Lyon street Mag ISCPA Lyon J1 2016

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FOOD TRUCK les bons plans à Lyon GYROPODE Visite guidée GRAFFITI Rencontre exclusive

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Saviez-vous qu’il était possible de faire une visite guidée de Lyon en gyropode ? Non ? Eh bien ce journal est fait pour vous ! Il fallait trouver un sujet nouveau, qui vous intéresserait en premier lieu. Notre choix s’est porté sur la street culture de Lyon. Pourquoi ? Parce que nous tenions à vous présenter la Ville Lumière sous une nouvelle approche : cet angle que peu connaissent finalement. Si dernièrement notre Métropole a été élue, selon une étude du cabinet PwC, ville la plus agréable et attractive de France, il y a bien des raisons. Les connaissez-vous réellement ? À travers nos reportages, portraits et autres enquêtes, nous avons tenté de porter à votre connaissance les facettes cachées des rues de notre ville. Que ce soit du point de vue des danseurs de rue ou des personnes sans domicile fixe, il y a tant de choses à découvrir. Alors accrochez-vous, vous pourriez être plus que surpris. Bonne lecture !

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FOOD TRUCKles bons plans à Lyon

GYROPODEVisite guidée

GRAFFITIRencontre exclusive

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2 J1 - 2015/2016

Saviez-vous qu’il était possible de faire

une visite guidée de Lyon en gyropode ?

Non ? Eh bien ce journal est fait pour

vous ! Il fallait trouver un sujet nouveau,

qui vous intéresserait en premier lieu. Notre

choix s’est porté sur la street culture de

Lyon. Pourquoi ? Parce que nous tenions

à vous présenter la Ville Lumière sous

une nouvelle approche : cet angle que peu

connaissent finalement. Si dernièrement

notre Métropole a été élue, selon une étude

du cabinet PwC, ville la plus agréable et

attractive de France, il y a bien des raisons.

Les connaissez-vous réellement ? À travers

nos reportages, portraits et autres enquêtes,

nous avons tenté de porter à votre connais-

sance les facettes cachées des rues de

notre ville. Que ce soit du point de vue des

danseurs de rue ou des personnes sans

domicile fixe, il y a tant de choses à dé-

couvrir. Alors accrochez-vous, vous pourriez

être plus que surpris. Bonne lecture !La rédaction

Pourquoi Lyon Street Mag ?

SOMMAIRE Page 3 — Yarn BombingPage 4 — Food TrucksPage 6 — TagsPage 7 — Work OutPage 8 — Musique de ruePage 9 — Street DancePage 10 — HoverboardPage 12 — Sans-abris Page 13 — Paroles de mursPage 14 — ÉvénementsPage 15 — Photo du mois

Contacter la rédaction : [email protected] • Directrice de publication : Isabelle Dumas • Direc-teur de rédaction : Yves-Michel Gillet • Rédacteur en chef : Simon Pernin • Directeur artistique : Richard de

Tarare • Édito : David Jaquemin • Journalistes : Yohan Poncet, Melissa Berthaud, Manon Remacle, Charles Vuillermin, Marion Bienvenot, Benja-min Monier, David Jacquemin, Damien Orsat, Paul Salmon, Clarisse Félix, Quentin Vilain, Jean-Baptiste Bornier, Ruben Zadel, Laura Chèze, Ludivine Kaporal, Marine-Sophie Brudon, Guillaume Drevet et Simon Pernin. Nos re-merciements à Mme Delagonde • Promotion J1 2015/2016 • ISCPA Lyon © ISCPA — Mars 2016 • ISCPA Lyon, 47 rue du Sergent-Michel-Berthet, 69009 Lyon. 04 72 85 71 74.

iscpaLyon

[email protected] www.keskiscpass.com

@iscpaLyon

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AUDREY TRICOTE LYONFolle de street art et avide de tricot depuis quelques années, Audrey découvre le Yarn Bombing sur internet. Depuis, elle tricote sur le mobilier urbain.

Ça me détend » confie-t-elle. Armée de ses aiguilles et de ses pelotes de laine, Au-drey, avec sa frange droite et ses lunettes rondes sur

le nez, arpente les rues lyonnais-es. Du haut de ses trente années, elle est animée d’un profond dé-sir de retirer le côté impersonnel de la ville, elle égaye l’urbanisme en le personnalisant. Au départ, aucun message ne se cachait der-rière ses créations « Je le fais parce que j’aime ça et ça me fait rire ». Mais l’art quel qu’il soit a toujours un but, elle reconnait « Certaines de mes confections ont une portée mili-tante, d’autres sont plus poétiques ».

« De une heure à un an, selon les endroits »Audrey travaille en partenariat avec une photographe, qui vient avec elle de temps en temps. Elles permettent d’immortaliser et de promouvoir ce savoir-faire. Ces œuvres sont éphémères, par-fois elles restent quelques heu-res. Avec des motifs originaux, ses mailles réveillent la ville. Quant à la réaction des Lyonnais face à ce street art original, Au-drey a été surprise. Les passants sont enchantés, les commen-taires positifs fusent. Le Yarn Bombing apporte de la bonne humeur dans les rues. Étonnée de trouver un super contact avec les passants et de voir leurs souri-res, cela l’a poussée à continuer.

