Léonard De Vinci - Madame Schifanochelia.altervista.org/alterpages/files/LEONARD.pdf · BIOGRAPHIE...
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BIOGRAPHIEVrai nom: Leonardo di Ser Piero da Vinci
Né a Vinci en 1452
Mort à Amboise, en France, en 1519
Ingénieur italien, peintre et scientifique.Il s’occupait aussi d’architecture, de sculpture. Il étaitdessinateur, scénographe, anatomiste, musicien etinventeur. Il est considéré comme l'un des plus grandsgénies de l'humanité.
SA FAMILLE
• Léonard était le fils dunotaire Piero da Vinci et deCaterina. Les deux parentsn’étaient pas épousés.
L’ARRIVÉE À FLORENCE
L’année après la mort de son grand-père, la famille de Léonard était domiciliée dans
une maison florentine, déjà démolie au XVIe siècle, dans l'actuelle Via dei Gondi, à côté
de la Piazza della Signoria.
ENFANCE
Son baptême a été fait dans l'église de Santa Croce.. Ser Piero s’est remarié encore trois fois: une seconde (en
1464) avec Francesca di Ser Giuliano Lanfredini, 15 ans, qui est morte sans
progéniture, une troisième avec Margherita di Francesco de Jacopo di
Guglielmo (en 1500)
LES PREMIÈRES ÉTUDES
• Léonard peut être considéré le fondateur del’anatomie: il a étudié la structure de nombreuxorganes du corps humain. Il part du crâne parcequ'il le considère comme le point de rencontre detous les sens et le siège de l'âme.
COMMENT IL A COMMENCÉ
• Pour comprendre le fonctionnement ducorps humain, Leonard, au XVI siècle, àMilan mais aussi à Florence, allaitsecrètement dans les morgues et disséquaitdes corps en utilisant les premiersinstruments du métier.
LES TROIS PÉRIODES DE SES
ÉTUDES
Léonard a étudié l'anatomie en trois périodes distinctes:
• à Milan, entre 1480 et 1490, en se concentrant sur les muscleset les os en particulier.
• ensuite à Florence, entre 1502 et 1507, il s'appliqua notammentaux mécanismes du corps.
• Enfin, de 1508 à 1513, à Milan et à Rome, il s'intéresse à l'étudedes organes internes et de la circulation sanguine.
« L’IMAGE EXPLOSÉE »
• Léonard a aussi inventé une méthode dereprésentation du corps humain utilisée encoreaujourd’hui: l’image explosée.
Dessinant une image en perspective, on peutcomprendre comment un organe est installé dans les os,par exemple le cerveau dans le crain.
LE CODE DE WINDSOR
C’est un ensemble d’environ 6oo dessins de corps humainset de cartes géographiques.
Ce code contient les premières représentations des os et desorganes (poumons, reins, parties génitales…)
Ces dessins sont conservés dans le château de Windosr, enAngleterre.
LES DÉCOUVERTES SUR LES YEUX
• Léonard a étudié les mécanismes de l'œil pourcomprendre comment fonctionne la visiontridimensionnelle, en raison de la superposition de deuximages légèrement décalées. Il a fait bouillir un œil debœuf afin qu'il puisse disséquer et voir ce qu’il y àl'intérieur. Ainsi, il a découvert la rétine et le nerf optique,et il a rapporté ces observations dans ses dessins.
LES MACHINES HYDRAULIQUES
LE SOUS-MARIN MÉCANIQUE
L'arme décrite par Leonardo est composée dedeux parties: un bateau traditionnel et le sous-marin qui lui est relié par des cordes. Le piloteentrait dans le sous-marin par une trappe, ilportait des lunettes pour la vision sous-marineet il respirait à travers un tube relié auxflotteurs qui, en plus de servir de stabilisateurs,garantissaient une certaine alimentation en air.Ce n'était pas une machine étanche comme lessous-marins modernes, mais pouvait encore sedéplacer facilement grâce à un dispositifconnecté aux ailettes et alimenté par la forcedu pilote.
NAVIRE DÉFONCE COQUES
Sur la feuille 90v, il y a un vaisseau de combat avec unmécanisme sous-marin caché. Leonardo dessine le navire del'ennemi qui est enfoncé sur la coque au-dessous du niveaude l'eau. La tribune est reliée à un système de leviers qui faitsaillie sous le bateau relié à son tour à un système de pouliesactionnées par des marins. Leonardo recommande d'utiliseraussi des bûches de bois tranchantes et lourdes pour coulerle navire ennemi.
