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Partie 1: Evolution du marketing international et global Introduction au marketing international *) Marketing local : Le marketing stratégique et le marketing mix sont développés pour le marché local *) Marketing international (multi-domestique) : Le marketing stratégique et le marketing mix sont partiellement adaptés aux spécificités des marchés locaux *) Marketing global : Le marketing stratégique et le marketing mix sont standardisés pour avoir idéalement les mêmes produits, prix, distribution et communication dans les différents marchés Evolution du marketing international et global: 3 changements majeurs en 30 ans A. Année 70 et 80 : marketing international B. Année 90 : marketing global 1) Marketing global n’est pas un nouveau débat a. Intérêt des académiques et des managers depuis plus de 30 ans b. Débat intense depuis les années 80 2) Le marketing global est la seule manière de croître (Levitt 1983) a. Consommateurs de plus en plus homogènes c. Consommateurs veulent des produits de meilleure qualité à des prix plus bas d. La standardisation des stratégies permet d’énormes économies d’échelle e. Le monde devient globalisé 3) Points de vue divergent a. Le marketing global est la seule voie possible (Levitt) b. Le marketing global est trop risqué. Les spécificités locales vont persister (Wind) c. Un certain degré de globalisation est nécessaire

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Partie 1: Evolution du marketing international et global

Introduction au marketing international

*) Marketing local : Le marketing stratégique et le marketing mix sont développés pour le

marché local

*) Marketing international (multi-domestique) : Le marketing stratégique et le marketing

mix sont partiellement adaptés aux spécificités des marchés locaux

*) Marketing global : Le marketing stratégique et le marketing mix sont standardisés pour

avoir idéalement les mêmes produits, prix, distribution et communication dans les

différents marchés

Evolution du marketing international et global: 3 changements majeurs en 30 ans

A. Année 70 et 80 : marketing international

B. Année 90 : marketing global

1) Marketing global n’est pas un nouveau débat

a. Intérêt des académiques et des managers depuis plus de 30 ans

b. Débat intense depuis les années 80

2) Le marketing global est la seule manière de croître (Levitt 1983)

a. Consommateurs de plus en plus homogènes

c. Consommateurs veulent des produits de meilleure qualité à des prix plus

bas

d. La standardisation des stratégies permet d’énormes économies d’échelle

e. Le monde devient globalisé

3) Points de vue divergent

a. Le marketing global est la seule voie possible (Levitt)

b. Le marketing global est trop risqué. Les spécificités locales vont persister

(Wind)

c. Un certain degré de globalisation est nécessaire

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4) Raisons de l’évolution vers le marketing global

a. Recherche de nouveaux avantages concurrentiels

i. Croissance de la pression concurrentielle

ii. Le marketing global est considéré comme un avantage

concurrentiel

iii. Avantage : maximiser la taille

iv. Bénéficier du levier de la taille dans toutes les étapes de

l’entreprise

v. Peut générer des réductions de coûts substantielles

b. Niveau de globalisation de l’industrie

i. Quand une firme commence à globaliser des stratégies, les autres

suivent

c. Pression de la communauté financière

i. Les actionnaires et les analystes financiers favorisent les

restructurations qui mènent à des économies d’échelle

ii. Augmentation de la valeur de l’action

d. Globalisation de la distribution

i. Internationalisation et concentration de l’industrie

1. Changement de pouvoir

2. Intérêt pour les marques globales

5) Processus principalement mené pour des raisons d’économies. D’où des

avantages de coûts sur base des économies d’échelle

6) On ne demande pas le point de vue des consommateurs

C. Année 2000 : marketing global localisé

1) Changement de stratégie

a. Des multinationales commencent à comprendre les limites de la

globalisation

b. Elles se dirigent vers un niveau moins élevé de globalisation

c. Les consommateurs commencent à donner leur avis

d. L’approche locale est de retour

2) Une approche plus localisée

a. L’ère de la standardisation touche à sa fin

b. Elle a atteint un point de « diminishing point »

