N°45 - NOVEMBRE 2012 la ficelle

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la ficelle LE PONT DU RHÔNE LE MAGAZINE GRATUIT DU 1 er ET 4 e ARRONDISSEMENTS ET DE CALUIRE N°45 - NOVEMBRE 2012 Histoire

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LE PONT DU RHÔNE

LE MAGAZINE GRATUIT DU 1er ET 4e ARRONDISSEMENTS ET DE CALUIRE

N°45 - NOVEMBRE 2012

Histoire

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SOMMAIRE

Mémoire de quartierMercerie Neyra : chaussettes,couture et vieilles dentelles

La Ficelle démêleLe pont du Rhône a disparu

La Ficelle craqueShopping de novembre

Le rendez-vous de la FicelleL’agenda de la fête des Lumières

N°45 - Novembre 2012

Directrice de la publication Julie Bordet (06 14 03 75 34)

Assistante commerciale Morgane Daguzé [email protected]

La Ficelle. 5 rue Belfort 69004 LyonTél. 04 78 27 34 26 [email protected]

Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplaires

Distribution : Société Goliath, Lyon 1er

La ficelle SARLCapital : 8000 euros. Siège social : 94 boulevard de laCroix-Rousse 69001 Lyon. Objet social : édition depublications de presse et de sites InternetGérant : J. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914

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Ce mois-ci, La ficelle vous emmène dans uneautre époque : au temps où les croix-roussiensse vêtaient chez des couturières. La mercerie

était alors un endroit clef.La mercerie Neyra, située derrière la mairie du 4earrondissement, a toujours été une mercerie depuis laconstruction de l’immeuble. Même si le métier aévolué au fil des années, l’ambiance qui règne dans cecommerce semble imperméable au temps qui passe. La ficelle vous raconte également l’histoire de l’ancien

pont de la Guillotière, dit « de la Guill ‘ ». Le plus vieux pont de Lyon,aujourd’hui disparu…Enfin, retrouvez le programme de la fête des Lumières dans nos pagesAgenda.Bonne lecture !

Julie Bordet

É D I T O

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Mémoire de quartier

Mercerie Neyra

Chaussettes, coutureet vieilles dentellesUn commerce qui perdure à la Croix Rousse. Rencontre entre les mercières et des clients dumagasin.

Fils, boutons, galons, rubans nousinterpellent chez Madame Neyraet sa fille. Leur accueil chaleureuxnous incite à les interroger surleur métier de mercière.

Leur premier témoignage concerne l’im-portance du contact avec la clientèle.Tout le métier de la mercière passe parl’écoute, l’échange, le conseil. “Il faut pren-dre le temps” disent-elles. Le magasin, au rez-de-chaussée d’un im-meuble de canuts, est une mercerie depuissa construction. Il se situe à l’angle du bou-levard de la Croix-Rousse, derrière lamairie du 4e et la rue d’Isly, près de la placeTabareau. Jusqu’à aujourd’hui, seuls deuxpropriétaires, à notre connaissance, ontprécédé la famille Neyra qui s’installe en1934. Au cœur de la Croix-Rousse, le com-merce se développe. « Mercerie, bonnete-rie, rouennerie* », telle était l’enseigne quel’on pouvait voir avant la rénovation de ladevanture. Malgré le changement de dé-cor effectué dans les années 1970, l’am-biance est restée la même. Bobines, ai-guilles, galons, rubans, banques, esca-beau et vieille échelle nous plongent dansl’atmosphère intemporelle de la mercerie.Les deux grandes banques en bois, lustréespar le passage des tissus à mesurer (velours,lainages, feutrines..) sont toujours là, té-moins de l’époque où ce commerce étaitl’antichambre des couturières. Dans la pre-mière moitié du XXe siècle, nombreux sontceux qui font encore appel au travail de lacouturière, d’où leur implantation engrand nombre dans le quartier. MadameNeyra se souvient d’avoir travaillé avec unedizaine d’entre elles. Chacune avait sa spé-cialité : giletière (gilets, pantalon et vestesd’homme), chemisière, spécialiste duplissé, brodeuse ou dentellière, toutes ve-naient à la mercerie pour trouver ce qui

