Adresse de la rédaction:Siemens Suisse SA

Corporate Communications PR

Freilagerstrasse 40

8047 Zurich

Tél. 0585 585 844

E-Mail: eray.mueller@siemens.com

Traduction:PConsulting, Jean-Claude Pouly

Graphisme et composition:Fernando Roso, Demian Vogler

Siemens Suisse SA

Impression:Stämpfli, Berne

Tirage total: 2000

Distribution: 4 fois par an

Imprimé sur papier sans chlore

Monitor est aussi disponible sur Internet:

www.siemens.ch Presse & Actualité

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Attirer les jeunes talents

Chère lectrice, cher lecteur,

Fidèle aux trois valeurs essentielles de Siemens, «innovation, excellence et responsabilité», notre objectif est d’inculquer une culture qui incite nos collabora­teurs à offrir un très haut niveau de service. Cet état d’esprit, il nous appartient de le faire rayonner à l’extérieur de l’entreprise afin de renforcer notre attractivité envers les jeunes talents. Car aujourd’hui plus que jamais, la concurrence est rude pour s’attirer les meilleures compétences.

Le fait d’être distingué cette année parmi les meilleurs employeurs de Suisse, notamment grâce aux appréciations très positives des jeunes ingénieurs, est source de légitime fierté. Des collaborateurs et collaboratrices qualifiés constituent le capital le plus précieux de toute entreprise.

Le succès engendre certaines responsabilités. Dans le cadre de notre programme de sponsoring «Generation21», nous soutenons concrètement la formation dans les professions techniques. Cela commence au jardin d’enfants avec la distribution d’une boîte à découvertes proposant des expériences sur les thèmes de l’énergie, de l’environnement et de la santé. Cet engagement se poursuit par la mise en place de programmes éducatifs et de soutien à la formation professionnelle puis, au niveau supérieur, par le sponsoring d’une chaire en technique de bâtiment efficace à l’ETH.

Un autre volet important de notre action est le Siemens Excellence Award, attribué pour la cinquième fois en 2012. D’une valeur totale de 14 000 francs, ce prix récompense chaque année un élève d’une haute école professionnelle pour un travail de diplôme se distinguant par son application pratique. Cette année et à l’unanimité du jury, le Siemens Excellence Award a récompensé un jeune ingé­nieur de la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord­Ouest pour le développe­ment d’une nouvelle commande électrique pour l’industrie textile. Toutes nos félicitations à ce jeune talent!

Frédéric RivaDirecteur Siemens Suisse romande

Editorial

6 Texte Eray Müller C Photos Siemens

Parcourir l’Europe entière sur un tracé de six kilomètres

Le centre de test et de validation (PCW) a été inauguré en janvier 1997 sur le terrain de 35 hectares d’un ancien aérodrome de la Royal Air Force britannique. Des trains desti-nés au trafic suburbain, régional et à grande distance peuvent être ainsi testés dans des conditions réalistes sur ce réseau ferroviaire d’environ 28 kilomètres de longueur. Cette infrastructure de test, la plus moderne d’Europe, fête ses 15 ans d’existence cette année.

Les opérateurs de réseaux ferroviaires doivent pouvoir compter sur des innovations entière­ment fonctionnelles, ceci dès le premier jour d’exploitation. Les tests et mises à l’épreuve deviennent toutefois de plus en plus difficiles à réaliser en raison des cadences d’exploita­tion des réseaux publics en augmentation croissante. Le centre de test et de validation accrédité et certifié de Wegberg­Wildenrath répond à cette évolution, avec des possibilités de test adaptées aux systèmes ferroviaires. Les entreprises de transport sur rail peuvent tester leurs systèmes sur le site PCW, même s’ils ne proviennent pas de Siemens. Elles peuvent ainsi évaluer les modifications et ex­tensions éventuelles dans des conditions grandeur nature, bien avant leur mise en ser­vice. Le centre PCW permet également de reproduire des conditions de test extrêmes, avec des cadences de trafic élevées qui ne seraient pas possibles dans la réalité. Les dys­fonctionnements ou défauts constatés peuvent être corrigés directement dans les ateliers sur le site. L’existence de ce centre a l’avantage de réduire sensiblement les délais de déve­loppement. Grâce à des formations intensives en exploitation pratique, le centre PCW offre à ses clients la possibilité de mettre en service leurs nouveaux véhicules ou systèmes avec les meilleures chances de succès.

Des conditions réalistesL’installation ferroviaire procure une infras­tructure de test à la pointe de la technique pour pratiquement tous les systèmes ferro­viaires européens. L’infrastructure du centre PCW comprend deux anneaux de test autori­sant des vitesses jusqu’à 100, respectivement 160 km/h, ainsi que trois autres voies de test avec écartement normal et métrique, qui sont également dotés de tronçons spéciaux avec des rayons de courbures serrés et des pentes ascendantes et descendantes. Le réseau fer­roviaire du centre PCW présente une longueur

Le centre PCW est installé sur le terrain d’environ 35 hectares d’un ancien aérodrome de la Royal Air Force britannique.

