FORMATION

À SHAWINIGAN

30 AVRIL 2016

Quelle municipalité, grandeou petite, n’est pas confrontée à la problématique de la reconversion industrielle ? En réalité, après le choc d’une fermeture, une collectivité doit se retrousser les manches pour restaurer le tissu industriel

et économique pour compenser la perte d’emploisen recréant un milieu propice à sa réalité.

La réhabilitation réussie du patrimoine industriel est un facteur de développement local. On ne peut tout détruire mais on ne peut, non plus, ne faire que des musées. L’héritage industriel permet de donner une seconde vie à des sites riches en histoire et l’exemple de la ville de Shawinigan est un cas typique de ce phénomène de transformation.

Je vous invite donc à vous joindre à nous pourentendre et échanger avec nos conférenciers qui,par la qualité de leurs interventions, sauront susciter diverses pistes d’action. À mon humble avis, la reconversion de nos friches industrielles s’inscritdans les tendances du développement durablede nos communautés locales.

Au plaisir de vous compter parmi nous.

PIERRE DAUPHINAISPrésident de l’AQU

Il me fait plaisir de vous souhaiter la bienvenue dans notre « Surprenant Shawinigan ». On croit bien connaître notre ville mais, quand on y regarde de près, on y découvre ce « petit quelque chose » qui nous surprend toujours. C’est le cas, notamment,

pour tout le travail de conservation de notre patrimoine industriel qui a été réalisé au cours des dernières années et qui est à la base de notre relance économique. Notre industrialisation a commencé dès la fin du XIXe siècleavec la mise en production de la papetière Laurentidesur les rives de la chute Grand-Mère sur la rivière Saint-Maurice. Puis, notre développement industriel s’est accéléré de façon phénoménale avec la construction du complexe hydroélectrique de la chute Shawinigan dès 1899.

Depuis, cet héritage industriel a été mis en valeur de plusieurs façons : les vieilles installations de la Shawinigan Water and Power sont devenues un lieu de tourisme avec 156 000 visiteurs à la Cité de l’énergie. Et l’ancienne usine centenaire de la Wabasso est devenue un centre d’excellence et d’innovation. Le Centre d’entrepreneuriat Alphonse-Desjardins Shawinigan est un modèle unique qui regroupe sous un même toit la formation aux entrepreneurs, le soutien au démarrage des entreprises, ainsi que la location d’espaces adaptés au démarragedes PME. Je vous souhaite une excellente journée parmi nous. J’espère que notre «  Surprenant Shawinigan  » saura vous inspirer !

MICHEL ANGERSMaire de Shawinigan

POUR VOUS RENDRE :

• AUTOROUTE 55

• SORTIE 211

• ROUTE 153 VERS SHAWINIGAN

• AU CARREFOUR GIRATOIRE,PRENDRE L’AVENUE DE LA STATION

• LA DESTINATION SE TROUVEÀ VOTRE DROITE

CENTRE D’ENTREPRENEURIATALPHONSE-DESJARDINS SHAWINIGANÉDIFICE WABASSO1250, AVENUE DE LA STATIONSHAWINIGAN (QUÉBEC) G9N 8K9

MOT DU PRÉSIDENT MOT DU MAIRE LOCALISATION

HÉRITAGE INDUSTRIEL : PERSPECTIVESET RÔLE DU CCU

PROGRAMME / SAMEDI 30 AVRIL 201611 H 15 À 11 H 45HISTORIQUE ET REQUALIFICATION DE L’ÉDIFICE WABASSOMichel Angers, maire, Ville de Shawinigan

Depuis 2007, la ville de Shawinigan s’est remise en marche avec un virage entrepreneurial et la reconversion de plusieurs friches industrielles. La vieille bâtisse centenaire de l’usine Wabasso en est un bel exemple. Inspiré par les reconversions industrielles des anciennes charbonneries belges, ce lieu a été transformé pour en faire le Centre entrepreneurial Alphonse-Desjardins (CEADS). Fermé dans les années 80 et pratiquement abandonné pendant25 ans, l’édifice Wabasso et son terrain ont été réhabilités et restaurés. Couplé d’un pôle numérique appelé le DigiHub, le CEADS offre des formationsen lancement d’entreprises et un incubateur pour les nouveaux entrepreneurs.On y retrouve, de plus, une usine de la microbrasserie Le Trou du diable.

11 H 45 À 13 H 15DÎNER

13 H 15 À 14 HPROTECTION ET MISE EN VALEUR DES QUARTIERS OUVRIERS :L’APPROCHE PAR LES PAYSAGESBertrand Goutorbe, urbaniste et chargé de projet, Groupe BC2Steve Potvin, urbaniste et directeur de projet, Groupe BC2

Les quartiers ouvriers du Québec ont souvent bénéficié d’une planification d’ensemble dans laquelle l’architecture et l’aménagement paysager étaient la priorité. Malgré l’apparition d’outils à caractère discrétionnaire, l’approche traditionnelle de planification et de gestion du territoire basée sur la fonction traite encore ces quartiers de la même manière que d’autres ensembles plus récents. Nous présenterons une nouvelle approche qui place la notion de paysage au cœur de la planification. La présentation proposera une relecture de certains ensembles ouvriers québécois en fonction de cette approcheet étudiera son impact potentiel sur certaines villes planifiées. Les cas d’Arvida et de Shawinigan seront analysés en détail.

