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HAL Id: dumas-02389360 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02389360 Submitted on 2 Dec 2019 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Endométriose et alimentation Manon Ubaldo To cite this version: Manon Ubaldo. Endométriose et alimentation. Gynécologie et obstétrique. 2019. dumas-02389360

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HAL Id: dumas-02389360https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02389360

Submitted on 2 Dec 2019

HAL is a multi-disciplinary open accessarchive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come fromteaching and research institutions in France orabroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documentsscientifiques de niveau recherche, publiés ou non,émanant des établissements d’enseignement et derecherche français ou étrangers, des laboratoirespublics ou privés.

Endométriose et alimentationManon Ubaldo

To cite this version:

Manon Ubaldo. Endométriose et alimentation. Gynécologie et obstétrique. 2019. �dumas-02389360�

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Ecole de Maïeutique

ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION Revue de la littérature

Présenté et publiquement soutenu

Le 3 septembre 2019

Par

UBALDO Manon

Née le 16 avril 1994

Pour l’obtention du Diplôme d’Etat de Sage-Femme Année universitaire 2018/2019

Membres du jury :

- Boissier Estelle, sage-femme enseignante

- Denisot-Boisis Sandy, sage-femme au centre hospitalier de Martigues

- Pivano Audrey, gynécologue-obstétricien, praticien hospitalier à l’hôpital de la Conception, directrice de mémoire

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AIX MARSEILLE UNIVERSITE

Ecole de Maïeutique

ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION Revue de la littérature

UBALDO Manon

Née le 16 avril 1994

Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’état de Sage-

Femme

Année universitaire 2018-2019

Validation 1ère session 2019 : oui □ non □

Mention : Félicitations du Jury □

Très bien □

Bien □

Assez bien □

Passable □

Validation 2ème session 2019 : oui □ non □ Mention :

Visa et tampon de l’école

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ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION

Revue de la littérature

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REMERCIEMENTS

J’adresse mes sincères remerciements à toutes les personnes ayant participé à

l’élaboration de ce mémoire.

A ma directrice de mémoire, le Dr Audrey Pivano pour ses conseils et sa bienveillance.

A l’équipe de l’école de maïeutique, pour m’avoir guidée, en particulier ces deux

dernières années.

A ma famille : mes parents, mon frère et mes grands-parents, à mes amis de longue

date, et à tous les autres, pour avoir su me soutenir et m’encourager pendant toutes ces

années d’étude.

A Yoann, pour me supporter dans tous les sens du terme, et faire preuve d’autant de

patience envers moi.

Enfin, à Coline, Eloïse, Pauline et Maïlys, pour leur folie, sans laquelle ces dernières

années n’auraient pas eu le même goût.

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SOMMAIRE

Introduction……………………………………………………………..……………………….8

Matériels et méthode…………………………………………………………………………10

Résultats……………………………………………………………………………….………12

Analyse et discussion…………………………………………………………………...……18

Conclusion……………………………………………………………………………………..22

Bibliographie…………………………………………………………………………………..23

Annexes………………………………………………………………………………………..26

Glossaire……………………………………………………………………………………….36

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Endométriose et consommation de fruits et légumes………………………13

Tableau 2 : Endométriose et consommation de protéines animales……………………14

Tableau 3 : Endométriose et consommation de produits laitiers et vitamine D…….….15

Tableau 4 : Endométriose et consommation de café…………………………………..…16

Tableau 5 : Endométriose et régime sans gluten…………………………………………16

Tableau 6 : Endométriose et apports nutritionnels en vitamine A, B, C, E et régime

antioxydant………………………………………………………………………………….…17

Tableau 7 : Endométriose et apports nutritionnels lipidiques……………………………18

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8

Introduction à l’étude

L’endométriose est une pathologie gynécologique définie histologiquement par la

localisation ectopique de glandes ou de stroma endométrial. [1,2,3]

La prévalence de l’endométriose n’est pas connue en population générale. En revanche,

elle est estimée à plus de 33 % chez les patientes présentant des algies pelviennes

aigües. [2]

Il existe plusieurs formes d’endométriose : l’endométriose superficielle, l’endométriose

profonde et l’endométriome ovarien. L’endométriose superficielle est définie par des

lésions limitées à la surface du péritoine. Les lésions de l’endométriose profonde sont

quant à elles situées à plus de cinq millimètres sous la surface du péritoine, et intéressent

principalement les ligaments utéro-sacrés, l’utérus, le cul-de-sac vaginal postérieur, la

vessie, le rectum… Enfin, l’endométriome ovarien est caractérisé par un kyste

endométriosique de l’ovaire. [1-2]

Il est possible de retrouver chez une même patiente ces différentes formes anatomo-

cliniques. [1-2]

Les principaux symptômes sont la douleur et l’infertilité.

La douleur, chronique, se manifeste de différentes manières : dysménorrhées,

dyspareunies profondes, douleurs à recrudescence cataméniale lors de la miction ou de

la défécation… Altérant la qualité de vie des patientes du fait de leur intensité, elles sont

cependant inconstantes. [1-2]

A l’instar du plan douloureux, l’endométriose n’entraine pas obligatoirement une

infertilité. Il est donc possible de rencontrer des patientes fertiles ne présentant aucune

douleur. [1-2]

S’ils sont inconstants, ce sont néanmoins le tableau douloureux et l’infertilité qui vont

constituer les signes d’appel menant au diagnostic de l’endométriose, ce qui implique

qu’il existe une part inconnue de patientes totalement asymptomatique. [3]

L’examen clinique pelvien et l’échographie font partie des moyens diagnostiques de

première ligne. En deuxième ligne, l’échographie par voie transvaginale et l’IRM

pelvienne sont recommandées, mais c’est la coelioscopie qui permet d’établir le

diagnostic de manière certaine. Celle-ci est indiquée principalement en cas d’infertilité

ou d’algies pelviennes très importantes, en prévision de résection des lésions. [3]

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9

Il existe plusieurs théories concernant la physiopathologie de l’endométriose. La plus

ancienne et la plus reconnue concerne le flux rétrograde, selon laquelle une partie des

menstruations est refoulée vers la cavité abdominale au moyen de la perméabilité

tubaire. Des cellules endométriales vont alors pouvoir s’y implanter, se développer et se

comporter de la même manière que dans l’utérus. Cette théorie est la seule qui explique

les localisations préférentielles des lésions, notamment le cul-de-sac de Douglas, point

le plus déclive de la cavité abdominale. De plus, des cycles menstruels courts, une

ménarche précoce, des menstruations abondantes, qui sont autant de facteurs de risque

de développer une endométriose, viennent conforter le bien-fondé de l’hypothèse de

régurgitation. D’autres théories ont été élaborées mais, expliquant des localisations

exceptionnelles de lésions et donc très rares, elles ne seront pas développées ici. [1]

En plus de ces théories physiopathologiques, il est admis que l’endométriose est une

pathologie multifactorielle. Des éléments inflammatoires, hormonaux, génétiques et

immunologiques sont supposés jouer un rôle dans l’implantation et la croissance des

lésions. Des composantes environnementales peuvent modifier ces facteurs, influençant

à leur tour les manifestations de l’endométriose. [1]

L’alimentation, élément environnemental, joue un rôle dans de nombreuses pathologies

hormono-dépendantes telles que le diabète, certains cancers, ainsi que des pathologies

inflammatoires, notamment les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Des recommandations ont été élaborées afin d’améliorer la prise en charge de ces

patients. [4]

Au vu de tous ces éléments, et en retenant que l’endométriose est une pathologie liée à

des composantes hormonales et inflammatoires, il parait pertinent de se poser la

question suivante :

« En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur l’endométriose ? »

L’objectif de cette étude est de fournir l’état actuel des connaissances sur l’influence de

l’alimentation sur l’endométriose.