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Le grand anneau de test permet de simuler un franchissement de fron-tière toutes les trois minutes.

Parcourir l’Europe entière sur un tracé de six kilomètres

ETCS en SuisseSiemens va équiper la majeure partie des 3000 kilo-mètres du réseau ferroviaire des CFF (Chemins de Fer Fédéraux) avec le système européen de contrôle des trains ETCS (European Train Control System) de type Trainguard 100. Le montant de cette commande s’élève à près de 125 millions d’euros. Le contrat englobe l’adaptation de la sécurité ferroviaire existante au niveau ETCS Level 1 Limited Supervision, ainsi que la maintenance durant 25 ans des techniques de sécurité installées. Eléments de base du système ETCS, pas moins de 5300 unités de commutation des signaux de type MiniLEU S11 transmettront les infor-mations des signaux d’itinéraire aux véhicules ferroviaires. Equipées de panneaux photovoltaïques, les unités MiniLEU S11 consomment environ 90 % d’électricité en moins que des unités câblées conven-tionnelles. La livraison du système s’effectuera entre 2012 et 2017, en neuf étapes successives et par région.

Siemens étend son centre de testLe centre de test et de validation PCW à Wegberg-Wildenrath va encore s’étendre. Siemens a déjà com-mencé la construction d’une halle à fonctions mul-tiples budgétisée à près de douze millions d’euros. Ce nouveau bâtiment de douze mètres de hauteur abritant 7500 mètres carrés devrait être terminé d’ici fin 2012. Cette nouvelle halle devrait offrir à Siemens les meilleures conditions possibles pour la réparation, la maintenance et le service, répondant aux dernières exigences pour les différents trains. La nouvelle construction, située sur un terrain jusqu’à présent inoccupé, sera directement reliée aux halles déjà dis-ponibles actuellement. Siemens a déjà investi plus de 127 millions d’euro sur le site de Wegberg-Wildenrath depuis l’inauguration du centre PCW il y a 15 ans, et l’extension actuelle est une preuve supplémentaire de son engagement pour le site.

Les trains destinés au trafic suburbain, régional et à grande distance peuvent être ainsi testés dans des conditions réalistes sur ce réseau ferroviaire d’environ 28 kilomètres de longueur.

globale d’environ 28 kilomètres. Pour tester l’infrastructure, l’alimentation électrique à Wegberg­Wildenrath couvre tous les systèmes courants, y compris un troisième rail pour les métros ainsi que les wagons destinés aux marchés allemand et britannique. Dans le domaine de la sécurité et de la technique signalétique, le centre PCW offre un poste d’aiguillage électronique ainsi qu’un équipe­ment pour tous les systèmes de gestion et de communication ferroviaires courants, tels

que GSM­R, ETCS, PZB et FTGS. Le centre de test évalue des systèmes et des produits pro­venant aussi bien de Siemens que de clients externes, et il n’y a pratiquement rien qui ne puisse pas être testé sur le site dans des conditions réalistes. Le centre PCW englobe également des halles de formation de trains et des ateliers avec des bancs d’essai ultra­modernes.

Des références mondialesÀ côté de la locomotive électrique de la série 152 destinée aux chemins de fer allemands, de nombreux autres modèles ont été testés au centre PCW. Des automotrices telles que l’ICE 3 ou l’ICE T ont parcouru leurs premiers kilomètres ici, tout comme le Heathrow Express ou les nombreux trains Desiro UK. Les métros de Munich, Bangkok et Athènes ainsi que le tramway de Stuttgart ou lechemin de fer métropolitain pour Bursa figurent également parmi les principales références.

Le trafic ferroviaire internationalLe grand anneau de test T1 permet de simu­ler un franchissement de frontière toutes les trois minutes. Le tracé de six kilomètres du T1 est subdivisé en deux sections d’alimen­tation et simule un trafic ferroviaire réaliste à travers l’Europe entière. Les équipements pour ETCS Level 1 et 2 y sont installés à demeure. Avec cette infrastructure, les condi­tions sont ainsi fournies pour reproduire un trafic transfrontalier. Temporairement, le grand anneau de test peut être également équipé avec d’autres composants de signali­sation afin que des tests puissent s’effectuer sans ralentissement.

Le projet railGATE dès 2013Le dernier projet testé le terrain du centre PCW (l’un des quatre sites retenus) s’intitule «railGATE» et concerne le nouveau système de navigation par satellites «Galileo». Mis en concurrence avec son prédécesseur, le «GPS», d’origine militaire, ce système sera probablement mis en exploitation en 2013, et s’annonce sensiblement plus précis. Com­posés de huit bloc dénommés Pseudolites, perchés sur des mâts d’émission à 30 mètres

de hauteur, les signaux Galileo seront simu­lés dans le centre PCW et de futures appli­cations novatrices du trafic ferroviaire pour­ront être ainsi testées. Parmi celles­ci, la manœuvre automatique, la détermination de position des trains au mètre près, les mesurages continus de distances et de vitesses ou encore l’exploitation des véhicules assistés par satellite avec des intervalles raccourcis entre les trains. Des applications entièrement nouvelles, telles que la surveil­lance et la gestion des trains par satellites roulant sur des tronçons de ligne peu en­combrés, pour lesquels l’élaboration d’une infrastructure ETCS ne serait pas rentable, pourront être ainsi testées et fiabilisées.