c. Les communautés de consommateurs se développent

d. Certaines entreprises localisent leurs offres et gagnent plus

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3) Localisation a un coût

a. Investissement pour générer les données

b. Moins d’économies d’échelle

4) Pression de certains consommateurs

a. Critiques des marques globales (N.Klein – No-logo)

b. Mouvement alter-mondialiste

c. Retour d’une certaine nostalgie

d. Certaines marques locales restent leaders

e. Nouvelles marques locales se développent

Avantages et désavantages du marketing global

1) Avantages marketing global

a. Réduction des coûts à tous niveaux

b. Rapidité de lancement

c. Image mondiale

d. Meilleur contrôle sur les filiales

e. Innovation plus grande

2) Désavantages marketing global

a. Centralisation excessive

b. Insensibilité aux marchés locaux

c. Risque d’exécution locale moins performante

d. Produit standard

e. Risque d’affaiblir l’image de marque

f. Management du risque plus difficile

g. Gestion du risque : quand il y a un problème, conséquence énorme

h. Lois, culture différente (humour,…)

i. Globaliser à outrance rend des résultats mauvais

3) Conclusions

a. Les avantages de la globalisation sont indiscutables

b. Il existe également des risques

c. Les consommateurs doivent être écoutés

d. Un équilibre de marques globales et locales est plus approprié

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Nouveaux développements : Année 2000, comment localiser ?

1) Différentes approches existent

a. Globalisation en début de processus mais pas au niveau marketing

i. R&D, fabrication sont globalisés

ii. Le marketing mix est localisé mais le nom de marque reste global

b. Globalisation au niveau régional : localisation au niveau de la Triade

c. Localisation au niveau national : le nom et le marketing mix sont localisés

L’effet de l’orientation du management

1) Les types de réponses marketing global dépend des hypothèses et des croyances

du management

2) Orientation ethnocentrique

a. Une personne qui considère que son pays d’origine est supérieure aux

autres pays. Les produits ne sont pas adaptés quand ils sont vendus à

l’international

3) Orientation polycentrique

a. Opposé à l’ethnocentrisme

b. Chaque filiale adapte ses produits au marché local car elle considère que

chaque pays est unique

4) Orientation régiocentrique

a. Le management considère que chaque région est unique et cherche à

développer une stratégie régionale intégrée

5) Orientation géocentrique

a. Le management considère le monde entier comme un marché potentiel et

développe des stratégies mondiales intégrées

b. Entreprises globales

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Analyse de l’environnement économique

A. Analyse des facteurs influençant le niveau de globalisation

1) Facteurs externes

a. Caractéristique de la concurrence :

i. Niveau de globalisation des concurrents

b. Caractéristiques des consommateurs :

i. capacité d’achat (revenu familial, du trvail, taux d’emploi,…)

ii. Besoins des consommateurs

iii. Motivation d’achat (pas uniforme entre les pays)

iv. Taux de consommation (grandes différences par pays)

v. Types de consommateurs visés (âge, style de vie,…)

c. Caractéristiques du marché :

i. Facteurs macro-économiques

d. Caractéristiques de l’environnement :

i. Restrictions légales (standards pour produits, restrictions pub,…)

ii. Institutions marketing (état de développement)

iii. Culturel (habitudes et traditions)

iv. Physique (influencé par le climat, les types d’utilisation)

2) Facteurs internes

a. Brand equity (capital de marque)

i. Identification nationale ou image

b. Caractéristiques du produit

i. Les produits industriels sont facilement globalisables

ii. Les produits high tech ou high touch sont plus facilement

globalisales

iii. Différents cycles de vie par pays

c. Caractéristiques organisationnelles (syyle de management

i. Le niveau de centralisation ou décentralisation

ii. La responsabilité du management local

iii. L’attitude du management local

3) Facteurs favorables à la globalisation

a. Coûts de développement élevés / économies d’échelle en R&D

b. Economies d’échelle en fabrication

c. Economies d’échelle en marketing

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d. Intérêts des consommateurs pour des prix moins élevés

e. Mêmes besoins et habitudes des consommateurs

f. Accords économiques régionaux

g. Quand les concurrents commencent à globaliser

h. Quand le marché domestique est saturé

4) Barrières au marketing global

a. Contraintes légales

b. Concurrence locale

c. Habitudes des consommateurs (différentes)

