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DÉCIDER LE MAGAZINE LA CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DE SERVICES DE LA MOSELLE CCI Formation Un très bon cru 2007 Cas d'école Le prédiagnostic logistique Focus La CCI transformée D N° 5 février 2008

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DÉCIDER LE MAGAZINE LA CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DE SERVICES DE LA MOSELLE

CCI Formation Un très bon cru 2007Cas d'école Le prédiagnostic logistique

FocusLa CCI transformée

D

N° 5 février 2008

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EDITO SOMM AI RECH

RONI

QUE Depuis septembre, France Bleu diffuse, en partena-

riat avec la CCI, une quotidienne de 2’30 intitulée « Le patron du jour »*. Objectif : faire connaître du grand public la diversité et le savoir-faire des entre-prises mosellanes, par le biais de leurs dirigeants. « Les retours sont excellents, tant du côté des audi-

teurs que du côté des chefs d’entreprise », note Fabienne Fixaris, responsable du service commerce-services et pilote du projet. Une idée qui porte ses fruits, puisque l’émission, testée sur quatre mois, a été reconduite jusqu’en juin.

* Du lundi au vendredi, à 7 h 43 et 18 h 17 ➜

sur France Bleu Lorraine Nord 98.5 FM( Metz) et 98.8 FM (Forbach)

Depuis 2005, nous partageons une véritable

ambition pour les entreprises de Moselle.

En trois ans, notre Chambre a accompli

une formidable mutation. Elle a retrouvé

un sens et une pertinence à son action

et peut désormais afficher un bilan d’activité

à la hauteur de ce qu’elle est, à savoir

la 6e Chambre de France représentant

les 27 000 entreprises du département.

Nous avons mis en place des actions

dans tous les domaines qui touchent

l’économie mosellane : formations adaptées

à l’évolution du marché du travail, un maillage

optimal du territoire avec le renforcement

des équipes dans les antennes.

En clair, nous avons réadapté l’outil chambre

pour mieux accompagner les entreprises et

les chefs d’entreprise de Moselle dans leur

développement.

Nous avons redonné leur place aux entreprises

de ce département car ce sont elles qui en assurent

la richesse et le rayonnement.

Continuons ensemble sur cette voie.

PHILIPPE GUILLAUMEPrésident

N° 5 - Février 2008. D6D, le magazine de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle. Directeur de la publication : Philippe Guillaume. Rédacteur en chef : Fabrice Genter. Ont collaboré à ce numéro : Mireille Wagner, Bruno Fresne, Ronald Heim, Hervé Holz. Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse (03 87 69 18 01). Rédaction graphique : PIXEL Images. Impression : Socos’print. Photographies : Philippe Gisselbrecht, service communication de la CCI de la Moselle, photo de couverture : Philippe Gisselbrecht ISSN : en cours. Dépôt légal : novembre 2007.

D6D ■ 2 ■ FÉVRIER 2008

VALORISER LES ENTREPRISES À LA RADIO

Raffaël Marseglia, animateur de la chronique.

4-7 Retrouvez toute l’actualité des secteurs d’activité de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle. Quatre pages consacrées aux besoins de toutes les entreprises.

PANORAMA

8 La concurrence déloyale arrive où on ne l’attend pas. Les municipalités croient qu’en subventionnant des entreprises, elles favorisent l’emploi. Parfois, à tort… Explications..

SANS DÉTOURS

SOLUTIONS CCI

14 Deux questions qui appellent une réponse concrète de la Chambre. Le point sur la transmission d’entreprise et le coaching des associations.

15 Vingt-cinq ans qu’elle est sur les marchés et Anne Bastien n’a rien perdu de son enthousiasme pour une profession un peu à part, qu’elle défend le cœur en avant. Rencontre avec la coprésidente du Syndicat des commerçants non sédentaires de Moselle.

LE MOT DE LA FIN

9-10-11-12 Nos entreprises doivent faire preuve de souplesse et d’adaptation aux marchés étrangers : c’est là que réside la clé du succès. Le service Export de la CCI, en plein renouveau, offre à toutes les entreprises mosellanes une chance de s’ouvrir à l’international.

ENJEUX

13 Toute la pertinence des solutions proposées par la CCI de la Moselle via la présentation d’une entreprise gagnante du département.

CAS D’ÉCOLE

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FOCUS

LA CHAMBRE A CHANGÉ TOTALEMENT DE VISAGE. REVUE DE DÉTAILS.

D6D n ° 5 ■ 3 ■ FÉVRIER 2008

Modernité, matériaux nou-veaux et éclairage inno-vant : trois points de vue qui résument le nouveau visage de la Chambre de

Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle. « Le traitement, tant à l’ex-térieur qu’à l’intérieur, reflète l’image de modernité de nos entreprises mosella-nes. En changeant radicalement d’aspect, la Chambre marque son ouverture au monde actuel tout en conservant l’esprit d’origine », indique Philippe Guillaume, le Président de la CCI. Désormais, le bâtiment emblématique du 10 / 12 avenue Foch se veut plus transparent, plus ouvert sur l’extérieur et en phase avec les entreprises actuelles « Nous avons une chambre active au service des entreprises et qui cultive la culture du résultat », poursuit le président. En clair, le nouveau visage est symbolique de l’économie mosellane et de notre CCI, 6e chambre de France.

OUVERTURE D’ESPRITTout un travail a également été mené autour de l’éclairage. « C’est un acteur à part entière dans la nouvelle physiono-mie des locaux », précise Mireille Wagner, Directrice Générale de la CCI. Par exemple, l’éclairage change de couleur dans le hall d’entrée. « Au travers de cette innovation technique, nous avons souhaité démontrer que les dossiers traités par la CCI, peuvent être abordés sous des angles et points de vue différents », poursuit la directrice générale. Une ouverture d’esprit caractéristique de l’ensemble des collaborateurs de la CCI. « Le bâtiment de la CCI est emblémati-que à Metz », ajoute Fabrice Genter, 1er

vice-président. « Il symbolise le monde économique et des entreprises au sein du quartier impérial. » La Chambre apporte aujourd’hui sa contribution à l’image de la Capitale de la Lorraine.

SIÈGE 10 / 12 AVENUE FOCH

La CCI transformée !