De plus en plus sollicitée pour couvrir des événements, Audrey aimerait en faire son métier.

« 45 heures pour faire une selle » C’est un travail bien préparé, la tricoteuse de Lyon commence par prendre les mesures sur le mobilier urbain. Elle tric-ote chez elle avant de poser ses réalisations. Rien n’est laissé au hasard, l’emplacement est choisi et le motif du tricot doit s’inscrire dans l’environnement. Par choix, Audrey ne veut pas dénaturer le paysage, ses confec-tions se fondent dans le paysage. « Mais des fois, avoue-t-elle, je veux que ça réveille la ville », « C’est purement esthétique » ajoute-t-elle.

Ses aiguilles telles des baguettes magiques cassent notre urban-isme monotone au profit d’un mobilier plus coloré. Ravies et encouragées, les aiguilles d’Au-drey n’ont encore pas fini de piquer la curiosité des passants.

Mélissa Berthaud & Manon Remacle

«

Cependant attention : le Yarn Bombing reste interdit dans certains pays comme les États-Unis, le comble pour le pays créateur. En France, même s’il reste toléré il est également prohibé. Par exemple, la ville d’Angers a proposé à ses habitants de décorer le mobilier urbain lors du festival d’Artaq. Les lois sont complexes, mais comme le dit Audrey : « Toutes interventions doivent se faire avec autorisation, mais le street c’est comme ça. »

Le Yarn Bombing, une intervention plutôt poétique.

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Ils déambulent sous vos yeux sans que vous ne les voyiez passer. Ils sont entre 25 et 30 sur Lyon. Ils ont de quoi combler tous vos désirs : gaufres, burgers, healthy food, siciliens… Ils s’inscrivent tous dans le concept de street food, mais au fond, qui sont ces restaurants ambulants ?

hez la maman de la pe-tite Gina (d’où le nom Mamma Gina), food truck sicilien, on ac-corde beaucoup d’im-

portance à l’origine des pro-duits. Son camion de nourriture comme tous les autres change chaque jour d’emplacement afin de ratisser au maximum la ville qu’il couvre. C’est un bon com-promis entre découverte de nou-velles cultures gustatives et op-timisation de son temps, car ce qui plaît dans ce concept, c’est la faible attente. En moyenne, en 10 minutes, l’affaire est pliée.

Un moyen plus simple d’ouvrir son restaurantPour les propriétaires de food trucks, commencer avec un ca-mion est un tremplin pour en-suite ouvrir son restaurant. La propriétaire du camion Mamma Gina a prévu d’ouvrir son restau-rant dans son village. « J’ai mêlé ma passion pour la restauration et le défi de le faire dans un camion pour ouvrir mon propre food truck ». C’est également le pari de Roll-ing Cantine. « J’utilise ce concept pour m’imposer dans la restauration lyonnaise et, à terme, ouvrir mon propre restaurant ».

L’importance du nomChaque camion se démarque grâce à son nom. Pour Mathilde de Morgane & Co, les crêpes, c’est de famille. « J’affectionne tout particulièrement le prénom Morgane. C’est une fée bretonne que j’adore. Et le “Morgan & Co” c’est parce que ma fille vient souvent m’apporter son aide. ». Du côté de Rolling Can-tine, c’est l’amour des Rolling Stones qui a donné le nom au ca-mion. « On cherchait un nom pour illustrer l’itinérance du food truck, et comme on adore le groupe, on a vite choisi. D’ailleurs, on a associé les noms des titres du groupe à nos burg-ers comme le “It’s only rock’n’roll (but I like it)” ou “Jumpin Jack flash” ».

Le problème des horairesLes food trucks louent des em-placements et leurs horaires de présence sur place varient entre11 h 30 et 14 heures. Trop Chou, food truck spécialisé dans les choux, a des difficultés avec ces tranches horaires. Le gérant a donc décidé d’ouvrir un bar à choux au 3 rue de Sez, dans le 6e arrondissement de Lyon.

Mathilde a aussi choisi cette solution qu’elle considère com-me avantageuse. « Ces horaires-là me permettent de travailler dans un restaurant l’après-midi et la vie de food truckeuse, moi j’aime ça ! »

food trucks solidairesUne grande partie des food trucks lyonnais s’est réunie au sein de l’association FoodTruck Lyon. Ce collectif de 17 food trucks né en janvier 2016 a pour but d’informer tout un cha-cun qui souhaite se lancer dans l’aventure du food truck, de conseiller ceux-ci et de se ras-sembler afin de présenter aux institutions publiques un réel projet. À terme, les camions bénéficieront d’emplacements publics fixes leur étant dédiés. Chose qui leur est systématique-ment refusée aujourd’hui. L’ob-jectif est que ces « Food Truckers » partagent parfois les « prestations à offrir, les bons plans, mais aussi les contraintes », comme nous le dit Virginie Argoud, présidente de l’association et patronne de Trop Chou.