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10

Matériels et méthode

Afin de répondre à la question de recherche, une revue de la littérature a été réalisée

grâce à la base de données PubMed.

Trois mots-clés ont été identifiés grâce au MeSH (Medical Subject Headings) :

« endometriosis », « food » et « diet ».

L’équation de recherche utilisée pour interroger la base de données a été la suivante :

(diet OR food) AND endometriosis.

Les critères d’inclusion retenus étaient :

- Etudes portant sur l’endométriose et l’alimentation

- Articles publiés en anglais ou en français

- Etudes sur l’humain

- Publications datant des dix dernières années

Les critères de non-inclusion étaient :

- Publications datant de plus de 10 ans

- Articles publiés dans d’autres langues que celles citées précédemment

- Etudes portant sur des aliments génétiquement modifiés

- Etudes portant sur les pesticides et autres perturbateurs endocriniens retrouvés

dans certains aliments

- Etudes portant sur les compléments alimentaires

Lors de l’étape de sélection, les articles ont été retenus après lecture du titre, du résumé

et de la méthodologie, à l’aide d’une grille de sélection issue du guide d’analyse de la

littérature et gradation des recommandations de l’Agence Nationale d’Accréditation et

d’Evaluation en Santé (ANAES) [5].

Afin de permettre une meilleure visualisation, les démarches effectuées ont été

transposées sous la forme du diagramme de flux suivant :

Page 12: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

11

Au total, 10 articles ont été analysés selon une lecture critique. Pour chaque article, ont

été relevés :

- Le nom de l’auteur principal, l’année de publication, le nom de la revue

- Le ou les objectifs de l’étude

- Le type d’étude menée ainsi que le protocole d’étude et les caractéristiques de

la population

- Les critères de jugement principaux

- Les principaux résultats

- Les principaux biais et limites de l’étude

- Les conclusions des auteurs

Afin de s’assurer de la fiabilité des études, il a été évalué, pour chaque article, le niveau

de preuve, sur la base des recommandations de l’ANAES. [5]

L’un des articles inclus dans l’étude était une méta-analyse. Compte tenu qu’il ne s’agit

pas d’une méta-analyse d’essai randomisés, le niveau de preuve était impossible à

attribuer selon l’ANAES. Le facteur d’impact de la revue dans laquelle cette étude a été

publiée a été relevé grâce au Journal Citation Reports.

Lecture du résumé

Lecture du titre

Lecture de la méthodologie

(Diet OR Food) AND Endometriosis

n = 261

Reste 38 articles

Reste 13 articles

n = 10 articles

223 articles exclus

25 articles exclus

3 articles exclus

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12

Résultats

Après interrogation de la base de données, 261 résultats ont été obtenus. La lecture du

titre a permis d’exclure 223 articles. Après lecture du résumé et de la méthodologie, 25

et 3 articles ont été respectivement exclus.

A l’issue de cette étape de sélection, 10 articles ont été soumis à une lecture critique, à

l’aide de grilles répertoriées en annexe.

Cinq études de cohorte prospective, une méta-analyse, et quatre études cas-témoins

ont été inclues à l’étude.

Afin de permettre une meilleure visibilité, les résultats ont été présentés sous forme de

tableaux comparatifs classés par catégorie d’aliments ou nutriments.

Page 14: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

12

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18

Analyse et discussion

Biais et limites de l’étude

Avant de discuter des résultats de l’étude, il parait important d’en exposer les biais et les

limites.

Premièrement, peu d’études ont été incluses à ce travail, du fait du peu de données

disponibles sur le sujet. Cependant, la moitié des études avaient un niveau de preuve

égal à 2, et se basaient sur des populations de taille importante, issues d’une même

cohorte, composée d’infirmières américaines ayant participé à la Nurse’s Health Study

II (NHSII). Ces femmes ont été suivies grâce à des questionnaires de fréquence

alimentaire tous les 4 ans, ainsi que des questionnaires les interrogeant à propos de

données anthropométriques, permettant d’identifier de possibles facteurs de confusion.

Outre les niveaux de preuve, le facteur d’impact, même s’il ne peut présumer de façon

certaine de la validité d’un article, permet tout de même de donner un indice important

sur la crédibilité de la revue dans laquelle il a été publié.

Le diagnostic de l’endométriose est un élément important à prendre en compte. En effet,

à l’exception des études de Chiaffarino [11] et Marziali [12], toutes les patientes inclues

dans un groupe porteur d’endométriose avaient bénéficié d’un diagnostic

laparoscopique, permettant d’éviter les faux positifs. L’étude de Mier-Cabrera [14]

permettait d’éviter les faux négatifs dans le groupe témoin grâce au recrutement des

patientes de ce groupe après une chirurgie pour ligation tubaire. De ce fait l’absence de

lésion était vérifiée objectivement avant d’inclure les patientes à l’étude.

Deuxièmement, les articles sélectionnés ne prennent volontairement pas en compte

l’influence éventuelle des pesticides, OGM, perturbateurs endocriniens etc… sur

l’endométriose, car il a été considéré qu’il s’agissait d’un sujet différent, répondant à une

autre problématique. Il en va de même pour les suppléments alimentaires, qui n’ont pas

été traités non plus.

Les biais auxquels a été confrontée cette revue de la littérature sont d’une part le biais

linguistique, la totalité des articles sélectionnés étant en anglais, et d’autre part le biais

Medline, du fait qu’une seule base de données ait été interrogée.

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19

Discussion

• Endométriose et consommation de fruits et légumes

Selon l’étude de cohorte de Harris et al. [6], une consommation totale en fruits et légumes

accrue diminue le risque d’endométriose, et particulièrement la consommation

d’agrumes. Les études de Trabert [7] et Savaris et al. [8] ne partagent pas ces résultats,

mais il est important de noter que ces deux études ont niveau de preuve inférieur. De

plus, dans l’étude de Savaris et al., le critère de jugement principal n’est pas un calcul

du risque relatif d’endométriose mais une comparaison entre les groupes cas et témoin.

Un autre point important à soulever réside dans le fait que la consommation de légumes

crucifères (choux, brocolis, rutabaga…) augmente le risque d’endométriose selon l’étude

de Harris et al. Cette augmentation pourrait être liée au fait que ces aliments ont

tendance à fermenter et provoquer des douleurs abdominales, qui peuvent s’apparenter

aux symptômes de l’endométriose [1]. Ceci induirait donc une plus grande incidence du

diagnostic, sans augmenter l’incidence de l’endométriose, ce qui peut constituer un biais.

