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L’année 2014-‐2015 n’a pas été une année simple. Période de transition, elle nous a contraints à finaliser les derniers points de la fusion tout en gérant l’actualité de notre fédération dans un contexte d’abandon des repères anciens sans pour autant que les nouveaux soient constitués. Souhaitons que l’officialisation des statuts arrive vite et, avec elle, un meilleur appui de notre travail. Théoriquement tout devrait se mettre en place pour le début de l’année 2016 : nous saisirons alors l’occasion pour fixer nos AG statutaires annuelles dans un calendrier plus proche de l’année civile. Le décalage actuel, en effet, non seulement rend plus difficile le bilan financier, mais ne facilite pas non plus les comptes rendus d’activités régionaux car on ne sait jamais trop où l’on doit les initier dans le temps. Si le rapport d’activités national coïncidait avec celui de chacune des associations ou coordinations régionales il suffirait, dès lors, de les reporter directement dans le texte synthétique. Une telle décision en entrainerait une autre, celle se séparer les Journées nationales des réunions statutaires. Certains évoquent même de faire, dans ces conditions, deux journées d’un jour plutôt que consécutives. A tous d’y réfléchir. I – Les travaux du bureau commun A chacun des conseils d’administration, le président Jean-‐Luc Brière a rendu compte des travaux du bureau commun. Ce bureau, pour rappel, a été décidé à l’assemblée générale de Lyon. Il réunit tous les mois les membres des bureaux respectifs de la FASM et d’AGAPSY pour achever la mise sur pied de Santé Mentale France. Il traite également des questions qui se posent au gré de l’actualité et qui nécessitent des réponses immédiates. Il concourt enfin à faire exister vis-‐à-‐vis du dehors comme personne morale notre future fédération vis-‐à-‐vis particulièrement des partenaires politiques ou autres. A chaque fois ces comptes-‐rendus ont fait l’objet de débats et de décisions. On peut retenir quelques points principaux. Trois ont représenté une urgence organisationnelle : la rédaction définitive et le dépôt des statuts, le montant des adhésions et l’organisation du siège. Trois autres points concernent nos stratégies d’organisation et d’actions : la formation, la communication, les coordinations régionales. Des commissions spécifiques ont été créées à cet effet. Enfin d’autres points ont été exigés par l’actualité et nécessitaient des réponses et des positionnements : l’année a ainsi été mobilisée par le projet de loi de santé. 1 – Les statuts La rédaction des nouveaux statuts a été finalisée et ceux-‐ci ont été déposés au ministère le 20 février 2015. Nous pouvons espérer qu’ils recevront leur agrément officiel en fin d’année 2015. D’ores et déjà, la tenue d’une assemblée générale constituante, l’élection d’un conseil d’administration et la désignation d’un bureau ont été prévues pour le 4 février 2016. 2 – les adhésions La question du montant des adhésions est en débat. La pratique d’AGAPSY diffère de celle de la FASM. La première calcule une cotisation en fonction des montants des budgets des
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établissements. La seconde établit des barèmes suivant le type d’établissement ou d’association. Dans une conjoncture de frilosité budgétaire des hôpitaux, la marche de manœuvre pour élever le montant des adhésions reste mince si l’on ne veut pas mettre en péril leur fidélisation. 3 – le fonctionnement du siège Le bureau ne s’est pas encore penché sur l’organisation future du siège et sur le nombre et les fonctions de ses salariés. 4 – la commission formation La commission formation, présidée par Patrick Alary en tant que président de la commission scientifique, s’est réunie en séminaire en mars afin de mettre en commun les expériences des deux fédérations et les contenus des formations et d’arriver à la parution d’un programme à diffuser dans les établissements et associations. Le livret de formation a été présenté par Patrick Alary au bureau du 5 mai qui s’est félicité du travail réalisé d’autant plus que la confection a du être précipitée pour satisfaire aux exigences des calendriers des établissements. Il ne restera plus qu’à mettre en accord la présentation avec la future charte graphique. En 2016, il faudra encore plus anticiper la mise à jour du catalogue pour qu’il puisse arriver encore plus tôt dans les services de formation. De la même manière, Santé Mentale France devra se montrer encore plus active en s’informant notamment des divers appels d’offre et en se positionnant dessus. 5 – la commission communication La commission communication prépare la future charte graphique et de nos stratégies de communication avec une équipe de Lyon. Un questionnaire de participation à cette élaboration a été envoyé par les délégués au printemps : il est dommage qu’il n’ait pas provoqué davantage de réponses. La création d’une lettre mensuelle de la fédération a été décidée et confiée aux deux délégués de nos fédérations. Ses deux premiers numéros sont parus. Cette Lettre doit constituer un outil fondamental de liaison entre les adhérents et de diffusion plus large de nos actions. Là encore, cette Lettre doit être l’affaire de tous : elle permet, entre autres, de relayer les infos régionales. La construction d’un site commun se fera en fin d’année 2015. 6 – la commission « coordinations régionales » La commission coordinations régionales s’est constituée avec plusieurs objectifs. Il importe d’abord d’avoir un recensement précis de nos diverses coordinations et associations régionales. Notre déléguée, Muriel Furbury, a dénombré 347 adhérents à jour de leurs inscriptions à la date du mois de juin. En tenant compte des « doubles appartenances », cela fait que Santé Mentale France compte actuellement 387 adhérents. La création de Santé Mentale France nécessite, ensuite, que l’on reprenne la question des coordinations régionales et de la forme qu’elles pourront prendre : associations ? coordinations au sens Croix Marine ? L’adhésion sera-‐t-‐elle réservée aux seuls établissements ou associations ou s’ouvrira-‐t-‐elle aux personnes physiques ? Les associations actuelles pourront-‐elles garder leur nom « Croix Marine » ? Enfin, quid de nos découpages actuels avec les futures grandes
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régions ? La commission « coordination » a décidé d’organiser une journée pour rendre compte de ses propositions et en discuter, le 8 décembre. 7 – la loi de santé Le projet de loi santé présenté une première fois le 19 juin 2014 par la ministre sous le titre : « organisation territoriale en santé mentale et en psychiatrie » a mobilisé toute l’attention et l’action de notre fédération. Nos propositions ont concerné particulièrement l’article 13 de la nouvelle loi et plus précisément ce qui concernait la définition du secteur et la suppression de l’article L 3221-‐2 du code de la santé publique concernant les associations. Le président, Jean Luc Brière l’a largement évoqué dans son rapport. Dans ce compte-‐rendu on soulignera plus particulièrement la mobilisation qui s’est créée au sein même de nos adhérents et la force dynamique qui nous a amenés à rencontrer les responsables politiques soit directement soit par courrier aux niveaux aussi bien ministériels que législatifs. Elle a abouti au dépôt de trois amendements qui, nous l’espérons, pèseront sur le texte et sur la mise en place de la loi. Cette mobilisation a fourni à notre nouvelle fédération naissante, Santé Mentale France, une première existence publique auprès de nombre de partenaires. 8 – divers autres points L’année écoulée a été l’occasion de diverses actions, rencontres et participations dont voici une courte énumération. Le 24 mars 2015, la fédération a participé à une réunion du CNCPH avec Mesdames Desaulle, chargée de mission pour la mise en œuvre du rapport Piveteau « Zéro sans solution », et Lefèvre directrice de cabinet de Madame Neuville, Secrétaire d’Etat. La fédération a rencontré Michel Laforcade, chargé du volet « psychiatrie » de la loi santé pour évoquer les métiers, les formations et la déstigmatisation. Deux projets européens ont été déposés en 2014. Ils concernent la compétence des professionnels et l’ouverture à ce qui se fait à l’étranger. Le premier s’intitule : « Tutorat Européen en Psychiatrie et en Santé Mentale » dans le cadre d’Erasmus et est organisé par la Belgique sur 3 ans. Le second, « Projet sur l’employabilité » est piloté par le Luxembourg a pour but de créer un référentiel de compétence vers et dans l’emploi. Une Journée européenne se déroulera le 7 décembre au Ministère. La FASM a déposé auprès de la Fondation de France une demande de subvention pour une recherche intitulée : « Loger pour soigner. Etat des lieux et perspectives des appartements associatifs à visée thérapeutique ». Ce projet de recherche vise à établir un état des lieux aussi complet que possible des appartements associatifs à visée thérapeutique en France. Il s’appuiera pour cela d’une part sur une enquête par questionnaire auprès des CME des établissements psychiatriques du pays et d’autre part sur enquête approfondie par entretien menée dans trois territoires. Une somme de 47 000 € a été obtenue en juillet dernier. Cette recherche pilotée par nous-‐mêmes avec les chercheurs en sociologie du laboratoire CERMES3 du CNRS devrait durer 3 ans. Quelques projets sont à l’œuvre : celui du CREHPSY Alsace/Lorraine, celui d’un séminaire sur le logement au ministère de la santé.
