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CAHORS. (LOT) COUVENT DE CHARTREUX actuellement maisons, Foyer des jeunes travailleurs Sommaire Étude Documentation Illustrations NOTE COMPLÉMENTAIRE Au premier abord, le site de l'ancienne chartreuse de Cahors ne se distingue plus aujourd'hui que par une vaste cour dont l'appellation de "Cours de la chartreuse" conserve le souvenir du couvent. Le site a peut-être été en premier lieu celui du forum de la cité romaine. Il a été occupé, jusqu'à la suppression de l'Ordre en 1312, par les Templiers dont les bâtiments furent rachetés par le pape Jean XXII pour y installer un couvent de chartreux. Celui-ci disparut à la Révolution et ses bâtiments furent vendus par lots et en grande partie détruits. Ce sont surtout aujourd'hui des arcades et pilastres encore visibles sur tout le pourtour du Cours de la chartreuse qui rappellent les bâtiments disparus. Nous disposons d'une Histoire de la Chartreuse de Cahors écrite vers 1700 par Dom Malvesin et éditée en 1939 par Dom Albert de Saint-Avit auquel nous devons également l'étude la plus complète qui ait été consacrée au couvent. L'auteur tente une description des bâtiments en confrontant les descriptions textuelles, deux plans de masse et une vue cavalière aux vestiges qu'il a pu observer sur place, dans des maisons particulières et dans les bâtiments devenus ceux des Dames de Nevers et des Dames Noires. La description est intéressante et nous ne saurions trop recommander au lecteur de s'y reporter. Pourtant nous n'en retenons pas toutes les restitutions proposées : parce qu'il accorde encore une trop grande valeur documentaire, nous semble-t-il, à la fameuse vue cavalière ; parce que nous n'avons pas pu reprendre l'examen systématique des vestiges qu'il signale (malheureusement sans les localiser autrement que par le nom du propriétaire de la maison). Il faut en effet faire un sort à la vue cavalière qui, depuis son édition par l'évêché en 1935, illustre toute étude de la chartreuse de Cahors. Une copie de la gravure, qui se trouverait dans les archives de la Grande Chartreuse (A. de Saint-Avit, op. cit., p. 28), aurait été obtenue par Etienne Depeyre (note d'A. de Saint-Avit, dans Malvesin, op. cit., p. 28, n. 2). La date du document n'est pas connue et aucune information ne nous est donnée sur ce que la gravure est censée représenter : une vue idéale ? un projet ? La confrontation avec le site et les plans de masse dont nous disposons montre en tout cas qu'il ne peut être utilisé pour restituer les dispositions des bâtiments. L'importance historique et archéologique du site justifieraient une reprise complète de l'étude, fondée sur une analyse systématique des vestiges conservés en élévation et au moins des campagnes de sondages archéologiques. Pour notre part, nous limitons notre propos à quelques observations sur

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CAHORS.(LOT)

COUVENT DE CHARTREUXactuellement maisons, Foyer des jeunes travailleurs

Sommaire Étude Documentation Illustrations

NOTE COMPLÉMENTAIRE

Au premier abord, le site de l'ancienne chartreuse de Cahors ne se distingue plus aujourd'huique par une vaste cour dont l'appellation de "Cours de la chartreuse" conserve le souvenir ducouvent.

Le site a peut-être été en premier lieu celui du forum de la cité romaine. Il a été occupé, jusqu'àla suppression de l'Ordre en 1312, par les Templiers dont les bâtiments furent rachetés par le papeJean XXII pour y installer un couvent de chartreux. Celui-ci disparut à la Révolution et sesbâtiments furent vendus par lots et en grande partie détruits. Ce sont surtout aujourd'hui des arcadeset pilastres encore visibles sur tout le pourtour du Cours de la chartreuse qui rappellent les bâtimentsdisparus.

