Meilleur emploi des valeurs… immatérielles · MonDo — N° 7 — septembre 2009 L e rêve est...

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La lettre des valeurs du Judo et Ju-jutsu traditionnels N° 7 — Septembre 2009 MonDo — N° 7 — septembre 2009 L e rêve est une conception imaginaire et immatérielle d’actions. Il suggère des réa- lisations matérielles. C’est un moteur ex- traordinaire qui engendre des recherches, des créations. Elles vont aboutir sur des théories, des principes. Leur reconnais- sance et leur qualité reposent sur deux facteurs fondamentaux : ils sont intem- porels (défient le temps) et universels (s’adressent à tout le monde). La roue, par exemple, est la découverte extraordinaire d’un principe et nous vient de la nuit des temps. Notre aventure hu- il le fabrique. 3) Non seulement il l’in- vente, le fabrique, mais apothéose, il sait le vendre. Cette accumulation de qualité est rare, puisqu’elle englobe, dans sa trinité le principe conceptuel de toutes inven- tions et découvertes qui demandent d’être reproduites, voire enseignées, enfin d’être diffusées et commercialisées. C’est exceptionnel de trouver ces trois facultés réalisées par une seule personne. En général, ce sont des départements dif- férents, dont le premier comprend les chercheurs, les inventeurs, le deuxième Lao-tseu, qui nous conseille la non-résis- tance. Un grand stratège chinois, nous le confirme, dans un livre, véritable bible des Samouraïs, intitulé “Dans la souplesse est la force” (voir livre du Kodokan 1955, page 6). Mieux, le maître Jigoro Kano nous le prouve scientifiquement dans une magis- trale démonstration. Il établit deux forces humaines en présence. Celles-ci sont dé- finies en unité de valeur dont l’une est représentée par force 7. Si elle s’oppose à une force évaluée à 10, cette dernière triomphe. Mais si force 7 au lieu de s’op- poser, cède, elle peut vaincre. Le livre du Kodokan, pour bien nous imprégner de ce principe, fondement de nos arts et du Judo en particulier, nous présente une image d’une faible femme déséquilibrant un sumotori. Excusez-moi d’insister sur ce chapitre de notre origine, devenue “légende”. Mais LA CONNAISSANCE Des traductions significatives : • Ju = souplesse, céder • Do = voie, principe • Waza-ari = traduction du japonais “il y a technique !” (c’est une appréciation !) • Sen-no-sen = enchaînement sur une attaque ou anticiper l’action de l’adversaire (livre “Judo” par Ichiro Abé, page 20). Page 1/3 Meilleur emploi des valeurs… immatérielles les réalisateurs, les constructeurs, ingé- nieurs et enfin le troisième les transmet- teurs, les éducateurs, les vendeurs. Alors que vient faire ce préambule dans nos disciplines d’arts martiaux ? C’est tout simplement que nous nous trouvons en face de principes et que toute construction, évolution aura ce parcours. En conséquence, le Judo et les arts mar- tiaux vont se trouver face à ces trois al- ternatives fondamentales. Essayons d’examiner nos arts mar- tiaux. Le plus ancien en France est le Judo. Examinons son parcours. C’est-à-dire son invention, ses origines, ses principes, ses applications, ses réalisations et voir, ou peut-être revoir, modifier certaines réa- lisations ou transmissions. 1) Une découverte : elle nous vient d’une observation, située dans la nuit des temps (*). Un vieux médecin japonais re- gardait tomber la neige sur les branches des arbres. Il fit le constat, que sur les plus grosses branches, la neige s’accu- mulait. Ces grosses branches résistaient puis se cassaient, alors que sur les faibles branches, sous le poids de la neige, elles se courbaient. La neige tombait et les faibles branches se redressaient. Un des plus grands de nos principes “immatériels”, nous est ainsi révélé. Ne pas s’opposer à la force mais céder “Ju, la souplesse”. Nous allons retrouver cet incontournable prin- cipe, confirmé par un personnage célèbre, il me semble fondamental de signaler, de préciser notre plus important principe qui en découle, “Céder” ou “Ju, la sou- plesse”. Que cet énorme principe fon- damental soit oublié, négligé et falsifié, mérite d’être signalé. Mais il faut aus- si proposer des remèdes. Certes, l’arbre pousse grâce à ses branches mais aussi grâce à ses racines (bien qu’invisibles), nous dit M. Heidegger. Les principes fon- damentaux sur lesquels reposent nos arts martiaux, demandent non seulement d’être signifiés, mais également d’être acquis et reconnus. Cela nous semble de la plus grande importance pour la mise maine est jalonnée de faits et d’exemples qui viennent le confirmer. Ces innova- tions vont assurer leur réussite par trois facultés fondamentales. La première est une invention, ou une découverte. La deuxième est sa réalisation, sa transmis- sion ou sa fabrication. La troisième est sa diffusion et sa commercialisation. Un exemple très significatif nous est donné part un très grand savant : omas Edison (1847/1931), inventeur célèbre. Entre autres, on lui doit le télégraphe, le phonographe. Personnage remarquable, rare, puisqu’il cumule les trois facultés fondamentales. 1) inventeur du “télé- graphe” précurseur de notre téléphone (pouvoir communiquer sans lien, autre- ment dit “immatériellement”). 2) non seulement, il invente le télégraphe mais La fleur de cerisier : symbole immatériel, au Japon, de la vie éphémère du samou- raï car cette fleur tombe de l’arbre avant même d’être fanée. F. DUPIN

