MONOGRAPHIE CN 2

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REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE L’INTERIEUR COMMUNAUTE URBAINE DE NIAMEY COMMUNE NIAMEY II ETUDE MONOGRAPHIQUE ETUDE MONOGRAPHIQUE

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REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE L’INTERIEUR COMMUNAUTE URBAINE DE NIAMEY

COMMUNE NIAMEY II

ETUDE MONOGRAPHIQUEETUDE MONOGRAPHIQUE

Avril 2006Avril 2006

TABLE DES MATIERES

AVANT-PROPOS

INTRODUCTION………………………………………………………3

CHAPITRE I- CADRE PHYSIQUE………………………………

4

I.1.Le Relief……………………………………………………… 4

I.2.Le climat…………………………………………………………...4

I.2.1. les précipitations…………………………………………… 4

I.2.2 Les températures…………………………………………… 5

I.2.3 Les vents……………………………………………………… 5

I.2.4 l’évapotranspiration potentielle…………………………… 6

I.3.Les Sols……………………………………………………… 6

I.4. La Végétation et Faune………………………………… 6

I.4.1 la Végétation…………………………………………………… 6

I.4.2 la Faune……………………………………………………… 7

I.5. Les Ressources en eau………………………………… 7

I.5.1 Les Eaux superficielles…………………………………

7

I.5.2 les Eaux souterraines ……………………………………

8

I.5.2.1 Les Forages……………………………………………… 8

I.5.2.2 Les puits……………………………………………………… 9

I.6. Environnement ………………………………………………

9

I.6.1 Habitat…………………………………………………………. 9

I.6.2 assainissement…………………………………………………..10

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CHAPITRE II- CADRE HUMAIN…………………………………10

II.1. Historique du peuplement…………………………..……

10

II.1.1 historique………………………………………………………….10

II.1.2 Population…………………………………………………………11

II.1.3 structures socio-ptofessionnelles………………………..……11

II.2. Relations entre autorités administratives et Traditionnelles … 12 II.3. Les Religions…………………………………………………….12

II.4. Les Caractéristiques sociales…………………………..…

13

II.4.1 Education……………………………………………………...…13

II.4.2 Santé…………………………………………………………….…14

II.5. Organisation

administrative……………………………...16

II.5.1. services Municipaux………..………………………….…..…16

II.5.1. Services Déconcentrés………..………………………..…..…

17

II.5.1. Services Décentralisés……..…………………………..…..…

18

CHAPITRE III. ACTIVITES ECONOMIQUES………….…...20

III.1. Pêche……………………………………………………….……..20

III. 2. Agriculture…………………………………………………..….20

III. 3. E levage ……………………………………………………………22

III. 4. Commerce…………………………………………………..…….23

III. 5. Industrie…………………………………………………..…….25

III. 6. A rtisanat ……………………………………………….…..…….25

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CHAPITRE IV. INFRASTRUCTURES ET

EQUIPEMENTS.26

IV.1 Santé…………………………………………………………………26

IV.2

Education…………………………………………………………..27

IV.3 Loisirs, Culture et

Sport……………………………………..30

IV.4 Communication…………………………………………….……

31

IV.5 Transport……………………………………………………….….31IV.5.1 Les voies…………………………………………………………..31

IV.5.2 Moyens de transport…………………………………………..31

Conclusion……………………………………………………………….32

Annexes

Avant-propos

Le présent document intitulé « Monographie de la Commune Niamey II » fait suite à la loi n° 2002-014 du 11 juin 2002 portant création des Communes et fixant le nom de leurs Chefs-lieux.

.

Le présent document permettra aux décideurs, aux organisations gouvernementales, aux partenaires au développement et aux services techniques d’avoir une vue précise sur les potentialités et contraintes socio-économiques de la Commune ; ce qui permettra d’agir de façon conséquente.

La Commune Niamey II fait partie d’un ensemble de cinq (05) communes formant la Communauté Urbaine de Niamey.

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La Communauté Urbaine de Niamey (CUN) est une circonscription administrative ayant un statut de région, la 8e du pays.

Les résultats de cette première investigation donneront une esquisse de physionomie générale de la Commune et serviront de cadre de référence à toute perspective d’actions futures. En tout état de cause, il est indéniable que toute bonne conception de programmation ne peut avoir comme racine que la maîtrise et la connaissance approfondie de l’environnement auquel elle est destinée.

L’analyse de l’ensemble de ces aspects et les points forts et faibles qui s’y dégagent aideront aux prises de décisions futures pour une amélioration conséquente du cadre de vie des populations et leur plein épanouissement.

Nous n’avons aucunement la prétention de considérer cette étude comme étant complète mais plutôt indicative. Elle sera sujette à des réactualisations conformément à l’évolution des structures, à l’accroissement de nos infrastructures et équipements, au développement socio-culturel des populations, à l’élan de dynamisme de l’économie et aux degrés de performance de notre technologie.

Dores et déjà, selon ses moyens, la Commune prendra toutes les dispositions nécessaires por faire face aux grands défis, notamment l’hygiène, l’assainissement, la santé et l’éducation.

Cependant, limité par l’insuffisance de ses moyens, pour que les équipements et les infrastructures suivent l’accroissement démographique et spatial, la Commune Niamey II souhaite le concours de nos partenaires locaux et étrangers dans le cadre de son développement local.

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INTRODUCTION

La Commune Niamey II est créée par la loi n° 2002-013 du 11 juin 2002 portant création des communes et fixant le nom de leurs chefs lieux. La commune II est limitée à l’est par la Commune III, à l’Ouest par la Commune I, au Nord par le Canton de Karma et au Sud par la Commune V.

Elle comprend au total dix sept (17) quartiers et villages.

