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20Spécial Transvulcania et Trail des trois vallées

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LA TRANSVULCANIA !

LA TRANSVULCANIA !

Il est des courses qu’on ne peut oublier et la Transvulcania en fait partie. Ce Trail volcanique a tout pour plaire : une organisation sans faille, un parcours magnifique au cœur des volcans, un accueil chaleureux, un plateau de coureurs de très haut niveau… et une ambiance de folie ! Le tout agrémenté par un soleil généreux et des speakers qui se déchaînent pour faire vivre les passages des traileurs(es) sous une musique digne d’une boîte de nuit. Le long du tracé, ils sont des centaines et des centaines à encourager… digne d’un Tour de France. Hommes, femmes et enfants supportent et applaudissent tous les participants… que vous soyez premier ou dernier, la ferveur est la même ! Les Espagnols nous ont donné une bonne leçon… de sport !

Côté course, la bagarre a bien eu lieu… il faut dire que le plateau proposé pour cette édition 2013 était une nouvelle fois exceptionnel. Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, nous avons assisté à de belles empoignades.

Que cette épreuve est belle…

LA TRANSVULCANIA !

LA TRANSVULCANIA !

Kilian Jornet : première course 2013 et première victoire !Après une très longue saison de ski alpinisme, le catalan Kilian Jornet faisait sa grande rentrée sur les sentiers… Et encore une fois, il n’a pas laissé passé sa chance pour monter sur la plus haute marche du podium.

Kilian Jornet sur la ligne d’arrivée nous a livré ses premières impressions après cette victoire : « Je suis très heureux d’avoir remporté la Transvulcania cette année, j’avais à cœur de faire mieux qu’en 2012 où j’avais pris la 3ème place. La course avait été très difficile à cause de la chaleur mais l’organisation et le public vous donnent vraiment envie de revenir car c’est une épreuve exceptionnelle. Cette année, j’ai évité les erreurs de 2012, je me suis beaucoup hydraté, j’ai mangé et pris des gels plus régulièrement. Dès le départ, j’ai décidé de rester derrière le groupe de tête pour gérer ma course. Sage Canaday, Cameron Clayton et Luis Alberto Hernando sont partis très fort. Il y avait aussi devant moi Patrick Bringer et Timothy Olson. Je suis revenu progressivement sur eux après le 26ème kilomètre. Au sommet, Luis Alberto Hernando qui était seul en tête a eu un gros coup de fatigue alors j’ai accéléré le rythme dans la descente pour revenir sur lui. J’ai ensuite gardé ce rythme assez soutenu pour distancer mes poursuivants et aller chercher cette victoire. Pour moi c’est une belle rentrée 2013 face à des concurrents de haut niveau… maintenant place à Zegama-Aizkorri le 26 mai. » A noter que Kilian Jornet a battu le record de l’épreuve détenu par Dakota Jones en 2012 (6h54 au lieu des 6h58). Luis Alberto Hernando prend la 2ème place à un peu plus de 4 minutes du vainqueur et Sage Canaday complète le podium.

LA TRANSVULCANIA !

LA TRANSVULCANIA !

Côté français, très belles performances de Patrick Bringer et de François D’Haene. 5ème et 6ème au classement. Ils ont répondu présent sur les sentiers des Canaries. Pour Patrick Bringer qui a fait un début de saison remarquable avec notamment sa victoire sur le Trail du Ventoux en mars, il découvrait pour la première fois cette course et ce fût pour lui une belle répétition en vue des Championnats du Monde de Trail qui auront lieu en juillet prochain au Pays de Galles. « Je suis heureux d’avoir découvert cette splendide et volcanique île de La Palma, quel privilège nous avons ! De plus, l’organisation est aujourd’hui probablement la meilleure sur la planète trail, mélange de comm’ à gogo, de professionnalisme tout en préservant un fort lien humain, et surtout, une ferveur et une énergie de la population locale indescriptible ! Côté sportif j’ai confirmé ce bon début de saison et une forme de montée en puissance, pendant 40 kms j’ai pu « jouer » avec les meilleurs trailers du

monde et partager de bons moments avec eux. Ensuite, j’ai eu un gros trou de 6 kms, frôlant la dérive :-), la dernière descente de 2000D- est un sacré moment, perclu de crampes j’ai dû subir le retour de François D’Haene toujours remarquable de gestion sur ce format d’environ 50 Miles. Toutefois, j’ai pu bien finir et assurer ce top 5 qui me ravit. Je n’étais pas loin de pouvoir jouer le podium mais c’est déjà satisfaisant. Il faut persévérer dans le travail et conserver ce plaisir qui m’anime toujours. Désormais, j’ai le regard tourné vers les Pays de Galle où j’espère encore pouvoir passer un cap dans la forme.... Au final au côté de mon ami «CUCU» (Yann Curien) ce fût un bien beau périple, je suis juste un peu déçu pour lui qu’il n’ait pas pu s’exprimer à cause de crampes dès le 35° km et de l’abandon de Thomas Lorblanchet ennuyé par des soucis de santé ces derniers temps, aussi j’espère qu’ils vont vite retrouver leur meilleure forme. Bravo aussi à Nathalie Mauclair qui a fait une sacré course ! ».