Nous disposons d'une Histoire de la Chartreuse de Cahors écrite vers 1700 par Dom Malvesinet éditée en 1939 par Dom Albert de Saint-Avit auquel nous devons également l'étude la pluscomplète qui ait été consacrée au couvent. L'auteur tente une description des bâtiments enconfrontant les descriptions textuelles, deux plans de masse et une vue cavalière aux vestiges qu'il apu observer sur place, dans des maisons particulières et dans les bâtiments devenus ceux des Damesde Nevers et des Dames Noires.

La description est intéressante et nous ne saurions trop recommander au lecteur de s'y reporter.Pourtant nous n'en retenons pas toutes les restitutions proposées : parce qu'il accorde encore unetrop grande valeur documentaire, nous semble-t-il, à la fameuse vue cavalière ; parce que nousn'avons pas pu reprendre l'examen systématique des vestiges qu'il signale (malheureusement sans leslocaliser autrement que par le nom du propriétaire de la maison).

Il faut en effet faire un sort à la vue cavalière qui, depuis son édition par l'évêché en 1935,illustre toute étude de la chartreuse de Cahors. Une copie de la gravure, qui se trouverait dans lesarchives de la Grande Chartreuse (A. de Saint-Avit, op. cit., p. 28), aurait été obtenue par EtienneDepeyre (note d'A. de Saint-Avit, dans Malvesin, op. cit., p. 28, n. 2). La date du document n'est pasconnue et aucune information ne nous est donnée sur ce que la gravure est censée représenter : unevue idéale ? un projet ? La confrontation avec le site et les plans de masse dont nous disposonsmontre en tout cas qu'il ne peut être utilisé pour restituer les dispositions des bâtiments.

L'importance historique et archéologique du site justifieraient une reprise complète de l'étude,fondée sur une analyse systématique des vestiges conservés en élévation et au moins des campagnesde sondages archéologiques. Pour notre part, nous limitons notre propos à quelques observations sur

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les occupations successives qu'il a connues.

Le forum de la ville romaine

Deux hypothèses sur l'emplacement du forum se sont pendant longtemps affrontées : l'une lesituait à l'emplacement de la cathédrale, l'autre sur celui de l'ancienne chartreuse. Les fouillesarchéologiques des années 1990 ont écarté la première : le site de la chartreuse est donc aujourd'huile plus probable.

Des chapiteaux, des fragments d'architrave et de colonnes y ont été mis au jour à diversesreprises et de grands murs de brique ont été dégagés à la fin du XVIIIe siècle ; au début du XVIIIesiècle, on y retrouva une statue en marbre blanc représentant un personnage couronné de feuilles dechêne qui, pour Michel Labrousse, aurait pu être une statue colossale d'Auguste, convenantparfaitement à un temple de Rome et d'Auguste qui se serait élevé sur le forum (Labrousse, 1969, p.64-65).

Enfin, il faut plus particulièrement signaler une mur bâti en petits moellons cubiques, conservésur plusieurs mètres de haut au fond de la cave nord du Foyer des Jeunes Travailleurs (pl. 3, fig. 24,27), que Jean Catalo, archéologue à l'INRAP, reconnaît comme un mur romain qui aurait puappartenir à un cryptoportique. Sa présence confirme, si besoin était, que d'importants vestiges duforum romain de Cahors peuvent être conservés.

La commanderie des templiers

La date précise de l'installation des templiers reste incertaine, même si nous savons qu'ils setrouvent à Cahors à la fin du XIIe siècle. Les bâtiments ne nous sont connus qu'à travers lesdescriptions qu'en a données Dom Bruno Malvesin à la fin du XVIIe siècle. Pour l'auteur del'Histoire de la Chartreuse de Caors (p. 58), lors de la donation aux chartreux, la commanderiecomptait l'église dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie (vocable qu'elle conserva jusqu'à laRévolution), la chapelle des morts, le petit cloître "qui ne contenait que la moitié de ce qu'il estaujourd'hui", ainsi que quelques logements et jardins qui "n'étoient point de grande étendue". Ilsemble donc que la commanderie n'occupait qu'un espace réduit (comparé à l'étendue de lachartreuse) autour de la partie occidentale de l'actuelle rue Gustave-Larroumet, entre la rue Cavioleet le Cours de la Chartreuse.

