Magazine WaMe 8 - Patriarche & Co

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1 #8 - mars 2011 PATRIARCHE&CO Magazine DOSSIER L’ARCHITECTURE DE LOISIRS, UNE ARCHITECTURE RESPECTUEUSE DE L’HOMME ET DE LA NATURE. ACTUALITE Mars 2011 «VILLAGES NATURE» - EURO DISNEY PATRIARCHE&CO #8 When architects Meet engineers photo couverture : J.P. Noisillier

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Magazine trimestriel de l'agence d'architecte et d'ingénieurs Patriarche & Co

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PATRIARCHE&CO

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DOSSIERL’ARCHITECTURE DE LOISIRS, UNE ARCHITECTURE RESPECTUEUSE DE L’HOMME ET DE LA NATURE.

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EDITO//////////////////////////////

« La simplicité de l’art est le plus difficile » disait Léonard De Vinci, ou comment exprimer pour un architecte, avec quelques traits, une idée, un ressenti, un mouvement, une ambiance.

Au travers de « l’architecture de Resort » (termes génériques donnés par notre agence pour définir l’architecture de loisirs, montagne et mer), nous élaborons, à partir d’un schéma directeur, autant les grandes visions d’aménagements touristiques, que le choix d’une ambiance intérieure d’hôtel, de chalet.

Notre démarche est de capter le caractère des lieux, l’environnement, le climat pour retranscrire et adapter sur les différents programmes tout ce qui fait la magie et l’émerveillement de l’endroit.

Il n’y a pas antithèse que de vouloir à la fois recréer le bâti ancien avec toutes les valeurs qu’il véhicule ou, au contraire développer, à partir des lignes fortes génératrices des lieux, une nouvelle écriture architecturale.

Jean-Michel Villot, Architecte - Associé

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PATRIARCHE&COSommaire /////

EDITO-SOMMAIRE ///////////////

ID-CARD /////////////////////Résidences de prestige aux 2 Alpes Une station balnéaire à Saint DomingueHalle de marché à St Hilaire du Touvet

ACTUALITES /////////////////////Une balise urbaine et écologique à Chambéry-le-Haut (73)La Maison de Rodolphe, un nouveau toit pour les sans-abriPalmarès des Réalisations Bois : Patriarche & Co en finale« Villages Nature », Euro Disney

DOSSIER ///////////////////////L’architecture de loisirs, une architecture respectueuse de l’homme et de la nature

ZOOM ////////////////////////Zoom Annecy 2018Zoom La Folie DouceZoom Matériaux, le vieux bois

MELTING POT /////////////////

- est le magazine de Patriarche & Co.- Ce document a été réalisé par Patriarche & Co.Les photos et images présentes dans ce document sont la propriété de Patriarche & Co, de ses partenaires ou de ses clients.toute reproduction sans un accord préalable est donc interdite.- Graphisme Patriarche & Co.- Le magazine est imprimé sur du papier recyclé- Mars 2011.

DIRECTIONDirecteur WaMeDamien Patriarche

REDACTIONEmilie Rollet

GRAPHISTESSamy BouderbalaMathilde Patriarche

PHOTOGRAPHIEMohsen OzlatiFrançois Verger

Ont collaboré à ce numéro : Julie BardonMarc BauerSebastien ClertKarine DubouchetMarc GirardJean-Loup PatriarcheLuc ReversadeFrançois VergerJean Michel VillotMarjorie Zabollone

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LE GOLEON & LE VAL ECRINS Localisation : les 2 Alpes - IsèreLivraison : été 2007Mission : architecture & architecture intérieureSurface totale : 2000 m²Nombre de logements : 25 appartementsSurface des appartements : de 40 à 110 m²Coût global : 6 600 000 € HT

Ces deux résidences de grand standing sont situées dans une zone calme et au pied des pistes. Une architecture de conception résolument traditionnelle qui propose un mariage chaleureux entre le vieux bois et la pierre du pays.

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Résidences de prestige aux 2 Alpes

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Saint Hilaire du Touvet est un site réputé pour la découverte du parapente, c’est pourquoi Patriarche & Co a souhaité reproduire les lignes d’une voile à travers ce projet. Cet ouvrage a été conçu à l’image d’un origami avec des lignes simples, une structure légère et aérienne.

Nomination aux Palmarès des Réalisations Bois Rhône-Alpes 2011.

Localisation : centre ville Saint-Hilaire du TouvetLivraison : octobre 2010Mission : conception et réalisation d’unehalle de marché en bois.Surface : 307 m²Volume de bois : 50 m3

Coût : 295 000 €Maître d’ouvrage : Mairie/Saint Hilaire du Touvet (38)Architecte : AMROC en cours de fusion avec Patriarche & CoBET Structure bois : ARBORESCENCE (73), BOIS CONSEIL (38)Entreprise Bois : AVENIR BOIS (38)

Atlantica, une station balnéaire à Saint DomingueLocalisation : St Domingue – VilleMission : conception globale de resort intégré.Surface totale : 800 000 m²Etude : 2006

Au cœur de la Mer des Antilles, entre l’océan Atlantique et les eaux calmes de la Baie de Luperon, se trouve St Domingue, une ville paradisiaque qui était destinée à devenir une station balnéaire appelée Atlantica.

Douze îles et péninsules devaient accueillir à long terme, sept villages typiques composés de résidences de prestige, hôtels, clubs, restaurants gastronomiques et commerces sur plus de 800 000 m².

Ce projet n’a finalement pas abouti par manque d’investissement mais l’étude complète de cette station balnéaire a été réalisée.

« La réhabilitation de cette halle a permis de revaloriser le statut d’entrée de village. Dorénavant, la halle s’ouvre à d’autres activités hors période de marché ou pour le stationnement de 10 véhicules. Le parvis et ses gradins peuvent être utilisés pour des évènements divers : vœux, vide grenier, fête de la musique…  

 » Marc Girard, Architecte

Halle de marchéSaint Hilaire du Touvet

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« Villages Nature », Euro DisneyLe 24 novembre 2010, les groupes Euro Disney et Pierre & Vacances Center Parcs

ont rendu public le projet «Villages Nature» qu’ils étudient en partenariat depuis 2003. Cette nouvelle destination touristique de villégiature pour des courts et moyens séjours, qui pourrait ouvrir ses portes en 2015, est fondée sur la quête d’harmonie entre l’Homme et la Nature et met en œuvre les principes du développement durable dans son concept comme dans son mode d’exploitation. Elle sera composée d’environ 1700 hébergements en résidences de tourisme (appartements et cottages). A la suite d’une consultation architecturale, Patriarche & Co a été retenu aux côtés de Jean de Gastines pour la conception et la réalisation de la phase prototype de ces hébergements (environ 400), qui seront situés en bordure ou à proximité d’espaces lacustres et seront immergés dans la nature.

La Maison de Rodolphe, un nouveau toit pour les sans-abri.

