Nevers ça me botte ! Eté 2010

76
Votre été à Nevers ! Le discours inaugural du maire Escapade dans la cité ducale Pages 52...55 Pages 10-11 Pages 24...31

description

Air de Loire

Transcript of Nevers ça me botte ! Eté 2010

Page 1: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Votre été à Nevers !

Le discours inaugural du maire

Escapadedans la cité ducale

Pages 52...55

Pages 10-11

Pages 24...31

Page 2: Nevers ça me botte ! Eté 2010

La piste Karting de Magny-cours, longue de 1 110 m, permet de découvrir les joies que procure ce sport en loisirsou en challenge que l’on soit amateur ou pilote confirmé.C’est une piste “outdoor” éclairée en soirée, équipée dechronométrage électronique en bordure de piste. Le matériel proposé est varié : des 4 temps GT4, des karts de com-pétition RX 250 CC, des karts de 390 cc et des mini-karts pour les enfants. Horaires d’ouverture de 10h à 20h (hors exclusivité), ouverture exceptionnelle jusqu’à 23h les vendredis et samedisdes grandes manifestations sportives du circuit.

+ d’info Tél : 03 86 21 26 18 ou [email protected]

Profitez de l’été pour découvrir en famille Profitez de l’été pour découvrir en famille ou entre amis des joies du karting ou entre amis des joies du karting de Magny-Cours !de Magny-Cours !

Page 3: Nevers ça me botte ! Eté 2010

2010Eté

n° 169

p3 L’édito du maire

p6-7 RETour phOTOS

p8-9 InFos PratiqueS

éditorial

p1 LA COUVERTURE

- Imprimé sur papier PEFC(Program for the Endorsement

of Forest Certification)Certification internationale de

gestion durable des forêts.- Réalisé par une imprimerie

certifiée Imprim’Vert.

p15/17 ÉVÉNement- Tous ensemble derrrière le rugby !

p18/23 ViLLe- Nouveaux commerces- Quand les travaux se terminent...- Le Fil Bleu... numérique- Des jardins en partage- Handicap : une ville pour tous !

p4-5 COUrrIEr des lecTEURS

3N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9

p42/39 SPORTs- Football : Entre déception et espoir !- Ça roule pour le roller-club- Quand un élu à un vélo dans la tête- La zénitude de Pierrick Le Bras- Mathilde Grumier: Toujours plus loin !- Basket : l’E.B.F.N se relance- Retour sur les Foulées

p10/11 L’acTU du MaiRe- Election et discours inauguraldu nouveau maire

p52/55 EsCapaDe- Un circuit ducal

p33/37 JEJEunEEssssEE- Mamignan Touré : Bien dans ses baskets- De l’importance du rythme scolaire- Education... routière- L’école au naturel - Ils ont créé leur micro-entreprise...

En ce jour où, pour la première fois en tant quemaire de Nevers, je prends la plume pour sacrifierà cet exercice éditorial, je pense aux 25 victimes etaux sinistrés de la région de Draguignan qui, au

soir du 15 juin dernier, ont payé un lourd tribut au cours d’un épisode météorolo-gique d’une brutalité et d’une puissance inhabituelles pour la saison. Au-delà dela tristesse face à ces pertes irréparables, je ne peux m’empêcher de penser qu’u-ne telle catastrophe pourrait nous concerner demain. Je garde en mémoire “lecoup d’eau” des caprices de notre Loire survenu le 6 novembre 2008 et notam-ment les problèmes d’approvisionnement en eau potable que cette brusque mon-tée des eaux du fleuve avait occasionnés. J’avais alors à coordonner la cellule decrise mise en place à la mairie pour assurer la protection des personnes et desbiens, l’information de la population et l’approvisionnement des citoyens en eaupotable, mais pour également mobiliser toutes les énergies afin de venir en aideaux personnes les plus vulnérables et les plus touchées. Nous sommes vigilants etnous nous organisons en conséquence.

Mais, l’été nous invite à redécouvrir les beautés sereines de notre fleuve royal etla majesté de cette nature qu’elle draine, à pied, à vélo, en canoë... pour les ama-teurs de randonnée. Pour les autres, les vacances que nous vous avons concoctéesnotamment au travers de l’alléchant programme d’un Air de Loire, auront de quoiséduire petits et grands et notamment celles et ceux qui n’ont pas la chance de par-tir. Le dépaysement est garanti cette année. Un Air de Loire s’ouvre le 11 juillet au soir avec la retransmission sur écran géantde la finale de la Coupe du monde de football sur une plage des plus festives tota-lement réaménagée pour cette sixième édition. Les animations vont s’y succéderjusqu’au 19 août; concerts, cirque, bals, spectacles familiaux, cinéma plein-air,promenades en calèches ou en bateau, activités nature...le tout d’accès gratuit.

Gratuit également l’autre temps fort de cet été, le XIème festival des Zaccros d’marue, lequel débute le 9 et se terminera en feu d’artifice le 14 juillet. 55 compagniesdes arts de la rue, plus de 160 représentations pour tout public, des créations, unjumelage artistique avec le festival du Grand-Bornand “Au bonheur des mômes”,des concerts et la parade des bêtes zaccorn.Cet été sera également l’occasion pour les jeunes de découvrir une multitude d’ac-tivités dans le cadre de l’opération “Un été multisports”, de quoi se dépenser sansse ruiner ! La piscine des Bords-de-Loire, totalement sécurisée, ouverte tout l’été,proposera diverses activités aquatiques en plus de la fraîcheur de ses bassins. L’été sera propice à redécouvrir notre patrimoine au travers de la flamboyantelumière des 1 000 m² de vitraux contemporains de la cathédrale, auxquels uneexposition est consacrée, dans les salons du Palais ducal. Le service Patrimoinepropose en outre de nombreuses animations-découvertes durant tout l’été.

Je vous invite à découvrir l’intégralité des programmes festifs de cet été sur notresite internet nevers.fr et dans votre magazine Nevers Ça Me Botte !

Et je vous souhaite de très bonnes vacances.

p56/57 CarTE postALE- Metz-le-Comte

p58 HommAGE- Jean-Pierre Harris : Épris d’esprit

p12/13 POPULATION- Etat-Civil d’avril et mai 2010- Attention : Retour de la canicule

p32 PorTrait d’Elu- Thierry Boidevezy : “si je me bats, c’est que j’y crois !”

Un nouvel étédes plus festifs

p59/62 FICHEs PATtrimoine- Les vitraux contemporains

p39/41 QuarTIER de VIEVIE- Le Tonkin et ses “Tonkinois” !

p24/31 Un ÉtÉ à nEvErs- Demandez le programme !

p50/51 LIBRE expression politique

maire de Nevers

Page 4: Nevers ça me botte ! Eté 2010

courrierMAIRIE CENTRALE

1, place de l’hôtel de Ville au 03 86 68 46 46Ouvert tous les jours de 8h30-12h

et de 13h30-17h30 (17h le vendredi) et le samedi matin de 9h à 12h (Etat-Civil)

MAIRIES de QUARTIERSMAIRIE des QUARTIERS EST (Baratte)

1, Rue Louis-Francis [email protected]

Ouverture* les après-midi et jeudis toute la journée

MAIRIE des QUARTIERS CENTRE 1, Place Saint-Laurent 03.86.68.47.21 [email protected]

Ouverture* les matinsMAIRIE des QUARTIERS NORD (Banlay)

4, rue Ernest-Renan [email protected]

Ouverture* les matinsMAIRIE des QUARTIERS OUEST (Montôts)

9, rue Jules-Verne [email protected]

Ouverture* les après-midi et mercredis toute la journée

* les matins de 8h30 à 12h et après-midi de 13h30 à17h30 (17h les vendredis )

adnCommunauté d’Agglomération

de Nevers124, route de Marzy

BP41 / 58 027 Nevers CedexAccueil : 03.86.61.81.60

Fax : [email protected]

où?

n e v e r s . f rn e v e r s . f r

M a g a z i n e d ’ i n f o r m a t i o n m u n i c i p a l eSERVICE COMMUNICATION

1, place de l’Hôtel de Ville - 58 036 Nevers CedexTel: 03.86.68 / 45.58 / 45.14 / 47.24

Fax : 03.86.68.45.65

www.ville-nevers.frN°169 - Eté 2010

Directeur de la publication: Florent Sainte Fare GarnotRédacteur-en-chef : Alain H ye

e.mail : [email protected]

RÉDACTION & MISE-EN-PAGE :Alain Haye (45 58), Thierry Desseux (45 14),

Stéphane Ebel (47 17),Jean-Michel Marchand (47 24).

Thomas Relin (44 72)Photographies: Patrick Leriget (47 07)

Christophe Masson Jean-Michel Marchand

Stéphane Ebel

IMPRESSION: Imprimerie Normalisée ZI des Chamonds - BP 40017 - V.Vauzelles

Tel : 03 86 71 05 70

DIFFUSION: Régie Inter-Quartiers - Réservoir13, place des Courlis - Nevers

Tel : 03 86 23 91 65

TIRAGE: 30 000 exemplaires

@

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 94

Depuis 1971, Louis Vittecoq, parisien de naissance habite larue du Rivage, aux portes du centre-ville, à proximité de laLoire. A 71 ans, ce Neversois d’adoption apprécie son quartieret Nevers, plus largement. ”La ville s’est bien développée,c’est bien fleuri, bien décoré. Il y a pas mal d’activités,pour ceux qui peuvent en profiter.” Lui se déplace à l’aided’une canne. “Il faut que je me force à marcher. Alors je viensau parc Roger-Salengro,j’aime bien ce lieu... il y a ce qu’ilfaut pour les enfants. J’aime bien aussi les bords de Loire,je m’y balade.” À la retraite depuis 1997, Louis Vittecoq s’adonne égalementàla lecture et, surtout, voyage régulièrement. Son épouse et luipossèdent un camping-car avec lequel ils sillonnent le pays.Prochaine destination : le Jura, en juin. “On évite juillet etaoût, on laisse ces deux mois-là aux vacanciers.” Le club de camping-caristes leur permet de se faire des amis,qu’ils reçoivent chez eux et à qui ils font découvrir notreville.Le retraité, dont les enfants vivent dans le Cher, citeun rendez-vous annuel qui lui tient à coeur, dans sa ville :le repas des anciens, offert par le Centre communal d’Actionsociale. ”C’est très bien”, confie-t’il.

Par Perrine Vuilbert

Extrait (...) J’aimerais, par ailleurs, connaître la date d’ou-verture du Carrefour-Market, nouvellement installé sur le siteColbert ?

email de Pierre BARDONde Nevers

Merci à la ville Nevers pour nous avoir une foisde plus soutenus, pour cette merveilleuse Fête de

la Musique... et au service de nettoyage pour leur prestationirréprochable ! Vraiment merci!

message de Vasco Vannier de “la Licorne”de Nevers

Lu dans la presse

De l’ouverture du Carrefour-Market

Vraiment merci !

Un coup de sang... un coup de foudre.. un coup de chapeau... un coup d’oeil...un coup de sonnette... un coup de pouce...

un coup de crayon... un coucou...

Exprimez-vous !Adressez vos e-mails

ou courriers à la rédaction ainsi que sur la page nevers.fr sur le réseau

Les envois anonymes ne sont pas lus

e-mail de votre [email protected]

Paru dans les colonnes du Journal du Centre, rubrique“portrait” dans son édition du mardi 8 juin dernier.

Une réunion préparatoire à cette ouverture est prévueau cours de l’été afin de déterminer la date et les moda-lités de l’ouverture au public du Carrefour-Market dusite Colbert. Quoi qu’il en soit, les responsables duGroupe envisagent son ouverture le 24 aôut.

Page 5: Nevers ça me botte ! Eté 2010

est un réseau social populaireet une plateforme d’échanges

qui rassemble des personnes proches ouinconnues et permet d’héberger et de partagersur le net des informations, des centres d’intérêt,des liens, des images ou des vidéos avec unréseau d’amis.Vous avez un profil sur Facebook, comme déjàplus de 1 300 internautes inscrits, rejoignez celuide la Ville de Nevers, sur nevers.fr, et partagezet faîtes partager ainsi avec votre réseau d’amis,nos informations. Une manière également deposter en direct vos commentaires et vos ques-tions.

“Pour les nouveaux habitants et lesautres... qui ne savent pas ou plus,serait-il possible de nous donner,dans votre magazine, que nous lisonstous, la hauteur des haies entre voi-sins (hauteur maximale) ainsi quepour celles qui bordent les trot-toirs.Certains habitants ont des arbres quipoussent à leur grè et débordent mêmesur la voie publique...Bravo pour ce magazine que nousapprécions.”

courrier de M et Mme LUCENevers

...a distance !

La réponse à votre question se trouvedans le Code civil, articles 671 etsuivants, à propos des distances àrespecter pour la plantation d’une haiechampêtre.Entre deux propriétés voisines : “il n’estpermis d’avoir des arbres, arbrisseaux,arbustes en limite de propriété voisi-ne, qu’à la distance (...) de 2 mètresminimum de la ligne séparative des deuxpropriétés pour les plantations dont lahauteur dépasse 2 mètres, et à la dis-tance d’un demi-mètre pour les autresplantations.”Par ailleurs, “ le voisin peut exigerque les arbres, arbustes et arbrisseaux,plantés à une distance moindre que ladistance légale, soient arrachés ouréduits à la hauteur déterminée parl’article précédent (...) Ces règles s’ap-pliquent en l’absence de volonté contrai-re des voisins.”“Seules les propriétés privées sontconcernées par ces règles. Les distan-ces de plantation édictées par le Codecivil ne peuvent pas être appliquées àdes fonds bordant la voie ou le domai-ne public.”Rappelons que le long d’une route natio-nale (article 5 de la loi du ventôsede l’an XIII) toute plantation estinterdite à moins de 6 mètres du bordde la voie, à moins de deux mètres pourune route départementale ou communale.

Espérant avoir répondu à votre attente.

Des images, des fi uresQUI EST QUI

Qui saura identifier cette nouvelle image, la situer, la dater ? A vos loupes et vos souvenirs !

Si vous disposez par ailleurs de photos, d’images, cartes postales... qui vous posent quelque énigme ou qui illustrent un événement ducal oublié,n’hésitez pas à nous les communiquer pour publication.

Contact : 03 86 68 45 58 / 03 86 68 47 24

Quelques précisions concernant cettecarte postale parue dans notre édition demars dernier (n°167) apportées parMireille Bouiller-Moutat, puisqu’il s’agitde son grand-père, Louis Bouiller. Laphoto aurait été prise en 1912, année oùLouis Bouiller était jardinier des squaresde Nevers. Ouvrier modèle de la Ville deNevers, il avait ainsi fait l’objet d’un beauportrait pour l’édition d’une carte posta-le."Bravo et grand honneur à mon défuntgrand-père dont la connaissance ne m'est donnée que par des photo-graphies. Il est né à Limanton, le 16 juillet 1879. Bien que père en 1916,il est parti au front pour la Grande guerre,blessé et rapatrié. Il s'est mariéavec ma grand-mère, Anne Faulon, le 27 avril 1908. Il est décèdé en 1940et repose au cimetière Jean-Gautherin avec son épouse Anne et son filsLouis décédé le 29 janvier 2001. Que leurs vies soient éternelles et queleurs mémoires demeurent. Merci mille fois pour votre diligence et votregrand professionnalisme. Bien que partie en 1972 de Nevers, je suisattachée génétiquement à cette ville et prends grand plaisir à lire votremagazine. Encore merci.” Mireille Bouiller-Motat de Paris.

?

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 5

Page 6: Nevers ça me botte ! Eté 2010

AMBIANCE ÉLECTRO ET COLORÉE pour la seconde édition du festival «Les échos du charbon ». Du 6 au 8 mai dernier, une dizaine de groupeset artistes divers dans le style, la forme et les émotions se sont succédéssur la scène du Café charbon, mais également dans les bars de la ville. Dessons et des images novateurs ont résonné tout au long de ces soirées, àl’image du trio Lyre du Temps (photos), du collectif Gong Idem Gong ouencore du terrible Dj Moule qui a enflammé le dance-floor lors de la clô-ture.

LE PREMIER TOURNOI DEFOOTBALL VIRTUEL S’ESTTENU LE SAMEDI 19 JUINAU CLUB VERT. Organisé parnos confrères de Koikispass, il aréuni plus de 60 participants detout âge. Dans la convivialité, lesjoueurs se sont affrontés sur le jeuCoupe du monde de la FIFA2010. Chaque équipe s’est vuconfier les rênes d’une sélectionde la Coupe du monde. Si certainsétaient déçus de jouer avec laNouvelle-Zélande, d’autres se ré-jouissaient de profiter de l’expérience brésilienne. Mais à la fin de la journée, deuxéquipes surprises se sont retrouvées en finale, la Suisse et le Cameroun. Les Hel-vètes l’ont emporté nettement (4-1). Un première réussie qui devrait bientôt êtrerenouvelée.

Echos du Charbon

La coupe est pleine !

retour en images

IL EST ORIGINAIRE DE YOUGSTONE - ORÉGON - ETATS-UNIS, IL HA-BITE EN FRANCE, DANS LES DEUX-SÈVRES, LE PETIT VILLAGE DETHÉNEZAY . Il est parti de Roanne en bateau et doit rejoindre Nantespar la Loire. Il a fait escale à Nevers le 11 juin dernier. “Il”, c’estBryan Anderson, journaliste écrivain au pays de l’Oncle Sam. Sadescente de Loire fera l’objet d’un récit dans lequel seront consignésles souvenirs, les péripéties de Bryan mais aussi les rencontres,comme celle de Pascal -Nidjo - Boutrelle faite à Nevers. Une ren-contre sur fond de Loire et qui, grâce à une météo plus que capri-cieuse, a permis à Bryan de mesurer combien la Loire peut être unvéritable lien entre les hommes.

LE 8 MAI DERNIER, AU PARCR O G E R - S A L E N G R O , I L SÉTAIENT PLUS DE 460 ÉLÈVES,ÂGÉS DE 8 À 11 ANS, ISSUS DE

TOUTES LES ÉCOLES PUBLIQUES DE NEVERS, à participer à la VIème éditiondu tournoi de Balle aux prisonniers organisé par le service Animation-Education Sportde la Ville de Nevers avec le soutien de Sport-2000, Casino et la Protection civile. A cejeu là, c’est l’équipe Albert-Camus qui a remporté la palme dans la catégorie 8/9 ans de-vant leurs collègues de Jules-Ferry, Claude-Tillier et Lucette-Sallé, tout comme leursaînés toujours d’Albert-Camus, dans la catégorie 10/11 ans, lesquels devancent Lucette-Sallé et Jules-Ferry.

An American in Nevers Balle aux enfants !

6 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9

Page 7: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Les élèves de l’école André-Cloix (classes de CE1-CE2 et classede CM2), associés aux collégiens (6ème)de Victor-Hugo ont offertun récital de qualité aux parents venus nombreux le 4 juin dernieren fn d’après midi. Le patio du collège, transformé pour l’occasionen salle de concert, a résonné au son des voix des quelque 80 en-fants composant la chorale. Guidé par Christine Porchet et Regino Gorospe (ecole André-Cloix) et accompagnés au clavierpar Cyril Lohbrunner (professeur de musique au collège), lesélèves ont proposé un récital varié, de Maxime Le Forestier àPierre Perret.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 7

Jacqueline Richard, adjointe chargée de la Culture,des Sports et des Associations, a donné le départ duGrand-Prix cycliste Souvenir Pierre-Bérégovoy de

la Ville de Nevers, le 1er mai dernier. Au termed’une course indécise, c’est le Roannais Aymeric

Duret qui s’est imposé, rue de Lourdes.

NEVERS EST TRÈS ATTACHÉE AU SPORT CYCLISTE. Le Tour deFrance ou Paris-Nice y ont souvent fait étape. Le Tour Ni-vernais-Morvan (TNM) est l’une des plus belles épreuvesamateurs françaises. De grands noms du vélo s’y sont il-lustrés. Danguillaume, Mariano Martinez, Jean Chassang,Lino et autres Richard Virenque, pour ne citer qu’eux.Le 20 juin, Nevers accueillait le départ de la 5ème et dernièreétape du TNM 2010. Moment de détente pour le peloton avant le départ, donnépar le maire, Florent Sainte Fare Garnot, et l’ultime bagarresur les routes vallonnées des Bertranges et du Pouillyssois,jusqu’à La Charité-sur-Loire. Autour du maire et des organisateurs, Jean-François Ber-nard et Raphaël Deschamps, on reconnaît l’ancien MaillotJaune du Tour, Vincent Barteau (3ème à partir de la gauche),le facteur François, ou encore le Neversois Frédéric Finot(2ème à partir de la droite).

Vacances en tennisUn beau Souvenir !

Nevers aime le TNM

écoliers et collégiensau diapason

retour en images

Claire Braunstein, jeune graphiste,a publié peu avant le début de Rol-land Garros un cahier de vacancesSpécial Tennis s’adressant à tous les

jeunes passionnés. En com-pagnie du journaliste spé-cialisé, ChristopheThoreau, la Neversoise aillustré un ouvrage bienficelé, agrémenté dequiz, de charades ou en-core de pages dédiées àun joueur ou un tournoi

particulier. Découpé en six leçons,ce cahier, riche en informations, estdisponible en librairie. Un autre ca-hier, Spécial Coupe du Monde defootball, illustré par Claire Braun-stein, vient par ailleurs de sortir.

Page 8: Nevers ça me botte ! Eté 2010

ville

Caisse Primaire d’Assurance Maladie 36.46Caisse d’Allocations familiales 0.820.25.58.10

Mutuelle Sociale Agricole 03.86.93.50.00URSSAF 03.86.93.17.17

Chambre de Commerce et d’Industrie 03.86.60.61.62Chambre de Métiers 03.86.71.80.60

Conseil Général de la Nièvre 03.86.60.67.00Conseil Régional de Bourgogne 03.80.44.33.00

Antenne neversoise du Conseil Ral de Bourgogne 03 86 93 90 05Relais Europe-Direct Nièvre 03 86 93 90 05

Préfecture de la Nièvre 03.86.60.70.80Direction dale de l’Equipement 03.86.71.71.71

Direction dale Jeunesse et Sports 03.86.93.04.40Direction dale Affaires Sanitaires et Sociales 03.86.60.52.00

ERDF/GRDF Territoire Nièvre 03.86.21.60.14La Poste 03.86.59.87.00

France Télécom 03.86.59.61.14Véolia Eau 0 810 000 777

Hôtel des Impôts 03.86.68.49.49Trésorerie générale de la Nièvre 03.86.71.96.00

Trésorerie Nevers-Municipal 03.86.36.27.77Inspection Académique 03.86.71.86.71

Tribunal d’Instance 03.86.92.02.70Tribunal de Grande Instance 03.86.93.44.44

Pôle-Emploi 39 49Mission locale jeunes 03.86.71.64.50

Centre dal de documentation pédagogique 03 86 61 45 90Centre d’Information et d’Orientation 03 86 71 99 30

Standard 03.86.68.46.46Cabinet du maire 03.86.68.44.84

Centre Communal d’Action Sociale 03.86.71.80.00Services Techniques 03.86.68.48.00Service Population 03.86.68.46.34

Service Enseignement 03.86.68.45.05Communauté d’Agglomération 03.86.61.81.60

Mairie Nord 03.86.71.62.71Mairie Est 03.86.71.67.40

Mairie Ouest 03.86.68.43.76Mairie Centre 03 86 68 46 46

Guichet Guide Europe-Nièvre 03.86.68.45.62

Nièvre-Habitat 03.86.21.67.00Logivie 03.86.59.76.60

Groupe RICHELIEU- Terre & Famille 03.86.93.90.70ICF / Sud-Est Méditerranée 03 86 57 58 79

Centre de Secours 18SAMU-58 15

Police 17Gendarmerie 03.86.59.00.88

Hôpital Pierre-Bérégovoy 03.86.93.70.00L’Epicerie Solidaire 03.86.59.37.71Les Restos du Coeur 03.86.71.66.66Le Secours Populaire 03.86.59.58.26

SIDA Info-Service ( Gratuit) 05.36.66.36Sans-Abri (Gratuit) 115

Dépannage Gaz 0 810 433 058Dépannage Electricité 0 810 333 058

Dépannage Eau (Véolia) 0 810 000 777Météo-France (Nevers) 08 92 68 02 58

SNCF (Trafic) 08.92.35.35.35Taxi de la Ville de Nevers (gare SNCF) 03.86.59.58.00

Bus Keolis Nevers / Réseau Tanéo 03.86.71.94.20

Aérodrome 03.86.57.03.92Bureau Information Jeunesse 03.45.52.50.01

Office du Tourisme/Palais ducal 03.86.68.46.00Visites Guidées 03.86.68.45.50

Piscine Bords-de-Loire 03.86.71.83.99Cinéma Mazarin 03.86.23.91.91

Maison de la Culture 03.86.93.09.09Maison des Sports 03.86.68.47.30

Circuit de Nevers/Magny-Cours 03.86.21.80.00Centre Culturel Jean-Jaurès 03.86.68.48.50Ecole Nationale de Musique 03.86.68.48.80

a d m i n i s t r a t i o n s

m a i r i e

h a b i t a t

u r g e n c e s

t r a n s p o r t s

l o i s i r s

allo?La médiathéque (centre culturel Jean-Jaurès) sera fermée du jeudi 1er au mer-credi 7 juillet inclus pour cause deréinformatisation.Durant l’été, et jusqu’au 31 août, seshoraires d’ouverture seront :du mardi au samedi de 9h à 15h

des mairies de quartiersDe même, les mairies de quartiers, centre,est, ouest et nord seront fermées cet été du2 au 15 août.

- Mairie des quartiers Ouest : Du fait des travaux de réfection des plafonds,le service est accueilli au Centre social de laGrande-Pâture au 5, rue Achille-Vincent. Letéléphone reste le 03 86 68 43 76. Sa rouver-ture est prévue le 19 juillet. - Mairie des quartiers Est : Elle accueilleradésormais la CPAM de la Baratte qui a quit-té la rue Colonel-Dartois (mardi et mercredide 13 h 30 à 17 h 30 et vendredi de 13 h 30 à17 h )

Horaires d’étéde la médiathèque

Le guide sport, culture, loisirs désormais sur nevers.frLe traditionnel guide sport, culture, loisirs édité chaque année par le servicecommunication de la Ville de Nevers et distribué à partir du mois de septemb-re sera, cette année, disponible sur le site internet de la Ville de Nevers dès lafin du mois de juillet. Si vous souhaitez figurer dans le guide, veuillez remplir lecoupon ci-joint, ou bien adresser les informations nécessairesà [email protected]

Qualité de l’air...Egalement sur le site Internet dela Ville de Nevers, vous pouvezaccéder au site d'Atmosf'air,organisme de surveillance de laqualité de l'air pour yretrouver les indicesde qualité de l'air pourl’ensemble de larégion Bourgogne etchaque préfecture dedépartement.

Le réseau de solidarités &de services de la ville de Nevers

sur nevers.fr

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 98

Page 9: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 9

L’arrêté du 1er février 2010 du ministèrede la Santé impose la mise en place de mesuresde surveillance des installations d’eau chaudesanitaire dans les établissements recevant dupublic (ERP).

Cette obligation règlementaire est de laresponsabilité des chefs d’établissements (à notifierdans le registre de sécurité). Le diagnostic devra êtreprésenté au groupe de visite concernant la vérificationdes obligations incendie et de panique dans lesEtablissement Recevant du Public (ERP) par la sous-commission départementale de Sécurité.

Ces prescriptions s’appliquent aux installa-tions collectives de production, de stockage et de dis-tribution d’eau chaude sanitaire qui alimentent les éta-blissements de santé, les établissements sociaux etmédico-sociaux, les établissements pénitentiaires, leshôtels et résidences de tourisme, les campings et lesautres ERP qui possèdent des points d’usage à risque(douches, douchettes, bains à remous ou à jets, etc.).

Le responsable des installations doit mettreen œuvre une surveillance de ses installations afin devérifier que les seuils sont respectés en permanence auniveau de tous les points d’usage à risque (les dénom-brements en legionella pneumophila doivent être infé-rieurs à 1 000 unités formant colonie par litre au niveaude tous les points d’usage à risque). Cette surveillancerepose notamment sur des mesures de la températurede l’eau et des campagnes d’analyse de légionelles danschacun des réseaux d’eau chaude sanitaire, aux fréquen-ces de contrôle minimales.

Le responsable des installations fait réaliserles prélèvements d’eau et analyses de légionelles par unlaboratoire accrédité pour le paramètre légionelles parle Comité français d’accréditation ou tout autre orga-nisme d’accréditation équivalent européen signataire del’accord multilatéral pris dans le cadre de la coordina-tion européenne des organismes d’accréditation.

ÉCHÉANCES- A compter du 1er juillet 2010 pourles établissements de santé et les établis-sements sociaux et médico-sociaux d’hé-bergement pour personnes âgées.- A compter du 1er janvier 2011 pour leshôtels et résidences de tourisme, les cam-pings, les autres établissements sociaux etmédico-sociaux et les établissementspénitentiaires.- A compter du 1er janvier 2012, pour lesautres établissements recevant du public.

Légionelles : surveillance renforcée

ODR IT &DEV IRS

LA RÉDACTION de Nevers Ca Me Botte!et l’association des Donneurs de Voixde la bibliothèque sonore du centreculturel Jean-Jaurès proposent aux per-sonnes malvoyantes ou non-voyantesde l’agglomération ainsi qu’à toutepersonne intéressée de bénéficier de lacassette audio du numéro que voustenez entre les mains. Pour recevoirNevers, Ça Me Botte ! en audio,contactez la bibliothèque sonore :03.86.36.81.01 ou la rédaction dumagazine : 03.86.68.46.21.

& ça se poste !Vous ne recevez pas ou plus votremagazine ? Vous connaissez quel-qu’un qui n’habite pas Neversmais aimerait le recevoir...Contactez le service communica-tion de la Ville de Nevers au 03 8668 46 21 et retrouvez votre maga-zine et les archives sur nevers.fr.

Déchèteries : horaires d’été

La déchèterie des professionnels :Impasse des Taupières. Ouverte du lundi au vendredi de 7h à 19h

et le samedi de 8h30 à 13h30 Contact : 03 86 60 94 37

Déchèteries du Pré Poitiersrue des Prés. Contact au 03 86 57 73 30.

Lundi de 9h à 19hMardi de 9 à 13hMercredi de 9h à 19hJeudi de 9h à 13hVendredi de 9h à 19hSamedi de 9h à 19h

Numéro vert 0 800 100 311

Déchèteries des Taupières impasse des Taupières (ZI Nevers/Saint-Eloi). Contact au 03 86 59 42 88.Lundi de 9h à 19hMardi de 14h30 à 19hMercredi de 9h à 19hJeudi de 14h30 à 19hVendredi de 9h à 19hSamedi de 9h à 19h

Tous les pollens ne sont pas allergisants, sauf ceux qui sedéplacent avec le vent, les pollens anémophiles. Dans ceregistre, beaucoup de pollens sont immunologiquementnéfastes. Il en va des pollens de cyprès, d’aulne, de chêne,d’olivier, de tilleul, de frêne, de noisetier, de bouleau, maiségalement de saule, peuplier, charme, platane, châtaignier, hêtre,mûrier… pour les plus allergisants de nos arbres. Côté herbacées, ce sontles pollens de graminées, d’ambroisie, d’armoise, de pariétaire, chénopodeet autre oseille ou ortie qui sont les plus allergisants de leur famille. LaVille de Nevers, qui dispose d’un capteur à pollens installé sur la terrassede la Maison de la Culture, bénéficie chaque semaine des donnéespolliniques propres à notre région et des analyses précises des scientifiquesdu Réseau national de Surveillance Aérobiologique. Des données qui per-mettent de mieux prévoir le risque allergique et donc, mieux en soigner lessymptômes.