La chapelle des morts était une petite église séparée de la grande où il y avait neuf tombeauxtrès profonds (p. 431). Dom Malvesin signale également trois caveaux aménagés dans la grandeéglise, dans lesquels il descendit et qu'il trouva "comme trois petites chambres carrelées, et que parle moyen de deux portes qui sont au côté de celui du milieu l'on entre dans les autres", mais il ne ditrien de l'architecture de l'église (p. 46).

Malvesin mentionne en revanche une grande salle, en partie amputée à la fin du XVIIe siècle,qui, pense-t-il, pouvait servir de réfectoire ou de salle du chapitre, car il avait tout autour des"bancs-dossiers" ; il y distingue encore quinze blasons dont il donne la description (p. 46-47).

Le couvent des chartreux

Après la suppression de l'Ordre du Temple en 1312, la commanderie de Cahors échoit auxHospitaliers de Saint-Jean auxquels elle est rachetée en 1320 par le pape Jean XXII afin d'y installerun couvent de chartreux. Les nouveaux occupants sont mis en possession des biens de l'anciennecommanderie en janvier 1328 (Malvesin, op. cit., p. 53-54).

Un couvent de chartreux comprend deux parties bien distinctes : la partie érémitique qui

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correspond au grand cloître entouré de ses cellules, et la partie cénobitique, où les moines vivent encommunauté et qui comprend le chapitre, le réfectoire, l'église...

L'organisation de la partie érémitique est ce qui caractérise le mieux un couvent de chartreux.Peu nombreux, les moines vivent seuls dans des cellules qui prennent la forme de petites maisonsindépendantes, comprenant chambre, atelier et jardin, régulièrement distribuées autour d'un grandcloître qui sert habituellement de cimetière (cf. doc. 2, vue cavalière théorique de la Chartreuse).Dom Malvesin (op. cit. p. 58) écrit que le pape Jean XXII a fait bâtir un cloître pour douze religieuxdès la fondation du couvent. Il ajoute (p. 130) que le prieur dom Antoine Tixier (1627-1642) le fitagrandir de six chambres et fit changer le logement du prieur en haut. Il faudrait donc en conclurequ'à la fin du XVIIe siècle, le grand cloître était en majeure partie une construction de la premièremoitié du XIVe siècle.

Malvesin énumère (p. 27-28) les différents projets de reconstruction qui virent le jour dans laseconde moitié du XVIIe siècle. Le premier avait été conçu par dom François de La Roche, prieuren 1645-1647 et 1660-1663, qui mourut avant d'avoir engagé les travaux du grand cloître. DomLion, devenu prieur (1663-1684), acheva les ouvrages commencés par son prédécesseur , et projetaà son tour de faire bâtir un beau cloître, pour lequel il fit dresser des plans par un architecte etaccumula des matériaux, mais les travaux ne furent pas exécutés (p. 112). Son successeur domAnthelme Dulac (1684-1694), trouvant à redire au projet, fit faire un autre plan par un religieux ducouvent, qu'il fit approuver par le Général de l'Ordre. "Mais tout d'un coup, nous dit Malvesin,changeant de dessein et devenant un grand maquignon, il employa les matériaux, qu'il avoitramassez pour bâtir un nouveau cloître, à faire des réparations superflues aux écuries". Dom JosephTorrilhon entreprit d'exécuter le dernier plan et fit creuser les fondations d'une chambre du cloître,puis abandonna tout. Malvesin, enfin, proposa son propre plan, le plus régulier qui soit etéconomique, et qui n'eut, semble-t-il, pas plus de succès. D'après Joseph Daymard (Le vieuxCahors, p. 118), la majeure partie du grand cloître fut reconstruite en 1741 : les quelques pilastres etarcs de brique qui apparaissent sur le côté sud du Cours de la Chartreuse (fig. 9-13) pourraientéventuellement appartenir à une campagne de travaux du milieu du XVIIIe siècle.

