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    l’inconscient collectif 

    000226 - Archétypes de l’inconscient collectif. 1935/54

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '($1), &*1(#"), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.11(%9)

    Discussion sur le concept d’archétype comme mode d’expression de l’inconscient collectif. Il semble qu’il existe, outre l’inconscient purementpersonnel supposé par Freud, un niveau inconscient plus profond. Ce dernier se manifeste par des images archaques et universelles qui semanifestent dans les r!ves, les croyances religieuses, les mythes et les contes. "n tant qu’expérience psychique spontanée, les archétypesapparaissent parfois sous leurs formes les plus primitives et les plus naves #dans les r!ves$, parfois aussi sous une forme beaucoup pluscomplexe due % une élaboration consciente #dans les mythes$. &es images archétypiques des dogmes religieux en particulier sontenti'rement élaborées en structures formelles qui, tout en exprimant de fa(on détournée l’inconscient, évitent une confrontation directeavec lui. &a )éforme protestante ayant re*eté pratiquement toutes les structures symboliques mises en place avec soin, l’homme s’est sentide plus en plus solitaire et coupé de ses dieux + bien en peine de donner corps % nouveau % ses symboles, il doit se tourner vers leur source

    dans l’inconscient. Cette recherche dans l’inconscient implique la confrontation avec l’ombre, la nature cachée de l’homme, avec l’animaus,le sexe opposé caché en tout individu, et en outre, avec l’archétype du sens. Ce sont des archétypes susceptibles de se personnifier + lesarchétypes de transformation qui expriment le processus m!me de transformation se manifestent en fonction des situations. "tant donnéque les archétypes pén'trent le conscient, ils influencent l’expérience perceptive des gens normaux et névrosés + un archétype trop puissantpeut prendre compl'tement possession d’un individu et provoquer une psychose. &e processus thérapeutique prend en compte, de deuxmani'res, les archétypes inconscients - ils sont rendus le plus possible conscients puis, reconnus et acceptés, ils sont associés au conscient.&’homme moderne ayant une capacité particuli'rement développée de dissociation, on a observé que la simple reconnaissance pouvait nepas !tre suivie de la mise en acte appropriée + on pense donc que le *ugement moral et le conseil sont souvent nécessaires en cours detraitement.

    000227 - Le concept d’inconscient collectif. 1936!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. $2(%'), &*#6(117)

    Discussion sur la définition, les modes de manifestations et la fonction de l’inconscient collectif. utre l’inconscient personnel généralement accepté par la psychologie

    médicale, on postule l’existence d’un second syst'me psychique de nature impersonnelle et universelle. n consid're que l’inconscient collectif est constitué de

    formes de pensée préexistantes, nommées archétypes, donnant forme % un certain matériel psychique qui pén'tre alors le conscient. &es archétypes sont équivalents

    aux formes de comportement instinctif. Des exemples d’idées, telle celle de renaissance, qui se présentent de fa(on indépen/dante parmi des cultures et des époques

    variées, sont présentées comme l’évi/dence d’un inconscient collectif. n pense qu’il y a autant d’archétypes que de situations récurrentes dans la vie et que, lorsque

    survient une situation qui correspond % un archétype particulier, celui/ci, % la fa(on d’un instinct, pousse % sa réalisation + la résistance % son expression peut

    déboucher sur une névrose. &’existence des archétypes est démontrée par l’analyse des r!ves d’adultes et d’enfants, l’imagination active, les hallucinations

    psychotiques et l’imaginaire des états de transe. &e syst'me délirant d’un schi0ophr'ne paranode est abordé comme une manifestation d’archétypes.

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    m!me temps aimante et terrible. Dans son aspect positif, l’archétype de la m're a été associé % la sollicitude, la sagesse, la sympathie, l’élévation spirituelle, les

    instincts secourables, la croissance et la fertilité + le c1té négatif et démoniaque de l’archétype de la m're est associé aux secrets, % l’obscurité, au monde des morts,

    % la séduction et au poison. Compte tenu du pouvoir de l’archétype de la m're, on pense que les effets traumatisants d’une m're sur ses enfants sont de deux

    sortes - d’abord ceux qui correspondent aux caractéristiques réelles de la m're, et d’autre part ceux qui découlent des pro*ections archétypiques que l’enfant fait sur

    elle. n note que m!me Freud admet l’importance de l’imaginaire infantile dans le développement des névroses. "xpliquer automatiquement une névrose infantile

    par des archétypes inconscients m'ne % l’erreur + il faut plut1t faire une recherche approfondie che0 les parents. n estime que le devoir du thérapeute ne consiste

    pas % dénier les archétypes, mais % dissiper leur pro*ection afin d’en restituer leur contenu % l’individu.

    000231 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 3. L’%rchétype de l% &)re. +. Le co&ple,e

    &%ternel d# fils. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. #%(#6), &*1"1 (1""), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.171(17')

    &’archétype de la m're est présenté comme le fondement du complexe maternel che0 les fils + % travers l’influence précoce de la m're réelle, une structure

    archétypique se développe autour de l’image de la m're, occasionnant des fantasmes qui perturbent la relation m're/enfant. &’homosexualité, le don*uanisme, et

    parfois l’impuissance, font partie des effets caractéristiques du complexe maternel. "tant donné que, pour l’enfant m8le, la perception de la m're se complique deforces sexuelles, l’anima et l’archétype de la m're ont le m!me r1le dans la formation du complexe maternel. 9arall'lement % ses propriétés pathog'nes, on

    consid're que le complexe maternel peut !tre bénéfique % l’enfant m8le en développant et affinant en lui certaines qualités féminines essentielles.

    000232 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 3. L’%rchétype de l% &)re. ++. Le co&ple,e

    &%ternel de l% fille. %. L’hypertrophie de l’élé&ent &%ternel. . Le déorde&ent de l’eros. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. #6(#9), &*1"6(1"#), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.17$(17")

    n décrit les effets possibles du complexe maternel che0 la fille comme une hypertrophie, che0 celle/ci, des instincts féminins ou au contraire, comme une atrophie

    des instincts féminins. &’exagération de l’aspect féminin se manifeste dans l’intensification de tous les instincts féminins, spécialement l’instinct maternel + l’aspect

    négatif de cette hypertrophie se constate che0 les femmes dont l’époux, % part sa fonction procréatrice, n’est qu’un ob*et dont on doit s’occuper. "lles consi/d'rent

    m!me leur propre vie comme ayant une importance secondaire étant donné que les enfants d’une telle femme sont les ob*ets de son identification complexuelle. &e

    développement conscient de l’éros d’un tel type de femme est exclusivement une relation maternelle. &’éros personnel demeure inconscient et s’exprime par une

    volonté de puissance + cette attitude impitoyable peut déboucher sur l’annihilation de sa propre personnalité et sur celle de la vie de ses enfants. :uand l’instinct

    maternel est atrophié, un éros surdéveloppé suscite et conduit généralement % une relation incestueuse inconsciente au p're + l’éros exagéré surestime de fa(on

    anormale la personnalité d’autrui. &a femme de ce type s’engage souvent, pour son propre plaisir, dans un comportement % sensation.