Retrouvez, chaque semaine, le bulletinpollinique local sur le site Internet de la Villede Nevers, nevers.fr accessible depuis larubrique “Nevers Pratique”.

Pollen = danger !

NEVERS Ça me botte !ça s’écoute ................

Page 10: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 910

aisons de cette élection un change-ment dans la fidélité. Fidélité auxprincipes de justice sociale, de soli-darité et de confiance dans l’enga-

gement associatif qui ont guidé l’actionmunicipale ces dernières années, etchangement de nos projets et de nosmanières de faire, car c’est là tout l’intérêtdu renouvellement. Ce change-ment, il vien-dra de lui-même, par la simple différence des per-sonnalités. Je m’en remets sur ce point àVictor Hugo, qui écrivait fort à propos :“Admirons les grands maîtres, ne les imi-tons pas.”Pour autant, je n’affecterai pas de différen-ces artificielles, ni n’accentuerai celles,

bien réelles, qui existent avec mon prédé-cesseur, dans le but d’entonner le grand airde la rupture. Il a été largement entendu,peut-être trop, et ses principaux promo-teurs semblent l’avoir remisé. Le premier de mes objectifs sera la défen-se et la promotion de l’emploi. Lorsquel’actualité le rendra nécessaire, la munici-palité participera au mouvement social et

usera de son influence pour faire entendrela voix des salariés. L’entreprise ENER-GIA vient de donner un exemple de ce quepeut être un combat mené de concert parles salariés et les élus, à travers la créationd’un comité de défense et de promotion del’entreprise.

Aux salariés de Nevers et du bassin de vie,j’adresse un message fraternel de soutienet de confiance : “Nous serons à voscôtés”. La bataille de l’emploi est lamère de toutes les batailles. Ce seranotre premier objectif.Une réflexion sera ouverte pour dévelop-per de nouvelles filières économiques, por-teuses d’avenir et situées sur des marchés

Suite à la démission deDidier Boulaud de sesfonctions de maire, le 8mai dernier, c’est FlorentSainte Fare Garnot quele Conseil municipal,réuni en séance le 18mai, a élu, comme pre-mier magistrat. Il s’agit d’une transmis-sion de témoin d’unegénération à une autre,dans le continuité desvaleurs de solidarité etde dynamisme.

l’actualité du maire

“C’est pour moi, un grand honneur de servir vos intérêts et d’œuvrer pour notre magnifiquecité. Il y entre une joie profonde, car notre ville est faite pour inspirer l’amour et pour qu’onlui consacre le meilleur de soi-même. “ Les premiers mots du nouveau maire, Florent SainteFare Garnot, lors de la séance du Conseil municipal où la majorité l’a élu comme premiermagistrat pour succéder à Didier Boulaud démissionnaire, ont été pour les habitants deNevers. Extraits de ce premier discours d’importance.

F

tourné vers le développement de NeversUn maire moderne, à l’écoute,

le changement dans la fidélité

Page 11: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 11

en développement à partir des locomotivesque sont l’Ecole supérieure d’arts appli-qués, l’ESAAB, et l’Institut Supérieur del’Automobile et des Transports, l’ISAT.

Le développement des filières d’enseigne-ment supérieur sera d’ailleurs poursuiviede la même volonté première. Trop de jeu-nes quittent Nevers après y avoir acquisde solides bases générales. Notre ville nebénéficie pas suffisamment de leur imagi-nation et de leur dynamisme. Conscients de la difficulté de la tâche, nouschercherons par tous les moyens àconvaincre l’Université de Bourgogne demaintenir et de faire progresser nos forma-tions supérieures. Le tourisme constitue un immense gise-ment d’emplois qui devraêtre exploité plus intensé-ment. Nevers n’est-elle pasl’une des villes de Loire lesplus préservée et les plus proches de Paris etde son immense réservoir humain et finan-cier ?Enfin, en réponse à la tendance démogra-phique actuelle, il conviendra de faireconnaître largement et de faire aimerNevers, comme lieu d’habitation ou derésidence secondaire. De très nombreuxjeunes retraités cherchent aujourd’hui à sefixer dans un cadre de vie agréable.Nevers, la ville à taille humaine par excel-lence, a des atouts incontestables et elle lesfera valoir. Nous positionnerons Nevers dans le champdes villes moyennes en organisant unecommunication autour de ses atouts. Dansla société médiatique qui est la nôtre, sefaire connaître c’est se donner les moyensde croître.C’est ainsi sur la base d’une économie rési-dentielle redynamisée, qu’il sera possiblede créer les outils d’une économie produc-tive renforcée. Telle me paraît être la voieà emprunter.

En matière d’urbanisme, les choix serontfaits avec pour objectif le renforcementde l’attractivité de notre cité. Après levaste cycle de renouvellement urbain,initié par Didier Boulaud, en direction desquartiers de Nevers, le temps est venu desaméliorations de proximité, décidées avec

les habitants. Chaque année amènera sestravaux d’amélioration du cadre devie de chaque quartier, vus au seindes instances de démocratie parti-

cipatives.La proximité, c’est aussi l’é-coute et l’échange entre leshabitants et leurs élus muni-

cipaux. Je serai un maire accessi-ble et proche des habitants. Tous lesconseillers municipaux auront à cœur defaire de même. De mille échanges simpleset directs avec Nevers, dans sa diversité,nous tirerons des certitudes renforcées oudes indications fécondes. Ils situeront lesécueils et les opportunités qui se présententà nous. Les services publics, sans lesquels il n’estpas d’action publique efficace, seront pré-servés et pour cela engagés dans la voied’améliorations régulières.

Enfin, soyons de plain-pied dans les ques-tions du siècle. Le développement dura-ble sera présent dans tous nosprojets, avec la volonté à la fois depréserver notre patrimoine naturelet d’avoir recours aux formes deproduction les plus économes enénergie. Dans ce vaste chantier,c’est avec la conviction que lechangement progressif de noshabitudes n’est pas une option, mais unenécessité, que nous avancerons quotidien-nement.

Cette élection est à la fois un début et unefin. Aussi, puisque ce soir, tout continueet que tout commence à la fois, habitésque nous sommes par la volonté farouchede réussir dans le service de notre cité,regardons un instant vers l’horizon etdonnons le mot de la fin à Jean Jaurès,dans son si beau discours à la jeunesse :“L’histoire enseigne aux hommes la diffi-culté des grandes tâches et la lenteur des

accomplissements, mais ellejustifie l’invincible espoir.

Vive Nevers et en avant !

Extraits du discours du maire, Florent SainteFare Garnot, lors de son élection par leConseil municipal du 18 mai dernier.

Priorité à l’emploi

Proximité et solidarité

Hommages...“Je serai un maire accessible, proche des habitants” Au cours de son premier discours de

maire, Florent Sainte Fare Garnot n’apas manqué de saluer la mémoire et derendre hommage à ses prédécesseurs.

Daniel Benoist tout d’abord, mairede Nevers de 1971 à 1983. “Personnen’oublie qu’il fut le premier àconvaincre une majorité de citoyensde Nevers de rejoindre un projet degauche, consacré à la solidarité entreles habitants.”

Pierre Bérégovoy ensuite, mairede Nevers de 1983 à ce tragique1er mai 1993. “Celui dont l’œuvre,nationale et locale, mais aussi lasimplicité et la vision restentvivantes et dont tous, à Nevers,conservent un souvenir mêlé derespect, d’affection profonde et detristesse. N’ayant pas eu la chan-ce de le connaître et profondément attaché à saconception de l’action politique, je voudraisassurer tous ceux, et ils sont nombreux, à qui samémoire est chère, que je m’attacherai, aveceux, à la conserver vivante.”

Didier Boulaud naturellement, maire deNevers de 1993 à 2010, ”par la volonté duquelnous sommes réunis ce soir et qui a donné dix-

sept ans de sa vie à notre ville, en tantque premier magistrat. Cher Didier,votre savoir-faire politique est connude tous. Il fait l’admiration de vosamis et la crainte de vos adversaires.Vous possédez parfaitement votre art,tout comme l’on dit parfois d’unjoueur de tennis qu’il possède tous les

coups de son sport. Ni l’action, ni l’attaque, nila défense, ni le discours n’ont de secret pourvous. Cela est connu. Ce qui l’est moins et que j’aimerais souligner cesoir, c’est votre humanité et votre humanisme.En guise d’illustration, citons la manière dontvous avez dirigé les agents municipaux, commeadjoint au personnel, puis comme premiermagistrat. Donner à chacun la possibilité deprogresser et de sortir de sa condition, a étévotre volonté constante. Il est fort rare, qu’un élu décide de mettre unterme à son mandat de maire, tant que le sortdes urnes lui reste favorable. Remettre sonmandat, c’est témoigner d’une conceptionhaute de la chose publique, qui veut que l’inté-rêt général prime sur les intérêts particuliers, aupremier rang desquels figure l’intérêt person-nel. A cet égard, monsieur le Président (1), carc’est ainsi que nous vous appellerons désor-mais, votre décision a valeur de manifeste. ”

(1) Didier Boulaud reste conseiller municipal ainsi que Président de l’adn, la Communautéd’Agglomération de Nevers

Développement durable

Page 12: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Ces gardes peuvent changer :renseignez-vous au 03.86.60.53.00

- Dimanche 4 juillet (jour)Coulanges lès Nevers / Pharmacie duGrand-Volleron (Rolland)36, rue Volleron : 03 86 57 63 41- Lundi 5 (matin)Nevers / Pharmacie Carnot 2, place Carnot : 03 86 61 01 79- Dimanche 11 (jour)Nevers / Pharmacie Tabourin79, rue de Nièvre : 03 86 36 97 96- Mercredi 14 juillet (jour) Marzy / Pharmacie Larroque2, rue des Charrons : 03 86 59 33 62

- Dimanche 18 (jour) et lundi 19(matin)Nevers / Pharmacie Chaméane Place Chaméane : 03 86 61 25 53

- Dimanche 25 (jour)Garchizy / Pharmacie des Ecoles 298, avenue de la République : 03 8658 80 05

- Lundi 26 (matin)Nevers / Pharmacie du Banlay 2, rue Blaise-Pascal : 03 86 57 41 05

- Dimanche 1er août (jour) et lundi2 (matin)Nevers / Pharmacie Belbis 44, rue Saint-Benin : 03 86 57 33 09

Bonjour les bébés !

le 2 : Nolan FOINGle 3 : Floralie THÉTISle 5 : Pauline BERNADOTTE

Gabin FRAUle 6 : Francheska ASSATRYAN

Sasha ROCHle 8 : Othman ESSABIRle 9 : Nathan DUPUISle 10 : Camille SIMON

Clara MULSle 11 : Roméo CERCEYle 14 : Erwan JAULTle 15 : Lucas DELIGNYle 18 : Mathis CHERANSACle 22 : Camille GOBYle 26 : Emma DÉCOUTle 27 : Nathan SCHMID

La bague au doigt

le 3 : Jean philippe GATTI & Florence PINAULTle 10 : Damien GERBAUD & Angélique BRÉANT

Samir MALAL & Nadia BUSSIÈREle 17 : Iranne DORBOZ & Malika LAJEMIle 24 : Anasse EL EDRISSI & Asmaa JIYAD

Gérard HOFFMANN & Josiane Minot

Ils nous ont quittés

le 1er: Louis ANDRÉ (92 ans)le 2 : Patrick GUENY (65 ans)le 3 : Jeanne PARAT née DESSEIX (86 ans)le 4 : Renée LINÉ née DURAND (78 ans)le 5 : Louis MORIN (72 ans)le 9 : Suzanne CHABASSIÈRE née MAUGENEST (84 ans)le 10 : Julien MOUTOT (85 ans)le 12 : Jeanine REGNIER née BRUGERE (80 ans)le 13 : Robert CHARLES (87 ans)le 16 : Robert RAY (84 ans)le 20 : Huguette GILOT née VERIN (64 ans)

Yvette GUILLEMENET née CHOQUET (78 ans)le 21 : Léontine GUILLAULME née GARNIER (79 ans)le 24 : Micheline MARTIN née LAURIER (65 ans)

Jean BERTRAND (101 ans)le 25 : Roger FERRARI (78 ans)le 27 : Maria CLÉMENT née MARTINEZ (93 ans)

Gilles BELLEVILLE (54 ans)le 28 : Roger GUILLEMENOT (92 ans)le 29 : Bernard GUEZET (48 ans)

N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.

2 0 1 02 0 1 0avr i l

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 912

populationpopulationDERNIÈRE MINUTE !

Le plan canicule à nouveau activé

Pharmacies de gardejuillet/août 2010

Le Plan Canicule, élaboré par le minis-tère de la Santé et de la Protection

sociale, est de nouveau d’actualité. Cedispositif de prévention, oblige le mairede chaque commune à instituer un regis-tre nominatif confidentiel des personnesfragiles (âgées, handicapées, isolées vivantà leur domicile). La finalité de ce registreest de permettre l’intervention ciblée desservices sanitaires et sociaux auprès de ces personnes, en cas de déclenchementdu Plan d’alerte et d’urgence.Pour vous inscrire, il suffit d’une simple déclaration auprès du Centre Communald’Action Sociale de la Ville de Nevers. Voir en page suivante les renseignementspratiques pour cette inscription.A noter que si vous ne pouvez vous déplacer, votre représentant légal peut se ren-dre au Centre communal d’Action sociale de la Ville de Nevers, muni de votre carted’identité, d’un justificatif de domicile et des coordonnées de la personne ou despersonnes à prévenir.

Téléphone : 03 86 71 80 00

- Dimanche 8 (jour)V. Vauzelles / Pharmacie de laRoute Bleue (Vuillaume)53, bld Camille-Dagonneau :03 86 59 21 96

- Lundi 9 (matin)Nevers / Pharmacie de la Gare 49, avenue du Gal de Gaulle :03 86 57 00 28

- Dimanche 15 (jour) et lundi16 (matin)Nevers / Pharmacie Carnot 2, place Carnot : 03 86 61 01 79

- Dimanche 22 (jour) et lundi23 (matin)Nevers / Pharmacie Dubost-Jouanin)34, rue de Lund : 03 86 57 59 99

- Dimanche 29 (jour)Fourchambault / Pharmacie dela Fonderie 9, rue du 4 Septembre : 03 8658 88 18

- Lundi 30 (matin)Nevers / Pharmacie Saint-Martin16, rue Saint-Martin : 03 86 6106 54

Page 13: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Bonjour les bébés !

le 1 : Lola RENAULT

le 3 : Romain SIMON

le 4 : Daphné BROUTIN

Matthieu JOANNE

Ethan CONNANT

Florentin ROGUE

le 7 : Lorenzo SALETTI

le 8 : Lola DOS SANTOS

le 9 : Ana ROSIER

Valentin ROMAIN

le 11 : Lucas TINET

le 12 : Lucien MADRIAS GORGEON

Camille BRENON

le 13 : Raphaëlle NOUDEAU SIMON

le 14 : Monika SAROYAN

le 22 : Emma FRANC

le 24 : N’Samah SAGHO

le 29 : Assia GIGANT

le 30 : Joey FAUST

La bague au doigt

le 15 : Yassine DARDOUR & Amélie EL IDRISSI

Sylvain THERY & Cécile PLISSON

Ils nous ont quittés

le 2 : Marcelle PARIS née VILAIN (92 ans)

Michel LOTHE (78 ans)

le 3 : Robert GRENOUILLE (90 ans)

le 6 : Renée DARNAY née HENRY (96 ans)

le 7 : Yvonne RUELLE née CORBERY (94 ans)

le 8 : Bernard DAUGY (78 ans)

Robert DE SAN FELIX (74 ans)

le 9 : Raymonde CLAYEUX née VIAC (79 ans)

Michel PREVOST (65 ans)

le 11 : Janine MANCION née MONMASSON (87 ans)

le 12 : Jean SEGUIN (78 ans)

Gérard PRESTAT (63 ans)

le 18 : Lysiane DUBOUX née DELHAY (89 ans)

le 21 : Hélène BONNOT née EDOUARD (78 ans)

Madeleine CHATTÉ née GUITTAUT (93 ans)

Roland SURGET (79 ans)

le 23 : Roland DUMARCHÉ (60 ans)

le 28 : André BILLEBAULT (82 ans)

le 30 : Marcel BOUILLÉ (92 ans)

le 31 : Gabrielle ROZAN née CRÉTIER (99 ans)

Odette LANGE née RENAUD (86 ans)

N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.

2 0 1 0mai

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 13

Page 14: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Merci à nos partenaires d’Un Air de Loire

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 914

Page 15: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 15

événement

Assumant pleinement ses ambitions, l'USON-Rugby-Plus n'apas manqué son objectif. Malgré la belle oppositionstrasbourgeoise, l'équipe de Régis Dumange a bouclé lechampionnat en première position et accède donc à laFédérale 1. Seul le huitième de finale, injustement perdu faceà Suresnes, laisse une pointe d’amertume dans le campneversois. La marche en avant du club azur et or se poursuit.Une réussite partagée avec l'association USON et la Ville deNevers. Réactions, perspectives et état des lieux...

ensembleFédérale1en

Tous

Lors de la récente réception au Palais ducal, les joueurs, dirigeants et élus neversois ont pusaluer la réussite des rugbymen. Un plaisir partagé par Alain Chevalier (président de l’USON),Régis Dumange (président de la SASP-USON) et Florent Sainte Fare Garnot (maire).

Page 16: Nevers ça me botte ! Eté 2010

ALAIN CHEVALIERPRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION USON

Je suis très heureux pour mon club.Pensez-donc, j’ai signé ma premièrelicence à l’USON en 1971, j’avais 7

ans ! Ce niveau, jamais atteint, est le sym-bole de la réussite de la ville, du départe-ment, de tout un territoire. Avec RégisDumange, on a appris à se connaître etdésormais, on est en phase. Depuis la trêvede Noël, on est vraiment sur la même lon-gueur d’ondes. On partage l’idée de pé-rennsier le club et cela passe,obligatoirement, par la formation. Le Cen-tre que l’on met en place devrait nous per-mettre de garder nos jeunes, tout en lesfaisant évoluer, tant sur le plan sportif quescolaire. Chaque mercredi et samedi, ungroupe de professeurs - bénévoles - de col-lège et de lycée sera à la disposition de nosélèves. D’autre part, l’école de rugby, en-cadrée par Bernard Etcheverry, et pour la-quelle l’association a embauché ManuelCabanes. Le but étant de leur offrir un an-cadrement de qualité, tous les éducateurs

seront diplômés, afin de les intégrer,petit à petit, aux équipes seniors.J’ap-précie également le soutien de la Villede Nevers et l’attention que nous prêteFlorent Sainte Fare Garnot. Le discoursest sain et constructif. En fait, le clubprogresse grâce à nos volontés com-munes. C’est une belle évolution, unebelle révolution aussi, que nous ne pou-vions pas refuser à nos jeunes...

16 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9

événement

De nombreux aménagements ont été effectués l’an passé au Pré-Fleuri et sur lesterrains annexes. Pour la prochaine saison, de nouveaux travaux sont en cours,d’autres en projet. Les croquis ci-dessous et ci-contre illustrent ces opérationset leurs financeurs (identifiés par le code couleur précisé plus bas.)

Priorité conjointe de l’association USON et dela SASP USON-Plus, la formation fera l’objetd’un important dispositif, dès la saison

prochaine. Conscients que la relève est un rouageessentiel dans la vie d’un club, Alain Chevalier etRégis Dumange ont ainsi créé un Centre deformation. Il sera dirigé par Pierre-Olivier Laveau,ancien joueur usoniste, et concernera les voletsphysiques, techniques mais également scolaires. Sesélèves étant les minimes (-15 ans), cadets (-17 ans)et juniors (- 19 ans). Par ailleurs, l’école de rugby reçoit elle aussi durenfort. Si Jérôme Dalbon en reste le responsableadministratif, la partie sportive sera placée sous laresponsabilité de Bernard Etcheverry. L’ancienentraîneur général de l’USON chapeautera unevingtaine d’encadrants et plus de 150 enfants, âgésde 7 à 15 ans. “Après les journées de détection, on saitdéjà qu’il y aura beaucoup de monde, souligne BernardEtcheverry. Il faut dire que la réussite de cette saison asuscité un énorme engouement parmi la populationlocale et notamment chez les plus jeunes.”

Aménagements

Ecole de rugby...

... Centre de formation

travaux et investissements par laVille de Neverstravaux et investissements par la SASP USON Plus

Réfection du vestiaire

Construction tribune en 2001

Tribunedémontable

Démolition du club-house

Création d’unnouvel espace de réceptionIn

stal

lation

tent

es V

IPet

réc

eption

saison 2009/2010

vestiairesmobiles

Eclairage :mise auxnormes

fédérales. Travaux

prévus en 2011

Nouvelle tribune 2000 places

Entretien pelouse et terrain

Une belle(r)évolution

Création des deux terrains d’entraînement + parking Réfection en octobre

Page 17: Nevers ça me botte ! Eté 2010

FLORENT SAINTE FARE GARNOT MAIRE DE NEVERS

RÉGIS DUMANGEPRÉSIDENTDE LA SASP USON-PLUS

Cette accession est une vraie satisfaction.Partagée. C’est le premier résultat de lapolitique d’image et de notoriété que j’im-

pulse pour notre ville. Bien entendu, cette montéeest le fruit du travail réalisé par Régis Dumange,ses entraîneurs et ses joueurs. La vérité est sortiedu terrain. Cette réussite rejaillit sur notre ville.C’est un atout majeur en terme de notoriété pourNevers, au même titre que notre patrimoine,comme la Loire, ou nos événements culturels. A titre personnel, j’ai pris beaucoup de plaisir àsuivre cette belle saison. J'aime le sport en géné-ral, l'ambiance des stades, le côté supporter, fra-ternel, l'esprit d'équipe. Plus jeune, j'ai pratiquéle basket et le tennis de table. Les grands gestessportifs sont admirables. J'ai en mémoire ceux deZidane ou Michael Jordan et, plus récemment undrop monumental de l'ouvreur de Clermont,Brock James... J’accompagne Régis Dumange et l’USON danschacune des étapes du projet. S’il a bâti son pro-

Avec les moyens mis en place, etnotamment l’imposant recrute-ment effectué, il était impensable

de ne pas réussir. L’accession est lo-gique, on ne pouvait pas faire moins...J’ai juste le 1/8ème de finale en traversde la gorge. On s’est fait “voler” lematch contre Suresnes. L’USON méri-tait d’être championne de France. Lapreuve, Strasbourg, que nous avons de-vancé à l’issue des poules, s’est quali-fié pour la finale. Sinon, je pense que mon projet tientlargement la route. J’essaie de faire

bouger les choses. Et je reçois deplus en plus de demandes departenariats, c’est plutôt unsigne, non ? La solution passe par le privé,essentiellement. Les collectivitéspubliques ont leurs limites et çan’est pas leur rôle de financer lefonctionnement d’un club sportif.En général, c’est voué à l’échec.Elles peuvent nous aider, à hau-teur de 10, 15% de notre budget(ndr: 2,5 millions d’euros pour2010/2011). La Ville de Neversfait son maximum, j’en aiconscience. Je demande justeque l’on mette à ma disposition

des infra-structuresconformes àla réglemen-tation. Ce

qui se fait, petit à petit. J’ai notécette saison une nette améliora-tion de l’entretien du stade. Etpuis, Florent (Sainte Fare Gar-not) me soutient, il est passionnéet à l’écoute...La saison prochaine, toutes leséquipes (des jeunes à la F1) se-ront entièrement équipées par laSASP. Quant au recrutement,avec Jan, Perrot, les frères Savreet les Chalonnais je pense avoirfortement joué la carte régio-nale.

jet ici, c’est qu’il a senti, je pense, qu’il y avait unsoutien réel et une volonté politique forte. La Villede Nevers veut mettre le club dans les meilleuresconditions possibles. Maintenant, nous ne sommespas sur le terrain. Ce sont les joueurs qui détien-nent la vérité. Pour la prochaine saison, la Villesera un grand partenaire de la SASP USON-Plus. D’autre part, il est fondamental que nous soyonsaux côtés de l’association USON, en terme d’in-terventions sur les installations, tant au niveau del’entretien que de l’évolution. J’y veille. Il est im-pératif de pérenniser le club associatif qui four-nira les joueurs de demain.La volonté politique est d’accompagner l’émer-gence d’un grand club à Nevers. La montée enFédérale 1 est une première étape pour l’USON.Je ferai le nécessaire pour permettre son évolutionau niveau supérieur. Nevers en Pro D2, ce seraitun formidable atout d’image et de développement.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 17

événement

Concernant le recrutement, Régis Dumange a joué la carte régionale enfaisant signer les Dijonnais (et ex-Nivernais)Axel Perrot, Thomas etPierre Savre, ainsi que quatre joueurs de Chalon-sur-Saône, club sous

la menace d’une liquidation judiciaire. Il s’agit de Julien Chastanet (pilier),Benjamin Schaub (pilier), Ioan Ciofu (deuxième ligne) et, surtout, NicolasCarmona (30 ans), arrière ou ouvreur, qui a par ailleurs évolué avec Grenoble(2002-2006) et Bourgoin (2006-2008) en Top 14. Un seconde ligne et d'unpilier droit doivent par ailleurs renforcer l’effectif neversois.

Départ : Christophe Mounier Arrivées : Rhys Williams, centre (Pays de Galles), Benoît Marfaing, demi demêlée (Valence d'Agen, F1), Frédéric Pujo, ouvreur (Colomiers, Pro D2), RémiStolz, talonneur, Thomas Savre, ouvreur ou arrière, Pierre Savre, ouvreur oudemi de mêlée, Alex Perrot, ailier (Stade Dijon, F1), Julien Chastanet, pilier,Benjamin Schaub, pilier, Ioan Ciofu, deuxième ligne, Nicolas Carmona, arrièreou ouvreur (RC Chalon, F1), Fabiano Sovatabua, troisième ligne (Beaune, F2).

Fédérale 1 : Recrutement

L’USON fait briller Nevers

En Pro D2 d’ici deux trois ans

Florent Sainte Fare Garnot et sa compagne,Nelly, sont de fervents supporters de l’USON.

Page 18: Nevers ça me botte ! Eté 2010

ville

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 918

ville

LEURS COEURS ONT PARLÉ. EN QUITTANT LA VIE PARISIENNE POUR REVENIR À NEVERS,Carole Georges et Jean-François Dumont ont avant tout fait le choix du lien avec la tradi-tion familiale, dans ce qu’elle a de plus noble. Carole a laissé son travail de graphiste dans

une agence de publicité. Jean-François a quitté ses missions auprès du ministère de l’Economie.Les voici désormais faïenciers. Tout comme Emile et Marguerite, qui reprirent à leur compte -en 1926 - la faïencerie créée par les frères Marest vingt-huit ans plus tôt, avant de la transmettreà André et Mireille, qui eux-mêmes passèrent la main à Jean-Pierre et Catherine. Pour le jeunecouple, il n’est pas question de tout bouleverser . “On souhaite rester dans la tradition de créa-tion familiale, explique Jean-François. Mais on va tenter d’apporter une touche de modernité àcertains de nos travaux.” Symbole de cette évolution, une toute nouvelle création faite à partir

d’une pièce de faïence blanche où l’absence de décor est com-blée par un paysage de fond métallique qui disparaît selon lalumière. “La matière donne un aspect futuriste tout en gardantl’esprit traditionnel de Nevers.” Sur ce registre, il faudra main-tenant séduire une clientèle fidèle aux travaux de la maison. Par

ailleurs, Carole et Jean-François attendent l’arrivée du Musée National de Nevers (prévue pouravril 2011) avec impatience. “Ce sera une grande opportunité pour tous les faïenciers de laNièvre”, se réjouissent-ils. Il y a quelques mois, à l’initiative de la Ville de Nevers, les faïencierslocaux ont été invités à travailler une pièce inédite inspirée d’un pichet du XVIIè ou XVIIIè siè-cle. Et Carole et Jean-François ont vu leur nouvelle création, Mezzo Litro 2, retenue pour leconcours national À l’eau la Terre, organisé par l’association française des Cités de la céra-mique. Les différentes déclinaisons de leur carafe seront exposées au mois de juillet à Paris, auViaduc des Arts, puis en septembre en Italie. A Faenza, cité natale de la faïence.

Faïencerie Georges 11, avenue Colbert à NeversOuvert du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 19h.03 86 61 09 12

www.faïenceriegeorges.com

Floralement vôtre, c’est la boutique de CyrilBernard, fleuriste - décorateur d’intérieur, installée aunuméro 34 de la rue des Grands-Jardins. Après avoirtravaillé pour les défilés de Jean-Paul Gaultier, décoréles palaces de la Côte-d’Azur, Cyril a choisi de tra-vailler pour lui et de s’installer à Nevers. Passionnépar son métier, Cyril apporte une touche de moderni-té à chacune de ses compositions. Téléphone : 03 86 59 15 82.

Implanté en Berry et Val de Loire, Transaxia dispose

désormais d’une agence à Nevers. Depuis le 1er mai,

Christine Bertet vous accueille 3, rue du 14 juillet. Les

offres en transactions immobilières sont multiples.

Infos : www.transaxia.fr

Ouverte le 12 juin dernier, la boutique Pixsix propose,entre autres, des objets de déco pour la maison, ten-dance Design. Gildas Bizeul, propriétaire de la boutique,graphiste indépendant de métier souhaite au travers cetespace partager sa passion pour le Design. Chez Pixsix,il y en a pour tous les goûts et à tous les prix. Desidées cadeaux originales à partir de 4 euros, des objetsmalins, utiles et beaux, du poivre du vietnam, du choco-lat aux saveurs inédites (chocolat noir au pimentd’Espelette), du vinaigre de figue, des lampes, un rayonaudio, un autre arts de la table... et une pièce de choix :“le lojo’bull”, un pouf style siège de Ford Mustang, idéalpour jouer à la console !PixSix : 25 rue Paul-Vaillant CouturierTel : 03 86 57 16 89. Retrouvez PixSix sur Facebook.

Jean-Pierre et Catherine Georges ont passé la main à leurfille, Carole Georges et le mari de celle-ci, Jean-FrançoisDumont. Entre pièces classiques et créations plus modernes,comme leur Mezzo Litro 2 (photo de droite), les jeunesfaïenciers affirment déjà leur propre identité.