La Maison de Rodolphe a été officiellement inaugurée le 11 février 2011 par Michel MERCIER, Garde des Sceaux, ministre de la

Justice et des Libertés, Benoist APPARU, Secrétaire d’Etat chargé du Logement, Gérard COLLOMB, Sénateur - Maire de Lyon, Alain MERIEUX, Président du Fonds de dotation « La Maison de Rodolphe » et Jean-Loup PATRIARCHE, Président de Patriarche & Co.

Une architecture modulaire et rapidement mise en œuvre pour proposer un nouveau mode d’hébergement qui soit fonctionnel, esthétique, reproductible du fait de son adaptabilité et qui s’inscrive dans les exigences de développement durable.

Retrouvez la revue de presse sur .fr et toutes les infos concernant ce projet sur notre site internet !

Actualités/Notre actu en temps réel : évènements, concours gagnés, démarrage de chantiers, nouveaux projets, … pour être au plus près de notre activité !

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Une balise urbaine et écologique à Chambéry le haut.Patriarche & Co a récemment remporté un concours proposé par

l’Opac de Savoie pour la réalisation d’une tour sur les hauteurs de Chambéry (73). Ce projet propose 30 logements répartis sur 8 étages : 14 T3, 6 T2 ,6 T4 et 4 T5 duplex ainsi que 41 places de parking. La conception de l’immeuble garantit un haut niveau de confort thermique et acoustique selon la démarche BBC Effinergie, notamment, 51 m² de capteurs solaires pour ECS seront prévus.Ce projet viendra rythmer le quartier Nord des Combes par son enveloppe en zinc.

Livraison prévue pour 2013. A suivre !

Palmarès des Réalisations Bois : Patriarche & Co en finale !Le cabinet d’architecte AMROC qui est en cours de fusion avec Patriarche &

Co est nominé de la 7éme édition des Palmarès des Réalisations Bois Rhône-Alpes. Le 6 décembre 2010, le jury technique avait désigné les 12 finalistes parmi une centaine de candidatures. La Halle de marché de Saint Hilaire du Touvet avait été sélectionnée selon 8 critères dont le principal était la qualité architecturale suivi de la performance technique, financière, environnementale, énergétique ainsi que la provenance locale des bois. Jeudi 17 février, à l’occasion du salon EUROBOIS, l’agence a défendu son ouvrage en public devant un « jury d’honneur » qui avait pour mission de désigner les 3 lauréats. Nous n’avons malheureusement pas fait partie des trois derniers projets.

plus d’infos sur notre id_card :/ page 5

Palmarès des Réalisations BoisConcours biennal organisé par FIBRA, son réseau départemental, le CNDB et le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Rhône-Alpes, avec le soutien de la Région Rhône-Alpes et de l’Etat.

Patriarche & Co participe pour la première fois au salon ALPES HOME, salon de la décoration et de l’art de vivre en Montagne!L’édition 2011 de ALPES HOME se déroulera du jeudi 4 août au samedi 6 août 2011, à Méribel La Chaudanne, dans un cadre idyllique au cœur des 3 vallées.

Du particulier au professionnel, environ 4000 visiteurs seront présents sur les 3 jours d’exposition : les professionnels, les propriétaires de chalets ou appartements et les visiteurs curieux de découvrir ce salon.

Plus d’infos sur http://www.alpes-home.com.

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Actualités //

Une halle de marché à l’image d’un origami.

A ne pas manquer !

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dossierL’architecture de loisirs, une architecture respectueuse de l’homme et de la nature.

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L’architecture liée au tourisme s’efforce dans ses réalisations de créer à chaque fois un univers en harmonie avec l’imaginaire des vacances. Cette architecture appelée aussi architecture de loisirs se dote de plusieurs connotations, moteur de sa diversité : balnéaire, montagne, vert, culturel…

Intervenir au cœur d'un univers touristique implique pour Patriarche & Co, une fine connaissance des lieux et une relation privilégiée avec le client. L’expérience de Jean Michel Villot dans ce domaine nous permet de concevoir des projets urbains et architecturaux de grande qualité. De l’habitat individuel au concept Resorts, des projets diversifiés qui valorisent à chaque fois l’identité du lieu tout en alliant fonctionnalité et confort, esthétique et art de vivre.

dossier /////

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Dans le cadre de la politique de requalification de la station engagée depuis plusieurs années, la commune de Val d’Isère mène plusieurs actions dans le but d’inscrire la station dans un mode de développement durable et d’asseoir son statut international. Patriarche & Co assure depuis l’hiver 2008 une mission d’urbaniste conseil auprès des élus de la station de haute montagne de Val d’isère. La mission porte sur l’élaboration d’un Schéma Directeur d’Urbanisme à l’horizon 2020.

Val d’Isère 2020, vers une station durable !

Regards croisés Un «Regards croisés» entre :M. le Maire de Val d’Isère Marc Bauer et Sébastien Clert, Urbaniste.

M. le Maire, Marc Bauer Sébastien Clert

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En quoi consiste votre politique de requalification de la station ? Pouvez-vous nous parler du schéma directeur d’urbanisme Val 2020 ?

Marc Bauer : Dès l’élection de mon équipe, en Mars 2008, j’ai ouvert le chantier de la réflexion sur l’avenir de Val d’Isère ; il y avait de très nombreux projets dans les cartons de la mairie, pas tous conformes à nos exigences de qualité et à nos intuitions sur l’avenir de la station. Parallèlement, nous sentions bien qu’il fallait redonner un souffle nouveau à Val d’Isère. Malgré son image et son rayonnement international, notre station avait quelques fragilités préoccupantes pour l’avenir.

Nous avons construit notre projet de développement et de requalification de la station sur « l’ADN de Val d’Isère », c’est-à-dire un ensemble de valeurs qui font notre spécificité et notre état d’esprit :

- La vie de village et le bien-être de la vie quotidienne à Val d’Isère ; - La valorisation d’un environnement naturel de haute montagne exceptionnel ;- Le renforcement d’un domaine skiable de réputation internationale et la promotion d’une pratique du ski exceptionnelle, berceau naturel des grandes compétitions mondiales ;

Ces valeurs, nous les avons traduites dans un schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme, adopté par le Conseil municipal dès 2009. C’est un filtre à travers lequel nous vérifions en permanence la pertinence et la cohérence de nos décisions, depuis le mode de traitement des ordures ménagères, jusqu’à nos choix d’urbanisme les plus marquants : la piétonisation du centre station, les recherches sur un transport en commun en site propre, l’ouverture de la ZAC du Coin, le projet de rénovation du quartier de la Daille.Nous travaillons tous les jours avec un objectif de station renouvelée à l’horizon 2020.

Sébastien Clert : Le premier point était de repenser toutes les mobilités dans la station avec la remise en cause des plans de circulations et de toute la politique de stationnement des voitures. Le cœur même du projet s’est concrétisé par la création d’un transport en commun moderne de type tramway sur une emprise dédiée, avec une déviation de la route départementale et un report du trafic automobile en périphérie de la station.

