Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

21
Photo : NewPress Le Bonjour du «Soir» Branle-bas au bureau des programmations sportives de la sous- direction des infrastructures du département des sports : - Il nous faut une manifestation sportive les 13 et 14 juin à la Coupole ! - Bizarre votre ordre ! La programmation, ce n'est pas nous ! On reçoit des demandes et on voit comment les satisfaire ! - Il paraît que c'est pour en refuser une qu'ils veulent du sport ! - Laquelle ? - Un congrès politique... - Et alors ? - C'est le parti de Benflis... Le gars se sauva. Il ne voulait pas être présent au moment où l'on prononçait le nom prohibé, interdit par l'instruction n°14 de l'inspection des activités haram. L'autre gars s'en alla voir son supérieur : - Monsieur, savez-vous que la Coupole n'est pas utilisée pour le sport depuis longtemps ? On y a organisé «Alhan oua Chabab», des galas... On y reçoit juste les partis politiquement corrects et, surtout, le grand FLN. - Oui, vive le FLN ! Ce n'est pas tout le monde qui peut rafler les ministres, les scientifiques, les artistes et les riches commerçants qui n'aiment pas les chèques ! Et ce n'est pas tout le monde qui a pour président le Président lui-même ! Et ce n'est pas tout le monde qui reçoit une lettre du chef de l'armée ! - Et pour la manifestation sportive ? - Trouvez n'importe quoi. Un gala de cheb Yazid aurait fait l'affaire mais, bon, ils ont parlé de sport et puis, on n'est pas le 8 mars ! Le foot, c'est fini, les sports Co aussi... J'ai une idée : organisez-moi vite un tournoi d'aïkido, vovietnam ou h'rach bônois, n'importe quel sport de ce genre... - Vous pensez qu'ils donneront la Coupole pour le congrès de Tata Louisa ? Une trappe s'ouvrit et les deux gars disparurent. Ils ne savaient pas que les noms de Louisa Hanoune et Amara Benyounès venaient d'être ajoutés à la longue liste des noms interdits. L'Oligarchie ne rigole plus. [email protected] Coupe pleine chez les gars de la Coupole Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MARDI 9 JUIN 2015 - 22 CHAÂBANE 1436 - N° 7505 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Oultache condamné à 3 ans de prison ferme Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de prison l DEVANT DES PARLEMENTAIRES ET LE FCE : Le ministre des Finances interpelle les privés l Le ministre des Finances a estimé, hier, que «la dépense publique, c’est très bien» mais qu’il faut l’accompagner par de «l’efficience», appelant les opérateurs économiques essentiellement privés à «générer des profits économiques au lieu de profiter de la commande publique, des avantages fiscaux». Le Parti des travailleurs (PT) dénonce «l’institutionnalisation des lobbies» que traduit, selon cette formation, l’organisation hier d’une journée parlementaire par l’APN en collaboration avec le Forum des chefs d’entreprises (FCE). l ABDELOUAHAB RAHIM, PATRON DU GROUPE ARCOFINA : «La règle 51/49% ne doit pas être contestée» PAGE 5 PAGE 5 l ERREUR ET FRAUDE AUX ÉPREUVES DU BAC l L’occasion était en or, elle a été saisie au vol. Une erreur dans l’épreuve d’arabe du baccalauréat attribuant à Mahmoud Darwich un poème de Nizar Tawfiq Qabbani, et voilà toute la planète des opposants à la ministre de se déployer dans certains médias qui n’attendaient que ça pour crier à la négligence, à l’incompétence et, pire encore, à «la dérive» d’un secteur mis entre les mains d’une femme qui plus est ne maîtrisant pas la langue arabe, ô infamie ! Plainte contre X l Le ministère de l’Education a, officiellement, déposé une plainte contre X pour tentative de fraude. La mesure annoncée en fin de journée par le département de Nouria Benghebrit fait suite à la publication dans la matinée de «l’exemplaire scanné d’une épreuve». Complot contre Benghebrit ? PAGE 4 PAGE 3

Transcript of Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Page 1: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Ph

oto

: N

ewPre

ss

Le Bonjour du «Soir»

Branle-bas au bureau desprogrammations sportives de la sous-direction des infrastructures dudépartement des sports :

- Il nous faut une manifestation sportiveles 13 et 14 juin à la Coupole !

- Bizarre votre ordre ! La programmation,ce n'est pas nous ! On reçoit des demandeset on voit comment les satisfaire !

- Il paraît que c'est pour en refuser unequ'ils veulent du sport !

- Laquelle ?- Un congrès politique...- Et alors ?- C'est le parti de Benflis...Le gars se sauva. Il ne voulait pas être

présent au moment où l'on prononçait lenom prohibé, interdit par l'instruction n°14de l'inspection des activités haram. L'autregars s'en alla voir son supérieur :

- Monsieur, savez-vous que la Coupolen'est pas utilisée pour le sport depuislongtemps ? On y a organisé «Alhan ouaChabab», des galas... On y reçoit juste lespartis politiquement corrects et, surtout, legrand FLN.

- Oui, vive le FLN ! Ce n'est pas tout lemonde qui peut rafler les ministres, lesscientifiques, les artistes et les richescommerçants qui n'aiment pas les chèques !Et ce n'est pas tout le monde qui a pourprésident le Président lui-même ! Et ce n'estpas tout le monde qui reçoit une lettre duchef de l'armée !

- Et pour la manifestation sportive ?- Trouvez n'importe quoi. Un gala de cheb

Yazid aurait fait l'affaire mais, bon, ils ontparlé de sport et puis, on n'est pas le 8 mars !Le foot, c'est fini, les sports Co aussi... J'aiune idée : organisez-moi vite un tournoid'aïkido, vovietnam ou h'rach bônois,n'importe quel sport de ce genre...

- Vous pensez qu'ils donneront laCoupole pour le congrès de Tata Louisa ?

Une trappe s'ouvrit et les deux garsdisparurent. Ils ne savaient pas que lesnoms de Louisa Hanoune et AmaraBenyounès venaient d'être ajoutés à lalongue liste des noms interdits. L'Oligarchiene rigole plus.

[email protected]

Coupe pleinechez les garsde la Coupole

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII -

0074

MARDI 9 JUIN 2015 - 22 CHAÂBANE 1436 - N° 7505 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Oultache condamné à3 ans de prison fermeMohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM,

condamné à 2 ans de prison

l DEVANT DES PARLEMENTAIRES ET LE FCE :

Le ministre des Financesinterpelle les privés

l Le ministre des Finances a estimé, hier, que «la dépense publique, c’est très bien» mais qu’il faut l’accompagner par de «l’efficience»,appelant les opérateurs économiques essentiellement privés à «générer des profits économiques au lieu de profiter de la commandepublique, des avantages fiscaux». Le Parti des travailleurs (PT) dénonce «l’institutionnalisation des lobbies» que traduit, selon cetteformation, l’organisation hier d’une journée parlementaire par l’APN en collaboration avec le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

l ABDELOUAHAB RAHIM,PATRON DU GROUPE

ARCOFINA :«La règle51/49% nedoit pas êtrecontestée»

PAGE 5

PAGE 5

l ERREUR ET FRAUDE AUX ÉPREUVES DU BAC

l L’occasion était en or, elle a étésaisie au vol. Une erreur dansl’épreuve d’arabe du baccalauréatattribuant à Mahmoud Darwichun poème de Nizar Tawfiq

Qabbani, et voilà toute la planètedes opposants à la ministre de sedéployer dans certains médias quin’attendaient que ça pour crier àla négligence, à l’incompétence et,pire encore, à «la dérive» d’un

secteur mis entre les mains d’unefemme qui plus est ne maîtrisantpas la langue arabe, ô infamie !

Plainte contre Xl Le ministère de l’Education a,

officiellement, déposé une plainte contre Xpour tentative de fraude. La mesureannoncée en fin de journée par le

département de Nouria Benghebrit faitsuite à la publication dans la matinée de«l’exemplaire scanné d’une épreuve».

Complot contreBenghebrit ?

PAGE 4

PAGE 3

Page 2: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

La fin du congrès du FLN semble relancer le projet de révisionconstitutionnelle. Selon des indiscrétions, cette révision pourraits’accélérer durant le mois de Ramadhan alors même que la traditionpolitique a toujours fait de ce mois «une période d’hibernation».Ces mêmes indiscrétions évoquent également l’introductiondu poste de vice-président.

PPMardi 9 juin 2015 - Page 2

[email protected]

On reparle révisionBac et théoriedu complot !

Complotiste dans l’âme, je suis persuadé querien n’est dû au hasard. Il y a toujours la main del’homme dans ce qui paraît procéder de celle d’uneforce suprême. Ainsi de cette erreur dans l’énoncéd’une épreuve du baccalauréat. Je crois qu’on aattribué un texte de Nizar Kebani à MahmoudDarwich ou l’inverse. Qu’importe ! L’erreur estlourde, monumentale même. S’il y a un endroit oùtout doit être nickel, vérifié cent mille fois sinécessaire, poli, repassé, vu et revu, et corrigé àsatiété, c’est bien là, dans cet examen qui vadécider de l’avenir de milliers de jeunes et, parconséquent, de la formation de l’élite nationale.Donc, là, on ne peut se permettre aucun hic.

Et si cela s’est fait, et de façon aussioutrancière, mon petit doigt vigilant nourri à lathéorie du complot me dit que c’est peut-être faitexprès. Il me recommande de m’interroger sur lemoment où survient cette erreur. N’est-ce pas enun temps où Mme Benghebrit rencontre d’énormesobstacles dans sa volonté de réforme ? Qui me ditqu’on n’a pas essayé de la rendre responsable, entant que plus haute instance du secteur del’éducation, de la bévue du siècle ? D’ailleurs, jesuis étonné qu’on n’ait pas déjà crié à sadémission.

Je vois d’ici les forces hostiles réunies enbrainstorming ou en cercle de créativité pourdénicher la meilleure façon de lui montrer la sortie.

Euréka, j’ai trouvé, s’enflamme le vieuxtarbouche au fond du bureau ! Et si… ? Et si quoi… ? Les compères s’impatientent à le voiraccoucher de la géniale trouvaille ! Et si onglissait, mine de rien, une erreur au bac ? Unetoute petite de rien du tout mais de celles qui ontl’allure de l’arme fatale ! Ils ont dû toper et puisvoilà le résultat !

A. [email protected]

Un jour, un sondage

NON Sans opinion

Oui : 46,88%

Non : 43,71%

S. opinion :9,41%

Pensez-vousque cet été,Sonelgaz vaêtre obligéede recourir

auxdélestages ?

Résultat sondage

Pensez-vous que les épreuvesdu bac se déroulent dans de bonnes

conditions générales ?

OUI

ERISCOOPERISCOOP

À quand lacommission mixte ?Il y a quelques jours, le FCE et l’APN

avaient décidé de créer unecommission mixte pour voir «les

entraves qui gênent l’investissement enAlgérie».

Pour le moment, rien n’a filtré sur lesnoms des députés qui feront partie de

cette commission.Il est à rappeler que Louisa Hanoune

avait dénoncé l’idée qu’ellea qualifiée demenace

sur l’APN.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Aït Djoudi préciseL’entraîneur Aït Djoudi nous a contactés

pour préciser qu’au Maroc, il a reçu «unaccueil royal». Par ailleurs, il affirme que pour le

moment, «aucun entraîneur n’a été encorechoisi par les dirigeants du club Difaâ ElJadidi» en précisant, toutefois,qu’il ne serait pas étonné de voirle choix se porter surl’entraîneur marocain.

Le DG des douanes rejointle CC du FLN

Le nouveau Comité central du FLN a enregistré,dernièrement, une autre «arrivée» de marque. Il s’agit, selonune source très bien informée, du nouveau directeur généraldes Douanes algériennes, Kaddour Bentahar.Ce haut cadre de l’Etat rejoint, ainsi, pas moins de 14

ministres, en sus de hautes autres personnalités, commeBenamar Zerhouni.

Page 3: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Mardi 9 juin 2015 - PAGE 3Actualité

Il en fut même, depuisdimanche, à demander la démis-sion de celle qui tient tête au nid debaâthistes et autres terroristesamnistiés, qui ont fait de l’écolealgérienne un laboratoire d’appren-tissage des pratiques obscuran-tistes et autres charlatanismesintroduits insidieusement depuisdes années dans un programmequ’aucun ministre du secteur, endehors de Benghebrit, n’a oséaborder pour assainir la situation.

L’erreur commise n’est évidem-ment pas pardonnable et sesauteurs devraient être sanctionnés.Mais au-delà, et sans préjuger desrésultats de l’enquête qu’a décidéde lancer la ministre, il est difficilede ne pas se poser cette question :et s’il ne s’agissait pas d’une«bourde», d’une «faute», maisbien d’une cabale montée detoutes pièces contre la ministre del’Education nationale, Nouria

Benghebrit, qui fait, depuis sanomination à la tête de ce secteur,l’objet d’attaques les plus abjectes,les plus méprisables venant deceux qui ont squatté ce secteur ?Ils sont légion dans ce départe-ment ministériel qui ont vu qu’àtravers Nouria Benghebrit, l’ensei-gnement et non les prêches declasse, la connaissance, l’ouvertu-re sur l’autre et sur l’universelallaient enfin reprendre leur placeet que la pédagogie, taboue pourles ministres qui l’ont précédée etqui ne s’y sont jamais consacrés,allait être reconsidérée, que la for-mation des enseignants et leurrecyclage allaient être déployés etque la connaissance et l’épanouis-sement et l’ouverture d’esprit desélèves devaient à l’avenir consti-tuer la priorité du secteur.

Un acharnement sans pareils’est abattu sur celle que l’on a,sans honte bue, d’abord présentée

comme étant juive et comme celan’a pas résisté aux faits, l’on avoulu la précipiter dans un tour-billon de grèves qu’elle a, d’unemain tendue mais ferme et sansconcession sur l’essentiel, réussi àgérer. Le langage populiste n’étantpas sa tasse de thé, dans toutesses interventions, la ministre s’estgardée de plaire aux uns et autres,son cap et la lettre de missionqu’elle s’est fixés (et non que l’onlui a fixés, sachant que dans ce

domaine, son expérience et sacompétence sont avérées et n’ontpas besoin d’orientation), ellecompte poursuivre son objectif :changer l’école contre vents etmarées et y aller malgré toutes lesembûches.

Les obstacles mis sur sa routesont colossaux. Ils viennent dusecteur lui-même miné par ceuxqui l’ont squatté depuis des lustrespour faire de nos enfants des terro-ristes en puissance, des business-

men ayant pour seule morale l’ar-gent, que l’on présente aux enfantscomme valeur cardinale de la réus-site. Ces obstacles viennent aussidans un environnement social etpolitique caractérisé aujourd’huipar une montée en puissance d’is-lamistes véreux revenus triompha-lement, par la grâce du pouvoir enplace, dire aux citoyens quel’unique solution à nos problèmesde toutes natures, l’enseignementcomme les actes quotidiens et pri-vés, est le retour à la Charia, seulesource de bonheur du peuple. Lesépisodes marquant ce nouvel envi-ronnement sont nombreux : l’école,la jupe à l’université, la condamna-tion à mort d’hommes de lettresparce que laïques et l’appel pourqu’ils ne soient pas enterrés dansnos cimetières, le gel, pour l’ins-tant, du projet de loi sur la violencefaite aux femmes, le rejet du textesur l’importation des boissonsalcoolisées et son scandaleux gelpar le gouvernement… Et beau-coup d’autres décisions de ce ton-neau qui ne peuvent nous empê-cher de penser que le haro fait surBenghebrit suite à cette erreurdans l’épreuve du baccalauréatn’est pas un acte de sabotage etd’annihilation de tous les effortsqu’elle mène pour sortir l’école deson marasme.

Khedidja Baba Ahmed

ERREUR ET FRAUDE AUX ÉPREUVES DU BAC

Complot contre Benghebrit ?L’occasion était en or, elle a été saisie au vol. Une erreur

dans l’épreuve d’arabe du baccalauréat attribuant àMahmoud Derrouich un poème de Nizar Tawfiq Qabbani, etvoilà toute la planète des opposants à la ministre de sedéployer dans certains médias qui n’attendaient que çapour crier à la négligence, à l’incompétence et, pire encore,à «la dérive» d’un secteur mis entre les mains d’une femmequi plus est ne maîtrisant pas la langue arabe, ô infamie !

Le dispositifd’élaboration

des sujets mis en causeAu ministère de l’Education nationale, on réfléchit sérieuse-

ment à l’option d’une réforme du processus de préparation dessujets du baccalauréat.

La valse des erreurs aux examens du baccalauréat, avec, cetteannée, cette bourde «inadmissible» commise dans l’épreuve d’ara-be dans les filières scientifique et technologique, doit impérative-ment prendre fin. Pour ce faire, la revue du processus d’élabora-tion des sujets s’impose plus que jamais.

C’est, là, la conviction de Medjadi Messeguem, inspecteur géné-ral au ministère de l’Education nationale. Intervenant, hier, sur lesondes de la Chaîne III de la Radio nationale, il a, en effet, estiméque cette erreur sur l’auteur d’un poème est une faute dont «nousnous étonnons à ce niveau-là». Fort heureusement, cette erreur«inadmissible» «n’a pas eu d’effet sur le sujet puisque les ques-tions étaient indépendantes de la biographie de l’auteur», a-t-ilajouté. Et de préconiser la revue du dispositif d’élaboration dessujets. Un dispositif pourtant «long» puisque durant au moins«deux ans» et qui passe par des «commissions pluridiscipli-naires». Messeguem a qualifié ledit dispositif de «bureaucratique»et «très long», avec «un système de contrôle qui n’a pas fonction-né. Il y a des failles à corriger et à revoir».

Allant plus loin, l’inspecteur général au ministère de l’Educationnationale a jugé que l’Onec (Office national des examens etconcours) a «pris de l’âge et les gens se sont installés dans demauvaises habitudes. C’est un dossier à réformer».

Cela dit, Messeguem a fait part d’une enquête pour situer lesresponsabilités. «Nous allons dérouler une seconde fois le proces-sus, vérifier tous les documents et prendre des mesures s’il y afaute professionnelle.»

Par ailleurs, Messeguem a confirmé le cas de fraude viaFacebook qui a concerné un sujet de sciences islamiques filmé àl'aide d'un smartphone dissimulé et mis en ligne sur Facebookpendant l'examen. Une autre enquête a été ouverte pour «identifierla source et vérifier comment cela s’est passé».

Pour ce responsable, il est «matériellement impossible de pro-céder à la fouille de tous les candidats dans un centre. C’est unefouille beaucoup plus dissuasive qui n’est donc pas systématiqueet les tricheurs prennent toutes les dispositions pour dissimulerun appareil».

Et de tranquilliser quant à un prétendu autre cas de fraude viatoujours Facebook qui a concerné le sujet de mathématiques filiè-re mathes. «Le corrigé lancé sur FB n’a aucune relation avec lesujet proposé. C’est une tentative de déstabiliser les candidats etl’institution», a confié l’inspecteur général au ministère del’Education nationale.

M. Kebci

Nouria Benghebrit.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Chaque jour apporte son lot derebondissements. Après l’épisodede l’erreur qui s’est produite lors dela confection du sujet de littératurearabe, c’est au tour des diffusionsvia Facebook des sujets qui faitpolémique. A tel point que le par-quet de Sidi M’hamed s’est auto-saisi, ordonnant l’ouverture d’uneenquête préliminaire au sujet de lamise en ligne de faux sujets debaccalauréat. Depuis dimanche,date du début des épreuves, lesréseaux sociaux relayent dessujets d’examens. Certains sontfaux alors que d’autres sont ceuxproposés aux candidats. Le hic,c’est que ces sujets sont mis enligne moins d’une demi-heureavant le début des épreuves. Unesituation qui appelle plusieurs inter-rogations : qui est à l’origine de cesfuites ? Est-ce les candidats eux-mêmes ou bien l’encadrementchargé de la surveillance ? La règleest pourtant connue de tous : lescandidats n’ont le droit d’introduireni téléphones portables ni toutautre gadget à l’intérieur descentres d’examen. Sauf que dansla pratique, les candidats sont toutjuste priés de les déposer à l’entréedes centres mais ne sont pasfouillés. Résultat : des candidatspeuvent tout simplement garder

sur eux leurs appareils et les utili-ser pour prendre en photo lessujets puis les diffuser sur le netgrâce à la 3G. Des surveillants ontpu également le faire. Hier, l’ins-pecteur général du ministère del’Education confirmait la fraude aumoyen de l'utilisation de la 3G viales réseaux sociaux, notammenten ce qui concerne le sujet dessciences islamiques. La tutelle,affirme-t-il, s’attelait à remonter lafilière et à identifier la source qui aété à l’origine de la diffusion dessujets. Des incidents qui entachent

la crédibilité de l’examen dans uncontexte marqué par une levée deboucliers contre la ministre del’Education. Hier, plusieurs syndi-cats ont demandé à ce que dessanctions soient prises au momentoù des députés du courant islamis-te adressaient déjà une question àla ministre de l’Education, luidemandant des explications surces scandales. C’est dans cecontexte que les candidats, toutesfilières confondues, passaient lesépreuves de mathématiques lamatinée et celle d’anglais dansl’après-midi. Leurs appréciationsdu sujet étaient mitigées en fonc-tion des filières mais tous n’avaientqu’un seul sujet de conversation :l’erreur dans le sujet de la veille !

N. I.

DIFFUSION DE SUJETS DU BACSUR FACEBOOK

Le parquet de Sidi M’hamedouvre une enquête

Second jour des épreuves du baccalauréat marquécomme le premier par la publication via les réseauxsociaux des sujets d’examens moins d’une demi-heureaprès le début des épreuves. Une situation qui a poussé leparquet de Sidi M’hamed à ouvrir une enquête préliminai-re sur de faux sujets notamment.

Phot

o : N

ewPr

ess

Le candidat filmait le sujet du bacà Constantine

La police de Constantine a arrêté un candidat libre à l’examen dubac. Il a été présenté au procureur qui l’a inculpé. Le délinquant a étésurpris en train de filmer le sujet du jour à l’aide de son smartphone.

Le chef du centre de Zeraldalimogé pour négligence

Il a été mis fin, hier, aux fonctions du chef du centre d’examen deZeralda que la ministre venait de visiter dans la matinée.

Le directeur de l’éducation a, en effet, constaté que deux sur-veillantes sont entrées en classe avec leurs portables. De plus, ce chefde centre a permis à deux candidats de quitter la salle d’examen avantl’heure (9h 30). Ce qui est interdit.

Abachi L.

Page 4: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Mardi 9 juin 2015 - PAGE 4Actualité

En effet, Mohamed Kouadri, le présidentde la chambre correctionnelle qui a jugé, encassation, l’affaire Oultache, a rendu, hiermatin, son verdict. Oultache, principal accusédans ce dossier, est condamné à 3 ans deprison ferme et 100 000 DA d’amende. Pourrappel, le procureur de la même chambreavait requis contre lui 10 ans de prison fermeet un million de dinars d’amende. Le juge aformulé un droit de réserve en faveur de lapartie civile. Par ailleurs, Mohamed AntriBouzar, P-dg d’Algerian Business Multimedia

(ABM), entreprise spécialisée dans les équi-pements et les réseaux informatiques citéedans cette affaire, est condamné à 2 ans deprison ferme. La même peine est infligée àToufik Sator, vice-président d’ABM et gendred’Oultache. Quant à Youcef Daimi, anciendirecteur général de l’administration générale(DAG) de la DGSN, il est condamné à 18mois de prison ferme. Le procureur avaitrequis contre les trois inculpés la mêmepeine qu’Oultache (10 ans fermes).

Quatre prévenus – toujours des hautsfonctionnaires de la DGSN – qui étaientégalement membres de la commission desmarchés de la DGSN, ont été condamnés à 1année de prison. Treize autres fonction-naires, tous membres de la commission tech-nique présidée par Oultache et impliquésdans ce dossier qui ont été condamnés enpremière instance et en appel à Alger, sontdésormais blanchis. Au départ de ce procès,le parquet de la cour avait retenu contreOultache, principal accusé, 7 chefs d’inculpa-tion. Il a été acquitté pour 3, alors que ceuxde dilapidation de biens publics, d’abus d’au-

torité et signature illégale de marchés publicsont été retenus contre lui. Lors du procès enpremière instance au tribunal d’Alger, le jugelui infligea une peine de 7 ans de prison

ferme. En appel, auprès de la cour d’Alger,cette peine a été ramenée à 5 ans de prisonferme. Normalement, tous les condamnésdans cette affaire ont purgé leur peine. Ilsseront, par conséquent, libérables, s’ils sonten prison, y compris Oultache. Mais ce der-nier a comparu en détention, ce qui n’étaitpas le cas des autres inculpés qui ont étéjugés à Boumerdès en liberté. En effet,Oultache restera probablement en détentionvu qu’il est le principal et l’unique accusédans le dossier de l’assassinat de Ali Tounsi,le directeur général de la Sûreté nationale.