N° ordre

Quartiers

1. Banifandou I

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2. Banizoumbou II (Est Lazaret)3. Boukoki I4. Boukoki II5. Boukoki III6. Dar-Es-Salam7. Gandatché8. Issa Béri9. Koira Tégui (Deyzébon)10. Koira Tégui (foulan Koira)11. Koiramé12. Kombo13. Lazaret14. Maourey15. Nord Lazaret16. Tourakou17. Zongo

Cependant il faut noter trois autres localités administrées par la Commune II, il s’agit : du quartier Nord Faisceau, du village Danzama Koira et du village de Gorou Béri rattaché au quartier Maourey.

CHAPITRE I   : CADRE PHYSIQUE

I. 1. Relief  

Le territoire de la Commune Niamey II est situé sur un plateau dont l’altitude moyenne est de 250 m environ.

Ce plateau présente une surface relativement plate dans son ensemble et est marquée par deux (02) grandes ruptures : le Goutou yéna et la Vallée du Fleuve Niger.

- la première est un ancien bras du Fleuve Niger qui aujourd’hui joue deux rôles importants : le drainage des

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eaux usées et pluviales vers le fleuve et la pratique du jardinage. Ce dernier rôle a une conséquence néfaste sur la santé des populations du fait de l’arrosage des jardins par les eaux usées drainées par le collecteur (Gountou Yéna) d’où l’urgence de réparer la station d’épuration des eaux usées.

- la seconde est une étroite falaise longeant le fleuve Niger du quartier Kombo au Rond Point Kennedy sur une distance d’environ 1000 m ; au nord du fleuve l’altitude ne dépasse guère 190 m.

Source   : monographie de l’ancienne Commune Niamey IService des Aménagements et équipements ruraux Agricoles

I.2.Climat

Deux grandes saisons caractérisent ce climat :- une saison pluvieuse de trois (03) à quatre (04) mois

de juin à septembre ;- une saison sèche relativement longue de neuf (09)

mois d'octobre à juin ; cette dernière se subdivise en deux (02) saisons :

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* la première est dite sèche-froide de novembre à février.

* la seconde est dite saison-chaude et couvre la période de mars à mai.

I.2.1 Précipitations

La Commune Niamey II est située entre les isohyètes 400 et 600 mm avec une pluviométrie annuelle qui est caractérisée par une grande variabilité dans l’espace et dans le temps.

Cette pluviométrie varie pour la période décennale 1995-2004, en moyenne de 0,2 mm en mars, 11,2 mm en avril, 18,5 mm en mai, 84,48 mm en juin, 143,3 mm en juillet, 174,8 mm en août, 110,6 mm en septembre et 10,1 mm en octobre ; ainsi la moyenne annuelle est de 553, 6 mm en huit (08) mois avec un maximum de 816, 6 mm en 1998 et avec un minimum de 411, 6 mm en 1997.

I.2.2 Températures

Des températures de l’air dont les modifications locales dépendent du régime hydrique et de l’état de végétation.

Ces températures sont en permanence hautes aussi bien pour les maxima (41, 6°C en moyenne pour le mois d’avril à Niamey) que pour le minima (17, 5°C pour le mois de janvier à Niamey).

Les variations saisonnières de l’humidité relative de l’air sont trop importantes. L’air est relativement :

- chaud et sec de mars à mai, les températures moyennes sont comprises entre 23,2°C et 28,8°C. Les températures maximales sont entre 38,8°C et 40,9°C. l’humidité relative de l’air varie entre 6% et 35% pour les minima et 28% et 91% pour les maxima.

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- moins chaud et humide de juin à octobre. L’humidité relative maximale de l’air varie de 84% à 70% et l’humidité minimale de 10% à 63%. Les températures ont des valeurs moyennes comprises entre 16,9°C et 28,8°C.

- frais et sec de novembre à février ; les températures minimales sont de 18,7°C à 20,5°C et les températures maximales de 34,8°C à 36,9°C.

I.2.3 Vents

Le régime des vents à Niamey présente deux (02) directions dominantes caractérisant deux (02) types de vents à savoir :

- l’harmattan : vent chaud et sec soufflant du Nord-est au Sud-ouest pendant la plus grande partie de l’année correspondant à la saison sèche (d’octobre à avril).

- la mousson : vent frais et humide générateur des pluies, souffle du Sud-ouest à l’Est.

I.2.4 Evapotranspiration potentielle

La moyenne annuelle calculée tourne autour de 2800 mm.

Ses valeurs mensuelles en saison de pluies sont inférieures à celles de la saison sèche en raison des faibles pouvoirs évaporant de l’air résultant de la forte humidité qui caractérise les saisons pluvieuses.

I.3. Les Sols

Les sols de la Commune Niamey II se regroupent en trois (03) grandes catégories liées à leur position topographique (la bordure du fleuve et la surface du plateau) :

- les sols de la plaine alluviale ; ce sont des sols argileux ou argilo-limoneux assez profonds et riches en matière organique et en éléments minéraux. Ils sont

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consacrés au jardinage à la culture du riz associée au maïs, sorgho et légumes.

-les sols dunaires ou sols ferrigino-tropicaux ; il s’agit des sols peu lessivés ou lessivés de structure sableuse avec une faible proportion d’argile et de limon en profondeur. Ils sont essentiellement consacrés à la culture de céréales et de légumineuses.

- les sols latéritiques ; constitués de cuirasses qui sont situés sur les plateaux ; ce sont les sols incultes qui bordent les falaises. Sources   : rapport d’évaluation de la diversité biologique du Niger, 1998 ;

- Monographie de l’ancienne Commune Niamey I ;- Direction de la météorologie Nationale (voir fiches en annexe) ;- Service des Aménagements et équipements ruraux agricole ;- Service du Développement Agricole

I.4. Végétation et Faune

I.4.1 Végétation

Les ressources forestières de la Commune Niamey II sont composées d’une flore naturelle à l’état disséminé et d’une végétation artificielle appréciable (ceinture verte).

* La Flore naturelle est composée de zizyphus Moritiana (Darey), balanites régyptianaca (Garbey), etc….sur les plateaux.