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    000233 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 3. L’%rchétype de l% &)re. +. Le co&ple,e

    &%ternel de l% fille. c. L’identité %ec l% &)re. d. L% défense contre l% &)re. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. #9(91), &*1"9(161), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.17"(179)

    n décrit en termes d’identité ou de résistance % la m're, les deux alternatives du sur/développement de l’éros dans le complexe maternel de la femme. Dans le

    premier cas, la fille pro*ette compl'tement sa personnalité sur la m're + ses sentiments d’infériorité lui font perdre ses propres instincts féminins + elle reste dévouée

    % sa m're par le désir inconscient de la dominer. n note que la vacuité et la soumission montrées par ces filles plaisent tr's souvent aux hommes. &a résistance % la

    m're est considérée comme un exemple du complexe maternel négatif dans lequel les modes de comportements de la fille sont formés exclusivement par opposition

    % ceux de la m're. n voit ce complexe mener % des difficultés con*ugales, % de l’indifférence % la famille traditionnelle et parfois % un développement intellectuel

    poussé.

    000234 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 4. L’%spect positif d# co&ple,e de l% &)re. +.

    L% &)re. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 92(9$), &*162(16%), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.117(11')

    n insiste sur l’importance des archétypes dans la relation de l’homme au monde + ils sont considérés comme l’expression des plus hautes valeurs humaines qui

    pourraient se perdre dans l’inconscient faute de pro*ection sur l’environnement. 6n exemple est celui de l’archétype de la m're qui exprime l’amour maternel idéal.

    ;ien que la pro*ection de cet archétype sur la m're réelle / un !tre humain imparfait / puisse conduire % des complications psychologiques, le re*et de l’idéal est

    considéré comme encore plus dangereux + la destruction de cet idéal et de toute autre expression irrationnelle est considérée comme un sérieux appauvrissement de

    l’expérience humaine. "n outre, si les archétypes étaient consignés uniquement dans l’inconscient, ils pourraient acquérir une intensité telle qu’elle fausserait les

    capacités de perception et de raison/nement. n consid're donc essentiel l’équilibre des forces psychiques rationnelles et irrationnelles.

    000235 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 4. L’%spect positif d# co&ple,e de l% &)re. ++.

    L’ros déord%nt. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 9$(96), &*16"(1#1), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.11'(11%)

    Considérations sur les fonctions positives d’un complexe maternel % type éros surdéveloppé. Ce type de femme, dont le comportement se développe souvent en

    réaction % la nature instinctive et dévorante de sa propre m're, tend % attirer les hommes qui ont besoin de se libérer de telles m'res ou épouses.

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    engendre une plus grande connaissance de soi et un plus haut degré de conscience. n pense que la femme avec ce type de complexe maternel peut m!me

    bénéficier de ce conflit, devenir plus au fait de son r1le libérateur et le remplir peut/!tre m!me consciemment. 6ne référence.

    000236 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 4. L’%spect positif d# co&ple,e de l% &)re.

    +++. elle (#i n’est (#e fille. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 96(9#), &*1#2(1#'), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.11"(116)

    &e développement possible d’une femme, identifiée % sa m're au point de paralyser ses propres instincts, repose sur la pro*ection de l’anima d’un homme qui

    remplirait ce vide. 6ne fois volée % sa m're, cette femme peut éventuellement acquérir une conscience de soi % travers un ultime ressentiment contre sa soumission

    d’épouse. >i elle reste cependant inconsciente de sa propre personnalité, on l’estime capable de faire bénéficier son époux de la pro*ection de ses propres talents non

    développés. Ce genre de femme est considérée comme incarnant un attribut proprement féminin - le vide #le yin$.

    000237 - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 4. L’%spect positif d# co&ple,e de l% &)re.

    +. Le co&ple,e &%ternel né'%tif.

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p 9#(177), &*1#$(1#"), ), + Jung, - /0CI- - 0C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.116(119)

    Discussion sur les chances de développement positif che0 la femme % complexe maternel négatif. ;ien qu’en tant que phénom'ne pathologique, ce type de femme

    soit une partenaire con*ugale désagréable et exigeante, on pense qu’avec l’expérience, cette femme peut avoir en fait les meilleures chances de faire de son mariage

    un succ's au cours de la deuxi'me partie de sa vie. Il lui faudra d’abord cesser de lutter contre la personne de sa m're + mais elle s’opposera tou*ours aux qualités

    féminines d’obscurité et d’ambiguté et choisira la clarté et la raison. >on *ugement modéré et son ob*ectivité peuvent lui faire comprendre, au/del% de l’érotisme, la

    personnalité de son mari + elle peut devenir l’amie, la s?ur et la conseill're avertie de son époux. @out cela ne peut se réaliser que si elle affronte et vit pleinement

    son complexe. &e tempérament de la femme de &oth est cité comme exemple de ce type de femme qui réagit inconsciemment de fa(on négative face % la réalité etqui est dominée par l’aspect exclusivement féminin. :uand ce type de femme acquiert une plus grande conscience d’elle/m!me, ses compréhensions féminine et

    masculine réunies sont bénéfiques tant au travail % l’extérieur qu’aux relations personnelles intimes. 6n homme peut pro*eter un complexe maternel positif sur une

    femme aux qualités masculines parce qu’elle est plus facile % comprendre qu’une autre qui serait nantie d’un complexe maternel d’un autre genre. Comprendre ce

    type de femme ne fait en outre pas peur % l’homme mais engendre plut1t che0 lui la confiance, qualité souvent absente dans les relations entre hommes et femmes.

