manuel scano larrazàbal & benjamin bertrand

15

Transcript of manuel scano larrazàbal & benjamin bertrand

Ouverture publique Vendredi 15 avril 2016Vernissage inaugural Jeudi 14 avril

70 rue des Gravilliers75003 Paris

galeriepact.com

pact

@galerie_pact#galeriepact

Charlotte [email protected]+33 (0)6 27 01 08 66

Pierre-Arnaud Doucè[email protected]+33 (0)7 61 01 83 83

contactinstagram

facebook

site internet

adresse

ouverture

1

étymologie & philosophie

est l’acronyme de nos initiales : Pierre-Arnaud et Charlotte Trivini.

est aussi le reflet de notre engagement à diffuser le talent d’artistes émergents pas ou peu visibles en France, qu’ils soient ou non déjà reconnus à l’étranger.

fait également référence à notre manière de concevoir chaque exposition comme un pacte artistique. En effet, chaque show fera l’objet d’un dialogue enrichissant :

Soit avec une œuvre d’un autre artiste ayant inspiré la série exposée (issue du second marché ou prêtée par une galerie ou un collectionneur, cette œuvre historique présentée au sein même de l’exposition pourra être une œuvre d’art contemporain comme d’art moderne, brut, tribal etc.)

Soit à travers l’intervention d’une personne extérieure à l’art contemporain, dont le travail ou la réflexion est en corrélation avec le thème de l’exposition (mathématicien, danseur, chirurgien, réalisateur etc.)

2

Cofondateurs

Après un cursus de marché de l’art à Paris, Pierre effectue un stage au sein du département Art contemporain de la maison de vente aux enchères Artcurial, où il rencontre la personne qui deviendra son premier client en tant qu’art advisor, activité qu’il pratique ensuite à plein temps pour des clients européens et asiatiques. Il rejoint plus tard la Martos Gallery à New York, dont il dirigera le nouvel espace à Los Angeles.

pierre-arnaud (P.A)

charlotte (C.T)Avocat fiscaliste de formation, Charlotte fait ses gammes au département Inventaires d’Artcurial –aux côtés de Pierre–. Elle organise en parallèle plusieurs expositions pour le compte d’entreprises et d’amis artistes, à Paris et New York, puis participe deux années consécutives à l ’organisation de la FIAC, au département des relations galeries, après une expérience en communication spécialisée dans le mécénat artistique.

3

expositions à venir en 2016

15 avril – 28 mai manuel scano larrazàbal

3 juin – 31 juillet michael bevilacqua

10 septembre – 16 octobredorian gaudin

21 octobre – 4 décembreethan greenbaum

4

Manuel Scano LarrazàbalVue d’installation, «Pantomime», pact, 2016Ventilateurs, bois, nylon et feutre sur papier

Dimensions variables© Cerise Doucède, Courtesy pact

5

pacte inaugural :manuel scano larrazàbal & benjamin bertrand

La première exposition en France de l’artiste italo-vénézuélien Manuel Scano Larrazàbal s’intitule « Pantomime », que le Larousse définit comme « Spectacle où l’artiste s’exprime uniquement par des gestes, des mimiques et des attitudes » ou encore « Attitude, mimique accompagnant le discours ou le remplaçant et pouvant aller jusqu’à une gesticulation outrée ».

Articulées autour de mobiles faits de bois et de fils de nylon au bout desquels semblent danser des crayons, les œuvres créées par les machines de Manuel Scano Larrazàbal voguent au gré du mouvement des ventilateurs.

Constatant l’influence de l’univers musical et l’esthétique chorégraphiée des installations de l’artiste italien, pact a conçu cette exposition en dialogue avec le chorégraphe et performeur français Ben-jamin Bertrand. La dernière création de Benjamin Bertrand « Rafales » –duo dansé avec Léonor Zurflüh– aborde le thème du cycle amoureux et la recherche d’unisson de deux corps tourmentés au gré d’un vent doux et violent. Avec pour seul décor un ventilateur et une fine bâche translucide, cette performance dansée trouve écho dans les mobiles de Manuel Scano Larrazàbal, à travers le choix commun de certains matériaux et la quête d’équilibre. Benjamin Bertrand présente ci-après l’exposition dans un texte reflétant sa conception de l’exposition. En outre, pour sceller cette collaboration, pact a orchestré sous un angle journalistique, un dialogue entre les deux artistes autour de leurs sources d’inspiration, leur recherche et leur processus créatif.