La partie cénobitique de la Chartreuse de Cahors a été installée dans les bâtiments del'ancienne commanderie de Templiers. L'église était, a priori, celle des Templiers, mais il fautremarquer que les fenêtres situées derrière le grand autel ont possédé des vitraux représentant lessaints cartusiens, et qui portaient les armes de leur commanditaire, d'azur à un arbre arraché d'argent,qui pourraient être celles de Ramande de l'Arbre qui fit du couvent son héritier universel en 1367(Malvesin, op. cit., p. 77). Faut-il imaginer une reconstruction du chœur de l'église dans la secondemoitié du XIVe siècle ? Malvesin (p. 69-70) jugeait que le cloître avait en tout cas été agrandi àcette époque, un arc portant les armes du cardinal Pierre de Bernie de Sortenac, mort en 1390 etdont le tombeau, orné d'un gisant, se trouvait encore au XVIIe siècle dans le sanctuaire del'église. En outre, plusieurs chapelles avaient pu être ajoutées à l'édifice primitif (cf. A. de Saint-Avit, La Chartreuse de Cahors, p. 51-54).

La chambre du prieur faisant partie de cet ensemble. Malvesin nous indique qu'on fit bâtir vers1580, pour dom Delibra, joignant sa chambre dans l'appartement haut, une galerie pour se promeneret prendre l'air (op. cit., p. 433).

A. de Saint-Avit rappelle qu'un monastère de chartreux est constitué de deux communautésjuxtaposées, rarement unies : les Pères et les Frères. L'église conventuelle devait être divisée en deuxchœurs, celui des moines étant séparé de celui des frères par un jubé fermé d'une porte à claire-voie(A. de Saint-Avit, op. cit., p. 39). Chacun de ces deux groupes a un réfectoire et un chapitredistincts. A. de Saint-Avit (p. 86-87) situe le quartier des Frères dans les bâtiments occupésaujourd'hui par le Centre Genyer (en C sur le plan cadastral).

L'hôtellerie, réservée aux hôtes séculiers, est habituellement identifiée avec le bâtiment oùs'établirent les Sœurs de Nevers au XIXe siècle (en B sur le plan cadastral). Son état actuel sembledater pour l'essentiel des XVIIe (porte de l'étage, fig. 35) et XVIIIe siècles (décors de gypserie etferronneries des escaliers, fig. 32-33, 37-41). Les vestiges d'une galerie qui apparaissent sur lafaçade sud (fig. 19) pourraient appartenir à un état du XVIIe siècle voire antérieur.

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Le couvent comprenait encore des dépendances diverses, dont des écuries. Malvesin nousapprend aussi que le prieur dom Delibra avait eu le soin de le faire fortifier, ce qui lui permit derésister trois jours lors de la prise de la ville par les huguenots en 1580 (op. cit., p. 429).

Malvesin signale à diverses reprises le mobilier que contenait l'église conventuelle. On retiendrade ces différentes mentions, celle des stalles du chœur tailladées à coup de sabre lors de la prise ducouvent par les protestants en 1580, ou encore celle d'un rare tableau de la Vierge "peint par Vouët,premier peintre du roi" (Malvesin, op. cit., p. 131). Ni les stalles ni le tableau n'ont été retrouvés. Enrevanche l'autel majeur, son retable et les boiseries qui l'entouraient sont conservés dans l'égliseparoissiale Saint-Quirin de Lalbenque, avec un tableau du frère Lucas Bardet, daté de 1670 (A. deSaint-Avit, op. cit. p. 42-51). A. de Saint-Avit a également recensé les statues, les peintures et lesobjets mobiliers qui pouvaient provenir de la Chartreuse de Cahors, soit qu'il en ait trouvé mentiondans les archives, soit que les oeuvres ait été conservées chez des particuliers ou dans les locaux desDames de Nevers ou des Dames noires.