    00023" - Aspect psycholo'i(#e de l’%rchétypes de l% &)re. 5. oncl#sion. 193"!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 171(117), &*1#6(19#), ), + Jung, - /0CI- -0 C3CI-C-, 4uc5et C5astel, Paris 1961, &p.127(1'1)

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    4 l’appui de l’origine inconsciente de l’archétype de la m're, observations générales % propos du complexe maternel et des exemples tirés de la mythologie et de

    l’histoire. &’expérience de l’archétype maternel commence par l’identité inconsciente % travers laquelle l’enfant rencontre d’abord la m're réelle. 9eu % peu et au fur

    et % mesure que le moi se di fférencie de la m're, les qualités mystérieuses qui lui étaient liées se reportent sur une image féminine qui lui est proche, par exemple la

    grand/m're + enfin, quand la conscience devient plus lucide, l’archétype retourne dans l’inconscient et prend une dimension mythologique. 6ne fois que l’archétype

    de la m're est pro*eté sur le mythe ou le conte, ses aspects contradictoires peuvent se dissocier, créant par exemple une bonne et une méchante déesse. n pointe

    la différence essentielle entre l’action de l’image maternelle sur les psychologies masculine et féminine + la m're caractérise la propre vie consciente de la femme,

    mais elle est une image étrang're % l’homme, enrobée d’images inconscientes. n note que la pro*ection mythique de l’archétype de la m're, la Arande B're,

    appara=t souvent avec sa contrepartie masculine, créant une paire d’opposés, symbole de l’individuation psychique. n propose de considérer le dogme de

    l’4ssomption comme l’effort moderne pour créer un monde équilibré en compensant, par cet archétype opposé, la domination de la science rationaliste et

    matérialiste. n pense que ce genre de compensation et d’unité symboliques constitue la seule mani're dont l’homme est capable d’organiser et de comprendre son

    r1le dans le monde. Deux références.

    000239 - A propos de l% ren%iss%nce 1940!. 1. Les for&es de l% ren%iss%nce.

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 11'(11%), &*199(27%), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.16(27), &*1(6)

    Définition et description de cinq formes différentes de renaissance. &a métempsycose, ou transmigration des 8mes, est décrite comme l’extension temporelle de lavie par son passage % travers différentes expériences corporelles - une vie éternelle entrecoupée de différentes réincarnations. Ce concept n’exige pas la continuité

    de la personnalité / m!me dans le bouddhisme o il a une importance particuli're / mais seulement la continuité du arma. Dans la réincarnation, on consid're au

    contraire que la personnalité est continue + les existences antérieures sont au moins potentiellement susceptibles de conscience, étant donné que le moi est supposé

    exister % travers les différentes vies. n consid're en général que celles/ci sont exclusivement humaines. &a troisi'me forme de renaissance, la résurrection, est

    définie comme le rétablissement de l’existence humaine apr's la mort, avec l’idée de quelques changements ou transformations de l’!tre. 6ne place ou un corps

    différents peuvent !tre impliqués dans la transformation + le changement du corps peut !tre pris dans le sens charnel ou immatériel. &a renaissance sous sa

    quatri'me forme #la rénovation$ est décrite comme une renaissance au cours de la vie individuelle + cette renaissance peut consister soit en une guérison ou un

    renforcement d’une partie de l’!tre psychique ou physique, sans changement notable de l’ensemble, soit ce qu’on appelle une transmutation, c’est/%/dire un

    changement profond et fondamental dans la nature m!me de l’individu. &’assomption post/mortem du corps de la m're de Dieu vers le ciel est un des exemples

    proposés. &a cinqui'me forme de renaissance est considérée comme une forme indirecte dans laquelle l’individu assiste ou prend part % un rite de transformation et

    partage ainsi une gr8ce divine. 9ar exemple, la présence % la transsubstantiation au cours de la messe ou la confession des initiés aux myst'res d’"leusis. 6ne

    référence.

    000240 - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. +. L’e,périence de l%

    tr%nscend%nce de l% ie. %. ,périences éc#es l’occ%sion d’%ctes c#lt#els. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 11"(11#), &*27"(279), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.27(2'), &*#(11)

    Discussion % propos de l’importance psychique de la renaissance et % propos de deux types principaux d’expériences de transformation. n pense que le concept de

    renaissance ne peut !tre compris qu’en se référant % l’histoire, car la renaissance en elle/m!me est une réalité purement psychique, indirectement transmise par des

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    témoignages personnels. &’affirmation, par un grand nombre de peuples différents, d’un concept de renaissance est considérée comme une preuve de sa qualité

    archétypique. n est persuadé que la psychologie doit tenir compte des év'nements psychiques attestant une renaissance, spécialement ceux des deux grands

    groupes d’expériences de transformation - celui de la transcendance de la vie et celui de la transformation individuelle. &’expérience de la transcendance de la vie

    peut !tre induite par un rituel au cours duquel l’initié participe % un rite sacré lui révélant la continuité de la vie. &a transformation n’a pas lieu % l’intérieur de l’initié

    mais hors de lui, bien qu’il puisse !tre impliqué dans celle/ci. &’expérience de la Besse est décrite comme un exemple de ce type d’expérience dans laquelle la vie est

    transcendée dans un moment d’éternité. 6ne référence.

    000241 - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. + L’e,périence de l%

    tr%nscend%nce de l% ie. . ,périences s%ns &édi%tion. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 11#), &*217(211), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;inic5el Paris 1997, 2#% p. &p.2'(2$), &*12(1')

    utre l’expérience de transcendance via le rituel, on cite une seconde transcendance de la vie - l’extase ou la vision spontanée d’un myst're sans l’aide d’un rituel.

    &a

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    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p127(122), &*21%219), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;inic5el Paris 1997, 2#% p. &p.2%(2#), &*16(21)

    &a transformation qui conduit % un élargissement de la personnalité est consi/dérée comme l’apport de nouvelles expériences extérieures auxquelles fait écho un

    contenu intérieur. &es nouvelles expériences ne peuvent !tre assimilées que si le contenant intérieur correspond % ce qui vient de l’extérieur + donc, sans pro/fon/

    deur psychique, un individu n’a pas la capacité de se brancher sur l’ampleur de l’expérience et la difficulté de la t8che risque d’!tre plus destructrice que bénéfique

    pour lui. &e récit du arathoustra par Eiet0sche illustre un tel développement + on trouve des exemples religieux et culturels du processus dans la figure du Christ,

    dans la culture indoue et dans la légende musulmane de Bose et de hidr. n fait observer que l’élargissement de la personnalité peut subvenir de fa(on plusrestreinte comme par exemple dans les cas de patients névrosés. Deux références.

