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MINISTERE DES ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU MALI
SECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE LA Un Peuple – Un But – Une Foi
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*************** UNIVERSITE DE BAMAKO
FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D’ODONTO–STOMATOLOGIE
ANNEE UNIVERSITAIRE: 2006-2007 N°………/
THESE
Présentée et soutenue publiquement le ……/……/2008
Devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie
Par
Mr : Faguimba KEITA
Pour obtenir le Grade de Docteur en Médecine
(DIPLOME D’ETAT)
Jury
PRESIDENT : Pr.Tièman COULIBALY
MEMBRE : Pr. Adama KEITA
CO-DIRECTEUR DE THESE : Dr Mamadou DIALLO
DIRECTEUR DE THESE : Pr. Mamady KANE
AAPPPPOORRTT DDEE LL’’IIMMAAGGEERRIIEE DDAANNSS LLEESS
TTRRAAUUMMAATTIISSMMEESS FFEERRMMEESS DDUU PPOOIIGGNNEETT..
4400 CCAASS OOBBSSEERRVVEESS DDAANNSS LLEE SSEERRVVIICCEE
DDEE RRAADDIIOOLLOOGGIIEE DDUU CCHHUU –– GG..TT
2
I - INTRODUCTION
3
Les fractures du poignet se définissent comme étant une solution de continuité au
niveau de l’extrémité inférieure du radius, de l’ulna, des os du carpe et de la base des
métacarpiens. Elles sont causées par les accidents de la voie publique ; les accidents
de sport etc.
Elles occupent une place importante parmi les traumatismes du squelette.
Les fractures de l’extrémité inférieure du radius arrivent en première position des
fractures du membre supérieur [38].
La fracture du scaphoïde est la lésion traumatique la plus fréquente des os du carpe
[1].
Le rôle de l’imagerie est prépondérant pour le diagnostic. La radiographie a été
longtemps le seul examen pour affirmer la fracture, de plus en plus l’imagerie en
coupes (Echographie, Tomodensitométrie et Imagerie par résonance magnétique)
est utilisée pour les fractures notamment occultes du poignet. Des travaux récents
font ressortir l’ intérêt de l’échographie dans le diagnostic des lésion du scaphoïde .
Très peu d’études ont été faites sur l’aspect radiologique des lésions osseuses
traumatiques du poignet et surtout sur l’aspect échographique des fractures du
scaphoïde au Mali.
Les séries rencontrées dans la littérature se rapportent séparément sur l’aspect des
fractures de l’extrémité inférieure du radius et des fractures du scaphoïde carpien
mais rarement l’aspect échographique du scaphoïde.
Nous proposons dans ce travail, une étude d’ensemble de l’aspect radiologique des
fractures du poignet afin de préciser l’apport de l’échographie dans les fractures du
scaphoïde dans notre service.
Les objectifs :
4
Objectifs
Objectif général
� Etudier l’apport de la radiologie et de l’échographie dans les lésions
traumatiques du poignet dans le service de radiologie et d’imagerie
médicale du CHU Gabriel TOURE
Objectifs spécifiques
� Evaluer l’incidence des fractures du poignet dans le service.
� Préciser l’apport de l’échographie dans les fractures du scaphoïde.
� Décrire les aspects radiologiques et échographiques des lésions
rencontrées.
5
II GENERALITES
6
I- RAPPEL ANATOMIQUE (27,44,51,2,17)
Les différents éléments anatomiques du poignet sont : extrémités inférieures du
raduis et de l’ulna ; les os du carpe ; la base des métacarpes et des interlignes
articulaires.
A- EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUS
C’est la plus volumineuse. Elle a la forme d’une pyramide quadrangulaire aplatie dans
le sens antéropostérieur et le sommet tronqué se continu insensiblement dans la
diaphyse.
On lui décrit cinq (5) faces.
- Face inférieure : elle répond au condyle carpien. Elle est triangulaire à sommet
externe. Elle est subdivisée par une crête mousse antéropostérieure dite crête
scapho-lunaire.
- La face antérieure : lisse et légèrement concave donne insertion au
ligament pronateur. Elle continue la face antérieure de la diaphyse.
- La face interne : de forme triangulaire, elle présente à sa partie inférieure une
facette articulaire revêtue de cartilage.
- La face postérieure : concave dans son ensemble, parcourue par une série de
crêtes et de gouttières où glissent les tendons et les muscles extenseurs.
- La face externe : étroite, séparée de la face postérieure par une crête très
nette : crête sus-stylienne qui borde la gouttière du premier radial. Elle est
creusée de deux gouttières verticales, l’une antérieure pour les tendons du long
abducteur et du court extenseur du pouce, l’autre postérieure plus large pour les
tendons des radiaux.
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En bas : la styloïde radiale (l’apophyse styloïde) qui donne insertion par son
sommet au ligament latéral externe de l’articulation radio-carpienne et par sa base
au tendon terminal du muscle long supinateur.
8
a :Vue antérieure b : vue postérieure
Figure 1 : Extrémité inférieure du radius
12- Apophyse styloïde
13- Surface articulaire carpienne
14- Gouttière des tendons des muscles long abducteur et court extenseur du pouce
15- Gouttière des tendons des muscles premier et deuxième radiaux externes
16- Gouttière des tendons des muscles long extenseur du pouce
17- Gouttière des tendons des muscles extenseur commun des doigts et extenseur propre de
l’index.
9
B- L’EXTREMITE INFERIEURE DU CUBITUS (ULINA) :
Arrondie, saillante en avant, elle se renfle pour donner la tête cubitale. Elle porte 2
surfaces articulaires :
- l’une interne : légèrement excavée, répondant au ligament triangulaire qui la
sépare du pyramidal,
- l’autre externe : s’articule avec la cavité sigmoïde du radius en forme de
croissant revêtue de cartilage.
La tête cubitale porte en bas et en arrière la styloïde cubitale qui est une saillie
conique (5-7 mm) plus élevée que la styloïde radiale.
Le sommet de la styloïde cubitale donne insertion au ligament latéral interne de la
radio-carpienne. Entre la styloïde et la tête cubitale existent à la face postérieure 2
gouttières ; l’une externe ou glisse le tendon de l’extenseur propre du 5ème doigt ;
l’autre interne donne passage au tendon du muscle cubital postérieur.
10
a : vue antérieure b : vue postérieure
Figure 2 : Extrémité inférieure de l’ulna
32- tête de l’ulna
33- pourtour articulaire
34- apophyse styloïde
11
C- LES OS DU CARPE : ( 32)
Ils sont au nombre de 8, répartis en deux rangées.
C-1- Les os de la première rangée du carpe : De dehors en dedans on a quatre os.
