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Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des eaux du Bassin de l’Ouémé

Programme d'Investissement Séquentiel

GROUPEMENT STUDI INTERNATIONAL /SETEM-BENIN 1 / 191

Sommaire

1. Résumé ........................................................................................................................................ 5

2. Introduction ................................................................................................................................. 8

3. Fiches de description des actions du SDAGE ........................................................................ 9

4. Planning de mise en oeuvre du Programme d'investissement et responsabilité ........ 174

4.1 Chronogramme de mise en œuvre ................................................................................ 174 4.2 Schéma opérationnel de mise en œuvre du PIS ........................................................... 176

5. Analyse des coûts du Programme d'Investissement Séquentiel ...................................... 178

5.1 Coût global et échéancier d'investissement séquentiel ................................................ 178 5.2 Répartition du coût d'investissement par composante .................................................. 180 5.3 Ventilation du coût d'investissement par sous bassin ................................................... 181 5.4 Ventilation du coût d'investissement par rubrique de dépenses ................................... 182

6. Plan de financement ............................................................................................................... 184

Liste des Tableaux

Tableau 1 : Tableau de synthèse d'analyse des coûts ........................................................................... 7 Tableau 2 : Programme d'investissement séquentiel et annuel .......................................................... 179 Tableau 3 : Répartition de l'investissement par sous bassin en % ..................................................... 181 Tableau 4 : Ressources de financement ............................................................................................. 184

Liste des figures

Figure 2 : Chronogramme de mise en œuvre (2014 – 2025) et responsabilité de mise en oeuvre ... 175 Figure 3 : Evolution annuelle des coûts des investissements par composante .................................. 180 Figure 4 : Evolution des coûts des investissements par horizon et par composante ......................... 180 Figure 5 : Répartition du coût d'investissement par composante ....................................................... 181 Figure 6 : Répartition de l'investissement par sous bassin ................................................................. 182 Figure 7 : Répartition du coût d'investissement par rubrique .............................................................. 183 Figure 8 : Evolution annuelle du financement du PIS ......................................................................... 184

Liste des Abréviations

ABE Agence Béninoise pour l'Environnement

ACDI Agence canadienne de développement international

AEP Alimentation en eau potable

AFD Agence Française de Développement

AMCOW African Minister’s Council On Water/ Conseil des Ministres Africains de l’Eau

AUE Associations des Usagers d’Eau

BAD Banque africaine de développement

BADEA Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique

BEI Banque Européenne d’Investissement

BID Banque Islamique de Développement

BIDC Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO

BM Banque Mondiale

BOAD Banque Ouest Africaine de Développement

BPO Budget Par Objectif

BV Bassin Versant

http://www.badea.org/index_fr.htm




CARDER Centre Régional pour Promotion Agricole

CB Comité de Bassin

CC Changements Climatiques

CCC Communication pour un changement de comportement

CEB Communauté électrique du Bénin

CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CES/DRS Conservation des Eaux et des Sols: Défense et Restauration des Sols

CIE Commission Interministérielle de l’Eau

CILSS Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la sécheresse au Sahel

CNE Conseil National de l'Eau

CT Continental Terminal

CTB Coopération Technique Belge

DG Eau Direction Générale de l'Eau

DGAT Direction Générale d'Aménagement du Territoire

DGFRN Direction Générale des Forêts et des Ressources Naturelles

DGR Direction du Génie Rural

DHI Bureau d’Etudes Danois

DNSP Direction de l'Hygiène et de l'Assainissement de base

DP Direction de la Pêche

DPGE Direction de la Planification et de la Gestion de l'Eau

DSCRP Document de Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté

EIE Etude d'Impact sur l'Environnement

EPE Equivalent Point d'Eau

FADD Fonds d'Abou Dhabi pour le Développement

FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations

FCFA Franc de la Communauté Financière Africaine

FEI Fonds Européen d’Investissement

FIDA Fonds International de Développement Agricole

FIT Front Intertropical

FKD Fonds Koweïtien pour le Développement Economique

FND Fonds Nordique de Développement

FNEau Fonds National de l’Eau

FNUAP Fonds des Nations unies pour la population

FPPI Facilité de la Préparation des Projets des Infrastructures

FSD Fonds Saoudien de Développement

GBE Grand Barrage Hydroélectrique

GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau

GIZ Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit

GWP Global Water Partnership/ Partenariat Mondial de l’Eau

HT Haute Tension

H-V-S Hauteurs /volumes/surfaces

IEC Information, Education, Communication

INRAB Institut national des recherches agricoles du Bénin

INSAE Institut National de Statistique et de l'Analyse Economique

JMP Joint Monitoring Programme

KfW Kreditanstalt für Wiederaufbau




LIAV Lutte Intégrée Anti Vectorielle MCA Millenium Challenge Accoun

MCAAT Ministère de la Culture, de l'Alphabétisation, de l’Artisanat, et du Tourisme

Md Milliard

ME Ministère de l'Environnement MERPMEDER Ministère de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement

des Energies Renouvelables

MJMEJF Ministère de la Jeunesse, de la Micro finance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes

MS Ministère de la santé

MST Maladies Sexuellement Transmissibles

MTPT Ministère des Travaux Publics et des Transports

NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique

OLE Organe Local de l’Eau

OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

OMS Organisation Mondiale de la Santé

ONG Organisation Non Gouvernementale

OPB Organisation paysanne de Base

OPEP Fonds Organisation des pays exportateurs de pétrole

OSD Orientations Stratégiques de Développement

PANGIRE Plan d'Action National GIRE

PAP Priorisation Axée sur la Pertinence

PEA Poste d’Eau Autonome

PFE Point Focaux Environnement

PFNL Produits Forestiers Non Ligneux

PFR Plans Fonciers Ruraux

PGES Plan de Gestion Environnemental et Social

PGRN Projet de Gestion des Ressources Naturelles

PGTRN Projet de gestion des terroirs et des ressources naturelles

PIB Produit Intérieur Brut

PIS Programme d'investissement séquentiel

PMH Petite et Moyenne Hydraulique

PNE Partenariat National de l'Eau

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

PPEA Programme Pluriannuel Eau et Assainissement

PPI Petit périmètre irrigué

PPP Partenariat Public Privé

ProCGRN Programme de Conservation et de Gestion des Ressources Naturelles

PSRSA Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole

PTF Partenaire Technique et Financier

R-D Recherche-Développement

RE Ressources en Eau

SAGE Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux

SCDA Secteur Communal de Développement Agricole

SCRP Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté

SDAGE Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux

SIG Système d'Information Géographique




SIM Système d’Information sur les Marchés

SONEB Société Nationale des Eaux du Bénin

SWOT Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats

UA-BIRA Bureau Interafricain de l’Union Africaine pour les Ressource Animales

UBT Unités de bétail tropical

UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

UNICEF United Nations Children's Fund




1. Résumé

Composantes/sous composantes du PIS

Les 90 actions/ mesures du SDAGE ont été réparties en 78 actions et 12 mesures. Les actions du SDAGE objet du PIS sont structurées/regroupées suivant les six (6) composantes ci-après décrites :

Composante 1 : Mobilisation de l’eau et développement des infrastructures hydrauliques, comprenant 6 actions :

Composante 2 : Développement institutionnel, comprenant 7 actions :

Composante 3 : Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé, comprenant 5 actions:

Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement, comprenant 15 actions :

Sous composante 4.1 : Amélioration de l’AEP

Sous composante 4.2 : Amélioration de l’assainissement

Sous composante 4.3 : Amélioration de l’hygiène et de la santé

Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques, comprenant 29 actions :

Sous composante 5.1 : Développement agricole

Sous composante 5.2 : Développement de la pêche

Sous composante 5.3 : Développement de l’élevage

Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement, comprenant 16 actions

Sous composante 6.1 : Développement socio-économique

Sous composante 6.2 : Préservation de l’environnement.