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2 – Les journées nationales LYON Marie-‐Dominique Bénévent a fait, lors du Conseil d’Administration de décembre, un bref bilan des journées de Lyon. Elle a eu le souci, en même temps, de tirer quelques conclusions pratiques tirées de ces journées, susceptibles d’aider les futurs Comités Locaux d’Organisation. Elles concernent la répartition entre des fonctions entre le national et le comité local d’organisation et la mobilisation des militants et des acteurs locaux (pas toujours évident). Les retours sur la qualité scientifique des Journées, sur leur organisation et sur les ateliers ont tous été très bons. Le DPC y a été mis en place pour la première fois et a fonctionné de façon assez satisfaisante. Le bilan financier est, par contre, négatif (cf. le rapport financier). La situation est due en grande partie à un nombre trop faible d’inscriptions et à une baisse du nombre des stands. Il faut également y ajouter l’absence de subventions et le prix de revient de location des salles qui n’a été amorti par aucune aide. MARSEILLE Dolorès Lina Torrés et Dominique Testart ont tenu régulièrement au courant nos instances des avancées du travail de comité d’organisation. Ils ont su mobiliser nombre d’acteurs locaux malgré le faible rayonnement régional actuel de la FASM. Merci de leur accueil aujourd’hui, et bon vent aux deux prochaines journées de lundi et mardi. RENNES Les journées de 2016 se tiendront à Rennes sur le thème : « les (petites) fabriques de liens : cohésion sociale et Santé mentale». André Biche et Dominique Launat en représentent les animateurs et organisateurs fidèles. Leur comité d’organisation est constitué de façon large avec une représentation riche des différents acteurs locaux et s’est déjà réuni plusieurs fois. Il a à cœur d’inventer un mode d’interventions, d’animations et d’ateliers plus interactifs afin de leur donner une dynamique vivante et participative. Ce comité essaie également d’intégrer les repas sur les lieux mêmes du déroulement des journées afin d’éviter la dispersion. Une question indirecte est posée par les organisateurs : qu’en sera-‐t-‐il de la tenue des assemblées statutaires annuelles aux journées de Rennes ? Il semble bien qu’on aille vers une différenciation de dates des réunions statutaires et des journées, les premières se tenant en début d’année. 3-‐ quelques thèmes de travail proposés pour le prochain exercice Le CA a remarqué que les débats étaient souvent traversés de plusieurs thèmes s’entrecroisant et superficiellement évoqués alors qu’ils constituent des points importants de travail. Il en a dressé une liste. Certains points sont déjà au travail, d’autres pas. Leur énumération constitue un rappel pour leur inscription plus formelle :
-‐ la fonction de conseil juridique de la fédération -‐ le statut des prochaines associations affiliées, notamment la question de la qualité
des membres et la définition du lien de subordination à SMF.
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-‐ les CREHPSY, notamment dans la question de la formation -‐ le logement, les associations tutélaires … -‐ place (et spécificités ?) de Santé Mentale France, par rapport aux autres associations
et fédérations intervenant pour les personnes en situation de handicap psychique. Certaines sont prises en compte dans les commissions concernées (formation et coordination) ; d’autre mériteront une inscription aux futurs ordres du jour.
Bilan d’activité des Régions AQUITAINE Pierre Godart L’ARASM regroupe de nombreuses associations intervenant dans le champ de la santé mentale de la région Aquitaine. Il n'est pas possible d'indiquer l'ensemble des actions réalisées par ses partenaires, c'est la raison pour laquelle je vais me centrer sur les deux plus grands pôles : Bordeaux et Pau. L'activité bordelaise est coordonnée par Francine Bourguinat, directrice de la société d'hygiène mentale d'Aquitaine (SHMA). La commission de réhabilitation se réunit tous les premiers mercredis de chaque mois avec des partenaires très divers : Ø Des directeurs et des chefs de service d'établissements médicaux ou médico-‐sociaux parmi lesquels on retrouve la SHMA, Rénovation, la MGEN, l’ADAPEI, Montalier et de la tour de Gassie (CRPS) Ø Des professionnels de SAMSAH, SAVS, foyers, d’ESAT, d’hôpitaux de jour ou des centres hospitaliers Charles Perrens et de Cadillac. Ø Des familles représentées par le président régional de l’UNAFAM Pendant l'année 2014 il y a eu neuf réunions dont les thèmes sont énoncés ci-‐dessous :
date Intervenants
8 janvier 2014 Madame Danielle TALHOUARN, directrice de la maison des adolescents de la Gironde (MDA 33)
5 février 2014 le rapport ROBILIARD, a été présenté le Dr François DESCLAUX
5 mars 2014 "présentation de l'offre de service adultes" de l’ADAPEI : intervenants : Jean-‐Michel COUVIDAT, Emmanuel DEVREESE et Stéphane FAURE
7 mai 2014 "Présentation du dispositif rive gauche" (RENOVATION) ; intervenants : Jean-‐Louis DEYSSON et Antoine SAJOUS
4 juin 2014 "Présentation de L'escale de CENTUJEAN" : intervenants : des membres de l'équipe
3 septembre 2014 Présentation de l'ESAT Descartes par sa directrice Magali BARTHELEMY
1er octobre 2014
Madame Brigitte LAURIER, chef de service du SAVS polyvalent du Bassin d'Arcachon (tous handicaps dont personnes handicapées psychiques) présentera son service.
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5 novembre 2014 présentation de l'ITEP-‐SESSAD Stéhélin, par Jérôme LARRAMONA, directeur
3 décembre 2014 présentation d'ADDAPRO (atelier d'activité professionnelle) et du SAVS AD'APPRO, par Jacques BEAUCHE, directeur
À Pau, les membres de l'association santé mentale pays de l'Adour se sont réunis chaque mois le plus souvent pour organiser mettre en œuvre des manifestations dans le cadre de la semaine d'information en santé mentale ou d'autres interventions. SMPA regroupe des personnels du champ social, médico-‐social ou de la santé. Ce sont tout aussi bien des éducateurs, des soignants, des médecins, des chefs de service, des mandataires judiciaires, des directeurs de divers établissements du Béarn.
date Intervenants
8 janvier 2014 Préparation de la semaine d'information en santé mentale avec des usagers, des professionnels libéraux, des familles, des mandataires judiciaires, des travailleurs sociaux, des personnels du centre hospitalier des Pyrénées
SISM 2014 Émission radiophonique enregistrée au GEM l’entre-‐temps (Pau) avec ses membres et les partenaires
SISM 2014 Film au Mélies : « À ciel ouvert » de Marianne Otero Débat : « Soigner et accompagner la différence. »
SISM 2014 Présentation du livre de Patrick Coupechoux : « un homme comme vous » sous-‐titré essai sur l'humanité de la folie.
SISM 2014 Débat au théâtre St Louis de Pau sur : « Comment les journalistes abordent-‐ils les questions de santé mentale ? » avec : Patrick Coupechoux : journaliste indépendant, collaborateur du monde diplomatique et Jean Marziou : rédacteur en chef Pyrénées presse
SISM 2014 Projection du film OUF au Cinéma le Luxor (Oloron)
25 juin 2014 Réunion SMPA : bilan de la semaine d'information santé mentale
8 octobre 2014 Participation aux journées sur le handicap (défestival) à Pau (Palais Beaumont) : Dr Pierre GODART : l’histoire du handicap psychique Stand de l’Association
3 décembre Préparation SISM 2015
Séminaire de clinique psychosociale : Il faut noter que dans le cadre de l'association santé mentale pays de l'Adour, le Dr Pierre Godart anime un séminaire de clinique psychosociale ouverte à l'ensemble des personnes intéressées aux thèmes proposés. En effet, la nécessité d’un rapprochement du travail social et du travail thérapeutique est repérée depuis 1995 et les travaux du Pr Lazarus et Hélène Strohl. Les travailleurs sociaux sont de plus en plus fréquemment confrontés, dans les différentes situations au cours desquelles ils établissent une relation d'aide à la personne, à l'expression de souffrances ou de troubles psychiques. Les soignants pour leur part sont confrontés aux limites de
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l’approche biomédicale ou exclusivement psychothérapeutique et doivent prendre en compte la dimension sociale de leurs patients. Les participants viennent de tous les horizons, mais principalement ce sont des travailleurs sociaux ou des soignants. Les thèmes travaillés dans le cadre du séminaire en 2014 ont été les suivant : 6 février 2014 Présentation du service social hospitalier 3 avril 2014 « Échanges et communication : quels partages d’informations
entre professionnels ? » 5 juin 2014 Comment la réglementation sur le dossier de l’usager a impacté
nos pratiques professionnelles. 4 septembre 2014 Bilan de l'année 2013 et 2014 puis préparation des sujets à traiter
pendant l'année 2014 et 2015. 6 novembre 2014 « la difficulté d’insertion des jeunes ». Il faut encore ajouter que la commission de réhabilitation psycho-‐sociale a eu lieu chaque mois hors le mois d'août. On compte donc onze réunions pour 2014. 11 réunions. Par ailleurs le 2 avril l’offre de service adultes ADAPEI a été présentée par son directeur Alain Valadie. Lee 2 juillet, c’est la présentation des dispositifs d’ESPOIR 33 qui a été faite par Arnaud Destombes son directeur et Marie-‐Christine Arnaud du SAMSAH Bordeaux-‐Nord et Bas Cenon. AUVERGNE Philippe BARRIERE BASSE NORMANDIE Rapport d’activités fait par Marc TOULOUSE lors de l’assemblée générale de février 2015 L’année de notre Association a été marquée par diverses réalisations d’ordres différents que je voudrais détailler ici. Je le fais d’autant plus volontiers que nous avons la joie d’accueillir parmi nous Mr Jean Luc Brière qui a été élu cet été Président de la FASM Croix Marine avant de prendre les commandes de la nouvelle fédération Santé Mentale France lorsque celle-‐ci, issue du mariage avec AGAPSY et GALAXIE sera officiellement portée sur les fonts baptismaux, probablement au cours de cette année 2015, au plus tard en 2016. Puisque j’ouvre mon propos sur nos relations avec la Fédération, je voudrais réaffirmer notre entier engagement au sein de celle-‐ci marqué notamment par la participation de Marie-‐Line en tant qu’administrateur au Conseil d’Administration de la FASM. Notre lien ne se limite pas à cela et les bonnes relations que nous avons créées avec Muriel Furbury lors de l’organisation des JN13 perdurent, comme nous avons pu le constater agréablement en Septembre à Lyon. Hélas, nous ne sommes pas nombreux à avoir pu faire le déplacement à Lyon… Les congrès, tels que nous les avons connus ces dernières années, ne sont peut-‐être plus dans l’air du temps… Le DPC n’arrange rien à des budgets formation de plus en plus dilués dans une offre très diversifiée ! Le rapprochement avec AGAPSY/GALAXIE impacte peu la vie de notre association car ces associations ne sont pas répandues localement dans notre région. Par contre la réforme territoriale du gouvernement nous impacte directement puisque notre région va devoir très vite retirer le haut et même le bas pour se réunir sous un même maillot.
