New Fonctionnement et organisation de l’association · 2020. 6. 1. · cours de l’année....

RAPPORT

D’ACTIVITE

2013

CLUB INFORMATIQUE PENITENTIAIRE Association reconnue d’intérêt général

E-mail : [email protected] / Site : www.assoclip.sitego.fr 12/14 rue Charles Fourier – 75013 Paris

Tél./Fax : 01 45 65 45 31

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CLIP - Rapport d'activités 2013

Sommaire

Introduction 1

Remerciements 3

Fonctionnement et organisation 5

1. Organisation générale 5

2. Instances 6

Bilan national de l’activité 9

3. Actions de formation 9

3.1. Bilan qualitatif 9

3.1.1. Sessions d’initiation à l’informatique 9 3.1.2. Sessions plus diversifiées 9

3.2. Bilan quantitatif 10

3.2.1. Statistiques générales 10 3.2.2. Formation dispensée par des bénévoles 11 3.2.3. Formation dispensée par des étudiants en période de vacances scolaires :

Activité Informatique D’Été 14

4. Validation des acquis 14

4.1. Validation des acquis en bureautique 15

4.2. B2I (Brevet Informatique et Internet) 16

4.3. PIM (Passeport Internet et Multimédia) 16

4.4. Validations CLIP 16

5. Formation des formateurs 16

6. Conditions de la formation 17

7. Communication interne et externe 17

8. Recrutement des bénévoles 18

Bilan régional de l’activité 19

A. Est 21 B. Région Ile de France 25 C. Région Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon 43 D. Région Nord 48 E. Région Ouest 59 F. Région Provence – Alpes – Côte d’Azur 77 G. Région Rhône-Alpes - Auvergne 83 H. Région Sud-ouest 103

CLIP - Rapport d'activités 2013


CLIP - Rapport d'activités 2013 1

Introduction

Le présent rapport retrace, comme chaque année, la vie de l’association et ses activités durant l’année civile écoulée et rend compte des satisfactions enregistrées comme des difficultés rencontrées.

L’analyse révèle cette année une perte significative d’activité et quelques fragilités :

- l’activité a diminué d’environ 13% et s’est interrompue dans six établissements,

- il a manqué une vingtaine de nouveaux formateurs pour renouveler les départs naturels,

- il n’y a que 34 coordonnateurs pour les 47 établissements où le CLIP est présent,

- trois délégués régionaux restent encore à trouver malgré l’arrivée de Pierre Aguer en région sud ouest et Bertrand Thony en région PACA,

- sept formateurs interviennent seuls dans leur établissement.

Cette érosion, bien réelle dans à peu près toutes les régions, existe depuis déjà deux ans. Des causes souvent évoquées se cumulent : perte d’attractivité des formations, formats peu adaptés aux courtes peines, difficultés de certains référents AP à maintenir un fonctionnement propice à une bonne alimentation en stagiaires, modifications induites par l'évolution de la carte pénitentiaire et les effets de loi pénitentiaire de 2009, zapping d’activité, etc. Tout ceci est vrai, mais il s’y ajoute une cause plus certaine que les autres : les bénévoles vieillissent, se fatiguent et le recrutement est insuffisamment pour assurer la relève. Se concentrer sur le recrutement de nouveaux bénévoles est maintenant devenu un impératif.

Pour autant, le CLIP enregistre, en 2013, un haut niveau d’activité avec 1851 formateurs bénévoles Un peu plus de 12 000 heures de formation ont été dispensées auprès de 2 900 détenus.

Pour s’adapter aux évolutions de l’environnement, plusieurs chantiers de moyen terme ont été ouverts et commenceront à porter leurs fruits l’an prochain :

- adaptation de la formation des formateurs,

- mise en exploitation de CLIPeNET,

- développement de la communication externe à des fins de recrutement.

La formation initiale des nouveaux adhérents est un élément clé du dispositif d’accompagnement du recrutement. Cette année, trois sessions ont été organisées. Cet effort sera accru l’an prochain si le recrutement de bénévoles est au rendez-vous. Par ailleurs, plusieurs sessions de formations techniques se sont tenues au cours de l’année. L’organisation décentralisée de ce type de formation est privilégiée car elle s’avère beaucoup moins onéreuse et correspond davantage aux projets locaux.

1 Il s’agit ici du nombre de formateurs différents actifs au 31 décembre. Il est inférieur au nombre total

de formateurs ayant exercé au cours de l’année.


Tout en gardant l’alphabétisation numérique -utiliser un ordinateur pour « écrire et compter »- au cœur de son offre de formation, le CLIP évolue vers une intégration de la formation aux usages de l’internet. Ce type de formation a pris une dimension nationale cette année. L’outil désormais bien connu – CLIPeNET – rend possible cette évolution en milieu carcéral. Il s’accompagne d’un référentiel de formation et du matériel pédagogique nécessaire. Il reste, à présent, à obtenir de l’Administration Pénitentiaire une autorisation formelle d’utiliser cet outil, puis à le déployer.

Le Livret de Compétences est un nouvel outil qui permet d’améliorer le suivi du parcours pédagogique des stagiaires. Il les accompagne au cours de leur formation et matérialise leurs acquis. Beaucoup de formateurs l’ont déjà adopté.

Cette année, plusieurs formateurs ont rencontré des difficultés de fonctionnement avec l’AFPA. Parfois même, des attestations n’ont pas pu être délivrées à temps. De plus, la prestation représente un coût significatif. Dans ces conditions, le CLIP recherche une solution lui permettant de délivrer gratuitement des attestations de compétences sans connotation « pénitentiaire ».

Le CLIP a eu cette année plusieurs rendez-vous avec l’Administration Pénitentiaire dont un avec le bureau DS4 qui s’occupe de l’informatique. Sans aboutir encore, les questions de CLIPeNET et des ordinateurs recyclés pour les détenus ont sensiblement avancé. Ces démarches seront poursuivies en 2014.

L’organisation des stages AIDE demeure une activité fondamentale du CLIP. 17 mois ont été effectués en 2013, soit à peu près le même volume que l’année dernière, mais avec un accroissement significatif du nombre d’heuresxstagiaires (+24 %). Tout en préservant l’équilibre financier global de cette activité, ses conditions générales ont parfois été négociées avec certains établissements.

La situation financière de l’association est saine mais tendue. Totalement dépendant des subventions publiques, le CLIP est évidemment soumis à une certaine pression. Si les conditions venaient à se durcir, des décisions d’économie devraient être rapidement prises.

Les rencontres régionales qui se sont déroulées en décembre dernier, avec la participation d’une cinquantaine d’adhérents, ont largement inspiré le plan d’orientation dont le CLIP s’est doté pour les années à venir. Le rôle du Siège a par ailleurs été clarifié. Sa priorité : lancer une grande campagne pour faire connaître le CLIP, partant recruter des bénévoles. Un gros effort, y compris financier, sera consacré à cette mission.

Malgré les déceptions de 2013, c’est avec un certain optimisme que le CLIP aborde l’année 2014 en se concentrant sur l’essentiel : la qualité et le volume de ses formations. Toutes les énergies seront mises en commun pour faire grandir le CLIP.

Hervé Romieux

Président 2013-2014


Remerciements

La vitalité et l’efficacité du CLIP reposent sur l’engagement et le dynamisme de ses adhérents et sur la force des partenaires qui soutiennent son action. Nous remercions chaleureusement tous nos membres et tous nos partenaires pour l’attention et l’intérêt qu’ils ont portés au CLIP en 2013.

Nos partenaires :

La Direction de l’Administration Pénitentiaire (spécialement les bureaux PMJ2 et PMJ3, ainsi que notre interlocuteur, Monsieur Jean-Luc Guyot).

Les Directions Interrégionales des Services Pénitentiaires.

Les Directions et les Personnels de Surveillance des Établissements Pénitentiaires.

Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation.

Les Associations Socioculturelles Éducatives et Sportives des Établissements Pénitentiaires.

Les représentants de l’Éducation nationale et les personnels des services de la Formation Professionnelle au sein des établissements.

Le Conseil Régional d’Ile de France qui nous soutient dans notre développement.

Le Ministère des Solidarités et de la Cohésion Sociale.

Le Ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Vie Associative.

Le Ministère du Travail.

La Délégation aux Usages de l’Internet (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche).

Les écoles d’ingénieurs, de commerce, de gestion et les facultés, organisations d’étudiants qui assurent notre promotion.

L’AFPA-Centre de Roubaix.

Zoomacom, centre d’accompagnement des acteurs des TIC dans la Loire.

Les donateurs de matériel.

Les associations partenaires de la réinsertion sociale.

Les donateurs particuliers.

Nos membres :

Tous les bénévoles qui ont quitté le CLIP cette année, après avoir transmis le meilleur de leurs connaissances et de leur générosité.

Tous les membres sympathisants, formateurs, coordonnateurs, permanents, délégués régionaux qui ont contribué tout au long de l'année à l'animation et au développement de l’association.


Fonctionnement et organisation

Créé en 1985, le Club informatique Pénitentiaire (CLIP) est une association loi 1901 à but non lucratif. Sa vocation est de former à l’informatique des personnes placées sous main de justice, dans une perspective de réinsertion sociale. L’objectif de ces formations est d’apporter et de maintenir les connaissances de ces personnes sur les techniques informatiques en évolution rapide et de leur apporter un soutien moral ainsi que les moyens de leur propre valorisation.

À ce jour, le CLIP intervient dans 47 établissements fermés en France métropolitaine, et l’association travaille consolider sa présence dans ces établissements avant de restaurer l’activité dans les quelques établissements où elle s’est arrêtée faute de formateurs disponibles.

En 2013, l’association a enregistré 255 cotisants dont près de 200 ayant assuré des formations durant l’année. Au 31 décembre 2013, elle comptait 185 bénévoles exerçant une activité de formateur.

Pour les stages AIDE (Activité Informatique D’Été), 15 étudiants sont intervenus au nom du CLIP dans le cadre de stages indemnisés, visant à maintenir autant que possible une activité durant les mois de juillet et d’août.

1. Organisation générale

Conformément à ses statuts l’association est organisée comme suit :

Assemblée Générale

Conseil d’administration

SiègeDélégations

Régionales

Conseil des

Délégués Régionaux


2. Instances

2.1. Assemblée Générale

Réunie une fois par an, elle approuve les actions menées dans l’année par l’association ainsi que les comptes. Elle fixe les grandes orientations à retenir pour l’année suivante et approuve le budget prévisionnel. Elle élit enfin, pour un mandat de deux ans, les membres du Conseil d’Administration.

2.2. Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration prend les décisions et définit les orientations particulières du CLIP dans le cadre de ses statuts et dans le respect des décisions votées par l’Assemblée Générale. Il élit, parmi ses membres, un président, un secrétaire et un trésorier.

Avec l’appui des permanents du Siège, le Conseil d’Administration assure la gestion courante de l’association, son animation, la recherche de nouveaux champs d’intervention et des ressources financières qui lui sont nécessaires. Le Conseil d’Administration rend compte de ses actions à l’Assemblée Générale.

Au 31 décembre 2013 le Conseil d’Administration est composé des personnes suivantes :

- Christian BAUME

- Alain COTONNEC (secrétaire)

- Isabelle de FRANCQUEVILLE (trésorière)

- Colette FERET

- Marc JEANSON

- Patrice LABOUREY

- Hélène MASSON (vice-présidente)

- Paul PERSON

- Hervé ROMIEUX (président)

2.3. Siège

Le Siège de l’association fonctionne avec des permanents (actuellement 1 salariée) et des bénévoles qui travaillent en étroite collaboration avec le Conseil d’Administration. Le Siège a plus particulièrement en charge le secrétariat administratif, la communication, le recrutement, l’organisation de la formation, la trésorerie et la saisie comptable.

Le Siège est le cœur de l’association. Il recherche les sources de financement au niveau national pour pérenniser et augmenter l’activité du CLIP. Il développe les liens avec les institutions et les associations. Il centralise les informations et anime la communication en direction de l’ensemble des sites d’intervention. Il est un lieu d’échange et d’écoute.

En outre, le Siège gère le fichier des adhérents et assure l’organisation générale des Activités Informatiques D’Été (congés scolaires).


2.4. Délégations régionales

L’association est organisée territorialement en délégations régionales qui épousent les limites des Directions Interrégionales des Services Pénitentiaires.

Le délégué régional est le représentant de l’association auprès des administrations régionales, des collectivités locales, des autres associations et des membres locaux du CLIP. À ce titre, il gère le développement de l’association au niveau régional.

Chaque région est, en principe, autonome financièrement et doit trouver son financement auprès de partenaires tels que les collectivités territoriales. Il faut noter la difficulté pour certaines régions à trouver ces financements.

Outre cet aspect, les régions informent le Siège des ouvertures effectuées et des décisions importantes d’investissements. En retour, le Siège informe régulièrement les délégués régionaux des travaux effectués, des actions à mener et des décisions prises concernant l’activité de l’association.

Le coordonnateur est le représentant de l’association auprès de l’établissement pénitentiaire. A ce titre, il prend toutes décisions sur le développement de l’association au niveau de l’établissement. Il rend compte régulièrement de sa gestion au délégué régional.

Les délégations régionales où le CLIP est présent sont les suivantes :

- Est (Alsace – Moselle –Lorraine)

- Ile de France

- Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

- Nord (Nord-Pas de Calais – Haute-Normandie – Picardie)

- Ouest (Bretagne - Pays de Loire - Basse-Normandie)

- Provence - Alpes-Côte d’Azur

- Rhône-Alpes - Auvergne

- Sud-ouest (Aquitaine – Poitou-Charentes)

À ce jour, malgré des sollicitations réitérées, deux délégations sont à la recherche d’un(e) bénévole pour occuper le poste de délégué régional.

2.5. Conseil des délégués régionaux

Constitué de tous les délégués régionaux en exercice, le Conseil des délégués régionaux n’est pas une instance de décision mais de conseil. Il constitue une force de réflexion à long terme et de proposition au Conseil d’Administration.

Ses principales missions consistent à assurer le lien entre le terrain et le Conseil d’Administration, garantir l’application du cadre de cohérence des actions de l’association, proposer les évolutions d’orientation qu’il juge pertinentes ou nécessaires, conduire des réflexions de long terme et faciliter la communication entre les régions.


Bilan national de l’activité

3. Actions de formation

3.1. Bilan qualitatif

Durant l’année 2013, les actions de formation du CLIP se sont poursuivies avec un recul global du volume d’activité comme le montrent les chiffres des pages suivantes.

Les formations s’articulent principalement autour de deux axes majeurs : les sessions d’initiation à la bureautique et des sessions ouvertes sur d’autres applications de l’informatique.

3.1.1. Sessions d’initiation à l’informatique

Ce type de formation est destiné aux personnes débutantes qui désirent apprendre à utiliser un ordinateur pour un usage de base.

La plupart des stagiaires connaissent peu, voire pas du tout, l’informatique au moment de leur inscription aux formations CLIP. Dans un premier temps, il leur est proposé une familiarisation avec l’outil informatique, son fonctionnement général et les fonctions principales des différents logiciels.

Une fois cette étape franchie, ils reçoivent une formation à une activité informatique particulière :

- bureautique : traitement de texte et/ou tableur (de plus en plus avec des logiciels libres), voir base de données ;

- présentations et diaporama : cette activité sera sans doute rarement utilisée par les stagiaires à leur sortie, mais elle permet une formation attractive qui inclut l’apprentissage de la machine, l’utilisation des concepts de traitement de texte et la manipulation de dessins et d’images ;

- usages grand public des fonctionnalités de l’Internet et de la messagerie (sur simulateur) : ce module ne porte pas sur l’apprentissage d’un navigateur ou d’un logiciel particulier de messagerie, mais le bon usage des fonctionnalités de l’Internet tel que décrit dans les référentiels B2i ou PIM ; comme l'accès au Web est toujours interdit en milieu carcéral, le CLIP utilise CLIPeNET, un simulateur qu’il a développé et qui met en œuvre une configuration informatique spécialisée.

Le choix d’une activité particulière résulte d’une concertation avec le stagiaire tenant compte de ses souhaits, des ses capacités et des formations que le CLIP est à même de proposer dans l’établissement pénitentiaire concerné. Ces dernières varient d’un établissement à l’autre en fonction des compétences des formateurs et des règles informatiques locales.

Les stagiaires déjà aguerris peuvent suivre le même type de formation, mais à un niveau plus avancé.

3.1.2. Sessions plus diversifiées

Elles vont de l’Internet réel, avec les Cyber-bases, ou simulé, avec CLIPeNET, à l’initiation à la création de pages Web et à l’utilisation de logiciels plus spécifiques.

Internet et cyber-base

Les Cyber-bases disposent d’une connexion avec le Web, avec des sécurités renforcées et contrôlées par l’Administration Pénitentiaire. Les stagiaires peuvent ainsi théoriquement apprendre toutes les techniques d'échange de messages, de recherche d'informations, de remplissage de formulaires,… qui leur seront utiles lors de leur sortie. Toutefois, l’accès trop restreint au Web les rend décevantes pour les stagiaires et mal adaptées pour de la formation.

Elles sont utilisées par le CLIP à Bordeaux-Gradignan. Par contre, à Amiens l’expérience du CLIP de l’an dernier s’est révélée décevante et a été abandonnée en 2013 en raison des contraintes d’utilisation de la Cyber-Base.


Création de pages WEB

Quelques équipes du CLIP offrent un module d’initiation à la création de pages WEB par programmation directe en HTML. Même s’il est peu probable qu’à leur sortie, les stagiaires créent leurs propres pages WEB, ce module leur permet de réaliser assez rapidement des pages attractives tout en en exigeant de leur part toute la rigueur qu’impose le recours à la programmation. Cela démystifie la programmation et permet d’appréhender ce qu’est un site Web au-delà de ce qui s’affiche à l’écran.

Informatique appliquée à la robotique

Un projet pédagogique a été élaboré autour d’un automate : un bras articulé, comportant cinq degrés de liberté, et que l’on commande à l’aide d’un PC, en utilisant le logiciel de « programmation objet » Visual Basic. Après la formation, le détenu doit avoir pris connaissance de quelques éléments de programmation et de quelques applications pratiques d’usage courant.

Cette formation qui vise principalement les jeunes majeurs est dispensée dans différents établissements de plusieurs régions.

Dessin-Traitement d’images

Plusieurs établissements offrent des initiations au dessin et au traitement d’image, principalement, mais pas seulement, avec le logiciel libre GIMP. Il arrive que le développement de cette activité soit freiné par les règles informatiques locales qui, parfois, interdisent l’usage de GIMP.

3.2. Bilan quantitatif

3.2.1. Statistiques générales

L’activité du CLIP sera analysée au regard des critères suivants :

- Nombre d’heures×formateurs : cette statistique correspond au nombre d’heures qui ont été assurées par les bénévoles du CLIP (face à face pédagogique uniquement).

- Nombre de stagiaires (>=3 sces) : il s’agit du nombre de personnes différentes qui ont suivi une formation CLIP ; ne sont comptabilisées que les personnes ayant suivi au moins trois séances.

- Nombre de stagiaires (>=1 sce) : il s’agit du nombre total de stagiaires qui ont suivi une formation CLIP ; tous sont comptabilisés, dès lors qu’ils ont participé à au moins une séance.

- Nombre total d’heures×stagiaires : il s’agit du nombre d’heures de formation dispensées, multiplié par le nombre de détenus ayant assisté à chaque séance (tous les stagiaires sont comptabilisés).

- Moyenne d’heures par stagiaire (détenus) : il s’agit du nombre total d’heures×stagiaires divisé par le nombre total de stagiaires ; cette valeur est différente de celle qui figure dans la convention nationale entre le CLIP et l’Administration Pénitentiaire

2.

- Nombre d’intervenants : il s’agit des personnes en activité au 31 décembre (hors Activité Informatique D’Été).

2 L’indicateur de la convention est calculé comme le rapport entre le nombre total d’heures×stagiaires et le nombre de stagiaires

ayant suivi au moins trois séances. Il conduit donc à une valeur supérieure à celle figurant dans les tableaux du présent rapport.


3.2.2. Formation dispensée par des bénévoles

Le tableau suivant présente le périmètre d’intervention des délégations régionales du CLIP.

Délégations Régionales

Nombre d’établissements dans lesquels

CLIP est intervenu en 2013

Nombre d’établissements dans lesquels

CLIP intervenait en 2012

Est 1 1

Ile de France 11 12

Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon

2 3

Nord 5 7

Ouest 12 12

Provence-Alpes-Côte d'Azur

3 4

Rhône-Alpes Auvergne

8 11

Sud-ouest 5 3

TOTAL 47 53

Nota : un établissement peut recouvrir plusieurs quartiers et/ou régimes de détention


Les tableaux qui suivent présentent le bilan des interventions 2013 et leur évolution.