Planification des investissements

L'Analyse de Priorisation axée sur la Pertinence (APP) assurée dans le cadre de l'élaboration du SDAGE a constitué la base fondamentale pour l'élaboration du planning du PIS. La classification validée par les parties prenantes a été par ailleurs ajustée au besoin pour tenir compte des impératifs opérationnels de mise en œuvre.

Le planning ainsi proposé, répond, conformément à l'approche intégrée, à la nécessité d'une coordination étroite entre les différents intervenants, afin d’éviter la dispersion des moyens humains et matériels.

Le chronogramme de réalisation s’étale sur trois horizons :

- Court terme 2014 – 2018 : Court terme ;

- Moyen terme 2019 – 2023 : Moyen terme ;

- Long terme 2024 – 2025 : Long terme.

Programme d’investissement

Le Programme d’investissement consigne séquentiellement les coûts d’investissement du PIS.

Le coût total y compris imprévus du PIS du SDAGE du bassin de l'Ouémé s’élève à 1895,1 Milliards de FCFA, ventilé comme suit :

o 364,3 Milliards de FCFA à court terme ;

o 1313,7 Milliards de FCFA à moyen terme ;

o 217,1 Milliards de FCFA à long terme.




La répartition du coût d'investissement par composante indique que les composantes 1 et 5 représentent 76% du coût total. Ce qui traduit l’important effort d’investissement à consentir pour la mobilisation, la valorisation des ressources en eau et la mise en valeur des infrastructures hydrauliques, conformément aux stratégies de développement des secteurs agricoles et de l'énergie.

Aussi, la part des composantes 4 et 6 représente 24% du coût total. Ce qui traduit l'importante contribution planifiée du PIS pour la facilitation de l'atteinte des OMD et au développement durable socio-économique et environnemental conformément à l'approche GIRE.

En terme de rubrique, les travaux d’aménagements des ouvrages représentent la part prédominante (88%). Ce qui témoigne de l'approche" projet à impact visible" du PIS et du SDAGE. La part de 5 % concernant la réalisation des PGES témoigne la prise en compte des préoccupations environnementales conformément aux dispositions en vigueur.

Conformément au montage institutionnel du SDAGE, le MERPMEDER sera le maître d’ouvrage de toutes les actions proposées dans le PIS.

Pour ce faire il s’appuiera sur les compétences des différents Ministères et Organismes au niveau du bassin et à l'échelle décentralisée.

Plan de financement

Les ressources de financement proposées pour couvrir les besoins des composantes/actions du PIS proviennent des Ressources Intérieures dans une proportion de 10,6% et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et privés dans une proportion de 89,4%.

Stratégie de financement

Pour relever un défi de financement aussi ambitieux, la stratégie de financement se basera sur la participation à l’effort d’investissement de tous les acteurs possibles : bénéficiaires ou associations de bénéficiaires, secteur privé, pouvoirs publics et partenaires au développement. Aucune source de financement ne pourra à elle seule satisfaire ces besoins.

Pour faciliter le financement du SDAGE, un ensemble de mesures sont à entreprendre par le MERPMEDER:

Mobilisation de la volonté politique et des ressources financières nécessaires ;

Organisation d’une table ronde des partenaires techniques et financiers aux fins de recueillir leurs déclarations d’intention d’appui ;

Inscription des actions du SDAGE dans la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP) pour mettre en exergue le rôle capital reconnu à l’eau dans la lutte pour réduire la pauvreté ;

Réalisation des études complémentaires pour faciliter l’engagement des bailleurs de fonds ;

Redynamisation de la mise en place du Fonds National de l’Eau ;

Développement d’une synergie permettant de prendre en charge un ensemble d’actions prévues dans le SDAGE de l’Ouémé, par les programmes de développement sectoriels.

Aussi, les parties prenantes participant à l'atelier national de validation du PIS ont mis en exergue:

le recours aux fonds du secteur privé dans le cadre du partenariat public-privé;

le plaidoyer de tous les PTF multilatéraux et bilatéraux potentiels;

l'engagement de partenariat avec les organisations régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) pour mener des actions de plaidoyer à l’échelle régionale, continentale et internationale.




Tableau 1 : Tableau de synthèse d'analyse des coûts

Composantes Court Terme Moyen Terme Long T Total

Financement en % Agence de Mise en

œuvre Md FCFA En %

Md FCFA En %

Md FCFA En %

Md FCFA En % PTPF RI

Composante 1 : Mobilisation de l’eau et développement des infrastructures hydrauliques

156,2 8,24% 282,7 14,92% 76,2 4,02% 515,1 27,2% 97,7% 2,3% MERPMEDER et MAEP

Composante 2 : Développement institutionnel

2,0 0,11% 0,0 0,00% 0,0 0,00% 2,0 0,1% 87,1% 12,9% MERPMEDER

Composante 3 : Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé

0,8 0,04% 0,0 0,00% 0,0 0,00% 0,8 0,0% 94,3% 5,7% MERPMEDER

Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement

90,3 4,76% 177,6 9,37% 70,1 3,70% 338,0 17,8% 70,2% 29,8% MERPMEDER ,SONEB,

MS

Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques

109,8 5,79% 750,0 39,58% 69,3 3,66% 929,1 49,0% 92,0% 8,0% MAEP et MTPT

Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement

5,1 0,27% 103,5 5,46% 1,4 0,07% 110,0 5,8% 87,4% 12,6% ME, MCAAT, MMFEJF, MERPMEDER, MTPT

Total 364,3 19,22% 1313,7 69,32% 217,1 11,45% 1895,1 100,0% 89,4% 10,6%




2. Introduction

Le Groupement STUDI International / SETEM BENIN a été mandaté par le MERPMEDER pour l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du Bassin de l’Ouémé dans le cadre de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) au Bénin.

Il s’agit d’une étape indispensable pour répondre à l’enjeu majeur de la gestion intégrée et coordonnée de la ressource, gestion intégrée dont l’objectif est double : la valorisation de la ressource pour promouvoir la croissance économique des populations et sa préservation dans une optique de gestion durable.

La mission comporte cinq principales activités :

Activité A : Diagnostic /Etat des lieux ;

Activité B : Construction d’une Base de données et d’un SIG et formation ;

Activité C : Elaboration du SDAGE avec le développement d’un modèle de planification/allocation piloté par le logiciel MIKE BASIN ;

Activité D : Elaboration d'un programme d'investissement séquentiel (PIS) ;

Activité E : Appui institutionnel.

Le présent document constitue le rapport du Programme d'Investissement Séquentiel en version finale relatif à la quatrième activité (activité D). Il vise à présenter les fiches d'actions retenues dans le cadre du SDAGE, l'analyse détaillée des coûts d'investissement, le plan de financement et la planification et les modalités de mise en oeuvre.

Ce rapport est structuré en quatre principaux chapitres :

Fiches de description des actions du SDAGE;

Planning de mise en oeuvre du Programme d'investissement et responsabilité;

Analyse des coûts du Programme d'Investissement Séquentiel;

Proposition d'un plan de financement.