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Donc il y a là une évolution à prévoir pour notre Association. La première chose à faire est peut-‐être de prendre contact avec nos amis de la Haute qui ne sont pas regroupés en Association indépendante mais en coordination pour imaginer avec eux les évolutions et rapprochements… pour quelles perspectives ? (Chantier à suivre) Après que la question du DPC ait été en partie réglée par le fait que le CERFOS ait été reconnu OGDPC, les activités de notre Association ont repris leur cours normal avec l’organisation de deux journées de rencontre régionales qui ont connues un large succès. (environ 150 participants à chaque fois) En début Juin nous avons consacré une journée entière aux soins des détenus. Nous avions invité l’équipe de la toute nouvelle UHSA de Rennes qui est venue nous présenter son travail. Ils nous ont introduit dans un univers différent, mais ô combien sensible, des soins psychiatriques. Cela a permis à beaucoup de créer des liens facilitant l’orientation de ces patients très particuliers que sont les patients détenus… Des patients sous double statut. L’organisation et l’accueil à la Haye du Puits ont été très agréables et il faut retenir la pertinence de ce lieu pour nos journées futures dans la Manche. En décembre nous avons tenté une autre nouvelle expérience. Depuis longtemps nous avions un double objectif : reprendre des contacts avec la pédopsy et proposer une journée concernant les soins aux enfants et aussi retourner à Bayeux, secteur avec lequel nous n’avions aucun contact depuis des années. Il se trouve que l’inter secteur de pédopsy de Bayeux fêtait le quarantième anniversaire de sa création et voulait organiser quelque chose pour cette occasion. Comme nous nous étions rencontrés à l’occasion de l’organisation des JN13, nous avons très facilement repris contact. De là a germé l’idée d’une journée en partenariat avec l’Association de leur secteur. Au début ils voulaient uniquement nous confier la logistique mais très vite ils ont aussi fait appel à notre savoir faire en terme d’organisation et de réflexion sur la pertinence du contenu. Sur le plan de la logistique, le savoir faire de Marie Line a encore fait mouche. Sur le plan du contenu, Jean Noël a donné un fier coup de main pour la mise en place d’un programme cohérent. Nous avons notamment cédé à l’innovation et aussi aux exigences du DPC en organisant des ateliers d’échange… autour de la prise en charge des enfants in… Incasables, insupportables, ingérables… présentés par des équipes du service ou des institutions médicosociales du coin. Nous avons animé, modéré et rapporté ces ateliers où les échanges ont été très intéressants et où nous avons été témoins de rencontres entre partenaires qui ne se connaissaient pas. Plus que jamais nos journées de rencontres ont été bien nommées. Cela a été un vrai succès. Nous espérons que ce partenariat avec l’équipe de pédopsy de Bayeux aura de la suite notamment pour ce qui concerne la vie de notre association. Nous serions ravis d’accueillir quelqu’un de chez eux dans notre CA… Outre les journées, je voudrais aussi signaler notre participation à divers manifestations organisées par des partenaires, notamment l’UNAFAM lors de la semaine de la santé mentale. J’ai été, au nom de notre association, invité à participer à un débat à la suite de la projection du film « les voix de ma sœur »… Nous espérons pouvoir renouveler ce type de travail avec le cinéma de Coutances dont Marie Line est présidente. Nous sommes intervenus à deux voix avec Pascal Crété à la fac de médecine devant les étudiants de 4 ème année, pour parler des trajectoires des patients entre sanitaire et médicosocial et nous réitérons le programme dans quelques semaines…
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En 2014 nous avons aussi décidé d’arrêter la publication de notre revue dont le maintien s’avérait complexe du fait de la difficulté à obtenir des intervenants, les textes de leurs exposés. Nous avons décidé de passer au numérique en confectionnant un site internet qui rende compte de la vie de notre Association et qui puisse renvoyer aux actes de nos journées. Nous avons commencé à travailler avec un concepteur de site qui nous a fait des propositions… Jean Guillaume Pringault a même scanné toutes les anciennes revues pour pouvoir les mettre en ligne… Un travail considérable dont je veux le remercier particulièrement. Tout était prêt sauf peut-‐être l’édito de bienvenue du Président… mais notre partenaire nous a « claqué dans les doigts ». Piouf, disparu sans laisser de trace ! Il en faut plus pour nous décourager et Jean Guillaume a pris les choses en main lui-‐même. Le résultat est presque parfait mais ce site ne sera, de toute façon, que ce que nous en ferons. Le renouvellement des forces vives de notre Association et la représentation sur les différents sites de la région fait également partie de nos préoccupations. Disparus les amis de Pontorson que leur direction n’autorise plus à s’absenter pour venir à nos réunions… Nous avons pu, avec la présence de Roselyne Merre, retrouver quelqu’un de Saint Lô qui nous manquait depuis longtemps… Le Dr Lemouton n’est pas très disponible pour nous… Les Alençonnais ont aussi beaucoup de difficulté à se montrer présents…. Notre maillage sur la Basse Normandie reste assez lâche et le militantisme ne fait pas recette. Comment nous renouveler au-‐delà de la métropole caennaise ? Et quid de l’ouverture de notre CA à des partenaires du médicosocial au-‐delà du Foyer Léone Richet ? Heureusement que notre amitié avec l’UNAFAM représentée par Mme Bacon, qui est très fidèle à nos réunions, reste un point qui n’est pas remis en cause. Ce chantier de l’appel au militantisme et à l’engagement à nos côtés est vraiment l’affaire de tous. Nous allons renouveler le bureau de notre Association lors de cette Assemblée générale. Ce chantier sera le plus important pour l’avenir. Il en va de notre survie… BRETAGNE Dominique LAUNAT, février 2015 Nous avons fait une rencontre régionale en octobre 2014 à Rennes sur les journées de septembre 2014 à Lyon. Nous avons parlé de notre atelier auquel a participé et est intervenu un patient de l'association RESO5 et échanger ensuite sur nos impressions et sur ce que nous avons retenu de ces sympathiques journées. Nous avons évoqué la mise en marche du projet "Santé Mentale France". Nous avons débuté une réflexion sur la réorganisation et la "réanimation" de notre coordination. Nous comptons bien sur l'organisation des journées nationales 2016 à Rennes pour redynamiser nos rencontres. Un comité de pilotage pour ces journées 2016 s'est mis en place en novembre et va travailler à la fois sur le thème, l'argument et le titre et sur les conditions matérielles : accueil, lieu, finances, organisation… Nous avons eu une autre rencontre régionale à Guipavas en décembre 2014 dans les locaux des Genêts d'Or où nous avons découvert le travail réalisé dans les différentes structures de l'établissement. Nous avons vu, en particulier, un film "Regards croisés" réalisé et tourné par des travailleurs de l'ESAT de Guipavas. Nous avons continué l'après-‐midi nos discussions sur l'actualité de la coordination et, aussi, sur la loi de santé qui se profile…
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Nos instants de plaisir à nous retrouver ensemble régulièrement pour nous ressourcer, sont ternis parfois par des malheurs, de mauvaise nouvelles : nous avons eu, en décembre, l'annonce du décès de notre ami Bernard Lelièvre, qui était un acteur fidèle et investi aux Croix Marine. Il a milité dans bien des domaines toute sa vie. Il avait soutenu beaucoup l'Autre Regard à Rennes pendant de nombreuses années. Il était également membre du Conseil d'Administration de la Fédération. C'était un humaniste, discret et à l'écoute, avec un grand respect de l'autre même quand il s'agissait de n'être pas d'accord. C'était un "Monsieur" ! Bernard va bien nous manquer ! En 2015, nous avons prévu le planning suivant : avril 2015 : côte d’Armor le 02 juin 2015 : Morbihan le 17 septembre 2015 ; Ille et Vilaine le 24 novembre 2015 : Finistère Nous poursuivons, en même temps, la préparation des journées 2016. Nous n'avons pas, pour la première fois depuis quelques décennies, à animer un atelier aux Journées de Marseille en septembre 2015. Nous allons voir comment impliquer, davantage encore, les différents acteurs, les adhérents Croix Marine, les acteurs de Convergence Bretagne, dans les travaux et les rencontres de la Coordination… CENTRE Michel LECARPENTIER FRANCHE COMTE Jean Michel GRAS et Stéphane SOSOLIC La coordination Franche-‐Comté / Bourgogne Est a organisé une journée Inter-‐GEM, le vendredi 19 juin 2015 au Club de l’association Présence, au centre hospitalier de Novillars. Cette année le collectif propose de travailler sur « le compte-‐rendu et sa difficile rédaction ». Les 26êmes semaines d’information sur la santé mentale, « Être adolescent aujourd’hui», ont été l’occasion d’un fort rassemblement. Mardi 12 mai 2015 : réunion de bilan du Collectif bisontin SISM 2015. Présents : Catherine Perrin, AHS-‐FC Vivre en Ville et GEM « a Vernotte-‐Floréal et le GEM « Ô jardin de Floréal, Serpil Godin-‐Les invités au Festin et GEM « La fontaine », Florence Batoz-‐Mission Handicap-‐CCAS, Edith Delacroix-‐MGEN, Eric Simon-‐Pôle éducatif de l’ADDSEA, lsabelle Lassus et Jean Desrumaux-‐Unafam 25. La prochaine réunion se déroulera le mardi 29 septembre 2015 au local de l’Unafam. Les comptes de la SISM 2015 sont de 2115.10€ en entrées et en sorties. La subvention ARS (1150€) et celle de la MGEN (600€) plus les participations aux deux soirées débat (270€) permettent de couvrir presque en totalité les dépenses, le reste étant couvert par les participations de Vivre en ville, de Croix-‐marine et de l’Unafam pour un total de 94.10€. L’ARS a informé que c’était la dernière fois qu’elle finançait les SISM. Par contre un programme d’actions contre la stigmatisation sera élaboré dans le cadre du PRS (Programme régional de santé). C’est peut-‐être dans ce cadre-‐là que l’on pourrait inscrire les SISM. On peut estimer à 560 personnes le nombre de personnes mobilisées.