Le couvent des Dames de Nevers

L'historique de la propriété contenu par l'acte de vente de 1977 à la Ville de Cahors fait état del'acquisition de l'immeuble par les Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers les 3et 9 juin 1847 (A.M. Cahors). Les renseignements recueillis par A. de Saint-Avit (op. cit., p. 79)différent quelque peu : Rosalie Agar, veuve Fournié et fondatrice du Refuge (Sœurs de laMiséricorde), aurait acquis le bâtiment de l'ancienne hôtellerie en juin 1834, avant de le céder pourle même prix à Joséphine Blaviel, religieuse de la Charité de Nevers en septembre 1836. Lebâtiment est légendé sous l'appellation de "Pensionnat des sœurs de Nevers" sur le plan édité parBrassac en 1840 (doc. 3).

Nous intéresse surtout pour cet établissement la chapelle (fig. 42-48) qui est aménagée au milieudu XIXe siècle à l'extrémité ouest du corps principal, dans un corps de bâtiment qui longe la rueCaviole. Un chapiteau de la tribune ouest porte la date MDCCCLXI (1861) et d'autres des écus dontun aux armes de l'évêque Jean-David Bardou (1842-1863) (fig. 48) tel qu'il apparaît à la porte de lachapelle du palais épiscopal concordataire (cf. dossier, fig. 5) : d'azur au cœur saignant d'orsurmonté d'une croix de même (1). L'auteur en est peut-être l'architecte Joseph Pinochet, inspecteurdiocésain de 1853 à 1864. Le style retenu mélange les références à l'architecture byzantine et auclassicisme ; la nef est couverte d'une fausse-voûte en berceau plein cintre dans laquelle pénètre lesarcs des baies des tribunes ; les bas-côtés et les tribunes placées au-dessus sont couverts par desplafonds.

Le couvent des Dames noires

Le couvent des Dames noires, ou Sœurs de la Miséricorde, dont les locaux sont aujourd'huioccupés par le Centre Genyer, s'installe en 1858 dans l'immeuble qui était jusque-là occupé parl'École normale (en 21 sur le plan de Brassac en 1840, cf. doc. 3) et où A. de Saint-Avit propose desituer le quartier des Frères (op. cit., p. 86).

Nous n'avons pas visité le bâtiment. A. de Saint-Avit, qui en donne une rapide description, faiten particulier état d'une salle dont la voûte est soutenue par un pilier carré (op. cit., p. 86-87).

Rappelons qu'au moment où elles s'installent dans les locaux libérés par l'École normale, lesSœurs de la Miséricorde construisent leur église sur la vaste parcelle qui borde le Cours de laChartreuse à l'ouest, construction qui sera suivie dans les années 1890 de celle d'un vaste ensemblede bâtiments conventuels (cf. dossier Couvent de Sœurs de la Miséricorde).

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Maurice Scellèsmai 2004

1. Et non "d'azur, au cœur saignant au naturel, enflammé, surmonté d'une croix d'argent et entouré d'une couronne d'épinesde sinople" selon la description d'E. Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, Paris : 1907-1908, réédité Marseille : Laffitereprints, 1975, p. 17.

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DOCUMENTATION

SOURCES

Archives nationalesF14 bis 8489 : Atlas de Trudaine, chemin royal de Brive à Montauban.