Cette version finale intègre les propositions d'amélioration formulées par les parties prenantes qui ont participé à l'atelier national de validation du PIS qui a été organisé à Dassa du 21 eu 23 aaût 2013.




3. Fiches de descript ion des actions du SDAGE

Les 90 actions/ mesures du SDAGE ont été réparties en 78 actions et 12 mesures1 qui sont

structurées/regroupées suivant les six (6) composantes ci-dessous décrites.

Il est à souligner que le PIS concerne les 78 actions du SDAGE.

Composante 1 : Mobilisation de l’eau et développement des infrastructures hydrauliques, comprenant 6 actions :

Action 1 : Réalisation de trois (3) grands barrages structurants de mobilisation et de régulation des ressources en eau à usages multiples ;

Action 2 : Développement et valorisation durable du potentiel hydro-électrique de 420 GWh ;

Action 3 : Réalisation de vingt sept (27) barrages de petite et moyenne hydraulique dans le bassin de l’Ouémé ;

Action 4 : Réhabilitation modulaire des périmètres irrigués existants sur 2500 hectares ;

Action 5 : Aménagement et valorisation séquentiels de 6500 hectares de bas-fonds et de petits périmètres irrigués ;

Action 6 : Réhabilitation ou réfection de 75 micro barrages existants.

Composante 2 : Développement institutionnel, comprenant 7 actions et 2 mesures :

Action 7 : Etude des parties prenantes du SDAGE ;

Action 8 : Développement et mise en place d’un nouveau dispositif organisationnel au sein de la DG-Eau pour la mise en œuvre du SDAGE ;

Action 9 : Renforcement des capacités de la DG-Eau et autres acteurs institutionnels dans les domaines du management, de la communication et du suivi-évaluation répondant aux besoins de la gouvernance du SDAGE ;

Action 10 : Renforcement/redynamisation du dispositif institutionnel opérationnel : Comité du bassin;

Action 11 : Elaboration des SAGE des quatre sous-bassins ;

Action 12 : Création d’un observatoire de l’eau et de l’environnement ;

Mesure 13 : Réalisation du dialogue national dans le domaine de l’eau et mise en place des plateformes de concertation départementales et nationale ;

Action 14 : Elaboration et mise en œuvre d’un plan de formation dans le domaine de la GIRE et dans la planification participative ;

Mesure 15 : Vulgarisation de la politique de l’eau, du code de l’eau, du PANGIRE et du SDAGE dans le bassin de l’Ouémé.

Composante 3 : Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé, comprenant 5 actions et 1 mesure :

Action 16 : Création d’une banque de données hydro-climatologiques, environnementales et socio-économiques sur le bassin de l’Ouémé ;

Action 17 : Mise en place et renforcement d’un système d’information sur les ressources en eau souterraine du bassin de l'Ouémé ;

1 Distinction entre action et mesure

Les Actions du PIS sont définies en réponses aux besoins spécifiques liés à l'aménagement du bassin, et fondés sur un choix du scénario consensuel le mieux approprié, et qui prennent appui sur les visions et orientations des politiques nationales et sectorielles;

Les Mesures représentent des recommandations du SDAGE mais non intégrées dans le cadre du PIS, au vue qu'elles sont liées à des dispositions d'accompagnements et domaines d'application de portée nationale, et impliquent des conditions de mise en oeuvre et de maîtres d’ouvrages qui dépassent le cadre conceptuel et institutionnel du SDAGE Ouémé.




Action 18 : Renforcement et mise en place des systèmes de suivi des ressources en eau de surface ;

Mesure 19 : Renforcement de la gestion locale et cohérente de l'eau et de l'aménagement du territoire ;

Action 20 : Définition d’un système de prévision hydrologique HYDRO OUEME;

Action 21 : Mise en place d'un réseau de suivi de la qualité des eaux.

Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement, comprenant 15 actions :


Action 22 : Mesures d’urgence d’AEP à partir des eaux de surface dans les régions du socle ;

Action 23 : Mesures d'urgence d’AEP pour les populations à faible revenu en milieu urbain ;

Action 24 : Amélioration de l'accès à l'Eau Potable en milieu urbain ;

Action 25 : Amélioration de l'accès à l'Eau Potable en milieu rural et semi urbain.


Action 26 : Gestion et traitement des déchets solides

Action 27 : Gestion et traitement des boues de vidange ;

Action 28 : Amélioration de l’assainissement autonome ;

Action 29 : Amélioration de l'accès à l’assainissement semi-collectif ;

Action 30 : Elaboration et mise en œuvre du schéma de développement du réseau d’assainissement collectif ;

Action 31 : Amélioration et renforcement du contrôle des rejets des eaux industrielles ;

Action 32 : Elaboration et mise en œuvre du schéma de gestion des eaux pluviales et lutte contre les inondations dans les villes à grand risque.


Action 33 : Elaboration et mise en œuvre du Plan d’Hygiène et d’Assainissement Communale ;

Action 34 : Education environnementale et CCC à l’endroit des populations dans le secteur Eau, Assainissement et Environnement ;

Action 35 : Assainissement et protection contre la pollution du chapelet des plans d’eau sur le cours du fleuve et celle des plans d’eau au sud du bassin (l’embouchure du fleuve, les lacs et lagunes) ;

Action 36 : Lutte intégrée contre les vecteurs des maladies liées à l’eau.

Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques, comprenant 29 actions et 2 mesures:


Action 37 : Développement de la mécanisation, création des stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole ;

Action 38 : Promotion de la Recherche-Développement pour la mise au point d’itinéraires techniques adaptés pour les cultures de rente ;

Action 39 : Développement des techniques agricoles intensives et durables adaptées à la préservation de la fertilité des sols ;

Action 40 : Réalisation des cartes agricoles :

Mesure 41 : Mise en place d’un système de gestion communautaire du foncier rural ;

Action 42 : Mise en valeur des infrastructures d’irrigation ;

Action 43 : Appui à la promotion de l’irrigation privée dans le bassin de l’Ouémé ;

Action 44 : Mise en place d’un système d’information sur les marchés agricoles.

Action 45 : Renforcement du système de stockage, de conservation, de transformation et de conditionnement des denrées alimentaires ;

Action 46 : Aménagement de 2 500 km de pistes agricoles à court terme ;




Action 47 : Aménagement de 5 000 km de pistes agricoles à moyen et long termes ;

Action 48 : Développement des services de vulgarisation et de formation agricole ;

Action 49 : Etude du schéma d’amélioration des connaissances sur le potentiel d’irrigation ;

Action 50 : Renforcement des capacités techniques d’encadrement agricole dans le domaine des aménagements hydro-agricoles au profit de 250 agents option génie rural de tous niveaux de formation de base ;

Action 51 : Appui à la promotion des filières porteuses dans le bassin de l’Ouémé ;

Action 52 : Appui au développement des filières de semences améliorées ;

Action 53 : Promotion des systèmes de crédit décentralisés au profit des activités agricoles.

Mesure 54 : Création d’un fonds spécial d’appui au développement des activités agricoles.