Mezzo Litro 2 souffle

avec brio l’esprit

de la nouveauté

générationQuatrième

Le 1er juin dernier,Catherine et Jean-Pierre Georgestransmettaient leflambeau de leurfaïencerie à leur fille,Carole. Avec sonmari, Jean-FrançoisDumont, celle-ci perpétue ainsi uneaffaire de famille qui dure depuismaintenant quatregénérations.

nouveaux commerces

Page 19: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 19

La politique volontaire menée par laVille de Nevers en partenariat avecles associations des personnes handi-

capées et d’usagers, vise à permettre pourtoutes et pour tous le droit de se déplacer etd’accéder au patrimoine bâti et non bâti dela Commune. Si elle est une condition néces-saire pour les personnes à mobilité réduite,elle permet aussi d’améliorer les conditionsde déplacement de l’ensemble des usagers.Ainsi, la volonté de rendre la Ville plusaccessible aux personnes handicapées maisaussi aux personnes momentanément “empê-chées”, s’inscrit dans une démarche globa-le de développement durable chargée notam-ment de permettre la réalisation de certainsactes de la vie quotidienne sans l’assistantepermanente d’une tierce personne.Toutefois, travailler sur l’accessibilité ne doitpas être une fin en soit, mais un moyen depermettre à la personne qui se déplace deréaliser une activité ou plus généralementd’accéder à des ressources.C’est une politique qui favorise l’égalitéentre tous les citoyens. Etat d’importanceauquel notre collectivité demeure particuliè-rement vigilante dans son souci constant àlutter contre toute forme de discrimination.

Pour cette année, le SDA prévoit donc la miseen accessibilité : - des écoles maternelles Jules-Ferry, Lucette-Sallé,Albert-Camus, ainsi que du rez-de-chausée de laMaison à colonnes, - des passages piétons de l’Office du Tourisme etd e l a r u e d u C l o î t r e S a i n t - C y r ,- de 7 places de stationnement réservées auxGIG/GIC : avenue Saint-Just, boulevard Victor-Hugo, rue de Charleville, rue Paul-Vaillant-Couturier, place des Carmélites, rue Melle-Bourgeoiset rue Clerget.- de 13 abaissements de trottoirs répartis dans septrues particulièrement fréquentées (rues Saint-Martin, Jean-Desvaux, Pablo-Néruda, de Marzy,Saint-Benin, Claude-Tillier, du 13ème-de-Ligne).

La carte de stationnement pour personnes handica-pées permet à son titulaire d’occuper les places destationnement qui sont réservées à cet effet. Il s’agit despersonnes qui ont un périmètre de marche inférieur à 200 m, celles quiont recours à une aide humaine, une prothèse d’un membre inférieur,une canne, un déambulateur ou un autre appareillage, ou encore despersonnes circulant en fauteuil roulant. Les personnes qui ont besoind’un accompagnement dans leur déplacement peuvent égalementobtenir cette carte.La carte de stationnement pour personnes handicapées n’est plusaccordée en fonction du taux d’invalidité de la personne (autrefois80%) mais au regard de ses seules difficultés de déplacement.Les demandes d’obtention doivent être réalisées auprès de la maisondépartementale des personnes handicapées (MDPH) ou du servicedépartemental de l’Office national des anciens combattants et victi-

mes de guerre (ONACVG) pour les personnes qui relèvent du code despensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre. Sa durée devalidité peut être limitée (au moins un an) ou illimitée.Depuis 2000, la France a adopté le modèle de la carte européenne destationnement. Les personnes handicapées ou à mobilité réduite titulai-res de l’ancien macaron “grand invalide de guerre-grand invalidecivil” (GIG-GIC) doivent faire remplacer leur macaron par une carteeuropéenne de stationnement d’ici le 31 décembre 2010.Enfin, pour être en règle vis-à-vis de la police de stationnement, la cartedoit être mise en évidence derrière le pare-brise, de telle façon que lecôté recto soit facilement vu par les agents de police. La carte de sta-tionnement pour personnes handicapées est liée à la personne quiéprouve des difficultés de déplacement et non au véhicule. Le fait d’u-tiliser de manière indue une carte de stationnement (lorsque la person-ne handicapée n’est pas présente dans le véhicule) est passible d’unecontravention de 5ème catégorie.

MISSION HANDICAP / ACCESSIBILITENoël Garcia au 03.86.68.47.37Élus : Jean-Pierre MANSE Paulette FONTANILLES

Une ville pour tous !ACCESSIBILITÉ

Depuis 2008, la Ville de Nevers élabo-re son Schéma directeur annuel d’acces-sibilité (SDA) conformément à la loidu 11 février 2005 sur “l’égalité desdroits et des chances, la participation etla citoyenneté des personnes handica-pées.”

29 %initialement

61 %initialement

29 %initialement

35 %Juin 2010

65 %Juin 2010

85 %Juin 2010

De nombreux aménagements sontencore prévus cette année, comme ici,au nouveau square de la Résistance

35 %initialement

35 %Juin 2010

ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE...MISSION HANDICAP

Page 20: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 920

Le 5 juin 2010, la Ville de Nevers inauguraitson Fil bleu numérique. Mixant technologie et patrimoine, il offre un nouveau regard sur notre cité. Partons à la découvertede ce nouveau dispositif…

patrimoine 2.0

Lancée en 1994, la lignebleue qui parcourt lecentre historique de

Nevers est l’élémentincontournable de la décou-verte du patrimoine de laville. Les informations dis-tillées sur les panneaux nousapprennent des anecdotes surles lieux, les habitants, nousfont découvrir une richessearchitecturale méconnue oubien nous rappellent desmoments forts de l’histoirede Nevers. Dans le mêmeesprit, le Fil bleu numérique

apporte une information com-plémentaire. Le thème choisi,Les secrets de Nevers, parlede lui-même. A chaque pan-neau, une brève histoire -uneimage, une vidéo ou un son-permet de découvrir chaquelieu sous un angle différentgrâce à un contenu inédit.Ainsi chacun peut tout savoirde l’histoire du perroquetVer-Vert, de Jean-ClaudeFlamen d’Assigny (maire deNevers sous la Révolution)ou apercevoir l’intérieur demonuments fermés au public.

Flashcode au servicedu patrimoine

Déjà présent sur nombre dedocuments édités par la Villede Nevers (dépliants, affi-ches, magazines…),Flashcode est désormais unoutil au service du patrimoi-ne. Ce code-barres à deuxdimensions, que nous vousprésentions dans notre numé-ro de décembre 2009, établitun lien entre physique et vir-tuel. Il suffit de prendre enphoto le Flashcode avecvotre téléphone portable pouraccéder au contenu lié. Vousavez alors accès à des infor-mations supplémentaires(programme d’un évènement,horaires d’ouverture,..). Unsystème accessible à la plu-part des mobiles équipésd’un appareil photo (voir ci-

contre le mode d’emploi). Laplupart des nouveaux mobilesont même l’application pré-installée lorsque vous l’ache-tez.

Les commerçants aucœur du dispositif

A l’origine, le Fil bleu avaitpour vocation d’allier décou-verte du patrimoine et détentedans le secteur commerçant.Dans la même lignée, le Filbleu numérique propose desinformations sur les commer-çants et artisans à proximitédes panneaux. Une façoninnovante de dynamiser etvaloriser le commerce decentre-ville. Chaque com-merçant partenaire bénéficieégalement d’un flashcode quireprend ses activités et sescoordonnées.

Ville

fil bleu numériqueLes flashcodes sont apposés sur les panneaux jalonnant le Fil bleu.

Page 21: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Ville

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 21

Flashcode, comment ça marche ?

Un partenariat actifFlorence Ombret, adjointe, déléguée àl’attractivité, au développement écono-mique et aux nouvelles technologies :“Le Fil bleu numérique est le point de ren-contre entre trois axes majeurs de la poli-tique de la Ville : le renforcement de l’at-tractivité du cœur de ville, la diversifica-tion du public du patrimoine et la démo-cratisation des nouveaux usages TIC. Ilest nécessaire de rendre accessible etattractif notre riche patrimoine. A traversl’utilisation de Flashcode, nous mettons latechnologie au service de l’histoire. Notrepartenariat avec France Télécom nouspermet de faire profiter aux habitants desdernières innovations et nous ne nousarrêterons pas au Fil bleu numérique.D’autres usages sont déjà à l’étude. Laprésence de Véronique Morlighem, direc-trice régionale de France Télécom, à l’i-nauguration du Fil bleu numérique témoi-gne de la qualité de l’investissement desservices de la Ville de Nevers et de notreposition de précurseur dans le domainenumérique.”

Véronique Morlighem, directrice régio-nale de France Télécom : “Je tiens àsaluer le dynamisme de la ville de Neverset à féliciter l’équipe municipale résolu-ment tournée vers les nouvelles technolo-gies. Je la remercie d’avoir choisi de tra-vailler avec France Télécom sur ce projetde Flashcode. Ce partenariat illustre notrevolonté d’accompagner les collectivitéslocales dans l’aménagement et la compéti-tivité de leurs territoires, dans le dévelop-pement des usages, au travers de servicesinnovants.”

Etape 1 Etape 2 Etape 3

Téléchargez l’application

Flashcode ou envoyez

“flashcode” au 30130

Ouvrez l’application

et repérez le flashcode.

Surfez sur le contenu lié

au flashcode.

Une inauguration sous le soleil

Samedi 5 juin, de nombreux amateurs du patrimoine et des nouvelles technologies ont assisté à l’inauguration du fil bleu numérique. Chacun a sorti son téléphone portable pour flasheret découvrir les secrets du parcours.

Flashé ! Véronique Morlighem, directrice régionale de FranceTélécom et Florence Ombret, adjointe au maire

Pour utiliser Flashode, il est

nécessaire d’avoir un télépho-

ne portable équipé d’un appa-

reil photo. La liste des mobiles

compatibles est disponible sur

flashcode.fr. Grâce à un sys-

tème de reconnaissance de

mobiles, le contenu s’adaptera

à votre téléphone.

Tous les détails surnotre site :

http://www.nevers.fr/flashcode

En savoir plus

Page 22: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 922

Première réalisation des Conseilsde quartiers de Nevers, imaginéepar le Conseil de quartierCourlis/Baratte “Le jardin en par-

tage” met à la disposition des habitants des quartiers des Courlis, Baratte, Bords-de-Loire,Pâtureaux, Champs-Pacaud et Mouësse, des parcelles destinées au jardinage (potager oud’agrément). Une première réalisation originale qui rencontre un vif succès.

Le maire, Florent Sainte Fare Garnot, auprès de Delphine Fleury, adjointeen charge des Conseils de quartiers Est, lors de l’inauguration ensoleilléedu Jardin en partage, le 5 juin dernier.

QUARTIERS EST

Les autres parcelles sont cultivées par les habitants. Les parties com-munes sont créées et entretenues par les services de la Ville. La caba-ne (au fond du jardin...) à outils collectifs a été construite par l'Atelier

Bois-Jardins-Vélos du Centrecommunal d’Action sociale dela Ville de Nevers. “Enfin, l’i-dée est de créer dix nouvellesparcelles chaque année, pen-dant cinq ans. Cette réalisationest une façon de défendre les

valeurs que nous partageons : pour le droit de tous au Jardin ; pour lerenforcement des liens sociaux ; pour renouer des liens généreuxautant que respectueux avec la terre, le monde vivant et agir de façonresponsable ; pour le plaisir de créer aussi, de goûter, de partager,comme de nouvelles formes d’autonomie”.

Permettre aux habitants des quartiers Est de la ville de pouvoircultiver son potager est désormais chose possible grâce au pro-jet “Jardin en partage”.

“C’est la toute première réalisation des conseils de quar-tiers”, souligne Delphine Fleury, adjointe au maire, chargéedes quartiers Est. Un projet né d’une forte demande deshabitants”. Chacun peut obtenir une parcelle de 108 m² et lacultiver, moyennant la somme de 25 euros par an. Pour obte-nir une parcelle, un seul critère : être habitant des quartiers.“Mais attention le demandeur doit respecter une charte éco-logique exigeante : pas d’engrais chimiques, pas d’engins motorisés,une gestion raisonnée de l’eau. Le jardinier assure la création etl’entretien d’un jardin potager et/ou d’ornement en veillant à mettreen place une gestion respectueuse de l’environnement et du voisina-ge.”Le projet est co-piloté par trois entités : la Ville de Nevers, la Régiede quartiers Réservoir et le Centre Socio-Culturel de laBaratte. La Ville de Nevers met à disposition, pour lesbesoins du Jardin en partage, à titre gratuit, un terraincomposé de parcelles. La Régie de quartiers Réservoirest chargée de l’accompagnement technique des jardi-niers, et doit s’assurer du bon respect des règles édictées

par la charte. LeCentre Socio-Culturel de laBaratte est chargéde l’instruction desdemandes de jardin,

notamment en procédant à l’évaluation du jardinier-demandeur, de sa présentation devant la commissiond’attribution des parcelles et du suivi social du jardinier.Dix parcelles ont déjà été aménagées. Une parcelletémoin est cultivée par les salariés de la Régie deQuartier, formés par les jardiniers de la ville, une autreest cultivée par les écoles du Réseau de RéussiteScolaire EST : écoles Claude-Tillier ; Jean-Macé ; Pierre-Brossoletteet le Centre socio-culturel de la Baratte.

Une mise en oeuvre collective

Renouer des liens généreux et respectueuxavec la terre

ville

Un jardinenpartage

Page 23: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 23

La politique volontaire menée par laVille de Nevers en partenariat avecles associations des personnes han-

dicapées et d’usagers, vise à permettre pourtoutes et pour tous le droit de se déplacer etd’accéder au patrimoine bâti et non bâti dela Commune. Si elle est une conditionnécessaire pour les personnes à mobilitéréduite, elle permet aussi d’améliorer lesconditions de déplacement de l’ensembledes usagers. Ainsi, la volonté de rendre laVille plus accessible aux personnes handi-capées mais aussi aux personnes momenta-nément “empêchées”, s’inscrit dans unedémarche globale de développement dura-ble chargée notamment de permettre laréalisation de certains actes de la vie quoti-dienne sans l’assistante permanente d’unetierce personne.Toutefois, travailler sur l’accessibilité nedoit pas être une fin en soit, mais un moyende permettre à la personne qui se déplacede réaliser une activité ou plus générale-ment d’accéder à des ressources.C’est une politique qui favorise l’égalitéentre tous les citoyens. Etat d’importanceauquel notre collectivité demeure particu-lièrement vigilante dans son souci constantà lutter contre toute forme de discrimina-tion.

Pour cette année, le SDA prévoit donc lamise en accessibilité : - des écoles maternelles Jules-Ferry, Lucette-Sallé, Albert-Camus, ainsi que du rez-de-chau-sée de la Maison à colonnes, - des passages piétons de l’Office du Tourismeet de la rue du Cloître Saint-Cyr,- de 7 places de stationnement réservées auxGIG/GIC : avenue Saint-Just, boulevard Victor-Hugo, rue de Charleville, rue Paul-Vaillant-Couturier, place des Carmélites, rue Melle-Bourgeois et rue Clerget.- de 13 abaissements de trottoirs répartis danssept rues particulièrement fréquentées (ruesSaint-Martin, Jean-Desvaux, Pablo-Néruda, deMarzy, Saint-Benin, Claude-Tillier, du 13ème-de-Ligne).

La carte de stationnement pour personnes handica-pées permet à son titulaire d’occuper les places destationnement qui sont réservées à cet effet. Il s’agit despersonnes qui ont un périmètre de marche inférieur à 200 m, celles quiont recours à une aide humaine, une prothèse d’un membre inférieur,une canne, un déambulateur ou un autre appareillage, ou encore despersonnes circulant en fauteuil roulant. Les personnes qui ont besoind’un accompagnement dans leur déplacement peuvent égalementobtenir cette carte.La carte de stationnement pour personnes handicapées n’est plusaccordée en fonction du taux d’invalidité de la personne (autrefois80%) mais au regard de ses seules difficultés de déplacement.Les demandes d’obtention doivent être réalisées auprès de la maisondépartementale des personnes handicapées (MDPH) ou du servicedépartemental de l’Office national des anciens combattants et victi-

mes de guerre (ONACVG) pour les personnes qui relèvent du code despensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre. Sa durée devalidité peut être limitée (au moins un an) ou illimitée.Depuis 2000, la France a adopté le modèle de la carte européenne destationnement. Les personnes handicapées ou à mobilité réduite titulai-res de l’ancien macaron “grand invalide de guerre-grand invalidecivil” (GIG-GIC) doivent faire remplacer leur macaron par une carteeuropéenne de stationnement d’ici le 31 décembre 2010.Enfin, pour être en règle vis-à-vis de la police de stationnement, la cartedoit être mise en évidence derrière le pare-brise, de telle façon que lecôté recto soit facilement vu par les agents de police. La carte de sta-tionnement pour personnes handicapées est liée à la personne quiéprouve des difficultés de déplacement et non au véhicule. Le fait d’u-tiliser de manière indue une carte de stationnement (lorsque la person-ne handicapée n’est pas présente dans le véhicule) est passible d’unecontravention de 5ème catégorie.

MISSION HANDICAP / ACCESSIBILITE DE LA VILLE DE NEVERSNoël Garcia au 03.86.68.47.37

Élus : Jean-PierreMANSE Paulette

FONTANILLES

Une ville pour tous !ACCESSIBILITÉ

Depuis 2008, la Ville de Nevers élabo-re son Schéma directeur annuel d’acces-sibilité (SDA) conformément à la loidu 11 février 2005 sur “l’égalité desdroits et des chances, la participation etla citoyenneté des personnes handica-pées.”

29 %initialement

61 %initialement

29 %initialement

35 %Juin 2010

65 %Juin 2010

85 %Juin 2010

De nombreux aménagements sontencore prévus cette année, comme ici,au nouveau square de la Résistance

35 %initialement

35 %Juin 2010

ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE...MISSION HANDICAP

Page 24: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Cela fait maintenant dix ans que le festival desZaccros envahit les rues de Nevers (pendant six àhuit jours au mois de juillet.) Depuis 2 000, ce

festival a grandi : il garde son côté très divertissant ets’adresse à toutes les générations neversoises, tout enrestant professionnel. Les Zaccros ont trouvé un publicfidèle et se placent désormais comme un événement cul-turel majeur, très attendu durant la période estivale dansle département.Ce festival des Arts de la Rue se déroule du 9 au 14juillet 2010, il a pour thème principal la nature et plusparticulièrement, la vache. Invité cette saison, le festivalludique “Au Bonheur des Mômes” du Grand-Bornand(qui fait venir les compagnies transalpines et savoyar-des.) Les Zaccros assisteront à leur tour au Grand-Bornand prévu du 22 au 27 août. (Avec trois compa-gnies)Ces deux festivals ont décidé de faire un jumelage artis-tique mais également de jumeler leurs vaches, qui setrouve être l’animal emblématique du Grand-Bornand etau cœur de la tradition culturelle nivernaise ! Les principales animations du festival se dérouleront leweek-end le plus dense de la période en raison de la forteaffluence de la population dans les rues de Nevers. Le week-end du 9, 10 et 11 juillet, est inscrit sous lesigne de la création. Pour cela, le parc Roger-Salengrosera transformé en espace de jeux ludiques, sonores,plastiques…pour laisser place aux compagnies théâtra-

les, de cirque ou musicales…Le festival sera clôturé par un spectacle magiquepresque féérique à 22h30, de la compagnie desQuidams: “Le rêve d’Herbert” se produira le 14juillet au parc Mendès-France après s’être repré-senté dans les cinq continents. Comme tous les ans,depuis 4 ans, le festival se termine par un feu d’ar-tifice, en collaboration avec la ville de Nevers pourcélébrer la Fête nationale.Cette année, près de 55 compagnies sont attendues.Cette XIème édition s’annonce riche et surprenante, àla hauteur du potentiel artistique des éditions précé-dentes.Les scènes musicales se dérouleront au Café-Charbon.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 924

La XIème des Zaccrosvachement féérique !6 jours de créations, de cirque, de théâtre, de danse, d’émotion, de surprises, deféérie... Le festival des Zaccros d’ma rue cette année, c’est 50 compagnies etquelques drôles de vaches...et un final en apothéose au soir du 14 juillet au parcMendés-France.

Page 25: Nevers ça me botte ! Eté 2010

RETROUVER TOUT LE PROGRAMME DES ZACCROS D’MA RUE ET DES ACTIVITÉS DE CET ÉTÉ SUR NOTRE SITE INTERNETNEVERS.FR.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 25

En partenariat avec la

fédération des cent-

res sociaux et les

écoles de la Ville

de Nevers, les

Zaccros ont déci-

dé de travailler

sur un projet com-

mun : une déambu-

lation participative

de “Bêtes Zaccorn”,

co-construite avec les habitants et

les animateurs, et qui est prévue le dimanche 11

juillet. Elle partira du parc Roger-Salengro pour

arriver place Carnot, avant de revenir au parc.

(Cette parade sera accompagnée de vaches et

de marionnettes). Sont également prévus, des

ateliers et des supports artistiques. Il n’est pas

impossible de voir une collaboration avec des

éleveurs et producteurs locaux ce jour-là, en pré-

sence de vaches, des vraies !

Une idée originale dont l’intérêt est de développer

le lien social, susciter l’envie de se déplacer à

des manifestations culturelles ou encore favoriser

la connaissance et la rencontre des publics entre

différents quartiers, entre urbains, ruraux grâce

aux ateliers….

Le choix du parc Roger-Salengro n’est pas ano-

din non plus. En effet, grâce aux animations artis-

tiques, ludiques et familiales que propose le fes-

tival cette saison, cela permettra aux familles de

venir passer la journée entière devant le festival

et de participer à la parade. Elles auront même la

possibilité de pique-nique.

Une parade cornue !

Page 26: Nevers ça me botte ! Eté 2010

dredis ; les samedis, c’est bal-concert, avec une véritable ambianceguinguette (sous chapiteau) ; le dimanche à partir de 18 heures, c’estspectacle pour toute la famille sur le Sable Show.

une plage plus accessibleOutre une programmation enrichie, la Ville de Nevers a souhaité amélio-rer les conditions de stationnement et d’accès à la plage, notamment endirection des personnes à mobilité réduite. Ainsi, l’ancien caravaning,situé sur le plateau de la Bonne-Dame, sera aménagé en parking letemps de la manifestation, des escaliers seront installés de part et d’autrede la digue et un platelage en bois permettra, aux personnes en fauteuil,aux parents avec poussettes..., d’accéder au site sans difficultés. Tout estmis en oeuvre pour que la Loire, retrouve une place de choix dans lacité ducale, dans la vie et dans le coeur des neversois.

toutes les animations gratuites !Celles et ceux qui n’auront pas l’opportunité de partir en vacances,auront de quoi passer du bon temps à deux pas de chez eux et sansdépenser un sou ! Toutes les activités proposées dans le cadre d’Un Airde Loire sont gratuites, libres d’accès*et résolument éducatives et parti-cipatives. Les enfants, ainsi que les jeunes et les familles, pourront entreautres s’initier, tout en s’amusant, au tri sélectif avec “l’été aussi, jeuxtri”, à la poterie, découvrir l’univers de l’âne, celui des arts du cirque,participer au tournage d’un film, faire du sport, des descentes de Loireen canoë, de l’accrobranche, participer à une chasse au trésor, faire desbalades en bateau... En résumé, quel que soit le jour, ou l’heure... il sepasse toujours quelque chose sur la plage.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 926

IL SE PASSE TOUJOURS QUELQUE CHOSE SUR LA PLAGE. C’est le pos-tulat de départ de cette septième édition de “Un Air de Loire”. Lecru 2010 s’annonce plus que prometteur avec, pour le premier jour

de la manifestation, le dimanche 11 juillet, la retransmission sur écrangéant de la finale de la coupe du monde de football. Dès le lendemain,retrouvez quatre à six animations quotidiennes sur la plage, une guin-

guette avec unevraie terrasse decafé, deux trampo-lines pour lesenfants et des ani-mations tous lesvendredis, same-dis et dimanchessur la plage.Apéro-concerts etcinéma en plein-air tous les ven-

Un été au rythmede la Loire

Du 11 juillet au 19 août prochain, Un Air deLoire prend ses quartiers sur la plage entre lepont de pierre et le viaduc. Six semaines d’ani-mations, de spectacles, de concerts, une guin-guette, des parasols, des jeux de plage... Un aird’été, un air de fête, un air de Loire.

* voir encadré page suivante

Page 27: Nevers ça me botte ! Eté 2010

A la découverte de l’âne... promenades et soins...

Tous les jours, sur la plage, des animations gratuitew, libres ou encadrées, pour les enfants, les jeunes, les familles....

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 27

Et si vous veniez à la plage en calèche ?

Chaque week-end du 17 juillet au 15 août,

les samedis et dimanches, une calèche assu-

rera une Navette entre le site d’Un Air de

Loire et plusieurs arrêts répartis dans

Nevers.

La Navette fera une rotation toutes les

deux heures, de 12h à 20h, au départ de la

plage et désservira les arrêts suivants :

Maison des sports (12h15, 14h15, 16h15,

18h15), Place Carnot (12h30, 14h30, 16h30,

18h30), Porte du Croux (13h, 15h, 17h et

19h), Viaduc (les dimanches uniquement à

13h15, 15h15, 15h15, 17h15, 19h15), place

Mossé (13h30, 15h30, 17h30, 19h30).

La calèche dispose de six places.

* Certaines activités proposées dansle cadre d’Un Air de Loire sont accessi-bles selon certains critères :- inscription préalable- âge minimum requis- accompagnement d’un adulte ...Toutes ces informations sont disponi-bles sur le programme détaillé d’Un Air de Loire en téléchargementsur le site internet nevers.fr./airdeloi-re2010. Les animations, les soirées, les concerts, les jours, les horaires, les modalités d’accès, de participationet d’inscription... Plus d’infos au 06 77 13 00 77.

à la plage en calèche !

Descentes de loire en canoë....

A la découverte des arts du cirque...

Page 28: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Christine Veneau (productricede vin “côteau du Giennois”dans le secteur de Cosne-sur-Loire). Comme lors de la pré-cédente édition, les marchésprendront place dans le bas duparc Roger-Salengro, les mer-credis, de juillet à septembre.Comme de coutume, lesmétiers de bouche seront àl’honneur (pâtissiers chocola-tiers, fabriquant de foie-gras,fromagers, vignerons, fabri-quants de miel...) ainsi que l’ar-tisanat d’art (cuir, bougies, par-fums....) Au total, quelque 25exposants tiendront un stand, letout agrémenté d’animations

orchestrées par Marc Anthéoret consorts pour que régnentconvivialité et bonne humeur.Après tout, c’est les vacances! Pour Thierry Cagnat “lesmarchés de l’été connaissentun véritable succès populai-re. Chaque année nous rece-vons de nombreux témoigna-ges de félicitations, d’encou-ragements nous invitant àpoursuivre chaque année.Certains artisans nous sollici-tent directement et il y en ad’autres que nous nous char-geons de contacter ”. Pourfidéliser les clients, Thierry etMarie-Christine misent sur laqualité des produits sur leurrégionalité et sur la recherchede nouveaux exposants. “Cetteannée, un boulanger va enfinnous rejoindre, ainsi qu’unproducteur de yaourts. Unfabriquant de pierres parfu-mées fera également partie descuriosités”.

PRATIQUE :

Retrouvez les marchés : - Juillet : les mercredis 7 et 21- Août : les mercredis 4 et 8- Septembre : le mercredi 1er.

Ils seront installés dans le bas du parc Roger-Salengro etouverts au public de 14h à19h30. Infos : Thierry Cagnat au03 86 6109 28

C’est l’un des rendez-vous incontournables dela saison estivale. Les Marchés de l’Été, très pri-sés des Neversois, font également le bonheurdes touristes et des gens de passage. Ils serontinstallés dans le bas du Parc tous les mercredisdes mois de juillet et août.

C’est la XVème saison desMarchés de l’Été. À labaguette depuis 2 ans

maintenant, le duo composé deThierry Cagnat (pâtissier, cho-colatier à Nevers) et Marie

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 928

ses marchandsL’été, ses marchés

Page 29: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Le "Bureau des guides de Loire et de l’Allier" c’estplus de 10 ans d’un expérience et d’un professionna-lisme reconnus par des agences de références dans lemonde des voyages aventures et nature.

EAUX MÊLÉES RANDONNÉES Bureau des guides de Loire et Allier Quai des Eduens (au pied du pont de Chemin-de-Fer) Tél. : 03 86 57 69 76 www.l-o-i-r-e.com

La Loire offre des paysages naturels, pittoresqueset préservés constituant un véritable joyau éco-logique avec le site exceptionnel du Bec

d’Allier, celui de la rencontre des eaux de Loire etd’Allier et qui fait l’objet d’un classement Site Pandapar le WWF depuis 2004. De nombreuses possibilités de balades sur la Loiresont possibles. Elles permettent de partager la majestédu fleuve, d’en découvrir la faune et la flore, enfamille, entre amis.... L’aventure à deux pas de chezsoi !En canoë, en bateaux traditionnels, à vélo ou à pieds,loin des routes touristiques balisées et de la foule, leBureau des Guides de Loire et d’Allier vous proposede découvrir "l’esprit du fleuve", une identité diffusequi unit tous les amoureux : ceux de la nature, desvieilles pierres, de l’histoire, des belles lettres, de labonne chère et du bien boire...

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 29

Rappelonségalementqu’il estinterdit dese baigneren Loire

Sur le chemin qui marche...La Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, n’est pas sauvage sur tout son cours. Parcontre, elle l’est ici, au pied de Nevers, où son authenticité et sa majesté en font unterritoire de rêve pour qui aime le calme, la nature et l’espace.

L’île aux sternes, entre les deux ponts, site protégé.

Page 30: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 930

Les centres de loisirsà plein régime

ESPACE SOCIOCULTUREL GRAND OUEST : 60, route de Marzy àNevers, 03 86 59 32 75. [email protected] pour les 3/6 ans à l’école Jules-Ferry et pour les plus de 6 ans àla Maison des Montôts, du 5 Juillet au 27 août. Accueil les enfants àpartir de 7h45. Possibilté de manger lemidi au restaurant de l’école

Jules- Ferryle midi.Pourles 3-6 ans lemois dejuillet auracommethème“Contes etjeux populai-res” et pourle moisd’août “lesindiens”.

Des camps méditerranéens d’une semaine à Toreilles plage sont mis enplace pour les plus de 8 ans, et des minis camps de trois jours pour lesenfants de 6 à 8 ans. Pour les familles deux sorties sont prévues, une à Saint-Fargeau le 16Juillet et au Pal le 27 Aoû. Les réservations se font centre social aux ouà la maison des montots, les places sont en priorité réservées aux habi-tants du quartier grand ouest. L’espace social culturel Grand Ouest organise un chantier de jeunes,pour les 15-17 ans, du 5 au 17 juillet. Pendant deux semaines, dix jeu-nes assureront des travaux d’intérêt général en échange desquels ils par-tiront en séjour d’une semaine à Toreilles-plage.

