Message du P. Giovanni Salerno, msp: “Souviens-toi quetu es poussière, et que tu retourneras en poussière”.....3

Le projet urgent le plus important :“Allez dans le monde entier et proclamez l’Evangile .” P. Giovanni Salerno, msp.............................................9

La Bienheureuse Anne des Anges Montaigu .................3

Dimanche des Rameaux dans la Cordillère ................19

Depuis nos maisonsChronique du Mouvement...........................................23

Dans le monde. ............................................................27

AVIS IMPORTANT

Ne vous lassez pas de prier pour les prêtres, de manière spéciale ences moments durant lesquels il semble que les forces du mal se déchaî-nent sur le monde en s’en prenant particulièrement aux ministres consa-crés du Seigneur.

Priez pour qu’ils demeurent fidèles, pour qu’ils deviennent des saints,afin qu’ils soient ce qu’ils doivent être en définitive des « Alter Christus ».

Accompagnez de votre prière les prêtres et les diacres MissionnairesServiteurs des Pauvres du Tiers-Monde ! Merci.

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SOMMAIRE

La reproduction, même partielledes articles de ce bulletin, est in-terdite sans autorisation.

Avec approbation ecclésiastique.Imprimatur du Vicaire Général de l’Archidiocèse deCuzco.

Chers amis,

CCeux qui ont participé à la cérémo-nie du Mercredi des Cendres et

reçu les cendres, ont écouté cette pa-role : « Souviens-toi que tu es pous-sière et que tu retourneras enpoussière ».

De nos jours, dans notre sociétémarquée par la consommation, l’hédo-nisme et le matérialisme, ils sont bienpeu ceux qui prennent au sérieux cetteparole. Beaucoup vivent dans lemonde comme si cette parole ne lesconcernait pas, et ils font même toutleur possible pour posséder plus et ob-tenir plus de pouvoir. Et je ne me ré-fère pas seulement au pouvoiréconomique, mais aussi à toutes lesautres manifestations de la soif depuissance comme conséquences dumatérialisme.

Que ce bref message nous invite àla réflexion pour commencer un véri-table chemin de conversion. Croire enl’Évangile signifie croire en Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous.Cela signifie croire en Celui qui nousattend à la fin de notre vie pour nousjuger sur notre comportement envers

Lui : comment l’avons nous traité, Luiqui souffre dans la personne des pau-vres, des marginaux, des émigrants etde nos frères de la Cordillère desAndes, des enfants qui, dans leur inno-cence, prolongent sa Passion : enfantsqui, bien souvent, n’ont même plus laforce de pleurer, et souffrent et meu-rent en silence.

Aujourd’hui, comme il est doulou-reux de voir la majorité des occiden-taux vivre dans un individualismefermé et bien protégé ! Dans combiend’endroits vivent des personnes souf-frantes, spécialement des personnesâgées, abandonnées et dont personnene s’occupe ! Personne non plus ne faitattention aux nombreux émigrants en-tassés les uns sur les autres comme desanimaux dans les sous-sols infâmes etinsalubres de nos luxueux apparte-ments habités seulement par deux outrois personnes !

Au cours d’un voyage, un monsieurm’a confié qu’il était fonctionnaired’une grande multinationale. Quand ilme dit qu’il recevait un bon traitement,je lui demandai combien d’enfants ilavait, mais, un peu énervé, il me ré-pondit que lui et son épouse avaient

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décidé de n’en avoir aucun pour être«libres » et pouvoir voyager continuel-lement…

Parmi les milliers de touristes qui,chaque jour affluent à Cusco pour visi-ter les sites archéologiques de Machu

Picchu, combien s’aperçoivent de lasouffrance de beaucoup de nos frèrescampesinos et de nombreux enfantsabandonnés ?

Chaque matin, dans notre FoyerSainte Thérèse (où nous nous occu-

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Desvillages perdus dans lesAndes

Enfants desAndes péru-

viennespris en

charge parles Sœurs

Mission-naires

Servantesdes Pauvres

du Tiers-Monde.

pons des enfants abandonnés, or-phelins et handicapés, tel un vérita-ble “ Cottolengo ”), vient frapper à laporte un petit vieux qui se déplaceavec difficulté. La sœur de l’accueil,Ana, le reçoit avec un large sourire.Puis, les Sœurs lui préparent un bonpetit déjeuner, lui offrent la possibi-lité de se doucher et lui remettent sanourriture pour le restant de la jour-née. Finalement, avant de s’en aller,il prie un moment dans la chapelle,puis s’en va heureux comme un roi.Un jour, j’interrogeai la Sœur :« Comment s’appelle-t-il ? », et ellede me répondre : « C’est Jésus quivient nous visiter tous les jours, ilfaut bien Le traiter ».

Il y a quelques jours, nos Sœursqui vivent et travaillent dans nos mis-sions permanentes de la Haute Cor-dillère m’ont fait part de leursexpériences douloureuses dont voiciquelques exemples :

Carmen Isabelle, 6 ans, raconte,en toute simplicité, les mauvais traite-ments qu’elle a du subir de la part desa jeune grand-mère avec qui elle vi-vait depuis la mort desa maman qui, sanstravail, était seule, re-jetée par ses parents,mère de trois enfants(dont l’un, encore

dans le sein maternel, est mort enmême temps qu’elle ), sans nourritureet chargée de problèmes. Elle souffritd’une hémorragie et mourut devantses enfants sans assistance médicale.C’est ainsi que Carmen Isabelle a dûtravailler de nuit pour vendre desfriandises et recevoir, de retour à lamaison, les mauvais traitements quil’attendaient, elle et son petit frère.