Clarisse Félix et Benjamin Monier

LES FOOD TRUCKS ENVAHISSENT LYON

C Les food trucks possèdent une personnalité bien affichée.

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MORgAne & CO

On y mange Des crêpes salées et sucrées.

Les empLacements Lundi : parking Spie Batignolles de Dardilly / Mardi : La Mulatière, Technicentre SCNF / Mercredi : Parc Greenopolis à Vaise.

+Le mariage des saveurs,

savamment effectuéLe prix abordable

—On n’en a pas trouvé !

mOrgane-et-cO.cOm

ON A TESTÉ POUR VOUSTHe ROLLIng CAnTIne

On y mange DeS BuRgeRS

Les empLacements

Lundi : Parking de Exo Partners, 24 chemin des Verrières – Charbonnières-les-Bains/ Mardi : Place Guichard, Lyon 3e / Mercredi : Angle boulevard Stalingrad et cours André-Philipp à Villeurbanne / Jeudi : Pôle Pixel, 24 rue Decorps à Villeurbanne / Vendredi : parking de la Saur, 330 allée des Hêtres à Limonest / Samedi : Quai Augagneur, Lyon 3e.

+ La localité des produitsLa générosité du repas

Les frites précuites Le prix (7 euros le burger)

therOLLingcantine.cOm

AuTO-gRAFF

On y mange Des hots-dogsLes empLacements Voir site internet rubrique « Où nous trouver », car évolue beaucoup.

+La localité des produits

L’originalité des hot-dogs proposés

— Aucun !

autO-graff.fr

MAMMA gInA

On y mange Des spécialités siciliennes.

Les empLacements

Mardi : Parc Greenopolis de Vaise / Mercredi : 7 rue Philomène-Magnin, Parking entreprise April, Lyon 3e / Jeudi : SNCF — La Mulatière / Vendredi : InsaValor à Villeurbanne.

+Les produits venus tout droit de Sicile

Le dépaysement dans l’assiette

—Le prix (vraiment) excessif : 8,50 euros pour deux arancinis et un dessert…

site en cOnstructiOn

CHez g.g.

On y mange DeS BuRgeRS

Les empLacements

Lundi : 4 rue Sœur-Bouvier, Lyon 5e

/ Mardi : 7 rue Philomène-Magnin, Lyon 3e / 66, boulevard Neils-Bohr à Villeurbanne / Avenue Guy-de-Collongue à Écully / Vendredi : 7 rue Philomène-Magnin, Lyon 3e .

+La localité des produits

Le repas tout simplement

—Pas trouvés non plus !

chez-gg.cOm

AkLÉ

On y mange Des spécialités libanaisesLes empLacements Voir

site internet

+Le dépaysement des papilles

Les produits de qualité

—Le prix excessif

akLé.fr

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6 J1 - 2015/2016

Qu’est-ce qui a suscité chez vous l’envie de taguer ? Ça a débuté très jeune, dès que j’ai commencé à feuilleter les Corto Maltesse de mon père, j’ai eu envie de dessiner. La préci-sion, la justesse et toute l’émo-tion qu’il y avait au travers de ses BD me bouleversaient. Puis il y a eu la découverte du tatoueur Mark Mahonney, un génie dans le noir et blanc. J’étais fasciné par ces tatouages sombres et graphiques. Et j’ai connu Jim Avignon et Thierry Noir, deux tagueurs avant-gardistes, qui m’ont donné la pulsion de de-scendre dans la rue pour les em-bellire.

Pourquoi avez-vous décidé d’utiliser la rue comme médium pour ton art ? Avant tout l’art pour moi doit être accessible et populaire, il ne faut pas qu’il soit fermé et réservé à une élite, non. Il faut que chacun de nous puisse en profiter. Aller peindre dans la rue était pour moi logique, car toutes mes influences : le tag, le hip-hop, le cinéma de contre culture utilisent la rue comme fondement. C’est aussi un moy-en d’observer la réaction du public en direct et laisser vivre mes œuvres. J’essaye de procurer à tous ces passants un moment de joie avec mes peintures ou pour qu’ils réfléchissent sur eux-

mêmes et leur entourage, mais aussi sur le sens et le message qu’il y a derrière.

Vous qui parlez de sens ou de symbole, quelle histoire voulez-vous raconter avec vos peintures urbaines ? C’est peut-être prétentieux ou trop simpliste, mais le message que je souhaite transmettre est simple : soyons unis, rassem-blons-nous, aimons nos dif-férences et partageons-les, aimez vous les uns des autres et nous irons de l’avant.

S.P. et M.B.

« Selon moi, l’art doit rester populaire »

« klore », homme de 21 ans, peintre graffeur à Lyon, cheveux bruns mi-longs, piercing au nez et tatouage d’un South Park sur l’avant-bras. Il défend une ligne artistique graphique et épurée, en partie inspirée de l’art japonais. Son but est de nous bousculer pour nous faire réfléchir grâce a ses tags.

un ART TOuJOuRS InTeRDIT

En France, le graffiti est condamné par

la loi puisqu’il est considéré comme

une « détérioration volontaire d’un bien

appartenant à autrui ». Les graffeurs qui

sont pris en flagrant délit sont punis d’une

amende s’élevant à 1500 euros ou plus. Klore

fait partie de ces tagueurs qui souhaitent

préserver leur anonymat pour se protéger.