• Endométriose et consommation de protéines animales

L’étude de Yamamoto et al. [9] suggère qu’un apport accru en viande rouge et en volaille

serait à l’origine d’une augmentation du risque d’endométriose. La consommation de

viande rouge serait à l’origine d’une diminution de la concentration de la Sex Hormone

Binding Globulin (SHBG) et d’une augmentation du taux d’œstrogènes, ce qui concorde

avec le fait que l’endométriose est une maladie oestrogéno-dépendante. [1] Aucun article

n’a été trouvé pour explorer le lien entre endométriose et SHBG.

Là encore, les résultats de l’étude de Trabert et al. [7] ne sont pas identiques et ne

démontrent pas d’association.

• Endométriose et consommation de produits laitiers

Les études de Harris et al [10] Trabert et al. [] s’accordent sur le fait que l’accroissement

de la consommation totale de produits laitiers est associé à une diminution de

l’endométriose. L’apport en calcium et le taux sanguin de vitamine D, largement associés

à ces produits, sont en corrélation avec le résultat des produits laitiers totaux.

• Endométriose et consommation de café

La méta-analyse de Chiaffarino et al. [11] n’a pas trouvé de relation significative entre

consommation de café et risque d’endométriose.

Page 22: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

20

• Endométriose et régime sans gluten

Selon Marziali et al. [12], un régime sans gluten associé à un traitement médicamenteux

peut diminuer les symptômes douloureux de l’endométriose. Cela s’apparente au

processus inflammatoire mis en jeu dans la maladie cœliaque [16], ce qui laisse supposer

que le gluten accroit l’inflammation responsable des douleurs liées aux lésions

endométriosiques.

• Endométriose et apports nutritionnels vitaminiques

L’étude de Darling et al. [13] met en évidence une diminution du risque relatif

d’endométriose pour des apports accrus en vitamine B1, B9, C et E. L’étude de Savaris

et al. [8] est en accord avec ce résultat pour la vitamine B1.

Ces résultats sont corroborés par l’étude de Mier-Cabrera et al. [14], selon laquelle les

femmes souffrant d’endométriose auraient des apports moindre en vitamine C et E, ainsi

qu’en vitamine A, zinc et cuivre.

Selon la même étude, l’application d’un régime enrichi en vitamines par l’apport accru

de fruits, légumes et graines, permet de diminuer les marqueurs du stress oxydatif et

d’augmenter les marqueurs antioxydants. Ceci met en évidence la relation entre le stress

oxydatif et l’apparition ainsi que la progression de l’endométriose, mentionnée dans une

étude prospective réalisée en 2017. [17] La voie de pathogenèse proposée consiste en

une cascade de réactions reliant le stress oxydatif à l’augmentation de la fibrose. Par

conséquent, il est possible d’envisager qu’un régime alimentaire riche en vitamines

permet de diminuer la fibrose dans les lésions endométriosiques.

• Endométriose et apports nutritionnels lipidiques

Selon Missmer et al. [14], une consommation accrue en graisses animales, et plus

particulièrement de l’acide palmitique, principal nutriment présent dans ce type

de graisse, est corrélée à une augmentation du risque relatif d’endométriose. Il

en va de même pour les acides gras insaturés « trans ». Ces acides gras sont à

différencier des acides gras « cis », ces appellations faisant référence aux deux

formes géométriques que peut prendre une molécule d’acide gras en fonction de

la disposition des atomes. Les acides gras trans sont principalement retrouvés

dans les produits animaux : viande, lait et produits laitiers. [18]

Toujours selon Missmer et al., l’apport accru en acides gras oméga 3 poly-instaturés à

longue chaine est associé à une diminution du risque relatif d’endométriose. Ce résultat

Page 23: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

21

rejoint celui de l’étude de Savaris et al [8], selon laquelle les femmes non atteintes

d’endométriose consommeraient plus d’acide gras poly-insaturés que l’autre groupe. Ce

type d’acide gras est surtout retrouvé dans les huiles végétales, le thon et les poissons

noirs.

L’étude de Trabert et al. [7] démontre une diminution du risque pour tous types d’acides

gras confondus, là où Missmer et al. ne retrouvait pas d’association particulière, avec

une étude dont le niveau de preuve est supérieur.

Les graisses issues de la viande et des produits laitiers auraient donc tendance à

augmenter le risque relatif d’endométriose, tandis que les graisses végétales ou issues

de poissons auraient une visée protectrice.

Page 24: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

22

Conclusion

Ce mémoire est parti de ce raisonnement : l’endométriose étant une pathologie sous-

tendue par des composantes hormonales et inflammatoires, peut-elle être influencée par

l’alimentation, sachant que cette dernière joue un rôle dans plusieurs autres pathologies

présentant ces mêmes composantes ? La question de recherche à laquelle ce travail a

tenté de répondre était « En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur

l’endométriose ? »

La plupart des études inclues dans cette revue de la littérature étudiaient le risque relatif

d’endométriose en fonction d’une catégorie d’aliment ou de nutriment donnée.

Le risque d’endométriose serait diminué par une consommation accrue en légumes,

fruits, acides gras insaturés, produits laitiers, et vitamines A, B1, B9, C et E.

En revanche, la consommation de viande rouge et volaille, d’acides gras trans-insaturés,

et de graisses issues de la viande ainsi que des produits laitiers serait à l’origine d’une

augmentation du risque d’endométriose.

Le gluten augmenterait les douleurs pelviennes de l’endométriose profonde.

L’alimentation influence donc l’endométriose de plusieurs manières, en fonction des

types d’aliments et nutriments étudiés.

Approfondir ces connaissances grâce à la réalisation de nouvelles études pourrait

permettre de mieux comprendre les relations qui unissent l’endométriose et alimentation

afin d’élaborer, pourquoi pas, des recommandations diététiques, dans le but d’améliorer

la prise en charge de l’endométriose.

Page 25: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

23

Bibliographie

[1] Borghese B et al. Définition, description, formes anatomo-cliniques, pathogenèse et

histoire naturelle de l’endométriose, RPC Endométriose CNGOF-HAS. Gynécologie

Obstétrique Fertilité et Sénologie (2018)

[2] Collinet P et al. Prise en charge de l’endométriose : recommandations pour la

pratique clinique CNGOF-HAS (texte court). Gynécologie Obstétrique Fertilité et

Sénologie (2018)

[3] Fauconnier A et al. Epidémiologie et stratégie diagnostique, RPC Endométriose

CNGOF-HAS. Gynécologie Obstétrique Fertilité et Sénologie. Mars 2018 (46):223-230

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Page 26: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

24

[13] Darling AM et al. A prospective cohort study of Vitamins B, C, E, and multivitamin

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consulté le 01/08/2019

Page 27: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

25

ANNEXES

Annexe I : Women with endometriosis improved their peripheral antioxydant markers

after the application of a hight antioxydant diet

Annexe II : A prospective cohort study of dietary fat consumption and endometriosis

risk

Annexe III : Nutrient intake, anthropometric data and correlations with the systemic

antioxydant capacity of women with pelvic endometriosis

Annexe IV : Diet and risk of endometriosis in a population-based case– control study

Annexe V : Dairy-food, calcium, magnesium and vitamin D intake and endometriosis :

a prospective cohort study

Annexe VI : Coffee and cafeine intake and risk of endometriosis : a meta-analysis

Annexe VII : Rôle of gluten free diet in the management of chronic pelvic pain of deep

infiltranting endometriosis

Annexe VIII : A prospective cohort study of vitamines B, C, E, and multivitamin intake

and endometriosis

Annexe IX : A prospective cohort study of meat and fish consumption and

endometriosis risk

Annexe X : Fruit and vegetable consumption and risk of endometriosis

Page 28: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

26

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N.