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leur était nécessaire, en commençant par le tissu au mètre, toutessortes de boutons fantaisie habillés selon la demande, fils, ga-lons, rubans, dentelle… Avec l’arrivée du prêt-à-porter, le mé-tier prend un nouveau tournant. Le nombre de couturières di-minue et les services demandés à la mercière évoluent. La clien-tèle change. De moins en moins de professionnels pour de plusen plus de particuliers. Le choix des articles évolue lui aussi.La vente de tissu n’a plus de raison d’être et laisse la place auxarticles de bonneterie** ainsi qu’aux accessoires pour les tra-vaux créatifs. La broderie, le canevas, le tricot, la création debijoux restent des activités stables, plus ou moins prisées sui-vant les modes. Fils et aiguilles continuent leur service.Le magasin est toujours bien apprécié dans le secteur. La clien-tèle y est nombreuse et fidèle. Elle vient même quelquefois deloin. Madame Neyra évoque aussi la cohésion entre les com-merces du secteur, les services rendus. Un peu nostalgique, ellepasse en revue les amitiés qui se sont créées, les participationsaux associations, aux évènements. Elle regrette la fermeture denombreux commerces et artisanats. Boucher, charcutier, vo-lailler, électricien, ébéniste ont disparu.Après plus de 50 ans d’exercice, madame Neyra a passé le flam-beau à sa fille Marie-Christine, qui apprécie l’ambiance du quar-tier et le métier appris aux côtés de sa mère. Pour les clients que nous sommes, nous continuerons à êtreséduits par le « service à l’ancienne », où l’on prend le temps,d’écouter, d’expliquer et de conseiller.

* Rouennerie : toile en laine ou en coton, d’abord fabriquée à Rouen, où do-minent des couleurs comme le rose, le violet et le rouge et dont les dessins oules reliefs résultent de la disposition des fils teints avant le tissage.** Bonneterie : Industrie, marchandise et commerce de vêtements en tissu àmailles

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La ville de Lyon située au nord du cou-loir naturel de la vallée du Rhône, estun carrefour important sur la route

allant de la Méditerranée vers les pays duRhin, depuis l’époque romaine. « C’est là quel’empereur Auguste a placé le point de dé-part de la conquête définitive et de l’orga-nisation des Gaules »*Sa position géographique va lui permettreun rôle politique et économique de premierordre. Le Rhône et la Saône, qui modèlent

la physionomie de la ville, vont jouer un rôleimportant sur sa vie politique. Avant de re-joindre le Rhône, la Saône franchit le défiléde Pierre-Scize, s’enroule au pied de Four-vière, et forme un obstacle naturel commeles douves d’un château fort. Les Romainsne s’y étaient pas trompés en y installant leurcité. Depuis le VIe siècle, la ville s’est développéede part et d’autre de la Saône. Sur la rive droite se tient le quartier épisco-

pal, au pied de Fourvière. Plus tard, le quar-tier sera protégé par une enceinte fortifiéeet abritera les gens riches et puissants : l’ ar-chevêque, les banquiers, les marchands… Sur la rive gauche se trouve le secteur desartisans et du « petit » peuple autour deSaint-Nizier. Sa superficie est limitée par unemuraille au pied de la Croix-Rousse jusqu’auterrain marécageux de Bellecour, sans em-piéter sur Ainay, l’abbaye bénédictine occu-pant la pointe du confluent.

Histoire du pont de la Guillotière

Le pont du Rhône a disparuLa traversée du Rhône a été de tout temps un enjeu stratégique et économique pour lesLyonnais. Les premières traces du pont de la Guillotière remontent au XIIe siècle. Objet deconvoitise durant plusieurs siècles, il fut détruit puis reconstruit à plusieurs reprises.

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Plan scénographique de la ville de Lyon réalisé vers 1560, avec une représentation du pont de la Guillotière

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A la fin de l’an 1000 la ville appartient essen-tiellement à l’archevêque qui, bien queprince de l’Empire, est en réalité indépen-dant. A cette période, l’activité de la ville seréduit aux activités ecclésiastiques. Le pontde la Saône qui vient d’être construit au ni-veau de l’archevêché va permettre la com-munication entre les deux rives et le débutd’un développement économique. A la fin du XIIe siècle, le commerce s’inten-sifie, mais son développement bute sur lafrontière naturelle que constitue le Rosne;aussi la nécessité de la construction d’un pontsur le Rhône pour faciliter les échanges versl’Italie devient une évidence

Le franchissement du Rhône passe par deuxactions importantes, il faut le dompter et letraverser. La grande « œuvre »lyonnaise estconfiée aux Frères du pont qui viennent deconstruire le pont d’Avignon.