En effet certaines campagnes anti-tag qui

traquent les artistes font froid dans le dos.

Celles dans les métros et sur les voies ferrées

relèvent d’un travail minutieux concernant

l’analyse de chaque graffiti. Elles font travailler

main dans la main la police, la RATP et la

SNCF. Mais pour les artistes, le street art est

un art comme les autres que tout le monde

peut admirer.

Un ou deux pochoirs, une bombe de peinture, et un certain sens de la mise en scène sont

nécessaires pour animer ses tags.

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’est à la tombée de la nuit que les licenciés de la salle de sport l’Appart, en majorité masculin, se réunis-

sent pour bien préparer l’Ur-ban Trail. Ne se connaissant pas forcément, l’entraide prend vite place au cours des séances. L’âge varie entre 19 et 34 ans. La plupart sont des fans de sports très bien dessinés. En présence d’un coach, le petit groupe se re-joint aussi bien sur les berges du Rhône, 22 quai Claude-Bernard, qu’au parc de la Tête d’Or pour s’entraîner. Des séances à base de course évidemment, mais également du renforcement musculaire avec le seul poids du corps. Le mobilier urbain devi-ent alors le terrain de jeu des joggers. Les bancs et autres bar-res en tous genres servent d’ap-pareils de musculation. C’est grâce à des équipements acces-sibles à tous et encadrés par un entraîneur qu’ils préparent au mieux leur corps pour le prin-temps prochain.

La séance dure entre quaran-te-cinq minutes et une heure. La sueur et la fatigue se font vite sentir. En effet, si vous êtes habitué à la salle de musculation, vous serez vite perdu ! Les barres des balançoires ou encore les bancs n’ont pas été pensés pour ça, ce qui rend les exercices plus difficiles. Cependant l’effort est là et les résultats aussi ! Les plai-sirs varient, pompes, tractions, abdos ou exercices plus com-plexes comme les burpees qui allient saut et pompe. Un travail complet, il fait autant travailler la force, l’endurance que la prise de masse.

Le mobilier urbain sert de support aux exercicesVenu de la lointaine Californie, ce sport se construit autour d’un parcours d’exercices de ren-forcement musculaire à l’aide du mobilier urbain. Sport pra-tiqué en groupe ou seul, avec un coach ou juste des amis si vous êtes plus expérimenté. Avec une pratique régulière, deux à trois

fois par semaine, les résultats sont là dès le premier mois ! Un sport dédié à tout le monde, qui se pratique partout sans autorisa-tion ni licence exceptée pour les différentes compétitions.

J-B. Bornier & Q. Villain

CULTIVEz VOTRE FORME, FAçON WORKOUT !

Pour vous maintenir en forme tout en appréciant l’air pur, le Workout est fait pour vous ! Du renforcement musculaire à la musculation simple, en passant par le freestyle, vous avez l’embarras du choix.

Le SPOT DeS BeRgeS Du RHône Se RÉnOve

Le spot de Street Workout des Berges du

Rhône au 22 quai Claude-Bernard fait peau

neuve. En effet face au succès populaire de

ce sport, la Métropole de Lyon a décidé de

réaménager les 50 mètres de l’aire de fitness

Anna Lindh. Le but de ce lifting est de changer

la structure des agrès, anciennement en bois

ils seront désormais en fer. Les 9 modules

permettront donc une pratique intensive

en toute sécurité pour les débutants et les

spécialistes. Les travaux dureront deux mois

et le nouveau site sera accessible au mois

de mai.

CStreet Outworker faisant des

deeps sur les Berges du Rhônes (© J-B Bornier)

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8 J1 - 2015/2016

n ciel gris surplombe la Cathédrale Saint-Jean dans le quartier du Vieux Lyon. Aucun touriste ne se presse

pour arpenter les rues du plus vieux quartier de la capitale des Gaules. Pourtant, une voix se fait entendre derrière la cathédrale. Devant un bar, à l’entrée des rues piétonnes, un homme en-chaîne les chansons de reggae ou de variété française avec sa guitare d’une couleur bleu-vert indéterminée. Sans dépasser le mètre 70, cheveux courts en pagaille, David, père divorcé de deux enfants, est un guitariste de longue date.

« Il me casserait la gueules’il me revoyait »

« Les gens adorent quand je joue, ils me font souvent des compliments sur ma musique ». À l’inverse, certains policiers et riverains tra-vaillant de nuit s’acharnent en lui demandant de partir. Sa plus grande altercation, qu’il racon-te avec sourire, l’a confronté à un restaurateur « L’été dernier, je

me suis fait menacer par un restau-rateur du Vieux Lyon, il m’a dit qu’il me casserait la gueule s’il me revoyait. Bizarrement, je n’y suis ja-mais retourné ». L’activité est assez réglementée pour ne pas gêner les riverains. Les musiciens de rue doivent changer d’endroit toutes les 30-40 minutes. David ironise : « C’est parfois compliqué pour les serveurs de prendre une com-mande en terrasse avec de la musique à côté ».