7 H 30 À 8 H 45ACCUEIL ET INSCRIPTION

8 H 45 À 9 HMOT DE BIENVENUEMichel Angers, maire, Ville de ShawiniganPierre Dauphinais, président de l’AQU

9 H À 10 HSHAWINIGAN, VILLE ENTREPRENEURIALE :MODÈLE DE RECONVERSION DURABLE D’UNEVILLE HISTORIQUEMENT INDUSTRIELLEJeanne Charbonneau, directrice, service de l’aménagementet de l’environnement, Ville de ShawiniganClaudine Drolet, spécialiste en développement culturel et patrimonial

Au début du 20e siècle, Shawinigan jouit d’une croissance fulgurante et devient l’une des villes industrielles les plus importantes au pays. Le portrait change à partir des années 1980. Toutes les grandes usines qui ont contribué au développement de Shawinigan ferment successivement. Mais elles ont laissé un héritage lourd : les friches industrielles et les bâtiments industriels vides. Depuis quelques années, Shawinigan prospère à nouveau grâce à la reconversion de son économie, mais aussi des bâtiments et des sites industriels autrefois abandonnés. Son approche durable est un véritable exemple.

10 HPAUSE-SANTÉ

10 H 15 À 11 H 15LE PAYSAGE N’EST PAS DE LA DÉCORATIONClaude Cormier, Claude Cormier et Associés,architecture de paysage et design urbain

Réduire le rôle de l’architecte paysagiste à un professionnel du verdissement est une erreur. Parce que ses interventions occupent le plus souvent les interstices qui existent entre le cadre bâti, le patrimoine architectural, les infrastructures routières et la nature, son rôle en est un de médiateur. Or, dans la construction d’un espace public à la fois cohérent et stimulant, il ne peut pas opérer sans le support des planificateurs et des donneurs d’ouvrage. La médiation s’étend donc aussi aux parties impliquées dans un projet d’aménagement, et la diplomatie s’avèretoujours un outil indispensable afin de répondre aux impératifs du projet tout en surpassant largement les attentes du groupe. Ainsi, un projet réussi porté par une équipe engagée aura souvent une valeur débordant largement l’investissement qu’il représente.

14 H À 14 H 45LA REQUALIFICATION DE SITES INDUSTRIELS AU SEINDES PETITES ET MOYENNES VILLES DU QUÉBEC :EXEMPLES INSPIRANTS ET FACTEURS DE SUCCÈSChristophe-Hubert Joncas, chargé de projet, Coopérative de travail L’EnclumeKarl Dorais Kindaid, administrateur, AQPI

Intimement liés à l’identité et à l’histoire des communautés, les sites industriels du début du 20e siècle sont, pour la plupart, à un moment charnière de leur existence. Pourquoi ceux-ci peuvent-ils faire l’objet d’un projet de requalification structurant au sein des municipalités  ? Comment assurer une mise en valeur de l’histoire locale tout en proposant un vent de changement pour ces sites emblématiques  ? Cet exposé présentera tout d’abord un bref portrait de la situation du patrimoine industriel au sein des petites et moyennes villes du Québec. Par la suite, ce sera l’occasion de présenter quelques initiatives remarquables de requalification ayant contribué à redynamiser certains secteurs en perte de vitalité. Finalement, nous ferons le point sur les facteurs de succès qui ont mené les intervenants locaux à assumer un leadership dans ces projets structurants.

14 H 45 À 15 HPAUSE-SANTÉ

15 H À 15 H 45LES MESURES D’AIDE MUNICIPALE : ASPECTS JURIDIQUESMe Francis Gervais, Deveau avocats

Plusieurs programmes et diverses formes d’aide sont offerts aux municipalités, régionales ou locales, pour promouvoir le développement économique, et ce, dans divers secteurs du monde municipal. Mais qu’en est-il vraiment  ? Cet exposé permettra de cerner le cadre d’exercice de la compétence municipale en cette matière. Nous verrons notamment les diverses formes de mesures d’aide comme les subventions, les crédits de taxes, les cautionnements d’engagement, etc. Seront aussi examinés les divers domaines d’activités admissibles à une aide. Finalement, le tout se conclura en regardant la portée juridique des mesures d’aide et des sanctions qui peuvent en découler.

15 H 45 À 16 HMOT DE LA FIN ET TIRAGE DES PRIX DE PRÉSENCEPierre Dauphinais, président de l’AQU

16 HASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’AQUTirage d’un iPad

Nom

Prénom

Organisme

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Ville

Code postal

Téléphone

Courriel

INSCRIPTION NOMBRE DEPLACES LIMITÉ

Membre d’un CCU : OUI NON

Membre de l’AQU : 180 $ + taxes = 206,96 $

Non-membre de l’AQU : 230 $ + taxes = 264,44 $

Chèque suivra par la poste Facturer s.v.p.

Végétarien

Allergie alimentaire :

Pour tout type d’hôtellerie ou de restauration,nous vous référons à Tourisme Shawinigan :1 877 252-7252 ou info@tourismeshawinigan.com

(Spécifier)

• Le coût comprend les taxes, le repas et les pauses-santé• LE NOMBRE D’INSCRIPTIONS EST LIMITÉ• No de TPS (AQU) : 120510821 • No TVQ (AQU) : 1013146167

FAIRE PARVENIR CE FORMULAIRE PAR COURRIEL Àinfo@aqu.qc.ca

OU PAR TÉLÉCOPIEUR AU 514 277-0093

Veuillez libeller le chèque à l’ordre deASSOCIATION QUÉBÉCOISE D’URBANISME

et le transmettre par la poste au :

344, route 321, Saint-André-Avellin (Québec) J0V 1W0Téléphone : 514 277-0228 • Télécopieur : 514 277-0093

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