Action 55 : Mise en place d'un Observatoire de pêche pour l'amélioration de la connaissance et du suivi des ressources et de la production halieutiques ;

Action 56 : Développement de la pisciculture intégrée dans les ouvrages de mobilisation et les périmètres irrigués aménagés ;

Action 57 : Mise en place et renforcement d'un cadre de gestion intégrée et participative des plans d'eau ;

Action 58 : Elaboration et/ou mise en œuvre des plans de gestion intégrée et participative des plans d’eau ;

Action 59 : Renforcement des capacités des laboratoires de contrôle de la qualité des produits de la pêche ;

Action 60 : Appui au renforcement des services professionnels de pêche et des infrastructures de base ;

Action 61 : Recherche et promotion des espèces aquacoles adaptées aux eaux saumâtres ;

Action 62 : Promotion des filières de pêche continentale.


Action 63 : Gestion de la transhumance/divagation des troupeaux ;

Action 64 : Amélioration de la gestion des parcours et création des aires de pâturages ;

Action 65 : Aménagement des systèmes d’abreuvement du cheptel ;

Action 66 : Développement des filières stratégiques de viande et de lait ;

Action 67 : Promotion de l’élevage à cycle court.

Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement, comprenant 16 actions et 7 mesures


Action 68 : Alphabétisation fonctionnelle des femmes et des jeunes ;

Action 69 : Développement des activités génératrices de revenus pour la femme et les jeunes en milieu rural (entreprenariat) ;

Action 70 : Réalisation des opérations pilotes d’aménagement du réseau fluvio-lagunaire de voies navigables ;

Action 71 : Renforcement du réseau routier transfrontalier et transversal reliant la frontière du Togo à celle du Nigéria.

Sous composante 6.2 : Préservation de l’environnement

Action 72 : Promotion de l’écotourisme par la valorisation des ressources naturelles ;

Action 73 : Protection des zones humides et construction des aires protégées ;

Action 74 : Elaboration et mise en œuvre Plan d’action d’adaptation aux CC à l’échelle du bassin ;

Mesure 75 : Gestion intégrée de la zone côtière (Delta, zones lagunaires,…) ;




Action 76 : Etude d’évaluation des impacts de la variabilité climatique sur les ressources en eau du bassin ;

Mesure 77 : Sensibilisation sur les textes législatifs et règlementaires en matière de gestion des ressources naturelles ;

Action 78 : Elaboration et mise en œuvre d’un programme de mesures d’atténuations et de suivi environnemental ;

Action 79 : Développement d'un modèle sur la dynamique et le fonctionnement de l'érosion et des dépôts ;

Action 80 : Développement de l’agroforesterie et de la foresterie communautaire ;

Action 81 : Etude et Gestion des conflits liés à l’exploitation des ressources lagunaires entre exploitants de sable, pêcheurs et maraîchers ;

Mesure 82 : Lutte contre la dégradation des ressources forestières par la promotion des énergies renouvelables ;

Mesure 83 : Sauvegarde des essences forestières, des plantes médicinales et promotion des produits forestiers non ligneux ;

Action 84 : Renforcement des capacités des services forestiers communaux ;

Action 85 : Lutte contre l'érosion des berges et l’ensablement des cours d’eau ;

Action 86 : Lutte contre la prolifération des plantes aquatiques envahissantes ;

Mesure 87 : Mesures d'inversion des tendances à la dégradation des sols et des terres ;

Action 88 : Reboisement à grande échelle et reconstitution des mangroves et forêts galeries ;

Mesure 89 : Gestion durable des territoires singuliers dans une logique d’aménagement de territoire ;

Mesure 90 : Protection des espèces en voie de disparition.




Programme d'Investissement Séquentiel – SDAGE Ouémé – Fiche d'action


Action n° 1

Titre : Réalisation de trois (3) grands barrages structurants de mobilisation et de régulation des ressources en eau à usages multiples

Objectif L’objectif général poursuivi est d’engager un processus de mobilisation progressive des ressources en eau du bassin de l’Ouémé aux fins de les mettre au service du développement économique et social du pays.

Zone concernée Les sites des barrages sont situés dans les sous-bassins de la haute vallée et la basse et moyenne vallée de l’Ouémé.

Justification

La situation de l’approvisionnement en énergie électrique se caractérise globalement par une faible capacité interne de production engendrant une grande dépendance du Bénin vis-à-vis des pays voisins (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria) pour l’approvisionnement en électricité. Le Benin dispose d’un potentiel hydraulique important susceptible d’être valorisé pour l’accroissement de la capacité nationale de production d’électricité. En effet, la mise en place de trois centrales hydroélectriques de grandes et moyennes capacités est à même de permettre d’installer une puissance totale de 280 MW correspondant à un productible annuel moyen de 420 GWh.

Brève description

L’action consiste à réaliser trois grands barrages structurants sur le cours principal du fleuve Ouémé pour mobiliser et de réguler les ressources en eau à des fins d’usages multiples.

Activités Études et construction de trois barrages qui seront équipés de centrales hydro-électriques sur le fleuve Ouémé : BETEROU : 710 millions de m3, VOSSA : 1660 millions de m3 et DOGO bis : 1696 millions de m3.

Résultats attendus

Trois (3) grands barrages structurants sont réalisés sur le cours principal du fleuve Ouémé pour mobiliser et de réguler les ressources en eau à des fins d’usages multiples.

Indicateurs Etudes techniques approuvées Nombre de barrages hydroélectriques réalisés

Bénéficiaires Directs : Population du bassin de l’Ouémé, estimée à 9,6 millions d’habitants à l’horizon

2025. Indirects : Toute la population béninoise bénéficière par la production d’électricité.

Additionnalité (si applicable)

Pour Dogo-bis : Financement connu, choix des prestataires en cours (Bureau de contrôle, Etude d’impact environnementale, Entreprise…).

Pour Bétérou : Prendre contact avec les Danois par le biais des Pays-Bas ; Poursuivre la recherche d’autres PTF

Pour Vossa : Organiser la communication autour ; évoluer vers les études spécifiques

Hypothèses Respect des directives de gestion environnementale et de réinstallation.

Risques Très faible capacité de planification et de mobilisation des ressources du bassin de l’Ouémé. Faible célérité dans la conduite du dialogue avec les PTF (Organisation d’une table ronde).

Impacts négatifs possibles

Perte de 9 900 ha de forêts classées ; Perte de 70 km de pistes et 11 km de routes ; Le déplacement de 9 400 habitants.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, véhicules, engins lourds de terrassement, matériels de bureau et de chantier

Ressources Humaines Ingénieurs barragiste, géomètre, hydrologue, de mécanique des sols, de génie civil et ouvriers spécialisés

Coût en Millions de FCFA

Activités Haute vallée

Okpara Zou BMVO Coût Source de

Financement

Etudes techniques et EIES et PAR barrage BETTEROU

700 - - 700 PTF

Etudes techniques et EIES et PAR barrage Vossa

1500

1500 PTF

Etudes techniques et EIES et PAR barrage Dogo Bis

1500 1500 PTF

Construction du barrage BETEROU

24500 - - - 24500 PTF

Construction du barrage VOSSA 63000 - - - 63000 PTF




Construction du barrage DOGO bis

- - - 61500 61500 PTF

Mise en œuvre du PGES et PAR 4375

3075 7450 RI : 60% PTF :

40%

Appui à la coordination et gestion 250 0 0 250 500 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 94325 0 0 66325 160650

Frais récurrents après l'action

Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des ouvrages : 700 millions FCFA par an.

Financement des frais

récurrents UCP

Responsable de l'exécution

MERPMEDER – DG-Eau, en collaboration avec la DAT

Programmation Court terme, sur 4 ans : Vossa ; Moyen terme, sur 4 ans : DOGO bis ; Long terme, sur 3 ans : BETEROU.