« L’été dernier, Il y avait beaucoup de musiciens »

David est seul aujourd’hui, mais il est loin d’être l’unique mu-sicien du quartier. En été, ils sont des dizaines à arpenter les rues à la recherche du meilleur endroit. « L’été dernier, il y avait

beaucoup de musiciens, mais j’ar-rivais à me faire 100 euros par jour, en 3 heures ». Au même moment, deux adolescents déposent une pièce dans son étui de guitare, ouvert devant ses pieds.

La musique de rue fait partie du « Folklore Lyonnais »

De ses airs rêveurs et idéalistes, il se confi e : « La musique de rue a de l’avenir tant que la Police et la politique locale verront ça comme quelque chose de culturel à conserv-er. […] C’est interdit dans d’autres endroits de France, avec même un risque d’amende. Ici, ça fait presque partie du folklore, je pense que ça va perdurer ». De son côté, armé de sa guitare et de ses yeux bleus brillants, David va continuer à bercer les rues lyonnaises en es-pérant ne pas être envoyé sur un lit d’hôpital par un restaurateur aigri.

Propos recueillis par Guillaume Drevet

et Ludivine Caporal

Chanter dans la rue :un job à 100 euros

par jour

La musique de rue est une activité souvent méconnue du grand public. Pourtant très acclamés par les

touristes, ces musiciens restent inconsidérés ou ignorés. Accompagné de sa guitare depuis ses 17 ans, David

partage sa musique avec les passants depuis plus d’un an dans le quartier du vieux Lyon. Mais derrière la

passion de la musique se cache une véritable activité réglementée dont les bénéfi ces sont parfois étonnants.

La musique de rue a

de l’avenir

U

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Chanter dans la rue :un job à 100 euros

par jour

’ il y a bien un lieu qui rassemble la danse hip-hop de Lyon, c’est le préau de l’Opéra, le Péristyle. Tous les jours depuis plus de quinze ans, à partir de 15 heures, les danseurs « de 11 ans à 40 ans » (sic)

investissent le parvis pour s’entraîner, se défier, et apprendre. Car oui, le Péristyle est une vraie école des danses urbaines. Mais pour mieux comprendre cette idée, il nous a fallu parler aux professeurs et élèves, ces danseurs justement. Nabil, un breakdan-ceur que nous avons croisé témoigne : « Ici, c’est l’école de la rue. Et c’est même mieux que les autres écoles qui te font payer des milliers par an ! Là-bas, ils ne vont pas t’apprendre à tourner sur la tête comme je l’ai fait tout à l’heure, par exemple. Et puis c’est un travail de communauté. Pour-quoi les gens vont tous danser à l’Opéra ? Parce qu’ici toutes les communautés et toutes les religions se mélan-gent, sans distinction. Les grands apprennent aux petits, et tout le monde s’entraide. »

« On ne crée jamais de problèmes »Mais depuis plusieurs années, beaucoup con-sidèrent ce lieu mythique comme menacé. En effet, le comportement de certaines personnes fréquentant les abords de l’Opéra a déjà poussé il y a 4 ans la ville à fermer l’aile sud, où se trouvaient des danseurs auparavant. « Ouais il y a eu des in-cidents avec des gens qui viennent squatter pour fumer,

pour boire… », confirme un autre danseur avec lui, Booba. « Nous on ne crée jamais de problèmes ! La Po-lice nationale et les gendarmes, ils ne s’arrêtent que pour nous regarder danser, jamais pour nous sanctionner. La Municipale, ceux qui gardent l’Hôtel de Ville, parfois ils nous demandent de baisser le son de telle heure à telle heure, on respecte et tout va bien ! ».

« Ça dérange surtout les spectateurs »Et qu’en pense le personnel de l’Opéra justement ?

Ahmed s’occupe de la sécurité aux abords de l’Opéra. Il nous a répon-du au sujet des danseurs. « Ah non, ils font jamais de problèmes les danseurs. Ce sont les autres qui viennent les regarder qui en créent, des mégots par terre, des déchets,

quelques fois des bagarres, mais rarement. Mais vous voyez, sur cet écran j’ai toutes les caméras, et là tout se passe très bien ! » Les autres membres du staff partageaient son avis : « Par contre, il y a des gens que ça dérange. Certains spectateurs, quand ils font la queue à l’extérieur. Mais bon, c’est plus la différence so-ciale qui pose problème ! À certains spectacles de l’Opéra, c’est principalement des familles un peu bourgeoises, et voir des jeunes de couleurs en survêtement mettre le bocson et la musique à fond sur le parvis de l’Opéra, ça passe mal ! Un sentiment d’insécurité en somme ».

Paul Salmon et Damien Orsat.

