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MIX CITY Dossier de presse

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MIX CITYDossier de presse

Libre et fougueux le "Nu-Jazz " de MIX CITY s'affirme comme un jazzfunk mutant et débridé, sorte d'hybride qui brouille les pistes et explose les formats. Cette machine à groover avec sa rythmique " tumulte-tueuse "qui carbure à plein régime s'appuie sur les fondements d'une culture afro-américaine qui nous fait swinguer depuis des décennies. De la soul au hip hop, du funk à la jungle, autant d'influences digérées et réintroduites dans la musique de MIX CITY avec l'inévitable " French Touch " ! Un son qui propulse les délires déjantés et planants de l'Orgue Hammond, de piano Wurlitzer, du Clavinet et autres curiosités seventies. Les samples et les scratches du DJ donnent la réplique avec virtuosité et induisent un mood narratif parfois surréaliste. Une musique (d)étonnante et originale qui fait partie de celles dont on à la sensation qu'elle nous manquait avant de l'avoir écoutée !!! MIXCITY poursuit sa route depuis maintenant dix ans. De nombreux concerts en club ou au sein de festivals jalonnent son parcours. Mix City a joué notamment aux "Transmusicales" de Rennes, aux festivals "Jazz à Grenoble", "Jazz sur lie", "Scopitone " à Nantes , et aussi au " Chat Noir" à Genève , au "Sunset "à Paris, au "Ninkazy" à Lyon....

JEAN-PATRICK COSSET : Pianiste , Organiste , compositeur Il débute le piano en 1986 en autodidacte puis auprés d’Emmanuel Bex pour le jazz et l’Orgue Hammond et de J-P Baudry pour la musique classique Il commence à jouer professionnellement dès 1991 dans diverses formations de jazz-rock progressif, de jazz, funk et musiques actuelles. Jean-Patrick Cosset poursuit alors son apprentissage sur le terrain lors de collaborations avec Jo Benotti, Christian Brun, George Brown, Popoff Chevalier, Jean-Luc Chevalier, Steve Potts ou bien Melvin Van Peebles. Par ailleurs, il réalise de nombreuses tournées avec les groupes Grand’Groove Orchestra, Jo Benotti trio, Bwa Caïman (folklore Afro Cubain pour lequel il écrit un disque), Out of the Blue et enfin Mix City, projet qu’il dirige et pour lequel il écrit deux albums. En 2008 rencontre avec Jimme O’Neil (Silencers) avec qui il crée le groupe « Blow » Il réalise également des featurings sur les albums dePhilippe Katerine (‘les sœurs Winchester’) Karl Davis & the Milk Men ou de Hocus Pocus (‘73 Touches ) En 2009 et 2010 création des spectacles « Cyclone live band « et A story about being free « avec la compagnie de danse Hip Hop « KLP « pour lesquels il signe la musique .

Discographie selective A Story about…being free » Mixcity 2010« Twice a Shot » 2010« Live » Mixcity” 2008« terminal », Yann savel 2008 ( Les Martins Pêcheurs)« L’androgine » Nyna Vales 2008 (Prikosnovenie/Anticraft)« A Funny Style », Mix City 2006 (Charly A P /Socadisc)« Urban setting » ,Out of the blue 2003 Yolk/ Abeille« On Track » ,Mix City 2003 Soleil groove/ Socadisc« Habana Groove », “Grand’Groove Orchestra” 2003.« Sentier battu » Bwa Caïman 2002« Domino », Bwa Caïman 1999 Autonomie Label« Les Soeurs Winchester », Philippe Katerine 1997 BarclayParticipations discographiques“ Karl davis & the Milk Men” , 2005« 73 Touches » , Hocus Pocus , 2005