Roberto, en quatrième année duPrimaire, à 16 ans, attiré comme beau-coup de jeunes de son âge par les pro-messes d’une vie plus facile, fut menédepuis son village de Kirkas vers Ica,sur la côte péruvienne, pour travaillerdans le vignoble. Mais là, son maigresalaire fut bientôt changé en liqueur,qui l’entraîna à tomber peu à peu dansl’alcoolisme. Même après être rentréchez lui, il n’a pas pu s’en sortir… Lui-même nous a dit : « Je voudrais bienlaisser l’alcool mais j’ai besoin de l’aidede Dieu ! ».

Nous avons su l’exploitation exer-cée dans certains villages de l’Apuri-mac sur des gens qu’une secte voulaitmener par tromperie vers la terre pro-

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« Enfants maladeset handicapés du

Foyer Sainte Thé-rèse de Jésus des

Missionnaires Ser-viteurs des Pauvres

du Tiers-Monde.

mise… moyennant la vente de leur bé-tail, de leur terrain et de leur maison.On offrait à de nombreuses jeunesfilles le billet pour aller en ville, maisensuite, le pasteur abusait d’elles.Beaucoup en sont revenues traumati-sées, marquées pour la vie. Le billetétait aussi offert aux adultes qui, après,était congédiés, sans indemnités, se re-trouvant seuls dans la rue, sansconnaître personne. Toutes ces per-sonnes ne pouvaient réclamer quoique ce soit, car elles étaient pauvres etne savaient pas lire, tandis que le pas-teur, lui, avait les moyens et savait lire.C’est ainsi qu’elles n’osaient pas le dé-noncer de peur qu’il leur arrivequelque chose de pire.

J’aimerais faire parvenir ce mes-sage, aux jeunes, surtout : quelle vaêtre votre attitude en face de la souf-france de ces enfants et de ces jeunes ?

Nous autres, Missionnaires Servi-teurs des Pauvres du Tiers-Monde,sensibles à la situation de nos frères

qui souffrent, enfants et adultes, nousnous sommes penchés sur les moyensde soulager cette souffrance de Jésusqui continue de vivre la Passion dansles pauvres. Pour cette raison, nousavons commencé une fondation dansla grande ville de Guadalajara auMexique. Dans les quartiers pauvres,de nombreux enfants attendent lavenue de jeunes possédant le Cœurmême de Jésus, Lui qui nous envoieprêcher l’Évangile à toutes les nationsen ayant surtout un amour préférentielenvers les pauvres pour continuer lamême mission dans ce monde.

Beaucoup de jeunes entendent l’ap-pel à la vie missionnaire, mais bien peuarrivent à faire le pas décisif pour uneraison ou pour une autre : par manquede générosité, ou bien en préférantfaire le bien dans leur propre pays, ouencore en croyant qu’ils pourront agircomme de bons catholiques sans re-noncer à leur volonté propre.

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Les mainsmaltraitéesd’un enfantde la Haute

Cordillèredes Andes à

cause du travail dur

qu’il fait de-puis tout

petit.

Il y a peu de temps, un jeune alle-mand est venu à Cusco. Pendant un anil a très bien travaillé avec les enfants.Il voulait devenir prêtre et vraiment ilmontrait de grandes qualités pour êtreun saint missionnaire. Mais un jour,par manque de générosité, il a dit : «Jereviens dans mon pays, où manquentbeaucoup de prêtres ». En arrivantchez lui, il tomba amoureux d’unejeune fille et oublia non seulement lespauvres du Pérou mais aussi toutes lesâmes de son pays en attente de saintsprêtres.

Je ne me lasserai jamais de répéteraux jeunes du monde entier que le plusgrand péché, c’est le bien que nouspourrions faire et que nous ne faisonspas. Dans le Tiers-Monde, des enfants

et des adultes meurent parce qu’ils netrouvent pas un antibiotique. Ils quit-tent ce monde dans la plus grande tris-tesse, sans espérance ne serait-ce qued’être reçus au Ciel dont personne neleur a parlé depuis longtemps.

« Allez et prêchez l’Évangile àtoutes les nations ». Voilà notre tra-vail ! Que vraiment pendant ce Carêmede nombreux jeunes donnent leur vieà Dieu et aux pauvres ! Nous vous at-tendons.

Joyeuses Pâques de Sainte Résur-rection !

P. Giovanni Salerno

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Les pauvres viventdans l’isolement. LesSœurs Mission-naires Servantes desPauvres du Tiers-Monde vont à leurrencontre pour leurapporter le bien leplus précieux : la Pa-role de Dieu.

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Cher tous,

Laudetur Iesus Christus !

EENCORE une fois cette année, nousavons commencé le Carême par le

rite de l’imposition des cendres pendantlequel nous avons écouté l’antienne sui-vante : « Convertissez-vous et croyez àl’Évangile ».

Mon esprit missionnaire, commecelui de tout missionnaire, sait que cetteinvitation veut nous transformer enévangélisateurs, parce que celui qui a étérejoint et guéri par la Bonne Nouvelle,ressent le besoin pressant de la partageraux autres.

C’est pour cela que la plus grandepréoccupation de chaque MissionnaireServiteur des Pauvres du Tiers-Mondedoit être celle de prêcher l’Évangile àl’aide de tous les moyens disponibles etde l’annoncer aux pauvres, en premier.Par expérience, nous savons bien que lespauvres savent recevoir et apprécier la

Bonne Nouvelle. Ils la considèrentcomme la richesse la plus importante,capable de transformer leur existence etde leur donner la joie de vivre.

Pour cette raison, l’aide matérielleque nous leur offrons, n’aurait pas desens si elle n’était pas accompagnée parle ferme engagement de leur annoncerJésus-Christ, l’unique Sauveur.

Dans les fourneaux de nos boulange-ries, des milliers de pains sont cuitschaque jour pour les habitants. Ainsi,nous avons ressenti l’urgence de leurfaire parvenir d’une manière très simple,le Pain de la Parole ; et c’est pourquoi,nous avons décidé d’ouvrir au cœur desAndes, une imprimerie des Mission-naires Serviteurs des Pauvres du Tiers-Monde.