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L’action de sensibilisation menée place du marché à Besançon donne une visibilité et a permis de mobiliser la presse en amont et en aval. Ce type d’action demande néanmoins un investissement important sur une journée et a manqué d’animations qui pouvaient accrocher encore plus les passants. A noter les temps forts : -‐ La projection d’un film sur l’adolescence a été appréciée et a permis d’en aborder une facette ainsi que le travail d’accompagnement de ces adolescents. -‐ Le concert à la Rodia, très positif. -‐ Un ciné-‐débat à Franois sur la thématique des troubles psychiques sévères et de la psychopathologie à partir d’un documentaire. Il montre l’intérêt de décentraliser les actions dans la couronne de Besançon. -‐ Un ciné-‐table ronde au Petit Kursaal. -‐ Les actions de sensibilisations lycéennes et lycéens au CFA Vauban et au lycée Granvelle à Dannemarie/Crête. HAUTE NORMANDIE Julia DURAND Présentation de « Côté Cours » : valeurs et principes La réhabilitation psychosociale : plus qu’un concept, c’est un objectif et un moyen que Coté Cours développe en le déclinant au sein de son projet associatif, en 6 orientations politiques, 6 priorités stratégiques. Notre plan d’action se porte sur le secteur du logement, de l’accompagnement médico-‐social, de l’accompagnement de proximité, de l’accès à la citoyenneté et de la lutte contre les exclusions, de l’insertion professionnelle, et de la formation et du partenariat. Progressivement, notre projet associatif se met en œuvre, Coté Cours opérant une mutation profonde à la hauteur de ses ambitions. Il s’agit de construire, bâtir, édifier, renforcer et innover. Bâtir de nouveaux horizons professionnels pour les personnes en situation de handicap psychique. Renforcer nos connaissances, notre expertise et nos moyens. Tout ceci nécessite une énergie considérable de l’équipe de Direction et des professionnels de terrain, avec le soutien de l’ensemble des salariés de Coté Cours. L’année 2014 a été marquée par des temps forts, témoignant d’une reconnaissance et confirmant notre légitimité d’action dans le champ du handicap psychique, par l’augmentation du nombre de places de SAMSAH, validée par l’ARS et le Conseil Général. Des partenariats déjà existants ont été renforcés, notamment avec le bailleur Alcéane, à travers des actions innovantes autour de l’insertion professionnelle et de l’entraide mutuelle : l’aide à la mobilité de personnes en situation de handicap moteur, par les usagers de la santé mentale. Ce projet a été salué par une réussite, tant au niveau d’Alcéane, qu’au niveau des salariés souffrant de troubles psychiques, valorisés par ce genre de projet. Les temps forts Mai 2014 : Coté Cours participe à la journée Croix Marine de Valenciennes, invitée en tant qu’intervenant du champ de la réhabilitation psychosociale Juin 2014 : projet avec un des bailleurs sociaux les plus importants de la région havraise – durant trois semaines, les usagers de la santé mentale, suivis par l’association Coté Cours, ont été embauchés pour assurer la mobilité des locataires en situation de handicap moteur de ce bailleur, pendant les travaux de réfection des ascenseurs d’un groupe d’immeubles.
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Octobre 2014 : Coté Cours décroche l’appel à projet concernant les places supplémentaires de SAMSAH handicap psychique, ce qui représente aujourd’hui une autorisation de 25 places (contre 15 en 2014) Les services de « Côté Cours » : Le service logement : 120 places
SAMSAH : Agrément 15 places (25 à partir d’octobre 2014) 5 salariés (infirmière – aide-‐soignante – conseillère ESF – éducateur) (9 à partir d’octobre 2014) 30 personnes accompagnées sur une logique de file active (40 en juin 2015) Service d’aide à domicile spécialisé en santé mentale S3A (Servir, Aider, Accompagner, Autonomiser) Ouverture en juin 2013 86 usagers 1 chef de service, une assistante, une secrétaire 20 salariées 2100h mensuelles réalisées en décembre 2014 Chiffre d’affaire de 43500 euros en décembre 2014 Formation à la santé mentale de toutes les salariées par le centre de formation interne Analyse de pratique bimensuelle obligatoire pour toute l’équipe du service Groupe d’entraide mutuelle 2 animatrices salariées de Coté Cours 38 adhérents en 2014 Centre de formation interne (centre de soutien par la formation en santé mentale) 52 salariés formés à la santé mentale en interne 62 stagiaires externes formés à la problématique de la santé mentale (bailleurs sociaux et agents du CCAS) 744h de formation dispensées en 2014 (dont 136h assurées par des partenaires extérieurs) Chiffre d’affaire de 17 000 euros sur 2014 En chiffre, « Côté Cours » c’est 52 salariés au 31/12/2014 Subventions : 223 600 euros pour le dispositif résidence accueil 75 000 euros pour le Groupe d’Entraide Mutuelle 395 000 euros pour le SAMSAH 40 000 euros pour le dispositif ALT Chiffre d’affaire : S3A : 376 413 euros Centre de formation : 17 000 euros Service logement : 267 000 euros
40 places en résidence accueil
13 places en ALT
17 places en diffus
regroupés
22 places en maisons
communautaires non financées
28 places en diffus
individuels
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Projets en cours : Création d’une maison de vacances spécialisée dans l’accueil de personnes en situation de handicap psychique : Localité : région de la Nièvre – Brinon sur Beuvron – Guipy Structure : corps de ferme Public visé : adultes souffrant de troubles psychiques et/ou avancé en âge, et/ou à mobilité réduite – ou pour les aidants familiaux. Demande de prêt accordé en 2014. Début des travaux en 2015. Résidence service pour personnes vieillissantes souffrantes de troubles psychiques : Etude réalisée en 2014, financée par Coté Cours avec la participation du bailleur social Alcéane, et réalisée par un expert en gérontologie, JM Caudron. But de cette expertise : évaluer les besoins locaux et la faisabilité du projet. Prochaine étape 2015 : constitution du comité de pilotage avec les acteurs locaux engagés dans le projet ILE de France Edouard BERTAUD, Clément BONNET et Christophe ETIENNE En 2014, comme chaque année, l’association l’Arasm Idf a organisé une série de conférences sur des thèmes qui mobilisent l’ensemble des acteurs de la santé mentale. Cette année, nous nous sommes penchés sur la question de la vie sexuelle, affective et l’intimité lors d’une journée à l’ASM 13, le 29 avril 2014, intitulée : « Psychiatrie et santé mentale, une vie privée… d’intimité ». Nous avons également entamé le 26 novembre 2014 une série de conférences, sur le thème du travail, avec le titre : « Avant d’accéder à l’emploi, le labyrinthe du projet professionnel », suivie de « Souffrance psychique et maintien dans l’emploi » le 8 04 2015 au CIG Pantin. Ces deux conférences ont été organisées pour la première fois en partenariat avec Agapsy, Il faut regretter un trop petit nombre de participants à ces échanges de qualité. Sous l’impulsion de notre vice-‐président, Alexandre Pedron, l’Arasm Idf a souhaité innover avec un nouvel espace de dialogue et de débat en créant : « Mentalib’». Tous les mois, à partir d'articles de la revue « Pratiques en Santé mentale », ce séminaire itinérant a pour objectif de rassembler des professionnels impliqués au sein du réseau de l'Arasm Idf pour échanger et discuter des différentes initiatives qui se développent dans le champ de la santé mentale. Dates, lieux et thème de l’année 2014 :
16 octobre 2014 ASM 13 1-‐2008 PSM -‐ Créer du lien social, assurer la continuité des soins
4 décembre 2014
MAS du Dr. Arnaud
1-‐2006 PSM -‐ Au risque du clivage entre social et sanitaire
Prévu pour 2015
5 février 2015 H. Ey 3-‐2014 PSM -‐ Du soin au travail -‐ développer les habiletés sociales
16 avril 2015 Etais 4-‐2011 PSM -‐ La capacité à habiter peut-‐elle s'évaluer PSM : Revue Pratiques en Santé Mentale
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La SISM 2014 (Semaine d’Information sur la Santé Mentale), a été pour nous l’occasion d’organiser une conférence/débat qui a eu lieu le 18 mars de 18h à 20h au siège de l’Arasm Idf. À la rencontre du public, les intervenants du Réseau Croix Marine parisien ont présenté différentes modalités d’accompagnement et de soins mis en œuvre dans leurs institutions. Plusieurs registres d’interventions ont été développés par des équipes venant du champ sanitaire ou médicosocial. En particulier les questions de l’insertion sociale ont été abordées avec toute la complexité des problématiques autour du logement et du travail. La réhabilitation et le rétablissement ont été les axes sous-‐jacents de toutes ces actions qui doivent amener la personne en situation de handicap psychique vers plus de citoyenneté. Le réseau a bien fonctionné et de nombreuses associations étaient présentes pour présenter leur dispositif. Notamment le Club House de Paris 19ème dont le président et un adhérent nous ont présenté leur dispositif tout à fait innovant. À noter que quelques personnes curieuses de ces différents dispositifs sont venues assister à cette conférence/débat qui fut riche d’échanges. Le 20 mai 2014 l’Arasm Idf a rencontré A. Burnier Directeur de Maison Blanche afin de redynamiser notre relation et de mieux communiquer. En effet, nous nous étions rendu compte que l’information sur les conférences que nous organisons n’était pas relayée chez les professionnels des hôpitaux. Nous avons donc pu nous re-‐présenter et avoir un