MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURE DE CONTROLE …
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION
MEMOIRE DE MA
Option
MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE
PROCEDURE
Cas de la Société
Présenté par : RAZAFINDRAMBOA Andrianina Miharisoa
Encadreur Pédagogique
Mme RAZAFINDRABE RABEFITIA
Expert Comptable et Financier de Madagascar
Date de soutenance
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
…………………………
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
………………………
DEPARTEMENT DE GESTION
..……………………..
MEMOIRE DE MA STER II EN GESTION
: Comptabilité, Audit et Contrôle
MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE
PROCEDURE DE CONTROLE INTERNE
Cas de la Société MACHINE SARL
Présenté par : RAZAFINDRAMBOA Andrianina Miharisoa
Sous l’encadrement de :
Encadreur Pédagogique Encadreur Professionnel
Mme RAZAFINDRABE RABEFITIA Vero Ravaka Mr RAZANAJATOVO Eric
Expert Comptable et Financier de Madagascar Consultant au sein de MACHINE
Année Universitaire : 2013/2014
Session : Février 2015 Date de soutenance : 04 février 2015
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE
DE CONTROLE INTERNE
MACHINE SARL
Présenté par : RAZAFINDRAMBOA Andrianina Miharisoa
Encadreur Professionnel
ZANAJATOVO Eric
Consultant au sein de MACHINE
II
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
AVANT – PROPOS
Liste des acronymes
Liste des symboles
Liste des documents
Liste des tableaux
Liste des figures
INTRODUCTION
PARTIE I.- ETUDE CONTEXTUELLE ET CADRE THEORIQUE
Chapitre 1.- Présentation du terrain et méthodologie de recherche
Section 1.- La présentation de la société MACHINE SARL
Section 2.- La méthodologie de recherche
Chapitre 2.- Position théorique et pratique de l’étude
Section 1.- Les notions théoriques sur le contrôle interne
Section 2.- Les notions de risque et l'approche par les risques
PARTIE II.- EVALUATION DU SYSTEME EXISTANT
Chapitre 3.- Description de l'existant
Section 1.- Sur l’organisation en général Section 2.- Sur les cycles d'exploitation et hors exploitation
Chapitre 4.- Identification des risques Section 1.- Sur l’organisation en général
Section 2.- Sur les cycles d’exploitation et hors exploitation
III
PARTIE III.- PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET IMPACTS
Chapitre 5.- Quelques recommandations et mise en place d’un manuel de procédure de
contrôle interne
Section 1.- Pour l’organisation en général
Section 2.- Pour le cycle achat/approvisionnement
Chapitre 6.- Impacts des solutions proposées
Section 1.- Sur l’organisation en général
Section 2.- Sur la gestion des achats/approvisionnements
CONCLUSION
Bibliographie
Webographie et sitographie
ANNEXES
Liste des annexes
TABLE DES MATIERES
Résumé
Summary
IV
REMERCIEMENTS
En terminant la rédaction de ce modeste mémoire, je ne saurais me taire sans exprimer
ici ma joie, et d’une manière sincère, ma profonde gratitude et mes vifs remerciements à
l’endroit de tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de cet ouvrage, à
savoir :
- Monsieur RAMANOELINA René Armand Panja, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo ;
- Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de conférences, Doyen de la
Faculté DEGS ;
- Monsieur ANDRIAMASIMANANA Olivier Origène, Maître de conférences, Chef de
Département ;
- Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Directeur du Centre
d’Etude et de Recherche en Gestion (CERG) ;
- Madame RAZAFINDRABE RABEFITIA Vero Ravaka, Expert Comptable et Financier
de Madagascar, mon encadreur pédagogique, pour son abnégation, son aide inestimable et ses
directives judicieuses dans toutes les étapes de la réalisation de ce travail ;
- Tous les Enseignants ;
- Tout le Personnel administratif
pour leur contribution au bon déroulement de mes études en me permettant de les
poursuivre dans un esprit de suite et de rigueur au sein de cette honorable Université ;
- Monsieur RAZANAJATOVO Eric, Consultant au sein de la Société MACHINE SARL,
mon encadreur professionnel ;
- Monsieur RATOVONOMENJANAHARY, un des associés de la Société MACHINE
SARL, pour sa gentillesse et sa disponibilité en me fournissant les éléments nécessaires à la
mise en œuvre de ce mémoire ;
- Les membres de ma famille pour leur soutien moral, financier et matériel.
Enfin, la dernière mention mais non la moindre pour rendre grâce à DIEU qui, par sa
bonté et sa miséricorde, m’a donné la santé, le courage et la persévérance tout au long de la
confection de ce mémoire.
Qu’à LUI SEUL reviennent le mérite et la gloire !
V
AVANT – PROPOS
Selon le cursus de la formation à l’Université d’Antananarivo, à la faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie « DEGS », département Gestion en particulier, tout
étudiant en Master II en option Comptabilité, Audit et Contrôle doit effectuer un stage de fin
d’études dans une entreprise.
Le but principal de ce diplôme est d'associer l'excellence au travail à la formation. Il s'agit
d'apporter à l'étudiant la formation nécessaire exigée par le monde professionnel d'aujourd'hui.
Le stage en question doit faire l’objet d’un mémoire ; la présentation et la soutenance de
ce dernier terminent la formation des cinq années d’étude à l’Université. L'étudiant se verra
attribué un diplôme de Master II en sciences de gestion.
Ce présent mémoire concerne un stage effectué au sein de la société « Madagascar
Chine » ou « MACHINE SARL ». Cette dernière est une entreprise de Transit et de consultance
qui se spécialise ainsi dans le domaine de l’import – export et de la consultance.
L’objet de ce mémoire est d’appliquer certaines théories acquises au cours de ces cinq
années d'étude en fournissant des propositions qui pourront aider la société.
VI
Liste des acronymes
ATPSM Association des Transitaires Professionnels des Sociétés de Madagascar
CAD Commissionnaires Agréés en Douanes
CI Contrôle Interne
CNaPS Caisse Nationale de Prévoyance Sociale MADAGASCAR
CNCC Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes
COSO Comitte Of Sponsoring Organizations
DL Division Logistique
DT Division Trésorerie
GPCAD Groupement Professionnel des Commissionnaires Agréés en Douanes
GTM Groupement des Transitaires de Madagascar
IFACI Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes
MACHINE Madagascar Chine
OECFM Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar
PTBA Plan de Travail et Budget Annuel
QCI Questionnaires de Contrôle Interne
SAF Service Administratif et Financier
SARL Société à Responsabilité Limitée
SCI Système de Contrôle Interne
SIC System Internal Control
VII
Liste des symboles
Début.
Transfert de document ou circulation physique d’un document.
Renvoi à une autre page avec un symbole identique portant la
même lettre.
Préparation de document.
Approbation, autorisation : la matérialisation de l’opération est mentionnée dans le symbole.
Contrôle, comparaison.
Traitement administratif avec une brève description.
Enregistrement comptable.
Classement définitif
Classement provisoire
Document facilement circulable. Alternative, décision.
A A
VIII
Fiche de stock, Registre.
Seuil de sécurité.
Logiciel de comptabilité
Multi document
Personne physique (fournisseurs)
IX
Liste des documents
AF Allocation de Fonds
BC Bon de Commande
BL Bon de Livraison
BR Bon de Réception
CP Comparaison de Prix
DA Demande d’Achat
DD Document de Décaissement
DP Demande de Proforma/Prix
X
Liste des tableaux
Tableau n° 1 : Simple questionnaire à propos du système actuel ...................................... 33
Tableau n° 2 : Analyse des forces et faiblesses du système actuel .................................... 34
Tableau n° 3 : Proposition de manuel de procédure sur la gestion des achats ................... 53
XI
Liste des figures
Figure n° 1 : Logo « Madagascar Chine » ( MACHINE SARL) ......................................... 7
Figure n° 2 : Modèle de Contrôle selon COSO .................................................................. 14
Figure n° 3 : Extrait d’organigramme actuel d’après une vue d’ensemble du stagiaire .... 29
Figure n° 4 : Poposition d’organigramme pour la société « Madagascar Chine » ............. 50
1
INTRODUCTION GENERALE
La croissance économique d’un pays dépend en grande partie de la performance des
entreprises et des sociétés qui y sont implantées. La gestion des ressources et des opérations
est de fait une tâche complexe. L'entreprise doit constamment ajuster ses méthodes de
fonctionnement pour répondre aux besoins d'information rapide.
Devant une concurrence de plus en plus rude, l'apparition de nouvelles méthodes de
diagnostic, comme le benchmarking, suscite le questionnement : comment faire plus, mieux et
moins cher ?
Dans cet environnement en constante évolution, l'entreprise ne doit pas perdre de vue
l'importance et la fiabilité de l'information financière pour l'aider dans la prise de décision.
Dans la vie économique d'une nation, l'entreprise est à la fois une unité de production,
un centre de distribution et une communauté de personnes. Elle est une entité qui se définit
tant par son objet social que par son objet économique en ce sens qu'elle regroupe des moyens
humains , matériels, immatériels (services) et financiers, qui sont combinés de manière
organisée pour fournir des biens et des services à des clients dans un environnement
concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole), dans le but de réaliser un profit.
De plus, dans le cadre d'une notion de management, le théoricien THIETARD en
donne la signification suivante : « Le management, action ou art ou manière de conduire une
organisation, de la diriger, de la planifier dans un développement, de la contrôler s’applique à
tous les domaines de l’Entreprise.»1
Le management des hommes, le management des moyens, celui des affaires et du
savoir – faire par exemple convergent vers l'atteinte d'un objectif commun : comment
coordonner ces domaines dans le but de les rentabiliser? C’est – à – dire, organiser, animer,
motiver, communiquer, faire – faire, gérer, analyser, décider, prévoir. Il s'agit alors de trouver
la méthode la plus adaptée et la plus appropriée au système existant. Ce qui entraîne la mise
en place d'un système de contrôle organisationnel.
1 Cours de Management, 4ème en année, Finance et Comptabilité, Année Universitaire 2010/2011.
2
Ainsi, pour son bon fonctionnement, l’entreprise a besoin d'avoir en son sein des
systèmes adéquats qui lui permettent d'atteindre de façon efficace et efficiente ses objectifs,
mais également d’une bonne sécurisation de ses systèmes dans la mesure où une entreprise
qui ne protège pas bien son patrimoine ne saurait être performante, voire ne pourrait pas
améliorer la qualité de traitement de l'information et particulièrement de l'information
financière. Cette dernière est, en effet, la matière première nécessaire aux investisseurs et aux
autres agents économiques, prêteurs, clients, employés, pouvoirs publics... dans leur prise de
décision. C'est dans cette optique que l'on observe l’importance d'un système de contrôle
interne.
Actuellement, à Madagascar, on assiste à la multiplication des entreprises et des
associations agissant dans différents domaines et secteurs d’activité.
Au cours de ces dernières années, la défaillance de certaines entreprises malgaches a
mis en évidence la nécessité de disposer d’outils de pilotage et de contrôle de plus en plus
efficaces. Les dirigeants commencent à considérer l’existence du contrôle interne dont
l’insuffisance ou pire l’inexistence constitue un facteur de blocage pour l’atteinte des objectifs
fixés, pour l’essor d’une société.
Auparavant, en effet, dans beaucoup d’entreprises et de sociétés, les responsables se
sont surtout focalisés sur les activités produisant de la trésorerie. Mais à présent, ils constatent
que l’environnement change et que les failles au niveau du contrôle interne provoquent des
déficits.
Voilà pourquoi, des systèmes de contrôle interne sont mis en place afin de détecter, à
tout moment, tout dérapage par rapport aux objectifs de rentabilité visés par l’entreprise, et de
limiter les aléas. Pour cela, l’entreprise doit mettre en place une structure lui permettant d’être
efficace et efficiente sur le plan opérationnel et administratif.
Le contrôle interne n’est pas une fonction ou un service qui pourrait augmenter la
charge d’une entreprise, mais plutôt un ensemble de pratiques d’organisation mises en œuvre
par l’ensemble du personnel pour faire disparaître, ou du moins minimiser, les risques
d’erreurs existants et y faire face. Son existence dans une société quelconque n’est pas du tout
obligatoire, mais ses conséquences peuvent être positivement importantes.
3
De ce fait, il est nécessaire de comprendre le rôle que joue un manuel de procédure de
contrôle interne au sein d’une quelconque organisation. A cet effet, une entreprise implantée à
Madagascar serait un bon exemple pour l’étude de la pratique du contrôle interne en
permettant, au préalable, un accès facile à la méthode de pré – enquêtes (observation
préliminaire consistant à donner une vue d’ensemble des acteurs sur le marché et à acquérir
des informations générales en vue d’une approche théorique des faits).
A ce propos et pour fixer les idées, il y a lieu de concevoir un manuel de procédure de
contrôle interne pour une entreprise d’activité de transit car celle – ci semble être le meilleur
support d’une activité d’import – export qui est sans doute un des facteurs contribuant à
l’équilibre de la balance économique d’un pays.
Dans un contexte malgache entourant le secteur du Transit, « l’arrêté N° 18338/2003
du 28 octobre 2003 portant refonte de l'arrêté n° 588 du 17 Mars 1961, réglementant la
profession de commissionnaire en douane et modificatif de l'arrêté n° 7298 du 25 Novembre
2002 et n°2700 du 10 Février 2003 » a défini la profession de commissionnaire en douane
telle que :
� Nul ne peut faire profession d’accomplir pour autrui des formalités en douanes,
s’il n’a pas été agréé comme commissionnaire en douane.
� Sont considérés comme commissionnaires en douane et soumis comme tels aux
prescriptions du présent arrêté, les sociétés faisant profession d’accomplir pour autrui des
formalités en douane concernant la déclaration en détail des marchandises, que cette
profession soit exercée à titre principal ou à titre accessoire, et quelle que soit la nature du
mandat qui leur est confiée.
� Sont en outre considérés comme « Transit-Maison », les services de transit
constitués des entreprises ou sociétés qui entendent effectuer les formalités en douane de leurs
propres marchandises uniquement.
De plus, les commissionnaires agréés forment trois groupements professionnels dont
les règlements sont soumis, après avis du Directeur Général des Douanes, à l’approbation par
arrêté du Ministre chargé des Douanes.
4
Ces trois (03) groupements professionnels sont : le Groupement Professionnel des
Commissionnaires agréés en Douanes ou GPCAD, l’Association des Transitaires
Professionnels des Sociétés de Madagascar ou ATPSM communément appelés Transit-
Maison et le Groupement des Transitaires de Madagascar ou GTM.
Les sièges de ces groupements professionnels sont obligatoirement fixés à
Antananarivo. Ils sont représentés par leur président respectif assisté d’un bureau ; le
président et le bureau sont élus par les membres de chaque groupement.2
Plusieurs entreprises transitaires exercées par des commissionnaires en douane
pouvaient faire l’objet du choix de la zone d’étude ; mais c’est la Société « MACHINE
SARL » qui a intéressé l’impétrant.
C’est la raison pour laquelle, le titre « Mise en place d’un manuel de procédure de
contrôle interne : Cas de la société MACHINE SARL » a été choisi par l’étudiant pour être
le thème de son mémoire.3
L’objectif général de cette étude est alors de contribuer à l’amélioration de la
situation économique de l’entité concernée. Il s’agit de rendre prospère une entreprise de
transit et de consultance par l'intermédiaire de la mise en place d'un système de contrôle
interne approprié. Ceci permettra la facilité de son mode de travail ainsi que l'augmentation de
sa part de marché.
Son objectif spécifique est d’aider la société MACHINE SARL à mettre en œuvre un
manuel de procédure administrative et opérationnelle afin d’améliorer son organisation
existante.
En s’inspirant d’une démarche d’audit interne selon l’approche par les risques, la
problématique suivante peut être posée : Dans quelle mesure, la mise en place d’un manuel
de procédure de contrôle interne adéquat permet – elle d’améliorer le système actuel ?
2 Article deux de l’arrêté N° 18338/2003 du 28 octobre 2003 portant refonte de l'arrêté n° 588 du 17 Mars 1961
3 Article premier de l’arrêté N° 18338/2003 du 28 octobre 2003 portant refonte de l'arrêté n° 588 du 17 Mars 1961
5
Pour mener à bien l’étude, il faut tester l’hypothèse stipulant que la mise en place d'un
manuel de procédure de contrôle interne améliore la performance organisationnelle et
commerciale de l'entreprise. Celle-ci est basée sur l'efficacité et l'efficience du manuel de
procédure car plus celui-ci est présent au sein de l'entité, plus les clients octroient leur
confiance et partant le commerce de la société devient florissant. Mais il faudra tester cette
réalité du coté pratique.
D’une manière générale, l’approche par les risques consiste à déterminer les zones à
risques, par des examens spécifiques et précis pour vérifier l’existence ou l’ampleur des
difficultés. Les domaines à évaluer seront découpés en plusieurs activités suivies de
l’identification des principaux risques pouvant entraver la réalisation de l’objectif.
En confrontant ces risques avec le système actuel, on peut dégager les forces et les
faiblesses afin de formuler un manuel de procédure de contrôle interne adéquat.
De ce mémoire, il découlera des aspirations qui seront présentées ultérieurement.
Ainsi, le résultat attendu dans la réalisation de ce mémoire est l'amélioration du système
managérial au sein de MACHINE SARL. Le travail qui sera présenté dans les pages qui vont
suivre va être divisé en trois parties :
En premier lieu, le travail dans la première partie intitulée « Etude contextuelle et
cadre théorique » sera basé sur la partie théorique et descriptive du mémoire ; en passant
d’abord par la présentation de la société MACHINE SARL ; ensuite par une approche
méthodologique fondée sur diverses enquêtes et documentations et qui permettra la collecte
des données nécessaires au travail effectué ; enfin par l’étude du cadre théorique en donnant la
définition de certains termes avec les caractéristiques des éléments s’y rapportant.