- Le scaphoïde carpien : (os scaphoïdeum) : c’est le plus externe et le plus
volumineux de cette rangée et déborde partiellement sur la 2ème rangée. Il
comprend :
* La partie supérieure du scaphoïde s’articule avec la facette scaphoïdienne de
l’extrémité inférieure du radius ; le sémi-lunaire par sa face interne et aux ligaments
antérieur et postérieur par les faces antérieures et postérieures.
* La partie inférieure du scaphoïde, porte la tubérosité du scaphoïde, s’articule
avec le grand os, le trapèze et le trapézoïde.
- Le sémi-lunaire : (os lunatum) : situé en dedans du scaphoïde, entre le radius
en haut et le grand os en bas ; le pyramidal en dedans et le scaphoïde en
dehors. Il a la forme d’un quartier de mandarine disposé dans un plan sagittal et
dont la concavité coiffe la tête du grand os.
- Le pyramidal (os triquetrum) : compris entre le sémi-lunaire et le pisiforme. Il a
la forme d’une pyramide à sommet inféro-interne. En haut s’articule avec le
ligament triangulaire qui la sépare de la tête cubitale, en dehors avec le sémi-
lunaire en bas, avec l’os crochu et en dedans s’articule avec le posiforme .
- Le pisiforme (os pisiforme) : c’est le plus petit des os du carpe, s’articulant avec
le pyramidal. Il est arrondi, légèrement aplatie.
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C-2- Les os de la deuxième rangée du carpe
-Le trapèze (os trapoïdeum): c’est le plus externe des os de la 2ème rangée (os
trapozium), comporte 6 faces :
* une face antérieure : avec un tubercule creusé d’une gouttière dans laquelle
glisse le tendon du muscle grand palmaire,
* une face postérieure,
* une face supérieure : en rapport avec le scaphoïde,
* une face inférieure : s’articule avec le 1er métacarpien,
* une face externe,
* une face interne : en rapport avec le trapèzoïde et le 2ème métacarpien.
-Le trapézoïde (os trapézoïdeum): situé entre le trapèze et le grand os. Les
faces antérieures et postérieures sont rugueuses.
Il présente :
* sa face supérieure s’articule avec le scaphoïde,
* sa face inférieure s’unit au 2ème métacarpien,
* sa face externe : répond au trapèze,
* sa face interne s’articule au grand os.
-Le grand os (os capitatum) : il est le plus volumineux des os du carpe.
Il comprend : une tête, un corps, un col et 6 faces.
La face supérieure s’articule avec le scaphoïde et le semi-lunaire.
La face inférieure s’articule avec le 2ème, 3ème et 4ème métacarpien.
La face postérieure : porte l’apophyse du grand os.
La face antérieure : porte un tubercule sur lequel s’insère l’abducteur et le fléchisseur
du pouce.
La face externe : s’unie à l’os crochu.
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-L’os crochu (os hamatum) : il présente 5 faces et deux non articulaires :
* la face antérieure : porte une apophyse : l’apophyse unciforme,
* la face postérieure : est rugueuse,
* la face inférieure : est en rapport avec le 4ème métacarpien et le 5ème
métacarpien,
* la face externe : s’articule avec le grand os,
* la face supéro-interne : s’articule avec le pyramidal.
D- BASE DES METACARPES
On lui distingue :
- une face supérieure : en rapport avec les os de la 2ème rangée du carpe ;
- des faces latérales : s’articulant avec les métacarpiens voisins ;
- une face dorsale et palmaire qui donnent des attachements à des ligaments et
muscles : tendon des muscles long fléchisseurs, muscles abducteurs du petit
doigt et court fléchisseur du petit doigt, le ligament annulaire du carpe .
14
Figure 3 : Os du carpe (vue palmaire)
Annotations
1- scaphoïde (os scaphoïdeum) 4- pisiforme ( os pisiforme) 7- grand os ( os capitatum)
2- semi-lunaire (os lunatum) 5- trapèze (os trapezium) 8- os crochu (os hamatum)
3- pyramidal (os triquetrum) 6-trapézoïde ( os trapézoïdeum) 9-base des métacarpiens
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E- LES ARTICULATIONS DU POIGNET
E-1- L’articulation radio-cubitale inférieure
Les 2 os de l’extrémité inférieure de l’avant bras sont réunit par une trochoïde .
-Les surfaces articulaires : représentées du côté du radius par la cavité
sigmoïde située sur la face interne de l’os et du côté du cubitus par la tête
cubitale.
-Les moyens d’union :
- un ligament inter osseux : le ligament triangulaire : disposé horizontalement à
la face inférieure de la tête cubitale, de forme triangulaire à sommet interne. Il
s’insère en dedans par son sommet sur la base de l’apophyse styloïdienne du
cubitus ; en dehors au bord inférieur de la cavité sigmoïde et à sa partie
moyenne, il présente une déhiscence qui communique la synoviale à la radio-
cubitale inférieure ;
- une capsule : très mince et lâche insérée à la limite des surfaces articulaires et
sur le bord du ligament triangulaire ;
- la synoviale : tapisse la face profonde de la capsule, elle s’insère à la limite des
surfaces cartilagineuse.
E-2- L’articulation radio-carpienne :
Elle réunit l’avant-bras à la 1ère rangée du carpe.
- les surfaces articulaires : elles sont représentées :
� du côté antébrachiale par la glène antébrachiale, formée par la face
inférieure de l’apophyse radiale et la face inférieure du ligament
triangulaire,
� du côté carpien la surface articulaire constitue le condyle carpien.
- Les moyens d’union de l’articulation radio-carpienne
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� La capsule : communique aux articulations radio-carpienne et radio-
cubitale inférieure. Elle s’insère en haut sur les bords marginaux de
l’extrémité inférieure. En bas, elle se fixe à la limite des surfaces
cartilagineuses du condyle carpien.
� Les ligaments : ils sont au nombre de cinq (5)
. le ligament latéral externe : court, épais et s’insère en haut sur le sommet de la
styloïde radiale et descend pour se fixer sur la tubérosité du scaphoïde,
. le ligament latéral interne : allongé et s’insère en haut sur la face interne de la
styloïde cubitale,
. le ligament antérieur : formé de 2 faisceaux : l’un du radius et l’autre du cubitus et
s’entrecroisent à la face antérieure du carpe,
. le ligament radio-carpien postérieur : comporte 2 faisceaux :
+ un faisceau principale : naît de la partie moyenne du bord marginal postérieur du
radius et se termine à la face dorsale du pyramidal, de l’os crochu et de sémi-
lunaire,
+ le faisceau accessoire : naît du bord postérieur de la styloïde radiale et descend
pour se fixer sur la face postérieure du scaphoïde,
. le ligament radio-scapho-lunaire profond : en forme d’étoile, s’insère en haut sur
l’encocho-scapho-lunaire en bas sur la crête mousse (séparant les facettes
lunaires radiales du scaphoïde.
