NOTES DE STRATEGIE DU PROGRAMME EDUCATION 1. …files.unicef.org/transparency/documents/Chad Note de...
Transcript of NOTES DE STRATEGIE DU PROGRAMME EDUCATION 1. …files.unicef.org/transparency/documents/Chad Note de...
NOTES DE STRATEGIE DU PROGRAMME EDUCATION
1. Introduction
Le cycle de programmation 2017-2021 est en étroite ligne et adéquation avec les priorités nationales et
le cadre de l UNDAF. Les consultations avec les différentes parties prenantes : gouvernement et
partenaires au développement ainsi qu avec WCARO insufflent que durant ce cycle, le programme
éducation de base et parité des sexes se focalise sur la consolidation des acquis du cycle précédent en
matière de scolarisation et de maintien des enfants issus des groupes les plus vulnérables y compris
ceux en situation d urgence tout en contribuant à des avancées dans l enseignement pré-primaire, le
secondaire moyen et la formation professionnalisante. C est dans cet esprit que le programme ciblera la
petite enfance, l enseignement fondamental et la formation professionnelle avec pour objectifs
l inscription à l âge requis des filles et garçons, leur maintien et réussite scolaire avec pour finalité leur
employabilité sur le marché du travail
Le secteur de l éducation est réparti entre plusieurs Ministères au Tchad. Ainsi l enseignement
préscolaire est sous la tutelle du Ministère de la Solidarité et de l Action Sociale, l enseignement
fondamental et secondaire sous la tutelle du Ministère de l Éducation Nationale (MEN), l enseignement
professionnel et technique sous la tutelle du Ministère de la Formation Professionnelle et des Petits
Métiers, et le Ministère de l Enseignement Supérieur s occupe des Universités et autres structures
d enseignement supérieur. Plusieurs partenaires nationaux et internationaux sont impliqués dans le
développement de l éducation et se retrouvent au sein du Groupe Local des Partenaires de l Éducation
(GLPE). Durant le prochain cycle, le programme éducation accompagnera le Ministère de la Solidarité et
de l Action Sociale dans ses efforts de renforcement du sous-secteur pour une meilleure préparation de
la petite enfance pour l école. Par ailleurs le programme collaborera avec le Ministère en charge de
l enseignement fondamental pour ide tifie et ett e e œuv e des politi ues et st at gies de renforcement de l efficacité interne du système. En outre, le partenariat avec le Ministère de la
Formation Professionnelle et des Petits Métiers portera sur l identification et la mise e œuv e de
stratégies innovantes promotrices d employabilité des jeunes. D autre part les organisations de la
société civile, les communautés ainsi que les ONG internationales et locales constitueront les principaux
pa te ai es de ise e œuv e des i terventions de plaidoyer et de sensibilisation.
Les évènements majeurs attendus pendant ce cycle de programmation incluent : i) la finalisation du plan
sectoriel de l éducation PDDEA en juillet 2016, son endossement par le GLPE et sa soumission au PME
pour financement en aout 2016 ; ii) l UNICEF à relayer le rôle d agence de coordination pour se
positionner comme agence partenaire pour la gestion du futur financement PME ; iii) l UNICEF
continuera ses efforts de plaidoyer auprès des membres du groupe local des partenaires de l éducation
incluant la société civile pour faire avancer l agenda de l équité.
Dans ce contexte, le programme éducation, dans le cadre du programme de pays 2017 – 2021,
contribuera directement à l atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) 4 « Assurer l accès
de tous à une éducation de qualité, sur un pied d égalité, et promouvoir les possibilités d apprentissage
tout au long de la vie », 5 « Parvenir à l égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles»,
et 8 « Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif
et un travail décent pour tous ». Le programme contribuera également à l effet du Plan Cadre des
Nations Unies pour l Aide au Développement (UNDAF/PNUAD) au Tchad et est en cohérence avec les
priorités nationales en matière d éducation.
Dans une optique stratégique de consolidation des acquis du précèdent programme et de renforcement
de l engagement des parties prenantes, le programme éducation a défini des domaines d action
prioritaires qui contribueront à la réalisation du droit à l éducation pour les filles et les garçons dans les
localités ciblées. Dans les structures d enseignement préscolaire, primaire, secondaire moyen, et
technique et professionnel le programme accordera une attention particulière pour stimuler la
demande pour une éducation inclusive et de qualité. Le programme mettra également l accent sur la
scolarisation des enfants les plus vulnérables qui sont hors du système scolaire, les filles, les enfants
issus de milieux nomades, les enfants insulaires, les enfants vivant avec des handicapés physiques, les
enfants des écoles coraniques ainsi que ceux affectés par les situations humanitaires à travers entre
autres, des efforts soutenus de communication pour le changement de comportements.
En adhésion et adéquation avec les politiques nationales en matière d éducation, le programme mènera
des a tivit s de plaido e pou i t g e da s les pla s de ise e œuv e des st at gies d accès équitable
pour réduire les disparités qui affectent notamment les milieux ruraux, les pauvres, les filles et les
jeunes. En outre, le programme apportera un appui institutionnel au MEN dans l évaluation des
apprentissages, la formation continue du personnel d encadrement, le pilotage décentralisé et la
définition de normes de qualité favorisant le maintien et la réussite scolaire, tout comme il appuiera
l élaboration de documents de politiques et stratégies et la planification dans le secteur tant aux niveaux
central que déconcentré et décentralisé.
Par ailleurs, le programme renforcera les capacités au niveau communautaire pour une participation
accrue et plus efficace à la vie scolaire à travers l la o atio et la ise e œuv e de p ojets d école. Ce
renforcement de capacités motivera les communautés ciblées à s engager dans la mise en place de
structures préscolaires communautaires qui préparent les filles et les garçons pour l école et favorisent
leur inscription à l âge requis. Le programme éducation collaborera avec la section C4D dans les
interventions de stimulation de la demande d éducation (préscolaire, primaire et secondaire moyen)
pour promouvoir un accès accru à une éducation inclusive de qualité en faveur des filles et garçons des
localités ciblées.
L environnement d apprentissage sera également amélioré pour accroître les capacités d accueil et la
qualité des enseignements et apprentissages. Cette éducation de base de qualité dans tous les ordres
d enseignement va permettre aux filles et aux garçons d avoir les connaissances et les compétences
nécessaires à l adoption de comportements tenant compte des bonnes pratiques d hygiène et
d assainissement, de protection contre le VIH/SIDA et d autres maladies sexuellement transmissibles, de
tolérance et d acceptation des différences, des relations de genre plus équitables entre filles et garçons
et de jouer un rôle actif dans le processus décisionnel en matière sociale, économique et politique
lorsqu ils passent à l adolescence et à l âge adulte. Ainsi, une approche intégrée multisectorielle sera
favorisée en collaboration avec le programme WASH pour les questions d hygiène et l utilisation des
infrastructures sanitaires, avec le programme protection de l enfance pour les questions
d enregistrement des naissances et de violences à l école ou encore de la scolarisation des filles, avec le
programme CSD pour les questions de santé, de nutrition et de déparasitage et avec le Programme
d Inclusion Sociale pour les filets sociaux. L UNICEF continuera d appuyer le renforcement des
compétences des cadres des Ministères en charge de l éducation notamment dans les domaines
stratégiques clés tels que le processus de planification, la gestion ou encore le suivi-évaluation.