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  • La lettre des valeurs du Judo et Ju-jutsu traditionnels

    N 7 Septembre 2009

    MonDo N 7 septembre 2009

    L e rve est une conception imaginaire et immatrielle dactions. Il suggre des ra-lisations matrielles. Cest un moteur ex-traordinaire qui engendre des recherches, des crations. Elles vont aboutir sur des thories, des principes. Leur reconnais-sance et leur qualit reposent sur deux facteurs fondamentaux : ils sont intem-porels (dfient le temps) et universels (sadressent tout le monde).

    La roue, par exemple, est la dcouverte extraordinaire dun principe et nous vient de la nuit des temps. Notre aventure hu-

    il le fabrique. 3) Non seulement il lin-vente, le fabrique, mais apothose, il sait le vendre.

    Cette accumulation de qualit est rare, puisquelle englobe, dans sa trinit le principe conceptuel de toutes inven-tions et dcouvertes qui demandent dtre reproduites, voire enseignes, enfin dtre diffuses et commercialises.

    Cest exceptionnel de trouver ces trois facults ralises par une seule personne. En gnral, ce sont des dpartements dif-frents, dont le premier comprend les chercheurs, les inventeurs, le deuxime

    Lao-tseu, qui nous conseille la non-rsis-tance. Un grand stratge chinois, nous le confirme, dans un livre, vritable bible des Samouras, intitul Dans la souplesse est la force (voir livre du Kodokan 1955, page 6).

    Mieux, le matre Jigoro Kano nous le prouve scientifiquement dans une magis-trale dmonstration. Il tablit deux forces humaines en prsence. Celles-ci sont d-finies en unit de valeur dont lune est reprsente par force 7. Si elle soppose une force value 10, cette dernire triomphe. Mais si force 7 au lieu de sop-poser, cde, elle peut vaincre.

    Le livre du Kodokan, pour bien nous imprgner de ce principe, fondement de nos arts et du Judo en particulier, nous prsente une image dune faible femme dsquilibrant un sumotori.

    Excusez-moi dinsister sur ce chapitre de notre origine, devenue lgende. Mais

    La connaissanceDes traductions significatives : Ju = souplesse, cder Do = voie, principe Waza-ari = traduction du

    japonais il y a technique ! (cest une apprciation !)

    Sen-no-sen = enchanement sur une attaque ou anticiper laction de ladversaire (livre Judo par Ichiro Ab, page 20).

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    Meilleur emploi des valeurs immatriellesles ralisateurs, les constructeurs, ing-nieurs et enfin le troisime les transmet-teurs, les ducateurs, les vendeurs.