Pour revenir au procès, Maître BelarifMohand Tayeb, l’avocat d’Oultache, estimeque le verdict est incohérent. «Mon client estcondamné pour signature illégale de marchépublic alors qu’il n’a signé aucun marché etque cette prérogative revient de droit au DGde la Sûreté nationale ou au DAG de lamême instance.» C’est ce qu’il nous a affirmésur le perron du siège de la cour deBoumerdès en précisant qu’il va déposer,très rapidement, un pourvoi en cassation.

Abachi L.

BOUMERDÈS

Oultache condamné, en cassation,à 3 ans de prison ferme

Chouaïb Oultache.

L’affaire du colonel ChouaïbOultache, ancien directeur techniquede la DGSN (Direction générale deSûreté nationale) et président d’unecommission technique chargée de lamodernisation de la Police nationale,n’est pas près d’être clôturée puisqueson avocat va introduire un pourvoi encassation auprès de la Cour suprêmecontre le verdict rendu à l’encontre deson client par la chambre correction-nelle de la cour de Boumerdès.

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Les plaidoiries dela défense ont débuté hierdans la matinée, soit au len-demain de l’intervention dureprésentant du ministèrepublic et de l’avocat de lapartie civile.

Pour rappel, le procureurde la République avaitrequis de très lourdespeines à l’encontre du prin-cipal mis en cause, en l’oc-currence AbdelmoumèneKhalifa mais égalementcontre des personnesproches de son entourage.En effet, l’accusation ademandé l’aggravation despeines, de 10 à 20 ans, pro-noncées dans la premièreaffaire en 2007. Elle a aussirequis des peines de prisoncontre tous ceux qui avaientbénéficié d’acquittementlors du premier procès en2007. Juste après l’interven-tion du ministère public dontle réquisitoire a duré plus dequatre heures, place à l’avo-cat de la partie civile.

Me Meziane, l’avocat deKhalifa Bank en liquidation,entame sa plaidoirie endéclarant : «Je n’avais pasl’intention de me pourvoir encassation, mais avec l’extra-dition du principal accusé etle rejugement de nouveaude l’affaire, il fallait le faire.»

Cette précision faite,l’avocat de la partie civilerétorquera que «Khalifabanque a été mise en liqui-dation sur décision de lacommission bancaire.L’entreprise a subi un préju-dice parce qu’elle a été tuéepar ses propres dirigeants».

Me Meziane a soutenu l’idéeselon laquelle «la liquidationmanquait encore de beau-coup d’informations». «Onsait qui a déposé l’argent,mais on ignore les bénéfi-ciaires. Cette situationvécue à travers l’affaireKhalifa, nous pousse aujour-d’hui à nous demander siréellement nos institutionssont protégées. Il faut proté-ger les institutions et lesséparer des hommes».

Les plaidoiries de ladéfense qui ont débuté hierdans la matinée ont vu aumoins une quinzaine d’avo-cats se succéder à la barre.Ainsi, pour ces derniers, laprésence de RafikAbdelmoumène Khalifan’avait pas permis «les révé-lations attendues vu le silen-ce observé par l’accuséprincipal». «Abdelmoumène

Khalifa qui est présent à ceprocès n’a rien révélé, alorsqu’il déclarait des choses en2007 loin du procès», a rele-vé Me Khaled Bourayou.

Cet avocat a exprimé sonregret de constater que «leprocès soit tourné vers lesbénéficiaires des cartes duCentre de thalassothérapieet de billetterie d’avion»,passant, selon lui, «à côtéd’un véritable procès».

Portant un jugement surles conditions de déroule-ment du procès, Me MiloudBrahimi a qualifié de «rayonde lumière» le passage duliquidateur, qui a parlé de«désastre », regrettant queBadsi Moncef «n’ait pas citéde responsabilités».

Dans la plaidoirie de sesmandants (Reda Rahal, P-dg d'Enageo, et DjamelGuelimi, bras droit deMoumène Khalifa), l’avocata insisté auprès du prési-dent de la séance, sur «l’ap-plication sereine de la loi»,critiquant ainsi le chef d’ac-cusation portant création

d'une «association de mal-faiteurs». Me Brahimi s’estinterrogé sur la significationd’«une association de mal-faiteurs» du point de vue dela loi.

Pour sa part,Me Bouchena Hocine, quiplaidait la cause deTchoulak Mohamed etZamoum Zinedine, de laMutualité des postes et destélécommunications, a axéson intervention sur le statutde la mutualité ainsi que surla provenance de sonargent.

Mettant en évidence lecaractère «non lucratif» dela mutualité, l’avocat estimeque la loi «ne lui interdit pasde bénéficier de donations».Sur la base du statut de lamutualité, Me Bouchenasoutient que «la mutualiténe peut pas être accusée,mais est plutôt une victime».Les plaidoiries de la défensese poursuivront encore cemardi durant toute la jour-née.

A. B.

PROCÈS DE L’AFFAIRE KHALIFA

Les avocats de la défensecontre-attaquent

Droit de réponse de la Directiongénérale du Parc zoologique

Suite à l’article paru dans votre quotidien sous le titre«Mécontentement des travailleurs du Parc zoologique de BenAknoun et de la SCHPM», signé par M. Saleh B. ; et dans lecadre du droit de réponse, la Direction générale du Parc zoo-logique et des loisirs «La Concorde Civile» tient à apporterles éclaircissements et les précisions ci-après :

En premier lieu, nous avons le regret de souligner quetoutes les informations citées dans votre article sont fausseset non fondées. Sans qu’il soit besoin de recenser toutes lesinexactitudes de l’article, la Direction générale du Parc zoolo-gique et des loisirs affirme que l’organisme syndical UGTAn’est pas représentatif des travailleurs du Parc comme stipulésur les procès-verbaux de représentativité (réf :112/BOG/DG/PZL/14 du 16 avril 2014 et104/BOG/DG/PZL/15 du 15 avril 2015) qui confirment que«l’organisme syndical de l’UNPA est considéré seul représen-tant au sein de l’établissement du fait de la remise à l’admi-nistration des éléments nécessaires à l’appréciation de leurreprésentativité, à savoir : listes des effectifs de leurs adhé-rents, les cotisations de leurs membres, et les cartes d’adhé-sion au nombre de 350 pour un effectif de 555 agents, soitun taux de 65%». (Documents validés par l’Inspection du tra-vail). De plus, nous vous informons que les membres présu-més de l’UGTA qui prétendent être représentants des tra-vailleurs au sein du Parc zoologique et des loisirs sont desex-travailleurs au parc et qui ont tous entamé des actionsjudiciaires contre l’établissement et dont les dossiers sont encours.

En dernier, nous tenons à rappeler que toutes les informa-tions citées dans l’article sont fausses, incohérentes et n’en-gagent que leur auteur.

Le Directeur général

Les avocats des personnes mises en cause dansl’affaire Khalifa Bank et dont la fin du procès estimminente, ont tous tiré à boulets rouges sur l’accu-sation. Pour eux, les demandes requises à l’encontrede leur client ne sont «ni justifiées encore moinsappuyées par des preuves tangibles».

ALGERVisite inopinée d’Imane Feraoun

à la poste de Bab-El-OuedA la fin de sa tournée algéroise, la ministre de la Poste et des Technologies de l'infor-

mation et de la communication, Imane-Houda Feraoun, a effectué, hier, une visite inopinéeau bureau de poste de Bab-El-Oued situé au quartier Trois-Horloges. Selon des sourcessûres, ce déplacement a eu lieu après l’interpellation faite par un citoyen au niveau de laGrande-Poste, demandant à la ministre de «se rapprocher des institutions situées dans lesquartiers populaires et relevant de votre département et où le désordre règne en maîtreabsolu». Le citoyen a demandé à Imane Feraoun de «voir ce qui se passe au niveau del’agence postale de Bab-El-Oued où les citoyens sont livrés à eux-mêmes». Aussitôt infor-mée et à la fin de sa visite officielle, la ministre de la Poste et des Technologies de l'infor-mation et de la communication prit la décision d’effectuer une visite inopinée dans leditquartier. Sur place, la ministre confirme la «véracité des propos du citoyen». Selon dessources, la ministre a chargé ses proches collaborateurs de saisir la direction généraled’Algérie Poste pour s’expliquer sur cette situation. Des mesures disciplinaires, ajoute-t-on,seront prises à cet effet.

A. Bettache

POUR FAIRE BAISSERLA PRESSION SUR ALGÉRIE

TÉLÉCOMLe ministère des TIC compte

sur les microentreprisesLe ministère de la Poste et des Technologies de l’infor-

mation et de la communication veut faire baisser la pressionsur Algérie Télécom. Comment ? En impliquant les jeunespromoteurs, chefs de petites et moyennes entreprises. Lanouvelle ministre des TIC, Imane Houda Feraoun, qui étaiten visite d’inspection hier aux différentes infrastructuresrelevant de son secteur, a indiqué qu’il est nécessaire defaire baisser la pression sur l’opérateur Algérie Télécom.L’opérateur, dit-elle, compte lancer plusieurs projets, notam-ment dans la fibre optique. Algérie Télécom doit développerle réseau de fibre optique, et ce sont des centaines de mil-liers de kilomètres qu’elle doit réaliser durant ce nouveauquinquénat. Pour l’aider dans ses projets, la nouvelleministre appelle les jeunes promoteurs à investir dans cedomaine. «Nous comptons sur les jeunes compétencespour nous lancer dans ce domaine», a indiqué Mme Feraoun,qui porte aussi comme projet la fabrication de la fibreoptique en Algérie. Des projets «réalisables», dit-elle.

S. A.

Phot

o : D

.R.

Page 5: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Salah Benreguia- Alger (LeSoir) - «Mon avis sur cette ques-tion est tranché : ceux qui tententd’expertiser de toutes sortes quecette règle bloque l’investisse-ment ont vu faux. Si on prendcette règle comme bouc émissai-re, c’est de la malhonnêteté poli-tique» a déclaré, hier,Abdelouahab Rahim, lors de sonpassage au forum de Liberté. Cedernier, qui qualifie cette clausede «mesure souveraineté», sou-tient que «les Algériens doiventêtre associés dans le développe-ment économique du pays».«Faire annuler cette règle met endanger la société», ajoute-t-ilplus loin. Cet homme d’affairesqui s’est spécialisé, depuis

quelques années, dans les ser-vices et la grande distribution a,toutefois, précisé que relancerl’économie et sortir l'Algérie de laspirale rentière passe par l’élabo-ration d’une vraie politique éco-nomique qui est tributaire d’«unestabilité juridique». Le conféren-cier, qui qualifie de «bonne visionintellectuelle» la volonté del’Algérie d’investir dans les mar-chés africains, doute cependantde la réussite d’une telledémarche, et ce en l’absence, icien Algérie, d’un marché productifaux normes internationales.«Vouloir investir dans le marchéafricain est une bonne visionintellectuelle, mais la questionqu’on devrait se poser est de

savoir si on a les produits àexporter. Car le marché africainest devenu mûr et exigeant», a-t-il affirmé. L’autre sujet évoquépar Abdelouahab Rahim a traitau développement de son grou-pe. Là, M. Rahim a annoncé quele projet de montage de véhi-cules avec le constructeur chi-nois FAW est annulé, et ce, pour«la non-rentabilité du projet».«Le projet d’une usine de monta-ge de véhicules du constructeurchinois FAW est annulé conjoin-tement par les deux parties, fautede rentabilité» a-t-il expliqué. Etd’indiquer, par ailleurs, que leprojet de la grande distributionlancé il y a trois ans via Ardis àAlger a donné ses fruits.D’ailleurs, il compte se lancerdans plusieurs autres wilayas.«Trois ans après le lancementd’Ardis, on peut dire que c’estune réussite d’autant qu’on l’aréalisé totalement avec desjeunes Algériens», s’est-il enor-

gueilli. Appelé à donner plusd’explication sur son éventuellereprise du club JSK, M. Rahimn’a ni confirmé ni infirmé cetteinformation qui a circulé ces der-niers jours. «C’est vrai qu’on arencontré M. Hannachi qui m’adit qu’il compte quitter la JSKmais sans la laisser entre lesmains de n’importe qui. Il m’a

proposé la reprise de la JSK,d’autant que je suis, à ses yeux,un homme sérieux. Et moi, je luiai demandé de me ramener toutle dossier nécessaire. Dès quel’étude du dossier sera faite, onrendra notre réponse. Voilà doncoù nous en sommes avecM. Hannachi.»

S. B.

Le Soird’Algérie Actualité

Phot

o : N

ewpr

ess.

Abdelouahab Rahim, patron de la Holding Arcofina, adéfendu bec et ongles la règle 51/49% régissant les inves-tissements étrangers en Algérie. Pour le président del'Union nationale des investisseurs (UNI), cette clause ducode des investissements existe bel et bien dans plu-sieurs pays et sans qu’elle soit contestée.

Mardi 9 juin 2015 - PAGE5

ABDELOUAHAB RAHIM, PATRON DU GROUPE ARCOFINA :

«La règle 51/49% ne doit pas être contestée»

DEVANT DES PARLEMENTAIRES ET LE FCE :

Le ministre des Finances interpelle les privésLe ministre des Finances a esti-

mé, hier, que «la dépense publique,c’est très bien» mais qu’il faut l’ac-compagner par de «l’efficience»,appelant les opérateurs écono-miques essentiellement privés à«générer des profits économiquesau lieu de profiter de la commandepublique, des avantages fiscaux».Le Parti des travailleurs (PT)dénonce «l’institutionnalisationdes lobbies» que traduit, seloncette formation, l’organisation hierd’une journée parlementaire parl’APN en collaboration avec leForum des chefs d’entreprises(FCE).Cherif Bennaceur – Alger (Le Soir) –Discours assez mesuré, assez réservé

que le nouveau ministre des Finances,Abderrahmane Benkhalfa, a tenu hier, àla Résidence El Mithak. Intervenant à l’oc-casion de la journée parlementaire,consacrée à «l’investissement en Algérie :défis et perspectives», organisée parl’Assemblée populaire nationale, en colla-boration avec le Forum des chefs d’entre-prises (FCE), le ministre des Finances aexprimé un satisfecit quant à la politiquemenée durant les quinze dernièresannées. Faisant fi des «lectures, interpré-tations et analyses» faites, AbderrahmaneBenkhalfa indiquera que l’Algérie a réali-sé, durant la période 2000-2015, un tauxd’investissement parmi les plus élevésdans la région méditerranéenne. Demême, la croissance du PIB (Produit inté-rieur brut) a augmenté de 30% durant lamême période, ce qu’il considéreracomme un fait indiscutable. Des résultatsdus, assurera le ministre des Finances, à«la bonne gouvernance, la gouvernanceprospectiviste, prudente et vigilante»conduite sous le président de laRépublique et qui a permis, relève-t-il, deprémunir le pays contre la crise. Pourautant, Abderrahmane Benkhalfa concé-dera que cette croissance, dans le BTPHet les services, a été essentiellementtirée par «la dépense publique», le bud-get. D’où la nécessité de passer «progres-sivement» du financement budgétaire au

financement par le marché, observe l’invi-té de l’APN. La dépense publique, «c’esttrès bien», dira-t-il, mais il appellera à enfaire «le levain», à développer une «allian-ce» entre la sphère financière et la sphèreréelle. Or, il s’agit de «mettre le sel de l’ef-ficience» dans la dépense publique, àréguler la politique sociale, observe-t-il, enindiquant qu’il y «travaille» dans le cadrede l’élaboration des lois de finances dontcelle complémentaire, même s’il se refu-sera à toute annonce. Ce faisant,Abderrahmane Benkhalfa notera que 70%de la commande publique a bénéficié auxentreprises privées durant la même pério-de. Or, dans le but de développer une«croissance portée par l’efficience», leministre des Finances invitera les opéra-teurs à «générer le maximum» de profitséconomiques, de marges au lieu de «pro-fiter» de la commande publique, desavantages et autres excipients fiscaux.

Haddad développe un discoursassez critique

Une invite au rapprochement à laquellele président du FCE, Ali Haddad, ne serapas réfractaire, affirmant devant les parle-mentaires «la détermination» de sonassociation à «contribuer à l’instaurationdans notre pays d’un climat apaisé pourbâtir une confiance entre tous les acteursde la vie économique et sociale, pourasseoir une relation empreinte de respectet d’écoute de l’autre», à l’impulsion d’une«approche globale du partenariat pouvoirspublics - représentation nationale – entre-

prises, une approche qui aurait pour fon-dement l’idée selon laquelle l’entrepriseserait au centre des politiques publiques».Une approche que la mise en place d’uncomité APN – FCE, un espace de concer-tation et de discussion sur les questionslégislatives liées à l’entrepreneuriat etl’économie selon les explications du vice-président du Forum, BrahimBenabdesslem, devrait justement consoli-der. Pourtant, le président du FCE seraassez critique vis-à-vis de la politique éco-nomique menée, considérant certes«indéniable que l’Algérie a accompli beau-coup de progrès ces dernières années, enmatière d’encouragement de l’entrepre-neuriat, de création d’entreprises, d’inves-tissement et de création d’emploi» maisqu’ «il reste cependant beaucoup à fairepour que soient créées les conditions quipermettront à l’entreprise de prendre véri-tablement le relais du développement parl’investissement, afin que le processus decroissance s’inscrive dans la durée et quenotre pays puisse enfin sortir de la dépen-dance externe». Pour le président duFCE, «quels que soient les progrès quenous avons réalisés jusque-là, ils restenten effet insuffisants car, dans notre pays,l’investissement est contrecarré par lesconditions draconiennes du financement,par l’accès au foncier industriel, en plus detoutes les entraves de toutes sortes liéesà l’environnement institutionnel danslequel évolue l’entreprise algérienne».Comme Ali Haddad objectera que «notrepays, malgré tous les efforts d’organisa-

tion qu’il a entrepris, n’a pas encore réussià édifier un appareil de production puis-sant, apte à produire suffisamment decroissance et à s’insérer de façon réussiedans l’économie mondiale». Or, «il esttemps, il est même urgent pour notre paysd’accélérer les réformes, d’encourager laréforme de l’administration, de mobilisertoutes nos ressources pour mener lestransformations de structures indispen-sables et résoudre les contraintes innom-brables qui entravent l’entrepreneuriat, quilimitent l’investissement, qui bloquent lacréativité des Algériens», assure le prési-dent du FCE. Un diagnostic et un plai-doyer assez convergents avec l’analyseque le président du groupe Cevital, IssadRebrab, développera lors de ses presta-tions médiatiques, appelant à libérer l’ini-tiative, à agir. Cela même si les pouvoirspublics manquent d’être réactifs vis-à-visdes projets de son groupe, le patron deCevital indiquant notamment que le minis-tère de l’Industrie et des Mines n’a pasencore répondu à un dossier transmisvoilà plus de six mois.

Le PT dénonce «une dérive»Ce faisant, et au-delà des constats et

propositions formulées par plusieurs diri-geants du FCE, la rencontre d’hier a étémarquée par une certaine inanité desinterventions de députés, à l’exception decelles de députés du Parti des travailleurs(PT).

Ainsi, le député Ramdane Taâzibt s’in-terrogera sur l’existence réelle chez lesopérateurs privés, en excluant le patronde Cevital, d’une contrepartie en termesde création de richesses et d’emplois.Voire, ce parlementaire dénoncera àmaintes reprises «l’institutionnalisationdes lobbies» que traduit l’organisation decette journée parlementaire, estimantcontradictoire le fait que la rencontre soitorganisée et par l’APN et par le Forumdes chefs d’entreprises. Une «dérive»,«une atteinte à la démocratie» selonRamdane Taâzibt qui considère que lesparlementaires doivent légiférer en toute«conscience» sans avoir à subir des inter-férences, des pressions de l’oligarchie,des «groupes d’intérêts».

C. B.

Abdelouahab Rahim.

L’Algérie a réalisé, durant la période 2000-2015, un taux d’investissement parmi les plusélevés dans la région méditerranéenne.

Phot

o : D

R

Page 6: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Un phénomène qui n'estcertes pas nouveau, maisqui ne fait que s'amplifier,assurent les représentantsde ces professionnels. Desindividus qui s'improvisentchauffeurs de taxi en détour-nant les clients-passagers,au boulevard Souidani-Boudjemaâ, à la gare routiè-re devant les arrêts de bus...La nuit, changement decible: ces clandestins s'enprennent aux personnes quifréquentent certains lieux de«soirées». Ce créneau batson plein à Guelma. Desjeunes chômeurs louent desvoitures, certains retraités

utilisent leurs véhicules per-sonnels et décident des'adonner à cette activitépour arrondir leurs fins demois difficiles. Tous lescoins de la ville, le boule-vard Souidani-Boudjemaâen tête, sont évidemmentconcernés par ce phénomè-ne. «Ces clandestins nousvolent beaucoup de clients»,se lamente le représentantdes chauffeurs taxi deGuelma. «Cette activité estrégie par une réglementa-tion. Or, rien de tout celan'est respecté par ces non-professionnels, qui échap-pent non seulement à la loi,

mais aussi à toute sanc-tion», ajoutent-ils. Les pro-testataires ont dénoncé, ceweek-end, cette concurren-ce déloyale, en organisantun mouvement de désap-probation sur un parking ducentre-ville. Quelquesmécontents ont été reçuspar le premier responsablelocal du secteur du trans-port, qui leur a expliqué qu'ils'agit d'un problème qui

concerne beaucoup plus lesservices de police.«Toutefois, une réunion decoordination est program-mée dans les prochainsjours avec les services desécurité pour se pencher surce fléau», révèle-t-il. Enattendant, les chauffeurs detaxi de la ville de Guelmaprennent leur mal en patien-ce.

Noureddine Guergour

Le Soird’Algérie Mardi 9 juin 2015 - PAGE 6Régions

GUELMA

Les taxis montent au créneaucontre les clandestins

Les taxis de la ville de Guelma sont particulière-ment échaudés ces dernières années par le fléau deschauffeurs de taxis clandestins.

NAÂMA

Une caravane de sensibilisation contre les intoxications alimentaires

Dans le même sillage etsous le thème «Pour un étésans intoxications alimen-taires», et à l’approche dumois sacré de Ramadhan,une caravane de sensibili-sation et d’information surla prévention des intoxica-tions alimentaires sillonne,depuis quelques jours, lescommunes de la wilaya deNaâma. Initiée par laDirection du commerce de

la wilaya et en étroite colla-boration avec les servicesconcernés, cette campagnevise à apporter aide etassistance et donner desconseils aux populationssur les risques des patholo-gies provoquées par les ali-ments contaminés par lesméfaits de la chaleur qui,notons-le, chaque annéecausent des milliers de vic-times.

Composée d’agents ducommerce, de la préven-tion, de la Protection civile,et des représentants d’as-sociations pour la défensedu consommateur, cettecaravane qui a pour but decibler autant que possibleles citoyens, notamment auniveau des marchés hebdo-madaires, a déjà effectuédes visites à travers cer-taines communes, où elle avisé particulièrement leconsommateur qui doitconnaître son devoir : jouerpleinement son rôle, colla-borer avec les servicesconcernés et dénoncer lesmalfaçons, dans la qualité,la date de péremption, ledéfaut d’étiquetage et d’hy-giène, l’exposition des pro-

duits hors normes, ainsique l’insalubrité des locaux,la vente des produits nonconformes ou impropres àla consommation (tels lelait, les yaourts, les fro-mages, la viande, lesconserves, les glaces ; ouencore certains produits àusage collectif en particulierlors des fêtes (mariage, cir-concision et autres circons-tances). L’occasion étaitaussi la présentation paraffichage des textes régle-mentant la conservationdes produits alimentaires,avec à la clé des dépliantset des notices qui sont dis-tribués aux citoyens qui doi-vent également s’enquérirde leurs droits, comme elleappelle les commerçants àplus de vigilance et au res-pect de leur clientèle.

B. Henine

Onze personnes ont été intoxiquées derniè-rement à Mécheria, suite à la consommation depizzas. Aussitôt les victimes admises à l’hôpi-tal, les services concernés ont procédé à la fer-meture du fast-food et ont immédiatementouvert une enquête pour déterminer les cir-constances de cette intoxication alimentaire, a-t-on appris auprès de la DPC/Naâma.

AÏN-TÉMOUCHENT

Un marché de proximité spécial Ramadhan

D'après les initiateurs decette action qui n'est pas àsa première édition puis-qu'elle a été initiée l'annéedernière et a connu un suc-cès appréciable, ce marchésera consacré à la ventedes produits nationaux, par-ticulièrement agricoles etélectroménagers à des prixconcurrentiels avec lesautres marchés. Ledit mar-ché sera implanté dans la

cité des Oliviers «HaïZitoun», à l'ouest de la villede Aïn-Témouchent. Un tel marché sera très-

bien accueilli par lescitoyens de la ville et mêmeceux des villes avoisinantesdu fait qu'il leur permet d'en-granger quelques sous debénéfice en ce mois connupar la consommation exces-sive des citoyens. Selonune source, ce marché aura

pour but de se procurer desproduits et marchandisesauprès des producteurspour les écouler directe-ment aux consommatuerssans passer par les inter-médiaires qui sont connuspar leur soif de gain facileoù ils pourront jusqu'à dou-bler les prix pour réaliser degros bénéfices.Raison pour laquelle des

dizaines d'opérateurs éco-nomiques et autres produc-teurs sont pressentis pouralimenter ce marché avecles produits nationaux etlocaux, durant cette périodedu mois sacré, en vue d'ap-provisionner régulièrementce marché de proximitépour soulager un tant soitpeu les citoyens de la ville.