ACCORDS DE LOIRE : 36 et 40 rue Bernard Palissy, à Nevers Tél : 03 86 61 09 65. [email protected] du 5 juillet au 13 août, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h etde 13h30 à 18h. Possibilité de garder les enfants entre 12h et 13h30, ilsuffit d’apporter son repas.Accueil de Loisirs 5 à 10 ansActivités de plein air : Nature et environnement, culturelles et artis-tiques, physiques et sportives, scientifiques et nouvelles technologies,jeux et pratiques traditionnels, activités intergénérationnelles. Sorties : piscine une fois par semaine, journée caisse bretelleset push àSt benin d’Azy le 21 juillet organisée par les Francas de a Nièvre, zoode Beauval le 5 aout, CRAPAS, vieux Nevers, un air de Loire.Séjours : Camping municipal de Fourchambault, du 27 au 30 juilletEnfants 8 à 10 ans. Séjour en partenariat avec l’accueil de loisirs MédioThème : Environnement. Centre d’art contemporain de Pougues les eaux du 2 au 6 août Enfantsde 5 à 7 ans. Thème : détournement et recyclage d’objets

L’été, c’est les vacances pour les enfants et le cassetête pour les parents. Papi, mami, tonton, tata...pastoujours disponibles, pas forcément sur place ! ANevers, les centres de loisirs accueillent les enfantsà partir de trois ans pendant toute la période esti-vale. Une offre de loisirs importante, variée et dequalité qui doit permettre aux enfants et à leursparents de passer un été tranquille.

Page 31: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 31

La Passerelle, pour les 11 à 13 ans. La Passerelle est un accueil deloisirs spécifique du Centre Social Accords de Loire qui s’adresse auxpréadolescents de 11 à 13 ans. Au menu des vacances :- Un séjour de vacances en Ardèche (du 19 au 24 juillet) en camping.- L’entretien d’un jardin potager : “Jardine ta Parcelle”.- Un atelier échasses urbaines pour découvrir de nouvelles sensations.- Un atelier d’aménagement d’un air de convivialité sur le site “un airde Loire” en bambou et noisetier.- Un bivouac au Centre d’Art Contemporain de Pougues les Eaux avecles préadolescents du Banlay et de Varennes Vauzelle (28 et 29 juillet)- Une rencontre sportive sur le site “Un Air de Loire” (les 3 et 4 août ).Une sortie au Zoo de Beauval le 5 août.MEDIO, ACCUEIL DE LOISIRS DU CHÂTEAU DES LOGES

Association Médio, 15 route de Sermoise à Nevers 03 86 37 09 31. [email protected]’accueil de loisirs et d’activités éducatives du Château des Logesaccueille les enfants de 6 à 12 ans du 5 Juillet au 2 Septembre.L'accueil des enfants se fait à partir de 7h30 à 18h30. Possibilité departiciper à la journée ou à la demi-journée avec ou sans repas souscondition de réservation. Pour les vacances d’été l’inscription obligatoire au plus tard 15 joursavant le début des vacances.Pour une première inscription, retirer un dossier par enfant soit directe-ment sur site, soit auprès du secrétariat de Médio (lundi 14h-17h, mardi9h-12h/14h-17h, jeudi 9h-12h/14h-17h et vendredi 9h-12h). Puis leretourner compléter au bureau de Médio.

MEDIO, ACCUEIL DE LOISIRS DE L'ESPACE ALBERT BAYET. Site Albert Bayet: Association Médio, 15 route de Sermoise àNevers. 03-86-37-09-31. [email protected] L’accueil de loisirs et d’activités éducatives de l'espace Albert-Bayetaccueille les enfants de 3 à 6 ans pendant les vacances d'été. L'accueil se fait de 7h30 à 9h30 et le départ à partir de 16h30 jusqu'à18h30. Avec la possibilité de participer à la journée ou à la demi-jour-née avec ou sans repas sous condition de réservation.Pour les vacances d’été l’inscription obligatoire au plus tard 15 joursavant le début des vacances.Pour une première inscription, retirer un dossier par enfant auprès dusecrétariat de Médio (lundi 14h-17h, mardi 9h-12h/14h-17h, jeudi 9h-12h/14h-17h et vendredi 9h-12h). Puis le retourner compléter aubureau de Médio.

CENTRE SOCIOCULTUREL DE LA BARATTE : 4 rue des 4 Echevins, à Nevers. 03-86-93-90-50. [email protected] Le centre social de la baratte ouvre sa session d’été du 5 Juillet au 2 Septembre. Il assure un accueil pour les 3/6 ans et pour les plus de 6 ans. Accueil à partir de 8h jusqu'à 8h30, puis activité jusqu'à 12h.Possibilité de manger à la cantine sous inscription une semaine à l’a-vance ou un panier repas peut être fourni par les parents pour le midi.Reprise du centre de 13h30 à 14h. Les enfants doivent être récupérés au plus tard à 18h.

CENTRE SOCIAL DU BANLAY : 10 Boulevard St Exupéry, à Nevers. 03 86 57 24 10. [email protected] Ouvert du 5 Juillet au 13 Aout. Le centre accueil les 3/6 ans à l’écolematernelle Guynemer et les plus de 6 ans à l’école élémentaireGuynemer.Le centre ouvre le matin à 8h30 jusqu’à 12h30. Reprise à 13h30 jus-qu’à 17h30. Une garderie est mise en place le matin à partir de 8h et lesoir jusqu’à 18h. Pour en bénéficier, l’inscription à l’avance est obliga-toire. Un repas peut être assuré le midi sous réservation à l’avance.

CLUB LÉO-LAGRANGE. Ecole André Cloix, Rue Albert Morlon à Nevers. 03 86 36 03 25. lé[email protected] Le centre de loisirs Léo Lagrange ouvre le lundi 5 Juillet jusqu’au 30Juillet et accueil les enfants de plus de 6 ans.De 8h à 9h30 le centre accueil les enfants, puis activités jusqu’à 11h30.Départ des enfants ne restant pas manger au centre de Loisir à 11h30.De 13h30 à 14h00, retour des enfants qui ne sont pas restés pour man-ger et arrivée des enfants qui ne fréquentent le Centre de Loisirs quel’après midi. Puis départ des enfants entre 17h30 à 18h30.Différents thèmes sont mis en place tout au long de l’été. Pour lasemaine de 5 au 9 Juillet le thème sera les vaches, pour la semaine du12 au 16 Juillet le thème sera les chèvres. Pour la semaine du 19 au 23Juillet le thème sera les chevaux, et pour la semaine du 26 au 30 Juilletle thème sera les fermiers.Le centre de loisir Léo Lagrange met également en place des séjours.Un séjour dans un camping de la Charité sur Loire du 5 au 9 juillet. Un programme de se séjour : Découverte de la ville sous forme de jeu,jeux de plage, baignade, visite d’une ferme, parcours sportifs… Du 12 au 13 Juillet et du 15 au 16 Juillet il y a des possibilités de nuitau camping a la Charité sur Loire, au programme une visite d’une che-vrière, pèche et jeux de plage en piscine… Du 19 au 23 Juillet un séjour au camping de Robinson est organisé. Auprogramme, découvert de l’étang, jeux de plage, pédalo, baignades,parcours sportifs… Les inscriptions fonctionnent par demi-journées avec ou sans repas etse font directement au centre Léo Lagrange.

Page 32: Nevers ça me botte ! Eté 2010

P

Nourri à l'école du rugby, Thierry Boidevezy est

attaché aux valeurs dans le combat collectif.

Le second adjoint de Florent Sainte Fare

Garnot croit en l'avenir de Nevers, pour peu

qu'on laisse nos complexes au vestiaire.

Petit flash-back pour commencer et votre arrivée au conseil muni-cipal en 1995 ?

Après les Sports, la Commande publique. Comment avez-vous vécucette évolution?

A l'heure des restrictions budgétaires et des désengagements de l’Etat,orchestrer la commande publique doit être un exercice pointilleux?

Quel regard portez-vous sur Nevers aujourd'hui ? Et demain ?

Didier Boulaud souhaitait rajeunir sa liste et Christophe Warnant lui aproposé de me rencontrer. J'avais été conseiller municipal à Saint-Légerdes Vignes, aux côtés de Robert Billoué, de 1983 à 1989. Didier Boulaudsuivait l'actualité rugbystique et nous nous étions déjà croisés, il meconnaissait donc déjà un peu, comme sportif, mais également en tant quecommerçant de gauche.

J'avais déjà la délégation à la Commande publique lors du mandat pré-cedent (2001-2008). Ces titres d'adjoints sont, en fait, nos délégationsprincipales, mais nous en avons bien d'autres. J'avais passé deux man-dats à la Commission des sports, le premier avec Louis Sopizet et lesecond comme adjoint. J'ai ainsi eu le temps de mettre en place les cho-ses qui me paraissaient les plus importantes. Les “Sports”, c'est unerelation permanente avec les clubs, on n’a pas le droit de tomber dansla routine. En réalité, le changement le plus lourd pour moi, c'est d'a-

voir repris la Politique de la Ville, c'est à dire tout ce qui concerne lesdispositifs de cohésion sociale menés par contrats entre l'Etat et l'Agglo.Concrètement, je préside la commission Cohésion sociale de l'ADN. Jetravaille aussi sur les questions du logement. Quand on est engagé, quiplus est élu, on est enthousiaste chaque fois qu'on apprend et qu'on élar-git son champ d'action politique. Pour moi, elle est là la notion d'évo-lution. Croyez-moi, je ne m'ennuie pas!

Non seulement pointilleux, mais qui demande aussi de l'imagination et del'innovation. La Commande publique, c'est beaucoup plus que le formalis-me qui consiste à accorder nos procédures à la loi et aux principes de laconcurrence. C'est, par exemple, toutes les prospections sur les pistes de la

globalisation et de la rationalisationde nos achats, c'est aussi la derniè-re épreuve à passer pour chacun denos projets, c'est là souvent qu'ils serecoupent et c'est enfin par là quese produit l'impact de la municipa-lité sur l'économie locale. C'est doncune commission extrêmement inté-

ressante et paradoxalement bien plus politique qu'il n'y paraît. Effectivement,dans le contexte actuel, notre travail est crucial et il résulte d’une belle anti-cipation. Ce n'est pas par hasard que nous avons constitué un service muni-cipal de la Commande publique aussi compétent et performant.

Nevers n'échappe pas à ce que subissent les villes qui lui sont compara-bles, phénomène accru par la crise et les choix gouvernementaux. Dansune région économiquement faible, Nevers - à taille humaine - a tout demême su garder une richesse culturelle, patrimoniale et environnemen-tale remarquable et surtout développer un bon niveau de service public.Tout cela constitue selon moi un capital “qualité de vie” pour lequel ilfaut se battre. Ensuite, le salut passe bien évidemment par le développe-ment économique. Il ne faut pas rêver, il découlera de notre proximitéavec la capitale. Voies de liaisons autoroutières, ferrovières, informa-tiques, capacité d'accueil, autant d’atouts qu'il faut ajouter à nos quali-tés naturelles. Je n'ai rien inventé, mais je vois une autoroute que je n'i-maginais pas il ya 20 ans, je regarde travailler mes collègues pour lepassage du TGV et nous avons la fibre optique... Je suis bien trop raison-nable pour vous dire que je vois l'avenir de Nevers mais je me bats pourqu'il soit rose, et si je me bats c'est que j'y crois.

THIERRY BOIDEVEZYNé le 23 mars 1962 à Decize2ème adjoint au maire - chargé de la Commande publique, de l’Habitat et politique du jugement et des Réseaux économiques.

Nivernais pur souche, Thierry Boidevezy a grandi auprès de ses grands-

parents, à la campagne. A 7 ans, il rejoint Saint-Léger des Vignes et

ses parents, ouvriers à l'usine Kleber Colombes. A une éducation fami-

liale basée sur le sens des valeurs, viendront se greffer celle de la

République et, surtout, celle du rugby, essentielle à ses yeux. Joueur

de 7 à 41 ans, à Saint-Léger et Nevers, Thierry Boidevezy aura eu le

loisir de cultiver le goût et les exigences du combat collectif.

C’est Marius Savre (père de Pascal, et grand-père de Thomas et Pierre,

nouveaux joueurs de l’USON), qui le conduit au stade la première fois.

Dix ans plus tard, il joue son premier match en équipe 1 à l’ESL, aux

côtés d’un certain Régis Dumange...

A 19 ans, Thierry devient agent des impôts, mais cela ne colle pas à sa

nature. Sa vie est surtout rythmée par le rugby et un petit bar ou s'en-

canaillaient les âmes les plus rebelles mais aussi le gratin de la ville. Un

jour de 1987, le patron passe les clefs du pub au futur conseillermunicipal, puis adjoint.

“LE PLUS DIFFICILE EN FAIT, C'EST

DE NOUS DÉBARRASSER DE NOS

COMPLEXES ET DE TOUT CE TRAVAIL

DE SAPE SAVAMMENT DISTILLÉ PAR

DES DONNEURS DE LEÇONS

QUI N'ONT QUE CELA POUR

SE FAIRE VALOIR...”

La réalisation d’un projet, individuel ou collectif, n’est viable que si elle commencepar l’estime de soi.

éluThierry Boidevezy

Si je me bats,c’est que j’y crois !

Contact bureau des élus : 03 86 68 47 72e-mail : [email protected]

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 932

Page 33: Nevers ça me botte ! Eté 2010

bien dans basketsBasketteuse passionnée depuis l’âge de 5 ans,Mamignan Touré est la première basketteuse niver-naise pensionnaire de l’INSEP. À 15 ans, après unepremière année dans la catégorie cadette, la jeuneneversoise se dessine un avenir dans l’élite du baskettricolore. En cette fin de saison, elle nous fait part deses impressions sur la vie au centre de formation, deses projets, de ses envies... Interview

Mamignan Touré

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 33

Comment êtes-vous venueau basket ?“J’ai commencé à l’EBFN àl’âge de 5ans et je passais montemps sur les terrains de basketdu quartier des Bords de Loireavec mes soeurs, Fatou etMichèle. On jouait au “21”, unexercice de shoot (tir). On a faitbeaucoup de sport mais finale-ment, on est toutes restées aubasket. J’ai fait baby-basket,poussine, benjamine à l’EBFNjusqu’à ce que j’intègre le pôlede Vichy en minime en 2007. Jejouais pour le club du StadeClermont Auvergne Basket.Pendant mes deux années enminime, j’ai été appelée pour desstages en sélection : d’aborddépartementale, puis régionale,ensuite en Zone Centre. Tous cesstages se concluaient par untournoi, contre les autres sélec-tions. A l’issue de tout cela, j’aiété sélectionnée pour participerau Camp National durant lequel

dix filles sont retenues pour lestests d’entrées à l’Insep. Monémotion fut très grande lorsquemon coach m’a appelée en m’an-nonçant que j’étais prise. J’aifait des tours de stade en criantavec une copine. En fait, je n’aipas réalisé jusqu’à ce que jereçoive le courrier de confirma-tion. “J’ai l’honneur de vousannoncer que votre fille a étéretenue pour rentrer au Centrefédéral à la rentrée.”

Que représente l’Insep pourune sportive ?Une structure d’élite du sportfrançais. Il ya beaucoup d’équi-pements mis à disposition afinque nous puissions travailler etprogresser dans les meilleursconditions, comme des profes-sionnels. Tout est réuni pour quenotre apprentissage soit le pluscomplet possible. Ce qui estgénial, c’est d’être entouré d’aut-res sportifs. On découvre d’aut-res sports, on suit égalementleurs compétitions. Nous sommesen cours tous ensemble.

Sport, études...c’est un ryth-me soutenu ? La journée démarre à 6h45 avecdeux entraînements et se termineà 20h30 par l’étude.Notre emploi du temps de coursest allégé en raison des entraine-ments. Ce que je préfère, c’estaprès l’étude : on se regroupedans une chambre avec les autresfilles de mon équipe pour seraconter des potins, rigoler, serelaxer un peu... Une vraie vie dejeune fille.

Mamignan, augymnase de laBaratte, là où ellea fait ses débutsavec l’EBFN.

Quel bilan personnel tirez-vous de votre premièreannée à l’Insep ?“Très bonne adaptation ! J’aipris un bon rythme dès mon arri-vée. Par rapport à ce que j’aivécu auparavant ça n’a rien àvoir, les entraînements et l’enca-drement sont totalement diffé-rents. On est dans un cadre semi-professionnel voir professionnel.On est en formation pour ledevenir. C’est assez impression-nant, ça met la pression quand tute rends compte que tu as lachance de faire partie desmeilleures joueuses de basket deta catégorie, de représenter lebasket français. Sportivement,c’est la même chose. Il faut tou-jours donner le maximum tout letemps, se battre pour avoir sontemps de jeu. C’est un autreniveau, nous sommes tous et tou-tes en compétition, l’enjeu estpermanent sur le terrain et endehors. Pour ma part je penseavoir prouvé être à la hauteurcar je suis dans le 5 de départ etj’ai beaucoup de temps de jeu. Ilne tient qu’à moi de continuermes efforts pour aller encore plusloin.

Qu’est-ce que ce centre deformation t’a apporté au

cours de cette saison ?J’ai progressé dans mon jeu etj’ai beaucoup appris sur moi-même. J’ai mûri. Je suis beau-coup plus posée et réfléchie alorsqu’avant j’étais trop speed. Monpremier entraîneur, OlivierSimonet, s’en rappelle encore. Jevoulais faire tous les entraîne-ments de toutes les catégories...(rires). Le fait d’être en perma-nence en compétition avec ceuxde mon groupe et les autres jeu-nes qui se sont arrêtés aux portesde l’Insep, force chacun de nousà se donner à fond dans tout ceque l’on fait. Tout se joue sur lemental : c’est ce qui fera qu’ondeviendra, ou non, de grandesjoueuses.

Quels sont vos objectifs ?Je suis à l’Insep pour encoredeux années. Je n’ai pas encoreréfléchi à un projet professionnelprécis. Ma mère me suit de trèsprès et pour elle les études pas-sent avant tout. Je prépare monbaccalauréat de français, dans lafilière économique et social pourla rentrée prochaine. Si on parlede basket, mon souhait serait évi-demment de devenir profession-nelle et de représenter l’équipede France senior lors de grandescompétitions internationales.

ses

La spécialité de Mamignan, le shoot !

Page 34: Nevers ça me botte ! Eté 2010

C’est la troisième année d’exis-tence du sytème de pré-réserva-

tion des repas en restaurationscolaire et en garderie. Des

réajustements ont été pris etseront effectifs dès la rentrée

prochaine. Actuellement,

- pas de majoration si les famillesréservaient avant le mardi 17h

de la semaine précédant la prise des repas

- Majoration de 5 % appliquée au tarif de base si la réservations’effectue passé le mardi 17h etce jusqu’à 48 h (jours ouvrés).

- Majoration de 10 % si la réser-vation s’effectue moins de 48heures avant la prise du repas

(jours ouvrés).En cas d’absence, le repas reste

dû si l’absence est signalée moinsde 48 heures avant. Si maladie, le

1er jour reste dû et les autressont déduits jusqu’au retour de

l’enfant à condition que la familleprévienne le service Educationdès le 1er jour de l’absence de

l’enfant.A partir de septembre, modi-

fication des conditions de pré-réservation et des majorations :

- suppression de la majorationà 5 %

- Maintien de la seule majoration à 10 % pour les réservations

effectuées moins de 48 heuresjours ouvrés avant la prise des

repas. - Création d’une majoration de

10 % sur le tarif de base pour lagarderie du soir pour toute

réservation effectuées moins de48 heures avant, même principe

que pour la restauration scolaire

Le passage de la semaine d’é-cole à quatre jours a eucomme incidence, la réduc-

tion du temps d’apprentissage et lemaintien à l’identique du program-me scolaire. Le constat qui endécoule, au bout de deux années,est identique du point de vue desenseignants, du personnel municipalet des parents : les enfants sont plusfatigués et plus énervés. Outre ladensité du programme, c’est laquestion des rythmes scolaires quiest au coeur des préoccupations deséquipes éducatives. Le passage àquatre jours a marqué une rupture

d’apprentissage en matinée, quandles enfants sont plus réceptifs, et dediminuer celui de l’après midi toutcela réparti sur quatre jours et demipar semaine. Cette nouvelle mise enplace, bien qu’expérimentale,nécessite des ajustements (garde-ries, restauration, animations péri-scolaires...) pour lesquels la ville etses partenaires se mobilisent dansl’intérêt de l’enfant. Les cours seront organisés de lafaçon suivante : lundi, mardi, jeudiet vendredi de 8h30 à 11h45 et de13h30 à 15h30. De 15h30 à 17h,prise en charge des enfants par leséquipes éducatives pour des activi-tés sportives, culturelles... A partirde 17h, les enfants pourront soitrepartir avec leurs parents, soit êtreaccueillis en garderie. Le mercredimatin, les cours auront lieu de 8h30à 11h30, une garderie sera mise enplace jusqu’à 12h30, ainsi qu’unservice de restauration pour lesenfants inscrits en accueil de loi-sirs.

dans le rythme biologique desenfants scolarisés.

un rythme mal adapté “Les enfants se couchent plus tardlorsqu’il n’y a pas classe le lende-main, ce qui est le cas trois fois passemaine actuellement. Or, il faut un maximum de continui-té dans les rythmes de vie de l’en-fant pour favoriser l’épanouisse-ment et la réussite scolaire. Toutesles études menées depuis vingt ans,corroborées par des études médica-les, remettent en cause le systèmeactuel”, précise Pascale Massicot,conseillère municipale déléguée àl’enfance et à l’éducation.

Alléger les emplois du temps pour améliorer les résultats scolaire,c’est le but des expérimentationsqui seront menées dans les écolesMouësse et Brossolette, en accordavec les conseils d’écoles, dès larentrée scolaire de septembre. Leprincipe, voulu par l’Inspection aca-démique, est d’allonger le temps

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 934

Du neuf dans la restauration

scolaire et les garderies

Les rythmes scolairesdes élèves français sontparmi les plus soutenusd’Europe et génèrentstress et fatigue.L’Education Nationalesouhaite expérimenterla semaine de quatrejours et demi.

l’importance

Séance de travail au Château desLoges. A l’invitation de la Ville deNevers, Luc Belot, adjoint aumaire de la ville d’Angers déléguéà l’Education, a participé à uneréunion de travail sur les rythmesscolaires. La ville d’Angers a menéune réflexion poussée avec lesparents, les conseils d’écoles... surle passage de la semaine d’école à4 jours et demi et travaille désor-mais en collaboration avec la villede Nevers sur l’application de cedispositif, son évaluation ....

éducation

du rythme

Page 35: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 35

quelque 70 enfants vont préparerun spectacle qui sera présenté auxfamilles le 15 juillet à partir de17h sous le chapiteau spéciale-ment installé à l’arrière duChâteau des Loges. Les entraine-ments se dérouleront sous le cha-piteau, mais également dans legymnase de l’école Jules-Ferry.“Durant deux semaines, lesenfants vont apprendre à seconnaître, à travailler ensemble,à se découvrir et accepter leursdifférences. Nous allons favoriserles temps d’échange à l’occasiondes repas du midi, par exemple,qui seront pris en commun, surplace grâce au service de restau-ration de la Ville de Nevers. Ceprojet s’inscrit dans la continuitédes actions que nous menonsavec la municipalité pour la sco-larisation des enfants en milieuordinaire”.

UN CHAPITEAU DE CIRQUE

INSTALLÉ DANS LE PARC DU

CHÂTEAU DES LOGES DU

6 AU 15 JUILLET.

Les enfants de l’IME Les Graviers,à Varennes-Vauzelles, et ceux ducentre de Loisirs Medio, vont seretrouver la première quinzaine dejuillet autour des Arts du Cirque.“Avec ce projet, nous souhaitonspermettre aux enfants de voyagerdans un univers féérique, expliqueStéphane Goutorbe, directeuradjoint de l’IME. C’est aussi l’oc-casion de valoriser les enfants, demontrer ce dont ils sont capablesbien que présentant des difficultésd’apprentissages”. Durant deuxsemaines, encadrés par les profes-sionnels du cirque de la compagnieAccroball-circus, par les anima-teurs du centre de loisirs Medio etpar les éducateurs des IME,

un cirque au Château des Loges

éducation

L’importance du code de laroute, la responsabilité et lasécurité dans la circulationurbaine… autant d’élémentsabordés avec attention par lesélèves lors des Journées de laprévention routière.

De nombreux enfants issus desécoles primaires de la ville se sontretrouvés au Parc Roger-Salengro,18 au 29 mai, à l’occasion de lajournée de la prévention routière.Une action née de l’idée d’unmembre du Conseil d’ Enfants etdes Jeunes et qui s’adresse auxclasses de CM2.

La théorie et la pratiqueLa matinée est consacrée à la théo-

rie, et l’après-midi à la pratiqueavec un parcours de circulation etmaniabilité. Avec l’association deprévention routière, la Ville deNevers fournit vélos et casques desécurité. Cette journée est encadréepar des moniteurs bénévoles titulai-res d’une attestation de préventionroutière. “Il s’agit d’une très bonneinitiative, car les enfants découv-rent et apprennent énormément, ilss’investissent également beaucoup.Le fait de savoir qu’ils sont évaluésà la fin de la journée leur fait pren-dre l’activité très au sérieux”. Lesélèves ayant obtenu les meilluresont été retenus pour partciper à lafinale départementale qui s’estdéroulée le mercredi 9 juin, auHall des Expositions à Nevers.

Pédalez tranquilles !107 participants pour la finaleLa météo peut clémente de ce mer-credi n’a pas freiné les ardeurs desjeunes cyclistes. Si la matinée s’estdéroulée à l’abri des gouttes pour lapartie théorique, l’après midi futplus arrosée ! Sous l’oeil des gen-darmes, des bénévoles de la sécuri-té routière et des parents venus ennombres, les enfants ont dû suivreun parcours ponctué d’obstacles enrespectant scrupuleusement lesrègles élémentaires de conduite, aurisque d’être pénalisés ! Les candi-dats neversois ont réalisé un bonscore avec sept élèves parmi les 15premiers. Tous avaient, en effet,bénéficié des séances d’initiationsproposées, organisées et encadréespar la Ville de Nevers.

Ci-dessus : Leane Wadbled, Saint-Amand en Puisaye, vaiqnueure du concours en compagnie de

Carlos Oliveira, adjoint au Maire de Nevers en charge de la circulation et des Déplacements

Urbains. Ci-dessous : Les élèves attentifs aux recommandations faites par les gendarmes.

Page 36: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 936

L’école au naturel

Ça ressemble à une classe découverte, on y fait les mêmesactivités, on découvre, on expérimente, on étudie, on ymange aussi... Mais, contrairement à une classe découverte,

on n’y dort pas ! On, ce sont les écoles de Nevers qui, en fonctionde leurs projets, peuvent être accueillies sur les sites d’Albert-Bayetet du Château des Loges, gérés par l’association Médio. “Nousavons la chance de bénéficier de sites très riches d’un point de vueenvironnemental : la partie boisée du château des loges, avec leparcours pédagogique et un milieu naturel préservé, et la proximitédu canal et d’une mare pour le site Albert-Bayet, explique FlorieDeanjan, animatrice de Medio. Nous organisons également des sor-

ties à l’étang de Niffond, sur le sentier de la Beue... Des interve-nants extérieurs interviennent ponctuellement en fonction des pro-jets d’écoles, des demandes”. En lien avec la Ville de Nevers,Medio propose des accueils à la journée, à la semaine ou encoreselon des cycles étalés sur une année. Les sites sont adaptés pouraccueillir du public d’âge maternel jusqu’au CM2 et au-delà. Une

salle de type laboratoire, un viva-rium, et d’autres ustensiles péda-gogiques sont à la disposition desélèves et des enseignants... Toutesles conditions sont réunies pour

que, à moindre coût, les écoliers de Nevers puissent découvrir,comprendre et respecter l’environnement qui les entoure. Cetteaction, la Ville de Nevers l’a inscrite dans la liste des projets propo-sées chaque année à la rentrée scolaire aux écoles et sert l’objectifde co-éducation entre la municipalité et l’Education Nationale.Renseignements : Direction Enfance Jeunesse 03 86 68 46 36.

La commission solidarité et vivreensemble du Conseil d’Enfants etde Jeunes de la Ville de Neverss’est rendue au refuge de Thiernayle mercredi 19 mai dernier. Unevisite dont l’objectif était de sensi-biliser l’opinion publique face auxabandons et à la maltraitance dontsont victimes les animaux. Aprèsune présentation du refuge, lesjeunes conseillers ont visité leslieux, à la rencontre des chiens,des chats et autres animaux qui ysont recueillis. Une visite qui n’a-vait rien de touristique ! Mettanten pratique la formule “le poidsdes mots, le choc des photos”,

les membres de la commissionainsi que leurs animateurs, aumoyen de maquillages et autresustensiles, ont pris place dans lesboxes aux côtés des animaux pourune séance photo devant servirune campagne de lutte contre lesmaltraitances et les abandons dontsont victimes nos amis les bêtes.En perspective, une expo photo àl’occasion de la fête du cheval enseptembre prochain, la création etla vente de cartes postales au pro-fit des refuges du département.Une visite est programmée aurefuge de Beauregard dans lapoursuite du même objectif.

Une autre façon de découvrir la nature, les sciences,une autre approche de l’école également. La Ville deNevers et l’association Médio ont mis en place desClasses Nature en direction des écoles de Nevers.

le CEJ a trouvé refuges

Des classes nature à deux

pas des écoles pour les élèves

de Nevers

enfance

Page 37: Nevers ça me botte ! Eté 2010

PERSO TEE-SHIRT, c’est lenom de la mini-entreprisecréée par les élèves de la

classe de première bac procomptabilité du lycée profes-sionnel Jean-Rostand. L’idée estde fabriquer des Tee-shirts per-sonnalisés pour des entreprises,des commerces, des associa-tions... Pour Sylvie Rouet,

enseignante référente sur ceprojet “Beaucoup de domainesde la comptabilité sont appro-chées de manière concrète autravers ce projet : la recherchede fournisseurs, passer descommandes, établir des factu-res... Les jeunes ont été accom-pagnés par la Boutique de ges-tion pour leurs démarches decréation de l’entreprise”. Cetteinitiative prend corps dans lecadre d’un partenariat avec l’as-sociation Entreprendre pourApprendre basée à Dijon.

Motivant pour les élèves“Nous avions chacun quatreactions à vendre afin de consti-tuer le capital de départ de

l’entreprise, explique Bileml’un des élèves. Nous avonsainsi récolté 168 euros qui nousont permis d’acheter la matièrepremière et de démarrer notreactivité. Ce projet nous a per-mis de voir concrètement com-ment fonctionne une entreprise.Le plus difficile étant sansdoute de trouver des clients”.Logiquement, l’activité dePerso Tee-Shirt doit s’arrêter enmême temps que s’achève l’an-née scolaire, mais les apprentisentrepreneurs, eux, espèrentpoursuivre. “Ce serait frustrantd’arrêter. Nous aimerions pour-suivre ou, au minimum, passerle relais à une autre classe”.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 37

Tee-shirt... perso

jeunesse

Les élèves de premièreannée de Bac Pro comp-tabilité du lycée profes-sionnel Jean-Rostand ontcréé une mini-entreprisedans le cadre de leur cur-sus. Une source de moti-vation supplémentaire.

La mini entreprise

Perso Tee-Shirt, a parti-

cipé le mercredi 12 mai

dernier au concours

régional des Mini-

entreprises qui se tenait

à Dijon. Les élèves,

accompagnés de leur

professeur, ont reçu le

prix coup de coeur du

jury. Une distinction en

signe de reconnaissance

de l’implication des jeu-

nes dans ce projet.

