Loire & Loges

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5 LOIRE & LOGES (2014) CONCOURS / PROJET SÉLECTIONNÉ collab. SIMON LOYER + SOO JUN-PARK Les loges de vigne étaient une parenthèse conçue pour se reposer des éléments éreintants (eau, vent, lumière…). Aujourd’hui, pour réinterpréter leur typologie dans le contexte de la Loire à Vélo, et témoigner de ce lien entre le travail de l’homme, la vigne et le milieu, nous proposons que la loge soit à l’image d’un moment de pause dans le parcours et les paysages et qu’elle soit un lieu d’intimité avec l’eau et la lumière. La loge apporte un contraste. Installée sur le parcours, elle offre une pause dans l’horizon et les paysages qui défilent, un lieu de repos et de ressourcement pour repartir sur le chemin. D’emblée un choix s’est imposé : retourner l’édifice dans ses dimensions, il sera plus haut que long. Transporté sur le côté, l’abri est installé dans le sens de la hauteur (4m) ; une manière d’être plus présent dans le paysage ligérien. Cette halte veut aussi être un moment privilégié avec les éléments, amené par une mise en scène de la lumière, du sol et de l’eau. Deux parties se superposent, l’une pour l’eau, l’autre pour la lumière. En partie basse la loge s’ouvre sur quatre côtés. Hormis l’entrée, les ouvertures en arc mesurent moins d’un mètre et cadrent sur l’eau et le sol alentour. En partie haute, la loge s’ouvre largement sur le ciel. Un lit banc permet de s’y reposer. La forme apaisée appelle des principes constructifs simples. La pérennité et la temporalité de l’édifice sont liées à l’emploi de matériaux bruts, montés en panneaux (bois reconstitués, bois-ciment ou béton).

description

Concours d'architecture en collaboration avec 2SJ (Simon Jean Loyer et Soo-Jung Park) Projet Sélectionné pour l'exposition itinérante par la Maison de l’Architecture du Centre + (Office Aires Mateus, Clément Blanchet, Emmanuel Caille, Didier Fiuza Faustino…)

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LOIRE & LOGES (2014) CONCOURS / PROJET SÉLECTIONNÉ collab. SIMON LOYER + SOO JUN-PARK

Les loges de vigne étaient une parenthèse conçue pour se reposer des éléments éreintants (eau, vent, lumière…).

Aujourd’hui, pour réinterpréter leur typologie dans le contexte de la Loire à Vélo, et témoigner de ce lien entre le travail de l’homme, la vigne et le milieu, nous proposons que la loge soit à l’image d’un moment de pause dans le parcours et les paysages et qu’elle soit un lieu d’intimité avec l’eau et la lumière.

La loge apporte un contraste. Installée sur le parcours, elle offre une pause dans

l’horizon et les paysages qui défilent, un lieu de repos et de ressourcement pour repartir sur le chemin.

D’emblée un choix s’est imposé : retourner l’édifice dans ses dimensions, il sera plus haut que long. Transporté sur le côté, l’abri est installé dans le sens de la hauteur (4m) ; une manière d’être plus présent dans le paysage ligérien.

Cette halte veut aussi être un moment privilégié avec les éléments, amené par une mise en scène de la lumière, du sol et de l’eau.

Deux parties se superposent, l’une pour l’eau, l’autre pour la lumière. En partie basse la loge s’ouvre sur quatre côtés. Hormis l’entrée, les ouvertures en arc mesurent moins d’un mètre et cadrent sur l’eau et le sol alentour. En partie haute, la loge s’ouvre largement sur le ciel. Un lit banc permet de s’y reposer.La forme apaisée appelle des principes constructifs simples. La pérennité et la temporalité de l’édifice sont liées à l’emploi de matériaux bruts, montés en panneaux (bois reconstitués, bois-ciment ou béton).

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