contact avec le service communication de Maison Blanche qui nous a assuré qu’il diffuserait l’information aux différents personnels. Ce qui n’était pas le cas et pourtant Maison Blanche est adhérent à l’Arasm.idf depuis fort longtemps. D’autre part, nous avons souhaité en 2014 poursuivre nos actions de rapprochement auprès des correspondants des différents départements d’Île de France afin de répondre à notre principale préoccupation : comment faire connaître le travail d'Arasm IDF et comment élargir notre groupe de travail ? Grâce au travail d’approche de Carmen Delavaloire, nous avons rencontré en février 2015, pour notre réunion départementale, les adhérents du 92 à la clinique de RUEIL, MGEN, avec comme ordre du jour : présentation de l'Arasm Idf, échanges autour des actions portées par les associations ou établissements du 92 et perspectives départementales et régionales. Un mot également sur notre site internet : www.arasmidf.com. Nous avons décidé cette année, grâce à Jean-‐François Coldefy et avec l’appui de l’association ETAIS, Entreprise de Transition et d'Accompagnement vers l'Insertion Socioprofessionnelle, de commencer la refonte du site, pour en faire véritablement un outil de dialogue et de communication dans l’immensité de la région Ile de France. LANGUEDOC/ROUSSILLON Joseph Mornet, président de l’ARASM CM LR L’ARASM CM LR s’est réunie chaque trimestre de cette année 2014-‐2015. Mike Perrin en est le nouveau secrétaire depuis la démission pour indisponibilité d’Eve Montalti. Mike assure désormais également la vie de notre site depuis que son créateur, Emmanuel Cabanes, a demandé à en être soulagé. Pour rappel notre adresse est : www.arasm-‐lr.com. Chacune de nos réunions commence par des informations et des échanges sur ce qui se passe au niveau national puisque nous avons la chance d’y être représenté par quatre d’entre nous : Jean David Attia, Michel Dumas, Joseph Mornet et Mike Perrin.
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Nous avons pu ainsi relayer auprès de nos députés nos demandes d’amendement au projet de loi santé : deux députés de l’Hérault, un sénateur du Gard et un député de Lozère nous ont répondu. Notre région s’est engagée dans une animation d’atelier pour les journées de Marseille : il s’agit de l’atelier 3 consacré aux MDPH. Comme pour les animations précédentes que nous avions assurées, nous avons eu à cœur de faire intervenir d’autres personnes que celles issues de notre seule région. Nous consacrons également un temps à chacun de nos départements. La Lozère est toujours traversée par une difficulté à recruter des psychiatres. Le docteur Saulus a quitté ses fonctions au Clos du Nid : le docteur Boulanger lui a succédé. L’hôpital de Saint Alban est confronté à de dures diminutions de budget qui ne remettent pas en question, pour le moment, la mise en place du nouveau projet d'établissement 2014/2019 avec une conservation de l'activité de réhabilitation sur St Alban dans des locaux neufs. Un nouveau Directeur y a été nommé ainsi qu’au Centre Hospitalier de Mende. Les journées de Saint Alban ont continué à connaître un beau succès cette année encore. En Aude et Pyrénées Orientales un front de mobilisation s’est levé contre la délocalisation des lits de Cerbère (établissement s’adressant à des polyhandicapés cérébraux) sur Perpignan entrainant le déplacement inverse de lits d’accueil d’autistes. Les départements sont confrontés à des politiques de regroupement d’établissements aux activités très différentes : on s’interroge sur leur utilité et leur pertinence. Comment faire travailler ensemble des équipes aux cultures et aux activités si étrangères les unes aux autres ? on ne peut se contenter du seul aspect administratif de ces regroupements : encore faut-‐il qu’ils soient portés par de véritables projets de soins cohérents. L’USSAP-‐ASM 11 de Limoux est en cours de processus de certification. Elle compte un nouvel adhérent, l’association RESO de Midi Pyrénées qui regroupe 35 établissements. Le directeur de l’ASM 11 quitte ses fonctions et a été remplacé cet été. Le Gard a organisé une projection/débat autour de film « les enfants de la Rose Verte » dans la salle du cinéma Le Sémaphore à Nîmes. La soirée, avec Marie Allione, a rencontré un beau succès. Un numéro de Santé Mental Infantile a repris les interventions des secondes assises du Médico-‐Social et de l’AsPi qui se sont tenues il y a 4 ans à Lille. La revue contient également le texte que Marie Allione avait présenté lors de notre journée régionale de Nîmes ; il est intitulé « A qui servent les hôpitaux de jour pour enfants ? » L'ADSMI est engagée dans une démarche d'écriture d'objectifs partagés, pour animer la concertation et la coopération entre les intersecteurs et les institutions de l'enfance. L'ARS lui a, cependant, signifié que les actions de l'association, bien que liées à la sectorisation pédopsychiatrique, ne relèvent plus de l'offre de soins. En conséquence, l'ADSMI est en attente d'une réponse à son projet de contrat d'objectif et de moyens, dans le cadre de la prévention et de la promotion de la santé. S'il n’est pas validé, l'avenir de l'association peut devenir incertain. L’hôpital du Mas Careiron d’Uzès a célébré ses 50 ans durant la deuxième semaine septembre. Joseph Mornet y est intervenu. Il faut noter également à Uzès l’ouverture d’une « clinique de l’anxiété » appelée IACCA (Institut d’Accompagnement Cognitivo Comportemental Anxiété). L’Hérault : L’équipe de Pézenas a organisé une manifestation le 29 octobre à Sortie Ouest de Béziers autour du film « A ciel ouvert » et du thème : Psychose et autisme. 200 personnes y ont participé.
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Le Centre de jour et ses « Marmitons célestes » a également participé à la manifestation d’animation locale intitulée « MARTROR, la festa dels morts », célébration rituelle des passages de saisons. À Montpellier, le cycle « filmer le folie » poursuit son animation avec le même succès. Il a projeté : « Alexandre GROTHENDIECK, sur les routes d’un génie», de Catherine Aira et Yves Le Pestipon, « Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel » de Laurence Ferreira Barbosa, « Of men and war» de Laurent Bécue-‐Renard (en présence du réalisateur), « M le maudit » de Fritz Lang, « De l’autre côté de la porte» de Laurence Thrush et « Despues de lucia » de Michel Franco. Nous comptons reprendre cette année des soirées autour de projection de documentaires. A cet effet, il serait bon que les régions qui organisent de tels événements puissent se communiquer entre elles leurs programmations car nous ne sommes pas toujours au courant des films pouvant nous intéresser. Jean David Attia, Jean Michel Bloch et Michel Dumas participent aux travaux de l’ORS (Observatoire Régional de Santé)-‐ CREAI. L’ORS-‐CREAI est actuellement présidée par Charles Alezrah et entend se donner une orientation plus pragmatique. Un travail d’étude est en cours sur les conseils locaux de santé et de santé mentale. Comme chaque année, la SISM a mobilisé les équipes de Montpellier, Nîmes et Pézenas. A Montpellier, en collaboration avec l’UNAFAM, nous avons pu collaborer avec la Maison des Adolescents et obtenir le soutien de la MGEN. Joseph Mornet a été convié à participer à un travail d’établissement d’une nomenclature en psychiatrie, dans le cadre d’un groupe y travaillant pour l’ARS. Cette nomenclature est destinée aux prescripteurs ou conseilleurs en soins psychiatriques, médecins généralistes notamment, afin de leur permettre de disposer d’une liste d’établissements et d’équipes pour mieux orienter leurs patients en fonction des spécificités proposées. L’association Trait d’Union, adhérente de la FASM, s’est vue signifier brusquement par l’ARS il y a un an que ses structures, nées en 1981, ne sont plus en adéquation avec les réglementations actuelles. Malgré une forte mobilisation, le CATTP va devoir fermer ses portes le 1 octobre par arrêt de financement et ses salariés se trouvent licenciés. Les deux appartements communautaires doivent être transformés en SAMSAH en étant repris par une autre structure suite à un appel d’offre. Ce qui est inquiétant, c’est au-‐delà de la décision brutale et fermée, c’est l’ignorance voire la désinvolture de l’ARS qui propose de remplacer le CATTP par un GEM : 90 personne se trouvent à la rue, et autorités de santé suggèrent un lieu dont la fonction n’a rien à voir avec celle d’un CATTP et dont elle ne maîtrise en aucun cas la décision de création. Rencontre avec les GEM – Nous avons décidé de profiter d’une de nos réunions régionales pour rencontrer les GEM du département de l’Hérault, s’informer de leur vie et des problèmes auxquels ils se trouvaient confrontés. Quatre GEM ont répondu à l’invitation. En conclusion de la rencontre nous avons repris l’idée de la constitution sur Montpellier d’un Conseil Local en Santé Mentale et d’une démarche commune auprès des élus municipaux ou métropolitains. Seul, le piscénois dispose actuellement d’un CLSM. Divers -‐ Nous pensons également à l’avenir à la fois dans sa dimension fédérale, en prenant contact avec les adhérents d’AGAPSY locaux (assez réduits en nombre) ainsi que dans sa future échelle régionale avec nos camarades de Midi Pyrénées. Nous profitons de nos CA, notamment, pour en envisager le mode concret. Michel Dumas a été contacté par les lanceurs du projet « Et alors ». Nous sommes prêts à le relayer localement en accord avec la décision nationale.