* La synoviale : tapisse la face profonde de la capsule à partir de laquelle elle
envoie un certain nombre de bourgeons synoviaux. Elle s’insère à la glène anté-
brachiale et du condyle carpien.
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E-3- L’articulation carpienne
-L’articulation entre les osselets de la 1 ère rangée :
Ils sont reliés entre eux par deux articulations :
- Articulation entre les os du condyle carpien : forme deux articulations comprises
entre le scaphoïde, le sémi-lunaire et le pyramidal. Ces deux os sont orientés
dans le plan sagittal et contiennent trois types de ligaments : ligaments
interosseux, palmaires et dorsaux.
- Articulation piso-pyramidale : c’est une articulation dont les surfaces articulaires
sont orientées suivant un plan frontal et possède : une capsule, une synoviale et
trois ligaments : ligament inféro-interne, ligament inféro-externe et piso-
métacarpien.
-Articulation entre les osselets de la 2 ème rangée
Les surfaces articulaires forment trois arthrodies peu mobiles. La fixation est assurée
par :
- un ligament interosseux très résistant,
- des ligaments palmaires également solides,
- des ligaments dorsaux plus faibles.
Les synoviales sont les prolongements de la médio-carpienne.
-Articulation médio-carpienne
Située entre les os de la 1ère rangée et ceux de la 2ème rangée. Elle comprend :
- les surfaces articulaires : en dehors entre le scaphoïde d’une part et le trapèze
et trapézoïde d’autre part. en dedans : sur la 1ère rangée.
- Les ligaments : sont les ligaments palmaires, dorsaux et latéraux.
- La synoviale : donne naissance à des prolongements et communique largement
avec la synoviale des articulations carpo-métacarpiennes.
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-Articulation carpo-métacarpienne
Unie les os de la 2ème rangée du carpe aux bases des 4ème métacarpiens.
Ces articulations sont au nombre de deux :
- articulation carpo-métacarpienne du pouce,
- articulation du carpe avec les 4 derniers métacarpiens.
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Figure 4a : Vue antérieure des articulations du poignet et de la main (côté droit) Cranial
Médial
Cranial Latéral
Figure 4 b : Vue postérieure des articulations du poignet et de la main (côté droit)
Fig4a : 1- ligament interosseux 2- ligament antérieur du poignet 3- tendon du cubital antérieur 4- ligament annulaire antérieur du carpe 5- ligament pisi-unciformien 6- ligament pisi-métacarpien 7- ligament intermétacarpien antérieur 13- sésamoides du pouce 14- ligament palmaire 15- capsule de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce 16- tubercule de trapèze 17- orifice du tendon du grand palmaire Fig4b : 1- ligament interosseuse 2- capsule de l’articulation radiocubitale inférieure 3- ligament latéral interne du poignet 4- ligament postérieur du poignet 5- pyramidal 6- ligament carpo-métacarpienne dorsal du 5ème doigt 7- ligament médiocarpien dorsal 8- ligaments carpométacarpiens dorsaux 9- ligament intermétacarpien dorsal 12- ligament trapézo-métacarpien dorsal 13- ligament médiocarpien dorsal 14- ligament latéral externe du poignet et ligament scapho-trapézien externe 15- ligament radio-scaphoïdien (faisceau accessoire du ligament radio-carpien postérieur)
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F- VASCULARISATION ET INNERVATION DU POIGNET
F-1- La vascularisation est assurée par [7, 56]:
- Les rameaux issus des artères interosseuses antérieures et postérieures,
- par les branches issues de l’arcade antérieure du carpe,
- par les branches ascendantes de l’arcade palmaire profonde,
- par les rameaux issus de l’arcade dorsale du carpe et de l’interosseux du 1er
espace,
- Latéralement par les rameaux issus des artères radiales et cubitales.
F-2- L’innervation est assurée pour la radio-cubitale inférieure par le nerf interosseux
antérieur et par le nerf interosseux postérieur, branche du radial.
Pour la radio-carpienne par le médian en avant la branche profonde du cubitale et en
dedans le nerf interosseux postérieur.
G- LES MOUVEMENTS [2, 21]
- Extension : 50° pour la radio-carpienne avec une amplitude de 85°,
- Flexion : 35° avec une amplitude de 85°,
- Des mouvements d’abduction ou d’inclinaison du côté radial,
- Des mouvements d’adduction ou d’inclinaison du côté cubital,
- Mouvement de prosupination (pour la radio-cubitale inférieure)
21
2- FRACTURE DU POIGNET(32,17,16,11,3,6,51,42,22)
2-1- étiologie : les lésions du poignet sont provoquées par :
- les accidents de circulation,
- Les accidents de travail,
- Les accidents domestiques,
- Les accidents de sport,
- Les traumatismes par arme à feu.
2-2- mécanisme
a- Mécanisme indirect : la fracture se produit à distance du poignet.
- Compression extension : chute sur le poignet en hyperextension écrasant
l’extrémité inférieure du radius, il se produit une bascule postérieure de celle-ci et
ascension : c’est « la fracture de Pouteau Colles ».
Cette fracture est souvent associée à la fracture de la styloïde cubitale d’où le nom de
« fracture de Gérard Marchand ».
Si un trait descend dans l’articulation, on parle de fracture articulaire simple, si
plusieurs traits pénètrent l’articulation : c’est une fracture articulaire comminutive de
l’extrémité inférieure du radius. Une partie de l’extrémité inférieure du radius peut être
fracturée donnant des fractures marginales antérieures, postérieures ou cunéennes .
- Compression-flexion : se produit lors d’une chute en compression-flexion du
poignet entraînant une bascule antérieure du fragment distal du radius d’où le nom
de fracture de Goyrand-Smith.
Chez l’enfant avec la croissance de l’os on rencontre une fracture avec simple
tassement dite « motte de beurre », le déplacement est minime.
22
Chez l’adolescent on rencontre la fracture avec décollement épiphysaire.
- Compression appuyée : en cas de chute sur le poignet en extension, l’extrémité
inférieure du radius s’appuie sur la partie proximale du scaphoïde et la partie
distale sur le sol et contre appui.
- La traction : c’est la combinaison des mouvements d’extension, d’inclinaison ulnaire
provoquant une fracture du scaphoïde.
b- Mécanisme direct : le poignet reçoit directement le choc.
2-3- Anatomie pathologique
On distingue deux grands groupes : Les fractures sus et extra articulaires et les
fractures articulaires
2-3-1- Les fractures sus et extra-articulaires :
a- Fracture de Pouteau Colles :
Elle se produit lors d’une chute sur le poignet en hyperflexion dorsale, il se produit
une bascule postérieure du poignet et prend l’aspect de « dos de fourchette ».