Rencontre avec Estelle Maurice, architecte - Cabinet A-Concept« LE PARI DE L’AUDACE A PAYÉ »La réhabilitation des locaux 10/12 avenue Foch est un projet dans lequel nous avons pris de gros risques. Le cahier des charges de la CCI relevait de

la gageure : changer l’image véhiculée par le bâtiment tout en gardant l’ossature origi-nelle. Le challenge était intéressant à plus d’un titre. Nous avons fait le pari de l’audace avec notamment la création d’une entrée au centre des locaux et revu l’aménagement intérieur. Pour mener à bien notre mission, nous avons démoli une partie de la mezza-nine existante et repris l’ensemble des structures du bâtiment en collaboration avec le bureau d’études « structure » nancéien BSSI Conseil et travaillé également sur l’éclairage en partenariat avec le bureau d’études « fluides » BET Louvet. Notre grande fierté ? La réalisation d’un puits de lumière qui confère un éclairage naturel au cœur de la CCI agrémenté d’une originalité : la création d’ambiances différentes grâce à une alternance de couleurs qui symbolise la modernité et l’ouverture d’esprit de la Chambre.

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D6D ■ 4 ■ FÉVRIER 2008

REP

ÈRES

Jeune créateur : Stéphane Elbahtari et Cédric Sarrazin pour Ecosfer (Florange). Entreprise innovante : Palbloc France (Maizières-lès-Metz) - Salvatore Maiolo. Entreprise créa-trice d’emplois : Secal/Seral (Sarralbe) - Ber-nard Stablot et Samuel Gadler. Entreprise pérenne : Serolor (Fameck) - Thierry André. Entreprise au féminin : 1-100-10 Communi-cation (Woippy) - Céline Deloche. Reprise d’entreprise : Sébastien Mari pour Toitulor (Châtel-Saint-Germain). Territoire : Sarl SGB (Saint-Louis) - Simone Schmitt. Esprit Syner-gie / créateurs : Roger Hary pour RHA Consult (Thionville). Esprit Synergie / partenaires : Raymond Neiter (Metz Initiative), Domi-nique Hick (Moselle Sud Initiative), Daniel Payntar (Moselle Nord Initiative). À noter que Ronald Heim et Christian Bartholus, res-pectivement secrétaire général et P-DG de Synergie, ont également été récompensés cette année pour leur implication.

LES LAURÉATSZOOM SU R…

Les JNPO, vous connaissez ? Derrière ce sigle se cachent les Journées Nationales Portes Ouvertes, opéra-

tion orchestrée par la CCI de la Moselle depuis deux ans. La dernière édition a permis au public de découvrir le savoir-faire de 77 entreprises issues du com-merce, des services et du BTP-Industrie sur le territoire, soit près de 6 000 visi-teurs en une semaine. L’opération a rencontré un tel succès que 90 % des entreprises visitées sont d’ores et déjà

prêtes pour l’édition 2008. Les JNPO sont pour les entreprises, un excellent moyen de se faire connaître. C’est aussi la preuve que les entreprises passionnent le grand public. Dès maintenant le service Tourisme est à la disposition des entreprises susceptibles d’être intéressées par cette manifestation.

CONTACT : Isabelle Charpillet, tél. : 03 87 52 31 25 / e-mail : [email protected]

À LA DÉCOUVERTE DES ENTREPRISES

tiodpfamstre

Les 7es trophées Synergie ont été remis en décembre, au siège de la CCI de la Moselle. Sculptées pour la pre-

m i è r e fois par l’artiste Paul Flickinger, les statuettes ont récom-

pensé une dizaine de chefs d’entreprise et partenaires pour

leur esprit d’ini-tiative ou d’inno-

vation, leur volonté de construire dans

la durée ou de créer des emplois. Une façon aussi de rappeler que Synergie, Centre euro-péen d’entreprise et d’innovation (CEEI)

est « le bras armé de la CCI », comme l’a souligné le président Philippe Guillaume lors de la cérémonie.

TROPHÉES SYNERGIE

L’esprit d’entreprise récompensé

PANOR A M A

LES ENTREPRISES MOSELLANES EN CHIFFRESRÉPARTITION DES ENTREPRISESET DES EFFECTIFS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

BTP-Industrie

Commerce

Services

Entreprises par catégorie

19,8%

37,2%

43,0%

Effectifs par catégorie

40,7 %

30,3%

29,0%

les statuepensé chefs et pa

leurtiat

vatiode c

la durédes empaussi dSynergipéen d’inno

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D6D ■ 5 ■ FÉVRIER 2008

Grâce à la CCI, Jean-Yves Wiltzer a eu tous les contacts utiles en une matinée pour financer son projet de reprise

d’entreprise. Le secret ? « Nous avons organisé une réunion mettant à la même table le repre-neur, le Conseil Régional, la Plateforme d’ini-tiative locale et Moselle Développement », explique Doriane Stark, Responsable du Service Création-Reprise-Transmission. Jean-Yves Wiltzer lui en est profondément recon-naissant. « Si j’avais dû faire moi-même

toutes les démarches, il m’aurait fallu un temps fou. » D’autant plus que le nouveau gérant de Zannier Construction à Semécourt était novice en la matière. « J’étais salarié de l’entreprise et ne pensais pas la reprendre un jour. Mais quand notre ancien patron est parti à la retraite, il a émis le souhait que la société revienne aux gens qui s’y étaient investis. De notre côté, nous voulions être certains de nos conditions d’avenir. » Avec quatre collègues, Jean-Yves Wiltzer a donc monté une holding

de rachat et repris Zannier Construction en septembre 2006. Depuis, la société affiche 60 salariés (soit 15 de plus) et une très bonne santé. Jean-Yves Wiltzer et ses associés vien-nent également de remporter le prix de la reprise d’entreprise (6 000 €) au concours 3I Lorraine. Sur une idée… de la CCI !