    000244 - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. ++. L% tr%nsfor&%tion

    s#$ectie. c. odific%tion de l% str#ct#re interne. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 122(12%), &*227(22$), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.2#('1), &*22(2")

    4nalyse des changements de personnalité impliquant des modifications de structure plut1t qu’un élargissement ou une diminution de la personnalité. &esphénom'nes de possession dans lesquels une idée, un contenu ou une partie de la personnalité submergent l’individu sont caractéristiques d’une des plus

    importantes formes de transformation de la structure. &a possession est assimilée % un moi complexé et il n’y a pas de différence stricte entre la possession et la

    paranoa. 6n exemple courant de possession entra=nant un changement de structure se voit dans l’identification de l’individu % sa persona, fa(on dont l’in/dividu se

    comporte dans le monde + la vie n’est alors vécue que comme une histoire publique. 4utres exemples de possession partielle de la personnalité - la possession par

    une Gfonction inférieureG qui fait vivre l’individu en dessous de son propre niveau, et la possession par l’anima ou l’animus qui met en avant des caractéristiques du

    sexe opposé. n observe de rares cas de possession par l’8me de quelqu’anc!tre + exemples probants de ce genre de transformation - Gl’5érédoG de &éon Daudet et

    l’importance couramment accordée aux r1les des aeux dans la société. Cinq références.

    000245 - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. ++. L% tr%nsfor&%tion

    s#$ectie. d. identific%tion #n 'ro#pe. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 12%(12#), &*22%(22#), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.'1('$), &*26('7)

    n décrit la forme d’expérience de transformation qui survient lorsqu’un individu s’identifie % un groupe de personnes qui font une expérience collective de

    transformation. Ce type d’expérience diff're de la participation au cours d’un rite de transformation + celui/ci ne dépend pas ou ne suscite pas nécessairement une

    identité au groupe. &a transformation comme expérience de groupe se situe % un degré de conscience inférieure % celui de la transformation d’un individu car la

    psyché globale qui émerge d’un groupe ressemble plus % une psyché animale qu’% une psyché humaine. ;ien que l’expérience de groupe soit plus facile % pratiquer,

    elle ne produit pas un changement permanent che0 l’indi/vidu apr's qu’il a quitté le groupe. &es év'nements de l’avant/guerre en 4llemagne sont caractéristiques de

    l’inévitable régression psychologique qui survient dans un groupe lorsque le rituel n’est pas programmé en vue de contrecarrer l’instinctivité inconsciente. ;ien qu’on

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    9/23

    s’accorde % évaluer de fa(on essentiellement négative la psychologie de masse, on note que la masse peut avoir des effets positifs en renfor(ant le courage et la

    dignité + cependant, ces bénéfices peuvent devenir dangereux lorsqu’on s’appuie sur eux - ils étouffent l’effort personnel. :uatre références.

    000246 - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. ++. L% tr%nsfor&%tion

    s#$ectie. e. +dentific%tion c#lt#elle %# héros. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 12#), &*229(2'7), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;inic5el Paris 1997, 2#% p. &p.'$('%), &*'1('2)

    &’identification % un dieu ou % un héros transformé au cours d’un rituel sacré est considérée comme une forme importante de transformation de la personnalité. &es

    métamorphoses d’4pulée, le culte égyptien d’siris et la tradition chrétienne sont analysés comme exemples de ce phénom'ne. &a tradition chrétienne représente ce

    qui est considéré comme le summum de cette transformation suivant l’idée que tout le monde poss'de une 8me immortelle et participe de la divinité + on consid're

    que le développement de cette idée m'ne % la conception de la présence du Christ en chaque individu. Deux formes de ce processus de transformation indirecte sont

    analysées comme un GdromenonG caractérisant le rituel de l’église catholique d’une part et le gospel, pr!che protestant de la 9arole d’autre part.

    000247 - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. ++. L% tr%nsfor&%tions#$ectie. f. rocéd#res &%'i(#es. '. r%nsfor&%tion techni(#e. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 12#(1'7), &*2'1(2''), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.'%('"), &*''('%)

    4u/del% de l’identification au culte du héros, deux autres formes de trans/formation de la personnalité sont proposées. 4u lieu d’une transformation s’effectuant %

    travers la participation individuelle % un rite sacré, la cérémonie peut !tre expressément utilisée pour effectuer, de l’extérieur, la transformation via la soumission

    individuelle % une technique. Dans les sociétés primitives, les techniques de transformation magique comprennent en général un procédé physique comme par

    exemple pousser un malade % travers un trou de mur ou de cuir, ou l’attribution d’un nouveau nom afin de procurer une autre 8me % l’individu. 6n conte illustre la

    fa(on dont une transformation spontanée est remplacée par des techniques cérémonielles destinées % reproduire, par imitation du rituel, la transformation originale.

    00024" - A propos de l% ren%iss%nce. 2. L% psycholo'ie de l% ren%iss%nce. ++. L% tr%nsfor&%tion

    s#$ectie. h. r%nsfor&%tion n%t#relle indiid#%tion!. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 1'7(1'$), &*2'$(2'9), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.'6($1), &*'"($1)

    4 ces processus techniques, s’a*oute l’analyse d’un processus naturel de transformation impliquant une maturation spontanée de la personnalité. &a transformation

    est évidente dans les r!ves symbolisant une renaissance ou dans les relations entre le conscient et une voix intérieure + c’est que l’on appelle communément Gse

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    parler % soi/m!meG + elles sont considérées comme une méditation au sens alchimique du terme. &a voix intérieure est généralement considérée soit comme une

    absurdité soit comme la voix de Dieu + sa véritable nature est estimée !tre une contrepartie inconsciente du moi. n pense que si ce partenaire psychique est

    reconnu par le conscient, le conflit peut avoir un effet positif. Dans l’alchimie, dans les cultes anciens et la religion, cette présence intérieure se trouve personnifiée %

    l’extérieur par une figure telle que Bercure ou le Christ. @rois références.