Benoit Lugué Jeune bassiste et contrebassiste de 29 ans, Benoit Lugué possède déjà un parcours très prometteur. Avec des diplômes dans différentes écoles de musique françaises, comme le DEM Jazz du Conservatoire Nationale d’Agen, le certificat de la Fédération Nationale des Ecoles d’Influences Jazz et, lauréat du tremplin Ciam à Bordeaux ; faisant ses armes sur scène depuis 2002 auprès des artistes les plus talentueux de la région bordelaise, on le retrouve en jazz auprès de « Ozma », « Patrick Bruneau Quartet », « Christophe Maroye Trio », et le « Quartet Aumain » avec qui il participe à la cérémonie des Django d’Or à Brest en 2004. Il monte aussi sa propre formation, « Fortin/Noël/Lugué Trio ». Il collabore également avec le groupe de jazz slam, « Fada », avec qui il enregistre deux albums. Pour autant et bien, que déjà très occupé, ces horizons musicaux ne l’arrêtent pas qu’au jazz ! Il accompagne des groupes, de gospel comme « Jubilee », de funk, avec « Mazzal » ou « Duke », de hip hop avec les bordelais de « 0800 », ou encore de chanson française avec le groupe « Supermika » et latines avec « Los Marengos ». Enfin, on le retrouve dans des formations électro avec « Zimpala » et electro jazz, depuis sa rencontre avec « MixCity », en 2010. Et comme si cette « machine à groover » n’était pas assez occupée entre tous ces projets musicaux, d’autres activités viennent se greffer à son emploi du temps. Ainsi, Benoit enseigne l’art du groove ; organise le Bordeaux Jazz Sessions au Comptoir du Jazz à Bordeaux avec l’association ASAP (ex Bjf), dont la première édition eu lieu en 2010 ; et enfin, il écrit et chronique pour le magazine Citizen Jazz.

Discographie Fada, « Soleil Noir », Cristal Records/Abeille Musique, 2008Fada, « La Caresse du Clown », Cristal Records/Harmonia Mundi, 2010

Alain BAUDRY Il est né en France, le 3 mars 1971, à 15 kilomètres de SAINT-EMILION et 30 kilomètres de BORDEAUX. Il est autodidacte, il a appris la batterie en jouant sur des disques dans sa chambre… Vingt-sept ans plus tard, après avoir participé à quelques bons groupes Bordelais, il a la chance de jouer pendant un mois à SAN-PAULO (un rêve devenu réalité !), puis, en août 1998, déménage pour la NOUVELLE-ORLÉANS (autre rêve devenu réalité !) pour vivre deux des meilleures années de sa vie, en jouant avec Bryan LEE (artiste Américain), et de multiples groupes de la ville, dans tous les clubs locaux et toute la moitié Est de l'Amérique du Nord: CHICAGO, NASHVILLE, INDIANAPOLIS, MILWAUKEE, RALEIGH, BÂTON ROUGE, ATLANTA, TAMPA BAY, ORLANDO, MONTRÉAL, OTTAWA, QUEBEC CITY... Ensuite, après six longs mois passés en France à essayer de s'en remettre, il déménage à LONDRES en novembre 2000 pour un an, puis BRIGHTON pour deux années supplémentaires. Il joue alors avec Otis GRAND, Ian SIEGAL, Matt SCHOFIELD (tous artistes Anglais) en IRLANDE DU NORD, ÉCOSSE, ANGLETERRE, PAYS DE GALLES, IRLANDE, ÎLE-DE-MAN, FRANCE, NORVÈGE, SUÈDE, DANEMARK, POLOGNE, BELGIQUE, PAYS-BAS, LUXEMBOURG... Maintenant, il vit en FRANCE et joue avec Matt SCHOFIELD autour du globe (nouvel album à paraître en mars 2009), Ian SIEGAL, VINZ & The Mystery Machine (Bordeaux), FREAKTONE (Bordeaux), PETIT VODO (Bordeaux) et bien sûr MIXCITY (Nantes), projets tous chers à son cœur… Paix & Groove !