La branche formation de la CCI a une nouvelle fois rempli pleinement ses objectifs, lors de l’année scolaire

2006-2007. La remise officielle des diplômes, en décembre dernier, l’a prouvé. « Le cru 2007 est bon, car le taux de réussite et de placement est conforme à ce qu’on attend, souligne Bruno Fresne, directeur de CCI Formation. Il y a à la fois réussite en termes d’obtention de diplômes et le fait que les entreprises embau-chent à la suite des examens. » L’exemple le

plus probant est celui de l’enseigne Darty, qui a embauché sept des neuf lauréats de la forma-tion ayant fait leurs armes dans les magasins d’Alsace-Lorraine. La formation vendeur en électrodomestique et multimédia répond à un besoin précis de la marque. En brevet professionnel préparateur en pharmacie, le centre a une nouvelle fois obtenu les meilleurs résultats, avec les deux majors de l’Académie Metz-Nancy, sur la cinquantaine de diplômés. Là encore, le placement sur le marché du tra-

vail tutoie les 100 %, si l’on excepte les élèves qui poursuivent leur formation.

UNE PLACE AU SOLEILPour le secteur de l’immobilier, la réputation de l’école n’est plus à démontrer, Metz étant le 2e

centre de formation reconnu en France après Paris. La majorité des diplômés en BTS profes-sion immobilière et en licence professionnelle chargée de gestion patrimoniale, n’ont pas eu de difficultés non plus à se faire une place au soleil. Cela peut passer par la poursuite du cur-sus, comme l’a choisi Samuel Alluno. « Avec la licence, j’aurais pu, en m’appuyant sur la CCI, avoir rapidement une dizaine d’offres emplois », commente le jeune homme, qui a finalement choisi de poursuivre en Master ingénierie du patrimoine immobilier, à Paris. Une formation spécialisée dans la gestion d’actifs immobiliers, « complémentaire » de celle dispensée à CCI Formation. Preuve, aussi, de sa qualité, elle a permis à Samuel d’être sélectionné sur dossier.

CCI FORMATION

Un très bon cru 2007

REPRISE D’ENTREPRISE

Toutes les aides publiques en un rendez-vous

chchchchchenenenenenttttt ààààà lalalalala sss s suiuiuiuiuitetetetete ddd d deseseseses eee e exaxaxaxaxamememememensnsnsnsns. . »»»» LLL L’eeeeexexexexexempmpmpmpmpppplelelelele lll leeee e LàLàLàLàLàLà eeee e encncncncncncncorororororroororeee,ee,e,e,, llllll leeeeee ee plplplplplplplppp acacaccacccaaacaccacaccememememememenennenennnnnnnenentttttt tt susususususssuurrrr lelelelele mmm marararararchchchchchéééé é dududududu ttt t trararararara--

La promotion Darty 2007 lors de la remise des diplômes en novembre dernier.

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES ENTREPRISES ET DE LEURS EFFECTIFS PAR ARRONDISSEMENT

05000

1000015000

20000250003000035000

4000045000

181 913

27 124Nbre total d’entreprises

Effectifs par arrondissement

10 135

1 686 5823 968

26 097

6 297

40 782

4 6901 619 2 764 3 176 2 342

37 954

11 098

19 57316 384 17 403

2 497

Boulay Château-Salins

Forbach Metz-Campagne

Metz-Ville Sarrebourg Sarregue-mines

Thionville- Est

Thionville- Ouest

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D6D ■ 6 ■ FÉVRIER 2008

PANOR A M A

DES CHIFFRES CLÉS DES DIFFÉRENTS TERRITOIRES MOSELLANS SONT ÉDITÉES PAR LA CCI. EN QUATRE PAGES, LES CARTOGRAPHIES FOURNISSENT UNE IMAGE D’ENSEMBLE ET UNE MINE D’INFORMATIONS ESSENTIELLES. POUR COMMENCER NOTRE TOUR D’HORIZON, LE POINT SUR LA MOSELLE EST ET LA MOSELLE NORD.

Chaque cartographie contient des chiffres-clés du terri-toire, qu’il s’agisse de don-nées générales (population, superficie, densité…) ou de

données économiques (répartition des éta-blissements par catégorie et par effectif,

évolution-création-radiation des entreprises, chiffres de l’emploi, fiscalité locale…). Mais, plus que cela, ces documents livrent et analysent les principaux enjeux de chaque territoire. Le tout com-menté, en dernière page, par un mot du président de la CCIM, Philippe Guillaume, rappelant les actions engagées par la Chambre pour aider chaque territoire à se développer.

CONTACT : cartographies disponibles auService InfoEco, Fichier et TIC dans les antennes de la CCI et sur le site www.moselle.cci.fr

CARTOGRAPHIES DE LA MOSELLE

Quatre pages pour tout savoir de l’économie des territoires

MOSELLE NORDSa situation transfrontalière avec le Luxembourg, son rôle au sein de la Grande Région et ses possibilités d’ave-nir dans le projet Esch-Belval ; ses pers-pectives de développement à travers ses points forts que sont les industries métallurgiques et le commerce.

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D6D ■ 7 ■ FÉVRIER 2008

+ D’I N FOS

MOSELLE ESTSa situation transfrontalière avec l’Allemagne, ses atouts avec l’Eurozone de Forbach-Saar-brücken et la Mégazone d’Henriville ; ses pos-sibilités d’avenir dans le domaine du dévelop-pement durable et des énergies renouvelables (parc d’éoliennes) ; ses points forts axés sur la chimie-plasturgie et l’automobile.

◾ Plus de 20 commerces et services de Thion-ville et sa région ont choisi d’ouvrir une vitrine virtuelle sur achat-thionville.com.◾ 3 d’entre eux ont opté pour un site mar-chand.◾ Deux associations de commerçants ont également ouvert une vitrine pour présen-ter leurs animations : Apecet (commerçants de Thionville) et association des commer-çants du centre commercial Geric.

ACHAT-MOSELLE.COM, C’EST…

EN MOSELLE NORD

19 novembre 2007 : acte de nais-sance du 3e site d’achat-moselle.com après Sarreguemines et

Sarrebourg. Les résultats affichés par les deux premiers étant très positifs, la CCI continue avec la Moselle Nord et renforce du coup sa présence sur le secteur. L’antenne CCI de Moselle Nord propose donc aux entreprises du commerce d’être présentes sur Internet. « De récentes études ont démontré que 87 % des consommateurs apprécient qu’un magasin dispose d’un site Internet. Achat-thionville.com joue sur le registre de la proximité tant pour les commerçants que pour les clients », souligne Sandrine Dehlinger, chef du projet. « Les commer-çants ne sont pas livrés à eux-mêmes. Nos équipes les forment, les accompagnent et les suivent dans la mise en place de leur site tandis que les clients sont rassurés lorsqu’ils font leurs achats sur Internet car

ils connaissent le commerçant ». Élaboré avec différents partenaires*, achat-thionville.com bénéficie d’un référencement de qualité qui permet aux commerçants d’être visibles

et facilement identifiables sur le Web via les moteurs de recherche.* Caisse d’Épargne de Lorraine, Eolas, Kelkoo et la Fédération française de la franchise.