d. Attitude du management

e. Structure de la distribution différente

B. Les étapes du développement économique

1) Etapes du développement économique

a. Pays à bas revenus : PNB < $755 (Pays émergents : Inde et Indonésie)

i. 40% de la population mondiale

ii. Industrialisation limitée

iii. Haut taux natalité

iv. Taux d’alphabétisation élevé

v. Aide internationale importante

vi. Instabilité politique

b. Pays à revenus moyens : PNB $755 à $2995 (Chine et Thaïlande)

c. Pays à revenus moyens / élevés : PNB $2996 à $9266 (Malaisie, Brésil)

d. Pays à hauts revenus : PNB > $9266

2) Opportunités marketing dans les pays en développement

a. Le bas de la pyramide (Prahalad et Hammond)

b. 7 erreurs de jugement

i. Les pauvres n’ont pas d’argent

ii. Les pauvres ne dépensent pas pour satisfaire des besoins

secondaires

iii. On ne sait pas faire de profit

iv. Ces pays ne peuvent utiliser de la technologie avancée

v. Les entreprises qui investissent dans ces pays seront considérés

comme exploitant les plus démunis

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vi. Certains pensent que le marketing n’est efficace que dans les pays

industrialisés

vii. D’autres considèrent qu’il faut se concentrer sur la production (pas

les besoins), une orientation production et non marketing

c. Le rôle du marketing fonctionne dans n’importe quel marché

(développement économique)

3) Opportunités marketing

a. Il faut développer des produits qui répondent aux besoins de ces

populations

b. Des outils de communication appropriés peuvent accélérer l’adoption de

ces produits

Analyse de l’environnement social et culturel

1) La culture

a. Manière de vivre, développé par un groupe d’individus, qui se transmet de

génération en génération

b. Culture physique (composant physique) : objets (vêtements)

c. Culture abstraite (composante subjective) : religion, croyances, attitudes,

valeurs

2) Culture et marketing

a. Le rôle et l’influence de la culture évoluent car les économies sont de plus

en plus liées

b. Difficultés de marketer est d’identifier ces différences culturelles

3) High and low context culture

a. Low context culture (individualiste): se base sur le langage écrit et parlé

pour la compréhension.

b. High context culture (collectiviste) : interprétation nécessaire du contenu

du message. La place sociale de l’individu donne des informations

supplémentaires.

4) Eléments de la culture

a. Langue (verbale et non-verbale) : miroir de la culture

b. Habitudes

c. Culture matérielle et technologique

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d. Institutions sociales

e. Education

f. Valeurs et attitudes

g. Religion

5) La typologie d’Hofstede

a. Distance du pouvoir

i. La manière dont les membres les moins influents d’une société

acceptent que le pouvoir soit distribué de manière déséquilibrée

b. Individualisme - collectivisme

c. Masculinité – féminité

i. Les sociétés masculines mettent en avant l’ambition, la

concurrence et les revenus élevés

ii. Les sociétés féminines mettent en avant la protection sociale

d. Volonté d’éviter l’incertitude

6) Les forces / faiblesses du travail d’Hofstede

a. Il se base sur un échantillon (116000 répondants) il y a 30 ans

b. La population de l’échantillon est contrôlée (employés IBM), les

comparaisons étant possibles

c. Aucune autre étude ne compare autant de cultures nationales

d. Territoire national délimite la culture

e. Une seule industrie étudiée

7) Effets du pays d’origine (« made in »)

a. Construire l’image du pays

b. Perception du pays d’origine

i. Peut affecter les décisions d’achat

ii. Les marketers doivent vérifier les perceptions des consommateurs

8) Des études ont montré

a. Les consommateurs préfèrent en général les produits de leur pays (sauf

dans les pays en développement)

b. Au plus favorable est l’image d’un pays, au plus le « made in » a de l’effet

c. L’impact du pays d’origine varie en fonction du type de produit

d. Certains pays ont une bonne image pour certains produits

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Partie 2: Le marketing stratégique international et global