En second lieu, la deuxième partie traitera des résultats obtenus lors des collectes de
données faites auparavant, des résultats des enquêtes effectuées et des recherches menées. Les
résultats ne seront qu’énumérés et ne feront l’objet d’éventuelles propositions de solutions
que dans la troisième partie du travail.
En dernier lieu, la troisième partie sera la partie analytique et stratégique du mémoire.
Elle sera scindée en deux sous – parties : propositions de solutions et Impacts des solutions
proposées. Les propositions de solutions se feront en fonction des résultats obtenus lors des
enquêtes, tandis que les impacts des solutions seront perçus à partir des suggestions émises.
6
PARTIE I.- ETUDE CONTEXTUELLE ET CADRE THEORIQUE
La réalisation de l’étude énoncée dans l’introduction a requis l’emploi de divers outils
et méthodes. Ils ont été nécessaires dans la collecte, la recherche d’informations primaires à
propos de la société en général et d’informations secondaires, c’est-à-dire, concernant
spécialement le thème ; ainsi que dans le traitement des résultats obtenus de l’étude.
Ces derniers permettront d’abord de faire la présentation de la société sur laquelle
l’étude s’est focalisée ; et d’expliquer par la suite, la signification de certains termes en
empruntant quelques théories et définitions, parce que toute recherche doit avoir un
fondement théorique et pratique.
7
Chapitre 1.- Présentation du terrain et méthodologie de
recherche
L’objet de ce chapitre est de présenter l’institution sur laquelle est fondée l’étude ;
ainsi que les formes de méthodologie d’approche menant à la prise des informations
concernant l’état du lieu étudié. De ce fait, il serait bénéfique de suivre divers éléments
menant à leurs connaissances. Ce chapitre sera donc divisé en deux (02) sections qui traiteront
de la présentation de la société MACHINE SARL dans ses divers aspects d’abord et de la
méthodologie de recherche ensuite.
Section 1.- La présentation de la société MACHINE SARL
En tant que société implantée dans la Grande Ile, « Madagascar Chine », connue aussi
sous le nom de « MACHINE SARL », est une nouvelle société de service.
Figure n° 1 : Logo « Madagascar Chine » (MACHINE SARL)
Elle a été créée le 23 Octobre 2013 selon le registre de commerce avec l’aide
d’investisseurs chinois arrivés en 2011 tels que CAI Dingwei, ZHONG Shao Wu, Sun Yong
Jian, et la participation de RATOVONOMENJANAHARY.
Au début du mois de janvier de cette année 2014, elle a commencé ses activités qui
sont concentrées sur l’import – export entre Madagascar et la Chine du fait que 80% de ses
activités passent par la Chine. 4
Il est pourtant essentiel de la présenter afin de mieux la connaître. Son historique, sa
forme juridique et sa dénomination sociale, son objet, son capital social et ses parts sociales,
ses domaines d’activités sont exposés comme suit :5
4 Confer Annexe I : Guide d’entretien
8
1.1. Sa présentation historique
Dans le cadre du développement économique et commercial entre la Chine et
Madagascar, la société MACHINE SARL est une société de service dirigée par des
ressortissants chinois, des cadres et experts malgaches.6
1.2. Sa forme juridique et sa dénomination sociale
« Il est formé entre les soussignés, une société à responsabilité limitée qui sera régie
par la loi du 30/01/04 et par les présents statuts.»7
« La société a pour dénomination : MACHINE. Cette dénomination devra figurer dans
tous les actes, factures et autres documents quelconques émanant de la société, précédée ou
suivie de la mention en toutes lettres « Société à Responsabilité Limitée » et du capital
social.8
1.3. Son objet
« Cette société a pour objet, d’abord, toutes les activités relatives au transit, à la
consultance, aux divers services annexes et connexes, ensuite, l’importation des produits
manufacturés en tout genre (quincaillerie, électroménager, automobile, marchandises
générales, fripes et autres) provenant de Chine ou d’ailleurs, et de l’exportation de produits
agricoles et industriels provenant de Madagascar, ainsi que toutes activités industrielles,
commerciales ou financières, mobilières ou immobilières pouvant être rattachées directement
ou indirectement à son objet social.»9
1.4. Son capital social et ses parts sociales
« Le capital social est fixé à la somme de 1 000 000 Ar (UN MILLION ARIARY)
divisé en 100 (CENT) parts de 10 000 Ar (DIX MILLE ARIARY).
5 Confer Annexe II : Statuts de la Société "MACHINE" (mise à jour)
6 Brochure de la Société MACHINE SARL
7 Article Premier dans le STATUTS DE LA SOCIETE « MACHINE » (mis à jour après réunion extraordinaire du 10 juin 2014)
8 Article Trois dans le STATUTS DE LA SOCIETE « MACHINE » (mis à jour après réunion extraordinaire du 10 juin 2014)
9 Article Deux dans le STATUTS DE LA SOCIETE « MACHINE » (mis à jour après réunion
extraordinaire du 10 juin 2014)
9
Les soussignés déclarent expressément que leurs parts ont été réparties entre eux dans
les proportions qui viennent d’être indiquées, correspondant à leurs parts respectives et
qu’elles sont libérées intégralement. »10
Il est à souligner qu’il s’agit ici d’une présentation sommaire car les détails sont relatés
dans les annexes.
1.5. Ses domaines d’activités
MACHINE SARL apporte sa contribution dans les domaines suivants : 11
- Transit
- Juridique
- Comptabilité
- Consultance
� De ce fait, les dirigeants de la société ont une réelle ambition de décrocher une grande
part du marché local en matière de TRANSIT, notamment sur les flux d’imports et d’exports
entre la Chine et Madagascar.
� Dans le cadre du volet Juridique, la société assistera les ressortissants chinois qui
veulent s’installer à Madagascar ou ceux qui sont déjà sur place à faire leurs projets ou à
créer leurs propres entreprises, à régulariser leurs documents relatifs aux installations et
séjours à Madagascar.
� En matière de comptabilité, la société s’occupera de la tenue des livres des clients qui
lui confieront totalement ou partiellement la gestion de leur comptabilité.
� Enfin, la société MACHINE SARL exerce l’activité de consultance sur le secteur
minier afin de faciliter, aux investisseurs qui s’y intéressent, la maîtrise de toutes les facettes
de ce volet.
10
Article Sept dans le STATUTS DE LA SOCIETE « MACHINE » (mis à jour après réunion extraordinaire du 10 juin 2014)
11 Brochure de la Société MACHINE SARL
10
Section 2.- La méthodologie de recherche
La méthodologie peut être considérée comme étant « l’étude des méthodes utilisées
pour entreprendre une activité, un travail, une recherche. »12 De ce fait, pour cerner ce thème,
il faut passer par :
2.1. La pré – enquête
La pré-enquête peut être définie comme étant l’observation préliminaire qui consiste à
donner une vue d’ensemble des acteurs sur le marché. Cette enquête naïve permet d’avoir des
informations générales et une approche théorique de l’étude.
Une prise de connaissance, avec la notion du contrôle interne, a permis de formuler la
problématique, en vue de dégager l’hypothèse citée ci-dessus. Puis, la suite a été fondée sur
l’enquête proprement dite.
2.2. L’enquête proprement dite
L’enquête peut être définie comme une recherche méthodique et une collecte
d’informations qui prennent la forme d'un entretien ou de questionnaires, et de descente sur
terrain (stage). Son rôle, qui est important pour les comparaisons, les classifications, la
vérification d’une hypothèse, a été soigneusement préparé.
En outre, toute recherche nécessite le besoin de se documenter. Ainsi, pour la
réalisation de ce mémoire, différentes sortes de documents ont été consultées et interprétées.
2.3. La documentation
En dehors des renseignements fournis et des données que MACHINE SARL est
censée délivrer pour la rédaction de ce thème la concernant, d’autres sources de
renseignements sont nécessaires pour mener à bien ce mémoire comme le recours à la
bibliographie, et à la consultation de l’internet.
Il est maintenant opportun d’analyser la position théorique et pratique de l’étude en se
consacrant au cadre théorique du contrôle interne ; et d’évoquer les notions de risque et
l’approche par les risques. Ce qui fera l’objet du deuxième chapitre.
12 Cours de Méthodologie, 4ème année, Année Universitaire 2010/2011.
11
Chapitre 2.- Position théorique et pratique de l’étude
Le contenu de ce chapitre a donc pour objet d’évoquer les éléments constitutifs du
contrôle interne. Il comporte deux (02) éléments majeurs, à savoir :
• Les notions théoriques sur le contrôle interne ;
• Les notions de risque et l’approche par les risques.
Section 1.- Les notions théoriques sur le contrôle interne
Pour mieux les cerner, il faut d’abord passer par la définition, l’objectif et les
composantes du contrôle interne.
1.1. Sa définition
Le contrôle interne vient de l’anglais « Internal Control » qui signifie maîtrise des
risques et des activités. Le contrôle interne puise son origine aux Etats-Unis pendant la crise
de 1929, mais il a connu son véritable engouement après les divers scandales financiers. De ce
fait, plusieurs entités ont essayé de définir ce qu’est le contrôle interne.
Pour le CNCC France, le contrôle interne « est constitué par l’ensemble des mesures
de contrôle comptable différentes de celles qu’applique la direction sous sa responsabilité afin
d’assurer :
� la protection du patrimoine ;
� la régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes
annuels qui en résultent ;
� la conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise ;
� la conformité des décisions avec la politique de la direction. »13
Le contrôle interne peut aussi être défini comme « l’ensemble des sécurités
contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but, d’un côté, d’assurer la protection du
patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre, d’assurer l’application des instructions de
la direction et de favoriser l’amélioration des performances, il se manifeste par l’organisation,
les méthodes et les procédures.» 14
13
Cours Contrôle Interne, 4ème en année, Audit et Contrôle. 14
Cours Contrôle Interne, 4ème en année, Audit et Contrôle.
12
Selon le modèle de Comittee of sponsoring organizations of the treadway commission,
« le contrôle interne est un processus mis en oeuvre par la direction générale, la hiérarchie, le
personnel d’une entreprise, et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation d’objectifs entrant dans les catégories suivantes :
� Réalisation et optimisation des opérations ;
� Fiabilité des informations financières ;
� Conformité aux lois et règlements en vigueur. » 15
Selon NGUYEN HONG THAI, « le contrôle interne est l’ensemble des actions
conduites par la Direction Générale avec la participation du personnel sous la supervision du
Conseil d’Administration, pour satisfaire aux obligations de rentabilité, de conformité
juridique et de transparence des opérations en réduisant les risques d’échec dans la réalisation
des objectifs.»16
De par ces définitions, le contrôle interne doit être perçu comme un ensemble de
moyens mis en place dans l’entreprise pour maîtriser les activités de l’organisation. Le
contrôle interne est tributaire des éléments de l’environnement interne qu’externe. Il s’insère
dans les processus de décision et d’action en permettant de cerner les rôles et d’identifier les
tâches de chacun.
1.2. Ses objectifs
Le contrôle interne vise les objectifs suivants : La recherche de la fiabilité de
l'information comptable, la recherche de la protection du patrimoine de l'entreprise, le respect
des lois et directives, et d’autres finalités qui seront citées ultérieurement.
1.2.1. Fiabilité de l'information financière
Cet objectif est souvent privilégié car il met l'accent sur l'organisation des fonctions
comptables et financières, sur la capacité de la société à enregistrer fidèlement ses opérations
et à les restituer sous forme d'états de synthèse. Cette focalisation sur l'information financière
peut s'expliquer au vu des multiples scandales qui ont agité les marchés financiers au cours
des dernières années.
15 COOPERS & LYBRAND et IFACI, « La nouvelle pratique du contrôle interne », Les Editions
d’Organisations, 1994, page14. 16
http://www.riskagora.net.
13
1.2.2. Sauvegarde du patrimoine
Le contrôle interne est considéré comme une véritable opportunité car il permet de
faire progresser la maîtrise des risques et des activités grâce à la protection des biens de
l’entreprise.
1.2.3. Respect des lois et des directives
Le contrôle interne doit donner une assurance sur le respect des lois et règlements en
vigueur concernant l’entreprise, et des directives émanant de la direction.
1.2.4. Optimisation des opérations
Le processus du contrôle interne permet d'identifier les insuffisances dans
l'organisation et dans l'exécution des différentes activités de l'organisation. Ainsi, l'analyse du
processus met en évidence les tâches non effectuées, les activités effectuées par des personnes
non compétentes ou les informations nécessaires à leur accomplissement correct. Ces
constatations peuvent ainsi conduire à réorganiser certaines fonctions, et à automatiser
certains contrôles.
1.2.5. Maîtrise des activités
La majorité des objectifs du contrôle interne converge vers la maîtrise des activités et
le pilotage efficace de l'organisation. Ainsi, le contrôle interne établit dans l’entreprise une
culture d'autocontrôle, à savoir la vérification par chaque collaborateur de la qualité et de la
conformité de son travail.
De même pour les salariés, le contrôle interne leur procure un environnement
professionnel sécurisé par des procédures et des descriptions de poste. L'harmonie de tous ces
éléments permet d'exercer des responsabilités en parfaite connaissance de leur rôle et de leur
positionnement dans l'enchaînement des activités.
1.2.6. Détection des erreurs et des fraudes
Pour assurer la protection du patrimoine et la gestion rigoureuse des activités, le
contrôle interne doit mettre en place des points de contrôle efficaces pour prévenir et détecter
les éventuelles erreurs et fraudes.
14
1.3. Ses composantes
Le contrôle interne, tel que défini par le COSO, comporte cinq composantes. Il s’agit
de :
• L’environnement de contrôle ;
• L’évaluation des risques ;
• Les activités de contrôle ;
• L’information et la communication ;
• Le pilotage.
Figure n° 2 : Modèle de contrôle selon COSO17
1.3.1. L’environnement de contrôle
L’environnement de contrôle reflète la culture d’une organisation parce qu’il
détermine le niveau de sensibilisation de son personnel au besoin de contrôle. Cet
environnement donne une structure pour l’entité, et est la base pour tous les autres éléments
du contrôle interne.
17
Pierre SCHICK, Dunod, « Mémento d’audit interne », 2006, page 18.
15
Les différents aspects de cet environnement incluent l’intégrité, les valeurs éthiques, le
modèle de fonctionnement du management, la délégation des systèmes de direction, et aussi
les procédés pour diriger et développer le personnel dans l’organisation.
L’environnement général de contrôle est déterminé par la charte de l’entreprise et les
qualités individuelles des collaborateurs. Le style de management et les règles
comportementales jouent un rôle essentiel. Les règles relatives à la délégation des tâches et
des responsabilités ainsi que les objectifs de performance font également partie de
l’environnement de contrôle.
Au niveau individuel, ce sont l’intégrité, les valeurs éthiques et les compétences
professionnelles des collaborateurs qui le façonnent dans une large mesure. L’environnement
de contrôle constitue le cadre d’exploitation du SCI.
1.3.2. L’évaluation des risques
L’entreprise doit se fixer des objectifs et les décliner au niveau de chaque activité. Elle
doit également instaurer des mécanismes permettant d’identifier, d’analyser et de gérer les
risques correspondants. Les objectifs doivent premièrement être identifiés afin d’évaluer les
risques.
L’identification et l’analyse du risque constituent un processus continu et répétitif. Ce
processus est un élément clé d’un système de contrôle interne efficace. Le management doit, à
tous les niveaux, identifier minutieusement les risques et prendre les mesures adéquates afin
de les limiter.
1.3.3. Les activités de contrôle
Les activités de contrôle sont les normes et procédures de contrôle qui doivent être
élaborées et appliquées pour s’assurer que sont exécutées efficacement les mesures identifiées
par le management comme nécessaires à la réduction des risques.
Les activités de contrôle sont les politiques et les procédures qui garantissent la sûreté
des commandes de management. Le but de ces activités est d'assurer que des mesures
correctes soient prises en compte afin de traiter les risques liés à la réalisation des objectifs.
16
Les activités de contrôle permettent de garantir que les mesures prises par la direction
en vue de piloter les risques et de réaliser les objectifs sont réellement mises en œuvre. Pour
plus d’efficacité, elles devraient être intégrées le plus directement possible dans les processus.
Selon l’effet dans le temps, un contrôle peut être préventif ou détecteur.
1.3.4. Information et communication
Les systèmes d’information et de communication sont articulés autour des activités de
contrôle. Ils permettent au personnel de recueillir et d’échanger les informations nécessaires à
la conduite, à la gestion et au contrôle des opérations. Les systèmes d’information sont
composés de tous les éléments nécessaires pour faire fonctionner une organisation comme les
aspects opérationnels et financiers.
Les voies d’information et de communication doivent être définies de manière que les
collaborateurs disposent des informations dont ils ont besoin pour effectuer les contrôles
nécessaires. Pour cela, les systèmes d’information doivent garantir que toutes les informations
importantes sont collectées de manière fiable, et diffusées convenablement.
C’est le seul moyen, pour les personnes compétentes, d’assumer leurs responsabilités.
Pour ce qui est du contrôle interne, les employés doivent connaître leur rôle et leur
responsabilité ainsi que les imbrications avec d’autres unités organisationnelles.
1.3.5. Le pilotage
L’ensemble du processus doit faire l’objet d’un suivi et d’une modification
permanente. Si les problèmes sont détectés pendant le processus de surveillance, ils devraient
être reportés et corrigés, afin de s’assurer que les systèmes sont exploités efficacement.
Section 2.- Les notions de risque et l’approche par les risques
Le risque est inhérent à l'entreprise ; créer une entreprise revient déjà à prendre un
risque. La survie et la pérennité d’une société ne sont jamais assurées.
Historiquement, l'homme a de tout temps été confronté aux dangers des catastrophes
naturelles, des maladies, des guerres ou de toute autre manifestation, il est amené à réagir face
au danger du risque naturel.