Dans un second temps, repenser la plaine de la Daille qui est un vrai point noir dans la station. Cet endroit fait un lien incohérent entre le cœur du village et le hameau de la Daille, alors qu’il s’agit de l’unique porte d’entrée de la station. L’idée est de retravailler cette plaine avec un projet paysager très qualitatif qui s’appuie sur le nouveau tramway en site propre et dont le fondement est la requalification de l’Isère, pour une valorisation en toute saison, et spécialement l’été. Cela passe par la création d’un véritable « front d’Isère », à l’image des fronts de mer balnéaires, avec des promenades le long du littoral, le réaménagement des berges, le reprofilage du lit majeur de l’Isère avec la création de zone d’épandage des crues, la suppression de tous les parkings aériens, des aires de dépôts sauvages et du déplacement vers le sud de la station de la dropping zone hélicoptère.

Pour finir, une fois que l’on a recréé le liant entre le village et le hameau de la Daille et que l’on a su gérer le stationnement des véhicules par plusieurs parkings relais silo, l’idée est de renouveler les hameaux anciens sur eux-mêmes. Cela concerne le cœur du hameau de la Daille et la zone du Coin en plein centre ville. Des démolitions et des reconstructions sont obligatoires avec un remembrement parcellaire qui permet d’offrir une nouvelle cohérence et une nouvelle qualité urbaine au profit des usagers de la station et notamment les skieurs, les piétons…

Lors des championnats du monde de Ski 2009, des tests de fonctionnement urbains alternatifs ont été faits : quels ont été les résultats et les préconisations ?

MB : Les Championnats du monde FIS de Ski Alpin 2009 ont été un véritable « laboratoire » grandeur nature pour tester des projets et des solutions pour l’avenir. Nous avons lancé « Val en Blanc » - la piétonisation et l’enneigement du centre de la station – qui a enthousiasmé toute la presse européenne, et que nous poursuivons depuis.

Nous avons renforcé le système de navettes et de bus propres pour faciliter la vie de nos milliers de visiteurs et les dissuader de recourir à la voiture individuelle. Nous avons travaillé avec l’ensemble des transporteurs pour démontrer que l’on pouvait venir en station aisément, et skier « sans voiture ».

Ces expériences renforcent ma conviction. La station de demain sera une station presque sans voitures, où le plaisir de skier sera égal à celui de vivre « en pleine nature » loin des embouteillages et du stress que nos visiteurs connaissent toute l’année dans les grandes métropoles. A Val d’Isère, nous avons le goût de la performance et de la réussite : nous relevons ce défi avec enthousiasme !

SC : La gestion de l’événement des Championnats du monde 2009 de Ski nous permet de bénéficier d’une expertise grandeur nature sur l’application de stratégie urbaine. Le nouveau schéma de déplacement de Val d’Isère 2020 avec une réorganisation des sens de circulation et des stationnements a ainsi pu être éprouvé.L’usage de bus électriques, la mise en place de sens uniques de circulation, des nouvelles contraintes en termes d’horaires de livraison dans le village ainsi que le concept de «Val en blanc», ont été une véritable réussite et traduisent la pertinence du schéma directeur et la capacité de la station à transformer l’essai dès les hivers prochains.Le positionnement mondial de premier plan de la station de Val d’Isère est une opportunité formidable pour nous concepteurs, car c’est une station en perpétuelle démarche d’innovation concernant son fonctionnement et les services offerts à sa clientèle. C’est un contexte propice à la création urbaine.

La vie de la station va-t-elle changer ?

MB : Oui et dans le bon sens ! Nous sommes une station premium, accueillante, confortable et sportive, où l’on pratique un ski de grande qualité. Nous nous organisons pour répondre et anticiper les besoins de nos clients, et nous voulons être un

« incontournable » du bien être et de la remise en forme. Le milieu de la haute montagne représente un atout considérable pour nous, l’hiver…. comme l’été.

SC : Le projet porté par la mairie est ambitieux à plusieurs titres et la qualité de vie quotidienne dans Val d’Isère va en effet s’améliorer. Les études en cours ont permis à toute l’équipe tant du côté des experts que des élus d’avoir une connaissance fine et partagée des risques naturels et des contraintes physiques. Une cartographie technique très précise, des avalanches, des crues torrentielles, des zones de chutes de blocs, a ainsi pu être élaborée. Cet état des lieux nous permet de travailler aujourd’hui sur des parcelles stratégiques dédiées et adaptées pour accueillir les futurs aménagements. Pour le hameau de la Daille, nous réfléchissons à des concepts urbains et architecturaux qui mettent en scène l’architecture avaline comme l’a été, à la fin des années 80, le projet central de Val Village. Nous y ajoutons une démarche moderne dont le développement urbain durable en est le fondement. Nous travaillons actuellement sur la faisabilité économique et sociale de ces projets. Innovations technologiques dans les transports des personnes, bâtiments écologiques et autonomie énergétique, recours aux énergies renouvelables, valorisation des matériaux locaux sont autant de pistes étudiées à ce stade.

Le concept architectural devra avoir des contours plus définitifs au début de l’été 2011.

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Quels sont vos projets avec l’agence Patriarche & Co ?Olivier Colcombet : Nous avons une collaboration qui a déjà un peu d’ancienneté mais pas assez pour avoir des réalisations accomplies. Nous sommes en train de réaliser des constructions et rénovations importantes dans plusieurs de nos clubs, à Grasse, à Super Besse en Auvergne, aux Saisies en Savoie, à Dourdan dans l’Essonne au sud de Paris et nous sommes également très avancés sur un projet en greenfield, c'est-à-dire en construction complète en Maurienne à la Toussuire.

Les architectes et ingénieurs de Patriarche & Co cherchent à maximaliser le génie du lieu. Quel est votre ressenti par rapport à cette approche ?O.C : Pour moi, le génie du lieu est fondamental. Nous avons une activité qui consiste à dépayser nos clients, des lieux de détente, des lieux de récréation. Le lieu est un des critères les plus importants pour nos clients. Le lieu c’est d’abord une région mais c’est également la configuration du terrain, c’est l’orientation, l’éclairage, l’horizon… c’est l’environnement ! L’organisation de l’espace

dans lequel nos clients vont séjourner est très importante. Et évidemment, c’est fondamental que lorsqu’un client séjourne chez nous, le lieu soit valorisé par les équipements dans lesquels nous le recevons, et dans lesquels il va vivre, partager des moments avec sa famille, ses amis.

InterviewLe lieu inspire et parfois commande l’architecture. Patriarche & Co cherche continuellement à proposer des projets touristiques en accord avec leur site et leur environnement en se laissant guider par le génie du lieu.

Rencontre avec M. Olivier Colcombet, Président du Directoire de Belambra, opérateur français de Clubs de vacances.