Le présent document a pour objet de faire une présentation descriptive du programme Education avec
une attention particulière sur les goulots d étranglements et les obstacles à lever et les stratégies à
utiliser pour atteindre l éducation de qualité et inclusive y compris en situation humanitaire. À cet effet,
il présente (i) les problèmes prioritaires telles que dévoilés par l analyse de la situation, (ii) la théorie de
changement qui donne les choix stratégiques et la logique d intervention pour opérer les changements
espérés par rapport aux problèmes prioritaires, (iii) le cadre des résultats qui opérationnalise la théorie
de changement, (iv) le dispositif de suivi des progrès vers les résultats, (v) les ressources nécessaires à
l atteinte des résultats et (vi) le mécanisme de gestion des risques
2. Problèmes et domaines prioritaires
Malgré des progrès importants en matière de couverture scolaire pendant la dernière décennie, la
couverture scolaire au niveau de chaque cycle reste insuffisante par rapport aux besoins. L espérance de
vie scolaire est de 5,7 années, ce qui est très nettement insuffisant dans une perspective d émergence
du Tchad. De plus, on estime le nombre d enfants de 9 à 14 ans non scolarisés à près de 650 000, et le
taux d analphabétisme chez les 15 ans et plus est de presque 80%.
Éducation Préscolaire : L enseignement préscolaire est facultatif et quasiment inexistant en dehors des
écoles privées de la capitale. Or on sait que le préscolaire joue un rôle central pour le développement de
l enfant, sa réussite à l école, favorise son maintien à l école et permet de mieux sensibiliser les parents.
Compte tenu du rôle essentiel de l éducation préscolaire dans la préparation de l enfant à aborder avec
succès les apprentissages scolaires, et vu que le sous-secteur ne connaît pas de progression significative
en dépit de la multiplicité et de la diversité des initiatives privées notamment en milieu urbain, le
programme d éducation engagera un dialogue avec toutes les parties prenantes pour promouvoir un
modèle d éducation préscolaire initié et géré par la communauté avec l encadrement technique des
services étatiques en charge de ce sous-secteur. D autre part, la bonne prise en charge de la petite
enfance suggère la nécessité d intégrer un paquet de services en éducation, en santé, en nutrition et en
eau, hygiène et assainissement. Cette vision holistique favorisera la synergie intersectorielle avec les
programmes de santé, nutrition et WASH. Sur la base d un état des lieux, le programme travaillera, à
travers des régions pilotes, à développer avec les Ministères en charge de ce cycle d enseignement de
développer des propositions de standards nationaux en tenant compte du contexte tchadien mais aussi
de la transition des enfants vers le primaire. Le programme s appuiera également sur les expériences
régionales accompagnées par les autres bureaux pays et le bureau régional.
Réduire les iniquités (genre, EABS) et le nombre d’enfants en dehors de l’école : Le RESEN de 2014
indique qu environ 55% des enfants d âge scolaire ne fréquente pas l école. Parmi les enfants touchés
par le phénomène de non scolarisation, les filles le sont plus que les garçons. En effet, l éducation
familiale au Tchad incite la femme à s investir plus dans l apprentissage des travaux domestiques que
dans son instruction. Les filles sont moins scolarisées que les garçons (écart de 11 points - TNS garçons :
22 contre filles : 11)1 car les familles préfèrent envoyer les garçons à l école plutôt que les filles et quand
elles sont inscrites, elles quittent aussi prématurément le système scolaire, ce qui creuse davantage les
inégalités avec les niveaux éducatifs. Les iniquités de genre, de zone géographique, liées au niveau
socioéconomique des parents, ou à des besoins spécifiques sont réelles. La scolarisation des filles,
même si elle s est améliorée (TBS filles 58% en 2006 contre 88% en 2013), est encore bien en deçà de
celle des garçons, et cela s accentue en progressant dans les cycles ; d une part à cause des pesanteurs
socio- ultu elles a iage p o e, ga de les petits f es et sœu s, et . , ais aussi du fait d inadéquation entre l offre et la demande scolaire (infrastructures sanitaires, éloignement des collèges
et lycées, coût de l éducation, environnement d apprentissage etc.). L annuaire des statistiques scolaires
(2013-2014) relève que sur 10 filles scolarisées seulement 1 achève le cycle fondamental. De plus, les
discriminations et les violences à l égard des filles sont toujours présentes. Or les inégalités d accès aux
services sociaux de base tel que l éducation, peuvent, sur le long terme, être des facteurs de conflit. De
même, la question des enfants à besoins spécifiques n est pas encore abordée en termes d éducation,
comme celle de ceux des structures du secteur non formel telles que les écoles coraniques qui
répondent à une demande mais dont les curricula ne sont pas identiques à ceux du secteur formel et
n offrent pas encore de passerelles avec ledit secteur.
Les besoins, en termes d offre éducative, sont importants avec plus des deux tiers des infrastructures et
mobiliers scolaires qui sont en matériaux locaux non durables et doivent donc être reconstruits chaque
année, par les communautés pauvres entrainant des retards sur le calendrier scolaire. La question des
enseignants est une des problématiques majeures que connait le pays : plus des deux tiers des
enseignants au primaire sont des enseignants communautaires, dont la moitié qui devait recevoir une
subvention de l État n est plus payé depuis deux ans, favorisant l absentéisme et l abandon des
enseignants. La proportion de femmes parmi le personnel enseignant est de seulement 35% 2De plus, la
contribution des parents représente 60% des crédits de fonctionnement des écoles primaires et 90% de
ceux du moyen et secondaire, ce qui renforce les inégalités et augmente les risques de non scolarisation.
Le programme éducation engagera les parties prenantes dans un dialogue national pour contribuer à
réduire les disparités d accès à l éducation. En partenariat avec les autres acteurs, le programme mènera
des interventions conjointes ciblées pour permettre à une majorité de ces enfants de réaliser leur droit
fondamental à l éducation. Les résultats d une étude en cours sur les enfants d âge scolaire non
scolarisé et ou déscolarisés permettront d obtenir des données plus complètes sur leur nombre, leurs
profils, leurs lieux d habitation et les raisons de leur non scolarisation. A la lumière de ces informations
des actions ciblées permettront de contribuer à leur scolarisation dans le système formel à travers les
offres classiques mais aussi des offres alternatives d éducation. Par ailleurs, un accent particulier sera
mis sur l équité du genre notamment sur les aspects de violences faites aux filles en milieu scolaire, les
pratiques et normes sociales qui entravent l éducation des filles, leur maintien et leur réussite scolaire.