    000249 - A propos de l% ren%iss%nce. 3.nse&le typi(#e de sy&ole ill#str%nt le process#s de

    tr%nsfor&%tion. 1940!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 1'%(1$6), &*2$7(2%#), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.$1("7), &*$2("7)

    n trouve un exemple du symbolisme de la transformation dans le mythe du hidr de la mystique islamique et rapportée dans la sourate 2J du Coran. &a grotte qui

    se trouve dans ce texte est per(ue comme un symbole de l’inconscient + l’entrée dans la grotte est le début d’un processus de transforma/tion psychique qui peut

    déboucher sur une véritable transformation de la personnalité. &es considérations morales qui suivent la légende sont considérées comme un conseil pour ceux qui

    n’atteindront pas cette transformation et qui, en vue d’une véritable renaissance, devront la remplacer par l’adhésion % la loi. &e recours % l’histoire de Bose et de sa

    servante amplifie et explique la premi're histoire + la p!che puis la perte du poisson par Bose symbolisent un contact incomplet avec l’influence nourrissante de

    l’inconscient. &’apparition de hidr dans la légende représente un plus grand soi capable de guider le conscient #Bose$ vers une plus grande sagesse. >uit une

    transition brutale - une histoire racontée par Bose, % propos de hidr et son ami Dhulguarnein, alors qu’en fait c’est Bose qui parle % hidr + cette substitution est

    interprétée comme l’évitement du danger psychique d’une confrontation directe du conscient avec le soi. 6ne allusion % la reconstruction des murs est per(ue comme

    un symbole de protection par le soi et du processus d’individuation. n conclut que le sens du personnage de hidr dans le mysticisme islamique est dK % cette

    parfaite expression mythique de l ’archétype de l’individuation. Dou0e références.

    000250 - ontri#tion l% psycholo'ie de l’%rchétype de l’enf%nt. +. +ntrod#ction. 1941!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 1%1(1"7), &*2%9(267), + Jung, I:/3UC:I3 08--C- - 0

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    11/23

    de la maturation de la personnalité induite par l’analyse de l’inconscient ou le processus d’individuation. Dans ce cas, les processus préconscients passent peu % peu

    dans le conscient par l’intermédiaire des r!ves ou de l’imagination active. 2L références.

    000251- ontri#tion l% psycholo'ie de l’%rchétype de l’enf%nt. ++. 1. L’%rchétype co&&e lien %ec le

    p%ssé. 1941!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 1"7(1"2), &*267(26%) + Jung, I:/3UC:I3 08--C- - 0

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    Dans la mesure o l’enfant est essentiellement un !tre en puissance, le th'me de l’enfant dans la psychologie individuelle signifie généralement l’anticipation de

    l’avenir, m!me si le th'me semble agir de mani're régressive. De la m!me fa(on, dans l’individu, on consid're que l’enfant construit la voie vers un changement de

    personnalité. n explique le th'me de l’enfant comme un symbole unifiant les opposés d’une personnalité, anticipant ainsi l’image issue de la synth'se des contenus

    conscients et inconscients. &’enfant comme médiateur de la transformation est représenté dans de nombreux symboles, tels que le cercle ou la quaternité + ces

    symboles de totalité sont également assimilés au soi. &e processus d’individuation existe % l’état préconscient che0 l’enfant afin d’!tre actualisé dans la psyché adulte.

    000254-ontri#tion l% psycholo'ie de l’%rchétype de l’enf%nt. ++. 4. nil%tér%lité et pl#r%lité d# th)&e

    de l’enf%nt. 5. nf%nt 8ie# et enf%nt héros. 1941!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 1"%(1"6), &*269(2#$), + Jung, I:/3UC:I3 08--C- - 0

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    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 167(16'), &*2#9(291) + Jung, I:/3UC:I3 08--C- - 0

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    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 169(1#1), &*'71('7%)+ Jung, I:/3UC:I3 08--C- - 0

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    000262-L% phéno&énolo'ie de l’esprit d%ns les contes de fées. ++. A#to-représent%tion de l’esprit d%ns

    les res. 1945!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 21$(216), &*'9"('99), + Jung, -0I U/ 0

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    4insi, dans de nombreux contes, des animaux secourables apparaissent dotés d’un savoir supérieur % celui de l’homme ou bien ce sont des animaux méchants qui

    ont des pouvoirs supérieurs. 6ne analyse détaillée d’un conte démontre le fonctionnement de l’image animale en relation avec d’autres symboles archétypiques tels

    que l’enti'reté, la polarité et le nombre privilégié de la quaternité. &’implication psychologique des symbolismes de la triade et de la quaternité est analysée au regard

    des quatre fonctions du conscient, dont trois sont susceptibles de différenciation tandis que la quatri'me reste liée % l’incons/cient et inaccessible % la volonté. &a

    relation complexe entre ces fonctions et leur effort vers la complétude correspondent admirablement % la structure du conte en question + cette correspondance est

    considérée comme naturelle, étant donné que les contes, dans leur ensemble, sont des produits de la psyché extraordinairement nafs et imaginatifs. Deux

    références.

    000265-L% phéno&énolo'ie de l’esprit d%ns les contes de fées. . *#pplé&ent. 1945!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 2$'(2%2), &*$'%($%'), + Jung, -0I U/ 0

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    17/23

    "xemples tirés des mythes indiens d’4mérique, de l’alchimie, de la ;ible et de la parapsychologie, pour illustrer la définition et l’historique du personnage du tricster

    tel qu’il appara=t dans les mythes et les désordres personnels. Dans ses manifestations les plus évidentes, l’image du tricster est une représentation fid'le de la plus

    totale indifférenciation de la psyché humaine, % peine sortie du stade animal. "n psychopathologie, l’image du tricster se manifeste dans la psyché de la

    personnalité dissociée % l’intérieur de laquelle s’active une personni/fication collective de traits meilleurs ou pires que le moi. Che0 l’homme normal, la figure du

    tricster est représentée par des contre tendances inconscientes apparaissant chaque fois que l’homme se sent % la merci d’inci/dents apparemment malveillants + ce

    trait de caract're est l’ombre + on explique que le mythe du tricster a été préservé et développé pour son effet thérapeuNtique - afin de lui rappeler son passé, le

    niveau primitif intellectuel et moral inférieur est maintenu face % la conscience de l’individu plus développé. &e tricster est comparé % l’ombre individuelle - ils ont

    tous deux un but commun, la recherche du sens. ;ien que l’ombre apparaisse négative, certains de ses traits ou associations peuvent parfois indiquer une résolution

    positive du conflit. Cinq références.

    00026"-onscient< inconscient et indiid#%tion. 1939!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 26%(2#9), &*$#9(%2$) + Jung, a GU/I3P

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    18/23

    la m're. >e sentant dans une impasse, elle pensa qu’un voyage en "urope la tirerait de ses difficultés + sa décision de venir en "urope venait également du désir de

    se confronter % l’héritage scandinave maternel. "lle visita le Danemar, le pays de sa m're, avant de venir voir 7ung % urich. Curieusement, le paysage l’emplit du

    désir de peindre et elle prit plaisir % l’aquarelle. &a veille de son premier entretien, Biss Q avait commencé, de mémoire, un paysage lorsque survint une image - elle

    se vit, dans une région c1ti're remplie de rochers, enterrée *usqu’% la taille dans la fange. 7ung apparut sous les traits d’un sorcier médiéval, toucha le rocher avec

    une baguette magique et elle fut sauvée sans dommage. &e tableau fut montré % 7ung par la suite. 6ne référence.