Relations avec d'autres actions

Action2, Action 42, et Action 43

Notes

Mettre en place sans délai l’Unité de Coordination du Projet (UCP)

Revoir la programmation selon la décision finale de financement acquis par l’Etat.

Action à prendre en considération en termes d’aménagement de territoire et de plans d’urbanisme






Action n° 2

Titre : Développement et valorisation durable du potentiel hydro-électrique de 420 GWh

Objectif Mettre en valeur le potentiel hydro-électrique du bassin à l’horizon 2025 et contribuer à satisfaire les besoins énergétiques du Bénin.

Zone concernée

Les bassins de l'Ouémé : Dogo-bis, Vossa et Bétérou.

Justification

Le diagnostic a montré que les ressources en eau du pays sont importantes, mais non exploitées. Face à cela, le Bénin fait face à une dépendance énergétique vis-à-vis des pays voisins et notamment le Ghana qui est de moins en moins enclin à céder son électricité aux prix bas négociés depuis plusieurs années. Il est vital pour le Bénin de s’assurer d’une certaine indépendance énergétique. Pour ce faire il compte utiliser l’énergie développable de 420 GWh dont il dispose.

Production d’électricité

La production moyenne de l’ensemble des barrages est estimée à environ 420 GWh. La répartition de la production par ouvrage est donnée ci-après:

BETEROU : 33,5 GWh ;

VOSSA : 143 GWh ;

DOGO bis : 243,5 GWh

Il s’agit de développer ce potentiel.

Brève description

Le projet consiste à réaliser les actions suivantes :

Revue des études effectuées sur le potentiel hydroélectrique.

Notamment revue des :

Calcul des hauteurs de chutes exploitables

Calcul des débits exploitables (modules naturels, des zones hydrographiques, calcul des modules spécifiques)

Calcul du potentiel théorique hydroélectrique

Elaboration de la base de données des ouvrages candidats (pertinence des données, reconstitution du productible, puissance installée et production)

Analyse des usines existantes

Identification, analyse des projets et évaluation du potentiel hydroélectrique

Etudes et réalisation des ouvrages propres à la production (420 GWh), la transformation et l’évacuation (lignes et postes) de l’électricité;

Mise en place des protocoles de protection et télé-conduite (système SCADA – dispatching)

Réalisation d’une étude sur la tarification de l’électricité

Activités

Etude technico-économique des fonctions de production;

Études et réalisation des ouvrages propres à la production (420 GWh), la transformation et l’évacuation (lignes et postes) de l’électricité;

Mise en place des protocoles de protection et télé-conduite (système SCADA – Dispatching)

Réalisation d’une étude sur la tarification de manière à assurer la viabilité des ouvrages ;

Résultats attendus

Le potentiel hydro-électrique du bassin de l’Ouémé est développé et valorisé. Trois (3) centrales hydro-électriques sont réalisées

Indicateurs

Le volume d’eau mobilisée;

La production énergétique ;

La part de l’hydroélectricité dans la production nationale ;

Bénéficiaires Directs : Producteurs des localités abritant les aménagements et leurs familles respectives

Indirects : toute la population béninoise et plus particulièrement tous les acteurs impliqués dans la chaîne de transformation et de commercialisation des produits agricoles.


Accroître l’autonomie énergétique du pays et fournir de l’énergie à des faibles coûts.

Hypothèses

S’assurer de la disponibilité des terres et de l’adhésion des populations potentiellement impactées

Maitrise de l’impact environnemental et social des projets




Risques

Capacité insuffisante des acteurs nationaux pour la mise en œuvre et la gestion durable des infrastructures hydrauliques.

Infrastructure institutionnelle et réglementaire inadéquate

Difficulté de mobilisation des fonds pour le financement des projets.

Impacts négatifs

possibles

RAS

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif.

Equipements de bureaux, équipements informatiques.

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet

Personnel des entreprises privées qui auront à charge l’exécution des travaux.

Coût en Millions de

FCFA


Okpara Zou BMVO TOTAL Source de

financement

Etudes de faisabilité, APD, DAO centrale BETTEROU 350 - 350

PTF

Etudes de faisabilité, APD, DAO centrale Vossa 750 750

PTF

Etudes de faisabilité, APD, DAO centrale Dogo bis 1200 1200

PTF

Construction de la centrale BETTEROU

11 600

- - 11 600 PTF

Construction de la centrale VOSSA

48 500

- - 48 500 PTF

Construction de la centrale DOGO bis

-

- 82 600 82 600 PTF

Mise en place des protocoles de protection et télé-conduite (système SCADA – Dispatching)

44

22 66 PTF

Appui à la coordination et gestion 500 0 500 1000

RI : 60% PTF : 40%

TOTAL 61494 0 - 84072 145566

Frais récurrents

après l'action

Exploitation & Maintenance des équipements: 3 600 Millions de FCFA/an


récurrents

A la charge de l’opérateur public ou privé qui sera chargé de l’exploitation des usines


MERPMEDER -DG-Eau -DG-Energie

Programmation A court et à moyen termes; La mise en œuvre du projet s’étendra sur une durée de dix (10) ans.


Action 1, Action 42, et Action 43

Notes

Mettre en place sans délai l’Unité de Coordination du Projet (UCP)

Revoir la programmation selon la décision finale de financement acquis par l’Etat.

Action à prendre en considération en termes d’aménagement de territoire et de plans d’urbanisme






Action n° 3

Titre : Réalisation de vingt sept (27) barrages de petite et moyenne hydraulique dans le bassin de l’Ouémé

Objectif L’objectif général poursuivi est d’engager un processus de mobilisation progressive des ressources en eau du bassin de l’Ouémé aux fins de les mettre au service du développement économique et social du pays.

Zone concernée Les sites des barrages sont situés dans les quatre sous-bassins du fleuve Ouémé.

Justification

La Petite et Moyenne Hydraulique (PMH) désigne des périmètres irrigués traditionnels de taille faible (inférieure à 100 ha), à moyenne (dépassant rarement 3.000 ha à 5.000 ha).

La PMH fait généralement appel à des ressources en eau de surface peu ou pas régularisées par des ouvrages de mobilisation qui n’introduisent pas de régularisation notable des débits des fleuves dont le régime reste fondamentalement irrégulier.

L’importance socio-économique du secteur de la PMH réside dans la répartition de ces périmètres sur tous les départements et leur situation géographique intermédiaire entre zones de montagnes et zones de plaines, entre grands périmètres irrigués et zones d’agriculture pluviale, entre zones favorisées et défavorisées en AEP.

Brève description

L’action consiste à réaliser 27 petits et moyens barrages de capacité totale de 5,4 milliards de m3 dans les quatre sous-bassins de l’Ouémé. Les 27 barrages sont ventilés par sous bassins comme suit:

Haute vallée (17 barrages)

Okpara (2 barrages)

Zou (5 barrages)

BMVO (3 barrages)

Activités Etudes détaillées pour la construction de 27 petits et moyens barrages; Construction de 27 petits et moyens barrages.

Résultats attendus

27 barrages de petite et moyenne capacité sont construits.

Indicateurs Etudes techniques approuvées Nombre de barrages réalisés

Bénéficiaires Directs : Population du bassin de l’Ouémé, estimée à 9,6 millions d’habitants à l’horizon 2025. Indirects : Toute la population béninoise bénéficière par la production agricole.


Néant

Hypothèses Respect des directives de gestion environnementale et de réinstallation.