Les interventions incluant les mesures incitatives pour l éducation des filles, l amélioration de la qualité
de l environnement d apprentissage ainsi que la prise en compte des besoins spécifiques des filles en
faveur de la réduction de ces facteurs inhibant se feront mutuellement avec les autres sections,
principalement avec C4D, Child Protection, HIV/AIDS et WASH. Une attention particulière sera accordée
à la ise e œuv e des pla s lo au issus de l étude pour l accélération de la scolarisation des filles. Un
appui au secteur privé et/ou communautaire, en partenariat avec le MEN, permettra de commencer à
1 RESEN 2014
2 Annuaire statistique, MENFP 2013-2014
développer une réponse structurée pour les enfants à besoins spécifiques. Enfin, sur la base des leçons
apprises du programme PBEA développé pendant le précèdent cycle de programme et qui a promu la
paix, la tolérance et la cohabitation pacifique et la réduction des risques à travers l éducation, l UNICEF
intègrera la prévention des conflits et des risques ainsi que le renforcement de la cohésion sociale dans
ses approches pour renforcer l éducation inclusive, en favorisant notamment le développement du sport
interactif à travers l école et la communauté, mais aussi avec la communication pour le développement.
Evaluation des apprentissages des savoirs fondamentaux (lecture, écriture et calcul) et pilotage du
système éducatif : La question de la qualité de l éducation est aussi une problématique importante,
d une part en lien avec les enseignants communautaires qui sont majoritairement sous qualifiés, mais
aussi avec le manque d intrants pédagogiques. Seulement un enfant sur trois élèves du primaire accède
au collège3. Seules les classes de CP sont dotées de manuels scolaires au cours du précédent programme
de coopération, et les matériels pédagogiques de base sont limités aux capacités financières des
parents. De plus, les capacités de gestion aux niveaux central et déconcentré sont insuffisantes, à la fois
en termes de ressources humaines mais aussi matérielles.
Une des principales finalités de tout enseignement étant l acquisition des connaissances, compétences
et comportements, le programme éducation mettra l accent sur les problématiques liées à la qualité des
enseignements et des apprentissages dans les écoles ciblées, mais aussi aux connaissances et
compétences de vie courante. Les services déconcentrés du MEN auront des capacités accrues pour
apporter un accompagnement pédagogique aux enseignants, leur assurant ainsi une formation
continue. Des accompagnements par les pairs seront introduits pour favoriser la création de
communautés d apprentissage à l intérieur d une école afin de mutualiser les bonnes pratiques.
Le programme éducation fera le plaidoyer auprès du MEN et des autres parties prenantes et promouvra
l évaluation des apprentissages afin de constater les forces et les faiblesses du système éducatif et
prendre les mesures idoines pour améliorer la qualité de l éducation. Le programme éducation de
concert avec les autres acteurs intervenant dans le domaine de l éducation encouragera le MEN à
mettre en place des dispositifs d évaluation, de régulation et de suivi fixant des objectifs spécifiques
ainsi que des normes de qualité incluant la participation des élèves et des communautés a la vie sans
violence de l école.
C est sur la base des résultats d apprentissage qu un pilotage de la qualité du système éducatif pourra
commencer à être développé avec les autorités déconcentrées, en lien avec les projets d école, les
normes de qualité et la planification au niveau national. La participation des enfants et de la
communauté sera aussi mise en avant pour favoriser une approche participative.
Par ailleurs, des activités de plaidoyer seront menées pour l adoption de politiques de réduction des
taux de redoublement à travers des stratégies efficaces de suivi, d accompagnement et de remédiation.
Enfin, l école est un espace privilégié d apprentissage pour la vie en communauté et donc le
renforcement des compétences de vie courante pour les enfants et des adolescentes. Ainsi, l approche
des « compétences de vie » (life-skills) sera développée avec l appui des jeunes et des enseignants à
destination des enfants mais aussi de la communauté, en s appuyant notamment sur les actions de
communication pour le développement conjuguées avec les enseignements classiques ainsi que des
3 RESEN 2014
activités innovantes favorisant l implication proactive des enfants et des jeunes en tant qu agents de
changement pour la paix , à travers la médiation des conflits et les activités récréatives, dont le sport
comme vecteur de coexistence pacifique .
Renforcement des capacités de gestion des cadres de l’Éducation : La collecte des données statistiques
n est pas encore maitrisée et connaît des difficultés récurrentes. De plus, la collecte se limite aux
structures d éducation formelle et/ou reconnues et ne comptabilise donc pas toutes les formes
d enseignements comme les écoles coraniques. Par ailleurs l analyse sectorielle réalisée en 2014 a
souligné le besoin de renforcer les capacités humaines au sein de l administration et du personnel
d encadrement.
Compte tenu de l importance de la disponibilité de données fiables et à jour pour la prise de décisions
appropriées, et à cette fin, les capacités nationales seront renforcées. Un plaidoyer pour des
interventions conjointes avec les autres partenaires du MEN sera fait dans le cadre partenarial pour une
plus grande efficience des appuis. Le programme promouvra l utilisation des Nouvelles Technologies de
l Information et de la Communication (NTIC) dans le contexte déconcentré des services techniques du
MEN en vue d améliorer les mécanismes de collecte, de centralisation et de traitement des données. Le
programme appuiera aussi la mise en place d un système de retour de l information auprès des
personnels d encadrement décentralisés (Délégation Régionale, Inspecteur, Directeurs d école) et des
Associations de Parents d Élèves pour favoriser une utilisation des données collectées dans la gestion
courante, notamment à travers les tableaux de bord et les projets écoles.
Enseignement secondaire, technique et formation professionnelle : Pour contribuer à la réduction des
inégalités de sexes, le programme promouvra l enseignement secondaire des filles comme résultante
des progrès réalisés dans le primaire. Ces efforts en faveur des filles et des garçons leur permettront
d acquérir les connaissances, les compétences, les attitudes et les valeurs dont ils ont besoin pour
prendre leur place dans la société.
Dans le but de contribuer à favoriser l insertion socioéconomique des jeunes, la cohésion sociale et la
paix, en collaboration avec les autres acteurs, des efforts de plaidoyer seront menés pour favoriser
l accès, et réduire les disparités liées au genre. Par ailleurs, le programme éducation appuiera les
initiatives formelles et non-formelles de formation technique et professionnelle. Ces appuis
contribueront à permettre aux jeunes filles et garçons dans les localités ciblées de disposer de
compétences techniques et professionnelles, nécessaires à l emploi, à l obtention d un travail
convenable et ou au développement d initiatives privés pour l auto e ploi. Le p og a e œuv e a également avec les parties prenantes pour promouvoir le développement de filières en adéquation
entre la formation et les besoins du marché du travail. Les efforts de plaidoyer porteront également sur
l optimisation du sous-secteur par notamment un renforcement des capacités des formateurs, une
adéquation entre les curricula et les réalités locales ainsi que le développement de partenariats entre les
centres de formation et le secteur privé.
Éducation en situation d’urgence : Enfin l afflux démographique cyclique des refugiés, retournés et
nomades exerce aussi une pression constante sur le système éducatif qui doit s adapter pour pouvoir
répondre à ces situations particulières mais loin d être anecdotiques avec plus de 400 000 réfugiés,
déplacés et retournés au Tchad. En effet le Humanitarian Need Overview (HNO) a identifié 406 000
personnes en situation humanitaire, parmi lesquelles le Humanitarian Response Plan (HRP) a répertorié
pour les réponses éducatives 286 000 personnes incluant 237 800 enfants d âge scolaire dont 120 400
filles. L UNICEF en concertation avec les autres acteurs humanitaires contribuera pour les réponses
d éducation en situation d urgence en faveur de 95 600 enfants.