Seu

ls les a

pp

ort

s e

n

vit

am

ine E

et le

zin

c

éta

ient

infé

rie

urs

aux

taux journ

alie

rs

recom

ma

ndés

Aprè

s 3

mois

de r

égim

e

riche e

n a

ntioxyda

nts

, il

est à n

ote

r :

- U

ne a

ugm

enta

tion d

es

concentr

ations

pla

sm

atiques e

n

vitam

ine e

t e

n

en

zym

es

antioxyd

ante

s

(su

pe

roxyd

e d

ism

uta

se

, g

luta

thio

ne

pe

roxyda

se

) -

Une d

imin

ution d

es

marq

ueurs

de s

tress

oxyda

tif

(ma

lon

dia

lde

hyd

e,

hyd

rop

ero

xyd

es lip

ique

s)

Ces p

nom

ènes n

e

sont pas r

etr

ou

vés d

ans

le g

roup

e tém

oin

Aucun b

iais

n’a

été

re

levé d

ans

cette é

tude

3

Les p

atie

nte

s

atte

inte

s

d’e

ndom

étr

iose

ont u

n a

pport

en

antioxyd

ants

plu

s f

aib

le q

ue

le

s f

em

mes n

on

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inte

s

Aprè

s la m

ise

en p

lace d

’un

régim

e r

iche e

n

antioxyd

ants

che

z d

es

patiente

s

pré

senta

nt u

ne

endom

étr

iose,

es m

arq

ueurs

de s

tress

oxyda

tif

dim

inuent,

et

les

marq

ueurs

antioxyd

ants

sont au

gm

enté

s.

An

ne

xe I

: W

om

en w

ith e

ndom

etr

iosis

im

pro

ved t

he

ir p

erip

hera

l an

tioxyd

ant m

ark

ers

aft

er

the a

pplic

ation o

f a h

ight

antioxyda

nt d

iet

Page 29: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

27

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

L

imit

es

Niv

eau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Mis

sm

er

2010

H

um

an

Repro

ductio

n

Evalu

er

la

rela

tion e

ntr

e

la

consom

mation

de g

rais

ses

alim

en

tair

es

et

l'end

om

étr

iose

confirm

ée p

ar

lap

aro

scopie

Etu

de d

e c

oh

ort

e

pro

sp

ecti

ve

(N

HS

II)

n =

70 7

09

Q

uestio

nna

ire d

e

fréquence a

limenta

ire

en

1991

, 19

95,

199

9

Calc

ul des a

pp

ort

s

nutr

itio

nne

ls e

n g

rais

se

grâ

ce à

la c

om

positio

n d

es

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ents

du d

ép

art

em

ent

de l’a

griculture

des E

tats

-U

nis

C

ritè

res d

’exclu

sio

n :

-

Dia

gnostic n

on

lap

aro

scopiq

ue

-

Dia

gnostic

d’e

ndom

étr

iose,

hysté

recto

mie

ou

infe

rtili

té <

199

1

- M

éno

pa

use

- A

pp

ort

s a

limenta

ires

non p

lausib

les

Exam

en d

u d

ossie

r m

édic

al pour

limiter

les

bia

is d

ans l’a

uto

-décla

ratio

n d

es p

atien

tes,

nota

mm

ent dia

gnostic d

e

l’endom

étr

iose,

infe

rtili

té…

Ris

que

rela

tif

d’e

ndom

étr

iose

dia

gnostiqu

ée

par

lap

aro

scopie

en f

onctio

n d

e

l’apport

alim

enta

ire e

n

gra

isses

N =

119

9 c

as d

’end

om

étr

iose

confirm

ée p

ar

laparo

scop

ie

La c

onsom

mation to

tale

de

m

atière

s g

rasses n

’est p

as

associé

e à

un r

isque

d’e

ndom

étr

iose

Augm

enta

tion d

u r

isque

d’e

ndom

étr

iose

de 2

0%

avec u

ne

consom

mation im

port

ante

de

toute

s g

rais

ses

an

ima

les

confo

ndues p

ar

rap

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à u

ne

consom

mation f

aib

le

Augm

enta

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u r

isque a

vec u

ne

consom

mation d

’acid

e p

alm

itiq

ue

(princip

al com

posant d

es g

rais

ses

anim

ale

s)

A

pp

ort

éle

vé e

n g

rais

se

s t

ran

s-

insatu

rée

s ➔

ris

que

d’e

ndom

étr

iose s

up

érie

ur

de 4

8%

par

rapp

ort

à u

ne

consom

mation

faib

le (

alim

ents

frits

, m

arg

arine)

La c

onsom

mation d

’acid

es

gra

s

om

ég

a-3

à l

on

gu

e c

haîn

e e

st

associé

e à

un r

isque

d’e

ndom

étr

iose d

imin

ué d

e 2

2%

par

rapp

ort

à u

ne

faib

le

consom

mation (

pré

sents

dans

vin

aig

rett

es, th

on

, p

ois

so

ns

n

oir

s)

Possib

les

err

eurs

de

décla

ratio

n

dans les

réponses a

ux

questionn

aires

2

Il e

xis

te u

n lie

n

entr

e

consom

mation

de g

rais

ses e

t endom

étr

iose,

ce q

ui pe

ut

repré

sente

r un

risque

modifia

ble

d’a

ppari

tion

d’e

ndom

étr

iose

An

nexe I

I :

A p

rospective c

ohort

stu

dy o

f d

ieta

ry f

at consum

ption a

nd e

nd

om

etr

iosis

ris

k

Page 30: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

28

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

L

imit

es

Niv

eau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Sa

varis

2011

E

uro

pean

Journ

al of

Obste

tric

s

and

Gyneco

log

y

and

repro

ductive

bio

log

y

Exam

iner

si le

s

fem

mes

atte

inte

s

d’e

ndom

étr

iose

pré

sente

nt

cert

ain

es

part

icu

larité

s

nutr

itio

nne

lles

associé

es à

l’a

pport

en

nutr

iments

ou

à d

es d

onn

ées

anth

ropo-

métr

iques e

t si

cette d

iffé

rence

est associé

e à

une r

éduction

de la c

ap

acité

systé

miq

ue e

n

antioxyd

ants

Etu

de c

as

-tém

oin

s

n =

45 p

atiente

s issues d

’une

clin

iqu

e a

mbula

toire a

u B

résil

Un g

rou

pe d

e f

em

mes a

ttein

tes

d’e

ndom

étr

iose c

onfirm

ée p

ar

lap

aro

scopie

(n =

25

) U

n g

rou

pe d

e f

em

mes s

ans

endom

étr

iose,

dou

leurs

pelv

ienn

es

ou a

utr

e p

ath

olo

gie

gynéco

log

iqu

e

(n =

20)

