Nouveau dépliant jardins Hde Ville - Le Panier Cauchois de tourisme du Havre et de la ... le front...
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Routier :Depuis la place de l’Hôtel de Ville, prendre vers l’ouestl’avenue Foch jusqu’au bout, tourner à droite sur leboulevard Albert 1er
Les jardins longent la mer et le boulevard.
Bus : ligne 1. Ce site est desservi par l'arrêt « Plage »l Ouvert tous les joursl Entrée gratuitel Visite libre
ACCÈS A PROXIMITÉ
L’église Saint-Joseph, dernière œuvre d’Auguste Perret,dont la flèche s’élève à 107 m,
Le sémaphore du port,
Le port de plaisance,
Le Musée Malraux, 2 boulevard ClemenceauTél. 02 35 19 62 62Du lundi au vendredi de 11 h à 18 h. Samedi, dimanchede 11 h à 19 h. Fermé le mardi et les 1er janvier, 1er mai,14 juillet, 11 novembre et 25 décembre.
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Aires de jeux
Terrain de volley-ball
Terrains de pétanque
Bains maritimes
Restaurants saisonniers
Le Havre côté nature6 parcs et jardins publics à découvrir ;
une collection de guides de visite “Ville du Havre”,disponible à la direction des Espaces verts
et l’Office de tourisme du Havre : l Les jardins de l’Hôtel de Villel Le square Saint-Rochl Les jardins de la plagel Les jardins du prieuré de Gravillel Le parc de Montgeonl Le parc de Rouelles
Ce guide a été réalisé avec la collaboration du Muséum d’histoire naturelle du Havre et la direction des
Espaces verts de la Ville du Havre.
Pour tout complément d’information sur les jardins de la plage
ou les espaces verts de la Ville du Havre : direction des Espaces verts : 02 35 19 61 27
et www.ville-lehavre.fr
Office de tourisme du Havre et de la Pointe de Caux186, boulevard Clemenceau
Tél. : 02 32 74 04 04 – www.lehavretourisme.com
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Le Havre côté nature
Les jardinsde la plage
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La faune des jardins de la plage
La mouette rieuse arbore une tête noire
ornée d’un bec rouge vermillon. Elle se pose
volontiers sur les lampadaires du front de
mer ou à marée basse sur les plages du port
de plaisance.
Le goéland argenté possède, chez l’adulte,
un plumage, argenté sur le dos, blanc pur
sur le ventre et la queue. Le bec est jaune vif
orné d’une tache sur la partie inférieure.
Chez le jeune, le bec est noir puis brun et le
plumage brunâtre. Il est immature durant
3 ans, et ne devient adulte qu’à 5 ans.
Parfois cet oiseau ne se reproduit pas
avant 7 ou 8 ans.
Il est surprenant de découvrir de petits échassiers comme des
chevaliers ou des bécassines
en milieu urbain. La pro-
menade maritime,
avec son petit cours d’eau, se
prête à cette observation. Il est
possible, au printemps ou à
l’automne, le matin essentiellement,
de les surprendre à la recherche de vers
sur les berges de la rivière.
Né de l’érosion, il protège
de l’érosion. En effet, il
provient du silex des
falaises qui, roulé par la
mer, perd environ 30 % de
matière pour prendre sa
forme. Il constitue ensuite
une protection contre
l’attaque des vagues en
pied de falaise.
Le Saviez-vous ?
Le Galet
Les jardins de la plage : unité et simplicité
Dessinés en 1994 par le paysagiste Alexandre Chemetoff, les jardins de
la plage invitent à la rêverie et à la détente. Moderne et maritime, ce lieu
est un condensé de l’identité havraise alliant avec poésie ce qui façonne
la ville : l'eau, le vent, le blanc, le bleu, le vert, le minéral et le végétal. Le
paysagiste n’a pas cherché la complexité, il a embelli, aménagé, utilisé
les éléments existants dans la recherche de l’harmonie visuelle.
Le temps d’une promenade
Trois promenades conduisent le passant de l’asphalte aux galets. La pre-
mière se situe sur le trottoir du boulevard Albert 1er. La deuxième, à l'abri
des embruns, est une contre-allée en briques rouges rappelant les
matériaux employés traditionnellement pour la construction dans le
pays de Caux. Isolés de la circulation, piétons et cyclistes profitent du
paysage le long du jardin aquatique et de son cours d’eau douce qui
prend sa source au pied de la falaise du cap de la Hève. Depuis cet
endroit, on devine le ballet régulier des flâneurs de la digue-promenade
qui rythme la vie littorale. La vue d’ensemble est saisissante. Le vent
orchestre avec délicatesse le balancement à l’unisson des voiles bleues
et blanches et des plantes élancées. Une légère dune, une prairie en
pente douce et une digue, établies à 100 mètres de la ligne de marée
haute, jalonnent le cheminement vers la mer. Des jardins vallonnés
accueillent petits et grands pour un moment de farniente face à la mer.