Aussi, une attention particulière sera accordée à la préparation aux urgences, et à la réduction des
risques de catastrophes et la résilience. En effet le Tchad, de par sa situation régionale spécifique, est
exposé à des situations d urgence multiformes avec des causes diverses et variées, et cela demande des
réponses adaptées à chaque fois (Sahel, CAR+, Nigeria +, Soudan +, aléas climatiques et catastrophes
naturelles).
Le programme d éducation, dans le cadre de la préparation et des réponses éducatives en faveur des
enfants affectés par les situations humanitaires, de manière complémentaire avec les autres acteurs,
contribuera au renforcement des capacités des Ministères en charge de l Education en commençant par
l élaboration et la mise à jour régulière d un plan de contingence et sa mise à jour.
Ce renforcement des capacités des acteurs étatiques sera complété par des aspects d évaluation, de
coordination et devra permettre au MEN de jouer un rôle plus proactif avec des interventions plus
efficaces et efficientes dans toutes les phases du processus.
Le cluster éducation sous le leadership de l UNICEF et du Ministère de l Education apportera son appui
pour assurer la continuité de l éducation pour tous les enfants au Tchad affectés par des situations
humanitaires. Ces réponses éducatives se feront de façon intégrée incluant l appui psychosocial
assurant aux enfants affectés un environnement sain, protecteur et sans violence. Les leçons apprises du
précèdent programme d éducation pour la construction de la paix seront mises en valeur notamment à
travers des actions de sensibilisation auprès des enfants, enseignants et des communautés touchées par
ces situations (populations déplacées et populations hôtes).
3. Théorie du changement pour les composantes du programme
L effet escompté du programme Education est que :
D’ici 2021, les enfants d’âge préscolaire, scolaire, les adolescents et les jeunes les plus vulnérables des
deux sexes, dans les 10 régions de concentration, utilisent davantage des services inclusifs d’éducation
de qualité y compris en situation humanitaire, leur permettant d’acquérir et de certifier un niveau
d’apprentissages.
Comme illustré sur le graphique de la « Théorie de Changement » du programme Education, cet effet
résulte de 3 jalons que sont (a) l adoption de comportements et de pratiques favorables à l éducation au
sein des communautés (b) l adoption de compétences de vie par les élèves à l école et dans leur
communauté et (c) l offre de services éducatifs de qualité. Ces jalons produiront l effet attendu sous
réserve que les parents s engagent dans l éducation de leurs enfants, que les parents disposent de
capacités financières adéquates et que les structures scolaires aient les ressources humaine en quantité
suffisante.
Pour que les jalons et hypothèses soient réalisés, 8 produits ont été identifiés pour surmonter les
goulots d étranglement décrits dans le paragraphe précèdent.
Produit 1. Les parents, les leaders communautaires, les adolescent(e)s, les jeunes ont des connaissances,
des compétences et la motivation nécessaires pour adopter des comportements favorables à l’éducation
(préscolaire, primaire, secondaire et formation professionnelle) dans les 10 régions ciblées
(Environnement favorable)
Les résultats de l analyse des goulots d étranglement indiquent que les causes majeures de la non
scolarisation et ou de la sous scolarisation des enfants sont liées essentiellement aux pratiques et
normes sociales, à l environnement familial et social généralement défavorables à l épanouissement
scolaire, la pauvreté des ménages, la faible couverture scolaire et l insuffisance au niveau de la qualité
de l enseignement.
Au regard de ces facteurs qui freinent la scolarisation de tous les enfants, et prenant en compte la
croissance et la pression démographique ainsi que les contraintes macro-économiques et financières du
pays, et sous réserve que le pays demeure stable et que l engagement politique en faveur du
développement de l éducation demeure fort, le programme contribuera à accroitre l accès à une
éducation de qualité pour plus de filles et de garçons issus des groupes les plus vulnérables. Pour ce
faire, la demande pour l éducation des enfants sera stimulée, en synergie avec la section protection et
C4D, à travers un dialogue social avec les parties prenantes (leaders d opinions, chefs traditionnels,
parents et enfants) en vue d accroitre leurs connaissances sur l importance de l éducation des enfants.
Ainsi, les parents seront motivés pour inscrire tous les enfants d âge scolaire sans discrimination
aucune y compris les filles, les enfants handicapés ainsi que ceux adoptés. Le développement de
l enseignement préscolaire communautaire sera un des piliers de la stratégie de développement
communautaire, ainsi que le renforcement des connaissances et des compétences de tous les acteurs
pour favoriser l adoption de comportements favorables à l éducation dans les régions ciblées et pour
tous les niveaux d enseignement. Le dialogue social renforcera également leur compréhension sur la
nécessité de maintenir les enfants à l école pour qu ils y acquièrent les connaissances instrumentales de
base (lecture, écriture, calcul et sciences), les compétences de vie (savoir être, savoir vivre et savoir-
faire) en vue de leur réussite scolaire et leur préparation à la vie professionnelle.
Produit 2. Les femmes et les personnes en charge des enfants ont l’autorité, l’habilitation et les moyens
nécessaires pour la prise de décision en faveur de l’éducation des enfants notamment celle des filles et
des enfants issus des milieux nomades et des talibés. (Demande de services)
Les stratégies de développement communautaire permettront de favoriser la scolarisation des filles en
renforçant l habilitation des mères et des filles elles-mêmes à la prise de décision en ce qui concerne
leur scolarisation. Cela aura pour conséquence un engagement accru des parents d élèves et de la
communauté en général pour l éducation de leurs enfants. Un plaidoyer pour le développement des
systèmes de transferts sociaux ciblés en partenariat avec la société civile sera aussi réalisé pour favoriser
la hausse des capacités financières des ménages. Enfin, l identification des potentialités par régions pour
le renforcement des activités génératrices de revenus sera aussi un axe stratégique pour appuyer
l autonomisation des communautés pour financer leurs besoins éducatifs.
Produit 3. Les élèves et les enseignants ont des connaissances de vie courante (santé de la reproduction,
,VIH, genre etc.) pour améliorer leur vie et celle de leur communauté au quotidien (Environnement
favorable)
Toujours au niveau de la demande, la mobilisation des communautés insufflée par le dialogue social à
travers les actions de communication pour le développement contribuera à l adoption de
comportement favorable à l éducation de tous les enfants, y compris les enfants nomades, les enfants
insulaires, les enfants des écoles coraniques ainsi que ceux affectés par les situations humanitaires. Des
partenariats avec des organisations de la société civile et des associations de jeunes filles et garçons
permettront de mettre en place un accompagnement de proximité pour ces communautés, Cette
nouvelle approche s appuiera sur les nouvelles technologies de l information (SMS) notamment pour le
suivi de la présence des enseignants ou pour développer des groupes de dialogues entre parents pour
les enfants non encore scolarises ou souvent absents. Des approches innovantes seront aussi proposées
en capitalisant sur les activités de renforcement de la cohésion sociale et du maintien de la paix
développées pendant le précédant cycle de programme, favorisant notamment l implication des enfants
et des jeunes comme vecteurs de changements, en utilisant les nouvelles technologies mais aussi le
sport comme supports de mobilisation sociale.