Le TÜV Rheinland utilise également ces équipements de test très complets.

La nouvelle génération de locomotives Vectron de Siemens sur le parcours de test du centre PCW.

Le site de production chimique de Monthey impressionne d’emblée par sa dimension. Une centaine de bâtiments répartis sur 120 hec­tares (l’équivalent de 165 terrains de football!) bordent une poignée de grandes avenues parcourues par un réseau extrêmement dense de voies ferrées au sol et de passerelles de toutes sortes dans les airs. Trois fabricants de produits chimiques se partagent le site créé il y a plus de 100 ans: BASF (pigments et azu­rants optiques), Huntsman (polymères) et Syngenta (produits de protection des plantes).

Une quatrième société offre une grande palette de prestations, à forte valeur ajoutée, afin de rendre la production chimique pos­sible sur le site de Monthey: Cimo (Compagnie industrielle de Monthey SA). Propriété com­mune de Syngenta et BASF, Cimo emploie quelque 380 personnes. Elle offre des presta­tions allant de l’approvisionnement (électri­cité, vapeur, air comprimé, azote, oxygène, gaz naturel et eau déminéralisée) au recyclage ou à l’élimination des résidus (eaux usées, déchets spéciaux, incinération), en passant par la maintenance technique, l’ingénierie et l’automation. Sans oublier encore des services comme la médecine du travail, la formation continue ou le service du feu. Les installations

de détection incendie (ancienne version CZ10) devant être remplacées, Cimo a mis à profit ce projet d’envergure pour revoir la stratégie d’implémentation des nouveaux équipements.

Simplification indispensable«Dans son appel d’offre Cimo a établi un cahier des charges très précis» explique Marc­Antoine Gaspoz, de Siemens Building Technologies. En effet, le bureau technique de Cimo souhaitait regrouper 42 installations (anciennes centrales type CZ10) en 6 centres îlots pour la surveillance de la centaine de bâtiments de ce site. Cette démarche avait pour objectif non seulement de simplifier le schéma de détection en regroupant les centrales, mais également de réunir toutes les centrales au sein des bâtiments occupés par Cimo de manière à être indépendant des bâtiments de production des entreprises tierces.

Un chantier au pas de courseEn raison de l’importance du chantier, le tra­vail a dû suivre le calendrier très précis dessiné par le bureau technique. «Sur un tel nombre de bâtiments, le moindre retard se répercuterait sur toute la suite des opérations» insiste M. Gaspoz. Après environ 5600 heures

8 Texte Lysander Jessenberger C Photos Siemens Suisse

de travail des collaborateurs Siemens, les quelque 2700 détecteurs d’incendie ont été dûment reliés à leurs centrales Algorex CC1140.

Chaque zone dispose ainsi d’une unité centrale reliée à un système de supervision globale du site qui envoie des informations en direct aux pompiers présents sur place.

Le tout est conçu de manière évolutive, de manière à pouvoir s’adapter à la construction de nouveaux bâtiments, la pose de nouveaux détecteurs ou la réaffectation de locaux.

«Je tiens à souligner l’excellente collaboration avec le bureau technique Cimo, conclut M. Gaspoz. Celle­ci a prévalu tant dans le développement que dans la mise en œuvre du projet.»

La centrale d’alarme usineLe superviseur Siseco de Siemens assure l’affichage des zones de détection (détecteurs, alarmes, défauts) à la centrale d’alarme usine. Tous les plans de bâtiments avec les objets interactifs raccordés aux centrales sont repré­sentés; avec le soutien de Siemens, ce sont les pompiers du site qui ont réalisé les synop­tiques.

Parallèlement, Cimo a mis en place une in­frastructure d’automates et de PC, basée sur leur propre système de conduite de procédé, offrant aux opérateurs de la centrale d’alarme usine un outil spécifique d’alarme et de mobilisation des pompiers et des secours. Ce système réalise aussi d’autres tâches d’alarmes pour les clients du site.

Un détecteur d’incendie Sintéso.

Cimo (Compagnie industrielle de Monthey SA) a souhaité moderniser et rationaliser son système de détection incendie destiné aux quelque 100 bâtiments de ce qui constitue l’un des plus grands sites industriels de Suisse. Siemens a remporté l’appel d'offres de cet imposant chantier de détection incendie.