Le cours du RhôneAvant la régularisation du cours du Rhône,beaucoup plus large qu’aujourd’hui, la tra-versée se faisait à pied sec ou en bateau. Lesplans de Simon Maupin nous montrent unfleuve très étendu, formé de plusieurs brot-teaux. Les rives sont instables, constituéesd’îles et de bancs de graviersUn brotteau de 1km marquant la frontière

entre la ville et la Savoie est mentionné auXIIIe siècle (Guigue: cartulaire d’AinayXIXe) Le fleuve puissant et tumultueux a descrues spectaculaires. Cet aspect dévastateura souvent frappé les imaginations.L’armée romaine sous les ordres de Scipionpréfère remonter le Rhône sur 4km à viveallure, plutôt que le traverser, avant d’affron-ter Hannibal, ses 80 000 hommes et ses 37éléphants en Italie. Le Rhône a sa part de mythe, les écrits sontnombreux et le vocabulaire imagé : « contreles arches lourdement taillées en éperon, lecourant bouillonne, se précipite, excité par

Le pont au XVIIe siècle

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l’obstacle...le fleuve se rue dans le chenal étroitet profond »* *La littérature s’empare de son pouvoir évo-cateur comme décor pour des situationsdramatiques.La baignade et les plongeons étaient fré-quents. Dans la Gerbe d’or, Henri Béraud ra-conte l’histoire d’un ouvrier qui se noie sousle pont : « l’eau arrivait à plein bord, égale,aveugle, impitoyable.. ». Pour le traverser il devient nécessaire deconstruire un pont solide.

Construction du pontLes premières traces du pont remontent auXIIe siècle. La construction du premierpont est en bois.***Des plans, des plans scénographiques et denombreux textes permettent l’observationde l’évolution du pont dans sa constructionet son entretien. Tous s’accordent sur sonensemble composite. Il était en deux parties, l’une en bois, l’au-tre en pierre qui enjambaient le Rhône trèslarge, composé d’ilots, de brotteaux jusqu’àla place du pont en passant par le cours

Gambetta. Une barrière ferme le péage dela rue de la Barre jusqu’en 1776.Deux chapelles flanquent son entrée rivedroite. Une tête de pont avec bastion et deuxgrosses tours sentinelles sont visibles sur lesplans du XVIIIe.Il fait partie intégrante des fortifications etsert de porte au XIVe pour l’une des entréesde la ville par la rue de la Barre. Une croixse situe probablement aux 2/3 du pont mar-quant la frontière avec la Savoie. Un pont-levis est mentionné sur la 7e arche.

Le pont des convoitisesSur la rive gauche du Rhône, à l’Est, se si-tue le petit territoire du Velin,(entre Rhônenord et ouest, la Bourbre et l’Ozon) lieu derivalités entre trois pouvoirs : l’ archevêquede Lyon, le seigneur de Chandieu et le comtede Savoie.Au XIVe siècle, l’archevêque de Lyon, sei-gneur du mandement de Béchevelin, seulterritoire du Velin resté dans le Comté deLyon, (entre Bron, Venissieux,Villeurbanne,Vaulx-en-Velin encore dans la mouvance duSaint Empire Germanique) construit un

château à motte, bat monnaie et de ce faitespère annexer le Rhône. Du puissant châ-teau de Pierre-Scize qu’il occupe jusqu’auchâteau castral du Velin, il envisage lecontrôle de la totalité de l’agglomération.Le comte de Savoie possède le sud du Velinet désire s’étendre sur toute la rive gauche. Le seigneur de Chandieu possède les terri-toires jusqu’au Rhône depuis 1050.Pour certains le pont offre un intérêt stra-tégique et financier dans la gestion d’une« barre » sur les convois qui le franchissentet pour d’autres, il est le moyen qui permet-tra la libre circulation des marchandises. Eneffet, un important axe de circulation suit larive droite de la Saône depuis Pierre-Scize,passe par le pont de Saône situé au niveaude l’archevêché, traverse la presqu’île par lesrues Mercière et Confort, puis les rues Bel-lecordière et de la Barre pour arriver au pontdu Rhône qui ouvre la porte de l’Italie,Le comte de Savoie et le seigneur de Chan-dieu y voient l’intérêt financier et la possi-bilité d’agrandir leur territoire et leur pou-voir. L’archevêque prétend rattacher lepont du Rhône au Béchevelin, y percevoir