On y trouve l’accacia albida (Gao) combretun gnitunosum, l’accacia milotica en dehors des zones habitées c’est-à-dire dans les champs dunaires.

* la végétation artificielle est caractérisée par les plantations des 3 août, des plantations d’arbres dans les écoles et un important peuplement connu sous le nom de la ceinture verte (en partie dans l’extrême nord-est de la Commune Niamey II).

On rencontre aussi la végétation artificielle dans les maisons, les services et les voies ou place publiques. Les espèces constituant cette végétation sont élevées en pépinières avant d’être plantées. On peut citer :l’Ecaluptus canalducensis (farré), le dollonisrégia (flamboyant), le

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prosopis Julliflora (maccabani), le mongiéra indica (manguier), etc……

I.4.2 La faune

Dans le territoire de la Commune Niamey II, le gros gibier a pratiquement disparu du fait de la dégradation de son habitat et du braconnage. Cependant, on y rencontre les petits gibiers tels que : les écureuils, les reptiles, les varans et les oiseaux.

Il faut noter l’existence du Musée national qui contient plusieurs espèces d’animaux et oiseaux.

Il existe aussi une faune halieutique non négligeable, on peut citer : hippopotames, caïmans, plusieurs espèces de poisson, etc.Source   : Service de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification

I.5. Les Ressources en eau

I.5.1 Les eaux superficiellesLe Fleuve Niger que longe le territoire communal sur

environ 1000 m au Sud-ouest, son débit est très variable selon les saisons : il varie de 0 à 1,190 m3/s.

Mais, depuis la décennie 1980-1990, ce cours d’eau rencontre d’importants problèmes de débit dû à l’ensablement, à la jacinthe d’eau et à la construction des barrages hydro-électriques au Mali. Ce qui a des conséquences sur les activités combien vitales pour les populations riveraines.

Au nombre de ces activités on peut citer : la pêche, l’irrigation, la consommation (alimentation en eau potable de la ville), le transport.

Il est à signaler l’existence d’un important bras mort du Fleuve appelé Gountou Yéna.

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Parmi les ressources en eau superficielles, on note l’existence d’une mare sémi-permanente à gorou Béri dans la partie Nord-est de la Commune.

I.5.2 Ressources en eaux souterraines

Les ressources en eaux souterraines à Niamey sont situées essentiellement dans le socle cristallin qui constitue un aquifère exploitable quand il est fracturé ; ce qui est souvent le cas dans cette zone, ce type d’aquifère comporte deux (02) parties :

- la partie supérieure composée de roche alternée où sont stockés la plupart des réserves, mais peu perméable ;

- la partie inférieure plus massive que les forages exploités à la faveur de fractures.

I.5.2.1 Les Forages

La campagne du programme d’urgence sur financement FAC qui a permis de réaliser en 1985 près de 21 forages. Ces forages ont permis d’appréhender la géologie et l’hydrologie dans la Commune et des chances de succès d’une campagne de forages destinés à alimenter des quartiers péri-urbains avec des Mini-AEP (Koira Tégui- Foulan Koira, 06 mini-AEP).

Les débits obtenus sont très variables (0 à 25 m3/h) et la profondeur moyenne est de 67 m.

I.5.2.2 Les puits  

Il existe également des ressources en eaux souterraines dans les nappes alluviales localisées dans les petits cours d’eau temporaires, leur extension verticale et horizontale est limitée, mais ces ressources sont parfois d’accès faciles et elles sont captées par de nombreux puits de concessions et des puits maraîchers. Il y a six (06) dont un (01) puits maraîcher.

Deux (02) nouveaux châteaux d’eau sont construits dans la Commune. le réseau d’adduction d’eau de la SEEN

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est dans toute la Commune en dehors de Foulan Koira et le nouveau village (Danzama Koira).source   : Monographie ancienne CN1

- Service des Aménagements et Equipements Ruraux- Rapport ressources en eau pour des systèmes de types AEP dans la

périphérie de Niamey, juin 2001 - Direction Régionale de l’Hydraulique

I.6. Environnement

I.6.1 HabitatLes zones d’habitations ou structures

d’agglomérations constituent l’espace réservé à l’installation des habitations humaines au sein d’une trame urbaine.

Les aires d’habitations de la Commune Niamey II sont constituées des espaces bâtis pour l’essentiel et des espaces réservés.

Dans la Commune Niamey II, il y a:

- des habitations construites en matériaux définitifs ;- des habitations construites en matériaux peu durables

banco, paillotes ou en matériaux de récupération surtout dans les quartiers populaires avec une forte densité de population.

On rencontre dans certains quartiers des personnes qui partagent la même concession que leurs animaux.

La Commune Niamey II abrite plusieurs édifices (Hôtel Gawèye, Palais de Congrès, BIA, ONAREM, BCEAO, Trésor National, Sonibank, Assurance Leyma, Loterie Nationale, Ex.BDRN, OPVN, Hôtel de Ville de Niamey, Ex UNCC, Palais de Justice, etc…).Source   : - monographie de l’ancienne Commune I

- études de quartiers- la cellule d’adressage

I.6.2 Assainissement

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L’assainissement constitue un élément fondamental dans l’organisation de l’espace urbain, car il contribue à rendre le milieu plus sain et plus agréable le cadre de vie des citadins.

L’assainissement de la Commune Niamey II se limite à un réseau d’évacuation des eaux de pluies et usées, au ramassage des ordures ménagères et aux opérations publiques à savoir : le balayage, destruction des vecteurs, évacuation des épaves et curages des caniveaux.

Le système d’évacuation des eaux usées et pluviales est assuré par plusieurs caniveaux et collecteurs qui se jètent d’abord dans le Koris de Gountou Yéna pour atteindre le Fleuve. Dans la Commune il y a 8000 ml de caniveaux et collecteurs.