Risques Faible engagement du Gouvernement

Retard dans les investissements.


Perte de 3 500 ha de forêts classées ; Perte de 30 km de pistes et 4 km de routes ; Le déplacement de 7 300 habitants.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Logist., techn., scientif.

Ressources Humaines Ressources Humaines


Activités

Sous bassins

TOTAL Source de

Financement Haute vallée Okpara Zou BMVO

Etudes techniques, EIES et PAR à court terme 750 70 150 250 1220 PTF

Etudes techniques, EIES et PAR à moyen termes 1000 500 150 100 1750 PTF

Etudes techniques, EIES et PAR à long termes 250 0 20 0 270 PTF

Construction de barrages à court terme

34400 1300 4000 6700 46400 PTF




Construction de barrages à moyen terme

42500 19900 4000 2100 68500 PTF

Construction de barrages à long terme

9500 0 400 0 9900 PTF

Mise en œuvre du PGES à court terme 1720 65 200 335 2320

RI : 60% PTF : 40%

Mise en œuvre du PGES à moyen terme 2125 995 200 105 3425

RI : 60% PTF : 40%

Mise en œuvre du PGES à long terme 475 0 20 0 495

RI : 60% PTF : 40%

Appui à la coordination et gestion à court terme 100 25 100 75 300

RI : 60% PTF : 40%

Appui à la coordination et gestion à moyen terme 150 50 100 100 400

RI : 60% PTF : 40%

Appui à la coordination et gestion à long terme 125 0 25 0 150

RI : 60% PTF : 40%

TOTAL 93095 22905 9365 9765 135130


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des ouvrages : 600 millions FCFA par an

Financement des frais récurrents

UCP


MERPMEDER - DG-Eau, en collaboration avec la DAT

Programmation Court terme, sur 5 ans : 11 barrages ; Moyen terme, sur 5 ans : 11 barrages ; Long terme, sur 3 ans : 5 barrages.


Relation avec les actions 1, 42 et 43

Notes Action à prendre en considération en termes d’aménagement de territoire et de plans d’urbanisme






Action n° 4

Titre : Réhabilitation modulaire des périmètres irrigués existants sur 2500 hectares

Objectif Valoriser les investissements initialement consentis et améliorer la productivité et la production

Zone concernée La zone concernée est située dans le sous-bassin de la basse et moyenne vallée

Justification

Le diagnostic a révélé que les périmètres irrigués jadis aménagés dans le bassin sont partiellement exploités ou à l’abandon pour diverses raisons et connaissent d’importantes dégradations. Il s’agit, dans le cadre du présent projet, de commencer par redonner vie à ces aménagements hydro agricoles en remettant en parfait état de fonctionnement tous les éléments des réseaux d’irrigation.

Brève description

L’action consiste à remettre en état de fonctionnement normal et efficient tous les éléments du réseau d’irrigation devenus obsolètes des suites des dégradations. Il s’agit également de déployer un ensemble des mesures d’accompagnement pouvant garantir une gestion efficiente, rentable et durable des aménagements.

Activités

Etat des lieux des périmètres irrigués existants dans le bassin de l’Ouémé ; Etude de faisabilité technico-économique des projets de réhabilitation de chacun des

périmètres ; Réalisation des travaux de réhabilitation comprenant la reconstruction ou la remise en parfait

état de fonctionnement de tous les éléments des réseaux d’irrigation dont les digues de protection contre les crues sur environ 2 500 hectares de terre ;

Acquisition et installation des équipements hydromécaniques pour certains périmètres ; Acquisition des divers équipements pour les opérations agricoles (équipement de labour, de

semis et de décorticage de riz) ; Constriction des diverses infrastructures (pistes d’accès, aires de battage, magasins de

stockage et de conservation, point d’eau potable) ; Mise en œuvre des mesures d’accompagnement devant contribuer aux succès du projet

(accès aux intrants spécifiques et aux crédits, formation et encadrement, organisations des acteurs, contribution à l’organisation des circuits de commercialisation).

Résultats attendus

Les périmètres irrigués existant dans le bassin de l’Ouémé sont réhabilités et gérés rationnellement. Le niveau des rendements et des productions a atteint un bon niveau de compétitivité des produits issus des périmètres.

Indicateurs

Nombre d’hectares réhabilités ;

Nombre d’hectares effectivement exploités sous irrigation ;

Le niveau des rendements moyens et des productions atteint.

Bénéficiaires

Directs : Producteurs des localités abritant les aménagements et leurs familles respectives

Indirects : toute la population béninoise et plus particulièrement tous les acteurs impliqués dans la chaîne de transformation et de commercialisation des produits agricoles.


La mise en œuvre du projet va sécuriser et accroître le revenu des populations bénéficiaires. Grâce à l’intensification de l’agriculture qu’il permet, il contribuera à réduire les tensions sur les ressources naturelles.

Hypothèses Etat des lieux préalable sur le statut des terres et sur l’adhésion des populations.

Risques Sites des anciens périmètres aménagés déjà recolonisés

Opposition des exploitants actuels à toute idée de réhabilitation.


RAS

Moyens d'exécution

Logist. techn., scientif

. Bureau, matériels de bureau et de chantier, véhicules, engins lourds de terrassement, équipements de topographie, équipements des travaux publics.

Ressources Humaines

Ingénieurs géomètre, du génie rural, de mécanique des sols, de génie civil et ouvriers spécialisés .

Coût en millions de FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé sup.

Okpara Zou BMVO

Etudes techniques et EIES de 2500 ha de PI

250 400 650 PTF




Travaux d’aménagement de 2500 ha de PI

0 0 4250 8250 12500 PTF

Mise en oeuvre du PGES

213 413 625 RI : 60%

PTF : 40%

Réalisation des mesures d'accompagnement

0 0 70 150 220 RI

Appui à la coordination et gestion

0 0 75 150 225 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 0 0 4858 9363 14220


Les frais récurrents les frais d'entretien et de maintenance des PI: 100 Millions de FCFA/an


Les frais récurrents seront pris en charge par les exploitants des périmètres aménagés


Le MAEP à travers la Direction du Génie Rural et les CARDER

Programmation A moyen et long termes. La mise en œuvre du projet s’étendra sur une durée de 7 ans. La réhabilitation se fera au rythme de l’engagement et de l’adhésion des bénéficiaires potentiels.


RAS

Notes Les anciens périmètres aménagés et abandonnés par les exploitants sont, dans certaines localités déjà repris d’assaut par des présumés propriétaires terriens, parfois morcelés et vendus à des acquéreurs.






Action n° 5

Titre : Aménagement et valorisation séquentiels de 6500 hectares de bas-fonds et de petits périmètres irrigués

Objectif Moderniser l’agriculture béninoise pour en faire un véritable levier de développement socio-économique du pays

Zone concernée

Tous les quatre (04) sous-bassins sont concernés par les aménagements. Les périmètres seront répartis sur la base de l’adhésion et de l’engagement des bénéficiaires potentiels des actions

Justification

Le diagnostic du secteur agricole a révélé que l’état de l’agriculture béninoise est un véritable paradoxe au regard de l’important potentiel hydro agricole dont dispose le pays. Il est question, à travers le présent projet, de s’engager dans une dynamique de valorisation progressive du potentiel hydro agricole du pays pour une agriculture durable et compétitive au service du développement social et économique du pays.