17
Le progrès et le développement technologique ont accru les risques liés au
développement industriel et humain. Ainsi, on a vu la naissance de la notion de gestion des
risques. L’audit interne a pris en compte dans sa démarche d’évaluation du contrôle interne ce
souci du risque dans « l’approche par les risques ».
2.1. Définition de la notion de risque
La notion de risque est couramment utilisée dans la vie quotidienne. Elle est envisagée
différemment selon les domaines et les spécialités. Elle est indissociable dans les affaires. De
ce fait, le contrôle interne se doit de la considérer.
Le Petit Robert définit le risque comme un « danger éventuel prévisible »,
« Eventualité d’un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et
pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage.»18
Pour Pierre SCHICK « le risque est la possibilité que la combinaison d’un évènement
et d’un mode de fonctionnement empêche l’atteinte d’un objectif.»19
L'IFACI la définit comme étant « un ensemble d'aléas susceptible d'avoir des
conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et l'audit ont notamment pour
mission d'assurer sa maîtrise.»20
Le contrôle interne moderne est associé avec la notion de risque. Effectivement, « le
contrôle interne est une démarche permanente de détermination des risques ayant pour
objectif la maîtrise permanente des activités »21
2.2. Classification des risques au sein de l’entreprise
Les risques dans l’entreprise sont multiples et variés. Les dirigeants les classent de
différentes façons, en général selon la nature de leur activité. Une classification est un bon
point de départ pour identifier les dangers auxquels les entreprises sont confrontées.
18
Pierre-Yves DUCAS & Jean Louis MARTIN, « Sécurité des informations - Cartographie des risques - Comment évaluer ses risques, CLUSIR Rha, 2009, Page 3. 19
Rokia Titien SANOGO, La maîtrise des risques opérationnels liés au processus de gestion fiscale de la banque malienne de solidarité (BMS.SA) - Mémoire Online 2011 / 2012 20 Documentation sur IFACI 21
FREDERIC BERNARD, REMI GAYRAUD et LAURENT ROUSSEAU, « Contrôle interne », Ed. MAXIMA Paris 2006, 312 p.
18
Il existe plusieurs manières de les classifier. Nous proposons de les regrouper en cinq
catégories distinctes qui recouvrent tous les risques auxquels peut faire face une entreprise.
2.2.1. Les risques financiers
Les risques financiers sont ceux qui paraissent le plus évident, dans la mesure où tout
dommage s'accompagne en principe d'une perte ou d'une réparation financière. Ils se
définissent comme l'événement pouvant avoir un impact sur le résultat de l'entreprise et
pouvant affecter son patrimoine. Le risque financier peut entraîner à son tour, en l'occurrence,
d'autres risques.
2.2.2. Les risques opérationnels
Les risques opérationnels font suite à des défaillances d'efficacité opérationnelle ou de
prestation de service des opérations. Ils sont principalement dûs à des processus et des
systèmes internes inadéquats. Ces risques peuvent aussi être des pertes dues à des actes visant
à frauder, détourner des biens ou contourner la législation de la part d’un tiers.22
2.2.3. Les risques de réputation
Les risques de réputation ont pour conséquence de nuire à l’image et à la réputation de
l’entité auprès des partenaires et des tiers. Ils sont appelés « risque d’image » et correspond à
l'impact que peut avoir une erreur de gestion sur l'image d'une organisation.
« La réputation est un actif stratégique pour le développement (recrutement et fidélisation de
clientèle ou de collaborateurs, accès aux marchés, relations avec les régulateurs etc.) »23.24
2.2.4. Les risques de conformité
En premier lieu, les risques de conformité peuvent surtout avoir des impacts sur la
fiabilité des comptes. Ils ont pour effet le non respect des règles en vigueur auxquelles l’entité
est soumise. En second lieu, ils peuvent avoir aussi des impacts sur le non respect de la
profession selon les textes de lois.25
22
www.fimarkets.com/pages/risque_operationnel 23
http://www.riskmanagement-online.com/article/le-risque-de-reputation-effraie-les-risk-managers,107600
24 http://www.ey.com/GL/en/Services/Advisory/Business-Risk-Report-2010---Business-risks-across-sectors
25 Inspiré de l’ordonnance n° 92-047 du 5 novembre 1992
19
2.2.5. Risque environnemental et développement
durable
De nos jours, la protection de l’environnement est un sujet important ;
l’environnement est devenu une fonction dans un système souvent intégré avec l’hygiène, la
sécurité et la qualité. L'enjeu de la gestion du risque environnemental est complexe du fait des
nombreuses interactions de l'entreprise avec son milieu.
2.3. Approche par les risques
La démarche choisie s’inspire de celle qui est développée par l’IFACI. Cette démarche
est l’évaluation du contrôle interne selon l’approche par les risques. Cette approche se base
sur l’identification au préalable des principaux risques auxquels l’entreprise pourrait être
appelée à être confrontée, risques qui peuvent affecter l’atteinte des ses objectifs.
De nos jours, pour des raisons économiques évidentes, l’évaluation ne peut se réaliser
sur la totalité de l’activité. Le contrôle exhaustif n’est généralement pas possible. Dans le
souci de réduire le coût, les auditeurs internes se devaient de trouver une approche qui
concilie maximisation de l’assurance avec coût faible des missions. Ce double défi a pu être
atteint avec l’approche par les risques.
Par ailleurs, l’approche par les risques est incontournable pour exploiter les ressources
de manière optimale. Elle est plus efficace et efficiente car les efforts sont axés sur les zones à
risque. Elle consiste à découper le sujet de la mission en éléments plus simples à visualiser et,
pour chacun de ces éléments, à déterminer ses objectifs et ses risques, et ensuite les modalités
de fonctionnement requises pour éviter ces risques et atteindre les objectifs.
Ce chapitre clôture la première partie de cet ouvrage. Dans ce chapitre, il a été question
de faire émerger les différents éléments caractérisant d’une manière théorique et pratique le
système de contrôle interne ainsi que les différents risques qui peuvent lui être inhérents.
Ainsi, cette première partie, qui peut être considérée comme une étude de généralité, a servi
en quelque sorte, à déblayer le terrain par la présentation de la zone d’étude, à planter les
jalons par la mise en place de la méthodologie de recherche et à apporter les divers matériaux
(notions sur le contrôle interne et les risques y afférents) qui vont guider l’étudiant dans son
appréciation du système de contrôle au sein de la société MACHINE SARL. La deuxième
partie témoignera alors de cette évaluation du système existant.
20
PARTIE II.- EVALUATION DU SYSTEME EXISTANT
Cette partie fera apparaître les résultats des diverses observations de l’étudiant. Ces
résultats sont obtenus, d’une part, par la manipulation des données recueillies de diverses
sources en sa possession ; d’autre part, ils sont les fruits des enquêtes ramassées auprès des
employés de la société MACHINE SARL lors du stage effectué du 29 septembre au 28
novembre 2014.
Pour exposer ces informations obtenues, cette deuxième partie va comporter deux (02)
chapitres dans lesquels seront présentés d’abord le système existant, à savoir l’organisation en
général, la procédure pour les cycles d’exploitation ainsi que la procédure pour les cycles hors
exploitation ; ensuite, l’identification des risques liés à ce système.
21
Chapitre 3.- Description de l’existant
Après la présentation de MACHINE SARL et le cadre théorique du contrôle interne,
de l’approche par les risques, les investigations ont été orientées vers l’évaluation du système
existant au sein de l’entreprise. Elles se traduisent par la description de l’existant et
l’identification des risques y afférents.
La description comporte deux (02) grandes divisions :
� La description sur l’organisation en général ;
� La description concernant les cycles d’exploitation et hors exploitation.
Section 1.- Sur l’organisation en général
L’organisation en général d’une entreprise reflète, en quelque sorte, l’image que celle
– ci renvoie à sa clientèle. Les trois (03) paragraphes suivants étaleront le management, la
structure existante, l’outil de pilotage et le mode de fonctionnement au sein de « Madagascar
Chine Sarl ».
1.1. Concernant le management actuel
La société MACHINE SARL se veut tout d’abord être le pionnier de la formalisation
et normalisation de la situation, des activités professionnelles de nombreux investisseurs et
d’opérateurs chinois non seulement ceux qui sont déjà sur place, mais aussi ceux qui vont
venir dans le cadre de la coopération entre la Chine et l’Afrique, particulièrement avec
Madagascar.
L’esprit de cette coopération est de chercher des intérêts communs et l’échange
d’expériences dans tous les secteurs d’activité.
Les chinois, depuis ces quelques dernières années, sont réputés pour leurs agressivités
aux lois et règlements en vigueur car ils penchent plutôt pour la spéculation, les trafics illicites
de produits prohibés par le biais de pots-de-vin, de gratifications favorisant la pratique de la
dégénérescence vers l’illégalité et l’exploitation sauvage des ressources naturelles.
C’est à partir de ce petit contexte que la Société MACHINE SARL joue un rôle
important.
22
La société a été créée dans le but d’un côté, de servir d’interface et de passerelle entre
promoteurs de projets, qui ont des difficultés à trouver un partenaire financier dans le cadre de
leur démarrage, de leur développement et/ou extension ; et de l’autre côté, d’orienter les
investisseurs qui cherchent à placer leur fonds vers une opportunité sûre, sécurisée et
porteuse.
Ensuite, la Société MACHINE SARL a tout de suite intégré dans son métier les
activités connexes, principalement le transit, l’import-export, le commerce ; a pris ce rôle
qu’il veut jouer dans l’échiquier économique des deux pays pour faciliter et supporter les
actions communes à établir avec des partenaires intéressés par cette collaboration réciproque.
Les activités de la société MACHINE SARL consistent donc à faciliter l’installation
des investisseurs étrangers, particulièrement les chinois.
1.2. Concernant la structure existante
Deux (02) malgaches et trois (03) chinois sont les associés fondateurs de la société
MACHINE SARL. Après la création juridique et l’inscription au registre du commerce et des
sociétés au mois de septembre 2013, ils ont procédé à la mise en place de l’organe de
direction.
Cette dernière a été faite afin d’attribuer à chaque associé des postes respectifs de
responsabilité dans la conduite des affaires, dont l’objet est cité dans le document fiscal et
professionnel de la société.
A part la fonction du gérant, laquelle a été détaillée dans les statuts juridiques, aucune
description ni explication écrite n’a jamais été communiquée formellement sur les attributions
liées aux autres postes des collaborateurs directs du gérant, dénommé président directeur
général dans l’organigramme.
Il n’y a réellement pas de répartition claire des tâches entre les membres du staff.
De même, un vide est constaté au niveau de l’outil de pilotage et du mode de
fonctionnement au sein de l’entreprise. Cela peut être exprimé dans le paragraphe ci – après.
23
1.3. Concernant l’outil de pilotage et le mode de
fonctionnement
Pour le suivi de l’évolution de l’exploitation, aucune prévision ni projection n’a été
établie, aucun plan d’affaires en quantité et en valeur chiffrées.
Aucun tableau de bord permettant de servir de balises dans le processus de prise de
décision n’est utilisé. Toutes les décisions ont été prises selon des débats et discussions entre
les associés sur un problème rencontré ou sur les contraintes à surmonter.
Des opérations ont été entamées avec l’étude et la saisie des différentes opportunités
d’affaires, sans aucune règle formelle. La seule information claire et non transcrite dans aucun
mémorandum, est que la partie malgache assurera les travaux administratifs et la partie
chinoise assurera de trouver le financement nécessaire, sans aucun calendrier de référence ni
de planning d’exécution.
Toutes les opérations suivantes ont fait l’objet de grosses dépenses et de décaissement
sans aucune formalité ni procédure stricte pour le suivi et contrôle :
� la conclusion d’un contrat de bail avec réhabilitation et aménagement du local ;
� l’acquisition de la totalité des actions d’une entreprise de transit disposant
d’agrément ;
� l’acquisition des équipements mobiliers et matériels informatiques ;
� l’établissement d’un contrat pour la création de support de communication
externe ;
� l’ouverture d’un compte courant à la banque au nom de la société selon les
réglementations.
Tout a été basé sur la confiance entre les associés dans leur exécution. Toutes les
transactions ont été effectuées en espèces sans passer par voie bancaire.
24
En outre, d’après un entretien fait avec un responsable de la société MACHINE
SARL, celle-ci a abordé les travaux de consultance, dans l’attente des formalités légales sur la
préparation et le traitement des dossiers administratifs, pour permettre au service transit
d’opérer. Elle a fait appel à tout le personnel, à travers des réunions périodiques, pour trouver
des promoteurs de projets miniers ou d’autres opportunités d’affaire.
Les associés chinois se chargent ensuite de trouver des partenaires investisseurs pour
le financement afin d’établir un partenariat d’exploitation commercial ou industriel. Des
partenaires potentiels sont venus pour le constat et l’analyse des existants sur terrains. Des
négociations ont été engagées.
La société a multiplié les descentes en provinces et en brousses avec eux, tout en
engageant une certaine dépense. Aucune information sur la contrepartie; les revenus générés
par ces accompagnements n’ont pas été communiqués, faute de politique claire en matière
d’exécution, de contrôle et de suivi des opérations.
Section 2.- Sur les cycles d’exploitation et hors exploitation
L’examen de la procédure sur les cycles d’exploitation et hors exploitation,
notamment, sur l’encaissement, le décaissement, le personnel et les immobilisations seront
racontés dans les paragraphes suivants :
2.1. L’encaissement
Aucun encaissement n’a été enregistré jusqu’à maintenant. L’injection de fonds
fournis par les associés se fait souvent par l’encaissement direct des ventes, sans aucun
support permettant d’identifier le montant réel et le moment où l’injection a été faite.
Il n’y a aucun moyen de savoir si les clients (chinois) venus consulter MACHINE
SARL depuis son ouverture, ont payé ou non des honoraires en contrepartie des services qui
leur ont été rendus. Le gérant a fait savoir qu’il détenait un coffre chez lui, à son domicile.
Le coffre en question n’a pas été déclaré patrimoine de la société et aucun registre
n’existe pour enregistrer les mouvements d’entrées et de sorties de fonds. Aucune facture n’a
d’ailleurs pas été émise.
25
2.2. Le décaissement
Tout besoin de fonds dressé sur papier libre, signé ou non par un demandeur, est
directement adressé au gérant. Celui-ci se charge de la tenue de caisse. Aucun registre ni
cahier de suivi formel n’est établi pour l’enregistrement des mouvements.
Lorsque le solde de caisse tenue par le gérant n’est pas suffisant pour satisfaire une
demande de fonds en cours, celui-ci fait appel, de manière verbale, aux autres associés chinois
pour injecter des fonds. Sinon, le gérant sollicite verbalement le demandeur à s’adresser
directement à un autre associé chinois pour décaisser les fonds.
Après des discussions sur l’objet de la demande, les fonds y afférents sont mis à
disposition du demandeur. Ce dernier effectue les dépenses ainsi que la remise des pièces
justificatives avec un état ou non au gérant, ou à celui qui a exécuté le décaissement. Et pour
ce faire, aucun délai n’est arrêté.
Il arrive au gérant de réclamer les pièces, lorsqu’il le juge nécessaire, à celui à qui il a
accordé les fonds.
Le responsable de la comptabilité a toujours incité le gérant à lui remettre les pièces de
dépenses pour la comptabilisation et le classement. Pourtant, aucune indication ne permet de
savoir si les pièces transmises sont exhaustives ou non.
Le gérant lui-même décide de la nature du paiement à effectuer à la banque, du
moment auquel le compte bancaire devrait être approvisionné. Lors de l’approvisionnement
du compte en banque, il décide seul du montant à verser sans se référer à une quelconque
règle.
L’original du bordereau de versement lui est remis. Il se charge de garder les chéquiers
et les souches des carnets de chèque et il émet les chèques, de sa propre initiative, sans
l’obligation de consulter d’autres responsables. Il détient également, à son propre compte, le
code d’accès au retrait sur les guichets automatiques.
26
2.3. Le personnel
Un responsable du personnel a été recruté pour préparer les recrutements des
employés, selon les besoins immédiats des opérations administratives de lancement tels que :
un(e) secrétaire, une femme de ménage, un agent d’accueil.
Le responsable du personnel a mis en place un dispositif pour la gestion du personnel
tel que : le recrutement, le développement et l’administration, le licenciement…...).
Ainsi, selon les besoins émis par le staff énumérés ci-dessus, ci-après le dispositif mis
en place par le responsable du personnel :
� Description du poste de consultant chargé d’exercer la fonction de responsable du
personnel ;
� Création d’une fiche de poste. La fiche en question décrit les attributions, responsabilités
et tâches, ainsi que les conditions auxquelles il exerce la fonction ;
� Conception du processus avant, pendant et après le recrutement ;
� Conception fiche d’entretien ;
� Recrutement proprement dit ;
� Administration du personnel.
Voici un extrait des travaux de recrutement :
Organisation du recrutement
Travaux avant recrutement :
� Conception d’une fiche standard de fonction pour l’ensemble du personnel à
recruter :
- Description des tâches à exécuter, description des attributions, énoncé des
responsabilités liées à la fonction ;
- Dessin du profil correspondant au poste crée ;
27
- Définition des conditions auxquelles le titulaire du poste exercera sa fonction ;
� Définition des étapes de validation et approbation du recrutement.
� Définition du calendrier de recrutement pour chaque poste, conformément à la
consigne du staff et au besoin de l’organisation.
� Définition des besoins logistiques liés à chaque poste.
� Conception d’une grille d’évaluation à l’embauche.
- Lister les critères de sélection par la méthode de scoring.
� Conception formulaire entretien d’embauche par catégorie.
� Conception contrat de travail standardisé mais modifiable selon spécificité du poste
et selon la nature.
� Conception lettre de confirmation standardisée mentionnant la prise de fonction de la
personne sélectionnée.
� Listing des papiers et documents personnels nécessaires à la candidature.
Travaux pendant recrutement :
� Dresser le Planning de recrutement : Période de réception des dossiers, période de
présélection et sélection.