Récompense

On pourrait croire à une blague !Que nenni ! Maksim Akabayin, 19ans, étudiant en Math Sup au lycéeJules-Renard à Nevers et gardien debut dans l’équipe U19 de NeversFoot, est l’un des deux “serial crea-mers” retenus pour passer de lacrème solaire et faire de la préven-tion sur les risques du soleil auprèsdes vacanciers des Sables d’Olonne,du 10 juillet au 22 août prochain. Unconcours auquel plus de 700 per-sonnes ont participé et dont le défiétait de réaliser une vidéo de moti-vation. “C’est ma monitrice d’auto-école qui m’a parlé de ce concourspendant une séance de conduite. Je mesuis inscrit le soir même, se souvientMaksim. Après, tout s’est enchainé. Le

tournage de la vidéo restera un grandmoment, une aventure collective àlaquelle tous mes collègues de MathSup ont participé. Je voulais faire untruc original, genre super-héros. J’en aiparlé avec un ami, Kim Taï Lam, pas-sionné de vidéo lui aussi et on l’a fait.On tournait des scènes pendant lesinter-cours, certaines sont mémorables,surtout celle de la gifle. On a dû la faireau moins quarante fois, j’ai donc prisautant de claques....”. La vidéo dans laboîte, c’est tout un réseau qui s’acti-ve via Facebook, notamment. Lavidéo est visionné plus de 8 500 fois.Les votes affluent. Résultat, le 10 juindernier, jour de clôture des votes, lavidéo de Maksim pointe en deuxiè-me position. Convoqué avec dix aut-

res candidats aux Sables d’Olonne,pour l’entretien face au jury, MaksimLe Creamer Man convainc. “Je suissuper content d’être retenu. C’est le tra-vail de toute une équipe qui est récom-pensé. On s’est fait plaisir !”. Tube decrème solaire à la main, échantillonsdans les poches, Maksim va doncarpenter les plages vendéennes sixsemaines de rang, de 14h à 19h,pour prévenir et alerter des dangersd’une exposition prolongée et nonprotégée au soleil. Les enfants, biensûr, leurs parents, mais aussi les per-sonnes âgées seront sous la protec-tion des “serial creamers”.

Maksim, serial creamer !

La vidéo sur nevers.fr/serial-creamer.Sur Facebook :Maksim Akbayin Le Creamer Man

Page 38: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 98

Page 39: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Le quartier du Tonkin, formé aux alentours de 1890, à l’est de la ville, a été construit sur un terrain appelé : “ le Champ de la Ville”. Son nom est une évocation de l’histoire de France, vestiges de la guerrefranco-chinoise (1881-1885).

ville, lequel n’a pas beaucoup évolué pour lesuns ou a connu de nombreux changements pourles autres… C’est selon.

Célèbre pour son Tacot : “Petit train d'utilité locale”Le 20 novembre 1904, la ligne Nevers Saint-Saulge est mise en service, sur une longueur de43 kilomètres. Elle se prolonge jusqu’à Corbi-gny via Saint-Révérien. Le Tacot partait de lahalte- terminus, située 11, bis rue du Chemin-de-Fer, pour parvenir à la véritable gare de Ne-vers, celle du Tonkin (square R. Chatout). Lesuccès de cette ligne est immédiat et l’onconstate un trafic important dès l’ouverture :voyageurs, marchandises, bestiaux, bois et biensûr le compartiment postal. C’est une véritablerévolution dans les transports de la région. Iloffre des avantages importants, facilite les rela-tions entre villes et villages, permet le transportrapide des personnes et des marchandises ( ilfallait quand même deux heures pour relier Ne-vers à Saint-Saulge, nous sommes loin duTGV) et freine la désertification des cam-pagnes.Jules Renard en parle d'ailleurs dansson journal : « Le petit train d’utilité localenous emmène, sorte de jouet mécanique assezsolide pour porter une douzaine de voyageurset quelques paniers de poissons. Il s’arrête

quand il veut, quand les voyageurs lui fontsigne. L’administration a jugé inutile de tendredes fils de fer de chaque côté de la voie. Auxpassages à niveau, point de barrières. Le traindonne aux rares voitures le temps nécessaire,regarde prudemment à sa droite et à sa gauche,siffle longuement, s’assure s’il n’y a plus per-sonne, et repart. - Il n'est pas méchant ! ditl'employé, qui va de portière en portière, nonpour contrôler les billets, mais pour faire cau-sette avec les voyageurs, auxquels il offre de secharger des bagages à la descente : il n'a jamaisécrasé une mouche ! ». Selon la légende, son nom de Tacot viendraitdu Tac-o-Tac-o-Tac, par imitation du bruit faitpar la locomotive. Le 16 mars 1939, le Tacoteffectue son dernier voyage.

Quartier : le Tonkin

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 39

En 1883, l’empereur d’Annam cède le Ton-kin à la France sous la forme d’un protec-torat. Dans le quartier la plupart des rues

rappellent cette partie de l’histoire (rue d’Hanoï,rue Amiral-Courbet, rue commandant Rivière, rueFrancis-Garnier, rue Paul-Bert). Le Tonkin fait partie d’un des premiers quartierspavillonnaires, apparus à la fin du XIXème siècle.Le développement urbain a conduit l’extensiondes constructions, souvent sous forme de petitesmaisons basses de type rural. Au début duXXème siècle, le zonage des paysages et des acti-vités s’affirme. Nombre de faubourgs conserventune activité agricole, comme les maraîchers de laBaratte. Les quartiers Alsace-Lorraine et la Ro-tonde sont des quartiers de cheminots ; le Tonkin,lui est un quartier d’employés et d’ouvriers. Un quartier calme, tranquille, proche du centre

Un p’tit air deChine à Nevers

Page 40: Nevers ça me botte ! Eté 2010

LYONEL REMAUD ET DOMINIQUE REMAUD

PETITIMBERT, responsables du salon de coif-fure Evolu’tif, depuis 4 ans, ont retrouvé lequartier de madame, après avoir travaillé dixans à Saint-Saulge. “La quarantaine venant, nousavons eu envie de nous rapprocher de notre do-micile de Saint-Eloi. Nous cherchions un salon àreprendre sur Nevers, pas trop dans le centreville, et nous avons eu l’opportunité de nous ins-taller ici. Un salon à double entrée : côtéhommes, rue de la Motte, avec de la pure coif-fure masculine, souligne Lyonel, avec mon em-ployé Jean-Philippe, nous faisons partie des der-niers coiffeurs hommes, les derniers barbiers…de cette ville”. Dominique, coiffure femmes, ason entrée rue Francis-Garnier. “J’ai habité lequartier étant enfant, devant la caserne des pom-piers. J’allais à l’école du Mouësse. Nous aimonsbien le quartier, c’est calme, facile de stationne-ment. Nous avons une clientèle de quartier. J’airetrouvé les mamans de mes anciens camaradesd’école. Il y a même nos plus fidèles clientes quiviennent spécialement de Saint-Saulge”.

Lahcen et Ijja Jabadi, originaires du Maroc, ontrepris l’épicerie il y a dix ans. “Nous sommes bienici. C’est un quartier assez vivant, agréable, nousavons tout à proximité et l’école pour nos trois en-fants Leila, Hamid et Ilias”. Lahcen a quitté le soleild’Agadir, sa plage, sa famille pour se « lancer dansl’alimentation”. “J’ai beaucoup de famille, des cousins,des cousines qui sont dans l’alimentation, cela m’adonné envie d’entrer dans le métier. Nous avons eul’opportunité de reprendre ce commerce. J’aime lesgens, je travaille avec une clientèle de proximité la se-maine, beaucoup de personnes âgées qui vivent dansle quartier et qui apprécient d’avoir l’épicier à cotéde chez eux. Le week-end, car nous sommes ouverts 7 jours sur 7, c’est plutôt une clientèle de passage”.

Liliane Néant, 72 ans, vit dans le quartierdepuis 1973. “J’habite dans l’ancienne gare du Ta-cot, là juste au milieu du square. J’en ai vu du chan-gement par ici, confie-t-elle. Beaucoup de personnesque je connaissais sont mortes aujourd’hui. Avant il yavait un hôtel restaurant et un boucher, il y en aplus… Je connais les voisins de vue, pas par leursnoms, on se cause quand on se voit. Heureusementqu’on a quand même nos petits commerçants et lecafé, quand il est ouvert, ça fait de l’animation…

quartier de vie

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 940

Jean-Claude et Françoise Bandonny, sont les responsables du bar, tabac, presse, jeux, brasserieLe Tonkin depuis trois ans et demi. “Originaires d’Auxerre, nous cherchions une affaire à reprendre, nousavons eu un véritable coup de cœur pour le Tonkin. Le bar d’abord et l’environnement ensuite. C’est unquartier sympa, assez dynamique. Ça bouge dès 6h le matin avec la cité technique de la ville et les pom-piers. Tout au long de la journée nous avons une clientèle d’habitués et tous les âges se côtoient. Ça roule,ici on est bien. Les commerçants se complètent. Chaque année, aux beaux jours, nous organisons une fêtede quartier où sont conviés nos clients. Nous proposons un dîner campagnard, nous faisons venir un or-chestre et le tour est joué”.

Page 41: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Jean-Philippe Richard est l’un des co-fondateurs et directeur général de Bour-gogne Intérim. Installée 10, rue d’Hanoï de-puis mars 2002, l’agence bénéficie d’uneplace stratégique. “Nous faisons travailler unpublic qui bénéficie d’un agrément insertion parl’activité économique, délivré par Pôle Emploi, ilétait intéressant pour nous d’être près de Pôleemploi. De plus nous ne sommes pas très loinde la zone industrielle de Saint-Eloi où sont ins-tallées diverses entreprises. C’est également unquartier où l’on peut facilement stationner avecla ligne de bus qui passe juste devant. Nousavons eu la chance de pouvoir louer ces locaux,anciennement Batag, spécialement aménagéspour pouvoir accueillir nos bureaux. Nous avonsplus de place qu’auparavant et nous nesommes pas très loin du centre-ville”.

Vincent Cournède habite le quartier ouestde Nevers. Il n’hésite pas à traverser toutela ville pour venir boire un petit café etacheter ses cigarettes au bar Le Tonkin. “Jeconnais les propriétaires du Tonkin depuis leurarrivée ici. Je suis chanteur dans le groupe Fah-renheit. Chaque année nous animons la fêtedu quartier. Ici l’ambiance est chaleureuse, lesclients se connaissent tous et les échanges sontsympas. Tous les ingrédients sont réunis pourentretenir l’amitié”.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 41

MONIQUE ET ROLLAND VADROT, RETRAITÉS, VIVENT DANS LE QUARTIER

DEPUIS 40 ANS, RUE D’HANOÏ. Même si parfois Rolland regrette “le tempsoù il y avait davantage de vie et plus d’entente avec les voisins” ils aiment leurquartier. “Je connais bien le quartier puisque j’ai également travaillé tout à coté,rue Amiral Courbet. J’étais artisan carrossier. On a vu l’évolution de la rue au ni-veau des aménagements, avec les trottoirs refaits et les fils électriques enfouis…Au niveau des habitants, beaucoup de nos voisins sont partis, remplacés par desplus jeunes. C’est un quartier tranquille avec les petits commerçants sur place etpas très loin de Casino”.

quartier de vie

LETICIA ET ERIC CROS, 34 ET 36 ANS, ont repris la boulangerie il y acinq ans. “On a repris un terminal de cuisson que l’on a transformé en bou-langerie, précise Eric, les mains dans le pétrin. Nous sommes originaires deNevers et après avoir passé quatre ans dans la région parisienne, nous avonseu envie de revenir dans la Nièvre, explique Laeticia. Je connaissais le quar-tier, mon père habitait tout près. Nous vivons et nous travaillons dans le quar-tier. C’est un quartier agréable, avec l’école tout à côté, pour nos enfants.Nous avons une clientèle d’habitués, qui se connaissent entre eux, puisquebeaucoup habitent dans les bâtiments du Clos de la Motte”.

Sybile Rousseau vit dans le quartier depuis1996 avec sa famille. “Nous sommes arrivés deHaute-Savoie, suite à une mutation. Nous avonstrouvé cette maison dans le quartier et nous ysommes bien. Evidemment, quelques améliorationspourraient être apportées, comme par exemple sécu-riser le rond-point entre les rues du Tonkin et la rued’Hanoï, c’est un carrefour dangereux et peut-êtredévelopper le réseau de transports, une seule lignede bus passe dans le quartier, sinon c’est un quartiercalme avec les commerces à proximité et pas trèsloin du centre-ville”.

Page 42: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 942

Si Nevers Football n’a pu maintenir son équipe fanion en CFA2, ses deux réserves montentd’un cran, toutcomme l’étonnantOlympique Nevers-ASPTT.

LA DÉCEPTION EST LA HAU-TEUR DES ESPOIRS NÉS IL Y

A UN AN. Pour son retour -tant attendu - au niveau national,l’équipe fanion de NeversFootball est totalement passée àcôté de son sujet. Résultat : unretour à la case régionale. Lesraisons de cet échec sont multi-ples et il n’est pas question d’ac-cabler les uns ou les autres. Ilconvient toutefois de souligner

combien les Neversois ont man-qué de réussite (on ne compteplus les défaites sur le fil) ou sesont fait piéger par leur indisci-pline (trop de cartons rouges).Reste que ce cuisant revers doitêtre partagé. Le club peut rebon-dir, avec des ambitions si possi-ble. On y verra plus clair aprèsles différents mouvements dejoueurs et de dirigeants. Le traumatisme de la relégation

ne doit toutefois pas occulter lessatisfactions provenant de l’en-semble des équipes de jeunes deNevers Football (U14, U13, U11notamment) mais aussi et surtoutde l’accession des équipes réser-ves seniors et, vraisemblablement,des prometteurs U19.

Ces derniers ont réalisé uneseconde partie de championnatquasi parfaite, au grand bonheurde leur entraîneur, PhilippeLagrue. “A la trêve, nous étionsderniers avec 16 points de retardsur le 3ème. Le groupe manquaitd’unité. Les qualités techniquesétaient là, mais pas la cohésion.”En ressoudant son équipe, quitte àsacrifier momentanément

quelques éléments, l’ancienjoueur de la Jeune Garde n’a pastarder à voir le fruit du travail col-lectif. Les coéquipiers de ClémentAbrassart ont bouclé leur saisonsur le podium, à une excellenttroisième place, laquelle a bienfailli les hisser au niveau nationalla saison prochaine. Ces mêmesU19 ont remporté avec brio (3-0)la Coupe du Conseil général.Voilà donc la preuve que Neversdispose d’un joli réservoir detalents.Au rayon des accessions, on ajou-tera donc celles des réservesseniors de Nevers Football. MarcChérasse a parfaitement négociéla mission qui lui avait étéconfiée, à savoir hisser la “B” enpromotion d’honneur. Enfin, la“C”, co-entraînée par JérômeAlainé et Tarik Khaïdouri a, elleaussi, gagné son billet pour leniveau régional. Elle jouera enpromotion de ligue. Un échelonégalement atteint par le surpre-nant mais non moins talentueuxpromu, Olympique NeversASPTT (voir page suivante). EnPL, on retrouvera ainsi les troisclubs neversois, puisque leRacing Club Nevers-Challuy-Sermoise a parfaitement assuréson maintien à ce niveau.

UN BEAU RÉSERVOIR

PARMI LES JEUNES

Après une exceptionnelle seconde partie dechampionnat, les U19 de Nevers Footballont remporté la Coupe départementale etfrôlé l’accession en National. Au 1er plan :Corentin Mignard, Mohamed Mezrag,Geoffrey Laboureau, Gaëtan Colas, HugoIglesias, Geoffrey Lagrue. Au second plan :Philippe Lagrue (entraîneur), ClémentAbrassart, Maksim Akbayin, Jean-MarcKiganga, Houssaïne El Ouaroudi, GokhanBayrakdar, Simon Dremeau-Dray, FlorianSainjon, Aram Markharian, ChristopheSainjon (dirigeant). Absents : Sofiane Salhi,Andréa Dall’Armellina, Alexis Pommier,Maxence Foquet, Michel N’Gué, RaphaëlConot, Mustapha Rizki, valentin Petitrenaud.

Marc Chérasse a conduit l’équipe réserveen promotion d’honneur.

Résultats contrastés

Malgré sa combativité, Thomas Nativel n’a pu éviter à son équipe le retour au niveaurégional. Le Réunionnais fait partie des nombreux départs à l’issue d’une saison galère.

FOOTBALLsports

Page 43: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 43

sportsL’ASCENSION DE L’OLYMPIQUE NEVERS-ASPTT

SPORT BOULES

Femmes à l’honneur

Encadrée par Jérôme Alainé (en haut à doite) et Tarik Khaïdouri (au premier plan, 3ème en partant de la gauche), la seconde réserve de Nevers Football a gagné son billet pour la promotion de ligue.

COACHING GAGNANT pour Mouss El

Ouadhriri. L’ancien meneur de jeu

de Decize et Nevers a parfaitement

négocié sa première saison aux commandes

de l’Olympique Nevers ASPTT. En apportant

ses connaissances techniques et stratégiques

du football tout en insufflant sa philosophie

du respect au sein de troupes (trop) sou-

vent montrées du doigt, Mouss a hissé le

club de Murat Akbayin en promotion de

ligue. La belle aventure du promu aurait

même pu être plus belle encore, si un point

de réglement - et un invraisemblable imbro-

glio - n’était venu remettre en cause la qua-

lification de l’Olympique pour les demi-fina-

les de la Coupe du Conseil général. Touché par

ce “couac”, Mouss n’en repart que plus moti-

vé aux côtés de ses joueurs pour un pro-

chain exercice qui s’annonce passionnant.

Sport Boules de haut niveau les 10 et 11juillet à Nevers. Le Centre-Expo de

Nevers sera le cadre du championnat de

France en doubles-jeunes mais également de

la Coupe de France réservée aux -15 ans et -

18 ans. Moins connu que la pétanque, le sport

boules compte dix clubs dans la Nièvre, dont

la Boule Nivernaise (Nevers). Le principe du

jeu "traditionnel" est simple. Il consiste à pla-

cer ses boules le plus près possible d’un

objectif appelé «but». L’adversaire essaie à

son tour de placer les siennes encore plus

près ou d’enlever celles qui le gênent… Le

contexte de jeu est toutefois moins évident.

Cette discipline est très réglementée, elle se

joue dans un cadre bien défini, toutes les

boules sont marquées et ne peuvent être

déplacées que sous certaines conditions aussi

bien en «pointant», qu’en «tirant». On note

également plusieurs spécificités : le ciblé et le

tir de précision mais aussi le tir à cadence

rapide, le tir progressif et le tir en relais.

Autant de techniques à découvrir les 10 et

11 juillet à Nevers.

CHAMPIONNATDE FRANCE DES JEUNES

Pour la 14ème année consécutive, le comité

départemental de pétanque a organisé le 21

mars au boulodrome Roger-Fouvielle sa

«Journée de la femme». Il s’agit de l’une des

actions de la charte de développement de la

pratique féminine dans la Nièvre.

Hamid Allah Ouhyan (Olympique Nevers ASPTT)et Nicolas Corde (Nevers Foot C) évolueront enpromotion de ligue la saison prochaine. Lors duchampionnat de promotion de district, l’OlympiqueNevers ASPTT a toutefois nettement pris le dessus.

Page 44: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 944

sports

Hockey, patinage artistique ou encore acrobatique : le Roller-Club Nivernaisoffre une large diversité de pratique. Randonnées et compétitions sontd’autre part au menu de la section vitesse.

Comme sur des roulettes

TOUTES LES FACETTES DU ROLLER - OU PRESQUE - SE DÉCLINENT AU

SEIN DU RCN (ROLLER-CLUB NIVERNAIS). Créé en 1995 à Nevers,le club, présidé par Antoine Monguillon depuis 2005, compte actuel-

lement 79 licenciés et propose des initiations à différentes disciplines àdestination d’un public très large et dont l’âge varie de 4 à 65 ans. AntoinetteMonguillon s’occupe, elle, de l’école de patinage qui s’adresse à tous lesenfants de 4 à 7 ans. Plusieurs fois par semaine, elle encadre les entraîne-ments au gymnase Faidherbe. «Par ailleurs, je me déplace souvent dans

les écoles primaires et les centresde loisirs afin de faire découvrirma passion aux plus peti ts ,explique la vice-présidente du

RCN. Ces interventions ont permis à l’association d’augmenter le nomb-re de licenciés cette année.»La section vitesse, qui fonctionne en autonomie, est partagée entre ran-données et compétition. Pour les plus confirmés, l’objectif annuel estde participer à quelques FIC (French InLine Cup), épreuves de réfé-rence. Sous la conduite de Pascal Trutin, les patineurs effectuent desentraînements hebdomadaires en salle, le jeudi soir de 20h à 22h, etdes sorties-randos le dimanche matin et le mardi soir, quand la météole permet. Le Roller-Club Nivernais participe régulièrement au Téléthon ainsiqu’à différentes manifestations publiques en proposant des démons-trations et des randonnées ouvertes à tous.Tout récemment (26 juin), le RCN avait investi le parc Roger-Salengro,

à l’occasion de son Roller Challenge : des ateliers ouverts à tous, enpartenariat avec l’école Fénelon.

Roller-Club Nivernais : 03 86 61 51 50rcnivernais.site.voila.fr

SENSIBILISATION AUPRÈS

DES SCOLAIRES

Ecole de patinage à Faidherbe

Encadrée par Pascal Trutin (ici en action),la section vitesse du RCN se composed’un noyau dur d’une dizaine de licenciés,auquel s’ajoutent quelques patineursoccasionnels.

La p l u p a r t d e s

l i c e n c i é s d u

R o l l e r - C l u b

N i v e r n a i s ( 5 0

enfants, 29 adultes)

fréquente le gymna-

s e F a i d h e r b e .

Initiation au hockey,

danse et patinage

artistique sont au

p ro g r a m m e . P a r

ailleurs, l’école de

patinage rassemble

une quinzaine d’en-

fants de 4 à 7 ans. Le

6 juin dernier, ceux-

ci ont effectué leur “passage de roulettes”, équi-

valent au “flocon” à ski. “Roue verte” pour les

débutants, “roue bleue” pour les confirmés et

“roue rouge” pour les experts.

Page 45: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 45

sports

Historien et cyclotouriste, Jean-Louis Balleret explore avec une précision chirurgicale les originesdu vélo dans la Nièvre. Surprenant et passionnant.

Le vélodans la tête

ON CONNAÎT LA PASSION DE LONGUE DATE que nourrit Jean-LouisBalleret pour le vélo. Cyclotouriste averti, il sillonne avec allureles routes d'un département dont il est tout autant épris. Avocat et

élu (1), Jean-Louis Balleret vient d'associer avec brio sa plume à son enthou-siasme pour la petite reine. «Quand j'étais enfant (Jean-Louis Balleret estné en 1949), j'étais émerveillé par les exploits des coureurs du Tour de

France. Comme nombred'autres gosses, je décou-pais les coupures de presseet collectionnais les ima-ges de mes héros. Anquetil,Gaul, Darrigade...» Lafascination pour cet outil

de sport, mais avant tout de déplacement, a poussé lacuriosité de l'historien à en explorer les origines. «Jesuis parti de l'idée qu'il y avait des centaines demillions de vélos dans le monde, mais que personne nesavait d'où provenait cette invention», explique Jean-Louis Balleret. Alors, qui, où, comment ? L'auteurévoque Léonard de Vinci, puis le célèbre baron Karlvon Drais, inventeur de la «machine à courir», breve-tée en France en 1818 sous le nom de vélocipède, maisappelée draisienne. Enfin, surtout, le français PierreMichaux, concepteur du pédalier, en 1861. «Le plusrévolutionnaire, insiste Jean-Louis Balleret. Même si la

pédale conduit à l 'aberration du grand bi, un vrai danger. Vers lafin du 19è siècle, les roues de taille égale, puis les pignons marque-ront le grand essor de la bicyclette.» Jean-Louis Balleret impres-sionne, lui aussi. Notamment dans son étude quasi exhaustive de l'é-volution du vélo dans notre département. De 1865 à 1900. Des

dizaines d'heures le nez plon-gé dans les archives, il scruteles journaux d'époque. LeJournal de la Nièvre etl'Impartial du Centre. Le pre-

mier article recensé date du 28 mai 1868. «Le vélocipède à deux outrois roues commence à être en usage à Nevers... » Jean-LouisBalleret note l'évolution de l'utilisation du vélo, à travers ses aspectsmécanique, industriel, économique et social, puis sportif. Car, àl'instar des motocyclistes plus tard ou des skaters plus récemment, lecycliste dérange et fait peur. On apprend aussi dans le méticuleuxouvrage qu'une première course de vélocipède – hors fédération –est organisée à Cosne-sur-Loire en 1869. Le premier club cyclistevoit le jour à Clamecy en mai 1891, suivi de quelques mois parl’UV Nivernaise (Nevers), soit une année avant le Vélo SportNivernais (VSN), fondé à Nevers en mars 1892, club toujours enactivité (devenu VSNM en 1969). Il est aussi question des commer-çants, des artisans et du vélodrome du Pré-Fleuri. Jean-LouisBalleret signe une sacrée performance et l'on se délecte de curiosi-tés, comme ce croustillant courrier de Jules Renard à TristanBernard. Un Jules Renard fervent adepte du vélo. Il suffit pour s'enconvaincre de (re)lire cet extrait de Correspondance (1864-1910),Flammarion (1954) lorsque l'auteur de Poil de carotte écrit, enjuillet 1893 : «Quand je pense que j'ai passé les plus belles annéesde ma vie à jouer de la bicyclette !» Etonnant, vous dit-on !

(1) Jean-Louis Balleret est adjoint au maire de Nevers et conseillergénéral.

Les débuts du cyclisme dans la Nièvre (1865-1900), par Jean-Louis Balleret.

Dans la série “Les annales des pays nivernais”.

Disponible auprès de la CAMOSINE. 03 86 36 13 23

[email protected]

LE CYCLISTE D’ALORS

DÉRANGE ET FAIT PEUR

PASSIONNÉ ET PRATIQUANT -Jean-Louis Balleret, à l’issue de la LOOK, le 30 maidernier, entouré de FrançoisPatriat, président du conseilgénéral, et Dominique Bergin,PDG de Look Cycle.

SAUVIGNOISE VTT, ACTE 18Avec 1650 participants, la

SAUVIGNOISE 2009 a

atteint des sommets.

Marche, randos VTT, et

bien sûr, le raid de nuit

«First Night» ont fait le

plein de participants,

mais la surprise est

venue de la Sauvimôme,

une nouveauté entière-

ment dédiée aux tout

petits. Avec l’aide de

l’UFOLEP, la 18ème édition

aura lieu les 28 et 29août. Départ de la First

Night à 21h30 le samedi.

Randonnées VTT et marche

le dimanche matin dès 8 h,

sur de nouveaux tracés.

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS :

www.sauvignoise.com 06 10 36 37 17

phot

o : L

ione

l Bru

gger

Page 46: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 946

B r e t o n d ’ o r i g i n e , m a i sNeverso is depu is 2000 ,Pierrick Le Bras cultive laphilosophie zen et les artsmartiaux. A 59 ans, il vient dedécrocher le 4ème dan.

sports

Le père à l’assaut du fils. Pierrick face à Gwenawan,ceinture noire 1er dan. Dans la famille Le Bras, lekaraté est une religion. Martine, l’épouse de Pierrick,est ceinture marron.

karaté

En début d’année, Jean-Luc Doisne avu l’un de ses “élèves” le rejoindre aur a n g p r e s t i g i e u x d e s 4 è m e d a n .

L’emblématique entraîneur duKaraté-Gym Club de Nevers(KGCN), lui-même en routevers le 5ème dan, n’était pas peufier de la réussite de son “jeune” protégé. Duhaut de ses 59 ans, Pierrick Le Bras n’est eneffet au club que depuis 2006. Arrivé à Neversen 2000 - il est professeur à l’école André-Cloix - le Brestois n’était toutefois pas un novi-ce en la matière. “J’ai quitté ma Bretagne pour

mes études et, dès le début des années 70, j’aidécouver t le Kase (karaté shokotan) àl’Université. J’ai abordé différents styles d’arts

martiaux, l’Okinawa etmême l’Aïkido, mais jesuis revenu au karaté vial e s t y l e d u m a î t r e

Kanasawa...” Devenu 3ème dan, Pierrick vapourtant faire une longue coupure (de 1983 à1994) avant de se relancer véritablement àNevers. “J’ai trouvé ici une ambiance quasifamiliale, ce qui est rare dans les grossesvilles, mais aussi un grand passionné, Jean-

Luc Doisne.” Et lorsque l’on évoque sa lon-gévité sportive, Pierrick avance l’assiduité ouencore l’expérience, qui permet de jouer avecles limites de la vivacité. “On palie la force etla rapidité par le savoir et l’anticipation. J’aitoujours été adepte de la philosophie orienta-le, mon intérêt s’est porté sur le lien entre zen,tao et arts martiaux. Et, plus on avance dansl’âge, plus la philosophie prend de l’impor-tance...”

Le circuit de Nevers Magny-Cours sera le cadre

de la 5ème manche du championnat de France

Superbike, les 17 et 18 juillet. Après Lédenon,

Nogaro, Le Vigeant et, de nouveau, Lédenon, la piste

nivernaise verra le gratin national s’affronter au

coeur de l’été. L’occasion de voir les Nigon, Foray,

Da Costa, Four et autres Vincent Philippe en décou-

dre. Au programme : Superbike, Supersport,

125,Top Twin, Side-car et Pirelli 600.

Infos: www.magnyf1.com

Cinquième et avant-dernière épreuve du mondial

d'Endurance, le Bol d'Or est toujours un rendez-

vous incontournable et attendu des teams profes-

sionnels comme des écuries amateurs. Pas moins

de 31 équipes sont inscrites pour disputer l'inté-

gralité du championnat du monde.Par ailleurs, cette

74ème édition aura une saveur particulière car les

organisateurs viennent de renouveler l'accord qui

les lie au circuit de Magny-Cours pour une durée

de cinq ans, mais c'est la dernière fois que l'épreu-

ve aura lieu en septembre. En effet, les dates des

24 Heures du Mans et du Bol d'Or seront inver-

sées à partir de 2011 et le Bol d'Or se déroulera

en ouverture de saison au mois d'avril.

Infos: www.boldor.fr

CHAMPIONNAT DE FRANCE SUPERBIKE

17 ET 18 JUILLET

74ÈME BOL D’OR

12 ET 13 SEPTEMBRE

Placezen !au

Les motos en piste

L’IMPORTANCE

DE LA PHILOSOPHIE

Page 47: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 47

Médaillée d’argent en Pologne, lors des dernierschampionnats d’Europe d’escrime, MathildeGrumier réalise un encourageant parcoursdepuis son retour après une blessure qui l’avait éloignée des compétitions.

Je veux aller

plus loin !

Mathilde Grumier (à gauche) tout sourire sur le podium de Gdansk lors des dernierschampionnats d’Europe U23. Sa médaille d’argent relance sa jeune carrière.