SCIE HYDRAULIQUE
• La scie mécanique est composée de 3 partiesimportantes : la roue a godets qui tournegrâce à l’eau, puis le mécanisme qui permetd’actionner la scie, et enfin le mécanisme quipermet de faire avancer le tronc.
• L’eau coule dans un petit canal en dessous dela machine, cela fait tourner la roue à godet.Cette roue transforme l’énergie hydrauliqueen énergie nécessaire pour actionner lesystème de poulie.
• Lors de cette étape le mouvement de la rouea godet, qui est rotatif, continue et setransforme en mouvement linéaire. Celaentraine un va et vient de la scie.
DRAGUE LACUSTRE
Ce type de drague devait servir pournettoyer les fonds de canaux ou decruches lacustres. La drague étaitmontée sur deux bateaux qui étaientfournis de quatre pelles tournantesavec mouvement à la manivelle. Laconformation des caisses porteusesde terre du "marécage" permettait lachute facile de la boue dans unradeau amarré entre les deuxbateaux. La profondeur del'excavation était réglée parl'écoulement en vertical du tambour.
PONT TOURNANT SUR BATEAUX
Comme il rapporte dans sa lettre de présentation à Ludovic le Maure, Leonardo décrit de nombreux pontstournants, à l'encastrement et aux chevalets, souvent avec fonction militaire. Ces ponts devaient être faitsaisément avec du matériel trouvable et transportable. Ce pont pouvait être construit avec des bateaux oucoups et, par l'usage d'un treuil spécial remué par terre, il pouvait être logé dans une niche tirée dans lalevée d'un fleuve. C'était un système pensé pour des fleuves avec des eaux tranquilles.
MESURE DE LA TRANSFORMATION D'EAU EN VAPEUR
L'instrument dessiné par Leonardo sert à expérimenter etmesurer la dilatation et la force de la vapeur. Le dispositifest constitué par un récipient plein d'eau froide avec uncouvercle auquel il est attaché un contrepoids qu'il le tienten équilibre. En allumant le feu, l'eau se vaporise, il sedilate et il fait descendre le poids extérieur en donnantainsi preuve de la force exercée par la vapeur sur lecouvercle. Tout le phénomène pouvait être suivi à traversun mur élastique et demi-transparent réalisé en vésiculeanimale qui constitue un mur du récipient.
LES MACHINES VOLANTES
VIS AÉRIENNE
C'est probablement son invention la plus célèbre et laplus surprenante - peu importe qu'elle ne puisse pasfonctionner. Le but de Leonardo était de prouver quel'air était un fluide: si c'était le cas, alors il pourraitlittéralement se visser dans les airs, se levant. Ce n'estrien de plus que le concept de l'hélice moderne. Lavoiture aurait été manœuvrée à la main par quatrehommes, mais malheureusement elle est trop lourdepour être capable de se lever de cette façon. Ce n'estqu'en 2013 qu'un hélicoptère à propulsion humaine a puvoler.
LE VÉLO VOLANT
La feuille 897 du code de l'Atlantique contient deuxvariantes du même projet. Au sommet, une machinerégie par un seul pilote est conçue. La posture rappellecelle d'un cycliste moderne. C'est un projet dejeunesse. Au fil des ans, Leonardo développera desprojets de vols planaires extrêmementefficaces. Malgré cela, ce projet cache un détailtechniquement extraordinaire: devant le visage dupilote, Leonardo dessine une petite ampoule inverséedans laquelle un petit objet oscille, c'est un vrai (etprobablement le premier dans l'histoire) horizonartificiel! Le clapet indiquait au pilote l'inclinaison dela machine et l'assiette de vol. Lorsque la voiture étaiten vol rectiligne horizontal, le pendentif ne touchaitpas les bords de la cloche.