� Choisir les supports appropriés de communication pour le recrutement.
� Passer aux séries d’entretien si besoin.
� Procéder à la sélection
� Procéder à l’embauche par l’envoi de la lettre de confirmation et la convocation du
(ou des) candidat(s) sélectionné(s).
28
Travaux après recrutement :
� Proposer au candidat le contrat de travail et la fiche de fonction et lui accorder un
temps raisonnable de lecture et de signature.
� Informer le candidat sur les règlements généraux de l’organisation (documents
obligatoires à fournir).
� Installer le candidat recruté et le présenter à tous les collaborateurs par tous les
moyens possibles et existants.
� L’embaucher aux organismes sociaux auxquels la société a adhéré
� Gestion de paie.
� Gestion des assiduités des employés.
Source : Responsable du personnel chez MACHINE SARL
Toutefois, ce dispositif est loin d’être suivi. Etant donné qu’aucune autorité, ni organe
au sein de la société n’a émis, ni son avis et opinion, ni son approbation à titre de validation.
Ci-après l’extrait d’organigramme de la société, établi par un stagiaire selon son point de vue :
29
Figure n° 3 : Extrait d’organigramme actuel d’après une vue d’ensemble du
stagiaire
Source personnelle
PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL
CAI DINGWEI
FONDE DE POUVOIR
SEVA MBOINY SIMON
FONDE DE POUVOIR
RATOVONOMENJANAHARY
DIRECTEUR ADJOINT SUN YONGJIAN
DIRECTEUR AGENCE
ZHONG SHAOWU
DIRECTEUR RESSOURCES HUMAINES
ERIC RAZANAJATOVO
CHEF DE SERVICE TRANSIT
ANRIAMANJATO MIHARIMBELO
CHEF DE SERVICE COMPTABILITE ANRIAMANJATO MIHARIMBELO
30
La description de la procédure des cycles hors exploitation intéresse les
immobilisations.
2.4. Rappel sur l’immobilisation
Pour bien analyser les immobilisations de la société MACHINE SARL, il est essentiel
de donner une brève définition de ce qu'est l'immobilisation. C'est pourquoi, le Plan
Comptable Général (PCG) 2005, cohérent avec les Normes Comptables Internationales
(IAS/IFRS), stipule que :
« 331-1 Une immobilisation corporelle est un actif corporel détenu par une entité pour la
production ou la fourniture de biens ou de services, la location, ou l’utilisation à des fins
administratives, et qu’elle s’attend à utiliser sur plus d’un exercice.
331-2 Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable et sans
substance physique, détenu par une entité pour la production ou la fourniture de biens ou de
services, la location ou l’utilisation à des fins administratives. Il s’agit par exemple de fonds
commerciaux acquis, de marques, de logiciels informatiques ou autres licences d’exploitation,
de franchises ou de frais de développement d’un gisement minier destiné à une exploitation
commerciale ».
2.5. Les immobilisations
Les équipements mobiliers, les matériels informatiques, les matériels roulants font
partie des frais d’établissement et des investissements initiaux lors du lancement de la
Société.
Ces matériels et mobiliers de bureau ont été acquis à l’étranger avec des effets
personnels comme des matelas par exemple. Des factures avec les listes ont accompagné
l’envoi.
A cet effet, seuls les matériels installés au bureau ont été inventoriés par le responsable
du service comptabilité. Les matériels informatiques ont été acquis localement avec une
facture également.
31
Tandis que pour le matériel roulant, une voiture de direction, acquis localement
également, il n’est pas clair s’il appartient ou non à la société. Il n’y a aucune facture ni acte
d’achat transmis au service comptabilité.
Un registre des immobilisations a été créé au service comptabilité.
Par contre, un membre du staff a communiqué qu’il avait transmis une partie des
immobilisations (matériels et mobilier) à l’agence de Tamatave sans que, ni des fiches de
transfert, ni des bordereaux de sortie n’aient été émises et approuvées par un responsable
compétent.
A l’issue de l’étude de ce chapitre 3, les vraies facettes de la société MACHINE SARL
se sont révélées dans trois aspects principaux différents, à savoir :
– l’aspect organisationnel où il a été question de management, de structure, d’outil de
pilotage et de mode de fonctionnement et où il a été constaté que, malgré son désir d’être un
leader pour les investisseurs chinois, la société est loin d’être un modèle dans son genre car
son organigramme est des plus flous, son outil de pilotage à savoir son tableau de bord
inexistant, et son mode de fonctionnement n’est fondé que sur une confiance douteuse ;
– l’aspect relatif aux cycles d’exploitation où les procédures d’encaissement et de
décaissement ne sont pas fiables car il n’existe pas de registres pour les rentrées et sorties de
fonds et les décaissements sont souvent faits au pif ; et où le suivi du personnel n’est pas pris
en compte ;
– l’aspect se rapportant aux cycles hors exploitation où il a été sujet des immobilisations et
pour lesquelles, malgré la création d’un registre des immobilisations, leur sort laisse à désirer.
En définitive, de cette gabegie existant dans la société MACHINE SARL, il y a lieu
d’évaluer les différents risques à traiter avant de donner des propositions de solutions.
Le chapitre 4 essaiera donc de procéder à une analyse des forces et faiblesses de ce
système. Cette analyse servira à examiner les différents risques se rattachant aux trois aspects
principaux énumérés ci-avant.
32
Chapitre 4.- Identification des risques
Ce chapitre est un élément important de l’ouvrage car comme le titre l’indique, il
évalue les risques dûs au système actuel.
Il faut maintenant mettre en relief les forces et faiblesses qui peuvent être dégagées des
deux (02) sections qui viennent d’être énumérées, c’est – à – dire, l’organisation en général, la
procédure pour les cycles d’exploitation et hors exploitation.
Certes, les forces reflètent les contrôles déjà présents au sein d’une entreprise en
régime de croisière. Or, la société, sur laquelle l’étude est faite, ne montre presque pas de
forces d’autant qu’elle est encore une société nouvellement créée.
Quant aux faiblesses en revanche, elles regroupent les défaillances détectées qui
conduisent à la non-transparence de l’information financière de l’entreprise concernée, même
s’il existe une évolution perceptible de son chiffre d’affaires.
Par ailleurs, la vérification de l’existence d’un système et de sa conformité, à partir des
questions – réponses fermées comme le font le plus souvent les auditeurs, sont seulement
utiles, dans notre cas d’espèce, autant pour lister ces dernières que pour montrer les faiblesses
du système actuel de la société étudiée afin d’effectuer, par la suite, l'analyse des forces et
faiblesses de ce système.
Ainsi, les questions – réponses adressées éventuellement aux responsables de
MACHINE SARL peuvent être résumées comme suit :
33
Tableau n° 1 : Simple questionnaire à propos du système actuel
Questions éventuelles
Réponses eu égard à
la situation actuelle
Constatation de l’étudiant
Concernant
l'organisation
en général
Existe – t – il un manuel de procédure ?
Est – ce qu’il y a déjà un organigramme établi officiellement ?
Chaque responsable recruté connaît – t – il exactement ses attributions ?
NON
NON
OUI
- Ignorance de sa nécessité ou
tentative éventuelle d’évasion
fiscale
- Organigramme officieux
- Les employés connaissent
mieux leurs travaux que le staff
le leur.
Concernant
l’encaissement
et le
décaissement
Malgré l’absence d’une
procédure d'encaissement
et de décaissement, existe –
t – il un minimum de
suivi ?
NON
- Simplification du mode
exécutoire d’encaissement, de
décaissement et non respect de
la qualité de l’information
financière.
Concernant
Le personnel
Des recrutements ont – ils
été effectués sans manuel
de procédure ?
Un dispositif autre qu'un
manuel de procédure a – t –
il été utilisé pour recruter
de nouveaux salariés ?
OUI
OUI
- Mode de travail inapproprié
- Dispositif de recrutement
appliqué en attente de
validation
Concernant le
cycle hors
exploitation
Fait – on régulièrement des inventaires des immobilisations ?
Y a – t – il une politique d’amortissement cohérent ?
N/A
NON
- Inexistence de manuel de
procédure
- Durée de vie du matériel
indéterminée
N/A = non applicable
Source : Entretien avec un responsable de MACHINE SARL
34
De ce fait, le tableau suivant servira à exprimer, à mettre en évidence l'analyse de la
force et la faiblesse du système existant. Ensuite, il est nécessaire de voir les risques qui en
découlent.
Tableau n° 2 : Analyse des forces et faiblesses du système actuel
Rubriques Force Faiblesse
Sur l'organisation en général
NEANT
- Inexistence de manuel de procédure de contrôle interne ; 26 - ignorance certains staffs en matière de bonne gouvernance ; 27 - absence de plan d’affaires ; 28 - non sécurisation de la trésorerie de la société. 29
Sur le cycle
d'exploitation
Encaissement
NEANT
Décaissement
NEANT
Personnel
Personnel compétent au niveau des services
Sur le cycle hors
exploitation Immobilisation
NEANT
Source : Personnelle et Entretien avec un responsable de MACHINE SARL
Interprétation de l’analyse :
� Le point fort
Malgré l'absence d'un manuel de procédure, le recrutement du personnel au niveau de
chaque service a été réalisé de manière que les compétences de chacun puissent être bien
exploitées.
26
Page 22 du mémoire
27 Page 22 du mémoire
28 Page 23 du mémoire
29 Page 24 du mémoire
35
� Les points faibles
D’abord, l'inexistence d'un organigramme officiel au sein de la société entraîne un
désordre total dans l'exécution des tâches au niveau du staff. Cela conduit à une
incompatibilité de fonction et de responsabilité, tout comme à un cumul de tâche, dont la
principale victime est souvent, le gérant. Ensuite, les membres du staff ignorent la notion de la
bonne gouvernance d’une entreprise. Puis, la société est en absence de plan d’affaires. Après,
la trésorerie de la société demeure non protégée. Et surtout, l'inexistence de la procédure de
contrôle interne comme celle de l’encaissement et du décaissement perturbent
l’accomplissement du travail des employés.
Il en résulte une confusion de fonction et la non-séparation de fonctions incompatibles.
Cela crée un désordre parce que chaque membre du staff ne connaît pas clairement ses
propres attributions. Ce qui amène l'étudiant à identifier les risques ci – après :
Section 1.- Sur l’organisation en général
Dans l’aspect organisationnel d’une entité, le contrôle interne a généralement comme
objectif de suivre certaines étapes qui consistent à assurer que les procédures n’ont pas été
modifiées et que les descriptions sont toujours valables.
Cependant, étant donné que la société MACHINE SARL ne possède jusqu’ici aucun
manuel de procédure de contrôle interne ; et qu’elle renferme certaines faiblesses citées
antérieurement, les étapes ci – dessus ne peuvent lui être appliquées. D'où l'existence de
risques inhérents à l'organisation en général tels que :
1.1. Risque juridique
D’après les Textes régissant la profession d’Expert Comptable30, qui stipule que :
� La profession d’Expert Comptable et Financier est réglementée par la loi.
L’Ordonnance n° 92 – 047 du 05 novembre 1992 ainsi que les lois qui l’ont modifiées et
complétées ont pour objet, comme celle qui les ont précédée sous le n° 62 – 104 du 1er
octobre 1962, d’attribuer à des professionnels reconnus légalement et administrativement
comme tels la faculté de concevoir, tenir, vérifier la comptabilité des entreprises ou
organismes avec lesquels ils ne sont pas liés par un contrat de travail ;
30
http://www.oecfm.org/
36
� Selon les articles 4 et 20 de l’Ordonnance précitée, nul ne peut porter le titre
d’Expert Comptable et Financier ou exercer les professions qui leur sont propres s’il n’est pas
membre de l’Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar ;
� Commet une infraction pénale d’exercice illégal de la profession toute personne
physique ou morale qui n’étant pas inscrit au Tableau A de l’Ordre exécute des travaux de
comptabilité ou de révision comptable à titre libéral.
La société MACHINE SARL est confrontée à des contraintes juridiques dans
l’exercice de l’une de ses activités.
1.2. Risque opérationnel
Une vacance de poste peut faire en sorte qu’un agent cumule deux fonctions. Or, il ne
peut être à la fois comme exécutant et vérificateur, par exemple. Il existe un chevauchement
de responsabilité. Chaque employé doit bien connaître sa fonction, en être motivé pour éviter
le désordre. De plus, du fait de la non-délimitation des tâches, l'on assiste à une confusion des
prestations de service à rendre, auprès des tiers, venant des employés de la société MACHINE
SARL.
1.3. Risque de réputation
D’un côté, l'absence d'un Directeur Administratif et Financier (DAF) ou d'un
Responsable Administratif et Financier (RAF) par exemple, a un impact négatif direct sur le
partenariat financier formé par les clients, les fournisseurs, les investisseurs et les banques. De
l’autre, l'absence de deux (02) Experts Comptables en tant qu’associés majoritaires au sein de
la société entraîne une mauvaise image de la société à l’égard des clients dans le cadre
d’activité de la tenue de leurs comptabilités.
1.4. Risque de conformité
L'absence d'un manuel de procédure entraîne le non-respect, la non-maîtrise et surtout
l'incohérence des tâches, de la part des agents, dans la réalisation des diverses activités. Et
cela remet en question la compétence et l’efficacité de tout agent. De plus, elle expose au
risque de falsification en mettant en doute la fiabilité des informations fournies par les
opérations.
37
Section 2.- Sur les cycles d'exploitation et hors exploitation
Les risques concernent notamment l’encaissement, le décaissement, le personnel et les
immobilisations.
2.1. Sur l'encaissement
L’encaissement concerne généralement les ressources financières d’une entreprise. Si
l’on se réfère à l’état actuel de MACHINE SARL, elle doit son financement, en majeure
partie, à l’argent apporté par les investisseurs chinois.
Logiquement, la procédure d’encaissement a pour objectif d’assurer la sécurité
d'enregistrement des recettes. Pourtant, du fait de l’analyse des existants vue précédemment,
la société est dépourvue de cette procédure et comporte en conséquence plusieurs risques.
2.1.1. Risque financier
La non-application de procédure ou son inexistence peut faciliter l’accès à un
détournement, à un vol, à une fraude sur les recettes. Il ne sera pas alors facile d’attirer les
partenaires financiers potentiels de la société MACHINE SARL.
Par ailleurs, elle entraîne une forme d’évasion fiscale à l’égard du Fisc, et peut
conduire à des sanctions sévères.
2.1.2. Risque opérationnel
L’inexistence de procédure de contrôle au niveau des encaissements amène à leur
enregistrement erroné. L’information financière des opérations effectuées est ainsi non fiable.
Autre que cette inexistence, les opérations d’encaissement sans pièces justificatives mènent à
de fausses informations à l’égard des auditeurs. Par ailleurs, l’existence d’un coffre – fort au
domicile du gérant peut donner lieu à un risque de braquage si l’argent et les documents de
valeurs s’y trouvent.
2.2. Sur le décaissement
Le décaissement est relatif aux achats effectués au sein de MACHINE SARL. Selon
un processus standard, ils doivent respecter les seuils pour la passation de marché. L’objectif
de l’achat est aussi d’assurer le bien fondé des commandes, leur réalité.
38
Les factures d’achats concernant les marchandises ou services reçus doivent être
autorisées et enregistrées. Les paiements doivent aussi être correctement enregistrés et
comptabilisés.
2.2.1. Risque financier
Pour toute forme de décaissement, la procédure de contrôle oblige, pour la plupart du
temps, une double signature comme autorisation venant des responsables concernés.
L'absence de procédure de contrôle pourrait induire à l'omission de double signature des
responsables. Laquelle omission constitue un abus du patrimoine de la société, et en même
temps expose le seul signataire à une complicité avec le fournisseur.
2.2.2. Risque opérationnel
Il est primordial pour une entreprise de procéder aux rapprochements des états
bancaires par exemple, mais faute d'un responsable administratif et financier, ces états
peuvent ne pas refléter la réalité des faits.
Il n’est peut – être pas superflu de dire que les risques sur les encaissements et les
risques sur les décaissements peuvent être complémentaires.
2.3. Le personnel
L’analyse de procédure de la gestion du Personnel de MACHINE SARL concerne le
recrutement, la tenue de dossier individuel, la paie et les avances.
2.3.1. Risque financier
La procédure de contrôle indique normalement que le suivi d'une fiche de paie doit
être supervisé par un responsable administratif et financier. Or, dans notre cas d'espèce, la
société MACHINE SARL est dénuée à la fois d'un contrôle interne y afférent, et d'une
direction administrative et financière. Cela pourra entraîner une fausse information de la
réalité concernant la paie.
La société a pour obligation de s'adhérer à la CNaPS afin que chaque employé puisse
y être inscrit. Et si la société MACHINE SARL est actuellement privée d'une procédure qui
s'y rattache, elle risque de fausser les déclarations trimestrielles à la CNaPS. La société est
passible d'une pénalité.
39
2.3.2. Risque opérationnel
L'inexistence d'un manuel de procédure pour le contrôle des congés, des absences, des
retards, incite les employés à profiter de cette situation, qui est loin d'être profitable à la
société MACHINE SARL. En outre, dans le cas où les employés connaissent mieux leurs
travaux que le staff le leur, la supervision du staff est affaiblie et peut entraîner des erreurs
opérationnelles non corrigées venant des employés.
2.4. Les immobilisations
Le cycle hors exploitation concerne ici, les immobilisations. Ce sont des biens destinés
à être utilisés de façon durable par la société. La procédure de la fonction immobilisation doit
permettre de prendre connaissance de l’évaluation des immobilisations, du suivi de leurs
mouvements et de leurs protections ainsi que de leurs comptabilisations.
2.4.1. Risque financier
L’objectif du contrôle interne est d’assurer la comptabilisation de la valeur réelle de
toutes les immobilisations lors de l'acquisition et de la cession. Si la société ne possède pas
une procédure de contrôle interne, elle risque de faire place à un simple arrangement complice
d’un fournisseur avec un responsable de MACHINE SARL. Les seules pièces justificatives
sont les factures.