Délégation régionale

Quartier Nb de

formateurs (au 31/12)

Heures x formateurs

Nb de stagiaires (>=3 sces)

Nb total de stagiaires (>= 1 sce)

Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Est 1 73 21 29 366 12.6

Hommes 1 73 21 29 366 12.6

Ile de France

42 2 885 462 807 10 229 12.7

Hommes 40 2 680 434 750 9 529 12.7

Femmes 3 205 28 57 700 12.3

Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

5 177 32 47 449 9.6

Hommes 5 177 32 47 449 9.6

Nord

16 1 181 145 250 5 703 22.8

Hommes 15 1 121 135 238 5 351 22.5

Femmes 1 60 10 12 352 29.3

Ouest

63 2 803 523 817 7 291 8.9

Hommes 60 2 594 508 797 6 964 8.7

Femmes 2 144 8 11 244 22.2

Mineurs 2 65 7 9 83 9.2

Provence - Alpes - Côte d'Azur

3 139 17 33 294 8.9

Hommes 5 139 17 33 294 8.9

Rhône-Alpes - Auvergne

43 4 001 440 621 12 172 19.6

Hommes 41 3 750 404 560 11 537 20.6

Femmes 5 230 26 34 539 15.9

Mineurs 1 21 10 27 96 3.6

Sud-ouest

12 773 140 296 1 886 6.4

Hommes 10 571 115 232 1 566 6.8

Femmes 2 202 25 64 320 5.0

Total 2013

Total 185 12 031 1 780 2 900 38 389 13.2

Hommes 177 11 104 1 666 2 686 36 055 13.4

Femmes 13 841 97 178 2 155 12.1

Mineurs 3 86 17 36 179 5.0

Rappel 2012

Total 212 13 002 1 926 3 015 44 183 14.7

Hommes 205 11 657 1 755 2 748 40 211 14.6

Femmes 19 1 262 158 246 3 853 15.7

Mineurs 3 83 13 21 119 5.6


Délégations régionales

Nb de formateurs (au 31/12)

Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Est 0% 4% 11% -6% 13% 20%

Ile de France -5% -12% -11% -4% -17% -14%


-50% -46% -35% -45% -46% -1%

Nord -20% -7% -14% -3% 11% 15%

Ouest 9% 9% 16% 11% -7% -17%


-29% -58% -72% -65% -67% -6%


-30% -10% -15% -10% -18% -9%

Sud-ouest 9% 14% 4% 6% -2% -8%

Total national 2013 -13% -7% -8% -4% -13% -10%

Ces tableaux révèlent une contraction significative de l’activité globale (-13% d’heuresxstagiaires). La présence du CLIP s’est aussi réduite à 47 établissements contre 53 en 2013.

Parmi les grosses régions, deux d’entre elles, Ile de France et Rhône-Alpes Auvergne, contribuent fortement à la baisse du volume d’activité.

Les difficultés à maintenir l’activité qui étaient déjà présentes en 2012 proviennent principalement de :

- la difficulté à recruter de nouveaux formateurs pour remplacer les départs naturels ; il en résulte que dans certains établissements, des séances doivent être fermées, faute de formateur, alors que les moyens existent (salles et ordinateurs) et qu’il y a des détenus demandeurs ;

- l’offre de formation CLIP qui, en raison de l’interdiction d’Internet en prison, est mal adaptée à un public qui a déjà approché l’informatique à l’école ou dans le milieu familial et qui utilise l’informatique principalement, sinon exclusivement, via Internet ;

- la difficulté récurrente, sur certains établissements, pour avoir un référent suffisamment disponible pour constituer des listes de stagiaires bien alimentées ;

En 2013, le manque de formateurs a fortement contribué à la baisse d’activité par rapport à 2012 (-11 % de formateurs).

L’offre de formation qui semble moins attractive pour le public d’aujourd’hui érode l’activité depuis 2 ou 3 ans. Ce phénomène s’est poursuivi en 2013, de même que les difficultés d’obtenir de nos référents des listes de stagiaires bien alimentées.


3.2.3. Formation dispensée par des étudiants en période de vacances scolaires : Activité Informatique D’Été

Le tableau suivant présente le bilan de cette activité informatique d’été.

Délégations Régionales

Nombre d'interve-

-nants

Nombre total de

mois

Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Alsace - Moselle - Lorraine

2 2.0 190 37 40 1006 25.2

0% 33% 25% 23% 21% 49% 23%

Ile de France 2 3.0 312 25 68 649 9.5

0% 50% 127% -79% -55% 9% 141%


1 1.0 48 4 4 150 37.5

-67% -64% -81% -85% -88% -75% 116%

Nord - Pas de Calais - Haute-Normandie - Picardie

1 1.0 144 37 54 666 12.3

0% 0% 260% 311% 440% 429% -2%

Ouest 3 3.0 220 36 39 1242 31.8

0% -40% -6% -18% -37% 40% 122%


Pas d’activité AIDE en 2013


6 7.0 680 134 180 2508 13.9

50% 40% 36% 10% 0% 41% 41%

Total 2013 15 17.0 1594 273 385 6221 16.2

Rappel 2012 26 18.3 1405 365 483 5014 10.4

Nota: les pourcentages indiquent la variation par rapport à 2011.

Après plusieurs années de forte baisse, principalement pour des raisons budgétaires, l’activité AIDE (Activité Informatique D’Été) a repris de la vigueur en 2013. Pour un nombre de mois

xétudiants

similaire à celui de 2012, le volume d’activité s’est accru de 24%.

Le recrutement d’étudiants pour animer cette activité en période estivale a été efficace et tous les contrats AIDE ont pu être honorés.

L’activité s’est déroulée dans de bonnes conditions, à la satisfaction tant des étudiants recrutés en stage, que de la population carcérale bénéficiaire des formations d’été.

4. Validation des acquis

En bureautique, et pour les détenus ayant atteint un niveau suffisant, le CLIP propose une validation des acquis, dans le cadre d’un partenariat avec l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA).

Par ailleurs, le CLIP participe à la préparation des détenus au B2I de l’Éducation nationale. Aucune statistique précise ne permet d’en mesurer l’ampleur, mais les bénévoles du CLIP sont de plus en plus sollicités par l’Éducation nationale pour apporter leur concours à ces formations.

Enfin, dans un établissement, le CLIP a continué de présenter des candidats au PIM (Passeport Internet Multimédia), validation labellisée par la Délégation aux Usages de l’Internet (Ministère de l’industrie et de l’économie numérique). Début 2014, il a aussi obtenu de la DUI le label NETPUBLIC qui lui permettra de procéder lui-même aux validations du PIM.


4.1. Validation des acquis en bureautique

Placée dans le cadre d’un partenariat avec l’AFPA, cette validation concerne les formations : traitement de texte, tableur et bases de données (logiciels libres ou du commerce).

Le volume de validation bureautique a régressé de 18 % en 2013. Ce recul s’explique, en grande partie, par le recul de 13 % du nombre d’heures

xstagiaires et, dans une moindre mesure, par les

difficultés de correction par l’AFPA dont le correcteur a été absent en fin d’année pour des raisons de santé.

Pour autant, le nombre de validations réussies rapporté au nombre de stagiaires ayant suivi au moins 3 séances a été peu affecté par la réduction du volume d’activité globale.

T raitement

de texteT ableur

B ase de

do nnées

T raitement

de texteT ableur

B ase de

do nnées

Bois d'Arcy 22 12 22 11

Fleury Mérogis 8 8

Fresnes 7 7

La Santé 4 4

Nanterre 4 2 4 2

Poissy 1 1

Versailles 1 1

Total Ile de France Centre 47 14 47 13

Béziers 2 2

Total Midi Pyrénées LR 2 2

Arras 5 3 5 3

Sequedin 25 14 20 12

Total Nord-Picardie 30 17 25 15

Brest 10 8 10 8

Lorient 11 3 10 3

Nantes (tot. établ.) 5 5 4 4

Rennes (tot. établ.) 5 5

St Brieuc 9 1 9 1

Vannes 2 2

Total Ouest 42 17 40 16

Grenoble 2 2 2 2

Lyon-Corbas 17 15 2 16 14 1

St Et.-La Talaudière 1 1 1

Villefranche s/Saône 3 3

Total Rhône Alpes Auvergne 22 18 2 21 17 2

Sud-Ouest Bédenac 1 1 1 1

Total Sud-Ouest 1 1 1 1

142 69 2 134 64 2

190 68 4 178 61 4Rappel total général 2012

262 243

Nord-Picardie

Ouest

Rhône Alpes

Auvergne

Total général 2013213 200

Délégations

RégionalesEtablissement

Epreuves passées Epreuves réussies

Ile de France

Centre

Midi Pyrénées LR


4.2. B2I (Brevet Informatique et Internet)

Dans beaucoup d’établissements, les bénévoles forment les stagiaires au B2I, en collaboration avec le personnel de l’Éducation nationale qui se charge de délivrer le brevet aux stagiaires.

Le B2I de l’Éducation nationale comporte l’apprentissage des services de l’Internet et des principaux outils de bureautique : traitement de texte, tableur, présentation, base de données, sécurité et législation. Aucune comptabilisation précise n’est faite sur l’ensemble des sites où le CLIP est présent. Néanmoins le B2I est parfaitement complémentaire aux formations du CLIP, et une compétence de validation donnée au CLIP serait un atout certain.

4.3. PIM (Passeport Internet et Multimédia)

Le Passeport Internet Multimédia n’est préparé que par la maison d’arrêt de La Talaudière. En 2013, elle a enregistré trois PIM réussis.

Le CLIP vise à essaimer ce type de formation et de validation vers d’autres établissements. Pour cela il a concentré son effort en 2013 sur :

- l’aide aux formateurs désireux de s’engager dans cette voie,

- l’amélioration des modalités d’installation de CLIPeNET, le simulateur Internet/Messagerie,

- l’obtention du label NETPUBLIC auprès la DUI (Délégation aux Usages de l’Internet au sein du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) ; il a été obtenu début janvier 2014 ce qui va permettre au CLIP de faire passer directement les épreuves du PIM et d’émettre le certificat correspondant en cas de réussite.

4.4. Validations CLIP

L’équipe de Lyon-Corbas a mis en place en 2013 une validation pour les formations aux présentation-diaporama (avec Open-Office-Impress). Le principe de ces validations est similaire à celui de l’AFPA bureautique. Elles font l’objet d’une épreuve proposée aux stagiaires ayant atteint un niveau suffisant et en cas de réussite d’un certificat émis par le CLIP (en tant qu’organisme de formation). Plusieurs réussites ont été enregistrées en 2013.

5. Formation des formateurs

La formation des formateurs est un élément important pour le développement des activités du CLIP. Des formations sont proposées au niveau national et au niveau régional.

Au niveau national

Trois sessions de formation des nouveaux formateurs ont eu lieu en 2013. D’une durée de deux jours chacune, elles ont pour but de faciliter leur intégration par :

- une présentation du CLIP, de ses valeurs et de ses règles de fonctionnement,

- une préparation à la fonction de formateur en Établissement Pénitentiaire : connaissance de la population carcérale et du système pénitentiaire, appropriation des outils (pédagogiques, réglementaires, éthiques, fonctionnels…).

Ces formations nationales sont aussi l’occasion de fédérer l’ensemble des bénévoles autour de valeurs communes et de leur permettre de tisser des liens entre eux.

Deux sessions expérimentales ont également été organisée en 2013 à destination des formateurs plus aguerris et relatives à :

- l’utilisation de CLIPeNET (simulateur Internet/Messagerie) en formation avec le PIM en objectif,

- l’utilisation des fonctions avancées du traitement de texte.


Ces deux modules, ainsi qu’une formation GIMP (traitement de l’image) et une formation à la robotique, sont maintenant opérationnels et disponibles pour un déploiement, à la demande, dans les régions où le CLIP intervient.

Au niveau régional

Les délégués régionaux sont vivement invités à réunir régulièrement les coordonnateurs des sites de leur région pour un partage d’expériences et une meilleure connaissance mutuelle.

Ils peuvent aussi mettre en œuvre les modules de formation de formateur disponibles au CLIP (robotique, Gimp, CLIPeNET, etc.) en fonction des besoins de leurs équipes.

Au niveau local

Il s’agit de réunions avec ordre du jour préparé par le coordonnateur, au cours desquelles les formateurs échangent entre eux, tant sur la prison que sur le matériel, les stagiaires, les exercices, etc. Ce type de réunion est particulièrement vivant dans certains sites.

6. Conditions de la formation

Le matériel informatique est généralement convenable et l’environnement logiciel est plutôt bien adapté aux formations dispensées par le CLIP.

L’environnement standard empêche malgré tout les formations à base d’Internet, alors que ce dernier est de plus en plus au cœur des « usages grand public » de l’informatique.

C’est pourquoi, ces dernières années, le CLIP a développé CLIPeNET, un outil de simulation des fonctionnalités de l’Internet. Il reproduit Internet, mais sans connexion au WEB extérieur. Ce n’est qu’un pis aller pour initier les stagiaires aux usages de l’internet dans un environnement où toute connexion au vrai réseau est interdite (hors Cyber-bases).

L’installation de CLIPeNET se répand à la faveur de l’intérêt qu’y portent les stagiaires et de la levée progressive des réticences compréhensibles de certaines directions d’établissements.

En bureautique, l'utilisation de la suite logicielle Libre Office remplace progressivement la suite Microsoft-Office.

Les difficultés rencontrées quand à l’utilisation des clés USB par les formateurs, handicapent la préparation des formations et l’entretien des configurations informatiques.

Les relations avec tous les partenaires des établissements sont globalement excellentes, même si la disponibilité de nos référents est parfois insuffisante pour assurer le recrutement des stagiaires et une bonne alimentation des formations.

7. Communication interne et externe

7.1. Communication interne

Après avoir rénové son site Internet en 2012, le CLIP en a assuré la maintenance et le développement. Ce site donne toutes les informations officielles et/ou permanentes du CLIP. Il comprend une partie publique et une partie accessible uniquement aux adhérents dans laquelle se trouvent les documents officiels du CLIP et les documents de référence relatifs à son fonctionnement, mais aussi le descriptif des contenus de formation avec des outils pédagogiques.

En 2013, la rubrique « formation » à destination des formateurs s’est considérablement enrichie. Elle inclut différents référentiels de formation et de validation, ainsi que bon nombre d’outils pédagogiques, ce qui en fait un véritable instrument de travail pour les formateurs du CLIP.

Le CLIP a aussi ouvert un forum, accessible par ses seuls adhérents, dans le but de favoriser les liens interpersonnels entre les formateurs, ainsi que le partage d’expériences entres équipes locales, d’une part, entre délégations régionales, d’autre part.


7.2. Communication externe

Une plaquette de présentation du CLIP est utilisée pour faire connaître l’association aux candidats à l’adhésion ainsi qu’aux partenaires. Un dépliant plus succinct est utilisé pour la communication vers le grand public. D’autres support de communication ont été élaborés en 2013 : kakémono, affiches, affichettes, flyers.

Le site Web public est aussi une vitrine de l’association pour les internautes.

Enfin, la presse régionale se fait l’écho des activités de l’association, au travers de reportages, parfois sollicités lorsqu’ils permettent au CLIP d’engager une campagne de recrutement de formateurs.

En 2013, le CLIP a ouvert une page Facebook, dans le but d’augmenter sa visibilité externe avec comme finalité le recrutement de nouveaux bénévoles.

8. Recrutement des bénévoles

Compte tenu du développement de l’association et du renouvellement des formateurs, des bénévoles sont recrutés toute l’année, mais surtout en septembre et octobre.

Le recrutement des bénévoles représente une part non négligeable de l’activité des permanents du Siège, des délégués régionaux et des coordonnateurs qui s’efforcent de pourvoir sans délai au remplacement des partants pour garantir la continuité des formations.

La recherche est faite à la fois au niveau national et au niveau régional : par Internet grâce à des annonces sur différents sites, par des annonces dans des journaux, par des participations à des forums et grâce à des contacts avec d’autres associations et les partenaires du CLIP. La page Facebook du CLIP peut aussi être un vecteur de recrutement. La sélection est ensuite faite au niveau des régions.

Malgré ces efforts, le recrutement des bénévoles s’est avéré très insuffisant en 2013 au regard des besoins en formateurs. Dans certains cas, cela a obligé à fermer des sessions alors qu’il y avait des moyens disponibles et une réelle demande de la part des détenus.

En fin d’année, le CLIP a mis le recrutement de bénévoles au premier rang de ses priorités pour l’an prochain et ébauché un plan d’action pour aller au-delà de ses canaux de recrutement actuels.

CLIP – Rapport d'activité 2013 19

Bilan régional de l’activité

Les pages qui suivent présentent et décrivent région par région, ainsi qu’établissement par établissement, les actions menées en 2013 pour les formations bénévoles, d’une part, pour les Activités Informatiques D’Été (AIDE), d’autre part.

La carte nationale ci-dessous et des cartes régionales localisent nos interventions.

Légende : Sièges des Délégations Régionales

Rennes Paris

Lille

Lyon

Marseille

Midi-Pyrénées Languedoc Roussillon

Marc Jeanson (intérim)

Délégations Régionales de CLIP au 31/12/2013

Bordeaux

Toulouse

Sud-Ouest

Pierre-Aguer

Ouest

Jean-François VERANT

Nord

Gérard LICOUR Ile de France

Christian BAUME

Rhône-Alpes Auvergne

Patrice LABOUREY

Est

Siège

Strasbourg

Provence Alpes Côte d’azur

Bertrand THONY


A. Est

Délégué régional : Siège

1. Bilan régional de l’activité bénévole


Faits marquants

L’intervention bénévole du CLIP dans l’Est se limite toujours à un seul établissement, celui de Nancy-Maxéville, avec la présence d’un seul formateur.

Les résultats de l’activité 2013 se sont révélés très proches de ceux de 2012 tant en termes d’heures

xformateurs, qu’en termes d’heures

xstagiaires.

Malgré des démarches répétées, auprès de divers directeurs du SPIP, il n’a pas été encore possible d’ouvrir une formation CLIP dans un nouvel établissement de cette région, bien qu’un bénévole ait été recruté il y a plus d’un an dans cet objectif.

Activité bénévole

Activité Informatique d'Été

Nancy

Sarreguemines


Projets en cours

Continuer les prises de contact avec les SPIP, mais également avec l’Éducation nationale, dans le but de parvenir à une nouvelle implantation.


Établissement Quartier Nb de


Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Nancy-Maxéville_CP-MA

1 73 21 29 366 12.6

Ecart/2012 0% 4% 11% -6% 13% 20%

Hommes 1 73 21 29 366 12.6

Total 2013 Total 1 73 21 29 366 12.6

Hommes 1 73 21 29 366 12.6

Femmes 0 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012 Total 1 70 19 31 325 10.5

Hommes 1 70 19 31 325 10.5

Femmes n/a

Mineurs n/a

2. Bilan régional de l’activité informatique d’été (AIDE)


Cette année, une Activité Informatique D’Été a pu être organisée dans deux établissements de la région : Nancy-Maxéville et Sarreguemines.



Établissement Quartier Nb

d'inter-venants

Nombre total de

mois

Heures x forma- -teurs

Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de

stagiaires (>= 1 sce)

Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Nancy-Maxéville_CP-MA

1 1 114 7 9 549 61.0

Ecart/2012 0% 0% -3% -30% -10% -1% 10%

Hommes 114 7 9 549 61.0

Sarreguemines_MA

1 1 76 30 31 457 14.7

Ecart/2012 0% 100% 117% 50% 35% 278% 178%

Hommes 76 30 31 457 14.7

Total 2013 Total 2 2 190 37 40 1 006 25.2

Hommes 190 37 40 1 006 25.2

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012 Total 2 1.5 152 30 33 676 20.5

Hommes 152 30 33 676 20.5

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

3. Liste des intervenants

Bénévoles (au 31 décembre) Étudiants AIDE

Centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville

MARIETTE Gilles GRYTA Alexis

Maison d’arrêt de Sarreguemines

MELOT Lucie

Nota : souligné=coordonnateur.


Centre pénitentiaire de Nancy - Maxéville

Coordonnateur : Gilles MARIETTE

■ Quartier « Hommes »

Évolution générale de l’activité

Une activité constante depuis plusieurs années, soutenue par un seul formateur et donc fragile.

Conditions de la formation

Le recrutement des stagiaires est géré avec efficacité par l’Unité locale d’enseignement. Les conditions matérielles sont satisfaisantes.

Relations avec les partenaires

Très bonnes relations avec les partenaires SPIP et Unité locale d’enseignement.

Obstacles rencontrés

Quelques difficultés avec les surveillants, lors du transfert des détenus, ce qui entraîne parfois des absences ou des retards.

Aide

Malgré un nombre important d’écoles d’ingénieurs à Nancy, la proposition de stage AIDE n’a trouvé écho qu’auprès d’un seul candidat, étudiant de l’École Centrale de Nantes. Au cours de ce stage, 10 stagiaires ont développé un site Web pour une association nancéenne qui aide à la réinsertion de détenus.

Projets en cours ou souhaités

Un espoir bien réel de recruter une nouvelle formatrice en début 2014, ce qui permettra d’augmenter le nombre de stagiaires au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.

˜˜˜


B. Région Ile de France

Délégué régional : Christian BAUME



Faits marquants

Suite à la démission de S. GUEGUEN au mois d’avril 2013, Christian BAUME a accepté de prendre la relève. Sa nomination est intervenue le 30 mai. Une première réunion avec l’ensemble des coordonnateurs a permis d’identifier les urgences (coordonnateur à Osny, blocages à Villepinte et Réau, besoins en matériels à Poissy), de constater que seulement une petite moitié des établissements disposaient d’une convention et que la majorité des coordonnateurs n’avaient jamais rencontré la Direction de l’Établissement.

Réau

Poissy

Versailles

Bois d’Arcy

Fleury- Mérogis

Nanterre

Fresnes

Osny

Paris La Santé

Villepinte

Melun



Villejuif


Après un premier contact avec le Directeur de la DSIP de Paris et le Responsable du SPIP d’Ile de France, une rencontre a été organisée avec chacun des Directeurs d’Établissements. Il a été ainsi possible de contacter, en présence du coordonnateur local, les responsables des Établissements, d’Osny, Pontoise, Nanterre, Fleury Mérogis, Fresnes, Villejuif, Réau, Versailles, Villepinte

1. Chacune

de ces réunions a permis de confirmer les attentes de nos interlocuteurs vis-à-vis des activités du CLIP et de valider le principe de fonctionner dans le cadre d’une convention locale.