La plupart de ces caniveaux et collecteurs sont obstrués de sable dû au phénomène des eaux de ruissellement et à la population. Pour les ordures ménagères, la Commune a 20 dépotoirs autorisés et une multitude de dépotoirs sauvages créées par la population. Il y a une seule décharge publique non contrôlée. Il faut signaler l’insuffisance de moyens de collecte des ordures et le manque de centre de tri.

La Commune produit par jour 122, 5 m3 d’ordures ménagères et sa capacité journalière d’enlèvement est de 44 m3 soit 22, 85%.

Source   : Service Hygiène et Assainissement.

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CHAPITRE II   : CADRE HUMAIN

II.1. Historique du peuplement

II.1.1 Historique

L’historique du peuplement de la Commune Niamey II est intimement lié à celui de toute la Ville de Niamey.

En plus des populations autochtones qui sont Djerma, Haoussa, Kourtey, l’espace de la Commune Niamey II a été une zone d’accueil de plusieurs vagues migratoires de l’AOF (Afrique Occidentale Française).

Avant le transfert de la Capitale de Zinder à Niamey en 1926, il existait déjà d’anciens quartiers respectivement Maourey, Koira Tégui, Gandatché, Gaweye et Zongo.

Le phénomène d’urbanisation a engendré la création

des autres quartiers (Boukoki I, II, III, Lazaret, Dar Es Salam, Koiramé, etc…).Source   : l’ancienne Monographie CN1, 1993,- Chefferie Traditionnelle.

II.I.2 Population

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La population de la Commune Niamey II est estimée à 160.716 habitants (GRP 2001), cette population est repartie entre 81.333 hommes et 79.383 femmes.Source   : document intitulé ‘ résultat définitif RGP/H 2001’

II.1.3 Structures socio-professioinnelles

La Commune II dispose de nombreuses catégories socio-professionnelles. Les plus anciennes sont composées d’agriculteurs, des pêcheurs et des éleveurs peulhs qui occupent les quartiers périphériques.

Après l’installation du siège de l’administration coloniale à Niamey en 1926 il y a eu la création d’un effet de polarisation de certaines activités indispensables : commerce, construction de bâtiment, transport, santé, éducation, etc. La plupart des travailleurs de ces corps se sont constitués en syndicats et/ou en association.

A l’heure actuelle en dehors de l’administration publique, il existe plusieurs structures et organisations socico-professionnelles : les coopératives, les ONG, les associations et les groupements qui de plus en plus sont nombreux dans la Commune.

Les groupements sont des organisations féminines des quartiers et villages de la Commune créés dans le but d’avoir des appuis afin d’améliorer les conditions de vie des populations.

Ces organisations sont confrontées aux problèmes de financement ; ainsi sur 160 groupements que compte la collectivité seuls 40 ont bénéficié du micro crédit dans le cadre du Programme Spécial du Président de la République.

Pour une meilleure coopération, ces groupements sont organisés en unions puis en fédérations à l’exemple de la Fédération « Mata Masu Dubara». Source   : - monographie de la commune I

- service du Développement agricole

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- service de la promotion de la femme

II.2.Relations entre autorités administratives et traditionnelles

Actuellement, les quartiers et villages sont administrés par des chefs élus. Les élections sont organisées par le Gouvernorat entre les ayant droits. Les chefs sont chargés de représenter leur population auprès de l’administration communale.

Ils s’occupent également de la collecte de la taxe de voirie non sans difficultés et de la conciliation en cas de litige de moindre importance entre les administrés. Ils sont entourés de plusieurs personnes qui les appuient dans l’exercice de leur fonction.Source   : - commune IIII.3. Les Religions

On note l’existence de plusieurs religions dans la commune ; mais la majeure partie de la population est musulmane.Source   : -études des quartiers

II.4. Les Caractéristiques sociales

II.4.1 Education

Les élèves sont répartis selon trois (03) niveaux principaux :

- le pré-scolaire (jardins d’enfant et maternelle) ;- le primaire ;- le secondaire qui regroupe les collèges et lycées.

Il y a plusieurs écoles professionnelles dans la Commune.

La commune Niamey II à l’instar des autres Communes de la région de Niamey vit certains problèmes liés à la

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capacité d’accueil de ses établissements scolaires tous niveaux confondus.

En effet, la demande en inscription est plus forte que la disponibilité des classes. La moyenne est de 60 à 70 élèves.

Les principales difficultés sont :- l’existence jusqu’à présent de classes paillotes ;

- la surcharge des classes ;

- le manque de clôtures ;

- le manque de latrines ;

- le manque d’eau potable ;

- l’insuffisance des équipements scolaires.

Dans ce secteur, il faut faire cas de deux (02) aspects fondamentaux qui sont l’éducation non formelle et l’éducation coranique.

* Education non formelle   :

Le Service de l’éducation non formelle intervient avec difficulté dans la Commune. Ainsi, seuls cinq (5) centres ont fonctionné parmi lesquels et trois (03) s’autogérent.

*Ecole Coranique

Actuellement, il y a un responsable chargé de l’éducation coranique pour la région de Niamey. Il siège à l’inspection Franco-arabe.

Selon ce responsable, un recensement des centres d’enseignement coranique a eu lieu sur l’ensemble du territoire national.

Ainsi, la Communauté Urbaine de Niamey a trois cent cinquante (350) centres d’enseignements coraniques qui regroupent trois (03) catégories d’âge :

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- 3 à 6 ans ;

- 7 à 13 ans ;

- 14 ans et plus.

Dans le système actuel il est reproché à l’enseignement coranique des insuffisances telles que : l’absence de programme harmonisé appliqué d’un travail et d’apprentissage scientifique, ainsi que le manque de moyens matériels de ces écoles.