L’absence de contrôle interne implique un risque de vol et fausse l’information
financière à enregistrer.
Elle occasionne donc un risque de perte des avantages dans la transmission des
données fiables, car le but du contrôle interne est de sauvegarder la qualité de ces
informations grâce à un manuel de procédure adéquat.
2.4.2. Risque opérationnel
Les contrôles physiques servent à évaluer les états des immobilisations, à savoir leur
détérioration et peut-être leur disparition inopinée. Au niveau de la protection des
immobilisations de l’entreprise, aucun manuel de procédure de contrôle concernant la gestion
des immobilisations n’est présent.
40
L’opération d’inventaire des immobilisations n’est pas alors effectuée. Pourtant,
l’existence des immobilisations doit être vérifiée régulièrement par l’inventaire. De ce fait,
MACHINE SARL n’arrive pas à suivre les mouvements et l’évolution de son patrimoine
immobilier.
Ainsi, son patrimoine ou son actif demeure non évalué et non protégé. Le danger de
perte de patrimoine est élevé.
Pour conclure, on peut dire qu’au vu de l’analyse des forces et faiblesses pratiquée
dans ce chapitre 4 grâce aux éléments en possession sur la société, il a été constaté que les
faiblesses de la société priment de loin sur ses forces qui sont, à vrai dire, presque inexistantes
dans la mesure où dans cette société, créée le 23/10/13, presque tout est à établir:
organigramme, manières de procéder dans les diverses opérations commerciales et de
services.
Ainsi, ce chapitre 4 tient beaucoup de place à l'évaluation des différents risques que
peut encourir la société dans son organisation en général, ses cycles d'exploitation et hors
exploitation.
Ces différents risques sont surtout de nature organisationnelle, opérationnelle,
financière.
En définitive, les chapitres 3 et 4 qui ont constitué la deuxième partie de l'ouvrage ont
essayé de montrer l'image de la société, telle qu'elle est, sans complaisance, et les dangers
qu'il lui faut éviter.
Dans la troisième partie, l'étudiant essaiera donc de préconiser des solutions de remède
et de dégager les impacts qui peuvent découler des solutions avancées.
41
PARTIE III.- PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET IMPACTS
Cette dernière partie permettra de mettre en œuvre des propositions de solutions à
partir des existants précités, ensuite de voir les impacts qui pourraient être dégagés suite à ces
dites propositions.
Pour y parvenir, cette troisième partie comprendra deux (02) chapitres, lesquels
traiteront successivement des propositions de solutions sur l’organisation en général, et d’une
mise en place d’un manuel de procédure de contrôle interne tel que celui du cycle achat à titre
d'exemple d’une part ; pour passer à la discussion des impacts positifs que ceux – ci
pourraient apporter à la société MACHINE SARL d’autre part.
42
Chapitre 5.- Quelques recommandations et mise en place d’un
manuel de procédure de contrôle interne
Ce chapitre confirmera la problématique de départ qui est la suivante : Dans quelle
mesure, la mise en place d’un manuel de procédure de contrôle interne adéquat permet – elle
d’améliorer le système actuel ?
À partir des résultats des recherches énumérées antérieurement, cette mise en place
sera abordée à l’aide d’une illustration d’un manuel de procédure du cycle achat à titre
d’exemple. Et pour parfaire cet exemple, il est aussi important de proposer d’éventuelles
solutions concernant l’organisation en général.
Section 1.- Pour l’organisation en général
D’une part, pour éviter le risque d’exercice d’activité illégal de la profession dans la
tenue de comptabilité des entreprises de la clientèle, il est juridiquement fondamental pour
la société d’avoir au minimum deux (02) Experts Comptable comme associés majoritaires,
détenant environ 75% du capital social, prêtant serment et inscrits au Tableau A de l’Ordre
des Experts Comptables. C’est – à – dire, non liés indépendamment avec un contrat de travail.
Ils ne devront donc pas être des salariés.
D’autre part, une séance d’initiation du personnel serait en vue en premier lieu, pour
souligner l’importance d’un manuel de procédure. Une fois l’initiation accomplie, un
responsable multipliera les exemplaires des manuels et les déposera dans chaque bureau afin
d’être consultés. Un diagramme de circulation de document pourrait également être à la
portée des concernés.
Une formation permettrait en second lieu, de s’assurer l’application du savoir-faire
dans l’exécution des tâches. A cet effet, il y a lieu de procéder à la description des postes de
chaque employé de la société selon la proposition de mise en place d’organigramme qui est
figuré ultérieurement :
1.1. Description des postes
L’Assemblée Générale des Associés constitue le moment privilégié pour les associés
de « Madagascar Chine », de s'informer sur la situation de l'entreprise et de s'exprimer sur sa
gestion. Elle doit se réunir au minimum une fois dans l'année.
43
Elle désigne également, dans le cadre d'une action ou d'un mouvement social, le
rassemblement dans le but de prendre des orientations d’activité. Elle permet aussi la
délivrance d’un quitus au gérant. L'assemblée générale peut être ordinaire (AGO) ou
extraordinaire (AGE). L'objet de l'assemblée générale est d'approuver les comptes de
l'exercice présenté par le gérant. Par ailleurs, différentes résolutions, telles que le montant du
dividende ou des opérations sur le capital, sont soumises aux votes des associés. Ces derniers
ont des prérogatives et des pouvoirs définis par les statuts de la société MACHINE SARL.
La Gérance est l’organe qui dirige la société MACHINE SARL. Le Gérant est une
personne physique qui peut être aussi choisie en dehors des associés. Dans les statuts, il est
nommé par un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Le
nombre de gérants peut être librement fixé par les statuts. Il est le représentant légal de
MACHINE SARL et est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance
au nom de la société, sous réserve des pouvoirs que la loi attribue expressément aux associés.
Le gérant prend essentiellement en charge les décisions de gestion courantes. Néanmoins,
certains domaines dépassent son pouvoir décisionnel. C’est alors à l’assemblée générale
(ordinaire ou extraordinaire) de trancher. Ses pouvoirs sont donc limités dans les statuts.
Le gérant est responsable :
• Individuellement ou solidairement selon que la faute commise est personnelle à l'un
des gérants ou commune à plusieurs d'entre eux ;
• À l'égard de la société, des associés ou des tiers qui ont subi un préjudice ;
• des fautes résultant :
- d'inobservations des lois et règlements (exemple : octroi d'un prêt à un associé,
défaut de mise en paiement des dividendes) ;
- de violation des statuts (exemple : contrat qui nécessitait l'accord préalable des
associés) ;
- de mauvaise gestion (de la simple négligence jusqu'aux manœuvres frauduleuses).
De ce fait, le gérant a pour mission de rendre la société florissante.
44
Le Secrétariat de Direction assiste le gérant dans la bonne gestion des activités
quotidiennes de la société. Ses missions et attributions sont donc les suivantes :
• Filtrage des appels téléphoniques
• Accueil et gestion de réception des visiteurs pour les personnalités dirigeantes (clients,
prestataires, partenaires, autorités…)
• Gestion des agendas des personnalités dirigeantes (réunions, conférences
téléphoniques, rendez-vous)
• Organisation et suivi des déplacements (billets, réservation d'hôtel, visas)
• Gestion des courriers et e-mails (réception, dispatching, réponse, transmission)
• Suivi de dossiers (présentations, rapports, comptes-rendus, formalités, relances)
• Coordination de la circulation d'informations entre les personnalités dirigeantes et les
services
• Classement, archivage (papier et électronique)
Il est donc en contact direct avec les cadres dirigeants et les responsables de tous les services,
les associés et les clients. Et ses tâches sont comme suit :
• Organiser, coordonner et planifier les informations internes et externes, parfois
confidentielles, liées au fonctionnement de la structure de l’ensemble de la société.
• Pouvoir prendre en charge le suivi complet des dossiers (contrats de maintenance des
équipements, suivi de relance clients,...)
• Planifier et organiser des opérations de communication, des manifestations
évènementielles (organisation de séminaires, salons, ...).
• Organiser les rendez vous, le planning d'un responsable, d'un collaborateur et filtrer les
appels et les accueils physiques
• Concevoir et rédiger des courriers, rapports, notes, ...
• Traiter et transmettre les décisions, les notes de service, les contrats en interne et en
externe
• Organiser les déplacements des responsables
• Préparer et organiser les réunions (convocations, préparation des dossiers, réservation
de salles, ...)
• Effectuer la saisie de documents, le traitement du courrier et la gestion des messages
électroniques.
45
Le Service Transit a comme mission et attributions :
• La réalisation des opérations administratives douanières (déclarations, dédouanement,
...) ou commerciales d'acheminement (conditions d'enlèvement, de livraison, ...) ou de
circulation internationale de marchandises (transit import/export, consignation
maritime,...) pour le compte de clients et de la société, selon la réglementation et dans
un objectif de qualité (coût, délais, sécurité, ...).
• La constitution, la coordination et l’encadrement d’une équipe opérationnelle de
consultants et d’agents dans le Service, adaptée aux besoins des activités.
Il a donc comme responsabilité :
• L’accomplissement de toutes les tâches relatives aux travaux de transit qu’elles soient
pour le compte de la Société ou bien pour celui des clients de la société.
• L’initiation, l’établissement, le traitement, l’approbation et la conservation de tous
documents y afférents.
• La collaboration avec les autres services pour la synchronisation de la bonne marche
des opérations.
Ses tâches consistent à :
• Traiter les opérations relatives aux activités de transit demandées par les clients de la
Société. Informer et conseiller les clients sur les formalités de circulation
internationale des marchandises (dispositions légales, taxes, garanties, ...)
• Collecter les documents d'expédition de la marchandise et constituer le dossier de la
prestation (transit, douane, ...)
• Etablir et contrôler les documents liés à la circulation internationale de la marchandise
(facture douanière, déclaration administrative, lettre de crédit, ...)
• Intervenir dans un domaine spécifique (import, export, douane, transport,...).
• Etre en contact avec la clientèle et les différents intervenants de la chaîne de transit
(Compagnies d'assurances, correspondants étrangers, ...). Elle peut impliquer des
déplacements sur site (contrôle de marchandises).
• Suivre l'acheminement des marchandises, informer le client sur le déroulement et
présenter des solutions en cas d'anomalies.
46
• Mettre en place une prestation de transport dans le domaine : aérien, ferroviaire,
fluvial, maritime, routier international, routier national et communautaire
• Intervenir sur des dossiers de : consignation maritime, déclaration en douane,
réservation de fret, transit export marchandises, transit import marchandises
• Négocier les modalités de transport avec des compagnies aériennes, maritimes
• Préparer, suivre ou contrôler la facturation d'opérations de transit ou de douane
(règlement fournisseurs, taxes douanières, déclaration d'échanges de biens ...)
• Traiter des dossiers particuliers (litiges, ...) ou transmettre au service concerné
• Développer un portefeuille de clients/prospects.
Le Service Consultance est un « facilitateur » doublé d'un expert. L'entreprise cliente
fait appel à lui pour identifier, analyser ses problèmes et pour rechercher des solutions. Il
apporte donc des solutions pour améliorer le fonctionnement des entreprises ; dans des
domaines comme l’organisation, la relation client, les ressources humaines, les systèmes
d’information, la tenue de livre comptable.
Le Service Import – Export a totalement en charge les marchés qu’il recherche et
négocie. Il développe les achats et les ventes de la société à l’étranger.
Il peut aussi rechercher le profit pour le compte de la société MACHINE SARL. Il réalisera
également des études marketing afin d’acheter ou de vendre un produit en adéquation avec les
goûts usuels du pays concerné.
Le Service Administratif et Financier s’occupe de la finance, des ressources
humaines ainsi que du respect de l’application des réglementations et de la législation liées à
l’activité de la société pour laquelle il travaille. Le service administratif et financier a pour
missions de :
• Surveiller le respect du système de contrôle interne en tant que premier responsable
• Gérer la comptabilité ;
• Gérer la trésorerie ;
• Veiller au strict respect de la loi ;
• Gérer le personnel et le service administratif ;
• Etablir des prévisions budgétaires ;
• Proposer des solutions fiscales ;
• Coordonner les services dont il a la charge ;
47
• Exécuter les contrats émis par la société ;
• Rendre des comptes au gérant.
La Division Trésorerie est définie comme étant une division où se traite l’ensemble
des liquidités disponibles en caisse ou en banque. Elle sollicite, de la part du trésorier de la
société, des connaissances en techniques bancaires et financières précises. Elle a pour mission
de gérer le budget de la trésorerie à l’aide d’un tableau de bord d’encaissement et de
décaissement et surtout, de mettre en œuvre des mesures de contrôle de certains risques
financiers et prévoir en conséquence, des solutions de couverture contre des pertes
éventuelles.
La division trésorerie de la société MACHINE SARL pourrait se composer
d’employés chargés de caisse et d’autres chargés de la facturation.
L’Agence est tout simplement l’ambassadeur de la société MACHINE SARL à
Tamatave.
La Division Personnel est supervisée par le service administratif et financier. Elle a
pour mission de :
• Recueillir auprès des responsables ses besoins et attentes sur les problématiques des
ressources humaines ;
• Répondre aux demandes des opérateurs sur les différents domaines RH (droit du
travail, formation, recrutement, gestion des carrières, rémunération) ;
• Conseiller et assister les responsables de la société en matière de gestion des
ressources humaines ;
• Préparer tous les documents réglementaires liés à la gestion du personnel (cotisations
sociales, rédaction des contrats de travail) ;
• Tenir à jour les dossiers individuels administratifs pour chaque salarié ;
• Elaborer l'ensemble des tableaux de bord sociaux permettant de suivre l'activité du
personnel (absentéisme, rémunération, congés...) ;
• Garantir l'application de la réglementation sociale et des obligations légales au sein de
l'entreprise ;
• Et surtout, elle a le devoir de recruter et de former le personnel de la société.
48
La Division Comptabilité a pour mission d’enregistrer toutes les tâches propres à la
gestion financière de la société : facture, paie, tenue des livres comptables, etc.
Elle est en mesure de rendre des comptes au service administratif et financier de la
société sur le suivi des opérations et sur la santé financière de celle – ci. Elle exerce un travail
de veille permanent quant à l’actualité financière et informatique pour être à la pointe en
matière de logiciels de gestion. Elle est le responsable moral des activités de son unité. Le
chef comptable a pour rôle de :
• Produire des états financiers de la société et de ses clients ;
• Manager une équipe ;
• Coordonner les opérations comptables ;
• Répartir les tâches entre les collaborateurs ;
• Facturer les clients ;
• Assurer le suivi des opérations bancaires et comptables ;
• Elaborer le compte d’exploitation et les bilans comptables de la société et de ses
clients.
La Division Juridique et Contentieux est responsable de tous les aspects juridiques
de la vie de l'entreprise et de la bonne marche des opérations traitées avec les clients,
notamment sur la connaissance des réglementations à respecter sur différents aspects du droit
: droit des sociétés, des contrats des affaires, droit social, droit fiscal…
Ses missions et attributions sont de :
• Suivre les impositions des autorités.
• Assurer le rôle de conseil juridique de l'ensemble des directions opérationnelles et
fonctionnelles de l'entreprise et de ses clients.
• Proposer différentes orientations pratiques tout en évitant un risque juridique excessif.
• Conseiller, dans le domaine du droit, les clients personnes physiques ou morales sur
des problèmes ou actions ayant des implications juridiques, avec pour objectifs
d'organiser l'application du droit ; de respecter et de faire respecter la législation et la
réglementation et de les adapter aux besoins du client par l'étude et l'interprétation
des textes juridiques ; de défendre les intérêts de la Société et en même temps du
client ; de rédiger ou de faire rédiger des actes (authentiques ou sous seing privé).
• Etudier de façon permanente et analyse la législation, la réglementation, la
jurisprudence, la théorie et les commentaires de droit.
49
• Constituer, coordonner et encadrer une équipe opérationnelle de consultants et
d’agents dans le Service, adaptée aux besoins des activités.
La Division Informatique a pour mission d’assurer l’atteinte des objectifs de la
société dans le cadre d’un système d’information fiable ; d’identifier les outils informatiques
appropriés pour chaque poste de travail ; de planifier les interventions d'installation, de
configuration et de dépannage de matériels mis à la disposition de la société ; de gérer le
réseau informatique, le site internet de la société ; de mettre en place une politique de
sauvegarde des données, enfin conseiller et sensibiliser les employés à utiliser la NTIC dans
l’exécution de leurs activités.
La Division Logistique regroupe l’ensemble des activités mises en œuvre pour
assurer la disponibilité d’un bien ou d’un service, selon le besoin de la société, en garantissant
une gestion optimale « qualités, délais, et coûts ».
Après avoir défini les missions et les attributions des divers organes de l’entreprise,
selon les propositions soumises et supposées être approprié par le stagiaire au contexte vécu
par MACHINE SARL, il y a lieu de visualiser les liens fonctionnels et opérationnels qui
rattachent ces organes pour une bonne compréhension de leur agencement. Ce qui fera l’objet
de la figure n°4 suivante :
50
Voici donc la proposition d’organigramme pour la société :
1.2. Proposition d’organigramme pour MACHINE SARL
Figure n° 4 : Proposition d’organigramme pour la société « Madagascar Chine »
: Organe de délibération/d’orientation : Organe d’exécution : Organe de coordination/de supervision : Lien hiérarchique
Source personnelle
Du fait de l'ampleur des données, il a été préférable de mettre en exergue un extrait de
manuel de procédure de contrôle interne. À cet effet, le choix a été porté sur une proposition
de manuel de procédure d'achat/approvisionnement.