Nous avons une activité qui consiste à dépayser nos clients, des lieux de détente, des lieux de récréation… Le lieu est un des critères les plus importants pour nos clients.« «

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PATRIARCHE&COPar rapport aux différents projets en cours, il y a des caractéristiques particulières en fonction de certains lieux ?O.C : Oui, à chaque fois. Si nous prenons la montagne par exemple, la configuration du terrain est une contrainte très forte avec laquelle il faut naturellement jouer pour créer des accidents dans les circulations, créer des lieux de vie qui aient leur personnalité propre et tout cela ouvert sur le grand paysage. C’est très manifeste en montagne mais pas seulement ! Dans l’Essonne, une région avec moins de déclivité, nous avons également un territoire très boisé avec l’intérêt de pouvoir jouer avec les différents plans de la forêt et de la végétation. Nous avons toujours une rencontre singulière avec le lieu.

Comment cette géographie peut elle influencer le projet dans son déroulé ?O.C : Ma conviction, c’est qu’elle l’influence de bout en bout. Je ne peux pas arriver à valider un projet architectural et d’aménagement intérieur sans que ces dispositions soient totalement articulées avec le lieu. C’est à la fois dans la conception et l’organisation générale, donc le plan masse comme on l’appelle dans votre métier, mais aussi jusqu’à l’aménagement intérieur.

Est-ce que le climat joue un rôle important dans les projets ?O.C : Oui, naturellement. Si je prends l’exemple de la montagne, nous devons nous assurer qu’aux différents moments de la journée, et aux différentes périodes de l’année, le soleil ne va pas se trouver totalement masqué par les crêtes ou par les bâtiments. La différence de température viendrait alors complètement modifier l’agrément. De façon encore plus manifeste, la neige, en hiver est un élément avec lequel nous devons composer et l’été, dans le même lieu, nous allons au contraire avoir besoin d’une ventilation et d’un autre rapport avec le soleil.Le climat et les aspects météorologiques sont au cœur de nos projets.

En tant que dirigeant, souhaitez vous garder une cohérence architecturale entre vos différents villages ou bien c’est le lieu qui dicte l’architecture d’un village en particulier ?O.C : Nous avons fait le choix d’un compromis entre les deux aspects. Nous voulons rester très libres sur le plan de la conception de chaque établissement par rapport aux autres afin de ne pas nous imposer une contrainte inutile, mais néanmoins, nous souhaitons dégager de chacun de nos établissements, une très forte identité visuelle de marque. Il doit donc y avoir une homogénéité très forte d’un bout à l’autre de la France entre nos différents établissements afin que le client ressente fortement qu’il est chez nous, qu’il est

chez Belambra. Nous souhaitons néanmoins tirer le meilleur parti de chaque emplacement, de chaque terrain et de chaque environnement. Par conséquent, c’est vraiment un compromis entre les deux.

Comment la relation avec les architectes et ingénieurs de Patriarche a-t-elle évoluée entre le moment où vous avez démarré et aujourd’hui ?O.C : Elle a évolué grâce au fait que nous nous sommes beaucoup rencontrés, nous avons partagé des moments intenses sur le terrain comme chez nous, et nous avons donc appris à nous connaître. Patriarche a tout de suite cherché à comprendre notre marque, notre maison et notre positionnement. Je crois justement en cette qualité d’écoute et en cet effort de créativité pour aller au devant de ce que nous avons de spécifique dans nos attentes.Ce qui est important, c’est d’avoir un cabinet, et j’y suis très attaché, qui ne se braque pas, qui ne se fige pas sur ses premières propositions et dont l’intention n’est pas de vous vendre à tout prix son projet, mais au contraire de le faire évoluer.

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Comment inscrit-on une architecture dans son environnement ?Jean-Michel VILLOT : Je ne parlerai dans ce contexte que de l’architecture de Resort.En effet, « l’architecture de loisirs » se tourne plus facilement vers les clichés régionalistes en se rapprochant du patrimoine existant alentour.Riche d’une culture, d’une architecture locale, les touristes sont à la recherche d’une histoire, celle du lieu. Appréhender l’espace pour se sentir dans un lieu typique.Sans patrimoine proche, tout créateur, promoteur de Resort, peut créer sa propre histoire, raconter, décrire l’esprit des lieux qu’il peut ressentir et le retranscrire architecturalement pour transmettre cette imagination.Ainsi, fleuriront des lieux contemporains, futuristes, intégrés, mais aussi à l’interprétation excessive de l’architecture régionaliste décrite plus souvent sous le nom de pastiche « disney ».L’architecture ne s’intègre bien dans son environnement que si elle comprend le lieu.

Quels sont les fondamentaux de l’architecture de loisirs ?JMV : Ce qu’il faut comprendre dans l’architecture de loisirs c’est surtout pourquoi, pour qui, celle-ci est faite et pour quelles vocations touristiques. C’est de cette analyse que l’image de l’architecture surgira.

En quoi l’architecture de montagne se différencie fondamentalement d’une autre ?JMV : L’architecture de montagne, dans son approche, ne sera pas différente de l’approche d’une architecture de bord de mer; seul le produit change, la réponse à un lieu, à des contraintes.En montagne, les avalanches, les coulées torrentielles, les chutes de pierres,

l’ensoleillement, l’enneigement, l’isolation, sont des contraintes permanentes sur la construction.L’architecture se voudra rassurante, confortable, chaleureuse par rapport à un environnement souvent plus rude, escarpé, plus froid.

Quelles sont les principales exigences techniques liées à un site touristique ?JMV : Le principal enjeu d’un site touristique au-delà de son architecture, c’est son urbanisme. Si les stations dites intégrées, puisque bâties de toutes pièces, ont pour la plupart réfléchi à une logique globale de flux (voitures, piétons, touristes, commerces, habitat, etc…), le développement des villages existants a plutôt été anarchique et parfois mal maîtrisé, dû à un amoncellement parcellaire privatif et au manque de volonté et connaissance politique pour un développement planifié et visionnaire.

Vous créez des univers en harmonie avec l’imaginaire des vacances, quelles sont les tendances actuelles ?JMV : « Des racines et des ailes… »Des racines, parce que chacun d’entre nous s’identifie à un lieu au travers de son héritage culturel et familial, pour prendre des ailes à la recherche des racines d’autres peuples et cultures.Quel lien avec l’architecture ? Celle-ci traduit la vie d’un peuple, ses coutumes, son adaptation au terrain.Et si nous voyageons, c’est pour découvrir cet habitat, caractéristique d’un lieu. Les vacances, les voyages sont faits pour régénérer notre esprit, s’évader. L’architecture, comme les paysages sont donc différents, mis en harmonie avec les lieux. « Harmonie » ne signifiant pas obligatoirement une architecture « pastiche »,

mais une architecture où l’on aura su conserver, et pourquoi pas moderniser, les lignes génératrices d’un style local.