Au top du hip hop

Dès la sortie de la bouche de métro de l’Hôtel de ville, notre attention est prise de tous les côtés, on ne sait où regarder. Les danseurs grouillent, les musiques s’entremêlent et on ne sait pas trop où se poser.

L’école de la rue, c’est mieux que

les écoles

S

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10 J1 - 2015/2016

e petit engin attire votre curiosité ? Est-il pratique ? Cher ? Dan-gereux ? Nous avons rencontré Vincent, manager à Mobile-

board Lyon. L’engin est très petit, on peut donc facilement le ranger si nécessaire. Sa taille lui permet de passer inaperçu dans la mai-son ou au bureau. Malgré sa petite taille, il possède quand même une certaine puissance

puisqu’on peut atteindre jusqu’à 10 km/h (une puissance de 700 watts environs). 10 km/h autorisant permettant ainsi l’utilisateur d’op- timiser son temps de déplacement sans danger. En effet, bien que ça semble d a n g e r e u x , il est certes possible de tomber, mais comme le dit le

manager : « Il est difficile de se faire mal ou alors il faudrait vraiment le vouloir ». Par sa basse hauteur et la position du corps lors de l’utilisation, la chute est, après apprentissage, rare et non dou-loureuse. Le prix, pour finir, est assez vari-able. Il existe différents prix pour différentes qualités. Le gyropode bas de gamme vous coûtera envi-ron 200 euros lorsque la gamme moyenne tournera plus autour des 320 euros. Quant au haut de gamme, qui alliera plus de sécu-rité, de puissance et d’autono-mie que les modèles précédents,

on atteindra donc les 550 eu-ros minimum.

Zoom sur le Gyropode

C’était le cadeau prisé des dernières fêtes de noël. Le gyropode, communément appelé « hoverboard », a fait une entrée fracassante en France. un phénomène sur lequel nous nous sommes penchés pour vous. Présentation.

C

Sens de l’équilibre et dissociation des pieds sont les maîtres mots.

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Pour l’apprentissage, comptez sur une dizaine de minutes, voire moins si vous êtes déjà adepte de sports d’équilibre (skate, cirque…). Sens de l’équilibre et dissociation des pieds sont les maîtres mots de cette pratique.

« Plus un jouet qu’un moyen de transport »Une petite taille, certes, mais cela n’empêche pas la bête de peser son poids. Comptez une dizaine de kilos. Pas facile de le porter quand on doit gravir des escaliers, même une marche est infran-chissable lors de l’utilisation du gyropode. On peut donc dire qu’à ce niveau-là : « C’est plus un jouet qu’un moyen de transport », nous dit Vincent. Mais pour un jouet, cela peut être im-prévisible. Il faut rester vigilant en l’utilisant. L’au-tonomie, quant à elle, vous permettra de parcourir 10 à 12 kilomètres. Ne vous attendez donc pas à faire de longues balades sous peine de tomber en panne. Pour la charge, une prise standard suffit et le temps de charge est égal au temps d’utilisation. Ne vous attendez pas non plus à de grosses dif-férences selon les marques : il existe énormément de marques, on parle ici d’une centaine. Mais il ne faut pas s’y tromper, ils viennent tous d’une même usine située en Chine.

Une mise en pratique difficile Ainsi le gyropode s’avère être un bon cadeau de Noël : appareil ludique, le prix est abordable, il est facile d’apprendre à s’en servir… Cependant l’usage régulier se révèle plus mitigé : l’appareil est lourd, pas fiable (plusieurs machines ont pris feu au Royaume-Uni, accidents liés à une batterie en

plomb utilisée par des entreprises chinoises), in-confortable (irrégularités du revêtement gênantes) et possède une mauvaise autonomie (une dizaine de kilomètres correspondant à un aller-retour Bel-lecour / Parc de la Tête d’Or).

D.J. — Y.P.

On A eSSAYÉ POuR vOuS

En bons journalistes nous avons donc relevé nos manches et essayé la bête. Avec beaucoup d’appréhension, nous avons d’abord été surpris par sa sensibilité. Puis par le confort… Jusqu’à cette plaque d’égout. En effet, avec un poids de 10 kg, on ressent chaque imperfection du sol, et il ne permet pas de passer les trottoirs. Bref, la pratique est bien moins belle que la théorie : l’argument de vente principal étant le transport, que vaut celui-ci sans confort ? Un apprentissage d’une quinzaine de minutes est nécessaire pour maîtriser ce gyropode, moins si vous pratiquez déjà un quelconque sport d’équilibre. De plus, comme évoqué ci-contre, nous sommes sur un objet qui ne fait pas preuve d’une grande fiabilité. Dû à son agencement. Les constructeurs ont donc pensé à un nouveau prototype plus sûr pour les utilisateurs. Ayant manqué l’occasion de monopoliser le marché, les grandes marques Segway® & Ninebot® se sont finalement tournées vers le gyroskate. Se basant sur le même principe que les appareils déjà commercialisés, ils se démarquent cependant par leur fiabilité et leur confort. Ainsi, on trouve à travers ces nouveaux engins la technologie Segway offrant une aisance particulière. Ces « gyropodes mini-pros » arriveront sur le marché français au printemps 2016, comptez pour ces petits bijoux environ 1 000 euros.