« L’arbre en s’élevant à la verticalerecherche en permanence l’équilibre

et conduit avec le nombre de ses branchesle poids de ses feuilles et leur distribution,

à la même analyse sur le videque celle du funambule avec ses bras tendus »Giuseppe Penone, « Respirare l’ombra », 1997

« Laisser libre cours.Laisser libre cours à l’air.

Laisser libre cours aux vents.Le travail de Manuel donne au bois le mouvement du corps et à l’air la matérialité de l’eau.

Ses mobiles délimitent un espace, donnent du sens à son étendue, impriment des frontières par le tracé des lignes.

Constellation de corps-objets, orchestre balletique où l’aléatoire se mêle au contrôle.Elles donnent peut être à voir notre commune soumission à la gravité.

Aussi le risque de la chute.Encore à sentir, ce qui, entre les murs blancs de la galerie, relie nos corps entre eux.

C’est un de nos points de fuite communs : celui d’un espace à conquérir, de lignes d’air à construire, d’un élan et d’un horizon à esquisser.

Donner libre cours au flow et lui donner une voix. »

Benjamin Bertrand, À propos de «Pantomime», 2016

6

Manuel Scano LarrazàbalUntitled, 2016

Encre lavable, cellulose mâchée et teintée sur papier , 210 x 150 cm. © Aurélien Mole Courtesy pact

7

Né en 1981 à Padua en Italie, d’une mère vénézuélienne et d’un père sarde, Manuel Scano Larrazàbal passe sa jeunesse à Caracas, qu’il quitte avec sa famille pour rejoindre son pays natal en 1992 après le coup d’état d’Hugo Chavez.

Diplômé de l’Accademia di Belle Arti de Brera en Italie, il fréquente différents ateliers d’artistes et résidences telles que la Fondazione Spinola Banna à Gênes, la Fondazione Antonio Ratti sur le Lac de Côme et la Fondazione per l’Arte à Rome.

Après plusieurs expositions personnelles et de groupe en Italie depuis 2011 et une récente exposition personnelle à la MaRs Gallery de Los Angeles, Manuel Scanò Larrazàbal investit la galerie pact à l’occasion de sa première exposition en France.

L’œuvre de Manuel Scano Larrazàbal fait aujourd’hui partie des collections de la Deutsche Bank, Collezione Fondazione per l’Arte (Roma), Collezione Giorgio Fasol (Vérone), Collezione Concetto e Sofia Bosco (Catane), Collezione Luca Amato (Paris), Collezione Carlo Vespa (Milan), Collezione Alessio Sbordoni (Rome), Collezione Risaliti (Rome).

biographies

Né à Paris en 1989, Benjamin Bertrand mène une recherche aux croisements de la danse, de la performance et de la poésie. Il pense le corps comme un matériau poétiquement plein, physiquement engagé, esthétiquement chargé, politiquement alerte.

Ses travaux prennent la forme de paysages polyphoniques : image, mouvement et son, composent un dispositif immersif et pulsatile.Ses créations sont paysages : paysages sensitifs composés de points de tension et de liaison, d’images survivantes, de danses resserrées, de fantômes orientaux ; paysages nomades pour espaces muséaux, friches ou espaces théâtraux ; paysages rituels où la question de l’origine et de la pulsation sont centrales.