Plan dessiné par Simon Maupin en 1725

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le péage et développer son autorité, tandisque les grands marchands espèrent uneémancipation économique rapide.Le contrôle du pont prend une importancepolitique.Epreuves de force ou diplomatie, les moyenspour y parvenir sont nombreux suivant lesépoques: Le seigneur de Chandieu, qui s’est arrogé lasuzeraineté d’une grande partie du Velin, or-ganise des démonstrations publiques pourmontrer sa possession : « vers 1275, Jean duCamps de Vénissieux a vu Hugo Usard, che-valier, entrer dans le Rhône sur son chevalen portant une lance et crier à haute voix :« Que tous sachent que la juridiction du sei-gneur de Chandieu s’étend jusqu’au fleuvedu Rhône, et dans le Rhône autant qu’unhomme à cheval peut y entrer, au-delà d’uneportée de lance ! » et il jette la lance aussi loinqu’il peut dans le Rhône ».***L’installation illégale d’une fortification àproximité du pont par les religieux deSaint-Irénée, sans la permission du seigneurde Chandieu entraîne sa destruction immé-diate en 1275.Sur la rive droite, la lutte est importante en-tre l’archevêque et la communauté deslyonnais depuis le XIIe siècle.

Sur la rive gauche, au XIVe siècle, l’hostilitéentre le comte de Savoie et l’archevêques’amplifie. Il y a litige sur les limites des ter-ritoires. Le primat des Gaules, aussi princedu Saint-Empire revendique « le dessus etle dessous du pont du Rhône et ce quis’étend au delà dudit pont dans la juridic-tion de Béchevelin » (archives) ce qui va àl’encontre de la juridiction de Chandieu etdu comte de Savoie, qui ont fait causecommune, et qui va jusqu’à la croix situéeau milieu du pont. (Cette croix servira defrontière avec le Dauphiné).La « barre » sur le pont (taxe sur les péages)entraîne des polémiques, certains en exigeantla dispense, d’autres menaçant d’installer leurpropre « barre » En 1320, un haut fonctionnaire savoyard« demande à l’archevêque de dispenser dece péage les gens du Comte, menaçant si-non, d’installer sa propre « barre » etd’exiger péage des lyonnais voulant traver-ser le fleuve »***. Sans réponse, il installe unpéage qui sera détruit quelque temps après... Emeutes, tensions, pressions politiques etmauvaise gestion entraineront des dégrada-tions sur l’édifice. Les révoltes populairesdonnent lieu à de cruelles répressions quientrainent l’intervention du roi Philippe le

Bel. C’est à la suite de cette intervention« musclée » que l’archevêque devient le vas-sal du roi de France. Lyon devient alors villefrançaise et royale. La population lyonnaiseavait réussi à gagner une liberté relative.C’est en 1335 que les Lyonnais, obtiennentla gestion de « l’œuvre », ainsi que le droitde barrage pour 5 ans et la disposition dupont, et le devoir de son entretien. La barreest uniquement prélevée sur les voyageurset leur monture et le profit est utilisé pourle fonctionnement du pont et son entretien.« Une obole par piéton et 2 deniers par ca-valier » en 1351 et le double en 1364***.

Un pont témoin et acteur de nombreux événements. Depuis la pose de la première pierre par lepape Innocent IV en 1254 jusqu’aux der-nières crues dévastatrices de 1570, il souf-fre de destructions répétées. Le passage des croisés de Richard Cœur deLion et Philippe Auguste, bardés de fer eutraison de sa solidité. La structure du pont debois est fragile et ne supporte pas le poidsdes convois de chariots...Des aménagements particuliers doivent êtremis en place lors des passages fréquents de l’ar-tillerie royale pendant les guerres d’Italie.

C’est en 1335 que les Lyonnais, obtiennent lagestion de « l’œuvre », ainsi que le droit debarrage pour 5 ans et la disposition du pont,et le devoir de son entretien. La barre estuniquement prélevée sur les voyageurs etleur monture et le profit est utilisé pour lefonctionnement du pont et son entretien.« Une obole par piéton et 2 deniers parcavalier » en 1351 et le double en 1364.