    Alors que vient faire ce prambule dans nos disciplines darts martiaux ? Cest tout simplement que nous nous trouvons en face de principes et que toute construction, volution aura ce parcours. En consquence, le Judo et les arts mar-tiaux vont se trouver face ces trois al-ternatives fondamentales.

    Essayons dexaminer nos arts mar-tiaux. Le plus ancien en France est le Judo. Examinons son parcours. Cest--dire son invention, ses origines, ses principes, ses applications, ses ralisations et voir, ou peut-tre revoir, modifier certaines ra-lisations ou transmissions.

    1) Une dcouverte : elle nous vient dune observation, situe dans la nuit des temps (*). Un vieux mdecin japonais re-gardait tomber la neige sur les branches des arbres. Il fit le constat, que sur les plus grosses branches, la neige saccu-mulait. Ces grosses branches rsistaient puis se cassaient, alors que sur les faibles branches, sous le poids de la neige, elles se courbaient. La neige tombait et les faibles branches se redressaient. Un des plus grands de nos principes immatriels, nous est ainsi rvl. Ne pas sopposer la force mais cder Ju, la souplesse. Nous allons retrouver cet incontournable prin-cipe, confirm par un personnage clbre,

    il me semble fondamental de signaler, de prciser notre plus important principe qui en dcoule, Cder ou Ju, la sou-plesse. Que cet norme principe fon-damental soit oubli, nglig et falsifi, mrite dtre signal. Mais il faut aus-si proposer des remdes. Certes, larbre pousse grce ses branches mais aussi grce ses racines (bien quinvisibles), nous dit M. Heidegger. Les principes fon-damentaux sur lesquels reposent nos arts martiaux, demandent non seulement dtre signifis, mais galement dtre acquis et reconnus. Cela nous semble de la plus grande importance pour la mise

    maine est jalonne de faits et dexemples qui viennent le confirmer. Ces innova-tions vont assurer leur russite par trois facults fondamentales. La premire est une invention, ou une dcouverte. La deuxime est sa ralisation, sa transmis-sion ou sa fabrication. La troisime est sa diffusion et sa commercialisation.

    Un exemple trs significatif nous est donn part un trs grand savant : Thomas Edison (1847/1931), inventeur clbre. Entre autres, on lui doit le tlgraphe, le phonographe. Personnage remarquable, rare, puisquil cumule les trois facults fondamentales. 1) inventeur du tl-graphe prcurseur de notre tlphone (pouvoir communiquer sans lien, autre-ment dit immatriellement). 2) non seulement, il invente le tlgraphe mais

    La fleur de cerisier : symbole immatriel, au Japon, de la vie phmre du samou-ra car cette fleur tombe de larbre avant mme dtre fane.

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    en valeur des richesses contenues dans notre Judo. Ainsi, il justifiera son appel-lation dArt. La premire approche de toutes choses repose souvent sur le rve. Et si cette puissance immatrielle quest cder, la souplesse, est due lobserva-tion, la dduction, elle doit non seule-ment nous orienter, mais nous motiver. Le rve est une constante et une puissance. Il favorise recherches, dcouvertes et in-ventions. Donc rappeler la naissance de cder, une des essences immatrielles, la plus remarquable de nos arts martiaux, nous semble primordial.

    2) Des ralisations : nous sont propo-ses, grce des coles, dont la plus pres-tigieuse est le Kodokan. Il y a aussi des associations qui fonctionnent comme des coles. Au dbut, la rue du Sommerard nest pas exactement la naissance du Judo en France, mais le foyer do est partie sa vritable expansion et organisation. Le matre Mikonosuk Kawaishi donna toute la mesure dun art oriental : le Ju-jutsu/Judo. En effet, les premiers cours comportaient ltude des deux disci-plines divises en quantit de mouve-ments connatre. Par exemple, le Judo tait compos de 15 techniques de jambe, idem pour les techniques de hanche, les sutmi. Au sol, il y avait 15 immobilisa-tions, 18 strangulations, 25 cls de bras Ltude tait principalement quantita-tive. Chaque mois il y avait comptition. Pour passer le grade de ceinture noire 1 dan, il fallait battre 2 ceintures oranges, 2 ceintures vertes, 1 ceinture bleue. Les grandes comptitions comportaient des