K20Il est né en 1977 à Nantes, d'un père guitariste, il a grandi dans le milieu du théâtre, des concerts et des répétitions... Attiré par la batterie, il débute de façon autodidacte vers la fin des années 80, fait la rencontre de plusieurs musiciens nantais et commence rapidement à jouer.Parallèlement, à l'âge de 15 ans, il se forme en suivant des cours particuliers avec Hervé Porcher de 1992 à 1997. Il débute professionnellement en jouant dans quelques formations nantaises telles que FRV 100 « Rock Fusion » et OSMOSE « Funk soul » en faisant de nombreux concerts et festivals...Vers la fin des années 90, il découvre la M.A.O, les sampleurs et autres machines, et commence à composer, arranger et crée alors ses propres compositions et son univers musical alliant machines et batterie.De retour sur Nantes en 2005, il devient batteur et machiniste de plusieurs formations comme, Mixcity, Karl w Davis and the milkmen, Springroove, Kazé, Mr Pantalon, Jim Barcarro trio...Aujourd'hui, Kevin GROSMOLARD allias « K20 » est le batteur de MOONGAI « groupe électro pop music » (lauréat du tremplin jeunes-charrues 2010), de WALKO « groupe afrobeat music », de MIXCITY « groupe freak jazz music » et la compagnie de danse KLP.

DISCOGRAPHIE SELECTIVE« afunky frensh » SPRINGROOVE 2005 « je t'écris,ecoute » Hélène et Jean François 2005 « a funny style » MIXICTY 2005 « chroniques terriennes » Karim Ammour 2009 « folie » MOONGAI 2009

Sortie d'album « A story about..; being free » 2010

Sortie d'album « A funny Style » 2006

Liability Webzine .:. Pop::Rock::Electro

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais le jazz depuis quelques années a opéré une véritable révolution. Moins renfermé sur lui même il s'est totalement démocratisé et décloisonné en s'ouvrant des horizons nouveaux en intégrant des sonorités qui, a priori, ne pouvaient se greffer au genre. Il a retrouvé le caractère qu'il n'aurait jamais dû perdre c'est-à-dire une certaine forme populaire entre exigence et accessibilité. De cette nouvelle génération de jazz métissé, le trio Mix City est en train de devenir l'un des plus beaux représentants. Auteur d'un premier album (On Track) en 2003 qui était révélateur d'une ouverture d'esprit au-dessus de la moyenne, le groupe sort un deuxième disque moins abrasif mais plus enjoué. Toujours dans cet esprit de fusion entre l'électro-jazz, le funk, le hip-hop et autres sonorités groovy, Mix City oeuvre avec décontraction et en ne dressant aucune barrière. En ce sens le groupe, qui a trop tendance à utiliser l'orgue Hammond, ne se fixe aucune limite. Il essaye d'aller aussi loin que possible.

C'est sans doute pour cela que les Nantais ne se sont jamais résignés à faire un jazz classique. Comme à son habitude le groupe est suffisament aventureux pour qu'on découvre un disque aux multiples facettes. Disque fiévreux A Funny Style ne s'accorde que de très rares moments de répit (Très Loin) mettant, la plupart du temps, une agréable pression à chacun de ses morceaux. De plus, et on était prévenus d'avance, le tout est dans un esprit "fun". Mix City se fait visiblement plaisir et fait partager son enthousiasme. Cependant et malgré cette débauche d'énergie on ne pourra s'empêcher de penser que l'album précédent était un cran au-dessus. A Funny Style est un peu plus policé, plus propre que son prédécesseur net qui avait un côté plus "sale". Pour autant Mix City passe l'examen sans trop de difficultés grâce à sa richesse sonore et sa maîtrise mélodique. Le groupe de Jean-Patrick Cosset continue sans complexes son petit bonhomme de chemin et on est prêt à en redemander.

par Fabien, chronique publiée le 18-02-2006

ACTU >11/03/05 : OSNI / Mix City

Rencontres sidérales au théâtre de Grenoble, vendredi 11 mars. Sur scène, les amateurs d'OSNI Jazz, le trio Mix City et comme maître de cérémonie, Médéric Collignon.