APEINE LE TEMPS DE SE REMETTRE DE LA MÉDAILLE D’ARGENT

DÉCROCHÉE À GDANSK, en Pologne que Mathilde Grumierenchaînait avec une Coupe du Monde à Montréal. C’est sa per-

formance lors des championnats d’Europe U23 qui lui a permis d’êtresélectionnée pour participer à ce Grand Prix. «Je ne réalise pas encore,parce qu’au départ, le coach a hésité à me sélectionner», déclare l’é-péiste neversoise, désormais licenciée à Beauvais. Modeste, elle consi-dère sa sélection presque injustifiée. “Ma saison est loin d’être excel-lente”, insiste-t-elle. Blessée à la cuisse fin août 2009, Mathilde a dûstopper l’escrime durant trois mois avant de redoubler d’efforts afin deretrouver son niveau physique. Son parcours, lors du Grand Prix deMontréal, en mai, témoigne du travail accompli. Au Canada, elle termi-ne 31ème de la compétition, après s’être débarrassée de la SuédoiseJohanna Bergdahl, championne du monde junior, avant de chuter en32èmes de finale. Mathilde Grumier participe ensuite à une manchenationale, à Rodez, où elle s’incline en finale à la “mort subite” contre

Laura Flessel. Depuis son retour dans les salles, la Neversoise vit sur unrythme particulièrement dense, enchaînant les compétitions et les entraîne-ments. «Ce n’est pas quelque chose de gênant, bien au contraire, c’est unrythme qui me permet de me remotiver à chaque étape et de gagner

davantage au niveau mental», analyseMathilde. Avec le recul, elle finit par admet-tre que sa médaille d’argent est plutôt méri-tée. La succession des événements lui fait

prendre conscience de ses possibilités. De plus, elle semble désormais cul-tiver le tempérament guerrier qui lui faisait peut-être défaut jusqu’alors. Chef de file de la catégorie des moins de 23 ans en épée dames, elle s’en-traîne dans les locaux tout rénovés de l’INSEP, l’élite du sport français.Ses objectifs sont simples : les championnats de France de ce mois de juinet tenter de participer à certains stages de préparation avec les filles plusexpérimentées du groupe France. Les JO de 2012 ne sont plus très loin, unrenouvellement des cadres estdans l’air, et il n’est pas impossi-ble de voir la jeune nivernaiseparmi les représentantes de l’es-crime française à Londres. Sansnégliger ses études, la pensionnai-re de l’INSEP fait des études decommunication et voit son projetprofessionnel tout doucement sedessiner. Une chose est sûre, ellecroit en elle. “Je suis capable deme surpasser, d’aller encore plusloin. L’expérience d’une finaled’une grande compétition inter-nationale m’a transcendée. C’estcomme si j’étais montée sur unring de boxe...”

sportsMATHILDE GRUMIER

DÉVELOPPER

LE CÔTÉ GUERRIER

MATHILDE GRUMIERNée le 10 avril 1987 à NeversClubs : Nevers, Beauvais

Palmarès : championne

du monde junior par équipes,

championne de France junior

(2007); vice-championne d’Europe

U23, vice-championne de France

Universitaire (2010).

Etudes : Deuxième année EFAP

(Ecole Française des Attachés

de Presse).

Loisirs : Cinéma; séries américai-

nes (Gossip Girl; Newport beach;

Greek...); restaurant entre amis.

Page 48: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Q

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 948

Quel est le bilan général du club à l’issue de la saison ? Le bilan général n’est pas très satisfaisant. A commencer par le simplenombre de licenciés. Il y en avait 88 en fin de saison. La chute des adhé-sions est préoccupante. Il y avait 106 licenciés en 2009 et 150 en 2008. Lesinscriptions, voire les réinscriptions, se font de moins en moins, les jeunessont attirés par d’autres clubs ou d’autres pratiques sportives. Sur ce pointlà, nous devons trouver une solution de façon à ce que nos jeunes aientenvie de rester et nous devons recruter encore de nouveaux joueurs.

Il y a bien quelques satisfactions ?Bien sûr, nous enregistrons quelques résultats tout à fait corrects. Lesmini-poussins et les baby-basket ont joué le jeu toute l’année en se pré-

sentant à chaque rassemblement. Et ceux-ci se sont très bien passés. Legroupe des poussins s’est facilement qualifié pour la poule haute mais aensuite connu bien des difficultés face à des équipes plus fortes. Nosseniors garçons on fini invaincus de leur poule de brassage mais, euxaussi, ont peiné en poule haute. Enfin, cela fait deux ans que nos seniorsfilles terminent premières du championnat de la Nièvre.

Quels problèmes avez-vous rencontrés cette saison en tant que prési-dente ? Et quelles solutions proposez-vous pour y remédier ?Au niveau de la gestion des équipes, de l’encadrement et des déroule-ments des rencontres, notre gros souci est le manque de bénévoles. Il estarrivé qu’un coach ne sache plus où donner de la tête, entre la gestionde son équipe, l’arbitrage, la feuille de match et le chrono... La plupartdu temps, ce sont les parents des joueurs qui nous rendent service. Maisà force, le ras-le-bol de ces parents se fait sentir aussi, ce que je peuxcomprendre. Ce que je proposerai aux membres du bureau lors de laprochaine assemblée générale, c’est d’encourager tous les joueurs etjoueuses du club à venir donner des coups de main à l’ensemble des

coaches, ce qui permettrait de renforcerles affinités et la cohésion au sein duclub. Dans le même ordre d’idée, quelquechose me chagrine, c’est le fait que les

joueurs ne se connaissent pas entre eux. Les benjamins ne connaissentpas les cadets et les minimes ne savent pas qui sont les poussins. Nousn’avons pas suffisamment organisé de manifestations favorisant ce genrede rassemblement. Avec les membres du bureau nous allons tout fairepour mettre cela en place l’année prochaine.

D’autres changements sont-ils prévus pour la rentrée prochaine?Notre entraîneur principal, Raphaël Vallet, nous quitte. Il retourne vivreet travailler dans sa ville natale, Montceau-les-Mines. Nous avons recru-té son successeur, il s’agit de Nicolas Zagrocki, ancien joueur deCarcassonne, Montceau et La Charité où il a également entraîné.

Quels sont les objectifs du club ?L’objectif sera donc de garder nos jeunes et d’en ramener un maximumafin d’augmenter le nombre de licenciés. Charge à nous de tout mettreen œuvre pour conserver les nouveaux venus. Nous devrons égalementtrouver davantage de bénévoles pour aider les autres coaches à encad-rer les équipes. Nous mettrons en place des stages d’entrainements aux-quels participeront toutes les catégories de jeunes, sur plusieurs jourspendant les vacances scolaires. Il nous faut améliorer la communication.Nous devons essayer de retrouver l’ambiance amicale et familiale qu’ily avait dans ce club, les années précédentes, à l’époque où j’étais sim-plement joueuse ou supportrice de l’EBFN.

L’Entente-Basket-Fourchambault-Neversvient de connaître une saison difficile. Maiscela n’entame pas la motivation de NénéTouré, ancienne joueuse et présidente d’unclub qui lui est cher.

Relancer la dynamique

sports

AVEC UN NOUVEL

ENTRAÎNEUR

Depuis deux saisons, l’équipe féminine de l’EBFN est championne de la Nièvre.

Néné Touré, présidente de l’Entente-Basket-Fourchambault-Nevers

Page 49: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 49

Recordsbattus

La chronique d’Antoine De Wilde*

envieux, un vrai souk ! Bref, on appel-le ceci le tourbillon, celui qui peut vousfaire perdre la tête… On aimerait qu’ilcontinue à jamais… Terrible erreur !Car vous vous retrouvez dans uncocon, placé dans une forteresse impre-nable…Mais à coté de cet empire, il y

a d’autre terres à conquérir, parce que vos rêves d’enfantsne s’arrêtaient pas là. Alors on continue, il faut se (re)ciblertout de suite et se (re)concentrer sur l’essentiel, savoir semettre un coup de pied aux fesses, se mettre en danger car“à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire...”DIRECTION MARSEILLE. C’est pour cela et surtout pour alleraux bouts des mes objectifs, que j’ai choisi de rejoindre monentraîneur Philippe Rémond à Marseille, et de m’entraineraux cotés des kenyans de la Légion Étrangère. Un moyenimplacable de me remettre en question et de voir réellementce que j’ai dans les jambes et dans le cœur… C’est n’est pasune nouvelle histoire qui commence mais la même et uniquequête qui évolue. Très sincèrement, cela a été une décisiontrès difficile à prendre, de quitter sa famille, ses proches, sonconfort, ses habitudes, mais je veux tout mettre en œuvrepour n’avoir aucun regret et, si j’échoue, avoir l’honnêtetéde dire que je n’étais pas assez talentueux. Pour l’instant onest bien loin d’en être la ! A travers ces lignes, je vous feraipartager mon évolution car mon but reste le même : emme-ner Nevers au plus haut niveau ! En espérant que “mon”but devienne “votre” but ! Alors, continuons !

* Antoine De Wilde, ancien champion de France de cross-country et de 3000 m steeple estathlète à l’A.O. Nivernaise.

La route qui mène aux JO

de Londres 2012 est un chemin

pavé d’incertitudes. Pourtant,

Antoine De Wilde s’est promis d’ê-

tre à l’heure anglaise.

Le compte à rebours est lancé.

Chaque mois, le Neversois nous

fait partager sa préparation et

nous livre ses sentiments.

26ÈMES FOULÉES DE NEVERS

Foulées 2010. Des enfants aux plus aguerris, les cou-reurs se sont donnés à fond. Ci-contre, le maire,Florent Sainte Fare Garnot félicite les lauréats de lacourse des 5 km, Anaïs Pannier et Quentin Blondeau.Ci-dessous, le podium de l’épreuve reine avec notam-ment Clémence Calvin, première féminine.

sports

Chaleur et record de participation pour

la 26ème édition des Foulées de Nevers,

le 21 mai dernier. Avec 1346 concou-

rents recensés au gré des différentes arrivées,

la cuvée 2010 restera dans les annales., Engagé

de dernière heure, le Kényan David Munyutu a

inscrit son nom au palmarès de l’épreuve

reine, celle des 9 km, Le sociétaire du JC

Sablais (Vendée), membre de le Légion étran-

gère, a devancé Hassan El Hamadi et le local

Antoine De Wilde, lequel briguait un second

succès consécutif devant ses supporters, juste

avant son départ pour Marseille (voir chro-

nique ci-dessous). Munyutu a, au passage, éta-

bli un nouveau record (27’ 50”) sur le tracé

inchangé depuis 2004.

Sur la route de Londres

P“POUR GAGNER, IL FAUT RISQUER DE PERDRE”,a dit Jean Claude Killy. Qui l’eût cru ? Pas mêmemoi… et pourtant. Ça commence petit, par unecoupe et son simple nom dans le journal; alorson continue. Puis viennent des titres, qui off-rent la photo en petit médaillon. Et on continue...Les grandes courses, triomphales, qui décernentun certain statut, débouchant sur une notoriété,indélébile. On continue. Puis on est mis en avant,souvent, tout le temps. On adore ça, je vous ras-sure, on rencontre d’innombrables personnes,des amis, des connaissances, des fans, des

Page 50: Nevers ça me botte ! Eté 2010

expression politique

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 950

En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité,publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent que leurs seules

i des travailleurs ont été repris encontrat intérimaire dans plusieursentreprises, comme Valeo, Gates ouImphy, on est bien loin de la "repri-

se" annoncée. Il y a deux ans, lors de l'éclate-ment de la crise boursière, tous les dirigeantspolitiques prétendaient que sauver le systèmebancaire était une nécessité pour toute la société,que c'était la seule solution.Mais aujourd'hui les mêmes spéculent de plus belle,contre les monnaies et les dettes des États; entraî-nant à terme toute la société vers une autre crisefinancière. Et aucun État n'envisage d'exproprier lesbanquiers et de mettre sous contrôle le système ban-caire.

Par contre tous les états se sont endettés jusqu'aucou… auprès de ces mêmes banquiers. Et pour rem-bourser, il diminuent les dépenses publiques en s'enprenant aux dépenses les plus indispensables à lapopulation. C'est le cas dans toute l'Europe, quelque soit la couleur du gouvernement en place.Après les retraites, le gouvernement français annon-ce qu'il s'en prendra au RSA, aux aides au logementou aux contrats aidés par exemple. Il nous dira qu'ilfaut faire de nouvelles économies sur la Sécu, c'est-à-dire couper dans les dépenses de santé. Il veutbloquer les dotations aux collectivités locales.Mais il n'y a pas de fatalité.Ce ne sont pas les travailleurs qui ont vidé les cais-ses de l'État. Les milliards débloqués sont allés dans

les poches des banquiers et des grands groupescapitalistes. C'est à eux de payer !Et pour se défendre réellement, il ne faudra pascompter sur les échéances électorales. Ce seraitune duperie. Les travailleurs devront se défendreavec leurs propres moyens, avec leurs propresarmes de classe : les grèves, les manifestations derue, une explosion sociale assez puissante pour quela classe capitaliste craigne pour ses profits, et pourson pouvoir sur l'économie.

Geneviève LEMOINEConseillère municipale Lutte Ouvrière.

SPour arrêter la plongée vers la misère, il faut que les exploités se défendent

e 8 mai dernier Didier Boulaud adémissionné de ses fonctions deMaire, et Monsieur Sainte FareGarnot a pris sa succession par un

vote du conseil municipal le 18 mai. Mon groupe a salué l’attachement de DidierBoulaud à l’union des forces de gauche, à laquelle ilest resté fidèle lors des trois campagnes municipalesqu’il a menées. Une Union qui a gagné à Nevers dès1971 et qui reste une valeur pour une majorité deNeversoises et Neversois.Notre nouveau Maire aurait pu, héritant d’une sainegestion municipale, prendre une succession sereine,si dans le même temps le Président de la Républiquen’avait annoncé un sévère plan d’austérité sociale etsalariale englobant de force les collectivités locales.Ce plan sélectif ne s’applique à l’évidence pas auxpremiers fauteurs de crise (680 000 emplois détruitsen France dans les 18 derniers mois mais 14

milliards d’allègements d’impôts accordés au patro-nat), sans parler du scandaleux « bouclier fiscal »dont la droite refuse l’abrogation. Quant à la délirante inscription dans la Constitutionfrançaise de la maitrise des déficits, rappelons que ledogme libéral du traité de Lisbonne, pourtant rejetépar notre peuple le 29 mai 2005, gravant dans lemarbre la « concurrence libre et non faussée » nousa menés à une crise d’une gravité extrême, en Grèceet dans toute l’Europe. L’objectif est encore une fois, pour les financierssans scrupules, de gagner de nouvelles parts de mar-ché en assassinant à petit feu les services publics.Le Président Sarkozy en justifie l’application auxcollectivités locales en parlant d’une « mesure deresponsabilisation collective ». Or si les collectivitésterritoriales représentent près de 75 % de l’investis-sement public, seulement 11% de la dette publiqueleur est imputable.

Sachant que l’État doit aux seuls départements déjà4,65 milliards d’euros pour la simple année 2009au titre des charges transférées, parler de “respon-sabilisation collective” dans un tel contexte confi-ne à l’indécence.Le gouvernement doit balayer devant sa porte, nonen réduisant les dépenses publiques mais en abolis-sant le bouclier fiscal et en taxant les actifs finan-ciers qui s’élèvent au chiffre astronomique dévoilépar l’INSEE de 5 000 milliards d’euros. Plutôt que d’organiser l’asphyxie financière et lamise sous tutelle des collectivités, il convient aucontraire de les soutenir pour une meilleure satis-faction des besoins des populations et une plusgrande solidarité entre les territoires.

Christian LEBATTEURpour le groupe des élus communistes

et apparentés

LRésister au diktat des marchés financiers

Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine

uelques semaines après les électionsrégionales, je me permets de revenirsur ce fait majeur de la vie politique :vous êtes, électeurs et électrices de

Nevers très nombreux à ne plus vous déplacerpour aller voter. Certains le regrettent; d’autres le déplorent…Pour ma part, je pense que l’abstention est ungeste politique fort, et non pas la marque d’undésintérêt ou d’un mépris pour la chose politique.Je pense que vous êtes, électeurs qui n’allez pasvoter, des citoyens en attente, exigeants et sou-vent …- Déçus par ce que montrent les politiques ; jepense au “bling-bling” présidentiel mais aussi auspectacle des confrontations stériles, comme l’at-

titude de l’opposition de droite au conseil munici-pal, outrancière et politicienne. ;- Sceptiques sur la capacité des politiques àaffronter les défis nouveaux et des enjeux quinous dépassent. Pourtant, les élus municipaux sebattent sur des dossiers et sont capables de faireavancer les choses ; c’est le cas dans la rénovationdes quartiers de la ville, à l’est et à l’ouest, au cen-tre ville aujourd’hui pour améliorer le quotidiendes gens ; ou dans le combat pour l’entreprise“Energia” ;- Fatigués par la “langue de bois” ; le mondepolitique a ses codes et son langage, comme dansl’entreprise, le monde de la communication, del’éducation… Il n’est sans doute plus “parlant”,plus actuel, il est trop factice. Pourtant, dans la

QÀ celles et ceux qui ne vont pas, qui ne vont plus voter

façon de vous parler de nos projets aujourd’hui,ou de nos difficultés quotidiennes, les élus majo-ritaires sont “dans la vie” et dans la sincérité. Ce manque de confiance et cette vision pessimis-te concourent à ce discrédit du politique. Je voiscependant vos élu(e)s neversois plutôt proches,plutôt présents, plutôt attentifs. Il y a sans doutedes choses à changer. Aidez-nous. Nous avonsentendu ce désenchantement. C’est pourquoi jevous propose, abstentionnistes neversois, d’enga-ger le dialogue et de venir discuter avec nous,dans le respect des positions de chacun.

Patrice CORDEpour le groupe des élus socialistes

et apparentés

Page 51: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Nous tremblons tous devant la mollesse des majo-rités locales à soutenir ce qui devrait être une prio-rité.Priorité économique, pleine de promesse pourinverser la courbe démographique, et relancer l’ac-tivité dans nos chers territoires.Vous pouvez compter sur l’UMP nivernaise etl’opposition dans son ensemble, pour dénoncerces manipulations grossières et remettre ces diri-geants face à leurs responsabilités. Au travail doncSénateur, Députés, dirigeants du Conseil Généralet de la Région. Au travail comme les Berrichons,mieux que les Berrichons pour décrocher le TGV àNevers !

Adrien MONTOILLEPour les membres UMP

de l’opposition

a démission du maire de Nevers,l’ancien instituteur venu de l’AllierD. Boulaud, et son remplacementquatre ans avant l’échéance de 2014

par le normalien parisien F. Sainte Fare Garnot,cache une terrible bataille au sein du parti socia-liste nivernais. Le nouveau maire choisi par D. Boulaud aura ainsi letemps de s’implanter localement et de se préparer àune lutte sans merci à gauche avec le député-maire dela Charité-sur-Loire, l’énarque Gaëtan Gorce, 51 ans,qui vise la mairie de Nevers. Ce duel se déroule sur fond de course pour le cumuldes mandats au PS local : chaque élu important veutêtre tout à la fois parlementaire (retraites en or et6.000 euros d'indemnité forfaitaire de frais mensuel-le) et patron d’un exécutif local de plus de 3500 habi-

tants (voiture de fonction et frais sur justificatifs). Or, G. Gorce sera seul à perdre son mandat de dépu-té en 2012, après la suppression d’une des trois cir-conscriptions législatives de la Nièvre: au nom de laparité, Mme Carrillon-Couvreur, députée depuis2002 et première adjointe au maire de Nevers garde-ra son mandat, et C. Paul, député de l’est du départe-ment et vice-président du Conseil Régional est jugéinexpugnable dans le Morvan.Face à ces deux professionnels du cumul, G. Gorceest bloqué. Pour garder ses privilèges , il pourrait cer-tes être élu sénateur en succédant à D. Boulaud qui aannoncé qu’il quitterait le Sénat en 2011. Hélas pourG. Gorce, un “apprenti-cumulard” du PS, le vice-pré-sident du Conseil Général JL. Rollot, est le favori desgrands électeurs de la Nièvre. Il ne reste donc plusqu’une voie étroite pour G. Gorce: être élu maire de

Nevers en 2014 et à partir de là devenir député de lacirconscription.L’avenir va très vite décoder la stratégie retenue parF. Sainte Fare Garnot pour ce duel fratricide à gau-che:- soit sortir Nevers du système dans laquelle la ville aété confinée depuis 17 ans -ce qui fait qu’elle souff-re aujourd’hui beaucoup plus que les autres villescomparables- et affronter G. Gorce sur le terrain dela modernité - soit au contraire renforcer ce système appris de sonmaître et qui, bien que dévastateur pour la ville et seshabitants, reste politiquement maîtrisé.

Emmanuel GISSEROT Pour le groupe des “non inscrits” de l’opposition

L

un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations et chiffresopinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal.

En 1967, Maître RAMET, Maire deNEVERS, décidait avec son homo-logue suédois d'associer notre citéeà celle de LUND située au sud de la

SUÈDE.ALFA-LAVAL, alors installée dans notre ville futle trait d'union à ce jumelage.Depuis 43 ans, l'association NEVERS-LUNDfavorise des relations très constructives entre cesdeux villes que ce soit au niveau des échanges dejeunes que des échanges d'idées.LUND est une ville de 110 000 habitants avecune progression de 2% l'an qui possède une uni-versité de 40 000 étudiants répartis en 130 natio-nalités. Mais LUND c'est surtout la concrétisationd'un projet hors du commun appelé IDEON.

IDEON, c'est une ville dans la ville, lieu de par-tenariat entreprises-université, lieu d'incubationoù tout est axé sur la recherche, la conceptionpuis la commercialisation de nouveaux produits.C' est au départ deux entreprises qui ont conçu ceprojet, c'est maintenant 270 entreprises repartiessur 120 000 m².NEVERS doit s'inspirer de cet exemple.NEVERS est compétitif dans la recherche auto-mobile, notre citée a deux atouts majeurs: la pro-ximité du circuit de MAGNY-COURS où sontimplantes des entreprises performantes.l'ISAT, réputé au niveau international.NEVERS doit attirer des chercheurs et doit seprojeter dans l'avenir, les avancées sur lesmoteurs decarbonnés, futur de nos moyens de

transport, pourraient constituer une approcheintéressante bien sur basée sur le partenariatentreprises - ISATLe but final, quelque soit le parti politique, est derendre NEVERS attractif et competitif afin dejuguler l'exode de la population et ainsi de casserla spirale des consequences engendrées par cephenomene.Alors que certains de ces jumelages nous serventde modele, ayons la critique positive, agissonspour que NEVERS redevienne prospere, nous enavons le potentiel.

Philippe CORDIERConseiller municipal de l’opposition

JDe l’intérêt des jumelages

l’ouest de la Loire, il y a le Berry etBourges et à l’est, il y a la Nevers,Nièvre et la Bourgogne. Ces deux“régions” à priori proches ont pourtant

des élus qui ont des visions très différentes de l’ac-tion politique.Sujet emblématique, grand projet de désenclave-ment pour notre ville et notre département, le dos-sier de la ligne grande vitesse Paris-Lyon est com-plètement délaissé par les dirigeants politiques denotre côté de la Loire.À l’ouest, associations, courriers, sites internet,comités de soutien, blogs, actions auprès desMinistres, auprès du Président de la République,alors qu’à l’est rien qu’une malheureuse pétitionsur le site de la ville, et un ancien Maire toujoursSénateur qui de déclarations en déclarations n'afait jusqu'ici qu'orchestrer habilement une commu-

nication locale pour masquer le vide sidéral d'ac-tions concrètes de sa part, de la part du ConseilGénéral et de la part de la région.Tout se passe comme si, sous le vernis de ce plancomm’ déroulé dans tous les médias locaux, lastratégie réelle des socialistes dirigeants était avanttout de ne pas obtenir le TGV, de manière à conser-ver leur mainmise électorale sur un territoireenclavé et appauvri.Notre territoire dispose pourtant de tous les atoutsgéographiques et pécuniaires nécessaires pour untel projet : parcours le plus court, pas de grandsouvrages d’art, desserte des grands bassins de vie… Un “triangle” d’aiguillage permettrait de reliercette ligne avec la Lyon-Nantes aux alentours deNevers et de connecter Bourges. Une modernisa-tion déjà en cours de la voie existante raccorderaitClermont-Ferrand.

ÀLes deux rives de la Loire à différentes vitesses

Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 51

Les dessous de la démission surprise de Didier Boulaud

Page 52: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Ils ont entendu parler de Nevers, comme ça, vite fait, par le circuit de Magny-Cours pas loin, un roman de Duras, le nomde Pierre Bérégovoy... Alors Julie et Simon,étudiants de passage dans la région, ont

eu envie de s’y arrêter. Venusà pied, ils sontd’emblée char-més par l’entréesud, la vue panoramique, l’image d’unecité provincialetranquille, étendue le longde son fleuve : la Loire.

1. Pas difficile de trouver le camping, à droite du pont de pierre. Etaprès avoir réservé leuremplacement, les voilàqui répèrent déjà, sur leplan, les lieux de visiteet de balade possibles.“T’as demandé où estl’Office de Tourisme ?”s’inquiète Julie. - En face, sur la butte, à l’entrée du palais, très beau il paraît...”

2.“Viens, dit Simon, allons de ce côté, il y a un port de plaisance. La Jonction. Une autre foisje visiterais bien la région en bateau.”- C’est encore la Loire ? - Non, ici c’est le canal latéral. On peut même y faire du vélo, du footing ou du roller ! Je croisqu’il y a une écluse, là-bas, au fond...”

EscapadeTouristes : Julie et Simon

Photos : Patrick Leriget

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 952

Page 53: Nevers ça me botte ! Eté 2010

3.Passé le pont, déjàrenseignés, les voilàpartis jusqu’au sentierdu Ver-Vert. “T’as vu, c’est le nomd’un perroquet ? Tropdrôle la légende ! - Jamais entenduparler, moi j’connaisque la Botte.”Découverte desabords du fleuve, sa faune, sa flore, ses crues ; puis pause au bord de l’eau.Pique-nique, siestebercée par le chantdu courant et celuides sternes... Enremontant, ils s’arrê-tent à la cabane descanoés : pourquoipas une descentejusqu’à La Charité ?Ou une sortie de pleine nature ?

vacancesà Nevers

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 53

Page 54: Nevers ça me botte ! Eté 2010

5.“T’as vu Simon, c’est Nevers sur le plat !- Ok c’est joli mais bon, la faïence j’suis pas fan...Mais j’suis sûr que ça plairait à ta mère !”Plus haut, ils découvrent la chapelle où repose Bernadette Soubirous. “Incroyable le monde ici !- Normal, c’est une ville de pélerinage.”Puis instant de fraîcheur sous le jet du parc.“ Y a des Marchés du terroir l’été. Et un grandfestival en juillet, les Zaccros. J’aimerais bienqu’on revienne, j’adore les arts de la rue... - Ok, mais aussi en août, pour le Triathlon !”

4.Julie et Simon ont pris lapromenade des remparts.Les voici sur les pavésde la Porte du Croux.“C’est la seule tour qui a survécu... de l’anciennecité fortifiée ; avant il avaitune muraille tout autour.- Comment tu sais ça toi ?- Ben j’ai lu le panneau !Y’en a partout. C’estgénial pour les touristes,tout est expliqué, ça s’appelle le Fil Bleu. Nevers c’est une Ville d’art et d’histoire...- Dis, on se fera aussi un bon resto ?”

Escapade

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 954

Page 55: Nevers ça me botte ! Eté 2010

6.“C’est le premier château après la Loire. Vraiment beau ! Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On va voir lesvitraux modernes à la cathédrale ? Ou du shopping ?La rue piétonne est juste derrière...- Allons-y, et on goûtera les Négus, ça doit être bon !Faudra se renseigner, pour aller faire un tour au circuitde Magny-Cours.”

7.Après une pause en terrasse, balade dans le bourg ancien, Saint-Etienne : “Tu t’rends compte, cette église a plus de mille ans !”Puis Julie et Simon flanent jusqu’en bordure de la Nièvre...“En août, ils fontdes spectaclessur le thème de la rivière. - C’est quoi à ton avis, enface de lamédiathèque ? - Une salle derock, j’crois.- On fait quoiJulie demain, çat’dit la plage ;farniente etbronzage ? Un bol d’air de Loire quoi...- La plage, c’estune idée top !”

vacancesà Nevers

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 55

Page 56: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Morvan est exceptionnelle. Aupied, le bourg étend ses habita-tions, principalement des corpsde ferme et des maisons devignerons. Du château fort deMaërs (Mars, origine éthymo-logique de Metz), qui fut lefief du duc de Bourgogne vers

880, puis desGonzague deNevers, ne sub-sistent qu’unemuraille et lachapelle, deve-

nue église, avec son magni-fique toit de pierre. La voie romaine Autun-Orléans, fut très fréquentéejusqu' au 17è siècle. Sa chaus-sée, encore visible au 19e siè-cle près de Champagne, étaitun passage très fréquenté,comme en attestent les nom-breuses découvertes de mon-naies et de tessons de céra-mique. Metz-le-Comte, oùséjourna fréquemment

Nevers

Clamecy

Cosne

DecizeFoursDornes

LuzySt-Pierre

St-Saulge

St-BeninChâtillon

Prémery

Brinon

TannayVarzy

Lormes

Saint-Amand en Puisaye

Corbigny

Château-Chinon

Moulins-Engilbert

Montsauche

Pouilly

Donzy

La Charité

. .. . .

.......

.. ...

... .

Allier

Cher

Yonne

Côted’Or

Saôneet Loire

..L ..Metz-le-Comte

carte postale

Bercés par l'Yonne et son affluent l'Armance, Metz-le-Comte et son hameau Champagne sont séparéspar la «Montagne» où se dresse Notre Dame de l'Assomption, église romane du XIIe siècle.

Entre vignes et collines

L’HISTOIRE DE METZ-LE-COMTE EST RICHE. ET SA

SITUATION GÉOGRAPHIQUE

MÉRITE LE DÉTOUR. En venantde Tannay, son chef-lieu decanton, on entre dans la com-mune par une route en lacetsqui grimpe jusqu’à

Champagne, imposant hameau,au nom prédestiné, entouré devignes où le célèbre cépagetannaysien a repris vigueur cesdernières années. Poursuivantson chemin, le randonneur -surtout s’il est à vélo - com-prendra bien vite que l’accès à

Notre Damedel’Assomptionoffre un pan-orama qui semérite. Dusommet de la“montagne”,la vue sur lescoteaux tan-naysiens, levézelien etles monts du

LE RETOUR EN GRÂCE

DES VIGNOBLES

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 956

Page 57: Nevers ça me botte ! Eté 2010

François Miterrand au coursdes années 50, vit aujourd’huiau rythme de la polyculture etde l' élevage. Les exploitations

viticoles, qui retrouvent peu àpeu leur lustre d’antan, produi-sent essentiellement du melonet du chardonnay. “Depuis une dizaine d’années,Metz-le-Comte regagne des

habitants, se réjouit le maire,Jean-Claude Gauthier. Celaest peut-être dû au retour engrâce de notre célèbre“melon”, mais aussi dumaintien de l’école élémen-taire, en regroupement péda-gogique avec les communesvoisines. L’entretien de l’é-glise et la restauration destrois lavoirs, patrimoinerural non protégé, font l’ob-jet d’une attention particu-lière du conseil municipal.”