Recherche marketing au niveau global

1) Identification des opportunités globales

a. Nécessité d’avoir une bonne recherche internationale

b. Les différences par rapport à la recherche locale

i. Complexité du nombre de variables

ii. Nécessité de trouver des données comparables entre les marchés

2) 3 types de recherche nécessaires pour des décisions stratégiques et tactiques

a. Etude du marché (taille et volume potentiel)

b. Etude de la concurrence

c. Etude de l’environnement (économique, politique et légal)

3) Difficulté de la recherche internationale

a. Complexité du design de la recherche

b. Manque de données secondaires

c. Coûts de collectes des données primaires

d. Coordination de la recherche

e. Comparabilité et équivalence des données

4) Difficulté de la recherche dans les pays en voie de développement

a. Plus long à compléter

b. Coûts plus élevés

c. Echantillons suspects

d. Difficulté de la collecte des données

e. Erreur de traduction, mauvaise interprétation

f. Mesure

g. Résultats biaisés

h. Externalisation des études

i. Lois restrictives

j. Mauvais utilisations des résultats

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5) Comment améliorer la recherche dans les pays en voie de développement

a. Trouver des manière de réduire les coûts

b. Utiliser les données secondaires de manière intensive

c. Demander l’aide des agences gouvernementales

d. Avoir un coordinateur unique pour la recherche

e. Faire attention à la traduction des questionnaires

f. Développer un ensemble clef de questions

g. Utiliser des méthodes alternatives de collection des données

h. Recruter des interviewers locaux

i. Sélectionner les pays leaders pour commencer

j. Faire des marchés tests dans les petits pays

k. Encourager une large participation de ceux qui doivent utiliser les résultats

l. Partager les résultats dans le système d’information marketing

Segmentation et ciblage au niveau international

1) Types de segmentation

a. Sociodémographique

b. Psychographique

c. Par avantages recherchés

d. Comportementale

e. Internationale

2) Ciblage : un produit global peut cibler des segments

a. Segments universels

i. Groupe de consommateurs identiques qui ont les mêmes besoins

dans chaque pays

b. Différents segments

i. Groupes de consommateurs ayant des besoins différents par pays

ii. Limitations

1. Demande des adaptations importantes de la communication

et de la vente

2. Pas de réduction de coûts substentiels

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c. Segments de groupe de pays

i. Groupe de consommateurs par région du monde

ii. Limitations

1. Ne se base pas sur des comportements similaires

2. Considère qu’il existe une totale homogénéité dans le

segment

3. Ne tient pas compte de segments qui existeraient entre les

pays

Positionnement international et global : Différents scénarios possibles

1) Un positionnement global

2) Différents positionnements globaux par marché pour un produit global

3) Différents positionnements adaptés aux marchés locaux

Produits

1) Décisions produits

a. Produits les plus aptes à être globalisés

i. Produits de haute technologie

ii. Produits de haute convivialité

iii. Importance du caractère universel de l’avantage apporté

2) Types de produits

a. Produit universel :

i. Même produit à l’exception de l’étiquetage et de la langue utilisée

b. Produit modifié :

i. Même produit de base mais modification du voltage, couleur ou

conditionnement

c. Produit sur mesure :

i. Produit répondant à la demande locale

3) Adaptation du produit, nom ou packaging

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Marque

1) Types de marques

a. Marque locale

i. Marque destinée à un pays unique, une région spécifique ou un

ensemble limité de régions

b. Marque internationale

c. Différentes options : produit, nom de marque ou positionnement peuvent

être globalisés ou non

2) Impact sur les stratégies de marque

a. Les entreprises privilégient les marques internationales et globales, le plus

souvent au détriment des marques locales

3) Quel avenir pour les marques locales ?

a. La marque locale n’apporte-t-elle plus aucun avantage dans le contexte

actuel ?

b. La marque locale est-elle destinée à disparaître ?

c. Ne restera-t-il plus que des marques internationales et globales dans la

plupart des marchés ?

d. Ne peut-on pas envisager des portefeuilles de marques locales et

internationales ?