Nous avons appris cette initiative denos frères séparés, à travers l’exempledu pasteur anglican le Révérend Wil-liam Dealtry (1775-1847), qui en 1787,s’apercevant que les pauvres du Pays deGalles (Royaume-Uni) ne pouvaient

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acheter une Bible par manque d’argent,décida alors, le début d’ « une fondationpour une grande œuvre», disait-il.« Lors de mon dernier voyage au Pays deGalles, j’ai entendu une grande plaintevenant des pauvres qui voudraient lirela Bible dans leur langue ». Mais il n’apu leur en offrir une, ce qui rendait en-core plus urgent son projet. En effet, ilse disait : « N’y a-t-il pas une pauvretéplus grande que celle du pauvre privé dela Parole de Dieu ? »

C’est ainsi qu’est née la première desSociétés Bibliques. Elles sont répanduesaujourd’hui dans le monde entier. Ellesproduisent des Bibles complètes (oubien seulement quelques feuilles conte-nant des extraits de l’Évangile, ou biendes messages bibliques imprimés sur desvêtements ou sculptés sur bois). Ces pro-duits sont vendus à bas prix ou bien sontofferts, car tous les membres de ces so-ciétés contribuent aux fonds qui leurpermettent d’œuvrer. Il est beau de voirdans les diverses églises de nos frères sé-parés ce souci constant de divulguer laParole de Dieu à un très grand nombrede personnes.

Nous voulons que cette inquiétudesoit aussi la nôtre, celle de chaque mis-sionnaire ; c’est pourquoi, nous invitonsnos amis et bienfaiteurs catholiques à lafaire connaître et prier pour nous, en de-mandant l’aide de la Providence afin quenous puissions ouvrir bientôt cet atelierd’imprimerie. Nous voulons aussi mettresur place, dans les quartiers des villesdéfavorisés, des librairies catholiquesque nous appellerons : “Librairies de laSource de la Parole de Dieu.”

Si un jour, vous visitez les librairiesde nos frères séparés, vous serez surprispar la quantité de gens simples qui lesfréquentent ; tandis que dans les librai-ries catholiques, vous y verrez seulementdes gens bien habillés achetant des livresde théologie ou des Bibles luxueuses,(toutes sortes d’ouvrages intéressants,certes, mais hors de prix).

Nous autres, comme MissionnairesServiteurs des Pauvres du Tiers-Monde,sentons l’urgence du service de cet ate-lier pour les pauvres, sans but lucratif,sans désir de gagner de l’argent ou deconstruire un édifice attrayant, sans ledésir de publier des livres de théologie.

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Les Sœurs Mis-sionnaires Ser-vantes desPauvres du Tiers-Monde, cuisent lepain pour denombreux vil-lages des Andesde Cusco : Cusi-bamba, Puna-cancha, Totora,Huayllay, là oùse trouvent leursmissions perma-nentes.

Il est très important queles pauvres puissent avoiraccès directement à la Pa-role de Dieu, dans sa sim-plicité, sans beaucoupd’explications.

Je vous le dis avec joie :ce projet ne vient pas demoi mais du Seigneur, carle jour même où je faisaispart de cette idée à nos prê-tres, une personne d’Italienous faisait cadeau d’uneimprimerie pratiquementneuve en vue de commen-

cer cette belle initiative qui servira nonseulement à donner du travail à nosjeunes (dans nos ateliers, ils ont déjàcommencé à imprimer sur des vêtementsou sculpter sur bois des versets de l’Ecri-ture) mais aussi et surtout, à mettre la Pa-role de Dieu à la portée des pauvres quidésirent s’en nourrir.

Jésus a rassasié les foules après lesavoir nourris de sa parole. Nous, nousavons déjà préparé des milliers de feuil-lets qui portent l’explication : « Qui estJésus ? » Nous allons en préparer d’au-tres sur la Vierge Marie, le message deFátima, le Saint Nom de Jésus et la dé-votion des trois “Je vous salue Marie,”etc…

« Puis je vis un autre Ange qui volaitau zénith, ayant une Bonne Nouvelle àannoncer à ceux qui demeurent sur laterre, à toute nation, race, langue et peu-ple. » (Ap 14,6).

P. Giovanni Salerno, msp

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Les Sœurs Missionnaires Ser-vantes des Pauvres du Tiers-

Monde, font le catéchisme auxenfants des Andes, bien souvent

sans le matériel approprié »

»

Si vous désirez davantage d’in-formations, voir p. 16

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LLA Bienheureuse Anne des Anges est néeà Arequipa (Pérou), le 26 juillet 1602,

fille de Sébastien de Montaigu (espagnol) etde Françoise Ponce de Léon (péruvienne).Dès l’âge de trois ans, elle fut interne au Mo-nastère de Sainte Catherine, où elle reçut unesolide éducation chrétienne.

A 14 ans, elle revint à la maison et voulutpoursuivre le mêmegenre de vie qu’on luiavait montré au mo-nastère, caractérisépar la prière constanteet le travail diligent.Un jour, elle eut unevision de Sainte Ca-therine de Sienne quil’invita à tout laisserpour Dieu et qui luicommuniqua Sa Vo-lonté, celle de devenirdominicaine.

Voulant répondreà cet appel, Anne ren-tra de nouveau au Mo-nastère. Elle réussit àsurmonter les obsta-cles : l’opposition deses parents, dans unpremier temps, puiscelle de la Prieuremême, ensuite. En1618, elle est acceptéecomme novice. Elle s’appellera désormais,Anne des Anges. Sa vie sera marquée doré-navant par une grande austérité et une péni-tence sévère (elle utilisait le cilice et ladiscipline, pratiquait volontiers de longsjeûnes). Elle menait une vie de prière intenseet une observance stricte de la Règle domini-caine. Son détachement des biens de cemonde était complet.