Votre coup de cœur projet ?JMV : En ballade sur Belle Ile, j’ai découvert une habitation contemporaine au milieu d’un village traditionnel. L’architecte avait su tirer toute la quintescence des habitations voisines et les traduire dans un nouveau langage. Continuité des lignes maîtresses et les pleins remplacés par des vides, de la transparence. En quelques traits purs, savoir dégager toute l’âme d’un lieu est un exercice difficile et d’expérience.

On demande aux communes de se muséifier, de surprotéger leur patrimoine, qu’en pensez vous ?JMV : Conserver son patrimoine est essentiel à la lecture de l’architecture des générations passées, mais l’excès de conservation et le manque de connaissance nous font recopier ce qui existe par « confort » intellectuel.« Savoir se projeter sans dénaturer un lieu » doit être la politique d’une ville, d’une commune, quelle qu’elle soit, mais encore faut-il que les initiateurs soient des « sachants » .

Jean-Michel VILLOT,Architecte-associé,spécialisé dans l’architecture de loisirs.

INTERVIEW

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zoom Annecy 2018zoomAnnecy 2018, un concept ultra-compact.

Du 8 au 12 février dernier, le comité de candidature, pour les JO d’Annecy 2018, recevait la commission d’évaluation (CEV) du CIO. Notre équipe (supporteur local) qui a travaillé sur le projet du Village des Médias à Epagny et Chamonix ainsi que sur la patinoire de Chamonix participait activement à cette semaine et confirme le fort potentiel de la candidature. La CEV a d’ailleurs souligné qu’Annecy avait largement rattrapé son retard technique sur ses 2 concurrentes Munich et Pyeongchang.

First meeting CIO/Annecy 2018 Committee members, Les Pensières/Annecy © Marc Muller_Annecy 2018

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Patriarche & Co porte les couleurs de la candi-dature Annecy 2018 !Charles Beigbeder, Président d’Annecy 2018, Christian Monteil, Président du Conseil Général de la Haute Savoie, Jean-Luc Rigaut, Maire de la ville d’Annecy et Damien Patriarche, Directeur Général de Patriarche & Co, ont signé, mardi 22 février 2011, un accord de partenariat à Annecy, au Conseil Général.

Patriarche & Co rejoint ainsi les soutiens de la candidature française à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2018, en devenant supporteur local d’Annecy 2018, dans le cadre du programme marketing de la candidature !

« Nous sommes fiers et heureux de nous associer à la candidature française d’Annecy 2018, qui correspond à nos valeurs et qui, comme nous, s’inscrit dans la recherche permanente de concepts innovants. Notre équipe se réjouit de travailler aux côtés de l’équipe d’Annecy 2018»

Damien Patriarche

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Signature de l’accord de partenariat

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mars 2011 - #8

Le projet d’Annecy 2018 s’articule autour du pôle d’Annecy, de la vallée Chamonix Mont-Blanc et du Centre de glisse de La Plagne. Chaque pôle permettra à tous, acteurs des Jeux et spectateurs, d’assister à des épreuves de neige et de glace, au cœur même des stations. Chaque pôle comprendra : un village olympique, un site des cérémonies et de remise des médailles et un centre des médias.

Annecy 2018zoomAnnecy 2018, un concept ultra-compact.

Site des cérémonies

Vue aérienne sur le village des médias d’Annecy

Patriarche & Co travaille à la conception des centres des médias et du village temporaire des médias à Annecy. Ce projet prévoit la création d'un centre principal des Médias sur le territoire des communes d'Epagny et de Metz-Tessy, au Nord de l'agglomération d'Annecy, à quelques kilomètres du village Olympiques des délégations et des athlètes.

Ce site de 70 000m² sera composé du Centre International de Radio et Télévision, du Centre Principal de Presse Ecrite et de 3 000 lits hôteliers pour l'hébergement temporaire des journalistes et techniciens du monde entier.

+ d’infos sur Annecy2018.com

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#8 - mars 2011

PATRIARCHE&CO

Pour un confort absolu des médias, nous avons positionné le Centre Principal Media au sein de l’agglomération annécienne à moins de 15 minutes du centre des Jeux. Nous avons conçu un dispositif compact et entièrement neuf regroupant dans un même endroit CPP et CIRTV avec une entrée commune ainsi qu’un hébergement de 2800 lits dans un rayon de 400 m. L’emplacement retenu a été proposé par la structure de pilotage de l’agglomération et confirmé par les communes concernées. Le Centre Principal est situé dans la région Annécienne, sur un terrain situé à cheval sur les communes d’Epagny et de Metz-Tessy. Le site comporte : - des installations du CIRTV (Centre International de Radio et Télévision) - des installations du CPP (Centre Principal de Presse) - des Equipements annexes et services Communs (Poste de commandement, Restaurants, Cafétérias, Accueils-renseignements, Salles de conférences, Douanes, Commerces, Pharmacie, Centre de soins, Agence de voyage, etc ...) - des espaces de parkings dont les capacités seront calculées conformément au cahier des charges du C.I.O. et adaptées aux besoins respectifs des 2 secteurs qui seront définis par la présente étude.

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Le Centre Principal comporte également, à sa proximité immédiate, un Village temporaire de 2800 lits pour l’hébergement des journalistes et techniciens. Des bâtiments construits grâce à une structure en poteaux poutres en bois dans laquelle, des caissons tridimensionnels de 15 m² assemblés au préalable en usine, viendront ensuite se glisser et se connecter aux réseaux pré-disposés.

Chambre des médias

Vue aérienne sur le village des médias d’Annecy

Prototype en bois préfabriqué

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mars 2011 - #8

zoom La folie douceVal d’Isère. Dans une grande bâtisse typiquement Savoyarde, la Fruitière et la Folie Douce sont aujourd’hui, le passage obligé des pauses détentes sur les pistes de Val Thorens et de Val d’Isère. Positionné comme le lieu tendance par excellence, la folie douce revendique le titre de Club Open Air à 2400 mètres d’altitude. La folie douce, the place to be.

D’où vient ce nom, la Folie Douce ?

Luc Reversade : En premier lieu, je dirais qu’on m’a toujours appelé le fou furieux… La première affaire que j’ai eue, je l’avais appelée «la petite Folie» ! Puis j’ai dû fermer avec la rénovation du centre ville alors j’ai acheté un autre établissement où j’ai voulu garder le nom Folie… j’ai donc appelé ça la Folie Douce ! » Et comme je l’ai toujours dit : dans la vie, il faut « beaucoup de folie et un peu de sagesse » !

Comment avez-vous eu l’idée de la Folie Douce ?

LR : Ce n’est pas moi, c’est le client ! (rire)Sur le plan marketing, je fais toujours ce que me demande le client. Alors tout simplement, comme un institut de sondage, j’ai fait remplir entre 20 000 et 30 000 fiches « Votre avis nous intéresse »… J’ai su rapidement ce que les clients attendaient de mon établissement : une cuisine de telle manière, être servis rapidement ou prendre leur temps, une décoration soignée… et surtout de l’ambiance.Aujourd’hui, les clients veulent plus d’ambiance ! Je n’ai fait ni plus ni moins ce que le client m’a demandé.Ensuite, à moi de transformer avec une équipe professionnelle les envies des clients : architecte, designer…

Comment avec vous rencontré Patriarche & Co ?