4) La marque locale est digne d’intérêt

a. Il existe actuellement plus de marques locales que de marques

internationales.

b. Il existe peu de marques réellement globales. Ce sont toujours les mêmes

marques qui sont citées.

c. Toutes les marques n’ont pas nécessairement vocation à être

internationales.

d. L’élimination des marques locales est liée à des considérations

économiques et financières.

e. Ces marques locales fortes représentent des années d’investissement et

sont inscrites dans l’esprit des consommateurs

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5) Objectifs de l’étude

a. Identifier quelles sont les forces spécifiques des marques locales par

rapport aux marques internationales et globales ?

b. Etude exploratoire

i. Interviews de dirigeants d’entreprises internationales et locales en

Belgique

ii. Unilever, Procter & Gamble, nestlé, Coca-Cola, Benckiser, Sara

Lee, Cambell Food, Bacardi-Martini, Kraft Jacobs Suchard,

Vandemoortele, Spadel, Chaufontaine Distribution, Interbrew

c. Etude quantitative

i. Source : base de données de Young & Rubicam

ii. Etude mondiale sur les marques (37 pays)

iii. 16000 marques analysées depuis 1993

iv. 200000 personnes interviewées

v. Par pays, plus de 2500 personnes ont été interviewées

vi. Plusieurs dizaines de catégories de produits on été couvertes

vii. Notre échantillon

1. 12 catégories de produits sélectionnées (alimentaire)

2. 4 pays européens (France, Allemagne, Italie, Grande-

Bretagne)

3. 507 marques différentes

4. 9739 personnes interrogées

5. 420204 réponses de répondants

d. Résultats : phase exploratoire : avantages à conserver des marques locales

i. Offrir un produit répondant aux besoins spécifiques des

consommateurs

ii. Gérer des stratégies de prix plus autonomes

iii. Contrer un concurrent en adaptant le marketing mix de la marque

iv. Choisir un positionnement de la marque plus percutant

v. Bénéficier d’un groupe de consommateurs fidèles

vi. Equilibrer un portefeuille de marques au niveau international

vii. Motiver les équipes de marketing locales afin d’obtenir de

meilleurs résultats

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e. Résultats : phase quantitative

i. Les marques locales jouissent d’un niveau de notoriété plus élevé

ii. Les marques locales bénéficient d’une image plus solide sur de

nombreux critères

iii. Les marques locales ont un niveau d’usage plus élevé que les

marques internationales

f. Résultats : phase empirique

i. Les marques locales bénéficient d’une notoriété significativement

plus élevée que les marques internationales

ii. Les marques locales jouissent d’une image significativement plus

forte

iii. Les marques locales jouissent d’un usage plus élevé

g. Le territoire des marques locales est distinct de celui des marques

internationales

i. Territoire des marques locales renvoie la confiance, la fiabilité, la

tradition, l’authenticité, l’intérêt pour ses clients

ii. Territoire des marques internationales renvoie l’esprit à la mode,

sympathique, distinctif des autres, amusant, insouciant, prestigieux

et stylé, unique et actuel

h. Conclusions

i. Les marques locales présentent des avantages stratégiques à ne pas

négliger

ii. Elles jouissent d’un niveau de notoriété, aussi bien que d’image et

d’usage supérieur à celui des marques internationales

iii. Les territoires des marques sont bien distincts

iv. La marque locale répond aussi bien, sinon mieux que les marques

internationales, aux besoins des consommateurs

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Partie 3 : Stratégie d’entrée : Modes d’entrée sur les marchés

internationaux

Expansion internationale : raisons

1) Elargir le marché potentiel afin d’augmenter le volume de produits

2) Diversifier le risque commercial

3) Contrôler la concurrence en étant sur différents marchés

4) Se défendre contre la concurrence

5) Réduire les coûts de fabrication

6) Atteindre une diversification stratégique

Caractéristiques affectant le mode d’entrée

1) Facteurs internes

a. Taille de l’entreprise

b. Caractéristiques du produit

c. Expérience internationale

2) Facteurs externes

a. Distance socioculturelle

b. Risque du pays

c. Taille et croissance du marché

d. Barrières à l’entrée directes et indirectes

e. Intensité de la concurrence

3) Caractéristiques du mode d’entrée

a. Aversion au risque

b. Contrôle

c. Flexibilité

4) Stratégie d’entrée du marché dépend de

a. La stratégie d’expansion internationale de l’entreprise

b. Le risque que l’entreprise veut prendre

c. Les investissements disponibles

d. Le contrôle que l’entreprise veut conserver

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Différentes stratégies d’entrée