Détection à haute portée

Texte Niklaus Baer / Eray Müller C Photos Sécurité Romandie / Siemens Suisse / Universum Monitor 3/2012

Siemens au Salon Sécurité Romandie

Jeune ingénieur récompensé

Siemens Suisse bien classé dans le sondage Universum Student Survey

Du 14 au 16 novembre 2012, se tiendra le Salon Sécurité Romandie et Siemens sera sur place pour montrer aux visiteurs comment l’associa-tion intelligente de diverses disciplines permet d’offrir une solution globale optimale et personnalisée.

Avec l’Excellence Award, Siemens Suisse désire inciter les jeunes gens à entreprendre une réflexion scientifique qui débouche sur des solutions pratiques. En plus de la prestation scientifique, le degré d’innovation, la perti­nence sociale ainsi que le potentiel de concré­tisation du travail réalisé sont avant tout

évalués. Etudiant en construction de machines à la HES (Haute école spécialisée) de la Suisse du Nord­Ouest à Windisch, Severin Ramseyer a convaincu le jury avec son projet ciblé sur

Siemens Suisse a attribué pour la cinquième fois le prix natio-nal Siemens Excellence Award doté de 10 000 francs. Le lauréat, âgé de 25 ans, s’appelle Severin Ramseyer et habite Reinach près de Bâle.

Avec près d’un demi-million de participants, l’Universum Student Survey est le plus important sondage d’opinion international sur la satisfaction universitaire, les perspectives et les plans de carrière des étudiants.

En Suisse également, Universum est le plus important sondage en son genre effectué auprès des étudiants, et a battu un nouveau record en 2012, avec un total de 9291 partici­pants universitaires. Entre novembre 2011 et mars 2012, les chercheurs d’Universum étaient à nouveau sur le terrain pour interroger des étudiants en Suisse dans le cadre d’un sondage indépendant sur le thème des perspectives de carrière et de l’attractivité de l’employeur. Siemens Suisse obtient à nouveau d’excellents résultats dans le classement Universum TOP 100 2012: sciences économiques (56), in­génierie (2), sciences naturelles (35) et IT (17). Au niveau mondial, Siemens fait également partie des World's most attractive employers 2011.

Organisation commune avec le salon Sicher­heit de Zurich, Sécurité Romandie propose à la branche suisse de la sécurité, ainsi qu’à tous les intéressés, une importante plateforme en Suisse romande. Sous le slogan «Un seul fournisseur – dix solutions sur mesure», Siemens place au centre de la thématique la tendance générale à l’intégration croissante des systèmes. Aujourd’hui, les diverses dis­ciplines ne fonctionnent souvent plus de façon individuelle, mais en réseau, au sein d’un système global complexe.

Planification, mise en service et maintenance, prévention, détection, réaction et intervention: à chaque étape, Siemens s’efforce de poser

l’entraînement du fil de trame dans le domaine du textile. Il a en effet développé un entraî­nement direct permettant d’actionner indivi­duellement le transport du fil de trame d’un métier à tisser. Afin d’accroître la productivité du métier à tisser, les autres composants de transport du fil de trame doivent être simulta­nément déchargés activement par une dyna­mique accrue. Les coûts de production ne devraient pas dépasser ceux du type d’entraî­nement actuel. Malgré sa fabrication en Suisse, ce nouveau développement bénéficie d’un prix plus avantageux comparé aux alternatives disponibles sur le marché. Ce nouvel entraî­nement améliore les solutions traditionnelles en termes d’accélération maximale et aug­mente ainsi les possibilités dans le domaine des entraînements directs à dynamique élevée.

les bonnes questions nécessaires à l’élabora­tion d’une solution personnalisée – au service de la sécurité la plus élevée!

Halle 36, Stand 29A/B

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10 Texte Hildegard Koch C Photo Siemens Suisse

La cinquième édition de la foire pour la branche de l’électricité a eu lieu du 12 au 14 juin dernier, dans le cadre de la Foire de Zurich. Au fil des ans, les Powertage se sont imposées comme le rendez-vous majeur de l’industrie électrique suisse. Siemens était bien évidemment de la partie.

La branche de l’électricité avait rendez-vous aux Powertage

La stand Siemens aux Powertage 2012.

Durant trois jours, la foire de Zurich a rassem­blé tous les acteurs du secteur l’électricité. Quelque 150 exposants ont occupé les halles 5 et 6 jusqu’à dans leurs moindres recoins. À côté des stands d’exposition, des buffets de étaient dressés dans chaque halle, avec des espaces d’accueil permettant aux exposants d’y rencontrer leurs clients.

Plus actuel que jamaisLe thème de la sécurité d’approvisionnement en électricité est plus actuel que jamais. Bien que l’abandon de la filière nucléaire ait été demandé à partir de 2035, les limitations des rejets de CO2 n’autorisent pas un simple rem­placement par des centrales électriques à gaz­vapeur. Directeur de l’association des cen­trales électriques suisses, Michael Frank a déclaré dans une interview que l’abandon du nucléaire ne pourra pas être compensé à 100 % par des énergies renouvelables. «Le dévelop­pement des énergies renouvelables implique une extension des réseaux et nécessite des in­vestissements de plusieurs milliards de francs», explique Michael Frank. Le modèle réduit de la turbine à gaz Siemens SGT800 a incité de nombreux visiteurs à engager la discussion sur le thème des futures centrales à gaz­vapeur.