LA TRANSVULCANIA !

LA TRANSVULCANIA !

A noter la 11ème place de Xavier Thévenard, la 19ème place de Yann Curien, la 25ème place de Sylvain Couchaud…

Emelie Forsberg fait honneur à son titre de Championne du Monde de Skyrunning !Sur la course féminine, la bagarre fut belle entre Emelie Forsberg, la Championne du Monde de Skyrunning 2012 et Nuria Picas victorieuse des Templiers en octobre dernier. Dès le départ les hostilités ont été lancées entre les 2 athlètes (avec également la Brésilienne Fernanda Maciel qui devra abandonner un peu plus tard dans la course), mais c’est la jeune Emelie Forsberg très en forme sous cette chaleur parfois accablante qui a montré tout son potentiel pour aller chercher avec le sourire cette première place qu’elle voulait absolument. Avec un chrono de 8h13’22 et une 16ème place au scratch, la suédoise a déjà posé les premières pierres pour un nouveau titre de Championne du Monde de Skyrunning.

La Catalane Nuria Picas arrivera avec un peu plus de 8 minutes de retard sur la gagnante et Uxue Fraile Azpeitia complète le podium.Du côté des françaises, notre Championne de France de Trail long 2012, Nathalie Mauclair, réalise une très grande course. Une quatrième place le jour de ses 43ans, Nathalie s’est offert un beau cadeau d’anniversaire. Emilie Lecomte qui revenait tout juste du Trail des 3 vallées au Népal (très loin des températures des canaries) réalise également une belle performance en prenant la 5ème place. Enfin Karine Sanson prend la 6ème place.En 2014, trois courses seront au programme : 83km, 26km et une nouveauté, un 42km. Alors si vous aussi vous souhaitez participer à cette grande fête du Trail sur les sentiers volcaniques des Canaries, il faudra réserver le 10 mai !

Texte : Génération-Trail Photos : Génération-Trail, Presse Transvulcania,Jordi Saragossa, ISF (www.skyrunning.com)

LA TRANSVULCANIA !

Avant

Pendant

Après

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AprèsAprès

Trail des trois vallees

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Quatorze jours de course, 350 km à parcourir au pied de l’Everest, presque 20 000 mètres de dénivelé positif et un sommet à passer à plus de 5 000 m… Voilà le programme alléchant du Trail des 3 Vallées concocté par le champion né-palais Dawa Sherpa. Dix-huit coureurs, dont seize français, se sont lancés dans cette course en étapes.

Une prière, quelques grains de riz jetés en l’air et le départ est donné. L’aventure peut com-mencer. Car participer au Trail des 3 Vallées

relève bien de l’aventure. Quatorze jours àcourir dans la chaîne de l’Himalaya, quatorze départs, quatorze arrivées et donc quatorze courses à gérer aussi différentes les unes que les autres.La première des courses commence un lundi matin à Bodnath, au pied du plus grand stûpa du Népal. Le stûpa, ce monument en forme de dôme surmonté d’une tour où sont peints les yeux de Bouddha et où les bouddhistes vien-nent en faire le tour et se recueillir.


C’est dans cette ambiance si particulière que les 18 coureurs prennent le départ pour rejoindre le Shivapuri National Park, situé à quelques kilomètres. « Le panneau à l’entrée du parc

annonçait 1 100 m D+ pour 16 km et effectivement, nos premières pentes sont de vrais murs ! »se souvient Emilie Lecomte. Le sentier mène à un premier col situé à 2 400 m et

enchaîne sur une descente « bien technique qui n’est pas sans rappeler certaines portionsde La Réunion », poursuit la dernière gagnante du Grand Raid.

Malgré ces premières diffi cultés, les coureurs apprécient le paysage qu’ils découvrent.Dans la vallée du Langtang, ils traversent plusieurs petits villages séparés par des forêts de

rhododendrons géants rouges, blancs et roses. En deux jours, le groupe a déjà parcouru plus de 45 km et avaler un dénivelé positif de 4 000 m. Devant, c’est la népalaise Manikala Rai

qui mène la danse, suivie de près par le savoyard Martial Collomb.