Quand elle fut élue Prieure, elle prit unsoin extrême à ce que toutes les religieusespratiquent l’observance fidèle de leur règlemonastique en prescrivant un silence plus ri-goureux, surtout pendant certaines périodes

de l’année liturgique. Elle sut rendre à la dis-cipline monastique toute sa rigueur, mais neperdit pas pour autant son caractère affablequand elle dut affronter l’opposition d’ungroupe de moniales et les attaques du démon.

Son temps de priorat achevé, elle voulutredevenir simple religieuse. La dernièreétape de sa vie est caractérisée par une

grande humilité et unegrande joie : pendantdix ans, elle restaprostrée sur sacouche, aveugle etpercluse. Elle mouruten 1686 et fut béatifiéepar Jean-Paul II, le 2février 1985 à Are-quipa, lors de sonvoyage apostolique auPérou.

Un jour, la Bien-heureuse lisait la viede Saint Nicolas deTolentino. Elle fut trèsfrappée par la dévo-tion de ce saint pour ladélivrance des âmesdu Purgatoire pourlesquelles il offraitd’abondants suffrages.Nous aussi, les Mis-sionnaires Serviteursdes Pauvres du Tiers-

Monde, donnons beaucoup d’importance à laprière pour les âmes du Purgatoire et édu-quons les enfants dans ce sens, spécialementpendant le mois de novembre quand nousprions avec eux.

Il y a d’autres aspects de la spiritualité dela Bienheureuse Anne des Anges auxquelsnous nous identifions, comme par exemple,son amour intense envers le Saint-Père et sadévotion profonde envers la Sainte Vierge.Elle s’appliquait aussi à préparer les fêtes li-turgiques, comme l’Immaculée Conception,avec le plus grand soin et le plus grand amourpossibles.

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La Bienheureuse Anne des Anges Montaigu (1602-1686)P. Pierfilippo Giovanetti msp (Italien)

O R E M U SEnvoie-nous des ouvriers !

Seigneur JésusGrand Prêtre de la nouvelle et éternelle Alliance,

Vous avez voulu que votre unique sacerdocefut perpétué dans l’Église

et vous avez fait de nous un royaume de prêtres.Prêtre véritable et éternel,

avant de vous livrer à la mort pour nous,comme signe suprême de votre amour

vous nous avez laissé le don de l’Eucharistie et le sacerdoce ministériel.

Ainsi, maintenant, le prêtre renouvelle pour nous,et en votre nom, le sacrifice rédempteur ;

il nous alimente de votre Parole, il nous sanctifie par les sacrements

et nous aide à faire de notre vie une offrande vivanteà la louange de votre gloire.

Daignez nous envoyer de nombreux et saints prêtres,qui vous connaissent et qui vous aiment,

vous fassent connaître et aimer ;qu’ils ne se lassent jamais de se donner ;

qu’ils soient vigilants dans la prière,joyeux et accueillants dans le service à la communauté.

Accueillez avec amour notre prière et sauvez-nous !Nous confessons que Vous êtes vraiment le Fils de Dieu,

qui vivez avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Amen.

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❒ Contemplatif à temps complet❒ Séminariste ❒ Prêtre❒ Frère consacré

Nom et Prénom : ............................................................................Adresse : .........................................................................................Code Postal : ................................. Ville : ......................................Supplément : ................................... Pays : ....................................Téléphone : ...................................... Activité : ..............................Âge : ............. Degré d’instruction : ................................................Adresse email : ....................................................................................

❒ Sœur consacrée❒ Couple consacré❒ Oblat (e) ❒ Sociétaire ou collaborateur

Seminario “Santa Maria” - Carretera Mazarambroz s/n

E - 45110 AJOFRIN - Toledo - Espagne

email : seminario.msp@gmail.comTel : (00-34) 925 39 00 66 Fax :(00-34) 925 39 00 05

Web : www.msptm.com

Nos communautés missionnaires de prêtres et de séminaristes, de contemplatifs à tempscomplet, de jeunes laïcs, de religieuses, de couples mariés, sont prêts à vous aider.

◆◆ Si vous êtes un(e) jeune en recherche prêt(e) à discerner la mission à laquelle Dieuvous appelle en vivant une année dans le Tiers-Monde avec un cœur ouvert pour écouter leSeigneur…

◆◆ Si vous êtes un(e) jeune désireux(se) de connaître de près la réalité des pauvres durantdeux ou trois semaines en mission...

◆◆ Si vous êtes un(e) jeune dans une disposition intérieure de recherche, et que pendantune période d’un an minimum (vécue en terre de mission, en partageant la vie de nos com-munautés des frères et sœurs, Missionnaires Serviteurs des Pauvres Tiers-Monde), vous êtesdisposé(e) à discerner la mission à laquelle Dieu vous appelle dans l’Eglise…

◆◆ Si vous êtes un ménage décidé à ouvrir votre famille aux plus pauvres, comme une pe-tite Église domestique, en allant dans le Tiers-Monde avec vos enfants...

◆◆ Si vous vous sentez appelé(e) à vous donner en faveur des pauvres en évangélisantvotre entourage avec votre amour missionnaire et par la constitution et l’animation d’ungroupe d’appui des Missionnaires Serviteurs des Pauvres du Tiers-Monde...

Sachez que les pauvres vous attendent.

... n’hésitez pas à prendre

contact avec nous.

Vous pouvez écrire à :

✄

?

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Laïcs Je soussigné,....................................................................................m’engage, durant l’année 2014, à être uni(e) aux Missionnaires Servi-

teurs des Pauvres du Tiers-Monde pour rendre grâces à Dieu pour ce nou-veau charisme de l’Eglise qui leur a été donné.

Fréquence Chaque jour Chaque semaine Mensuel Autre

Œuvre

Ste Messe

AdorationEucharistique

Chapelet

Adresse : ............................................................................................................

Code postal : .......................... Ville : ....................................................................