Brève description

Le projet prévoit l’aménagement avec maîtrise totale de l’eau de 6 500 hectares de terre pour diverses spéculations. Il s’agit de réaliser des aménagements qui permettent de passer d’une agriculture pluviale et extensive de subsistance à une agriculture moderne qui concilie au mieux les exigences d’un développement durable. Il est par ailleurs question de mettre en œuvre l’ensemble des mesures d’accompagnement susceptibles de garantir le succès des aménagements.

Activités

Réalisation des canaux d’irrigation gravitaire à partir des ouvrages de prise aménagés au niveau des barrages ;

Réalisation des aménagements parcellaires pour l’irrigation ; Construction des diverses infrastructures pour le stockage et/ou la conservation des intrants et

des produits agricoles issus des périmètres ; Acquisition et mise en place divers équipements nécessaires pour la mise en valeur et

l’exploitation des futurs périmètres ; Mise en place des mesures d’accompagnement pouvant garantir le succès des opérations. Mise en place un dispositif opérationnel de suivi-évaluation des actions du projet.

Résultats attendus

6 500 hectares de terres sont aménagés et exploités rationnellement sous irrigation.

Les rendements des différentes spéculations sont conformes aux normes et les produits issu des périmètres sont compétitifs.

Indicateurs

Nombre d’hectares aménagés ;

Nombre d’hectares exploités sous irrigation ;

Rendements moyens des différentes spéculations pratiquées.

Niveau de production atteint

Bénéficiaires

Directs : Producteurs des bassins intéressés par les actions et ayant adhéré aux conditions et modalités d’aménagement, de mise en valeur et d’exploitation

Indirects : Toute la population du pays en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans chaîne de transport, de transformation et de commercialisation des produits agricoles en particulier.


Intensification agricole avec accroissement et sécurisation des revenus des producteurs.

Hypothèses Sécurisation foncière

Accès aisé et mécanisme d’accès compatible avec les réalités de la production végétale

Risques Procédures de transactions foncières lentes pouvant freiner le rythme d’exécution des travaux d’aménagement.

Impacts négatifs

possibles

Augmentation des taux de prévalence de certaines maladies liées à l’eau




Moyens d'exécution


Bureau, matériels de bureau et de chantier, véhicules, engins lourds de terrassement, équipements de topographie, équipements des travaux publics.

Ressources Humaines

Ingénieurs géomètre, du génie rural, de mécanique des sols, de génie civil et ouvriers spécialisés .


FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude techniques et EIES de 6500 ha de bas fonds

550 600 450 1600 PTF

Travaux d'aménagement de 6500 ha de bas fonds

11100 12200 9200 32500 PTF

Travaux d'aménagement des infrastructures de stockages des intrants et des produits

1665 1830 1380 4875 PTF

Mise en oeuvre du PGES

555 610 460 1625 RI : 60%

PTF : 40%

Mesures d'accompagnement

160,00 180 140 480 RI : 60%

PTF : 40%


150 200 150 500 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL

14180 15620 11780 41580

Frais récurrents

après l'action

Les frais récurrents les frais d'entretien et de maintenance des PI: 400 Millions de FCFA/an


récurrents

Les frais récurrents seront pris en charge par les exploitants des périmètres aménagés


Le MAEP par le canal de la Direction du Génie rural, en collaboration avec la DAT

Programmation A moyen et long termes. La mise en œuvre du projet s’étendra sur une durée de 7 ans.


Le projet est en rapport direct avec le projet de construction de pistes agricoles, de construction des barrages, de valorisation des infrastructures hydrauliques et de promotion de l’irrigation privée.

Relation avec Action 6







Action n° 6 Titre : Réhabilitation ou réfection de 75 micro barrages existants

Objectif Réhabiliter les micro barrages pour l’amélioration des conditions d’abreuvement du cheptel et le développement de l’irrigation à petite échelle

Zone concernée Les sous-bassin de l’Ouémé supérieur, de l’Okpara et du Zou

Justification

Compte tenu du faible taux de couverture des besoins pour l’abreuvement du cheptel, il est exclu d’envisager la construction de nouveaux ouvrages d’abreuvement en laissant dans leur état actuel les anciens ouvrages menacés de destruction faute d’entretien. La réhabilitation des ouvrages est projetée pour valoriser les investissements initiaux en récupérant à des coûts relativement bas des ouvrages dont la reconstruction nécessiterait d’importants moyens financiers.

Brève description

La réhabilitation consistera en une remise en état, dans le respect des normes techniques et des règles de l’art, des parties d’ouvrages dégradées, à la reconstruction des parties détruites ou à la construction des parties d’ouvrage non initialement prévues mais jugées nécessaires pour améliorer les performances des ouvrages.

Activités Elaboration des dossiers techniques de réhabilitation/réfection des ouvrages Exécution des travaux Surveillance et contrôle des travaux de réfection et de réhabilitation

Résultats attendus 75 anciens micro barrages à divers degrés de dégradation sont remis en très bon état

Indicateurs Nombre d’ouvrages réhabilités ou réfectionnés

Bénéficiaires Directs : les éleveurs autochtones et allochtones, populations riveraines des ouvrages en général et plus particulièrement celles intéressées par le développement de l’irrigation à petite échelle ; Indirects : Populations des communes concernées


Amélioration des conditions d’abreuvement du cheptel dans le bassin et possibilité de développement de l’irrigation à petite échelle.

Hypothèses Existence d’entreprises qualifiées

Risques Conflits d’usage


Surpâturage autour des ouvrages de retenue d’eau réhabilités.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, matériels de bureau et de chantier, véhicules, engins lourds de terrassement, équipements de topographie, équipements des travaux publics.

Ressources Humaines

Ingénieurs barragiste, géomètre, hydrologue, de mécanique des sols, de génie civil et ouvriers spécialisés.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude techniques de réhabilitation

550 200 200

950 PTF

Travaux de réhabilitation 10000 3300 3300

16600 PTF


250 100 100

450 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 10800 3600 3600

18000


Les frais récurrents sont ceux liés à l’entretien des ouvrages: 100 Millions de FCFA/an


Budget National


Le MAEP à travers la Direction du Génie Rural, la Direction de l’Elevage et les CARDER.




Programmation A moyen et long termes; Le projet s’exécutera sur une période de 7 ans



Notes Certains ouvrages ont presque complètement disparu et le coût de leur réhabilitation va équivaloir au coût d’ouvrages neufs






Action n° 7

Titre : Etude les parties prenantes du SDAGE

Objectif Maîtriser le rôle de chaque acteur afin de mieux appliquer le SDAGE pour atteindre les objectifs visés et réaliser les résultats prévus.

Zone concernée Tout le bassin

Justification

Le cadre de gestion des ressources en eau au Bénin est marqué par l'inadéquation du cadre institutionnel avec les principes de la bonne gouvernance des ressources en eau. La gestion actuelle des ces ressources est caractérisée, entre autres, par la multiplicité des centres de décision, le chevauchement de compétences, la gestion sectorielle, l’absence de concertation et les conflits d'attribution entre les différents groupes d'acteurs.

Brève description

Les chevauchements et duplications des actions sur le terrain ne permettent pas de respecter les principes de la GIRE. Chaque acteur utilise la ressource à son guise en l’absence d’un organe formel de coordination en matière d'eau et d’une instance officielle qui permet la participation des acteurs de l'ensemble des secteurs concernés par l'eau. Actuellement, aucun acteur ne maîtrise son rôle et n’exerce ses vraies prérogatives et parfois ne connait même pas les autres acteurs. La clarification des rôles de chaque acteur est une nécessité pour la maitrise de la gestion due secteur.