Le lendemain, le départ se fait dans la neige fraîche. Presque 20 km de descente pour

rejoindre une autre vallée, celle du Ganesh Himal. « Le Ganesh est très sauvage, dans tous les sens du terme, précise Dawa Sherpa, autant

par ses paysages que par ses habitants. Les villages sont typiques et les sentiers ne sont pas

très larges et assez peu fréquentés. »Comme le confi rme Willy, qui dans la même journée, a pris deux fois le mauvais chemin !

« Aux croisements, ce n’était pas toujours facile de savoir où il fallait aller… Il n’y avait personne, comme si on était vraiment tout seul dans cette

montagne ! » sourit le martiniquais.Mais les petits soucis sont vite oubliés

devant la beauté de l’Himalaya.


La troisième étape est caractérisée par le passage du col Laurebina perché à 4 610 m,

«presque le Mont-Blanc», compare le coureur Dario Zanni. « Le manque d’oxygène, le froid,

le vent, l’ascension et la neige… C’était vraiment dur, poursuit le suisse, mais alors

quels beaux paysages ! Des cheminssomptueux, des lacs gelés, des sommets enneigés… » « Un passage trop rapide à

mon goût », complète même Emilie Lecomte. Mais malgré le spectacle, la journée a été

diffi cile pour les raideurs, notamment pour Willy Maleau, le dernier vainqueur du

Tchimbé Raid en Martinique. «L’altitude, c’est ce qui est le plus diffi cile à gérer pour moi.

J’ai eu un gros coup de pompe… En Martinique, on n’a pas d’altitude ! »

rigole le coureur.

La troisième étape est caractérisée par le passage du col Laurebina perché à 4 610 m,


Tous profi tent du « circuit » concocté aux petits soins par Dawa Sherpa aidé de Pemba, sonpetit frère et de Dorjee, son cousin. Car après les forêts de rhododendrons géants typiques du Langtang, les coureurs marchent désormais dans des vallées entourés de cultures en ter-rasse. Ils traversent plusieurs rivières et alter-nent chemins de terre et chemins de pierres.« Les cailloux, c’est le plus diffi cile pour moi, raconte Isabelle Olive, plutôt habituée au gou-dron. Il y en plein par moment ! Vraiment, ils nettoient mal les chemins ici », rigole cetteancienne championne d’Europe du 100 km sur route.

Après six jours de course et plus de 120 km dans les jambes, l’équipe se repose une journée

dans le Ganesh, à Lapagaon. « Une journée très attendue de tous », comme le précise le coureur Jean-Michel Sapien. Car le lendemain, c’est une grosse étape qui les attend, « l’étape la plus diffi cile de l’épreuve, précise même Dawa. Il y a quatre diffi cultés : la chaleur, la distance (37 km), le dénivelé (+ 2 305 et - 2203) et le terrain car le sentier est minuscule et qu’il y a parfois des feuilles puis des cailloux… C’est vraiment une partie très technique. »Cette étape diffi cile mais « de toute beauté » selon Emilie Lecomte mène au parc du Manaslu. Sur le sentier, un premier coureur va abandonner. François Bernard est victime d’une gastrodepuis la veille, en plus d’avoir une entorse à la cheville depuis bientôt quatre jours. « Je suis un peu dégouté, mais c’est comme ça… C’est une

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belle course mais elle est diffi cile. Il faut savoir gérer sur le long terme. Mais c’est sûr, je revien-drai ! », sourit le bourguignon. Dans la même journée, un deuxième coureur abandonne sur blessure. Il s’agit du népalais Kalden Sherpa qui souffre du genou depuis plusieurs jours lui aussi.Pour les autres aussi, la journée a été diffi cile.« L’étape fut longue mais très variée et d’une beauté à couper le souffl e », résume le réu-nionnais Jean-Claude Eclapier. Avec deux aban-dons soudains et la fatigue des huit jours de course, le moral des troupes est en baisse.« Après le départ de François et Kalden, je n’étais pas bien. Notre groupe n’était plus au complet, j’en avais ras-le-bol, je voulais rentrer

chez moi, se souvient Martial Collomb alors deuxième au classement général. Finalement, le lendemain, je me suis fait violence et c’est passé… J’ai même gagné l’étape ! », sourit le jeune homme. Mais après dix jours, c’est tou-jours la népalaise Manikala Rai qui est en tête du classement.