Il présente en 2015 son premier solo « Orages » -solo autofictionnel sur sa naissance sous X- au Centre Chorégraphique national de Roubaix et au Carreau du Temple, «O\vide» au Palais de Tokyo, installation vidéo et chorégraphique, « De l’orage » au Point Ephémère, trio mélanco-lique et « Centaures » en 2013 pour l’ouverture du prix Sciences-Po pour l’art contemporain.Interprète pour Karine Saporta, Philippe Quesne, François Stemmer, il travaille principalement pour Olivier Dubois au Ballet du Nord comme interprète de « Tragédie » et participera à sa nouvelle création, « Auguri ». Il collabore par ailleurs avec l’artiste Jean-Luc Verna dans sa première pièce « Uccello, Uccellacci and the Birds », et avec la metteure en scène Marine Mane dans « À mon corps défendant ».

manuel scano larrazàbal

benjamin bertrand

8

Dernière création de Benjamin Bertrand, « Rafales » évoque la puissance d’un vent et la violence des tirs : les tirs envoyés en plein cœur de nos batailles amoureuses, mais aussi le flux rythmique que provoque l’écoute d’un son ou la lecture d’un texte poétique.

« Rafales » s’écoute au son du « Phèdre » de Racine dit par Dominique Blanc, du « Paradis » dit par Philippe Sollers, et du prêche possédé de Tamara Bennett, évangéliste afro-américaine.

En duo avec Léonor Zurflüh (danseuse -interprète), l’artiste y explore le cycle amoureux à travers un paysage sensitif vallonné de sensations. Couple polymorphe et hermaphrodite en recherche d’une pulsation commune, les corps y expriment avec volupté et justesse, les flux qui alimentent, équilibrent et désarçonnent toute relation : la séduction, le désir, la tension, la dépendance, la bienveillance, la violence, la perte.

Si l’on s’y penche, on y entend un chant furieux, bâtard, on y voit une danse rappée, habitée de fantômes antiques et de fables médiévales. Deux corps en un, étrangers et en tentative d’unisson. Des corps comme des voix, des textes comme des corps. Deux corps au diapason de voix en fureur.

Reflet de ce que l’amour génère de plus beau comme de plus destructeur, « Rafales » s’apparente à un essai dansé, une recherche chorégraphique, une parenthèse psychanalytique, interlude romantique hors du temps, douée d’une universalité indéniable.

benjaminbertrand.com

Benjamin Bertrand & Léonor Zurflüh« Rafales », La Ménagerie de Verre, Paris, 2016

Courtesy Benjamin Bertrand

« Rafales »

9

dialogue entremanuel scano larrazàbal & benjamin bertrand

- Benjamin : Manuel, peux-tu présenter l’exposition en quelques mots ?

- Manuel : L’exposition est articulée autour de l’idée même de mouvement, au sens propre et figuré. Le mobile est conçu comme un cœur qui irrigue et fait respirer l ’ensemble. Corps en mouvement, cette machine est à la fois une œuvre en soi et un procédé de fabrication : la plupart de mes œuvres sont d’abord élaborées par la machine, qui chorégraphie le mouvement des feutres, crayons et autres outils suspendus. Puis je me les approprie au prix d’une bataille physique, à coups de cellulose jetée contre le papier, qui dilue l’encre apposée par la machine. Certaines oeuvres sont d’ailleurs uniquement le fruit de cette intense manipulation. Quant aux « Toothpicks », ils proviennent eux aussi du mobile que j’appelle « machine », étant constitués des mêmes morceaux de bois (numérisés) que ceux qui forment le mobile. Ils sont comme des danseurs immobiles, bien que leur position évoque le mouvement.

- Benjamin : Quel est le point de départ de ton processus de création ?

- Manuel : Le point de départ est la répétition quotidienne de gestes et d’attitudes, que l’on essaie inlassablement d’ajuster et dont on essaie continuellement de corriger les erreurs. Il en émane un processus de transformation, de la machine comme de l’être humain, en fonction du but qu’il s’est fixé d’atteindre et qui peut être flou, indéfini, du moins évolutif. Le contrôle que j’ai sur l’aspect aléatoire de ce processus de transformation pose les bases d’une narration dans laquel tout un chacun peut se perdre.