S. B.

La Chambre de commerce et d'industrie de lawilaya de Aïn-Témouchent (Sufat) en collabora-tion avec l'Union générale des travailleurs algé-riens (UGTA) s'apprête à ouvrir un marché deproximité à l'occasion du mois de Ramadhan,une action qui entre dans le cadre du soutien dupouvoir d'achat des citoyens de la wilaya et afind’assurer un approvisionnement permanentdurant ce mois de piété.

CONSTANTINE

Des manifestants bloquentla route au wali

Le wali de Constantine, Hocine Ouaddah, a été empê-ché dans la matinée d’hier de quitter son cabinet pour serendre au siège de la Wilaya, sis à la cité Daksi où l’atten-dait le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi en visite àConstantine depuis dimanche. En effet, plus d’une centaine de personnes, habitants

de la cité des Maquisards (Roud-Braham) et du quartierSarkina ont tenu à faire le pied de grue devant le cabinetdu wali dès les premières heures de la journée, obligeantce dernier d’attendre l’intervention musclée des forces del’ordre pour lui frayer un passage au milieu des manifes-tants. Une intervention disproportionnée puisque deuxprotestataires ont été brutalisés. Coléreux, les manifes-tants tenaient à rencontrer le wali afin de connaître les rai-sons du retard accusé dans la livraison de leurs loge-ments, ce qu’ils qualifient de mépris puisque la promesseleur a été faite pour un relogement avant le mois sacré. Des pré-affectations leur ont été remises au niveau de

l’UV 16 depuis quatre ans, de même qu’ils se seraientacquittés de la totalité de leurs redevances selon leursdires. Les concernés pointent du doigt le comité de leurquartier qu’ils accusent de manigance et de connivenceavec les services de la Wilaya au profit d’indus bénéfi-ciaires au détriment des vrais habitants de leur quartier.

N. Benouar

SIDI-BEL-ABBÈS

Sortie d’une promotion de 2 201 gendarmes

Dans la journée de dimanche dernier, l’école des sous-officiers de la gendarmerie de Sidi-Bel-Abbès a abrité unecérémonie de sortie de promotion de 2 201 gendarmes pré-sidée par le général-major, M. Nouba Menad. Cette promo-tion a été baptisée du nom du chahid Chentir Abdelghani,tué en 1959 dans la Wilaya V historique.Ces jeunes promus ont reçu une formation en qualité

d’agents de la police judiciaire et quelque 832 d’entre euxsont appelés à renforcer la sécurité sur les routes, notam-ment sur l’autoroute Est-Ouest. Parmi ces stagiaires sor-tants, figurent des étrangers palestiniens et du Saharaoccidental.La formation de ces nouveaux gendarmes qui a duré 2

ans a porté sur la préparation physique, psychologique etmorale de ces derniers en vue de plus d’endurance et celadans le respect de la déontologie et l’éthique de la profession.Une série de connaissances professionnelles leur ont

été dispensées en plus de colloques scientifiques, cultu-rels, des laboratoires de langues étrangères. Au cours de cette cérémonie, le général d’état-major, en

présence des autorités militaires et civiles, a assisté à desdémonstrations.

Un agent de sécurité de la CNR sous les verrous

Un agent de sécurité de la Caisse nationale de retraitesde Sidi-Bel-Abbès a été placé sous mandat de dépôt alorsque la guichetière de la poste a bénéficié d’une citationdirecte dans le cadre d’une affaire de chèque encaissé aunom d’un retraité, décédé en janvier dernier.En effet, c’est la fille de ce dernier qui a découvert le

pot-aux-roses et a déposé une plainte auprès du procu-reur. Le compte courant postal de son père décédé en jan-vier dernier a été débité de 38 000 DA. Après l’enquête diligentée, le mis en cause a été arrêté

et écroué.A. M.

RELIZANE

Une préparation spéciale pour le mois de Ramadhan

Si pour certaines, unecouche de peinture est deve-nue monnaie courante, notam-ment des espaces les plus uti-lisés, d'autres se contententde faire un grand lavage àgrande eau de la cuisine et dela salle de séjour avec, neserait-ce que des change-ments dans la disposition dumobilier, histoire de souhaiterla bienvenue au mois sacré.Pour d'autres, accueillir lemois de Ramadhan ne peut sefaire convenablement sansrepeindre complètement lamaison familiale. Certainsvont encore plus loin en

renouvelant le revêtement dela cuisine et de la salle debains, en passant par la faïen-ce et autres accessoires. Maiscela coûte cher, et seuls ceuxqui sont aisés peuvent le faire,mais il faut qu'ils s'y prennentà l'avance, car les maçons etautres artisans sont trop prisdurant cette période deChaâbane. Par ailleurs, cer-tains de nos concitoyens vontjusqu'à acheter une nouvellevaisselle afin de casser la rou-tine des 11 mois précédents.Mais ce n'est pas uniquementpour cela, car il y a beaucoupde superstition - ou d'espéran-

ce (?) - dans cette histoire.Pour eux, le renouvellementde la vaisselle ou, au pire,n'acheter ne serait-ce qu'unenouvelle assiette apportechance et prospérité à la famil-le, le «fel», comme disent lesanciens. Mais une habitude,tenace, demeure : rouler lecouscous et le faire sécheravant le jour J. Certainesmères de famille, téméraires,intransigeantes sur la tradition,vont jusqu'à préparer leurpropre vermicelle fait à lamain, à base de farine,«meqatfa». Toutefois, lescommerçants de vaisselle fontle plein durant ce mois deChaâbane et les clientes s'yrendent ne serait-ce que pouracheter une marmite ou denouveaux bols pour la h'rira oula chorba pour certains.

A. Rahmane

Les familles relizanaises veulent à tout prixpréserver certaines traditions ancestrales d'ac-cueil du mois sacré de Ramadhan, et ce, selonles moyens de chacune d'elles, mais avec uneseule constante : un nouveau look.

Page 7: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Evoquant dans ce cadre leprix du mètre carré bâti observésur le marché national, le ministrea relevé le caractère exorbitantdes prix pratiqués chez le privé,en affirmant que certains prix

affichés à Alger et Oran sont del’ordre de 20 millions et 30 mil-lions de centimes le mètre carrébâti, alors que les prix publics nedépassent pas huit millions decentimes le mètre carré.

Lors de son périple, leministre a également visité plu-sieurs projets dont un projet de10.000 logements dans la wilayad’Alger et deux autres projets de592 et 630 logements LPP àKoléa et Bou-Ismaïl, en révélantlors de son point de presse, quela distribution des logements sefera d’une manière transparente,que ce soit dans le cadre de lalocation-vente ou du logementpublic promotionnel (LPP).Toujours dans le cadre de son

point de presse, le ministre de

l’Habitat a mis l’accent sur lanécessité pour les entreprisesd’accélérer la cadence des tra-vaux et de livrer leurs projetsdans les délais. C’est ainsi quele ministre a fait savoir ques’agissant des souscripteurs auxdeux programmes AADL et LPP,la remise des contrats de préaf-fectation se fera avant la fin del’année en cours, en ajoutantque les projets de logements,dont les travaux ont été lancésen 2003, leur livraison seraentamée au plus tard le deuxiè-

me trimestre de l’année prochai-ne. De même que pour ce qui estde la deuxième tranche deslogements AADL, le ministre adéclaré à ce titre que leur livrai-son est fixée après le Ramadhanet qu’elle concernera les sous-cripteurs 2001/2002.Les logements dédiés à la

formule location-vente, qui sonten cours de réalisation parl’Agence nationale de dévelop-pement et d’amélioration dulogement, atteindront les 230.000 unités à travers le territoirenational, a affirmé le ministère,tout en précisant que le pro-gramme ne sera aucunementaffecté par la fluctuation des prixdu pétrole ou de la trésorerie dupays. Le ministre a ajouté que les

problèmes du foncier étaient prisen charge par les secteursconcernés tout en affirmant quele problème du manque d’as-siettes foncières pour la réalisa-tion des logements est mal inter-prété notamment quant à la qua-lité du foncier dédié auxassiettes des logements auniveau local, sachant que lesterres concernées par l’interdic-tion d’édification concerne lesterres irriguées et des terres cul-tivées. Houari Larbi

Le Soird’Algérie Mardi 9 juin 2015 - PAGE 7Régions

TIPASA

Des logements de haut standing à huit millions le mètre carré

Lors d’un point de presse, au cours duquel un prototy-pe de logement promotionnel public (LPP) a été présentérécemment au niveau de la cité 630 logements, dans lacommune de Bou-Ismaïl, le ministre de l’Habitat, del’Urbanisme et de la Ville, Monsieur AbdelmadjidTebboune a soutenu que le prototype de logement LPPoffre des avantages et des garanties sur le plan desmatériaux utilisés, de la conception et de la réalisation.

Lancement officiel de la bourse des déchets valorisables

C’est dans le cadre de la célébrationde la Journée mondiale de l’environne-ment que le ministre des Ressourcesen eau et de l’Environnement,Monsieur Abdelouahab Nouri a procé-dé récemment, au lancement officiel dela Bourse des déchets valorisables auniveau de la Maison de l’environnementde la wilaya de Tipasa. Selon nos sources, il s’agit d’une platefor-

me électronique adossée à une base de don-nées qui permet de croiser l’offre et lademande des déchets susceptibles d’être

valorisés à l’instar de la récupération et durecyclage.D’autre part, il a été procédé au lancement

d’une opération de sensibilisation visant àinculquer la culture environnementale, enoctroyant des équipements didactiques auxclubs verts, et en récompensant les lauréatsdu concours de la meilleure photo et la remi-se des attestations de formation aux inspec-teurs principaux de l’environnement

C’est sous le slogan «Notre environne-ment, notre futur» que la Journée mondialede l’environnement a été célébrée cetteannée et c’est à ce titre que le ministre a

inauguré le jardin écologique réalisé en par-tenariat avec l’Agence allemande de coopé-ration internationale. En marge de la visite duministre des Ressources en eau et del’Environnement, une exposition des activitésdes différents organismes spécialisés dans laprotection de l’environnement a eu lieu , àl’instar du Commissariat national du littoral,de l’Agence nationale des déchets, del’Agence de la conservation de la biodiversi-té, de l’Agence nationale des changementsclimatiques et du Centre national de forma-tion environnementale.

Houari Larbi

SAISON ESTIVALE

Six millions d’estivants attendusà Tizi Ouzou

Si nous prenons Tigzirtcomme exemple, cette villetouristique, à 35 kilomètresau nord du chef-lieu, a vuces dernières années lenombre de ses hôtels dimi-nuer presque de moitié.Pas moins de trois établis-sements hôteliers ont, pourune raison ou une autre,fermé leurs portes. On n’ycompte, à présent, danscette cité balnéaire, quequatre hôtels en exercice,auxquels on peut ajouter,un hôtel-appartements, uneauberge de jeunes et desdizaines d’appartementsloués au mois, chaque été,par des particuliers.En outre, la wilaya de Tizi-

Ouzou compte huit plagessurveillées, Tassalast, laGrande plage, Feraoun I etFeraoun II pour Tigzirt et la

plage du Centre, leCaroubier, Sidi Khélifa et lePetit Paradis, pour Azeffoun.L’ensemble des huit postesde secours sont chapeautéspar l’unité marine de laProtection civile de Tigzirt.Selon la Protection civi-

le, 42 surveillants de bai-gnade professionnels, uninspecteur des plages, deuxchefs de secteur, 24 agentsprofessionnels (3 par plage)et 15 plongeurs sont mis àla disposition des huitplages de la wilaya. Aussi,on nous apprend que surles 120 postes budgétairespour saisonniers, seuls 50sont occupés. Les 70postes restants, et faute decandidats, restent toujoursouverts.Aussi, la côte tizi-ouzien-

ne, où pas moins de huit

zones d’extension touris-tique (ZET) ont été rete-nues (Arrêté du wali datantdu 16/11/2002 et approuvépar le cadastre du littoral),et ce, depuis les années2000. Ces dernières, et àl’exception de celles de SidiKhélifa et Azeffoun qui ontfait l’objet d’une étude parl’ANDT, depuis maintenantplusieurs années, les sixautres attendent toujoursleur tour, malgré la promes-se faite par le Commissariatnational du littoral (CNL) en2011, lors de la journée thé-matique organisée parl’APW de Tizi-Ouzou, surl’aménagement du littoralde la wilaya (voir Le Soird’Algérie du 17/11/2011).Ilfaut préciser que la wilayade Tizi Ouzou compte pasmoins de cinq communesmaritimes (Ath Chafâa,Azeffoun,Iflissen,Tigzirt etMizrana) et occupe unefaçade maritime de 85 kilo-mètres, soit 7% de la côtealgérienne.En outre, l’alimentation

en eau potable, à Tigzirt,reste le problème «numberone» de cette ville qui

compte 20 000 âmes horssaison estivale et qui passeà 30 000, voire 40 000âmes, en été et ce, malgréle raccordement du réseauAEP au barrage Taksebt. Leprécieux liquide est unedenrée rare à l’ex-Ionium etl’arrêt, depuis plusieursmois, de la station de des-salement n’explique pastout.Samedi dernier donc, le

wali de Tizi-Ouzou, qui s’estdéplacé, à Tigzirt, avec uneimportante délégation com-posée de son secrétairegénéral, des directeurs dewilaya concernés, duP/APW…, nous apprendque «l’étude de quatre ZETsur les six restantes, est encours», mais sans les nom-mer. M. Bouazghi annonceaussi, à l’occasion, que 60millions de dinars sont lemontant de l’enveloppeallouée pour l’exercice2015, contrairement à l’an-née 2014, où seuls 50 mil-lions de dinars ont étédébloqués et qu’il mise surplus de six millions d’esti-vants».

K. Bougdal

La saison estivale 2015, lancée officiellementsamedi dernier par le wali de Tizi-Ouzou, AbdelkaderBouazghi, à partir de la plage Tassalast de Tigzirt,semble mal partie. Certes les plages du littoral tizi-ouzien ont été nettoyées, il n’en demeure pas moinsque les infrastructures d’accueil existantes restentinsuffisantes pour accueillir le flux d’estivants atten-dus, «plus de six millions», selon le premier respon-sable de la wilaya.

TIZI OUZOU

La police empêcheune marche à Azzazga

La marche des membres de la coordination desvillages d’Azazga opposés au maire a été empê-chée par la police.Campant toujours sur leur position et las d’at-

tendre les conclusions de la commission interminis-térielle diligentée par les pouvoirs publics autourdu conflit qui les oppose au maire d’Azazga et àson exécutif, des membres de la coordination descomités de village de la commune de la même villeont tenté, dans la journée d’hier, d’organiser unemarche qui devait les mener jusqu’à Alger. Les marcheurs, au nombre d’une centaine,

parmi eux des délégués en grève de la faim qui ontembarqué à bord de l’une des deux ambulancesqui font partie du convoi, ont été interceptés, auniveau du lieudit Chaoufa, à quelques kilomètresde la ville d’Azazga par les services de sécurité.Ces derniers ont opéré une intervention musclée.Une quinzaine de personnes ont été interpellées,nous signale un observateur d’une organisation desdroits de l’Homme, présent sur place. A travers cette action qu’ils veulent spectaculai-

re et inédite, les protestataires entendent interpel-ler de nouveau les pouvoirs publics et les inciter àtrouver une issue définitive aux problèmes que vitl’APC depuis septembre 2014, avec, pour consé-quence, la paralysie quasi totale de nombreux ser-vices publics municipaux ainsi que des projets dedéveloppement local. Rappelons que la gestion du portefeuille foncier

de la commune est à l’origine du conflit qui opposeles comités de plusieurs villages de la communecontre le maire et son équipe. S. A. M.

Page 8: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Fiction Mardi 9 juin 2015 - PAGE 8

Pour célébrer le quatrième millénairede la naissance du pays à la tête duquel iltrône sans date limite et sans partage,n’hésitant pas à mettre «hors d’état denuire» au moindre signe de contestationses opposants «croyants ou noncroyants» en s’appuyant sur une policesecrète dont la prononciation des seulesinitiales claque comme un objet métalliquetranchant, hanté sans doute par les splen-deurs de la lointaine Persépolis aux gran-deurs de laquelle il entend se mesurer, onraconte que ce gouverneur octogénaire àla santé fragile malgré le recours intensifaux technologies les plus avancées de lamédecine moderne et les ordonnances lesplus osées des plus grands guérisseursappelés en urgence à son chevet, avaitdécidé de se promouvoir empereur.

De nos jours, les «balais citoyens» neconnaissant aucun répit, toutes saisonsconfondues, sur toutes les «places fortes»des pouvoirs absolus, rapidement net-toyées d’occupants qui se croyaient instal-lés pour l’éternité et qui se révèlent sou-

dain, au premier grondement, d’imbat-tables fuyards au cou desquels on accro-cherait volontiers la médaille du méritepour l’éclipse la plus rapide si le sujet pou-vait se prêter à l’humour, qui aurait risquéle moindre pari sur les chances de succèsd’une pareille démesure ?

Pour assurer la sécurité des lieux et dumoment, et se prémunir de tout déborde-ment populaire, le gouverneur avait choisila solution extrême. Il prit toute la popula-tion de sa capitale en otage en l’enfermantdans d’immenses grottes creusées dans lesecret total sous son propre palais, à l’en-droit même où devait se tenir la cérémoniede son couronnement.

A l’heure où la fiction se confond avecla réalité même lorsque sont convoquésdes décors venus d’ailleurs pour seconformer aux avertissements des géné-riques de films qui préviennent que «touteressemblance avec des personnes ou dessituations existantes ou ayant existé nesaurait être que fortuite», peut-on dire quenotre «héros» avait anticipé «la menace»contrairement à des dirigeants du tempsprésent décidément bien imprévoyants,vite «volatilisés» au premier nuage depoussière ? Naguère amateur des grandsfastes, sa vie privée alimentant les com-mentaires les plus croustillants dans lesmagazines people du monde entier aumoment où dans son pays la colère gros-sissait à vue d’œil, outre la méfiancelégendaire à l’égard de tout ce qui l’entou-re, le gouverneur nourrissait de gros soup-çons à l’endroit de ses alliés extérieurs tra-ditionnels qui l’avaient sauvé pourtant plusd’une fois du naufrage en intervenant dis-crètement pour neutraliser des adver-saires politiques imprudents surpris dansleur sommeil à l’instant même où la mau-vaise idée de franchir la ligne rouge quiprotège leurs propres intérêts géostraté-giques, effleurait à peine leur esprit.

C’est justement la défense à longterme de leurs intérêts entend-on murmu-rer dans quelques officines sensibles auxinquiétudes du gouverneur, qui pourraitpousser ses protecteurs au bras long àrecourir en coulisses aux «réseaux

sociaux» pour monter au premier signal,de nos jours on dirait d’un simple clicrépété «spontanément» de main en main,un «coup d’Etat populaire» et le défaire deson pouvoir ; sa maladie apparemmentirréversible dont ils connaissent le moindredétail pouvant inspirer d’après les ana-lyses de leurs laboratoires, des scénarios«incontrôlables» qui mettraient en périlleur présence dans le pays.

Enterrer son peuple le temps de soncouronnement lui apparut donc comme lamesure la plus efficace pour imposer lesilence absolu à d’éventuels contesta-taires et déjouer d’un seul coup de pioche,tous les calculs «amis» ou ennemis.

Il se résolut à cette décision radicalemalgré les réticences de ses conseillers,les plus zélés qui craignaient qu’un«peuple sous terre», réduit en apparenceseulement au silence, serait plus difficile àcontrôler qu’à l’air libre, pour reprendreleur étonnante mais combien prémonitoireprévision. En une nuit la terre s’est retour-née sous les pieds de la population de la

capitale qui crut à un séisme hors échellecomme il s’en produit dans les films catas-trophes les plus imaginatifs, sauf qu’ici ladouleur était bien réelle et profonde.

Les préparatifs de la cérémonie de cou-ronnement pouvaient dès lors commencersous l’œil vigilant de la garde du palais quirelève directement du gouverneur ou àdéfaut de son premier conseiller, seulhomme de confiance et candidat informelà sa succession, selon les observateursattentifs de la vie intime de ce gouvernorataux mœurs décidément hors du temps.

Ses puissants alliés extérieurs, sansrien laisser transparaître de leur position àl’égard de l’événement, ont mobilisé à l’oc-casion, pour faire bonne figure, toutesleurs cellules dormantes qui veillentdepuis des décennies, les paupières faus-sement baissées et l’esprit en alerte sur la«stabilité» de ce pays ami, qui a pris àleurs yeux au fil des années les dimen-sions d’un immense puits de pétrole et lestatut d’une clinique à ciel ouvert pour sur-veiller les moindres palpitations et mesurertous les signes de tension dans unerégion où traînent ici et là, depuis l’originedu monde, de gros barils de poudre.

Le futur empereur et celle qui prendrabientôt le titre d’impératrice dont le peuplen’a cependant jamais aperçu le visage, sesuffisant du statut de célibataire endurci dugouverneur que les biographies officiellesn’ont jamais démenti, sont à pied d’œuvredans les salons d’essayage du palais pourse prêter aux dernières retouches destenues impériales toutes brodées d’or queles plus prestigieux couturiers des placeseuropéennes ont conçu à leur demandedans la discrétion la plus étanche. Toutlaisse croire ici, à l’exception de quelques«faux raccords» imperceptibles pour l’œild’un profane, que nous sommes dans unvrai conte persan.

Entouré d’un dispositif de surveillanceélectronique capable de réagir au moindrebattement d’ailes d’une abeille qui sehasarderait à sortir son dard dans une ulti-me tentative de suicide, dans une grandesalle protégée par des sentinelles puis-samment armées, et dont l’entrée n’est

accessible qu’à des officiers supérieurs dela sécurité rapprochée reconnaissables àleur allure martiale et à d’imposantsbadges de couleur rouge, le protocole dela cérémonie est étudié dans le moindredétail. De la grandeur du trône, des tenuesde la garde impériale aux costumes etaccessoires des personnalités officielles etnotamment à leur emplacement en fonc-tion de leur rang et de leur degré d’allé-geance, tout est passé en revue sous lasupervision discrète de l’homme deconfiance qu’on dit très proche des oreillesdu gouverneur depuis le jour où la vue dece dernier commençait à donner de trèssérieux signes de faiblesse, plus précisé-ment depuis ce fameux dîner officiel où ilopposa devant des hôtes étrangers ébahiset des collaborateurs emplis de honte, sasignature au bas du menu qu’on lui pré-sentait, croyant signer une énième ordon-nance, son mode de gouvernance favori.

Au même moment, dans les entraillesde la terre, sitôt réveillé de son choc, lepeuple de la capitale commençait uneautre vie. Séparés en plusieurs groupesselon des critères d’appartenance poli-tique et religieuse que les fiches de rensei-gnements documentaient depuis long-temps avec la précision d’une armée d’or-fèvres, ce qu’il convient d’appeler mainte-nant «les otages de l’empereur», sontentièrement coupés du monde extérieur.

Passées les premières journées consa-crées au recueillement et à la méditation,des appels à la révolte se sont vite faitentendre dans chacune des grottes éclai-rées par de maigres rayons de soleil quis’étirent à travers des ouvertures que les«preneurs d’otages» dans leur précipita-tion ont oublié d’obstruer et qui laissent fil-trer de salutaires filets d’oxygène sans les-quels l’endroit se serait vite transformé encimetière sous-terrain.

Les anciennes personnalités politiqueset religieuses reconverties en opposantsau régime ces dernières années, et quitentaient de prendre «en charge» la colèredes otages, sont rudement écartées aumotif qu’elles portent d’une façon ou d’uneautre aux yeux de ces derniers, une res-ponsabilité partagée dans le sort fait aupays plongé dans l’incertitude du lende-main par un pouvoir usé par l’âge, la mala-die et les mauvais conseils, dans lesallées et la périphérie duquel prospèrent,selon les déclarations les plus mesuréesde ses contradicteurs, la corruption, le

népotisme et le régionalisme, ce quientache lourdement des réalisations quereconnaissent des segments d’une popu-lation en voie de reconstruire sa classemoyenne et les observateurs les plussévères. Des séances de critique et d’au-tocritique sont organisées dans chaquegrotte jusqu’au jour où de nouveaux lea-ders, tous issus de la nouvelle génération,nourris aux idéaux patriotiques, les idéesconnectées au monde moderne dansl’harmonie avec les valeurs identitairesmajoritairement et sainement partagées,sont apparus au fur et à mesure desdébats auxquels ont pris part dans l’humi-lité et la sagesse les opposants histo-

riques, hier tantôt unis, tantôt redressés,divisés puis recomposés, qui ont décidé àl’unanimité de s’auto-dissoudre et derejoindre le nouveau front de lutte contre ladérive d’un gouvernorat qui semble avoirperdu la voie.