Chez l’enfant il s’agit de fracture décollement épiphysaire dont il existe plusieurs
classifications dont celle de Salter et Haris
- Salter I : décollement transversal pur ;
- Salter II : décollement partiel + fracture métaphysaire ;
- Salter III : décollement partiel+fracture épiphysaire ;
- Salter IV : fracture décollement métaphyso-épiphysaire ;
- Salter V : tassement épiphysaire.
23
b- Fracture de Goyrand Smith :
Elle se produit lors d’une compression-flexion du poignet avec un déplacement
antérieur du poignet et prend l’aspect de « ventre de fourchette » .
1- Antérieure 2- Postérieure
1- Type Goyrand-Smith 2- type Pouteau Colles
Figure 6 : Fracture extra-articulaire de l’extrémité inférieure du radius
24
2-3-2- Les fractures articulaires
a- Les fractures articulaires du radius et cubitus
- Fracture articulaire du radius : si un seul trait atteint l’articulation on a des fractures
simples qui sont plus souvent des fractures cunéennes externes déplacées le trait
détache la styloïde radiale.
- Les fractures sus articulaires à refend articulaire :
C’est le Pouteau Colles avec un trait de refend articulaire en forme de « Y » ou « V »
avec un risque de déplacement secondaire.
- Les fractures comminutives : c’est un éclatement de l’épiphyse radiale avec une
impaction du carpe dans l’épiphyse et déplacement moyen de la radio-cubitale
inférieure .
-Cas particulier : fracture luxation marginale antérieure
La compression-flexion détache la marge antérieure de la glène radiale et évolue vers
une luxation antérieure et supérieure du carpe sous l’action des muscles fléchisseurs
de la main et des doigts .
- Fracture articulaire du cubitus
Il peut s’agir : d’une fracture de l’apophyse styloïde, de la pointe ou de la base par
arrachement de la tête partiellement due à un choc direct ou encore du col sus-jacent
à un risque de blocage de la pronosuppination par le fragment .
La fracture de la styloïde cubitale présente le plus souvent une complication de
l’extrémité inférieure du radius à déplacement externe .
25
Marginale simple Cunéen ne interne Cunéenne externe
Antérieures
Postérieures Complexes
Figure 7 : Fracture articulaire de l’extrémité inférieure du radius
26
2-3-3- Fractures des os du carpe
Les plus fréquentes sont celles du scaphoïde et du semi-lunaire.
- Fracture du scaphoïde :
c’est la plus fréquente des os du carpe avec une symptomatologie discrète et expose
à des pseudarthroses et nécroses du fragment proximal.
On doit toujours chercher des lésions ligamentaires au niveau du carpe.
La classification de SOFCOT (1987) : distingue
Type I : fracture polaire (proximale) = 5%
Type II : fracture corporéale haute = 20%
Type III : fracture corporéale basse = 40%
Type IV : fracture à trait transtubérositaire 25%
Type V : fracture du pied = 6%
Type VI : fracture du tubercule distal = 3%.
- Fracture de sémi-lunaire : constitue 7% des fractures des os du carpe. La fracture
peut être :
. partielle avec arrachement des ligaments
. totale.
Le sémi-lunaire est le siège le plus souvent de luxation (plus fréquente que celle des
autres os du carpe).
Les autres fractures sont rares avec une consolidation longue et risque de nécrose et
de pseudarthrose.
27
- Fracture du pyramidal = 13%0
Elle concerne soit :
. la corne postérieure
. l’apophyse
. corps
. sommet.
- Fracture du grand os : elle concerne surtout le col et constitue 4,3% des fractures
des os du carpe .
- Fractures de l’os crochu = 4%
Elle peut être :
. partielle
. apophysaire
. totale ou corporéale.
- Fracture du trapèze= 5,4%
- Fracture du trapézoïde = 3,1%
- Fracture du pisiforme = 1,4% .
Les lésions associées sont fréquentes :
* Osseuses : comme le naviculo capital fracture (syndrome associant les fractures du
grand os et du scaphoïde).
* Nerveuses : la pathologie canalaire médio-cubitale est la plus fréquente des
algodystrophies.
* Ligamentaires : instabilité ligamentaire du carpe doit être recherchée, voir des
lésions ligamentaires intercarpiennes et luxation du carpe.
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2-3-4- Fracture de la base des métacarpiens
Elle est de deux types
- Fracture articulaire : le trait est oblique le plus souvent en bas et en dedans et
respecte la face dorsale des métacarpiens.
- Fracture extra-articulaire : le trait est oblique ou transversal
Ce sont des fractures engrenées avec déformation discrète.
29
Figure 8 : Classification de SOFCOT (1987) DE LA FRACTURE DU SCAPHOIDE
Annotations
I- fractures polaires (proximales) 5%
II-Fractures corporéales hautes 20%
III-Fracture corporéales basses 40%
IV-Fracture à trait tans-tubérositaire : 25%
V- Fractures du pied : 6%
VI- Fracture du tubercule distal : 3%
30
3 – Moyens d’imagerie : (18,55,31,32)
3-1 Radiographie :
Comporte systématiquement un cliché de face en incidence postéro antérieure, un
cliché de profil, une incidence scaphoïdienne et une incidence de trois-quarts peut
être un complément utile en cas de suspicion de fracture du scaphoïde. Pour le cliché
de face, certains préfèrent l'incidence antéro-postérieure .
• Résultats
Ces clichés permettent d'analyser :
- La structure osseuse : une fracture se manifeste en général par une solution de
continuité, mais peut également se traduire par une ligne de condensation osseuse
en rapport avec une impaction des travées spongieuses.
- Les parties molles péri-articulaires, à la recherche d'une tuméfaction. Il faut
également rechercher un refoulement ou une disparition du liseré graisseux situé
entre les tendons long abducteur et court extenseur du pouce d'une part et corticale
externe du scaphoïde d’autre part.
Figure 9 : Incidence de (face postéro-antérieure du poignet [paume-plaque].
La préservation de ce liseré signe en général l'absence de fracture du scaphoïde.
31
- Les arcs de Gilula . Les trois arcs de Gilula sont constitués respectivement par ;
• Le rebord supérieur des trois os de la première rangée du carpe ;
• Le rebord inférieur des trois os de la première rangée du carpe ; « le contour
supérieur du capitatum et de l'hamatum.
Ces trois courbes sont normalement régulières et continues. La rupture d'un des arcs
de Gilula est un signe d'instabilité du carpe.
Figure 10 (a-d) : Les angles et les indices du poignet sur le cliché de face,
Il existe d’autres incidences :
-L’incidence scaphoïdienne : Plusieurs variantes ont été décrites. Ces incidences ont
toutes pour objectif de positionner le grand axe du scaphoïde perpendiculairement au
rayon incident. Pour cela, elles associent de façon variable une inclinaison cubitale et
une extension du poignet (ou ce qui est équivalent d’une inclinaison ascendante du
rayon incident).