À noter, par ailleurs, qu’un niveau de la DISP de Paris, une rencontre a pu être organisée avec le Responsable des Systèmes d’information -Ludovic GROSPERRIN- avec lequel un échange a eu lieu sur l’équipement des salles informatiques, leur évolution (en cours) vers une architecture client/serveur, la politique en matière de récupération de postes fournis par le CLIP

2 et le souhait de

voir les « salles d’activités » davantage utilisées.

Ce tour d’horizon a également permis d’établir une relation de travail avec M. DESJAQUES, Adjoint au Proviseur de l’UPR d’IdF pour les questions informatiques et d’engager un certain nombre de travaux en commun

3, qui pourraient déboucher sur une plus grande synergie, sur le plan des moyens

informatiques, permettant d’espérer un plus grand partage des ressources et par là une nette amélioration du taux d’utilisation de ces équipements. En ces temps de restriction budgétaire, toute possibilité d’améliorer les équipements informatiques à moindre coût est forcément appréciable

4.

Faits marquants des établissements

- Bois d’Arcy : manque de formateurs suite à cessation d’activités et difficultés de recrutement. Contact prometteur avec un groupe d’étudiants en Master de l’Université de Saint Quentin en Yvelines qui pourraient intégrer les équipes du CLIP (Bois d’Arcy et Versailles).

- Fresnes : 35 postes fournis par le Clip, difficulté à obtenir le transfert de propriété. Bon niveau d’activité après les problèmes rencontrés en 2012.

- Fleury : manque de formateurs, régression dans les configurations d’une des salles avec la suppression du réseau local.

- Nanterre : Baisse importante d’activité en raison de problèmes de fonctionnement interne à l’établissement d’où une diminution des effectifs de formateurs.

- Melun : pas de formateur pour l’application « tableur » ; faible activité, pas d’éléments d’appréciation des besoins, réunion avec la Direction à prévoir.

- Osny-Pontoise : Coordonnateur en cours de remplacement, un nouveau formateur recruté. Nombre de sessions notablement inférieur à ce qu’on devrait avoir pour un établissement de cette taille. Nouveau point à faire avec la Direction en 2014.

- Poissy : Fourniture par le CLIP de 5 postes de récupération en vue d’un projet de formation à la programmation JAVA, malheureusement non démarré en raison de problèmes techniques sur les postes.

- Réau : Arrêt total de l’activité quasiment toute l’année en raison d’un problème interne à l’AP sur la configuration informatique des salles d’activités. La directrice est très demandeuse d’activité CLIP… mais il n’y a plus qu’un seul formateur (par ailleurs coordonnateur). Recrutement prioritaire à engager.

- Versailles : Départ du coordonnateur pour raisons de santé. Remplacement effectué rapidement par recrutement externe. Mutualisation en cours avec Bois d’Arcy (formations et remplacements).

- Villejuif : Difficulté à trouver un positionnement à valeur ajoutée dans le programme de préparation à la réinsertion dans lequel intervient le CLIP à raison d’une quinzaine d’heures dans le programme.

1 Pas nécessaire à Bois d’Arcy, car situation connue et satisfaisante.

2 « Récupération de postes » non souhaitée par la DSI mais peut se faire à l’initiative des établissements mais non maintenus.

3 Comme la modernisation des salles de Bois d’Arcy par récupération du matériel de La Santé

4 Notons au passage que le Clip a pu fournir 35 postes de récupération à Fresnes, 5 à Poissy et 6 à Villejuif (et que nous

rencontrons quelques difficultés à obtenir des établissements qu’ils acceptent le transfert de propriété).


- Villepinte : arrêt total de l’activité en 2013 pour des raisons diverses et départ de la coordonnatrice pour raisons professionnelles. Reconstruction de l’équipe en cours (deux nouveaux bénévoles en instance) et relance de l’activité sur des bases solides avec le soutien de la responsable locale du SPIP.

- Combs la Ville : Unité pédagogique d’activités de jour, dépendant de la PJJ1 et accueillant des

jeunes du CEF voisin et quelques jeunes déscolarisés. Nous avons été sollicités par l’intermédiaire du GENEPI et avons rencontré la Direction qui s’est déclarée très intéressée par un projet avec le CLIP.

Recrutement et formation des bénévoles

Le nombre de départs dans l’année est légèrement supérieur au nombre d’arrivées et la diminution du nombre de formateurs, déjà constatée en 2012 s’est poursuivie en 2013, conduisant ainsi à un déficit de 15 % en deux ans.

Ceci est notamment dû :

- au vieillissement de la population des bénévoles qui a vu peu de nouvelles entrées en 2012 et en 2013,

- aux difficultés rencontrées dans l’organisation de l’activité dans différents établissements qui se sont traduites par une démotivation des formateurs concernés,

- à l’insuffisance des moyens mis en œuvre par le siège et la région pour aider les équipes locales à recruter

2.

Comme indiqué ci-dessus, depuis le mois de mai 2013, deux coordonnateurs ont dû cesser leur fonction pour des raisons professionnelles ou de santé, le troisième a souhaité être remplacé et le quatrième souhaite l’être rapidement. Deux remplacements ont été effectués par des recrutements externes, pour le troisième, l’intérim est assuré par un formateur avec le soutien du DR

3

Chaque nouveau formateur a été invité à prendre en main le support de cours Fontaine Picard introduction à MS office 2007 et a été inscrit aux sessions d’accueil des nouveaux formateurs.


Les éléments suivants sont à noter :

- nombreux problèmes de nature variée avec les postes informatiques (vétusté des postes, retour arrière sur des mises en réseau,…) parfois contournés par la mise à disposition de postes par le CLIP (Fresnes, Villejuif, Poissy),

- trop forte dépendance du CLIP par rapport au Responsable local d’enseignement, notamment à Osny ou Melun, conduisant à des difficultés de fonctionnement,

- absence de conventions d’établissement récentes et de relations au bon niveau, pour les coordonnateurs, qui conduit à des situations qui peuvent se dégrader dans le temps et vis-à-vis desquelles les équipes s’adaptent (ou se lassent),

- offre de formation CLIP qui est à moderniser,

- formateurs qui doivent être formés en conséquence.

1 Protection Judiciaire de la Jeunesse

2 Depuis fin mai, 60 candidatures chassées ou spontanées en provenance d’Espace Bénévolat ont permis de recruter 6

bénévoles. 3 Villepinte : équipe en cours de reconstruction.


Projets en cours

Les priorités 2014 sont :

- recruter de façon intensive,

- poursuivre l’action de normalisation du fonctionnement sur la base de conventions avec l’appui constant du Délégué régional,

- trouver un coordonnateur pour prendre la relève à Nanterre et à Villepinte,

- relancer l’activité à Villepinte,

- relancer l’activité à Réau,

- mettre en place d’une formation « Robotique » à Poissy : facteur différenciant vis-à-vis de l’Éducation nationale et attrait potentiel pour la population de cet établissement,

- démarrer Combs la Ville,

- moderniser les salles de Bois d’Arcy (en coopération avec l’Éducation nationale),

- diversifier l’offre de formation :

- CLIPeNET : si accord de l’établissement, capacité des installations, et formation des formateurs peuvent être réunis,

- PIM (avec le Serious Game Planet01 et délivrance de certificats EPN),

- B2I (en coopération avec l’E.N. et avec délivrance de certificats),

- démarrer à Meaux : selon possibilité de recrutement d’un coordonnateur,

- mettre en place un programme de partage d’expériences, de formation et de travail collectif des coordonnateurs.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Bois-d'Arcy_MA

8 623 114 291 2 780 9.6

Ecart/2012 -11% -7% -21% 27% -17% -35%

Hommes 8 623 114 291 2 780 9.6

Fleury-Mérogis_MA

3 286 44 57 1 084 19.0

Ecart/2012 -25% -8% 38% 14% 21% 6%

Hommes 3 286 44 57 1 084 19.0

Fresnes_MA

6 350 73 123 1 630 13.3

Ecart/2012 0% 36% 52% 76% 33% -24%

Hommes 5 280 62 96 1 360 14.2

Femmes 1 70 11 27 270 10.0

Melun_CD

2 168 40 51 833 16.3

Ecart/2012 0% -20% -5% -9% -10% -1%

Hommes 2 168 40 51 833 16.3




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Nanterre_MA

5 567 38 78 1 195 15.3

Ecart/2012 -17% -15% -25% -31% -4% 39%

Hommes 5 567 38 78 1 195 15.3

Osny-Pontoise_MA

3 117 28 56 168 3.0

Ecart/2012 50% 5% -13% -5% -73% -72%

Hommes 3 117 28 56 168 3.0

Paris la Santé_MA

4 306 41 48 1 056 22.0

Ecart/2012 0% 6% -11% -6% -40% -36%

Hommes 4 306 41 48 1 056 22.0

Poissy_MC

2 132 6 6 116 19.3

Ecart/2012 0% 43% 50% -14% 115% 151%

Hommes 2 132 6 6 116 19.3

Réau CPSF_CP_CNE

2 30 4 10 68 6.8

Ecart/2012 0% -75% -75% -77% -81% -18%

Hommes 2 30 4 10 68 6.8

Versailles_MA

2 135 17 30 430 14.3

Ecart/2012 0% -18% -6% -19% -30% -14%

Femmes 2 135 17 30 430 14.3

Villejuif_CPA

4 171 57 57 870 15.3

Ecart/2012 33% 6% 0% 0% 12% 12%

Hommes 4 171 57 57 870 15.3

Villepinte_MA

2 0 0 0 0 n/a

Ecart/2012 -33% -100% -100% -100% -100% n/a

Hommes 2 0 0 0 0 n/a

Total 2013 Total 42 2 885 462 807 10 229 12.7

Hommes 40 2 680 434 750 9 529 12.7

Femmes 3 205 28 57 700 12.3


Rappel 2012 Total 44 3 292 522 840 12 330 14.7

Hommes 43 3 127 504 803 11 715 14.6

Femmes 2 165 18 37 615 16.6





Comme l’an dernier, seule l’équipe de Bois d’Arcy a réussi à trouver le financement nécessaire et a pu assurer plus de deux mois complets de formation (du 10 juin au 24 août) grâce à deux étudiants. Ceci a de plus permis de créer un groupe supplémentaire dans la semaine.



d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Bois-d'Arcy_MA

2 3 312 25 68 649 9.5

Ecart/2012 0% 50% 126% -79% -55% 8% 138%

Hommes 2 3 312 25 68 649 9.5

Total 2013 Total 2 3 312 25 68 649 9.5

Hommes 312 25 68 649 9.5

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012 Total 2 2 138 121 151 598 4.0

Hommes 138 121 151 598 4.0

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a



Maison d’arrêt de Bois d’Arcy

BAUME Christian CARRE Emmanuelle

BOURDON Jean-michel BRAND Alexandre

CHAIGNEAU-AMPE Laurence

CHAPUIS Claude

COURTECUISSE Daniel

CRESPY Cyrille

DEVERNAY Jean-Michel

SAUTELET Thierry

Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis

BOSCHAT Francis

COLLIOT Jean-Pierre

CREPEAU Charles



Maison d’arrêt de Fresnes

COLLIN Michel

HUSSON Laetitia

JACOTTIN Marc

LAHORE Marie-Claude

ROMIEUX Hervé

SEMERY Alain

Centre de détention de Melun

BARDOT Maurice

ROULLOT Daniel

Maison d’arrêt de Nanterre

CASARIN Yves

DOUTRIAUX Daniel

ITASSE Roger

LOUYAT Marcel

ROYER de VERICOURT Raphaël

Maison d’arrêt d’Osny

de PIERREFEU Gérard

PERIN Hélène

TALON Patrice

Maison d’arrêt de Paris - La Santé

BRYGOO Anne

COTONNEC Alain

DAGUISE Christine

PERROT Michel

Maison centrale de Poissy

ROCHETTE de LEMPDES Xavier

VICARD Jean

Centre pénitentiaire Sud Francilien (Réau)

BARNAVON Nicole

ROULLOT Daniel

Maison d’arrêt de Versailles

BAVIERE Guillemette

POURBAIX François

Centre pour peines aménagées de Villejuif

BOISSET Michel

DELABY Catherine

DONNADIEU Nathalie

PELTRIAUX Océane

Maison d’arrêt de Villepinte

GURNOT Lester

SABIN Christian



Maison d’arrêt de Bois d’Arcy

Coordonnateur : Claude CHAPUIS



Il y a de très grosses difficultés à trouver des bénévoles pour assurer les formations. Une seule recrue en 2013 qui n’a pas souhaité continuer.

Un départ en fin d’année a réduit encore nos capacités.

Un formateur ayant des contraintes professionnelles momentanées nous a obligés à supprimer un cours régulier (une fois par semaine).

En conclusion, en 2013, deux séances régulières ont été suspendues et il n’est plus possible d’assurer la séance du samedi, au grand quartier, pour les travailleurs pourtant très demandeurs.

Cependant, des efforts très importants sont déployés : auprès d’associations de bénévoles, de Clubs d'informatique, d’anciens élèves de grandes écoles, d’anciens de sociétés diverses, de réseaux d’amis ; par des articles dans la presse ; en sollicitant des mairies, etc.


Sur le plan humain

La sélection des stagiaires en collaboration avec l'Administration fonctionne correctement. La rotation importante des personnels au BGD impose une adaptation du coordonnateur aux changements de modes de fonctionnement.

La demande des détenus est assez faible (40 inscrits pour 50 places – liste d’attente entre 0 et 25). Compte tenu de cette faible demande, certains détenus peuvent bénéficier d’une deuxième séance par semaine.

Sur le plan matériel

Dans chaque quartier la salle peut accueillir de neuf à dix stagiaires.

Les logiciels utilisés sont récents.

La création d’un compte par stagiaire améliore le fonctionnement.

L’utilisation d’une clé USB, pour transfert de données entre les salles de formation et le CLI, est appréciée, particulièrement pour le transfert des tests AFPA.

La salle du petit quartier est partagée avec l'Éducation nationale et l'intervenante de FAIRE.

Les ouvrages Fontaine Picard sont utilisés comme support de formation et la version Microsoft Office 2007 est installée sur les postes, ce qui n’empêchera pas les stagiaires de s’adapter, éventuellement, à la suite Libre Office à leur sortie.

Formation renforcée

En raison de contraintes d’emploi du temps, deux formateurs pouvant assurer plusieurs séances par semaine, mais sur une courte période, ont permis la mise en place d’un stage renforcé avec deux séances par semaine. Cette expérience a permis d’apprécier les avantages de la formule au niveau des points suivants :

- la mémorisation des acquisitions par les détenus,

- l’assiduité,

- un turn-over plus faible,

- un plus grand nombre de validations.



Les relations avec les personnels de l'Administration sont excellentes et le respect mutuel entre surveillants et détenus est très apprécié.

La compétence et l'excellente compréhension des CLI qui assurent l’entretien et l’évolution des matériels dans les salles de formation, constituent une aide précieuse.

Les relations avec les autres associations sont très cordiales et fondées sur une bonne coopération.


Aucun obstacle majeur rencontré.

Aide

Grâce au financement de l'AESAD, Bois d'Arcy a été, cette année encore, le seul établissement d'Ile de France à ouvrir des stages AIDE pendant la période estivale (2 étudiants -du 10 juin au 24 août).

Les stages se sont bien déroulés et les étudiants ont apprécié cette expérience enrichissante.


- Maintenir les efforts pour la recherche de formateurs bénévoles de façon à pouvoir faire face à une remontée des demandes ou augmenter le nombre de cours renforcés.

- Faire évoluer le parc informatique en collaboration avec l’Éducation nationale.

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Maison d’arrêt de Fleury Mérogis

Coordonnateur : Charles CRÉPEAU

■ Quartier « MAH et CJD »


Trois sessions de formation, dans le cadre du programme PCP au Centre des jeunes détenus, ont été réalisées cette année, au lieu d’une seule en 2012. Pendant deux mois, l’activité sur la MAH a été arrêtée pour un contrôle des ordinateurs et une modification de la structure de la salle.


Quartier MAH D2

Dans une salle dédiée au CLIP, six PC fonctionnent sous Windows XP avec la version 2003 du Pack Office et la version d’Open-Office installée en 2013. Les PC ne sont plus connectés en réseau.

Le CLIP assure un accompagnement individuel de chaque stagiaire.

C’est la surveillante des activités qui constitue les groupes de stagiaires.

Quartier CJD

Le CLIP dispose d'une salle sécurisée pour les formations dans le cadre du PCP. Les PC fonctionnent sous XP avec la version bureautique Open-Office.

Un poste formateur dédié sert à faire les impressions.


Pour le programme PCP, le CLIP travaille avec deux responsables, pour sélectionner les stagiaires qui pourront effectuer cette option bureautique, dans le cadre de leur programme PCP.


Les relations sont satisfaisantes. Seul le CLI peut installer de nouveaux logiciels ou des mises à jour.

Obstacles rencontrés au quartier MAH D2

La gestion des mouvements des stagiaires, qui doivent se rendre à la salle informatique située à un niveau différent des cellules, est problématique.

Davantage de formations pourraient être dispensées s’il y avait plus de formateurs, car la salle est dédiée à activité du CLIP.

Il n’est plus possible d’utiliser des logiciels de traitement d’images ou de création de sites WEB.

Il y a eu très peu de validations des formations en 2013 en raison de dysfonctionnement dans le circuit de validation des tests AFPA.


- Réaliser des recrutements de formateurs afin d’augmenter le nombre de formations.

- Augmenter le nombre de tests AFPA, sous réserve d’une amélioration des conditions de fonctionnement de cette structure.

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Maison d’arrêt de Fresnes

Coordonnateur : Marie-Claude LAHORE



L'année 2013 a été marquée par :

- l'ouverture d'un nouvel atelier en D2 en octobre 2013,

- le départ d’un des formateurs après onze années de bénévolat,

- l’arrivée de deux nouveaux bénévoles : l’un, en septembre 2013, en remplacement du formateur partant, l’autre qui a initié un atelier en D2, en octobre 2013.


La formation s’est organisée dans les conditions suivantes :

- 1 atelier en D1,

- 3 ateliers en D2,

- 1 atelier en D3.

Le CLIP dispose de 3 salles de 10 PC + 1 imprimante par salle ainsi que des logiciels suivants : Windows XP – Pack Office 2007 – Open Office – Encarta – Tap-Touche (apprentissage du clavier).


Un des formateurs a récupéré un stock de 30 PC ce qui a permis une remise à niveau du parc informatique, sous le contrôle du CLI.

Plusieurs candidats (dont une femme) se sont présentés avec succès aux tests AFPA (cf. Partie nationale § 4.1).

Il faut noter, dans l’année, l’intérêt des trois réunions faites au sein de l’équipe des formateurs, ainsi que celles initiées par le siège et le DR d’Île-de-France, au nombre de deux.


Les relations entretenues avec les deux interlocuteurs de la Formation professionnelle sont excellentes.

Le service « Formation » est très attentif au bon fonctionnement des ateliers (mise à jour régulière des listes), et accorde sa confiance au CLIP au niveau de la sécurité.

Le CLI apporte également son aide dans fonctionnement de l’activité.


- Des difficultés d’impression qui se régleront lorsque, dans toutes les salles, les imprimantes auront été installées (accessibilité depuis tous les postes).


La mise en réseau des PC et imprimantes dans les 3 salles est prévue. L'Administration Pénitentiaire finance les travaux de câblage et le CLIP est chargé de trouver un fournisseur de matériel et un installateur.

■ Quartier « Femmes »


L'atelier a démarré en janvier 2013 et a donc 1 an de fonctionnement.


1 seul atelier fonctionne: le jeudi après-midi.

Le parc informatique comprend 5 PC + une imprimante ainsi que les logiciels suivants : Windows XP – Pack Office 2007 – Open Office – Encarta – Tap-Touche (apprentissage du clavier).

Une candidate s’est présentée avec succès aux tests AFPA.


Le partenaire principal est le service « Formation professionnelle » de la maison d’arrêt – Hommes, aidé par le secrétariat pour la mise à jour des listes.

Le CLI, aidé par un bénévole du CLIP, assure la maintenance du matériel.


Rien à signaler.


Il est prévu la mise en réseau des 5 PC et de l’imprimante.

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Centre de détention de Melun

Coordonnateur : Daniel ROULLOT



On peut noter une nette augmentation du taux de participation dans les activités de traitement de texte à la rentrée de septembre 2013.

En revanche, l’activité tableur n’est plus assurée par manque de formateur pour cette application.


C’est le Responsable local d’enseignement qui établit la liste des stagiaires.


Le CLIP n’a aucun contact avec l’encadrement de l’Administration Pénitentiaire (Direction, SPIP) du centre de détention de Melun.

Le seul contact que nous ayons sur l’établissement est le Responsable local d’enseignement qui gère le centre scolaire.


Le manque de relations avec l’Administration Pénitentiaire.


- Trouver un formateur susceptible d’effectuer la formation à l’application « tableur ».

- Améliorer les contacts avec l’Administration Pénitentiaire.

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Maison d’arrêt de Nanterre

Coordonnateur : Roger ITASSE



Le niveau d’activité qui avait baissé de 50 % en 2012 a continué à se réduire du fait de l’absentéisme des stagiaires. Ainsi, le nombre moyen de stagiaires par cours qui n’était pourtant que de 3,02 en 2012 est tombé à 2,14 en 2013. À 16 reprises les formateurs ont attendu sans qu’aucun stagiaire ne se présente et 29 séances se sont déroulées avec un seul stagiaire.