Produit 4. L’Etat dispose des données qui lui permettent une bonne indentification des enfants (filles et
garçons) scolarisés, déscolarisés et ceux hors du système scolaire et orientent les décisions.
(Environnement favorable)
Comme pour le ciblage des stratégies et activités pour développer l approche communautaire et donc la
demande d éducation, le renforcement du système d information et de gestion de l éducation, stratégie
transversale du programme, sera la première stratégie d intervention pour ce qui concerne les aspects
d offre et d environnement de l éducation. Ainsi le système d information et de gestion scolaire sera
renforcé pour permettre la dissémination à temps de données statistiques scolaires fiables sur les filles
et garçons scolarisés, déscolarisés ainsi que ceux qui sont hors du système scolaire. Associées à cette
disponibilité d une information fiable et à jour, les capacités techniques et matérielles des acteurs du
système éducatifs seront renforcées pour permettre que ces informations données du système
d information soient analysées et prises en compte pour orienter les décisions des différents
intervenants dans le secteur de l éducation, à savoir les services techniques de l État, les partenaires
techniques et financiers et les organisations de la société civile. La disponibilité de données fiables
informera de manière précise sur l état de la scolarisation des enfants. Ce qui permettra de mieux
orienter les décisions d intervention vers les zones nécessiteuses. Cela favorisera une répartition plus
équitable des dotations matérielles pour que les structures scolaires formelles et non formelles
disposent d intrants pédagogiques adéquats pour offrir une éducation inclusive de qualité.
Produit 5. Les services techniques de l’Etat, les Organisations de la Société Civile, les communautés ont
des connaissances accrues, des aptitudes techniques adéquates et disposent d’intrants pédagogiques
suffisants pour offrir une éducation inclusive de qualité. (Offre de service de qualité)
Ainsi, les capacités des cadres des Ministères en charge de l éducation aux niveaux central et
déconcentré seront renforcées en planification et gestion scolaire. Les organisations de la société civile
partenaires mobiliseront les membres des organes de gestion scolaire (APE/AME/COGES etc.) pour une
meilleure compréhension de l éducation inclusive. Ces organes de gestion scolaire bénéficieront de
l accompagnement des organisations de la société civile (OSC) pour l élaboration de projet d école et
participeront de manière plus efficace à la vie de l école. Cet accompagnement des OSC se fera à travers
des accords de partenariats. Par ailleurs, le personnel d encadrement des différents ordres
d enseignement aura des capacités accrues en didactique des disciplines et en enseignement de
compétences de vie, notamment la prévention du VIH/IST et la promotion des bonnes pratiques
d hygiène et d assainissement.
Produit 6. Les acteurs disposent de politiques, de stratégiques et orientations nationales définissant les
normes et standards des interventions en matière d’éducation inclusive de qualité. (Environnement
favorable)
L UNICEF, en tant que partenaire majeur pour le développement de l éducation au Tchad, continuera de
s impliquer fortement au niveau des définitions de stratégie et de politiques sectorielles, à la fois à
travers le groupe local des partenaires de l éducation, mais aussi au niveau du Cluster éducation et dans
le cadre de la collaboration avec le Partenariat Mondial. Le programme mettra en avant les résultats du
terrain lors des moments de réflexion stratégiques tels que les revues sectorielles ou autres réunions
stratégiques afin que les constats opérationnels soient pris en compte dans la stratégie et la
planification nationale.
Produit 7. Les structures scolaires formelles et non formelles disposent d’intrants pédagogiques
adéquats pour offrir une éducation inclusive de qualité. (Offre de services de qualité)
Les structures scolaires verront leurs capacités et conditions d accueil renforcées. Les établissements
scolaires des régions de concentration seront dotés en d infrastructures durables et intrants
pédagogiques (manuels et fournitures scolaires, guides du maitre et matériel didactique). Ils offriront
aux enfants un environnement plus favorable à l apprentissage. Quand bien même ceci n est pas
souhaité, la possibilité des situations humanitaires demeurent un risque pour lequel il faut prendre des
dispositions. Le renforcement des capacités des parties prenantes en éducation en situation d urgence
(préparation et réponses éducatives, résilience etc.) leur permettra en cas d urgence d assurer aux filles
et aux garçons un accès accru à des services d éducation protectrice, inclusif de qualité dans les
situations humanitaires.
Produit 8. Les structures scolaires disposent de suffisamment de capacités d’accueil, de points d’eau et
d’ouvrages d’assainissement de qualité. (Offre de services de qualité)
La promotion des bonnes pratiques d hygiène et d assainissement se fera à la fois au niveau scolaire
avec la mise à disposition de points d eau, de latrines séparées filles garçons et de dispositifs de lave-
mains. La mise en place de clubs d hygiène formés en hygiène, santé de la reproduction, VIH et genre
équipés d outils d assainissement (brouettes, pelles, balais etc.) permettra aux élèves de s organiser
pour l entretien des infrastructures scolaires (salles de classe, latrines et points d eau, cour de l école) et
d adopter des gestes qui sauvent la vie ainsi que la transmission de ces bonnes pratiques au niveau de la
famille et de la communauté. Par ailleurs, la promotion des bonnes pratiques d hygiène et
d assainissement fera de l école un environnement sain et protecteur favorable à l apprentissage. De
même le programme de réalisation d infrastructures permanentes ou semi-permanente sera poursuivi
avec la technologie de construction respectueuse de l environnement et conviviale pour les enfants afin
d offrir au maximum d enfants, notamment les plus vulnérables et vivant dans les zones exclues des
bénéfices de l éducation un accès équitable à l éducation, à l instar des autres enfants.
Au terme de cette présentation de la « Théorie du Changement » du programme Education, il ressort
que bien que 8 produits aient été identifiés, ils peuvent être facilement regroupés en 3 catégories ayant
des stratégies et modes d intervention similaires.
Ainsi les produits 1, 2 et 3 peuvent être fusionnés en un seul produit qui se lit :
Les communautés, les parents, les jeunes et les enfants ont des connaissances et une habilitation
accrues pour recourir aux services d’éducation de qualité et s’impliquer de façon effective dans
l’approche communautaire inclusive de la question éducative.
Les produits 5,7 et 8 constituent le produit suivant :
Les structures éducatives publiques et communautaires des régions de concentration ont des
capacités humaines et matérielles accrues pour offrir des services éducatifs inclusifs de qualité
répondant aux besoins sexo-spécifiques des enfants, adolescents et jeunes.
Les produits 4 et 6, sont fusionnes sous le produit suivant :
Les autorités nationales, régionales et locales ont des connaissances et des capacités accrues
pour planifier, coordo er, ettre e œuvre, suivre et évaluer la ise e œuvre du PDDEA, prenant en compte l’approche sur les droits humains
Par ailleurs, un produit spécifique a été élaboré sur les urgences et la réponse humanitaire :
Les acteurs gouvernementaux, les communautés et les ONG, au niveau central et dans les zones
ciblées, ont des capacités accrues pour la préparation et la réponse coordonnée aux besoins
d’éducation inclusive en situation d’urgence
En résumé, la structure de résultats du programme comporte un effet et 4 produits et il est présenté
sous forme d un schéma dans le chapitre suivant.