Un train supplémentaire en provenance de RomandieLa première journée était dédiée aux visiteurs francophones, avec des exposés en langue française traduits simultanément en allemand.

Conjointement avec une autre entreprise, Siemens avait organisé un train supplémen­taire en provenance de Suisse romande. Aussi bien à l’aller qu’au retour, les visiteurs de la foire ont ainsi profité de l’occasion pour échanger leurs points de vue et établir de nou­veaux contacts professionnels. Un exposé visionnaire a été intégré dans le programme du mercredi soir intitulé «Desertec – énergie et sécurité climatique pour une planète de 10 milliards de personnes». Le projet Desertec, auquel Siemens participe également, est ciblé sur un concept d’approvisionnement énergé­tique durable en provenance des régions désertiques.

Première suisseDurant ces journées, Siemens a présenté l’en­semble de son assortiment, depuis la produc­tion d’énergie jusqu’à la distribution élec­trique. Siemens Energy Automation a marqué les esprits avec une première suisse: la série de disjoncteur Siprotec 5. Celle­ci couvre un champ d’application global dans les techniques de transport de l’électricité à haute tension avec disjoncteur à distance, disjoncteur diffé­rentiel de ligne, disjoncteur de surintensité et autres équipements télématiques de terrain. Comme il y a deux ans déjà, l’exposition AMIS a attiré de nombreux visiteurs. Les entreprises de distribution d’électricité ont également montré un intérêt soutenu pour le Smart Meter destiné à remplacer le compteur électrique ordinaire.

Une palette d’offre largement diversifiéeLe transformateur réglable de Siemens pour réseaux régionaux constituait un autre point fort de l’exposition. Celui­ci peut en effet modifier le rapport de transformation sous charge, permettant ainsi au fournisseur d’élec­tricité de stabiliser la tension dans une four­chette admissible. Les tensions de production, en particulier celles provenant des énergies renouvelables, fluctuent fortement et ce transformateur permet ainsi de les stabiliser rapidement. Les portefeuilles «basse tension» (IC, LMV, LV), et «Rail Electrification» (IC, SG, RE) font partie de l’assortiment Siemens Energy depuis la création, l’an dernier, du secteur Infrastructure and Cities. Egalement présen­tées durant les Powertage, les installations compactes de commutation à courant continu avec redresseur intégré ont éveillé un intérêt soutenu de la part des représentants du sec­teur ferroviaire.

Des visiteurs satisfaitsLe public intéressé a pu découvrir un assor­timent exhaustif largement diversifié et les visiteurs ont obtenu tous les renseignements désirés de la part des spécialistes présents sur le stand. La prochaine édition des jour­nées Powertage est fixée du 3 au 5 juin 2014.

Texte René Minnig C Photos Siemens Suisse

Chantier en deux étapes chez Holcim à EclépensHolcim Suisse SA est une entreprise centenaire dont l’activité principale est la production de ciment, mais qui fournit également du béton prêt à l’emploi, du sable et des granulats. La production est répartie sur trois sites en Suisse, dont celui d’Eclépens adossé à la colline du Mormont, dans le canton de Vaud.

Ce site produit principalement du ciment avec une capacité annuelle de 950 000 tonnes. Pour la production de ce matériau, il est néces­saire de traiter une matière semi­finie que l’on appelle le clinker. Celui­ci passe dans un four cylindrique qui tourne sur lui­même, chauffé en permanence à une température de 400 degrés Celsius. Cette machine est la partie maîtresse de l’usine et nécessite un apport énergétique permanent. Un arrêt du four représente une perte de production considé­rable. Pour cette raison, Holcim tient parti­culièrement à prévenir tout risque d’arrêt du four. Un arrêt complet d’une durée de quatre semaines, planifié au printemps, est toute­fois nécessaire pour assurer la maintenance de l’installation.

Changement en deux étapes L’énergie nécessaire pour alimenter le site de production est tirée du réseau de Romande Energie par le biais d’une ligne directe ali­mentant le site en 40 kV. Une installation de haute tension reprend cette ligne et trans­met l’énergie à une installation de moyenne tension via deux transformateurs d’une puissance de 6.3 MVA qui réduisent la ten­sion de 40 kV à 6 kV. Holcim Suisse a décidé de changer ce matériel arrivant en fin de vie, à l’exception des deux transformateurs. Les travaux sont réalisés en deux étapes, en profitant des périodes de maintenance, vu l’ampleur des travaux à effectuer. La durée de cet arrêt de production étant toutefois trop courte pour effectuer le remplacement

des deux équipements en même temps, il a été décidé de répartir l’intervention sur deux années.