Le Niger pour remédier à cette situation et conformément aux recommandations de la conférence mondiale sur l’éducation pour tous, tenue à Jomtien en 1990 a opté pour la mise en œuvre du projet d’appui à la rénovation des écoles coraniques (PAREC).Source   :- responsable chargé de l’enseignement coranique dans la région de Niamey

- Service chargé des Affaires scolaires commune Niamey II- Inspection de l’éducation non formelle- Inspection de l’enseignement de base Niamey II

II.4.2 Santé

Le secteur sanitaire de la Commune Niamey II est composé de plusieurs types de formations sanitaires (PMI, CSI, Maternités, Cliniques, Salles de soins, dispensaires) qui offrent des services publics et privés.

S’agissant de la satisfaction des besoins de la population, des problèmes subsistent encore quant à l’accessibilité physique, la capacité d’accueil et les moyens de fonctionnement (matériel, logistique) des centres de santé.

Ainsi, il se pose parfois d’énormes problèmes d’évacuation des malades par manque d’ambulance.

Seule le CSI de Foulan Koira a un véhicule en mauvais état.

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En plus des soins, les formations sanitaires font des campagnes de vaccination (Polio, méningite en cas d’épidémie) et de sensibilisation dans les domaines ci-après :

- de la Santé pour la reproduction : les séances de sensibilisation portent sur :

* la nécessité et l’importance de l’allaitement exclusif au sein ;

* l’importance de la planification familiale ;

* la consultation prénatale ;

* les avantages du dépistage précoce des lésions pré-cancereuses du col de l’utérus et de la mamographie

Les séances de sensibilisation se tiennent dans les quartiers et dans les PMI au cours des consultations prénatales.

- la lutte contre le paludisme :

Pour lutter contre le paludisme des journées de sensibilisation sont organisées au niveau des quartiers et villages sur :

-l’hygiène (destruction des gîtes larvaires, le désherbage, balayage) ;

- l’utilisation des moustiquaires imprégnées.

Il est organisé des ventes promotionnelles des moustiquaires, des séances d’imprégnation gratuite des moustiquaires et la journée africaine de lutte contre le paludisme.

Trois (03) séries de formation sont menées :1- formation de 20 agents de santé sur la lutte contre

le paludisme ;2- formation de dix (10) brigadiers sanitaires sur le

traitement des gîtes larvaires.3- Formation de 75 agents de santé communautaires

sur la technique d’imprégnation des moustiquaires.

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- lutte contre les IST/VIH/SIDAPour lutter contre le Sida des séances de

sensibilisation et des causeries-débats sont menées au niveau de toutes les couches de la population (hommes, femmes, jeunes, adolescents, élèves).

Les débats se tiennent dans les quartiers et villages, les fadas, les foyers, les groupements féminins, les CES et Lycées.

En plus, dix (10) membres de comité de vigilance anti-sida sont formés.

Par ailleurs, il faut faire cas de la pharmacopée qui occupe une place importante dans le traitement de certaines maladies (fracture, maladies dermiques, brûlures, jaunisse, maux de ventre). Pour s’en convaincre, il suffira de se rendre dans les marchés de la Commune où sont vendus des quantités importantes de plantes médicinales.

En plus la pharmacie dite par terre occupe une place importante liée à l’accessibilité du coût de ces produits bien que dangereux pour la santé des populations.Source   :- district Sanitaire

II.5. Organisation administrative

La Commune Niamey II installée en février 2005 après les élections municipales de juillet 2004 est administrée par un organe élu composé de vingt cinq (25) conseillers élus et deux (02) de droits constituant le conseil Municipal, organe délibérant ayant à sa tête un organe exécutif de trois membres : le Maire et les deux (02) vices Maires.

Les services de la Commune Niamey II sont de trois types :

les services municipaux ; les services déconcentrés ; les services décentralisés.

II.5.1. Les Services Municipaux.

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Ils Possèdent un personnel qui émerge sur le budget de la collectivité il s’agit : - Service du personnel chargé de la gestion du personnel- Bureau d’ordre chargé du traitement des courriers- Service de l’ordonnancement chargé de l’engagement, la liquidation des dépenses et le recouvrement des impôts et taxes ;- Service de l’Etat civil et du recensement chargé de l’enregistrement et de la délivrance des différents actes d’Etat civil et le réajustement des recensements Administratifs - Service Technique chargé des travaux d’assainissement à savoir :

* L’enlèvement des ordures ménagères;* les travaux d’évacuation des eaux usées et pluviales ;* La Voirie

- Service des Affaires Domaniales chargé du suivi des lotissements, d'attribution des parcelles, kiosques, hangars, toute autre occupation de la place publique et du règlement des litiges y afférent

II.5.2 Les services déconcentrés

Leur personnel relève des différents départements ministériels. Il s’agit des services ci-après :- Service Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire- Service Développement Agricole- Service Promotion de la femme et de la Protection de l’enfant- Service de la Population et du l’Action Sociale- Service Ressources Animales- Service Insertion Professionnelle et Emplois des Jeunes - Service Jeunesse Sport- Service culture-Art et communication- Service des Aménagements et Equipements ruraux Agricoles- Service environnement et lutte contre la désertification- Service santé- Service éducation- Service de l’Education non formelle.

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II.5.3 Les Services Décentralisés

- Le Commissariat de Police de Boukoki

- Le Cabinet du Juge (tribunal de 1ère instance).

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CHAPITRE III. ACTIVITES ECONOMIQUES

III.1. La pêche

Pour ce volet, il est important de souligner que la Commune Niamey II est le centre de commercialisation du poisson à travers les marchés de Djémadié et du Petit marché.

Dans le domaine de la satisfaction des besoins de la population de la Ville de Niamey en, poisson, il a été recensé en 2003 : 180 pêcheurs, 179 revendeurs, 16 mareyeuses.

Ces différents acteurs de pêche enregistrés ont assuré en 2003, l’approvisionnement de la Ville de Niamey en produits halieutiques dont la quantité s’élève à 199.533,72 kg.