Toutes les questions sociales, écono-miques et culturelles qui occupent ledevant de la scène depuis ces longuesdernières années de règne du gouverneurdevenu maintenant un «preneur d’otagesen masse», selon la formule d’un journa-liste pourtant vertueux, «enterré» vivantcomme ses semblables, ont été passéesen revue. Dans chaque grotte, du simpletravailleur, de l’artisan, du syndicaliste aucadre dirigeant, de l’avocat au magistraten passant par le chroniqueur de presse,l’écrivain, le cinéaste, le metteur en scènede théâtre, le comédien, le musicien, lechanteur, l’enseignant, le médecin, lechercheur, en fait les représentants detoutes les corps de métiers actifs dans lacapitale se relayaient sans relâche pourapporter leurs témoignages.

Ici, plus de place pour la fiction. Lerideau se ferme sur le conte persan et ledécor réel reprend aussitôt sa place. Onse serait cru en face d’actualités filméesou de grandes manchettes de journauxbien de chez nous.

De la collection «académique» desaffaires qui ont défrayé la chronique cesderniers temps, on cita l’inévitable cas dupremier secrétaire d’un syndicat nationalunique qui compte plus de vingt ans à sonposte, ce qui est la négation même de larègle démocratique qui doit présider aufonctionnement d’une organisation destravailleurs dont le renouvellement desreprésentants est un premier gage d’indé-pendance à l’égard des pouvoirs enplace, et qui de surcroît a ruiné les avoirsd'une caisse sociale par un dépôt pour lemoins hasardeux dans les coffres d’unebanque privée vite mise à genoux parceux-là mêmes qui l’ont aidé à se créer et«à grossir plus qu’un bœuf» pouremprunter à une fable célèbre, celui duministre des autoroutes transformées surplusieurs tronçons à coups de méga-contrats et d’infinis avenants en «caissesde distribution automatique» de pour-boires en nature et en espèces selon les

comptes rendus d’audience des tribunauxrapportés par la presse, et en plateformesidéales pour des cascades de films d’ac-tion dont les personnages ne relèvent nul-lement ici d’une mise en scène comme onpourrait le croire, au trésorier du gouver-nement qui déclare publiquement avoirmanqué «d’intelligence» lorsqu’il s’agis-sait de prévenir une faillite aux dimen-sions hollywoodiennes, les échangesentre les otages n’ont épargné aucunespace où selon les plus sages d’entreeux, la mauvaise gouvernance s’est ren-due coupable par son imprévoyance etson laxisme, et où la main de la corrup-tion a laissé de profonds sillons.

Il se résolut à cette décision radicale malgré les réticences deses conseillers, les plus zélés qui craignaient qu’un «peuple sousterre», réduit en apparence seulement au silence, serait plus

difficile à contrôler qu’à l’air libre, pour reprendre leur étonnantemais combien prémonitoire prévision.

Les anciennes personnalités politiques et religieuses reconvertiesen opposants au régime ces dernières années, et qui tentaient deprendre «en charge» la colère des otages, sont rudement écartées

au motif qu’elles portent d’une façon ou d’une autre aux yeux de cesderniers, une responsabilité partagée dans le sort fait au pays

plongé dans l’incertitude du lendemain par un pouvoir usépar l’âge, la maladie et les mauvais conseils...

La fête des otagesPar Boualem Aïssaoui

Page 9: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Fiction Mardi 9 juin 2015 - PAge 9

Bien d’autres sujets ont été revisitéscomme les déroutes financières grandformat et les scandales à répétition liésà la passation de gros marchés exté-rieurs dont les présumés coupables cou-rent toujours en chemise-cravate et pleinsd’énergie dans les avenues prestigieusesdes grandes capitales du monde, aprèsleur «sortie tranquille» du territoire natio-nal, selon les uns, leur fuite ou leur exfil-tration, selon d’autres ; leurs procès étant,là-dessus toutes les voix s’accordent,souvent reportés et lorsqu’ils finissent parse tenir un jour après une détention pré-ventive «pluri-annuelle», les rires se don-nent malheureusement rendez-vous alorsque le moment devait être aux larmes surle mal immense fait au pays.

Que dire de l’existence hors la loi, s’estécrié un critique de cinéma, qui écrit sous

un joli pseudonyme féminin sorti tout droitd’un conte des Mille et Une Nuits, de télé-visions privées détenues par des natio-naux à l’identité souvent masquée maisde droit étranger, sans qu’on s’inquiète dela traçabilité de leur financement extérieuret de la nature de leurs programmes où, àcôté, c’est vrai, de l’émergence heureused’une nouvelle génération d’hommes etde femmes de médias audiovisuelscapables de surprendre par la qualité et lafraîcheur de leurs contributions, larumeur, le charlatanisme, l’insulte et lamenace s’invitent sur de nombreux pla-teaux ? Que dire dans le même registrede l’octroi à ces télévisions, sous le modede la «discrimination positive», d’agré-ments pour l’ouverture de bureauxcomme s’il s’agissait là de l’accréditationde correspondants de chaînes étrangèresà proprement parler, alors que leurspatrons et les équipes qui les entourentsont toujours domiciliés dans leur paysdont ils portent, jusqu’à preuve du contrai-re, la nationalité ? Que dire pour finir avecce chapitre, d’une Autorité de régulationde l’audiovisuel dont seul le nom de sonprésident est connu au moment où cettefiction déroule ses séquences, qui aurafort à faire sur terre et dans les airs pourdénouer cet imbroglio, d’autant plus queces chaînes dites de droit étrangerdevraient logiquement échapper à sesprérogatives puisque étant étrangères dupoint de vue du droit, le territoire de samission d’observatoire et de régulateurdu paysage audiovisuel se limitant auseul cadre national ?

Sauf si son sourire «angélique» étaitdestiné en fait à séduire et à hypnotiserl’opinion publique et ses proies, ce quin’aurait pas manqué de provoquer dansce cas un immense choc chez ceux qui luiavaient souhaité avec sincérité une belleréussite dans sa mission, une autoritéministérielle de promotion et d’exclusionrécentes certifiée halal jusqu’à preuve ducontraire, a été invitée publiquement àgrands fracas et avec pièces à convic-tion par des acteurs de la vie politique quiétaient ici dans leur rôle, à se soustrairede tous conflits d’intérêts par desmesures d’urgence qui ne devaient lais-ser aucune place à une «confusion desgenres» dans sa gestion interne et exter-ne. Si cette exigence cardinale avait étérespectée, qui aurait pu s’avancer sansêtre aussitôt démenti, pour chuchoter oupour dire ouvertement, qu’elle se seraitaccordé des avantages directs ou indi-rects dans un savant mélange de «vieprivée,vie publique» ou qu’elle aurait agi

ici ou là dans un esprit de vengeanceinsoupçonné? Un journaliste indépendantconnu pour sa sagesse et son respect del’éthique et de la déontologie, valeurschères au ministre de la Communicationqui reste quant à lui une personnalité cul-turelle productive quoiqu’on dise de son«discours professoral et volontairementpolémiste», a promis de faire connaître laface cachée du «miroir culturel» qui ren-voyait une image si trompeuse de cetteautorité aux pratiques décriées, qu’il avaitfini par se briser sur son propre visage,toute comparaison avec la légende deKhedaouedj el Amia étant ici fortementdéconseillée.

Si des faits aussi graves que l’inven-tion d’activités ou de missions pour aug-menter des fonds ou des aides réglemen-tairement inextensibles, si la création de

commission parallèle pour ouvrir la voieau «passer outre», valider des projetsrefusés antérieurement avant sa prise defonction par des structures mises enplace pourtant selon les canons de laréglementation et en ajouter d’autres desa propre main sous couvert de «recours»jamais annoncés, la manipulation de pro-cès- verbaux de délibérations finalespour ouvrir le passage, entre autre, à undossier «favori» qui traînerait dès l’origi-ne un «conflit d’intérêt» quelles quesoient les «mises en scènes» maladroite-ment imaginées plus tard, l’élévation d’unmur de silence et d’injustice devant aumoins un autre projet reconnu de grandintérêt culturel et historique, bloqué defaçon machiavélique pour le seul plaisirde se construire un patio aux dimensionsd’une ambition qui sacrifie aux exigencesmorales du poste que l’auteur présuméinnocent de ces dérives, occupait avantsa fin de fonction, sans oublier l’inélégan-ce avec laquelle des cadres supérieursqui comptent des années de service etd’expérience ont été «remerciés», si cesfaits à eux seuls venaient à être vérifiéset confirmés par les institutions decontrôle et de justice, les chroniqueursjudiciaires auront sans nul doute uneépaisse matière pour remplir durant plu-sieurs jours de larges colonnes de jour-naux à grand tirage.

En souscrivant à ces propos, un tra-vailleur, dont le seul parti connu à ce jourest celui du labeur, dit haut et fort ne pasdouter de la justice des hommes intègres,avant celle de l’Au-delà, qui saura tran-cher punir et rétablir le droit dans uneaffaire dont on ne saurait impunéments’exonérer des conséquences, en usantet abusant d’un sourire préfabriqué d’unexcès de maquillage et d’un frémisse-ment de cils qui trahissent une incontrô-lable instabilité intérieure qu’un juge sta-giaire n’aurait aucune peine à relever.

Il ne pensait pas bien dire et prédire…ajoutant avec une pointe d’ironie, queremettre à l’occasion d’un départ, dureste publiquement attendu, le mêmecostume que celui avec lequel on s’estprésenté pour prendre une fonction donton a à peine rêvé ne vaut bien évidem-ment ni certificat de virginité ni quitus.

La liste des interrogations est bienlongue, les otages n’ayant pas manquéde signaler au cours des débats sur lestracas de leur vie quotidienne, que leurcapitale était toujours orpheline de mairedepuis plusieurs décennies, que sesartères principales ressemblaient souventà des terrains accidentés, que ses trot-

toirs moitié dallés moitié goudronnés —dont la maintenance relevait curieuse-ment d’autorités administratives diffé-rentes que l’on emprunte le côté gaucheou le côté droit de la voie — étaient deve-nus des parcours d’obstacles, les portesd’immeubles majestueux des dépôts d’or-dures ou des «dortoirs de la misère» àquelques pas de ministères pourtantdédiés au tourisme et à la ville pour neciter que ces taches noires, et ceux quivoulaient compléter le tableau en parlantde la campagne avoisinante, s’attristaientdevant la disparition des villages d’antanqui ont laissé place à l’enchevêtrementviolent de béton et de ferraille au détri-ment de toute forme et de toute règled’architecture.

Bien évidemment, personne n’a niéque des transformations et des progrèsont été accomplis grâce à des décisionssalutaires pour l’intégrité, la sécurité, lapaix civile et le développement du pays,à des élus sans fraude, à des ministresincorruptibles, des cadres dirigeantsintègres, compétents et patriotes et à destravailleurs pleinement mobilisés nuit etjour à l’ouvrage, et si le mépris provoca-teur de certains cercles ou centres dedécision à l’égard de l’opinion publique etl’arrogance maladive à l’endroit decontradicteurs qui agissent pourtant dansle cadre de la loi n’avaient pas existé, legouverneur, à moins qu’il ne soit l’otagede lui-même ou d’une oligarchie en voiede développement dans les rouages dupouvoir, aurait fini sa mission et plus tardses jours dans une paix impériale sansavoir à se proclamer empereur.

Le nœud du problème n’est donc pasdans le programme et les réalisationsmatérielles aussi remarquables soient-elles mais dans la gouvernance, et cesont les méthodes de celle-ci, son silenceet son manque de vigilance dans denombreux cas qui ont produit d’une façonou d’une autre les volumineux scandalesqui s’étalent dans la presse et ont conduitaux incertitudes dangereuses sur l’avenirimmédiat du pays, s’est exclamé un vieux

routier de la vie politique pris en otage luiaussi alors qu’il rédigeait loin du tumulte,un récit autobiographique.

Puis, enchaînant, il demanda à la basede faire sévèrement son autocritique, dedonner du sens au devoir citoyen et depas porter aux commandes ceux qui luichantent des lendemains meilleurs justele temps d’une élection, de ne se laissercorrompre ni par les mots ni par les actes,de savoir discerner entre les hommespolitiques qui servent l’intérêt nationalquitte à être «impopulaires» et ceux qui ledesservent tout en étant «brillants» sur lascène médiatique, de ne pas confondre lecombat politique légitime et pacifiquepour la construction d’une société démo-cratique avec ses heurts, ses malheurs etses conquêtes, à laquelle les gouver-nants doivent rendre régulièrement descomptes, avec l’Etat et la Nation dont ilimporte de préserver et de défendre, entoutes circonstances, le caractère répu-blicain, la souveraineté et l’unité… Sur cepoint précis, tous les otages ont reconnule professionnalisme grandissant et laformidable puissance de l’armée et desforces de sécurité qui ont su délivrer lepays des ténèbres et qui sauront, enosmose avec le peuple patriote, ledéfendre contre toutes les espèces de

vautours d’ici et d’ailleurs qui rôdent aucœur ou aux frontières du territoire.

Pendant tous ces débats et l’intermi-nable fondu-enchaîné entre le conte per-san et la réalité, sans qu’on sache com-ment l’idée avait germé, des milliersd’otages avaient creusé à mains nuesdans les parois des grottes qui tombaientune à une dans une immense clameur dejoie qui célébrait les retrouvailles entredes êtres injustement séparés et « enter-rés » vivants.

Puis comme une armée de fourmis,les otages ont sorti enfin la tête de sousterre et investi massivement et pacifique-ment la place où se devait se dérouler lecouronnement du gouverneur qui hésitaitau dernier moment à revêtir les habits del’empereur au grand désarroi de ses cour-tisans. A cet instant précis, la fête chan-geait de camp. Dans une image où le flouartistique ajoute au caractère indéfini etmystérieux des lieux et des personnagesque seule la fiction a le talent de produire,balais en mains, confectionnés et fournispar des doigts invisibles, rassurés par «laneutralité positive» d’une institution una-nimement saluée qui a déjà sauvé lepays d’une mort annoncée, les otages, àleur tête «toutes les familles qui avan-cent», prennent possession des espaces,en ménageant celui qui joue le rôle degouverneur, pour son passé, son âge etsa santé. L’Homme, dont on ne saurajamais si l’idée de se proclamer empereurportait vraiment sa signature, prononçaune seule phrase : «A votre place, jeune,j’aurais sans nul doute fait la mêmechose» et se retira définitivement de lascène, dans la légalité constitutionnelle etdans le calme, applaudi et assuré parceux-là même auxquels il avait enjointun jour de «relever fièrement la tête» etqui ont enfin réalisé ce vœu, de vivredans l’honneur et la dignité jusqu’à la finde ses jours, à charge pour le peuple sou-verain de lui réserver le moment venu, laplace qu’il mérite dans sa mémoire et àl’histoire impartiale de lui consacrer lareprésentation qui lui convient dans son

auguste panthéon. Les otages d’hierdevinrent les maîtres des lieux dans ladiscipline et sans violence, et toutes lessensibilités politiques unies démocrati-quement dans un large front dans lequelont pris place des figures de l’ancien gou-vernorat connues pour leur intégrité etleur compétence, compte tenu des défisqui interpellent lourdement la nation etdes dangers qui la menacent, conclurentle serment de faire du pays libéré enfinde l’incertitude, l’empire de la jeunesse,de l’intelligence et de l’Etat de droit, dansla fidélité à l’héritage bien compris de tousceux qui ont donné hier leur vie à sa libé-ration du joug étranger, et à ceux connusou anonymes qui ont œuvré à sa renais-sance en le sauvant plus d’une fois de ladictature de l’obscurantisme sous toutesses formes et du pouvoir absolu danstous ses états… A la lecture de cet heu-reux dénouement, toutes les lumières sesont aussitôt allumées dans l’imposantesalle de la Commission d’évaluation destextes de scénarios de films de fiction dontles membres viennent de retenir, au termed’une longue et passionnante délibérationet sans aucune réserve,le projet intitulé«La fête des otages», n’ayant observénulle part un quelconque «conflit d’intérêt».

B. A.

Que dire dans le même registre de l’octroi à ces télévisions, sous lemode de la «discrimination positive», d’agréments pour l’ouverture

de bureaux comme s’il s’agissait là de l’accréditation decorrespondants de chaînes étrangères à proprement parler, alorsque leurs patrons et les équipes qui les entourent sont toujoursdomiciliés dans leur pays dont ils portent, jusqu’à preuve du

contraire, la nationalité ?

Dans une image où le flou artistique ajoute au caractère indéfini etmystérieux des lieux et des personnages que seule la fiction a letalent de produire, balais en mains, confectionnés et fournis pardes doigts invisibles, rassurés par «la neutralité positive» d’uneinstitution unanimement saluée qui a déjà sauvé le pays d’unemort annoncée, les otages, à leur tête «toutes les familles qui

avancent», prennent possession des espaces, en ménageant celuiqui joue le rôle de gouverneur, pour son passé, son âge et sa santé.

Page 10: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le 15 juin prochain, à 15 h, àLuxembourg-City, s’ouvre l’audien-ce sur le recours introduit par lePolisario contre l’accord agricoleconclu entre Bruxelles et Rabat,incluant les territoires occupés duSahara occidental.

Le combat des Sahraouis pour inscrirecette affaire par cette haute juridictioneuropéenne a été dur, harassant, seméd’embûches. Les puissants lobbies maro-cains et pro-marocains pèsent de tout leurpoids pour que la plainte des Sahraouisreste lettre morte. Au final, ce sont lePolisario et la RASD qui marquent despoints en réussissant à traduire en justice

le Maroc et la Commission européenne.Aux motifs que l’UE ne peut conclure «untraité qui, de fait, s’applique au Saharaoccidental alors qu’aucun Etat membreeuropéen ne reconnaît la souveraineté duMaroc sur le SO». Le recours visait ladécision du Conseil, signataire de l’ac-cord, et aussi la Commission, en définitivele gouvernement des 28, qui avait décidéd’intervenir dans la procédure de l’accord.Mohamed Khadad, membre de la direc-tion du Polisario, estime que «par cetteaction devant la juridiction européenne, leFront Polisario, sujet de droit international,et seul représentant du peuple sahraoui,défend le droit à l’autodétermination de cepeuple et sa résultante, la protection desressources naturelles». Le responsablesahraoui, par ailleurs, membre pour lePolisario à la Mission des Nations-Uniespour l’autodétermination du peuple sah-

raoui (Minurso) précise : «Les accords(agricoles, Ndlr) ne peuvent en aucun cass’appliquer sur le territoire du SaharaOccidental, la territorialité de l’accordUE/Maroc n’autorise, en aucune façon,une présence européenne au S. O. qui nerelève pas de la souveraineté du Maroc.»Le Sahara occidental est un territoire

non-autonome relevant de l’article 73 de laCharte des Nations-Unies en matière dedécolonisation. La Cour de La Haye a affirmé, sans

appel, ce droit dans son arrêt du 16octobre 1975. L’ONU, l’Union africaine ettoutes les instances du droit internationalsont sur ces positions.Dans un avis transmis à l’ONU, l’expert

et juriste indépendant Hans Blinx est sansambiguïté. Les accords agricoles et depêche signés entre l’UE et le Maroc sontillégaux sur la partie occupée par le

Maroc, le Sahara occidental. Hans Blinxainsi, d’ailleurs, que l’Audience nationaleespagnole (équivalent de Cour suprêmeou de cassation) relèvent que «l’Espagnecontinue d’être la puissance administrantedu Sahara occidental».Les juges européens qui entendront

toutes les parties à partir du 15 de ce moisne peuvent pas aller à l’encontre du droitinternational et ces évidences politiques.La Commission européennes de l’ex-pré-sident Barroso l’a pourtant fait. Ça, c’estune autre histoire et tout le monde le sait,ici et ailleurs, que «l’Union européenne al’habitude d’assister le cambrioleur et deverser des larmes de compassion avec savictime (yasraq maâ essaraq ou yebkimaâ moul eddar)…A Luxembourg-City, une véritable

bataille politico-juridique s’annonce.A. M.

Le Soird’Algérie Mardi 9 juin 2015 - PAGE 10Monde

LE TRIBUNAL DE L’EUROPE COMPÉTENT POUR JUGER LE RECOURSCONTRE L’ACCORD AGRICOLE UE/MAROC

À Luxembourg-City, le droit contrele pillage du Sahara occidental

Le coup de filet policier, qui adonné lieu à 21 perquisitions, a étémené de «manière coordonnée» àtravers le pays, les «deux groupess'avérant être reliés entre eux» etêtre issus «du milieu du djihadis-me religieux au sein d'une partiede la communauté tchétchène»,précise le communiqué. «Les faits se déroulent au sein

de groupes extrémistes et sala-fistes tchétchènes», ajoute letexte. «Je tiens à saluer le travail

acharné des services de police etde justice qui ont, une fois encore,démontré la pleine mobilisation etl'entière détermination des autori-tés à combattre sans relâche leterrorisme», a réagi le Premierministre, Charles Michel. «Nous ne laisserons jamais la

moindre place dans notre démo-cratie pour toutes ces personnesqui représentent une véritablemenace pour nos concitoyens», a-t-il ajouté. L'opération, menée«dans le cadre de deux enquêtesde terrorisme fédérales», l'unemenée par la justice d'Anvers(nord), l'autre par celle de Flandre-occidentale (nord-ouest), a ciblédes suspects à Ostende, Bredene,Anvers, Jabbeke, Louvain etNamur. Selon le Parquet fédéral, l'ins-

truction judiciaire en Flandre-Occidentale découle d'informa-tions datant de février «sur unepersonne d'Ostende qui aurait par-ticipé au djihad en Syrie», où elleavait «été blessée» avant de «ren-trer en Belgique afin de recevoir

des soins de santé». L'instructiona révélé que «plusieurs personnesfigurant dans le dossier auraientété actives en Syrie», tandis qu'uncertain nombre d'entre elles

«aurait eu des plans pour partir ouretourner en Syrie» et y envoyerdes recrues. L'instruction judiciai-re à Anvers a été lancée en janvier«concernant l'implication possibled'un groupe de quatreTchétchènes de la région deLouvain dans la préparation d'unattentat en Belgique». Au coursde l'enquête «un cinquièmeTchétchène résidant à Namur a

attiré l'attention». Le sixième sus-pect dans ce volet de l'affaire «estun Belge des alentours de Louvainqui s'est probablement joint au dji-had en Syrie ou en Irak». «Les enquêteurs ont collaboré

étroitement avec les autoritésaméricaines afin de pouvoircontrôler la communication parWhatsapp», utilisée par les sus-pects, a précisé le Parquet.

Des représentants de l'opposition syrienneont entamé lundi une réunion de deux joursau Caire pour tenter de créer un nouveauregroupement «élargi» contre le régime deBachar Al-Assad et adopter une charte natio-nale, a rapporté un journaliste de l'AFP. L'idée de cette conférence sur la Syrie est de trou-

ver une alternative à la Coalition de l'opposition - prin-cipal regroupement en exil soutenu par l'Occident etpar des pays arabes comme le Qatar et l'ArabieSaoudite mais aussi par la Turquie -, notamment enl'élargissant à d'autres groupes et en la rendant«indépendante» financièrement et politiquement despuissances étrangères, selon Haytham Manna, unopposant de premier plan et l'un des co-organisa-teurs de la conférence. Organisée par l'Egypte, cette «conférence élargie

des forces de l'opposition syrienne a pour objectif dedéfinir une vision représentant le spectre le plus largepossible de l'opposition syrienne».

Environ 150 représentants de différents groupessyriens ont assisté au discours d'ouverture duministre égyptien des Affaires étrangères, SamehShoukry, dans un hôtel du Caire. Cette conférence«est juste un point de départ, nous allons travaillerensemble pour faire transmettre votre message etvotre vision pour une solution politique à travers laSyrie mais aussi le monde entier», a dit M. Shoukry.