    dmonstrations de combats contre plu-sieurs (souvent dix adversaires), des d-monstrations de Ju-jutsu et des katas. Cet ensemble de prsentations faisait ressen-tir le plus faible, qui pouvait vaincre le plus fort, principe dfini clairement par le professeur Jigoro Kano dans sa formule meilleur emploi des nergies. vrai dire, ctait la fois, limage du rve, sa ralisation, qui tait tente, parfois ra-lise, ce qui confrait une magie la

    pour vaincre, et qui la dmontrait en pr-sentant une personne oppose cinq ou dix adversaires, avait de quoi faire rver.

    Il est un fait avr ; si une personne nous interpelle violemment, auquel nous rendons dix ou vingt kilos, la ngociation simpose. Si lagression est physique, cest lhpital. En consquence, apprendre se dfendre est une ncessit de toutes les poques.

    3) Une diffusion : nos structures ont chang. Le tout sportif comptitif sest impos (se reporter aux mdias o seuls importent les titres). Nous sommes sub-mergs de rsultats dont les valeurs sont des titres sportifs, au dtriment dautres aspects, telles la self-dfense, la culture, la philosophie. O est Monsieur J. L. Jazarin dont deux livres Le Judo, cole de vie et Lesprit du Judo (dition veil, une merveille) sont rvlateurs des richesses contenues dans nos arts ? Les principes, essences de nos arts, sont rarement vo-qus. Leur appellation Do na retenu que voie ou chemin alors que le livre du Kodokan nous prcise que Do signifie voie ou principe (**).

    Au dbut il ny avait pas de catgories de poids. L ctait trop beau, il ny avait quun seul champion (toutes catgories). Alors, telle la multiplication des pains, apparurent dabord quatre catgories de poids, puis sept. Des catgories de grades furent organises, puis ont disparu, Des championnats de katas les remplacent. Le Ju-jutsu a abandonn ses dmonstrations pour crer ses propres championnats. Ceci dit (oh, ironie !), nous avons une nouvelle

    russite de la formule.Tout le monde lpoque avait cette

    croyance, ce rve. Une formule qui in-diquait dutiliser la force de ladversaire

    O-uchi-gari. Bonne technique mais mauvaise situation : ladversaire pench en avant avec les jambes peu cartes. Lerreur est dans le principe (vu au tournoi de Paris).

    Cliquez sur limage et valider pour voir se drouler la vido !

    O-uchi-gari . Bonne technique (o = grand, uchi = intrieur, gari = fauchage) et bonne situation : ladversaire rsiste en arrire, les jambes cartes.

    Cliquez sur limage et valider pour voir se drouler la vido !

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    preuve toutes catgories, au-dessus de tout, qui est appele reine. Elle est com-pose des plus lourds. Le dernier vain-queur est Teddy Riner (taille 2,05 m, poids 130 kg !). Alors pourquoi, si nous sommes vritablement un art et que notre valeur est un comportement Ju, cder, y au-rait-il une catgorie suprieure aux autres, appele reine ? Et que cder, la sou-plesse, la formule meilleur emploi des nergies seraient lapanage des femmes et des hommes dune seule catgorie reine ?

    Diable, nos valeurs ne doivent pas tre catgorielles, mais plutt tre un compor-tement ; quels que soit le poids, le sexe ou la discipline de combat.

    L.L.