Les structures scolaires disposent de suffisamment de capacités d a ueil, de poi ts d eau et d ouv ages d assai isse e t de qualité.
Les enfants maitrisent durablement et valident les compétences nécessaires à leur insertion socioéconomique
Le Système éducatif offre des services de qualité.
Les enfants ont un faible niveau éducationnel
55% des e fa ts e so t pas à l ole RESEN 014) Seulement 40% des enfants savent lire, écrire et calculer (PASEC 2014)
Seulement 1/3 des enfants du primaire accèdent au Collège
(RESEN 2014)
Sur 10 filles seule 1 achève le cycle fondamental (AS 2013-2014)
Enseignement de qualité insuffisante
Pratiques et Normes sociales néfastes de la population et des
communautés
L Etat dispose des données qui lui permettent une bonne indentification des enfants (filles et garçons) scolarisés, déscolarisés et ceux hors du système scolaire et orientent les décisions.
Les services techniques de l Etat, les OSC, les communautés ont des connaissances accrues, des aptitudes techniques adéquates et disposent d i t a ts pédagogiques suffisants pour offrir une éducation inclusive de qualité dans un environnement sans violence..
Les parents, les leaders communautaires, les adolescent(e)s, les jeunes ont des connaissances, des compétences et la motivation nécessaires pour adopter des comportements favo a les à l du atio (préscolaire, primaire, secondaire et formation professionnelle) dans les 10 régions ciblées.
Les filles et les ga ço s utilise t les se vi es d du atio de ualit .
Les populations adoptent des comportements / pratiques favorables à
l du atio
Les structures scolaires ont les ressources
humaines en quantité suffisante
Les femmes et les personnes en charge des enfants ont l auto it , l ha ilitatio et les moyens nécessaires pour la prise de décision en faveur de l du atio des enfants notamment celle des filles et des enfants issus des milieux nomades et des enfants des écoles coraniques.
Les acteurs disposent de politiques, de stratégiques et orientations nationales définissant les normes et standards des interventions en
ati e d du ation inclusive de qualité.
Faible couverture scolaire
Faible revenu des parents
Renforcer le
système
d i fo atio et de gestion de
l du atio
Les ménages, les communautés
s e gage t pou l du atio de leu s
enfants
Environnement familial et social d favo a le à l pa ouisse e t s olai e
Environnement d app e tissage
défavorable
Promouvoir les
bonnes
pratiques, les
mesures de
maintien et de
réussite
scolaire.
Faire le plaidoyer auprès des décideurs pour des politiques
éducatives plus équitables et
efficaces
Renforcer les
capacités techniques,
matérielles, de
résilience et de
consolidation de la
paix des acteurs.
Maintenir et
diversifier les
partenariats
Engager les parties prenantes
dans un dialogue social favorisant
le préscolaire communautaire,
l i te -sectoralité et les
innovations. Renforcer le C4D
pour la scolarisation des filles
Hypothese
Produit
Strategie
Troubles
sociaux
Les élèves adoptent les gestes qui
a lio e t la vie aussi ie à l ole u à la maison devenant ainsi des agents de
changement dans leur communauté
Crises
humanitaires
Les élèves et les enseignants ont des connaissances de vie courante pour améliorer leur vie et celle de leur communauté au quotidien Les structures
scolaires formelles et non formelles disposent d i t a ts pédagogiques adéquats pour offrir une éducation inclusive de qualité.
Les ménages, les communautés disposent de
capacités financières
adéquates pour l du atio de leu s
enfants
Effet
Vision
Legende
Ce qui fera la différence pour les filles et les garço s est…
Partenariats avec
OSC
Transferts sociaux
AGR en partenariat
(FAO, etc.)
Risques
UNDAF: D’ici à fin 2021, les enfants d’âge préscolaire et scolaire, les jeunes et les adultes non alphabétisés les plus vulnérables des deux sexes dans X régions, utilisent davantage des services inclusifs d’éducation, de la formation professionnelle, d’alphabétisation de qualité y compris en situation humanitaire.
Effet : D’ici à fin 2021, les enfants d’âge préscolaire, scolaire, les adolescents et les jeunes les plus vulnérables
des deux sexes, dans les 10 régions de concentration, utilisent davantage des services inclusifs d’éducation de qualité y compris en situation humanitaire, leur permettant d’acquérir et de certifier un niveau d’apprentissages.
Les communautés, les
parents, les jeunes et les
enfants ont des
connaissances et une
habilitation accrues pour
recourir aux services
d’éducation de qualité et s’impliquer de façon effective dans l’approche communautaire inclusive
de la question éducative
Les acteurs
gouvernementaux, les
communautés et les
ONG, au niveau central
et dans les zones
ciblées, ont des
capacités accrues pour la
préparation et la réponse
coordonnée aux besoins
d’éducation inclusive en
situation d’urgence
Les structures éducatives
publiques et
communautaires des
régions de concentration
ont des capacités
humaines et matérielles
accrues pour offrir des
services éducatifs
inclusifs de qualité aux
enfants, adolescents et
aux jeunes
Renforcer les capacités des structures
d'enseignement formel et non formel pour
promouvoir l'accès et la qualité de
l'éducation
Appuyer le développement de normes
nationales de qualité.
Engager les communautés à travers le
dialogue pour la promotion de l'éducation
inclusive notamment la scolarisation des
filles (C4D, normes sociales)
Soutenir les organismes
prives/communautaires spécialisés
(public/privé) pour favoriser la
scolarisation des enfants à besoins
spéciaux (handicapés malvoyants,
malentendants etc.)
Appuyer le développement du jeune
enfant en associant le préscolaire en lien
avec le développement communautaire
et la sante de l'enfant
Renforcer les compétences de vie
courante à l’école à travers le Wash in school, la prévention du VIH/SIDA et la
cohésion sociale
Assurer le co-lead pour le cluster
éducation et jouer un rôle actif au sein
du groupe des partenaires de
l'éducation Favoriser les conditions
d'enseignement en situations
humanitaires incluant l'appui
psychosocial, la réduction de risques
dans tous les niveaux scolaires, et la
prévention des conflits
Appuyer les programmes de formation
des enseignants et des personnels
d'encadrement
Renforcer les capacités des
COGES/APE et des communautés pour
s'impliquer dans la gestion des
établissements et des projets d'école
Appuyer le développement du système
d’informations statistiques de l'éducation (SIGE)
Utiliser les évidences générées et les
leçons apprises pour argumenter le
dialogue politique et le plaidoyer.
En partenariat avec le GPE, développer la
coopération sud-sud notamment pour
l'éducation de la petite-enfance
Intrants: Le personnel et les consultants, ressources financières, l'équipement, supports pour le plaidoyer,
outils de renforcement des capacités, documentation, données de situation et de résultats.