Evalu

ation d

es a

pport

s

nutr

itio

nne

ls : r

ep

ort

de

tou

t ce q

ue

le

s p

atie

nte

s o

nt b

u e

t m

angé

pend

ant

24 h

eure

s,

3 f

ois

par

sem

ain

e

Ana

lyse

des d

on

nées p

ar

Die

tWin

® p

our

déte

rmin

er

les

apport

s e

n n

utr

iment de c

haque

patiente

D

onn

ées a

nth

rop

om

étr

ique

s :

Calc

ul de

nsité

corp

ore

lle e

t pourc

enta

ge

de g

rais

se p

ar

pré

lèvem

ent de

tis

su g

rais

seux,

calc

ul de l’IM

C e

t de

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ppo

rt

nutr

itio

nne

l conse

illé p

our

chaqu

e

patiente

E

valu

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e la c

apacité

antioxyd

ante

: m

esure

de la

concentr

ation

sang

uin

e to

tale

en

thio

l

App

ort

s

nutr

itio

nne

ls

exprim

és e

n

pourc

enta

ge

dans les d

eux

gro

up

es

Calc

ul du

p

Afin d

’éva

luer

l’hété

rogén

éité

des r

ésultats

App

ort

tota

l de c

alo

ries

par

jour

supéri

eur

dans

le g

roup

e e

ndom

étr

iose

Dans le g

roupe

endom

étr

iose

:

- C

onsom

mation a

ccru

e

de f

ibre

s, d

e v

itam

ine

B

1

- C

oncentr

ation

sangu

ine e

n t

hio

l plu

s

éle

e

Dans le g

roupe

de

fem

mes n

on a

ttein

tes

d’e

ndom

étr

iose

:

- C

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mation a

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e

d’a

cid

e g

ras

po

ly-

insatu

rés

P

as d

e d

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rence e

ntr

e

les g

rou

pes a

u r

eg

ard

des d

onné

es

anth

ropom

étr

iques

Pas d

e c

orr

éla

tio

n e

ntr

e

les a

pport

s e

n

nutr

iments

antioxyd

ants

et la

concen

tration d

e

thio

l d

ans les 2

gro

up

es

Possib

les

err

eurs

de

décla

ratio

n

dans les

réponses a

ux

questionn

aires

Pas

d’in

dic

ation

concern

ant

la

duré

e d

e

l’éva

luation d

u

régim

e, ce q

ui

peut

am

ener

à

s’in

terr

oger

sur

la

puis

sance d

e

l’étu

de

3

L’a

pport

en

nutr

iment est

sim

ilaire c

he

z les

fem

mes a

ttein

tes

d’e

ndom

étr

iose e

t le

s f

em

mes n

on

atte

inte

s,

à la

diffé

rence d

’un

apport

en f

ibre

plu

s

éle

vé d

ans le

gro

up

e d

es c

as e

t un a

pport

en a

cid

es

gra

s p

oly

insatu

rés

accru

dans le

gro

up

e tém

oin

Les c

apacités

antioxyd

ante

s s

ont

réduites c

he

z les

fem

mes a

ttein

tes

d’e

ndom

étr

iose,

sans q

ue c

ela

so

it

lié à

l’a

pport

en

nutr

iments

An

ne

xe I

II :

Nutr

ien

t in

take, anth

ropom

etr

ic d

ata

an

d c

orr

ela

tions w

ith

the

syste

mic

antioxyd

ant ca

pacity o

f w

om

en w

ith p

elv

ic e

nd

om

etr

iosis

Page 31: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

29

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

L

imit

es

Niv

eau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Tra

bert

2011

B

ritish

Journ

al of

Nutr

itio

n

Etu

die

r le

le

du r

ég

ime

alim

enta

ire e

n

tant

que

facte

ur

de

risque p

our

l'end

om

étr

iose

dans u

ne

étu

de c

as-

contr

ôle

basé

e

sur

la

popu

latio

n

menée a

uprè

s

de f

em

mes

am

éricain

es

Etu

de c

as

-tém

oin

s

n =

968

G

roupe e

nd

om

étr

iose

confirm

ée p

ar

voie

chirurg

ica

le

(n =

291

) G

roupe s

ans e

nd

om

étr

iose

(n =

677

) C

ritè

res d

’exclu

sio

n:

- H

ysté

recto

mie

-

Ovariecto

mie

bila

téra

le

- D

iag

nostic d

’end

om

étr

iose

non lap

aro

scopiq

ue

-

App

ort

s n

on

pla

usib

les

Questio

nna

ire d

e f

réque

nce

alim

enta

ire r

em

pli

par

les 2

gro

up

es

Calc

ul des a

pp

ort

s

quotid

iens m

oyens p

our

chaque

gro

upe d

es

caté

gori

es s

uiv

ante

s : f

ruits,

lég

um

es, pro

duits laitie

rs,

via

nd

e r

ou

ge,

pois

sons g

ras,

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on g

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uits d

e

mer,

vola

ille

Ris

que

rela

tif

d’e

ndom

étr

iose

en f

onctio

n d

es

diffé

rente

s

expositio

ns

alim

enta

ires

Augm

enta

tion t

ota

le d

e

gra

isse =

ris

que

d’e

ndom

étr

iose p

lus f

aib

le

Ris

que

d’e

nd

om

étr

iose

plu

s f

aib

le :

-

Consom

mation a

ccru

e

d’A

G s

atu

rés

, m

on

o

insatu

rés

et

tran

s

Ris

que

accru

d’e

ndom

étr

iose

:

- C

onsom

mation a

ccru

e

de p

rod

uit

s l

ait

iers

P

as d

’associa

tio

n :

-

Vit

am

ine

D

- L

ég

um

es

-

Via

nd

e r

ou

ge

Possib

les

err

eurs

de

décla

ratio

n

dans les

réponses a

ux

questionn

aires

Possib

les

changem

ents

dans

l’alim

enta

tion

des c

as a

prè

s

l’anno

nce d

u

dia

gnostic, ce

qui peu

t am

ener

à

bia

iser

les

associa

tions

pour

cert

ain

s

alim

ents

3

Le r

isqu

e

d’e

ndom

étr

iose e

st

plu

s f

aib

le a

vec la

consom

mation d

e

gra

isses

alim

enta

ires e

t d

e

pro

du

its laitie

rs

Le r

isqu

e e

st

accru

avec le β

-caro

tène

et l’a

ugm

enta

tio

n

du n

om

bre

de

port

ions d

e f

ruits

par

jour

An

ne

xe I

V :

Die

t and

ris

k o

f endom

etr

iosis

in a

po

pu

lation

-based c

ase

– c

ontr

ol stu

dy

Page 32: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

30

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

Cri

tère

s d

e

jug

em

en

t p

rin

cip

au

x

Pri

nc

ipau

x

résu

ltats

B

iais

- L

imit

es

N

iveau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Harr

is H

R

2013

A

merican

Journ

al of

Epid

em

iolo

gy

Exam

iner

si la

consom

mation

de p

rodu

its

laitie

rs e

t élé

ments

nutr

itifs

concentr

és

dans c

es

pro

du

its

(calc

ium

, vitam

ine D

, m

agnésiu

m e

t phosph

ore

) et

les

concentr

ations

pla

sm

atiques

pré

dic

tives d

e

vitam

ine D

est

associé

e à

un

e

endom

étr

iose

confirm

ée p

ar

lap

aro

scopie

Etu

de d

e c

oh

ort

e

pro

sp

ecti

ve

(N

HS

II)