Pays : ....................................

Date : .................................. e.mail : ...............................................................

Signature : .............................................................................................................

« Chacun de vous, dans sa vie de chaque jour, peut rendretémoignage du Christ, avec la force de Dieu, la force de lafoi. La foi toute petite que nous avons, mais qui est forte ! »

(Le Pape François, Angelus, Place Saint-Pierre, 6 octobre 2013).

Toutes les lettres d’offrande peuvent nous être envoyées à notre adresse de Cuzco.Elles seront déposées aux pieds de la Vierge Marie sur l’autel de la Chapelle “Sainte

Marie Mère des Pauvres du Tiers-Monde” de notre “Cité des Enfants”de Andahuaylillas Cuzco (Pérou).

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Les bienfaiteurs peuvent nous demander ce matériel gra-tuitement pour faire connaître le Mouvement.

A.S.P.T.M.Abbaye Notre-Dame

F-36220 FONTGOMBAULT————

fax 02 54 37 12 56

Adresse au Pérou :Misioneros Siervos de los Pobres

del Tercer MundoP.O.Box 907 Cuzco (Perú)

e.mail : msptm.cuzco@gmail.com

AVEC DIEU EN MISSION DANS LES ANDES.Livre rempli d’anecdotes et de réflexions personnelles à tra-vers lesquelles le Père Giovanni Salerno présente ses années

de mission (épuisé, en réédition).

L’IMITATION DE JÉSUS-CHRIST.Nouvelle traduction par journées du livre qui constitue le

guide spirituel des Missionnaires Serviteurs des Pauvres duTiers-Monde. (Disponible en italien et en espagnol, (traduc-

tion française en cours).

FAMILLES MISSIONNAIRES Ce petit ouvrage présente la Fraternité des Familles Mis-

sionnaires Serviteurs des Pauvres du Tiers-monde, ménagesqui, avec leurs enfants, sont au service des plus pauvres.

D.V.D.En 55mn sont présentés le charisme et les diverses commu-

nautés qui constituent les Missionnaires Serviteurs des Pauvres du Tiers-Monde.

CHEMIN de CROIXPour les jeunes et les contemplatifs, méditation du P. Gio-vanni Salerno msp, pour aider les jeunes à discerner leur

vocation à consacrer leur vie entière à Dieu et aux plus pau-vres, mais aussi à enflammer davantage le cœur des

contemplatifs qui se consument en silence, afin de sauverles âmes des missionnaires et des plus pauvres.

IIL est cinq heures du matin. Il fait en-core nuit. Nous nous trouvons à 3.500

mètres d’altitude dans un village lointaindes Andes : Lucre. La majorité des habi-tants vivent de la culture et de l’élevageovin.

C’est le jour des Rameaux. Devantnous, une croix levée en procession et lethuriféraire qui répand le parfum del’encens qui brûle. Six hommes portentun crucifix de trois mètres de long envi-ron : un Christ baigné de sang, barbu,vêtu d’une tunique brodée en or. Ilporte sur les épaules un manteau de

couleurs vives, celles de la « lliclla »,une espèce de châle ou de cape que lesmères de famille péruviennes ont l’ha-bitude d’utiliser pour porter leur enfantsur le dos.

A côté de la croix, trois enfants…L’un, les pieds dans les sandales cou-vertes de boue, l’autre soutient son pan-talon trop grand et s’efforce de ne pas lelaisser tomber. Le troisième porte unpull-over usé par le temps. Derrière eux,marche le missionnaire qui précède laprocession, accompagné d’un sémina-riste du lieu. Puis, vient ensuite une

bonne partie des gens duvillage.

Une bande de mu-sique, composée de tam-bours, trompettes etcors, anime le cortège.

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Les gens pauvres de laCordillère des Andesattendent avec joie,l’arrivée des Prêtres Missionnaires Servi-teurs des Pauvres duTiers-Monde pourpouvoir participeraux cérémoniesreligieuses.

Le chant entonné est monotone, ré-pétitif, mais exprime bien les senti-ments de ceux qui se préparent àpartager les souffrances du Christ pen-dant la Semaine Sainte.

Il continue de faire noir. Vue de loin,la scène paraît grandiose : les ciergeséclairent la fumée de l’encens et l’on en-tend le clapotis de la rivière qui coule aulong du parcours de la procession. Le pro-fil des montagnes imposantes de la Cor-dillère se détache sur le ciel, tout commela chasuble du missionnaire qui avancelentement au milieu de la multitude.

Quelques personnes sont vêtuesselon la tradition locale ; d’autres à lamanière occidentale. Beaucoup defemmes marchent courbées, portant surle dos leur enfant à moitié endormi.

Derrière les paroissiens, une auto-mobile suit la procession : c’est un taxi.Le chauffeur n’avait sûrement pas l’in-tention de participer, aujourd’hui, à uneprocession religieuse. Mais, bien malgrélui, il y est obligé. Il n’essaie même pasde passer par force. Quelques chienssont là aussi, qui accompagnent la pro-cession. Ils paraissent bien intégrés auxgens du lieu…

Il est prévu que la procession pren-dra fin là où se célèbrera la SainteMesse. Nous passons devant l’église duvillage et, curieusement, la processioncontinue. Je ne comprends pas. J’ob-serve de plus près : l’église est fermée.Elle date du seizième siècle ; des pou-tres en bois soutiennent les murs. Lesportes sont barricadées non parce quele culte est interdit mais à cause de lamenace d’un effondrement. On célè-brera la Sainte-Messe plus tard, dans la« salle commune » du village. Il n’y a

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Beaucoup d’églises des villageslointains des Andes sont aban-données. Les gens du lieu ne sa-vent pas l’importance que jouel’Église catholique dans leur vie.