Assemblée Générale des Associés
Service Administratif & Financier
Secrétariat de
Direction
Service Transit
Service Consultance
Service Import Export
GERANCE
Division Trésorerie
Division Comptable
Division Personnel
Division Juridique
& Contentieux
Division Informatique
Division Logistique
Agence
51
Section 2.- Pour le cycle achat/approvisionnement
La gestion des achats/approvisionnements destinée à l'exploitation de la société
MACHINE SARL peut être illustrée dans les rubriques ci – après.
2.1. Objectif
La fonction Achats/Approvisionnements exige en général qu’un service/division
spécialisé en assure la gestion par le contact avec les fournisseurs ou prestataires dans le but
de pourvoir aux besoins des départements par des mobiliers, équipements, matériels,
matériaux, fournitures ou consommables acquis aux meilleures conditions de qualité, de prix
compétitifs, de paiement et de délai de livraison. Dans le cas de MACHINE SARL, cette
fonction revient à la Division Logistique.
2.2. Principes de base
La Division Logistique assure le processus d’Achats/Approvisionnements de
MACHINE SARL avec comme principes de bases :
� une autorisation préalable du Chef de Service Administratif et Financier
conformément au budget ;
� une observation stricte des caractéristiques techniques des articles utiles au bon
fonctionnement de MACHINE SARL ;
� un approvisionnement groupé ;
� une acquisition suivant les meilleurs rapports qualité/prix et dans les meilleurs délais ;
� une acquisition par voie concurrentielle auprès des fournisseurs ou des prestataires ;
� une équité de traitement avec des conditions identiques pour tout fournisseur ou
prestataire ;
� une bonne image des fournisseurs ou prestataires de service :
• exerçant leur commerce de manière permanente et légale,
• jouissant d’une excellente réputation dans leur spécialité,
• disposant d’une offre spéciale (remise), d’un service après – vente et d’une garantie,
• assurant dans un délai raisonnable la livraison des biens ou l’exécution des services,
• n’ayant aucune relation particulière avec le personnel.
52
2.3. Procédures de gestion
Afin d’assurer une meilleure appréciation, les procédures qui suivent comprennent
trois (3) étapes successives :
� la procédure d'engagement,
� la procédure de liquidation,
� la procédure de paiement.
L’ Engagement étant défini comme une opération générant des dépenses et rendant
MACHINE SARL débitrice. L’acte d’engagement est matérialisé par une autorisation
préalable du Chef de Service Administratif et Financier ainsi que du Chef de Division
Logistique ou par l’émission de bon de commande approuvé et signé pour réaliser ces
dépenses.
La Liquidation consiste à vérifier la réalité ou la certitude de la dette de MACHINE
SARL envers un tiers et à en arrêter le montant. Elle est effectuée au vu des factures
établissant les droits acquis aux créanciers et après contrôle physique de la réception des
mobiliers, équipements, matériels, matériaux, fournitures ou consommables. La procédure de
liquidation rend la dette certaine. Par conséquent, deux (2) faits sont à considérer : (i) la règle
du service fait et/ou de la fourniture des biens et services ; (ii) la certitude de la dette et de son
montant.
Le Paiement est défini comme étant l’opération matérielle consistant à verser aux
créanciers bénéficiaires de MACHINE SARL, le montant de la facture correspondant à la
livraison des mobiliers, équipements, matériels, matériaux, fournitures ou consommables. Le
paiement peut être effectué une fois que la Division Comptable a apposé la mention « BON A
PAYER » sur la facture.
La procédure de paiement est la finalité de la gestion des Achats/Approvisionnements.
Le tableau suivant illustrera la procédure proprement dite.
53
Tableau n° 3 : Proposition de manuel de procédure sur la gestion des achats
2.3.1. Procédure d’engagement
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 1/13
Déclenchement de la
commande :
1. Evaluation périodiquement
des situations en stocks suivant
les seuils de sécurité31 par article
2. Etablissement de la liste des
besoins
3. Remplissage de la Demande
d’Achat32 (DA) en 2 ex. à partir
de la liste des besoins
4. Transmission de la DA au
Chef de SAF pour vérification
de sa cohérence par rapport à la
liste des besoins
5. Contrôle de la disponibilité
du budget disponible
6. En l’absence d’observation,
approbation33 et signature de la
DA
� Division
Logistique
� Division
Logistique
� Division Logistique
� Division Logistique
� Chef de
Service Administratif et Financier
� Chef de
Service Administratif et Financier
31 Le seuil de sécurité est fixé communément par la Division Logistique et le Chef de Service
Administratif et Financier. Il est déterminé en fonction de la consommation de l’article et de la durée de son réapprovisionnement.
32 La Demande d’Achat est utilisée, soit pour acquisition des articles non disponibles en stock, soit pour réapprovisionnement du stock.
33 L’approbation du Gestionnaire et/ou du Chef de Service Administratif et Financier sur la Demande d’Achat signifie que le budget est disponible et que la Division Logistique est autorisé à procéder à la consultation des prix.
Début
Fiche de Stock
1
Seuil de sécurité
Liste des besoins 2
Liste des besoins
DA
DA (1)
DA (2)
3
4
PTBA
5
Approbation 6
A2
54
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 2/13
7. Retour de la DA approuvé à
la Division Logistique pour
consultation de prix
Consultation de prix
8. Au vu DA approuvé par le
Chef de SAF, procède à la
consultation de prix suivant les
seuils de passation de marchés
Achats supérieurs à Ar 100.000:
consultation de prix auprès d’au
moins trois (3) fournisseurs
locaux
9. Etablissement d’une
Demande de Proforma (ou
listing de prix34) (DP) en 2 ex. à
envoyer au moins à trois (3)
fournisseurs en précisant :
• la date d’émission,
• la désignation des articles,
• les quantités demandées,
• les modalités de paiement,
• le délai de livraison,
• la date limite de réception
offres.
Sinon : Procédure Caisse
� Chef de
Service Administratif et Financier
� Division
Logistique
� Division Logistique
34 Demande de listing de prix de fournitures de bureau, de consommables informatique et de produits
de nettoyage et en vue d’observation des variations de prix d’au moins trois (3) fournisseurs à renouveler tous les six (6) mois
A1
DA (1)
DA (2)
Consultation de prix
8
7
> Ar 100.000
DP
9
C3
Petite Caisse
Non
Oui
B3
55
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 3/13
10. Transmission de la DP
accompagnée de la DA
approuvé au Chef de SAF pour
signature
11. Vérification de la
conformité de la DP par rapport
à la DA approuvé.
Vérification de l’éligibilité
des trois (3) fournisseurs
12. En l’absence d’observation,
signature de la DP
13. Retour de la liasse DP
signée + DA à la Division
Logistique :
� classement de la liasse
double DP + DA en
attente réception Proforma
� transmission de l’original
de la DP aux fournisseurs
14. Réception, enregistrement
des Proforma des fournisseurs et
transmission à la Division
Logistique
� Division
Logistique
� Chef de
Service Administratif et Financier
� Chef de Service Administratif et Financier
� Chef de Service Administratif et Financier
� Réceptionniste
C2 B2
DA (1) DP (1)
DP (2)
10
11
Signature
12
DA (1)
DP (2)
DP (1)
Fournisseurs
13
Proforma
Registre Arrivée
Proforma
14
E4D4
56
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 4/13
15. Au vu des trois (3)
Proforma ou listing de prix par
courrier, fax ou mail,
vérification de la conformité des
offres par rapport à la liasse DP
+ DA
16. Evaluation des offres
suivant la conformité aux
spécificités techniques requises,
la compétitivité des prix, la date
de validité des offres et
l’opportunité des services après
vente (livraison, garantie,…)
17. Rédaction de la
Comparaison de Prix (CP) en 2
ex.
18. Transmission de la CP avec
la liasse DP + DA + Proforma
au Chef de DL et au Chef de
SAF pour approbation
19. Vérification de la
conformité des documents
� Division
Logistique
� Division
Logistique
� Division Logistique
� Division Logistique
� Chef de
Service Administratif et Financier
� Chef de Division Logistique
E3D3
15
Evaluation des offres
16
CP
17
CP (1)
CP (2)
DA (1)
DP (2)
CP (1)
CP (2)
18
Proforma
19
F5
57
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 5/13
20. En l’absence d’observation,
approbation et signature de la
CP pour matérialiser le choix du
fournisseur ou du prestataire
retenu (acceptation de la
passation de commande)
Engagement de l’achat
21. Jointe d’une copie de la CP
avec la liasse pour établissement
du Bon de Commande (BC) en
2 ex. conformément aux
spécifications dans le Proforma
du fournisseur retenu
22. Transmission du BC avec la
liasse DA + DP + Proforma +
CP (consultation fournisseur) au
Chef de Division Logistique
pour approbation et signature
23. En l’absence d’observation,
approbation et signature du BC
� Chef de
Service Administratif et Financier
� Chef de Division Logistique
� Division
Logistique
� Division Logistique
� Chef de Division Logistique
F4
Approbation
20
DA
DP
Proforma
CP
BC
21
BC (1)
BC (2)
Vérification 22
Approbation
23
G6
58
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 6/13
24. Transmission du BC au
fournisseur/prestataire :
� remet l’original du BC au
fournisseur retenu ou
envoi par mail35, le cas
échéant
� fait accuser par le
fournisseur le double du
BC pour matérialiser la
réception
25. Au retour du BC accusé
réception par le fournisseur ou
le rapport de transmission mail
délivré par internet, mise à jour
du Registre des Commandes en
cours (RC)
26. Classement de la liasse DA
+ DP + Proforma + CP + BC
accusé réception ou rapport de
transmission mail en attente
livraison
� Division
Logistique
� Division Logistique
� Division
Logistique
35
Les meilleurs moyens de communication sont requis pour la passation de commande : mail, fax, téléphone.
G5
DA
DP
Proforma
CP
BC (1)
BC (2)
Fournisseurs
24
BC (2) accusé
Registre Commande
25
DA
DP
Proforma
CP
BC (2) accusé
H7
26
59
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 7/13
Contrôle et acceptation de la
livraison
27. A la livraison de la
commande, contrôle physique
des biens livrés par comptage
des quantités et rapprochement
avec les quantités portées sur le
Bon de Livraison (BL) du
fournisseur
28. Vérification de la conformité
des biens livrés avec la
commande (BC)
29. Signature du BL du
fournisseur et garde d’un
exemplaire du BL s’il y a lieu
(suivant le nombre d’exemplaire
BL du fournisseur)
30. Etablissement d’un Bon de
Réception (BR) en 2 ex.
31. Apposition sur le BR d’un
cachet « CONFORME A LA
LIVRAISON » pour
matérialiser la conformité des
biens livrés
� Division
Logistique
� Division
Logistique
� Division
Logistique � Division
Logistique
� Division
Logistique
Fournisseurs
BL
Livraison Biens
H6
DA
DP
Proforma
CP
BC (2) accusé
27
BL
28
Visa 29
BR
30
BR (1)
BR (2)
Conforme à la livraison
31
BR (2)
I8
J8
60
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 8/13
32. Remise du double du BR au
fournisseur
33. Au vu du BR (livraison
effective des biens), mise à jour
du Registre des Commandes en
cours (RC)
34. Entrée en stock des biens
commandés
35. Mise à jour de la Fiche de
Stock (Entrée)
36. Transmission de la liasse
DA + DP + Proforma + CP +
BC + BL + BR au Chef de
Division Logistique pour
vérification
37. Transmission de la liasse
DA + DP + Proforma + CP +
BC + BL + BR vérifiée à la
Division Trésorerie en attente
Facture du fournisseur
� Division Logistique
� Division Logistique
� Division
Logistique
� Division
Logistique
� Division
Logistique
� Chef de
Division
Logistique
I7 J7
Fournisseurs
32 BR (1)
Registre Commande 33
Entrée en Stock 34
Fiche de Stock 35
DA
DP
Proforma
CP
BC (2)
BL
BR (1)
Vérification
36
K9
37
61
2.3.2. Procédures de liquidation
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 9/13
Réception et comptabilisation
de la facture du fournisseur
38. Réception, enregistrement
de la Facture du fournisseur et
transmission à la Division
Trésorerie
39. A réception de la Facture,
apposition du cachet «
ORIGINAL » sur l’un des
exemplaires et « COPIE » sur
les autres pour éviter tout risque
de double paiement d’une même
facture
40. Vérification de la Facture :
� cohérence des quantités
facturées et des prix
correspondants avec le BC
� contrôle arithmétique des
montants
41. En l’absence d’observation,
apposition du cachet « VERIFIE
» sur l’original de la Facture
� Réceptionniste
� Division Trésorerie
� Division Trésorerie
� Division
Trésorerie
Fournisseurs K8
Facture
Registre Arrivée
38
Facture
Cachet ORIGINAL/COPIE
39
DA
DP
Proforma
CP
BC (2)
BL
BR (1)
40
Cachet VERIFIE
41
L10
62
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 10/13
42. Transmission du Document
de Décaissement36 (DD) à la
Division Comptable pour
comptabilisation
43. Comptabilisation de la
Facture (Procédure Comptable) :
� transcription de
l’imputation comptable
sur l’original de la Facture
� saisie de la prise en charge
de la Facture dans le
logiciel Sage Comptabilité
� apposition du cachet «
SAISIE » sur l’original de
la Facture
44. Classement du Document de
Décaissement en attente de la
date d’échéance dans le classeur
« FOURNISSEURS
A PAYER »
� Division
Trésorerie
� Division Comptable
� Division
Comptable
36
Le Document de Décaissement (DD) est constitué de la liasse DA + DP + Proforma + CP + BC + BL + BR + Facture
L9
Document de Décaissement
42
Comptabilisation
43
Sage Compta
Document de Décaissement
44
M11
63
2.3.3. Procédures de paiement
Le présent cas traite les règlements de fournisseurs par chèque :
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 11/13
A l’échéance de règlement
45. A partir du classeur : «
FOURNISSEURS A PAYER »,
identification des factures
arrivées à échéances : apposition
du cachet « BON A PAYER »
sur l’original de la Facture
Si montants factures supérieurs
ou égaux à Ar 4.000.000 :
46. Etablissement d’une
demande d’approbation et
transmission du Document de
Décaissement au Gérant pour
approbation
47. Vérification du Document
de Décaissement et approbation
en l’absence d’observation
Sinon :
48. Etablissement de
l’Allocation de Fonds (AF) en 2
ex. : codification des lignes
budgétaires et des comptes pour
chaque AF
� AF (1). pièce justificative
� AF (2). souche
� Division
Comptable
� Secrétaire de Direction
� Gérant
� Responsable
des Allocations de fonds (DT)
M10
Document de Décaissement
Cachet BON A PAYER
45
≥ Ar 4.000.000
Non
Oui
Demande d’approbation
46
Document de Décaissement
AF
Approbation
48
47
AF (2)
AF (1)
N12
64
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 12/13
49. Contrôle de conformité du
DD et approbation de
décaissement en l’absence
d’observation
50. Au vu des approbations de
décaissement, établissement du
chèque (ou ordre de virement)
sur la base du montant approuvé
du DD
51. Vérification du DD et
signature du chèque (ou ordre de
virement) en l’absence
d’observation
52. Au retour du chèque signé,
fait une copie du chèque
53. Transmission du chèque au
fournisseur
54. Signature de la copie du
chèque à titre d’accusé de
réception. Retour au
Responsable des Allocations de
fonds
� Chef de Service Administratif et Financier
� Responsable des Allocations de fonds (DT)
� Signataires
� Responsable des Allocations de fonds (DT)
� Responsable des Allocations de fonds (DT)
� Fournisseur
N11
Approbation
49
AF (1)
Document de Décaissement
Chèque 50
Chèque
Signature
51
Copie des Chèques 52
Chèque
Fournisseurs
Accusé Réception
O13
P13
53
54
65
Descriptions Intervenants Diagramme de circulation de document 13/13
55. Au retour de la copie du
chèque accusé réception,
transmission de la liasse du DD
au Responsable de Saisie de la
Division Comptable
56. Comptabilisation du
paiement (Procédure comptable)
Source personnelle
� Responsable des Allocations de fonds (DT)
� Division Comptable
� Seuils de passation de marchés :
La société MACHINE SARL préconise les principes suivants en matière de passation
de marchés (consultation de prix) :
Achats supérieurs à Ar 100.000 (selon le volume d’opération d’achat constaté au sein
de la société MACHINE SARL) en prix unitaire et/ou sur la totalité de la facture :
consultation de prix auprès d’au moins trois (03) fournisseurs
• Fixation des fournisseurs et prestataires de services pouvant travailler avec
MACHINE SARL pendant un exercice comptable, moyennant contrats de
prestations annuels ;
• Observation de la date limite de la validité des offres (prix, quantité, qualité et
autres caractéristiques techniques) ;
• Renouvellement de la consultation de prix tous les six (06) mois dans le cas de
réapprovisionnement de stock de fournitures de bureau, de consommables
informatiques et de produits de nettoyage, et ce en vue d’observation des
variations de prix.
O12 P12
AF (1)
Document de Décaissement
Copie Chèque
55
Comptabilisation
56
Sage Compta
66
Nota : – Le volume budgétaire annuel pour chaque article à acquérir doit être pris en
considération au début de chaque année fiscale afin de faciliter les procédures ;
� Comparaison des prix
Lors de la comparaison des prix, les principes suivants sont à respecter :
• considération des « coûts unitaires » et du « coût total » ;
• considération des taxes (TVA) ainsi que les natures du prix (FOB, CAF,…. en
cas d’importation) ;
• considération en Ariary des factures en devises suivant le cours du jour à défaut
de protocole d’accord.
� Fournisseurs éligibles
Pour ne pas favoriser les secteurs informels, d’une part et pour respecter la bonne règle de
déduction de TVA, d’autre part, tout achat devrait être effectué auprès des fournisseurs agréés, qui
sont en conformité avec les lois et réglementations en vigueur (numéro statistique, registre de
commerce, NIF, …)
� Base de données fournisseurs
La Division Logistique assure la gestion de la base de données des fournisseurs.