Sont notamment présents des responsables du prin-cipal bloc de l'opposition syrienne toléré par le pou-voir, le Comité de coordination nationale pour lesforces du changement démocratique (CCND), desmembres de l'opposition en exil mais qui ne repré-sentent pas officiellement la Coalition de l'opposition,ainsi que des chefs de l'Armée syrienne libre (ASL) -la rébellion dite modérée et appuyée par Riyad etWashington, des responsables Kurdes et des person-nalités indépendantes. Il y a deux semaines, M. Manna avait indiqué que

la conférence devait «élire un comité politique, adop-ter une feuille de route et une charte politique» pourun regroupement qui s'appellerait l'Opposition natio-nale syrienne. «La communauté internationale doitobliger le régime syrien et toutes les parties à semettre d'accord sur une solution politique», a-t-il affir-mé lundi à l'AFP. M. Manna avait promis le 23 maique cette conférence du Caire donnerait naissance àune opposition «totalement différente» de l'actuellecoalition, une nouvelle opposition «syro-syrienne à100%, financée par nous-mêmes, téléguidée par per-sonne avec un ordre du jour purement syrien». Le conflit en Syrie a été déclenché en mars 2011

par la répression sanglante d'une révolte pacifiquequi s'est ensuite militarisée, plongeant le pays dans laguerre civile. Profitant du chaos, des groupes djiha-distes se sont emparés de vastes régions. -

SYRIE

Une opposition syrienne «élargie»tente de s'unir au Caire

BELGIQUE

Coup de filet dans les milieuxdjihadistes tchétchènes

LIBYEMort

de 4 personnesdans une attaque

de Daeshà Misrata

Quatre personnes onttrouvé la mort et troisautres blesséesdimanche à Misrata, dansl'ouest de la Libye, dansune attaque contre l'en-trée est de la ville, a rap-porté une source locale.

«Quatre agents desécurité ont été tués ettrois autres blessés dansune attaque armée lancéedimanche par des acti-vistes affiliés au groupeautoproclamé «Etat isla-mique» (EI/Daesh) contrela porte d'Abu-Grin», aindiqué une source duconseil local de Misrata.

«Les premières infor-mations indiquent que leshommes armés ont atta-qué la porte à bord dedeux véhicules. Ils ontouvert le feu sur lesagents de sécurité avantde prendre la fuite», aprécisé la source.

Misrata a été la cibled'éléments affiliés à l'EI àplusieurs reprises.

La semaine dernière,un attentat-suicide contrel'entrée ouest de la villeavait fait cinq morts et sixblessés.

La Libye, un produc-teur majeur de pétrole, aconnu une transition poli-tique difficile après ladestitution de l'anciendirigeant, Mouammar El-Gueddafi, à la suite destroubles de 2011.

Seize personnes ont été placées en garde à vue lundi enBelgique, dans le cadre de deux enquêtes contre desfilières djihadistes tchétchènes présumées comptant despersonnes ayant notamment combattu en Syrie, a indiquéle Parquet fédéral dans un communiqué.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Page 11: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Culture Mardi 9 juin 2015 - PAGE 11

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,PLACE KENNEDY, EL-BIAR, ALGER)Samedi 13 juin de 14h30 à 18h : L’auteurAïssa Kasmi dédicacera ses livres : Le Feusacré de la nation, œuvre posthume deM’hand Kasmi, paru aux éditions Synergie,La Main courante et Mémoire d’unepersonne, l’histoire d’une nationMAISON DE LA CULTURE DE BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ Mercredi 10 juin à 18h : Spectacle de latroupe chinoise Yiyitech-One. SALLE AHMED-BEY (CONSTANTINE) Jeudi 11 juin à 19h : Spectacle de la troupechinoise Yiyitech-One. SALLE EL-MOUGAR (ALGER-CENTRE)Samedi 13 juin à 19h : Spectacle de latroupe chinoise Yiyitech-One. PALAIS DE LA CULTURE ABDELKRIM-DALI DE TLEMCEN :Jusqu’au 13 juin : Le Centre des arts et desexpositions (Carex) organise une expositionphotographique et de dessins sur le thème

«Les enfants et la guerre». GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 25 juin : Exposition de peinturepar l’artiste Réda Djeffal.THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DETIZI-OUZOU Mardi 9 juin à 14h : Hommage à OuahibaZekkal et Mustapha Preure.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Mardi 9 juin à 19h : Concert «Mélodiespopulaires», par la soprano Amel Brahim-Djelloul et le pianiste Nicolas Jouve.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 13 juin : 6e édition du Festivalnational de la création féminine sous lethème «Constantine : essence créatif». STADE ENNASR DE BÉCHARJusqu’au 13 juin : 9e Festival culturelnational de musique diwane. GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-

BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 30 juin : Exposition de peinture«Symphonie du désert» de l’artiste ValentinaGhanem Pavlovskaya.ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL, ÀCÔTÉ DE L’INSTITUT CERVANTESD’ALGER)Mercredi 10 juin à 17h30 : Colloque surMiguel de Cervantès. Participants : ChakibBebafri, directeur du département delangues modernes à l’Université d’Alger.Titre de la conférence : «Les aspectssociaux du captif». Ismet Terki Hassaine,professeur au département d’espagnol àl’Université d´Oran. Titre de la conférence«La question du corsaire algérien à l’époquede Miguel de Cervantès». Luis BernabéPons, professeur de littérature à l´universitéd’Alicante. Titre de la conférence :«Cervantes et les morisques». Modérateur :Hassen Bendif, directeur du Centre nationaldu livre. Jeudi 11 juin à 11h : Colloque sur Miguel de

Cervantès. Participants : Luis Bernabé Pons, professeur de littératureà l’université d’Alicante. Mercedes AlcaláGalán, profeseur à l’université du Wisconsin.Steven Hutchinson Dwight, vice-président deThe Cervantes Society of America etprofeseur à l’université du Wisconsin.MAISON DE LA CULTURE ALI-MAÂCHI DE TIARETJusqu’au 14 juin : 2e Festival national de lachanson engagée.GALERIE BAYA DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER) Jusqu’au 27 juin : 5e Salon national de laphotographie insolite.INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 15 juin : Carte blanche auFestival premier plan d’Angers. SALLE FRANTZ-FANON DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA, ALGER)Jusqu’au 15 juin : Exposition d’arts

plastiques par l’artiste Aïssa Abdellaoui.GALERIE ASSELAH (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER )Mardi 9 juin : Exposition de l’artiste peintreZahra Saïbi. GALERIE D’ART DAR EL-KENZ (LOT BOUCHAOUI 2 N°125, CHÉRAGA,ALGER) Jusqu’au 20 juin : Exposition «1, 2, 3» desartises Yasmina Saâdoun, KamelBenchemakh et Amar Briki. La galerie estfermée le vendredi et le samedi.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART(RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX-BASSINS, BEN AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 13 juin : 1re édition du Salon du jeunetalent. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN -M’HIDI) Mardi 9 juillet : Exposition «La saga de lacréation de la Cinémathèque algérienne» àl’occasion du cinquantenaire de sa création.

[email protected]

Ce sont deux grands amis,unis par la même passion : lamusique. L’un a fait l’université ofGnawa et l’Orchestre national deBarbès et travaillé avec le Magh-reb And Friends. Il a produit beau-coup d’albums et Mazal encore.

L’autre, qui a fait l’école de lavie, est parti à la recherche de laSakia, la mythique rivière qui tra-verse et unit l’ancien Soudan, deses racines.

Leurs deux pays sont voisins.L’un est algérien, l’autre estmarocain. Joe Batoury et AzizSahmaoui, après avoir butiné àdiférentes musiques, sont reve-nus au gnawi, tagnawit ou diwan,selon les régions. Leurs deuxpays ont beaucoup de choses encommun dont les langues arabeet tamazight. Au Maroc et enAlgérie, les gens aiment lemoghrabi, le raï, la musiqueandalouse et le gnawi. Dans lamusique chaâbi algérienne, ontrouve beaucoup de poèmesd’origine marocaine. A l’étranger,les meilleurs amis des Algérienssont les Marocains. A l’étrangeraussi, les meilleurs amis desMarocains sont les Algériens. LeMaghreb des peuples et de la cul-ture existe, n’en déplaise auxpoliticiens !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Les enfantsdu gnawi

Par Kader Bakou

YAMINA MECHAKRA, ENTRETIENS ET LECTURES DE RACHID MOKHTARI

Une voix surgie des entraillesDans ses processus de création,

Rachid Mokhtari a toujoursprivilégié une lecture et une

écriture plurielles de la littératurealgérienne. Son dernier essai,

consacré à Yamina Mechakra, metainsi au jour des trésors cachés,

les trésors de l’art«mechakranéen», pourrait-on dire.

A vec un contenu formé de piècesrares, d’éléments précieux nonperçus immédiatement par le

commun des lecteurs. Grâce au talentde leur découvreur, le même lecteuren appréciera toute la valeur.

Ces «entretiens et lectures» sontle quatrième ouvrage du genre essai(dans le domaine de la littérature)publié par l’auteur. Le regard, la sensi-bilité et le jugement que Rachid Mokh-tari porte sur l’écrivaine et son œuvresont ceux de l’explorateur passionné,mais aussi du spécialiste. Dans l’intro-duction, l’auteur fait remarquer d’em-blée que «très peu d’écrivains algé-riens ont ainsi marqué le monde de lalittérature malgré la brièveté de leurpassage dans cet univers. C’est pour-tant le cas de Yamina Mechakra, psy-chiatre de profession. Pendant prèsd’un quart de siècle, soit de la fin desannées soixante-dix à l’orée desannées deux mille, elle n’a publié quedeux romans : La grotte éclatée en1979 et Arris en 1999. Le passaged’un brillant météore. Les autrestraces d’écriture ? Quelques nou-velles et contes publiés dans le jour-nal El Moudjahid dans les années1980. Dans son livre, Rachid Mokhtariexplique d’ailleurs pourquoi nombrede manuscrits inédits ont été égarésou perdus. La lecture de son ouvrageinterpelle en tout cas les profession-

nels du livre, sachant que l’une desplus grandes romancières de sagénération doit être absolument réédi-tée. Tout simplement et pour ceux quil’ignorent, parce que «cette ‘‘voix dis-sidente’’ au souffle poétique restedepuis Nedjma de Kateb Yacine, sonpréfacier, plus qu’une référence de lalittérature algérienne, son soclemoderne» (texte de la quatrième decouverture).

Rachid Mokhtari a structuré sonouvrage en trois parties distinctes,pourtant complémentaires et uniespar des liens logiques ou qui appa-raissent après lecture : itinéraire,entretiens, analyse. Un avant-propos,une introduction et une conclusionparachèvent la construction formelle.

L’essai est soigneusement élaboréet se présente comme une pièce poly-phonique vocale ou instrumentale.

Belle façon aussi de rendre hom-mage à Yamina Mechakra, tant cettearchitecture polysémique permet au

lecteur d’apprécier la singularité et lesnuances de la fresque peinte par l’es-sayiste. Dans l’avant-propos, l’auteurévoque la genèse du livre, il expliquesa démarche et expose sa méthoded’analyse. Ainsi, on apprend que«cette lecture de l’œuvre romanesquede Yamina Mechakra repose sur desfragments d’entretiens réalisés avecl’auteure en 1999 à l’occasion de laparution d’Arris. Les cassettes enre-gistrées que la romancière avait gar-dées pour les réécouter ont été retrou-vées chez elles, treize ans après cesrencontres successives que nousavons eues avec elle à l’hôpital psy-chiatrique Drid-Hocine, à Hussein-Dey à Alger où elle exerçait en tantque psychiatre». Ce sont donc cesentretiens libres (et dont l’auteur n’alivré qu’une partie) qui constituent lacolonne vertébrale de l’essai, satrame vivante. L’écrivaine s’exprimesur son enfance, sa famille, son pen-chant précoce pour la lecture et l’écri-ture, ses études, sa rencontre avecKateb Yacine, ses œuvres, ses préoc-cupations d’écriture, ses projets, etc.Dans cette longue et émouvante inter-view (la partie entretiens), YaminaMechakra se raconte spontanément,dévoilant quelques recoins de son jar-din secret, égrenant des souvenirs etdes anecdotes, exposant sa vision surson œuvre et sur la littérature. Lamémoire vive a retenu, par exemple,l’histoire de la calèche verte de lagrand-mère, le cahier journal tenudurant la guerre (à onze ans), le pre-mier roman écrit à l’âge de douze ans,l’écriture de La grotte éclatée à dix-neuf ans, la vadrouille à travers leshôpitaux d’Algérie, les «transhu-mances intérieures», etc.

En voici quelques extraits :«J’écris avec mon cœur, mes vis-cères. Mes textes, en gestation, sontdes accouchements douloureux.Seule la mère peut se permettre cettefulgurance du cri, ces gémissements»; «Arris est une quête obsessionnelledes racines premières, de la cultureprimaire, en dehors de toute religionet de toute langue, comme dans lamythologie d’Araki. Toute la littératurealgérienne est marquée par ces étatspsychotiques de l’identité» ; «Mesblancs sont solitude. Je suis solitaire»; «Mes personnages s’expriment. Ilssont vrais. Ce sont des voix qui necessent de se ressourcer aux racines,à l’oralité ancestrale» ; «Le tempspasse. Le temps nous défigure. Letemps fait tous mes textes» ; «Noscimetières sont très beaux. Nos cime-tières sont simples. Quand je vais àMeskiana, je me rends au cimetièretous les jeudis. Je me confie à monpère, à un être qui n’existe pas...»

Avant de pénétrer dans ces terri-toires «intimes» (les entretiens), lelecteur est naturellement préparé àmieux connaître l’écrivaine. Dans l’in-troduction, Rachid Mokhtari met enexergue ce qui caractérise YaminaMechakra des écrivains de sa généra-tion, «enfants durant la guerre etadultes lors des années quatre-vingt-dix». Par exemple, «avec YaminaMechakra naît le personnage de la

femme maquisarde aux antipodes desconvenances idéologiques et cultu-relles fabriquées a posteriori par l’His-toire officielle». D’autre part, «demanière générale, le monde hospita-lier constitue l’espace-cadre narratifdes deux romans (...). L’hôpital, dansles deux romans, est plus le lieu dudélire, de la folie et du viol qu’un lieude soins et de guérison». D’autreséclaircissements et points de repèreenrichissent le volet suivant (la partieitinéraire). L’auteur y retrace le par-cours de Yamina Mechakra, revientsur les événements qui ont marqué savie, depuis sa naissance à Meskianale 17 janvier 1949 jusqu’à cette année2000 où «elle signe sa première dédi-cace». Le lecteur retiendra égalementque, «en 2010, Yamina est mise eninvalidité médicale et, de fait, à laretraite. Elle s’éteint à Alger le 19 mai2013». Le plus important, relèveRachid Mokhtari : «Entre sa carrièrede médecin psychiatre et son œuvrelittéraire, existe un lien intime, l’uneayant nourri l’autre.»

Dans la troisième partie de l’essai,celle analytique, l’auteur met juste-ment en relief le rapport psychiatrie-écriture, ou encore l’induction des tra-gédies de l’enfance sur les types depersonnages des deux romans. Lagrotte éclatée et Arris n’ayant pas lamême forme esthétique, il proposeune lecture sémantique pour la pre-mière œuvre et une approche plusénonciative pour la deuxième, tout ensoulignant que les deux romans«fusionnent plus qu’ils ne se suivent»et qu’ils «s’interpénètrent dans cetessai». Lectures plurielles qui révè-lent une écrivaine majeure, dont lerapport à l’écriture — instantané —, se caractérise par la brièveté esthé-tique et le souffle poétique. «C’estcette voix du cœur qui seule au cœurarrive» (Musset), une voix venue detrès loin et du plus profond, que l’es-sayiste a pu capter et voulu faireécouter au lecteur. Une telle «esthé-tique éclatée, polyphonique» n’a passeulement pour origine l’univers psy-chiatrique, elle surgit aussi desentrailles du passé, de l’enfance trau-matisée. Yamina Mechakra, rappellel’auteur, «est une enfant de la guerre.Elle a été traumatisée à vie par unescène qu’elle a vue par la lucarne dugrenier de la maison familiale à Mes-kiana. Des maquisards aux corpsdéchiquetés par des obus ont étéextraits d’un camion et jetés sur laplace du village par des soldats». His-toire, mémoire, identité, double aliéna-tion de la femme, tragédies de l’enfan-ce, mais aussi «folie, névrose, délireet étrangeté» (quatrième de couvertu-re) sont ainsi répercutés par la voix del’écrivaine disparue. «La voix de Yami-na Mechakra chante l’humus desancêtres et gravit les sommets lesplus inaccessibles... de l’écriture»,peut alors conclure Rachid Mokhtaridans son analyse.

Hocine TamouRachid Mokhtari, Yamina Mecha-kra, entretiens et lectures, essai,

Chihab éditions, Alger 2015, 174 pages

Photo : D

R

En librairie

«Lettre à Obama» est un docu-mentaire de 13 minutes, tou-chant, poignant, politiquement

dérangeant pour certains. Son jeuneréalisateur, producteur et scénaristeMohamed Mohammedi, natif de lawilaya de Tindouf, y raconte le quoti-dien d’une famille sahraouie qui vitdans les camps de réfugiés de Tindouf.

Son héros décide d’écrire une lettreau Président Obama où il tente, sanstrop de conviction, de la lui transmettresans vraiment croire qu’elle lui parvien-ne un jour.

L’auteur de la lettre espère que lePrésident américain puisse enfin com-prendre que le rêve d’indépendancedemeure une constante inébranlable.Projeté dans la catégorie du film ducourt-métrage lors du Fiofa, alors qu’ils’agit d’un documentaire, son universpoétique et humaniste en a décidéainsi. Le public a lu et compris cette

lettre adressée à Obama et s’est sentiplus que jamais solidaire de la questionsahraouie.

Le réalisateur raconte le tournage Il expliquera qu’il s’agit d’une histoi-

re vraie d’une famille sahraouie qui vitdans les camps de réfugié à Tindouf.«J’ai vécu avec la famille pendant unmois et je leur ai demandé de vaquer àleur quotidien de manière naturelle etde tenter d’oublier les caméras. Sou-vent, on laissait tourner les camérassans trop y faire attention au point queles batteries s’épuisaient.»

Treize heures de tournage réduites à 13 minutes

Pour le réalisateur, il est importantque son message et le témoignage duvécu et des conditions de vie du peuplesahraoui puissent parvenir au plus

grand nombre de personnes, d’où lanécessité que son documentaire soit lemoins long possible, ce qui explique laréduction des 13 heures de tournage àseulement 13 mn.

Il s’agit de la 1re projection dans un festival arabeet le Maroc l’a refusée

Pour des raisons évidentes, le film«Lettre à Obama» a été refusé deuxfois lors de festivals organisés auMaroc. Le réalisateur préfère ironiser :«Peut-être qu’il n’était pas à la hau-teur.» Toutefois, précise MohamedMohammedi, le documentaire a partici-pé à plusieurs festivals internationauxet décroché plusieurs prix dont laColombie, l’Espagne. Sa participationau Fiofa constitue la première dans unpays arabe.

Amel Bentolba

FIOFA/ COURT-MÉTRAGE

«Lettre à Obama», un messagedes réfugiés sahraouis

Page 12: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 juin 2015 - PAGE12

FOOTBALLL’USMA, LE MOB, LE NAHD, L’USMB ET L’ASMO

Des clubs à la recherched’un entraîneur

l A peine la saison sportive2014-2015 est-elle terminéeque plusieurs équipes de laLigue 1 Mobilis se retrouventsans entraîneur, notammentl’USM Alger, le MO Béjaïa, le NAHussein Dey, l’USM Blida etl’ASM Oran.

USMA : les Haddad peinent…A commencer par l’USM

Alger, qui depuis le limogea-ge de son entraîneur,l’Allemand Otto Pfister, àdeux journées de la fin duchampionnat, ne cesse desolliciter les techniciensétrangers, qui ont, tour à tour,décliné l’offre des Haddad. Ilssont au nombre de troisentraîneurs qui auraient poli-ment refusé de succéder àPfister dont Courbis, AntoineKombouaré, Denis Lavagneet Elie Baup, mais le prési-dent Haddad ne perd pasespoir et compte engager unentraîneur étranger d’iciquelques jours. Et pour assu-rer la reprise et la préparationdes prochains matchs de laLigue des championsd’Afrique, c’est le trioZeghdoud-Hadj Adlène-Meftah qui continue à assu-rer l’intérim.

MOB : qui succéderaà Amrani ?

Abdelkader Amrani, l’ex-coach du MOB, d’ailleurs l’undes trois entraîneurs de laLigue 1 à avoir tenu toute lasaison sans changer de club,a fini par lâcher les Crabespour tenter une expérienceen Arabie Saoudite. Ledépart d’Amrani de la barretechnique, qui devait rempi-ler, a été précipité par la sor-tie médiatique de Zizi, quin’était pas du goût de l’an-cien coach de l’ASO Chlef. Etles responsables du MOBs’activent pour lui trouver unsuccesseur rapidement.Détenteur de la Couped’Algérie et vice-champion, leMO Béjaïa aura réalisé unesaison exceptionnelle sous laconduite d’Amrani. Plusieursnoms sont annoncés dontBira, Sandjak et Bouali. Leprésident promet d’engagerun entraîneur dans les pro-chains jours.

USMB : Zouani et Haniched enattendant… Giovani Solinas

Après avoir célébré l’ac-cession en Ligue 1 Mobilis,l’USM Blida s’attelle à prépa-rer la nouvelle saison dansde meilleures conditions.Toutefois, les choses ne pas-sent pas tout à fait commesouhaité. Et pour cause, lechangement à la tête du club,remplacement de MohamedDouidène par AbdelhamidFoufa, nouveau président del'USMB à l’issue de l’assem-blée générale, a chambouléles plans du club à commen-cer par le recrutement d’unentraîneur en chef qui tarde àse concrétiser. Plusieursnoms d’entraineurs sont

annoncés dont ceux deSaâdane, Daniel Janackovicet Bouali, mais aucun n’a étéengagé en plus de KamelMouassa qui espère rempileravec le départ de Douidène.«Le départ de Douidène vame permettre de rester avecce club», a-t-il déclaré récem-ment.

Douidène : «Mouassan’entraînera pas l’équipe»Mohamed Douidène, qui

reste un membre du conseild’administration, a vraisem-blablement toujours son motà dire puisqu’il a affirmé que«ce qui est certain est quel'entraîneur qui était en postela saison passée (Mouassa)ne sera pas reconduit».Douidène explique parailleurs que plusieurs CVsont sur le bureau du prési-dent «et notre choix seradéfinitivement fait dans lesprochains jours». Toutefois,selon des indiscrétions,Douidène serait en contactavancé avec l’Italien GiovaniSolinas, l’ancien entraîneurdu CR Belouizdad. Et paral-lèlement à cette situation, ladirection du club a décidé dereconduire Billel Zouanicomme entraîneur adjoint etla nomination de M’hamedHaniched en tant qu’entraî-

neur des gardiens de but.Celui-ci a décidé de quitterl’USMH pour rejoindre sonancienne équipe.

NAHD : en attendant OuldZmirli…

Après avoir réussi lemaintien en Ligue 1, YoucefBouzidi, qui avait pris lesdestinées du NAHD après lelimogeage de Meziane Ighil,avait annoncé son départ dela barre technique dès la findu championnat. Et mainte-nant que la saison est termi-née, à Hussein Dey l’on sedemande qui prendra enmain l’équipe d’autant plusque le président Ould Zmirliest absent depuis quelquesjours.

ASMO : Mouassa annoncé,mais…

Comme le MOB et l’ESS,l’ASMO est la 3e équipe àn’avoir utilisé qu’un seulentraîneur durant toute la sai-son écoulée, à savoir DjamelBenchadli. Celui-ci, dès la finde la dernière journée, a quit-té l’équipe pour prendre enmain la barre technique duMC Saïda. Le seul nom quirevient dans les quartiers deM’dina Jdida est celui deKamel Mouassa. Mais ducôté des dirigeants de

l’ASMO, rien n’a été annon-cé, mais ils promettent detrouver un entraîneur rapide-ment.

JSK : confiance renouveléeà Karouf ?

Contrairement aux sai-sons précédentes, la JSKabylie a confié la barretechnique à Mourad Karouf,un enfant du club, rappelé enpompier pour assurer l’inté-rim après le départ duFrançais Jean-GuyWallemme. Une fois la sai-son terminée et le maintienassuré dans la douleur, leprésident Hannachi a affirméque Karouf est nomméentraîneur en chef de la JSKet Karim Doudène, managergénéral. Une nomination quia surpris plus d’un puisqueMoh-Chérif Hannachi adepuis des années préféréengager des techniciensétrangers. Fera-t-il confianceà Karouf jusqu’au bout ?Pour rappel, rien que pour lasaison écoulée, quatreentraîneurs se sont succédéà la barre technique de laJSK, Hugo Broos, FrançoisCiccolini, Jean-GuyWallemme et Mourad Karouf.Qu’en sera-t-il pour la nouvel-le saison ?