ODD 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Les autorités nationales,
régionales et locales ont
des connaissances et des
capacités accrues pour
planifier, coordonner,
mettre en œuvre, suivre et évaluer la mise en œuvre du PDDEA, prenant en
compte l’approche sur les droits humains
4. Structure de Résultats
5. Suivi des produits et contribution de l’UNICEF à l’atteinte des résultats
Dans le suivi des progrès, le programme pays mettra l'accent sur l'élimination des obstacles majeurs à la réalisation des résultats. Les initiatives de suivi bénéficieront des contributions de la collecte des données en temps réel en vue de renseigner les indicateurs clés. Le programme s appuiera également sur les partenariats avec des organismes des Nations Unies, la société civile et le gouvernement pour renforcer les systèmes de suivi et d'évaluation nationaux. Au plan opérationnel, le programme éducation travaillera avec la Direction des Etudes, de la Statistique et de la Carte Scolaire (DESCS) pour mettre en place des mécanismes permettant de renseigner les données de référence pour lesquelles les valeurs restent à déterminer. Cet exercice contribuera également au renforcement des mécanismes nationaux de suivi et évaluation. Cet appui consolidera les efforts d amélioration de la qualité des données et la disponibilité d indicateurs désagrégés (par genre, milieu de résidence, provinces). Cette contribution se fera de façon coordonnée avec les autres partenaires de l éducation. Le programme renforcera également ses propres capacités de suivi des interventions grâce à des outils de proximité développés avec la participation des acteurs concernés. Un système de reporting décentralisé sera préparé avec le Ministère et les acteurs au niveau décentralisé, et
is e œuv e e s appuyant sur les enseignants et les parents d élèves, avec l aide notamment des nouvelles technologies, et qui permettra au système de prendre action rapidement en cas de situations de blocage. Ces mécanismes de suivi permettront de mesurer le niveau de réalisation des différentes
stratégies et leur progrès vers les produits attendus permettant ainsi d initier d éventuelles
actions correctives. Dans le cadre de la ise e œuv e les processus de planification et de suivi
régulier du programme comprendront l'élaboration de plans de travail annuels, des revues
semestrielles, des revues annuelles et revue à mi-parcours impliquant toutes les parties
prenantes.
Le processus de suivi et d'évaluation fournira les informations nécessaires à l'élaboration des
rapports de mi et de fin d année. Le rapport de mi- année sera un résumé des progrès et celui
de fin d'année couvriront tous les aspe ts de la ise e œuv e du p og a e, o p is l' tat d'exécution du programme, les résultats des contrôles de la durabilité, les niveaux de dépenses
par composante et les activités, les nouvelles activités prévues, tous problèmes imprévus et les
solutions proposées.
Dans les situations humanitaires une évaluation rapide sera conjointement menée avec les parties prenantes pour établir l ampleur des besoins et leur impact sur le système éducatif en vue d apporter des réponses promptes et adéquates et inclusives dans une approche sensible aux conflits. Des missions conjointes de suivi utilisant les outils appropriés rapporteront hebdomadairement ou mensuellement selon les cas sur l évolution de la situation. Ces rapports seront partages avec les parties prenantes. Des a al ses guli es des st at gies ises e œuv e se o t o joi te e t e es ave le MEN pour apprécier les progrès vers l atteinte des résultats ainsi que l adoption d éventuelles mesures correctives. Des missions conjointes sur le terrain seront conduites avec les services
centraux et déconcentrés du MEN ainsi que les communautés pour favoriser l appropriation des résultats et la durabilité des interventions. La ise e œuv e des i te ve tio s se a oo do e pa la « Coordination Principale », unité technique rattachée à la Direction des Projets Education.
6. Besoins en ressources
Le programme d'éducation repose à la fois sur les ressources financières et sur les ressources humaines et son expertise pour appuyer le droit de l enfant à l éducation, aussi bien dans les domaines techniques des politiques de l'éducation, de la pédagogie, l'alphabétisation et le développement du langage, de la gestion de l'école et du budget et de l'analyse de l'équité. Les ressources humaines ayant des compétences dans les domaines de la communication, le plaidoyer, la documentation, les partenariats et le réseautage sont également nécessaires pour atteindre les résultats du programme. Ainsi, les couts des ressources humaines, même si ils resteront minoritaires, représenteront une part non négligeable des coûts du programme. La section de l'éducation sera composée d un chef de l'éducation (international), un spécialiste de la construction scolaire (international), d un spécialiste national de la construction scolaire, de deux spécialistes de l'éducation internationaux, de six officiers d éducation nationaux (deux au bureau de N Djamena et un dans chaque bureau de zone), de deux spécialistes en communication pour le développement (international et national), d un spécialiste national en suivi-évaluation, et de deux assistant(e)s HACT. Les ressources humaines seront complétées par des ressources additionnelles temporaires si nécessaires en fonction des besoins ponctuels et de l évolution du programme. Le soutien de WCARO sera également une ressource importante, se basant sur les solides partenariats déjà développés dans les domaines des enfants en dehors de l école notamment, mais aussi pour la mobilisation de fonds. Le programme aura besoin de ressources limitées pour les fournitures, soit un total d environ
. illio s de dolla s a uelle e t pou ouv i le oût de la ise e œuv e du p og a e, au niveau central et provincial, incluant les visites de terrain, la documentation et la production d'éléments de preuve hors salaires et honoraires de consultation. D un point de vue global, le budget nécessaire pour que le programme puisse fonctionner sur le prochain cycle de programme est estime, sur la base des années antérieures, a un montant total de 78 millions de dollars US, répartis comme suit :
EN MILLIERS DE DOLLARS RR OR Total
Education de Base 8,000 78,000 86,000
7. Risques externes et plan de réponse
La récurrence, la sévérité et la complexité des situations humanitaires, conjuguées aux capacités
faibles de réponse du gouvernement, représentent un défi de plus en plus grand. Les crises
humanitaires dans la sous-région présentent des risques qui pourraient exacerber les ressources
déjà limitées notamment l accès à l environnement d apprentissage. Le programme éducation
anticipera avec la mobilisation de ressources pour la préparation d interventions visant à assurer
l accès à une éducation de base en faveur des enfants vulnérables affectés par les crises
(retournes et autochtones y compris ceux vivant avec un handicap). Utilisant l école comme
porte d entrée, en synergie avec les secteurs programmatiques Santé Nutrition, VIH/SIDA,
WASH, et Protection de l Enfant et Inclusion Sociale, les adolescents et les jeunes vont acquérir
des compétences pour s impliquer dans la promotion de la nutrition, le VIH, la cohabitation
pacifique et les bonnes pratiques d hygiène et d assainissement.
Dans le cadre de la promotion de la cohésion sociale des activités culturelles et sportives seront
organisées pour les jeunes et les membres des communautés (Retournés, refugiés et
autochtones).
Les expériences passées ont montré qu il existait un risque aussi vis-à-vis des intrants qui sont
achetés et distribués, pouvant parfois être détournés de leur usage initial par certains acteurs.