32
-Dans l'incidence de Schnek la main est de face en incidence paume plaque point
fermé. Stecher décrit une incidence dérivée de celle de Schnek où la main est
également de face, mais le poignet est en extension de 20°. Si l'extension du poignet
est douloureuse, elle peut être remplacée par une inclinaison ascendante de 20° du
rayon incident. Bridgman combine une inclinaison cubitale et une extension de 17°
du poignet. Larsen associe une inclinaison cubitale du poignet et une inclinaison
ascendante de 30° du rayon incident.
-L'Incidence de trois-quarts : Les incidences de trois-quarts permettent parfois de
mieux dégager un trait de fracture.
En partant de l'incidence de profil, on réalise soit une supination soit une pronation du
poignet de 45°. L'incidence oblique en supination dégage la colonne interne du carpe
(triquetrum, pisiforme, apophyse unciforme de l'hamatum), alors que l'incidence
oblique en pronation dégage la colonne externe du carpe (scaphoïde, trapèze et
trapézoïde) ). Il paraît donc préférable au cours du bilan de débrouillage de réaliser
une incidence oblique en supination, l'oblique en pronation étant remplacée par
l'incidence scaphoïdienne.
- Les incidences du canal carpien : elles permettent par des incidences d'inclinaisons
variables de visualiser la face palmaire des os de la première (scaphoïde, triquetrum
ou pisiforme) ou surtout de la deuxième rangée du carpe (crête du trapèze, hamatum
et son apophyse unciforme).
- Dans l'incidence de Hart et Gaynor , l'avant bras repose à plat sur la cassette, la
main et le poignet sont maintenus en extension maximale par la main opposée et le
rayon incident est ascendant de 20 à 40°.
Plusieurs variantes de cette incidence sont possibles. Dans l'incidence rayon
horizontal, le poignet est en hyper extension, sa face dorsale repose sur une cale
triangulaire et fait un angle de 135° avec l'avant-bras, le rayon incident est horizontal
et la cassette est maintenue verticalement par la main opposée. Dans l'incidence
33
supéro-inférieure, les doigts reposent à plat sur la cassette, la main est placée en
hyper extension, avec une inclinaison descendante du rayon incident.
Les incidences de l'interligne scapho-lunaire Elles ont pour objet d'enfiler l'espace
scapho-lunaire, mal visualisé sur l'incidence de face paume-plaque, afin de dépister
un diastasis. Quatre variantes ont été proposées, elles ont toutes pour objectif de
positionner l'interligne scapho-lunaire dans l'axe au rayon incident. L'incidence de
face dos-plaque, qui peut être réalisée au cours du bilan de débrouillage, permet
souvent de mieux visualiser l'interligne scapho-lunaire.
• Les clichés de profil en flexion et en extension
En partant de la position de profil, la main est portée successivement en flexion et en
extension, alors que l'avant bras reste strictement de profil. Ces clichés permettent
d'apprécier l'amplitude des mouvements du poignet qui se situe normalement aux
alentours de 85°, ainsi que l'amplitude respective de déplacement du scaphoïde et du
lunatum. L'amplitude de déplacement du scaphoïde est normalement plus importante
que celle du lunatum.
- En flexion, le scaphoïde s'horizontalise, l'angle scapho-lunaire augmente.
- En extension, le scaphoïde se verticalise et l'angle scapho-lunaire diminue.
Lorsqu'il existe une instabilité carpienne, les modifications radiologiques (anomalies
des angles scapho-lunaire et radio-lunaire) sont accentuées par ces manœuvres de
flexion-extension du poignet.
• Le cliché de face poing fermé
Ce cliché facilite la recherche d'un diastasis scapho-lunaire
ou luno-triquetral.
Les clichés forcés : Les sollicitations sont effectuées par un examinateur qui d'une
main maintient l'avant-bras, alors que de l'autre, il imprime au bloc métacarpien les
mouvements désirés.
34
3-2- Echographie :(50, 21,48)
Il existe 4 grands groupes d’indications à l’examen échographique du poignet :
l’examen des nerfs, l’examen des tendons, l’examen des kystes synoviaux, l’examen
des structures ligamentaires et osseuses. L’utilisation d’une sonde de haute
fréquence est nécessaire, de même que l’interposition d’un bloc de gel acoustique.
Le scaphoïde occupe une position vulnérable, jetant un pont sur les rangées
proximales et distales du carpe. A la radiographie et à l’échographie,la morphologie
du scaphoïde dépend de la position du poignet. La déviation ulnaire prolonge le
scaphoïde et permet une meilleure vue de la taille, l’emplacement de 70% des
fractures. La déviation radiale du scaphoïde tend à obscurcir la présence d’une
fracture à ce niveau .A l’échographie le cortex du scaphoïde est vu comme une ligne
échogène continue et habituellement régulière mince,excepté le secteur de tubercule
dans lequel le cortex peut sembler irrégulier. Une particularité de l’os du scaphoïde
est l’absence de périoste .A l’échographie le scaphoïde est balayé dans les sens
longitudinaux et transversaux, des directions dorsales et latérales, en positions
normales et ulnaires de déviation pour prolonger le scaphoïde. La déviation ulnaire
est obtenue dans la direction latérale en plaçant un appui du coté ulnaire du poignet.
L’attention est prêtée à la continuité de la marge échogène antérieure du scaphoïde
correspondant au cortex et aux tissus mous environnants. La fracture du scaphoïde
est considérée si le cortex est discontinu. Deux types d’anomalies de tissus mous
peuvent se rencontrer soit une collection compressible, soit focale et incompressible
située au niveau du scaphoïde
3-3 Le scanner :
Il peut s'avérer utile dans certains traumatismes complexes du poignet, pour dépister
une fracture ou une subluxation passée inaperçue sur les clichés initiaux (fig. 12).
L'exemple le plus classique est celui de la fracture du scaphoïde dont la méconnais-
sance initiale et l'absence de traitement adéquat augmentent la probabilité de
35
survenue d'une pseudarthrose. Le scanner est également utile au diagnostic de
fracture de l'apophyse unciforme de l'hamatum .
3- 4 L'IRM :
Elle est plus rarement indiquée à la phase aiguë d'un traumatisme. Si elle est
réalisée, elle peut parfois déceler une fracture ou une contusion osseuse méconnue
sur les clichés standard. Elle trouve un grand intérêt dans l’étude des parties molles et
des collections.
36
III- MATERIELS ET METHODES
37
1- Cadre de l’étude
L’étude s’est déroulée dans le Service de radiologie et d’imagerie médicale du CHU Gabriel
TOURE. Il est situé dans la zone Ouest de l’Hôpital. Il est constitué d’un bâtiment
comprenant :
Quatre bureaux de médecin et du chef de service.