« La scène est baignée de lumière verte. Des instruments d'un nouveau genre attendent l'équipage : samples, consoles, claviers, bugle… Les spectateurs sont éblouis, mais fin prêts pour le décollage avec OSNI -Objet sonore non identifié. On leur promet " une descente sur des terres inconnues ". Le chef de l'expédition spatiale, c'est Médéric Collignon, trompettiste et " bidouilleur ". Derrière sa console, il marque la mesure, saute, invente un langage inarticulé et poétique qui fait corps avec la mélodie. Les cosmonautes qui l'accompagnent ne sont pas en reste. Leurs samples et leur mélange savoureux d'électronique et d'instruments traditionnels (didjeridoo, sanza…) envoient les spectateurs dans un monde inconnu et pourtant familier. Boucles électroniques et instrumentales se mêlent pour former des sons qui pourraient être ceux d'une forêt vierge, d'animaux sauvages, de chants extra-terrestres. L'atterrissage a lieu dans un bœuf sidérant et laisse les spectateurs pantelants se remettre pour la deuxième partie du spectacle.Quand Mix City est sur scène, les spectateurs sont embarqués pour un tour au pays des sonorités électros à la tonalité si jazz. Mariage des instruments traditionnels et électroniques : la contrebasse de Frédéric Schiffoleau et la batterie de Patrick Jouannic, sont alliées aux samples de Jean-Patrick Cosset. Le trio enchaîne les morceaux avec humour, savourant manifestement sa présence sur scène. Le public est suspendu aux mélodies rondes, pop et sophistiquées. Médéric Collignon rejoint les trois comparses pour un final poétique et vitaminé. Le public est conquis, le voyage au cœur du jazz tendance électro, on aimerait en faire plus souvent. »

Cécile Mazade

Mixcity - A funny styleLe 19/03/2006 par winny

« L’electrojazz a été remis au goût du jour ces dernières années par des groupes tel que le sayag jazz machine, ou encore uht, qui fut l’un des premier à oser mélanger jazz, scratch et autre mixes.Mixcity eux, ont pris cette vague electro-jazz à contre-courant et nous offre un album hors norme avec in a funny time.

Hors-norme de par son authenticité, ici pas de prouesses basées sur moult effets sonores, ici tout est basée sur le quartet : contre-basse,batterie, scratch et orgue hammond.Cet orgue qu’ on est plus habitué à retrouver sur une scène ska ou dub retrouve ici une utilisation qui l’exploite vraiment à sa juste valeur, ainsi sur des titres comme trukabulle ou the freak jazz on sent la passion du jazz à travers les rythmes joués.

Les autres instruments soutiennent le rythme avec brio, que ce soit la section drum’n’bass ou les scratchs, le groupe est soudé, ça se sent durant les trois quart d’heures de l’écoute,

a funny time ?L’album mérite bien son nom tant cette complicité est perceptible, on pourrait presque sentir la connivence entre ces musiciens venus d’une autre époque.

Mixcity avec cet album nous offre un nouveau regard sur la scene electro jazz actuelle, ce n’est pas rien, a funny time pourrait bien devenir un album culte. »

Les temps forts : Mix-City sort un nouvel album

Les Nantais du groupe Mix-City poursuivent leur route ensemble. Leur deuxième album intitulé A funny style est sorti en début d’année. Le groupe part en tournée au printemps.

Dix morceaux, tous différents, sur des thèmes musicaux d’influences variées (hip-hop, jazz, électrojazz, rock et jungle) : ce nouvel album agit comme une invitation à la rêverie, à la relaxation ou encore à l’action selon le morceau écouté. Chaque instrument y trouve sa place, soit comme fil conducteur (clavier, batterie), soit comme complément indispensable (sample, contrebasse) à l’identité du morceau. Agréable à écouter, sans improvisation outrageuse, ce disque plaira à ceux qui aiment le jazz.