Bâtie au XIIè siècle sur

l’emplacement de l’an-

cien château-fort, la

chapelle sera peu à peu

agrandie et transfor-

mée en égliseLes cha-

piteaux sont sculptés

de décors végétaux

encadrant des visages

humains. Son toit en pierre (ou

lauze) est remarquable. Perchée

sur la “montagne”, elle est bordée

par le cimetière et quelques vignes.

M a i s o n s d e

vignerons ou

d e m a î t re s -

vignerons, mais

aussi bâtiments

de ferme cons-

tituent l’essen-

tiel de l’habitat.

Le coeur du bourg, que surplombent la “montagne” et l’église, est

disposé autour d’une place excentrée, appelée le Gueur, sorte de

grande mare-abreuvoir. Les maisons sont disposées en étoile autour

de cette place.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 57

Metz-le-Comte Patrimoine

L'activité, à Metz-le-Comte, est essentiellement agricole. Elle tourneautour de l'élevage bovin et du vin, cépage melon principalement. Lecépage chardonnay est également bien présent sur les coteaux tannay-siens. Le hameau de Champagne (ci-dessus), situé au sud-ouest du ter-ritoire communal, en rebord de plateau, s' apparente par sa morpholo-gie à certains villages des Hautes-Côtes viticoles de Côte d' Or.

ÉGLISENOTRE-DAME

DE L’ASSOMPTION

MELON ET CHARDONNAY

Canton de Tannay

Arrondissement de Clamecy

Communauté de communes “La fleur du Nivernais”Hameaux : Champagne, les Crépillons

Maire : Jean-Claude Gauthier

Population : 202 hab. (les Metz-le-Comtois)

Superficie : 1437 ha

Cours d’eau : l’Yonne et l’Armance

Exploitations agricoles : 8

Artisans/commerçants : 1 climatiseur, 1 entreprise d’espaces verts

Ecole : En regroupement pédagogique

Association : Comité des fêtes

Festivités, animations : Fête de la bière (février), rallye pédestre (mai),

fête nationale du 14 juillet, jeux intervillages (15 août)

Mairie de Metz-le-Comte : 03 86 29 84 [email protected]

HABITAT

GUEUR ET PLACE DU VILLAGE

METZ-LE-COMTE

REGAGNE

DES HABITANTS

carte postale

Page 58: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Il était l’un des neversois les plus connus. Il reste l’un de ceux qui ont le plus longtemps servi la ville et le département. Disparu le 17 mai à l’âge de 80 ans, Jean-Pierre Harris fut homme de passions et de convictions. Elu à la municipalitépendant trente ans, il fut le premier adjoint de Pierre Bérégovoy, de qui il fut proche ; mais aussi vice-président du Conseil général à l’époque où y siégeait François Mitterrand, son ami. Philosophe, haut fonctionnaire, historien et écrivain, Jean-Pierre était devenu une mémoire et une conscience de la Nièvre ; son “cher et beaupays”... auquel il aura donné sa vie entière.

IL EST DES HOMMES

D’ESPRIT, DE CULTURE ET

D’ENGAGEMENT qui mar-quent leur temps. Jean-Pierre Harris, qui s’est

éteint le 17 mai dernier, est deceux-là. Au delà de la grandefigure publique et politique, il fut et demeure ce que cha-cun de nous aura rêvé d’être,un jour au moins dans sonexistence : un homme entier.Qui n’aura cessé de s’interro-ger sur la société, le fonction-nement de la cité, la vie de sessemblables, la vie tout court.Dans le souci perpétuel d’êtreutile ; par l’idée, le mot oul’action. Infatigable chercheurde pierres nouvelles pourmieux servir, et surtout fortifier, l’édifice collectif.L’humaniste qu’il fut laisse

une vie remplie à ras bord ; de passions, d’échanges et de fidélités. Son attachement àla Nièvre était tel, qu’il l’auratenu à l’écart - et finalement à l’abri - des hautes fonctionsauxquelles il aurait pu encoreprétendre. Parce que Jean-Pierre était un homme simple,qui préféra le rester ; et qu’unmanteau de modestie arrange-ait bien... Sous lequel il pouvait dissimuler ses amourssans âge : la philosophie et la poésie. Et pourtant ! Sonparcours est hors du commun.N’a-t-il pas réussi l’exploit deporter haut la réflexion et laconnaissance, tout en gardantun regard d’enfant. Ainsi l’ancien professeur de philo du lycée Jules-Renard (pen-dant 22 ans) aurait-il pu secontenter d’enseigner... Il n’enfut rien. Et devint hommepolitique, historien et écrivain.A la destinée de Nevers ilconsacra trente ans, siégeantau Conseil municipal au fil de cinq mandats, auprès de Daniel Benoist, PierreBérégovoy - en qualité de premier adjoint - et DidierBoulaud. L’on se souvient quejamais, entre autres questions,il ne céda sur celle de ladémocratisation de la culture.De même qu’il fut, dans lemême esprit, président natio-nal des Maisons de la Culturependant dix ans ; président du Comité de fleurissement dela France pendant quinze ans ;chef de l’Inspection généraledu Tourisme, entre autres

-“Voyage à travers le Nivernais”Préface de François Mitterrand.Editions SAEP - 1974 ;-“Nivernais et Morvan d’autrefois”. Editions Horvath - 1981 ;-“Histoire de Nevers” de Jean-Bernard Charrier,Madeleine Chabrolin, Jean-Pierre Harris et BernardStainmesse. Deux volumes.Editions Horvath - 1984 ;

responsabilités. Au soir de la vie, Jean-Pierre était encoreprésident de la Camosine, de la Société académique duNivernais et de l’Université duTemps libre ; pour lesquelles il écrivit, brillant, quantitéd’articles et signé tant de pré-faces. Car le lettré ne cessa dejoindre au plaisir de la lectureet au goût de l’érudition, lebesoin d’écrire. Ainsi, naqui-rent sous sa plume quelquesbelles pages sur Nevers, laNièvre, le Morvan ; plusrécemment sur le chemine-ment spirituel de BernadetteSoubirous et la pensée deAntoine d’Estutt de Tracy.Peu d’entre les personnagespublics, les artistes ou lesintellectuels qui marquèrentl’histoire du Nivernais, ontéchappé à sa curiosité et son intérêt ; à en juger par les écrits, laissés par lui pourla mémoire, dans nos annales :de Romain Rolland à JulesRenard, en passant par Saint-Just, Millien, Vieuchange,Montchougny ou François

hommage

Un esprit épris

-“Romain Rolland : un théatrepour le peuple” - 1991 ;-“Sainte-Bernadette, l’âme soeur. Réflexions sur la simplicité”. Préface de Jean-François Kesler.Editions de l’Harmattan - 2003 ;-“Antoine D’Estutt de Tracy.L’éblouissement des lumières” Préface de Jean Tulard.Editions l’Armançon - 2008.Tous ces titres de Jean-PierreHarris sont consultables à la Médiathèque Jean-Jaurès.

JEAN-PIERRE HARRIS

Mitterrand. L’élu nivernaisdevenu président, de qui il futl’intime, et qui un jour luiremit l’insigne de comman-deur de la Légion d’honneur.L’ami de Pierre Bérégovoyencore, avec qui il partageaitune profonde complicité, nonloin duquel Jean-Pierre reposedésormais au cimetière Jean-Gautherin. La Nièvre n’est pasprête d’oublier le pas songeur,

la voix bienveillante et le sourire pudique de celui qui la sublimait. Oui, Jean-Pierreaura réussi l’exploit de donnerun sens à sa vie, en gardant sapart de rêve et son âme d’en-fant. Fidèle qu’il fut aux siens,aux autres ; et à lui-même.

T.D.

Né à Nevers en 1930, Jean-Pierre Harris était l’ami des gens d’ici, qu’il connaissait par coeur. Et qui lui rendait bien cette amitié.

avec Pierre Bérégovoy

Décoré par François Mitterrand(photo service de presse de l’Elysée)

BIBLIOGRAPHIE

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 6 9 58

Page 59: Nevers ça me botte ! Eté 2010

En juillet 1944, un bombardement anglaiséventre la cathédrale de Nevers

et souffle ses vitraux. Une fois achevée la reconstruction, conduite par l'État

propriétaire des cathédrales depuis 1905, le remplacement des vitraux est envisagé

en 1960. Le ministère de la Culture va s'adresser à des artistes de renom

pour concevoir les 130 baies, soit 1052 m2de verrière ! C'est la plus grande commande

de vitraux contemporains d'Europe.

UN PREMIER PROJET, QUI IMPLIQUE

Jean Bazaine et AlfredManessier, n'aboutit pas complè-tement ; seul Raoul Ubac réali-

sera, entre 1977 et 1983, les vitraux de l'abside romane, avant son décès en 1985. Au début des années 1980, la procédure de la commande publique offre de nouvel-les perspectives. Plus qu'un mécène, l'Étatdevient le garant de la qualité artistique du projet. Il sélectionne les artistes sur descritères de renommée et d'audace esthé-tique. Ce n'est pas un soutien à la jeune

création mais unedemande d'excel-lence afin de lais-ser un patrimoineprestigieux auxgénérations futu-

res. Pierre Soulage, Simon Hantai et SamFrancis sont contactés, sans qu'il y ait desuite. En 1987, un groupe de neufs artistesest constitué, mais les quatre américains se récusent. L'équipe se resserre en 1989autour des européens : Jean-MichelAlberola (transept roman) ; GottfriedHonegger (nef et crypte) ; François Rouan(chapelles latérales et pseudo-transeptgothique) ; Claude Viallat (chœur gothique)et Markus Lüpertz (déambulatoire). Après

son départ en 1993, ses baies sont confiéesà Alberola. La lente concrétisation de lacommande s'explique par les évolutionsadministratives et politiques, la multiplicitédes acteurs et la présence d'enjeuxdélicats.Au sein du ministère de la Culture, la gestion du projet est assurée conjointementpar les services de la création et ceux de laconservation. La Délégation aux Arts

Plastiques assure le suivi des relations avecles artistes. La Direction du Patrimoine gère l'aspect “Monument historique” et larémunération des maîtres-verriers. FrançoisMitterrand et Jack Lang sont égalementintervenus pour débloquer des fonds, etdans le choix des artistes. La Direction

Régionales des Affaires Culturelles deBourgogne est l'ordonnateur de la comman-de et contrôle les restaurations qui accom-pagnent ce chantier. Le Comité Nationald'Art Sacré fait le lien entre l'État et l'Égli-se. En 1988, le ministère demande à laCommission diocésaine d'art sacré de pré-senter une étude des thèmes que pourraientillustrer les vitraux. Ce programme est rédi-

gé par l’association Regards sur lacathédrale, mais les artistes en ontpeu tenu compte. Le pouvoir dedécision de l'évêque tient à sa per-sonnalité. Mgr Moutel, nommé en 1988, est consulté : il rencontreles artistes. Ses interventions portentsur des questions iconographiques et théologiques. Ainsi, son différendavec Lüpertz amène l'État à romprele contrat de ce dernier. Les artistess'insèrent dans ce jeu, où aucund'eux n'a été désigné pour orchestrerl'ensemble du programme.

Manessier avait refusé, par respect pour la liberté créatrice de ses confrères. Aucontraire, Honegger le regrette, ce quiaurait garanti une vision globale en conser-vant les richesses individuelles. Ces deuxavis illustrent la difficulté de la commandede réunir les artistes dans un même dessein.

Au fil du patrimoine - Fiche n°67 - Eté 2010

pour demain

enjeux du projetgénèse et

vitrauxcontemporains

les

La commandepublique et sa concrétisation

La cathédrale bombardée(Archives départementales de la Nièvre)

Page 60: Nevers ça me botte ! Eté 2010

DÈS LES ANNÉES 1930, sous l’impulsion du père Couturier,grande figure de la réflexion sur l’art sacré, le vitrails’ouvre à l’art abstrait. Comme il l’écrit en 1938 : “Le

premier devoir du vitrail sera un devoir de protection et dedéfense, et cela implique immédiatement certains caractèresd’ordre artistiques : d’abord l’unité et la paix, des verrières paisibles et pacifistes (…). Second devoir du vitrail : enrichir la lumière intérieure de sa propre richesse. Il s’agit en tout celade réalités proprement plastiques, esthétiques (…). Or, cela sefait avec des couleurs, des formes, des lignes. Cela se règle doncnon par des principes mais par le goût et la sensibilité”. MgrMoutel est satisfait d’avoir au programme des artistes abstraitset figuratif. Il exprimele désir de voir l’Eglisevivre et contribuer à la vie de la société.L’édifice religieux doitêtre un lieu de rassem-blement pour des com-munautés d’aujourd’-hui, ouvert sur la socié-té et la culture de notreépoque. Les vitraux deNevers sont décoratifset n’ont pas de fonctionliturgique. Cependant,le père Billout estime qu’ils participent à la définition de l’artsacré : “Tout ce qui va contribuer à la gloire de Dieu et à celledes hommes peut être considéré comme de l’art sacré. Chaquefois que l’homme déploie tout ce qui est beau, grand… il l’en-voie à Dieu”. Les artistes aussi ont leur position sur cette ques-tion. Honneger est athée mais possède une sensibilité spirituelledont il veut témoigner à Nevers, tandis qu’Alberola, qui estcatholique, a représenté des passages de l’Ancien et du NouveauTestament. Le père Couturier était intervenu, à son époque, dansle débat sur le fait de confier l’ornementation d’un édifice reli-gieux à des non-croyants : selon lui il est plus sûr de s’adresser à des “génies sans foi qu’à des croyants sans talent” ! S’ils ne sont pas chrétiens, ils ont des "possibilités chrétiennes", c'est-à-dire que le sacré est contenu dans leur talent artistique.Ainsi, chaque artiste a du penser ses réalisations en fonction des contraintes architecturales et d’une pratique religieuse, vis-à-vis de laquelle il a choisi on non de se positionner.

LE DÉFI DU PROJET CONSISTE à inscrirel’empreinte de l’art contemporaindans un édifice religieux où l’archi-

tecture a été stratifiée par l’histoire et dontla particularité est de posséder un chœurroman et un gothique. L’argument de cettearchitecture hétérogène a pu ainsi justifier laprésence de vitraux hétéroclites ! Deux rapports posent les condi-tions de l’adéquation entre l’écrin de pierre et la future architectu-re de verre. Le premier, en 1982, se base sur une analyse histo-rique et architecturale de la cathédrale. Il défini un plan de zonagede l’édifice et donne des préconisations techniques : échelle decomposition des verrières et colorations dominantes en fonctionde la localisation (sombre dans la partie romane, soutenue dans la nef, plus clair dans le chœur gothique). Le second, en 1987,plus scientifique, propose un cahier des charges à respecter par lesartistes et les maîtres-verriers : afin de garantir une certaine unité,il faut que les règles techniques soient les mêmes pour tous. Lesprincipes élémentaires du vitrail sont rappelés : choix de verresayant une qualité de matière agissant sur la luminosité comme leverre antique ; respect du scintillement lumineux sans dominantecolorée à grande distance ; méthodes de coloration traditionnelleset refus des couleurs modernes (phosphorescentes, noires…). Laprotection des verrières est également envisagée : outre le grillagecontre les atteintes matérielles, il faut protéger les couleurs contre

l’air chargé ensouffre, donc dou-bler les verrièrespar du verre blancà l’extérieur.Viallat et le ver-rier Jean Mauretont ressenti cettecontrainte commeun risque de déna-turer l’œuvre elle-même, illustrationde l’oppositionentre création et conservation.

A l’automne 1987, le musée archéologique de Dijon expose le projet de René Dürrbach pour la réalisation des vitraux de la cathédrale de Nevers. L’artiste, peintre et sculpteur, est connu pour avoir réalisé les 68 verrières de la basilique de Charleville-Mézières. Pour Nevers, ses méditations le conduisent à traduire plastiquement le sens profond de la dédicacefils-mère qui a trait au martyr de saint Cyr et de sainte Julitte. La démarche de l’artiste est soutenue par l’Association des Cahiers de Bourgogne, dont il fait partie, laquelle publie le catalogue de l’exposition. Cette initiative personnelle n’inspire aucun soupçon ; chacun offre son patronage à cette manifestation. Même le Journal du Centre se laisse prendre au jeu et publie en couleur des maquettes des futurs vitraux, les présentant comme une affaire réglée. Mais la campagne de presse attire bientôt l’attention des autorités... On découvre alors que Dürrbach n’a jamais été sollicité par le ministère de la Culture !

L’affaire Dürrbach

Animation du Patrimoine : Agathe Maugis au 03.86.68.46.25.

in ma

ga

zine N

eve

rs ça m

e b

otte

n°169 - Eté 2010ph

otos

: Pa

trick

Ler

iget

- V

ille

de N

ever

s

l’insertion de vitraux

contemporains dans

un monument historique la question de l’art sacré

Patrimoine pour demain

La protection des verrières Vue extérieure.

Les vitraux de Rouan dans les chapelles latérales du XVème siècle, de style gothique flamboyant

Le vitrail d’Alberola illustrant“Le couronnement de la Vierge”

Les vitraux signés Honegger

Page 61: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Le ministère de la Culture demanda aux artistes des maquettes à l’échelle 1/10ème. En février 1990,

elles sont présentées dans la cathé-drale, accompagnées de baies

d'essai réalisées par les maîtres-verriers. Le choix du maître-verrier

est laissé à la liberté de chaqueartiste, la qualité de leur collabora-

tion étant primordiale pour le résul-tat final. La fabrication des vitrauxa évolué depuis le Moyen-âge maisles principes sont restés les mêmes.

Le dessin d'origine est reproduit sur carton, grandeur nature, puissur un calque où sont numérotées

les pièces de couleur. Celles-ci sontdécoupées au laser dans le verre

coloré. L'assemblement est réaliséavec du plomb fondu à l'étain.

Le vitrail est un art appliqué qui dépasse le geste individuel

de l'artiste, c'est le travail de toutun atelier exigeant le “sur mesure”.

RAOUL UBAC / CHARLES MARQ : CHŒUR ROMAN 1977-1985.Le travail plastique de Raoul Ubac est d'abord influencé dans les années 1930 par lessurréalistes. Après guerre, il s'oriente vers la gravure, la peinture et la sculpture en se rap-prochant de la non-figuration. Ce mouvement peut se définir par la persistance d'un rap-port à la réalité sensible mais dans une liaison qui dépasse la simple figuration. Sa ren-contre avec Bazaine est décisive et oriente ses recherches sur les formes et les couleurs.Dans les années 1960, Raoul Ubac exécute, autour du thème des "labours et des sillons",des peintures aux formes simplifiées faisant référence à un paysage abstrait avec unecomposante matiériste. Ses vitraux de Nevers se situent dans la continuité de ses recher-ches formelles. Chaque vitrail reprend un même dessin d'ondulations striées déclinantpour les baies latérales des gammes de bleu/vert, jaune pour l'autel et rose pour l'oculus.L'ensemble met en valeur la fresque du XIIème siècle représentant Le Christ en gloire.FRANÇOIS ROUAN / BENOIT MARQ : CHAPELLES LATÉRALES 1991-1996 ET PSEUDO-TRANSEPT 2003-2009.Lors des premières réunions de travail, Rouan envisage ses vitraux avec des élémentsiconographiques car ses toiles sont alors figuratives. Finalement, son programme ne se situe pas dans la continuité de son parcours artistique mais se présente comme uneréponse à une expérience vécue dans la cathédrale : il souhaite traduire le passage violentde la lumière à travers la baie et l'éclatement des verres en référence au bombardement.Il choisit de travailler avec le seul dessin de la fenêtre au remplage gothique flamboyant.Parallèlement, il redécouvre ses découpages-collages antérieurs, avec des formes offrantla possibilité d'une transcription immédiate dans le langage du vitrail. La décompositiondes verrières passe par les couleurs primaires, le gris et le blanc. Le gris donne l’idée de profondeur entre l’aplat coloré et le blanc. Les couleurs primaires sont réparties selonl’affectation des chapelles : bleu pour la Vierge, rouge pour la Passion et jaune pour les ordres mendiants. L'interprétation des maquettes par le maître-verrier n'a pas été aiséecar les esquisses étaient peintes en couches épaisses et réalisées avec des papiers décou-pés et collés. Benoit Marq a dû trouver des solutions pour passer de l'œuvre plastique au vitrail : il a cherché une vraie valeur de blanc qui soit à la fois translucide sans êtretrop plate et il a atténué les noirs afin de laisser passer la lumière.

Au fil du patrimoine - Fiche n°68 - Eté 2010

pour demain

d’oeuvrechefs

vitrauxcontemporains

les

Page 62: Nevers ça me botte ! Eté 2010

GOTTFRIED HONEGGER / JEAN MAURET :NEF ET CRYPTE 1994.Peintre abstrait, Honegger utilise des formes géomé-triques simples, disposées à l'intérieur d'une trameorthogonale selon un programme pré-établi. A Nevers, il a le souci d’une composition simple et dynamique qui s'efface devant l'architecture. Les vitraux de la nef sont réalisés selon le principed'une division arithmétique de la surface. La sup-pression des plombs, au profit des seuls barlotières,permet de découper ces baies en une trame régulièrede larges carreaux de verre blanc. Fidèle à une géo-métrie élémentaire et à l’économie des éléments for-mels, Honegger choisi d'inscrire un unique et amplequart d’arc de cercle dans la largeur de chaque baie.Le cheminement des fidèles du fond de la nef vers le chœur gothique, symbolisant le passage des ténè-bres à la lumière, est évoqué par un éclaircissementprogressif des couleurs, bleu au nord et rouge ausud. Les vitraux de la crypte reprennent les couleurs primaires et des formes géomé-triques : les verres transparents ont été choisis en fonction de leur surface et de leurmatière, plus ou moins granitée, qui accroche la lumière de différentes manières. Le maître-verrier Jean Mauret a joué sur le choix des verres et les nuances des couleurspar le traitement “du rose à l’or” pour donner l’effet de surface souhaité par l’artiste.

CLAUDE

VIALLAT /BERNARD

DHONNEUR :CHŒUR

GOTHIQUE

1992-1995.Viallat participe à la fondation du groupeSupports/Surfaces à la fin des années 1960.Pour se libérer du sujet à représenter, il met en place un système d’empreinte qu’ilrépète de façon identique sur tous types desupports. C’est la variation des oppositionsde couleurs entre l’empreinte et le fond sur lequel elle s’inscrit qui devient le sujetprincipal de son œuvre. L’artiste conçoit les vitraux du chœur gothique comme unensemble indivisible. Ses formes caractéris-tiques sont répétées sur des fonds mono-chromes tandis que la rosace supérieure de chaque baie reprend les couleurs desquatre autres vitraux. Peu soucieux d'unesignification théologique, ni d'une adéqua-

tion avec l'architecture, l'intérêt du peintre se concentre dans le ruissellement des couleurs-lumières que produisent ses hautsvitraux. Il est le seul artiste à four-nir des maquettes grandeur natureafin de contrôler le rendu des couleurs, ce qui réduit la marged'interprétation du maître-verrier.Viallat et Dhonneur utilisent desverres antiques afin d'obtenir desdégradés de couleurs. Les plombssont réduits au maximum pourlaisser plus de place à la couleur.Plus que tout autre artiste, Viallat

a dirigé de bout en bout la réalisation des vitraux en veillant à ce que la peinturesoit parfaitement transposée sur le verre.

JEAN-MICHEL ALBEROLA / DUCHEMIN : TRANSEPT ROMAN 1990-1994 ET DÉAMBULATOIRE 1998-2008.Le travail d’Alberola s’élabore à partir d’une iconographie biblique ou mythologique et se caractérise par des emprunts à des artistes antérieurs, son œuvre étant emblématiqued’une réflexion sur les pouvoirs de l’image. Il est le seul artiste figuratif à intervenir dans la cathédrale, il est aussi le seul à avoir tenu compte du programme iconographiquedéfini par Mgr Moutel. Pour le transept roman, il développe le thème de l'Apocalypse.Les baies sud présentent une même construction en abîme du thème de la fenêtre. La place laissée aux blancs donne un sentiment d'inachèvement, amorçant une narrationlaissée volontairement en suspend. Les vitraux du déambulatoire représentent différentesscènes bibliques : les personnages ne sont plus des citations mais plutôt des évocations.L'artiste poursuit sa collaboration avec l'atelier Duchemin, où il se rend régulièrement.Le choix du verre est déterminant et le maître-verrier le sélectionne en fonction des couleurs et des densités désirées. L’évolution stylistique entre le transept roman et le déambulatoire reflète à la fois la familiarisation de l'artiste avec la technique du verreet la relation de confiance instaurée avec les verriers. Alberola a su répondre au program-me iconographique en réinventant les scènes bibliques et soutenir les fenêtres hautes deViallat très fortes en couleur.

Dans le croisillon nord du transept roman, Alberola poursuit le thème de l’Apocalypse en explorant les maux de notre société. La lecture des baies commence par les fenêtres à l’ouest et se continue sur le mur nord. La baie 35 est la conclusion du livre. Une main émerge des vagues et apparait au-dessus de la scène “Il me montra encore un fleuve d’eau vive,claire comme du cristal, qui coulait du trône de Dieu et de l’agneau” (Apoc. 22-1). En partie basse, les deux mains, paumes vers le haut, sont celles de saint Jean qui reçoit les derniers enseignements. On retrouve au centre du vitrail le livre des prophéties, la ville de Jérusalem représentéepar sa muraille blanche. Le soleil, au bas de la scène, désigne le règne de Dieu comme seule source de lumière. Le travail de traduction du carton au vitrail peut aussi être noté. La reproduction du dessin est fidèle mais lesnuances colorées font toute la différence entre les deux œuvres, illustrant lamaturation de la réflexion de l’artiste et les solutions apportées par le verrier.

Bibliographie :- Christine Blanchet, Les vitraux contemporains de la cathédrale de Nevers, Mémoire de Maîtrise, Université de Provence, 1998 (centre de documentation du patrimoine) - Dossiers du centre de documentation du patrimoine.

zoom sur la “baie 35”

Animation du Patrimoine : Agathe Maugis

Arko : Cécile Archambaud

Contact au 03.86.68.46.25.

in ma

ga

zine N

eve

rs ça m

e b

otte

n°169 - Eté 2010ph

otos

: Pa

trick

Ler

iget

- V

ille

de N

ever

sde

ssin

s : C

entre

nat

iona

l des

Arts

Pla

stiq

ues

Patrimoine pour demain

Page 63: Nevers ça me botte ! Eté 2010
Page 64: Nevers ça me botte ! Eté 2010
Page 65: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Supplé

ment

culture

l du m

agazin

e N

ever

s, ç

a m

e bo

tte !

n°1

69

pages 2 à 4

les vitrauxinaugurés

Page 66: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 92

Cette réalisation unique vaconnaître son aboutissementaprès plusieurs décenniesmarquées par de nombreuxajournements. Elle constitueaujourd’hui le plus grandensemble de vitraux contemporains d’Europeavec 130 baies et 1.000 m²de verrières ! Doter la cathé-drale de Nevers (érigée du XIème au XVème siècle etclassée monument historiqueen 1862) de vitraux contem-porains, constituait une expérience pionnière à plusd’un titre. Sans mentionnerson ampleur, cette comman-de publique soulevait plu-sieurs points complexes : lacoexistence de sensibilités

artistiques différentes et la création de tandems “artistes/maîtres-verriers”d’une part ; et l’intégrationd’oeuvres contemporainesfiguratives et abstraites à une architecture religieuse et historique, lieu de célébra-tion liturgique, d’autre part.Placé sous le patronage de Frédéric Mitterrand,ministre de la Culture et de la Communication, l’ensemble sera inauguré en présence de FrancisDeniau, évêque de Nevers ;Didier Boulaud, sénateur ;François Patriat, présidentdu Conseil régional ; etGérard Mestrallet, présidentdirecteur général de GDF-Suez. La plupart des artisteset maîtres-verriers, créateursdes nouveaux vitraux deNevers, seront présents.Un livre-souvenir dédié aux nouveaux vitrauxPour marquer l’achèvementde cette commande publique

d’exception, un ouvrage (en cours de réalisation aux Presses du Réel) paraîtraen septembre prochain.De même, une expositionorganisée par le musée muni-cipal de Nevers, présentantles cartons des artistes ainsique les témoignages des maî-tres-verriers, sera présentéedu 26 juin au 30 septembre.La création de 130 baies et 1000 m² de verrières !Les baies de la cathédraleayant été soufflées lors dumémorable bombardementdu 16 juillet 1944, un projetde restauration impliquantJean Bazaine et AlfredManessier naquit en 1960sous l’égide d’AndréMalraux. Ce projet reprit en 1976, date à laquelle lestrois baies du choeur romanfurent réalisées d’après desdessins de Raoul Ubac. Le chantier fut relancé en 1987, sous la présidencede François Mitterrand, à tra-

La commande publique des vitraux de la Cathédrale,

créés entre 1976 et 2009, par cinq artistes : Jean-MichelAlberola, Gottfried Honneger,

François Rouan, Raoul Ubac etClaude Viallat, en collaboration

avec les maîtres-verriers Jean Mauret, Benoît Marq,

Charles Marq, Pierre Defert,Bernard Dhonneur et

Dominique Duchemin, serainaugurée le 9 octobre

prochain en présence (sous-réserve) du ministre de la

Culture Frédéric Mitterrand.

130 baies de lumière

1976-2009

Page 67: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 9 3

VITRAUX DE LA CATHEDRALE

vers une procédure de com-mande publique du ministèrede la Culture et de laCommunication (Délégationaux arts plastiques).Cinq artistes et six artisans d’art de renommée mondialeLe choeur roman : Raoul Ubac avec le maîtreverrier Charles Marq etl’Atelier Simon, de 1977 à 1983 (les trois baies) et1985 (l’oculus posé après la disparition de l’artiste).La nef (fenêtres hautes) : Gottfried Honegger avec lemaître-verrier Jean Maureten 1994. Avec d’austèrescourbes géométriques,Honegger symbolise le parcours du soleil du nord au sud, bleu au nord - cou-leur froide, et rouge au sud -couleur chaude.La nef (fenêtres basses) : François Rouan (chapellesnord et sud) et 2005 (baiesdu pseudo-transept gothique)

avec le maître-verrier BenoîtMarq et l’Atelier Simon, de 1991 à 1996. Rouan yreprend la technique du tres-sage et de la superposition,caractéristiques de son tra-vail pictural, sous-tenduespar une symbolique de lalumière bleue, rouge et grise.Baies du choeur gothique : Claude Viallat avec le maît-re-verrier Bernard Dhonneur,de 1992 à 1995. Un ruissel-lement coloré rouge, bleu et or avec répétition de son motif en forme d’osseletautour du thème de laJérusalem céleste.Le transept roman :Jean-Michel Alberola avec les maîtres-verriersPierre Defert (croisillon sud)en 1990 et DominiqueDuchemin (croisillon nord)en 1993-1994.Le déambulatoire : Jean-Michel Alberola avec le maître-verrier DominiqueDuchemin, de 1998 à 2008.

