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MAGAZINE DIGITAL INTERNATIONAL A VOCATION PANAFRICAINE SPECIALISE EN ÉDUCATION N°034 DE MAI 2019 Magazine POINT DE VUE POINT DE VUE L’université africaine du 21 L’université africaine du 21 ème ème siècle siècle à l’heure de choix stratégiques à l’heure de choix stratégiques par Abdeljalil Akkari, Université de Genève, « Le PGI Cocktail+ est à mon humble avis « Le PGI Cocktail+ est à mon humble avis unique et sans équivalent aujourd’hui » unique et sans équivalent aujourd’hui » Les enjeux des Les enjeux des réformes de l’éducation réformes de l’éducation au cœur des débats au cœur des débats REPORTAGE REPORTAGE Les frais de formation des étudiants étrangers multipliés par quinze dès la rentrée 2019 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC GRAND REPORTAGE GRAND REPORTAGE L’histoire remarquable d’une L’histoire remarquable d’une université intergouvernementale université intergouvernementale ancrée en Afrique mais au ancrée en Afrique mais au rayonnement international rayonnement international FOCUS FOCUS EUCLIDE EUCLIDE GRANDE CONFERENCE GRANDE CONFERENCE CONFEMEN-FASTEF CONFEMEN-FASTEF Jean - Marc Coris Auteur / Fondateur du PGI Cocktail +

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  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 1

    MAGAZINE DIGITAL INTERNATIONAL A VOCATION PANAFRICAINE SPECIALISE EN ÉDUCATION N°034 DE MAI 2019Magazine

    POINT DE VUEPOINT DE VUE

    L’université africaine du 21L’université africaine du 21èmeème siècle siècle à l’heure de choix stratégiquesà l’heure de choix stratégiques

    par Abdeljalil Akkari, Université de Genève,

    « Le PGI Cocktail+ est à mon humble avis « Le PGI Cocktail+ est à mon humble avis unique et sans équivalent aujourd’hui » unique et sans équivalent aujourd’hui »

    Les enjeux des Les enjeux des réformes de l’éducation réformes de l’éducation au cœur des débatsau cœur des débats

    REPORTAGEREPORTAGE

    Les frais de formation des étudiants étrangers multipliés par quinze dès la rentrée 2019

    ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC

    GRAND REPORTAGEGRAND REPORTAGE

    L’histoire remarquable d’une L’histoire remarquable d’une université intergouvernementale université intergouvernementale ancrée en Afrique mais au ancrée en Afrique mais au rayonnement internationalrayonnement international

    FOCUSFOCUS

    EUCLIDEEUCLIDE

    GRANDE CONFERENCE GRANDE CONFERENCE CONFEMEN-FASTEFCONFEMEN-FASTEF

    Jean - Marc Coris Auteur / Fondateur du PGI Cocktail +

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 20192

    S O M M A I R ES O M M A I R EEditorialP 4-5

    BourseP 22-25

    Grand ReportageP 12-15

    « Bienvenue en France »: stratégie d’attraction d’étudiants internationaux ou soupape de sécurité?

    L’université africaine du 21ème siècle à l’heure de choix stratégiques

    Réforme dans le secteur de l’éducation en France: Les frais de formation des étudiants étrangers multipliés par quinze dès la rentrée 2019

    P 4-5

    P 14-15P 7-11

    Bon à savoirP 16-19Entretien exclusif

    GRANDE CONFERENCE CONFEMEN-FASTEF : Les enjeux des réformes de l’éducation au cœur des débats

    P 26- 31ReportageP 6Point de vue

    P 7-11

    Pour faire face à la crise mondiale de l’éducation : La Banque islamique de développement (BID) et le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) lancent une alliance

    P 16-19

    Entretien Exclusif avec Jean - Marc, Coris Auteur / Fondateur du PGI Cocktail + : « Le PGI Cocktail+ est à mon humble avis unique et sans équivalent aujourd’hui »

    P 12-13

    P 6

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 33

    S O M M A I R ERéfl exion

    P 36-39

    Compte BOA Bénin N° : 002968390004Tél. : (00229) 21 13 85 57 / 95 45 98 95 / 96 37 71 16Email : [email protected]

    Bureau Hors Afrique : 3 rue de la tour du Pin 33 000 Bordeaux - France Email : [email protected]

    COORDONNATEUR GENERAL DIRECTEUR DE PUBLICATIONBernardin AGBOKPE

    COORDONNATEUR REGIONAL AFRIQUE MAGHREBDjamal Alpha T KANECOORDONNATRICE REGIONAL AFRIQUE DE L’OUEST Ablavi Akoua DJEME COORDONNATEUR REGIONAL AFRIQUE DE L’EST Alioum Mann KONATECOORDONNATEUR REGIONAL SUD AFRIQUE Peterson willis TETEVI COORDONNATEUR REGIONAL AFRIQUE CENTRALE Jean Pierre T. EDJANGCOORDONNATEUR ZONE HORS AFRIQUE Clovis D. LAPORTE

    DIRECTEUR DE LA REDACTION Ousmanne K. TOURE

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    CONSEILLERS À LA REDACTIONJules AGANIHonoré MEGBEMADOSamöel KPENGLA

    CHEF SERVICE SECRETARIAT DE REDACTIONGeorges BADA

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    REALISATIONEduform Afrique Copyright Octobre 2012

    Magazine digital panafricain d’informati on, spécialisé en éducati on accessible sur www.eduformafrique.org Siège Afrique : N° 913, Route Nati onale Inter – Etat N°2, Rue 12.191 Cotonou BENIN

    P 44

    P 20 - 23

    P 45

    FocusP 40-43 P 32-35Annonce EDUFORM AFRIQUE N°2008/0163/DEP–ATL-LITT/SG/SAG/ASSOC

    IFU : 6201001183605 Siège Afrique : N° 913, Route Nati onale Inter – Etat N°2, Rue 12.191 Cotonou BENIN - Email : [email protected] Editeur

    Magazine

    BON A SAVOIR

    QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES

    ACTU-AFRIQUE

    GABONRéformes contestées au Gabon: Le Gouvernement recule mais n’abdique pas

    CAMEROUNEducation des enfants déplacés et réfugiés au Cameroun : Le Partenariat mondial pour l’éducation accélère l’octroi de fonds d’urgence pour l’éducation des enfants déplacés et réfugiés

    TUNISIE Le ministère de l’Education prépare un cadre légal pour les enfants surdoués

    BANQUE MONDIALE Financement des Centres d’excellence africains : 143 millions de dollars pour la mise en œuvre du premier projet du CEA-Impact P 48

    P 47

    Actu-Afrique P 44-50

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    éditorial

    C’est désormais connu pour être rappelé que dans le cadre de la réforme dite « Bienvenue en France » du gouvernement, les coûts de formation des étudiants internationaux dans les universités publiques en France se-ront multipliés par 15. À partir de la rentrée 2019, les étu-diants qui viennent de la zone hors européenne pour s’ins-crire pour la première fois en France devront s’acquitter de 2770 € au lieu de 160 € en licence et 3770 € au lieu de 243 € en master. En revanche cette hausse s’accompagnera d’une augmentation des bourses destinées aux étudiants étran-gers les plus défavorisés. Aussi, l’argent récolté permettra-t-il d’améliorer l’accueil de ces étudiants, assure le gouver-nement. Des mesures qui s’inscriraient dans la stratégie du gouvernement d’accentuer l’attractivité de la France pour les étudiants internationaux et de renforcer le rayonnement de l’enseignement supérieur français à l’étranger.

    Du coup, on se demande comment une aussi forte hausse de frais de formation pourrait - elle être un facteur attractif pour les étudiants internationaux notamment ceux d’Afri-que dont l’obstacle majeur à l’immigration se trouve être le moyen fi nancier limité. Bien malin qui pourrait décryp-ter et soutenir cette logique. C’est un secret de polichinelle, qu’autant que cela dépend des étudiants africains franco-phones, tous voudront poursuivre leurs études en Europe prioritairement en France pour des raisons historiques. Cette réalité les autorités françaises en sont conscientes.

    Il est donc probable, à y voir de près, de constater que les réelles intentions du gouvernement sont ailleurs. Il s’agit

    aMaii 2 201010 99QQQ GAZINE EDITION MEDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019

    « Bienvenue en France »: stratégie d’attraction d’étudiants internationaux ou soupape de sécurité?

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  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 5

    dans les faits, d’une stratégie d’écrémage par le seul critère fi -nancier. Un choix qui est en cohérence avec la politique d’im-migration choisie du président Emmanuel Macron. En effet, comme l’a avoué le premier ministre, la stratégie consiste à faire fi nancer les bourses des moins fortunés et des plus méritants en faisant payer les étudiants étrangers qui en ont les moyens. Autrement dit, faire fi nancer les études des africains par les afri-cains. Ce faisant, vu que le nombre des étudiants qui en auront les moyens sera réduit, le nombre de bénéfi ciaires le sera aussi.

    Dans la pratique, ce barrage fi nancier à la liberté d’étudier dans les universités françaises, va fonctionner comme une soupape de sécurité. Le critère d’argent rendra les mailles plus fi nes par les-quelles, seules les quelques centaines qui en auront les moyens pourront passer. Ainsi donc, les milliers d’étudiants aux moyens limités se trouveront bloqués et jetteront leur dévolu sur les bourses. Dans le cas d’espèce, la France qui a, à dessein, multi-plié par deux le nombre de bourses à octroyer aux « étudiants indigents » ( qui passera de 7000 à 15 000 bourses et 6000 exonérations de frais de scolarité), établira en fonction de ses objectifs à court, moyen et long terme, ses conditions d’octroie de bourse afi n de sé!ectionner les profi ls qui l’intéresse dans le vivier de la jeunesse africaine ainsi chosifi ée.

    Il est donc clair que « Bienvenue en France » est plutôt une stra-tégie à purger l’Afrique de ses étudiants à avenir prometteur. Puisqu’aucune obligation ne leur est faite de rentrer au pays après formation, puisque la France a besoin de leur profi l, le choix devient facile.

    En somme, personne à priori ne peut s’opposer à la réforme du gouvernement visant à améliorer l’accueil des étudiants étran-gers, mais par cette stratégie discriminatoire de sélection par l’argent, la France qui s’honore à montrer qu’elle peut accueillir des étudiants modestes, aura renoncé à ce principe.