Ahmed Ammour

Anep n° 326 454 - Le Soir d’Algérie du 09/06/2015

THE SUN RELÈVE QUE LES TRACTATIONSAVEC LES SPURS TRAÎNENT EN LONGUEUR

Bentaleb dans le viseurde Liverpool

et Manchester CityLes deux formations anglaises de Premier League de foot-

ball, Liverpool et Manchester City, souhaitent engager lemilieu international algérien de Tottenham, Nabil Bentaleb, envue de la saison prochaine, rapporte hier le tabloïd anglaisThe Sun. Liverpool compte proposer 10 millions d'euros pourle transfert du joueur algérien, précise la même source, quiajoute que l'entraîneur des «Reds», Brendan Rodgers vou-drait associer Bentaleb dans l'entrejeu avec la nouvelle recrueJames Milner (ex-Manchester City). Les dirigeants deLiverpool voudraient profiter des négociations qui traînententre Bentaleb et Tottenham, à propos de sa revalorisationsalariale, pour le chiper aux «Spurs». De son côté,Manchester City a placé Bentaleb comme seconde optionderrière le milieu international français de la Juventus deTurin (Serie A italienne), Paul Pogba. Plusieurs autres clubs,à l'image d'Arsenal (Angleterre) Juventus (Italie) et du ParisSG (France), seraient eux aussi sur les traces du natif de Lille(France) sous contrat avec Tottenham jusqu'en 2018.Bentaleb a disputé 35 matchs cette saison sous le maillot deTottenham avec à la clé un but et deux passes décisives. Lemilieu défensif a rejoint Alger dimanche pour entamer unstage avec la sélection algérienne en prévision du match faceaux Seychelles samedi prochain à Blida (20h30) dans lecadre de la 1re journée des qualifications de la Couped'Afrique des nations CAN-2017.

FC BARCELONE

Plus qu’un club, moinsde respect

Le Barça dont la devise est «plus qu’un club» et qui vientde remporter un triplé (Championnat et Coupe d’Espagne,Champions league européenne) ne pourra pas rééditer lemême exploit que la saison dernière vu que les «Blaugranas»sont exclus de la Coupe du Roi pour le prochain exercice, demême que les Basques de l’Atlétic Biblabo, après que les sup-porters des deux clubs eurent sifflé copieusement l’hymneespagnol lors de la finale remportée par Messi et ses coéqui-piers au Nou Camp. Les sifflets étaient également destinés auroi Felipe VI, héritier de Juan Carlos qui a abdiqué pour desraisons de santé. Il faut rappeler que les Catalans ont toujoursété hostiles au pouvoir central madrilène et à la royauté cou-pables d’avoir soutenu le dictateur Franco qui avait répriméviolemment la Catalogne pendant la guerre civile et imposéune chape de plomb à cette région, jusqu’à sa mort ennovembre 1975. Pourtant, en 1981, lorsque des généraux,nostalgiques du franquisme, ont tenté un coup d’Etat, c’est leroi Juan Carlos qui s’y était opposé et avait sauvé la jeunedémocratie espagnole d’un retour aux années de plomb. Maiscela ne semble pas avoir suffi à réconcilier les Catalans avecle pouvoir de Madrid et le public barcelonais n’a jamais par-donné à Luis Figo d’avoir opté pour leur rival «ennemi» duReal en 2000. Pourtant, lorsque Luis Enrique, qui vient designer les succès du Barça, avait quitté les «Meringues» pourle Barça, aucun Madrilène ne lui en a voulu. Récemment,Piqué et ses camarades, en fêtant la Coupe du Roi et laChampions League, ont insulté la «Casa Blanca». Ce manquede respect et cette profonde animosité sont incompréhen-sibles et inadmissibles. Le mot réconciliation ne semble pasexister en catalan. L’UEFA a inscrit le vocable respect sur sonlogo mais du côté de la capitale de la Catalogne, on n’en apas encore saisi tout le sens. H. B.

REAL MADRID

Benitez veut Morata,Benzema veut la forme

Protégé par le président madrilène, Florentino Perez, et«chouchouté» par Carlo Ancelotti, Karim Benzema ne pourraplus compter sur ses deux appuis de la saison dernière et saplace de titulaire au poste d’avant-centre ne sera plus garantievu que le nouveau coach, Rafaël Benitez, n’a jamais très bienapprécié les qualités du buteur français. D’ailleurs, Benitezveut le retour de Morata qui a fait une énorme saison avec laJuventus. Pour cela, le Real devra débourser 30 millions d’eu-ros après l’avoir vendu 22 millions d’euros l’année dernièreaux «Bianconeri». Quant à Benzema, conscient que sa titulari-sation est en danger, il a décidé de consacrer ses vacances àla remise en forme pour être prêt physiquement à la reprise etne veut pas entendre les sirènes de Manchester United. Il veutrester dans la capitale ibérique et n’a pas peur du tout de laconcurrence. Il s’est rendu à Moreno, une station balnéaire ita-lienne où il a «bossé» pendant une semaine. Après quelquesjours de récupération, il y retournera encore pour quelquesjours afin d’affûter sa forme. Voilà des vacances laborieusespour un Karim qui veut prouver qu’il est capable d’atteindreson rêve, celui de remporter un jour le Ballon... d’or.

H. B.

Page 13: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 juin 2015 - PAGE13

FOOTBALL

ES SÉTIF

Walid Chenine et Adam Tobbal arriventl Deux joueurs émigrés en

France, Walid Chenine (24 ans)milieu offensif, et Adam-Abdelaziz Tobbal (19 ans) atta-quant, ont signé dimanche soir,un contrat de deux saisons à l’ESSétif.

Ces deux premières recruesestivales évoluaient, pour le pre-mier, à l ’US Colomiers, enNational (3e niveau de la hiérarchiedu football en France), tandis quele second a joué dans les rangsdes catégories jeunes du clubanglais des Cottagers de Fulham(Championship). Ce dernier a

signé une licence Espoirs sous lescouleurs des Aigles Noirs, a préci-sé le vice-président du club séti-fien, Hassen Senoussaoui.

A une question relative àd’autres joueurs que l’ESS envisa-ge de recruter durant l’intersaison,Senoussaoui a souligné que le«plus important», à quelques joursdu début de la phase de poules dela Ligue des champions africains,est de garder les cadres et l’ossa-ture de l’équipe, d’autant, a-t-ilajouté, que les recrutements sontlimités à 5 éléments dont 3 seule-ment qualifiables pour la compéti-tion continentale.

S’agissant des deux Faouzi duMO Béjaïa, Yaya et Rahal, le vice-président de l ’Entente, sansdémentir les informations faisantétat de leur probable venue àSétif, a indiqué qu’à «(sa) connais-sance, le club n’a fait aucunedéclaration officielle au sujet deleur recrutement».

En revanche, a-t-il ajouté, leretour de l ’ internationalAbdelmoumene Djabou est «fortpossible» vu qu’il s’agit d’un élé-ment «formé à l’Entente, désor-mais libre de tout engagement,adoré par les supporters et qui n’apas écarté la perspective de revê-

tir le maillot noir et blanc dès laprochaine saison, lorsqu’il aurarécupéré de son opération augenou».

Le président du Club Africainde Tunis «est dans son rôle lors-

qu’il affirme que Djabou ne quitterapas la formation tunisienne, histoi-re de rassurer ses supporters,mais nous restons optimistesquant au retour de Djabou»,conclut Senoussaoui.

l Le président intérimaireAbderrazak Harkat du MC El-Eulma, club relégué en Ligue 2professionnelle de football, aindiqué hier que sa directionn'avait reçu «aucune proposi-tion» pour le transfert de sonattaquant Walid Derrardja.

«Pour le moment, nous n'avonsreçu aucune proposition, que cesoit d'ici ou de l'étranger, pour letransfert de Walid Derrardja.Jusqu'à preuve du contraire, lejoueur est toujours avec nous», a

affirmé Harkat à l'APS. Auteurd'une saison remarquable avec laformation du «Babia», Derrardja(24 ans) a terminé meilleur buteurde la Ligue 1 avec 16 buts, ce quilui a valu une convocation pour ledernier stage de l'équipe nationale(31 mai-4 juin). «A partir dumoment où le club n'a rien reçu, jene peux me prononcer sur l'avenirde Derrardja», a-t-il ajouté, lais-sant la porte ouverte à un éventueltransfert du meilleur attaquant enAlgérie. Parmi les clubs quiconvoitent Derrardja, il y a le MC

Alger qui compte casser sa tirelirepour faire signer l'ancien buteur duNA Hussein Dey, toujours souscontrat avec le MCEE jusqu'en2016.

Le joueur, quant à lui, s'est dit«peu emballé» à l'idée de jouer enLigue 2 de par son nouveau statutd'international. Le MCEE a enre-gistré l'arrivée à la barre techniquede l'entraîneur Chérif Hadjar, enremplacement du Français JulesAccorsi, appelé à occuper le postede directeur technique sportif(DTS).

MC EL-EULMA

Harkat attend les propositionspour Derrardja

MC ALGER

Jonathan Matijastroisième recrue

Le gardien de but de l'USM Bel-Abbès Jonathan-ChristopherMatijas (25 ans) s'est engagé hieravec le MC Alger pour un contratde deux saisons. Il s'agit de la troi-sième recrue estivale pour leDoyen, après le défenseur centralRachid Bouhenna (ex-CSConstantine) et le revenant milieuoffensif Abdelmalek Mokdad (ex-RC Arbaâ). L’ancien portier del’équipe de la Mekerra, arrivé l’étédernier dans le championnat algé-rien en provenance de Thaïlande(Songkhla United FC) était encoresous contrat jusqu’en juin 2016.L'arrivée de Jonathan Matijas vaainsi précipiter le départ du portierHouari Djemili, convoité par le MCOran. D'autres éléments devraients'engager prochainement avec le Doyen, à l'image de l'attaquant duMO Béjaïa, Faouzi Yaya, qui a donné son accord pour signer jeudi,ainsi que le meilleur buteur de la Ligue 2, Kheïreddine Merzougui (RCRelizane), auteur de 17 réalisations la saison dernière.

Le milieu de terrain de l'USM Harrach, le Malgache Ibrahim Amada,a, de son côté, fait faux bond au MCA, en donnant son accord de prin-cipe au voisin de l'USM Alger.

MO BÉJAÏA

Sendjak parmi les candidats pour la succession d'Amrani

l Le porte-parole du MOBéjaïa, Farid Zizi, a affirmé hierque l'ancien sélectionneurnational, Nacer Sendjak figureparmi les candidats pour succé-der à l'entraîneur AbdelkaderAmrani.

«Sendjak fait partie d'uneliste de candidats pour le

poste d'entraîneur. Notrepriorité est d'engager untechnicien algérien, d'autantplus que l'expérienced'Amrani a été une réussite,même si la piste étrangèren'est pas à écarter», a affir-mé à l'APS le dirigeantbéjaoui. Pour sa deuxièmesaison en Ligue 1, le MOB aforcé l'admiration en termi-nant vice-champion derrièrel'ES Sétif, mais surtout enremportant la Couped'Algérie, aux dépens du RCArbaâ (1-0), le 2 mai austade Mustapha-Tchaker deBlida. Amrani avait succédéau début de l'exercice 2013-2014 à Mourad Rahmouni,qui avait mené le MOB à uneaccession historique enLigue 1. Plusieurs noms sontcités par la presse pour lasuccession d'Amrani, à l'ima-ge de Djamel Menad,

Mustapha Biskri, et autreAbdelkader Iaïche. «Nousavons installé une commis-sion, composée d'experts etd'entraîneurs de football, quiaura à désigner le futurentraîneur, dont le nom seraapprouvé ensuite par ladirection», a précisé Zizi,soulignant que le nouvelentraîneur «sera connu cettesemaine pour pouvoir enta-mer les préparatifs en vue dela saison prochaine». Enfin,le porte-parole du MOB n'apas omis de souhaiter boncourage à Amrani, qui vientde rejoindre la formationsaoudienne d'Al Raed.«Amrani a réalisé un excel-lent travail lors de son passa-ge au MOB, avec à la cléune victoire historique Couped'Algérie. Nous lui souhai-tons la réussite avec sa nou-velle équipe», a-t-il conclu.

CRB AÏN FEKROUN

Aziz Abbasnouvel

entraîneurLe technicien Aziz

Abbas est devenu le nou-vel entraîneur du CRB AïnFekroun a-t-on appris hierauprès du club de l'Est.

Aziz Abbas avait dirigépar le passé les rênestechniques du CRBAF, àdeux reprises, dont la der-nière remonte à la saisondernière, où il fut limogépar la direction au bout de7 journées, pour être rem-placé par AbdelkrimLatreche, égalementdémis de ses fonctions auterme de la 20e journée.Par ail leurs, le conseild'administration du club,réuni dimanche, a rejeté ladémission du présidentHassane Bekkouche quidevrait poursuivre ainsi samission à la tête du cluben vue de la saison pro-chaine.

COUPE DE LA CAF (8es DE FINALE-BIS, RETOUR)

Al-Ahly se fait peurmais se qualifie

Le club égyptien Al-Ahly, tenant du titre, affrontera leStade Malien, l'Espérance sportive de Tunis et l'Etoile duSahel en phase de poules de la Coupe de la CAF, selon letirage au sort effectué hier. Al-Ahly s'est fait peur face auxTunisiens du Club Africain en play-offs, mais a arraché saqualification aux tirs au but (5-4) alors que les deux équipesétaient à égalité 3-3 sur l'ensemble des matchs aller etretour. La phase de poules se déroule du 26 juin au 13 sep-tembre. A l'issue des six journées, les deux premiers de cha-cun des deux groupes seront qualifiés pour les demi-finales.

Page 14: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 juin 2015 - PAGE14

HANDBALL

Phot

o : D

R

Anep n° 207 375 - Le Soir d’Algérie du 09/06/2015

NATATION : CHAMPIONNATNATIONAL «JEUNES»

DU BRÉSIL

Majda Chébarakas’illustre et se qualifieau Mondial de RussieParticipant avec son club brésilien au

championnat du Brésil des cadets orga-nisé à Recife, la nageuse algérienneMajda Chébaraka s’est il lustrée enraflant plusieurs médailles tout en réali-sant les minima pour le Championnat dumonde d’août prochain, dans la villerusse de Kazan. Concrètement, la jeuneprodige Majda remporte la médaille d’ordans l’épreuve du 400 m NL et celle du800m NL. Elle poursuit sa razzia endécrochant la médaille d’argent dans lesépreuves du 100 m et 200 m NL. Touten s’imposant, Majda s’illustre en bat-tant plusieurs records nationaux. Elleaméliore le record du Brésil en cadet, àsavoir celui du 400 m NL ainsi que troisrecords d’Algérie dans les courses du200, 400 et 800 m NL. D’ailleurs, c’estsa performance au 400 m NL qui lui per-met de représenter l ’Algérie auChampionnat du monde de cet été. Enplus de ce rendez-vous mondial, MajdaChébaraka se prépare pour les Jeuxolympiques de 2016 et JO 2020 sansoublier les Jeux africains. Résidant auBrésil avec ses parents, la nageuseMajda ne cesse de progresser et d’atti-rer les convoitises des responsablesdes fédérations de natation de plusieurspays pour l’intégrer dans leurs sélec-tions nationales en vue des compéti-tions internationales. Aussi, Majda a étéintégrée, en 2012 puis en 2014, dans lasélection nationale brésilienne pour par-t iciper aux épreuves de la «MultiNationals League» réservées aux futurschampions appelés à concourir, chaqueannée lors de meetings organisés à tra-vers le monde. H. C.

TOURNOI PLAY-OFF DE L’EXCELLENCE (9e JOURNÉE)

Le champion sortant arbitrerale duel JSES-CRBBA

l L’intensité et le suspenseseront au rendez-vous en cetaprès-midi handballistiquepour le compte du tournoi play-off de la division Excellence.

Au programme de cetteavant-dernière étape, ou la 9e decette seconde phase du cham-pionnat de l ’él i te, les troisconfrontations s’annoncent déto-nantes. Au vu des résultatsenregistrés samedi dernier, unbouleversement inattendu s’estopéré au niveau de la premièreloge avec l’émergence d’un nou-veau chef de file.

Aussi, rien n’est sûr que cetteétape puisse être déterminantequant à l’attribution du titre dechampion d’Algérie. De candidatpotentiel pour ce sacre, Baraki aété surpris sur son terrain fétichepar Skikda qui n’a nullement étéimpressionné par l’ambiancedébordante mais fair-play et parla valeur du nouveau détenteurde la Coupe d’Algérie. 48 heuresaprès cette surprenante étape,les trois potentiels candidats ausacre que sont Skikda, Baraki etBordj Bou-Arréridj, auront desfortunes diverses.

Une chose est sûre, chacunedes trois formations aura uneoreil le tendue vers les deuxautres salles. Mais à la lecturedes rencontres des deux der-

nières journées, le Mouloudia deSaïda pourrait être l’arbitre danscette course au titre puisqu’ilrencontrera deux candidats quesont Skikda et Baraki.Fraîchement installée au fauteuilde leader, l’équipe de Skikda,n’aura d’autre alternative que devaincre en recevant celle deSaïda pour le conserver avantde disputer la prochaine ren-contre. Devant leur public, lesprotégés de Farouk Dehil idevront se méfier de cesMouloudéens qui sont capablesde surprendre ceux qui les ontdéjà enterrés.

Aussi, les Skikdis devraientse rappeler que leur victoire dela manche aller à Saïda a étédifficile à obtenir alors que les

Saïdis traversaient une périodediff ici le. Depuis, lesMouloudéens se sont améliorésdans leur évolution comme entémoigne leur prestation desamedi dernier face auxPétroliers. Aux Skikdis de ne pastomber dans l’excès de confian-ce. Pendant ce temps-là, lesdeux autres confrontationsauront pour cadre des salles dela région d’Alger. Ainsi l’ex-lea-der, à savoir Baraki, jouera pourla deuxième fois de suite danssa salle mascotte de«Laghouazi».

Là, les banlieusards d’Algeraccueil leront les Auressiensd’Aïn Touta qui rallieront cettesalle avec la ferme intention deprendre leur revanche du match

aller où ils ont été battus à domi-cile. Bien que les visiteurs sontpoursuivis par la guigne avec lesblessures des éléments cadres,le coach Habib Kheraïfia a sutoujours concocter un ensembleentreprenant malgré les défaites.Aussi, les gars de Baraki devrontrester sur leur garde tout en évi-tant de flancher physiquementcomme samedi dernier.

Quant au match programméà Bordj El-Kiffan, entre lesPétroliers et les visiteurs bord-jiens, i l sera attendu par lesobservateurs avec plein d’inté-rêt. Bien qu’ayant perdu toutechance de défendre leur titre, leGroupement des Pétroliers jouedepuis quelques journées avecl’envie de redorer son blasonterni par une entame catastro-phique de cette seconde phase.

En face, il aura une opposi-t ion farouche du Chabab deBordj Bou-Arréridj condamné àramener les deux points de lavictoire pour garder le contactavec le leader qu’i l recevrasamedi prochain.

H. C.Start (cet après-midi, 15h)

A Bordj El-Kiffan : GS Pétroliers-CR Bordj Bou-ArréridjA Skikda : JSE Skikda-MC Saïda A Baraki : CRB Baraki-ES AïnTouta

Page 15: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Soir RetraiteLe Soird’Algérie Mardi 9 juin 2015 - Page 15

«Depuis le premier congrès constitutifqui s’est tenu à Tipasa le 18 mai 1992, laFNTR-UGTA n’a eu de cesse de luttercontre l’aggravation des conditions de viedes travailleurs retraités et la défense deleurs droits. L’axe essentiel autour duquels’est développée l’action, c’est la revalori-sation des pensions. En effet, comment sauvegarder le pou-

voir d’achat à une période où le coût de lavie a grimpé à une vitesse vertigineuse,autrement que par une augmentation dutaux des pensions et allocations de retrai-te ? Dans cette optique, nous avons tou-jours considéré que la meilleure façonc’est de lutter pour l’application de la loidans toute sa rigueur. Sur ce plan,quelques mesures ont été obtenuesdepuis l’année 2010, entame de notremandat actuel, à savoir : - revalorisation annuelle des pensions

et allocations de retraite dont le taux avarié entre 7 et 12 % et qui a permis uneaugmentation globale de l’ordre de 49% ;

- Revalorisation de la majoration pourconjoint à charge des pensions de retraitepassant de 1731 DA en 2011 à 2500 DAen 2012 ; - Abattement de l’IRG variant entre 10

et 80% pour les pensions de retraite dontle montant est compris entre 20 000 et 40000 DA (loi de finances complémentairede 2010) ;

- revalorisation exceptionnelle par leTrésor public, variant entre 15 et 30%,attribuée à compter du 1er janvier 2012pour toutes les pensions et allocations deretraite liquidées avant le 31 décembre2011 ; - décision du président de la Répu-

blique de relèvement de la pension mini-mum à 15 000 DA au lieu de 13 500 DA,suite au relèvement du SNMG, dont ladernière augmentation à 18 000 DA a priseffet à compter du 1er janvier 2012 ; - décision en mars 2015 permettant

l’ouverture de comptes bancaires à traverstoutes les banques d’Algérie pour lesretraités, afin de les alléger des intermi-nables chaînes à l’intérieur des postes. Etenfin, ouverture de centaines d’antennesCNR à travers les régions les plus recu-lées du territoire national pour le rappro-chement des retraités de leur caisse. Ainsi,en cinq ans, et en pourcentage, les bassespensions ont progressé de 79% et les pen-sions les plus élevées de 64%, soit unerevalorisation moyenne annuelle depuis2010, variant entre 12,8% et 15,8%.

Evolution financière de la pensionde retraite directe moyenne

En 2009, le montant mensuel moyenattribué pour chaque type de pension setraduit comme suit :→ Retraite à 60 ans ---------------15 965 DA→ Retraite proportionnelle -------17 997 DA→ Retraite sans condition d’âge ---- 29 459 DACeci donne un montant moyen généraldes trois types de 21 140 DA. En 2015, le montant mensuel moyen attri-bué pour chaque type de pension a évo-lué comme suit :→ Retraite à 60 ans ------ 35 536 DA→ Retraite proportionnelle ------ 34 137 DA

→ Retraite sans condition d’âge ---- 49 278 DACeci donne un montant moyen géné-

ral des trois types de 39 650 DA. Ainsi, pécuniairement la pension en

Algérie a plus que doublé (222%) pour laretraite à 60 ans, presque doublé (190%)pour la retraite proportionnelle et aug-mentée de 70% pour la retraite sanscondition d’âge. Globalement, le montantmoyen général pour les trois types a pro-gressé de 88% depuis 5 ans. A titre d’exemple nous signalons l’évo-

lution de trois pensions réelles qui ontévolué entre 2005 et 2014 (source CNR) :

1- Pension d’un agent d’exécution : lemontant d’une pension d’un agent sorti en2005 avec une pension minimum d’unmontant de 7 500 DA se retrouve en 2014avec une pension de 19 650 DA (c'est-à-dire plus de 2 fois et demie la pensionpréliminaire).

2- Pension d’un cadre moyen : le mon-tant d’une pension d’un cadre moyen sortien 2005 avec une pension d’un montantde 18 033 DA se retrouve en 2014 avecune pension de 40 558 DA (c'est-à-direprès de deux fois et demie la pension pré-liminaire).

3- Pension d’un cadre supérieur : lemontant d’une pension d’un cadre supé-rieur sorti en 2005 avec une pension d’unmontant de 35 976 DA se retrouve en2014 avec une pension de 74 595 DA(c'est-à-dire plus de deux fois la pensionpréliminaire).

Raisons du mécontentement des retraités à propos

des 5% de revalorisationCependant le taux moyen général de la

pension ne représente aujourd’hui que65% du salaire moyen général. Mais pour-quoi donc nos retraités sont mécontentspar l’attribution d’une revalorisation de 5%en ce mois de mai 2015 alors qu’il y a euune augmentation sensible des pensions ?

Pour 4 raisons au moins : 1- Nous savons tous que la valeur du

dinar a dérapé depuis 1991 où 1 dollarvalait 18 dinars alors qu’il n’était que de0,88 dinar en 1970. Actuellement le dollarfluctue entre 75 et 80 dinars (en vérité ilest coté à 140 DA au marché parallèle).Ce dérapage du dinar par rapport à ladevise a un impact négatif sur les produitsimportés destinés aux ménages. Or, les pensions, comme les salaires,

sont libellés en dinars mais les prix desproduits varient en fonction du dollar. Ce paradoxe fait que le taux officiel

d’inflation est biaisé malgré sa compres-sion par les artifices de subventions d’Etat(60 milliards de dinars débloqués en 2014pour le soutien des prix).