SITE COMMERÇANT

ACHAT-THIONVILLE.COM LANCÉ

MOSELLE EST

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D6D n ° 5 ■ 8 ■ FÉVRIER 2008

SANS DÉTOU RS

Les collectivités ne doivent pas fausser le jeu de la concurrence

La tentation est forte parfois pour un maire de donner

de l’argent à une entreprise pour la faire venir sur sa com-mune : subventions sous différentes formes, loyer de bâtiment beaucoup plus bas que le marché, travaux payés… Il en tire un profit électoral à court terme mais sans s’en rendre compte, il fait des ravages auprès des entreprises déjà en place. L’entreprise subventionnée va vendre ses produits et prestations à des prix plus bas grâce aux aides reçues et mettre à mal de façon déloyale les autres industriels qui sont eux, sur le territoire depuis longtemps et ont toujours joué le jeu. La concurrence est faussée et à terme, c’est un jeu perdant pour tous. S’ensuivent des fermetures d’entreprises, des licenciements de salariés. Le résultat obtenu n’est malheureusement pas celui qui était annoncé au départ. On connaît des exemples de ce type dans notre région, sur différentes parties de notre territoire, qui ont eu lieu par le passé et encore aujourd’hui, certains peuvent être tentés par ces pratiques. Il faut que cela cesse, afin de respecter les entreprises en place et leurs salariés, qui jouent le jeu de longue

date, ont investi et continuent de le faire. Rappelons qu’elles contribuent à la vie locale en proposant des emplois, en payant des impôts.

LA CONCURRENCE DÉLOYALE ARRIVE OÙ ON NE L’ATTEND PAS. LES MUNICIPALITÉS CROIENT QU’EN SUBVENTIONNANT DES ENTREPRISES, ELLES FAVORISENT L’EMPLOI. PARFOIS, À TORT… EXPLICATIONS.

ememememememememmmmemememeeeememmplplplplplpplplplpllplplpplplplpplpllp oiooiooiooioiioioioioioioioiooioiois,s,s,s,s,,s,s,s,s,,ss,ss,ss,,,, e e e ee eeeeeeeeeeen n nnn n nnnnnnnnn papapapapapappappapapapppppppp yayayyayayayayayayayayayaaayyyyyy ntntnntntntntnttntntntnntntntntnntnt ddd ddd ddd d dd dd ddesessesesesesessssseseseseseseees iiiiiiiii iiiiii iiimmpmmpmpmmpmmmmmpmpmmpmmpmpmpmmmmmpppppôtôtôôôtôtttttôts.s.ssss.ss.s.s.s.s.

D6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6DD6D6DD6DD6DDD6DD6D6D6D6DDD6D6D66DD n ° n ° n ° n °n ° n ° n °nn ° n °n °n °n °n °n ° n °n °n °nnnnnnnnnnnnnnnn 5 5 5 5 5 5555555555 5555 5555555555555DDDDDDDDDDDD ■ ■■■ ■■■■■ ■ ■■ ■■■■■■■■■■■■ ■ 888888888888888888888888888888888888 ■■■■■■■■ ■ ■ ■■■ ■ ■■■■ FÉVFÉVFÉVFÉVFÉVFÉVFÉVFÉVFÉVFÉVVFÉVFÉFÉVÉVVFÉVVÉVÉVVVVVFÉVFÉVFÉVFÉVVRIERIERIERIERIERIERIERIERIEIEERIERIERIERIRIERIERIERRIERIRIERIRRR R 2R 2RR 2R 2R 2R 2R 2R 2R 2R 2R 2RR 2RR 2R 2RR 2RR 2R 2RRR 2RR 200800800800800800800800800800008008008008008800880080080008008800800000880

pppppppppp ppppppppp yyyyyyyyyyyyyyyyyyy pppppppppppppppLe rôle d’une collectivité est de donner à toutes les entreprises, sur un pied d’égalité, les moyens péren-nes de bien fonctionner : infrastruc-tures en état, sites d’accueil de qua-lité, transports pour les salariés, taxe professionnelle raisonnable. En créant un environnement favorable pour toutes les entreprises, les collectivités doivent rester impartiales.

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ENJ EUX

Nos entreprises doivent faire preuve de souplesse et d’adaptation aux marchés

étrangers : c’est là que réside la clé du succès. Le service Export de la CCI,

en plein renouveau, offre à toutes les entreprises mosellanes une chance

de s’ouvrir à l’international.

L’Avenir, c’est l’Export

La CCI de la Moselle vient d’ouvrir une base

avancée à l’exportation à Moscou.

Chronique d’un succès annoncé ?

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D6D n ° 5 ■ 10 ■ FÉVRIER 2008

ENJ EUX

«R ien ne s’improvise à l’Export », précise d’emblée Jean-Philippe Arvert, directeur du Service Inter-départemental du Commerce Extérieur (SICE) depuis août 2007. À la tête d’une équipe de

7 personnes (équipe répartie sur les trois CCI et les quatre bases avancées à l’exportation*), Jean-Philippe Arvert a pour mission d’aider les entreprises lorraines à exporter plus, à bien identifier

AUJOURD’HUI, TOUT DÉVELOPPEMENT D’ENTREPRISE PASSE PAR L’EXPORT. LA CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DE SERVICES DE LA MOSELLE, EN COLLABORATION AVEC D’AUTRES CCI (VOSGES ET MEURTHE-ET-MOSELLE), S’EFFORCE D’OFFRIR TOUTES LES CONDITIONS POUR RÉUSSIR. EXPLICATIONS.