    000270-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 1. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 292(29$), &*%2"(%'7), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p."%("6), &*"2("")

    9endant la premi're étape d’individuation, analyse du premier tableau d’une patiente au cours d’un programme d’art thérapie. n note que peindre un tableau lui

    était tr's difficile et que, comme i l advient souvent aux débutants, il lui était facile de laisser l’inconscient faire des incursions dans l’état de veille.

    9sychologiquement, le tableau montre la patiente soumise % l’inconscient + on suppose que la mauvaise relation % sa m're la laissait avec des contenus psychiques

    qui demandaient % !tre développés. n fait remarquer que la voie de la libération est personnelle et qu’étant donné que la patiente avait découvert par ailleurs la

    méthode de l’imagination active, il ne restait plus au thérapeute qu’% lui conseiller de continuer dans cette voie. &e sens des différents aspects du tableau est

    interprété en fonction du processus d’individuation. &e seul conseil donné % la patiente a été de faire fonctionner son imagination pour éviter les difficultés

    techniques, de mettre autant de fantaisie que possible dans ses tableaux, sans craindre les couleurs vives, parce qu’elles semblaient convenir % l’inconscient.

    000271-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 2. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. 29$('7%), &*%'1(%$$), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p."6(6#), &*"6(#7)

    Description et interprétation du second tableau d’une patiente au cours d’un programme d’art thérapie et pendant un processus d’individuation. &es rochers sont

    tou*ours présents, mais contrairement au premier tableau, ils ont pris la forme abstraite de cercles + une de ces formes est balayée par un *et de lumi're et le

    magicien, qui était 7ung, n’appara=t plus dans le tableau. &e tableau montre un processus naturel et impersonnel + les cercles sont interprétés comme une

    redécouverte de l’?uf philosophique. Eombreuses associations historiques et mythiques sont évoquées % propos du faisceau de lumi're, interprété comme unchangement subit, inattendu et tout/puissant de la condition psychique. &’?uvre de ;ohm est tout particuli'rement évoquée dans sa relation psychique et alchimique

    avec la lumi're. ;ien qu’une interprétation freudienne du tableau eusse impliqué le concept de refoulement, on estime qu’une future complétude est pointée par la

    fonction intuition qui semble !tre la fonction inférieure secourable des patients % la fonction sensation dominante. &e cercle est vu comme un mandala, expression

    psychologique de la totalité du soi + d’autres ?ufs apparurent représentant d’autres soi avec lesquels la patiente se sentait proche. n retrouve les pyramides de

    rochers du premier tableau mais avec leur sommet doré par la lumi're + ces rochers sont interprétés comme des contenus inconscients en train d’émerger pour se

    libérer de fa(on positive. >ei0e références.

    000272-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 3. 1934!

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    19/23

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1e partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '7%('1'), &*%$%(%%%), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;inic5el Paris 1997, 2#% p. &p.6#(#"), &*#1(91)

    4nalyse du troisi'me tableau d’une patiente en cours d’individuation lors d’un programme d’art thérapie. &a principale caractéristique de ce troisi'me tableau est

    l’usage de couleurs claires. n voit une boule bleu foncé flotter dans l’espace au milieu des nuages + un bandeau d’argent ondule autour du diam'tre de la boule et la

    patiente explique qu’il maintient l’équilibre de la sph're entre des forces égales mais opposées. 4 droite, au/dessus de la boule, flotte un serpent aux anneaux d’or, la

    t!te pointée vers la sph're. 4u milieu du bandeau qui entoure la plan'te est inscrit le nombre dou0e. Deux r!ves, que la patiente ressent inspirer le tableau, sont

    analysés et interprétés comme archétypiquement significatifs. &’accroissement de la lumi're dans le tableau symbolise une réalisation consciente + on explique que le

    concept de libération a été intégré. &a sph're flottante représente la totalité de la personnalité, mais il semble que pour le moment, Biss Q ignore la relation du moi %

    la personnalité totale. &e nombre inscrit dans le tableau est analysé en fonction de ses correspondances avec le concept du masculin et du féminin en astrologie et

    dans les mythes. 4nalyse également du symbole de Bercure dans le tableau et propositions de multiples significations symboliques pour le mélange des couleurs qui

    y sont utilisées. 5uit références.

    000273-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 4. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '1'('19), &*%%"(%"'), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.#6(92), &*92(99)

    &’analyse d’un quatri'me tableau d’une patiente, en cours d’individuation lors d’un programme d’art thérapie, pointe un changement significatif. &a sph're est divisée

    en membrane extérieure et noyau central + la membrane est de couleur chair et on voit une structure interne différenciée et d’un caract're ternaire. Des lignes de

    forces parcourent tout l’ensemble nucléaire, indiquant que l’activation avait atteint le c?ur intime de la psyché. n donne du tableau une interprétation sexuelle pour

    montrer l’organe féminin en train d’!tre fécondé par le sperme pénétrant la membrane nucléaire. n interpr'te la position du serpent, en haut du tableau, comme

    représentant le danger caractéristique venant de l’espace spirituel personnifié par l’animus + pour un homme, le danger vient de l’anima pro*etée dans le monde. &a

    patiente dit que ce quatri'me tableau de la série a été le plus difficile % exécuter et qu’il semble dénoter un tournant dans l’ensemble du processus. C’est % moment

    que le moi est temporairement mis % l’écart, donnant % l’inconscient l’occasion de manifester clairement son opposition. n observe que plus tard, la volonté devra se

    protéger au milieu de ces oppositions afin qu’elles se réconcilient. :uatre références.

    000274-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 5. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '19('2'), &*%"$(%"#), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.9'(9"), &*177(17$)

    6n cinqui'me tableau d’une patiente en cours d’individuation lors d’un programme d’art thérapie est considérée, par cette patiente, comme une suite naturelle du

    quatri'me tableau. &e serpent plonge vers le bas et semble avoir perdu son pouvoir mena(ant + la sph're s’est développée et éclate de couleurs. &e noyau de la

    sph're se partage en quatre + cette division est interprétée par la patiente comme la division du conscient en quatre fonctions - pensée, sentiment, sensation et

    intuition. Ces quatre parties forment un tourbillon, tournant apparemment vers la gauche et interprété comme un mouvement vers l’inconscient. &es couleurs du

    tableau sont analysées en fonction de leurs significations mythologiques et alchimiques. &e serpent représenterait l’ombre qui pourrait !tre comparée au principe du

    mal + la localisation du serpent refl'te le point de vue ordinaire sur le mal comme force extérieure. n rappelle cependant que le mal est la contrepartie nécessaire

    du bien dans la structure dynamique de la psyché. @rois références.