2- L’évolution du taux officiel de l’infla-tion pour 2015 prévu par la loi de financesest de 3%. La question qui se pose est :qu’en est-il de l’inflation réelle ? En réalitéce taux de 3% est allègrement dépasséen raison des prix annoncés par les opé-rateurs économiques. Cette loi de finances ignorait qu’entre

octobre 2014 et avril 2015 : - la viande de veau est passée de

850,00 à 950,00 DA, soit une augmenta-tion de 12 % ; - la sardine fraîche est passée de

350,00 à 600,00 DA, soit une augmenta-tion de 71% ; - le haricot vert est passé de 160,00 à

250,00 DA, soit une augmentation de 56% ;- le poulet évidé est passé de 300,00 à

360,00 DA, soit une augmentation de 19%.D’autres produits ont augmenté tels

que la semoule (50%), les lentilles (18%),le couscous (35%), le concentré detomates (11%), etc. Seuls les produitssoutenus sont restés stables. En résumé,les biens alimentaires ont subi une haussed’au moins 10% et les produits agricolesune hausse d’au moins 17%, provoquantune inflation de 13% au minimum. Lespopulations liées à la sphère commercialevivront à l’aise car elles ne paient pas oupeu leurs impôts et ils répercutent auto-matiquement toute augmentation dansleur prix de vente aux consommateurs. Ilsannoncent d’ores et déjà une hausse desprix de leurs produits de 20 à 30% en rai-son de la baisse du dinar. En fin de comp-te, le pouvoir d’achat des Algériens va iné-luctablement s’éroder de plus en plus en2015. L’année 2015 finira mal pour lecouffin de la ménagère.

3- La troisième raison concerne le non-recouvrement de toutes les sommes descotisations sociales. Plus de 4 millions de travailleurs occu-

pent un emploi dans différents secteursd’activité sans aucune déclaration à lasécurité sociale. Que font les contrôleurspour récupérer les milliards de pertes quesubit la Cnas ? Pourquoi n’a-t-on pas misen œuvre la nouvelle Caisse nationale derecouvrement ?

Recettes nettement minorées parmanque de maîtrise dans

le recouvrementEn conséquence, les recettes glo-

bales de la CNR arrêtées par la Cnasdepuis 2012 ont augmenté anormalementet irrationnellement dans la mesure oùl’évolution moyenne annuelle observéeavant cette date tournait autour de 10%au moins pour chaque nouvelle année. De ce fait, les recettes prévisionnelles

de ces dernières années sont nettementminorées par le fait d’un manque de maî-trise dans le recouvrement.

4- L’évolution vertigineuse desdépenses de retraite engendrée par l’or-donnance 97-13 : depuis 1997, la CNR apris en charge l’ordonnance 97-13, relati-ve à la retraite proportionnelle et sanscondition d’âge. Pour la seule année2013, l’effectif des retraités proportionnelset sans condition d’âge sortis en retraites’élevait à 74 500 pour un nombre deretraités à 60 ans de 42 116 (soit 6,3retraités proportionnels pour 3,7 retraitésnormaux sur 10). Près de 50% du budgetsont nécessaires pour couvrir leursdépenses de prestation. Il y a lieu de sou-ligner qu’avec cette somme (environ 250à 300 milliards de dinars), la Caisse deretraites aura toute latitude de réalisertous ses objectifs et prévoir une revalori-sation de 15%. Cette situation, si elle

venait à perdurer, provoquera un déséqui-libre financier dans un avenir trèsproche. Les retraités sont conscients decette situation alarmante mais ne peuventrester les bras croisés et attendre la fin dusystème de retraite par répartition,patiemment conçu pour servir de généra-tion en génération. Pour cela, ils deman-dent l’abrogation de l’ordonnance 97-13ou la compensation financière de ce typede retraites.

RevendicationsComme nous l’avons indiqué au début

du rapport, la FNTR-UGTA entend sollici-ter les autorités publiques afin de prendreen charge effectivement nos revendica-tions déjà exposées depuis fort longtempset qui méritent toute l’attention nécessai-re, dans un esprit d’équité et de justicesociale, pour une amélioration consé-quente du pouvoir d’achat.

Nous en rappelons les principales, àsavoir :

1- Relèvement de la majoration pourconjoint à charge au même titre que lesretraités militaires.

2- Amélioration du pouvoir d’achat enrétablissant le montant de la pension mini-mum à 100% du SNMG, ceci en relationavec l’abrogation de l’article 87 bis. Les travailleurs partis en retraite

depuis 1994 ont eu des salaires de baseamoindris par l’application de l’article 87bis. (Il est à préciser que le sort du décretn° 94-05 est lié étroitement au décretn°94-03 qui a rajouté l’article 87 bis à la loin° 90-11 relative aux relations de travail.Ces deux décrets ont été promulgués à lamême date. Ils devaient être abrogésensemble en 2014).

3- La nécessité d’une actualisation despensions par : a- Soit l’octroi de 2 ou 3 taux de reva-

lorisation avec un taux supérieur pour lespensions liquidées entre 1984 et juillet1996, un taux intermédiaire pour les pen-sions liquidées entre août 1996 etdécembre 2007 et un taux inférieur pourles pensions liquidées à compter de jan-vier 2008. b- Soit la mise en œuvre d’un mécanis-

me d’indexation des pensions en fonctionde l’évolution du salaire de poste des tra-vailleurs en activité.

4- La révision du seuil d’exonération del’IRG des pensions de moins de 25 000DA au lieu de 20 000 DA, la réduction decet impôt de 80% à 20% par taux dégres-sifs pour toutes les pensions variant entre25 000 DA et 60 000 DA et une réductionde 10% pour les pensions supérieures à60 000 DA. L’impact financier pour le Tré-sor public est, en réalité, très insignifiant. En conclusion, nous sommes convain-

cus que les problèmes qui nous préoccu-pent trouveront une oreille attentive dansle cadre d’un dialogue entre la tutelle et lepartenaire social représentant les retrai-tés. A cet effet, nous faisons appel à SonExcellence Abdelaziz Bouteflika qui a tou-jours répondu favorablement au cri dedétresse des vieux travailleurs.»

Les membres de la Commissionexécutive fédérale (CEF) de la FNTR

RAPPORT MORAL D’ACTIVITÉS 2014-2015 DE LA FNTR

Etat des lieux et propositions à la cléNous avons reçu de la FNTR le 31 mai

2015 via Internet, et nous l’en remercions,le rapport moral d’activités de sa directionnationale : c’est une agréable surprise,n’ayant plus eu de nouvelles de cette orga-

nisation depuis plusieurs années, et nesachant plus si elle existait encore ! LaFédération nationale des travailleurs retrai-tés — affiliée à l’UGTA — était pratiquementen hibernation depuis quelque temps. Est-

ce le réveil pour la durée ? Au vu de sonimportance, nous publions ce rapportdans son intégralité et lançons un appelaux lecteurs pour en débattre.

Djilali Hadjadj

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

Page 16: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 9 juin 2015 - PAGE 17

[email protected]

PHOTOS : DR

Flan decourgettes

au chèvre frais

Faites revenir 10 minutes environ dans un peud’huile d‘olive un oignon

et 4 courgettes coupées en dés.Mélangez ensuite avec 4 œufs battus, 100 g defromage de chèvre frais et 15 cl de crème fraîche.

Assaisonnez. Versez dans des verrines etenfournez au bain-marie à 180°C pendant

20 minutes environ.

Tarte au flan250 g de pâte brisée, 100 g de sucre en poudre, 50 g defarine, 50 g de maïzena, 3/4 de litre de lait, 4 œufs, 20 cl

de crème fraîche, 1 cuillerée à café de vanille

Etalez votre pâtebrisée et placez-ladans votre moule àtarte fariné.Recouvrez d'unmorceau de papierd'aluminium etversez dessus desnoyaux secs (pourcuire ainsi les fondsde tarte bien àplat). Faites cuirece fond de tartependant 20 minutesà 180°. Dans unecasserole, faiteschauffer les 3/4 delitre de lait. Dans unsaladier, mélangez les œufs, le sucre, la farine, la maïzena,le lait chaud, la vanille et la crème fraîche. Faites cuire aubain-marie jusqu'à épaississement de la crème : dès que lacrème nappe la cuillère, éteignez le feu. Versez votrepréparation sur votre fond de tarte mi-cuit. Cuisson : 45 minutes à 180° (th. 6) dans un four préchauffé.

La camomille Les chercheurs ont observé que laconsommation régulière decamomille (principalement sous laforme d'infusions) pouvait réduire de29% toutes les causes de mortprématurée. Rien que ça !

Un petit bémol : ces - incroyables -résultats ne fonctionnent que sur lesfemmes. Et les chercheurs n'ont pas(encore) réussi à comprendrepourquoi. «Nous allons mener une étudecomplémentaire afin de creusercette piste», explique le Dr BretHowrey, l'un des auteurs de l'étude.En attendant, adieu le café, nousvoilà converties à la camomille !Attention ! Camomille et anticoagulants ne fontpas bon ménage...L'eau de camomille, on l'adopteaussi dans notre routine beauté !

Bien vieillir, rester jeune et enpleine forme : activité, soinsde soi, prévention,alimentation... Tout savoir sur l'art de vieilliren pleine forme !1- Faites de la prévention :Toutes les maladies, surtoutle stress, accélèrent levieillissement de l’organismecar celui-ci «surproduit» alorsdes radicaux libres. Or, unebonne hygiène de vie et unealimentation riche en fruits etlégumes peut prévenir denombreuses maladies. Eneffet, une alimentationéquilibrée est nécessaire àl’organisme que l’on soit enpoids normal ou en surpoids.Pour ce faire, suivez les

règles suivantes : • choisissez les aliments quivous conviennent et vousapportent les élémentsnécessaires au bonfonctionnement del’organisme ;• équilibrez vos repas : pasd’excès suivis de restrictions,bonne régularité du rythmedes repas dans la journée etdans la semaine.2- La majorité des femmes deplus de 55 ans pensent qu’il fautmanger moins pour rester jeune.Ce n’est pas nécessaire, carnos besoins restent stables.Pour les couvrir, nous devonsapporter au moins 1500calories sous formed’aliments riches ennutriments (fruits, viandes,légumes, poissons, produitslaitiers, œufs…). Lorsqu’onprend de l’âge, notre corpsabsorbe de moins en moinsbien les vitamines et lesutilise de plus en plus mal.C’est pourquoi il fautaugmenter l’apport en fruits etlégumes et baisser laconsommation des produitstransformés. 3- Notre visage est constammentexposé aux différents agentsatmosphériques. Pas étonnantqu’il vieillisse plus vite.Protégez-le avec des crèmeshydratantes contenant desfiltres anti-UV. Ne vousexposez pas trop souvent ausoleil. En fait, notre corps a

besoin de vingt minutes delumière du soleil par jour. Au-delà, on accélère sonvieillissement.4- La meilleure résolution est dequitter son joli canapé etpratiquer une activité physiquerégulière pendant quinze àtrente minutes par jour, aumoins trois fois par semaine.Les mouvements permettentde maintenir convenablementla colonne vertébrale etassurer ainsi un bonmaintien. Les meilleurs sportspour perdre du ventre sont :la natation, la marche et lagymnastique aquatique quifont muscler les abdos endouceur, la danse, les coursd’abdos fessiers évidemment,qui améliorent la tonicité, etaussi la corde à sauter et lejogging ! 5- Pensezà hydrater l’épidermematin et soir en utilisant unecrème de nuit nourrissante,qui va aider la peau à trouverson éclat. Les huiles puresfont le plus grand bien à lapeau. L’huile de rosemusquée et l’huile d’argansont deux huiles possédantdes propriétés cosmétiquesexceptionnelles. 6- Vous entraînez votre corps etcela vous paraît normal ?Continuez toute votre vie àfaire marcher votre esprit.Plus il fera de gymnastique,plus vos fonctions cérébralesseront bien entretenues.

L’art de vieilliren pleine forme !

La peau des hommes estplus épaisse et donc plusrésistante. Mais, mieuxvascularisée, elle produitplus de sébum, d'où unepeau plus grasse que celledes femmes et donc sujetteaux boutons et points noirs.Le vieillissement cutané estégalement différent selon lessexes. Chez l'homme, lesrides apparaissent plustardivement, mais serontplus profondes. Le rasageconstitue une agression

quotidienne vis-à-vis de lapeau délicate du visage, quifavorise notamment boutonset poils incarnés. De plus, endétruisant le filmhydrolipidique, composé desébum et de sueur, il prive lapeau d'une barrièreprotectrice. La peau tire,s'irrite plus facilement aufroid, lors du nettoyage ausavon, en cas de stress, defatigue. Elle se déshydrate,perd en résistance et entonicité.

La peau des hommes, enpratique Alors, aucune honte à utiliserla crème de votre femme,mais mieux vaut choisir cellequi vous convient le mieux.Les laboratoirescosmétiques proposent delarges gammes decosmétiques pour hommes,profitez-en. N'oubliez pas,c'est la régularité quicompte, pas le nombre deproduits achetés.

INFOVous êtes enhypoglycémieNormalement, votre glycémiedevrait se situer entre 70 et100 mg/dl, lorsqu'elle estmesurée hors des repas. Mais

si elle tombe au-dessous de70 mg, que ce soit à cause dudiabète ou parce que vouspratiquez une activitéphysique à un rythme intensif,vous risquez d'en ressentir leseffets, notamment sur latranspiration. L'un dessymptômes de l'hypoglycémieest une transpirationexcessive et une peau moiteet froide, notamment dans lanuque. Prenez vite quelquechose pour faire remontervotre taux de sucre.

Pour bienbronzer, il fautprivilégier lesbons alimentsdans vosmenus !

ENPRATIQUE- Voustrouverez lavitamine C etla bêta-carotène dansles légumeset les fruitsfrais de l'été.Consommez-les depréférence encrudité ousous forme dejus, pour uneteneurvitaminiqueoptimale. Les meilleuressources estivales de lavitamine C : la fraise, lespoivrons, la tomate. Les champions toutescatégories pour la bêta-carotène : la mangue, lesabricots, le melon, lescarottes, les pêches jaunes,les épinards, la pastèque.Pensez-y dans vos menus.

- La vitamine A estabondante dans le foie, l'œuf(le jaune), le poisson gras,ainsi que le beurre et lesfromages : des aliments à nepas supprimer totalement devotre alimentation, bien sûr ! - La vitamine E estessentiellement apportée parles huiles végétales,notamment de tournesol : àutiliser régulièrement pour

cuisiner ouassaisonner.Elle est aussiprésentedans lesamandes etnoisettes, etles légumesfrais (uneautre bonneraison de nepas lesoublier dansles repas). - Le séléniumest d'abordfourni par lescrustacés, lesfruits de meret lespoissons :des alimentsqu'ondégustevolontiers

l'été, tant mieux ! Et aussipar les champignons, l'ail etl'oignon, ainsi que lescéréales complètes.A savoir : évitez deconsommer de grandesquantités de céleri ou defenouil, qui renferment despsoralènes pouvantsensibiliser la peau etfavoriser les coups de soleil.

Manger bronzé !

Comment faire peau neuve au masculin

Page 17: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

des dix meilleurs buteurs de la Ligue II (2014/2015).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Coach de l’ES Sétif»

1- MERZOUGUI

2- NOUBLI

3- BELKACEMI

4- CHIBANE5- BOULAÏNINE6- LEMHANE7- ZEGHLI

8- GUERRAB9- NEZOUANI10- BOULAOUI-DET

MOT RESTANT = KHEIREDINE MADOUI

M I C H I B A N E B O UE C A K L E B I L B U LM E R Z O U G U I N O AK A U G E IH N O H Z NE I Z L E II B E I N NR O N B A R R E U G A EE U L A O U I D E T H LD I N E M A D O U I M E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L A M P A D A I R E S - R U A SE G O U T - M O - L U S - N B AT E L S - F I D E L E - S E U LT N E - R O - E T E - S E - S IR T - V E U L E S - B E R N E RE - L I T R E S - N A R R E R AS A - R O B E - P A R I E S - I- I B E R E - S E V R E E - V TA M I E S - A U T R E S - C E -F E R S - O - R - E R - B A N CF E R - F U S E E S - L A V E RA S - D U R I T E - F I N I R AI - T A G - E E - T O M A T E SR I N G A R D - L E - A N E - SA D O U C I - V O R A C E - M E- E - E E - R E U N I E - P A UR A T S - S E R V I T - F O U SO L E - M A N G E E - D I N D E

I E - B A R D E S - V I L - I S- - P R U D E S - P O N E Y S -F R O I D E S - T O U A T - S EO U R D I S - T I R E R - F E RI - T E T - G A R C E - M A N OS T E S - D O R E S - C E N T S- N E - T I B E T - C O R S - IP A - L E V A S - F I N E - C OI - M A T A I - R I D E - P I NC O N S E N T I R A - S E R A S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E L K A R O U I - P R E V UH O T E L - O R - L A C E R E SI L E S - P U N I S - A G I - MC E S - E U T E S - R - E G E EH T - E T R E S - M O R N E - LE - E P I E - - - - S U T - E HM I S E R E - - - - E T - C P A- O T E E - - - - - S - L O I R

O D E S - S I L E X - M E N E RR E E - M E L E E - V I S E - AA S - M A R E S - N O T E - P CN - S E R A S - C A L E - B A H- P A R O I - P R I E - A C T -S I C - C L U B A F R I C A I N

LETTRES DELETTRES DEMORBIHANMORBIHAN

- - - A U X M O I N E S - -- - - - - L O R I E N T - -- - - - - F R A N C E - - -- - - Q U I B E R O N - - -- - - - - V I G N E - - - -- - - - - - H E N N E B O N- - - H O U A T - - - - - -- - - V A N N E S - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 9 juin 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Exprime----------------Proposition----------------Plante

Souffles----------------

FoncerSon

poste

Article----------------Ex-JSK----------------Subtiles

Cube----------------Radium----------------Tellure

Arsenic----------------Article----------------Filet d’eau

Iridium----------------

MiseOrient----------------Durée----------------Fixée

Caché----------------

MétalElémentchimique

Propriété----------------

LavePays

----------------Traîneaux

Organe----------------

AstateMonnaies----------------Préposition----------------Foot à Alger

Radié----------------

RincéeRangs

----------------Toit

Actinium----------------

Note

Sélectionqu’il

entraînaArticle

----------------Chauffer

Feuilles

Relatif----------------

ProvoquaFlou

----------------Auberge

Pulvérisé----------------

Ravir

Astate----------------

Trolley

Comparatif----------------Sur le quai----------------Contrat

Rictus----------------Dans levent----------------LisseCoûta

----------------Ville du

carnaval

Nazis----------------Périmètres----------------Choix

Vase----------------Bourbier----------------SituéCertains----------------Vint----------------Cérium

Viril----------------

PalpeTerrain

----------------Xénon

Ego----------------

Villeengloutie

Détestera----------------

HurleVante

Sonex-club

Roche----------------

Titre

1- CAPITALE

2- FLEUVE

3- PAYS

4- PEUPLE

5- LAC

6- VILLE

7- MER

8- MUSÉE

MOSCOVIE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Moscovie

Page 18: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 9 juin 2015 - PAGE 19

Bonbon----------------De nouveau

Monnaie----------------

MincesGaz

----------------Songea

Part (ph)----------------Piège (ph)----------------Racle

Possédé----------------Francium----------------Lac

Ile----------------Enlever----------------Wilaya

Hélium----------------Polonium----------------BranchéAdresse----------------Pronom----------------Organisationinternationale

Nombre----------------Dans legrain----------------Rigole

Ecole----------------Artère----------------DécombreRush

----------------De mêmes

parents

Echéance----------------A payer----------------Figure

Praséodyme----------------

PrénomTotalité----------------Pays----------------Blocages

Ville deFrance

----------------Peints

Séries----------------Syndicat----------------Argon

Dans la droite----------------Décodée----------------Exprimes(dés)

Clou----------------Dans legosier----------------CombatFin de nuit

----------------Lettres deSydney

Diplôme----------------Accrocha----------------Cruel

Pays----------------Mois----------------MiseConfiée----------------Près deTiaret----------------Soustrait

Empesta----------------Pièced’échec----------------ObèseOued àChlef----------------Coachbelge

Ile----------------

Mesure

Fin deséries

----------------Arme

Ville du Mali----------------

ReliefLaissent

faire----------------

Appareil

Patron----------------Sans le sou

Meurt----------------

FatalSoldats

----------------Rassembleur

Instruments----------------

RuséSorcier

----------------Quémande

Ile----------------Molybdène----------------Environs

Dans lajetée

----------------Revers

Demi-tour----------------

Jeu

Messe----------------

Peuple

Titane----------------Egarer----------------FigureMolle----------------Peuple----------------Oiseaux

Organisationinternationale----------------Possessif

Mesure----------------Préposition

Peuple----------------N’a qu’un

œil

Robe----------------Magiciens

Ville duMaroc

----------------Fruit

Pays----------------Cheptel----------------ComprisBranché

----------------Exploration

Arme----------------

DifficilesEx-ENTV

----------------Coutumes

Pronom----------------

VientBarrage

----------------Vagues

Est obligé

Près deMarseille

----------------Accès

Traîneaux----------------Cube----------------PériodeLocomotives----------------

OrnesMoelleux

----------------Pronom

Cité antique----------------Mi-glossine

Gosses----------------

IncitaCouleur

----------------Brin

Lettres deTunisie

----------------Velu

Orifices----------------

AperçoisIngurgite

----------------Méchante

Quais----------------

GrosRécent (inv)

Pronom----------------Ville suisse

Venelle---------------

ArméeTue

----------------Apprécie

Aliénés----------------

NouveauPossessif

----------------Théâtre

Extrait----------------

EuropeSoirée

----------------Mépris

Shoot----------------

Chrome

Rompu----------------

TableauEteinte

----------------Armée

Divinités----------------

Dent

Conviction----------------

Siège

Page 19: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 9 juin 2015 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATION

DEMANDES D’EMPLOIJeune homme, la trentaine, père de famille,sérieux, 10 ans d’expérience cherche emploicomme chauffeur dans société nationale ouprivée, peut se déplacer sur tout le territoire

national. Tél.: 0559 80 74 04 NS

–––––––––––––––Chauffeur professionnel, léger, lourd et engins,

possédant expérience, cherche emploi.Tél.: 0542 72 62 77 NS

–––––––––––––––Père de famille, 28 ans, cherche emploi

comme chauffeur toutes catégories.Tél.: 0558 70 48 37 NS

–––––––––––––––Homme, 47 ans, cherche emploi comme

gardien de nuit. Tél.: 0554 57 15 26 NS

–––––––––––––––JH, 28 ans, TS en commerce international,

maîtrise informatique (Illustrator et Photoshop),possède permis de conduire, un an d’exp.comme représentant commercial, cherche

emploi, Alger. Tél.: 0555 93 48 80 NS

–––––––––––––––JH, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur

polyvalent avec sa voiture, Alger. -0550 458 226 F140238

–––––––––––––––JH, 26 ans, licencié en informatique, cherche

emploi à Alger et ses environs.Tél.: 0696 83 58 25 F136095/B11

–––––––––––––––Homme, retraité, âgé de 56 ans, habitant

Alger, sérieux et très organisé, ayant32 années d’expérience dans l’administration,

maîtrise parfaite des langues française etarabe, très bonne connaissance en

informatique (Word et Excel), prend en charge,pour société étrangère, travaux de secrétariat,

saisie, traitement de texte, traitement decourrier et réponse, comptabilité (paiement

factures et situations comptables),déplacements vers les administrations,

disposant d’un véhicule. Téléphonen° 0550 18 97 10 et 0669 98 22 46 F140205

–––––––––––––––JH, ingénieur génie civil (VOA), expérience de7 ans, possède permis de conduire, recherche

emploi sur le territoire national.Tél.: 0772 99 52 64 - 0664 75 48 95 F136098/B11

–––––––––––––––JH, père de famille, possède véhicule neuf,

cherche emploi comme chauffeur.Tél.: 0667 25 27 81 F140151

–––––––––––––––Homme, 38 ans, cherche travail, polyvalent,

avec son véhicule, Alger. Tél.: 0777 68 49 58F140074

–––––––––––––––JF, bac+5, véhiculée, exp. 4 ans dans la

délégation médicopharm., cherche emploi.Tél.: 0542 22 23 40 F140037

–––––––––––––––JH, 37 ans, cherche emploi comme chauffeur

avec sa voiture, Alger. Tél.: 0561 49 61 06 139927

–––––––––––––––Jeune homme cherche emploi comme

chauffeur ou agent de sécurité.Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS

–––––––––––––––JF cherche emploi comme femme

de ménage à domicile, couchante, à Alger

et environs. Tél.: 0553 44 49 79 F136080

–––––––––––––––Père de famille cherche emploi comme chef de

parc, mécanicien, permis de conduire toutescatégories, expérience de 30 ans.