Critè

res d

’exclu

sio

n :

-

Dia

gnostic n

on

lap

aro

scopiq

ue

-

Dia

gnostic

d’e

ndom

étr

iose,

hysté

recto

mie

ou infe

rtili

< 1

991

-

Méno

pa

use

- A

pp

ort

s a

limenta

ires n

on

pla

usib

les

n =

70 5

56

Q

uestio

nna

ire d

e f

réque

nce

alim

enta

ire e

n 1

991,

199

5,

1999

et

200

3

Calc

ul des a

pp

ort

s

nutr

itio

nne

ls e

n n

utr

iments

grâ

ce à

la c

om

positio

n d

es

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ents

à l’a

ide d

es

donn

ées d

e c

om

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n d

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ents

du D

ép

art

em

ent d

e

l’agricu

lture

des É

tats

-Un

is

Calc

ul du

taux p

lasm

atiqu

e

pré

dic

tif

de v

itam

ine D

grâ

ce

à u

n m

odèle

de p

révis

ion

éla

boré

à p

art

ir d

e 1

498

patients

de la N

HS

II

Ris

que

rela

tif

d’e

ndom

étr

iose

dia

gnostiqu

ée

par

lap

aro

scopie

en f

onctio

n d

e

la

consom

mation

de p

rodu

its

laitie

rs,

calc

ium

, vitam

ine D

, m

agnésiu

m e

t phosph

ore

R

isque

rela

tif

d’e

ndom

étr

iose

en f

onctio

n d

es

taux

pla

sm

atiques

pré

vis

ionne

ls

de v

itam

ine D

N =

138

5 c

as d

’end

om

étr

iose

confirm

ée p

ar

laparo

scop

ie

La c

onsom

mation d

e p

rod

uit

s

lait

iers

to

tau

x e

st

associé

e à

un r

isqu

e m

oin

s é

levé

d’e

ndom

étr

iose

: 3

/j =

ris

qu

e

infé

rieur

de 1

8%

par

rapp

ort

à

2/j

Pro

du

its l

ait

iers

faib

les e

n

mati

ère

s g

rass

es o

u

écré

més

associé

s à

un r

isque

moin

s é

levé d

’en

do.

Pas d

’associa

tio

n p

our

les

pro

du

its lait

iers

plu

s

co

ncen

tré

s e

n m

ati

ère

s

gra

ss

es

Les c

onsom

mations

respectives d

e c

alc

ium

, m

ag

nésiu

m, p

ho

sp

ho

re e

t vit

am

ine D

sont

associé

es à

risque infé

rieur

d’e

ndom

étr

iose (

vala

ble

po

ur

l’apport

alim

enta

ire e

t la

supplé

menta

tio

n)

Le t

au

x p

lasm

ati

qu

e

pré

dic

tif

de v

itam

ine

D e

st

invers

em

ent associé

à

l'end

om

étr

iose

Exam

en d

u

dossie

r m

édic

al

pour

limiter

les

bia

is d

ans

l’auto

-décla

ratio

n d

es

patiente

s,

nota

mm

ent

dia

gnostic d

e

l’endom

étr

iose,

infe

rtili

té…

2

Nos r

ésultats

suggère

nt

qu'u

ne

augm

enta

tion

des taux

pla

sm

atiques d

e

vitam

ine D

pré

vus e

t u

ne

consom

mation

accru

e d

e

pro

du

its laitie

rs

sont associé

es

à u

ne d

imin

utio

n

du r

isqu

e

d'e

nd

om

étr

iose.

An

ne

xe V

: D

air

y-f

ood,

calc

ium

, m

agnesiu

m a

nd v

ita

min

D inta

ke a

nd

en

dom

etr

iosis

: a

pro

spective

cohort

stu

dy

Page 33: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

31

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

- L

imit

es

F

acte

ur

d’im

pact

Co

nclu

sio

n

Chia

ffarino

2013

E

uro

pean

Journ

al of

Nutr

itio

n

Eta

blir

si le

café

/

café

ine,

influe s

ur

le r

isq

ue

d’e

ndom

étr

iose

Méta

an

aly

se

Inclu

sio

n d

es

étu

des :

-

Dia

gnostic f

ondé

sur

des c

ritè

res

clin

iqu

es e

t /

ou

his

tolo

giq

ues

- E

tudes d

e

cohort

e o

u c

as-

tém

oin

s

Ana

lyse

en s

ous-

gro

up

es p

our

éviter

les s

ourc

es

d’h

été

rogén

éité

Pop

ula

tion

n =

140

7

15-6

5 a

ns

Dia

gnostic

lap

aro

scopiq

ue

Quantité

de c

afé

ine

pour

cha

que

caté

gori

e d

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:

filtré

, expre

sso…

et

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ents

da

ns

lesqu

els

on

retr

ouve d

e la

café

ine : t

hé,

chocola

t, c

ola

Ris

que

rela

tif

et

inte

rva

lle d

e

confiance

d’e

ndom

étr

iose

pour

diffé

rents

degré

s d

e

consom

mation d

e

café

/ c

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ine p

ar

rapport

à u

ne

consom

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ulle

H

été

rog

én

éité d

es

étu

des (

grâ

ce a

u

test du c

hi 2)

6 é

tudes c

as-t

ém

oin

et

2

étu

des d

e c

ohort

e

L’a

pport

de c

afé

ine

a é

supposé à

80m

g p

ar

tasse

de c

afé

po

ur

les a

na

lyses

sta

tistiques

Hété

rog

én

éité s

ignific

ative

pour

les d

oses é

levé

es d

e

café

ine

Pas d

’hété

rog

éné

ité

po

ur

les d

oses b

asses d

e

café

ine

Dans to

us les c

as,

les

estim

ations d

u r

isque

rela

tif

d’e

ndom

étr

iose s

elo

n la

consom

mation d

e c

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ne

sont pas s

tatistiquem

ent

sig

nific

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La p

lup

art

des

étu

des inclu

es

dans la m

éta

-ana

lyse n

e

pré

cis

ent

pas

l’apport

de

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/café

ine

Evalu

ation d

e

l’apport

en c

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basé s

ur

les

décla

ratio

ns d

es

patiente

s (

bia

is

de d

écla

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n)

Les d

onné

es

dis

po

nib

les n

e

perm

ettent pas

d'a

na

lyser

séparé

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l'eff

et pote

ntie

l de la

consom

mation

de c

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/ c

afé

ine

sur

l'end

om

étr

iose

dans d

iffé

rents

sites p

elv

iens

tels

que

l'end

om

étr

iose

ovari

en

ne o

u

pro

fonde.