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    20/23

    000275-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 6. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '2'('2"), &*%"9(%6'), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.96(177), &*17%(179)

    4nalyse du sixi'me tableau d’une série par une patiente en cours d’individuation lors d’un programme d’art thérapie. Ce tableau montre un mandala aux couleurs

    éclatantes sur fond gris. )éapparition des ailes de Bercure avec une magnifique sRastia roulant vers la droite. n interpr'te le mandala comme une tentative

    d’unifier les opposés rouge et bleu, extérieur et intérieur + le mouvement vers la droite serait une tentative de rendre conscients certains contenus. &e serpent noir a

    disparu, mais il est peut/!tre % l’origine de l’assombrissement du fond. &e tableau est associé % un r!ve que la patiente a fait plusieurs *ours auparavant et dans

    lequel un arbre s’était trouvé au milieu de sa pi'ce de travail. n donne un sens maternel % l’arbre et le mandala est significatif non seulement comme symbole du

    soi mais également comme image de Dieu. ;r've analyse % propos du mandala tel qu’il s’est manifesté dans les pratiques religieuses, depuis l’"gypte ancienne et par

    la suite. n0e références.

    000276-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 7. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '2"(''%), &*%6$(%#6), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.177(17#), &*117(12')

    Dans le septi'me tableau d’une série, par une patiente en cours d’individuation lors d’un programme d’art thérapie, le fond sur lequel est peint le mandala est

    enti'rement noir et toute la lumi're du tableau est concentrée dans la sph're. &es couleurs sont moins brillantes mais plus soutenues et le noir du fond a pénétré

    dans le centre du mandala. Ceci est interprété comme la pénétration, dans le noyau, du serpent noir des tableaux précédents, &a sRastia du tableau précédent a

    été remplacée par une croix % branches égales formées par des rayons dorés + quatre crochets indiquent une rotation vers la droite qui semble cesser dans

    l’obscurité absolue du centre du mandala. &es ailes de Bercure se sont considérablement développées et la sph're peut ainsi rester en l’air sans sombrer dans le noir

    absolu. &es rayons dorés formant la croix fournissent un lien intérieur de consolidation et de défense contre les influences destructrices. &e tableau est interprété

    comme l’illustration d’un état de souffrance et de suspension doulou/reuse au/dessus d’un ab=me de solitude intérieure. "xposé des symboles alchimiques et des

    références bibliques en relation avec le tableau, pour démontrer la nature universelle des pensées de la patiente. 4pr's avoir peint ce tableau, la patiente a été

    perturbée par une association avec le rouge, lui/m!me associé % l’analyste, et cela l’a menée % se plaindre de n’avoir pas eu d’enfant. "lle n’a pu se remettre %

    peindre qu’apr's avoir surmonté ces sentiments. n explique qu’une libération réelle ne se fait pas en compensant ou en refoulant des sentiments douloureux, mais

    en les vivant pleinement. >ei0e références.

    000277-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e ". 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. ''%(''6), &*%##(%9%), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.17#(111), &*12$(1'1)

    &e huiti'me tableau d’une série, par une patiente en cours d’individuation lors d’un programme d’art thérapie, représente une avancée dans le processus

    d’individuation psychique. &a plus grande partie du centre du tableau est remplie d’obscurité + le bleu/vert de l’eau s’est concentré en une quaternité bleu sombre et

    la lumi're dorée au centre tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. n consid're que le mandala est en train de se diriger vers des profondeurs

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    chtoniennes et de s’approcher des tén'bres. n voit une quaternité interne et indifférenciée contrebalancée par une autre, extérieure et différenciée, assimiler aux

    quatre fonctions du conscient. &es couleurs assignées aux fonctions sont - le *aune pour l’intuition, le bleu clair pour la pensée, le rose chair pour le sentiment et le

    brun pour la sensation. Chaque quart est divisé en trois, ce qui donne le nombre dou0e. &’arbre, précédemment re*eté en qualité de symbole maternel, est % présent

    accepté et placé au centre du mandala. &es cortex s’étendent dans le noir comme des anneaux d’or, interprétés comme un effet lointain, en provenance du soi, sur

    l’environnement. 6n r!ve, rapporté par la patiente, int'gre ses idées et son évolution progressive concernant son animus auquel elle ne s’identifie plus. &e mandala

    est ensuite analysé et interprété comme un symbole de l’?il de Dieu, possédant l’effet purificateur du conscient. n conclut que d’apr's ce tableau, la patiente a

    accepté sa propre obscurité psychique. >ix références.

    00027"-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 9. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. ''#('$2), &*%9"("7'), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.111(11%), &*1'2(1'9)

    Dans l’analyse du neuvi'me tableau d’une série, par une patiente lors de la derni're étape d’un processus d’individuation intégré dans un programme d’art thérapie,

    on remarque l’apparition d’une fleur bleue sur un fond rouge. 4u centre, on trouve une lumi're dorée en forme de lampe. &es enveloppes sont accentuées et

    formées, dans la moitié supérieure du mandala, par de la lumi're rayonnant vers l’exté/rieur. Dans la moitié inférieure du mandala, il y a des anneaux de terre

    brune. 4u/dessus, il y a trois oiseaux blancs, symbolisant la @rinité + en dessous du centre, une ch'vre se dresse, accompagnée par deux corbeaux et deux paires de

    serpents. &e ciel noir derri're les trois oiseaux et la ch'vre, sur fond orange, signifient qu’il ne peut y avoir de blanc sans le noir et pas de sainteté sans le démon. &apatiente met délibérément l’accent sur un lien avec l’orient, peignant dans le mandala quatre hexagrammes du Si ing. Celui de la moitié haute % gauche, GSu,

    l’enthousiasmeG, est interprété comme un mouvement venant de l’inconscient, le second hexagramme au sommet est G>ouen, la diminutionG qui indique la

    réalisation par la patiente de la quali té aléatoire de toute relation, de la relativité de toute valeur et de l’inaccessibilité de toute chose. &e signe en bas % droite est

    GCheng, la poussée vers le hautH + cet hexagramme signifie qu’il n’y a pas de développement sans acceptation de l’ombre. &e dernier hexagramme est G@ing, le

    chaudronG qui signifie que la personnalité se différencie par une abnégation constante de soi. &’union des opposés réalisée par la patiente se manifeste par l’usage

    des traits muables et en repos dans les hexagammes. Deux références.