Cinq salles d’examen dont 2 salles de radiographie conventionnelle, une salle d’écographie,
une salle de mammographie et une salle de scanner.
Une salle de développement des clichés.
Une salle d’interprétation.
Un secrétariat
Une salle de garde avec toilette.
Une toilette externe
Deux halles de réception des malades
1.1. Matériels et méthode:
1.1.1 Matériel :
-Un appareil de radiologie télécommandée de marque Apelem.
-Un appareil de radiologie os /poumons de marque Siemens compact
-Deux développeuses : une de marque Compact 2 et l’autre de marque 2600c X-P.
- Deux échographes :
*Un échographe doppler couleur de marque « Kontron sigma iris 880 » muni de trois sondes
sectorielles de 2,8 ; 3,5 et 7,5MHZ ; une barrette 7,5 MHZ et de deux sondes sectorielles endo-
cavitaire : Une endorectale et une endovaginale de fréquence 7,5 MHZ et une sonde barrette
7,5 MHZ
38
*Un échographe « Kontron sigma » noir blanc muni de deux sondes sectorielles 3,5 et 5 MHZ
1.1.2 Le personnel est composé de :
-Trois Médecins radiologistes dont un professeur chef de service et un expatrié d’origine
cubaine exerçant dans le cadre de la coopération Mali – Cuba.
-Sept assistants médicaux en radiologie
-Deux techniciens de santé faisant fonction de manipulateur en radiologie.
-Une secrétaire et un manœuvre
1.1.3 Période d’étude :
L’étude a duré de Mars 2005 à Août 2005.
1-1-4 Type et méthode d’étude
Il s’agissait d’une étude transversale prospective sur des patients ayant bénéficié
d’une radiographie du poignet et ou d’une échographie du poignet [l’échographie était
réalisée avant la radiographie et avant toute immobilisation plâtrée].
1-2- Critères d’inclusion :
-Ont été retenus des patients ayant effectué une radiographie du poignet ou une
échographie du scaphoïde lors d’une lésion traumatique osseuse et dont le suivi a
été possible.
- Critères diagnostics : solution de continuité sur un os du poignet ou à l’échographie
présence de rupture de la continuité corticale du scaphoïde associée ou non à la
présence d'une collection.
1-3- Critères de non inclusion : n’ont pas été inclus
-les patients ayant effectué une radiographie du poignet dont nous n'avons pas eu
connaissance du résultat (pendant la garde) ou n’ayant pas été suivis (examen de
39
contrôle) et les non consentants, patients dont le résultat de la radiographie était
connu avant l’échographie du scaphoïde.
-Les patients perdus de vue
1-4 les variables étudiés :
-l’état civil ;
- les aspects radiologiques ;
- les aspects échographiques.
2-4- Les supports des données :
Exploitation des registres des comptes rendus qui sont ensuite transcrits sur des
fiches d’enquête préalablement élaborées (voir annexe).
2-5 -les outils statistiques :
La saisie et l’analyse des données ont été faites à l’aide du logiciel épi infos
2-6 Aspect éthique :
Le consentement verbal des patients a été obtenu.
40
V- RESULTATS
41
Du premier mars 2005 au 31 août 2005,9172 patients ont effectués une radiographie
et ou une échographie du poignet dans le service. Parmi ces patients 40 ont présenté
une fracture du poignet soit une prévalence 0.43%.
Tableau I : Répartition des patients selon l’âge
Tranches d’âge (années) Effectif Pourcentage
0-10 7 17,5
11-20 8 20
21-30 9 22,5
31-40 8 20
41-50 4 10
51-60 2 5
60 et plus 2 5
Total 40 100
La tranche d’âge 21-30 ans était la plus représentée avec 22,5% des cas.
La moyenne d’âge a été de 31,9 ans ± 17,9 et des extrêmes ont été de 6ans et 80
ans.
42
Tableau II : Répartition des patients selon le sexe
Sexe Effectif Pourcentage
Masculin 26 65
Féminin 14 35
Total 40 100
Le sexe masculin prédominait avec 65% des cas.
Le sexe ratio M/F = 2,07
Tableau III Répartition des patients selon l’ethnie
Ethnie Effectif Pourcentage
Bambara 19 47,5
Malinké 9 22,5
Peulh 6 15
Soninké 3 7,5
Songhoï 1 2,5
Sénoufo 1 2,5
Minianka 1 2,5
Total 40 100
Les bambaras étaient les plus représentés avec 47,5% des cas.
43
Tableau IV : Répartition des patients selon la profession
Profession Effectif Pourcentage
Elèves-Etudiants 16 40 Ouvrier 6 15
Ménagère 5 12,5
Commerçants 4 10
Cultivateur 4 10
Fonctionnaires (publics et
privés)
3 7 ,5
Sans profession 2 5
Total 40 100
Les élèves et étudiants étaient les plus représentés avec 40% des cas.
Tableau V : Répartition des patients selon l’étiologie
Nature de l’accident Effectif Pourcentage
Accident de la voie publique 28 70
Accident domestique 4 10
Accident de sport 4 10
Coups et blessures volontaires 3 7,5
Accident de travail 1 2,5
Total 40 100
Les accidents de la voie publique étaient les plus fréquents avec 70% des cas.
44
Tableau VI : Répartition des patients selon le mécanisme
Mécanismes Effectif Pourcentage
Indirect 26 65
Direct 14 35
Total 40 100
Le mécanisme indirect était le plus fréquent avec 65% des cas.
Tableau VII: Répartition des patients selon le côté atteint
Côté atteint Effectif Pourcentage
Gauche 22 55
Droit 18 45
Total 40 100
Le côté gauche est le plus atteint avec 40% des cas.
Tableau VIII: Répartition des patients selon les signes cliniques
Signes cliniques Effectif Pourcentage
Douleur en dehors de la tabatière 36 90
Douleur au niveau de la tabatière 10 25
Impotence fonctionnelle 40 100
Œdème 38 95
Crépitation osseuse 24 60
Déformation axiale 28 70
Ouverture cutanée 4 10
La douleur et l’impotence fonctionnelle ont été retrouvées dans 100% des cas.
45
Tableau IX: Répartition des patients en fonction du siège de la lésion.
Os atteint Effectif Pourcentage
Ext inf du raduis 26 65
Ulna 4 10
Scaphoïde 3 7.5
Semu-lunaire 1 2.5
Base métacarpienne 2 5
Autres 4 10
TOTAL 40 100
L’extrémité inférieure du radius était la plus atteinte des os du poignet avec 65% des
cas.