Avec son véritable gazon anglais composé de différentes herbes, cet
espace de liberté a tout d’un green. Lieu de balade favori pour nombre de
Havrais, le front de mer évolue au fil des saisons. Dès les premiers
rayons printaniers du soleil, il se pare fièrement de ses attributs bleus et
blancs. D’avril à octobre, une vingtaine de restaurants, avec terrasses
face à la mer, proposent des formules de restauration variées : cafés,
bars, brasseries... Après les fastes de l’été, la plage retrouve son calme :
aucun édifice ne vient alors troubler l’horizon du promeneur.
Dans l’alignement des escaliers venant de la ville, 5 passerelles en bois
permettent de passer d’une promenade à l’autre. Les jardins sont ainsi
divisés en 5 parties, chacune composée de 3 niveaux représentant
plusieurs milieux : humide et semi-marécageux autour de la rivière,
sec sur les dunes et la prairie.
L’eau sous toutes ses formes…A marée haute, le paysage paisible du jardin aquatique contraste
avec le fracas des vagues sur les galets. Deux petites cascades
viennent rompre la tranquillité du cours d’eau dans les deuxième et
quatrième tronçons. Chaque rive est habitée de plantes aquatiques
et semi-aquatiques qui accueillent libellules, grenouilles et
poissons rouges.
L’envahisseur !
Introduit par un promeneur
indélicat, le cresson colonise
depuis plusieurs années le lit
de la rivière. Cette espèce non
comestible prolifère et menace la survie des autres plantes.
Les jardiniers de la Ville débarrassent régulièrement le cours
d’eau de cet indésirable.
Le jonc fleuri est présent en importante quantité sur les deux
berges. Ses longues tiges (60 à 80 centimètres) se divisent à foison
et donnent de petites fleurs roses au cœur pourpre, de juin à août.
La salicaire, originaire d’Europe et d’Asie, peut atteindre 1,50 m de
hauteur. Ses fleurs en épis s’exhibent de juin à septembre. Ses
pétales peuvent être utilisés pour fabriquer un colorant rouge naturel.
Les animations saisonnières
Les Z'estivales : festival de l’été au Havre, les week ends, sur le
front de mer.
Multiples activités nautiques (baignade, canoë-kayak, voile, école
de kite surf, planche à voile...), club d'animation pour les enfants,
skate, volley-ball, jeux pour enfants, pétanque, vélo...
L’iris des marais, plante fétiche des étangs et marécages,
pousse ici très facilement. Ses feuilles rigides, en forme de glaive,
peuvent mesurer 1 mètre. Solitaires ou par groupe de 2 ou 3, ses
fleurs jaunes et inodores s'épanouissent de mai à juillet, tout
comme les élégantes fleurs bleues de l’iris de Sibérie.
La typha, sorte de roseau, est aussi appelé massette ou jonc de
la Passion. Il est reconnaissable grâce à ses longues feuilles
rubanées et à ses fleurs en forme d’épis allongés, brun foncé et
duveteux. Cette plante nécessite de l’entretien car elle est
particulièrement envahissante. Dans certains pays, on mange
son pollen riche en glucides. Les fleurs femelles, pelucheuses,
donnent une fibre végétale voisine du kapok.
La flèche du japon ou sagittaire, tient son nom de ses feuilles
en forme de fers de lance arrondis. Lente à se développer, elle
forme un buisson de 50 à 80 cm de haut, jusqu’en mai, avec des
fleurs d’un blanc satiné au cœur jaune et généreux.
D’autres essences habillent le lit et les rives du cours d’eau :
les joncs verts, les acores, les pontédéries aux fleurs bleues, les
jacinthes d’eau et leurs belles fleurs bleu-azur, l’alisma aux fines
branches ramifiées parsemées de minuscules fleurs blanches...
Datant de 300 000 ans, des "bifaces" -outils en forme
d'amandes- et des restes d’animaux (mammouth,
rhinocéros, bison, cheval...) ont été retrouvés au
19e siècle sur les plages du Havre et de Sainte-
Adresse. Les recherches ont permis de mettre au
jour des ateliers de fabrication d'outils. Ces fouilles
attestent d’un transport d'objets sur 4,5 km, lorsque
le niveau de la mer était bien plus bas. La découverte
de vestiges aussi anciens dans un gisement
uniquement accessible à marée basse a constitué
une première mondiale.
DesMammouths au Havre
Attention ! ! !La rivière et les jardins sont des éléments de vienaturelle précieux. Respectez-les et utilisez les pou-belles à votre disposition.
De la Porte Océaneaux limites de Sainte-Adresse
Un aspect naturel... très travaillé !