    Bernadin AGBOKPE

    EDEDUFUFORORMM AFAFRIRIQUQUQ EE MAMAGAEDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 5

    dans les faits, d’une stratégie d’écrémage par le seul critère fi -nancier. Un choix qui est en cohérence avec la politique d’im-migration choisie du président Emmanuel Macron. En effet,comme l’a avoué le premier ministre, la stratégie consiste à fairefi nancer les bourses des moins fortunés et des plus méritants

    f i t l ét di t ét i t l

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 20196

    L’avenir de l’Afrique dépend en partie de l’université, institution chargée à la fois de former les élites dirigeantes mais aussi de créer et de transmet-tre les savoirs et les connaissances scientifiques nécessaires pour la prospérité du continent au

    21ème siècle. Malheureusement, l’université africaine se trouve actuellement à la croisée des chemins car le mo-dèle construit au début de l’indépendance n’est plus ap-proprié et a montré depuis longtemps ses limites. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, l’avenir de l’universi-té africaine est compromis. Je développerai ici six options nécessaires pour la renaissance de l’université africaine.

    Premièrement, il faut avoir le courage d’arrê-ter la massification couplée avec la faible qua-lité de l’enseignement supérieur en Afrique. Il s’agit de réduire le flux d’étudiants qui arrivent à l’université, de mieux les aiguiller et de pro-fessionnaliser les parcours de formation afin d’augmenter l’employabilité. Bien entendu, une telle orientation sera couteuse politiquement car la demande sociale d’enseignement supé-rieure est très forte. De nombreux démago-gues soutiennent l’accès gratuit et universel à l’enseignement supérieur et d’autres profes-sent même un droit hypothétique à l’emploi des diplômes. Réduire le nombre d’étudiants devra être accompagné par une revalorisa-tion de la formation professionnelle du niveau secondaire afin de montrer aux futures gé-nérations qu’il y a aussi un salut en dehors de l’université. Par ailleurs, il est nécessaire de prévoir des incitations spécifiques pour les femmes et les étudiants méritant provenant de milieux sociaux pauvres ou issus de mino-rités ethniques.

    Deuxièmement, il est urgent d’investir dans les infras-tructures. De nombreuses universités sur le continent accueillent deux, trois ou quatre fois plus d’étudiants que leur capacité. Il est urgent de construire des campus per-mettant une vie estudiantine et académique digne et pro-pice aux apprentissages. En Afrique comme ailleurs dans le monde, on ne peut plus apprendre sans accès libre à Internet et sans un cadre stimulant.

    Troisièmement, il est impératif de revaloriser le statut des enseignants universitaires, non seulement sur le plan sa-larial mais aussi au niveau des conditions de travail et du

    prestige social. Cette revalorisation doit aller de pair avec des exigences plus élevées de la part des enseignants au niveau de leurs méthodes d’enseignement et leur productivité scientifique. Une formation des enseignants à la pédagogie universitaire contribuera certainement à une professionnalisation accrue du corps enseignant. Par ailleurs, il est utile de repenser les écoles doctorales et la politique de la relève académique afin de ne pas se trouver dans quelques années à devoir importer des en-seignants universitaires qualifiés sur le continent.

    Quatrièmement, la recherche universitaire africaine doit être mieux reliée aux défis sociaux, technologiques et économiques du continent. La question pertinente à l’ave-nir est de demander aux chercheurs africains de mieux répondre aux défis du développement durable du conti-nent. Cela exigera bien entendu des moyens financiers et une stratégie ambitieuse en matière de recherche de chaque université.

    Cinquièmement, l’université africaine ne peut pas rater le virage numérique. Il faut saluer à ce propos l’émergence de nombreuses universités virtuelles sur le continent. L’accès plus facilité par la révolution digitale aux publica-tions scientifiques et les projets portés par la coopération universitaire Nord-Sud, peuvent réduire le fossé entre les chercheurs du continent et le reste du monde.

    Sixièmement, il ne sert à rien de se lamenter sur le sort des universités publiques et de dénoncer l’émergence d’un secteur privé d’enseignement supérieur sur le conti-nent. La question pertinente est celle de la régulation de l’enseignement supérieur et l’évaluation de sa qualité quelle que soit l’institution ciblée, publique ou privé. Indé-pendamment du développement du privé, l’enseignement supérieur public doit se remettre en question, évaluer son fonctionnement, réduire les pertes de semaines d’ensei-gnement liées aux grèves régulières et réinventer les va-leurs du service public dans un contexte de globalisation. Par sa souplesse et la diversité des approches qu’il peut offrir, le privé peut amener une valeur ajoutée à l’univer-sité africaine dans son ensemble.

    En définitive, il me parait crucial d’engager les change-ments nécessaires afin de réformer l’université africaine pour l’amener à se mesurer aux universités dans les autres parties du monde. Et là, un consensus entre les différentes parties prenantes nationales est nécessaire pour une évolution qu’on a trop attendue.•

    PO INT DE VUEPO INT DE VUE

    Abdeljalil Akkari, Université de Genève,

    L’université africaine du 21ème siècle

    à l’heure de choix stratégiques

    il me parait crucial d’engager les chan-gements nécessaires afin de réformer l’uni-versité africaine pour l’amener à se me-surer aux universités dans les autres par-ties du monde. Et là, un consensus entre les différentes parties prenantes nationales est nécessaire pour une évolution qu’on a trop attendue...

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 7EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 7

    Le 19 novembre 2018 a été offi ciellement annoncé par le Premier ministre Edouard Philippe, la décision du gouvernement français d’augmenter les frais de formation pour les étudiants non-européens, qui arriveront en France à la rentrée 2019 pour s’inscrire pour la première fois dans un cycle d’ensei-gnement supérieur en Licence ou en Master. L’objectif dit-on, est d’accen-tuer l’attractivité de la France pour les étudiants internationaux et de ren-forcer le rayonnement de l’enseignement supérieur français à l’étranger et ce, à travers un train de mesures, intitulé «Bienvenue en France», qui viserait l’amélioration de l’accueil et de la formation. Une décision qui continue de susciter l’indignation tant des étudiants que des universités non seulement en France mais aussi Afrique.

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    RÉFORME DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION EN FRANCE

    Les frais de formation des étudiants étrangers multipliés par quinze dès la rentrée 2019

    Ousmanne Touré

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 20198

    EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 20198

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    qu’ailleurs dans le mon-de, soit environ 10 000€ par an. La différence est qu’en France, l’État en assume une grande part et le ramène à 170 euros pour une année en cycle de Licence ; 243 euros pour une an-née en cycle de Mas-ter ; 601 euros pour une année de cursus en for-mation d’ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseigne-ment supérieur; et 380 euros pour une année de Doctorat.Mais à compter de la rentrée académique 2019/2020, les étudiants étrangers qui arriveront en France pour s’inscri-re pour la première fois dans un cycle d’ensei-

    gnement supérieur en Licence ou en Master, devront s’acquitter de frais de formation diffé-renciés qui s’élèvent à 2 770 euros pour une an-née en cycle de Licen-ce ; 3 770 euros pour une année en cycle Master soit une multiplication par quinze les frais de formation. En revanche ces mesures permettront d’améliorer l’accueil (vi-sas, logements, accueil) et fi nancer des bourses.En tout, 15 000 bourses seront accordées sur la période 2019-2027 : 7 000 seront attribuées par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangè-res et 8 000 par les uni-versités. À ce nombre s’ajoutent 6 000 exoné-rations de frais de scola-rité a présenté le Premier Ministre Edouard Philip-pe pour qui, ces mesu-res constituent donc un moyen de « faire fi nan-cer les bourses des moins fortunés et des plus méri-tants en faisant payer les étudiants étrangers qui en ont les moyens.» Des arguments qui au lieu de convaincre ont suscité colère et indi-gnation dans le monde universitaire. Elles sont 17 universités à tout de suite affi cher leur enga-gement à accueillir tous les étudiants étrangers, sans discrimination et sans hausse des coûts de formation. Elles sont notamment les univer-sités d’Aix-Marseille, de Caen, Clermont-Auver-gne, Grenoble-Alpes, Le Mans, Université de Lor-raine, Lyon 2, Nanterre,

    En effet, dès septem-bre 2019, les coûts de formation dans les universités publiques françaises, pour les étu-diants non-européens connaîtront une aug-mentation. Une mesure qui s’inscrit dans le ca-dre de la stratégie d’at-tractivité du gouverne-ment pour faire passer le nombre d’étudiants étrangers en France de 324 000 à 500 000 étu-diants étrangers à l’hori-zon 2027.Selon les explications du Premier ministre, les frais de formation dans les établissements publics d’enseignement supé-rieur français sont faibles puisque l’État subven-tionne. Le coût réel des études y est le même

    Edouard Phi-lippe pour qui, ces me-sures consti-tuent donc un moyen de «faire finan-cer les bour-ses des moins fortunés et des plus méri-tants en fai-sant payer les étudiants étrangers qui en ont les moyens...

    Le Premier Ministre Edouard Philippe

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 9EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 9

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    Nantes, Paris Saclay, Rennes 1, Rennes 2, Rouen, Strasbourg, Tou-louse Jean Jaurès, Tours ainsi que l’École des hautes études en scien-ces sociale (EHESS) et l’Université Paris 8 dont le conseil d’administration qui en sa session du 15 février 2019, a rappelé « son attachement aux valeurs d’accueil et de promotion sociale pour les étudiants de tous ho-rizons. » Ces universités rejettent cette hausse des frais de formation et ont l’in-tention d’utiliser toutes les possibilités réglemen-taires pour maintenir les tarifs actuels, comme le décret paru en 2013 qui permet à une université d’exonérer de frais ses étudiants dans la limite de 10% des effectifs de l’établissement. Un quo-ta susceptible d’être réévalué dans le cadre de la concertation en-gagée, pour permettre

    aux facultés d’appli-quer ou non la hausse des droits d’inscription. Aussi, dénoncent-elles une réforme qui va à l’encontre de la tradi-tion d’équité de l’uni-versité française et du rayonnement de la fran-cophonie et fustigent un problème de méthode. « Il n’y a pas eu de dis-cussion préalable avec la communauté univer-sitaire » explique Natha-lie Dompnier, Présidente de l’Université Lyon 2. «Avant de vouloir appli-quer une telle mesure, il faudrait pouvoir éva-luer son impact », es-time Christine Gangloff-Ziegler, vice-présidente de la conférence des présidents d’université (CPU) qui pense que les universités ont, en outre, été «prises de court » par les annonces du gouver-nement. Et l’échéance de la prochaine rentrée est « impossible à tenir.» « Il faut avoir le temps

    d’analyser fi nement l’ori-gine des étudiants, les besoins en terme d’em-plois, les accords de coopération qui existent déjà avec des universi-tés étrangères.» « Nous ne sommes pas opposés à une réfl exion de fond sur l’accueil des étudiants étrangers mais il faut revoir le calendrier pour que la mesure ne s’avère pas contre-pro-ductive », juge Mathias Bernard, président de l’Université Clermont-Auvergne. « Prenons un an pour réfl échir », renchérit Olivier David, président de l’Université Rennes-2, en Bretagne (ouest). « Et regardons ce que font les facs en matière d’accueil des étudiants étrangers car de nombreux services d’accompagnement existent déjà.»