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LIMOUSIN Raymond ESPONA MIDI PYRENEES Gilles BIARC, Carole BRAMI et Françoise DERAMOND Partenaire et adhérente de l’Association Régionale Midi Pyrénées, l’Association Toulousaine Croix Marine poursuit ses actions dans le cadre de la convention avec l’Hôpital Gérard Marchant de Toulouse. L’hébergement associatif est implanté sur Toulouse (3 places en colocation sur un dispositif transitoire) et sur Carbonne en milieu rural (6 places en colocation sur un dispositif plus pérenne). Sur l’appartement Toulousain, la rotation est faible ; les patients accueillis en provenance de tous les secteurs du CH ont du mal à trouver des logements sociaux avec le dispositif de droit commun. La « Maison Croix Marine » de Carbonne (T6 + un studio) a ouvert en Juillet 2014 et s’est remplie progressivement. Des frais pour équiper le collectif ont été avancés par l’Association. Nous accueillons des patients peu autonomes, après de lourdes hospitalisations, nécessitant l’intervention d’auxiliaires de vie du CCAS. Les soins assurés par le CMP de secteur sont souvent associés à des prises en charge en CATTP et HJ. On note une augmentation des demandes en 2014 avec pour certaines candidatures un projet thérapeutique mal défini par le secteur d’origine. Nous avons demandé une évaluation infirmière en sus du rapport médical et social. La tenue de comptes pour les loyers et l’allocation logement des colocataires demande du temps et de la réactivité que nos trésoriers principal et adjoint assurent avec rigueur. Ajustement à faire, le loyer étant réparti sur un nombre de locataires variable en fonction de l’occupation. Autre point important l’aboutissement d’un partenariat spécifique avec un secteur du centre hospitalier qui a un projet de domiciliation. Une place leur est réservée sur l’appartement toulousain. En échange leur infirmier est mis à la disposition de l’Association en conformité avec la convention. L’association Toulousaine soutient toujours le club thérapeutique « le Bon Effet » émanant d’une unité de patients hospitalisés au long cours. De nombreuses avances financières ont aidé les patients des différents secteurs à se réinsérer. Problème de remboursement quand les patients ne sont pas sous mesure de protection … Des contacts sont noués avec l’Association des Cités qui dépend du « Secours Catholique ». Elle ouvre une résidence d’accueil de 20 places dans le quartier Marengo début 2016. Nous faisons partie du comité de pilotage pour accompagner la construction du projet qui accueillera des personnes en difficulté psychique. Nous avons demandé à la direction une augmentation du temps mis à disposition en raison de la charge de travail augmentée sur Carbonne notamment ainsi qu’un élargissement des secteurs représentés (actuellement 3 secteurs sur 8 représentés). Notre direction y est favorable avec l’adhésion des chefs de pôle concernés. Une réunion est prévue en septembre.
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Au cours de cette année, l’association a poursuivi ses échanges mensuels entre différents professionnels issus d’institutions médico-‐sociales, sociales et sanitaires ainsi que des usagers. L’association Croix-‐Marine Midi-‐Pyrénées a ainsi continué ses actions de formation et de sensibilisation aux problématiques de santé mentale à destination des professionnels et des usagers, toujours soutenue par une éthique du sujet. Les réunions de travail se tiennent les premiers mercredis de chaque mois. Elles sont aussi l’occasion de préparer les manifestations que notre association met en place et de recevoir nos partenaires. Cette année a été marquée par un contexte particulier : la restructuration de notre travail suite au décès de notre présidente, le Dr Claude Gray. Il a fallu du temps à l’équipe régionale pour construire une nouvelle dynamique de travail et redéfinir notre fonctionnement. Un Assemblée Générale extraordinaire s’est donc tenue pour renouveler le bureau et nommer une nouvelle présidente, Mme Carole Brami. L’association régionale a poursuivi son travail de soutien des GEM, notamment par des rencontres régulières. Le travail de parrainage de l’association d’usagers « Microsillons », rencontrant actuellement des difficultés de fonctionnement, s’est étayé. Nous avons reçu les usagers et proposer un soutien important à leur travail de réorganisation. Cette année nous avons continué les formations au Centre Hospitalier de Montauban. Le pôle « femmes, enfants, parents » nous avait confié la tâche de mettre en œuvre deux formations pour leurs agents. Nous avons terminé ce cycle de formation de trois ans. Une première formation avait pour thème « violence et maltraitance », la seconde s’intitulait « attachement et séparation ». Chacune de ces formations se déroulaient sur trois jours dans les locaux de l’hôpital de Montauban. Plusieurs membres de l’association régionale Croix-‐Marine sont intervenus durant ces formations, nous avons aussi fait appel à des intervenants extérieurs ayant la caractéristique d’être à la fois des praticiens et des personnes pouvant apporter un éclairage théorique important. Notre objectif était d’entrelacer étroitement la pratique et les théories dans une atmosphère d’échanges interactifs avec les agents inscrits dans les formations. Ces formations ont été bien reçues par les agents qui ont participé. Le premier bilan a été positif et les retours nous ont montré que les objectifs que nous nous étions fixés avaient été atteints. Les échanges transversaux entre les différents services ont été riches, leur culture, leurs pratiques différentes se sont rencontrées et se sont enrichies. NORD/PAS de CALAIS Maurice BRETON Sur le Nord/Pas-‐de-‐Calais durant l'année écoulée, il n'y a eu que peu d'évolution de la situation des associations thérapeutiques constituant pour l'essentiel la Coordination régionale. Dans le contexte de diminution des budgets de la psychiatrie dans la région qui a conduit à une réduction progressive des personnels, et en même temps de sa disponibilité, la Coordination de la Région Nord-‐Pas de Calais se trouve en difficulté pour maintenir des activités et des rencontres régulières. Il est devenu difficile de faire se réunir des acteurs ou de provoquer des manifestations. Néanmoins la Coordination a préparé pour le 28 Avril 2016 sur l'EPSM Val de Lys-‐Artois une journée régionale de formation sur le thème : "Les Coordinations en question(s) dans le champ du handicap psychique ou mental -‐ La continuité des parcours de vie et de soins dans des coopérations croisées".