Toutes les clés pse développer à

Le groupe Pierron est depuis 1871, l’incontournable des équipements scolaires. Aujourd’hui, il est reconnu dans le monde entier.

7ad

APDEET

LescZoom sur… LES 10 PRESTATIONS PROPOSÉES

1. Diagnostic Export : identifier les forces et faiblesses des

entreprises à l’export.

2. Crédit Conseil : aider l’entreprise à définir une stratégie à

l’international avec la mise en place d’outils pour mener à bien

la mission.

3. Mission d’accompagnement : découverte et prospection de

nouveaux marchés (« Ciblez et partez »), opération destinée

principalement aux entreprises primo-exportatrices.

4. Mission collective multisectorielle : organisation de rendez-

vous d’affaires pour le compte de l’entreprise à l’étranger.

5. Les mardis de la douane : journée technique consacrée aux

formalités, droits de douane, déclarations d’échanges de biens,

etc.

6. Journées techniques sur les incoterms (transfert de frais et de

risques lors de l’acheminement de marchandises). Étude de cas

concrets.

7. Foires et Salons avec l’installation de stands collectifs.

8. Bases avancées à l’Export (lire notre encart).

9. English around breakfast : petits déjeuners organisés par la

CCI afin d’acquérir les bases de l’anglais commercial.

10. Starter Export ou test de l’exportabilité : missionné par

la CCI, un expert réalise sur place un test d’exportabilité

du produit. Intérêt : bénéficier d’informations concrètes,

actuelles, directement liées à la problématique de l’entreprise

demandeuse et qui permettent de développer la stratégie

export la plus adaptée.

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D6D n ° 5 ■ 11 ■ FÉVRIER 2008

leurs besoins et à les sensibiliser à l’approche internationale. « La tâche est immense sur le territoire. Pour ce faire, nous avons mis en place de nombreux outils qui obéissent au leitmotiv de la CCI de la Moselle : objectifs – moyens – résultat », poursuit le direc-teur du SICE. Ainsi, le service a travaillé à la formalisation de dix prestations (voir encadré) pour susciter et développer une culture internationale au sein de nos entreprises. « Pour 2008, nous avons mis les bouchées doubles », indique Hervé Holz, Directeur Général Adjoint et responsable de la Direction de l’Appui aux Entreprises (DAE). « En clair, la CCI doit accompagner une centaine d’entre-prises à l’exportation et effectuer 500 visites de sociétés. Mais sur-tout, nous avons renforcé notre présence sur le territoire ». En effet, la CCI est désormais présente sur toute la Moselle à travers les antennes de Metz, Sarrebourg, Forbach et depuis peu, Thionville. « Un dispositif qui permet une véritable proximité pour connaître

pour l’international

JÉRÔME LAGLASSE, DIRIGEANTDE LA SOCIÉTÉ LAGLASSE

« LA CCI NOUS APPORTE SON CONSEIL »Présentez-nous brièvement votre entreprise…La SARL a été créée en 1988 par mon

père Alain Laglasse, alors ouvrier dans

l’industrie automobile. Les premières

années sont éprouvantes mais dans

les années 1990, la croissance s’accélè-

re : l’entreprise se diversifie et fait de la fabrication de merrains (bois ser-

vant à confectionner les douves de tonneaux) son activité principale. Le

succès est au rendez-vous : pour faire face au développement, elle s’ins-

talle à Varize, à proximité de l’autoroute Paris-Strasbourg. Aujourd’hui,

nous comptons une vingtaine de salariés et nous nous sommes lancés

dans la fabrication de produits alternatifs d’œnologie.

En quoi consiste cette nouvelle activité ?Les produits alternatifs représentent une solution économique pour

donner au vin la structure et les parfums qui plaisent au consommateur.

Grâce à ce procédé, on améliore des vins en leur apportant des arômes

boisés. Pour mener à bien cette nouvelle activité, nous avons mis au

point un procédé de cuisson du bois, un conditionnement inédit et sur-

tout construit un nouveau bâtiment de stockage (lire notre encadré).

L’investissement vaut le détour : aujourd’hui, nous exportons en Austra-

lie, au Chili, en Nouvelle-Zélande et bientôt aux États-Unis.

Quelles relations entretenez-vous avec la CCI en matière d’export ?La CCI nous apporte son conseil et nous permet d’effectuer des missions

dans les pays où nous souhaitons exporter. D’ailleurs, je suis parti au

Chili en novembre dernier grâce à la Chambre. Nous avons également

trouvé un agent commercial indépendant qui se charge d’établir des

relations commerciales pour notre compte.

Le point sur…LE PROCÉDÉ

Pour conférer au vin un arôme particulier, il faut sécher le bois à l’air libre pendant 24 mois avant d’être cuit dans un four prévu à cet effet. L’intensité de la cuisson détermine le profil aromati-que des bois. Les produits alternatifs d’œnologie sont ensuite empilés dans un emballage sous vide puis mis sur palettes plas-tiques et conditionnés sous film synthétique. Ainsi protégés, ils gardent toutes leurs qualités durant les transports.

L’entreprise Laglasse, située à Varize, fabrique des merrains ainsi que des produits alternatifs d’œnologie.

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D6D n ° 5 ■ 12 ■ FÉVRIER 2008

ENJ EUX

la réalité du terrain, des territoires et apporter en retour et direc-tement tous les services de la CCI à nos entreprises », souligne Hervé Holz. Une chance pour les TPE / PME primo-exportatrices qui exportent peu ou pas du tout.

COORDONNER LES ACTIONSLes actions de la CCI sont en parfaite adéquation avec la volonté politique Lorraine. Depuis 2006, le Conseil Régional a mis sur pied un plan régional en faveur de l’Export auquel participe la CCI via le SICE. « C’est une façon de coordonner nos actions. Par exemple, dans le cadre de la Grande Région, une entreprise mosellane, la Comap, a eu l’occasion de participer à la foire de Plovdiv en Bulgarie. Une vraie opportunité pour engranger de nouvelles affaires », remarque Jean-Philippe Arvert. Toujours dans l’optique d’ouvrir l’international à toutes les entreprises, le SICE est à l’initiative d’un portail export destiné aux entreprises lorraines. « www.webexportlorraine.com qui sera en ligne à la fin du mois de mars, facilitera le travail des entreprises qui souhaitent développer leur activité à l’international », poursuit Hervé Holz. Le site per-mettra notamment d’identifier tous les partenaires à l’international, d’informer sur la réglementation et les évolutions des marchés. À noter également que le portail fera la part belle aux témoignages d’entreprises qui exportent avec succès.