    000279-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 10. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '$2('$$), &*"7$("7#), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.11%(11#), &*1$7(1$$)

    &e dixi'me tableau d’une série par une patiente, lors d’un processus d’individuation intégré dans un programme d’art thérapie, est divisé en deux parties, comme

    dans le neuvi'me tableau. &a fleur au centre est tou*ours l% mais elle est entourée de partout par un ciel bleu nuit dans lequel apparaissent quatre phases de la lune.

    &es trois oiseaux du tableau neuf ne sont plus que deux et leur plumage s’est assombri + la ch'vre est devenue deux créatures semi/humaines avec des cornes et

    des visages clairs et il ne reste plus que deux serpents. Deux crabes apparaissent dans l’hémisph're chtonien inférieur qui représente le corps. Commentaires sur le

    symbole du crabe dans les mythes et sur sa fonction astro/logique + sa relation particuli're % la patiente découle du fait que celle/ci est née dans le premier décan du

    Cancer et qu’elle souhaitait intégrer son signe personnel dans le tableau de son psychisme. &es dualités qui traversent son tableau sont tou*ours intérieurement

    équilibrées ce qui leur fait perdre leur incompatibili té. &e th'me de la duplication est relevé et expliqué comme un phénom'ne qui survient quand les contenus

    inconscients sont en passe de devenir conscients et différenciés. Ils sont alors partagés en deux et représentent l’aspect conscient et l’aspect encore inconscient du

    contenu concerné. >ept références.

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    0002"0-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. +&%'e 11. +&%'es 12 24. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '$%('$#), &*"79("1"), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.11#(122), &*1$%(1%2)

    6ne analyse de on0e tableaux sur PM, les derniers d’une série composée par une patiente en art thérapie, est présentée comme la phase finale d’un processus

    d’individuation. ;eaucoup d’entre eux, exécutés apr's la fin de la thé/rapie, rév'lent le th'me de l’intégration et de la défense contre des éléments extérieurs

    perturbants. Ce conflit semble avoir été résolu % travers une énantiodromie qui a restauré l’équilibre. 2O tableaux sur PM ne sont pas commentés parce qu’on ne

    connaissait pas la date et les circonstances de leur exécution.

    0002"1-ne e,périence d# process#s d’indiid#%tion. oncl#sion. 1934!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '$#('%$), &*"16("2"), + Jung, 80- -: - 3I, 0l;in ic5el Paris 1997, 2#% p. &p.122(129), &*1%'(1"2)

    Commentaire % propos du processus d’individuation mis en évidence dans une série de tableaux exécutés par une patiente en art thérapie. Dans son cas, l’évolution

    de l’imaginaire % travers la peinture est considérée comme une reprise de contact avec l’inconscient et avec un conscient qui s’en était fortement éloigné. n estimequ’il faut accomplir la m!me t8che par rapport % la civili/sation dans son ensemble, en trop rapide progr's technologique au détriment du développement individuel.

    &es premiers tableaux de la série illustrent la mise en route du processus psychique quand on oriente son attention vers une 0one délaissée de la psyché. &orsque le

    contact a été établi, des symboles du soi apparaissent + ils représentent la totalité de la personnalité et exposent l’indi/vidu aux situations archaques et étrang'res

    qui sont % la base de la foi et la connaissance. &a t8che du thérapeute consiste % aider le patient % comprendre correctement les nouveaux contenus psychiques et

    éviter les malentendus dangereux. Bise en garde contre la trop grande consolidation des forces psychiques de peur que le patient ne s’identifie compl'tement % elles

    au détriment du moi. &a production spontanée, par les individus et les cultures, des symboles du mandala confirme % l’évidence qu’ils ne sont pas des créations

    humaines mais qu’ils préexistent. >ept références.

    0002"2-A propos de l% sy&oli(#e d# &%nd%l%. 1950!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '%%('#$), &*"26(612), + Jung, P

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    personnelle - il s’agit de l’anima, de l’animus et de l’ombre. 4nalyse d’autres mandalas religieux et de mandalas spontanément produits par des patients en cours

    d’analyse. &a production de mandalas dans un contexte thérapeutique survient, lors d’états de chaos et de panique, comme réorganisateur de la personnalité autour

    d’un nouveau centre. &es patients apprécient l’effet de choc de ces représentations qui mettent l’accent sur la totalité, l’ordre et l’équilibre. n observe que souvent,

    c’est par ses dessins de mandala que le patient est pour la premi're fois marqué par la réalité de l’inconscient collectif. 9résentation et analyse de nombreux

    mandalas dessinés par des patients. n0e références.

    0002"3-Appendice = &%nd%l%s. 1955!

    In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton Uniersit! Press, 19"#, $%1 p. &p. '#%('97), &*61'(61#)

    ;ref exposé du sens et de la fonction du mandala. &e mot sansrit signifie cercle + dans la pratique religieuse et la psychologie, le mot fait référence % des images

    circulaires dessinées, peintes ou dansées. "n tant que phénom'ne psychologique, elles apparaissent spontanément dans les r!ves, dans certains états de conflit

    mental et dans la schi0ophrénie. >ouvent, le mandala contient le dessin d’un multiple de quatre sous la forme de croix ou de carré. &e mandala du bouddhisme

    tibétain est appelé Santra et aide % la méditation et % la concentration + en alchimie, il représente la synth'se des quatre éléments qui ont tendance % se séparer. "n

    psychologie, l’ordre strict imposé par une image circulaire de ce genre compense le désordre et la confusion de l’état psychique de l’individu + ce processus est

    considéré comme une tentative naturelle et instinctive d’auto/guérison. Dans la mesure o le contenu qui y est exprimé est essentiellement archétypique, il y a une

    similitude fondamentale entre les mandalas, quelle que soit leur origine + en général, le mandala représente la complétude psychique par le cercle inscrit dans un

    carré. n consid're que l’ob*ectif des mandalas individuels est la localisation du soi qui peut alors !tre distingué du moi. @andis que le moi est le point de référencede la conscience, le soi est au centre de la personnalité et c’est pourquoi, bien des mandalas ont une moitié claire et une moitié sombre désignant les divisions

    consciente et inconsciente de la personnalité. &’effet thérapeutique des mandalas consiste dans leur production spontanée + on pense que l’imitation ou la répétition

    de telles images n’a aucune valeur thérapeutique possible.