Une nouvelle formatrice est arrivée en début d’année. Elle est venue 10 fois, 5 sessions se sont déroulées avec un seul stagiaire, les 5 autres n’ont pu se tenir, faute de participants. En conséquence, elle a abandonné l’équipe.



Le CLIP dispose :

- de deux salles, en bâtiments de détention avec chacune 5 PC sous XT ;

- de deux salles, dans le centre scolaire, avec chacune 6 PC sous XT. Fin juin l’une de ces salles a été équipée de consoles reliées au serveur de l’Éducation nationale et l’autre, n’étant pas suffisamment utilisée, n’est plus attribuée au CLIP.

Les demandes des détenus sont collectées par les surveillants de la cellule ATF et remises au coordonnateur qui soumet périodiquement à la direction les listes pour validation. Après le retour de la direction, le coordonnateur soumet à l’ATF les demandes de mises à jour de ces listes. Cette longue procédure de mise à jour est la cause majeure de la diminution de l’activité.


Les relations sont très bonnes relations avec les enseignants. Elles sont cordiales avec le CLI qui n’a pas toujours le temps de s’occuper de l’activité CLIP.

Les relations avec la directrice du SPIP sont bonnes mais le fonctionnement du CLIP est pris en charge par un directeur adjoint en charge des associations. Il a bien conscience des problèmes d’absentéisme des stagiaires et s’efforce d’y remédier.


Le principal problème est d’avoir des stagiaires. Des solutions sont recherchées, avec la Direction, pour obtenir une amélioration qui ne pourra avoir lieu qu’avec une augmentation de l’implication des chefs de bâtiments et des surveillants.


- Améliorer le fonctionnement de l’existant au niveau de la fréquentation des formations.

- Élargir l’offre de formation au traitement d’images avec GIMP, installé sur le serveur de l’Éducation nationale, sous réserve que les stagiaires soient demandeurs.

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Maison d’arrêt Osny

Coordonnateur : Daniel LIEBAULT



Le coordonnateur de l’équipe cesse son activité, tant pour la coordination de l’équipe que pour ses interventions de formateur en 2014.

Deux nouveaux formateurs ont été recrutés au dernier trimestre 2013.

Les validations B2I sont privilégiées compte tenu de l’intervention du CLIP située dans le cadre de l’Éducation nationale.



Les conditions de formation n’ont pas changé par rapport à 2012 :

- une dizaine de PC connectés à un serveur géré par le CLI,

- pas d’imprimante.

Cette installation et l’inscription des stagiaires aux formations sont gérées par l’Éducation nationale.


Le CLIP est en relation avec les partenaires suivants :

- l’Éducation nationale et le surveillant local pour la gestion des stagiaires,

- le SPIP pour définir les conditions d’intervention (sur place : un secrétariat seulement, le responsable SPIP étant sur un autre établissement).

Les relations avec l’Administration Pénitentiaire sont relativement restreintes.


- Difficultés pour maintenir le réseau en état de fonctionnement.


Les propositions pourront émaner des nouveaux formateurs.

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Maison d’arrêt de Paris - La Santé

Coordonnateur : Michel PERROT



Il n’est toujours pas possible d’intervenir en détention où se trouvaient les salles du CLIP.


Les formations se tiennent au centre scolaire, avec deux créneaux horaires (mardi matin et mercredi après-midi).


Le CLIP entretient de bonnes relations avec le SPIP et le Centre scolaire.


Il est toujours aussi difficile de faire installer des nouveaux logiciels ou des fichiers utiles au fonctionnement de l’activité.



L’Établissement Pénitentiaire ferme à l’été 2014.

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Maison centrale de Poissy

Coordonnateur : Xavier ROCHETTE de LEMPDES



Le niveau d’activité, tout en restant extrêmement faible, s’est cependant amélioré par rapport à 2012, avec (seulement) 6 stagiaires relativement ou très assidus, ce qui entraîne un doublement du nombre d’heures de formation et de la moyenne d’heures par stagiaires. Les formateurs, quant à eux, ont assuré à deux, en 2013, plus d’heures de formation qu’à trois l’année précédente.

Pour les raisons détaillées plus bas, il a fallu se résoudre à stopper fin décembre 2013 la formation « Programmation JAVA », après épuisement de toutes les nombreuses tentatives pour remettre l’application Java en fonctionnement sur les PC du centre scolaire. Comme en 2012, les «formations» Java effectuées cette année n’ont pu être que des séances de théorie, aucune vérification pratique ne pouvant fonctionner.

Au moment d’écrire ce rapport, il n’est pas possible de savoir si un autre «atelier» de programmation (manipulation d’un robot par exemple) va pouvoir être mis en place.


Le CLIP a fourni fin juillet 2013 cinq nouveaux PC pour remplacer le matériel existant très limité, tant en puissance qu’en capacité, avec l’espoir, d’une part, de la remise en fonctionnement normal de l’application Java et, d’autre part, de la mise en réseau (fermé) de 4 ou 5 postes, pour permettre l’installation du simulateur CLIPeNET.

La mise en place de 4 nouveaux postes a permis d’améliorer les formations « bureautiques » mais l’application Java n’a pu être remise en service.

Le 5ème

PC est toujours dans le bureau du CLI, dans l’attente de la constitution du réseau fermé, demande formulée en mai 2011.


- Relations régulières et excellentes avec l’ensemble des surveillants et intervenants du Centre scolaire.

- À noter que les enseignants de l’Éducation nationale sont très satisfaits des nouveaux PC fournis par le CLIP qui leur offrent un bien meilleur confort pour leurs propres formations.

- Bonnes relations avec les intervenants CLI, bien que les résultats obtenus ne correspondent pas aux objectifs du CLIP (cf. plus haut)…

- Relations épisodiques avec la Direction, inexistantes avec le SPIP.

- Il a été appréciable d’avoir -enfin- été invités au Conseil d’évaluation 2013 et de recevoir les comptes rendus associés. Cette réunion et les comptes rendus sont très intéressants pour une vue globale de l’Établissement.



Cf. ci-dessus, les difficultés exprimées – ce sont les mêmes depuis plus de 2 ans – concernant :

- la mise en réseau (fermé) de quelques postes dans la salle de formation du centre scolaire,

- la capacité à maintenir et faire évoluer correctement les postes de travail installés.


- La mise en réseau indiquée ci-dessus,

- Une meilleure maintenance des postes de travail.

˜˜˜

Centre pénitentiaire du Sud Francilien de Réau

Coordonnateur : Daniel ROULLOT



Le CLIP n’intervient plus à l’Unité d’accueil et de transfert du centre pénitentiaire de Réau depuis le 14 février 2013.

Une rencontre avec la directrice de l’Établissement a eu lieu le 9 décembre dernier pour envisager la reprise de l’activité du CLIP en 2014.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Versailles

Coordonnateur : Emmanuel NODE-LANGLOIS puis François POURBAIX



Au premier semestre :

- séances du jeudi : participation irrégulière (de 1 à 3 stagiaires) due au travail ou à d'autres ateliers.

Au second semestre :

- séances du jeudi : participation des stagiaires toujours variable. Deux à trois séances sans aucun stagiaire ;

- arrêt des formations du samedi du fait de l'indisponibilité du formateur intervenant sur ce créneau.


Les formations ont porté essentiellement sur l'apprentissage du traitement de texte et du tableur (Open-Office)


- Quelques difficultés de fréquentation des séances, liées à une actualisation insuffisante de la liste des inscrites à la formation. Le contact avec la surveillante a été renoué, en fin d'année, en vue de parvenir à une meilleure gestion des listes.

- Conditions matérielles : le jeudi la cohabitation avec le cours de français (salle partagée) se fait dans un bon esprit réciproque, mais cette situation nuit à la concentration des stagiaires et implique, de part et d'autre, une stricte discipline (niveau sonore à contrôler).


Les contacts ont repris en novembre avec le CLI.


La gestion des listes est à revoir.


Installation :

- du simulateur Internet CLIPeNET,

- d'un logiciel d'apprentissage du clavier.

˜˜˜

Centre pour peines aménagées de Villejuif

Coordonnateur : Catherine DELABY



La situation reste analogue à celle rencontrée les années précédentes, tant au point de vue du matériel, qu’au point de vue pédagogique.


- Pas de changement par rapport à l’an dernier : la spécificité de l’établissement ne permet pas de faire plus de 5 séances de formation par mois.

- Les formations se font avec le logiciel bureautique Open-Office.


Les relations s’améliorent d'année en année, grâce à la connaissance mutuelle qui s’est mise en place.



Il faut déplorer le nombre limité d’interventions possibles dans l’organisation actuelle.


L’équipe souhaite l’installation de CLIPeNET, ce qui nécessite la contribution d’autres Clipiens.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Villepinte

Coordonnateur : Ghislaine MARTIN (jusqu’en septembre 2013) Intérim assuré par Christian BAUME avec l’aide de Christian SABIN



Aucune activité en 2013 en raison, notamment, d’un manque de réaction du coordonnateur local (disponibilité et manque de soutien régional) vis-à-vis des problèmes rencontrés (de type organisationnel et relationnel plus que technique), en l’absence d’une convention d’établissement et d’un engagement réciproque pour que l’activité du CLIP puisse se déployer. Ceci a conduit à un découragement des quelques formateurs en place.


Une salle informatique avec des PC en cours de renouvellement.


Pas de convention d’établissement.

Le référent local désigné (responsable de l’équipe locale Léo Lagrange) n’intègre pas l’activité CLIP dans le périmètre de ses responsabilités et fait plutôt obstacle au bon déroulement des formations.


Des difficultés de fonctionnement en raison de la position du référent local.


Une réunion a eu lieu avec la Directrice du SPIP pour l’établissement, avec qui un bilan objectif de la situation a pu être fait, ainsi qu’un projet de relance de l’activité du CLIP.

Les actions en cours et à venir sont les suivantes :

- intérim Coordonnateur assuré par Christian SABIN avec l’aide de Christian BAUME,

- recrutement : deux nouveaux formateurs devraient intégrer l’équipe début 2014,

- remobilisation du second formateur local sur un projet précis,

- élaboration d’une convention locale (à partir de début 02/14),

- élaboration d’un programme pédagogique avec l’équipe et formation en tant que de besoin,

- objectif d’un redémarrage au plus tard au printemps 2014.


C. Région Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

Délégué régional : Marc JEANSON (par intérim)



Région « difficile » du CLIP de façon chronique, Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon aurait pu espérer une inversion de tendance en 2013. En effet, la situation fin 2012 laissait espérer un renouveau dans cette région, avec l’implantation du CLIP au centre pénitentiaire de Béziers, à la demande de l’Administration, et un redémarrage des formations à la maison d’arrêt de Seysses.

Faits marquants

L’année 2013 aura été marquée par :

- un arrêt brutal de l’activité à Béziers, par manque de stagiaires, dès les derniers mois de 2012, malgré plusieurs relances à l’Administration,

- une « fin de course » au CD de Muret, où les activités déjà très réduites, avec seulement deux formateurs, ont également cessé, faute de stagiaires,

- une poursuite du développement de l’activité à la MA de Seysses, où les activités du CLIP restent dans le sillage de celles de l’Éducation nationale,

- un « intérim » au poste de Délégué Régional par un membre du Conseil d’Administration, faute d’un bénévole ad hoc sur place,

- une rencontre, en milieu d’année, à la DISP de Toulouse, où ont été évoqués :

Muret

Montauban

Toulouse-Seysses

Activité bénévole Activité Informatique d'Été


- les grandes difficultés pour les équipes du CLIP d’assurer leurs objectifs de formation, et l’absence de soutien de la part de l’Administration Pénitentiaire,

- la possibilité de mettre en place le simulateur Internet CLIPeNET, dès qu’il aura été validé par l’Administration centrale,

- la fourniture et la mise en place de matériel informatique qui est du seul ressort de l’Administration Pénitentiaire.


Plusieurs formateurs bénévoles nouvellement recrutés –sur Seysses et Béziers- ont suivi les stages d’accueil et de formation, organisés au Siège de l’Association, à l’intention des nouveaux arrivants.


À Seysses-MA, les stagiaires font des passages souvent de courte durée, rendant difficiles les actions à moyen terme, telles que la préparation aux tests de validation des acquis.

À Muret-CD, où la population est beaucoup plus stable, les détenus disposent fréquemment d’un ordinateur en cellule et sont ainsi moins motivés pour suivre les formations du CLIP : le nombre de participants est donc réduit (deux stagiaires seulement dans les dernières semaines de l’année).

Projets en cours

- Mise en place et conclusion d’une convention entre le CLIP et la DISP de Toulouse, définissant les modalités d’intervention et les obligations de chacune des parties.

- Lancement de CLIPeNET, le simulateur Internet du CLIP, en cours de validation à la DAP, ce qui pourrait être un excellent axe fédérateur des formations à développer.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Béziers_CP_CD Pas d’activité en 2013

Muret_CD

2 39 10 10 135 13.5

Ecart/2012 -33% -54% -52% -66% -58% 23%

Hommes 2 39 10 10 135 13.5

Toulouse-Seysses_MA

3 138 22 37 314 8.5

Ecart/2012 50% 84% 5% -29% 85% 160%

Hommes 3 138 22 37 314 8.5

Total 2013 Total 5 177 32 47 449 9.6

Hommes 5 177 32 47 449 9.6



Rappel 2012 Total 10 331 52 91 843 9.3

Hommes 10 326 49 86 827 9.6

Femmes 0 5 3 5 16 3.2





Contrairement à l’année 2012, ni la MA de Seysses, ni le CP de Béziers n’ont pu dégager les ressources suffisantes permettant de mettre en place des Activités Informatiques d’Été (AIDE).

Seul l’Établissement de Montauban (MA), a vu la mise en place de cette action durant les trois premières semaines du mois de juillet. L’étudiant-formateur, sélectionné par le Siège du CLIP, (recrutement validé par le responsable du SPIP de Montauban) s’est parfaitement acquitté de la tâche.



d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Montauban_MA

1 1 48 4 4 150 37.5

Ecart/2012 0% 33% -11% 0% 0% 19% 19%

Hommes 1 1 48 4 4 150 37.5

Total 2013 Total 1 1 48 4 4 150 37.5

Hommes 48 4 4 150 37.5

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012 Total 3 2.75 258 26 34 591 17.4

Hommes 258 26 34 591 17.4

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a



Maison d’arrêt de Montauban

PLATON Clément

Centre de détention de Muret

CHANAUT Marcel

FABRE Christian

Maison d’arrêt de Toulouse-Seysses

DESPLAS Philippe

LEMAIRE Hubert

TISSIER Cécile



Centre pénitentiaire de Béziers

Coordonnateur : Siège



Il faut regretter l’arrêt brutal de l’activité dans cet établissement, par manque de stagiaires, dès les derniers mois de 2012, malgré plusieurs relances à l’Administration et l’investissement de six formateurs.

˜˜˜

Centre de détention de Muret

Coordonnateur : Christian FABRE



La demande toujours plus faible est devenue nulle en fin d’année.

Les formations portent sur Open-Office (Writer et Calc) avec Windows.

Le « Club Informatique », structure locale, animée par des détenus-référents (lieu où les stagiaires peuvent travailler entre deux séances de formation) a eu des difficultés de recrutement et de fonctionnement. Jusqu'à présent les référents du « Club » servaient d'intermédiaires entre formateurs et stagiaires du CLIP. Désormais, c’est une personne recrutée en CDD par le SPIP qui est chargée de ces contacts.


- Pas de changement concernant les conditions matérielles qui sont correctes (une salle dédiée, 8 postes, mais toujours pas de réseau, ni d'imprimante).

- Équipe des formateurs : Deux intervenants suffisent amplement. Une formatrice n’intervient plus.

- Sécurité : sans problème.


- Direction : pas de relations ;

- CLI : les relations avec le nouveau titulaire du poste sont difficiles car il est toujours très occupé.

- SPIP : une rencontre a été possible un peu plus tôt que l'an dernier. Un intervenant, recruté en CDD, s'occupe du CLIP et a mis l’accent, cette année, sur la nécessité d’une formation à l’usage d’Internet qui permettrait une relance des activités.



Le recrutement de stagiaires est très insuffisant cette année, voire critique !


- Mise en réseau des postes en salle de formation.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Toulouse-Seysses

Coordonnateur : Hubert LEMAIRE



On constate la poursuite de la croissance de l’effectif des stagiaires, ce qui a permis une forte augmentation du nombre d’heures de formation.


Les interventions du CLIP sont toujours gérées par le Responsable local d’enseignement qui sélectionne et convoque les stagiaires.

Les conditions matérielles sont bonnes.

La sécurité ne pose pas de problèmes particuliers.


- Direction : pas de relations de travail en commun ;

- SPIP : les relations restent cordiales, mais insuffisamment efficaces.


Bien qu’en progrès par rapport à l’année précédente, le temps de formation par stagiaire reste très volatile : conjugaison de la situation liée à une maison d’arrêt et des conditions de sélection par le Responsable local d’enseignement.

Aide

Pas de stage AIDE en 2013.


- Installation du simulateur Internet CLIPeNET.

˜˜˜


D. Région Nord

Délégué régional : Gérard LICOUR



Faits marquants

L’activité de la région se dynamise mais de manière hétérogène, par le recrutement de nouveaux formateurs dont il faut souligner la bonne intégration, grâce au concours des coordonnateurs. Ceux-ci jouent pleinement leur rôle, tant au plan administratif dans les relations avec l’Administration Pénitentiaire, qu’à celui de l’initiation des nouveaux bénévoles aux règles d’intervention en milieu carcéral.

Trois établissements sont malheureusement en retrait : Reims (la formatrice fait une pause), Rouen (le jeune formateur n’a pas trouvé ses marques et manque de disponibilité) et Chalons en Champagne (la formatrice pressentie a trouvé un emploi juste avant le démarrage et n’a pas souhaité donner suite).

Lille-Annœullin

Arras

Amiens

Bapaume

Lille-Sequedin



Le recrutement de bénévoles n’a pas encore abouti à Douai mais se révèle en bonne voie alors que les conditions sont par ailleurs toujours remplies pour démarrer l’activité CLIP, avec une véritable attente de l’Établissement.

Les relations avec les SPIP, dans les établissements où les formateurs CLIP interviennent en 2013, restent dans l’ensemble bonnes, voire excellentes

Il en est généralement de même avec les enseignants de l’Éducation nationale avec lesquels s’organisent une authentique collaboration et une réelle complémentarité dans la préparation aux validations des formations respectives.

Une évolution similaire serait souhaitable avec les organismes privés, type PREFACE notamment, parce que l’initiative des premiers contacts revient souvent au CLIP. Les résultats sont décevants notamment sur Annœullin.

La fréquentation des séances est, dans bon nombre d’endroits, beaucoup trop irrégulière. Les raisons en sont certes diverses. Cette situation est parfois source de découragement pour les formateurs du CLIP concernés. C’est notoirement le cas à la maison d’arrêt d’Annœullin.

Des réunions locales, avec les responsables des SPIP, portent souvent leurs fruits… pas toujours dans la durée.

Les conditions matérielles de la formation sont en amélioration. Reste que pour les nouvelles implantations, les dotations initiales sont parfois difficiles à trouver, en dépit de l’intérêt montré pour notre activité. Les formateurs du CLIP sont en permanente recherche d’opportunités, mais s’agissant de matériels « récupérés » dans bon nombre de cas, la difficulté est grande pour les introduire dans les établissements, voire pour les faire ressortir !

L’évaluation par les tests AFPA et/ou par le B2i est un atout sérieux de crédibilisation de l’action du CLIP. Il importe que les nouveaux formateurs soient informés sur ces possibilités et formés sur les outils à mettre en œuvre, ce qui est entrepris au niveau de la région, avec des résultats en progrès pour ce qui concerne les validations AFPA, dans les établissements où la conviction des formateurs est acquise.

Les réunions régionales constituent un outil efficace de fédération des formateurs dans chaque établissement comme pour la Région


Il apparaît que les formateurs en place sont les meilleurs « agents recruteurs ». D’autres sources de recrutement peuvent amener des candidatures potentielles, avec toutefois une forte déperdition, une fois réalisé le nécessaire entretien d’information (déficit de compétence, motivation ambiguë, etc.). Le nouveau site du CLIP est un outil sérieux de consolidation des nouvelles vocations.

Il importe plus que jamais que les conditions d’intervention en milieu pénitentiaire soient clairement explicitées, la crédibilité de l’association en dépendant.


Les salles de formation et la qualité des matériels informatiques sont tout à fait convenables pour certains sites (ex à Arras et de plus en plus à Sequedin ainsi qu’à Amiens), mais restent à améliorer sur d’autres sites où l’intervention des formateurs CLIP est parfois subordonnée à un véritable bricolage (encore Annœullin en 2013 alors que c’est un nouvel établissement).

Projets en cours

Les projets de 2013 seront poursuivis en 2014 :

- Achèvement de la restructuration du site lillois avec un nombre de plus en plus important de formateurs sur Sequedin, alors qu’il faut renforcer le site d’Annœullin, pénalisé par l’éloignement de Lille et la médiocre desserte routière.

- Sur les deux sites, l’activité robotique continue d’être sérieusement envisagée, ainsi que le développement de l’activité «site web» à Annœullin, quand les conditions matérielles s’y prêteront.


- L’introduction de formations à l’usage d’Internet, sur simulateur CLIPeNET, pour tous les établissements, a fait l’objet d’une incitation forte en réunion régionale avec l’adhésion des formateurs et coordonnateurs.

- L’accentuation de l’effort de formation des formateurs par incitation à participer aux stages nationaux organisés par le CLIP, outil de cohésion pour l’association (demandes réitérées sur le traitement de l’image, la robotique, la fabrication de sites internet).