Le principe : un permanent mandaté par le SICE travaille à la recherche de clients et à la mise en place d’un réseau de vente pour une ou plusieurs entreprises lorraines. Une dispositif qui a fait ses preuves puisqu’une 4e base avancée

a ouvert ses portes. « En partenariat avec le Conseil Régional, nous nous attaquons au marché russe avec l’installation d’une structure à Moscou », indique Jean-Philippe Arvert. Une base qui est appelée à faire aussi bien que ses consœurs implantées, rappelons-le, à Alger (15 entreprises par an adhèrent à la struc-ture), Dubaï (11 entreprises adhérentes dont 8 proposent leurs produits ou services à la demande de ces marchés) et Casa-blanca, ouverte depuis moins d’un an et qui accueille déjà 8 entreprises.

Bases avancées à l’ExportDON D’UBIQUITÉ

JEAN-MARCEL PIERRON, P-DG DU GROUPE PIERRON

« S’adapter culturellement au produit »Présent dans 115 pays dans le monde, le groupe Pierron qui compte 250 salariés, a toujours exporté. Rencontre avec Jean-Marcel Pierron, P-DG de l’entreprise spécialisée dans la fourniture d’équipements aux établissements scolaires.

Quel est le dispositif mis en place par le groupe à l’échelle internationale ?Au préalable, je tiens à souligner que la démarche Export a toujours été

dans les gènes de la société. En effet, en étant basé à Sarreguemines,

nous sommes frontaliers avec l’Allemagne. Très vite, nous nous sommes

rendu compte que l’Export est un outil de développement incontourna-

ble pour l’entreprise. Nous avons multiplié les filiales avec une particula-

rité : l’adaptabilité au profil du pays. En clair, les responsables de nos

antennes à l’étranger sont des autochtones et ont pour objectif que le

produit soit culturellement adapté.

Quelle est la teneur de vos engagements avec la CCI ?Lorsque nous avons voulu nous implanter en Algérie, nous avons eu l’oppor-

tunité d’avoir un correspondant sur la base avancée à l’exportation. Ce dis-

positif nous a notamment permis de mettre en place une première structu-

re puis une filiale qui emploie aujourd’hui 6 personnes à plein-temps.

Quelles sont vos perspectives ?Après l’Algérie, nous avons décidé de nous investir dans la base avancée

à l’exportation de Moscou qui vient d’ouvrir ses portes. Déjà présent en

République tchèque, nous souhaitons nous étendre en Europe de l’Est.

Grâce à la CCI, nous avons l’occasion de participer en mars prochain, à

un Salon dans le domaine de l’éducation. Une belle opportunité de se

faire des contacts.

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MICHEL ROHRBACHER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ENTREPRISE COMAP

« C’EST UN BON INTERLOCUTEUR »Quelle est l’activité principale de la Comap ?La Comap exerce son activité dans la production / élaboration d’acier et

fonte liquide. En clair, nous sommes à la recherche constante de produits

susceptibles d’intéresser les sidérurgistes. Nous avons également une

activité annexe : la mise à disposition de matériaux qui trouvent une

application dans le domaine des abrasifs (disques pour les meules indus-

trielles ou produits servant à l’alimentation du bétail et à la fabrication

des engrais).

Au vu de vos champs de compétence, l’Export est quasi incontournable…Effectivement. Depuis la création de l’entreprise en 1978, nous tra-

vaillons avec l’Allemagne et la Belgique et depuis quelques années, nous

sommes implantés en Afrique du Nord. Nous souhaitons dans un avenir

proche, élargir encore nos investigations. C’est pour cette raison que

nous avons demandé à la CCI une étude sur le marché turc.

En quoi consiste cette étude ?Évaluer les forces et faiblesses du

marché afin de mieux appréhender le

marché. La CCI nous informe égale-

ment sur les Salons qui se tiennent à

l’étranger (nous avons participé à la

foire de Plovdiv en Bulgarie) et peut

nous organiser des entretiens indivi-

duels avec des représentants de tel

ou tel pays. Dans ce cadre, c’est un

bon interlocuteur. Nous travaillons

aussi avec les chambres économiques

des ambassades : c’est notamment le

cas pour la Turquie.

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D6D n ° 5 ■ 13 ■ FÉVRIER 2008

CAS D’ÉCOLE

DEPUIS FÉVRIER, LA CCI OFFRE AUX ENTREPRISES LA POSSIBILITÉ DE FAIRE UN PRÉDIAGNOSTIC LOGISTIQUE COMPLET ET GRATUIT. UNE DÉMARCHE QUI A SÉDUIT FRANCIS LECOMTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SOCIÉTÉ THERMO EST, BASÉE À HAUCONCOURT.

Quand la CCI lui a proposé de faire gratuitement un prédiagnostic logis-tique dans son

entreprise, Francis Lecomte n’a pas hésité un seul instant. « Nous savons que nous avons des points faibles dans notre organisation, mais nous n’avions pas été plus loin dans notre ana-lyse, car globalement ça fonc-tionne », explique le Directeur Général de la société Thermo Est, basée à Hauconcourt. C’est donc avec enthousiasme qu’il a reçu, en novembre dernier, la visite de Mathieu de Carvalho, chargé de la mise en place du projet. « Pour nous, il s’agissait d’un test grandeur nature avant de lancer l’opération sur toute la Moselle », précise le conseiller CCI, qui a ainsi mis à l’épreuve son prédiagnostic au sein de trois entreprises mosellanes, dont Thermo Est. Francis Lecomte en est satisfait. « Grâce à la cen-taine de questions abordées, tous les problèmes logistiques de l’en-treprise ont été mis clairement en évidence et formulés de façon précise. Aujourd’hui, nous som-mes donc en possession d’une base de travail très précieuse, avec de vraies pistes de progrès pour 2008. » Et de souligner la pertinence de ce nouvel outil : « Le prédiagnostic va bien plus loin qu’une simple réflexion sur les flux. L’analyse est très large, prend les informations bien en amont et s’appuie sur le positionnement de l’entreprise, son marché, sa concurrence, etc.