46
Tableau X : Répartition des fractures de l’extrémité inférieure du radius en fonction
du type de lésion
Type de fracture de l’extrémité inférieure
du radius
Effectif Pourcentage
Pouteau colles 10 38,4
Goyrand Smith 4 15,3
Cunéenne externe 4 15,3
Marginale postérieure 3 11,5
Articulaire communitive 2 7,6
Marginale antérieure 1 3,8
Cunéenne interne 1 3,8
Motte de beurre 1 3,8
Total 26 100
La fracture de Pouteau Colles est la plus représentée des fractures de l’extrémité
inférieure du radius avec 38,4% des cas.
Tableau XI : Répartition des fractures de l’extrémité inférieure de l’ulna en fonction
du siège
Type de fracture Effectif Pourcentage
Tête ulnaire 2 50
Styloïde ulnaire 2 50
Total 4 100
La tête ulnaire et la styloïde ulnaire sont représentées chacune avec 50% des cas.
47
Tableau XII : Répartition des fractures du carpe en fonction du siège
Siège de la fracture Effectif Pourcentage
Scaphoïde 3 75
Sémi-lunaire 1 25
Total 4 100
La fracture du scaphoïde carpien (os scaphoïdien) est la plus représentée avec 75%
des cas.
Tableau XIII : Répartition des fractures de la base des métacarpien en fonction de
l’os atteint
Siège du trait de fracture Effectif Pourcentage
Base du 1 er
métacarpien
1 50
Base du 3ème
métacarpien
1 50
Total 2 100
La fracture de la base du 1er métacarpien et la base du 3éme métacarpien sont
représentées chacune avec 50% des cas.
48
Tableau XIV : Répartition des résultats de la radiographie standard avec l’incidence
de Schnek dans les suspicions de fracture du scaphoïde.
Aspect Fréquence absolue Pourcentage
Avec Fracture 2 20
Normal 8 80
Total 10 100
La radiographie standard avec l’incidence de Schnek a montré la fracture chez deux
patients soit 20% des cas.
Tableau XV : Répartition des résultats de l’échographie dans les suspicions de
fracture du scaphoïde.
Aspect échographique Fréquence absolue Pourcentage
Discontinuité 3 30
Normal 7 70
Total 10 100
L’échographie a montré une discontinuité chez trois patients soit 30% des cas.
Tableau XVI : Concordance radiographie/échographie dans les suspicions de
fractures du scaphoïde
Examen
Résultat
Radiographie Echographie
Effectif
Pourcentage
Effectif
Pourcentage
Avec fracture 2 20 3 30
Normal 8 80 7 70
Total 10 100 10 100
Il a été obtenu 30 % d’aspect pathologique à l’échographie contre 20% à la
radiographie.
49
NOS OBSERVATIONS
50
Observation n° 1 : ST âgé de 22 ans adressé au service le 15 mars 2005 pour
traumatisme fermé du poignet
La radiographie de face et de profil du poignet montre un trait de fracture de
l’extrémité inférieur du radius avec bascule postérieur du fragment distal donnant un
aspect en dos de fourchette (fracture de Pouteau -Colles ).
51
Observation n°2 : MD adressé au service le 10 avril 2005 pour douleur du poignet
gauche suite à un AVP
La radiographie de face et de profil réalisé sur le poignet visualise un trait de fracture
avec déplacement antérieur du fragment distal en ventre de fourchette (fracture type
Goyrand Smith).
52
Observation n° 3 : FB adressé au service le 17 mai 2005 pour traumatisme fermé du
poignet gauche avec douleur accentuée à la tabatière anatomique.
L’échographie réalisée en première intention visualise une solution de continuité au
niveau du cortex du scaphoïde avec discret épanchement en contact en faveur d’une
fracture du scaphoïde.
53
La radiographie standard de face et de profil du poignet réalisée chez le même patient
en deuxième intention confirme la fracture du scaphoïde.
54
V- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
55
1- Epidémiologie
1-1 Fréquence
La fréquence des fractures du poignet a été de 0,43%. Ce taux est sous estimé car au
cours de l’étude, des difficultés ont été rencontrées :
- l’organisation du travail dans le service (appareil d’échographie non disponible les
jeudi et vendredi car utilisé par l’équipe de cardiologie) a contribué à la faiblesse
del’échantillonnage ;
-Très peu de praticiens aussi prescrivent l’examen échographique. Nous pratiquions
l’échographie chez des patients reçus pour radiographie du poignet chaque fois que
ces patients présentaient une douleur au niveau de la tabatière. ;
- En différant l’échographie certains patients étaient perdus de vue ou nous
revevaient déjà plâtrés
. 1-2 Age
La tranche d’âge de 21-30 ans était la plus représentée avec 22,5% des cas. Cette
tranche d’age est active et victime d’accident de la voie publique comme confirmées
par plusieurs études : celle de Dakouo D [14] qui trouve 30,6% pour la tranche d’âge
11-20 ans. Par contre Merle d’Aubigné R [37] a trouvé une prédominance chez les
sujets âgés.
1-3 sexe
Le sexe masculin prédominait avec un sexe-ratio de 2,07 par le fait que les hommes
de part les activités menées sont plus exposés que les femmes.
La même constatation a été faite par Merle d’Aubigné R et al [38] qui ont trouvé un
sexe-ratio de 2,01.
56
1-4 profession
Les scolaires, les ouvriers et les ménagères étaient les plus représentés avec
respectivement 40%, 15% et 12,5%.IL s’agit de couches socioprofessionnelles les
plus actives, les plus exposées aux accidents.
1-5 ethnie
Les bamanan représentaient 47,5%, suivie des malinkés avec 22,5% et des peulhs
15%. Ceci est conforme aux données démographiques de la zone d’étude.
1-6 étiologie
Les accidents de circulation étaient la cause la plus fréquente (70%). L’augmentation
de plus en plus du parc automobile de nos villes, des engins à deux roues, l’excès de
vitesse et le non respect du code de la route expliqueraient la fréquence des
accidents de la voie publics.
1-7 mécanisme
Le mécanisme indirect prédominait avec 65%. En effet le poignet est une articulation
exposée aux agressions diverses. On se défend aussi par le poignet et la main d’où la
prédominance du mécanisme indirect.
1-8 Les circonstances de l’examen :
Les signes cliniques rencontrés dans notre étude étaient la douleur, la déformation
axiale, l’impotence fonctionnelle.
Pratiquement tout les auteurs Dejean (o) [16] et Dujardin C et Coll [19] ont évoqué
ces signes dans leur étude.
2 .Aspects radiographiques
La radiographie standard face et profil a été l’examen le plus utilisé jusque là pour le
diagnostique des lésions traumatiques du poignet. En plus des incidences classiques
beaucoup d’auteurs (Busson J [9], Gilila L. A [24], Linscheid R [33] recommandent
57
des incidences spécifiques (3/4, incidences du scaphoïde, incidence du pisiforme,
incidence du canal carpien).