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Deux canons sont transportés par bateau dufait du mauvais état du pont.Il subit les intempéries, le gel, les inondations.Le déchaussement des pierres, le pourrisse-ment des bois entraînent l’effondrement despiles et des arcs. Les réparations se multiplient,elles sont coûteuses et immobilisent le pontpendant de longues périodes.Au début du XVIe siècle son état est catastro-phique et nécessite une reconstruction. Onpeut se demander pourquoi la partie bois ducôté Guillotière a été conservée aussi long-temps alors que le pont de pierre du côté villeexistait depuis le XIVe; problème de coût pro-bablement mais aussi possibilité de couper laville des assaillants éventuels, le démontageétant rapide; Le retour de la paix favorise les échanges com-merciaux. La ville prospère grâce à ses foiresquatre fois par an. L’important trafic des mar-chandises, en partie avec l’ Italie et l’Allemagnenécessite un accès par l’est. Sa transformationdevient nécessaire.En 1561 le nouveau pont du Rhône est en-fin terminé, en 9 arches et 9 piles jusqu’au fau-bourg de la Guillotière, en belles pierres de tailleremplaçant le vieux pont de bois dans sa par-tie orientale. Pour la première fois, il est tota-lement en pierre. L’ouvrage, dans sa totalité,est en grand appareil : les pierres crampon-nées les unes aux autres, 20 arcs en plein cin-tre... Les secteurs Est et Ouest sont effacés.

Il est considéré comme la porte de la ville Cependant une inondation exceptionnelleen 1570 emporte 3 arches, nécessitant l’ins-tallation d’une passerelle provisoire. Les dé-gâts sont importants et chers. Dans cette période de trouble entre catho-liques et protestants, Lyon traverse desconditions difficiles. Les désordres ont deseffets néfastes sur les échanges commerciauxentrainant une nette récession écono-mique. Etant donné l’importance duchantier, déblaiement des décombres, ter-rassements, battage des pieux, ferrures despieux, gros œuvre de maçonnerie, fourni-ture des cintres, chaux, pierres, bois... la ré-novation n’aura lieu que 10 ans plus tard.Au cours du XVIIe siècle, malgré les digues,les mauvaises conditions climatiques affai-blissent les piles carrées cependant renfor-cées par une enceinte de pieux maçonnés,et nécessitent des réparations incessantes.L’aspect enfin homogène du pont du XVIeest conservé jusqu’au XVIIIe.Petit à petit la rive gauche du Rhône avancesur le lit du fleuve, les arches sont combléeset disparaissent, le pont se réduit à 9 arches. L’histoire du pont se modifie à la construc-tion du pont Morand au XIXe siècle. Il perdsa fonction de passage obligé et de porte dela ville, ainsi qu’une partie de son rôlesymbolique. En 1914 le vieux pont est

pourtant le seul à supporter les convois.Consolidé en 1925, il est partiellement dé-truit en 1944. Son état alarmant le condamnedéfinitivement. Il sera détruit en 1953.Un nouveau pont le remplace.Le Rhône est canalisé, son cours est passé de500 m lors de la construction du pont a200m aujourd’hui. Les berges sont relevéeset resserrées. Les îles et bandes de graviers(brotteaux) sont supprimées pour éviter ladispersion du cours d’eau en lônes (ou bras-sières) sur la rive gauche . Dans de nombreuses villes comme Paris,Avignon ou Toulouse, les vieux ponts ontété conservés. Pas à Lyon.

* Jean Deniau PUF) ** Jean Pelletier cite Emile Baumann dans Lyon etles lyonnais.- les ponts de Lyon -

*** A l’occasion des travaux entrepris pour laconstruction de la ligne D du métro, une analysearchéologique a été menée sur la rive gauche jusqu’àla place Gabriel Péri appelée « place du pont » ainsique le long de la ligne qui correspond au tracé del’ancien pont de la Guillotière. Les travaux du coursGambetta enfouissent 5 arches que l’on a puidentifier lors des travaux . Cette analyse tend àconfirmer les écrits.

Vieilles pierres de Lyon- Vingtrinierdessins de Drevet.Le pont de la Guillotière- David Cigalier.Histoire de Lyon- PUF.Lyon-H.Hollard .Le Pont de la Guillotière DARA.

Le pont de la Guillotière,dessiné en 1906 par Drevet

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agenda

Du 6 au 9 décembre :VIENS JOUER AVEC NOUS !Jeu de devinettes et bac à sablegéant, l’équipe de « Sucrés, Saléset Cie » mêle le jeu et la lumièreafin de proposer aux habitants etaux visiteurs un moment convivialet familial.Cette œuvre collective, interactiveet mouvante permet à chacun,petits et grands de prendre untemps pour se rencontrer, loin destumultes de la ville.Jeudi et vendredi jusqu’à 00h30 -samedi jusqu’à 01h - dimanchejusqu’à 23hPlace de Lieutenant Morel, Lyon1er