Heures x formateurs


Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Amiens_MA

4 353 44 71 1 091 15.4

Ecart/2012 0% -20% -2% 18% -25% -36%

Hommes 4 353 44 71 1 091 15.4

Arras_MA

1 72 10 11 222 20.2

Ecart/2012 0% -3% 0% -8% 10% 20%

Hommes 1 72 10 11 222 20.2

Bapaume_CD

2 159 20 22 1 243 56.5

Ecart/2012 0% -2% -13% -15% 9% 29%

Hommes 1 99 10 10 891 89.1

Femmes 1 60 10 12 352 29.3

Lille-Annoeullin_CP_CD

2 144 9 19 708 37.3

Ecart/2012 0% 92% 200% 375% 844% 99%

Hommes 2 144 9 19 708 37.3

Lille-Sequedin_CP_MA

7 453 62 127 2 439 19.2

Ecart/2012 -13% -2% -23% 5% 13% 7%

Hommes 7 453 62 127 2 439 19.2

Rouen_MA Pas d’activité en 2013

Reims_MA Pas d’activité en 2013

Total 2013 Total 16 1 181 145 250 5 703 22.8

Hommes 15 1 121 135 238 5 351 22.5

Femmes 1 60 10 12 352 29.3


Rappel 2012 Total 20 1 266 169 259 5 151 19.9

Hommes 19 1 206 156 243 4 829 19.9

Femmes 1 60 13 16 322 20.1





- Mise en place de deux stages : à Sequedin et à Annœullin (pour partie seulement réalisée) avec deux types de financement (VVV et SPIP).

- Étudiant sérieux, motivé, qui a pleinement rempli son contrat de stage.

- Amiens s’est tardivement mis sur les rangs : rendez-vous reporté à 2014.



d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Lille-Sequedin_CP_MA

1 1 144 37 54 666 12.3

Ecart/2012 n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a

Hommes 1 1 144 37 54 666 12.3

Total 2013 Total 1 1 144 37 54 666 12.3

Hommes 144 37 54 666 12.3

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012 Total 2 1 70 7 9 163 18.1

Hommes 70 7 9 163 18.1

Femmes n/a

Mineurs n/a



Maison d’arrêt d’Amiens

DUCROCQ Jean-Pierre

HATTE-MARCHAND Nadine

MALINOWSKI Jean-Marie

SIMONET Serge

Maison d’arrêt d’Arras

MAILLY Hervé

Centre de détention de Bapaume

DREUILLE Jean Claude

LANQUETIN Jean



Centre pénitentiaire de Lille - Annœullin

CATY Jean Paul GRUSON Matthieu

DANDOIS Gérard

Centre pénitentiaire de Sequedin

BOUCHE Hervé

COQUERY Catherine

de FRANQUEVILLE Isabelle

FERNET Bruno

MALINGREAU André

MOTTE Jean

OLIVIER Gilles



Maison d’arrêt d’Amiens

Coordonnateur : Serge SIMONET



Pour Amiens les points à signaler en 2013 sont :

- le désengagement du CLIP, début juin, dans la participation au fonctionnement de la Cyber-base pour cause de désintérêt (apport pédagogique quasi nul, système trop verrouillé) ;

- l’arrêt, fin juin, de la séance du jeudi (en raison de la baisse de fréquentation) ; la formatrice a souhaité cesser cette intervention mais reste disponible pour des remplacements ponctuels ;

- l’arrêt de la formation « robotique », faute de stagiaires intéressés.


Le turn-over est en nette augmentation (27 stagiaires sur un total de 71 stagiaires ne restant qu’une ou deux séances - durée moyenne de présence en baisse).

On constate que le nombre de participants stagne à 3,9 stagiaire/séance.


Le référent du CLIP est le représentant de la Ligue de l’enseignement de la Somme.


Le matériel est obsolète et en décalage avec ce que les stagiaires peuvent connaître (nombreuses pannes, dysfonctionnements, temps de réponse anormalement élevés).

Aide

Pour 2013, la tentative de mise en place d’une opération AIDE n’a pu aboutir car la demande a été faite hors délais.


Les formalités de mise en place d’un stage AIDE seront refaites en 2014.

˜˜˜

Centre pénitentiaire d’Annœullin

Coordonnateur : Marc BOLLARD




La montée en puissance de l’activité, espérée pour 2013 ne s’est pas vraiment réalisée.

Dans l’Établissement, les activités sont gérées par PREFACE et les formations du CLIP ne sont guère prises en compte par cette structure.


Les formations s’effectuent dans la salle de l’association socio culturelle équipée de PC neufs.


Les relations sont à améliorer, tant avec PREFACE qu’avec la direction de l’Établissement.


- Accès difficile pour le CLIP : disponibilité toujours réduite de la salle de formation.

- Recrutement des stagiaires difficile à mettre en place.

Aide

Le stage AIDE prévu pendant l’été 2013 a été annulé, au dernier moment, en raison de l’absence de stagiaires.


- Améliorer les relations avec les référents de l’Établissement.

- Améliorer le recrutement des stagiaires pour la formation « informatique-bureautique ».

˜˜˜

Maison d’arrêt d'Arras

Coordonnateur : Hervé MAILLY



Cette année 2013 est marquée par une augmentation significative des validations des acquis. Les formations ont été recentrées vers les épreuves disponibles, traitement de textes et tableur (cf. Partie Nationale § 4.1).

L'utilisation du livret de compétences, accompagnant les stagiaires dans leur progression, a été mise en place.


Le rôle du recruteur des stagiaires a été prépondérant, cette année encore, pour le bon fonctionnement des formations. Le Responsable local d’enseignement sélectionne les postulants et établit les listes d'attente en fonction des motivations et du niveau de connaissances en informatique des intéressés.

Une demande de renforcement de la sécurité au niveau de la fermeture de la salle informatique est en cours.



Le CLIP est toujours bien accueilli dans l’Établissement. Le Responsable local d’enseignement est à l'origine de plusieurs rencontres entre tous les intervenants bénévoles concernés par la formation. Une visite des locaux a été organisée cette année.

L'administration pénitentiaire soutient les interventions du CLIP, notamment pour faciliter les accès et pour favoriser la présence et l'assiduité des stagiaires.


Le CLI (Correspondant local informatique) n’est pas toujours disponible pour apporter au CLIP l’aide souhaitée.


L’équipe souhaite l’installation du simulateur internet, CLIPeNET, sur le réseau local, mais ceci exige obligatoirement le soutien du Correspondant local informatique, peu disponible !

˜˜˜

Centre de détention de Bapaume

Coordonnateur : Jean LANQUETIN



L’assiduité ayant été plus grande qu’en 2012, le nombre d’heures stagiaires en 2013 est supérieur malgré un nombre d’heures

xformateur inférieur.


Les formations du CLIP se font dans le cadre de l’Éducation nationale avec laquelle la collaboration se passe bien.

Le recrutement à l’atelier informatique se fait par voie d’affichage, dans la continuité de l’action qui se déroule sur l’année.


Les relations avec les référents sont satisfaisantes.


Pas de difficultés particulières à signaler.




L’activité est tout à fait similaire à celle enregistrée en 2012.


Pas de difficultés particulières à signaler.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Chalons en Champagne



Les conditions matérielles étaient réunies pour la réussite de l’activité initiée, mais à la suite de la démission de la formatrice en place, le nouveau recrutement prévu n’a pu aboutir, le formateur potentiel ayant trouvé un emploi.

Aucune activité par conséquent en 2013.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Reims

■ Quartier semi-liberté « Hommes »


L’activité fonctionnait dans cet Établissement depuis fin 2011, à raison d’une demi-journée par semaine, dans une salle multi-activités, essentiellement pour aider les stagiaires à présenter CV et lettres de motivation.

Les conditions matérielles étaient assez sommaires (PC stockés dans un placard à balai).

Par ailleurs, on peut noter une longue interruption décidée par la responsable du SPIP (de septembre 2012 à janvier 2013).

Dans ces conditions, la bénévole qui intervenait pour cette formation a préféré l’interrompre.

˜˜˜


Maison d’arrêt de Rouen



Le formateur recruté en 2012 a démissionné. Les tentatives de remplacement qui ont été faites depuis n’ont pas été satisfaisantes jusqu’à ce jour.

Aucune activité par conséquent en 2013.

˜˜˜

Centre pénitentiaire de Sequedin

Coordonnateur : André MALINGREAU



- Accroissement de l’activité 2013 en heuresxstagiaires, malgré une diminution du nombre de

séances de formation, en raison de la cessation d’activité d’un formateur et de l’interruption du mois de juillet, créneau de mise en place du stage AIDE.

- Augmentation du nombre de stagiaires assidus ayant ou non passé les tests AFPA.

- Augmentation significative du nombre de réussites aux tests AFPA (cf. Partie Nationale § 4.1).


Le CLIP collabore avec l’Éducation nationale pour aider les détenus à préparer leurs examens.

Aide

Bon déroulement de cette activité.


Point satisfaisant.


Il est nécessaire de trouver une solution pour obtenir une meilleure présence des stagiaires le matin.


Pour 2014, le CLIP redémarre courant janvier 2014 une activité d’une demi-journée dans ce quartier.

˜˜˜


E. Région Ouest

Délégué régional : Jean-François VERANT



Faits marquants

La participation des stagiaires est globalement restée constante (à 10 % près) sur la région, mais inégale d’un établissement à l’autre :

- Il faut noter une diminution du nombre total d’heuresxstagiaires, supérieure à 10 % en

2013, dans les établissements suivants : Le Mans, Vannes, La Roche-sur-Yon, St-Brieuc, Rennes-MAF avec pour causes à évoquer :

- des formateurs en nombre insuffisant, certains formateurs refusent d’intervenir seuls (La Roche-sur-Yon, Le Mans),

- l’interruption des séances du CLIP pendant les vacances scolaires,

- l’absence de stage « AIDE » pendant l’été,

- des stagiaires abandonnant la formation, soit qu’ils soient classés « travailleurs » ou transférés, soit que le contenu des formations du CLIP ne corresponde pas à leur attente,

Brest

Rennes Lorient

Nantes

Vannes

Cherbourg

La Roche sur Yon

Saint-Malo Saint-Brieuc

Le Mans

Orvault

Rennes-Vézin



- dans certains établissements, les salles de cours sont aussi utilisées pour d’autres activités, ce qui limite l’accès du CLIP, souvent en concurrence avec l’Éducation nationale.

- Il faut également noter une augmentation significative des effectifs de stagiaires en 2013 dans les établissements suivants : Cherbourg, Rennes-Vezin, Nantes.

- pour Cherbourg, l’activité 2013 a très bien fonctionné en binôme ;

- Rennes-Vezin utilise avec succès la diversification des formations à l’informatique : PAO, Web dynamique, stages de préparation à la sortie, préparation aux tests AFPA avec 2 intervenants à chaque session. Le CLIP a repris ses interventions dans les deux maisons d’arrêt, en centre de détention et au Quartier Courtes Peines dans de bonnes conditions d’environnement (référente de l’EN, DISP et EN) ;

- Nantes a redémarré, après la fin des travaux dans les bâtiments, avec 4 interventions hebdomadaires. Depuis peu, les cours ont lieu dans un bâtiment dédié à la formation, ce qui permet d’adapter les horaires des séances aux horaires des travailleurs. En particulier, la préparation informatique du CLIP, au quartier « RIEP », en vue de la formation de DAO, à laquelle elle sert de base, se déroule dans d’excellentes conditions.

- Brest et Lorient restent constants et bien organisés :

- Souci d’organiser des formations de formateurs avec toujours un nombre très important de formateurs (surtout à Brest),

- Diversification des formations : bases de données, TDT, formation au dessin vectoriel à la demande du SPIP à Lorient.

- La plupart des établissements ont du matériel informatique vieillissant ou en quantité insuffisante Les interventions du CLI (Correspondant local informatique) sont rares malgré les demandes régionales à la DISP.


Certains établissements souhaitent recruter : Le Mans, St Brieuc, maison d’arrêt pour femmes de Rennes, St Malo.

Projets en cours

- Développer les formations et les rencontres des formateurs.

- Augmenter le nombre d’intervenants.

- Élargir si possible la diversification des formations.

- Les Maisons d’arrêt de Laval et d’Angers sont disposées à accueillir les nouveaux intervenants. Cependant, Laval propose des horaires qui posent problème à l’intervenant prévu (samedi matin pour l’instant, mais à discuter) et Angers termine les travaux de la salle en mai prochain au lieu de février initialement prévu.





Heures x formateurs

Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Brest_MA

16 634 67 104 1 689 16.2

Ecart/2012 14% -4% -9% -9% -8% 1%

Hommes 16 634 67 104 1 689 16.2

Cherbourg_MA

2 123 13 22 149 6.8

Ecart/2012 100% 180% 86% 214% -52% -85%

Hommes 2 123 13 22 149 6.8

La-Roche-sur-Yon_MA

5 180 30 61 380 6.2

Ecart/2012 0% 1% -3% 15% -24% -34%

Hommes 5 180 30 61 380 6.2

Le Mans-Les Croisettes_MA

4 320 61 123 1 104 9.0

Ecart/2012 -20% -1% -25% -7% -33% -28%

Hommes 4 320 61 123 1 104 9.0

Lorient/Ploemeur_CP_MA

8 254 69 102 817 8.0

Ecart/2012 0% 1% 3% 9% 0% -8%

Hommes 8 254 69 102 817 8.0

Nantes_CP_CD

4 357 36 52 584 11.2

Ecart/2012 0% 30% 38% 18% 13% -4%

Hommes 4 357 36 52 584 11.2

Nantes_CP_MA

7 312 39 56 698 12.5

Ecart/2012 133% 120% 44% 19% 226% 174%

Hommes 7 312 39 56 698 12.5

Orvault_EPM

2 65 7 9 83 9.2

Ecart/2012 0% -13% -30% -44% -22% 38%

Mineurs 2 65 7 9 83 9.2

Rennes (femmes)_CP_MA

2 144 8 11 244 22.2

Ecart/2012 -33% 64% -53% -52% -29% 48%

Femmes 2 144 8 11 244 22.2

Rennes-Vezin_CP_CD

1 70 5 7 188 26.9

Ecart/2012 -50% 13% -64% -56% 12% 156%

Hommes 1 70 5 7 188 26.9

Rennes-Vezin_CP_MA

3 34 9 18 207 11.5

Ecart/2012 0% -6% 200% 64% 214% 92%

Hommes 3 34 9 18 207 11.5




Heures x formateurs

Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Rennes-Vezin_CP_QCP

4 111 39 54 466 8.6

Ecart/2012 -33% -4% -11% -23% -11% 16%

Hommes 4 111 39 54 466 8.6

Saint-Brieuc_MA

1 62 22 36 300 8.3

Ecart/2012 -50% -63% -24% -10% -37% -30%

Hommes 1 62 22 36 300 8.3

Saint-Malo_MA

1 68 108 139 278 2.0

Ecart/2012 -50% -32% 731% 223% 19% -63%

Hommes 1 68 108 139 278 2.0

Vannes_MA

4 69 10 23 105 4.6

Ecart/2012 100% 23% 11% -4% -19% -15%

Hommes 4 69 10 23 105 4.6

Total 2013 Total 63 2 803 523 817 7 291 8.9

Hommes 60 2 594 508 797 6 964 8.7

Femmes 2 144 8 11 244 22.2

Mineurs 2 65 7 9 83 9.2

Rappel 2012 Total 58 2 575 452 734 7 872 10.7

Hommes 57 2 412 425 695 7 421 10.7

Femmes 3 88 17 23 344 15.0

Mineurs 2 75 10 16 107 6.7



Deux stages AIDE ont eu lieu à la maison d’arrêt de St Malo :

- 15 jours (1 semaine fin décembre 2012, 1 semaine début janvier 2013) avec un étudiant de l’IUT de St Malo et un intervenant du CLIP de la région. Ce stage s’est très bien déroulé puisqu’il a permis à plusieurs stagiaires de l’Établissement de passer avec succès les tests AFPA en traitement de texte.

- 1 mois de stage en août 2013, dans les mêmes conditions que ci-dessus, avec un étudiant de l’IUT de St Malo (validations AFPA également préparées et obtenues).

Deux mois de stage AIDE ont aussi eu lieu à la maison d’arrêt de Brest -en juillet et en août- et se sont bien déroulés.

Les autres établissements n’ont pas eu de stages AIDE principalement pour des raisons d’absence de financements (difficiles à obtenir alors qu’ils existaient auparavant) : Lorient, Vannes, La Roche-sur-Yon, Nantes, Le Mans. Dans certains établissements les intervenants du CLIP ont assuré quelques formations pendant l’été (Le Mans, Vannes, St Brieuc) à un rythme moins soutenu que pendant l’année scolaire.




d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Brest_MA

2 2 144 28 31 864 27.9

Ecart/2012 100% 0% 227% 155% 107% 190% 40%

Hommes 2 2 144 28 31 864 27.9

Saint-Malo_MA

1 1 76 8 8 378 47.3


Hommes 1 1 76 8 8 378 47.3

Total 2013 Total 3 3 220 36 39 1 242 31.8

Hommes 220 36 39 1 242 31.8

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012 Total 3 5 234 44 62 888 14.3

Hommes 234 44 62 888 14.3

Femmes n/a

Mineurs n/a



Maison d’arrêt de Brest

BERGER Jacques EL AZZOUZI Nadia

BESCOND Christian RIOULLAON Vincent

BLAIZE Joël

DELAUNAY Claude

FAMBART Laure

FERET Colette

GUEGUEN Marie-Noêlle

HAY Georges

JOIGNY Dominique

Le BOITE Anne

LE FLOCH Francis

PERSON Paul

PERSON Solange

QUILLEVERE Gérard

SCHMITT Jeanine

TREGUIER André



Maison d’arrêt de Cherbourg

PENHOËT Michel

ZENGLEIN Luc

Maison d’arrêt de La Roche-sur-Yon

FETIVEAU Raymond

IUND Jean-Pierre

MATHÉ Yves

NOËLL Pascal

PIVETEAU Marcel

Maison d’arrêt du Mans – Les Croisettes

BENARD Philippe

GALPIN Patrick

HIRSCH Pierre-Jean

TISON Daniel

Centre pénitentiaire de Lorient-Ploemeur

BAUDET Bernard

CAROUR Simon

COTTON Robert

IACONELLI Anne

KERDONCUFF Françoise

LE SCOUARNEC Jean-Christophe

PIETERS Dominique

RIOS François-Gaël

Centre pénitentiaire de Nantes

BAYART Bertrand

BEUDAERT Odile

BLAIS Philippe

CHATONNET Nicole

COCHER Bleuenn

GAUTIER Chantal

LE GUEVEL Gérard

LEGOFF Jean-Pierre

MARECHAL Ginette

RINCE Michel

SONNET Odile



Établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault

CHAUVEL Jacqueline

GOSSELIN Vonick

Centre pénitentiaire pour Femmes de Rennes

MANCARDI Bernard

MASSIOT Nadine

Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin

BOURHIS Marc

BOISSOLES Joël

DANES-BARON Manuela

MILBEO Philippe

MILLET François

PATIER Marie Colette

RAOUL Michel

ROLLAND Jean Claude

Maison d’arrêt de Saint-Brieuc

VERANT Jean-François

Maison d’arrêt de Saint-Malo

THALY Michel TOSTIVINT Alexandre

Maison d’arrêt de Vannes

CAROUR Simon

COSSE Claude-Yves

GOMBERT André

LE RUYET Gilbert



Maison d’arrêt de Brest

Coordonnateur: Gérard QUILLEVERE

■ Quartier «Hommes»


L’activité fonctionne bien, avec un nombre de formateurs en progression.

Les formateurs se sont rencontrés six fois pendant l’année dans la salle d’une «Maison pour tous» pour travailler – dans une ambiance amicale – sur leur propre formation. Un des thèmes abordés : « les réseaux sociaux et la sécurité informatique » (avec un intervenant extérieur). L’adhésion à l’Association Économie sociale et solidaire du Pays de Brest a permis, aux volontaires, une formation sur « les méthodes et outils d’animation de réunion ».

De nombreuses validations AFPA (traitement de texte ou tableur) ont pu être organisées et réussies (cf. partie nationale § 4.1).


L’équipe se compose de 17 bénévoles, ce qui permet d’intervenir en binômes avec des possibilités de remplacement durant les vacances des formateurs. Un des Clipiens assure la maintenance du réseau de la salle informatique.


Les relations sont satisfaisantes.


Aucun problème particulier à signaler.

Aide

Les 2 mois de stage se sont très bien passés, en particulier pour le mois d’août où le CLIP avait recruté la présidente du Génépi, à la satisfaction du SPIP, de la Direction et du personnel de la maison d’arrêt.


L'activité du CLIP est en cours de développement au quartier « femmes » où elle commencera début 2014.

˜˜˜


Maison d’arrêt de La Roche-sur-Yon

Coordonnateur : Yves MATHÉ



Cinq formateurs interviennent dans l’établissement depuis début 2013.

Les stagiaires ont validé des tests AFPA en tableur (cf. partie nationale § 4.1).


Les stagiaires sont recrutés par l'animatrice socioculturelle. Les listes ne sont pas régulièrement mises à jour.

Le matériel, neuf il y a 15 mois, se dégrade rapidement (souris qui disparaissent, écrans en panne non réparés, etc.). Cette situation peut s’expliquer par le fait que la salle est polyvalente, qu’elle sert à la fois pour l’enseignement, l’informatique, les activités socioculturelles (musique, théâtre, hip-hop, événements ponctuels). Le matériel informatique est donc souvent débranché et déplacé.


Les relations sont bonnes, tant avec le Chef d’établissement, qu’avec les surveillants et le Responsable local d'enseignement, de même qu’avec le directeur du SPIP.