« J’ai voulu que la musique de Mix-City soit chaleureuse et extravertie » explique Jean-Patrick, compositeur, créateur du groupe, qui se définit comme un « ouvriermusicien ». Amateurs d’improvisation, les musiciens du groupe ont pris le temps de laisser vivre les morceaux avant de les enregistrer. «Ce type de musique n’est jamais figé et évolue constamment» explique Jean-Patrick. Autour de lui qui joue du piano et de l’orgue, il a réuni Frédéric Chiffoleau à la contrebasse, Marc Delouya à la batterie, Kévin Grosmolard aux platines et samples. Depuis un an, le groupe a intégré un nouveau membre, DJ K’vin, qui apporte une influence hip-hop sur certains morceaux. Tous intermittents du spectacle, les musiciens de Mix-City participent à d’autres projets pour essayer de vivre pleinement leur passion. Par exemple, Jean-Patrick Cosset joue dans «Out of the blue » de François Ripoche et dans «Grand Groove Orchestra ». Aide à la création de Saint-Herblain En 2003, le groupe a obtenu une aide à la création de la Ville pour leur premier album et a utilisé un studio de Terminus 3 pour enregistrer la maquette de l’album. En 2004, ils se sont produits aux Soleils bleus à la Bégraisière.

musiQualite.net

Mix City "A funny style"

Assemblages rythmiques entre funk et pop. Mix City construit une musique aux accents urbains entre scratchs et samples groovy.

par Vincent Fertey | le 25/04/2006 | genre : jazz funky |

Mix City "A funny style" Après avoir goûté à une première expérience studio pour enregistrer un cinq titres en janvier 2005, Mix City, sous la direction de Jean Patrick Cosset, revient avec une mouture plus aboutie. Funny Style donne la part belle aux samples funky.

Mix City rime avec diversité, celle que l’on observe quand on se perd dans les méandres bitumées de la ville. D’un trottoir à l’autre, le quotidien change de style. D’une rue à l’autre, les façades révèlent un autre visage. Mix City tente de donner forme en musique à ce pluriel indéfini. Le collectif s’en sort plutôt bien.

On trouve de vrais bons beats, des scratchs précis et dans le temps (le morceau d’ouverture Sage et A Solid Walk). Les musiciens osent des incursions rock en gardant des harmonies d’un jazz bleu pâle. Un certain charme s’en dégage sous la férule de Frédéric Chiffoleau à la contrebasse et de Jean Patrick Cosset à l’orgue Hammond et au Wurlitzer (Freak Jazz). De vraies idées donc même si certains morceaux peuvent paraître inégaux en terme de composition. On regrette que le groupe garde une certaine retenue dans les développements funky de morceaux comme Likid et A Funny Style. A surveiller pour leur prochain album

Fragil - Focus Musique -

Mix City : un décollage intermusical

4 octobre 2006

par Solenne Legeay

Savant mélange d’orgue hammond, de samples, de contrebasse, de batterie et de scratches, Mix city nous a littéralement téléportés hors de tout lieu et de tout temps lors du festival Nantes by Fac. Laissez-vous entraîner par ces savoureux arrangements d’électro-jazz et découvrez un voyage musical plein d’originalité et de surprises. Groovy à souhait !!

D’un genre particulièrement décalé, Mix city nous révèle un univers à la fois électro et instrumental où les spectateurs se transforment en spationautes de la galaxie musicale. Rencontre avec Jean Patrick Cosset, instigateur de l’expédition, dont on peut également apprécier les compositions seventies dans le Grand Groove Orchestra.

Les musiciens de Mix City s’expriment dans divers styles musicaux mêlant jazz, funk, jungle ou même hip-hop. Comment expliquez-vous cette rencontre singulière ?