Un projet complexeCe projet complexe a été confié à Siemens, qui est en mesure de relever ce type de défi. Dès lors l’équipe de vente et de projet IC LMV, basée à Renens, a proposé une installation blindée isolée au SF6 de type 8DN8­5 pour la haute tension. Ce matériel de conception

robuste et bénéficiant d’un nouveau design a rapidement convaincu le client. Du côté de l’équipement de la moyenne tension, Siemens a pu proposer une installation isolée égale­ment au SF6 de type NXPLUS C. Grâce aux nom­breuses références en Suisse Romande avec ce type de matériel très performant, l’excel­lence du produit de haute tension et la proxi­mité d’une équipe de projet compétente, le choix du client s’est porté sur la solution proposée par Siemens.

Un client satisfaitLa fenêtre pour la livraison du matériel de haute tension était fixée à la fin du mois de mars 2012. Siemens a eu seulement six mois et demi pour clarifier les détails techniques, engager les équipes d’ingénierie en Suisse et en Allemagne, valider les documents pour la production et finalement lancer le processus de fabrication qui, à lui seul, a duré six mois. Siemens a engagé un camion grue capable de monter chaque élément, de l’introduire dans le bâtiment sans toucher le sol et de le poser à six mètres à l’intérieur du bâtiment sur des plaques de vingt centimètres de large. Il ne restait alors que trois semaines pour effectuer le montage, le câblage, les essais haute tension et finalement la mise en service. L’installation a pu être rendue dans les temps à la satisfaction du client. La seconde étape prévue pour la fin de l’année peut donc débu­ter avec un bilan très positif qui ne peut ame­ner qu’à une réussite totale de ce projet de rénovation de sous­station transformatrice.

Un projet complexe maîtrisé Siemens.

Siemens avait seulement six mois et demi pour clarifier les détails techniques et lancer le processus de fabrication.

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TIA PortalLe TIA (Totally Integrated Automation) Portal réunit l’ensemble des outils logiciels d’automation dans un environnement de développement exclusif et constitue ainsi un véritable fer de lance en matière de dévelop-pement logiciel. Avec ses points forts novateurs, cette nouvelle plate-forme logicielle permet de réaliser des économies et de réduire les temps d’ingénierie, augmentant ainsi considérablement l’efficacité de la production et la productivité de l’installation.

www.siemens.ch/tia-portal

SisagLa société Sisag d’Altdorf est connue pour les com-mandes de téléphériques. En Suisse, elle a équipé plus de 600 téléphériques avec une commande. Sisag conçoit également des installations de commande pour des projets industriels comme la gravière d’Untervaz ainsi que dans le domaine des transports. L’entreprise est certifiée Siemens Solution Partner.

www.sisag.ch

Une douche pour le ballastPour la première fois en Suisse, la nouvelle plate-forme d’ingénierie TIA Portal de Siemens a été utilisée pour la commande d’une instal-lation, dans la gravière d’Untervaz (GR). L’instal-lation assure le lavage du ballast, avant son transbordement sur les wagons.

Texte Nadine Paterlini C Photos Felix Wey

Les voies de chemin de fer reposent sur un lit de gravier amortissant les vibrations et appelé ballast. Au fil du temps, les cavités creuses au sein du ballast deviennent plus petites et celui­ci perd en efficacité, raison pour laquelle les Chemins de fer fédéraux (CFF) ou les services du Chemin de fer rhétique (RhB) procèdent au renouvellement du ballast à inter­valles réguliers. Cette opération dégage beau­coup de poussière, ce qui a incité les CFF et les RhB à exiger de la gravière que le ballast soit lavé. Généralement, le ballast est stocké dans le silo. À partir du silo, on procède au remplissage direct des wagons dédiés au trans­port du ballast. À ce moment, les pierres se frottent les unes contre les autres dans le silo, ce qui génère de petits éclats. Daniel Bürkli, de la gravière d’Untervaz, a donc eu l’idée de laver le ballast juste avant son transbordement.

Développement avec le TIA Portal Pour la commande de la nouvelle installation, Daniel Bürkli a pris contact avec Andreas Rentsch de la société Sisag. Ce dernier trouvait que c’était le moment idéal pour réaliser le premier projet avec le nouveau TIA Portal de Siemens. Avant le lancement du projet, il a suivi un cours de trois jours sur le nouveau portail de développement: «Cela s’est avéré payant!» La philosophie de conduite a changé, explique­t­il. De surcroît, on peut désormais travailler avec un seul outil et ne plus avoir quatre outils différents ouverts. Andreas Rentsch a pu migrer le code issu d’anciens projets existants. Même les bibliothèques ont pu être reprises sans aucun problème avec le nouveau portail.

Mise en service sur siteAprès quelques ajustements, tout s’est déroulé sans problème. Andreas Rentsch est très satis­

Étant donné que les pierres ne sont lavées qu’à ce stade, elles peuvent être simplement entreposées sur le terrain avant leur traite-ment.

fait de son projet­pilote TIA Portal. Il qualifie de «très précieux» le fait que les modules industrie standard Sisag existants ont pu être simplement migrés. Daniel Bürkli de la gravière attend également beaucoup de la nouvelle installation. L’utilisation est, comme exigée, simple: quelques pressions de touches suffisent, aucune formation du personnel n’est demandée. À ses yeux, il est également très important que les wagons de chemin de fer soient chargés rapidement. Un compar­timent de wagon est rempli en 150 secondes! De surcroît, Daniel Bürkli exploite l’unique gravière de Suisse pouvant proposer du ballast venant d’être lavé juste avant son transbordement.