La procédure de suivi sera revue pour que les partenaires soient désormais plus en charge de la
distribution et le programme se focalisera plus sur le suivi de la distribution et l utilisation
effective des intrants distribués. De plus les distributions seront médiatisées afin que les
communautés soient bien informées pour éviter les détournements dans l utilisation de ces
biens. La bonne utilisation de ces intrants fera aussi partie des critères pour qu une école puisse
continuer à en bénéficier, dans le cadre des appuis de l UNICEF. Cette approche de bonne
gouvernance sera développée conjointement avec le Ministère de l Education Nationale pour
que ce soit à terme le même système de redevabilité qui soit utilisé à plus grande échelle par le
Ministère comme par ses partenaires.
CDE : Article 28 – Le droit à l Education
Priorité Nationale (et Objectifs du Développement Durable ou autres agenda international): ODD 4, 5, 10, 16
Effet UNDAF: D ici à fin 2021, les enfants d âge préscolaire et scolaire, les jeunes et les adultes non alphabétisés les plus vulnérables des deux sexes dans X régions, utilisent davantage des services inclusifs d éducation, de formation professionnelle, d alphabétisation de qualité y compris en situation humanitaire. Indicateurs clés: Pourcentage d enfants en dehors de l école par genre, TNS, Taux d achèvement, Pourcentage d adultes non alphabétisés (Hommes/Femmes) ciblés qui participent aux séances d alphabétisation, Pourcentage d enfants scolarisés en situation humanitaire
Effet du Plan Stratégique 2014 - 2017:
Résultats Indicateurs
Moyens/Sources de vérification
Risques et Hypothèses
Partenaires Clés et
cadres de partenariat
RESSOURCES (milliers USD)
Libellé Réf. 2015
Cible 2021 RR OR TOTAL
D ici à fin 2021, les enfants d âge préscolaire, scolaire, les adolescents et les jeunes les plus vulnérables des deux sexes, dans les 10 régions de concentration, utilisent davantage des services inclusifs d éducation de qualité y compris en situation humanitaire, leur permettant d acquérir et de certifier un niveau d apprentissages
1. Pourcentage d enfants en dehors de l école par genre
2. TNS/TBS (G/F)
3. Taux d achèvement (G/F)
4. Pourcentage d enfants scolarisés en situation humanitaire (G/F)
1. AD 2. AD 3. AD 4. AD
1. - 10 2. + 10 3. + 10 4. 100%
Annuaires statistiques
Enquêtes ménages
Evaluations conjointes
Non disponibilité des données
Inadéquation entre politique budgétaire et stratégie sectorielle
Age des enfants mal connu
GLPE 8,000 78,000 86,000
5.1. Demande de services Les communautés, les parents, les jeunes et les enfants ont des connaissances et une habilitation accrues pour
1. Pourcentage d établissements dans les zones d intervention ayant
1. AD 2. AD 3. AD 4. AD
Annuaire Statistique National (SIGE) ;
Enquête statistique Projets d écoles/
Plan d actions
Engagement et soutien de la communauté (Pesanteurs socioculturelles, analphabétisme
FENAPET Société civile ONGs MEN
recourir aux services d éducation de qualité et s impliquer de façon effective dans l approche communautaire inclusive de la question éducative
une organisation communautaire fonctionnelle
2. Pourcentage d établissements des régions d intervention disposant d un projet d école
3. Pourcentage de membres des organisations communautaires formés dans la gestion de l éducation (H/F)
4. Pourcentage de ménages sensibilises a l importance de l Education dans les régions ciblées
Rapports d activités des partenaires
Rapports des
missions de suivi
… / R ti e e des communautés vis-à-vis de la scolarisation ;
Mauvaise perception de l école primaire (utilité/qualité);
Insuffisance et/ou cherté de l offre éducative
Situation sécuritaire
5.2. Offre de service de qualité Les structures éducatives publiques et communautaires des régions de concentration ont des capacités humaines et matérielles accrues pour offrir des services éducatifs inclusifs de qualité qui répondent aux besoins sexospecifiques des enfants, adolescents et aux jeunes
1. Proportion d établissements répondant aux normes minimales de qualité dans les régions d intervention
2. Ratio élèves par classe en matériaux durables dans les régions d intervention
3. Pourcentage d enfants dans les établissements d'intervention ayant bénéficié d'un renforcement de compétence avec l'approche lifeskills
1. 0 2. AD 3. AD
1. AD 2. AD 3. AD
Annuaire Statistique National (SIGE) ;
Rapports de formation
Rapports des missions de suivi
Contrainte sécuritaire;
Disponibilité et présence des enseignants dans les zones à d insécurité
Engagement et
soutien de la communauté
MEN Secteur prive ONGs
(G/F) 4. Pourcentage
des enseignants dans les zones ciblées ayant bénéficié de renforcement de capacités (H/F)
5.3. Environnement Les autorités nationales, régionales et locales ont des connaissances et des capacités accrues pour planifier, coordonner,
ett e e œuv e, suiv e et value la ise e œuv e
du Plan Décennale de Développement de l Education et de l Alphabétisation (PDDEA), prenant en compte l approche sur les droits humains
1. Proportion de personnels d encadrement dans les régions d intervention formés pour la mise e œuv e du PDDEA
2. Existence d un SIGE intégré, fonctionnel, fiable et actualisé, incluant les tableaux de bord école
3. Disponibilité
1. AD 2. 0 3. 0 4. 0
1. AD 2. 1 3. 1 4. 1
Plans de travail triennal national et régionaux
Annuaire statistiques, carte scolaire, tableaux de bord
Rapports des revues sectorielles
Documents techniques
Multiplicité acteurs
Inadéquation entre loi de finance et stratégie/politique
Respect des engagements des parties prenantes
MEN Syndicats enseignants Société civile GLPE
d un document de normes nationales de qualité techniquement validé
4. Disponibilité d une politique enseignante préparée avec les différents acteurs du système et techniquement validée
5.4. Urgence/humanitaire Les acteurs gouvernementaux, les communautés et les ONG, au niveau central et dans les zones ciblées, ont des capacités accrues pour la préparation et la réponse coordonnée aux besoins d éducation inclusive en situation d urgence, en lien avec les normes INEE
1. Pourcentage d enfants en situations humanitaires ayant accès au service d éducation de base formelle, y compris le préscolaire. (G/F)
2. Pourcentage d enfants en situations
AD AD AD
1. 100 2. 100 3. 100
Evaluations conjointes;
Online Reporting System (Cluster Education/Protection)
Rapports des missions de suivi
Contrainte sécuritaire;
Conflits inter-ethniques
MEN Clusters Société civile
humanitaires ayant un enseignant formé en appui psychosocial (en collaboration avec Child Protection). (G/F)
3. Pourcentage d enseignants dans les communautés affectées par les urgences ayant bénéficié d'une formation continue (H/F)
1. TABLEAU EVALUATION
Titre et domaine de l’Evaluation
Effet UNDAF
Effet UNICEF SP
Effet du PC
Critères utilisés pour la sélection
Utilisation prévue des résultats
Période Coût Prévu / Source de financement
Date de début
Durée OR RR Total
Evaluation du programme éducation
Evaluation de l’appui à la mise en œuvre du PDDEA
Fin 2018 3 mois 50 000
50 000