    „Ces universi-tés rejettent cette hausse des frais d’inscription et ont l’inten-tion d’utiliser toutes les possibilités réglementaires pour mainte-nir les tarifs actuels, com-me le décret paru en 2013 qui permet à une université d’exonérer de frais ses étu-diants dans la limite de 10% des effec-tifs de l’éta-blissement...

    Université Vincennes-Saint Denis. « Vincennes-Saint-Denis, située dans en Seine-Saint-Denis (93), accueille actuellement près de 30 % d’étudiants étrangers, soit deux fois plus que la moyenne des universités françaises »

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201910

    EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201910

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    Les consé-quences, pour nos forma-tions et nos laboratoires de recher-che, seraient désastreuses. C’est une atta-que contre les valeurs humanistes et universalistes de l’univer-sité française. C’est une atta-que contre la recherche pu-blique, qui ac-cueille un tiers de doctorants (es) d’origine extra-commu-nautaire...

    La ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal

    Outre une perte d’at-tractivité des universités françaises, l’augmenta-tion des frais de forma-tion pour les étudiants extra-européens risque d’entraîner un efface-ment du champ de recherches et de for-mation dédié à la Médi-terranée, estiment dans une tribune au «Monde» François Castaing et Pascale Froment, Profes-seurs à l’université Paris-VIII. Interrogée au Sénat, la ministre de l’Enseigne-ment Supérieur, Frédé-rique Vidal, a haussé le ton, expliquant que les présidents d’université sont des « fonctionnai-res de l’État » qui doi-vent honorer « un de-voir d’obéissance et de loyauté. » Pour l’intersyndical, cette augmentation mettrait en diffi culté fi -nancière, les étudiants étrangers parmi les plus

    précaires et risquerait de faire renoncer nombre d’entre eux à leur projet d’études en France. « Les conséquences, pour nos formations et nos laboratoires de recher-che, seraient désastreu-ses. C’est une attaque contre les valeurs huma-nistes et universalistes de l’université françai-se. C’est une attaque contre la recherche pu-blique, qui accueille un tiers de doctorants (es) d’origine extra-commu-nautaire. Pourtant leur accueil contribue à la production scientifi que de nos laboratoires et enrichit nos échanges internationaux » ont-ils soulignés les signataires. Evidemment, ces annon-ces ont révolté les étu-diants internationaux les premiers concernés, qui ont décidé de se mobili-ser. Une manifestation a eu lieu début décembre à Paris et de nombreu-ses universités sont blo-

    quées par les étudiants étrangers en colère, sou-tenus par des étudiants français solidaires. A la faculté de Nanterre où 15 % des étudiants sont étrangers venant de Tu-nisie, du Mali ou encore de Chine, ils demandent tous la même chose : l’abandon de cette me-sure qu’ils jugent « discri-minatoire. »A en croire aux fron-deurs, le combat ne fait que commencer. Des assemblées générales d’étudiants aux motions votées par des conseils d’administration d’uni-versités, les initiatives se sont multipliées partout en France. Sous le signe des carrés rouges, un cortège d’étudiants et d’enseignants se forme chaque samedi, dans le cadre des manifestations des gilets jaunes à Paris. Plus de 300 000 person-nes ont d’ores et déjà si-

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 11EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 11

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    „Si je ne rai-sonnais qu’à mon niveau, je me dirais que c’est une op-portunité de capter davan-tage d’étu-diants. Mais dans ce cas, il faudrait un alignement de la politique et permettre aux formations françaises implantées sur le continent et reconnues par l’Hexagone, d’être éligibles aux bourses...

    gné une pétition contre cette augmentation.En Afrique, pour le PDG d’une école de com-merce à Dakar, la mé-thode qui semble vouloir préserver l’égalité des chances, manque de cohérence : « Si je ne raisonnais qu’à mon ni-veau, je me dirais que c’est une opportunité de capter davantage d’étudiants. Mais dans ce cas, il faudrait un alignement de la poli-tique et permettre aux formations françaises implantées sur le conti-nent et reconnues par l’Hexagone, d’être éli-gibles aux bourses. Cela permettrait à des éco-les comme la nôtre, qui

    pratiquent des prix éle-vés, d’accueillir un plus grand nombre d’étu-diants ».Par ailleurs, l’agence française pour la pro-motion de l’enseigne-ment supérieur, Campus France aurait annoncé la baisse de 10 % par rapport à l’an dernier, les inscriptions des étu-diants étrangers extra-européens en première année de licence. Quoi que, les conséquences de telles mesures se font déjà sentir. Face à cette vague de contestations et à la demande d’Édouard Philippe, la ministre de l’Enseignement supé-rieur Frédérique Vidal a

    commandé un rapport, publié le 18 février, sur les conditions d’accueil des étudiants étrangers en vue de les améliorer. Ce rapport préconise no-tamment de « retirer les doctorants du champ d’application de la me-sure » et de « doter les universités de capacités d’exonération suffi san-tes.» Pour la ministre de l’En-seignement supérieur, la hausse des coûts de for-mation n’a pas vocation à être remise en cause, néanmoins le gouver-nement a laissé la porte ouverte à des discussions sur les modalités de la ré-forme dans le cadre du grand débat national.

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201912

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    EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201912

    Les enjeux des réformes de Les enjeux des réformes de l’éducation au cœur des débatsl’éducation au cœur des débats

    La CONFEMEN a organisé une Journée de réfl exion et de partage sur les réformes de l’Education en Francophonie, le 18 avril 2019 à la Faculté des Sciences et Technologie de l’Education et de la Formation (FASTEF) DE L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A travers cette Journée, la CONFEMEN et la FASTEF visait comme objectif de créer un espace de discussions entre acteurs de l’Education afi n d’échanger sur les expériences en matière du développement de l’éducation et de la formation et de recueillir des propositions d’amélioration des systèmes éducatifs, en particulier ceux de l’espace francophone, dans une approche participative avec la communauté universitaire.

    La Journée a été marquée par une cérémonie d’ouverture, une confé-rence, une table ronde et une ex-position. La Conférence a été animée

    GRANDE CONFERENCE CONFEMEN-FASTEFGRANDE CONFERENCE CONFEMEN-FASTEF

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 13EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 13

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    ancien Directeur général de l’Enseigne-ment supérieur, il a apporté un regard scientifi que sur les thématiques déve-loppées par la CONFEMEN.

    Les discussions ont permis à la CONFE-MEN de recueillir des contributions per-tinentes qui enrichiront les propositions d’amélioration des politiques éducati-ves des pays francophones.

    LA CONFEMEN

    par le Secrétaire général de la CONFEMEN, le Professeur Abdel Rahamane BABA-MOUSSA et mo-dérée par le Professeur Boubacar Niane, enseignant à la FASTEF et président du comité scientifi -que du PASEC. Elle a porté sur le thème : «Les enjeux des réformes dans les systèmes éducatifs fran-cophones».

    Trois intervenants ont animé la table ronde qui avait comme modérateur M. Cheikh Mbow, Coordonnateur national de la Coalition des Organisations en Synergie pour la défense de l’Education publique (CO-SYDEP). Le Coordonnateur du PASEC, M. Hilaire HOUNKPO-DOTE a fait une intervention sur le thème: «la contribution de la CONFEMEN au suivi de l’ODD4 : rôle des évaluations des apprentissages». Pour sa part, Dr Guy Roger KABA, Conseiller en politiques éducatives à la CONFE-MEN, a axé son intervention sur le rôle et la place de l’Observatoire de la qualité de l’Education de la CONFEMEN dans l’amélioration des politiques éducatives. Quant au Professeur Babacar GUEYE, Inspecteur général de l’éducation et de la formation, enseignant à la FASTEF et

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    La Banque islamique de développement La Banque islamique de développement (BID) et le Partenariat mondial pour (BID) et le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) lancent une alliancel’éducation (PME) lancent une alliance

    POUR FAIRE FACE À LA CRISE MONDIALE DE L’ÉDUCATIONPOUR FAIRE FACE À LA CRISE MONDIALE DE L’ÉDUCATION

    Pour faire face à la crise mondiale de l’éducation notamment le défi de l’offre d’une éducation de qualité aux enfants des pays les plus pauvres, le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et la Banque islamique de développement (BID) se sont engagés dans une alliance. Les deux organisations ont en effet convenu d’une collaboration pluridimensionnelle, qui permettra d’élargir et d’approfondir l’engagement du PME avec de nouveaux partenaires.

    Cette nouvelle collaboration vise à soutenir l’accès des pays en développement à des fi nance-ments essentiels au renforcement de leur système éducatif, à la réduction du

    nombre d’en-fants non sco-larisés et à la possibilité d’ap-prendre et de s’épanouir pour un plus grand nombre d’en-fants. Dans ce cadre, la BID aidera à lever de nouveaux fonds au moyen du fonds à ef-fet multiplica-teur du PME, un mécanisme de f i n a n c e m e n t innovant, qui fournit aux pays à faible revenu et de la tran-

    che inférieure des pays à revenu inter-médiaire 01 dollar du PME pour 03 dol-

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 15EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 15

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    tion (PME) et ancien-ne Première Ministre de l’Australie. Elle sera renchérie par Alice Al-bright, Directrice géné-rale du PME pour qui, « Ce nouveau partena-riat entre le GPE et la BID contribuera à mo-biliser davantage de ressources, en particu-lier au moyen du fonds à effet multiplicateur du PME, ce qui nous permettra d’étendre les opportunités d’ap-prentissage à tous les enfants, surtout ceux issus des communau-

    tés vulnérables et marginalisées. »

    Pour sa part le Dr Mohamed Nouri Joui-ni, Vice-président du Développement des partenariats à la BID a déclaré que « la signature de cette lettre d’intention marque une importante avancée dans notre souhait commun de renforcer les systèmes éducatifs des pays membres et de garantir une éducation de base de qualité et inclusive, qui, plutôt que d’assurer la simple fréquentation scolai-re, ait un impact sur les acquis scolaires des élèves.»