En revanche, nous avons des difficultés à travailler avec l’animatrice socio-éducative, chargée de la gestion des listes et que l’on rencontre rarement.


- Difficultés matérielles, en raison de la destination de la salle polyvalente dans laquelle sont faites les formations.

- Gestion des listes imparfaite.

˜˜˜

Maison d’arrêt du Mans - Les Croisettes

Coordonnateur : Patrick GALPIN



On peut noter une amélioration des inscriptions et une plus grande assiduité des stagiaires inscrits.

Quelques tests AFPA ont pu être validés (cf. partie nationale § 4.1).



Les relations ne se sont pas améliorées depuis l’année 2012. L’activité est toujours gérée par une personne détachée de la Fédération des amicales laïques, qui s’occupe de l’ensemble du secteur, mais sans véritable lien avec les différents acteurs.

Depuis le départ de la Responsable locale d’enseignement : peu ou plus de contact avec l’Éducation nationale.


Il reste difficile de recruter pour renforcer l’équipe de formateurs, dans l’objectif de doubler le nombre de groupes et d’assurer ainsi une présence plus importante.

Aide

Pas de stage AIDE en 2013.


- Recruter des formateurs.

Centre pénitentiaire de Lorient-Ploemeur

Coordonnateur : Françoise KERDONCUFF

■ Quartier MA « Hommes »


L’évolution générale reste stable cette année malgré un fléchissement du nombre de stagiaires sur la séance ouverte aux travailleurs.

Les validations AFPA sont toujours aussi nombreuses et les formateurs semblent bien impliqués dans la préparation aux épreuves (cf. partie nationale § 4.1).

Formations formateurs

L’équipe se réunit régulièrement à l’Espace public multimédia pour échanger sur ses pratiques, ainsi que pour affiner ses connaissances techniques.

Deux formateurs ont participé à une formation sur les « outils bureautiques » proposée aux associations, par l’Office municipal de la vie associative de Ploemeur.

Cinq formateurs recevront, courant 2014, une formation du CLIP, afin de répondre à une demande croissante des stagiaires, sur le module « bases de données ».


Le dessin vectoriel et les bases de données sont venus enrichir l’offre de formation bureautique (traitement de texte et tableur).

Les ateliers mis en place remportent toujours autant de succès chaque année (création de pages web avec OOo, atelier multi-activités, échanges sur les NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication).

Un stage intensif de traitement de texte de neuf jours, en substitution au stage AIDE, a permis de présenter plusieurs candidats aux tests AFPA, avec un taux de réussite de 100 % (cf. partie nationale § 4.1).


L’ensemble de la base d’exercices a été revu pour une meilleure correspondance avec les items visés dans les « Livrets de compétences ».

Depuis de nombreuses années, le recrutement des stagiaires et la mise à jour des listes sont assurés par une référente du SPIP dont le travail a toujours été très efficace. Son poste n’étant pas reconduit en 2014, il est envisagé que les listes soient prises en charge par le CLIP.

Le parc informatique est vieillissant, il serait souhaitable de le faire évoluer.


Le CLIP entretient de très bonnes relations avec l’ensemble des interlocuteurs de l’établissement.

Aide

Faute de financement, il n’y a pas eu d’étudiants affectés à cette période estivale. Les formateurs se sont toutefois mobilisés pour maintenir quelques activités durant les deux mois d’été.


- Être l’interlocuteur pour l’acquisition par les détenus de « PC recyclés ».

- Obtenir le renouvellement du parc informatique.

■ Quartier CD « Hommes »

L’activité informatique a été initiée dans ce quartier en janvier 2013.

Les stagiaires travaillent sur un projet du SPIP : créer un panneau de pictogrammes permettant aux familles et visiteurs de détenus une meilleure identification des objets et effets autorisés ou interdits en milieu carcéral. Ce projet a été soumis à l’équipe locale du CLIP et est en cours de réalisation, la présentation de la maquette est prévue pour mars 2014.


Après un début laborieux, un changement d’horaire a été accordé par la Direction afin de toucher davantage de stagiaires (16 h–18 h au lieu de 14 h–16 h).

Le projet lancé par le SPIP, pour la création d’un panneau en sérigraphie de pictogrammes, a permis, sans aucun doute, de donner une nouvelle dynamique avec une formation plus en phase avec les attentes des stagiaires.

À cet effet, le logiciel de dessin vectoriel « Inkscape » a été installé et une clé USB a été obtenue pour permettre la circulation des fichiers.


- Salle lumineuse et spacieuse, dotée de 4 postes, une imprimante, un vidéoprojecteur ;

- 1 séance tous les lundis de 16 h à 18 h, ainsi qu’1 jeudi sur 2 (mêmes horaires) ;

- Formation assurée sur Open-Office et sur Inkscape.


Le CLIP entretient de très bonnes relations avec l’ensemble des interlocuteurs de l’Établissement.



- Le recrutement est assez aléatoire car il n’y a pas de liste établie. Le formateur n’a pas toujours la certitude d’avoir des participants à la session de formation prévue.

- PC défaillants en fin d’année.


- Développer les projets concrets qui semblent intéresser davantage les détenus de longue peine.

- Renouveler le parc informatique.

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Centre pénitentiaire de Nantes

Coordonnateur : Bertrand BAYART Assisté par Michel RINCE (CD) et Ginette MARECHAL (RIEP)



La participation à activités CLIP en 2013 a été légèrement supérieure à celle de 2012 qui avait été une mauvaise année.

Les travaux d’aménagement des bâtiments qui avaient réduit l’effectif général de l’établissement se sont achevés à l’automne. En conséquence, la population carcérale est peu à peu en augmentation, ce qui devrait faire remonter le nombre des stagiaires intéressés par les formations du CLIP.

Les 4 interventions hebdomadaires sont différemment suivies :

- les deux formations s’adressant aux détenus « travailleurs » fonctionnent assez bien, tant par le nombre que par le niveau des stagiaires,

- l’intervention du mardi de 16 h 15 à 17 h, après le travail, demande aux stagiaires une motivation importante et les effectifs sont parfois faibles,

- la formation du vendredi après-midi qui, dans ce créneau, n’est pas en concurrence avec l’activité rémunérée, pour les travailleurs, bénéficie d’un effectif plus stable,

- l’activité du mardi 14 h/16 h s’adressant aux détenus inactifs, a beaucoup de peine à trouver des participants ; les stagiaires sont souvent âgés et leur niveau d’études très bas.

Les formations sont très majoritairement centrées sur la bureautique : traitement de texte et tableur.


Depuis deux mois le CLIP a intégré un bâtiment réservé à la formation avec une salle dédiée à l’informatique (5 PC plus un poste serveur).

Ce nouveau dispositif permet d’intervenir dans de bien meilleures conditions. La salle de formation est plus disponible, car réservée à l’informatique. L’ambiance de travail y est calme et les surveillants affectés à ce secteur permettent un accueil plus chaleureux.



Les listes de stagiaires, rarement à jour, sont établies par la référente du SPIP. Cette personne quitte son poste fin décembre et sera remplacée par son homologue de la maison d’arrêt qui gérera les activités du CLIP dans les deux quartiers (MA et CD). Il est espéré qu’elle pourra assurer cette double charge de manière plus satisfaisante qu’actuellement.

Aide

Pas de stage AIDE en 2013, faute de financement.

■ Quartier « RIEP »


La Régie Industrielle d’Emploi Pénitentiaire (RIEP) fait fonctionner des activités dans cet établissement, dont un atelier de DAO (dessin assisté par ordinateur). Les stagiaires qui participent à cet atelier bénéficient, en outre, d’une formation à la bureautique qui est confiée au CLIP.

Le CLIP intervient une fois par semaine pour donner aux nouveaux arrivants de la RIEP le niveau nécessaire au démarrage leur formation en DAO.

L’activité à la RIEP ne concerne qu’un ou deux stagiaires à la fois, mais ce sont des participants de très bon niveau, ce qui explique que la plupart d’entre eux se présentent aux tests AFPA.

Les formations sont centrées sur Windows et les logiciels bureautiques : traitement de texte et tableur.


Le fonctionnement de la RIEP est totalement indépendant du SPIP.

Le référent RIEP propose au CLIP un stagiaire à former. Ce stagiaire bénéficie d’une formation individualisée, le temps nécessaire pour obtenir un niveau proche du référentiel AFPA.

Les conditions matérielles et de sécurité sont excellentes.


Les relations entre la formatrice du CLIP et le référent du RIEP sont excellentes. Tout est mis en œuvre pour donner aux stagiaires les outils qui favoriseront leur réinsertion.


Pas de difficultés à signaler

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Établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault

Coordonnateur : Bertrand BAYART assisté par Jacqueline CHAUVEL

■ Quartiers « Mineurs »


Il y a en général de 2 à 3 jeunes par formation. Chaque jeune nécessite un suivi quasi personnalisé pendant la formation. Progressivement, la formation est passée en cours d’année des logiciels classiques de traitement de texte et de tableur, à l’utilisation quasi exclusive, au dernier trimestre, du logiciel de traitement d’images : GIMP, en raison de la présence d’un stagiaire qui suit la formation depuis février.

Il faut noter que ce public jeune est souvent déjà familier de l’usage du clavier et de l’ordinateur et que les formations classiques n’offrent pas pour lui un attrait majeur.


La salle de formation est correcte, malgré quelques incidents ponctuels (ordinateur en panne temporairement) ou plus gênant, l’absence d’imprimante.


Les relations avec les surveillants sont bonnes.

Les relations avec les jeunes sont également bonnes.


Il est arrivé, ponctuellement, qu’un seul formateur ait à assurer la formation pour deux jeunes à la fois, au cours d’une session. Une telle situation est difficile car ces jeunes nécessitent un suivi et un coaching très rapproché, au risque d’une dispersion certaine.

Le CLIP demande, sans succès, que l’on mette une imprimante à sa disposition dans la salle de formation.

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Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes

Coordonnateur : Jeannie PEINIAU



Les formations portent sur le traitement de texte et le tableur avec utilisation de manuels de formation adaptés.

Il y a actuellement trois formateurs qui s’organisent pour intervenir en binôme une fois par semaine (2 h).



Les conditions de formation seraient satisfaisantes si le turn-over très important des stagiaires ne perturbait pas la préparation aux objectifs fixés (tests AFPA).

Beaucoup de stagiaires ne connaissent pas le français ce qui peut transformer les séances d’informatique en cours d’initiation à la langue.

L’ambiance est bonne pendant les séances.


On peut noter de très bonnes relations avec les responsables de l’Administration Pénitentiaire, le Correspondant local informatique et le Responsable local d’enseignement.


- Turn-over important des stagiaires.

- Faible connaissance de la langue française.


- Utilisation des ouvrages Fontaine-Picard pour les formations.

- La coordonnatrice en place quitte ses fonctions et sera remplacée par Nadine MASSIOT.

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Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin

Coordonnateur : François MILLET



Le CLIP intervient normalement dans 4 quartiers : maison d’arrêt1 (condamnés), maison d’arrêt2 (prévenus), quartier courtes peines (QCP) et centre de détention (CD), dans un établissement comptant 650 détenus.


Les interventions du CLIP, qui avaient été interrompues dans les deux Maisons d’arrêt, ont redémarré, à la suite de la suppression de la formation B2I par l’Éducation nationale.

Les référentiels AFPA (traitement de textes, tableur, base de données) sont mis en œuvre pour les formations avec un effort de diversification adapté aux attentes des stagiaires :

- des stages PAO fait par un professionnel qui anime des stages en tant que bénévole,

- des stages de création site WEB dynamique (Joomla, Easyphp, Template Creator),

- le simulateur CLIPeNET a été installé, mais l’équipe manque pour l'instant de bénévoles disponibles et compétents pour l’utiliser,

- l’animation d’un module « initiation à l’informatique » du stage de dynamisation de la sortie avec des exercices sur tableur orientés « citoyenneté ».



Les relations sont satisfaisantes.

Le CLIP participe à la commission d'attribution de bourses scolaires par l’Administration Pénitentiaire.

Une convention a été signée entre le centre pénitentiaire et le CLIP.


Quelques problèmes avec les PC qui tombent en panne.


Dans l’objectif de mettre en place des interventions en binômes, l’équipe souhaite recruter de nouveaux formateurs.

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Maison d’arrêt de Saint Brieuc

Coordonnateur : Jean-François VERANT



L’année 2013 s’est déroulée avec un nombre maximal de stagiaires par séance (6 participants), mais avec une présence souvent partielle, inférieure aux 2 heures prévues, en raison d’activités qui se déroulent dans le même créneau horaire et entrent en concurrence avec les formations du CLIP. Il faut noter également un manque de concentration pour certains des stagiaires qui ne peuvent participer efficacement au-delà d’une heure et demi !

Beaucoup d’entre eux ont un niveau satisfaisant et peuvent rapidement se présenter aux validations AFPA en traitement de textes et poursuivre ensuite avec l’apprentissage du tableur.

Le livret de compétences n’a pas encore été mis en œuvre dans les formations.


Les listes de stagiaires sont très régulièrement établies par le Responsable local d’enseignement.

La salle est bien équipée (6 postes), mais il faut être très vigilant en ce qui concerne la gestion des souris.


Les relations sont inexistantes avec le SPIP et la Direction de la maison d’arrêt. Elles sont assez sympathiques avec les autres intervenants. En revanche, les contacts sont excellents avec les surveillants.

La Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Rennes est bien disposée à l’égard du CLIP.


Le Directeur oppose toujours un refus à l’installation de nouveaux logiciels.



- Rencontre à prévoir avec le SPIP et le Directeur début 2014.

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Maison d’arrêt de Saint Malo

Coordonnateur : Michel THALY



On constate un turn-over très important. Les formations se font à raison de 2 h par semaine.

Il y a eu 34 séances en 2013 pour 2 à 6 stagiaires/séance (avec le plus souvent 5 ou 6 participants).


La salle d’informatique est très bien installée.


Tout est organisé au mieux pour développer l’activité informatique :

Les relations avec le RLE et les surveillants sont très bonnes et le SPIP est lui-aussi très présent.


Le turn-over qui est important et le manque d’assiduité des stagiaires font qu’il est difficile d’atteindre les objectifs du référentiel AFPA.

Aide

Deux stages « AIDE » ont eu lieu en 2013 :

- 1 semaine début janvier,

- 4 semaines au mois d’août.

Ces stages se sont très bien passés et ont permis d’accompagner les stagiaires jusqu’au passage des tests AFPA (traitement de texte) avec la participation, à chaque stage, d’un étudiant de l’IUT de St MALO et le soutien d’un bénévole du CLIP.


- Continuer à organiser des stages « AIDE » qui sont tout à fait adaptés à la maison d’arrêt de Saint-MALO.

- Recruter un formateur pour accompagner l’unique intervenant en place en janvier 2014 après la cessation d’activité de sa collègue.

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Maison d’arrêt de Vannes

Coordonnateur : Gilbert LE RUYET



Chaque semaine, entre 1 h 30 et 2 h de formation ont été assurées par deux formateurs, jusqu'à juin 2013. Depuis septembre, ils interviennent, un jeudi sur deux, alternativement ou par binôme.

Contrairement à 2012, les formations ne sont plus assurées pendant les vacances scolaires car la salle est souvent utilisée pour d'autres activités, ce qui explique une baisse globale des interventions du CLIP.

Il est à noter qu’il y a eu moins d'inscrits aux séances, que l’année dernière, mais ils ont été plus assidus ce qui fait que le nombre de stagiaires présents est quasiment identique à celui de l'année précédente. Cette année, il y a eu en moyenne 3,1 stagiaires par séance, (contre 2,3 en 2012).


- Conditions matérielles : comme les années précédentes, le CLIP utilise l'unique salle de formation de l'établissement (salle gérée par le Responsable local d’enseignement). De dimensions restreintes, elle est équipée de 6 ordinateurs, dont 1 à été en panne 80 % de l'année.

- Conditions pédagogiques :

- L’équipe utilise depuis la rentrée de septembre le « livret de compétences », mais sa mise en œuvre n'est pas simple et il est difficile d’identifier les exercices qui permettent de vérifier les aptitudes (procédure à améliorer).

- Création de nouveaux outils pour suivre le planning/formateurs (agenda en ligne) et la communication entre les formateurs (blog).


Les relations sont quasiment inexistantes avec la Direction de l'Établissement et le SPIP. Le seul interlocuteur fiable est le Responsable local d’enseignement. C’est lui qui gère les listes de stagiaires.


Pas de difficultés particulières à signaler, en dehors des contacts inexistants avec les référents.

Aide

Pas d'intervention AIDE durant l'été en raison, semble-t-il, du manque de financement du SPIP.


- L'ouverture d'une 2ème séance de formation est envisagée, suite au recrutement de nouveaux bénévoles.

- Un travail d’équipe s’impose en ce qui concerne le « livret de compétences ».

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F. Région Provence – Alpes – Côte d’Azur

Délégué régional : Bertrand THONY



Faits marquants

Les indications portées dans les tableaux statistiques qui suivent font apparaître, pour l’année 2013, une importante diminution de l’activité, déjà amorcée en 2012.

Cette situation s’explique de la manière suivante, selon les établissements :

- Maison d’arrêt de Luynes : jusqu’en juin 2013 une seule session au lieu de deux par semaine, en raison de la présence d’un seul formateur, l’autre ayant dû interrompre son activité pendant 6 mois. Depuis septembre intervention d’un seul formateur. Un nouveau bénévole devrait intervenir à compter de 2014, ce qui permettrait de relancer l’activité sur deux sessions par semaine.

- Maison Centrale d’Arles : l’intervenant du CLIP a dû cesser son activité, celle-ci étant incompatible avec son statut de visiteur de prison. Le recrutement d’un nouveau bénévole permettrait de reprendre les formations.

- Centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet : cessation de l’activité du formateur en place pour des raisons personnelles. Il sera nécessaire de rechercher un nouveau bénévole.

Aix Luynes Toulon



- Centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède : La formation initiée portait sur une sensibilisation à la robotique qui a bien fonctionné jusqu’au mois de mai 2013. Par la suite, cette activité a connu, de la part des stagiaires, le même désintérêt que la bureautique antérieurement. En conséquence, les deux formateurs qui s’étaient impliqués très fortement dans cette formation ont décidé d’arrêter leur activité au CLIP.


Le recrutement de bénévoles reste donc, pour cette région, un problème majeur. Une action importante doit être entreprise dans cet objectif.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Aix-Luynes_CPA

3 11 3 7 40 5.7

Ecart/2012 n/a n/a n/a n/a n/a n/a

Hommes 3 11 3 7 40 5.7

Aix-Luynes_MA

2 66 10 15 188 12.5

Ecart/2012 -33% -66% -72% -69% -59% 30%

Hommes 2 66 10 15 188 12.5

Arles_MC Pas d’activité en 2013

Avignon-Le Pontet_CP_MA

Pas d’activité en 2013

Toulon-La Farlède_CP_MA

0 62 4 11 66 6.0

Ecart/2012 -100% 29% -67% -50% -51% -1%

Hommes 62 4 11 66 6.0

Total 2013 Total 3 139 17 33 294 8.9

Hommes 5 139 17 33 294 8.9



Rappel 2012 Total 7 328 61 93 878 9.4

Hommes 7 328 61 93 878 9.4






Cette année, aucune opération AIDE n’a pu être organisée dans la région.



Maison d’arrêt de Luynes (Aix en Provence)

NAVARRO Luc

THONY Bertrand

Centre pour Peines Aménagées de Luynes (Aix en Provence)

NAVARRO Luc

PITRAT Jean-Pierre

THONY Bertrand



Maison d’arrêt de Luynes (Aix-en-Provence)

Coordonnateur : Bertrand THONY



Activité en très forte baisse, du fait de l’arrêt d’activité de l’un des formateurs, pour raison de santé, entre février et juin, puis de l’arrêt définitif de l’autre formateur à partir de juillet 2013.

Il faut constater le nombre limité de stagiaires venant assister aux formations.


Les modules de formation se limitent au traitement de texte et au tableur.


- Problème de constitution de listes de stagiaires par le SPIP qui se limite à 3-4 stagiaires par trimestre et qui ne renouvelle pas les effectifs.


- Matériel détérioré avec vols de souris, de câbles.

- Deux ordinateurs en mauvais état, non remplacés.

- Local ne disposant pas de poignée de porte et sécurité insuffisante.


- Retour à 2 sessions de formations de 2 h chacune à partir de janvier 2014.

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Centre pour Peines Aménagées de Luynes (Aix-en-Provence)

Coordonnateur : Bertrand THONY



- Réouverture depuis octobre avec reprise du module bureautique à raison de 2h par semaine.

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Maison centrale d’Arles



L’intervenant du CLIP a dû cesser son activité celle-ci étant incompatible avec son statut de visiteur de prison. Il serait donc nécessaire de recruter un nouveau bénévole.

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Centre pénitentiaire Avignon – Le Pontet


L’intervenant du CLIP a cessé son activité en raison de problèmes personnels. Il n’a pas été encore possible de recruter un nouveau formateur.

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Centre pénitentiaire La Farlède

Coordonnateur : Jean-Pierre PITRAT



L'activité de sensibilisation à la robotique a démarré mi-décembre 2012 et a fonctionné au 1

er semestre 2013, avec 4 postes installés, en remplacement de la bureautique où la fréquentation

était devenue faible et irrégulière. Une fréquentation soutenue était espérée, mais dès la 2ème

séance on a du constater une absence d'assiduité et de motivation : sur les 11 stagiaires qui sont passés à l'activité robotique, un seul a suivi tout le cursus (8 séances), la plupart des autres n'assistant qu'à une seule séance. Cette activité a fonctionné cahin-caha jusqu'à fin mai 2013, en présence des deux formateurs qui auraient été nécessaires si les 4 postes avaient été occupés.