TANDEM VOLANT
Comme dans le cas du vélo volant, le terme «tandem» peutsembler trompeur, car à l'époque de Leonardo ce véhiculen'était pas connu, mais l'idée d'utiliser deux pilotes rappelle levéhicule à roues moderne. L'utilisation de deux hommes estdestinée à produire plus d'énergie pour le fonctionnement de lamachine. Aussi dans ce projet les ailes sont faites pour battrepar le mouvement de la roue centrale. L'effort fourni par lespilotes devait être particulièrement intense, au point queLéonard comprit de temps en temps le besoin de laisser l'und'eux se reposer. Il est clair qu'aucun des projets figurant danscette partie du Codex atlantique n'a eu la moindre chance devoler en l'air.
AIGLE MÉCANIQUE
La particularité de ce projet sont les petites calottes sur les ailes, faitesavec des toiles de lin cirées, qui agissent comme des plumesartificielles.
Dans cette période, Leonardo effectue des recherches sur le vol en volet, en observant le vol de l'aigle, il se rend compte que pendant lebattement, les plumes poussent l'air vers le bas, tandis quel'ouverture vers le haut permet à l'air de passer à travers d’elles,facilitant cette phase du vol.
Le battement des ailes est géré au moyen de deux pédales que lepilote chaussette après s'être positionné en supination dans lelogement en cuir approprié qui est observé dans la partie centrale dela machine. Les pédales, en plus du battement, permettent lemouvement de la partie extérieure de l'aile, grâce à un système depoulies qui gère la fermeture.
LA MACHINE VOLANTE DE MILAN
La Machine volante de Milan a été reconstruite sur labase des dessins de la feuille 749 du code del'Atlantique. Le pilote est à l'intérieur d'une cabineéquipée d'un siège, avec les mains et les jambes libres depousser fort pour nourrir le battement des ailes.Impliquer tous les membres du pilote en même tempssemble la dernière tentative désespérée de Leonardopour créer l'énergie énorme nécessaire pour voler. Dansun autre article contemporain, il tente même deconcevoir un dispositif mécanique qui remplace la forcehumaine, mais avec des résultats médiocres.
GRAN NIBLE
Ceci est une vue de face du cockpit et est la clé pourcomprendre l'ensemble du projet. La machine a atteint uneenvergure d'environ trente bras, ce qui équivaut à environ 18mètres. Les grandes ailes ont été greffées sur les côtés du postede pilotage qui abritait le pilote en position verticale, assis surune sorte de siège. Les bras et les jambes du pilotemanœuvraient les ailes - entièrement articulées - quireproduisaient le mouvement des ailes d'un oiseau dans sacomplexité. Le pilote pourrait également contrôler la queue,reliée par des tirants à la partie centrale de l'habitacle, à traversles mouvements du buste. Léonard, à ce stade de ses études, abien compris que le pouvoir musculaire de l'homme estinsuffisant et inadapté au vol typique des petits oiseaux. En fait,le Grand Nibbio imite le vol plané des grands oiseaux.
CHAUVE-SOURIS MÉCANIQUE
L'opération est intuitive, le pilote a dû prendreposition à l'intérieur de la voiture et à travers lespédales, nourri le battement des ailes en poussantavec ses pieds, en même temps saisi de ses mainsles deux tiges sous sa poitrine et tiré vers lui. Cemouvement, à travers un système de poulies, luipermet de boucler les extrémités des ailes,permettant à la machine d'imiter le vol des oiseaux.
Selon Leonardo, le pilote aurait dû continuer à voleren propulsant les ailes après avoir lancé depuis unepente. En réalité, cette voiture ne pouvait pas voleren volant.
LES MACHINES
DE GUERRE
CHAR D'ASSAUT 1485 (CODEX ARUNDEL)
• La forme conique de ce char de combat, inspirée d'une carapace de tortue, est surmontéepar une tourelle. L'extérieur, en bois, est blindé par des plaques de métal. Il est armé decanons sur son pourtour.
• La direction du véhicule est déterminée par huit hommes, placés dans la partie haute, qui ontvue sur le champ de bataille grâce à des meurtrières percées dans la paroi. Ils actionnent lechar d'assaut par un système d'engrenage relié aux quatre roues.
• Vinci avait envisagé d'utiliser des chevaux pour leur force motrice mais le risque de les voirs'affoler, confinés dans un espace clos, lui a fait abandonner cette idée
• Il est considéré comme le prototype des tanks.
ARBALÈTE GÉANTE
• Le projet de Vinci, il apparaît dans le Codex Atlanticus (1488-1489), est de fabriquer unearbalète géante afin d'augmenter la puissance du trait et de semer la panique dans les rangsennemis.