A. Exportation

1) Raisons

a. production locale non justifiée

b. Economies d’échelle

c. Niveau peu élevé de risque et d’investissement

2) Comment s’organiser ?

a. Activité mi-temps des employés

b. Via un partenaire à l’exportation

c. Via un département à l’exportation

d. Via un département à l’exportation dans une division internationale

3) Exportation indirecte

a. Utilisation d’un intermédiaire local

b. Raisons

i. Objectifs limités d’expansion

ii. Ressources minimales pour l’expansion internationale

c. Avantages

i. Pas d’expérience à l’exportation

ii. Investissements et risques limités

d. Désavantages

i. Pas de contrôle sur la manière dont le produit est commercialisé

ii. Risque d’affaiblissement de l’image

iii. Peu d’information sur le marché visé

iv. Difficultés de trouver de bons distributeurs

4) Exportation directe

a. Utilisation d’un intermédiaire international

b. Raisons : l’entreprise veut être plus engagée dans le processus d’expansion

c. Avantages :

i. Accès au marché local

ii. Plus de contrôle sur les canaux de distributions

iii. Plus de feedback direct du marché

d. Désavantages :

i. Demande plus d’un nombre de contacts à l’étranger (1 ou plus par

pays)

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5) Comment sélectionner un intermédiaire ?

a. Objectifs et stratégies

b. Taille de l’entreprise

c. Capacités fiancières

d. Réputation

e. Territoires couverts

f. Expérience

g. Organisation des ventes

h. Relation avec le gouvernement local…

B. Production à l’étranger

1) Licence : Processus plus dynamique

a. Raisons :

i. Pas assez de temps pour s’engager de manière active dans le

marketing

ii. Pas assez de ressources financières

iii. Réduction du risque politique dans certains pays

b. Avantages :

i. Accroissement de revenu

ii. Présence dans un marché sans investissements initiaux

iii. Pas de risque politique

iv. Pas de coûts

v. Prévenir l’entrée de concurrents sur un marché

vi. Protéger la propriété intellectuelle

c. Désavantages :

i. Dépendance par rapport au licencié pour générer des revenus (%

des ventes)

ii. Celui qui licence cède certains de ses territoires et la renégociation

peut être coûteuse

iii. Perte de contrôle

iv. Incertitude quant à la qualité du produit

v. Le licencié peut devenir un futur concurrent

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d. Licence de marque (Trade licensing) :

i. Nom ou logo de designers, personnage de cinéma ou de dessin

animé, club de sport, jouets,…

ii. Avantage pour celui qui la donne :

1. Le licencié peut générer des revenus sans grand effort

iii. Avantage pour celui qui la détient :

1. Fabrication d’un produit marqué que les consommateurs

reconnaissent immédiatement

iv. Risque pour celui qui la donne :

1. La marque est utilisée sur trop de produits, d’où une

dilution de l’image de marque

2. Danger pour la réputation en cas de problème

2) Franchise : forme spéciale de la licence

a. Principe : Le franchiseur met à disposition d’un franchiseur un programme

marketing en retour d’un certain montant et d’une acceptation des

stratégies du franchiseur

b. Droits du franchisé : vendre les produits du franchiseur, utiliser son nom et

techniques de production et de marketing ou son approche générale de

l’entreprise

c. Raisons :

i. Marchés domestiques saturés

ii. Potentiel de marché

iii. Développement rapide

iv. Gains financiers

d. Avantages pour le franchiseur

i. Plus grand degré de contrôle que la licence

ii. Accès à du capital

iii. Pas de coûts fixes

iv. Mode d’entrée peu couteux

v. Hommes d’affaires locaux très motivés

vi. Expansion rapide du marché

e. Désavantages pour le franchiseur

i. Coûteux en temps et en argent de trouver des franchisés

compétents

ii. Manque de contrôle total (qualité…)