Cette activité « robotique », mise en place pour se substituer à la formation « bureautique », en perte de vitesse, a donc été un échec.

Pour les deux formateurs qui s'étaient bien investis dans cette nouvelle activité, le manque de fréquentation par les stagiaires a été une forte déception et le principal motif d'arrêt de leur activité au sein du CLIP.



La liste des stagiaires est établie par l'adjoint ATF (Activités, Travail, Formation) et récupérée par le formateur en début de séance pour pointage : elle comprend de 4 à 8 noms, mais les 4 postes n'ont été tous occupés qu'une seule fois. Les inscrits sont remplacés au fur et à mesure des défections.

Quatre des 10 postes de la salle informatique ont été configurés pour la robotique (installation de la plateforme de développement "Visual.net" de Microsoft). Les 4 robots étaient stockés dans des mallettes enfermées dans le placard de la salle informatique. Ils en ont été retirés en juin 2013, à l'arrêt de l'activité, et sont chez le coordonnateur en attente pour une utilisation dans un autre établissement.


Le partenaire habituel est l'adjoint ATF, qui dresse les listes de stagiaires. Les relations sont épisodiques avec le Directeur du SPIP et le responsable de Préface (organisme privé de formation).


Le manque d'assiduité ou d'intérêt pour les formations à la robotique semble avoir plusieurs causes :

- situations prioritaires telles que parloir (famille ou avocat), infirmerie, etc.,

- concurrence d'autres activités, soit rémunérées (service général), soit de loisir (autres stages, promenade, sieste, etc.),

- manque d'attrait pour la formation : passée la première étape où le robot est découvert, les diverses manipulations et programmations (même avec l'aide des formateurs et des guides papier qui expliquent la marche à suivre) nécessitent un effort de compréhension et n'ont pas l'attrait ludique des jeux vidéos auxquels les stagiaires semblent se référer.

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G. Région Rhône-Alpes - Auvergne

Délégué régional : Patrice LABOUREY



Faits marquants

Comme le montre le bilan qui figure dans le tableau du prochain chapitre, l’année 2013 a été très difficile, avec un net recul du volume d’activité globale. Les principales évolutions sont les suivantes :

- volume de formation (h×stagiaires) : - 18 %

- encadrement : h×formateurs : - 10 % nb formateurs : - 30 %

- population bénéficiaire : - 15 %

- durée moyenne de formation : ~ 20,6 h/p pour 22 en 2012.


Riom Villefranche

Lyon Corbas

Grenoble - Varces

St-Quentin- Fallavier

St Etienne - La Talaudière

Valence

Roanne


Ce recul en 2013 a deux causes principales :

- le manque de bénévoles formateurs (-30 %) : raison principale de la baisse d’activité en 2013.

Il a obligé à fermer certaines séances, alors même que les moyens - salles et matériel informatique – étaient disponibles et qu’il y avait des candidats pour les formations.

C’est particulièrement vrai pour les établissements suivants : - centre pénitentiaire de Bourg en Bresse (en panne), - maison d’arrêt RIOM (en panne), - maison d’arrêt de Lyon-Corbas (suppression de certaines séances), - maison d’arrêt de Villefranche/Saône (passage à un groupe par stage au lieu de deux).

- la lente érosion de l’activité, observée depuis 2 à 3 ans dans la plupart des formations CLIP, que ce soit en Rhône-Alpes Auvergne ou dans d’autres régions.

Ce phénomène a moins pesé sur l’activité que le manque de formateurs, mais y a malgré tout contribué. Il provient d’une relative désadaptation de l’offre de formation du CLIP -centrée bureautique- par rapport aux besoins/souhaits des stagiaires -centrés Internet. En effet, de plus en plus de candidats aux formations du CLIP ont déjà croisé l’informatique par le biais presque exclusif d’Internet. De son côté, le CLIP peine à proposer des formations aux usages d’Internet à cause de l’interdiction de cette technologie en établissement pénitentiaire d’une part, et de l’intervention de formateurs souvent âgés et peu à l’aise avec cet usage, d’autre part.

Bien entendu, il n’est pas exclu qu’il existe d’autres raisons hors du champ d’action du CLIP : disponibilité des référents, difficultés à tenir des listes de stagiaires bien alimentées, évolution de la psychologie des détenus, banalisation croissante de l’informatique, etc.

Malgré ce recul de l’activité, le CLIP, avec 43 formateurs dans la région, a conservé un haut niveau d’activité : 621 personnes bénéficiaires pour un total de 12 172 heuresxstagiaires couvrant tous les publics (hommes, femmes, mineurs).

Le rapport entre les volumes d’heures×formateurs et d’heures×stagiaires reste voisin de celui de 2012, témoignant du maintien d’un bon niveau d’encadrement des formations. La durée moyenne de formation s’est un peu dégradée, signe que les stagiaires sont moins assidus.

Fort logiquement, la réduction du volume d’activité a entraîné une régression des validations AFPA Bureautique (~-50%) : moins de stagiaires et durée moyenne de formation raccourcie. Toutefois, le taux de réussite aux épreuves (95,3 %) est légèrement supérieur à celui de l’an dernier, signe que les formateurs apprécient correctement la capacité des stagiaires à réussir les épreuves AFPA. Cette année, à La Talaudière, trois stagiaires ont pu obtenir le PIM (Passeport Internet et Multimédia)

Le CLIP participe aussi de plus en plus à la préparation du B2i à la demande des Responsables locaux d’enseignement.

Les 3-4-5 décembre 2013, s’est tenue une rencontre régionale des formateurs CLIP, avec la participation du Chef du département des politiques d'insertion, de probation et de prévention de la récidive à la DISP de Lyon pour une présentation de l’évolution de l’environnement législatif. La rencontre a été orientée sur :

- les nouvelles offres de formations à déployer : - module de robotique, - usages multiplications à base Internet avec l’outil CLIPeNET et son utilisation en formation

dans la perspective du PIM et d’un B2i mieux ciblé. - présentation et diaporama assorti d’une validation CLIP (similaire à celle de l’AFPA), - le traitement d’image, - le HTML (création de page Web).

- les problématiques récurrentes rencontrées par les formateurs : - le recrutement de nouveaux formateurs, - l’évolution des contenus et approches de formation en vue de fidéliser les stagiaires et de les

conduire vers des contenus plus structurés (traitement de texte, tableur, …).


Ces résultats 2013, même s’ils sont décevants sont le fruit de :

- l'effort soutenu de tous les bénévoles,

- la collaboration avec nos partenaires habituels : Directions d'établissement, SPIP et responsables des Unités locales d’enseignement.

- le soutien matériel de la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires, des SPIP locaux, des établissements pénitentiaires et des associations socioculturelles.

Cette année, le CLIP et la DISP de Lyon ont signé l’avenant 2013 à la convention du 2 juillet 2007, avenant qui fixe les objectifs de la période mi-12 - mi-13 et la contribution financière associée.


Les démarches pour recruter de nouveaux bénévoles sont restées actives mais ont produit des résultats très insuffisants au regard des besoins en formateurs. Ainsi, le nombre total de formateurs en exercice au 31 décembre a reculé de 61 à 43.

Le recrutement est de plus en plus difficile et les canaux habituels (presse locale, espace bénévolat, bulletins municipaux,….) s’avèrent de moins en moins efficaces.

De plus, l’engagement associatif des bénévoles est moins important. Si, il y a 10 ans, les formateurs consacraient en moyenne presque deux demi-journées par semaine au CLIP, la plupart d’entre eux n’acceptent plus maintenant qu’une demi-journée par semaine.

L’effort de formation des bénévoles s’est maintenu selon les axes suivants :

- la participation des nouvelles recrues aux stages d’intégration organisés par le siège du CLIP,

- la formation des nouveaux par les anciens au travers de la co-animation,

- des formations techniques locales, en particulier à La Talaudière.


Offre de formation

Globalement, l’offre de formation est similaire à celle de l’année précédente, caractérisée par une double diversité :

- celle des contenus : traitement de texte, tableur, présentation, Internet et messagerie, initiation à la robotique ;

- celle des publics : hommes, femmes, mineurs.

En 2013, des efforts ont été entrepris pour :

- déployer plus largement CLIPeNET, le simulateur Internet/messagerie du CLIP qui reproduit Internet sans connexion externe au WEB,

- former les formateurs à l’utilisation de cet outil en formation en vue du PIM.

Validations

Cf. Faits marquants et partie nationale.

Conditions matérielles

Les conditions matérielles - salles, configurations informatiques, logiciels, sécurité - sont généralement bonnes.


Projets en cours

Les orientations pour 2014 sont les suivantes :

- accentuer les efforts de recrutement de nouveaux bénévoles pour restaurer l’activité là où elle souffre du manque de formateurs,

- poursuivre le déploiement de l’outil CLIPeNET avec les formations associées (référentiel PIM) et y former les formateurs,

- accroître l’attractivité de l’offre de formation et la fidélisation des stagiaires.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Bourg-en-Bresse_CP_MA


Grenoble-Varces_MA

8 1 081 85 144 2 800 19.4

Ecart/2012 -27% 50% 27% 27% 15% -10%

Hommes 8 1 060 75 117 2 704 23.1

Mineurs 1 21 10 27 96 3.6

Lyon-Corbas_MA

16 1 575 148 205 4 449 21.7

Ecart/2012 -20% -20% -30% -23% -31% -10%

Hommes 15 1 488 140 193 4 233 21.9

Femmes 4 87 8 12 216 18.0

Moulins-Yzeure_CP_MA


Riom (CD)_CD

1 150 22 29 746 25.7

Ecart/2012 -50% -7% -8% 21% -27% -40%

Hommes 1 150 22 29 746 25.7

Riom (MA)_MA Pas d’activité en 2013

Roanne_CD

3 254 40 53 805 15.2

Ecart/2012 -25% -1% -39% -27% -24% 5%

Hommes 3 254 40 53 805 15.2

Saint-Etienne-la-Talaudière_MA

7 417 66 104 1 313 12.6

Ecart/2012 -13% -19% 50% 37% 28% -6%

Hommes 7 417 66 104 1 313 12.6

Saint-Quentin-Fallavier_CP_MA

3 139 33 36 704 19.6

Ecart/2012 0% -3% 3% -5% -2% 3%

Hommes 3 139 33 36 704 19.6




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Valence_MA

1 143 18 22 323 14.7

Ecart/2012 0% -18% 20% 0% -29% -29%

Femmes 1 143 18 22 323 14.7

Villefranche-sur-Saône_MA

4 242 28 28 1 032 36.9

Ecart/2012 -33% -30% -24% -28% -17% 16%

Hommes 4 242 28 28 1 032 36.9

Total 2013 Total 43 4 001 440 621 12 172 19.6

Hommes 41 3 750 404 560 11 537 20.6

Femmes 5 230 26 34 539 15.9

Mineurs 1 21 10 27 96 3.6

Rappel 2012 Total 61 4 463 517 689 14 862 21.6

Hommes 59 3 750 438 576 12 689 22.0

Femmes 9 705 76 108 2 161 20.0

Mineurs 1 8 3 5 12 2.4



L’organisation de stages d’été animés par des étudiants s’est poursuivie en 2013 et a même progressé (7 moisxétudiants contre 5 en 2012) grâce à la recherche active de financements et la capacité du CLIP à recruter à temps des étudiants pour toutes les activités AIDE financées.

L’action efficace de l’association socioculturelle de Lyon Corbas et des SPIP de l’Isère et de la Loire, cette activité a pu s’organiser en 2013 à La Talaudière, Lyon-Corbas, Saint-Quentin Fallavier et Varces

Ces formations AIDE se sont déroulées dans de bonnes conditions, à la satisfaction des détenus qui manquent d’activité en période estivale et des étudiants qui apprécient généralement cette expérience nouvelle et enrichissante.




d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Grenoble-Varces_MA

1 2 144 37 62 506 8.2

Ecart/2012 0% 0% 0% -46% -39% 4% 70%

Hommes 144 37 62 506 8.2

Lyon-Corbas_MA

2 2 258 40 54 912 16.9

Ecart/2012 0% 0% -3% 0% -17% 13% 35%

Hommes 234 37 51 861 16.9

Femmes 24 3 3 51 17.0

Saint-Etienne-la-Talaudière_MA

1 1 95 25 30 448 14.9


Hommes 95 25 30 448 14.9

Saint-Quentin-Fallavier_CP_MA

2 2 183 32 34 643 18.9

Ecart/2012 100% 100% 103% 146% 143% 34% -45%

Hommes 183 32 34 643 18.9

Total 2013

Total 6 7 680 134 180 2 508 13.9

Hommes 656 131 177 2 457 13.9

Femmes 24 3 3 51 17.0

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2012

Total 4 5 501 122 180 1 774 9.9

Hommes 447 111 168 1 588 9.4

Femmes 54 11 12 186 15.5

Mineurs 0 0 0 0 n/a




Maison d’arrêt de Grenoble - Varces

BOUX DE CASSON Guy LEROI Florian

CLAROU Philippe

CUGERONE Marc

GAILLARD Jean-Claude

MERDRIGNAC Francis (maintenance)

PLASSE André

PLOS Bernard

REMY Michel


Maison d’arrêt de Lyon-Corbas

BIGOT Jacques LHERM Emma

BOUTELOUP Jean-Jacques PIOTROWICZ Cyril

BRUGE COLAS Joëlle

CARTERON André

DURAND Dominique

GOETZ Marie-Paule

GOUTTENOIRE Jean-Paul

IVAL Bernard

JEANSON Marc

LECLERC Michèle

MEIGNIER Bernard

MICHALON Didier

PIERRON Robert

PONCE Jacques

PONDICQ Jean-Baptiste

SEBE Marie

Centre de détention de Riom

BEYS Jean-Claude

Centre de détention de Roanne

SABOT Jacques

THEVENET Daniel

VIARD-LEYVAL Lysiane



Maison d’arrêt de Saint-Etienne - La Talaudière

BOURGIER Jo

DESROCHES Louis-Marie

FORISSIER Roger

GRIVET Gérard

MARTIN André

MASSON Hélène

REYNAUD Yves

Centre pénitentiaire de Saint-Quentin Fallavier

BORGHI Cécile DUPERTHUY Aline

DESCHAUX-BEAUME Bernard FERGOUG Anass

TETE Philipe

Maison d’arrêt de Valence

CHAUDRON James

Maison d’arrêt de Villefranche sur Saône

BERNILLON Christian

CALLEN Alain

LABOUREY Patrice

PUECH Robert



Centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse

Coordonnateur : Patrice LABOUREY


L’activité a cessé en 2013 en raison de la défection des formateurs démotivés par le manque de stagiaires et leur volatilité.


- Recruter de nouveaux formateurs pour pouvoir recréer l’activité dans cet établissement en 2014.

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Maison d'arrêt de Grenoble - Varces

Coordonnateur : Michel RÉMY



L'année 2013 a vu l’effectif de bénévoles diminuer. Il est passé de 10 (9 formateurs et une personne pour la "maintenance" informatique) à 8 (7 formateurs + 1) à partir de septembre.

Sur le premier semestre, l’équipe a assuré 9 séances de 2 heures par semaine puis, à partir de septembre, 7 séances dont 6 orientées bureautique et une dédiée à la robotique.

Comme en 2012, le CLIP n’a pas été sollicité pour intervenir au Centre de Semi-Liberté de Grenoble.

La formation porte essentiellement sur la bureautique, la robotique et la navigation sur Internet à l'aide du simulateur CLIPeNET. Cette année, il n'y a pas eu de demande particulière pour la programmation, ni pour la création de page html. Les stagiaires utilisent le simulateur CLIPeNET quand ils le souhaitent pour rechercher des images, des photos ou du contenu écrit à insérer dans leurs documents (traitement de texte ou présentation) et aussi parfois pour le plaisir de "surfer".

Quelques sujets PIM (Passeport Internet et Multimédia) ont pu être testés avec les stagiaires les plus motivés qui en ont apprécié la diversité.

Au cours de l'année, quelques tests AFPA bureautiques ont été réalisés (cf. partie nationale § 4.1). Pour le PIM, plusieurs stagiaires ont essayé quelques exercices tests mais cette activité reste à promouvoir pour arriver au niveau requis pour passer l’épreuve.


Les formations bureautiques son basées sur l’utilisation des supports Fontaine Picard, adaptés à Office 2003 ou à Libre Office, chaque stagiaire suivant une progression personnelle.

Les premières séances se font souvent avec les outils Microsoft (mieux maîtrisés par la plupart des formateurs) mais il est toujours précisé qu'il existe une suite de logiciels gratuits offrant quasiment les mêmes possibilités. Les stagiaires les plus motivés se mettent à Libre Office soit immédiatement, soit à partir du moment où ils commencent à maîtriser le traitement de texte et/ou le tableur de MS-Office.


Le graphique suivant établi à partir du bilan quantitatif montre qu'il y a un nombre important de stagiaires qui assistent au plus à 5 séances et une dizaine qui ont suivi un grand nombre d'heures de formation.

On observe souvent qu'il faut un temps important pour stabiliser les participants à une séance donnée et que le taux de remplissage de celle-ci peut être très fluctuant à certaines périodes.

C'est une conseillère SPIP qui établit chaque semaine les listes de stagiaires pour chaque groupe en s'appuyant sur les comptes rendus du CLIP des séances et sur les demandes qu'elle reçoit. Elle doit être chaleureusement remerciée pour ce travail particulièrement utile au bon fonctionnement des formations.


Les relations avec le SPIP et l'AP sont très bonnes. Les subventions accordées par l'Association socioculturelle de Varces, la Direction régionale de la formation professionnelle et la Préfecture de l’Isère (Politique de la Ville) ont permis de financer le stage étudiant qui a été mis en place durant l’été 2013 (AIDE), ainsi que les consommables nécessaires..


Implication des stagiaires les plus jeunes

On constate très souvent que les stagiaires les plus jeunes (moins de 30 ans) sont plus difficiles à intéresser dans la durée à la bureautique de base (traitement de texte et tableur) car ils ont quasiment tous utilisé un ordinateur qu’ils croient savoir bien utiliser. Souvent leur première demande est de pouvoir faire de l'Internet (donc un peu déçus de la limitation imposée par le simulateur) et parfois de rédiger un CV ou une lettre de motivation.

Problème technique de chauffage

En fin d'année, quand la température extérieure c'est rapprochée de zéro, le chauffage de la cellule aménagée pour le CLIP est tombé en panne. Compte tenu des conditions climatiques et devant l’impossibilité d’obtenir une solution à cette situation, les formateurs ont décidé d’interrompre les formations fin novembre. Elles n’ont pu reprendre que courant janvier 2014.

Aide

Cette année encore l'activité informatique du CLIP a pu être maintenue durant les mois de juillet et d'août grâce à un stagiaire étudiant de l'école d'ingénieur PHELMA de Grenoble. Cet étudiant a fait du très bon travail et a été très apprécié par les stagiaires. Il a assuré 144 heures de formation pour 37 stagiaires assidus.



Essayer de promouvoir des formations faisant découvrir ce qu'est une page WEB et la réalisation d'un petit site, l'initiation au traitement d'image et la programmation (Visual Basic ou autre langage facile à appréhender).

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Maison d’arrêt de Lyon - Corbas

Coordonnateur : Marie-Paule GOETZ



Le niveau de l’activité a baissé et ce, pour deux raisons essentielles :

- la pénurie de formateurs et leur disponibilité limitée à une demi-journée par semaine ;

- des stagiaires de moins en moins « courageux » et absents sans motif véritable.

Les équipes sont toujours constituées de la même façon :

- un groupe de détenus vient 4 fois par semaine avec chaque fois un formateur différent ; la même équipe de formateurs intervient pendant toute la durée du stage (2 mois) ;

- à l’issue de chaque formation de 3 heures, le formateur, rentrant chez lui, envoie immédiatement un court topo de quelques lignes à ses 2 ou 3 collègues, avec copie au coordonnateur ; cela assure un suivi serré du travail et les stagiaires sentent que les formateurs sont solidaires.


Les conditions matérielles n’ont pas évolué : le bâtiment est neuf mais, malheureusement, des problèmes d’inondation empêchent parfois d’entrer dans la salle.


Les partenaires habituels au quotidien ont un peu changé en ce sens que le SPIP n’intervient pratiquement plus, sauf à l’initiative du CLIP s’il est demandeur. C’est au CLIP que les détenus écrivent s’ils souhaitent s’inscrire. Le CLIP établit les listes en répartissant les noms dans les 4 bâtiments et c’est le lieutenant des activités qui donne son feu vert. Cela consiste surtout à prévenir le CLIP si l’un des inscrits est occupé par ailleurs au même moment, si sa libération est très proche ou s’il y a un problème de cohabitation. Sinon le CLIP gère ses listes et peut y ajouter des noms chaque semaine s’il y a des absences récurrentes.


Le seul véritable obstacle est qu’il n’est pas possible d’avoir des renseignements fiables sur les motifs d’absence des stagiaires de la liste. Les surveillants d’activités appliquent chacun des procédures apparemment différentes et se sentent plus ou moins concernés par la présence ou non des détenus.