4.4

49

Il n

’y a

pas d

e p

reu

ve

d’a

ssocia

tio

n e

ntr

e

consom

mation d

e

café

et de c

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ine e

t endom

étr

iose

An

ne

xe V

I :

Coff

ee a

nd c

afe

ine inta

ke a

nd r

isk o

f endom

etr

iosis

: a

meta

-analy

sis

Page 34: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

32

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

- L

imit

es

N

iveau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Marz

iali

2015

Journ

al of

Min

imally

In

vasiv

e

Gyneco

log

y

Evalu

er

le lie

n

entr

e r

égim

e s

ans

glu

ten e

t d

oule

urs

pelv

ienn

es lié

es à

l’e

ndom

étr

iose

Etu

de c

as-t

ém

oin

s

P

op

ula

tion =

300

fem

mes a

vec

suspic

ion

d’e

ndom

étr

iose o

u

dia

gnostic c

ert

ain

d’e

ndom

étr

iose

N =

150

: T

RT

médic

al

+ r

ég

ime s

ans g

lute

n

N =

150

: T

RT

médic

al

seul

Evalu

ation d

e

la d

ou

leur

en

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u

régim

e

alim

enta

ire

avec o

u s

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glu

ten

Am

élio

ration d

es

sym

ptô

mes d

oulo

ure

ux e

n

cas d

e r

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ime s

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n

Les p

atie

nte

s

n’o

nt p

as toute

s

eu u

n d

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nostic

lap

aro

scopiq

ue

d’e

ndom

étr

iose,

donc e

lles n

’ont

pas tou

tes u

n

dia

gnostic

cert

ain

, ce

qu

i peut

bia

iser

l’appré

cia

tion d

e

l’am

élio

ration

des s

ym

ptô

mes

dou

loure

ux a

vec

le r

ég

ime s

ans

glu

ten

3

Un r

ég

ime s

ans

glu

ten p

ourr

ait

am

élio

rer

la p

rise e

n

charg

e d

es d

oule

urs

lié

es à

l’e

ndom

étr

iose

pro

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An

ne

xe V

II :

Role

of

glu

ten

fre

e d

iet

in t

he m

anag

em

ent of

chro

nic

pelv

ic p

ain

of

deep

infiltra

ntin

g e

ndom

etr

iosis

Page 35: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

33

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

- L

imit

es

N

iveau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Darlin

g

2015

J. endom

etr

Exam

iner

la

rela

tion e

ntr

e

l’apport

en

vitam

ines B

, C

et

E e

t l’u

tilis

ation d

e

supplé

ments

m

ultiv

itam

inés s

ur

l’incid

ence d

e

l’endom

étr

iose

confirm

ée p

ar

lap

aro

scopie

da

ns

la c

oh

ort

e

Nurs

es’s

Stu

dy

Stu

dy I

I

Etu

de d

e c

oh

ort

e

pro

sp

ecti

ve

(N

HS

II)

N =

70 6

17

D

onn

ées r

ecue

illie

s d

e

1991

à 2

003

par

questionn

aire

de

fréquence a

limenta

ire

sem

i-quantita

tif,

tous

les 4

ans

Exclu

sio

n d

es

patiente

s a

ya

nt re

çu

un d

iag

nostic n

on

lap

aro

scopiq

ue

Evalu

ation d

es

patiente

s e

n s

ous-

gro

up

es s

elo

n leur

sta

tut d

e f

ert

ilité

Ris

que

rela

tif

et in

terv

alle

de

confiance

d’a

ppari

tion

d’e

ndom

étr

iose

en f

onctio

n d

e

l’apport

alim

enta

ire e

n

vitam

ines B

, C

et E

1383

cas d

’end

om

étr

iose

dia

gnostiqu

ée p

ar

lap

aro

scopie

A

pp

ort

s a

limenta

ires

éle

vés e

n t

hia

min

e (

B1),

fo

late

(B

9),

vit

am

ine C

et

E a

ssocié

s à

un r

isque

plu

s

faib

le d

’end

om

étr

iose

La c

onsom

mation d

e

vit

am

ine E

est

associé

e à

la

plu

s f

ort

e r

éd

uctio

n d

u

taux d

’en

dom

étr

iose

L’a

pport

de s

upplé

ments

vitam

iniq

ues n

’a p

as

montr

é d

e lie

n a

vec

l’endom

étr

iose

Nia

cin

e (

B3),

pyro

xid

ine

(B6)

et

co

bala

min

e (

B12)

: pas d

’associa

tion a

vec u

n

risque p

lus o

u m

oin

s é

levé

d’e

ndom

étr

iose

Incapacité d

e

savo

ir s

i u

n

régim

e r

iche e

n

vitam

ine e

st à

l’ori

gin

e d

’une

dim

inution d

u

risque

d’e

ndom

étr

iose

ou s

imple

ment

d’u

ne d

imin

ution

des d

oule

urs

, entr

ain

ant u

n ta

ux

de d

iag

nostic

moin

s é

levé, sans

dim

inuer

l’incid

ence

d’e

ndom

étr

iose

E

xam

en d

u

dossie

r m

édic

al

pour

limiter

les

bia

is d

ans l’a

uto

-décla

ratio

n d

es

patiente

s,

nota

mm

ent

dia

gnostic d

e

l’endom

étr

iose,

infe

rtili

té…

2

La th

iam

ine,

les

fola

tes, la

vitam

ine C

et la

vitam

ine E

d’o

rigin

e a

limenta

ire

sont in

vers

em

ent

liées a

u r

isque

d’e

ndom

étr

iose

Les r

ésultats

suggère

nt q

ue le

mécanis

me d

e

pro

tection p

ourr

ait n

e

pas ê

tre lié

aux

nutr

iments

eux-

mêm

es, m

ais

plu

tôt à

d’a

utr

es f

acte

urs

pré

sents

da

ns les

régim

es a

limenta

ires

riches e

n c

es

nutr

iments

qui n’o

nt

pas p

u ê

tre ide

ntifiés

dans c

ett

e é

tude

An

ne

xe V

III :

A p

rospective c

ohort

stu

dy o

f vitam

ines B

, C

, E

, and m

ultiv

itam

in in

take a

nd e

ndom

etr

iosis

Page 36: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

34

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

O

bje

cti

f T

yp

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x

résu

ltats

B

iais

- L

imit

es

N

iveau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Yam

am

oto

2018

A

merican

Journ

al of

Obste

tric

s

and

Gyneco

log

y

Déte

rmin

er

si la

consom

mation d

e

via

nd

e r

ou

ge,

vo

laill

e, p

ois

son

ou f

ruits d

e m

er

est associé

e à

un

risque

d’e

ndom

étr

iose

confirm

ée p

ar

lap

aro

scopie

Etu

de d

e c

oh

ort

e

pro

sp

ecti

ve (

NH

SII)

Etu

de d

ébuté

e à

part

ir

de 1

991

Pop

ula

tion =

81 9

08 infirm

ière

s

aya

nt p

art

icip

é à

la

Nurs

e’s

He

alth S

tud

y

II, suiv

ies d

e 1

99

1

jusqu’à

dia

g e

ndo

., K

, m

ort

, m

énopause,

hysté

recto

mie

, p

erd

ue

de v

ue,

ou jusq

u’e

n

2013

C

ritè

res d

’exclu

sio

n :