• L'envergure totale est de 24 mètres. Il se peut que les projectiles prévus ne soient pas descarreaux d'arbalète mais des pierres ou des matériaux en flammes.
• Ce projet ne fut jamais mis en œuvre.
MITRAILLEUSES
La machine est faite en bois. Grâce à cette invention, les troupes ennemies pouvaient être tueren un rien de temps et tout cela avec une puissance mécanique. La machine était constituée de10 canons. Cela permettait de tirer avec un tiers puis enchaîner avec le deuxième tout enrechargeant le premier.
Léonard De Vinci créa des projectiles en forme d'ogive pour ses canons.
Léonard de Vinci a inventé la mitrailleuse en 1470 pour éliminer les troupes adverses et rendrela guerre plus facile pour les troupes alliées.
LA CATAPULTE
La catapulte est une arme de guerre déjà utilisée au Moyen Age qui est revisitée et améliorée par Leonardo. Le mécanisme de chargement est actionné au moyen de deux grands bras flexibles en bois qui augmentent la puissance de lancement. La balle de pierre ou de métal est placée sur l'extrémité d'une cuillère d'un long levier.
CANON À VAPEUR
• Le canon à vapeur a été inventé par Léonard pendant le 200 a.C et il a été utilisé pendant la guerre civile américaine. Il fonctionne en utilisant l'expansion de la vapeur comme une propulsion.
• La machine est composée d'une culasse chauffée par un brasier en cuivre.
BOMBE À FRAGMENTATION
• Cette énorme bombe qui ressemble à la forme du mortier,lance des balles explosives qui se fragmentent dans l'air en tombant en grappes sur les ennemis.
LES MACHINES
MÉCANIQUES
COMMANDE PAR CHAINE
Ce sont des transmissions par chaine et despignons dentés, des éléments essentiels de latransmission du mouvement en mécanique.Ces dessins prouvent que Vaucresson, en 1770,n’était pas le premier à penser à ce genre demécanismes. Léonard les avait imaginé 300 ansavant pour des utilités inconnues si ce n’estpour un rouet d’arme à feu
PONT AUTOPORTANT
• Ce pont autoportant est constitué des nombreusesstructures conçues par Leonardo da Vinci et peut-êtreles plus ingénieuses en raison de sa simplicitéconstructive et structurelle. Pas de clous, de vis, decorde, de colles, d’encoches ou d’autres éléments defixation qui maintiennent le pont en place … juste de lafriction et de la gravité.VIDEO
PONT TOURNANT
• 1487 1489
• Il est robuste et simple à construire
• Ce pont est fixé à l’une des deux côtés avec un grand pivot.
• Le déplacement se fait grâce à des cordes que sont tirées oudesserrez avec des rouleaux. En outre il y a un contrepoids pouréquilibrer le pont parce que pendant la translation il est suspenduen l’air.
• Ce pont est tournant pour consentir le passage des embarcations.
DOPO
PONT TOURNANT AVEC DES EMBARCATIONS
• Il avait aussi une fonction militaire, donc il devait êtresimple à construire.
• Ce pont pouvait être construit avec de petitesembarcations ou avec des tonneaux.
• Il devait être utilisé où les rivières étaient calmes. Pours’ouvrir le pont utilisait le couler de l’eau.
DOPO
LA VOITURE
• Léonard, au milieu de la Renaissance, avait conçu un dispositif à roues capable de parcourirquelques mètres de route en toute autonomie.
• Il l’a réalisé pour émerveiller les notables de l'époque lors des fêtes de cour.
• Il était équipé d'un dispositif rudimentaire, semblable aux différentiels modernes, quipermettait de le diriger.
VIDEO
ROULEMENTS À BILLES
• Lors de son séjour à Milan, cet inventeur génial mit
également au point un petit objet mécanique qui
n'exprimera tout son potentiel que cinq siècles plus tard.
Cet objet, c'est le roulement à billes.
• En 1485, Léonard de Vinci avait couché sur papier les
principes de cette pièce apte à réduire les frottements et
devenue depuis une brique de base de bon nombre
d'industries: machine-outil, automobile, train...