    Outre la lettre d’intention, le PME et la BID ont chacun endossé un accord avec plusieurs autres partenaires pour former une Coalition mondiale de l’édu-cation, dont le but est de scolariser et maintenir à l’école 28 millions d’enfants non scolarisés dans les pays membres de l’Organisation de la Conférence is-lamique (OCI) d’ici 2030. L’objectif de la coalition est d’atteindre l’Objectif de développement durable en matière d’accès universel et équitable à l’édu-cation d’ici 2030.

    Brice ASKY

    lars mobilisés auprès d’autres sources. La BID travaillera également avec le PME au renforcement de la coordi-nation et du dialogue sur les politiques au sein des grou-pes de l’éducation dans les pays en développement et deviendra un membre sup-pléant au Conseil d’adminis-tration du PME.

    Les deux organisations ont également convenu de la promotion conjointe d’un plus grand engagement po-litique pour l’éducation grâ-ce aux efforts de plaidoyer et de communication aux niveaux mondial, régional et national.

    Ce sont Dr Mohamed Nouri Jouini, Vice-président du Développement des par-tenariats à la BID, Julia Gillard, Présiden-te du Conseil d’administration du PME, et Alice Albright, Directrice générale du PME, qui ont signé le 12 avril 2019, la lettre d’intention présentant cette col-laboration.

    « Cette nouvelle alliance prometteuse émerge à un moment marqué par l’ur-gence, alors que des millions d’enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, et que davantage encore le sont, mais n’apprennent pas suffi samment. C’est un pas en avant stratégique dans les efforts qui visent à mettre un terme à cette crise de l’éducation. La Banque islamique de développement, parte-naire important du PME, apportera un leadership politique, technique et fi -nancier essentiel dans le secteur de l’éducation. Ensemble, nous pouvons accomplir des progrès remarquables » a déclaré, à l’occasion Julia Gillard, Présidente du Conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éduca-

    CETTE NOUVELLE ALLIANCE PROMETTEUSE ÉMERGE À UN MOMENT MARQUÉ PAR L’URGENCE, ALORS QUE DES MILLIONS D’ENFANTS DANS LE MONDE NE SONT PAS SCOLARISÉS, ET QUE DAVANTAGE ENCORE LE SONT, MAIS N’APPRENNENT PAS SUFFISAMMENT...

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    Qui est Jean Marc Coris ?Ingénieur de Recherche en In-formatique pendant 30 ans dans l’enseignement supérieur fran-çais, je suis surtout connu pour

    être l’auteur / fon-dateur du Progiciel de Gestion inté-gré Open Source COCKTAIL plus connu dans la fran-cophonie, grâce à l’AUF, par sa bri-que de gestion des formations, notam-ment LMD, Scola-riX. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai pu me dépla-cer en Afrique francophone où j’ai pu étudier les systèmes éducatifs de l’enseignement

    supérieur de plu-sieurs pays (Côte d’Ivoire, Bénin, Mauritanie, Burkina, Gabon, Mali,

    Tchad, Guinée Conakry, Burundi, Algérie, Tunisie, Maroc, …)Je pense aussi posséder une bonne connaissance de l’ensei-gnement supérieur grâce à mes différentes fonctions de directeur Informatique ou Système d’infor-mation dans des universités très différentes comme La Rochelle, Marne La vallée, Paris 5 Descar-tes, Provence mais aussi comme fondateur de l’association Cock-tail regroupant les utilisateurs du PGI Cocktail (#90)J’ai créé en 2011 une société de service en logiciels libres (SSLL) principalement consacrée au PGI Cocktail Open Source et tout en engageant la refonte com-plète du PGI Cocktail en un PGI Cocktail+. Nous avons ainsi cessé depuis 2015 d’offrir du service sur l’ancien PGI Cocktail pour nous consacrer exclusivement au PGI Cocktail+.

    « Le PGI Cocktail+ est à mon humble avis unique et sans équivalent aujourd’hui » La bonne performance de l’enseignement supérieur est gage de tout développement du fait de la qualité des ressources humaines qui en sortent. Seulement, l’effectif d’étudiants en Afrique ne cesse de progresser. Cinq (05) millions en 2014, il continue de progresser à rai-son de 9% par an et atteindra près de10 millions d’ici à l’an 2020. Il se pose dès lors, un sé-rieux problème de gestion du fl ux et de tout le secteur de l’enseignement supérieur dans son ensemble. La question est d’autant plus préoccupante avec l’adoption du système LMD. Pour faire face à ce défi , le PGI Cocktail +, un système d’information à gestion intégrée pour TOUT le secteur de l’enseignement supérieur ou au niveau établissement. C’est un niveau d’informatisation unique en Afrique francophone et probablement bien au-delà y compris en France selon le promoteur, de par son échelle (globale au niveau de l’État), de par ses coûts particulièrement bas, tant de mise en œuvre que de fonctionnement sur le long terme, de par son niveau d’intégration très élevé et sa capacité de pilotage temps réel totale.Jean Marc Coris est l’auteur / fondateur du Progiciel de Gestion intégré, PGI Cocktail + qui a bien voulu, dans un entretien exclusif, présenter cet outil qui, déjà fait ses preuve en Afrique.

    Entretien Exclusif avec Jean - Marc Coris Auteur / Fondateur du PGI Cocktail +

    Propos recueillis par Bernadin AGBOKPE

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    L’objectif du système d’information à gestion intégré est donc de faciliter la gouvernance globale (ministère) et locale (établissement) tout en accompagnant la mise en œuvre du LMD dans les IES (Institutions d’Enseignement Supérieur) publiques ou privées, avec la mise en place d’une gestion intégrée et des moyens de pilotage global.

    La présence du numérique dans le secteur de l’éducation notam-ment dans l’enseignement supé-rieur serait gage d’amélioration de la performance du sous-sec-teur. Partagez-vous cet avis ?

    Tout à fait, si par performance on entend effi cacité, effi cien-ce, gestion des fl ux, pertinence des études et des orientations, meilleure interactivité, agilité, … et bien évidemment, grâce à la diffusion des savoirs infi niment fa-cilitée mais qu’il convient d’enca-drer, organiser en s’appuyant sur un système d’information intégré. D’ailleurs avec ou sans infrastruc-ture immobilière selon les forma-tions à assurer, mélangeant ainsi salle de classe virtuelle et salle de classe réelle. L’apport du numérique est aujourd’hui incontestable quel que soit le secteur d’activité où il doit être, bien sûr, intégré et maî-trisé.

    En tant que grand acteur du dé-veloppement du Système d’in-formation à gestion intégrée pour tout le secteur de l’enseignement supérieur au niveau pays ou au niveau établissement en Afrique francophone, dites-nous qu’est-ce que c’est un Système d’infor-mation à gestion intégrée?

    La gestion d’un système d’infor-mation (SI) est dite intégrée lors-que le SI est partagé par tous les acteurs dudit système où chacun dispose de sa propre vue du SI (un peu comme une fenêtre sur un paysage on n’en qu’une par-tie mais elle est issue d’un paysa-ge unique et vivant.Les acteurs doivent être connec-

    tés en mode synchrone c’est à dire en réseau. La connexion réseau peut ne pas être perma-nente, elle doit cependant pou-voir être activée pour l’exécution synchrones des processus de ges-tion et traitements associés. Il en va du maintien de la cohérence du SI.• Un des corollaires indispensa-

    bles est aussi que les procédu-res et “workfl ows” (chaînes de décisions ou validations) cor-respondants existent et soient partagés par tous.

    • Cette transversalité et le dé-cloisonnement induit sont par-ticulièrement structurants.

    Puisque vous connaissez bien le sous-secteur de l’enseignement supérieur de plusieurs pays de l’Afrique francophone, quel est l’état des lieux en Afrique et donc l’objectif du Système d’informa-tion à gestion intégré surtout avec le système LMD ?

    En Afrique, le manque ou l’insuf-fi sance d’infrastructures immobi-lières (Amphi) face à la pression de l’effectif exponentiel des étu-diants rend la gouvernance très diffi cile voire ineffi cace vu que les moyens utilisés jusqu’ici se ré-vèlent inadaptés. Evidemment avec le système LMD conçu pour des effectifs réduits la performan-ce du sous-secteur est compro-mise.L’objectif du système d’informa-tion à gestion intégré est donc de faciliter la gouvernance globale (ministère) et locale (établisse-ment) tout en accompagnant la mise en œuvre du LMD dans les

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    Les étudiants ne sont pas oubliés bien au contraire et il s’agit aussi de faire face à la massifi cation des fl ux entrants dans l’enseignement supérieur en les maîtrisant et à en rationaliser la gestion tout en offrant, aux étudiants et aux néo bacheliers, de nouveaux services de qualité et économique...

    IES (Institutions d’Enseignement Supérieur) publiques ou privées, avec la mise en place d’une ges-tion intégrée et des moyens de pilotage global.

    Les étudiants ne sont pas oubliés bien au contraire et il s’agit aussi de faire face à la massifi cation des fl ux entrants dans l’enseigne-ment supérieur en les maîtrisant et à en rationaliser la gestion tout en offrant, aux étudiants et aux néo bacheliers, de nouveaux services de qualité et économiques : ● Des inscriptions 100% numéri-

    ques et dématérialisées● Un accès à l’offre de forma-

    tions de partout dans le mon-de

    ● Une candidature en ligne aux fi lières sélectives ou non sélec-tives

    ● Une admission / orientation automatisée en masse ou au cas par cas

    ● Pré inscriptions automatisées en masse ou au cas par cas

    ● Gestion en masse et individuel-le des RDVs pour les inscriptions défi nitives

    ● Paiements en ligne par télé-phone (OrangeMoney / Mobi-

    Cash / ...) intégrés au PGI● Une inscription “expresse” (ré-

    duite à la validation / visa) avec des éditions “automati-sées” allégeant la charge de travail des personnels de sco-larité

    ● Une carte d’étudiant format CB PVC sécurisée à faible coût (pas de technologie inutile)

    ● Un environnement numérique de travail collaboratif pour TOUS!

