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Norbert PERROT 29 avril 2009 1 Réunion Chef des Travaux – Chatenay- Malabry Constats Cruel déficit d’orientation des jeunes vers des études supérieures scientifiques et technologiques (par exemple, la France forme 28 000 ingénieurs par an alors qu’il en faudrait 40 000). La réforme du lycée

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Norbert PERROT 29 avril 20091

Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

Constats

Cruel déficit d’orientation des jeunes vers des

études supérieures scientifiques et

technologiques (par exemple, la France forme

28 000 ingénieurs par an alors qu’il en

faudrait 40 000).

La réforme du lycée

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Objectifs de Lisbonne : 50 % d’une classe

d’âge diplômée de l’enseignement supérieur à

l’horizon 2010.

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Orientations se font sur la base d’une hiérarchie

implicite des filières (générales et en particulier

scientifique d’une part, technologiques et

professionnelles d’autre part), sans tenir

compte des goûts et compétences des élèves.

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Bacheliers de la série S : 140 000 dont 15 000 S-SI.

Bacheliers STI : 34 000.

Bacheliers SMS : 20 000.

Bacheliers STL : 7 000.

Bacheliers professionnels industriels : 47 000.

Bacheliers STG : 68 500.

Bacheliers professionnels tertiaires : 57 700.

Repères et références statistiques – édition 2008

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Propositions du groupe STI

La réforme du lycée doit se donner pour

objectifs de répondre positivement à ces

constats en s’appuyant sur les orientations

prises ces dernières années, en les

améliorant éventuellement :

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- mise en place du PRESTE à l’école primaire

qui a conduit à ce que 40 % des écoliers

suivent actuellement un enseignement de

sciences et de technologie ;

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- rénovation des programmes du collège

avec d’une part l’instauration d’un pôle

scientifique et technologique, et d’autre part

le pilier 3 (Les principaux éléments de

mathématiques et la culture scientifique et

technologique) du socle commun de

connaissances et de compétences ;

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- bac S-SI qui oriente 70 % au moins des

élèves vers des études supérieures

scientifiques et technologiques contre 45 %

environ de celles et ceux de la filière S-SVT.

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Il faut pérenniser cette continuité de l’école

primaire au bac S. Il peut d’ailleurs être

envisagé d’ouvrir le bac S sur d’autres

champs comme le génie civil, les

biotechnologies, …

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La généralisation du Bac Pro en 3 ans peut

permettre de participer au respect des

dispositions de Lisbonne : 50 % d’une classe

d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement

supérieur en 2010. Il facilitera, certes, la

poursuite d’études des bacheliers

professionnels. Mais cela sera-t-il suffisant ?

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De plus il faudra vaincre la réticence des

familles pour la voie professionnelle si elle

n’offre qu’une seule chance de promotion, le

BTS pour une minorité d’entre eux, sauf à

accepter des BTS spécifiques, nettement moins

ambitieux, que les professions ne sont peut-être

pas prêtes de reconnaître au niveau III.

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L’objectif de conduire le maximum de jeunes au

niveau L incite à penser que des parcours

technologiques, débouchant sur un large champ

de formations supérieures scientifiques

technologiques, seront proposés : STS et IUT,

licences professionnelles, CPGE et écoles

d’ingénieurs.

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Mais la « voie technologique » existera-t-elle de

manière explicite ou implicite ? Voie ou

parcours ?

La vigilance s’impose en particulier pour les

enseignements généraux.

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Ces parcours pourraient permettre une

formation de bac + 3 à bac + 5 grâce à des

stratégies pédagogiques adaptées à des élèves

qui n’ont pas les aptitudes ou tout simplement

le goût pour des approches plus conceptuelles,

tout en permettant une sortie

professionnalisante à bac +2 ?

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Dans ces formations, le modèle de construction

des savoirs, fort éloigné du seul modèle

transmissif, s'appuie sur des activités

concrètes, porteuses de sens, qui, sans viser

des maîtrises professionnelles immédiates,

permettent l'émergence de compétences

nécessaires à la poursuite d'études.

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Dans ce cas :

Faut-il autant de baccalauréats technologiques

qu’actuellement ?

Pourquoi avoir des plateaux techniques aussi

conséquents ?

Les filières technologiques n’ont-elles pas

vocation à être implantées dans tous les

établissements ?

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En fait, le groupe STI ne serait pas insensible à

un schéma pédagogique d’un seul baccalauréat

Sciences et Technologie couvrant trois

domaines :

- un domaine « Industriel » ;

- un domaine « Biotechnologies et santé » ;

- un domaine « Design et Arts Appliqués ».

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Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

Les objectifs sont :

- afficher clairement la finalité de poursuite

d’études dans une plus grande variété de

formations supérieures (BTS, DUT, 1er cycle

professionnel, CPGE spécifiques) ;

- simplifier la structure et la rendre lisible en

la différenciant clairement des baccalauréats

professionnels en 3 ans et en minimisant les

effets actuels de pré orientation ;

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- centrer les contenus des champs de

connaissances sur les concepts

fondamentaux des sciences et des techniques

liées aux domaines et/ou aux dominantes,

prenant en compte le développement

durable ;

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- se mettre en capacité d’implanter ces

formations au-delà des seuls lycées

technologiques « historiques » en

adaptant les besoins en équipements

pédagogiques.

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Norbert PERROT 29 avril 200921

Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

Les programmes de l’ex-réforme de seconde ont

été élaborés dans cette perspective.

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Norbert PERROT 29 avril 200922

Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

Nous sommes donc dans l’attente alors que la

rénovation de la voie technologique industrielle

devient une impérieuse nécessité.

Cela étant, ce n’est pas pour cela qu’il faut se

laisser aller. C’est dans cette période qu’il faut

faire preuve de dynamisme, aller de l’avant et

non prendre la « posture de  l’assiégé ».

Conclusions

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Norbert PERROT 29 avril 200923

Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

C’est votre rôle de chef de travaux d’animer les

équipes pédagogiques.

C’est votre rôle de chef de travaux que de

préparer les enseignants à s’ouvrir sur d’autres

composantes du secteur des STI.

C’est souvent là où l’enseignement est médiocre

que les effectifs fondent ! Alors ….

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Norbert PERROT 29 avril 200924

Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

Il faut peut-être profiter de cette réforme pour

instiller l’idée que les STI doivent être présentes

dans tous les lycées. Cela doit être un objectif à

atteindre.

Pas de « discours misérabiliste » et pas de

frilosité, les STI favorisent elles aussi

l’excellence !

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Norbert PERROT 29 avril 200925

Réunion Chef des Travaux – Chatenay-Malabry

Si tu conduis une machine (ou un groupe)

occupe-toi de l'accélérateur ; il y aura toujours

quelqu'un pour s'occuper du frein.

Louis ARMAND (1905 – 1971)