Il est important de souligner qu’une quantité importante de poisson provient de l’extérieur (Burkina Faso, Mali, Ghana, Nigéria, etc..) et des tonnages importants de poisson de Mer (importation). Des dossiers de projet d’empoissonnement des mares sont en cours d’élaboration.Source   : Service Environnement et lutte contre la Désertification

III.2. Agriculture

L’activité agricole est pratiquée dans la commune II par une catégorie d’habitants disposant de terres agricoles acquises soit par héritage, par achat ou par prêt. Les habitants des quartiers Maourey et les hameaux rattachés constituent la majorité des exploitants agricoles.

On y pratique la culture des céréales associées aux légumineuses, les cultures maraîchères, l’arboriculture et l’horticulture.

Les sols sont à dominance sableux, pauvres en humus et en éléments nutritifs. Ils ont une faible capacité de rétention en eau et un pouvoir hydrogène généralement acide. Ces sols sont soumis à l érosion hydrique et éolienne

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qui s’est traduit par un phénomène important de ravinement.

Les ravins des plateaux alimentent la vallée de Gountou Yéna en eaux de ruissellement et les éléments fins dissous ou enroulés. Sur les terres dunaires des plateaux, on y pratique la culture des céréales (mil, sorgho) en pure ou en association aux légumineuses, tandis que sur les terres de bas-fonds et dans la vallée de Goutou Yéna se pratique le maraîchage, l’arboriculture et l’horticulture.

Plusieurs caniveaux charrient également les eaux usées dans la même vallée, ce qui rend sale les eaux d’irrigation d’où une mauvaise réputation des produits récoltés.

Cependant, avec l’usine de traitement des eaux usées installée à Katako une partie de ce problème serait résolu.

Les terres agricoles de la Commune Niamey II sont confrontées à une diminution progressive des surfaces due à l’urbanisation galopante de la ville et la dégradation progressive des sols liés à l’érosion. Cette contrainte a poussé beaucoup d’agriculteurs à abandonner les activités agricoles, à réduire les superficies ou à exploiter des terres situées hors de la Commune (des terres des départements de Kollo, Ouallam et Say).

Le système de culture demeure toujours de type traditionnel basé essentiellement au labour à la hilaire et à la daba. Les producteurs restent attachés aux méthodes ancestrales très rudimentaires dont les grandes étapes sont : le défrichage des champs, le nettoyage, le semis après une pluie utile, le remplacement des manquants ou le ressemis, le 1er sarclage, le démariage, le 2e sarclage et la récolte.

Quelques producteurs nantis utilisent la fumure organique par parcage des animaux dans les champs, transportent les ordures ménagères ou même les apports des ordures de la ville qui malheureusement apportent en

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plus d’autres produits non propices à l’agriculture dont les plus nocifs sont les sachets plastics.

Comme matériel aratoire de production, les producteurs utilisent la daba, la houe, le coupe-coupe, la hilaire, etc.

Néanmoins, quelques riches exploitants cultivent de grands champs en utilisant les matériels modernes tels que les tracteurs, les multiculteurs, les cultivateurs canadiens.

Les cultures maraîchères sont pratiquées dans le lit de la vallée de Gountou Yéna, autour des forages et surtout des mares semi-permanentes. Le maraîchage est beaucoup plus pratiqué pendant la saison froide où le climat est beaucoup plus favorable (d’octobre à mars), néanmoins certains producteurs cultivent les légumes toute l’année.

Les spéculations les plus importantes sont : la tomate, le choux, la carotte, l’oignon, amarantes, gombo, laitue, moringa, le maïs.

L’arboriculture constitue une grande partie des activités des vallées et des zones à faibles profondeurs de la nappe. On y cultive les manguiers, des agrumes, goyaviers, etc.

En matière de vulgarisation agricole, bon nombre d’exploitants ont pris conscience de l’utilisation des nouvelles technologies en matière agricole en vue d’améliorer les rendements des cultures. De plus en plus, beaucoup de producteurs font recours aux services d’encadrements et emploient des engrais, des semences sélectionnées et les fongicides insecticides.

Certains hameaux agricoles et même certains quartiers disposent de brigades villageoises d’interventions formées pour faire face aux éventuelles attaques parasitaires des cultures.Source   : Service développement agricole

III.3. Elevage

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L’élevage est suffisamment pratiqué sur le territoire de la Commune Niamey II. Toutes les espèces domestiques sont rencontrées avec une dominance des ruminants (bovins, ovins, caprins) et la volaille.

Les grands troupeaux appartenant à un individu n’existent pas dans la Commune.

Les aires de pâturage et couloir de passage Il n’existe pratiquement pas d’aires de pâturage dans

la Commune Niamey II ; ce qui fait que l’ingestion des sachets plastics constitue un véritable péril pour les animaux.

Les couloirs de passage existants ont été engloutis par l’extension de la ville. Les animaux sortant pour l’exportation suivent les grandes artères avant de se retrouver en dehors de la ville. Le seul couloir existant est celui de Koira Tégui.

Autres infrastructures- une (01) antenne vétérinaire à Lazaret ;

- une (01) clinique privée ;

- un (01) marché à bétail ;

- un (01) dépôt vétérinaire ;

- un (01) parc couloir de vaccination (marché à bétail) ;

- des boutiques d’intrants zoo-vétérinaires.

Sources d’abreuvement

On dénombre le fleuve et quelques mares temporaires. En dehors des ces mares, les propriétaires d’animaux utilisent d’autres sources (forages, SNEE) pour l’abreuvement.Source   : Service Ressources Animales

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III.4. Commerce

1°) Marchés

L’espace de la Commune Niamey II abrite plusieurs marchés dont les plus importants sont :

- le Petit marché : c’est un marché restructuré, spécialisé en vente de légumes et fruits.

On y trouve aussi d’autres produits de première nécessité. Cette zone est cernée par un nombre important de commerce varié (boutiques, kiosques, vendeurs ambulants ou par terres).

- le marché à bétail de Tourakou : c’est aussi un marché restructuré où se fait la vente des animaux. Son éloignement par rapport aux autres quartiers n’enlève en rien à cette zone commerciale de son importance et de son rayonnement.