    ● …

    Cocktail - Offi ce – France spé-cialisée dans le développement et la mise en place du Système d’information à gestion intégrée pour TOUT le secteur de l’ensei-gnement supérieur au niveau pays ou au niveau établissement en Afrique francophone, déjà présente dans plusieurs pays, s’impose aujourd’hui comme la référence. Que propose-t-elle de façon concrète?Le PGI Cocktail+ (Progiciel de gestion intégrée Cocktail plus). Initialement, Cocktail est un PGI/ERP (Progiciel de gestion inté-grée) spécifi que enseignement supérieur qui a vocation à gérer la totalité des processus de gestion d’une université ou d’une école d’enseignement supérieure.Ce produit a été conçu à mon initiative lorsque je fus chargé de l’informatisation de la nouvelle université de La Rochelle, à sa création en 1993.Construit de manière incrémen-tale sur un référentiel unique et piloté par les besoins les plus ur-gents, il devint, au fi l du temps et grâce à l’apport de nombreux contributeurs, ce qu’il est conve-nu d’appeler un PGI/ERP sous licence Open-Source car ses auteurs étaient soit fonctionnai-res soit employés d’un établisse-

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    ment public.À partir de cette expérience réussie nous avons réalisé le PGI Cocktail+ aujourd’hui opération-nel. C’est bien sûr toujours un PGI Open Source mais infi niment plus moderne et plus ouvert, capable de s’adapter à l’enseignement secondaire et même à l’ensei-gnement fondamental tout en offrant une forte interopérabilité avec les sous-systèmes tiers.

    Qu’est ce qui fait la singularité du Progiciel de Gestion Intégrée (PGI) Cocktail+?Le PGI Cocktail est à mon hum-ble avis unique et sans équivalent aujourd’hui tant d’un point de vue coûts que fonctionnalités.

    Un autre aspect de la présence du numérique dans l’enseigne-ment supérieur est le développe-ment des plateformes de MOOCs (Massive Online Open Courses). Plateformes de cours à accès li-bre. Qu’en dites-vous entant que grand acteur du numérique dans l’enseignement supérieur ? Les MOOCs ne sont en fait que tout ou partie de formations structurées, diplômantes ou pas, disposant d’un programme com-me toute autre formations classi-que voire LMD. Mais dans le cas des MOOCs le contenu pédago-gique y est associé et l’enseigne-ment peut se dérouler au rythme de l’élève ou de l’étudiant MAIS à distance et sans infrastructure immobilière propre. Ça ne peut pas répondre à tous les besoins mais c’est une partie de la réponse à la massifi cation croissante des inscrits dans l’en-seignement supérieur en Afrique notamment mais pas seulement puisque ces modules de forma-tions peuvent être utilisés aussi avantageusement en formation continue et professionnelle tout

    au long de la vie.Le PGI Cocktail+ (Progiciel de ges-tion intégrée Cocktail plus), faci-litant la gestion du tout le secteur éducatif, est dans une approche plus globale.

    Avez-vous une préoccupation personnelle qui n’ait été abordée au cours de cet entretien ? Par-lez-nous-en.Sans rentrer dans le détail des coûts des différentes prestations et de leurs options (je rappelle que le coût du logiciel est nul) on peut dire que la fourchette des Coûts se situe entre 25 000 € pour un établissement et maximum 200 000 € pour tout un pays!

    Que diriez-vous pour conclure cet entretien ? Je suis ravi que la communauté enseignement supérieur de l’Afri-que Francophone puisse être in-formée de l’existence de ce PGI,

    je le répète unique au niveau d’un pays, d’un coût particulière-ment modeste et d’un retour sur investissement très important.

    Sans rentrer dans le détail des coûts des différentes prestations et de leurs options (je rappelle que le coût du logiciel est nul) on peut dire que la fourchette des Coûts se situe entre 25 000 € pour un établissement et maximum 200 000 € pour tout un pays!

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201920

    Le progiciel de Gestion Intégré (PGI) Cocktail+ permet de disposer d’un système s’information de base, un socle universel en en termes de périmètres fonctionnels :

    Un Espace Numérique de Travail (ENT) riche et complet - Une Offre de formation en ligne - Un cockpit de pilotage en temps réel (Tableaux de bord, indicateurs)- Une gestion complète de la scolarité numérique et dématérialisée - Des inscriptions fi nalisées sur Rendez-vous : Mail et SMS ; Inscriptions administratives validées sur - Rendez-vous Gestion Intégrée des paiements et factures - Gestion dématérialisée des demandes d’habilitations de formation- GED intégrée avec des + => un selfi e comme photo d’identité- Une carte d’étudiant économique, fi abilisée et connectable- Des diplômes fi abilisés et « vérifi able » en ligne !- Une Gestion pédagogique complète - Une gestion des Ressources Humaines en activité- Une gestion du référentiel patrimoine immobilier et matériel - Un guichet en ligne pour TOUS.-

    Principaux + du PGI Cocktail +Version très modernisée/refondue du PGI Cocktail et de ScolariX et Scolpédagogie en particulier- Full web - Indépendant du Système de Gestion de Bases de Données Relationnel (PostgreSql par défaut mais tout - autre SGBDR est possible).Multi-établissement, capable de gérer, de manière « étanche » un ou plusieurs établissements publics et privés.- Prêt pour le Multilingue.- Un Référentiel Système d’Information refondu profi tant de l’expérience des fondateurs du PGI Cocktail. - Une ergonomie homogène et responsive.-

    Cocktail + Le PGILe Progiciel de Gestion Intégrée (PGI)

    Cocktail-Offi ce

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    Une mise en œuvre agile et très rapide.- Personnalisable et s’adaptant aussi bien au public qu’au privé, à l’Afrique qu’’à l’Europe !- Sans coût de licence (Licence QPL adaptée : COPL)- Le PGI Cocktail+ éprouvé en mode multi - établissement dans un contexte mixte public et privé est aisément - généralisable auprès des Etats membres du CAMES et de leurs établissements.« Cloud/SaaS », full Web, SGBD indépendant , Multilingue- Une mise en œuvre ULTRA rapide - Un hébergement et un contrat de maintenance offert la première année d’exploitation - Un gage de réussite à 99%-

    Les + de la SARL/SSLL Cocktail-Offi ce Une expertise avérée (>30 ans) de systèmes d’informations des organismes d’Enseignement Supérieur et - Recherche publics ou privés. Plus de 30 ans d’expérience en matière de conception et développement de Progiciel de Gestion Intégrée Open - Source et communautaire.Cocktail–Offi ce a fait de l’Afrique, cet espace aux défi s immenses en matière d’éducation et d’enseignement - supérieur, sa priorité pour y déployer son nouveau PGI Cocktail+ LCLB (Low Cost Large Benefi ts) et y démontrer la justesse de ses concepts, de son architecture, de sa technologie et de son modèle économique. Des prestations et services à la carte : -

    Assistance à maîtrise d’ouvrage en matière de Sl universitaire, Assistance à maîtrise d’œuvre et maîtrise d’œuvre, en matière de déploiement du PGI Cocktail+, Etudes, diagnostics, cahiers des charges, schémas directeurs infocentres. Conseils, coaching ….

    Des formations à la carte - Formation à la demande aux concepts et architectures en matière de Sl universitaire Formation à la demande au PGI Cocktail+, à ses techniques et ses technologies. Formations infocentre / Jasperstudio-Jaspersoft à distance, à Marseille ou sur place.

    A retenir Le PGI Cocktail+ plus qu’un outil logiciel, c’est un concept structurant effi cient et ….économique!- Le PGI Cocktail+ c’est un coût complet faible pour une valeur ajoutée très forte - Le PGI Cocktail+ c’est aussi le cœur de l’Environnement Numérique de Travail.-

    Consultez notre site Web www.cocktail- offi ce.com

    ContactsCocktail-Offi ce-France Les hauts de l’Estaque, 76, Rue du Docteur Zamenhaf 13016 MarseilleTel : +33 6 32 54 16 96 Fax : +33 9 72 23 33 Email : contact@cocktail-offi ce.com Antenne : Cocktail-Offi ce Côte d’Ivoire – Abidjan

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    Questions fréquemment posées

    À la suite de l’annonce, le 19 novembre der-nier, par le Premier ministre Édouard Phi-lippe, d’un plan gouvernemental intitulé « Bienvenue en France » (dont l’objectif est d’accentuer l’attractivité de la France pour les étudiants en mobilité), il est important que les étudiants internationaux soient informés des conditions de l’augmentation des droits d’ins-cription susceptible de les concerner. Cette information, qui correspond aux orientations du Gouvernement à ce stade, doit permettre aux étudiants de prendre dans les meilleures conditions possibles les décisions relatives à la poursuite de leurs études. Les annonces

    du Premier ministre seront prochainement formalisées dans un texte réglementaire publié au Journal offi ciel.

    1) Autour du paiement des droits d’ins-cription et des conditions d’exonération de ces droits- L’augmentation des droits d’inscription

    pour certains étudiants étrangers sera-t-elle effective dès septembre 2019?

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    À ce stade, il est prévu que des droits d’ins-cription différenciés (par rapport aux droits acquittés par les étudiants français) soient applicables dès la rentrée universitaire 2019 pour certains étudiants internationaux :

    · ne seront pas concernés les étudiants déjà présents dans l’enseignement su-périeur français lors de l’année univer-sitaire 2018-2019, les ressortissants de l’Union européenne, de l’Espace économique européen, d’Andorre, de la Suisse ou d’un État ayant conclu un accord international avec la France (prévoyant le paiement de droits d’ins-cription dans les mêmes conditions que les étudiants français) et les étu-diants s’inscrivant pour la première fois en Doctorat

    · seront concernés les étudiants in-ternationaux (hors des cas déjà mentionnés) qui s’inscrivent pour la première fois dans un cycle d’ensei-gnement supérieur de Licence ou de Master.