LA PEINTURE
❖ LE STYLE
❖ LES PRINCIPAUX TRAVAUX
❖ LA JOCONDE
❖ LA CÈNE
❖ LA DAME À L’HERMINENE
LE STYLE
Dans son "Traité sur la peinture" il se souvient que
quand il fait mauvais temps, la lumière devient "demi-
lumière" et donne aux figures "grâce et douceur". Le
clair-obscur, qui jusque là avait surtout servi à obtenir
des effets de plastique et de luminosité, devient avec
Leonardo un outil indispensable pour créer des
ombres douces, une brillance harmonieuse et des
reflets vibrants.
LES PRINCIPAUX TRAVAUXVIDEO
LA JOCONDE
La Joconde est datable vers 1503-1506 et conservée au musée du Louvre àParis.
Elle représente un portrait mi-corps, probablement celui de la Florentine LisaGherardini, épouse de Francesco del Giocondo.
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LA CÈNE
La Cène de Léonard de Vinci est une peinture murale à la détrempe de 460 × 880 cm, réalisée de 1495 à1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan.
Le thème de l'œuvre est un de ceux de l'iconographie chrétienne : La Cène est le nom donné par leschrétiens au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les Douze Apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâquejuive.
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LA DAME À L’HERMINE
Le tableau est peint sur du bois de noyer, provenant du même tronc d’arbre queLa Belle Ferronnière. Le fond du tableau a été repeint dans une couleur sombre àune époque tardive. Des repeints ont aussi été repérés, dans la zone inférieurenotamment, mais aussi sur la coiffe ou sur la main droite, tandis que le pelage del’hermine a perdu de son éclat.
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LA CITÉ IDÉALE
LÉONARD DE VINÇI
INTRODUCTION
● Divers documents laissent àpenser que Da Vinci projetait unréaménagement total de la villede Romorantin.
● On y interprète l’édification de ponts sur la Sauldre, de routes…
• Des études pour des fontaines et deshorloges hydrauliques ont étésretrouvées, sans doute effectuées àl’époque de ses travaux pour Charlesd’Amboise, mais probablement reprisespour le Palais Royal.
LA STRUCTURE
LA PÉRIODE
Le projet de la cité se place tout de suite après la grave épidémie
de peste qui a eu lieu sur la capitale (Milan) en1485.
Cette ville était structurée en manière favorable au
développement de la peste car il n’y avait pas de normes
hygiéniques sanitaires surtout dans les quartiers plus pauvres.
LE SIGNIFIÉ DE ROMORANTIN
Il est déterminant de comprendre la notion de « capitale » telle que nous la
mentionnons de manière récurrentedans ce projet.
Ce que Léonardo et François 1er avaient en tête à cette époque là, ce n’est pas
l’édification d’une ville gigantesque comme a pu le devenir Paris au fil des siècles mais, plus probablement l’idée
d’un quartier aristocratique pour loger la Cour… un peu ce que sera Versailles sous
Louis XIV.
Si Romorantin avait dû devenir capitale, c’est au sens où Versailles fut, en son
temps, la capitale du Pays.
Mais une différence sensible reste à noter.
1
Versailles, compte tenu de laprésence de Paris, ne fut qu’unecapitale politique, or, il est évidentque Léonard, par ses canaux, parses déplacements de population,par les travaux sur les moulinsqu’il envisageait, a également eudans l’idée l’amélioration de lasituation économique de lamodeste ville.
2
Peut-être alors que Romorantin ceserait développé jusqu’à devenirune grande et puissante villefidèle à l’image que l’on aaujourd’hui d’une capitale !
LÉONARD DE VINCI
Le génie italien va donc développer une approche très largede cette « ville parfaite ».
Une approche urbaine avec la création d’habitationsdestinées à la cour lorsqu’elle était là mais possiblementoccupées par les populations venues des villages avoisinantsen d’autres temps.
Une approche hydraulique avec la canalisation de la rivièreSauldre inspirée peut-être de Venise et permettant aussil’apport des matériaux de constructions (mais aussi lafertilisation et l’assainissement de la région)
Une approche culturelle avec la volonté de faire du Palais un haut-lieu festif avec des joutes et des salles de bal.
Enfin une approche fiscale puisqu’il imagine une sorte de zone franche visant encore une fois à faire venir lespopulations dans cette nouvelle ville.
3 ELE A - 2017/2018