Seul artiste ayant apportéune réponse figurative,Alberola livre son interpréta-tion iconographique de l'Apocalypse et leCouronnement de la Vierge.Un vitrail sur l'Apocalypsese situe à l'ouest, en relationavec la grande fresque du choeur roman, laquellereprésente le Christ enmajesté avec les 24 vieillardsde l'Apocalypse. Dans le choeur gothique et ledéambulatoire, les deuxlacettes consacrées auCouronnement de la Viergerespectent la dédicace tradi-tionnelle à Marie de la cha-pelle axiale. Le programmeiconographique est cepen-dant beaucoup plus vaste etse réfère à la fois à l'AncienTestament, aux dédicatairesSaint-Cyr et Sainte-Julitte età des scènes de l'Ancien etdu Nouveau Testament.Page suivante : l’expositiond’été autour des vitraux...

bientôt inaugurées

Page 68: Nevers ça me botte ! Eté 2010

L’exposition présentée cet été autour des vitraux contemporains de la cathédrale de Nevers retracera leur conception et leurcréation à travers des oeuvres du CentreNational des Arts Plastiques (CNAP). En 1944, un terrible bombardement souffle la toiture de la cathédrale, éventre l’édifice, en faisant voler en éclat l’ensemble de sesvitraux ! Il faut attendre 1962 pour que l’Etatenvisage une restauration du site.C’est à l’issue d’un chantier de plus de vingt ans,réalisé par cinq artistes sélectionnés parmi desmaîtres contemporains tous éloignés du verredansleur démarche conceptuelle, que la cathé-drale borgne retrouve sa lumière et sonéclat.Unique en son genre en Europe, égale-ment le plus important jamais conçu, ce chan-tier totalise plus de 1000 m² de vitraux inspirésautant par l’architecture ambiante, que par le propos liturgique. Ubac (disparu en 1985),Albérola, Rouan, Honnegger et Viallat ontprêté leur talent à ce pari monumental. Cet été, le Palais ducal accueillera quelques-unsdes cartons et des dessins relatant la réflexionde ces artistes qui tous découvraient le vitrailcomme nouveau support d’expression.Exposition du 26 juin au 10 octobre au Palais Ducal. Ouverture de 9h30 à 18h tous les jours sauf le dimanche de 10h à 13h et de 15h à 18h.Renseignements au 03.86.68.44.60.Visite-guidée de l’exposition le dimanche à 15h15 (du 5 septembre au 10 octobre).A lire aussi dans ce magazine, la double “fiche patrimoine” consacrée aux vitraux.

EXPOSITION

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 94

Réalisée par la Ville de Nevers avec la

participation d’Arko, l’exposition autour

des vitraux contem-porains de la cathé-

drale “Conception et création” est pré-

sentée du 26 juin au 10 octobre au

Palais ducal. Retoursur l’aventure

d’une création...unique en Europe !

les vitraux... un parimonumental

Ci-contre : “Main droite” de Jean Michel Alberola (baie 54) réalisée en 1996. Gouache et lavis sur carton. Inv. 95589. Photo CNAP : Y. Chenot (Paris).

Page 69: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Le temps fort duprogramme d’été

(visites-guidées, ate-liers et animations)

concocté par leService municipal

du Patrimoine, est la visite-spectacle :

“Dans les bras de laNièvre”. Devenue

scène, la rivièrejouera son propre

rôle lors de quatrereprésentations. Quiseront les dernières.

5

la Nièvrescènemise en

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 9

PATRIMOINE

Lundi à 16h30 : Le bourg et l’église Saint-Etienne.A la fin du XIème siècle, unbourg indépendant s’établitautour de l’église Saint-Étienne. Il deviendra quartierde la ville au XVIème siècle.La visite permet d’en com-prendre le développement et d’apprécier la luminositéd’un édifice à la conceptionhardie, modèle d’architectureromane bâtie par les moinesde l’abbaye de Cluny. Mardi à 10h30 : L’été des 6-12 ans. Cette animation,sous forme de visite-atelierautour de différents thèmes,invite les enfants à découvrir

le patrimoine de Nevers.Groupe limité à 12 enfants,dans l’ordre d’arrivée."Magicien du vitrail !" (de la maquette au vitrail) :découverte des reflets colorésdes verrières de la cathédralepour initier aux techniquesdes maîtres-verriers et réali-ser un dessin en grisaille (les13, 27 juillet et 10, 24 août).En alternance avec un autrethème : "Animaux fabuleux"(6 juillet) ; "Mosaïque sous nos pieds" (20 juillet) ;"Réalise ton blason" (3 août); et "L’apprenti faïencier" (17 août). Tarif : 1 euro.Mercredi à 16h30 : Faïenceet quartier des faïenciers.

La présentation des faïencesexposées au Palais introduitcette visite. Contexte histo-rique, fabrication, évolutionstylistique sont évoqués, puis le guide emmène à la découverte des vestigeslaissés par cette activité mais aussi des artisans d’artqui en perpétuent la tradition.

Jeudi à 16h30 :Les vitraux de lacathédrale : duprojet à l’œuvre.L’exposition "Les vitrauxcontemporains de la cathédralede Nevers :conception etcréation" est lepoint de départde cette visite.

Pour découvrir le travail decréation des artistes, depuisles dessins préparatoires etautres maquettes jusqu’aurésultat final à l’intérieur de la cathédrale (tarif réduitde 3,5 euros pour tous).Vendredi à 16h30 : La cathédrale et ses trésors.En compagnie d’un guide,découverte d’une histoirepleine de secrets, du baptistè-re du VIème siècle jusqu’auxvitraux contemporains.Dimanche à 15h30 : Le Palais ducal.L’ancienne résidence descomtes et des ducs de Neversouvre ses portes. Sa façaderégulière témoigne de l’évo-

lution du style entre la fin duMoyen-âge et la Renaissance.Réaménagé au début desannées 1980, ce monumenthistorique accueille aujourd’-hui les espaces de réceptionet d’exposition de la Ville.Les samedis 24 et 31 juillet,21 et 28 août et 4 septembreà 21h30 : Balade nocturneaux lampions "Le vieuxNevers". A la tombée du soir,découverte poétique de la vieille ville, à travers les ruelles… et histoire de la cité ducale à la lueurdes lampions (billetterieOffice de Tourisme, pas de vente le soir même).Les vendredis et samedis 6, 7, 13 et 14 août à 21h :Visite-spectacle "Dans les bras de la Nièvre".Un grand soir pour cetterivière familière aux courbesdouces qui s’en vient visiterNevers. En la traversant, elle réveille petites gens, reli-gieux, artisans qui peuplaientautrefois ses rives. Mais où va-t-elle ? A suivre, encompagnie des guides, comé-diens, musiciens et danseurs.Spectacle avec la compagnieVa Bene et l’association La Jolée. Tarif spécial : 6,50euros. Billetterie au Palais lejour même de 17h à 20h30.

Animations gratuites avec

le “Passeport Patrimoine”.

Rendez-vous à l’Office de

Tourisme sauf mention contraire.

Contact au 03.86.68.46.25.

Page 70: Nevers ça me botte ! Eté 2010

“L'atelier dupeintre” (cirque) :du dimanche 19 au mercredi22 septembre à 20h par le Cirque Plume (France).Grande salle MCNN.Pénétrez dans l’atelier et laissez-vous aller à rêver, à rire, à jouer, à aimer, à êtreheureux.Une fresque vivante,colorée, et des numéros à couper le souffle !“Le vent a frappé à maporte” (théâtre gestuel) :dimanche 19 septembre à18h par la Cie Cédric Joulie(France). Salle Lauberty. Le vent emportera petits etgrands au gré d’un spectaclepoétique dédié à nos démonsintérieurs. Une tragicomédievisuelle et chorégraphique !“Tête de Nuit” (marionnettes) : jeudi 23septembre à 20h par le NUCollectif (France). SalleLauberty. Une expérience

unique qui invite à pénétrerdans un monde parallèle, oùrêve et réalité se confondent.Un spectacle fascinant!“Voyageurs Immobiles”(création inclassable) :samedi 25 à 20h et dimanche26 septembre à 18h par laCie Genty (France). Grandesalle MCNN. La dernière dessensations de Philippe Genty.Un voyage au pays des rêves,une odyssée renversante au-delà du temps.“Commune empreinte”(théâtre visuel) : dimanche26 septembre à 15hpar la Cie Eric deSarria (France /Russie). SalleLauberty. Uneexploration par l’image et le geste.7 tableaux, 7 tentati-ves de tisser le lien,d'évoquer le père.Beau et sensible.

Changement de formuledésormais à la MCNN :avant une seule saison de novembre à mai, lefestival Effervescences -dont la première éditionavait conquis 10.000spectateurs - s’étalerasur un mois complet. Et complètement fou !Biennale des arts mêléset arts visuels, il se tien-dra du 19 septembre au 19 octobre prochain. Une vingtaine de specta-cles est programméetous genres confondus :chant, théâtre, cirque,marionnettes, danse etopéra. Avec, à l’affiche,plusieurs compagniesétrangères (Espagne,Russie, Israël), artistesinternationaux, des coupsde coeur et spectaclesgratuits. Une éditionplacée sousla présidenced’honneurde PhilippeGenty, artis-te associé à la MCNN,égalementprésident du jury.

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 96

“L'avare” (théâtre d’objets)mardi 28 septembre à 20h par la Cie Tabola Rassa(Espagne). Représentation àVarennes-Vauzelles. Molièrerevisité par un duo de comé-diens inimitable. Une histoirede robinets siphonnés àdécrocher les zygomatiques!“Le soir des monstres”(magie nouvelle) :jeudi 30 septembre à 20h par la Cie Etienne Saglio(France). Grande salle de laMCNN. Saglio est un virtuo-se de la manipulation et dujonglage. Une plongée dansles ténèbres à mi-cheminentre rêve et illusion ! “La vieille et la bête” (théâtre visuel) : vendredi 1er

et samedi 2 octobre à 20h parla Cie Theater Meschugge(Allemagne). Salle Lauberty.La grande papesse des arts de la rue propose un specta-cle fascinant et extatique.“Notte” (jonglage et magienouvelle) : dimanche 3 octo-bre à 18h par la Cie 14:20

visuelle monde

2ÈME FESTIVALLe Cirque Plume

(photo Anthony Voisin)

Stones

Sémianyki (photo Franck Girarda)

Page 71: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 9 7

(France). Grande salle de laMCNN. Immersion collectivedans le monde de la nuit. Une expérience sensorielleunique et troublante...“Stand Alone Zone” (danse et vidéo) : mardi 5octobre à 20h par le SystèmeCastafiore (France). Grandesalle MCNN. Hallucinant,incroyable, fantastique, à lafrontière du réel et de lascience fiction !“Voyage en Polygonie”(théâtre visuel-jeunepublic) : mercredi 6 octobre à 10h et à 17hpar la Cie Théâtre pourdeux mains (France).Représentation àCoulanges. Hauts lesformes et les couleurs,une ode à la différence à découvrir en famille...“Stones” (théâtre visuel) :mercredi 6 et jeudi 7 octobreà 20h par la Cie Orto Da(Israël). Salle Lauberty. Un voyage poétique à traversles mémoires collectives. Unefresque mimée bouleversante.“Orphée” (arts mêlés) :samedi 9 octobre à 20h par la Cie Montalvo Hervieu(France). Grande salle MCNN. Feu d'artifice célestequi rend hommage au mythed'Orphée. Epoustouflant.“Histoires courtes…versionlongue” (danse hip-hop) :mardi 12 à 20h et mercredi

13 octobre à 15h par la Cie Engrenage (France).Salle Lauberty. Costard - basket et danse hip-hop, unconte des temps modernes,fantaisiste et énergétique.“Sans Objet” (inclassable) :mercredi 13 et jeudi 14 octobre à 20h par la Cie 111(France). Grande salleMCNN. Spectaculaire ethaletant, ou quand la robo-tique s'allie au merveilleux.

“Vol de calandria”(marionnettes) : vendredi 15 octobre à 20h par leDissetteeatre (Espagne).Salle Lauberty. Poésie visuel-le et aérienne. Une histoire

d'amour et de marionnettes,terriblement tendre.“Corps à cordes” (humourmusical) : samedi 16 octobreà 20h par Le Quatuor(France). Grande salleMCNN. Une symphonied'humour et bonheur. Drôle, talentueux, délicieusement déjanté !“Semianyki” (clown) :dimanche 17 octobre à 18hpar le Théâtre Licedei

(Russie). Grande salleMCNN. Humour corrosif, rage inventive,folie poétique. Lesclowns russes…sansmodération ! “Bobines Mélodies” (ciné-concert / jeunepublic) :mardi 19 octobre à 10h et 14h30

par L'effet vapeur - StudioFolimage (France). Grande salle MCNN. Rires, rebondissementset émotions pour le bonheurdes petits…et des grands.

LA PROCHAINE SAISON DE NOVEMBRE À MAI !La programmation MCNN, quant à elle, reprendra ses droits du 5 novembre au 15 mai prochain avec une nouvelle saison de spectacles placée sous le signe de l’élégance, la diversité et l’émotion... Présentation publique le lundi 27 septembre à 19h30 dans la grande salle. Entrée libre. Avant l’ouverture des locations pour les adhérents le vendredi 8 octobre à 19h. Contact (renseignements, billetterie et tarifs)au 03.86.93.09.09. Et sur le site www.mcnn.fr

en effervescence

La majorité des spectacles serontprésentés à la MCNN ; l’ADNétant partenaire, un est attendu à Coulanges-les-Nevers et un autre à Varennes-Vauzelles.Parallèlement, des stages dedanse, jonglage et marionnettesseront proposés ainsi que desexpositions dont une, participati-ve, inspirée de la création de laCie Genty. Un prix sera décernéau spectacle le plus marquant,par un jury composé de person-nalités locales... A ce jury, seraassocié le public qui pourravoter pour son spectacle favorien déposant le billet dudit spectacle dans une urne prévue à cet effet. La compagnie, dont la prestation aura séduit le plusgrand nombre, bénéficiera d’un apport en co-productionpour sa prochaine création.

Le Cirque Plume(photo Yves Petit)

Voyageurs immobiles(photo Pascal François)

Page 72: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Après avoir découvert puisrestauré - de 1999 à 2003 -la chapelle Saint-Sylvain,Jacqueline et MichelPhilippart gèrent depuis,avec autant d’amour que de passion, la vie de ce lieupatrimonial pas tout à faitcomme les autres. En accep-tant de l’ouvrir au public, les propriétaires font coupdouble : non seulement ilspermettent la redécouverted’un édifice médiéval long-temps abandonné, qui futnotamment la nécropole desducs, mais valorisent aussiles charmes et la valeur his-torique d’un site patrimonialneversois désormais majeur.En effet, au delà d’unearchitecture remarquable, on peut noter la découvertede superbes peintures mura-les, classées “MonumentHistorique” en 2002. Plus de 4.000 visiteurs ont déjàadmiré le site, lors des visi-tes guidées gratuites propo-sées par les maîtres deslieux. Et voici que la chapel-

le vit une nouvelle aventureen s’ouvrant à l’art contem-porain ! Une dizaine d’artis-tes de haut niveau, et derenommée mondiale, ont étéinvités à réaliser - chacun -une oeuvre spécifique dédiéeà la chapelle. Autant de créa-tions uniques qui feront l’ob-jet, dès juillet, d’une exposi-tion permanente. Les oeuvresqui habilleront l’édifice sontsignées : François Boisrond ;Dominique Gauthier ; Jean

Le Gac ; Ernest T ; Taroop & Glabel ; Claude Viallat ;Bernard Rancillac ; ClaudeParent ; François Morellet...Associant passé, présent et avenir, ces créations seront visibles dès cet été.Ouverture les dimanche 25juillet, samedi 18 septembre

De sa rénovation à sarenaissance au public,en passant par la découverte defresques aujourd’huiclassées, la chapelleSaint-Sylvain n’en finitpas de connaître desaventures... Dernièreen date : la créationpar une dizaine d’artistes de renom,d’oeuvres contempo-raines uniques... et ce,en son honneur !

et dimanche 19 (pour lesJournées du Patrimoine).Visites gratuites program-mées à 10h, 11h, 14h, 15h,16h et 17h. Les autres joursde l’année, une visite de lachapelle est possible, maissur réservation (groupes à partir de six personnes etlimités à dix). Deux confé-rences gratuites auront lieules mercredi 15 septembre à 19h à l’auditorium Jean-Jaurès et jeudi 16 à 19h à la

Maison du diocèse. Sur les oeuvres contemporaines,un livret de 44 pages - éditépar l’association Les Amis de la Chapelle - disponibledès juillet, sera en vente surplace. La chapelle est situéeau 52 rue Melle-Bourgeois.Contact au 06.72.56.87.78.

Saint-Sylvainet l’art contemporain

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 98

COURS le Louvre revient Une nouvelle session de cours d’histoire de l’art débutera en septemb-re, les lundis soirs de 18h30 à 20h, salle Henriette-de-Clèves au Palaisducal. Le thème : “Commerce international et échanges culturels entre l’Egypte et le Proche-Orient antique” sera animé par HélèneBouillon, conservateur du patrimoine et doctorante en Egyptologie. Le 20 septembre : Les origines, recherches de matières premières et naissance des Etats. Le 27 septembre : Du Bronze ancien au bronzemoyen, la naissance du commerce “international”. Le 4 octobre : Le début du Bronze récent ou la diplomatie des “Grands rois”. Le 11octobre : La fin du Deuxième millénaire, la législation des échanges.Le 29 novembre : Le premier millénaire avant J-C, vers de nouveauxcentres commerciaux. La fiche d’inscription à renvoyer à l’Ecole du Louvre (places limitées) sera disponible dès le 7 juillet au 1er étagedu Palais ou téléchargeable sur nevers.fr. Contact au 03.86.68.46.13.

INSOLITECi-dessous : peinture acrylique de François Boisrond.

Au centre, oeuvre à l’encre de chine de Claude Parent.

Page 73: Nevers ça me botte ! Eté 2010

Plus de 130 pièces ferontconnaître toute l’étendue dusavoir-faire des potiers deSaint-Honoré, tant en ce quiconcerne les grès artistiquesque les faïences ou les barbo-tines. Organisée par la Villede Nevers, cette expositionest la première à rassemblerune telle collection de piècesmajeures datant des 19ème et20ème siècles. Ces objets pro-viennent de six collectionsparticulières ainsi que de lacollection municipale deSaint-Honoré les Bains. Ils’agit d’une production origi-nale née au cœur du Morvan.Laquelle reflète l’essor de laville thermale à travers lacréation d’une poterie à LaMontagne vers le milieu du19ème siècle, et ce grâce aumarquis Antoine Théodored'Espeuilles. Poterie qui fer-mera définitivement ses por-tes en 1926. Aussi, l’exposi-

Le Palais ducal ouvrira ses portes aux “Céramiques nivernaises de Saint-Honoré-les-Bains” lors d’uneexposition du 3 juillet au 5 septembre.Une collection unique de 130 pièces !

PALAIS DUCAL

une collection unique de céramiques

COUP DE COEUR

Amédée JullienLe musée de Clamecy présente la premièreexposition consacrée à Amédée Jullien depuis sa disparition en 1887.A découvrir jusqu’au 30 août.Né à Clamecy en 1819, Amédée Jullien - quiexerça les fonctions de notaire et de maire de Tannay sous le Second Empire - fut égale-ment artiste. Surtout connu de nos jours pourson livre “La Nièvre à travers le passé”, dont un chapitre illustré de ses gravures concerne Nevers, il fut aussi peintre sur toile etsur faïence. Il s’initia à cette dernière techniqueen 1871, auprès de céramistes de Nevers. Ainsile musée de Clamecy, qu’il dirigea à partir de1876, remet-il en valeur les multiples talents desa personnalité méconnue et pourtant attachan-te. Musée, avenue de la République. Expositionouverte de 10h à 12h et de 14h à 18h. Fermeture le dimanche matin et le mardi. A lire aussi, le très beau numéro des Annales des Pays Nivernais, édité par la Camosine(n°140) : “Amédée Jullien, par Pierre-Antoine Jacquin”. Contact au 03.86.27.17.99.Illustration : frontispice de La Nièvre à travers le passé (1877) par Amédée Jullien.

tion présenteratrois des grandescatégories deproduction :- les barbotines(ou faïences enrelief). Leur ori-gine remonte auxdébuts de la pote-rie. Souventcolorées, ellessont, soit utilitai-res (moutardiers,vases, etc.) soitexclus ivementdécoratifs ;- les faïences staminifères.Décors que l’on retrouve par-fois sur les faïences deNevers des mêmes époques.Elles sont souvent exécutéesavec le plus grand soin. Cesfaïences sur émail blancs sontsoit de grand feu, soit de petitfeu (peinture sur émail cuit). - les grès émaillés artistiques.D’une grande qualité et origi-

nalité, le bestiaire est typiquede ces productions : lézards,salamandres et autres reptilesornent les plus beaux vases.Exposition ouverte du lundi au samedi de 9h30 à 18h30. Lesdimanche et jours fériés :10h-13h et 15h-18h.Contact (Didier Maranski) au 03.86.68.47.67.

Page 74: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 910

ROMAN du célibat fémininPhilippe Sollers a dit : “La maladie de l'adolescence est de nepas savoir ce que l'on veut et de le vouloir cependant à toutprix”. Quelle femme n’a pas un jour pleuré devant son miroiren se regardant vieillir et en se demandant où sont passés sesrêves de petite fille ? Laquelle n’a pas rêvé au prince charmantet pas continué à le chercher, sans même y croire ? L’auteurdresse le portrait humoristique du célibat des femmes trentenai-res, balancées entre leur envie d’indépendance et leur peur dela solitude. Un roman humoristique, parfois sarcastique oùl’homme n’est plus qu’un objet à la fois désiré, redouté et sou-vent disséqué par un regard féminin aussi intransigeant et cri-tique que peut l’être celui des hommes.... Né en 1975, Gavoryest écrivain, journaliste et chroniqueur littéraire. Il est l’auteurd’une dizaine d’ouvrages dont Un soir, place Carnot (1996) etBarricades (2007). Ses romans sont le plus souvent axés sur lerécit des comportements. Editions Flagrant d’élie.128 pages.

ESSAI de l’éco-impostureEn anglais, on parle de "greenwashing" ; en français, “d'éco-blanchiment"... une technique de marketing consistant à donnerune image écolo à une entreprise, quelles que soient ses pra-tiques. Cest ainsi que Monsanto promeut des pesticides suppo-sés protéger les plantes, que Renault vante une voiture "allégéeen CO2" ou que le groupe Carrefour s'empare du vocabulaire de la décroissance ! Les thèmes du développement durablegagnant en impact et en notoriété dans la société, les entrepri-ses - mais aussi les politiques - usent et abusent de ce procédétrompeur. Dans “Ecoblanchiment. Quand les 4X4 sauvent laplanète”, Jean-François Notebaert et Wilfrid Séjeau analysentles ressorts de cette imposture et pointent l'antinomie qui existeentre les logiques marchandes actuelles et les impératifs envi-ronnementaux. Ils montrent également comment la résistances'organise, par l'interpellation citoyenne, le boycott, voire desattaques en justice. Editions Les Petits matins. 192 pages.

RÉCIT d’une cité admiréeAuteur de la trilogie de l’enfermement (Le domaine - Sylvestris- Pavillon F), Maryline Bizeul livre ici une écriture différentede son registre habituel. Et signe, avec "La Charité, s'il vousplaît !", une chronique charitoise. Dans un va-et-vient entrepassé et présent, l'auteur communique son regard sur cette citéhistorique, ancienne place forte, depuis son arrivée en 1995,mais aussi ses impressions et divers questionnements propres à notre temps. Son ouvrage signe le lien entre une femme et une ville dont le nom interroge : La Charité-sur Loire...Originaire de l'ouest de la France (et donc reliée à la Loiredepuis le début de sa propre histoire), Maryline Bizeul dont le rapport au monde fonctionne beaucoup par mode symbo-lique, se dit que vivre dans une cité ainsi baptisée ne peut pasêtre anodin ! Ainsi, la marche rythme le mouvement de sonécriture, faisant jaillir l'inspiration, invitant à évaluer le quoti-dien sous d'autres auspices.

NOUVEAUTES

Page 75: Nevers ça me botte ! Eté 2010

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 9 11

d’un drame TERROIR

Quand une ancienne photo de classe plonge Lucien dans les méandres de son passé... Une forêt flambe et c’est lui, l’enfant de l’Assistance publique, “l’enfant de nulle part”,

qu’on accuse d’avoir provoqué l’incendie. Le coupable idéal en somme, que les gendarmes s’empressent de menotter.

Tant d’années ont passé… Sur la photo d’école qu’il tient fébrilement entre ses mains, se trouve à coup sûr le gamin qui,à l’époque, l’avait dénoncé. Et Lucien maintenant veut savoir.

Lequel d’entre eux ? Didier Cornaille est un authentique amoureux de la terre. Tout d’abord journaliste spécialisé dans

le monde agricole, il s’est ensuite consacré à l’écriture, undomaine grâce auquel il connaît depuis des succès réguliers.

Plusieurs fois primé, il est notamment l’auteur de Les laboursde l’hiver (Presses de la Cité) ; Le vol de la buse

(Ed. de l’Armançon) ; et Les gens du pays (Albin Michel).Editions de Borée. 352 pages.

d’un tome III HISTOIRE

Enquêtant sur la période de l’Occupation allemande (1940-1945) ayant marqué tant de vies, Michèle Piat-Bonnet n’avaitpas imaginé produire une trilogie sur le sujet. Au final, quatreannées de collectage intense auront été nécessaires pour venir à bout de la mémoire collective et des témoignages longtemps

enfouis qui font des trois tomes de “Laissez parler lesOccupés”, une oeuvre aussi précieuse qu’unique. Dans le

dernier opus, certaines histoires inachevées finissent, à leurtour, par révèler leurs silences et leurs secrets ! Ainsi, les sou-

venirs au détail près et les émotions toutes intactes, restituéspar la mémoire de ceux qui étaient alors des enfants, dressent

un tableau grave et sincère de la vie quotidienne pendant laRésistance... Au fil des évocations recueillies, des anecdotes,

des photographies dépoussiérées et des objets surgis de l’ombre, l’auteur offre à l’histoire locale l’un de ses volets les

plus poignants. Editions Regards. Contact 03.86.57.22.65.

d’une anguille INSOLITE

Fable entre humour, calembours et magie, entre feu et eau, ce roman de Michel Kolsek, par ailleurs artiste peintre, retrace

l'histoire d'une anguille jetée à la mer dès son plus jeune âge.Après trois ans d'errance en océan et rivières, elle trouverarefuge dans une écluse bourguignonne auprès d'un couple de Black-Bass, les perches noires. La vie y est tranquille

jusqu'à l'arrivée d'un poisson “pas fait comme les autres”, qui couvrira de sucreries Anguilla. Celle-ci goûtera ainsi au

luxe et fera du gras à n'en plus finir, tandis que parallèlementnaîtront les premières déceptions. Suite à l'une d'elle, Anguilla

se fera cueillir par une hirondelle de mer, qui la jettera àl'Aquarium, école pour poissons, entre les mâchoires de Maître

Esox, le brochet sanguinaire. Toutefois, avec son esprit tordu,l'anguille s'y découvrira de réels talents pour gagner sa vie et

réaliser de vieux rêves... A noter que l’auteur signe égalementle dessin de couverture. Asphodèles Editions. 154 pages.

LIVRES

Page 76: Nevers ça me botte ! Eté 2010

La traditionnelle Fête du cheval, du poney et de l’ânese déroulera les 25 et 26 septembre. Le samedi 25 :grande parade avec la LyreGuérignoise de 15h à 17h,avec halte au parc Salengro.Stands, ateliers et démonstra-tions de 10h à 18h sur l’îleSaint-Charles. Le dimanche :animations sur l’île de 10h à 19h. Spectacle équestre à 14h30, avec le Rallye de la Petite Brande (chasse àcourre) et la troupe Caracole(voltige acrobatique, dressageen liberté et cheval au cer-ceau de feu). Entrée gratuite.Organisée par l’AssociationFête du cheval et de l’équitation dans la Nièvre.Contact au 03.86.68.50.64.fete-du-cheval-nevers.fr

MEDIATHEQUE

Etudiant en deuxième annéeà la faculté d’Arts Plastiquesà Paris, Gaspardo Ajoubaexposait pour la premièrefois en juin dernier au Pacdes Ouches. Un accrochagede portraits grand format, ennoir et blanc, entre peinture,dessin au feutre et collage(papiers journaux, pages de livres ou de dictionnaires,et autres enveloppes) ; lequela aussitôt conquis le publicpar sa qualité, sa finesse, sonexigence technique et artis-tique. Ainsi, le jeune créateurneversois est-il sorti de l’om-bre, et de l’anonymat, un peupar hasard, grâce au coup decoeur de Jérôme Langlassé,responsable des lieux, qui lui avait tendu les cimaisesdes “caves de la création”.Pari gagné : Gaspardo est unartiste prometteur, inimitable.Et déjà renouvelé (car il avait

Cécile Meynier présente sonexposition “A côté du cubeblanc” (sculpture, peinture et installation) dans la galeriemais aussi dans les bureauxet la cave, de la place Mossé.Une installation réalisée en collaboration avec HugoSchüwer-Boss est égalementvisible dans une vitrine du centre-ville, rue Saint-Etienne. A découvrir galerie

Arko et Vitrine 30 jusqu’au31 juillet. Galerie ouverte lesmercredi, vendredi et samedide 15h à 19h et sur rdv. http://galerie.arko.free.fr

une série d’oeuvres d’avan-ce... ) avec cette deuxièmeexposition présentée du 1er

au 30 juillet. Voici cette foisun fabuleux bestiaire, la cou-leur en plus ! Ouverture du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h.Contact au 03.86.61.42.67.

Le projet “Arts Visuels” du Réseau de RéussiteScolaire (RRS) des Courlis-Bords de Loire - soutenu parle GIP/DSU et l'Éducationnationale - concerne douzeclasses soit 280 élèves répartis en cinq classes de maternelle, trois classes de cycle 2 et quatre de cycle3. L’objectif étant de favori-ser l'accès des élèves duréseau aux lieux culturels deNevers. Aussi, un partenariatest né avec la médiathèqueJean-Jaurès, mais aussi untravail dans un vrai lieu decréation artistique, en l’oc-currence l'atelier de PascaleMassicot : Artissimôme. Lafinalité étant une expositioncollective à la médiathèquesur les thèmes du jardin et/oudu noir, le rôle du jardin dans

la vie du quartier (maraîchersde la Baratte, jardins partagésmis en place dans le cadre du Conseil de Quartier...) A noter que les écoles de la ZEP (Zone d’EducationPrioritaire) ont toutes un pro-jet de jardin. Concrètement,chaque classe s’est rendue à la médiathèque pour desrecherches, des jeux de lectu-re ou d'écriture ; et chaqueclasse a bénéficié de troisséances à Artissimôme. Cette exposition de dessins,peintures et autres travauxd’arts plastiques est visiblejusqu’au 31 août à la média-thèque (attention, celle-cisera fermée la premièresemaine de juillet). Horairesd’été : ouverture de 9h à 15h du mardi au samedi.Contact au 03.86.68.48.50.

un créateur révéléPAC DES OUCHESARKO

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 6 912

le jardin visueldes scolaires

fête ducheval

Cube(s)