En effet, malgré la vente illégale d’animaux par des vendeurs ambulants, ce marché sert de référence dans la Commune, au niveau de toute la région de Niamey et de ses environs.

- le marché de Katako : c’est un marché important en cours de restructuration. C’est un lieu où l’informel est développé. Bien que son espace géographique soit très limité et saturé, son rayon d’action dépasse les frontières de la région de Niamey.

En plus, il faut faire cas de plusieurs autres marchés de moindre envergure tels que les marchés de Dar-es-Salam, Boukoki, Lazaret, Koirat Tégui (Foulan Koira) et Djamadjé.

2°) Etablissements commerciaux et de services

Les établissements les plus représentés sont : les tabliers, boutiques et kiosques, les vendeurs (thé, légumes, viandes, nourritures, bois, paille), les tailleurs, moulins, les

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cordonniers, les blanchisseurs, les vulcanisateurs, les réparateurs d’engins, etc.

Il faut aussi faire cas des stations d’essence, des pharmacies, des bars, salons de coiffure, réparateurs de télévision, de radio, de frigos, etc.

Ces établissements se concentrent autour des marchés et de certains quartiers (Maourey, Zongo et Gandatché). C’est dans ces quartiers qu’on trouve les magasins importants (score) et les librairies (Burama, Mereda, Buropa).

Il est important de noter le développement de l’informel même s’il n’est pas facile à identifier.

3°) Institutions bancairesBeaucoup de banques ont leur siège à la Commune

Niamey II :- la Sonibank- la BIA- la BCEAO- la BINCI- l’Atlantic- les succursales de l’Ecobank- la caisse d’épargne et de crédit (Taïmako)

III.5. Industrie   :

Le secteur industriel est très peu développé dans la Commune Niamey II. Toutefois, quelques industries de type traditionnel (boulangeries, menuiserie, ect.).Source   : Monographie ancienne CN1

- Service Ordonnancement CNII

III.6. Artisanat

Les activités artisanales sont très développées au niveau des quartiers comme Zongo, Gandatché et Maourey. A ces quartiers, il faut ajouter le Musée National, Katako et le Centre des métiers d’art.

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D’une manière générale, l’artisanat d’art occupe plus de personnes que l’artisanat utilitaire, car il est plus renumérateur au Niveau de Niamey.

Parmi les principaux centres d’approvisionnement on peut citer le marché de Katako, le petit marché et le Musée National.

C’est un secteur qui commence à s’organiser en coopérative. Cette organisation permet aux artisans d’avoir des invitations à des expositions nationales ou internationales afin de faire connaître leur produit et d’apporter un début de solution à leur plus grande difficulté qui est la mévente des produits.Source   :- monographie ancienne commune Niamey I - études des quartiers

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CHAPITRE IV   : INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS

IV. 1 Santé

Le secteur sanitaire de la Commune Niamey II est composé de plusieurs types de formations sanitaires qui offrent des services publics et privés parmi. La Commune abrite

- un (1 ) centre national dermato anti-lépreux ;- un (1) centre hospitalier de Lazaret ; - six (6) centres de santé intégrés ;- la formation sanitaire de la caisse nationale de

sécurité sociale,- deux (2) maternités,- dix (10) pharmacies dont trois (03) populaires plus

les pharmacies se trouvant dans les Centres sous recouvrement de coûts (Maternité Dar-es-Salam et Boukoki, les CSI de Deyzebon, Foulan Koira et Lazaret).

Il faut souligner l’existence de formations sanitaires privées (salles de soins, cliniques et cabinets médicaux) et la pharmacopée traditionnelle qui joue un rôle très important dans le traitement de certaines maladies.

Situation du personnel, des bâtiments et moyens

de transport de santé dans la Commune Niamey II

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Nom de la formation sanitaire Personnel

(nombre)

Bâtiments Moyens de transport

Dur Sémi-dur Banco

Maternité Dar-Es-Salam 21 *

Maternité Boukoki 24 *

CSI Boukoki 4 *

CSI Deyzebon 11 *

CSI Banifandou 7 *

CSI Foulan Koira 10 * 1 véhicule pas en bon état

CSI Boukoki 19 *

CSI Lazaret 17 *

Source   : district sanitaire IV. 2 Education

- Inspection de l’enseignement de Base Niamey II  : Cette inspection gère l’enseignement traditionnel

public et privé. Ainsi il faut noter 28 écoles primaires parmi lesquelles trois (3) spécialisées (le centre d’apprentissage du musée national, la Croix rouge et le centre pilote bilingue Haoussa).

L’ensemble de ces écoles totalise 316 classes dont :- 141 en dur- 79 en sémi dur ;- 13 en terre stabilisée- 83 paillotes

Liste des écoles primaires publiques et situation du personnel

N° Ecoles Nombre d’enseignants Total Observations

Titulaires Contractuels

1. Banifandou I 09 09 18

2. Banizoumbou I 11 07 18

3. Banizoumbou II 06 10 16

4. Boukoki I 11 07 18

5. Boukoki Askia 04 06 10

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6. Deïzebon 06 09 15

7. Diori I 10 04 14

8. Diori II 05 09 14

9. Foulan Koira 05 07 12

10. Gorou Béri 01 03 04

11. Koiramé 07 11 18

12. Koira Tégui I 06 08 14

13. Koira Tégui II 05 07 12

14. Lazaret I 14 04 18

15. Lazaret II 09 13 22

16. Lazaret III 08 09 17

17. Lazaret Nord F. 07 4 11

18. Tourakou 04 09 13

19. Zongo 17 04 21

20. Centre E. Musée 04 - 04

21. Ecole B.pilote 08 01 09

22. Dar- Es- Salam I 12 10 22

23. Dar-es-Slam II 12 05 17

24. Lazaret IV 02 01 3

25. Boukoki VII 1 - 1 Nouvelle création

26. Kombo 02 05 07

27. Foulan Koira I 08 10 18

28. Croix rouge 11 03 14

205 173 378

NB   : il faut noter que sur 378 enseignants, 173 sont des contractuels.