    Les étudiants internationaux d’ores et déjà présents dans l’enseignement supé-rieur enFrance au cours de l’année universitaire 2018/2019 et les étudiants internationaux s’inscrivant en Doctorat ne seront pas concernés par les droits d’inscription différenciés. Par l’effet combiné du cadre national prévu par le Gouvernement et des décisions d’exonération prises par les éta-blissements, ils continueront à acquitter les mêmes droits que les étudiants français et européens.Dès la rentrée 2019, sera également prévu le triplement du nombre de bourses et exo-nérations, accordées par le Gouvernement français (bourses du Gouvernement fran-çais, bourses Eiffel, exonérations « Bienve-

    nue en France » / Choose France, etc.) ou par les universités et les grandes écoles.- Les étrangers résidant en France se-

    ront-ils concernés par le paiement de droits d’inscription différenciés ?

    Les étudiants internationaux qui ont le statut de résidents en France ou dans un État de l’Union européenne ne seront pas concer-nés par le paiement de droits d’inscrip-tion différenciés. Ils continueront à ac-quitter des droits d’inscription identiques à ceux des étudiants ressortissants d’un pays membre de l’UE.Il en va de même des étudiants étrangers qui résident en France et qui bénéfi cient d’un titre séjour portant la mention « vie privée et familiale ».- Les ressortissants de pays ayant en-

    tamé une procédure d’adhésion à l’Union

    Européenne (Serbie, Monténégro, mais aussi Turquie) seront-ils concernés par le paiement de droits d’inscription différen-ciés?Les étudiants ressortissants de pays qui ne sont pas encore membres de l’Union euro-péenne ou de l’Espace économique euro-péen seront concernés par la mise en pla-ce des frais différenciés à la rentrée 2019.- Les boursiers du Gouvernement

    français (BGF) seront-ils exonérés ? Auront-ils accès prioritairement aux prestations des CROUS ?

    Oui, les boursiers du Gouvernement fran-çais, tout comme tous les bénéfi ciaires d’une bourse d’enseignement supérieur accordée par l’État, sont et resteront exonérés des droits de scolarité lorsqu’ils s’inscriront dans une formation qui délivre un diplôme national. Ils accèderont prioritairement à un

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    contingent dédié de logements gérés par les CROUS, tout comme l’ensemble des bour-siers internationaux.- Les boursiers de gouvernements étran-

    gers, de fondations… seront-ils concer-nés par le paiement de droits d’inscrip-tion différenciés ?

    Les bourses allouées aux étudiants par les Gouvernements étrangers (BGE) n’entrai-neront pas, comme c’est le cas actuelle-ment, l’exonération de droits d’inscrip-tion pour s’inscrire dans les établissements d’enseignement supérieur français.Néanmoins, les BGE qui bénéfi cient d’un co-fi nancement du poste (bourses de couvertu-re sociale en particulier) seront assimilées à des bourses du Gouvernement français. Les étudiants concernés par ce dispositif seront alors exonérés du paiement de droits d’ins-cription.- Les étudiants déjà inscrits dans une

    formation de FLE (français langue étrangère) en préparation d’une entrée en licence, master ou doctorat seront-ils concernés par le paiement de droits d’inscription différenciés ?

    Les étudiants internationaux (en dehors des cas déjà mentionnés) qui sont actuellement inscrits dans une formation préparatoire à l’entrée dans un cycle de formation (Licence, Master ou Doctorat) et qui s’inscriront pour la première fois dans ce cycle à la rentrée universitaire2019 pourront bénéfi cier d’une exonéra-tion du paiement de droits d’inscription accordée par l’université ou l’école où ils se-ront inscrits.- Les étudiants ayant passé un baccalau-

    réat français ou ayant suivi leur scola-rité dans un lycée français à l’étranger seront-ils concernés par le paiement de droits d’inscription différenciés ?

    Les étudiants internationaux (en dehors des cas déjà mentionnés) qui ont obtenu un baccalauréat français à l’étranger ou étudié dans un lycée français à l’étranger devront s’acquitter des droits d’inscription diffé-renciés.En revanche, ceux qui ont passé le bacca-lauréat en France et qui ont le statut de résidents de l’Union européenne (UE) ou qui sont présents en France et détenteurs d’un titre de séjour portant la mention « vie privée et familiale » continueront à acquit-ter des droits d’inscription identiques à ceux des étudiants ressortissants d’un pays membre de l’UE.- Les étudiants internationaux inscrits

    en BTS ou en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) devront-ils s’acquitter des droits d’inscription différenciés ?

    Les étudiants internationaux (en dehors des cas déjà mentionnés) qui s’inscriront ou poursuivront leurs études, à la rentrée 2019, en section de technicien supérieur (STS) ou en classe préparatoire aux gran-des écoles (CPGE) dans un établissement public n’acquitteront pas de droits d’inscrip-tion différenciés.- Les étudiants internationaux inscrits

    à la préparation d’un diplôme univer-sitaire de technologie (DUT) ou en école interne d’ingénieur devront-il s’acquitter des droits d’inscription dif-férenciés?

    Les étudiants internationaux (en dehors des cas déjà mentionnés) inscrits dans les formations universitaires délivrant des di-plômes nationaux devront s’acquitter des droits d’inscription différenciés. C’est le cas des étudiants s’inscrivant à la pré-paration d’un DUT ou à des diplômes d’in-génieur délivrés par les écoles et instituts internes au sein des universités.

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    - Quel est le montant des droits d’ins-cription dont devront s’acquitter les étudiants inscrits en cotutelles de thè-se ?

    Les doctorants internationaux, y compris les étudiants inscrits en co-tutelle de thè-se, ne sont pas concernés par les frais d’inscription différenciés. Ils continueront d’acquitter des frais d’inscription identiques à ceux des doctorants ressortissants d’un pays membre de l’UE.- Quel sera le montant de droits d’ins-

    cription applicable pour les étudiants Erasmus+ des pays tiers ?

    Les étudiants internationaux (en dehors des cas déjà mentionnés) accueillis dans le ca-dre d’Erasmus + le sont dans le cadre de conventions de coopération entre établisse-ments d’enseignement supérieur. Ils ne se-ront donc pas concernés par le paiement de droits d’inscription différenciés. Ils continueront d’acquitter des droits d’inscrip-tion identiques à ceux des étudiants ressor-tissants d’un pays membre de l’UE.

    2) Étudiants étrangers en France- Les étudiants ayant déjà commencé

    leurs études en France sont-ils concer-nés par la mesure ?

    Les droits d’inscription différenciés ne concernent que les étudiants internationaux (en dehors des cas déjà mentionnés) qui, à la rentrée 2019, s’inscriront pour la pre-mière fois dans un cycle de Licence ou de Master et qui débuteront leurs études dans ce cycle.Les étudiants internationaux d’ores et déjà présents dans l’enseignement su-périeur en France au cours de l’année universitaire 2018-2019 et les étudiants internationaux s’inscrivant en Doctorat ne seront pas concernés par les frais d’inscription différenciés. Par l’effet com-

    biné du cadre national prévu par le Gou-vernement et des décisions d’exonération prises par les établissements, ils continue-ront à acquitter les mêmes droits que les étudiants français et européens.- Les étudiants ayant le statut de réfu-

    gié seront-ils exonérés du paiement des droits d’inscription ?

    Les étudiants réfugiés ou bénéfi ciant de la protection subsidiaire, seront exonérés de droits d’inscription.

    3) Étudiants étrangers hors de France- Peut-on payer les droits d’inscription

    en plusieurs fois ?Le paiement des droits d’inscription en plu-sieurs fois est actuellement possible sous réserve d’en faire la demande auprès des établissements.Les universités et écoles pourront permet-tre un paiement en plusieurs fois des frais d’inscription différenciés.- Comment peut-on obtenir une bourse ?Les étudiants résidant à l’étranger pourront solliciter l’octroi d’une bourse ou d’une exo-nération« Bienvenue en France / Choose France » dans les conditions habituelles prévues par les ambassades de France dans le pays considéré. Ces conditions sont accessibles en ligne sur le site de chaque ambassade.Le Gouvernement ayant décidé de tripler le nombre de bourses et exonérations al-louées aux étudiants internationaux, les établissements pourront également déci-der d’attribuer des bourses dans la cadre de leur politique d’accueil et d’attractivité. La décision est prise par l’établissement parallèlement à l’examen de la demande d’inscription.

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201926

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    La LIUC - Cattaneo University est une institution indé-pendante reconnue par l’État située dans la région mé-tropolitaine de Milan (Castellanza).

    Il a été fondé en 1991 par 300 entrepreneurs réunis dans l’objectif commun d’un nouveau projet d’ensei-gnement supérieur proche du monde des affaires et des professionnels et reposant sur un nouveau modèle d’enseignement. C’était la marque de fabrique de LIUC depuis le début.

    L’université est située dans une fi lature de coton du XIXe siècle magnifi quement restaurée par le célèbre ar-chitecte italien Aldo Rossi, lauréat du prix Pritzker pour l’architecture, entourée de plus de 60 000 mètres carrés de parcs.

    Aujourd’hui, ses trois écoles: économie et gestion, gé-nie industriel et cours de licence et de master sont dis-pensées en italien et en anglais.

    LIUC partage des liens étroits avec plus de 100 univer-sités de différents pays du monde.

    L’objectif de l’Université est de créer une atmosphère multiculturelle dans laquelle s’épanouir et s’épanouir sur les plans académique et social.

    Ses résidences universitaires font du LIUC un exemple unique de campus international en Italie.

    L’objectif de la bourse est de préparer les étudiants à des carrières axées sur la recherche dans les univer-sités, mais également pour les entreprises multinatio-nales, les organisations publiques et privées, les ins-

    titutions fi nancières, afi n qu’ils puissent interpréter les phénomènes commerciaux de manière intégrée.

    Les candidatures peuvent être obtenues avant le 31 octobre 2019 dans les domaines suivants: économie, gestion, fi nance, génie industriel, ou diplôme universi-taire équivalent (maîtrise ès arts, maîtrise ès sciences). , Administrations publiques, communication publique, économie de l’environnement et de la culture. Les candidatures de candidats titulaires de diplômes dans des domaines autres que ceux énumérés ci-dessus, mais dont la formation et l’expérience démontrent une connaissance des sujets du programme seront exami-nées et évaluées par le jury d’admission.