Des données très importantes à prendre en considération pour avoir des solutions vraiment adaptées. »

ADOPTER LA MÉTHODE « LEAN »Après la présentation du plan, Francis Lecomte reste en rela-tion avec la CCI. « Nous suivons les entreprises jusqu’au bout de la démarche, explique Mathieu de Carvalho. Notre accompa-gnement ne se limite pas à la remise du rapport ». Selon le plan d’action choisi, la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services s’occupe en effet de mettre en relation l’entreprise avec un consultant extérieur et de l’aider dans ses démarches de financement. « Nous suivons ensuite toute la mise en œuvre des actions et les résultats qui en ressortent, afin de pouvoir,

si besoin, corriger le tir assez rapidement. » Soucieuse d’al-ler encore plus loin dans son accompagnement, la CCI prévoit de créer un club « lean », dans le courant de l’année 2008. Celui-ci permettrait aux industriels mosellans d’adopter à leur façon le concept japonais du « lean manufacturing », dont le but est d’augmenter considérablement la productivité, en réduisant au maximum les gaspillages et en instaurant une nouvelle culture au sein de l’entreprise. Francis Lecomte se montre d’ores et déjà très intéressé par le projet.

CONTACT : Mathieu de Carvalho (Direction de l’Appui aux Entreprises, service BTP-Industrie) au 03 87 52 31 81 ou à [email protected]

INDUSTRIE

Pour mieux gérer les flux : le prédiagnostic logistique

À NOTER Des autodiagnostics flash (en 15 questions) seront bientôt mis en ligne sur le site de la CCI pour permettre aux entreprises de faire un mini-bilan.

•ObjectifsLe prédiagnostic logistique est gratuit et doit permettre aux entreprises de s’amé-liorer dans leur globalité, en détectant les problèmes de gestion des flux, qu’il s’agisse des flux physiques, des flux d’informations ou des flux financiers.

•MoyensSelon la taille de l’entreprise, 130 points en moyenne sont notés par le conseiller CCI, lors de sa visite, qui dure un à deux jours. Après ana-lyse des résultats, ce dernier présente et remet son rap-port à l’entreprise, qui peut alors mener une action en interne ou faire appel à un consultant extérieur.

•RésultatsAméliorer ses flux permet à une entreprise d’améliorer ses résultats, en réalisant des gains rapides et impor-tants, grâce à une meilleure organisation et une réduc-tion des gaspillages (de temps, de moyens, etc.). Par répercussion, les salariés bénéficient aussi de cette amélioration, leur travail quotidien y gagnant en rationalité.

« Tous les problèmes logistiques de l’entreprise

ont été mis clairement en évidence »Francis Lecomte,

Directeur Général de Thermo Est

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SOLUTIONS CCI

TRANSMISSION D’ENTREPRISE

Un plus pour trouver le repreneur idéal

ASSOCIATION DES COMMERÇANTS

COACHING GAGNANT !

«En cinq mois, tout était réglé ! » Quand Daniel Schlegel s’est adressé à la CCI en février

2007, il ne pensait pas qu’il trouverait aussi vite un acquéreur pour son entre-prise, la société médicale Saint-Nabor à Saint-Avold. « Auparavant, j’avais cherché des repreneurs sur Internet et j’avais eu trois contacts, mais peu concluants. Alors que 15 jours après mon rendez-vous à la Chambre, j’ai reçu une douzaine de can-

didatures qui correspondaient vraiment à ma demande, dont celle de M. Hauck, qui a été la bonne. » Une rapidité qui n’a rien d’exceptionnel, sans être toutefois systématique. « La CCI a lancé un appel à candidatures qui a permis d’enregistrer les repreneurs potentiels de la région et leurs profils. Quand un cédant se fait connaître, nous pouvons donc très vite mettre les uns et les autres en relation. Cependant, il faut compter en moyenne un an pour trouver le repreneur idéal. D’où la nécessité d’anticiper ce type de démar-che », précise Doriane Stark, Responsable du Service Création-Reprise-Transmission. L’autre avantage, pour le cédant, de passer par la CCI est d’être accompagné tout au long de sa démarche sans toutefois, être partie prenante à l’acte de transmission et sans intervenir dans la négociation. « Par exemple, j’ignorais le principe de confidentialité qui existe entre l’acheteur et le vendeur et la Chambre nous a fourni

un contrat de confidentialité extrêmement bien fait, afin qu’aucune information ne puisse être divulguée avant la vente défi-nitive de l’entreprise ». Aucun doute donc : si c’était à refaire, Daniel Schlegel ne changerait rien.

«Les associations de commerçants jouent un rôle important dans le développement du dynamisme

commercial. Cette responsabilité nécessite des objectifs clairs, un fonctionnement efficace de l’association et une remise en question permanente », pointe Stéphanie Catanese, conseillère en développement d’entreprises à la Chambre. C’est pourquoi la CCI a lancé le dispositif de coaching à destination des associations de commerçants, en 2006. Montigny Entreprendre fait partie des huit associations de commerçants du département à avoir bénéficié de cet accompagnement. « C’est un appui très utile », commente Bernard Schwartz, président de Montigny

Entreprendre, dont les attentes étaient, par-ticulièrement « de trouver des solutions pour gérer l’association », qui ne dispose pas de secrétariat. Parmi les idées qui se sont dégagées, l’association, forte d’environ 80 adhérents, a retenu la création d’un journal à destination de tous les commerçants de la ville. « Nous allons mener deux enquêtes, complète le président. L’une à destination des commerçants, l’autre vers la clientèle. » L’idée est de cerner les attentes de chacun, « d’amé-liorer l’argumentaire de l’association ». Dans ce souci d’optimiser la communication de l’association, la création d’un site Internet a aussi été évoquée. Le coaching a eu la vertu de redynamiser l’équipe. « C’est positif »,

conclut Bernard Schwartz. Reconduit en 2008, le dispositif engagé par la CCI va pou-voir profiter à d’autres associations.