Du 6 au 9 décembre :HIGHLIGHTS, LE FIL LUMIÈREEn une série de tableaux, animéspar une puissance lumineuseinégalée, néons, faisceaux,pinceaux, jeux de miroirstransformeront les édifices, lesmagnifiant et les redessinant.Emmené dans ce voyage basculantsans cesse entre illusion et réalité,le public pourra déceler lesnombreux clins d’oeil et référenceshistoriques émaillant ce joyeuxhommage à la lumière.Jeudi et vendredi jusqu’à 00h30 -samedi jusqu’à 01h - dimanchejusqu’à 23hPlace des Terreaux, Lyon 1er

Du 6 au 9 décembre :LIGHT INComme un jour d’été, la placesemble parsemée de multiplesbouquets tendant leurs courbesgracieuses vers le ciel. Mais à latombée de la nuit, ces fleursblanches aux formes épuréesdeviennent autant d’abat-jours,dominant l’espace du haut de leurslongues tiges. Parés de millecouleurs, ils orchestrent unesymphonie de lumière aux rythmeschangeants. Déambulant dans cejardin de sculptures lumineuses, lepublic se laissera envelopper parleur lueur douce et colorée ens’installant au pied d’un bouquet,

SPÉCIAL FÊTE DES LUMIÈRES

Highlights, le fil lumière,place des Terreaux

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tandis que lorsqu’ilembrassera la place d’unseul regard, il se laisserahypnotiser par les jeux delumière en perpétuelmouvement.Jeudi et vendredi jusqu’à00h30 - samedi jusqu’à01h - dimanche jusqu’à23hPlace Louis Pradel, Lyon1er

Du 6 au 9 décembre :KOKESHI DE SOIEToutes semblent tenduesvers un même but :déposer leurs trésors,telle des offrandes,symboles de la soierie etdu renouveau. A l’instarde ces gigantesquespoupées japonaises, lepublic se sentirairrésistiblement attiré parla lumière scintillante etpuissante dégagée au loinpar quelques coconsgéants prêts à éclore.Jeudi et vendredi jusqu’à00h30 - samedi jusqu’à01h - dimanche jusqu’à23h. Place des Terreauxjusqu’à la place de lacomédie, Lyon 1er

Du 6 au 9 décembre :LA SARABANDE DESANIMAUXMAGNIFIQUESAlors qu’elle préparait à lalueur des étoiles indiennesla grande cérémonie des

lumières appelée Diwali, laprêtresse Furgia décidad’envoyer six messagersjusqu’aux confins deslointaines terres ducouchant. Empruntant des cheminsdifférents, ils traversèrentcontrées et océans pourrejoindre Lyon. Le tigre Bengali, la vacheMala, le singe Langur,l’éléphant Hindi, le paonPavo et le cobra Najas’unirent à nouveau pourformer « La Sarabandedes Animaux magnifiques» Composé de sixmarionnettes géantes, cebestiaire fabuleux, inspiréde la tradition indienne,paradera dans la ville toutau long de la Fête desLumières. Emmenant lepublic dans leur voyageimaginaire, les animauxilluminés, vêtus decouleurs chatoyantes etsuivis de leurs sujets,traverseront la nuitcomme unerêverie.Lorsqu’ ils feronthalte quelques instants aucours de leur promenadenocturne, de mystérieuxthéâtres d’ombress’animeront alors,achevant de subjuguer lepublic.De 19h à 22h30Parcours dans la ville,Hôtel de ville/Bellecour,Lyon 1er

Du 6 au 9 décembre :LES NIDS, VOLIÈRESVIRTUELLESDans la nuit hivernale, desoiseaux virtuels trouverontrefuge dans cinq d’entreelles, enveloppés dansleur chaleureuse lueur. Chaque nichoir sera unthéâtre d’ombreschinoises évoquant degrandes volières, sanscesse en mouvement, telsdes mobiles animés par levent. Guidés par deschants d’oiseaux, lespromeneurs déambulantau milieu de cescompositions abstraites,seront à la fois lesspectateurs et les acteursde cette scénographie lesinvitant à retrouver leursémotions d’enfant.6 au 9 décembre 18-1h etle 9 déc 18-23h. Bus S6 -Arrêt Neyret, Lyon 1er

Du 6 au 9 décembre :RING[Z]Habitué de la Fête desLumières, l’artiste s’estinspiré de la forme la plusévidente de ce lieu chargéd’histoire : le cercle. Plusieurs disques sontinstallés dans l’arène ets’animent suivant lesboucles lumineuses etmusicales. Filsluminescents, gyrophares,guirlandes stalactites etautres ampoules flashlight se fondent dans ledispositif led et éclairentcette figure géométriquesans commencement nifin, atteignant 16 mètresde diamètre.Du 6 au 9 décembre Jeudiet vendredi jusqu’à 00h30- samedi jusqu’à 01h -dimanche jusqu’à 23h Rue Lucien Sportisse,Lyon 1er