J.P Cosset : « C’est la curiosité et le fait de se connaître entre musiciens qui donne l’envie de faire des choses avec des gens que l’on apprécie. Je crois que lorsque l’on est musicien on s’intéresse à tout ce qui se fait musicalement et ce qu’il est possible de faire. C’est finalement quelque chose qui vient très naturellement. »

Le rendu de tous ces mélanges et arrangements vous donne un style très particulier. Comment est-ce que vous-mêmes vous vous définissez musicalement ?

J.P Cosset : « C’est une musique originale au niveau des compositions. Personnellement j’ai une certaine vision de la musique qui est évolutive comme par exemple le rock progressif. Pour Mix city c’est une sensibilité qui vient plutôt du jazz et du funk mais qui s‘attache aussi à l‘électro puisqu‘il y a pas mal de samples et de scratches. C’est avant tout une musique évolutive. »

Votre musique nous transporte dans un univers un peu fantastique. Est-ce par le choix d’un thème ou d’une ambiance que vous trouvez l’inspiration ?

J.P Cosset : « Quand j’écris un morceau je cherche de nouvelles idées, mais c’est vrai que j’aime bien tout ce qui est décalé, tout ce qui casse les évidences et les clichés. J’ai aussi une vision un peu narrative de la musique. J’aime que les morceaux de musique instrumentale racontent une histoire et nous emmène dans une ambiance, dans un climat. C’est là que l’imaginaire travaille et c’est aussi pour ça qu’à une époque j’ai pas mal travaillé avec des musiques de film dans Mix City, ce qui souligne ce côté un peu fantastique, un peu psychédélique. »

Et pour les choix des titres, comme le morceau que vous avez appelé Kangourou ?

J.P Cosset : « Tout dépend de ce que la musique m’évoque mais il n’y a rien de très sérieux. Là aussi ça rend compte de ce coté un peu décalé. »

Pensez-vous continuer à faire uniquement de l’instrumental ou avez-vous déjà songé à

introduire des voix ?

J.P Cosset : « On a déjà fait des collaborations avec des chanteurs mais qui n’ont pas été enregistrés. C’est vrai que pour l’instant je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied, mais je suis très intéressé par les personnes qui rappent, qui slament ou qui font ce genre de choses, car je suis assez fan. »

Propos recueillis par Solenne Legeay.

En complément : Une démonstration d’orgue hammond par Jean-Patrick Cosset, organiste de Mix City et du Grand Groove Orchestra, où l’orgue devient vaisseau spacial et Jean-Patrick homme-orchestre... Une capsule sonore réalisée par Anne-Marie à écouter ou télécharger sur le site d’Histoires d’Ondes

Sortie d'album « On Track » 2003

www.arlequins.it (site italien)

Cet article est une traduction de l'article écrit par le journaliste italien Giovanni Carta.

Band psychédélique ou prog, formation jazz rock peu orthodoxe, ou plus simplement un groupe terriblement amoureux des atmosphères pop-surréelles étranges qui caractérisaient bonne partie de la musique jeune des sixsties???Les Mix-City sont un peu toutes ces choses mises ensemble , apte à jouer exactement comme si ils eussent été portés de trente ans en arrière dans la confusion pleine du swinging London sans d'autre part perdre le contact avec une disposition expressive bien lié à nos jours. Ils proposent une formation classique orgue hammond/tcontyrebasse-batterie sur "On Track", le premier disque de Mix City publié chez "Soleil Groove", variante de la du label Soleil Zeuhl qui offre une différence estimable dans ses variations dynamiques et modernes , avec à la clé, une tendance electro-funk-hiphop-transe qui sera approfondie à l' avenir sûrement et d'un psych/progressive jazz rock fondamentalement inspiré par les artistes historiques du canterbury sound comme Robert Wyatt/Soft Machine et David Sinclair, mais aussi probablement du Keith Emerson Lake &Palmer. Le cd contient quatre pistes vidéo en outre , bien réalisées de films habituellement projetés pendant les nombreuses exhibitions live des Mix City...un autre point au service pour un CD techniquement irréprochable, avec un contenu musical d'une grande fibre artistique.

Giovanni Carta