LR : J’ai rencontré l’agence lorsque Jean Michel Villot travaillait avec Annie Famose. Je lui ai parlé

du projet, je lui ai montré mes idées et surtout mon idée qui était de dupliquer ou d’adapter une certaine folie douce que je voulais développer en franchise, autour d’une adaptation comme Val Thorens, Méribel ou comme d’autres lieux aujourd’hui.

Quelle était votre volonté en matière de décoration et d’agencement ?

LR : Les gens ne devaient surtout pas oublier qu’ils étaient en montagne surtout à 2400 m d’altitude ! Je voulais en même temps, un côté complètement décalé mais en cohérence avec le milieu montagnard sans pour autant tomber dans la réplique du chalet d’Alpage. A l’époque, les fruitières étaient une société coopérative en montagne à plus de 1000m d’altitude où tous les fermiers d’alpage redescendaient leurs fromages et leurs crèmes. Les fruitières avaient une élégance particulière parce qu’elles étaient différentes. Il y avait une ambiance que j’ai voulu reproduire en l’adaptant à la restauration. A partir de cette idée, nous avons adapté, avec l’équipe Patriarche, notre concept au local existant et notamment en utilisant beaucoup de matériaux différents.

L’agence a-t-elle répondu à vos attentes ?

LR : Oui bien sûr ! Avec les logiciels adaptés, on a quasiment réussit à mettre de l’ambiance dans les dessins et c’est ça le plus important. Pour le développement artistique du bâtiment, nous avons essayé de capter l’ambiance d’une journée type pour que la majorité des personnes se sentent bien.

Nous avons également apporté une attention toute particulière aux normes en vigueur (handicapés, sanitaires, etc.). Quand un concept est bien normé c’est plus facile de se coller aux nouvelles législations.

Quelle importance portez-vous à l’architecture d’intérieur ?

LR : On est plutôt dans un art de vivre que dans une décoration pure et dure. Dans un établissement, vous pouvez faire le plus beau des décors, si professionnellement rien ne suit, au bout d’un moment, il n’y aura plus personne. Ce qui est important c’est de créer une atmosphère par le décor, une ambiance particulière… et c’est ce que nous avons fait !

Et pour l’avenir ? Quels sont vos projets pour la folie douce ?

LR : Après Méribel, on verra pour d’autres stations ! On a une image de marque très forte en montagne. Les mairies, les remontées mécaniques nous appellent souvent pour implanter cette image dans leur station. Mais aujourd’hui, on a des contraintes administratives qui s’appellent les UTN. En ce qui me concerne, je trouve que cette nouvelle loi est absolument contraire à ce à quoi les clients aspirent ! Un institut comme la folie douce coûte cher. Je remercie énormément le groupe de Stéphane Courbit car sans lui je n’aurais jamais pu me développer.

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La folie douce

zoom MatériauxLe vieux bois, un matériau relativement contemporain.

Le vieux bois affiche un caractère unique, une teinte particulière par son histoire et sa chaleur. Son aspect rustique peut, par sa mise en œuvre (coupe à 45°, lignes épurées) se révéler très contemporain. Ce contraste, cette dualité est très intéressante à travailler. Le vieux bois est très utilisé dans l’architecture de loisirs et plus particulièrement dans les régions montagnardes. Un chalet entièrement habillé de bois ancien, décoré et aménagé avec goût, affiche clairement son charme authentique. Du côté mobilier, les meubles en vieux bois sont incontournables pour une ambiance originale tout en gardant un style convivial et chaleureux.

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La folie douce, the place to be.

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mars 2011 - #8

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mars 2011 - #8

Mel-ting-potCulture - LivreA2300 m d’altitude, « l’Oxalys » est le plus haut restaurant d’Europe. Son chef,

Jean Sulpice est un véritable phénomène gastronomique. Première étoile à 26 ans, seconde à 31 ans, Jean Sulpice prend même le temps d’écrire ses

recettes ! Dans son nouveau livre, « Cuisine en famille », il dynamise la cuisine familiale avec des ingrédients et des plats insolites… 55 recettes originales et audacieuses pour susciter la curiosité et la gourmandise : Velouté de petits pois au lait d’amande, Diots de Savoie en hot-dog, Crème caramel au maïs… « Cuisiner les produits frais », « les légumes racines », « Comme un chef… ou presque »… plusieurs dossiers à découvrir que vous soyez débutant ou confirmé mais surtout un fin gourmet désireux de s’initier aux secrets de la haute cuisine ! A ne pas manquer pour les fous de cuisine !

Jean Sulpice - Thomas Dhellemmes (Photographe)

Broché – Editeur : M6 Editions – 15€

GastronomieLA bonne adresse de Jean-Loup Patriarche, Président de Patriarche & Co

« Un lieu où j’aime me rendre de temps en temps, au « Au Vin des rues » à Paris dans le 14ème arrondissement, un minuscule restaurant de cinq tables et pas une de plus ! »

« Au Vin des Rues » c’est comme un bouchon mais... parisien !Le Vin des rues, c’était avant tout, le vin des clochards. C’était aussi le titre d’un livre de Robert Giraud (journaliste à l’Auvergnat de Paris et grand spécialiste des bistros) et de Robert Doisneau. Un ouvrage consacré aux clochards de Paris. « Au Vins des Rues », on peut facilement imaginer que bien des cloches se sont appuyées à son comptoir ! Voilà un bar à vins comme on les aime, tout est resté d’époque : une vraie ambiance rétro, une décoration typique…Au son de l’accordéon, on mange côte à côte, en choisissant sur l’ardoise son plat du terroir… ou encore en dégustant un traditionnel plateau charcuterie/fromages accompagnés d’un grand cru ! Le dicton maison : « Au tard venu les Os » !

Au Vin des Rues, 21 rue Boulard, Paris 14.

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#8 - mars 2011

PATRIARCHE&CO

« Always all ways » ou « Tous les chemins mènent à… »Pascale Marthine Tayou.

L’artiste Pascale Marthine Tayou est Camerounais d'origine. Il exprime au travers de ses œuvres remplies d’énergie, sa vie de nomade, ses impressions de voyage ou de son pays d'origine.

Se saisissant de l’espace, il célèbre à travers ses réalisations la vie et l’histoire du monde avec humour : « Comme tout le monde, j’ai trois mille ans ». Ses œuvres, érigées à partir de matériaux de récupération, abordent des problématiques sociales, politiques et environnementales. Sa démarche signe un engagement pour la préservation des ressources naturelles, dénonçant la surproduction de la société de consommation.«Always all ways» est le résultat d’une collaboration étroite entre l’artiste et deux institutions : le Musée d’art de Malmö (Suède) et le Musée d’art contemporain de Lyon.Sculptures, peintures, dessins, photographies, installations : une exposition regroupant des œuvres originales et pleine d'imagination à l’impact visuel puissant.