BIBLIOGRAPHIE

DAYMARD (Joseph). Le vieux Cahors.- Cahors : Girma, 1927, 2e édition, réédité : Éd. Horvath,1978 [1ère édition : 1909] ; 277 p. ; p. 95-97, 115-119.JUILLET (Jacques). Commanderies du Haut-Quercy sur le chemin de Rocamadour.- Saint-Yriex-la-Perche : Fabergue, 1975 ; p. 61-64.LABROUSSE (Michel). Inventaire archéologique du département du Lot pour la période gallo-romaine, Paris : Université de Paris, Faculté des Lettres et Sciences humaines, s.d. [1969] ; p. 63-64.[forum romain]LABROUSSE (Michel), MERCADIER (Guy). Carte archéologique de la Gaule. Le Lot (46).-Paris : Ed. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1990 ; p. 17. [forum romain]MALVESIN (Dom Bruno). Histoire de la Chartreuse de Caors : par le V. Père Dom BrunoMalvesin, annotée par le R.P. Dom Albert de Saint-Avit.- Cahors : A. Coueslant, 1939 [Extrait duBull. Soc. Études du Lot, 1935-1939] ; 463 p.MILLEBIS (Chanoine ALBESSARD). Vieux souvenirs. La chartreuse, dans Le Quercynois, 25février, 4, 11 et 18 mars 1900. [non consulté]SAINT-AVIT (Dom Albert de). La Chartreuse de Cahors. Autrefois et aujourd'hui.- Cahors : Imp.Coueslant, 1938 ; 119 p.

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ILLUSTRATIONS

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Plan cadastral 2001Ech. 1/1000e

Parcelles : 2001.BY. 91, 130, 132, 134, 135,136, 139, 138, 140, 141, 143, 147, 150, 320, 326,327, 329, 330, 331, 339, 340, 341, 342, 368, 367,369, 370, 371, 373, 383, 424, 426, 427, 434, 430,454, 547, 548, 557.

A : emplacement supposé de l'église ; B :hôtellerie (?) puis couvent des Dames deNevers, actuellement Foyer des JeunesTravailleurs ; C : Couvent des Dames Noiresactuellement Centre Genyer ; D : petit cloître ; E: grand cloître.

Plan cadastral ancien 1812Ech. 1/1250e

Feuille N7. Ensemble du site (par assemblage de4 photographies numériques)

Doc. 1Atlas de Trudaine, A.N. F4 bis 8489, détail dePhoto. IVR73_82460029P

Plan de masse, avant 1780.

Doc. 2Extrait de A. de Saint-Avit, La Chartreuse deCahors, 1938, p. 25.

Vue cavalière, envoyée de la GrandeChartreuse, non datée.

Doc. 3Plan BRASSAC, 1840, Bibliothèque Municipalede Cahors, PC 19, Repro. IVR73_90.46.456.Zdétail

Plan schématique de l'ensemble du site en 1840: en 21 l'École normale, en 22 le Pensionnat dessœurs de Nevers.

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Doc. 4Fonds de la Société des Études du Lot, Repro.IVR73_91460136VC

Couvent des Dames noires (bâtiment C) vers1900 (?).

Pl. 1Fonds plan cadastral 2001

En bleu, l'emprise de l'enclos du couvent deschartreux.

Pl. 2Fonds plan cadastral 2001

En rose, report des principaux bâtimentsreprésentés sur le plan cadastral de 1812.

Pl. 3

Foyer des Jeunes Travailleurs (bâtiment B) :plan schématique du rez-de-chaussée.

Pl. 4

Foyer des Jeunes Travailleurs (bâtiment B) :plan schématique du premier étage.

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Fig. 1Photo. IVR73_02460122NUCPh. Poitou

Bâtiment fermant la rue Larroumet et passagedonnant accès au Cours de la Chartreuse.

Fig. 2Photo. IVR73_02460116NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, bâtiment est et passage.

Fig. 3Photo. IVR73_02460111NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté nord.

Fig. 4Photo. IVR73_02460110NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté nord.

Fig. 5Photo. IVR73_02460112NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté nord.

Fig. 6Photo. IVR73_02460109NUCPh. Poitou

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Cours de la Chartreuse, côté nord.

Fig. 7Photo. IVR73_02460108NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté nord.

Fig. 8Photo. IVR73_02460107NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté nord.

Fig. 9Photo. IVR73_02460117NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté sud.

Fig. 10Photo. IVR73_02460118NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté sud.

Fig. 11Photo. IVR73_02460119NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté sud.