Je suis fasciné par le fait d’assembler des matériaux simples et de créer à partir de là une entité autonome, une structure vivante, qui se meut tel un corps humain ou une marionnette ; je l’envisage comme un outil de recherche me permettant d’explorer toutes les nuances du mouvement et ses conséquences dans l’air et sur le papier. Je pars ainsi souvent d’un mouvement mécanique très simple de gauche à droite du ventilateur, à partir duquel je recherche la multitude de mouvements possibles des feutres sur le papier, grâce à l’intervention d’autres matériaux comme le bois et celle de mon propre corps.

- Benjamin : L’idée d’une « danse pauvre » analogue à l’arte povera m’intéresse également : donner voix à des matériaux naturels comme le bois et le vent. Dans «Rafales», l’utilisation d’un moteur de ventilateur ou d’une bâche en plastique transparent me permet de donner une matière symbolique à l’air, à ce qui sépare et réunit les corps. Peut être de donner matière au silence et de le sculpter.Le processus de création de «Rafales» passe par la visualisation d’images primitives ayant trait au mythe (l’homme éploré, la femme qui court, Orphée et Eurydice, un couple de Centaures, Tristan et Yseult) que je transforme ensuite en leur donnant physicalité et spatialité pour composer un paysage poétique. Il en émerge un paysage à la fois physique et émotif, donné à sentir : l’instant du toucher, le trouble de la dépendance, le caractère brut de la rencontre, la force réunissant deux fronts. Ce paysage s’ancre dans une esthétique à la fois minimaliste et romantique. J’aime l’idée qu’en regardant une œuvre, qu’elle soit plastique comme la tienne ou performative (sinon dansée) comme la mienne, on soit comme face à un poème en miroir, plongé à l’intérieur de soi et devant l’altérité.

- Manuel : J’envisage également mon travail à la frontière entre minimalisme et romantisme. Toi tu utilises ton corps pour t’exprimer directement, quand moi je tente de créer un mécanisme qui exprime ce que je ne peux exprimer directement avec mon corps. L’installation est comme une prothèse.

10

Contrairement à toi, mon point de départ n’est pas figuratif, il est de l’ordre de l’intuition, un souhait d’exprimer la réalité, un environnement, la relation entre les choses, sans utiliser de mots, sans la juger. Mon univers transcrit un ressenti. Après avoir été combinés et transformés, les matériaux expriment par leur simple mouvement, la dynamique relationnelle et émotionnelle qu’on retrouve dans tous les échanges et dans toutes les rencontres humaines. Si tu regardes la machine et les feutres évoluer, tu y retrouves les impulsions ancestrales et élémentaires qui sont à la base des relations humaines et des relations que l’Homme entretient avec les choses.

Le mimétisme, l’harmonie. D’ailleurs, j’essaie de construire un ensemble harmonieux au mouvement pur. Mais c’est une utopie car l’installation a vocation à mourir à la fin de l’exposition. L’exposition est sa durée de vie, pendant laquelle je l’entretiens à l’image d’un jardinier pour ne pas la laisser mourir. Seules perdurent les œuvres que la machine a en partie créées, comme un testament.

- Benjamin : Pourquoi avoir choisi Pantomime comme titre de l’exposition ?

- Manuel : Littéralement le mot «pantomime» fait référence à un mode d’expression sans mots, il évoque la possibilité de raconter une histoire par les mouvements du corps, des gestes et des expressions du visage. Ce terme est communément utilisé dans les domaines du ballet et du théâtre. Je suis intéressé par ce à quoi ce mot fait allusion, aussi par le fait qu’il soit générique et donne ainsi libre cours à l’interprétation. C’est ce que font mes installations et c’est ce que reflètent mes œuvres. Que penses-tu de ce mot ?