    Les candidats dans le domaine des titres étrangers, qui ont l’équivalent du diplôme italien correspondant, de-vraient être présentés à leur candidature pour deman-der une déclaration de cette équivalence aux fi ns de l’admission au programme de doctorat et accompagner la demande. avec tous les documents nécessaires à l’évaluation de l’éligibilité par la Commission.

    Le montant actuel de la bourse est de 15,43,28 EUR par an, avant les contributions de sécurité sociale et d’assu-rance maladie, Une aide fi nancière supplémentaire sera fournie pour les activités de recherche à l’étranger.

    Les candidats éligibles doivent remplir une demande de bourse en ligne.

    Pour plus d’informations, s’il vous plaît visitez la page Web offi cielle.

    Bourse de doctorat en gestion, fi nance et comptabilité à Milan, Italie

    Date limite : 31 mai 2019= Université étatique: LIUC - Université Cattaneo

    Spécialités: Tous les spécialités Niveau d’études: Troisième cycle

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 27

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    La Confédération suisse offre chaque année des bourses d’ex-cellence dans le domaine de la recherche et des arts. Ces bour-ses gouvernementales encoura-gent les échanges internationaux et promeuvent la collaboration en-tre la Suisse et plus de 180 pays. Elles sont attribuées par la Com-mission fédérale des bourses pour étudiants étrangers (CFBE).

    Les bourses d’excellence de la Confédération suisse s’adressent à de jeunes chercheurs étrangers ayant achevé des études de mas-ter ou de doctorat et à des artistes étrangers titulaires d’un bachelor.

    Types de bourses

    Bourse de recherche: les cher-cheurs titulaires d’un master ou d’un doctorat de toutes disciplines qui souhaitent effectuer un séjour de recherche ou poursuivre leurs recherches doctorales ou postdoc-torales en Suisse peuvent préten-dre à une bourse de recherche.

    Il est possible d’obtenir une bour-se de recherche pour toutes les universités et hautes écoles spé-cialisées de Suisse ainsi que pour les deux écoles polytechniques fé-dérales.

    2019-2020 Bourse d’étude Suisse plusieurs domaines

    Date limite : 31 déc. 2019

    Bailleur de fonds: Swiss Government

    Spécialités:

    Agriculture , Pédagogie et éducation , Cycle ingénieur ,Finance et comptabilité , Informatique et sciences technologiques , Langues , Droit , Management ,Médecine et Santé , sciences , services et tourisme ,Lettres Sciences Humaines , Beaux arts , Management et Marketing , Economie

    Niveau d’études: Troisième cycle

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201928

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    Seules sont valables les candida-tures soutenues par un conseiller académique de la haute école choisie.

    Bourse artistique: les étudiants en art titulaires d’un bachelor qui souhaitent obtenir leur premier master en Suisse peuvent deman-der une bourse artistique. Il est possible d’obtenir une bourse ar-tistique pour étudier dans tous les conservatoires et hautes écoles d’art de Suisse. La candidature est valable uniquement si l’artiste est admis dans la haute école choisie. Cette offre de bourses est limitée à certains pays.

    Critères de sélection

    La CFBE examine les demandes de bourse selon les trois critères suivants:

    a) le profi l du candidat;

    b) la qualité du projet de re-cherche ou du travail ar-tistique;

    c) les synergies et le poten-tiel pour une future colla-boration.

    La CFBE prendra sa décision concernant les bourses 2019-2020 d’ici à fi n Décembre 2019. L’appel à candidatures pour l’année aca-démique 2019-2020 sera en ligne à partir d’août 2018.

    Vous souhaitez postuler?

    Sélectionnez votre pays d’origine (anglais):

    Countries A - L / Countries M - Z

    Vérifi ez les délais en vigueur pour le dépôt des candidatures et les types de bourses proposés pour votre pays. Vous y trouverez éga-lement toutes les informations né-cessaires pour la suite de la pro-cédure ainsi que les adresses des centres d’information compétents.

    Lien : https://mina7.net/grant/463,2019-2020-bourse-detude-suisse-plusieurs-domaines

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 29

    Date limite : 03 juin 2019Bailleur de fonds: INSEAD - The Business Scho-ol for the WorldSpécialités: ManagementNiveau d’études: Etudiant

    À l’INSEAD, la diversité est au cœur de sa cultu-re. Le portefeuille de bourses de l’INSEAD aide l’école à créer une salle de classe diversifi ée al-liant nationalités, antécédents universitaires et professionnels et sexe. Il s’engage à permettre aux professionnels, hommes et femmes exceptionnels, de progresser dans leur carrière avec un MBA de classe mondiale à l’INSEAD. C’est pourquoi l’IN-SEAD annonce le lancement de la bourse du Fonds de leadership pour le leadership en Afrique afi n de soutenir son objectif d’admission de candidats ta-lentueux de la région africaine. Pour les personnes en diffi culté fi nancière, cette bourse les aidera à réaliser leur rêve de réussir un MBA dans l’une des meilleures écoles de commerce au monde.

    Admissibilité:Une bourse du Fonds africain de leadership IN-SEAD sera attribuée dans chaque classe aux candidats qui démontrent des réalisations pro-fessionnelles et personnelles remarquables, avec l’engagement de contribuer à l’ampleur de la di-versité du programme.Les candidats doivent posséder des résultats aca-démiques, une expérience en leadership et un po-tentiel de croissance exceptionnels.Les candidats doivent être ressortissants d’un pays africain. Ils doivent avoir passé une bonne partie de leur vie et avoir reçu une partie de leur éduca-tion antérieure en Afrique.La préférence sera accordée aux candidats résidant dans la région et la bourse sera attribuée à ceux qui ont besoin d’une aide fi nancière. Seuls les candi-dats admis au programme de MBA ou en entrevue peuvent poser leur candidature.

    Sujet de l’essai: Les candidats doivent soumettre un essai lors de leur demande de bourse, dans lequel ils devraient: Décrire: comment ils ont contribué au développement de leur pays ou de leur région jusqu’à présent et comment ils envisagent d’avoir un impact à l’avenir. Pourquoi devraient-ils être sélectionnés pour la bourse africaine INSEAD? Décrivez tous les facteurs qui, selon vous, vous distinguent des autres candidats. (Max 400 mots pour toutes les questions).Fournissez une description concise mais précise de leur situation fi nancière ainsi qu’une prévision de trésorerie pour l’année à l’INSEAD (détails des revenus par rapport à toutes les dépenses).Ils devraient également expliquer comment ils comptent fi nancer leurs études s’ils n’obtiennent pas cette bourse (200 mots).Montant de la récompense: Le montant de la bourse INSEAD est de 50000 EUR.Date limite des bourses:Il existe différents cycles pour la bourse IN-

    SEAD: Juillet 2020 Classe: Tour 1: Candidatures ouvertes: 22 octobre 2018

    Date limite: 5 novembre 2018Tour 2: Ouverture des candidatures: 17 décembre

    2018 Date limite: 4 janvier 2019 Décembre 2020 Classe: Tour 1: Ouverture des candidatures: 25 mars 2019

    Date limite: 8 avril 2019 Tour 2: Ouverture des candidatures: 20 mai 2019 Date limite: 3 juin 2019

    Pour postuler à la bourse, les candidats doivent pos-tuler pour un MBA à l’INSEAD via ce lien. Lors de votre inscription, vous recevrez votre identifi ant de connexion personnel et votre mot de passe pour naviguer sur le site Web de la bourse. Pour plus de détails, consultez les guides suivants:Guide de demande de bourse. Guide d’application INSEAD.

    Bourse d’étude en France à l’université INSEAD BUSINESS SCHOOL

    pour étudiants africains

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  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201930

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    1 Date limite : 30 mai 20192 Bailleur de fonds: DAAD3 Spécialités: Toutes les spécialités4 Niveau d’études: Etudiant

    Les candidatures aux bourses DAAD des étudiants des pays en développe-ment sont invitées. Les bourses sont disponibles pour poursuivre des études de troisième cycle dans des établisse-ments d’enseignement supérieur alle-mands.Avec ses programmes d’études de troi-sième cycle axés sur le développement, le DAAD encourage la formation de spé-cialistes des pays en développement et des pays nouvellement industrialisés.Le DAAD soutient chaque année plus de 100 000 étudiants et chercheurs al-lemands et internationaux du monde entier, ce qui en fait le plus grand or-ganisme de fi nancement du genre au monde.Le dernier diplôme universitaire (géné-ralement un baccalauréat) ne devrait pas avoir été terminé plus de six ans auparavant.

    Description de la bourse:Date limite de candidature: En fonction du programme d’études choisi; veuillez vérifi er les délais ici.Niveau du cours: Des bourses sont dis-ponibles pour poursuivre des études de

    troisième cycle dans une université al-lemande ou une université allemande reconnue et, exceptionnellement, pour obtenir un doctorat et obtenir un diplôme universitaire (Master / PhD) en Allema-gne.Sujet de l’étude: Des bourses du DAAD sont accordées pour la poursuite de cours de troisième cycle liés au déve-loppement.Bourse d’études: Les bourses d’étu-des comprennent:Selon le niveau académique, mensua-lités de 750 euros pour les diplômés ou de 1 000 euros pour les doctorantsPaiements au titre de la couverture ma-ladie, accident et responsabilité civileIndemnité de déplacement, à moins que ces dépenses ne soient couvertes par le pays d’origine ou par une autre source de fi nancementNombre de bourses: inconnuNationalité: étudiants étrangersLa bourse peut être prise en Allemagne

    Admissibilité à la bourse:Pays éligibles: les étudiants étrangers peuvent postuler.Conditions d’entrée: Les critères de bourses d’études sont:Diplômés ayant au moins deux ans d’ex-périence professionnelle

    Bourses d’études supérieures du DAAD pour les étudiants des pays en développement, 2019-2020

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 31

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    Les candidats remplissent les conditions académiques nécessaires et peuvent mener à bien un programme d’études en Allemagne (résultat supérieur à la moyenne pour le premier examen aca-démique - tiers le plus performant, com-pétences linguistiques)Les candidats ont un baccalauréat (gé-néralement quatre ans) dans une ma-tière appropriéeLes candidats ont au moins deux ans d’expérience professionnelleLes candidats peuvent prouver que leur motivation est liée au développement et s’attendre à assumer une responsabilité sociale et à initier et soutenir des proces-sus de changement dans leur environne-ment personnel et professionnel après leur formation / bourse.Exigences linguistiques en anglais: selon le programme d’études choisi; veuillez consulter la brochure de la bourse ou le site Web du programme d’études que vous avez choisi.