Tél.: 0555 38 62 44 NS

–––––––––––––––F. sérieuse cherche travail comme femme de

ménage dans société ou hôtel ou autre -Non sérieux s’abstenir. Tél.: 0561 59 03 37 NS

–––––––––––––––Jeune homme, possédant véhicule, sérieux,

cherche emploi comme chauffeur dans sociéténationale ou privée. Etudie toute proposition.Libre dans l’immédiat. Tél.: 0669 11 90 12 -

0550 18 97 10 F139725

–––––––––––––––JH, célibataire, sérieux, 30 ans, 2 annéesd’expérience comme agent de sécurité,

cherche place stable dans société privéeou étatique. Tél.: 0772 69 96 53 NS

–––––––––––––––Père de famille, résidant à Dély-Ibrahim,

véhiculé, ch.emploi comme chauf.-démarch.,30 ans d’exp. Tél.: 0554 99 22 97 F139961

–––––––––––––––JH, 35 ans, licence en traduction et

interprétariat, spécialité arabe-français-anglais+ 5 ans d’expérience, véhiculé, cherche emploi

dans le domaine. Tél.: 0669 894 982 F140050

–––––––––––––––Jeune dame cherche emploi comme chauffeur,possédant permis de place, dans une société

privée ou chez une famille. Tél.: 0555 48 41 66 –––––––––––––––

Chef-cuisinier, 26 ans d’exp., spécialitéorientale, occidentale et gastronomie, cherche

emploi. Tél.: 0556 54 09 67–––––––––––––––

Jeune fille cherche emploi comme garde-enfant ou garde-malade. Tél.: 0556 10 44 36

–––––––––––––––JH cherche emploi comme chauffeur avec sa

voiture, Kangoo commercial, année 2015,dans une société privée ou étatique.

Tél.: 0777 09 25 03 F140167

–––––––––––––––JH, licence en sc. commerciales et financières,

exp. dans le dom. comta, finance, administ.,cherche emploi. Tél.: 0561 252 007

–––––––––––––––Architecte expérimenté sur travaux d’études etdécoration (2D/3D), rénovation des façades,

cherche emploi, lieu Birtouta ou Dély-Ibrahim.Tél.: 0552 25 74 50–––––––––––––––

JH, 26 ans, diplômé en architecture, 2 ansd’exp., cherche emploi dans le domaine, dans

une entreprise ou un bureau d’études.Tél.: 0555 81 97 18 - 0773 42 42 52

–––––––––––––––

JH, inténieur d’application bâtiment, chercheemploi. Tél.: 0662 10 86 88

–––––––––––––––Jeune bachelier avec permis de conduirecherche tout emploi. Tél.: 0550 41 77 99

–––––––––––––––Conducteur d’engin, pelle hydraulique, avec

permis de conduire, cherche emploi.Tél.: 0669 85 74 87–––––––––––––––

JH, comptable, exp. 10 ans, PC Compta,PC Paie, ayant CAP et CMTC, réside à

Réghaïa, ch. emploi. Tél.: 0554 62 25 58–––––––––––––––

Maçon, spécialiste en faïence et dalle de sol,cherche emploi. Tél.: 0554 39 66 89

–––––––––––––––Père de famille, possède permis de cond.toutes catégories, cherche emploi comme

chauffeur. Tél.: 0667 25 27 81–––––––––––––––

Ingénieur en génie civil, maîtrise out.informatique, 7 ans d’expérience comme ing.de suivi de chantiers, cherche emploi dans le

dom. Mob.: 0554 68 08 64–––––––––––––––

Licenciée en sc. éco., opt. monnaie, finance etbanque + DESS en audit : copta et finance,

6 ans d’exp. dans Sté multinat. comme cadrecomptable, chargée de la trésorerie, chargée

de la douane, maîtrise comptabiliçtéapprofondie, finance, import-export et

logiciels : SAGE, PC Compta, EPRI, chercheemploi dans Sté nationale, privée ou multinat.

Tél.: 0552 90 36 80 –––––––––––––––

Licenciée en sc. de gestion, spéc. finance,6 ans d’exp. dans une multinat. comme

comptable chargée de la trésorerie, maîtrisecompta et finance + logic. EPRI, SAGE,

PC compta, cherche emploi dans une Sténationale, privée ou multinat.

Tél.: 0554 79 44 79–––––––––––––––

JF cherche emploi comme secrétaire dedirection, exp. 5 ans, diplôme universitaire,

dans Sté étatique ou privée, environs d’Alger-Centre. Tél.: 0558 23 40 66

–––––––––––––––T. sup. informatique gest., 9 ans d’exp.,

cherche emploi comme assistantecommerciale dans domaine ou autre, Alger et

ses environs. Tél.: 0673 32 46 34 –––––––––––––––

JH, lic. en sc. commerciales et financiières,exp. dans le dom. comptabilité, finance,

administration, cherche emploi.Tél.: 0561 25 20 07–––––––––––––––

JH, 26 ans, TS en maintenance informatique,cherche emploi. Tél.: 0673 78 31 03

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. : 021 67.06.58 -

021 67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,

RN n° 24, Boumerdès-villeTél./fax : (024) 79 40 72

Email : [email protected]

19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76Télex : 81095

BLIDA103, Avenue Ben-Boulaïd Blida

Tél./Fax : 025 40.10.10-

Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif.

Tél. : 036 82 11 11

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél./Fax : 026 12 87 04Tél. : 026 12 87 01

MASCARARue Senouci Habib

Maison de la presse.Tél.Fax : 045 80.28.43

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 29 19

E-Mail :[email protected]

m

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ

2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52IMPRESSION

Centre : S.I.A AlgerEst : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : MPS

Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

PRO-INFO lance spécial vacances 2015, cours accélérés en français, anglais,infographie, pour enfants, ados et adultes. — 6, rue Richelieu, Alger-Centre. -

021 73 50 28 - 0560 42 21 12 F140243

COURS DE VACANCES 2015 pour enfants, ados et adultes. Cours de français,anglais, infographie, 3D, vidéographie. — PRO-ADVANCES - 136, Bd Krim-

Belkacem, Alger. - Tél.: 021 23 06 53 - 0560 42 34 52 F140243

IMA forme en prise de vue, montage, site web, infographie, Java, C#, Delphi, Internet, bureautique, vidéosurveillance, électricité bâtiment, maintenance (photocopieurs,micros, smartphones, tablettes), électronique, installation des réseaux, routeurs, switch, Autocad, 3DSMax. - 023 51 07 20 - 0551 95 90 00 F363/B1

Perdu permis deconduire au nom de

M. SOUISSIMAYOUF.

Prière à toutepersonne qui l’a

retrouvé d’appelerau numéro :

0661.51.80.94Bonne

récompense. N.S.

Créateur de saveursPâtissiers-traiteurs nous serons

le compagnon idéal pour vos fêtes et réceptions.

Avec raffinement et délicatesse, nous vous proposons une palette

illimitée de :* Mignardises (orientales et occidentales)

* Gâteaux artistiques* Gastronomie (tout genre de cuisine).

Cité du 11-Décembre-1960n°54, Dély-Ibrahim, Alger

0555 85 63 20Email : [email protected]

Page 20: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Vends F4, 3e étage, cité La Radieuse, El-Harrach. Tél.: 0551 11 39 04

––––––––––––––––––––Vends appartement F3 de 62 m2 au RDC

en plain centre d’Alger, au 03, rueLemercier, Alger, avec accessibilité à

tous les services, stationnement,garantie, conviendrait parfaitement pour

une activité professionnelle ou habitation,voisinage tranquille.

Prix : 11 000 000,00 DA négociable. -Contactez : 0674 74 88 29––––––––––––––––––––

A vendre appartement en semi-fini, d’unesuperficie de 69 m2, au rez-de-chaussée,

à l’entrée de la ville de Tigzirt, plusexactement au lieudit Haga. Le projet est

en cours et la fin des travaux dans18 mois. Prix 360 millions par tranche.Tél.: 0556 77 24 48 - 0558 69 40 61

F119941/B13

––––––––––––––––––––Ag. vnd F3, 2e ét., Claude-Debussy,

Alger. - 0771 210 441 F140234

––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––Annaba - A louer immeuble récent de

4 étages, actuellement occupé parl’INSIM, situé sur le boulevard du 1er-

Novembre ou sont situés banquesnationales et étrangères, assurances et

palais des finances. Libre à partir du1er juillet. Tél.: 0771 57 83 24 NS

––––––––––––––––––––Loue hangar avec frigo, B-El-Kiffan. -

0666 05 62 56 F140244

––––––––––––––––––––Particulier loue à Tigzit-sur-Mer

bungalows F3, meublés (pied dans l’eau,durant les périodes suivantes : 1. Une

semaine à partir du jeudi 11/6 au17/06/2015 et tout le mois de Ramadhan(en week-end, semaines, petits séjours).— 2. Session de 14 jours, du 19/07/15

au 01/08/2015 - Session de 14 jours, du03/08/15 au 16/08/2015 - Session de

14 jours, du 18/08/15 au 31/08/2015. —3. Du 02/09/2015 au 30/09/2015 (enweek-end, semaines, petits séjours).

Tél.: 0560 41 10 31 F119939/B13

––––––––––––––––––––VILLAS

––––––––––––––––––––Vends carcasse à Bouzaréah,à proximité du lycée Petit-Bois,

surface 590 m2, 7 niveaux.Tél.: 0771 65 27 20 NS

––––––––––––––––––––Béjaïa, vds villa R+1, ou échange contre

appart. Tél.: 0775 02 97 49 F143783/B4

––––––––––––––––––––Ag. vnd belle villa Ouled-Belhadj,

250 m2 - 0771 210 441 F140234

––––––––––––––––––––TERRAINS

––––––––––––––––––––Vends 400 m2 à Heuraoua(commercial), vends F4, F3,

Bordj-El-Bahri. Tél.: 0550 80 13 88 F420/B4

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX

––––––––––––––––––––Vends local, 130 m2, situé au

124, rue Didouche-Mourad, Alger.Téléphone : 0551 20 22 06 NS

––––––––––––––––––––Loue local Alger-Centre pour commerce

ou agence. Tél.: 0662 10 86 88 F140221

––––––––––––––––––––Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville,locaux aménag., surf. 40 m2, pour siègesociété, ag. tourisme, cabinet médical,

huissier, notaire, avocat. - 0553 580 763- 0560 250 210 HB F390

––––––––––––––––––––PROPOSITIONSCOMMERCIALES

––––––––––––––––––––Je cherche un partenaire pour fabrication

articles en plastique. - 0550 12 19 76F140240

––––––––––––––––––––PROSPECTIONS––––––––––––––––––––

Cherche achat F1, F2, F3, F4, Alger. -0552 660 444 F140236

––––––––––––––––––––Cherche location F1, F2, F3, F4 à Alger.

- 0552 660 444 F140236

––––––––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 9 juin 2015 - PAGE 21

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Vous voulez réussir la tessdirade votre fille ? Vous voulez que cejour soit le plus beau jour de savie ? Faites appel à une profession -

nelle au : 0554 92 23 08 NS

––––––––––––––––Réparation climatiseurs, machines à

laver, frigidaire, à domicile.Tél.: 0770 22 06 28 - 0662 63 19 23 NS

––––––––––––––––Cherche licence taxi, w. Alger.

Tél.: 0662 00 36 81 F140239

––––––––––––––––Ins. rép. clim., frigo, m. à laver. -

0665 72 79 73 F417

––––––––––––––––Meubles & électroménager !

Tout crédit. - Enlèvement sanspaiement. - 24 mois crédit sansintérêts. - Livraison immédiate. -Expo : Ô MARKET/SOLI - 16, rue H-B-Bouali. - Tél.: 0560 93 94 80/81

F392/B1

––––––––––––––––

AVIS DIVERS

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades • Circoncision.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assuréspar une équipe médicale et

para médicale qualifiée

Salon de coiffure situé à Dély-Ibrahimcherche coiffeuse qualifiée.

Téléphoner au : 0540 02 53 67 NS

––––––––––––––––Hôtel-restaurant Turquoise, Aïn-Taya,

cherche chef cuisinier, exp.,01 plongeur. - Fax : 021 86 85 80 F140237

––––––––––––––––

Importante société privée recrute unelicenciée en gestion économie ou

licenciée en comptabilité, maîtrise lagestion des stocks et la réception desclients. Expérience exigée minimum :

2 ans. Veuillez appeler autél.: 0550 80 80 02 - e-mail :

[email protected] F119938/B13

Restaurant à Alger cherche cuisinier, aide-cuisinière. Tél.: 0540 62 50 40 NS

Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

RÉPARATIONmachines à laver, réfrigérateurs, climatiseurs, à domicile.

Tél.: 0553 00 07 48 - 0770 10 41 36 NS

Malade cherche, très urgent,médicament : NORDILET

5 mg/1,5 ml. Tél.: 0557 27 32 46•••••••••••••••••••••••

Enfant malade cherche descouches 3e âge. Contacter tél.:0553 41 39 11

•••••••••••••••••••••••

Malade cherche couches pouradultes. Tél.: 0550 31 24 35

•••••••••••••••••••••••Urgent : petite fille de 6 ans,malade (tumeur du rein)

cherche médicament :ACTIMONYCINE D, 5 mg,

1,1 cc° - Contacter M. Mokhtariau : 0553 57 13 34 •••••••••••••••••••••••

ANNIVERSAIRES–––––----------------------Notre petit ange chéri

Gharbi Rania Ferielvenue au monde le9/6/2014.Tu es la joie et le bonheurde papy Youcef et djeddouKamel, ainsi que tes mamyset tes tatas, sans oublier les«khalous».Longue vie pleine de joie, santé et bonheur àl’occasion de ta 1re bougie.Les familles Gharbi et Benoudina. F136101/B1

–––––----------------------

CARNET

Vds Mercedes GLK, année 2014,ttes options, peu roulé.

Tél.: 0770 90 86 03 NS

––––––––––––––––––––

SOIR AUTO

AVIS DE RECHERCHE––––––––––––––––

M. Kriba Ali, domicilié aux Eucalyptus, cité AADL, Bt n° 6, appt n° 11, daïra de Baraki, cherchedemi-frère, née en France en 1951, de père algérien et de mère française. Nom du père Kriba

Grine. – Pour tout renseignement, veuillez contacter cette adresse. - Tél.: 0771 26 68 27

OFFRES D’EMPLOI

SOS… SOS… SOS…

ENTREPRISE DE TRAVAUXFORESTIERS ET D’AMÉNAGEMENT

D’ESPACES VERTS

AOUICHA-CHERIFAbattage • Elagage• Couronnement

d’arbres • Décorationde jardin et gazonnage• Bordures de jardins,

plantation,aménagement

de surfaces, nettoyage• Désherbage, piochage,tondeuse pour gazon.

0661 61 54 170771 60 90 890550 64 31 33 N.S.

Pâtisserieà Dély-Ibrahim

cherche :

• Aide-pâtissière(gâteaux orientaux)

• Femme de ménage

Téléphone :0555 85 63 20

N.S.

Entreprise de bâtiment,cherche pour ces

chantiers à Alger, unelocation longue duréede 2 grues à montagerapide (ENMTP ou équivalent).

Longueur de flèche 18 mDébut du contrat

(1re semaine de juin)Contact : 0560 93 30 53

N.S.

Page 21: Mohamed Antri Bouzar, P-dg d’ABM, condamné à 2 ans de ...

Les hommes n’aiment pas lesgrosses. Des trois modèles d’en-treprises connus – les souris ou

start-up, les gazelles et les éléphants –c’est ce dernier qui irrite le plus l’opi-nion publique, si l’on croit un récentsondage réalisé pour la Confédérationsyndicale internationale (CSI), publié àla veille du Sommet du G7, qui se tienten Allemagne (*).

Les données dont dispose la CSIdepuis trois ans traduisent une inquié-tude croissante parmi ceux qui viventde la sueur de leur front. En 2014, unprécédent sondage de la CSI dans 14pays avait révélé que 53% du revenufamilial de la population mondiale évo-lue loin derrière le coût de la vie.Couplée avec ceux qui ont déclaré queleur revenu était «resté le même»(29%), une écrasante majorité de lapopulation du monde (82%) estime queson revenu stagne ou régresse. Lemême sondage montre également que58% des personnes craignent ne paspouvoir survivre, contre 61% en 2013,et 60% en 2012. Les mêmes chiffresindiquaient pour 2014 que 60% despersonnes interrogées ressentent queles intérêts des entreprises pèsent troplourd dans l’élaboration des règleséconomiques, alors que 84% d’entreelles estiment que le citoyen lambdacompte pour du beurre. La mêmeannée, 62% souhaitent que leur gou-vernement fasse davantage pour atté-nuer le pouvoir des entreprises ; ilssont par ailleurs 82% à espérer que cemême gouvernement fasse plus pourassurer des «salaires équitables», ausens de décents, pour les travailleursdans leur pays. Ces données ont inter-pellé la CSI qui a décidé de cibler unéchantillon représentatif de neuf paysdéveloppés et en développement quicomposent 50% du PIB mondial.

Parallèlement, elle a commandéd'autres sondages dans trois pays«tournevis» (l’Indonésie, la Turquie et

les Philippines) où d’importants effec-tifs sont employés par des entreprisesmultinationales dans leurs chaînesd'approvisionnement.

Dans l’antre du capitalisme contem-porain - notamment l’Allemagne, lesÉtats-Unis, la France et le Royaume-Uni - seulement une personne sur cinqconsidère qu’on peut compter sur lesentreprises pour lutter contre le chô-mage.

Les résultats de ce sondage incitentSharan Burrow, secrétaire générale dela CSI, à rappeler au G7 le rôle crucialqu’il pourrait jouer en renforçant l’Etatde droit dans leur périphérie, là où jus-tement leurs entreprises réalisent leplus de profit : «Les nations du G7sont dotées de lois garantissant lesdroits fondamentaux des travailleurs etdes travailleuses dans leur proprepays. Elles peuvent garantir l’égalitéde traitement des travailleurs/eusesdans d’autres pays où opèrent lesentreprises établies dans les pays duG7, en étendant le même Etat de droitau-delà de leurs frontières.»

Compte tenu de la croissance deschaînes de valeurs mondiales, repré-sentant trois quarts du commercemondial, les grandes entreprises enga-gent des travailleurs et des tra-vailleuses aux quatre coins du monde,souvent indirectement à travers unechaîne de sous-traitants.

Sharan Burrow voit dans les résul-tats du sondage un appel des citoyensdu monde pour que les dirigeants duG7 « ne comptent pas sur les entre-prises pour s’occuper de leur main-d’œuvre dans le monde».

«Ils ne comptent pas sur elles pourleur verser un salaire décent, ils necomptent pas sur elles pour respecterleurs droits et ils ne comptent pas nonplus sur elles pour prendre la sécuritéau sérieux», a déclaré Sharan Burrow.

Le sondage fait ressortir troisgrandes tendances :

• qu’on ne peut pas compter sur lesentreprises multinationales pour s’oc-cuper de leurs travailleurs et que desréglementations plus strictes sontnécessaires (c’est ce que pensent55 % des personnes interrogées enAllemagne, aux Etats-Unis, en Franceet au Royaume-Uni) ;

• que la plupart des employeurs pri-vilégient le profit au détriment de lasécurité de leurs travailleurs (c’estl’avis de 80 % des personnes interro-gées en Indonésie, aux Philippines eten Turquie) - cette croyance est plusélevée en Turquie, où 89% des per-sonnes interrogées le pensent, contreau moins les trois quarts en Indonésie(77%) et les Philippines (75%) ;

• que les entreprises devraientpayer à tous leurs travailleurs un salai-re minimum décent – quel que soitl’endroit où ils se trouvent (plus destrois quarts (78%) des personnes enIndonésie, aux Philippines et enTurquie sont de cet avis).

L’exploitation des matériaux livre unpremier tableau pour évaluer laconfiance dans des entreprises mon-diales.

Les gens sont divisés sur lameilleure façon d'assurer que les tra-vailleurs à travers le monde bénéfi-cient d’un salaire équitable, de droitset de conditions de travail, mais la plu-part croient que des lois plus sévèressont nécessaires pour y parvenir. Ilssont 66% à le penser en Allemagne,54% en France et au Royaume-Uni etnaturellement nettement moins auxEtats-Unis où le dogme de la libreentreprise autorisait tous les écarts(47%).

Aux Etats-Unis, cette perceptionrévolutionnaire date de la crise de2008 qui a accentué les critiques àl’égard des entreprises, le paroxysmeayant été atteint à l’automne 2011,avec le mouvement Occupy WallStreet, dont les principales revendica-tions concernaient l’ingérence desentreprises dans la vie politique améri-caine, leur responsabilité dans ledéclenchement de la crise, ou dans lamontée des inégalités sociales.

Même éphémère, ce mouvement aaccru la conscience de l’opinion sur lefinancement opaque des campagnesélectorales et celle de la «cupidité»des entreprises (Corporate Greed).

Le second tableau établit la convic-tion que les entreprises doivent payerun salaire minimum décent à tous les

travailleurs dans leur chaîne d'approvi-sionnement. A la question de savoir siune entreprise n’a le droit de fonction-ner dans la chaîne d'approvisionne-ment que si elle assure un salaire mini-mum «assez élevé pour vivre», 78%disent oui (82% en Indonésie, 79% auxPhilippines, 72% en Turquie).

Le troisième tableau pose la ques-tion des priorités entre les profits et lasécurité des travailleurs dans les pré-occupations des grosses entreprises.Une écrasante majorité pensent queles éléphants de l’économie mondialefavorisent l’extraction du profit (89%en Turquie, 77% en Indonésie, 75% auxPhilippines).

Commentaire de John Evans, secré-taire général de la Commission syndi-cale consultative auprès de l’OCDE :«La grande majorité considère qu’onne peut compter sur ces entreprisespour s’occuper de leurs travailleursdans la mesure où elles privilégierontle profit au détriment des intérêts descitoyens, y compris la sécurité deleurs travailleurs. Compte tenu decette perte de confiance, il incombe ànouveau aux gouvernements de colla-borer afin de demander à ces géantsmondiaux de rendre des comptes parrapport à leurs travailleurs.»

A. B.

(*) Pour consulter le sondage d’opi-nion «Nouveaux fronts» de la CSI 2015sur la confiance dans les entrepriseset les chaînes d’approvisionnement :http://www.ituc-csi.org/ituc-frontlines-poll-trust-in.

Big is bad

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Didier Deschamps pressenti pour coacher Sidi-Bel-Abbès enseconde division. Une rumeur fermement démentie par ladirection du club de la Mekkera qui précise : «Nous avonsd’autres ambitions pour notre équipe …

… retrouver l’élite !»

Eh ! Oh ! Doucement ! Ne poussez pas ! Il y a des per-sonnes âgées parmi vous. Des malades. Non ! Pas de«fawdha» ! Nous allons faire ça de manière organisée.Mais oui ! Bien sûr que vous aussi pourrez déposervotre soutien aux pieds de Si Amar. Il suffit juste de fairela queue. Ou de l’agiter frénétiquement en attendantvotre tour. Non ! Les mecs en vert pas besoin de faire laqueue. D’ailleurs, un seul soutien, le XXXL déjà déposéil y a quelques jours suffit. C’est bon pour l’ensemble ducorps. Les autres, pas de bousculade. Comment çadans quel sens ? A l’endroit, à l’envers, qu’importe !L’essentiel étant que vous l’apportiez votre soutien etque vous l’offriez solennellement à celui qui a toujoursclamé – à raison d’ailleurs – qu’il a tous les soutiens quicomptent dans ce pays. Vous, par contre, vous auriezpu faire l’effort de le laver avant, de le passer à la machi-ne. Mais bon, nous comprenons aussi votre empresse-

ment à le ramener le plus vite possible, quitte à l’offrirsale. De toutes les manières, la grande lessiveuse est enmarche. Elle fonctionne plein tambour, jour et nuit. Oh !Joli modèle madame ! C’est de la lingerie fine ? Mais,vous savez, fine ou grossière, nous acceptons tous lessoutiens, quelle qu’en soit la couture. Au point où nousen sommes, nous n’allons tout de même pas réclamerdes soutiens en dentelle de Bruges ou de Liège, n’est-cepas ? Oui ! Quoi, des hommes avec des soutiens, ça faitbizarre ? Ça ne fait rien du tout ! C’est cela la tolérance,khouya ! Vous ne pouvez pas exiger la parité, l’égalitéfemmes-hommes et refuser à ces derniers la possibilitéd’offrir eux aussi leurs soutiens. Nous n’allons tout demême pas replonger ce pays dans l’obscurantisme etles préjugés. Halte au sexisme ! Les hommes aussi ontle droit constitutionnel de venir livrer leur soutien à SiAmar. Et si ça ne tenait qu’à moi, ils lui offriraient aussile reste. Regardez, moi ! Je donne l’exemple ! Je suisdans ma niche, nu comme un ver, sans soutien, sanscaleçon. Juste avec du thé que je fume pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Bande de nudistes !

Par Ammar [email protected]

REJOIGNEZ L’ÉQUIPE DU SOIR D’ALGÉRIEVOUS ÊTES JOURNALISTE CONFIRMÉ(E) ? VOUS ÊTES JOURNALISTE CONFIRMÉ(E) ?

VOUS SOUHAITEZ DÉBUTER VOUS SOUHAITEZ DÉBUTER DANS CETTE MAGNIFIQUE PROFESSION ? DANS CETTE MAGNIFIQUE PROFESSION ?

Envoyez votre CV à : [email protected]

Il sera exigé une maîtrise parfaite de la langue française,

le sens de l’initiative et une disponibilité totale.