EN DEUX MOTS…Le principe du coaching est basé sur l’intervention d’un consultant spécia-lisé. Celui-ci adapte son intervention de 12 heures en fonction des attentes des commerçants. Gestion courante de l’as-sociation, tenue de réunions, aide à la conduite de projets, recherche d’actions nouvelles, positionnement par rapport à la clientèle, etc. font notamment partie des points que peut déve-lopper le spécialiste.

ACCOMPAGNEMENT…La CCI accompagne la transmission d’entreprise de A à Z, en commençant (si besoin) par mettre le cédant en relation avec des repreneurs potentiels. Une fois le « duo » formé, la CCI suit le dossier jusqu’à la vente définitive et met le cédant en relation avec les partenaires nécessaires (experts-comptables, avocats, notaires, banques).

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LE MOT DE L A FI N

VINGT-CINQ ANS QU’ELLE EST SUR LES MARCHÉS ET ANNE BASTIEN N’A RIEN PERDU DE SON ENTHOUSIASME POUR UNE PROFESSION UN PEU À PART, QU’ELLE DÉFEND LE CŒUR EN AVANT. RENCONTRE AVEC LA COPRÉSIDENTE DU SYNDICAT DES COMMERÇANTS NON SÉDENTAIRES DE MOSELLE.

Depuis 1999, vous êtes coprésidente avec

Erwin Gernert du Syndicat des commerçants

non sédentaires de Moselle. Quel poids

représente-t-il ?

La Moselle compte 85 marchés et 400 commerçants non sédentaires. Notre syndi-cat représente 300 adhérents, mais tous ne sont pas mosellans : certains viennent des départements voisins, mais vendent sur nos marchés. Sur le plan national, la fédération englobe 170 syndicats et défend aussi nos intérêts sur le plan européen.

Le commerce non sédentaire est une bran-

che professionnelle aux conditions assez

difficiles. Appartenir à un syndicat était

important pour vous ?

Oui, puisque j’ai commencé mon activité en 1984 et me suis syndiquée dès 1988. Mais j’ai toujours été une militante, même à l’époque où j’étais salariée, puisque j’étais à la tête d’un comité d’entreprise. L’autre raison est que le commerce non sédentaire est effectivement une profes-sion difficile. Nous avons les mêmes sou-cis de gestion qu’un commerce sédentaire, avec en plus l’adaptation aux conditions météorologiques et un rapport étroit à entretenir avec les maires des communes. C’est le maire qui décide s’il y a un marché

ou non dans sa ville, qui choisit son jour, sa superficie, fixe le prix des places, etc. Heureusement, en Moselle, nous avons généralement de très bonnes relations avec eux. Mais quand ce n’est pas le cas, il faut savoir se défendre et être unis. Plus globalement, le syndicat permet d’avoir une action commune pour maintenir les marchés dans les villes, les revaloriser et y attirer les clients. Le marché a un rôle à mes yeux très important dans la qualité de vie à la fois urbaine et rurale.

Dans les villages où les commerces ont sou-

vent disparu, l’intérêt d’un marché semble

évident. Mais dans les grandes villes, qu’ap-

porte-t-il ?

En rappelant que c’est un lieu de vie incroyable. On s’y promène, on y rencontre des gens, on a le temps de parler, de vivre… À une époque, cela pouvait paraître désuet, mais dans un monde où tout va de plus en plus vite, où les gens se sentent en perma-nence sous pression et où l’anonymat règne presque partout, le marché est devenu un bol d’air. D’ailleurs, de plus en plus de jeu-nes couples sont de retour sur les marchés, la preuve qu’ils sont en quête d’une autre qualité de vie. Néanmoins, il nous reste encore beaucoup à faire pour revaloriser

les marchés, les rendre encore plus dynami-ques et attractifs. Et, surtout, le faire savoir par le biais d’une communication efficace. Ce que nous faisons depuis deux ans, avec l’aide essentielle sur ce plan-là de la CCI.

La CCI vous soutient en effet beaucoup dans

ce projet et s’est engagée dans une campa-

gne de promotion des marchés de Moselle.

Combien d’actions ont vu le jour à travers ce

partenariat ?

Un grand nombre ! Parmi les plus impor-tantes, je citerais le grand concours des étals, organisé l’an dernier et qui a été une belle réussite. Il y a aussi le jeu radio quo-tidien sur les marchés, en partenariat avec France Bleu. La conception de dépliants touristiques et de calendriers que nous dif-fusons sur les marchés. Sans oublier la pré-sence des marchés sur le site achat-moselle.com. De notre côté, nous organisons aussi des loteries sur certains marchés, comme celui de Sarreguemines, avec des paniers garnis et de nombreux autres lots à gagner. Mais ce n’est pas fini : bien d’autres actions vont encore être mises en place !

Contact : Anne Bastien au 03 87 36 75 92.

« Le marché est devenu un bol d’air »

ANNE BASTIENCOPRÉSIDENTE DU SYNDICAT DES COMMERÇANTS NON SÉDENTAIRES DE MOSELLE

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« Toujours plus proche de vous, la CCI est présente sur tout le territoire de la Moselle »

M O S E L L E N O R D Espace Cormontaigne57970 YutzTél. : 03 82 82 06 92

CEEI SynergieZI Sainte-Agathe57192 FlorangeTél. : 03 82 59 32 23

M O S E L L E E ST 9, avenue Saint-Rémy57604 ForbachTél. : 03 87 88 69 00

D I E U Z E CEEI Synergie4, rue des Créateurs57260 DieuzeTél. : 03 87 05 95 40

M O S E L L E S U D ZA Les Terrasses de la Sarre57400 SarrebourgTél. : 03 87 03 10 22

27, rue du Champ-de-Mars57200 SarregueminesTél. : 03 87 98 75 71

M E T Z 10/12 avenue Foch57016 MetzTél. : 03 87 52 31 00

Services Export - WTC Tél. : 03 87 75 85 10

CEEI Synergie 13, rue Claude-Chappe 57070 Metz Technopôle Tél. : 03 87 76 36 36

CCI Formation 5, rue Jean-Antoine-Chaptal 57072 Metz Cedex 3 Tél. : 03 87 39 46 00

ESIDECTél. : 03 87 56 37 37

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Une question, un renseignement ? Contactez-nous par téléphone au 03 87 52 31 00Ou par mail : [email protected] - www.moselle.cci.fr

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