Le ballast lavé est transbordé.

Texte Eray Müller C Photo Siemens

Une console de jeu dans la salle d’opérationÀ l’avenir, un chirur-gien pourra, lors d’une opération, consulter les radiographies de son patient par de simples mouvements de la main et du bras. Pour y parvenir, des techniciens de Siemens ont adapté la technologie Kinect de la console Xbox de Microsoft.

Thomas Friese, responsableTechnology and Innovation du Secteur Healthcare, décrit des cercles dans l’air, éloigne puis rapproche ses mains, fait mine de feuilleter un livre. À deux mètres devant lui, l’écran affiche un cliché radiologique qui pivote, s’agrandit, se réduit ou passe à l’image suivante au gré des mouvements de ses mains. On se croirait dans un jeu vidéo et pourtant la technologie de reconnaissance gestuelle testée ici pourrait bientôt rendre de précieux services aux chirurgiens. Elle s’adresse principalement aux interventions mini­invasives au cours des­quelles les incisions cutanées sont réduites au maximum afin de limiter les suites pos­topératoires pour le patient. Dans ce type d’intervention, le médecin n’a généralement qu’une vision réduite de l’intérieur du corps et toute information complémentaire est la bienvenue.

Les risques d’infectionJusqu’à présent, il était malaisé pour un chirurgien de commander des moniteurs, du fait que pour éviter tout risque d’infection, seuls les instruments opératoires pouvaient être touchés et aucun autre objet. Le nouveau système permet d’afficher sur les moniteurs

dans la salle d’opération les radiographies de la coupe transversale du corps du patient ou des radiographies en trois dimensions. Le chirurgien peut alors passer d’une radio à l’autre au moyen de mouvements de la main et du bras. Le médecin peut consulter ces clichés sans toucher l’écran, sans avoir à s’éloigner de la table d’opération ni compro­mettre en aucune manière la stérilité de la salle d’opération, lui permettant ainsi de disposer d’informations pertinentes à toutes les étapes de l’intervention.

Le concept KinectLe logiciel de la console de jeu Xbox de Microsoft est en effet conçu pour détecter, en interaction avec un émetteur infrarouge, un capteur et une caméra vidéo, des mouvements rapides de personnes et les reproduire sur un écran. Cette technique, baptisée Kinect, est au cœur de la technologie PrimeSensor développée par la société PrimeSense. Celle­ci consiste à projeter devant un écran une matrice invisible de points infrarouges qui est déformée par les personnes et les objets présents. Les déformations sont détectées par un capteur. Ces données permettent au logiciel de calculer un nuage de points tridi­

Un chirurgien peut faire défiler les radiographies par de simples mouvements de la main et du bras.

mensionnel reflétant la structure de la zone surveillée. Grâce aux variations de ce nuage et au recours à des modèles probabilistes, le système est capable de reconnaître des personnes et leurs mouvements et de les dif­férencier entre elles.

Avec l’aide de MicrosoftCe système original n’est cependant pas des­tiné à convertir des mouvements manuels précis et lents en commandes exactes. Avec l’aide du fabricant de la Xbox, Microsoft, qui a mis sa technologie à disposition, les développeurs de Siemens ont ainsi pu avoir recours aux connaissances les plus récentes en matière de détection de personnes. Voilà en partie pourquoi les techniciens de Corporate Technology ont mis au point des algorithmes qui détectent d’abord les mains du chirurgien dans le nuage de points. Une fois les mains détectées, le système enre­gistre alors leurs mouvements sans être dérangé par la présence d’autres personnes dans le même espace. Actuellement, la tech­nologie est expérimentée dans deux hôpitaux en Espagne et aux Pays­Bas, mais pas encore sur des patients.

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Le 24 août 2012, Bosch et Siemens appareils ménagers (BSH) inau-guraient leur nouvelle exposition consacrée l’électroménager de pointe. BSH souligne ainsi son rôle de pionnier dans le domaine de la durabilité en exposant sur plus de 300 m2 situés dans la nouvelle arène de l’environnement, à Spreitenbach, dans le canton d’Argovie.

Depuis longtemps déjà, Bosch et Siemens s’en­gagent dans la préservation et le respect de l’environnement et ce travail de pionnier porte ses fruits. Aujourd’hui, plus de 450 millions d’euros ont déjà été investis dans la recherche et le développement d’appareils ménageant les ressources. Avec ECOLOFT, la nouvelle arène de l’environnement, l’entreprise propose désormais un aperçu exhaustif du dévelop­pement de nouveaux produits responsables, et renforce ainsi la prise de conscience des visi­teurs en matière de durabilité.