Les prêtres Mission-naires Serviteurs des

Pauvres du Tiers-Mondecélèbrent la Sainte-

Messe, bien souvent àl’air libre, au milieu de la

Cordillère des Andes,parce que l’église est sur

le point de s’écrouler.

pas suffisamment de place pour tout lemonde : quelques-uns sont debout etd’autres restent dehors.

La Sainte-Messe commence. On nesait pas très bien si tous les paroissienscomprennent l’espagnol, la langue uti-lisée pour la célébration, mais nous sa-vons que tous comprennent « ce qui esten train de se passer ». Au moment del’élévation, un vieillard essuie une larmequi coule de son visage. Il pleure ? Pour-quoi ? Impossible de le savoir exacte-ment. Une peine familiale ? Ou bienplutôt la douleur causée par le mystèred’un Dieu venu le sauver de ses péchésen mourant sur une croix ? Noussommes touchés par la souffrance de cevisage… Alors surgit spontanément unequestion : le Christ n’est-il pas seule-ment présent dans l’hostie que le prêtreélève au ciel ? La face du Christ ne selaisse-t-elle pas aussi entrevoir sur le vi-sage de ce vieillard ?

Pendant le “Notre Père”, j’observeles mains de mon voisin, un hommed’une cinquantaine d’années. Ellesmontrent la force et la fatigue du travail

des champs. Arrive le moment d’échan-ger la paix du Christ. Je lui serre lamain. Je me sens un peu gêné, mais unsentiment de joie profonde m’envahitpour avoir partagé ce geste avec un pau-vre dépourvu de tout ou presque, et qui,par contre, dans les yeux, donne l’im-pression de tout avoir.

Peu de gens reçoivent la commu-nion : peut-être parce qu’ils ont uneconscience du péché plus vive et qu’ilsse sentent indignes de recevoir le Corpsdu Christ ?

Tout transparaît de simplicité. Riende compliqué. La Foi dans la Cordillèreest simple : c’est une foi purifiée d’éven-tuelles complications et de tout intellec-tualisme. Les gens sont assoiffés deDieu. Leurs yeux attentifs, tournés versle prédicateur, en sont la preuve.

La messe est terminée. Il est 7 :30.La journée commence à peine. Beau-coup parmi eux, doivent mener leurstroupeaux aux champs pendant le restedu dimanche.

Un ami en visite à la Mission

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Les gens de la HauteCordillère, bravantles intempéries duclimat, viennent as-sister massivementaux cérémonies reli-gieuses célébréespar le Prêtre Mis-sionnaire Serviteurdes Pauvres duTiers-Monde .

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Ordinations

UUN grand cadeau de Dieu pour tout leMouvement, ce 8 décembre der-

nier, en la fête de l’Immaculée Concep-tion : l’ordination sacerdotale de notrediacre Mathias Brand (allemand) et l’or-dination diaconale de notre séminaristePaolo Giandinoto (italien).

Le Père Mathias est rentré au Pérouoù il a repris la responsabilité du PetitSéminaire « Saint Louis de Gonzague »,situé dans le périmètre de la Cité des En-fants (Andahuaylillas), où sont formésde jeunes péruviens appelés par le Sei-gneur au sacerdoce.

Notre nouveau diacre Paolo Giandi-noto, quant à lui, est resté dans notre

Maison de Formation Sacerdotale“Sainte-Marie Mère des Pauvres” à Ajo-frín pour appuyer le Père Giuseppe Car-damone, Recteur, dans sa tâche délicatede former les grands séminaristes, les fu-turs Missionnaires Serviteurs des Pau-vres du Tiers-Monde.

Envoi missionnaire

LLE 12 décembre dernier, notre Mou-vement recevait le cadeau d’un jour

mémorable de la part de la Vierge deGuadaloupe, avec l’envoi missionnairede la famille Salazar Cruz au Mexique,pour commencer une nouvelle fonda-tion. Il s’agit de Guillermo et Francisca,

accompagnés de leurs enfantsmineurs, tandis que l’aîné,José Angel, poursuit sesétudes à Ajofrín.

Le même jour, deux de nosprêtres furent envoyés en mis-sion : le Père Urs Zanoni(suisse) et le Père Zsolt Szabo(hongrois) qui ont initié cettepremière fondation du Mou-vement dans l’île de Cuba, in-vités par l’évêque deCienfuegos, Mgr DomingoOropesa.

Au mois de janvier de l’an-née dernière, le Père Giovanni

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Le Père Mathias et le Père Paoloprès de Mgr Raphaël Palmero,

le jour de leur ordination.

et le Père Alvaro avaient déjà effectué unpremier voyage dans ce pays où ils ontété très impressionnés par l’enthou-

siasme et le vif désir du peu-ple cubain d’accueillir denouveaux missionnaires dis-posés à mener à bien un tra-vail d’évangélisation. Durantcette visite, ils ont rencontréle Nonce Apostolique, MgrBruno Musaró, qui, il y aquelques années auparavant,étant Nonce au Pérou, avaitvisité la Cité des Enfants etavait consacré l’autel de notremonastère “Notre-Dame duSilence”. En considération del’enthousiasme général de lapopulation et de l’Église lo-cale, il a été décidé d’entre-prendre cette nouvelleaventure missionnaire qui,aujourd’hui, est déjà une réa-lité, juste aux côtés de la nou-

velle fondation du Mexique. Nousrecommandons à vos prières ces deuxfondations.

Familles missionnaires

DDANS la fraternité des Familles “LaSainte Famille”, Dieu nous a fait ca-

deau et la grâce de la naissance à Cuscod’une nouvelle petite fille, Carmen Gua-dalupe, fille de notre famille péruvienne,Grimaldo et Chabuca Alvarez. Cette pe-tite fille est l’occasion pour chaque mem-bre de la communauté d’un nouvel élanvers la confiance en l’amour de Dieu.Carmen illumine de son sourire l’endroitoù elle se trouve, spécialement là où seréunit la communauté. Elle laisse voirdans son innocence, la bonté de Dieu etnous invite à prendre au sérieux la paroledu Seigneur à « redevenir comme des en-fants ». Selon l’affirmation de nos fa-milles : « cette nouvelle renforce notre

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Le Père Zsolt, msp et le Père Urs, msp.