Le groupe continue de s’enfi ler les kilomètres sous le soleil puis sous la pluie. Toujours entou-rés par les cimes enneigées, ils traversent quelques petits villages tibétains aux maisons de pierre et arrivent à l’étape tant attendue : Larkya Pass à 5 100 m. Mais il neige à plein temps…

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Dawa Sherpa décide alors d’avancer le départ à 4h du matin. La première partie de l’étape se déroule dans la nuit et le froid, avant que le soleil ne s’installe progressivement. Quinze kilomètres de montée qui ne sont pas faciles à gérer pour les coureurs entre la neige abondante, le verglas et l’altitude. « C’était magnifi que, mais j’ai vraiment ramé, se souvient Jean-Marie Papierok. Le plus dur, c’est le souffl e. Dès qu’on accélère, on le sent.» Pour Willy Maleau, « passer les 5 000 a été un peu plus facile que les 3 000. Cette fois-ci, je n’ai pas eu mal à la tête, d’où l’importance des paliers », souligne le martiniquais. Encore deux étapes pour terminer cette aventure, deux jours de descente pour rejoindre « la ville ». Après avoir été quasi seuls dans les sommets himalayens pendant plus d’une semaine, les coureurs empruntent désormais un sentier dans le parc très touristique des Annapurnas. Ils choisissent de parcourir la dernière étape ensemble, oubliant le chronomètre qui défi le toujours. « On a pris vraiment le temps de lever les yeux et de profi ter du paysage, ensemble. C’était génial comme fi nal ! » conclut Emilie Lecomte.


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Après quatorze jours de course, c’est la népalaise Manikala Rai qui terminepremière au classement général en 49 heures et 45 minutes. « Je suis très fi ère

d’avoir remporté cette course, sourit discrètement la jeune femme, fi ère de représenter mon nom, mon pays et aussi les femmes népalaises à l’étranger.

Et je suis également contente d’avoir partagé cette aventure de deux semaines avec ces Français qui courent plutôt bien », rigole-t-elle. Manikala a déjà gagné

plusieurs courses au Népal. Elle aime s’entraîner dans les montagnes duSolunkhumbu, au pied de l’Everest, là où elle vit avec sa famille et où

elle est fermière. Martial Collomb termine le trail en 49h54min, 9 minutes derrière Manikala, « 9 minutes de galanterie » rigole le savoyard. Le jeune homme est

heureux de sa performance et conclut simplement « c’était chouette ! ». Sur la troisième marche du podium se place Cyrille Léonet,

venu à bout des 350 km en 50h59min. « Je suis fatigué mais vraiment heureux d’avoir participé à une expérience comme celle-là. »

Au-delà des résultats, les coureurs retiennent surtout la « magie » de cette course. « C’était un parcours très technique mais tellement superbe, raconte Emilie

Lecomte. Le plus dur, c’est juste de prendre un nouveau départ chaque matin. » Pour François Poissonier, l’expérience est simplement « incroyable ». Quant à

Jean-Michel Sapien qui avait déjà participé l’an dernier, il ne regrette pas d’être revenu. «J’ai eu l’impression de faire une autre course. Dawa a fait quelques

changements dans les étapes, les lodges… Donc c’est vraiment bien ! »

Dawa Sherpa pense déjà à l’organisation de la troisième édition. L’an prochain, il espère encore accueillir un petit groupe de sportifs pour leur faire

découvrir son pays d’origine à travers cette expédition. « Pour moi, ce projet est important aussi car il fait travailler plusieurs familles népalaises, explique Dawa.

Déjà, il y a 19 porteurs qui nous suivent pendant les deux semaines (cf : les porteurs sont les personnes qui portent les bagages lors des treks, ici ce

sont les bagages des coureurs), sans oublier tous les gîtes dans lesquels nous nous arrêtons. Nourrir et loger presque 50 personnes, ce n’est pas rien ! »

Texte : Géraldine BlandinPhotos : Géraldine Blandin, Dawa Sherpa et Guillaume Bernardin

Après quatorze jours de course, c’est la népalaise Manikala Rai qui termine


Trail des trois valleesParticiper au Trail des trois vallées n’est donc pas qu’une aventure sportive,

c’est aussi et surtout une aventure humaine.

Plus d’infos sur les courses organisées par Dawa Sherpa sur http://www.solukhumbutrail.eu

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Vercingetorix50 km • 1800 D+

Mandubienne34 km • 1100 D+

Tendinix24km • 700 D+

Tendinix en relais 24km • 700 D+

Oppidum16 km • 500 D+

dimanche 22 septembre 2013 Alise-Sainte-Reine • Côte-d’Or (21)

2014

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