Malgré cette simplicité sauvage apparente, l’entretien de ce site
demande travail et organisation. Le sarclage, ou désherbage, a lieu
en été. Cette action de prévention sert notamment à éviter les feux
en éliminant les feuilles fanées. Les 5 000 m2 de dune sont quant
à eux nettoyés quotidiennement de décembre à mars. L’hiver,
aucune plante aquatique n’est visible. Elles sont coupées en octo-
bre pour les préserver du gel. Les jardiniers doivent, par un travail
sans cesse répété de taille minutieuse, maintenir les perspectives.
Le miscanthus, communément
appelé eulalie ou roseau de Chine,
est formé de plumeaux de tiges
fines et duveteuses tendues vers le ciel. En été, ses longues
feuilles vertes, panachées de blanc ou de jaune pour le miscanthus
zébré, sont très décoratives. Ses grandes inflorescences
revêtent des couleurs changeantes, nacrées, argentées, rose,
pourpre, beige doré...
L'oyat ou roseau des sables occupe une place prépondérante
dans l'équilibre de l'écosystème côtier. Il est depuis longtemps
utilisé par l'homme pour fixer et stabiliser les dunes de sable.
On le retrouve en abondance sur la dune. Ses épis jaune paille,
sont étroites et rigides. Adapté à la sècheresse, l'oyat plonge
profondément dans le sable ses racines et ses longues tiges
appellées "rhizomes".
Le chou maritime, avec ses larges feuilles épaisses, donne
des fleurs d’une nuance allant de blanc à jaune pâle, entre
avril et juin. Aujourd’hui espèce protégée, il ressemble à un
chou potager et fut longtemps utilisé pour ses vertus médicinales.
Cultivé et sélectionné, le chou maritime est apparenté au
chou commun et constitue un légume très apprécié par les
anglais.
De nombreuses graminées habillent les parties sèches des jardins
de la plage. Dans le troisième tronçon, le haut massif d’herbe de la
pampa agite ses plumeaux beiges aux reflets de soie. Les fins épis
gracieux des cheveux d’ange (stipa), ondulent sous le souffle du
vent, alors qu’un massif d’elymus bleutés se balance autour d’un
pin. Quelques arbustes comme l’hypophae et le troëne, espèces
aux fleurs blanches de la famille des lilas, ont été plantés dans les
jardins de la plage pour bloquer l’intrusion des passants aventu-
reux. Sur le versant de la dune, on remarque, d’avril à juin, les peti-
tes fleurs en pompons roses ou blancs du gazon d'Espagne. Près
des passerelles en bois, des pins, façonnés par le vent et les
embruns marins, se penchent sur la rivière. En forme de « dra-
peau », ils sont caractéristiques des arbres situés en bord de mer,
dont les bourgeons brûlés ne repoussent plus que d’un côté.
Sur 2 kilomètres, le front de mer allie minéral et végétal. En
contre-bas de la place Clemenceau, sur une pente de verdure,
un mur de galets se pare de touches multicolores. En été, cette
prairie champêtre, plantée de coquelicots rouges mais aussi
roses et jaunes, marguerites, œillets, soucis et autres plantations,
apporte fraîcheur et gaieté. Ce jardin sec, empreint d’une note
d’exotisme, s’inscrit dans l’esprit des jardins de la plage. Parmi les
imposantes pierres rondes et le parterre de galets, on retrouve la
douceur des graminées, cheveux d’ange, fetuques bleues... asso-
ciées aux feuilles pointues du lin de Nouvelle-Zélande. A observer
également : les arbustes comme le senecio, dont les fleurs jaunes
font sensation en juin et juillet ; les gazanias, plantes vivaces
donnant d’éclatantes fleurs jaunes ou oranges de juin à octobre.
A l’opposé du boulevard, plusieurs îlots de verdure au style naturel
et épuré viennent agrémenter rond-points et talus.
Trop souvent associées aux
mauvaises herbes, elles jouent
pourtant un rôle essentiel. Vivaces de longue
durée, les graminées peuvent être utilisées dans
les rocailles comme couvre-sol ou dans les jardins
secs ou humides selon les espèces. Ces plantes, au
feuillage léger, arborent des tons chauds et doux,
typiques des paysages de dunes ou de steppes.
Elles retiennent les sables contre l’érosion et
constituent à ce titre des plantes précieuses.
LesGraminées
LaCabane :une tradition havraise
Sur la dune et la prairie...
Présentes sur la plage depuis 1910, les cabanes blan-
ches sont devenues une véritable institution locale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les blockhaus les
remplacent, jusqu’en 1946 où elles sont réinstallées.
Variantes des abris de pêcheurs, ces édifices en bois
de 2 m par 2, sont loués à des particuliers. Ces derniers
possèdent alors le privilège d’un pied à terre au bord
de l’eau. Les 600 cabanes sont regroupées par « vil-
lages » entre chaque plate-forme, afin que les clients
des restaurants saisonniers puissent eux aussi
admirer la mer.