Pour l’apprentissage, comptez une dizaine de minutes,

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12 J1 - 2015/2016

l se souvient bien de ces années à l’école qu’il adorait, « j’adorais sentir l’odeur de la craie, quand j’étais à l’école tout deve-

nait plus facile ». Après le bac il s’est très vite orienté vers une filière qui lui permettrait plus tard d’enseigner. Il commença d’abord dans une école primaire à Vaulx-en-Velin, apprendre à de jeunes enfants à écrire c’était sa plus grande fi-erté. Il se construisait à mesure qu’il voyait ces enfants grandir. Puis il enseigna dans un collège, l’expérience fut beaucoup plus dure, car les attitudes et com-portements des enfants avaient évolué. « Je sais que j’ai toujours été fragile, mais l’enseignement me permettait de trouver un certain équilibre. » « Je n’étais peut-être pas fait pour enseigner à de si grands élèves ». Les limites de ce métier il les a ressentis de plus en plus. Le stress, l’acharnement de certains étudiants l’on pousser à certains extrêmes « J’ai fait des erreurs, mais ça appartient au passé désormais, j’aime pas ressasser tout ça ». Son passé est encore bien présent et aura laissé pour marque une mauvaise habitude : l’alcool.

Du licenciement et à l’isolementTrès vite son mal-être et ses fautes l’on mené au licenciement et à l’isolement. Gâcher son avenir dans l’enseignement, détruire ce rêve, l’a profondément marqué. « Je ne voulais plus sortir, plus man-ger, même pas retrouver du boulot. Je pense que ces gosses me faisaient peur à la fin ». Il n’a jamais voulu être un fardeau pour ses proches, la dépression et la trop grande présence de l’alcool dans sa vie

l’a très vite éloigné de sa femme et de son père.

BobbyRecroquevillé dans une ruelle perpendiculaire à l’artère prin-cipale du Vieux Lyon, Claude enfouit sa tête dans le col de son unique manteau kaki. Ce geste, il le connait bien, il le répète ch-aque jour pour se couvrir le cou et ce qu’il peut du visage depuis que les vents glacés s’engouf-frent dans la ville. « Au début, j’avais mal à la nuque, et puis on s’habitue. Le plus dur, c’est le bout des doigts, je ne peux pas en même temps tenir le manteau et les protéger du froid », confie-t-il, rajoutant que ses « vieux gants troués avaient fait leur temps ». Heureusement, il y a Bobby, fidèle berger alle-mand qui accompagne Claude depuis maintenant près de

10 ans. Sa présence lui procure un peu de chaleur corporelle, mais également un réconfort certain pour le quadragénaire, qui qualifie l’animal comme « la seule personne » sur qui il peut compter. En effet, quand vient la nuit, Claude affirme que Bobby est plus efficace que « n’importe quel garde du corps que l’on paie des cents et des milles ». Si Bobby ne signale rien, Claude sait qu’il peut dormir plus tran-quillement. Et puis viennent les matins et le perpétuel recom-mencement de la journée bien dessinée de Claude. L’homme de la rue a son circuit : « le matin, Bellecour, le flot de personnes est im-pressionnant et bon pour les affaires (la manche). L’après-midi, Vieux Lyon, c’est plus reposant et les gens passent quand même. »

MS. Brudon et L. Chèze

« On s’habitue »Claude a grandi dans la banlieue lyonnaise. Avant d’être regardé comme un marginal et de vivre dans la rue il était un homme comme les autres : un quotidien, une famille.

« Je n’ai pas le temps de claquer la porte de chez moi que je me retrouve assis sur un trottoir. »

ILe chien est à la fois

compagnon et protecteur.

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a fresque Voyage dans la ville, située au 147 avenue Lacassagne (photo), est celle qui retrace l’évolution des transports de la ville depuis la moitié du XVIIIe siècle jusqu’aux années soixante-dix. Des fi-

gures importantes telles que Jean Moulin, Guignol et Gnafron y apparaissent. On peut apercevoir les premiers véhicules à moteur jusqu’aux bus et mé-tro contemporain.

Sur la fresque ci-dessus, nous pouvons apercevoir au premier plan une voiture, symbole du moder-nisme de l’époque, qui deviendra le moyen de transport de référence. Sur ce même plan, un trol-ley, typique de la ville de Lyon qui passe sous la gare des Brotteaux que nous pouvons reconnaître grâce à sa grande horloge en fond de peinture. Au second plan, elle se trouve une calèche, un peu à gauche des joueurs de pétanque lyonnaise sur la place Jules-Ferry.