- Benjamin : Le mot est évocateur et il me semble refléter à la fois ton désir de donner vie à des objets et de donner à ses éléments une parole poétique. Les morceaux de bois et les feutres évoluent à la manière de corps balletiques dont tu aurais orchestré la chorégraphie par l’intermédiaire de la machine. J’aime à considérer mon corps comme un corps objet en interdépendance constante avec d’autres corps qu’ils soient humains, sonores ou astraux (rires). Comme une constellation de forces. Il y a toujours une tension dans l’acte de danser ou de construire des formes performatives par son corps entre une volonté expressive et un lâcher prise, une soumission volontaire de et à son propre corps. Je nomme grossièrement ça les souterrains. Comme si mon travail était de mettre en forme, de donner voix à cet espace interne fait de clairs et d’obscurs.

- pact : Quel lien entretenez-vous l’un et l’autre avec le son ?

- Manuel : Le son est nécessaire pour composer le mouvement. Quand je construis mon installation, quand je crée, j’écoute tout autant le son produit par la machine que je regarde le mouvement produit par elle. Le son me donne une rythmique et me permet de composer au fur et à mesure. La finalité est d’obtenir une forme de musicalité. Le son est toujours présent et constitue une source d’inspiration.

- Benjamin : Les crayons semblent danser au rythme du mouvement que tu leur imposes par l’intermédiaire de la machine. Tu crées à la fois du mouvement et du son, à la manière du chorégraphe et du compositeur. J’écoute le son comme un ensemble de pulsations en résonance avec mes membres, mes os, mes muscles, mes organes parfois.Mettre mon corps en état d’écoute, celui permettant de capter la vibration (souvent électronique dans mon travail), capter cet élément de connexion entre mon corps et l’espace, entre le public et les corps qui bougent. J’aime l’idée de soumettre mon corps à une influence et de construire des formes performatives où je puisse être un corps objet, me laisser guider comme à l’intérieur d’un rituel chamanique, peut être vers la transe.

- Manuel : Je comprends. Le son est d’ailleurs pour moi plus qu’une condition nécessaire à la création, j’aime le son pour ce qu’il est. Comme disait John Cage : «Une musique essaie souvent d’exprimer quelque chose, quand le son se suffit à lui-même et n’a pas besoin de revêtir un quelconque aspect psychologique. Il est là, vous pouvez l’entendre, mais vous ne pouvez ni ne ressentez le besoin de le décrire ou de l’expliquer.»

Interview réalisée par pact, 2016, all rights reserved11

Manuel Scano LarrazàbalToothpicks and other dancers, 2016

Vue d’exposition, «Pantomime», pact56 x 48 cm.

Scan sur papier d’Arches, Edition de 3 © Cerise Doucède, Courtesy pact

12

Pantomime, Galerie pact, Paris, France

Inexorable Acephalous Magnifiicence or How the Shit Hits the Fan, MaRS, Los Angeles, US TRINKI PILINKI, a progect by In Fact and In Fiction, Brescia, Italy

Man Uel Larr Azábal S Can!, Room Galleria, Milan, Italy

Cleo Fariselli/Manuel Larrazábal, CRIPTA747, Turin, Italy

Mirror project n°2, Barriera curated by Emanuele Catellani, Turin, Italy

Ficarra Contemporary Divan, Artistic Director Mauro Cappotto, Ficarra, Italy

Basti che non si sassi in giro, Fondazione per l’Arte, curated by Daniela Bigi, RomeContromichael, Museo dell’Alto Garda Arco in collaboration with MART, a project by Cripta747, Arco, ItalyThe Remains of the Day, Casa Masaccio, curated by Rita Selvaggio, San Giovanni Valdarno, ItalyCorso Aperto, Fondazione Antonio Ratti, curated by Simone Menegoi, Como, Italy

Basti che non si sassi in giro, Fondazione per l’Arte, curated by Daniela Bigi, Rome, ItalyContromichael, Museo dell’Alto Garda Arco in collaboration with MART, a project by CRIPTA747, Arco, ItalyThe Remains of the Day, Casa Masaccio, curated by Rita Selvaggio, San Giovanni Valdarno, ItalyCorso Aperto, Fondazione Antonio Ratti, curated by Simone Menegoi, Como, Italy

RECORD, Fondazione Bevilacqua la Masa, curated by GUM, Piazza San Marco, Venice, ItalyVERSUS XVII, Velan Center, curated by Francesca Referza, Turin, Italy