    POURQUOI CETTE LETTRE MENSUELLE ?Une rflexion : on gravite sur le tout comptition et cest comprhensible, inluctable. Nous avons

    galement un principe qui nous dit que la fonction cre lorgane. partir de ce postulat, nous pouvons dire que la Fdration fait son boulot. Le Judo est sportif et les fdrations ont le devoir dorganiser, rglementer, et dcerner les titres de leur discipline. Les rsultats, en gnral, ne prsentent pas de difficults particulires dattribution, sauf ceux prsentant un aspect artistique tel : le patinage, la gymnastique, le plongeon Nous pensons que les arts martiaux devraient faire partie de ces disciplines. Le problme apparat avec le Judo. Il devrait y avoir une partie classe artistique. Alors quil est class actuellement dans les sports dopposition. Bien que son essence, ses principes prnent tout le contraire ! Le problme est extrmement proccupant puisque des titres sont dcerns par des dcisions qui ne tiennent aucun compte de la manire, cest--dire de la formule meilleur emploi des nergies. Celle-ci dfinit clairement, non seulement une attitude, mais surtout un comportement. Si dans ltat actuel, il semble impossible dimposer la manire, autrement dit de refuser un ippon, obtenu en opposition de force, arrach, voir chute brutale. Si on ne peut empcher les mauvaises manires, tout au moins il devrait tre possible de reconnatre les bonnes manires, et de les distinguer, de les honorer.

    Conclusion : certaines valeurs immatrielles sont de la plus grande importance, le drame est que justement le plus important est souvent, invisible. Comment apprcier, le got, une fleur, quoi sert elle ? Lamour, comment le dfinir ? La souplesse, quel critre ? Autant de questions pour quelle rponse ? Toutes ces interrogations, ne peuvent se juger, sapprcier que sur un registre motionnel. Cet aspect trs important, immatriel doit tre pris en considration. Dailleurs, un de nos plus importants hpitaux (la Salptrire) a un service spcifique motionnel. Un exemple : si nous prenons un tatami et que nous discutons de ses dimensions ; aucun problme pour nous mettre daccord, un mtre rglera la question. Mais si nous abordons la souplesse du tatami ou sa couleur, alors des discussions vont intervenir. La souplesse, ici, est encore un problme immatriel mais combien essentiel, trop mou il peut occasionner des entorses, trop dur des rceptions dangereuses.

    Quelques exemples de dgnrescence :au dbut il y avait des juges, aujourdhui nous avons des arbitres ;au dbut il y avait des matres, aujourdhui des entraneurs, des coachs ;au dbut il y avait des professeurs, aujourdhui des animateurs ;au dbut il y avait des techniques, des dsquilibres, aujourdhui des arraches

    Voici une proposition : constituer trois dpartements de travail.Premier dpartement (une fondation) : la recherche et la dcouverte afin de relancer le rve, sa magieDeuxime dpartement : la mise en ralisation, des sensibilisations et des acquisitions des principes

    de nos arts. (voir notre mthode Objectif Do).Troisime dpartement : divulguer, expliquer les valeurs immatrielles, les valeurs matrielles, telle

    la science, qui doit confirmer, prouver, toutes nos valeurs, voire, en premire dmarche, la smantique pour nos mots, la smiotique pour nos Katas...

    (*) La revue Judo magazine (page 38), attribue lobservation de la neige au pro-fesseur J. Kano. Cest notre avis une erreur.

    (**) En consquence de loubli des prin-cipes fondamentaux, lcole E.F.J.J.T. :

    cr une mthode Objectif Do, spcia-lement adapte lacquisition des prin-cipes, dont lveil, la souplesse, la dis-tance, les ractions, le vide.

    dit un livre, pour expliquer notre d-marche, intitul : Un veil sur les prin-cipes des arts martiaux (aux ditions de lveil, 77 123 Noisy-sur-cole).

    dit des DVD, dont certains extraits sont sur internet pour imager nos ef-forts pour acqurir ces principes (voir Levannier sur www.youtube.com).

    Un de nos plus prestigieux pionniers, Jean Beaujean, ceinture noire n 8, est dcd le 14 aot 2009. Il ma, il nous a transmis une qualit imma-trielle, la plus significative : lesprit de recherche. ce titre, nous lui devons une immense reconnaissance.

    Tu nous as quitt, mais les-prit de recherche que tu nous as communiqu, nous allons le poursuivre. Merci Jean.

    L.L.

    mailto:[email protected]://www.efjjt.com