Promouvoir la durabilité et l’efficacité éner-gétiqueUne moitié de l’ECOLOFT est occupée par Siemens qui présente ses derniers lave­vais­

ECOLOFT, nouvelle arène de l’environnement

selle leaders face à la concurrence, ainsi que des fours et des cuisinières qui donnent véritablement l’envie de faire la cuisine. Dans l’autre moitié, Bosch expose ses machines à laver et sèche­linge économes, ainsi que des réfrigérateurs et congélateurs dotés du label A+++ en termes d’efficacité énergétique. L’exposition comprend également une partie ludique permettant d’expliquer aux visiteurs le potentiel d’économie d’énergie dans leur propre habitation. Quarante­cinq minutes suffisent pour faire le tour d’ECOLOFT dont l’objectif est de sensibiliser la population suisse de tous âges sur le thème de «l’effica­cité énergétique des appareils ménagers».

Un portefeuille de produits super efficacesAfin de rendre les progrès d’efficience encore plus visibles, Bosch et Siemens ont réuni leurs appareils ménagers les plus écologiques dans un portefeuille de super efficacité. Chez Siemens, ces produits portent la déno­mination «eco+», respectivement «Green Tech­nology inside» chez Bosch. La demande pour ces appareils ménagers a fortement progressé, en raison notamment de l’augmentation conti­nue des prix de l’électricité. Ce qui ne sur­prend pas lorsque l’on sait que les appareils

Les appareils ménagers de BSH efficients en énergie sont exposés sur plus de 300 mètres carrés.

14 Texte Eray Müller C Photos BSH Electroménager

Monitor 3/2012

ECOLOFT, nouvelle arène de l’environnementménagers consomment la majeure partie du courant électrique dans les habitations. Avec 3,5 millions d’unités vendues en 2011 sur le marché européen, le nombre de ce type d’appareils a ainsi augmenté d’environ 12 % par rapport à l’année précédente.

Des technologies novatrices sans concurrenceLa majorité des produits exposés à ECOLOFT font partie des meilleurs dans leur catégorie respective et occupent une place de leader en matière d’économie énergétique, défiant ainsi la concurrence dans la branche. Les lave­vaisselle Siemens utilisant le système de séchage à base de zéolite en sont un parfait exemple. Cette technologie novatrice a été nominée pour le prix suisse de l’environne­ment en 2012 dans la catégorie «innovation». Autre exemple, les séchoirs de Bosch Home­

Professional, supérieurs de 60 % à la meil­leure classe d’efficacité énergétique pour les séchoirs. Equipés d’une pompe de chaleur, ils sont si performants qu’aucun autre appa­reil sur le marché ne parvient à les égaler.

L’objectif de l’ECOLOFT est de sensibiliser la population suisse sur le thème de l’efficacité énergétiquedes appareils ménagers.

Un comportement écologique est synonyme de meilleure qualité de vieLa Suisse demeure à la pointe dans la recherche et le développement de nouvelles techniques environnementales. Des concepts et des pro­jets pour une exploitation plus efficace des énergies renouvelables existent depuis long­temps déjà avec nombres d’applications déve­loppées avec succès. Il existe de nombreux produits novateurs dotés de systèmes encore plus efficients en énergie qui pourraient être utilisés dans la vie quotidienne. La connais­sance, la compréhension et le simple accès à ces produits ou aux informations appropriées manquent cependant à l’heure actuelle. À l’ave­nir, le citoyen devrait être mieux informé sur les techniques et les questions environnemen­tales, ainsi que sur la qualité des produits qui présente la meilleure efficacité énergétique possible. Opter pour l’achat d’un produit ménageant l’environnement devrait être da­vantage encouragé, car un comportement écologique n'équivaut pas à devoir renoncer à tout, mais à améliorer la qualité de vie. Les fournisseurs de produits écologiques nova­teurs et les prestataires de services dans le domaine des techniques de l’environnement et d’une exploitation durable collaborent déjà étroitement et partagent leurs expériences. En tant que centre de compétence centralisé pour les technologies environnementales, l’arène de l’environnement offre une plate­forme aux fournisseurs de produits, systèmes et prestations de service qui leur permet de présenter leurs innovations écologiques au­près des clients et des intéressés. Des infor­mations neutres et complémentaires sur les thèmes de l’environnement procurent en outre des informations supplémentaires cou­vrant un large éventail de thèmes relatifs à l’écologie. L’arène de l’environnement est l’expression même de la force créatrice de l’entreprise. Celle­ci repose sur les dizaines d’années d’expérience du pionnier environne­mental Walter Schmid, et réalise la symbiose entre l’esprit d’innovation et la compétence en matière de développement durable.

www.umweltarena.ch www.bosch­home.ch www.siemens­home.ch

Les lave-vaisselle de Siemens sont à la pointe en comparaison avec la concurrence (en haut).

Le label d’efficacité énergétique A+++ des machines à laver et sèche-linge est particu-lièrement recherché (en bas).

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