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Quel sera le devenir avec la future fédération de ce que portait dans la région l'enseigne de la Croix marine, avec ses perspectives humanistes d'accompagnement de la personne en situation de handicap psychique tant au sein du dispositif des soins psychiatriques qu'en dehors de ceux-‐ci en vue d'obtenir la rémission des troubles, le rétablissement, la réhabilitation aux habiletés sociales, l'aide à l'empowerment, la réinsertion, l'exercice des droits, favoriser la citoyenneté, l'usage de pratiques les moins contraignantes possibles, alors que d'autres organismes se saisissent de ces aspects qui font partie de nos principes, que l'on voit apparaître des Centres Ressources sur le Handicap psychique destinés à organiser des journées thématiques, d'effectuer des formations, tout en méconnaissant l'expérience vécue, mise en forme, débattue et théorisée au sein de notre fédération depuis des années ? Les théories générales actuelles sur la nature du trouble mental, avec des perspectives s'inscrivant plus dans une visée d'amélioration de la productivité économique et de l'efficience gestionnaire, où l'être humain est surtout conçu simplement neuronal, technique, simple machine à enregistrer des apprentissages ou de bénéficier de corrections comportementales, ont bien souvent éloigné les esprits de cette perspective humaniste avec un Sujet acteur de son projet de vie, nécessitant un accompagnement avec recherche et élaboration d'un sens ou d'une fonction essentielle pour l'Être, d'avoir à écouter une personne dans sa singularité, y faire effort de lecture spécifique, en inciter l'écriture dans des actions socialisées. On retrouve plus souvent le seul souci d'avoir des places d'accueil de l'urgence, de la conception de courts parcours de soins, de trouver des lieux de placement à l'issue, sans trop se préoccuper ni de la double aliénation psychopathologique et sociale, ni de l'histoire de l'individu et d'un parcours de vie sans trop de ruptures. Pour la Coordination régionale N-‐PdC, il n'est pas sans intérêt de rappeler que pour assurer une qualité de vie aux patients de la psychiatrie et un accompagnement à leur réinsertion tant par une action auprès d'eux que par une participation à une évolution de leur accueil dans le social, l'histoire de notre fédération fut fondée en relais des Comités hospitaliers par la constitution d'associations thérapeutiques légalisées plus tard par l'article 93 de la loi du 04 mars 2002 dans le dispositif des soins psychiatriques, étendant leur action sur l'ensemble extrahospitalier et que la mise en place en complément d'établissements médico-‐sociaux adaptés au handicap psychique ne vint qu'après avec les préoccupations gestionnaires que cela entraîne . Il est souhaité que la future Fédération Santé Mentale France continue à défendre cette place de l'associatif dans ses interventions concernant l'organisation de la psychiatrie publique. On ne peut donner seulement aux équipes en santé mentale, désormais rajeunies et formées à n'avoir en considération que le symptôme comportemental ou immédiat, peu encouragées à penser plutôt que de panser (le stress, le risque psycho-‐social, la crise, l'agressivité, le trouble), et se trouvant essentiellement inscrites dans des organisations en dispositifs plus ou moins clivés entre eux, avec des séquences de soins dispersées dans l'espace et le temps, alors même que le projet de loi d'amélioration de la Santé prévoit des partenariats et des coordinations pérennes sur des territoires clairement définis pour assurer le zéro sans solution et une continuité aux parcours de vie des personnes en situation de handicap. La Coordination N-‐PdC s'est émue de voir disparaître du Code de la Santé Publique dans le projet de loi d'octobre 2014 la dimension des associations thérapeutiques liées au projet médical des secteurs de psychiatrie, et venant complémenter ce qu'ils ne peuvent mettre en place et assurer dans le cadre de leurs règles médico-‐techniques de fonctionnement de service public, notamment l'organisation d'une vie sociale, les moyens d'assurer des actions en vue d'acquisition ou de récupération d'habiletés sociales, le logement associatif,
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l'apprentissage à la participation active et aux décisions collectives, l'initiation à la vie associative et les premiers pas vers l'exercice de la citoyenneté (ce sont d'ailleurs les thèmes de nos journées nationales). Il semble que notre fédération ait eu des difficultés à mesurer les risques de disparitions définitives de ces associations là où elles existent encore, bien souvent cependant sans s'être suffisamment mises en cohérence avec les principes de fonctionnement qui les régissent et avec peu de soutien actif des psychiatres de secteur. Elles n'apparaissent plus bien souvent au sein des projets médicaux de secteurs ou des pôles de psychiatrie, alors que nombre d'actions concrètes pour la vie quotidienne des personnes handicapées sont réglementairement impossibles à effectuer dans le cadre du strict service public. Il importera donc que la future fédération, à côté d'autres missions, reprenne le souci et l'élaboration du champ d'actions thérapeutiques de ce type d'associations, de leurs modèles, objets et montage, pour l'accompagnement à une vie sociale satisfaisante et la relation au quotidien, ainsi que les partenariats à établir dans un souci de participation à la santé mentale d'une population. Les activités de la Coordination régionale N-‐PdC en réunissant ses possibilités ont permis : -‐ des réunions du bureau de la Coordination pour faire le point avec les animateurs des associations encore en fonctionnement, enrichir les partenariats, évaluer les enjeux. En quelque sorte chambre de réflexion et d'échanges, il s'est réuni tous les deux mois et a permis d'associer à nos travaux de nouveaux membres et de voir le retour de certaines associations (Promouvoir en Flandres, Agathal sur le Boulonnais, Odyssée à Cambrai). une participation aux activités nationales avec notamment les réunions du Conseil d'Administration de la Fédération à Paris, -‐ la préparation d'une journée régionale de formation en 2016. -‐ une présence au sein d'instances régionales comme le Comité de suivi du Plan Régional de Psychiatrie et Santé Mentale du PRS mis en place par l'ARS. -‐ une participation à la Fédération régionale de recherche en santé mentale, et notamment son groupe de réflexion éthique -‐ une concertation régionale au sein de l'URIOPSS avec les associations à but non lucratif, gérant pour certaines des établissements médico-‐sociaux ou des organismes de prévention, quant aux stratégies à mener ensemble dans ces domaines. -‐ la poursuite d'une collaboration avec les CEMEA N-‐PdC dans le cadre d'un groupe de soutien à la Santé mentale, -‐ des contacts avec le CREHPsy mis en place sur la région en2014. Nous poursuivons également nos relations avec l'UNAFAM-‐Nord Pas de Calais qui est en pleine réorganisation loco-‐régionale, des rencontres régulières avec les usagers de la FNAPSY ou de NORD-‐MENTALITÉS, ainsi que de diverses institutions médico-‐sociales orientées sur l'accompagnement du handicap psychique (association AGORA à Roubaix et association INTERVAL à Lille entre autres, associations d'usagers comme Amitiés et Partages). Les perspectives sont de poursuivre ces différentes actions au cours de l'année à venir, de tenter de re-‐sensibiliser les équipes régionales à l'intérêt de l'associatif en Santé mentale, tout en s'inscrivant dans la nouvelle entité prévue d'une Fédération Santé Mentale France et en y conservant l'esprit Croix-‐marine. PAYS de LOIRE François BONNAL
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La coordination s’est réunie 4 fois sur l’année 2014-‐2015. Nous souhaitons pour ces rencontres nous déplacer sur l’ensemble des pays de Loire. Chaque rencontre réunit usagers, professionnels, parents, élus. Chaque réunion est l’occasion d’apports et d’informations locales et nationales. Cette année nous sommes allés : 1 -‐Au Mans où nous avons été reçus par l’association ADGESTI. Cette grosse association est adhérente à Croix-‐Marine depuis une trentaine d’année mais également à Agapsy. Nous avons découvert l’ensemble de ses activités : ESAT, SAMSAH, SAVS, une résidence accueil et une ESEHP (équipe spécialisée d’évaluation du handicap psychique). Elle gère aussi des PPS (prestation ponctuelle spécifique), des APS (accompagnement professionnel spécialisé) Lors de cette rencontre nous avons donné des informations sur la fédération (journées nationales, fusion Croix marine, Agapsy et Galaxy) Un débat s’est instauré autour du thème : de la stigmatisation à la discrimination. Des questions ont émergé : le soin entre normalité et réalisation de soi : y a-‐t-‐il un libre arbitre ? Qu’est ce que le soin ? Soigner ou prendre soin ? 2 -‐ A Bouguenais au CHS Daumézon. La coordination a repris contact avec cet établissement qui a déménagé, quitté le vignoble pour se rapprocher de l’agglomération nantaise. A travers l’évocation du choix de Georges Daumézon pour leur établissement, on évoque la place de la psychothérapie institutionnelle. Nous avons également reçu T’Cap un collectif d’associations dont l’objectif est l’accès à la vie sociale pour tous, handicaps ou pas. 3-‐ A Ancenis nous avons été reçus par le GEM Pacifique. Le Maire d’Ancenis nous a accueilli et présenté la politique de santé de la ville soulignant son souci quant à l’intégration des personnes en souffrance psychique. Nous avons beaucoup évoqué la difficulté d’accès aux soins en milieu rural. Le GEM d’Ancenis nous a raconté sa création et son fonctionnement sur 2 lieux pour répondre aux difficultés de déplacement sur le territoire. Nous évoquons la nouvelle loi de santé et ses conséquences et décidons de contacter nos députés. Un livre « des maux aux mots », issu d’un atelier d’écriture mixte : adhérents du GEM et parents adhérents de l’UNAFAM a été publié. Des lectures publiques en ont été faites après des cours pris avec un comédien. 4 -‐A Angers nous avons été accueillis dans un maison en SCI , les clubs thérapeutiques en sont locataires. Des ateliers y ont lieu ainsi que des rencontres de réflexion. Cet achat mobilise les clubs pour trouver des fonds. Lors de cette journée nous avons longuement évoqué la précarité dans laquelle sont mises les associations et les clubs thérapeutiques. Nous décidons de situer notre prochain forum pendant la semaine de santé mentale pour laquelle 3 centres hospitaliers se sont réunis : le CHS de Blain, le CHS de Bouguenais et le CH de Saint Nazaire.