L’histoire à travers les mursLa fresque fait partie du folklore lyonnais. Parmi les murs peints, les plus connus sont certainement le Mur des Canuts sur la colline de la Croix-Rousse, c’est l’une de plus anciennes datant des années quatre-vingt. Et la Fresque des Lyonnais, située sur les quais de la Saône.Ces murs participent à la mise en valeur de l’his-toire et l’identité de la ville. Ces œuvres repré-sentent aussi de nombreuses personnalités lyon-naises, ainsi sur le Mur des Lyonnais on peut apercevoir Paul Bocuse, l’Abbé Pierre, les frères Lumière et Antoine de Saint-Exupéry.Grâce à ces murs, Lyon est aujourd’hui considéré comme la deuxième ville artistique de France. Ils ont fortement contribué à l’augmentation de l’af-fluence touristique à Lyon.

Actuellement il existe une centaine de fresques dans la région lyonnaise, la plus récente a été ré-alisée en 2014. Pour obtenir le financement, Cité-Création met en place des partenariats actifs avec des entreprises du secteur privé et des institutions publics.

Rubens Zadel et Charles Vullermin

PAROLES DE MURS

Les murs peints lyonnais racontent de façon complète l’histoire de la métropole lyonnaise. Les auteurs principaux qui ont permis la diversité de ces murs sont CitéCréation et 7e sens.

envIe De RePÉReR

FACILeMenT CeS MuRS

DAnS LYOn ?

L’application téléphonique « Les Murs peints » vous permet de localiser les locations des murs en utilisant le GPS des smartphones.L’application est disponible sur iPhone et Android pour seulement 79 centimes d’euro.

« Voyage dans la ville » 147 Avenue Lacassa-gne. Source : Office du tourisme de Lyon.

L

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14 J1 - 2015/2016

ÉVÉNEMENTSFOOD TRuCk

SALOn Du PRIMTeMPS DeS DOCkS

La sucriére, 49 et 50 quai Rambaud, Lyon 2e.Du 1er au 4 avril, le midi 11 h à 15 h et le soir de 18 h à 21 hLes foods trucks présent seront : Auto Graff (vendredi : midi et soir/samedi à lundi : le midi) l’Estanco (vendredi à Lundi : midi), le Tripopote (midi) et ma cantine gourmande (vendredi : midi et soir/samedi et lundi : tous les midi)Web : leprintempsdesdocks.com / acheter-billets / Téléphone : 04 78 92 68 17.Parking du centre commercial Confluence, mais pas d’accès métro.

FeSTIvAL

BIeROnOMY

L’Embarcadère, 13bis quai Rambaud, Lyon 2e.Les 23 et 24 avril.Bières artisanales.Micro-brasserie, accords mets-bières, rencontre de brasseurs et dégustation…Entrée : 5/7 euros.Fbook : Lyon Bière Festival

gRAFFITI

LA BIennALe Du FuTuR

5-7, rue Abraham-Bloch, Lyon 7e.Du 10 septembre au 13 septembre à partir de 14 h.Une exposition urbaine en direct. La majorité des participants pratique le tags depuis des années. Chaque année l’organisation leur impose un thème, l’année dernière c’était le jazz, pour cette année rendez-vous le 10 septembre.Entrée libre.Futur Artist.com(Place Jean-Jaurès, métro B).

Le TRICOT

L’APÉRO-TRICOT De BABOOH

Restaurant La Dinette, 3 rue Sala, Lyon 2e.Une fois par semaine on s’y sent comme à la maison, vous trouverez une décoration enfantine et rétroSortie métro Bellecour : Métro A et métro D.Bus C 12, C 5, C 9, 40, C 20 et C 10.Contact : 09 52 83 59 11.Web : [email protected] : 9 h-16 h Soir : 19 h-23h Vendredi, sur RÉSERVATION pour les groupes. Samedi de 10 h à 18 h.

CROSSFIT

SPOT SPORTIF

Ouverture début mai de plusieurs installations pour de la musculation, s’entraîner, etc.Le parc est situé sur les berges du Rhône au 22 quai Claude-Bernard, Lyon 7e.Vous pouvez y aller en métro en vous arrêtant à la gare Perrache sur la ligne A puis en traversant le pont Gallieni.Gratuit et ouvert au public toute l’année.

HOveRBOARD

vISITeS guIDÉeS en gYROPODe

Découvrez les lieux phares de la ville de Lyon en Gyropode.Passez une heure en extérieur sans faire d’effort.Prix : 30 euros.Plus d’info : 09 83 58 73 35.

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La photo du moisPassage Thiaffait, le village des créateurs, dans le 1er arrondissement de Lyon. Le collectif Birdy kids, père des « k’nards », se crée fin 80. Prolixes, pour ne pas dire ubiques, leurs œuvres sont familières aux Lyonnais (ainsi qu’aux voyageurs qui prennent un train de Part-Dieu ou Perrache). graffeurs sauvages, ils sont aujourd’hui devenus « Ambassadeurs culturels » de notre ville. et ont pignon sur rue…

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DOSSIERLES VOIESDE LA GUÉRISON

Drogue, alcool, argent…Des tabous aux clichés

Ritaline, la drogue étudiante

les nouvelles adddictions tendance

MODE, NOURRITURE, ÉCRAN :

NE MANQUEZ PASAddictio, chez tous les bons dealers (de news).