Liste des écoles primaires publiques et situation des classes

N° Ecoles Nombre

de classes

Nature des classes Observations

Dur Sémi

-dur

Terre stabilisé

e

Banco

Paillotes

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1. Banifandou I 14 11 - - - 03

2. Banizoumbou I 15 - 15 - - -

3. Banizoumbou II 10 02 - - - 08

4. Boukoki I 15 05 09 - - 01

5. Boukoki Askia 06 - 04- - - 02

6. Deïzebon 14 14 - - - - 03 non fonction

7. Diori I 12 06 06 - - -

8. Diori II 12 07 05 - - -

9. Foulan Koira 12 08 04 - - -

10. Gorou Béri 05 05 - - - -

11. Koiramé 14 06 - 06 - 02

12. Koira Tégui I 13 12 - - - 01

13. Koira Tégui II 12 03 - - - 09

14. Lazaret I 15 07 06 - - 02

15. Lazaret II 17 04 08 05 - - 01 en mauvais état

16. Lazaret III 14 02 - - - 12

17. Lazaret Nord F. 08 - - - - 08

18. Tourakou 11 02 - - - 09

19. Zongo 15 09 06 - - -

20. Centre E. Musée 06 06 - - - - 04 occupées les

ateliers

21. Ecole B.pilote 07 04 02 - - -

22. Dar- Es- Salam I 16 08 03 02 - 03 02 classes en

23. Dar-es-Slam II 13 09 - - - 04

24. Lazaret IV 06 - - - - 06

25. Boukoki VII 06 - - - - 06

26. Kombo 06 - - - - 06

27. Foulan Koira I 13 2 11 - - - 01 sert de bureau

non occupé

28. Croix rouge 09 08 - - - 01

Sur les 28 écoles il y a :- quatorze (14) sans clôture ;

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- neuf (9) sans latrines ;

- onze (11) sans adduction d’eau.

* Ecoles privées (11).Elles totalisent 80 classes dont 66 en dur, 5 en sémi

dur et 9 en terre stabilisée.

- Inspection Franco Arabe :

*Public : 6 écoles avec 76 classes dont 41 en dur, 8 en sémi dur et 27 paillotes.

* Privé : 23 écoles avec 118 classes dont 96 en dur, 3 sémi dur, 1 en terre stabilisée et 18 paillotes.

- Inspection jardins d’enfants et classes maternelles  

* Public 12 écoles, 30 classes dont : 21 en dur, 2 en sémi dur et 7 paillotes.

Il faut en plus noter, l’existence de deux centres d’éducation non formelle construits en matériaux définitifs dont un équipé.

IV. 3 Loisir, Culture et Sport

Les infrastructures culturelles et sportives qu’abrite la Commune Niamey II se résument comme suit :

- le Stade Général Seyni Kounthé ;- Les terrains non réglementaires dans les

établissements scolaires qui servent de lieu de pratique d’éducation physique et sportive aux élèves: au niveau du CET /ISSA BERI, du Lycée Kassaï, CNIPT.

- Les sites et monuments culturels qui sont :. La place du petit marché,. La place du marché de katako ;. Musée National ;. L’ hôtel Gaweye ;. L’ hôtel Maourey, . L’Arc En Ciel

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. Hôtel Oasis

. Complexe Issaka Daboré

- Les institutions de loisirs et de spectacles En matière des loisirs et de spectacles on peut citer

sept (7) foyers de Samaria plus ou moins fonctionnels qui sont :

Foyer de samaria de Boukoki I Foyer de samaria de Boukoki II Foyer de samaria Boukoki III Foyer de samaria Gandatché Foyer de samaria de Maourey Foyer de samaria Koira Tégui (Deyzeibon) Foyer de samaria de Lazaret

- Les lieux des cultes. Au niveau de la Commune Niamey II, tous les quartiers sont pratiquement dotés de mosquées et le nombre varie d’un quartier à un autre.

Il y a des églises dans certains quartiers.

IV. 4 Communication

L’ensemble de la Commune est couvert par le réseau téléphonique (téléphone fixe et cellulaires), les cyber café, les stations de radio et télévision ( publiques et privées ) : il est à noter que les stations de radio et de télévisions publiques sont dans la Commune Niamey II. Source   : Service Art-culture et Communication

- enquête de quartiers

IV. 5 Transport

IV. 5.1 Les voies

La commune Niamey II dispose d’un certain nombre d’infrastructures routières.

Les grandes voies sont en majorité bitumées. Il existe peu de voies latéritiques. Par contre dans la périphérie on rencontre plusieurs voies non revêtues. Ainsi, il y a :

- 24,5 kilomètres de voies bitumées ;

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- 40 kilomètres de voies non revêtues ;

- 5,5 kilomètres de voies pavées.

IV. 5.2 Moyens de transport

. Hormis les nombreux véhicules administratifs et privés, il y a :

- les taxis à tête rouge assurant les liaisons internes et externes ;

- les taxis collectifs reliant le centre ville aux quartiers périphériques (Lazaret- Foulan Koira) ;

- taxis bagages ;

- l’autogare de Tillabéri ;

- l’autogare privée (Rimbo Transport).

- Alem Transport

Sur ce plan, il est important de souligner que l’état des véhicules est à contrôler et l’état des routes à améliorer.

Conclusion

Cette étude monographique a permis de dégager les

atouts et les contraintes dans divers domaines (social,

économique, sportif, culturel, etc.) de la Commune.

Sans pour autant être un document complet, il permet

aux différents partenaires et aux décideurs d’avoir une vue

d’ensemble pour un développement harmonieux et

cohérent.

Le nouveau contexte de décentralisation appelle a une

grande mobilisation des ressources financières qui passent

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par le recouvrement des taxes et impôts et à l’appui des

partenaires pour permettre à la commune de répondre aux

besoins croissants des populations.

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