3 bonnes raisons de s’y rendre :- Des œuvres où l’imaginaire est roi- Des installations impressionnantes- Une exposition à voir en famille

Coup de cœur DECOLa suspension « dear ingo » de chez Moooi !

Très surprenant, il est composé de 16 lampes articulées en métal. Celles-ci ont été curieusement assemblées pour créer un lustre à l'allure biomorphique. Cette conception unique donne lieu à un appareil d'éclairage aussi étonnant qu'élégant et offre d'innombrables

possibilités de configuration. Dear Ingo permet de créer d'infinies combinaisons de formes et d'éclairage. Son nom laisse supposer qu'il s'agit d'un hommage à Ingo Maurer !(A découvrir sur Made in Design)

WE LIKE !

« Ce que j’aime, c’est le côté classique de chaque lampe et qui assemblées en font un lustre étonnant. J’aime aussi le contraste lustre contemporain / chalet bois rustique.Nous l’avons utilisé dans une maison de Village au Praz à St Bon en Tarentaise : c’est un lustre aux formes organiques, non figé et très contemporain.

Julie Bardon, Architecte intérieur.

 »

Du 24 février au 15 mai 2011 Musée d'Art Contemporain - Lyon

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mars 2011 - #8

Karine, avant de faire du speed one, tu pratiquais le ski alpin. Qu’est-ce qui t’a poussée à changer de discipline ? Karine Dubouchet : Je n'étais plus assez forte en ski alpin pour espérer me battre sur le circuit international et mon sponsor de l'époque "Dynamic" m'a ouvert la porte du ski de vitesse en me proposant de tester cette discipline.

Tu t’es arrêtée pour vivre ta vie de famille, tu as accouché de deux petites filles et puis en 2006, tu apprends qu’une suédoise te vole ton record de quelques centièmes.Alors tu as décidé de reprendre la compétition. Comment cela s’est-il passé ? Comment as-tu récupéré le haut niveau ?KD : Le goût de la compétition a été plus fort que tout, l'envie de me battre, d'aller au bout de mes capacités… Le retour a été dur car j'ai dû m'entraîner de nouveau très fort pour espérer revenir au plus haut niveau mais j'ai de la chance d'être bien entourée ! Toute ma famille, mon mari, mes parents, mes amis… me soutiennent à fond dans mes challenges.

Quel est ton meilleur souvenir ?KD : Il y en a tellement ! Le plus fort restera tout de même mon titre de championne du monde en 2009 avec mes filles en bas de la piste, mon mari qui n'y croyait pas, mes parents qui sautaient de joie, les journalistes en pleurs… un vrai bonheur !

Quand as-tu remporté ton dernier record ?KD : Mon dernier record date de 2002, avec 242.260 km/h !

Peux-tu nous expliquer comment tu vis une compétition ?KD : Chaque compétition est différente à cause des pistes, des conditions météo… je les vis toutes à fond sans regret ! Je suis vraiment fière de ce beau parcours.

Quelles sont tes pensées au départ ?KD : Au départ, je ne pense qu’à une chose : gagner pour moi, pour Lilou et Maëlie et pour tous ceux qui me soutiennent. J'essaie d'être sereine même si cela est difficile ! Je pars cette année avec cette philosophie, me faire plaisir avant tout car je n’ai plus rien à prouver !

La préparation psychologique est-elle plus dure que la préparation physique ?KD : Lors d'une tentative de record et d'un championnat du monde, c'est vraiment difficile psychologiquement… je travaille cela en amont pour arriver au top le jour J !

Tu es la favorite du mondial, la fille à battre… C’est une place difficile à gérer ? C’est une fierté particulière pour toi ?KD : Je suis vraiment fière de faire peur à toutes ces petites jeunes car elles savent très bien que je ne vais rien lâcher et cette année je me sens particulièrement puissante, sereine même si je reste extrêmement concentrée.

Ta carrière est d’une longévité exceptionnelle. Y-a-t-il cependant un moment en particulier qui reste pour toi comme un très mauvais souvenir ?KD : Mon plus mauvais souvenir, c’était en 1997, lorsque j'ai perdu le record du monde. C'était épouvantable, la terre entière s'écroulait.

Comment arrives-tu à tout gérer ? Ta passion, ta famille, ton travail, ton statut d’équipe de France, ta vie de femme?KD : C’est une vrai organisation pour moi car je dois gérer un max de choses entre le travail, les filles, l'entraînement, ma vie de femme... J'aimerais parfois n'avoir plus que l'entraînement et ma famille à gérer pour pouvoir tout faire à fond. Ma vie est cadrée à la minute près et rien ne doit en déborder !

Mel-ting-pot !

Karine est une nana hors norme. 40 ans, mariée, deux enfants et dingue d’un sport complètement fou : le kilomètre lancé appelé aussi le speed one. Karine, c’est à 242 km/h qu’elle se sent bien. En 20 ans de pratique, elle est 9 fois vainqueur du mondial pro ski de vitesse et obtient 5 records du monde ! Mais pour Karine, la vie est un challenge, il faut toujours aller plus loin. Cette année, elle tente de nouveau le record du monde de vitesse à Vars du 12 au 16 avril, elle sera également présente à la finale de la coupe du monde du 8 au 11 avril à Vars et au championnat du monde du 17 au 21 à Verbiers en Suisse. C’est pourquoi, nous avons décidé de l’accompagner pour cette grande saison 2011. Rencontre.

Patriarche & Co, sponsor de Karine Dubouchet..

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#8 - mars 2011

PATRIARCHE&CO

Quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?Marjorie Zabollone : Mon parcours démarre de mon enfance. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu parler de BTP à la maison. Ma mère, professeur de mathématiques, et mon père, ingénieur ESTP qui a accompli l’ensemble de sa carrière au sein de l’entreprise Leon Grosse, nous ont bercés d’histoires liées aux « gros chantiers » de papa …C’est donc tout naturellement que j’ai choisi, après mes classes préparatoires d’intégrer l’Ecole Spéciale des Travaux Publics de laquelle je suis sortie diplômée en 1997.

Pourquoi avoir choisi Patriarche & Co ?MZ : En 1991, juste après mon bac, j’ai fait un stage d’été à l’ancienne agence Patriarche de La Motte Servolex. C’était ma première rencontre avec les « archis » : ça a été formidable !A mon arrivée en Savoie, je n’ai fait qu’une seule candidature (c’était risqué !) : à l’agence Patriarche. Je me souviens encore de mon entretien d’embauche... Jean-Loup avait dû pressentir que j’étais d’un profil « transversal » car il m’avait reçue avec l’ensemble de sa garde rapprochée : Bernard Maillet, Gilles Raffin, et Didier Rojon… Impressionnant ! Je me revois encore leur dire avec beaucoup d’audace : « J’ai choisi votre Agence car je sais qu’elle me permettra, malgré son implantation locale, de déployer mes compétences sur des projets intéressants !» Ça a été le cas !