Ces mêmes auteurs, pour mieux diagnostiquer les lésions minimes (fractures des os
du carpe) recommandent la réalisation d’autres examens radiologiques à savoir : la
tomodensitométrie (scanner), voire même l’imagerie par résonance magnétique
(IRM).
Nous avons essentiellement utilisé la radiographie standard et l’échographie.
2.1- Siège
L’extrémité inférieure du radius était la plus touchée (65%). Lors d’une chute sur la
main, l’extrémité inférieure du radius qui a la forme d’une enclume va s’appuyer sur la
partie proximale du scaphoïde alors que la partie distale prend appui sur le sol,
exposant ainsi cette extrémité par compression – extension (mécanisme indirect).
Cette constatation est retrouvée chez Sangaré K [46] avec 63,4% et Merle d’Aubigné
R [37]
La Porte J.D ; Binet M-H ; Assor-R [30] retrouvait 80,6% de localisation radiale.
Le scaphoide était la localisation la plus fréquente des os du carpe (75%). Pour
CHAMAY-A [1] le scaphoide est particulièrement vulnérable du fait de sa position
anatomique, en raison de son aspect en forme de barque et de sa fonction de
‘’bielle’’. Cette prédominance est retrouvée dans la littérature.
2.2- Type de fracture
La fracture du Pouteau Colles représentait 38,4%. Ceci est retrouvé chez l’ensemble
des auteurs.
58
3.- Aspects échographiques
L’échographie a été utilisée dans notre étude dans les cas de suspicions de fracture
occulte du scaphoïde. Les auteurs comme Hodgkinson DW, Nicholson DA, Stewart G
et al démontrent l’intérêt de l’échographie dans la recherche des fractures occultes
changeant bien sûr toute l’approche thérapeutique en cas de positivité de l’examen
[33].
Des études récentes ont prouvé l’intérêt de l’échographie haute résolution dans
ces lésions du scaphoïde qui, méconnues, peuvent se compliquer.
Nous avons détecté trois cas de fracture du scaphoïde dont deux étaient retrouvés à
la radiographie initiale réalisée selon l’incidence de Schnek. La troisième fracture était
retrouvée au bilan de contrôle radiographique à distance.
Sur les dix patients ayant effectué une échographie du scaphoïde, en dehors de
la fracture, des lésions comme l’hématome sont décrites comme signes indirects.
Une autre étude spécifique avec des sondes de plus grandes fréquences serait
nécessaire.
59
VI- CONCLUSION / RECOMMANDATIONS
60
Du 1er Mars 2005 au 31 Août 2005 la fréquence des fractures du poignet a été de
0,43%.
L’âge moyen des patients était de 31,9 ans, les âges extrêmes étaient de 6 et 80
ans et la tranche d’âge de 21 à 30 ans était la plus représentée avec 22,5%.
Les accidents de la voie publique (AVP) étaient la cause la plus fréquente (70%).
Le mécanisme des lésions était dans 26% indirect.
Le siège de prédilection des lésions a été l’extrémité inférieure du radius avec 65%.
La fracture de Pouteau colles s’est révélée le type le plus fréquent.
Le scaphoïde était l’os du carpe le plus atteint (75%)
L’échographie a permis le diagnostic de ces lésions du scaphoïde et pourrait être
couplée à la radiographie conventionnelle à chaque fois que cet os est cliniquement
suspect que la radiographie ne soit pas contributive.
Au terme de notre travail, nous recommandons :
1- Aux autorités compétentes :
- l’amélioration du réseau routier
- renforcement de la sensibilisation des populations voire une campagne de
lutte contre le fléau des accidents de la voie publique (AVP) notamment les
jeunes.
- L’amélioration du plateau technique par l’acquisition d’échographe
performant
- La formation du personnel qualifié en radiologie médicale et d’imagerie par
l’ouverture de diplôme d’étude de spécialisation en imagerie (DES) et de
diplôme universitaire (DU) d’échographie.
61
2-Aux populations :
- L’observation des règles de la conduite ( respect du code de la route)
- Le port du casque et de la ceinture de sécurité,la réduction de vitesse
- la fréquentation des structures spécialisées
3- Aux personnels soignants
- La prise en charge des accidentés de la voix publique
-la prescription des nouvelles techniques d’imagerie (échographie
ostéoarticulaire, scanner …)
62
VIII- REFERENCES
63
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Le diagnostic des fractures récentes du scaphoïde
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70
ANNEXES
71
FICHE D ‘ENQUETE :
1- Numéro du dossier : /___/___/ 2- Identité du malade Nom : Prénom : Age : Sexe : Profession : Résidence : 3 : Date de l’accident : 5 : étiologie ……………………………………………………………. / / a= accident de circulation b= accident de sport c= accident de travail d=accident domestique e= coups et blessures volontaires 6 mécanisme du traumatisme …………………………………………/ / a= direct b= indirect 7 motifs de consultation :……………………………………………/ / / / a= douleur b= impotence fonctionnelle
c autres
11 Examen complémentaires : Radiographie standard :1 : oui 2 :non Si oui préciser le type de radiographie : Résultat Echographie : 1 :oui 2 :non Si oui préciser le type d’échographie Résultat Tomodensitométrie Si oui préciser le type de scanner Résultat
72
FICHE SIGNALITIQUE
Nom : KEITA
Prénom : FAGUIMBA
Titre de la Thèse : Apport de l’imagerie dans les traumatismes fermés du poignet. 40 cas
observés dans le service de radiologie du CHU – GT.
Année de soutenance : 2007 - 2008
Ville de soutenance : Bamako
Pays d’origine : Mali
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontostomatologie
Secteurs d’intérêt : Imagerie médicale.
Résumé :
Nous avions réalisé une étude transversale sur des patients ayant bénéficié d’une
radiographie du poignet et d’une échographie du poignet dans le service de radiologie et
d’imagerie médicale de l’hôpital GABRIEL TOURE sur une période de six mois.
Dans notre étude les jeunes sont les plus concernés, l’homme étant plus touché que la
femme, les élèves et les étudiants prédominent. Les accidents de la voie publique
constituent les principales causes et le côté gauche est fréquemment atteint. Les fractures
de l’extrémité inférieure du radius sont les plus représentées et les fractures du scaphoïde
les plus atteintes du carpe.
La radiographie standard de face et de profil et l’échographie étaient les seuls examens
demandés.
Mots-clés : radiographie, échographie, fracture poignet, étude prospective.
73
SERMENT D’HYPPOCRATE En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant l’effigie d’Hippocrate, je jure au nom de l’être suprême d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine. Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au - dessus de mon travail, je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires. Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient. Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception. Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité. Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leur père. Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. Je le jure