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Par ailleurs Mme Petit est déléguée par la coordination dans le rôle de parrain du GEM de Nantes. Programme de nos rencontres pour la prochaine année : Le 9 octobre à Cholet à l’ESAT Arc en Ciel Le 10 décembre au CHS de Bouguenais Le 28 janvier à Angers avec A Biche et E Fèvre autour de la question des Groupements de Coordination Sanitaire et Médicosociale. Et le forum en mars. PICARDIE Rapport moral du président : Umberto DI PRIMA, le 19 mai 2015 Bonjour à tous, L’année 2014 fut encore une année chargée pour l’ARASM Croix Marine Picardie. L’ARASM s’est réunie 3 fois sur les différents sites des trois départements. En ce qui me concerne, j’ai animé dans la Somme, 5 réunions préparatoires S.I.S.M. J’ai participé à 3 conseils d’administration ainsi qu’à 3 commissions scientifiques à PARIS. Le 16 octobre, une journée a été organisée à l’EPSMD de PREMONTRE pour fêter les 50 ans de l’association « APRES ». Cette journée fut une réussite. En 2014, la SISM s’est déroulée du10 au 23 Mars comme de coutume mais sur un temps plus long. Cette manifestation a fédéré l’ensemble des départements de Picardie. Différentes actions ont pu se dérouler au sein de chaque département et particulièrement en étroite collaboration avec les représentants de l’U.N.A.F.A.M et de la MGEN. Dans l’Oise Nos collègues ont su renouveler leur action en partenariat avec le CHI, la Ville de Clermont, l’U.N.A.F.A.M, les CEMEA mais aussi avec la Ville de Chambly et les différents GEM. Une nouvelle fois, des échanges ont été organisés du 17 au 20 mars autour des ateliers d’Art et thérapie dont le médecin responsable est le Docteur Jean-‐Philippe CATONNE, membre du Conseil Scientifique et du Conseil d’Administration de la Fédération. Le 12 mars, à 20 heures au Centre Socioculturel de Clermont, mise en espace des textes des ateliers d’écriture de Clermont 4 et Fitz-‐James 5 par Philippe GEORGET, metteur en scène de la troupe de théâtre –Tiroir. La soirée avait débuté par un pot auquel j’ai participé en présence du Directeur du CHI, du maire de CLERMONT de l’Oise. Le 14 mars, un FORUM « information et Santé Mentale » s’est déroulé à la médiathèque Antoine CHANUT à CREIL, en collaboration avec le GEM « Oasis » de Nogent-‐sur-‐Oise et les structures de soins ambulatoires du Service de CLERMONT 1. Le 15 mars, au cinéma PAUL LEBRUN à CLERMONT, a eu lieu la projection d’un documentaire « j’ai très mal au ventre » de Jean Michel CARRE, en partenariat avec la mairie de CLERMONT, les CEMEA et le Cinéclop. Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide sont des thèmes de plus en plus fréquemment évoqués dans les médias à propos du travail. Les participants ont pu échanger avec une psychologue clinicienne. Le 20 mars à 17 heures dans les ateliers d’Art et Thérapie de CLERMONT, projection d’un film concernant les ateliers en création, et suivie d’un débat et d’un pot. Ce même 20 mars, de 9 heures à 17 heures, expositions d’œuvres des usagers aux CMP et CATTP à PONT-‐MAXENCE. Le 21 mars, au cinéma Clermont de l’Oise, un documentaire « Solstices, les enfants de la parole » a été projeté en présence du réalisateur Bernard RICHARD.
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SOLSTICES a soigné et éduqué des enfants souffrant de graves pathologies : autisme, psychoses, troubles du caractère etc…un débat en fin de projection à conclu la soirée. Dans l’Aisne Une porte ouverte a eu lieu au GEM «l’écharpe d’Iris » à Vervins, le 18 mars du 10 heures à 17 heures : découverte du GEM et ses actions ainsi qu’initiation aux jeux PICARD. Le 21 mars à 19 heures, projection d’un film à la salle de cinéma de SAINT-‐GOBIN, suivie d’une pause gourmande, avant une sensibilisation à la thérapie familiale et d’une présentation du groupe de parole animé par le président de l’U.N.A.F.A.M de l’Aisne. Enfin dans la Somme : Du 17 au 21 mars, en collaboration avec la Ville d’Amiens et la Maison Prévention Santé, une exposition d’œuvres réalisées par des patients du Centre Hospitalier Philippe Pinel s’est tenue à la Maison de Prévention d’Amiens. Le 13 mars à 18 heures dans l’Amphithéâtre du Centre Hospitalier Philippe PINEL, projection débat en présence de la réalisatrice du film « les voix de mas sœur », excellent film qui se veut un portrait, un témoignage qui prend la forme d’un journal intime à plusieurs voix : celle d’une patiente décrivant avec lucidité sa pathologie, celle de sa famille combattant la culpabilité et le déni et enfin celles de ses soignants de l’hôpital Sainte-‐Anne à PARIS. Une porte ouverte a eu lieu au GEM « le Passage » à Amiens. Le 11 mars, au lycée Saint Rémy, à Amiens, les résidents de Foyer de vie de Flixecourt ont présentés une pièce de théâtre « dans la Tête à Topor », en collaboration avec la ville d’Amiens et la Maison de Prévention Santé. Cette représentation a été suivie d’un débat animé par un présentateur de France Bleu Picardie. Le 19 mars, temps d’échange avec un groupe d’étudiants de l’I.F.S.I du Centre Hospitalier Philippe PINEL, au tour des affiches qu’ils ont réalisés dans les rues piétonnes d’Amiens. Le 20 mars, une conférence /débat fut organisée à l’auberge de Jeunesse d’Amiens et animée par moi-‐même et Madame CHEVALIER, Présidente de l’U.N.A.F.A.M. les intervenants venaient de milieu social, médico-‐social et sanitaire. Le 20 mars de 12 heures à19 heures, portes ouvertes du CMP et du CATTP ainsi que de l’unité petite enfance à AMIENS. Le 15 octobre 2014, l’ARASM a organisé son assemblée générale dans les locaux de l’EPMSD de PREMONTRE. Les représentants des 21 associations et des 2 établissements qui adhèrent aux Croix Marine ont été invités à cette Assemblée Générale. Durant l’année 2014, j’ai participé aux journées nationales de la fédération à Lyon. Lors de ces journées, les deux Assemblées Générales extraordinaires réunies en même temps dans deux lieux différents ont voté la fusion donnant naissance à une nouvelle fédération intitulée : Santé Mentale France : « accompagner – soigner – entreprendre ». Les statuts sont désormais déposés depuis le 20 février 2015 et vont suivre leur chemin réglementaire. On peut raisonnablement penser qu’ils seront officialisés pour la fin de l’année 2015. PROVENCE-‐ ALPES-‐COTE D’AZUR Dolorés Lina TORRES et Dominique TESTART Les activités de la région PACA se sont concentrées essentiellement sur la préparation des journées dont un compte rendu succinct a été fait ci-‐dessus. RHONE ALPES
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Christophe Buffavand Suite aux journées nationales de Lyon en septembre 2014 annonçant l'alliance des fédérations, les associations régionales Croix Marine Rhône Alpes et Agapsy Rhône Alpes se sont dissoutes pour céder leur place à la "coordination Rhône Alpes Santé Mentale France" . La nouvelle coordination est présidée par Jacques Marescaux dont l'expérience et l'action dans les différents réseaux concernés par la santé mentale ont fait l'unanimité pour porter la voix de nos associations et établissements. Ce long processus, amorcé l'année dernière dans le cadre des réunions du comité local d'organisation des journées, a permis de mettre au point des statuts pouvant servir de modèle aux autres régions invitées à faire vivre localement la dynamique de rapprochement. La nouvelle association a porté la journée régionale d'échanges du 19 mai au Centre de Cotagon dont le passé et l'actualité illustrent parfaitement les enjeux qui nous attendent : -‐ poursuivre cet esprit collectif militant qui réunit familles, professionnels et usagers autour d’une approche humaniste de la personne en souffrance psychique, -‐ répondre aux besoins de coordination entre les champs sanitaire, médico-‐social et social, -‐ défendre les structures qui œuvrent auprès des usagers en situation de handicap psychique dans le respect et la reconnaissance de leur citoyenneté.
AFFILIATIONS et RADIATIONS
ASSOCIATIONS AFFILIÉES :
ASSOCIATION REGAIN AHFC -‐ 70160 SAINT-‐REMY À pour objet :
« -‐ de favoriser toutes les activités d’animation dans les services relevant de son secteur, -‐ de gérer les ateliers de travail d’ergothérapie, -‐ et plus généralement d’aider au soutien des patients hospitalisés ou en voie de réinsertion. »
Président : Monsieur Jean-‐Éric JASSEY
FONDATION GEORGES BOISSEL 840, route de la Bâtie -‐ 38310 SAINT-‐CLAIR DE LA TOUR À pour but d’assurer : « Le fonctionnement et l’entretien du Centre Psychothérapique du VION et aussi tous les établissements d’hospitalisation et de soins ou d’activités périphériques qu’elle pourrait être conduite à créer ou à gérer. » Présidente : Madame Danielle MULIN Parrainage : Salvat BAUNAY, Président de l’ARASM RA
ASSOCIATIONS A RADIER :
Association CHAMP-‐ PIERRES Centre Psychothérapique Avenue Pasteur 21140 SEMUR EN AUXOIS Président : Docteur Thomas WALLENHORST
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Association « Les Jardins de l’Oasis » Cidex 1780 71240 VARENNES-‐LE-‐GRAND Président : Dr Prud’homme
ASSOCIATION DISSOUTE
Association BOURGEON Centre Hospitalier de Saint-‐Rémy -‐ 70160 SAINT-‐REMY Président : Monsieur Jean-‐Éric JASSEY
ÉTABLISSEMENTS À ASSOCIER :
SAVS-‐SAMSAH Sud Seine-‐et-‐Marne Fondation Les Amis de L’atelier 10 bis, route de Cannes -‐ 77130 VARENNES SUR SEINE Directrice : Madame Christine GAUTHIER SAVS LE LIEN (Établissement géré par l’Association A.S.E.I) 4, rue Eugénie Aubertot 81100 CASTRES Directeur : Monsieur Eric MARCEL
ÉTABLISSEMENTS À RADIER : IME DU CEREP 11, rue Adolphe Mille 75019 PARIS Directrice : Madame Patricia GELLÉ