La famille Salazar Cruz, msp.

union, notre amour fraternel etnous donne des forces pour lutteret avancer sur notre chemin. »

Le Foyer des Sœurs

DDANS le Foyer de nos Sœurs,plusieurs événements se sont

produits durant ces derniers mois.Huit enfants de différents âges,ont été admis, chacun avec unpassé distinct. Mais aussi, d’autressont sortis. Dans notre Foyer, nouspouvons noter quatre motifs desortie :

- quelques-uns sortent pourraison d’adoption ; c’est le cas deSilvia (5 ans) et François-Xavier (3ans) qui nous ont quittés, heureux,avec leurs nouveaux parents.

- d’autres sortent parce qu’ils

vont directement au Ciel, comme ilest arrivé, par exemple à notre plusvaleureux enfant malade, LouisEmmanuel, qui a souffert pendantvingt-trois ans, d’une paralysie cé-rébrale. Il pouvait difficilementmanger. En plus, ses poumons trèsfragiles se remplissaient rapide-ment de sécrétions. Il ne pouvaitpas s’asseoir à cause de la déforma-tion de son corps et il devait tou-jours garder le lit. Il est arrivé parminous à l’âge de deux ans et avaittoujours le sourire aux lèvres quandnous nous approchions de lui. Il ai-mait écouter les intentions de touspour pouvoir s’offrir et prier pourtous les soucis qu’on lui confiait.

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La famille Alvarez, msp.

Louis Emmanuel qui a déjà rejoint le Ciel. « Un ange qui intercède pour les Mission-

naires Serviteurs des Pauvres du Tiers-Monde. » (Paroles de notre Fondateur :

le Père Giovanni Salerno, msp.)

Tandis que beaucoup pensent que cesenfants, prostrés sur leur couche, ne ser-vent à rien, nous avons pu constatercomment Louis Emmanuel avait unegrande mission au sein du Mouvement :celle de porter sur lui de nombreuses in-tentions de prière ;

- d’autres encore sortent parce queleur santé s’est améliorée et qu’ils peu-vent revenir chez eux. Cela a été le casd’Adolphe qui fut accueilli dans le Foyerà cause d’une grave dénutrition, dans unétat tel que sa famille, pauvre, ne pouvaity remédier. Dans notre Foyer, aprèsquelques mois critiques où il devait lut-ter pour sa survie, il commença à se ré-tablir, et, maintenant, il est revenu chezlui, à l’âge de deux ans. Nous avons pu lemener avec notre véhicule jusqu’à uncertain point : sa maman ensuite, lechargea sur le dos et l’emporta chez elleau terme de six heures de marche ;

- d’autres, enfin, sortent parce qu’ilspeuvent revenir au sein de leur famillesuite à une amélioration économique ou

bien quand a disparu une situation mo-rale dangereuse.

Nous rendons grâce à Dieu quand desenfants reviennent chez eux avec leursparents ; là, ils peuvent mieux se déve-lopper, entourés de l’amour parental.

IMPORTANT : Chers amis, noussommes conscients de ce que sou-vent, les nouvelles que nous vous of-frons dans cette chronique “Depuisnos maisons” ne sont pas actuali-sées. Recueillir les informations, ré-diger les articles, les traduire endiverses langues, envoyer la chro-nique et l’éditer ensuite, commevous pouvez l’imaginer, demandebeaucoup de temps. C’est un pro-blème sans solution facile. Cepen-dant, pour obtenir des informationsrécentes, nous vous suggérons deconsulter la chronique de la NEW-LETTER mensuelle que vous pouveztrouver sur notre site Internet :

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Quelques en-fants orphelinset abandonnésde notre FoyerSainte Thérèseaccueillis parles Sœurs Mis-sionnaires Ser-vantes desPauvres duTiers-Monde.

www.msptm.com

EEN vue de la Journée Mondiale desMissions, l’Agence Fides présente

des statistiques choisies de manière à of-frir un panorama de l’Église mission-naire dans le monde.

Les tableaux sont extraits du dernier“Annuaire des Statistiques de l’Église”publié, (mis à jour au 31 décembre2010), et concernent les membres del’Église, ses structures pastorales, ses ac-tivités dans le domaine de la santé, del’assistance et de l’éducation. Entre pa-renthèses, est indiquée la variation,[augmentation (+) ou diminution(-)] parrapport à l’année précédente, suivant lacomparaison effectuée par l’AgenceFides.

Population mondiale

Au 31 décembre 2010, la populationmondiale s’élevait à 6.848.550.000 per-sonnes, avec une augmentation de70.951.000 par rapport à l’année précé-dente. L’augmentation concerne aussicette année tous les continents et en par-ticulier l’Asie (+40.510.000) et l’Afrique(+22.144.000) suivis par l’Amérique(+5.197.000), l’Europe (+ 2.438.000) etl’Océanie (+ 662.000).

Catholiques

À la même date du 31 décembre2010, le nombre des catholiques était de1.195.671.000, avec une augmentationtotale de 15.006.000 personnes par rap-port à l’année précédente. L’augmenta-tion concerne tous les continents et setrouve être plus importante en Afrique(+6.140.000), en Amérique (+3.986.000) et en Asie (+ 3.801.000) ;suivent l’Europe (+ 894.000) et l’Océa-nie (+ 185.000). Le pourcentage des ca-tholiques a augmenté de 0,04%, arrivantà 17,46%. Par rapport aux continents, onenregistre des augmentations partoutsauf en Europe : l’Afrique à hauteur de +0,21%, l’Amérique de +0,07%, l’Asie de+0,06% et l’Océanie de +0,03%, l’Eu-rope se trouvant à 0,01%.