La tenue de la base de données des fournisseurs doit permettre une observation et une
analyse à temps réel :
• de la disponibilité des articles,
• de la variation des prix,
• du montant et de la quantité des achats réalisés,
• du respect des engagements des fournisseurs.
� Registre des commandes :
Le registre des commandes sert d’outil de suivi des commandes en cours. Il permet à
la Division Logistique de suivre les livraisons partielles d’une commande donnée ou de
répertorier les commandes dont la livraison est en retard. A cet effet et à chaque fin du mois,
il :
• recense les livraisons en retard,
• relance les fournisseurs concernés.
67
Chapitre 6.- Impacts des solutions proposées
Ce chapitre exposera les impacts dûs à la proposition de mise en place de
l'organigramme bien défini ci – dessus, et de celle du manuel de procédure du cycle
achat/approvisionnement.
Ces impacts seront abordés dans les deux (02) sections suivantes :
Section 1.- Sur l’organisation en général
Suite à la mise en place d’un modèle d’organigramme, il est à constater :
1.1. L’exercice d’activité légale
Avant tout commencement des activités de consultance, deux associés Experts
Comptables réglementés par les Textes régissant l’Ordre des Experts Comptables et Financier
de Madagascar, détenant des parts majoritaires, doivent siéger au sein de MACHINE SARL.
1.2. L’existence de la séparation de fonction
Sur le plan du contrôle interne, cette organisation devra respecter le principe de
séparation des tâches, car elle permet un contrôle réciproque de leurs exécutions.
Normalement les tâches doivent être reparties en trois fonctions distinctes :
1.1.1. La fonction de décision
C’est – à – dire que le pouvoir de décision sera détenu par des personnes de haut
niveau. La procédure d’approbation doit inclure un réel travail de vérification de la part de la
personne qui détient le pouvoir de l’approuver.
1.1.2. La fonction de détention
Le bon exercice de détention est indispensable aux moyens matériels de protection
(exemple : extincteur ; coffre fort, armoire, code d’entrée,….) pour restreindre l’accès aux
ressources et aux documents.
68
1.1.3. La fonction de comptabilisation
Les opérations ne doivent être comptabilisées que si elles ont été contrôlées. Le
comptable ne doit jamais manipuler des espèces, des chèques ou tout autre titre de paiement.
Il ne doit jamais avoir sa signature autorisée auprès d’une banque.
1.3. L’amélioration de la situation actuelle de MACHINE
SARL
Les résultats attendus par la mise en place de l’organigramme de la société tendent
vers son épanouissement et à éviter les risques de conformité, de réputation et les risques
opérationnels.
L’application de cet organigramme présente des avantages telles la facilitation et la
planification des tâches en favorisant un gain de temps. La consultation d’un manuel de
procédure relatif à cet organigramme, implique en effet la connaissance par tout le personnel
de la société, de l’enchaînement des tâches de chaque service/division, de leur tâche
respective à savoir leur principale responsabilité.
L’existence de l’organigramme implique un personnel adéquat par l’harmonisation des
tâches, par l’inexistence des cumuls de fonction entre les employés. Le principe de séparation
de fonction est respecté ainsi que l’hiérarchie .Chacun ne reçoit d’ordre que d’un seul chef ou
supérieur hiérarchique. Aucune négligence n’est permise.
Les impacts sont la garantie de la bonne marche de l’entreprise. Cette garantie permet
l’acquisition d’une part de marché pour la société ; l’amélioration de l’organisation
administrative et financière, la productivité et la performance dans les services rendus qui
vont s’accroître et engendrer un renforcement de la société.
Enfin, l’existence d’un service administratif et financier a un impact direct positif à
l’égard des partenaires financiers.
69
Section 2.- Sur la gestion des achats/approvisionnements
La mise en place d'une procédure formalisée est une étape essentielle de la
professionnalisation des achats de la société. Une telle démarche permet non seulement
d'harmoniser les processus au sein de MACHINE SARL, mais surtout de diffuser les bonnes
pratiques d’achats auprès des fournisseurs. A cet égard, telles sont les esquisses d’impacts de
la mise en place de ce manuel de procédure :
2.1. Impact financier
Grâce à la présente procédure, la société peut équilibrer ses achats dont elle a besoin
pour son bon fonctionnement. Le contrôle dû à son existence permet une fluidité de
l’information financière par l’intermédiaire des documents circulants suivant les directives du
manuel de procédure de la gestion des achats/approvisionnements. Cette procédure écarte à la
fois, les complicités entre un seul responsable de la société avec un fournisseur quelconque et
l’omission d’une double signature qui est une règle inscrite dans le manuel.
2.2. Impact opérationnel
Du point de vue opérationnel, le manuel de procédure permet de refléter la réalité des
faits au sein de la société du fait que les pièces justificatives dues à son existence facilitent les
contrôles requis. Par ailleurs, les opérations d’achats sont plus sécurisées si et seulement si,
l’utilisation d’un manuel de procédure de la gestion des achats/approvisionnements est
respectée. De plus, toute opération d’achat suivant la directive d’un manuel de procédure
amène vers un gain de temps dans son exécution pour le service et/ou division concernée.
Il a été donc aperçu que les propositions de solutions sont faites pour échapper aux
risques indiqués dans l’analyse de la faiblesse de la gestion de la société en général vue
précédemment. Il faut aussi savoir que le contrôle interne est placé selon la situation de la
société, pour assurer :
� la légitimité de ses activités, la protection de ses actifs ;
� la fiabilité de l’état financier et de l’information ;
� ainsi que l’utilisation efficace de ses moyens.
Sur ce, il est nécessaire de conclure les trois (03) parties énoncées antérieurement dans
la conclusion générale ci – après.
70
CONCLUSION GENERALE
La rude concurrence dans le monde de l’entrepreneuriat oblige les entreprises à
modeler leurs ressources de façon optimale afin de survivre. Cette tâche semble pourtant
difficile à réaliser sans un système de contrôle interne de ces ressources.
Plusieurs explications du contrôle interne ont été énoncées antérieurement mais on
peut lui donner une interprétation synthétique : « le contrôle interne est mis en place par la
direction d’une entreprise pour assurer la légitimité de ses activités, la protection de ses actifs,
la fiabilité de ses informations et l’utilisation efficace de ses moyens humains et matériels. Il
comprend un plan d’organisation et un ensemble cohérent de moyens, de méthodes et de
procédures permettant la maîtrise de son fonctionnement et de son évolution par rapport à son
environnement ».37
Dans les réflexions faites sur la mise en place d'un dispositif de contrôle interne au
sein d'une entreprise, l'idée a été d’émettre des objectifs de contrôle interne en matière
d'encaissement, de décaissement, de personnel, d’immobilisations… Il s’agissait de soulever
les questions pertinentes qui renfermeraient les risques auxquels l’entreprise est astreinte ; et
dès lors de déterminer les dispositifs efficaces pour y remédier.
L’objectif global de l’étude était de contribuer à l’amélioration de la situation
économique de l’entreprise MACHINE SARL. Il s’agissait d’aider cette entreprise de transit
et de consultance à prospérer grâce à la mise en place d’un système de contrôle interne.
L’objectif spécifique de l’étude a été d’aider la société MACHINE SARL à mettre en
œuvre un manuel de procédure pour les cycles d’exploitation et hors exploitation afin
d’améliorer son système existant. Le contrôle interne devrait alors aider la société concernée à
améliorer le développement de ses activités pour renforcer sa place en tant que
commissionnaire en douane dans le secteur de transit et de consultance.
37 Recherche personnelle
71
C'est donc pour permettre à MACHINE SARL de se doter d'un tel dispositif qu’il
s’avérera crucial de se demander comment améliorer le développement de ses activités par la
mise en place du contrôle interne. En d'autres termes comment aider les dirigeants de cette
entité à se doter d'un dispositif de gestion capable d'améliorer la performance de leurs
activités ?
Au regard de cet état de fait, le projet de mise en place d'un dispositif référentiel en
matière de contrôle interne restera comme un exemple de guide d'application pour toutes
entreprises qui désirent l’appliquer. Au terme de cette étude, qui consistait en la mise en place
d'un système de contrôle interne dans une entreprise en l'occurrence « MACHINE SARL », il
est à rappeler que le choix de ce thème avait montré l'importance et la nécessité d'avoir un
dispositif de contrôle interne comme outil de gestion d'entreprise.
L’hypothèse de travail était de montrer l'influence du contrôle interne sur un certain
niveau de risque de l'entreprise, entraînant une amélioration de la performance
organisationnelle et commerciale de l'entreprise.
Ainsi notre choix a été porté sur la société « Madagascar Chine » (MACHINE SARL)
pour permettre à cette structure :
- De se doter d'un manuel de procédure, d'un organigramme approprié ;
- D'améliorer la performance de ses activités ;
- D'allouer efficacement et de façon rentable des ressources disponibles (ressources
humaines, financières et matérielles).
Aussi, le choix de la zone d'étude fut – il justifié comme suit :
Lors de la recherche de stage dans une entreprise, divers types de sociétés ont été
repérés. Ce sont les sociétés industrielles, commerciales, de prestations de services, de
professions libérales, de télécommunications. Il en existe aussi dans le domaine de l’import –
export et de consulting (secteur tertiaire) comme la société « MACHINE SARL ».
Rappelons que la société de transit « MACHINE SARL », nouvellement créée, est
une société de droit malgache œuvrant dans l’importation et l’exportation ainsi que dans la
consultance. Son système de contrôle interne est encore superflu, c’est – à – dire, dépourvu de
manuel de procédure précise. Cela entraine des risques pour elle. Ce qui a motivé l’étudiant à
choisir son thème sur l’étude de ladite société.
72
C’est une société d’envergure manipulant plusieurs variables et données, dont le but
est de valoriser ses services transitaires, surtout entre la Chine et Madagascar. Il s’agissait
donc de mettre en exergue le facteur « contrôle interne ».
Devant une concurrence croissante qui s’établit sur un marché d’import – export, il est
en effet nécessaire de mesurer et de surveiller l’efficacité d’un SCI à mettre en œuvre. Il est donc
important de garantir la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne adéquat et
approprié.
La première partie de ce mémoire a ainsi permis de situer l’étude dans un contexte
théorique nécessaire à la réalisation des réflexions sur le sujet. Le contrôle interne permet de
rendre l’information plus fiable aux responsables ainsi qu’à ceux à qui ils rendent des
comptes.
Les responsables pourront prendre de bonnes décisions, en connaissance de cause et
en appréciant la situation financière réelle de la société par rapport aux politiques, plans,
procédures, lois et règlements. L’image de la société est améliorée car elle se reflète dans la
qualité de l’information et des prestations rendues.
La deuxième partie du présent mémoire a permis d’évaluer le système de contrôle
interne existant de la société « MACHINE SARL ». A travers cette évaluation, il est
préférable de ne pas nier l’existence de son point positif. C’est qu’heureusement, les employés
connaissent mieux leurs travaux par rapport aux dirigeants. Pourtant, il serait impossible de
négliger ses différents points faibles.
Cette évaluation a également permis, d’une part, de rappeler l’importance d’un bon
système de contrôle interne et, d’autre part, d’avoir une idée des risques potentiels pouvant
résulter des faiblesses des procédures administratives et opérationnelles actuelles.
Il a été, en effet, constaté que le système actuel de la société MACHINE SARL ne
peut pas garantir pour autant la protection du patrimoine et le suivi des instructions données
ainsi que la fiabilité des informations financières.
En outre, la non – formalisation de certaines opérations et instructions pourrait
entraîner la non – délimitation des tâches effectuées et le risque de fuite de responsabilité ou
de confusion d’attribution.
73
Pour pallier ces manquements, des diagnostics ont été établis pour déterminer et
remédier à ces dysfonctionnements. Pour garantir une amélioration de la forme de contrôle
existant au sein de MACHINE SARL, il est judicieux de suivre un exemple de proposition de
mise en place d’un manuel de procédure, comme celui de la gestion des
achats/approvisionnements, cité dans la troisième partie de l’ouvrage. Pour les auditeurs
externes, l’application d’un bon système de contrôle interne leur fait gagner du temps lors de
leur intervention.
Ainsi, à l'achèvement de ce mémoire, il est conseillé à la société MACHINE SARL de
procéder à des analyses plus larges pour qu’elle puisse améliorer le système de contrôle
interne que l'étudiant a apporté au sein de l’organisation, et mettre en place des manuels de
procédure autres que celui du cycle achat.
Par ailleurs, l’analyse faite sur le système actuel de la société MACHINE SARL n’est
pas complète, mais il est à penser que la proposition de mise en place d’un manuel de
procédure du cycle achat/approvisionnement pourrait contribuer à atteindre les objectifs que
la direction s’est fixée. Même si l’analyse de ce cycle n’est qu’un début, sa mise en évidence
permet de mieux comprendre ce qu’est le contrôle interne.
Les résultats de cette analyse ont conduit à la mise en place d'un dispositif de contrôle
interne qui apporte au manager les outils et la méthode nécessaire pour gérer l’entité
concernée et assurer sa mission de protection du patrimoine.
La société « MACHINE SARL » est encore en pleine évolution et serait développée
suivant la promotion du secteur de l’import – export. Comme toute organisation humaine, et
surtout à cause des imperfections de son système existant peu développé, elle n’est pas au
maximum de ses performances.
Les solutions apportées consistent à mettre en place un système de contrôle interne
adéquat permettant, à moyen terme, d’améliorer la situation de l’entreprise.
La procédure de contrôle interne installé présente néanmoins des limites :
D’abord, malgré les efforts fournis, les propositions de solutions n’entraînent pas à un
risque égal à zéro. Toutefois, il y a un seuil de risque acceptable par les auditeurs.
74
Ensuite, les propositions de solutions ne montrent qu’un manuel de procédure de la
gestion des achats/approvisionnements, car une mise en place d’autres manuels de procédures
détaillés est dotée de très vastes données inadaptables au mémoire de l’étudiant. Ces données
peuvent, en effet, aller jusqu’à 80 pages. Ce qui augmenterait considérablement le volume de
ce mémoire.
Enfin, certain cycle tel que le stock au niveau de l’import – export, n’a pas été
mentionné dans le mémoire car il est à penser que la proposition de procédure actuelle sert à
appliquer dans l’immédiat et que le service transit représente l'activité principale de la société.
A défaut de budget, la société MACHINE SARL devra, en premier lieu, consacrer ses
dépenses au recrutement des postes vacants relatifs à son activité principale, vu que ses
liquidités ne sont pas encore suffisantes pour la location, voire l’acquisition ou même la
construction d’un local destiné aux approvisionnements au niveau de l’import – export.
Par ailleurs, la mise en place d’un manuel de procédure de tous les cycles d’une
société nécessite un intervalle de temps assez long.
Il faut admettre que les solutions proposées sont toujours en attente d’éventuelles
améliorations au fur et à mesure de leur application par la société MACHINE SARL. La
procédure ci – dessus peut ainsi être remise à jour.
En somme, comme il l’a été mentionné plus haut, la société « MACHINE SARL »
ayant été nouvellement créée, ne dispose pas de contrôle interne. Dans son mémoire,
l’étudiant a proposé un exemple de manuel de procédure de contrôle interne pour la société, à
savoir, le manuel de procédure d'achat.
Aussi pour compléter cette mise en place, serait – il utile d’effectuer ultérieurement
une étude creusée sur l’état de la société au fur et à mesure de l’application de la procédure
implantée. C’est dans cette optique que la nouvelle problématique suivante se pose : « en quoi
l’amélioration de ce nouveau système de contrôle interne constituerait – elle un facteur clé de
succès de l’entreprise ? ».
75
Bibliographie :
Ouvrages :
COOPERS & LYBRAND et IFACI , « La nouvelle pratique du contrôle interne », Les
Editions d’Organisations, 1994, page 14.
Fascicule sur le Colloque des Finances des sociétés logistiques, « Les incontournables du
contrôle Interne ».
FREDERIC BERNARD, REMI GAYRAUD et LAURENT ROUSSEAU, « Contrôle
interne », Ed. MAXIMA Paris 2006, 312 p.
LE PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, 2013
Pierre SCHICK, Dunod, « Mémento d’audit interne », 2006, page 18.
Pierre-Yves DUCAS & Jean Louis MARTIN, « Sécurité des informations - Cartographie
des risques - Comment évaluer ses risques, CLUSIR Rha, 2009, Page 3.
Conseil Supérieur de la Comptabilité (OECFM), « Comptabilisation et évaluation de
certaines opérations usuelles et particulières », Guide annoté du PCG 2005, Jurid’ika, avril
2005, page 23
Cours :
Cours Contrôle Interne, 4ème année, Audit et Contrôle, Année 2007.
Cours de Management, 4ème en année, Année Universitaire 2010/2011.
Cours de Cadre Logique, 4ème année, Année Universitaire 2010/2011.
Cours de Méthodologie, 4ème année, Année Universitaire 2010/2011.
Cours d’Audit Approfondi, Master II, Année Universitaire 2013/2014.
76
Webographie et Sitographie :
Lois, Décrets, Arrêtés Ministériels et Règlements :
Les Articles de l’arrêté N° 18338/2003 du 28 octobre 2003 portant refonte de l'arrêté n° 588
du 17 Mars 1961.
Les Articles dans le STATUTS DE LA SOCIETE « MACHINE » (mis à jour après réunion
extraordinaire du 10 juin 2014).
L’ORDONNANCE N° 92-047 DU 5 NOVEMBRE 1992, relative à l'organisation des
professions d'expert comptable et financier et de comptable agréé et à la restructuration de
l'Ordre groupant les membres de ces professions (JO n° du 14 .12.92 p. 2790) complétée par
la loi n° 96-019 du 4 septembre 1996 (JO n° du 23.09.96 p. 2060)
Mémoires et thèses :
ASSAMI Bernard Claude, LA MISE EN PLACE D'un dispositif RÉFÉRENTIEL DE
contrôle interne. (Mémoire d'Ingénieur Comptable et Financier d’AGITEL-FORMATION)
2007 / 2008.