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Du 6 au 9 décembre :FLAMINGOSLes Flamingos envahissent l’espaceurbain en une migration lumineuse. Ces oiseaux stylisés rappelant lasimplicité formelle de l’origamiviennent s’installer à Lyon. Cetteannée, ils éliront domicile dans lesarbres du Jardin de Plantes letemps de la Fête des Lumières.Du 6 au 9 décembre Jeudi etvendredi jusqu’à 00h30 - samedijusqu’à 01h - dimanche jusqu’à 23h En face du 10 rue Burdeau, Lyon1er

Du 6 au 9 décembre :BON DÉBARRAS !L’association « Petit Tonnerre »propose aux habitants de recyclerleurs poussiéreuses lampes debureau en objet artistique et unique. Les habitants du quartier sontinvités à confier leurs ancienneslampes en les déposant dans desdépôts prévus à cet effet.Dans un geste artistique fort, mêlantla performance et lesquestionnements dudéveloppement durable, ces deuxartistes de la région Rhône-Alpes,les feront briller de milles feux etleur redonneront une seconde vie.Jeudi 6 et vendredi 7 déc. de 18h à00h30 et samedi 8 déc. de 18h à 1hMontée de l’Amphithéâtre, Lyon 1er

Du 6 au 9 décembre :COMME UN PARFUM DE

LUMIÈREUn parcours de formes et desenteurs entre le jardin des Planteset le jardin des Chartreux. Une vingtaine de décors ludiquesenveloppent l’éclairage public ets’illuminent à la tombée de la nuit :des sucettes, des animaux et desfleurs. Chacun des ces petitsmondes poétiques et luminescentsexhale des parfums que des pointsde lumière diffusent dansl’obscurité. La collection d’objetsest réalisée en matériaux de tousles jours (sacs et bouteilles en

plastique, sacs en papier, objetsusuels, …) et illuminée sans ajoutsupplémentaire de lumière dansl’espace public.Du 6 au 9 décembre Jeudi etvendredi jusqu’à 00h30 - samedijusqu’à 01h - dimanche jusqu’à 23h Rue de l’Annonciade, Lyon 1er

Du 6 au 9 décembre :PSYCHEDELIC GARDENLe « Psychédélic Garden » est une «Dreamachine » géante dans laquellese mêlent les rythmes lumineux etsonores, les variations et répétitionsde motifs. Une caresse pour lesyeux et les oreilles...Le Collectif Arts Mobiles vousemporte dans un voyage interactif,lumineux et sonore, avec lacollaboration d’un groupe d’élèveset de professeurs du Lycée Jacquesde Flesselles.Du 6 au 9 décembre Du jeudi 6 ausamedi 8 décembre de 18h à minuitet dimanche 9 de 18h à 23h Passage Gonin,, Lyon 1er. Accèspar le Jardin des Chartreux, coursgénéral Giraud,Du 6 au 9 décembre :

ROSSETI LUMINAA la découverte d’une nouvelleespèce, les Rosseti Lumina coloniseune rue de la Croix-Rousse

Une colonie de Rosseti Luminas’est installée depuis peu rueRosset, au cœur des petits coins deverdure, à l’angle des immeubles.Visible de jours, cette espèce rarerévèle toute leur beautémystérieuse, la nuit, grâce à desrayons noirs.Du 6 au 9 décembre Jeudi etvendredi jusqu’à 00h30 - samedijusqu’à 01h - dimanche jusqu’à 23h Intersection rue Rosset / Granderue de la Croix-Rousse, Lyon 4e

Du 6 au 9 décembre :ET SI ?Et si les quais de Saône devenaientune exposition de peinture ? Et sicelle-ci figurait des poissons ? Et siceux-ci venaient de nos ancêtres ?Et si ces tableaux se transformaienten grottes rupestres à ciel ouvert ?Et si le ciel se remplissait d’étoiles Se succédant comme autant deprobabilités, d’immenses dessinscolorés, inspirés notamment desœuvres de Joan Miro, Picasso ouencore Mondrian, défileront dans ledécor majestueux composé par labasilique de Fourvière, le chevet dela cathédrale Saint-Jean et lafaçade du Palais de Justice.La mise en lumière respective deces édifices donnera le ton dechaque séquence. Les promeneurspourront admirer cette fresque enmouvement dans leur déambulationdu quai des Célestins au PontBonaparte.Du 6 au 9 décembre Jeudi etvendredi jusqu’à 00h30 - samedijusqu’à 01h - dimanche jusqu’à 23h Colline de Fourvière, visible depuisle Quai des Célestins, Lyon 1er