-

Dia

gnostic

d’e

ndom

étr

iose,

cancer,

hysté

recto

mie

, m

énopause a

van

t 1991

-

App

ort

s c

alo

riques

estim

és p

eu p

rob

ab

les

(<334

7 o

u >

17

53

kJ/jour)

-

Dia

gnostic

d’e

ndom

étr

iose n

on

lap

aro

scopiq

ue

Q

uestio

nna

ires

d’a

limenta

tion t

ous les

4 a

ns

Ris

que

rela

tif

d’a

ppari

tion

d’e

ndom

étr

iose

dia

gnostiqu

ée

par

lap

aro

scopie

en f

onctio

n d

e

la f

réque

nce

de la

consom

mation

de p

roté

ines

anim

ale

s

(via

nde r

oug

e,

vo

laill

e,

pois

son,

fruits

de m

er,

œufs

)

3800

cas d

’end

om

étr

iose

confirm

és p

ar

lap

aro

scopie

>

2 p

ort

ions d

e v

ian

de

ro

ug

e p

ar

jour

= p

lus g

rand

risque d

’endo

qu

e les

fem

mes c

onsom

mant ≤ 1

port

ion / jour

L’a

ssocia

tio

n e

ntr

e v

iand

e

rouge e

t e

ndom

étr

iose e

st

plu

s f

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e c

he

z les f

em

mes

n’a

ya

nt p

as r

app

ort

é

d’in

fert

ilité

V

iand

e r

oug

e d

imin

ue le ta

ux

de S

ex H

orm

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ind

ing

Glo

bu

lin e

t au

gm

ente

le t

au

x

d’œ

str

ogè

nes

Tendance lin

éair

e

sta

tistiquem

ent sig

nific

ative

vers

un r

isque

plu

s é

levé

d’e

ndom

étr

iose a

vec u

ne

consom

mation c

rois

sante

de

vo

laille

R

ela

tio

n d

ose

-dép

end

ante

P

as d

’associa

tio

n o

bserv

ée

pour

le p

ois

so

n, le

s f

ruit

s

de m

er

et

les œ

ufs

Le f

er

hém

iniq

ue

est le

nutr

iment le

plu

s lié

à

l’augm

enta

tion

d’e

ndom

étr

iose

On n

e p

eut

pas s

avo

ir

si l’a

ssocia

tion v

ian

de

rouge /

en

dom

étr

iose

est due

à u

ne

influe

nce d

u r

ég

ime

alim

enta

ire s

ur

la

cause d

e

l’endom

étr

iose o

u

sim

ple

ment sur

la

manifesta

tion d

es

dou

leurs

, con

du

isant

au d

iag

nostic

Il e

xis

te u

ne p

art

ie d

e

la c

oh

ort

e a

vec u

ne

endom

étr

iose

asym

pto

matique

2

La

consom

mation

de v

iande

ro

uge p

eu

t êtr

e

un im

port

ant

facte

ur

de

risque

d’e

ndom

étr

iose

modifia

ble

, en

part

icu

lier

che

z

les f

em

mes

pré

senta

nt d

es

sym

ptô

mes

dou

loure

ux

Hyp

oth

èse

=

implic

atio

n d

es

horm

ones

sté

roïd

es

circula

nte

s

An

nexe I

X :

A p

rosp

ective

cohort

stu

dy o

f m

eat and

fis

h c

onsum

ption a

nd e

ndo

metr

iosis

ris

k

Page 37: Manon Ubaldo To cite this version - Accueil - DUMAS

35

Au

teu

r A

nn

ée

Rev

ue

Ob

jecti

fs

Typ

e d

’étu

de

M

éth

od

olo

gie

C

ritè

res d

e

jug

em

en

t P

rin

cip

au

x r

ésu

ltats

B

iais

- L

imit

es

N

iveau

d

e

pre

uv

e

Co

nclu

sio

n

Harr

is H

R

2018

H

um

an

Repro

ductio

n

Déte

rmin

er

si la

consom

mation

de

fruits, de

lég

um

es, de

nutr

iments

concentr

és d

ans

ces a

liments

-

ca

rotè

nes,

β-

ca

rotè

nes,

β-

cry

pto

xa

ntin

e,

luté

ine

, ze

axa

nth

ine,

lyco

ne

), o

u

d’é

quiv

ale

nt

rétino

l est

associé

e à

la

confirm

ation

lap

aro

scopiq

ue

d’e

ndom

étr

iose

sur

une p

ério

de

de s

uiv

i de

22

ans.

Exam

iner

si le

s

associa

tions e

ntr

e

ces f

acte

urs

et

l'end

om

étr

iose

vari

ent

se

lon le

sta

tut d

e f

ert

ilité

des p

art

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36

Glossaire

ANAES : Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé

CNGOF : Collège National des Gynécologues-Obstétriciens Français

IRM : Imagerie par Résonnance Magnétique

MICI : Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin

NHSII : Nurse’s Health Study II

SHBG : Sex Hormone Binding Globulin

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ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION

Revue de la littérature

RESUME

Introduction : L’endométriose est une pathologie gynécologique multifactorielle,

influencée par des facteurs environnementaux, dont l’alimentation fait partie. Ceci a amené

la question de recherche suivante : « En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur

l’endométriose ? »

Objectif : Fournir l’état actuel des connaissances sur l’influence de l’alimentation

sur l’endométriose

Matériel et méthodes : Une revue de la littérature a été réalisée sur PubMed, basée sur

5 études de cohorte prospective, 4 études cas-témoins et 1 méta-analyse.

Résultats : Le risque d’endométriose serait diminué par une consommation accrue

en légumes, fruits, acides gras insaturés, produits laitiers, et vitamines A, B1, B9, C et E.

En revanche, la consommation de viande rouge et volaille, d’acides gras trans-insaturés,

et de graisses issues de la viande ainsi que des produits laitiers serait à l’origine d’une

augmentation du risque d’endométriose. Le gluten augmenterait les douleurs pelviennes de

l’endométriose profonde.

Discussion et conclusion : L’alimentation influence donc l’endométriose de

plusieurs manières, en fonction des types d’aliments et nutriments étudiés.

Mots-clés : endométriose, alimentation, régime alimentaire

ENDOMETRIOSIS AND DIET

A litterature review

ABSTRACT

Background : Endometriosis is a multifactorial gynecological pathology, influenced by

environmental factors, including diet. Next question : " How does diet affect endometriosis? "

Objectif : To provide current state of knowledge on the influence of diet on endometriosis

Methods : A review of the literature was conducted on PubMed, based on 5 prospective cohort

studies, 4 case-control studies, and 1 meta-analysis.

Results : The risk of endometriosis would be decreased by increased consumption of

vegetables, fruits, unsaturated fatty acids, dairy products, and vitamins A, B1, B9, C and E. In

contrast, consumption of red meat and poultry, fatty acids trans-unsaturated, and fats from

meat as well as dairy products would cause an increased risk of endometriosis. Gluten

would increase pelvic pain in deep endometriosis.

Discussion and conclusion : Diet therefore influences endometriosis in a number of ways,

depending on the types of foods and nutrients studied.

Keywords : endometriosis, food, diet