Mohamed-Habib MAZOUNI, Pour une Meilleure Approche du Management des Risques :
De la Modélisation Ontologique du Processus Accidentel au Système Interactif d’Aide à la
Décision, 2008. (Thèse)
Rokia Titien SANOGO, La maîtrise des risques opérationnels liés au processus de gestion
fiscale de la banque malienne de solidarité (BMS.SA) : CAS DE L’ITS, DE LA TAF ET DE
L’IRF. (Mémoire de fin d’étude Supérieur en Gestion Spécialisées en Audit et Contrôle de
Gestion) 2011 / 2012
Site web :
http://www.mémoireonline.com (date de consultation : septembre 2014)
http://www.manager-go.com (date de consultation : novembre 2014)
http://www.oecfm.org/ (date de consultation : décembre 2014)
http://www.riskagora.net (date de consultation : novembre 2014)
http://www.wikipédia.org (date de consultation : septembre 2014)
77
ANNEXES
78
Liste des annexes
Annexe I : Guide d’entretien .................................................................................................................. 79
Annexe II : Statuts de la Société "MACHINE" (mise à jour) ........................................................ 80
Annexe III : Modèle de PROFORMA commercial .......................................................................... 92
Annexe IV : Proposition de modèle de fiche de stock ...................................................................... 93
Annexe V : Proposition de modèle de demande d’achat................................................................. 94
Annexe VI : Modèle de bon commande de MACHINE SARL ..................................................... 95
Annexe VII : Proposition de modèle de bon de réception ................................................................ 96
Annexe VIII : Modèle de formulaire de Fiche de Fonction ............................................................... 97
Annexe IX : Modèle de Fiche d’Entretien d’Embauche ................................................................. 98
79
Annexe I : Guide d’entretien
Questionnaire destiné à la Société de Transit et de Consultance «Madagascar
Chine» (MACHINE SARL)
Concernant la société étudiée
• Pouvez-vous parler de l’historique, des activités ainsi que de la situation juridique de
la société ?
• Comment gérez – vous ces plusieurs activités ?
• Pouvez-vous parler de ses objectifs à moyen et à long terme ?
• Quels sont les faiblesses/les menaces de la Société ?
• Quelle est votre position sur le marché local en matière de Transit ?
• Quels sont les obstacles environnementaux qui empêchent de développer pleinement
votre activité ?
• Existe – t – il une autorité compétente pour la régulation des Société de Transit et de
Consultance à Madagascar ? si oui, pouvez-vous en parler un peu plus ?
• Au fil du déroulement des activités, quelles sont vos actions réalisées face à la
décision et/ou comportement des autres Commissionnaire en Douane ?
• Comment voyez-vous l’avenir de la société ?
Concernant le thème
• Pouvez-vous nous dire pourquoi un manuel de procédure de contrôle interne n'est pas
encore appliqué au sein de la société ?
• Pouvez-vous nous divulguer certaines informations qui ne figurent pas dans ce
questionnaire mais qui nous seraient d’une grande utilité pour notre thème intitulé :
« Mise en place d’un manuel de procédure de contrôle interne » ? Aussi, pouvez-
vous nous fournir quelques documents à l’appui ? (Comme par exemple : des
documents concernant le contexte d’une entreprise Transitaire et de Consultance à
Madagascar et/ou dans le monde ; et les procédures pour les cycles d'exploitation et
cycle hors exploitation du système actuel).
80
Annexe II : Statuts de la Société "MACHINE" (mise à jour)
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
Annexe III : Modèle de PROFORMA commercial
93
Annexe IV : Proposition de modèle de fiche de stock
Vous devez créer à l’aide d’Excel une fiche de stock qui permettra :
– de déterminer le stock théorique après chaque mouvement ;
– de recalculer le coût moyen unitaire pondéré38 après chaque entrée (arrondi à deux décimales) ;
– de prévenir l’économe lorsque le stock est inférieur au seuil de sécurité (affichage en rouge du stock restant).
La saisie des informations devra pouvoir être réalisée par une personne peu au fait d’Excel. Il faudra donc prévoir :
– un message d’aide à la saisie de la date sous la forme JJ/MM ;
– un message d’erreur dans le cas où la date saisie serait inférieure au 25 juin ;
– une liste déroulante dans la colonne B pour choisir le fournisseur ou le service ;
– la protection de la feuille sans mot de passe laissant la possibilité de saisir des données dans les colonnes A à E.
FICHE DE STOCK (Exemple)
Nom du
produit : XXXX Unité : XXX
Seuil de
sécurité : 200 Code : XXXXX
Date Fournisseur / service
Coût d'achat Entrée Sortie Stock Coût moyen
unitaire pondéré 1-juin A nouveau 304 1,29 Ar 5-juin Restaurant 24 280 1,29 Ar
10-juin Brasserie 36 244 1,29 Ar 16-juin Restaurant 12 232 1,29 Ar 21-juin Brasserie 36 196 1,29 Ar 23-juin Brasserie 12 184 1,29 Ar 24-juin BPS 1,34 Ar 120 304 1,31 Ar 25-juin Brasserie 36 268 1,31 Ar
38
CMUP = (Quantité en stock avant entrée × CMUP actuel + Quantité entrée × Coût d’achat) / Quantité en stock après entrée.
Ligne saisie à
chaque début
Formatage des dates
Prévoir 15 lignes
94
Annexe V : Proposition de modèle de demande d’achat
– DEMANDE D’ACHAT –
Le présent formulaire est à remplir pour toute demande d’achat qui engagera une dépense de Ar XXXXX HT. Ces informations sont à transmettre à ………………………………………………………………. Le Service Administratif et Financier examinera ensuite votre demande pour vérification de sa cohérence par rapport à la liste des besoins.
Nom de l’émetteur : Nom du service/division :
Nom du bénéficiaire : (si différent de celui de l’émetteur)
Date :
Budget (mettre une X) : Dépense budgétée : oui non(1)
Achat déjà réalisé auparavant : oui (si oui, fréquence : ) non ne sais pas
Date de réception souhaitée : / /
Date de réception au plus tard : / /
� Pour commencer la saisie et utiliser le calcul automatique, double-cliquez dans le tableau ci-dessous : Code analytique Désignation Quantité PU HT en Ar Total HT en Ar
0,0
0,0
0,0
0,0
Total HT en Ar 0,0
TVA (Tx usuel 20%) 0,0
Total TTC en Ar 0,0
(1)Justification de l’achat si non budgété ou informations complémentaires :
__________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
____
Circuit d’approbation de la demande d’achat
1. Qualité 2. Qualité 3. Qualité 4. Qualité 5. Qualité
Nom : Date :
Nom : Date :
Nom : Date :
Nom : Date :
Nom : Date :
Signature : Signature : Signature : Signature : Signature :
95
Antananarivo, le
Réf. : 014-08-BC-MC
A : MIDI MADAGASCARRue RavoninahitriniarivoAnkorondranoAntananarivo 101
Qté PU HT Montant en ariary
Dates de parution :
5 123 108,00 615 540,00
-
615 540,00
123 108,00
738 648,00
Arrêté le présent bon de commande à la somme de SEP T CENT TRENTE HUIT MILLE SIX CENTQUARANTE HUIT ARIARY.
Facturation au nom de MACHINE SARL
BON DE COMMANDE
en Noir et Blanc dans la page intérieure
CAI DINGWEI
Annonce sur 1/4 page en cinq (05) parutions :
3 - 6 - 8 - 9 - 10 Octobre 2014
Gérant
Montant HT
TVA 20%
Montant TTC
Designation
Annexe VI : Modèle de bon de commande de MACHINE SARL
96
Annexe VII : Proposition de modèle de bon de réception
BON DE RECEPTION
Bon de Fournisseur
Réception n° XXXXXXXXXXX
Date de réception
Objet
Observation
A ……………………………………………, le ..................
Cachet et signature
Bon livraison fournisseur n°
Nom du fournisseur
97
Annexe VIII : Modèle de Fiche de Fonction
FICHE DE FONCTION
Titre :
Brève description de son rôle :
Rattaché au :
MISSIONS ET ATTRIBUTIONS :
RESPONSABILITES:
Appelation Interne
Catégorie Professionnelle :
PROFIL :
CONDITIONS ET REMUNERATIONS :
� Date prévu du commencement du Contrat : � Nature du Contrat : � Durée du Contrat : � Rémunérations: Fourchettes : …………MGA à ………………MGA � Adhésion à l’organisme social et à un organisme sanitaire � Autres :
TACHES :
98
Annexe IX : Modèle de Fiche d’Entretien d’Embauche
FICHE D ’ENTRETIEN DE RECRUTEMENT
NOM DU CANDIDAT
POSTE ENVISAGE
NOM DU RECRUTEUR
DATE DE L’ENTRETIEN
DUREE DE L’ENTRETIEN
(- -) ( - ) ( + ) ( + + ) REMARQUES ET/OU
RESERVES
01 Présentation générale
02 Expérience professionnelle
03 Formation initiale
04 Formation complémentaire
05 Contact aisé
06 Aptitude relationnelle
07 Expression orale
08 Écoute
09 Esprit d’équipe
10 Autonomie
11 Dynamisme
12 Réactivité
13 Polyvalence
14 Aptitude à l’analyse
15 Traitement des problèmes
16 Motivation
Signature et date DECISION D’EMBAUCHER
OUI NON
Grille de Synthèse de l’Entretien d’Embauche
99
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE ............................................................................................................................ II
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. IV
AVANT – PROPOS ................................................................................................................ V
Liste des acronymes ................................................................................................................. VI
Liste des symboles .................................................................................................................. VII
Liste des documents ................................................................................................................. IX
Liste des tableaux ...................................................................................................................... X
Liste des figures ....................................................................................................................... XI
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
PARTIE I.- ETUDE CONTEXTUELLE ET CADRE THEORIQUE . ............................. 6
Chapitre 1.- Présentation du terrain et méthodologie de recherche .................................. 7
Section 1.- La présentation de la société MACHINE .......................................................... 7
1.1. Sa présentation historique .................................................................................... 8
1.2. Sa forme juridique et sa dénomination ................................................................ 8
1.3. Son objet .............................................................................................................. 8
1.4. Son capital social et ses parts sociales ................................................................. 8 1.5. Ses domaines d'activités ....................................................................................... 9
Section 2.- La méthodologie de recherche ......................................................................... 10
2.1. La pré - enquête .................................................................................................. 10 2.2. L'enquête proprement dite .................................................................................. 10
2.3. La documentation ............................................................................................... 10
Chapitre 2.- Position théorique et pratique de l’étude ...................................................... 11
Section 1.- Les notions théoriques sur le contrôle interne ................................................ 11
1.1. Sa définition ....................................................................................................... 11
1.2. Ses objectifs ....................................................................................................... 12
1.2.1. Fiabilité de l'information financière .......................................................... 12
1.2.2. Sauvegarde du patrimoine ......................................................................... 13
100
1.2.3. Respect des lois et des directives .............................................................. 13
1.2.4. Optimisation des opérations ...................................................................... 13
1.2.5. Maîtrise des activités ................................................................................. 13
1.2.6. Détection des erreurs et des fraudes .......................................................... 13 1.3. Ses composantes ................................................................................................ 14
1.3.1. L'environnement de contrôle..................................................................... 14
1.3.2. L'évaluation des risques ............................................................................ 15
1.3.3. Les activités de contrôle ............................................................................ 15
1.3.4. Information et communication .................................................................. 16
1.3.5. Le pilotage ................................................................................................ 16 Section 2.- Les notions de risque et l'approche par les risques .......................................... 16
2.1. Définition de la notion de risque ......................................................................... 17
2.2. Classification des risques au sein de l'entreprise ............................................... 17
2.2.1. Les risques financiers ................................................................................ 18
2.2.2. Les risques opérationnels .......................................................................... 18
2.2.3. Les risques de réputation .......................................................................... 18
2.2.4. Les risques de conformité ......................................................................... 18
2.2.5. Risque environnemental et développement durable ................................. 19
2.3. Approche par les risques .................................................................................... 19
PARTIE II.- EVALUATION DU SYSTEME EXISTANT ............................................... 20
Chapitre 3.- Description de l'existant.................................................................................. 21
Section 1.- Sur l'organisation en général .......................................................................... 21 1.1. Concernant le management actuel ..................................................................... 21
1.2. Concernant la structure existante ....................................................................... 22
1.3. Concernant l'outil de pilotage et le mode de foncionnement ............................. 23
Section 2.- Sur les cycles d'exploitation et hors exploitation ............................................ 24 2.1. L'encaissement ................................................................................................... 24
2.2. Le décaissement ................................................................................................. 25
2.3. Le personnel ....................................................................................................... 26
2.4. Rappel sur l'immobilsation ................................................................................ 30
2.5. Les immobilsations ............................................................................................ 30
101
Chapitre 4.- Identification des risques ................................................................................ 32
Section 1.- Sur l’organisation en général .......................................................................... 35 1.1. Risque juridique ................................................................................................. 35 1.2. Risque opérationnel............................................................................................ 36
1.2. Risque de réputation........................................................................................... 36
1.3. Risque de conformité ......................................................................................... 36 Section 2.- Sur les cycles d’exploitation et hors exploitation ........................................... 37
2.1. Sur l'encaissement .............................................................................................. 37 2.1.1. Risque financier ........................................................................................ 37
2.1.2. Risque opérationnel .................................................................................. 37 2.2. Sur le décaissement ............................................................................................ 37
2.2.1. Risque financier ........................................................................................ 38
2.2.2. Risque opérationnel .................................................................................. 38
2.3. Le personnel ....................................................................................................... 38 2.3.1. Risque financier ........................................................................................ 38
2.3.2. Risque opérationnel .................................................................................. 39 2.4. Les immobilisations ........................................................................................... 39
2.4.1. Risque financier ........................................................................................ 39
2.4.2. Risque opérationnel .................................................................................. 39
PARTIE III.- PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET IMPACTS .................................. 41
Chapitre 5.- Quelques recommandations et mise en place d’un manuel de procédure de
contrôle interne ............................................................................................... 42
Section 1.- Pour l'organisation en général .......................................................................... 42
1.1. Description des postes ........................................................................................ 42 1.2. Proposition d’organigramme pour MACHINE SARL ...................................... 50
Section 2.- Pour le cycle achat/approvisionnement ............................................................ 51
2.1. Objectif............................................................................................................... 51 2.2. Principes de base ................................................................................................ 51 2.3. Procédures de gestion......................................................................................... 52
2.3.1. Procédure d'engagement ........................................................................... 53
2.3.2. Procédure de liquidation ........................................................................... 61 2.3.3. Procédure de paiement .............................................................................. 63
102
Chapitre 6.- Impacts des solutions proposées ...................................................................... 67
Section 1.- Sur l’organisation en général ........................................................................... 67 1.1. L’exercice d’activité légale ................................................................................ 67 1.2. L’existence de la séparation des fonctions ......................................................... 67
1.1.1. La fonction de sélection ............................................................................ 67
1.1.2. La fonction de détention ........................................................................... 67
1.1.3. La fonction de comptabilisation ................................................................ 68
1.2. L’amélioration de la situation actuelle de MACHINE SARL ........................... 68 Section 2.- Sur la gestion des achats/approvisionnements ................................................. 69
2.1. Impact financier ................................................................................................. 69
2.2. Impact opérationnel............................................................................................ 69
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 70
Bibliographie ............................................................................................................................ 75
Webographie et Sitographie ..................................................................................................... 76
ANNEXES ............................................................................................................................... 77
Liste des annexes ...................................................................................................................... 78
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... 99
103
Résumé
L’intérêt premier de cette étude consiste à montrer qu’en dehors de son système de vérification actuel, la Société « Madagascar Chine », connu sous le nom de MACHINE SARL, doit avoir un système de contrôle rigoureux qui concourt à une évolution croissante dans sa part de marché local en matière de Transit, par l’intermédiaire d’une meilleure gestion des risques. MACHINE SARL peut se différencier de ses semblables grâce à un système de contrôle interne. La problématique enjoint ainsi aux dirigeants de cette société émergeante, à mettre en place officiellement, « un manuel de procédure de contrôle interne » dans un laps de temps limité, tout en sachant que celui-ci est un des éléments clés pour susciter et préserver la confiance de la clientèle d’une part ; et pour contourner les différents risques dû à son absence d’autre part. Dans ce cadre, les risques doivent être évalués de manière continue et les activités de contrôle doivent être conçues pour répondre aux risques propres de l’entité. Cette dernière devra principalement analyser ces risques et élaborer en conséquence un système de contrôle interne adéquat à sa situation. Cette démarche est vue comme une des bases indispensables pour atteindre les objectifs fixés par les dirigeants. Le manuel de procédure de contrôle interne sera alors un moyen et non une fin pour l’atteinte des buts de la société. Il est donc important de garantir la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne adéquat et approprié.
Mots clés : Système de contrôle, Manuel de procédure de contrôle interne, Gestion
des risques.
Summary
The main interest of this study is to show that, apart from its current audit system, the Company « Madagascar Chine », known as MACHINE LLC, must have a strict control system that contributes to a growing trend in its share of the local market for Transit through better risk management. MACHINE LLC can differentiate itself from the others through an internal control system. The issue urged the leaders of this emerging society to set up officially "a manual of internal control procedure" in a short period of time, knowing the fact that this is one of the key points to arouse and preserve customers ‘confidence on the one hand; and to turn various risks due to the absence on the other hand. In this context, the risks must be assessed continuously and control activities must be designed to meet the specific risks of the entity that will mainly analyze these risks and accordingly, develop an internal control system adequate to its situation. This approach is seen as one of the bases essential to meet the objectives set by the leaders. The manual of internal control procedure will be therefore a means, not an end to meet the goals of the company. So, it is important to ensure the settlement and upholding of an adequate and appropriate internal control system.
Keywords: Control system, Manual of internal control procedure, Risk management.