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iii. Peut créer un concurrent futur

iv. Risque que le franchisé ne soit pas performant

f. Avantages pour le franchisé

i. Réduction du risque avec un concept connu

ii. Réduction de son investissement

iii. Fait partie d’une grande entreprise (training, R&D, nouveaux

produits…)

g. Désavantages (risques) pour le franchisé

i. Très peu de liberté

ii. Réglementations très strictes du franchiseur

iii. Nécessité d’investir

iv. Risque que le franchiseur ai un problème

h. Facteurs de succès

i. Intégrité du business system

1. Le franchiseur fournit un concept connu

2. Le franchisé est motivé à suivre le système comme il a été

conçu

3. La standardisation est essentielle

ii. Capacité de renouvellement

1. Nouvelles idées viennent du franchisé

2. Capacité à résoudre les conflits potentiels

3) Fabrication locale : autre forme de licence

a. Principe :

i. Les produits sont fabriqués par une société indépendante sur base

contractuelle. La responsabilité est limitée à la production

uniquement.

ii. Fabrication contractuelle : une entreprise fait produire ses produits

par une entreprise locale indépendante sur base contractuelle

iii. Assemblage : l’entreprise localise une partie de son processus de

fabrication dans le pays étranger (assemblage : dernière étape)

iv. Production intégrée d’une usine dans le pays

b. Raisons du choix

i. Possibilité d’être plus prêt des consommateurs

ii. La fabrication étrangère est moins coûteuse

iii. Les coûts de transport sont plus élevés

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iv. Les tarifs ou les quotas peuvent empêcher une entrée

v. Préférence gouvernementale pour la production locale

c. Avantages

i. Peu de risque à l’entrée

ii. Pas d’investissement local

iii. Maintien du contrôle sur la R&D, marketing, ventes et après vente

iv. Grande flexibilité

v. Entrée rapide dans certains marchés

vi. Pas de frais de transport

vii. Coût

d. Désavantages

i. Les entreprises pourraient être critiquées

ii. Difficultés de contrôler la qualité

iii. Difficultés de trouver un bon partenaire

iv. Le partenaire pourrait devenir un futur concurrent

C. Appartenance

1) Joint ventures

a. Principe : les partenaires ont la co-propriété et co-gèrent une entreprise

b. Avantages

i. Accès à une entreprise locale

ii. Réduction des risques du marché et risque politique

iii. Partage des risques

iv. Opportunité de connaître un nouveau marché

v. Mise en commun de la force de chaque partenaire

vi. Seule entrée possible dans certains cas

vii. Plus proche des consommateurs locaux

c. Désavantages

i. Plus d’investissement nécessaires que pour la licence

ii. Conflits potentiels avec le partenaire

iii. Le partenaire pourrait devenir un concurrent potentiel

iv. Nécessité de partages les bénéfices et les risques

v. Risque de différences culturelles (pas la même culture

d’entreprise)

vi. Pas autant de contrôle

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d. Possible conflits

i. Double management

ii. Partage des profits

iii. Cultures différentes

iv. Partage du capital

2) Alliance stratégique

a. Principe : Deux entreprises mettent leurs ressources ensemble et créent

une collaboration qui va au-delà de la joint venture

b. Types d’alliance

i. Alliances en technologie

1. Accès à des marchés

2. Exploitation de technologies complémentaires

3. Moins de temps pour créer une innovation

ii. Alliances en production

iii. Alliances en distribution…

c. Avantages :

i. Coûts et développement élevés dans de nombreux marchés

ii. Les exigences technologiques sont de plus en plus complexes

iii. Un partenariat peut être la meilleure manière d’entrer dans un

marché national ou régional

iv. Possibilité d’apprendre via son partenaire

d. Désavantages

i. Difficulté managériale et partage des profits (comme pour la JV)

3) Acquisition

a. Fusion avec une entreprise existante

b. Acquisition d’une entreprise

4) Filialisation

a. Avantages

i. Contrôle total sur la fabrication, la logistique, le marketing et la

vente

ii. Véritable engagement au niveau international

b. Désavantages

i. Investissements importants financiers et humains