Fig. 12Photo. IVR73_02460120NUCPh. Poitou

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Cours de la Chartreuse, côté sud.

Fig. 13Photo. IVR73_02460121NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté sud.

Fig. 14Photo. IVR73_02460115NUCPh. Poitou

Cours de la Chartreuse, côté est.

Fig. 15Photo. IVR73_02460106NUCPh. Poitou

Passage du côté sud du Cours de la Chartreuse,vu depuis le sud.

Fig. 16Photo. IVR73_02460104NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, vu depuis le sud-ouest.

Fig. 17Photo. IVR73_02460105NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, vu depuis le sud-ouest.

Fig. 18Photo. IVR73_02460101NUC

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Ph. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, vu depuis le sud-est.

Fig. 19Photo. IVR73_02460102NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, élévation sud :vestiges d'une galerie.

Fig. 20Photo. IVR73_02460103NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, élévation sud :porte d'accès au sous-sol.

Fig. 21Photo. IVR73_02460472NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, cave a.

Fig. 22Photo. IVR73_02460473NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, "cave" a, voûted'arêtes.

Fig. 23Photo. IVR73_02460474NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, cave d, vued'ensemble depuis l'ouest.

Fig. 24Photo. IVR73_02460477NUC

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Ph. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, cave c, vued'ensemble depuis le sud.

Fig. 25Photo. IVR73_02460475NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, cave c, mur ouest: aménagements médiévaux ?

Fig. 26Photo. IVR73_02460476NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, cave c, mur ouest: aménagements médiévaux ?

Fig. 27Photo. IVR73_02460478NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, cave c, mur nord: maçonnerie romaine.

Fig. 28Photo. IVR73_02460479NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, couloir nordderrière les 1ère et 2e salles du restaurant.

Fig. 29Photo. IVR73_02460480NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 1ère salle durestaurant vue depuis l'est.

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Fig. 30Photo. IVR73_02460481NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 2e salle durestaurant vue depuis l'est.

Fig. 31Photo. IVR73_02460482NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 2e salle durestaurant vue depuis l'est.

Fig. 32Photo. IVR73_02460483NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, hall d'entrée.

Fig. 33Photo. IVR73_02460484NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, hall d'entrée :détail de la rampe en ferronnerie de l'escalier.

Fig. 34Photo. IVR73_02460496NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 1er étage : portede séparation dans le couloir.

Fig. 35Photo. IVR73_02460499NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 1er étage : portesur le couloir;

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Fig. 36Photo. IVR73_02460500NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 1er étage :dallage du couloir.

Fig. 37Photo. IVR73_02460497NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 1er étage : décorde gypserie d'une chambre (?).

Fig. 38Photo. IVR73_02460498NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, 1er étage : décorde gypserie d'une chambre (?).

Fig. 39Photo. IVR73_02460492NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, escalier nord.

Fig. 40Photo. IVR73_02460495NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, escalier nord :départ de la rampe en ferronnerie.

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Fig. 41Photo. IVR73_02460493NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, plafond de lacage d'escalier nord.

Fig. 42Photo. IVR73_02460491NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, porte donnant surla chapelle.

Fig. 43Photo. IVR73_02460485NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, chapelle : vued'ensemble depuis le nord-est.

Fig. 44Photo. IVR73_02460486NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, chapelle : vued'ensemble de la nef depuis le nord.

Fig. 45Photo. IVR73_02460487NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, chapelle : bas-côté et tribune est.

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Fig. 46Photo. IVR73_02460488NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, chapelle :chapiteau du bas-côté est.

Fig. 47Photo. IVR73_02460489NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, chapelle :chapiteaux de la tribune ouest.

Fig. 48Photo. IVR73_02460490NUCPh. Poitou

Foyer des Jeunes Travailleurs, chapelle,chapiteaux de la tribune ouest : à droite, écu auxarmes de Mgr Bardou.

© Région Midi-Pyrénées, Service régional de l'Inventaire, 2004