Du 6 au 9 Décembre : L’ASCENSEUR ÉTRANGEOuvrez les yeux ! Une girafe, un éléphant ou unpingouin apparaissent dans lesascenseurs du métro… Images etbruitages accompagnent lesusagers empruntant l’appareil.Du 6 au 9 décembre Jeudi et

Comme un Parfum de Lumière

agenda SPÉCIAL FÊTE DES LUMIÈRES

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La Ficelle Novembre 2012 / Page 15

vendredi jusqu’à 00h30 - samedijusqu’à 01h - dimanche jusqu’à 23h Métro Croix-Rousse, Lyon 4e

Du 6 au 9 Décembre : FAÎTES DES LUMIÈRES AVEC LE KARNAVALHUMANITAIREDepuis trois ans le KarnavalHumanitaire met en place un espaceconvivial et familial sur le boulevardde la Croix-Rousse. Mêlant expériences lumineusesinteractives et contesenchanteresses (contes en ombreschinoises, jonglerie enflammé, …), leKarnaval Humanitaire propose àtous, petits et moins petits de venirprofiter des animations et del’ambiance d’un stand. Du vin chaudet de quoi vous restaurer seront aurendez-vous pour vous permettre depasser un agréable moment tout enrestant éco-responsable.Du 6 au 8 déc Le jeudi 6 et levendredi 7 déc de 18h à 0h30, lesamedi 8 déc de 18h à 1h 151 Boulevard de la Croix-Rousse,Lyon 4e

Du 6 au 9 Décembre : FLOATING LIGHTSVous pourrez éteindre vous mêmela lumière ! Cette installation est composée de200 interrupteurs en couleur,s’illuminant en appuyant dessus.Les visiteurs, petits et grands,

pourront ainsi allumer et éteindre leslumières de chaque flotteur pourpouvoir écrire des mots.Du 6 au 9 décembre Jeudi etvendredi jusqu’à 00h30 - samedijusqu’à 01h - dimanche jusqu’à 23h Esplanade du Gros Caillou, Lyon 4e

Du 6 au 9 Décembre : LA FÉE ROUGELa Fée Rouge accueille les pluspetits spectateurs de la Fête. Un univers de potions lumineuses,d’herbiers étranges, de luciolesjoyeuses, interactif et ludique.Contre un simple sourire, la Féeprête bien volontier, ses baguettesmagiques aux apprentis magiciens ;des baguettes qui les aideront àdécouvrir les amis lutins de la Fée,cachés dans le square.Du jeudi 6 au samedi 8 décembrede 18h à minuit. Dimanche 9décembre, de 18h à 23h Rue d’Ivry, Lyon 4e

Du 6 au 9 Décembre : PLEIN FEU SUR LE DISCOLes habitants du quartier, le CentreSocial Pernon, Relais d’assistantsmaternels « le Jardin des Gônes »,La crèche Chazière, l’écoleElémentaire Jean de la Fontaineaccompagnés par des artistesplasticiens Le Centre Social Croix-Rousse –Pernon propose durant une soirée(vendredi 7) un retour dans les

années Disco grâce à des ateliersinteractifs de Hula-Hoop, de Baby-foot, de création de scoobidou, etc.Le Centre présentera également unspectacle de lumières en roller etune danse collective sur un air deDisco.Une ambiance conviviale et familialeautour d’un goûter, d’un chocolatchaud ou d’un vin chaud offert.Le 7 décembre de 18h à 20h30 Place Flammarion, Lyon 4e

CALUIRELe 8 décembre, de 13h à 17h30

MÔMES & MERVEILLES, UN VILLAGE ENTRE BOIS ETLUMIÈRESur l’esplanade de l’Hôtel de Ville.Manège, petit train, labyrinthemusical, courses de locomotionsinsolites, jeux en bois géants et une multitude d’ateliers : cirque,magie, fabrication de boules etguirlandes de Noël...

Le 8 décembre, à partir de 18h PARADE ET SPECTACLE DESPLASTICIENS VOLANTSDe la place de l’église jusqu’àl’esplanade de l’Hôtel de Ville.Pour la première fois dansl’agglomération lyonnaise, lacompagnie de théâtre investit lesrues de Caluire-et-Cuire pour unspectacle féérique.

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