Aide

Deux étudiants sont venus cet été, l’une en juillet et l’autre en août – chacun a fait 35 heures par semaine tout au long de son mois, sans problème particulier. C’étaient tous deux des juristes (futurs) et il s’avère que c’est réellement un plus, tant pour eux qui, plus tard dans leur profession se souviendront de ce qu’ils ont constaté, que pour le CLIP car ils respectent beaucoup plus facilement les contraintes légales. Quand on leur dit : c’est interdit ils comprennent et ne commencent pas par discuter du « pourquoi » comme beaucoup de formateurs. La notion de règle leur est familière. Chaque groupe de détenus était vu deux fois par semaine


En robotique, un nouveau robot, plus perfectionné, va être acheté. Il devrait permettre d’aller plus loin dans la programmation.

L’installation et l’utilisation de CLIPeNET est toujours à l’ordre du jour. Il y a encore des difficultés de mise en œuvre, mais les responsables s’attachent à les résoudre.



Très peu de femmes ont demandé à suivre une formation cette année – il n’y a donc pas d’équipe spécialement destinée à ces stagiaires. Deux stagiaires sont venues régulièrement en janvier/février et trois autres en juin ; les autres n’ont fait que passer.


Les conditions de formation sont les mêmes que dans les bâtiments « Hommes » mais dans ce secteur il est nécessaire de partager la salle avec d’autres activités.


Le chef du bâtiment et la surveillante d’activités sont coopératifs et les relations sont courtoises.


- Désintérêt pour les efforts intellectuels, population peu nombreuse et abondance d’activités plus « féminines », « conviviales », « artistiques ». Des affiches sont apposées pour initier des inscriptions. Mais les détenues voudraient faire leur courrier personnel, imprimer des images etc. et savent par ouïe dire que ce ne sera pas le cas.

Aide

En juillet, l’étudiante qui intervenait dans le quartier « hommes » s’impliquait également chez les femmes deux demi-journées par semaine. Très peu de femmes ont participé. En conséquence, l’activité a été supprimée, pour ce quartier, au mois d’août.


Trouver un moyen pour intéresser les détenues femmes : stratégie à mettre en place avec le SPIP et les commissions de détenues initiées par l’association socio éducative.

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Centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure

Coordonnateur : Sylvie LOVATY

■ Quartier MA « Hommes »


- Aucune activité en 2013 en raison de la fermeture de l’établissement pour une longue période de travaux de désamiantage.


- Recréer une activité CLIP lorsque l’établissement aura été rouvert.

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Centre de détention de Riom

Coordonnateur : Jean-Claude BEYS



L’année 2013 s’est déroulée normalement et dans de bonnes conditions, malgré une baisse du volume d’activité.

Conditions de la formation et relations avec les partenaires

Les conditions de la formation sont bonnes, de même que les relations du CLIP avec ses partenaires.


- Recruter de nouveau bénévoles pour remplacer un formateur qui a cessé d’intervenir et préparer l’ouverture du nouvel établissement prévu dans le secteur.

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Maison d’arrêt de Riom

Coordonnateur : François LAURENT



L’activité, suspendue fin 2012 après l’abandon de l’équipe découragée par le manque de stagiaires et l’absence de référent fiable, n’a pas repris en 2013.


- Recruter de nouveaux bénévoles pour reconstituer une équipe, en liaison avec les autres établissements (centre de détention de Riom et maison d’arrêt de Clermont-Ferrand) dans la perspective de l’ouverture du nouvel établissement prévu dans le secteur.

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Centre de détention de Roanne

Coordonnateur : Lysiane VIARD-LEYVAL



L’activité a été très forte de janvier à juin en raison :

- du nombre de formateurs (4),

- du nombre de stagiaires généré par les différentes formations proposées par formateur (B21 niveau école et niveau collège).

De septembre à décembre, les effectifs stagiaires ont un peu baissé. L’activité de cette fin d’année s’est organisée comme suit :

- un formateur avec un seul niveau (niveau collège) qui, en outre, assure les séances d'un formateur absent pour raisons de santé,

- deux autres formateurs qui eux aussi assurent un seul niveau (niveau école).

Deux formateurs de l’équipe ont participé à la rencontre régionale CLIP- Rhône-Alpes Auvergne des 3-4 et 5 décembre..


Les formations du CLIP sont calées sur l’année scolaire (septembre-juin) et organisées en concertation étroite avec le Responsable local d’enseignement qui remet au CLIP une liste de stagiaires en septembre.

Depuis deux ans, ce sont les formateurs du CLIP qui testent les stagiaires pour leur intégration dans un niveau correspondant à leurs compétences.



Les relations sont excellentes avec le Responsable local d’enseignement qui est également le référent CLIP pour cet établissement, ainsi qu’avec le surveillant en charge des activités.


Installer CLIPeNET, en remplacement de l’ancienne version du simulateur Internet/messagerie.



De nouvelles disponibilités de l’équipe enseignante lui ont permis de reprendre toute l’activité informatique du quartier femmes.

Pour cette raison, le CLIP et le Responsable local de d’enseignement ont décidé, en concertation, de recentrer les efforts du CLIP sur le quartier hommes.

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Maison d’arrêt de La Talaudière

Coordonnateur : Hélène MASSON



Le nombre d’inscrits en 2013 a été supérieur à celui de 2012, avec cependant une durée de fréquentation moyenne par stagiaire en diminution (- 6%). Le nombre de séances de formation a été également réduit pour des motifs divers, liés au fonctionnement de l’établissement. Constatation identique aux années précédentes : quelques stagiaires suivent avec assiduité les stages offerts, pour d’autres la présence est très irrégulière ou rapidement interrompue.

Le nombre de validations n’a pas été amélioré, malgré l’offre ouverte sur les tests AFPA et le Passeport Internet et Multimédia (PIM). Les stagiaires manifestent une certaine crainte à se mesurer à une évaluation qui exige de leur part un effort soutenu dans le temps. Par ailleurs, le turnover important est difficilement compatible avec la réalisation d’un objectif à moyen terme.

Le livret de compétences présente sur ce point, à leurs yeux, l’avantage de se compléter au fil de l’eau. La remarque est identique en ce qui concerne le B2i pour lequel le CLIP apporte sa collaboration à l’Éducation nationale, par un contrôle continu.


Les formations portent sur une découverte des bases des logiciels de bureautique permettant ensuite de mettre l’accent sur l’utilisation de CLIPeNET pour des exercices mettant œuvre internet et la messagerie.



Seules existent des rencontres informelles avec les référents. Aucune rencontre organisée n’a pu se tenir cette année en raison du changement de personnel de direction de la MA et du SPIP.

L’équipe habituelle du SPIP apporte son soutien à l’équipe de bénévoles.


- Difficultés à obtenir la présence des détenus figurant sur les listes : motifs difficilement identifiables (refus, autre activité, appel irrégulier…).

Aide

29 stagiaires ont participé au stage AIDE du 1er

au 31 août 2013. On a pu déplorer les difficultés de fonctionnement en raison de la pénurie de personnel de surveillance durant cette période. La formation consistait en une sensibilisation à l’utilisation d’internet et de la messagerie avec la mise en œuvre de CLIPeNET.


- Généraliser l’utilisation du livret de compétences ;

- Intensifier les validations PIM en raison de la labellisation Netpublic du CLIP ;

- Augmenter les validations AFPA ;

- Recruter des bénévoles (une campagne de recrutement a été lancée dans la presse locale « La Tribune-Le Progrès ») afin d’étoffer l’équipe pour éventuellement augmenter le nombre de stages offerts annuellement.



Un redémarrage de l’activité a été tenté en janvier, sans succès par manque de participation des détenues.

Un nouvel essai réalisé en décembre s’est conclu par un échec, cette fois-ci en raison de la défaillance regrettable de la bénévole CLIP qui n’est intervenue une seule fois.


- Une salle polyvalente attribuée au CLIP une seule demi-journée par semaine ;

- 3 postes de travail ;

- Activité du CLIP souvent en concurrence avec des activités rémunérées.


- Pas de problèmes particuliers.


L’activité est difficile à mettre en place :

- public peu demandeur,

- salle polyvalente et accessible au CLIP une seule demi-journée par semaine,

- concurrence des autres activités proposées.



- Faire redémarrer de façon durable cette activité.

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Centre pénitentiaire de Saint-Quentin Fallavier

Coordonnateur : Bernard DESCHAUX-BEAUME



L’activité de 2013 est similaire à celle de 2012.

L’équipe devra être renforcée et renouvelée par de nouveaux recrutements.


Les conditions de la formation sont bonnes. L’organisation des stages et le recrutement des stagiaires se font en collaboration avec le responsable de l’ULE, le correspondant SPIP local et le CLIP.

Les conditions du recrutement sont satisfaisantes.


Le CLIP a de bonnes relations avec ses référents directs, ainsi qu’avec ses autres interlocuteurs.


Le principal obstacle au développement de l’activité reste la faible disponibilité de la salle, normalement utilisée par l’Éducation nationale. Cela limite les interventions au samedi matin et aux vacances scolaires.

Aide

Le budget disponible, grâce à la collaboration active du SPIP de l’Isère, a permis d’organiser deux mois de stage pendant les grandes vacances.

Deux étudiants ont animé cette activité pendant un mois chacun, sans qu’aucune difficulté majeure ne soit à signaler.


- Recruter de nouveaux formateurs

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Maison d’arrêt de Valence

Coordonnateur : James CHAUDRON


Dans cet établissement, le CLIP n’est présent qu’au quartier « femmes », l’informatique au quartier « hommes » étant assurée par une autre association employant des salariés.


Comme en 2012, l’année s’est déroulée dans de bonnes conditions, même si elle a subi une baisse.

Le niveau d’activité (323 hxstagiaires) est relativement élevé si l’on considère le très faible effectif du quartier « Femmes » de cet Établissement.

Le CLIP a poursuivi sa contribution significative à la préparation des stagiaires au B2i.


La collaboration avec la responsable de l’Unité locale d’enseignement est excellente et a, cette année encore, été très active.

Les conditions de la formation sont bonnes malgré l’exiguïté des locaux.


- Poursuivre le travail accompli en 2013, le faible effectif du quartier « femmes » étant peu propice à un développement majeur de l’activité.

- Recruter de nouveaux bénévoles en vue de renouveler l’équipe et de préparer l’ouverture du nouvel établissement prévu dans le secteur de Valence.

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Maison d’arrêt de Villefranche sur Saône

Coordonnateur : Christian BERNILLON



Le CLIP maintient son offre de formation en bureautique, sous forme de stages de 8 semaines, à raison de trois demi-journées par semaine.

Plusieurs formateurs ont dû cesser leur activité dans le courant de l’année. Même si un nouveau bénévole a rejoint l’équipe, il a fallu, à partir du second trimestre, revenir à un groupe par stage au lieu de deux habituellement. Du même coup, le volume d’activité en a été réduit d’autant (- 17 %). Si le nombre de groupe avait pu être maintenu, l’activité aurait progressé par rapport à l’an dernier.

En revanche, la durée moyenne de formation par stagiaire a progressé (+ 16 %), signe d’une meilleure assiduité des stagiaires. Il est possible que les nouvelles modalités d’inscription mises en place en 2013 -engagement de formation et feuilles de présence signées- aient porté leurs fruits.


Cela a eu des effets positifs sur la progression des stagiaires dont plusieurs ont atteint le niveau suffisant pour passer avec succès l’épreuve AFPA en traitement de texte (cf. partie nationale § 4.1).


Le recrutement se fait sous forme d’entretiens avec les détenus volontaires. Les listes sont communiquées au CLIP par le SPIP. Il y a en général une soixantaine de volontaires pour chaque trimestre. L’inscription définitive aux séances CLIP est matérialisée par un engagement de formation liant le stagiaire, le CLIP et le SPIP. Cette disposition semble avoir amélioré l’assiduité des stagiaires inscrits en 2013.

La collaboration avec le SPIP, par l’intermédiaire d’une CIP, se passe dans de bonnes conditions.

Les conditions matérielles de la formation sont satisfaisantes et les relations avec les partenaires sont bonnes.


- Recruter de nouveau bénévoles pour remplacer les départs de 2013 et revenir à deux groupes par stage.

- Renforcer la coopération avec l’équipe enseignante.


H. Région Sud-ouest

Délégué régional : Pierre AGUER



Faits marquants

Le CLIP n’est présent que sur 5 établissements parmi les 28 de la région Sud-ouest. L’activité à Angoulême est maintenue de justesse après le départ de deux formatrices en juin 2013, mais un seul intervenant ne peut assurer seul le service précédemment effectué : il n’y a donc plus de formation au quartier femmes d’Angoulême.

Une formation est ouverte depuis avril 2013 au centre de détention de Bédenac. Bayonne a réduit son activité mais continue à assurer une formation pendant les vacances d’été. Gradignan, au quartier hommes, subit de plein fouet le changement de population carcérale dans les Maisons d’arrêt de grande capacité.

Bordeaux Gradignan

Bayonne

Angoulême

Rochefort

Bédenac




La population pénale a changé : les stagiaires restent moins longtemps, voire très peu dans la même maison d’arrêt. La pédagogie classique basée sur le fait qu’un stagiaire sera présent au moins une dizaine de fois est inadaptée. Par ailleurs, près de 80 % des foyers français étant maintenant équipés d’un PC, beaucoup de stagiaires ont déjà utilisé ce type de matériel en milieu ouvert, voire des Smartphones et ont même parfois un profil Facebook. La notion de fracture numérique semble s’être atténuée. Les formateurs(trices) du quartier femmes de Gradignan ont un noyau de population un peu plus stable et seraient ouverts à l’installation du simulateur CLIPeNET. Rochefort voit son potentiel de formateurs doubler( !) et voudrait développer une formation de graphisme.

La région Sud-ouest a un délégué régional depuis novembre 2013.


Le recrutement « de bouche à oreille » qui fonctionne quand, dans une région, il y a déjà un grand nombre d’intervenants, fonctionne peu dans le Sud Ouest. Il est donc nécessaire d’entreprendre une campagne de recrutement de nouveaux adhérents en 2014. Ceci passera par l’inscription du CLIP en tant qu’association reconnue par les municipalités qui ont un établissement pénitentiaire sur leur territoire et par des envois de textes aux journaux locaux. Il est essentiel de se faire connaître également auprès des autres associations intervenant dans les établissements du Sud-ouest : visiteurs de prisons, courrier de Bovet, etc.


La formation est orientée, en collaboration avec l’Éducation nationale, vers la préparation du B2i.

Le CLIP utilise des PC équipés de Windows XP. Même si les équipements et les logiciels utilisés sont en retrait par rapport à l’évolution en milieu ouvert, les concepts mis en œuvre permettront cependant aux stagiaires de s’adapter en fin de peine sur un matériel différent.

Projets en cours

- Trouver des pédagogies adaptées à des séjours très courts, en particulier à la Cyber base de Gradignan où le nombre d’heures moyen de séances par stagiaire est seulement de trois.





Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Angoulême_MA

1 78 11 20 146 7.3

Ecart/2012 -50% -47% 0% -13% -42% -33%

Hommes 1 42 6 12 84 7.0

Femmes 0 36 5 8 62 7.8

Bayonne_MA

2 105 20 35 224 6.4

Ecart/2012 -33% -46% -49% -58% -59% -3%

Hommes 2 105 20 35 224 6.4

Bédenac_CD

2 150 19 31 438 14.1

Ecart/2012 n/a n/a n/a n/a n/a n/a

Hommes 2 150 19 31 438 14.1

Bordeaux-Gradignan_MA

5 318 76 172 954 5.5

Ecart/2012 -17% -6% -10% 0% -15% -15%

Hommes 3 152 56 116 696 6.0

Femmes 2 166 20 56 258 4.6

Rochefort_MA

2 122 14 38 124 3.3

Ecart/2012 100% n/a n/a n/a n/a n/a

Hommes 2 122 14 38 124 3.3

Total 2013 Total 12 773 140 296 1 886 6.4

Hommes 10 571 115 232 1 566 6.8

Femmes 2 202 25 64 320 5.0


Rappel 2012 Total 11 678 134 278 1 923 6.9

Hommes 9 439 103 221 1 528 6.9

Femmes 4 239 31 57 395 6.9





Aucune activité AIDE n’a été organisée dans la région en 2013.



Maison d’arrêt d’Angoulême

MALATO Guy

Maison d’arrêt de Bayonne

LABEDADE Lucien

QUESADA Patrice

Centre de détention de Bédenac

AGUER Pierre

DICKY Anne

Maison d’arrêt de Gradignan

AGUER Pierre

BENTATA Jean-Louis

HUBERT Jacques

MAGRET Christian

MAGRET Jacqueline

SPRINGAUX Jean-Louis

Maison d’arrêt de Rochefort

MARTIN Muriel

VITIELLO Jean Jacques



Maison d’arrêt d’Angoulême

Coordonnateur : Guy MALATO



Les deux formatrices intervenant aux quartiers homme et femmes ont arrêté leur activité en juin 2013. Un nouveau formateur intervient au quartier homme seulement depuis octobre 2013.


La formation s’organise avec les étapes suivantes :

- connaissance de l’ordinateur (démontage d’un PC, examen d’un disque dur),

- session sur les données de base informatiques, avant prise en main de l’environnement Windows,

- utilisation des logiciels de bureautique.

Il est en effet souhaitable de mettre d’abord l’accent sur la maîtrise de l’outil avant de se lancer dans les applications.

La fluctuation du nombre de stagiaires à chaque session paraît l’obstacle majeur à l’élaboration d’un programme bien structuré. Cependant, la demande des stagiaires semble relativement importante, d’après le Responsable local d’enseignement, qui prend en charge les inscriptions.


Les relations avec le Responsable local d’enseignement et son adjointe ainsi qu’avec les autres enseignants sont excellentes.


- Volatilité du public.

- Configuration très minimaliste des PC.

Les installations de la maison d’arrêt d’Angoulême sont modestes. Il aurait été utile de disposer d’un vidéoprojecteur et d’un écran dans la salle informatique, mais elle sert également à d’autres activités et, par conséquent, il n’est pas possible d’envisager la mise en place de tels équipements.



Les formations au quartier femmes ont été interrompues en juin 2013 en raison de l’arrêt de l’activité des formatrices du CLIP.

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Maison d’arrêt de Bayonne

Coordonnateur : Lucien LABEDADE



- Activité stable pour les deux formateurs.

- Une session de formation le mercredi matin avec simultanément les deux formateurs.

Cependant, l’équipe du CLIP est passée de quatre personnes en 2011 à deux actuellement avec, en parallèle, une diminution des heures assurées. L’activité est maintenue pendant les vacances, période où il y a peu de formations et où la présence du CLIP est d’autant plus appréciée.


La collaboration est étroite avec le Responsable local d’enseignement qui établit les listes des stagiaires.

Le B2I valide un cycle de formation totalement accompli et l’outil de formation utilisé est le logiciel CapB2I.

Comme souvent dans les Maisons d’arrêt, le groupe du CLIP de Bayonne constate un fort taux de rotation des stagiaires.


Les relations avec le Responsable local d’enseignement sont excellentes.

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Maison d’Arrêt de Gradignan

Coordonnateur : Jean Louis SPRINGAUX



Le nombre de stagiaires a diminué de 13 % par rapport à l’année 2012. Cette baisse est due principalement au départ de l’intervenant qui travaillait en binôme au quartier "hommes" avec un professeur de l’Éducation nationale. Ce bénévole n’a pu être remplacé à ce jour.

Les interventions se font toujours dans le cadre de la Cyber base sous le contrôle de la coordinatrice locale. Les heures consacrées à l’Internet sont plutôt utilisées dans une optique Cybercafé que dans un projet d’apprentissage. Une nouvelle formule de travail dans ce domaine est envisagée pour l’année à venir.



La moyenne des heures par stagiaire est toujours faible (3 séances) ce qui rend difficile la mesure de l’efficacité de interventions du CLIP.

Les conditions de formation à la bureautique sont très correctes et les conditions matérielles très bonnes.


Les relations avec l’équipe de l’Éducation nationale et la coordinatrice Cyber-base sont toujours très satisfaisantes.


- Initier des ateliers proprement Internet.

- Installer un logiciel de traitement d’images.



Le nombre d’heuresxformateurs a augmenté de 26,7 % par rapport à 2012, pour un nombre

d’intervenants inchangé, ce qui correspond à une disponibilité plus grande des intervenants et un remplacement plus efficace lors des absences ponctuelles.

Le nombre de stagiaires ayant participé à au moins 3 séances est en revanche en baisse de 16,7 %, cette diminution s’expliquant par le problème, signalé à plusieurs reprises, du non remplacement d’un écran hors service, ce qui a réduit la capacité d’accueil par séance à 4 stagiaires au lieu de 5.

Le nombre total de stagiaires a augmenté de 30,2 %, ce qui traduit un turn-over plus important qu’en 2012 (soit le séjour dans l’établissement est, en moyenne, inférieur, soit la durée de l’investissement des stagiaires s’est réduit).

Le nombre total d’heuresxstagiaires a, quant à lui, augmenté de 10,7 %, augmentation corrélée à celle

du nombre d’heuresxformateurs.

Enfin, une diminution du nombre moyen d’heures par stagiaire de 14,8 % est corrélée au problème de la diminution du nombre de postes disponible évoqué ci-dessus.

Quant aux formateurs, l’un des deux a suivi cette année un stage de formation au siège du CLIP, la seconde l’ayant suivi en fin d’année 2012.


Une imprimante couleur a été installée, ce qui est particulièrement apprécié des stagiaires.

Il est à noter que le CLIP a participé à la préparation au B2I niveau 1 validé par l’Éducation nationale.


- Le non-remplacement d’un écran sur les 5 jusque-là utilisés a déjà été évoqué ci-dessus.


L’installation du simulateur Internet CLIPeNET est envisagée ce qui apporterait certainement un intérêt supplémentaire à la formation dispensée.

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New Fonctionnement et organisation de l’association · 2020. 6. 1. · cours de l’année....

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