    Procédure de demande:Comment postuler: Le mode de candida-ture est par courrier ou par voie électro-nique.Documents requis (dans l’ordre sui-vant):Formulaire de demande DAADCV signé à la main (veuillez utiliser le for-mulaire de spécimen europass à l’adres-se http://europass.cedefop.europa.eu/)Lettre de motivation signée à la main (avec référence à la profession actuelle)Exposé de recherche (si requis par l’uni-versité)Lettre (s) académique de recommanda-tion de votre université; la lettre doit por-

    ter une signature et un cachet de bureau et doit être récente (ne pas être dans une enveloppe scellée)Lettre professionnelle de recommanda-tion de votre employeur; la lettre doit por-ter une signature et un cachet de bureau et doit être récente (ne pas être dans une enveloppe scellée)Confi rmation d’emploi de l’employeur dans votre pays d’origine et, si possible, garantie de réemploi à votre retour chez vousPreuve des compétences linguistiques- Anglais - IELTS ou TOEFL (Remar-

    que: le TOEFL en établissement ne sera pas accepté)

    - allemand - nécessaire pour les cours enseignés en allemand; pour les cours enseignés en anglais, si dispo-nible

    - Copies des diplômes décernés- Copies des relevés de notes acadé-

    miques- une copie du certifi cat de fi n d’étu-

    desRemarque: Certains cours peuvent né-cessiter des documents supplémentai-res. Pour des informations détaillées, veuillez-vous reporter à la description du cours dans les pages suivantes. Tous les documents doivent être soumis en dou-ble exemplaire.Formulaire de demande DAAD :https://www.daad.de/medien/deuts-chland/st ipendien/ formulare/ fors-chungsstipendium_en.pdfLien de bourse https://www.daad.de/deutschland/sti-pendium/datenbank/en/21148-scho-larship-database/?detail=50076777

  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 201932

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    La référence. [email protected]

    ZINE EDITION Mai 2019i

    EDUFORM AFRIQUE

    EDUFORM AFRIQUE Magazine Magazine le magazine

    international à vocation panafricaine d’information et d’analyse en éducation.

    Organismes publics ou privés, Universités, So-ciétés savantes, Institutions africaines ou interna-tionales, Centres d’excellences africains, Organi-sation Non Gouvernementale …

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  • EDUFORM AFRIQUE MAGAZINE EDITION Mai 2019 33

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    Chers collègues, chers amis,

    Au nom de la Société française de photogrammétrie et de télédétec-tion (SFPT), je me ferai un grand plaisir de vous accueillir pour le XXIVe Congrès de l’ISPRS dans ma ville natale de Nice du 14 au 20 juin 2020. Nice, la ville cosmopo-lite et Capitale multiculturelle de la Côte d’Azur, c’est le lieu idéal pour accueillir un congrès inoubli-able sur l’ISPRS. Nice est un site exceptionnel entre mer et mon-tagne, où culture et patrimoine se rencontrent avec les technologies de pointe de Sophia Antipolis, la Silicon Valley française.

    Ce congrès 2020 accueillera plus de 3000 partici-pants réunissant des spécialistes et des technologues de renom, ingénieurs, chercheurs et étudiants dans le domaine de la photogrammétrie, de la télédétection et des sciences de l’information spatiale, provenant d’universités, de fondations de recherche, d’agences spatiales, de cartographes et de cadastres, d’organismes

    publics et entreprises privé-es et utilisateurs fi naux.

    Ce programme riche com-prendra plus de 2000 présentations scientifi ques orales et par affi ches, des discours passionnants, un forum prospectif géospatial, un forum sur l’innovation et un forum sur l’industrie. Tous ces événements per-mettront aux participants de rester à la pointe des dernières tendances scien-

    tifi ques, technologiques et commerciales. Profi tez de cette occasion pour rencontrer et échanger avec un très grand nombre d’experts et échanger avec des col-lègues venant de domaines voisins!

    Toute l’équipe ISPRS 2020 est impatiente de vous rencontrer à Nice.

    Chaleureuses salutations,

    Nicolas Paparoditis - Directeur du congrès

    23EME CONGRÈS DE L’ISPRS, (Société Internationale de photogrammétrie et de télédétection)

    Consacré au développement de la coopération internationale pour la promotion du savoir, de la recherche, du développement et de l’éducation dans les domaines de la photogrammétrie, de la télédétection et de l’information spatiale, le 23eme Congrès de l’ISPRS (Société Internationale de photogrammétrie et de télédétec-tion) se tiendra à Nice du 14 au 20 juin 2020.

    La photogrammétrie et la télédétection sont l’art, la science et la technologie per-mettant d’obtenir des informations fi ables à partir de systèmes d’imagerie sans contact et autres systèmes de capteurs sur la Terre et son environnement, ainsi que sur d’autres objets et processus physiques, grâce à l’enregistrement, la mesure, l’analyse et la représentation.

    En savoir plus… http://www.isprs.org/

    http://www.isprs2020-nice.com.

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    Suite au succès de son séminaire de formation tenue en mars dernier à Ouaga-dougou, le Cabinet Expertum Afrique, en collaboration avec le cabinet français Innovaxion (www.innovaxion.net), organisent un séminaire international de for-mation en «Planifi cation et suivi de projets avec Microsoft Project professionnel 2016» du 5 au 9 août 2019 à Ouagadougou au Burkina Faso, à l’hôtel Pacifi c.

    5 POURQUOI VOUS DEVEZ APPRENDRE A UTILISER LE LOGICIEL MS PROJECT ?

    Microsoft Project (MS Project) est un logiciel Microsoft dédié à la gestion de pro-jets. Il demeure aujourd’hui le logiciel le plus utilisé en Gestion de projets et per-met aux planifi cateurs et aux chefs de projets d’organiser et de piloter leurs pro-jets, de gérer les ressources (humaines, matérielles et fi nancières), d’estimer des budgets, d’analyse les données… Microsoft Project prend en compte de façon très fi ne aussi bien les notions théoriques les plus abstraites que les réalités de terrain les plus triviales.

    Le séminaire de Ouagadougou s’articulera autour d’exercices pratiques qui per-mettront aux apprenants de prendre en main le logiciel MS Project d’une manière opérationnelle. Apprenez en pratiquant, dans un climat de confi ance avec Michel Estève, un expert chevronné dans la gestion de projets et dans la pratique avan-cée de MS Project.

    EXPERTUM AFRIQUE

    Séminaire international de formation1 « PLANIFICATION ET SUIVI DE PROJETS AVEC MICROSOFT PROJECT

    PROFESSIONNEL 2016 » 2 Du 5 au 9 août 20193 à Ouagadougou (Burkina Faso) - Pacifi c hôtel4 Animée par Michel Estève, expert français en gestion de projets et expert de

    Microsoft project

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    Notre précédente session de formation EN IMAGES

    6 LE FORMATEUR

    Michel Estève est un consultant-formateur français de haut niveau en management de projets. Il a exercé pendant 15 ans la fonction de responsable technique pour de grands projets industriels avant de démarrer une carrière de consultant-forma-teur qu’il poursuit depuis plus de 25 ans. Il a animé des centaines de séminaires de formations sur tout le territoire français et dans plusieurs pays d’Afrique.

    Michel Estève est l’auteur de plusieurs ouvrages en management de projets. Il est aussi bien apprécié pour ses compétences techniques que pour ses atouts et ses qualités pédagogiques. Michel Estève est un expert chevronné dans l’utilisation du logiciel Microsoft project dont il enseigne l’utilisation aux personnels de gestion de projets depuis de longues années.

    7 CONDITIONS DE PARTICIPATION

    Le coût de participation a été exceptionnellement réduit et fi xé à mille trois cent trente quatre euros par participant. Le paiement peut se faire par virement ban-caire sur le compte bancaire de Expertum Afrique (Vous recevrez une facture proforma après l’inscription). Les participants ont également la possibilité, dans certains cas et sous certaines conditions, de régler leurs frais de participation sur place à Ouagadougou.

    Ce coût de participation couvre les frais d’inscription, le coût du matériel pédago-gique (kit du participant), la prise en charge de 2 déjeuners quotidiens, le droit au certifi cat Expertum Afrique. Cliquez sur le lien ci-après pour vous inscrire.

    8 « CONTENU ET INSCRIPTION »

    Lien de secours : https://expertumafrique.com/nos-seminaires/seminaires-inter-natinaux/planifi cation-et-suivi-de-projets-avec-microsoft-project-professionnel-ms-project.html

    9 EXPERTUM AFRIQUE

    E-mail : [email protected], Tél. : +226 65 68 30 47

    Diffusé par seminairesdeformation.africaArticles 27, 32 et 33 du Traité relatifs à la Science et à la Technologie,

    et aux domaines des Communications et des Télécommunications dans l’espace CEDEAO;

    Acte additionnel A/SA.2/01/10 relatif à la protection des données à ca-ractère personnel dans l’espace de la CEDEAO.

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    Il existe, d’après l’Unesco, plus de 20 000 universités et institutions d’ensei-gnement supérieur dans le monde. On y distingue bien sur les universités publiques, des institutions privées, mais on remarque aussi dans la liste de l’Unesco des institutions ayant un statut distinctif et remarquable. Il s’agit d’un petit groupe d’universités ayant été établies par des organisations inter-nationales comme l’ONU ou par traité entre Etats. La plus connue est sans

    doute l’Université des Nations Unies (UNU) dont le siège est au Japon ; et l’une des plus récentes est l’Académie Internationale contre la Corruption (IACA) dont le siège est en Autriche.En Afrique, il existe quelques institutions - certaines peu connues car spéciali-sées - ayant ce statut rare dont : l’Uni-versité Virtuelle Africaine au Kenya, l’Université Africaine de Développe-

    EUCLIDE L’histoire remarquable d’une université intergouvernementale ancrée en Afrique mais au rayonnement international

    Remise de diplôme à New York par Robin van Puyenbroeck (Sous-Secrétaire