Quel est ton rôle au sein de l’agence ?MZ : J’ai complété mon profil pluridisciplinaire en faisant tour à tour du chantier, du métré, du descriptif… Puis Jean-Loup m’a confié des tâches d’organisation générale en commençant par le planning des affaires. J’ai mis en place des outils et méthodes de gestion et d’organisation de projet.Aujourd’hui, je dirige, en binôme avec Gilles Raffin, le pôle Travaux & Méthodes que j’ai renforcé avec des Ingénieurs d’affaires en charge du management opérationnel des projets.

Comment ressens-tu le fait d’être la seule femme associée ? As-tu déjà rencontré des difficultés ?MZ : ☺ …Dans mon rôle d’associée, et dans mon travail d’une manière générale, je m’applique en permanence à doser avec minutie mon côté « fille ». Parce que nous poursuivons des enjeux très forts que je ne veux pas dénaturer de quelque manière que ce soit en étant caricaturale. Mais lorsqu’il s’agit de prendre un peu de recul, d’amener un éclairage différent à telle ou telle situation, ou bien tout simplement de se détendre, alors je me permets de laisser parler ma sensibilité féminine … Dans ces moments là, et parce que je n’en abuse pas, les associés (ou les clients) font preuve d’une réelle écoute et d’un grand respect et s’enrichissent précautionneusement de cette petite note d’affectivité supplémentaire ...

Qu’est ce qui te plaît le plus dans ton travail ?MZ : Avancer … Servir le projet et les équipes …J’aime ressentir la satisfaction du travail accompli. J’aime les enjeux, les obstacles. J’aime mettre ma pierre. J’aime pousser. J’aime accompagner. J’aime ressentir la fierté de ne jamais lâcher.

Quel est ton leitmotiv ?MZ : Dans mon travail comme dans ma vie mon leitmotiv c’est d’avancer avec courage et ténacité dans le respect des autres.Nul ne sert de poursuivre pour soi des ambitions démesurées si elles s’accomplissent au détriment d’un tel ou d’un autre.

Vie de famille, vie professionnelle… comment arrives-tu à tout gérer ?MZ : Tout est question d’organisation et de respect …Méthodologiquement, les choses sont assez simples, basées sur une logistique bien huilée et sur des gens de confiance. Il n’est pas question d’improviser, jamais … Il faut anticiper, prévoir, assurer, et à tous les coups, sécuriser !Psychologiquement, il faut réussir à faire la part des choses entre le travail et la famille et respecter ceux avec qui tu es.

Ton travail te demande énormément de disponibilité et de concentration… quel est ton secret pour être toujours au top ? MZ : Qui peut dire qu’il est toujours au top ?… Il n’y a pas de secret. Il faut juste ne pas tricher et aller assez rapidement à l’essentiel, en évitant de se perdre dans des mauvais détours. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, j’accorde beaucoup de temps à l’analyse et à la réflexion. Puis, dès que mes idées sont en ordre, je fonce !

Il paraît que tu envoies même des mails à 5h du mat’ ?MZ : Tu sais ce qu’on dit ? Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !En vrai, j’adore les heures du matin quand tout le monde dort encore et que tout est calme… J’ai alors le temps de faire les choses, une par une… C’est tellement plus confortable…Passé 8h, tu passes ton temps à gérer les aléas ! Avant 6h, tu es maître de ton temps …

Si je te dis blackberry, tu me réponds ? MZ : J’adore ☺ …

Un coup de cœur ou un coup de gueule ?MZ : Je veux pousser un coup de gueule contre les caillebotis métalliques qui entourent mon bureau et qui sont une tuerie pour mes talons hauts ! Mon cordonnier est peut être content mais moi je suis en colère ☺ !

Ta chanson préférée ?MZ : Sheila ! « Où tu iras j’irai, fidèle comme une ombre … »

Un rêve à accomplir ?MZ : Que mes deux garçons, Enzo et Léo, soient de bonnes personnes …

« Avancer avec courage et ténacité dans le respect des autres.»

melting pot//Mel-ting-pot !

Ingénieur - Associée

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mars 2011 - #8

Photo : Jean-Marc Favre - Wooloomooloo

LES 900 ENTREPRISES DU CLUB 2018VOUS INVITENT À LES REJOINDRE !

1. Devenez ACTEUR d’Annecy 2018

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POURQUOI MAINTENANT ?C’est le sprint final avant l’élection le 6 juillet 2011, par le CIO de la ville hôte des Jeux Olympiques d’hiver 2018.Annecy 2018 a besoin de toutes les énergies pour fédérer et entraîner autour de son projet !

ADHÉRER : Rendez-vous sur http://club2018.fr !Adhésion par internet. Cotisation à partir de 200 €.

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VOTRE ADHÉSION AU CLUB 2018 C’EST UNE CHANCE DE PLUSDE FAIRE GAGNER ANNECY LE 6 JUILLET 2011 À DURBAN !

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#8 - mars 2011

PATRIARCHE&CO

MAI 2011

Dans notre prochain numéro, le dossier principal sera consacré aux équipements sportifs et culturels ! Sortie prévue pour le mois de Mai.

Au sommaire notamment, le complexe plurifonctionnel le PHARE à Chambéry, ANNECY 2018, un projet haut en couleur, Rencontre avec Jean Pierre Vidal, Champion Olympique de slalom et Vice Président de la candidature Annecy 2018…

Patriarche & Co édite tous les trimestres un magazine : Wame en version papier et électronique. Au travers des projets de l’agence et des coups de cœur de l’équipe, il explique certains aspects liés à l’architecture et au développement durable.

Pour en savoir plus sur notre magazine WAME, découvrez notre blog : wame.fr

Pour vous inscrire en ligne et recevoir tous les trimestres votre nouveau numéro, rendez-vous sur notre site web : patriarche.fr rubrique newsletter.

A bientôt !

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Le Phare

Jean-Pierre VidalChampion Olympique de slalom et Vice Président de la candidature Annecy 2018

Complexe plurifonctionnel_Chambéry (73)

l’ArandeSalle sportive et culturelle_St Julien en Genevois (74)

patriarche.fr

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mars 2011 - #8

CONTACT : Emilie ROLLET - [email protected] - 04 79 25 37 30 / 06 23 19 66 41

ANNECY : 105, avenue de Genève - 74 000 ANNECY - FRANCE - Tél : +33(0)4 50 08 80 80 - Fax : +33(0)4 50 08 82 91LYON : 200, avenue Jean Jaures - 69 007 LYON - FRANCE - Tél : +33(0)4 37 70 98 70 - Fax : +33(0)4 37 70 98 71

MONTRÉAL : 448 Place Jacques Cartier - MONTREAL, Quebec - H2Y 3B3 CANADA - Tél : +1 514 288 8050 - Fax : +1 514 288 8090