2011 Artissima Lido, Artissima 18, curated by Perrone, Frosi, Leotta, Turin, ItalyPosso errare, ma non di core passato prossimo e futuro anteriore dell’Italia, GC. AC,curated by Andrea Bruciati, Monfalcone, ItalySuperfluo #1 - Central Park, multi-storey carpark, project by Superfluo, Padua, Italy

selected solo shows

selected group shows

13

20162015

201320122011

20152014

2013

2012

CV manuel scano larrazàbal

Inexorable Acephalous Magnifiicence or How the Shit Hits the Fan, MaRS, Los Angeles, US TRINKI PILINKI, a progect by In Fact and In Fiction, Brescia, Italy

Man Uel Larr Azábal S Can!, Room Galleria, Milan, Italy

Ficarra Contemporary Divan, Artistic Director Mauro Cappotto, Ficarra, Italy

2010 Certo sentimento, curated by Frank Boehm, Turin, ItalyARGONAUTI, ArtVerona, curated by Andrea Bruciati, Verona, ItalySI Sindrome Italiana, Le Magazin, curated by Yves Aupetitallot, Grenoble, FranceAll Strange Away, Neon/campobase, curated by Beniamino Foschini, Bologna, ItalyTITOLO GROSSO, CRIPTA747, Turin, Italy

2009 Il raccolto d’autunno è stato abbondante, Viafarini, curated by Chiara Agnello & Milovan Farronato, Milan, ItalyL’indiano in giardino, project by Alek O. & Santo Tolone in collaboration with Isola Art Center, quartiere Isola, Milan, ItalyTITOLO GROSSO, CRIPTA747, Turin, Italy

1983/1991, lived in Caracas, Venezuela2004/2007, fine Arts Degree at Accademia di Belle Arti di Brera, Milan, Italy2010, workshop, with Peter Friedl, Fondazione Spinola Banna per l’Arte, Turin, Italy2011, workshop, with The Otolith Group, Fondazione Spinola Banna per l’Arte, Turin, Italy2011, workshop, with Andrea Viliani, Fondazione Spinola Banna per l’Arte, Turin, Italy2011, solid Void, with Roberto Cuoghi and Gian Antonio Gilli, Progetto Diogene, Turin, Italy2014, workshop, with Tacita Dean, XX CSAV, Fondazzione Ratti2015, Ficarra Contemporary Divan, Artistic Director Mauro Cappotto, Ficarra, Italy

From 2004 to 2010, core member of the Isola Art Center project.From 2007 to 2010, core member of the Museo aero solar project.From 2007 to 2009, performer of the Above the Tree project, Marco Bernacchia’s band

education / workshops

projects

14

2015, Acefalo Magnifico, Intergalattico e Variopinto, In Fact and in Fiction Publishing2014, Eyelid Reports, Fondazione Antonio Ratti, edit by Mousse Publishing2013, Man uel Larr aza bal S can o, La rappresentazione del vuoto, art text picsSpeciale pittuta, Flash Art2012, NI DIEU NI MAÎTRE #1, catalog2011, ”Minimalismo Geometrico per Alieni”, domus-web, Vincenzo Latronico,Carte Bianche #4, catalog of the exhibition ‘104 giorni - 5 ore - 32 minuti’2010, “Spendida Forma”, Internazionale, N°876, Jean-Max Colard e Judicäel Lavrador“Ritratto dell’artista da giovane”, Flash Art N¡289, Andrea BruciatiOn Stage – Argonauti, in ArtVerona, Andrea Bruciati,ALL STRANGE AWAY, publication, Beniamino Foschini,Preso da un Ratto, interview, Riccardo Beretta, Flash Art N°286Talent Hunter, interview on Exibart Onpaper, N°65, Daniele Perra,2009, YOUNG…issimi!, interview on Flash Art online, Francesco Scasciamacchia,“Il raccolto d’autunno è stato abbondante” edit by Mousse Publishing,Chiara Agnello, Milovan Farronato

publications / presse