Habitants et catholiquespar prêtre

Le nombre d’habitants par prêtre aaugmenté aussi cette année de 123, attei-gnant le total de 13.277. La répartition parcontinents enregistre des augmentationsen Afrique (+40), en Amérique (+40), enEurope (+31) et en Océanie (+17) et des

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diminutions en Asie (-730). Le nombredes catholiques par prêtre a augmentéglobalement de 24, atteignant le chiffrede 2.900. On enregistre des augmenta-tions dans tous les continents, la seule di-minution, même si elle est légère,concerne cette année encore l’Asie. Lesvariations sont les suivantes : Afrique(+64), Amérique (+30), Asie (- 1), Europe(+11), Océanie (+17).

Circonscriptions ecclésias-tiques et stations mission-naires

Le nombre des circonscriptions aaugmenté de 10 par rapport à l’annéeprécédente, arrivant à 2.966, avec denouvelles circonscriptions créés enAfrique (+4), en Amérique (+3), en Eu-rope (+2) et en Asie (+1). En Océanie, n’aété créée aucune nouvelle circonscrip-tion. Les stations missionnaires avecprêtre résident sont au nombre de 2.057(207 de plus que l’année précédente) eton enregistre des augmentations enAmérique (+26), en Asie (+391) et enEurope (+8) alors que des diminutionssont constatées en Afrique (-204) et enOcéanie(-14). Le nombre de stationsmissionnaires sans prêtre résident aaugmenté de 2.734, atteignant le chiffrede 133.682. Les augmentations concer-nent tous les continents à l’exception del’Asie (-2.186), les variations étant :Afrique (+685), Amérique (+4.109), Eu-rope (+79). Océanie (+47).

Évêques

Le nombre des Évêques a augmentéde 39 dans le monde, atteignant un totalde 5.104. Dans l’ensemble, le nombred’Évêques diocésains augmente alorsque le nombre d’Évêques religieux dimi-

nue. Le nombre des Évêques diocésainsest de 3.871 (43 de plus que l’année pré-cédente) et les Évêques religieux sont aunombre de 1.233 (4 de moins). L’aug-mentation du nombre des Évêques dio-césains concerne tous les continents àl’exception de l’Océanie (-4) : les varia-tions étant Afrique (+13), Amérique(+22), Asie (+11), Europe (+ 1). LesÉvêques religieux voient leur nombreaugmenter en Afrique (+3), Asie (+1) eten Océanie (+1) alors qu’il diminue enAmérique (-7) et en Europe (-2).

Prêtres

Le nombre total des prêtres dans lemonde a augmenté de 1,643 par rapportà l’année précédente, atteignant le chif-fre de 412.236. Le continent où l’onconstate de nouveau une diminution estl’Europe (-905), tandis que des augmen-tations concernent l’Afrique (+761),l’Amérique (+40), l’Asie (+1695) etl’Océanie (+52).

Religieux et religieuses

Le nombre des religieux non prêtresa augmenté globalement de 436 et arriveà un total de 54.665. Les augmentationsconcernent l’Afrique (+254), l’Asie(+411), l’Europe (+17) et l’Océanie (+15),alors que les diminutions ne concernentque l’Amérique (-261). La diminutionglobale du nombre des religieuses seconfirme (-7.436), ces dernières attei-gnant en tout le chiffre de 721.935, ré-parties comme suit : augmentationsconfirmées en Afrique (+1.395) et enAsie (+ 3.047) alors que les diminutionsconcernent l’Amérique (-3.178), l’Europe(-8.461) et l’Océanie (-239).

Agence Fides

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« Frères, depuis quelques temps, je reçois votreCirculaire. Elle me permet de découvrir que vousêtes de bons disciples du Christ qui rayonnentl’amour, la paix et la joie pour tant d’enfantsdans le besoin. Vous, les Missionnaires Serviteursdes Pauvres du Tiers-Monde, vous êtes bénis duSeigneur, car vous êtes proches des marginaux, desmalades, des personnes âgées, des enfants, des af-famés et des isolés. Laissez-moi vous dire que maprière, depuis ici, vous accompagne quand je ré-cite l’Angélus et le chapelet à trois heures del’après-midi. Là, vous êtes tous présents. Ma prières’adresse aussi pour le don de la sainteté et la fi-délité de nos prêtres. Ceux qui plient sous lepoids de la maladie, de la fatigue et des tribula-tions ; qu’ils le portent en paix ce fardeau ! Unjour ils verront la récompense de ces fatigues etchacun d’entre nous, sera comme une reine dansle Ciel, couronnée avec la Vierge Marie… En unionde prière pour cette grande nation et pour que lapaix règne dans tous les cœurs. »

✍« Je suis heureux de savoir que votre congrégation arri-vera bientôt dans mon pays au début de l’année 2014.

Nos Lecteurs écrivent… DEPUIS CUBA ✍

Je suis sûr que les Missionnaires Serviteurs des Pauvresdu Tiers-Monde seront une grande bénédiction pour lepays et pour cela, je rends grâce à Dieu. Je prie tous lesjours pour cette prochaine fondation, à Jésus Miséri-cordieux, et à la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice desChrétiens. L’offrande de mon aide reste toujours vala-ble : en cas de besoin. Vous m’avertissez ».

✍

« Je suis un admirateur fidèle des Serviteurs desPauvres. Grâce à Dieu, je les ai connus à tra-vers un bulletin que j’ai trouvé dans une église dela Havane et, depuis, je suis tombé amoureux deleur charisme. Ils sont toujours présents dans maprière… Cela me fait très plaisir de savoirqu’ils vont bientôt fonder à Cuba. Je vais prierpour cette intention et pour que Dieu permette lafondation aussi de la branche contemplative. Sic’était le cas, vous pourrez compter sur moi.Nous restons unis dans la prière. Que Dieu nousbénisse !

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