Activités

Diagnostic et identification de tous les acteurs impliqués dans la gestion des ressources du bassin de l’Ouémé ;

Définition et hiérarchisation des rôles et des responsabilités de chacun des acteurs ;

Elaboration d'un guide harmonisé pour préciser les rôles et d'un manuel de procédures pour les acteurs suivant le cadre juridique et institutionnel en vigueur ;

Proposition d'un cadre de suivi de mise en œuvre des procédures harmonisées

Résultats attendus

Les rôles et responsabilités des acteurs sont connus ;

Un manuel de procédure et un guide des acteurs est disponible ;

Un plan d’action opérationnel de suivi du respect des procédures et rôles est disponible.

Indicateurs

Nombre de conflits inter-acteur évité ou réglé

Niveau de maîtrise et d’application des rôles de chaque acteur (% des acteurs dans les catégories identifiés maîtrisant et exerçant leurs rôles)

Adéquation et harmonie dans la mise en œuvre du SDAGE (% des actions menées suivant les directives du SDAGE)

Nombre de textes d’application relatifs au manuel de procédures mis en vigueur

Bénéficiaires Directs : tous les acteurs identifiés Indirects : populations bénéficiaires


La réalisation de cette action permettra de clarifier les rôles et éviter les lenteurs dans les prises de décisions et la mise en œuvre du SDAGE.

Hypothèses Mise en place et opérationnalisation des organes prévus par la loi 2010-44 du 24/11/2010, portant gestion de l’eau au Bénin.

Risques Réformes administratives ou du cadre juridiques et réglementaires après élaboration du guide et du manuel de procédures


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Prestation de service.

Ressources Humaines Cadres de la DG-Eau et prestataires de service.


Activités Coût Source de financement

Etude d'identification de diagnostic des capacités des parties prenantes 70 PTF

Etude d'un guide organisationnel, d'un manuel de procédures et un document cadre de suivi institutionnel et organisationnel 50 PTF

Appui à la coordination et gestion 5 RI : 60% PTF : 40%

Total 125


RAS





RAS


MERPMEDER - DG-Eau, en collaboration avec la DAT

Programmation A court terme;


Conditionne l’efficacité et l’opérationnalité du dispositif institutionnel du SDAGE

Notes RAS






Action n° 8

Titre : Développement et mise en place d’un nouveau dispositif organisationnel au sein de la DG-Eau pour la mise en œuvre du SDAGE

Objectif Répondre aux exigences institutionnelles de gestion intégrée des ressources en eau au niveau national afin de mieux coordonner la mise en œuvre des actions du SDAGE

Zone concernée

DG-Eau

Justification

La mise en œuvre de la GIRE suppose entre autres l’existence d’un cadre institutionnel favorable à la prise en compte des intérêts de toutes les parties prenantes ainsi que les éventuels impacts relatifs à l’exploitation et à la gestion desdites ressources sur les écosystèmes aquatiques. D’où la nécessité de la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel de gestion des ressources en eau conformément à la loi portant gestion de l’eau et à ses décrets d’application.

Brève description

L’architecture institutionnelle de la DG-Eau remonte aux années 90. Ainsi, ni l’organisation, ni ses textes, ne sont adaptés aux principes modernes de gestion de l’eau notamment en ce qui concerne la GIRE.

Or, à ce jour, aucune étude sur les besoins en ressources humaines de cette direction n’a été menée pour cerner les réelles difficultés. On constate que la classe des Agents Permanents de l’Etat (APE) est non seulement minoritaire mais vieillissante. La grande majorité de cette catégorie est à moins de 5 ans de la retraite. Les autres cadres supérieurs sont des contractuels de l’Etat et assimilés qui sont malheureusement dans une dynamique de mobilité (système de turn-over).

Activités

Diagnostic approfondi de l’organigramme de la DG-Eau sur la base des objectifs de la GIRE ;

Proposition d'une nouvelle architecture institutionnelle et organisationnelle pour la DG-Eau à la faire valider en atelier ;

Révision des textes juridiques réglementaires pour les adapter au nouvel organigramme ;

Identification des nouveaux besoins en ressources humains et matériels de chaque direction pour assurer le renforcement des capacités.

Résultats attendus

Un nouvel organigramme de la DG-Eau est disponible;

Un nouveau cadre juridique est adopté ;

Les moyens humains et matériels sont mobilisés.

Indicateurs

Rapport de l’étude validé ;

Organigramme adapté et ressources humaines disponibles ;

Dispositions juridiques appropriés mise en application.

Bénéficiaires Directs : DG-Eau

Indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAGE


Célérité dans le traitement des dossiers et réduction des délais de passation de marché.


Risques Retard excessif ou non mise en œuvre d’une composante quelconque de la présente action

Impacts négatifs

possibles aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Enquête, analyse, ateliers, matériels informatiques

Ressources Humaines Responsables et Cadres de la DG-Eau et prestataires de service.





Activités Coût Source de

financement

Etude de diagnostic et de proposition des modalités juridico-institutionnelles et organisationnelles de la DG-Eau adaptées à la GIRE

70 PTF

Plan de renforcement des capacité de la DG Eau pour la mise en œuvre du SDAGE

60 PTF

Appui à la coordination et gestion 5 RI : 60% PTF :

40%

Total 135


RAS


RAS


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme;


Conditionne l’efficacité et l’opérationnalité du dispositif institutionnel du SDAGE

Notes Action en cours sur PPEA II/ diagnostic institutionnel 2D ; Etude sur le cadre institutionnel conduite par M. JL FREROTTE (vérifier la prise en compte de l’ensemble des activités)






Action n° 9

Titre : Renforcement des capacités de la DG-Eau et les autres acteurs institutionnels dans les domaines du management, de la communication et du suivi-évaluation répondant aux besoins de la gouvernance du SDAGE

Objectif Assurer la disponibilité de ressources humaines compétentes et qualifiées pour la mise en œuvre du SDAGE-Ouémé

Zone concernée Bassin de l’Ouemé

Justification

La faible capacité des ressources humaines actuellement en charge de la gestion des ressources en eau et de l’environnement est l’une des faiblesses de la gouvernance de l’eau au Bénin. Dans un tel contexte, les services sont très peu, mal ou pas du tout assurés. Il est dès lors évident que la mise en œuvre du SDAGE ne peut s’entrevoir sans un programme conséquent de renforcement de capacités des acteurs concernés.

Brève description

Le personnel actuel de la DG-Eau est non seulement insuffisant mais aussi n’est pas suffisamment informé de la GIRE et du SDAGE. Il en est de même pour les autres acteurs surtout les communes qui devront gérer ensemble la ressource. Il devient impérieux de mettre tout le monde au même niveau d’information afin que chacun puisse jouer son rôle. Aussi est-il important de rappeler que leur insuffisance managériale ne permet pas de capter des ressources pour la mise en œuvre d’actions visant la protection et la gestion des ressources du Bassin.

Activités

Identification des besoins des agents en fonction de leur nouveau rôle et élaboration d’un plan de formation

Elaboration des TDR des formations et mobiliser les ressources

Mobilisation des experts ou structures habiletés pour chaque thématique

Identification des besoins matériels ;

Mise en œuvre du plan de formation tout en assurant le suivi par la mise en place d’un système de suivi-évaluation.

Résultats attendus

Les besoins en formation/recyclage des acteurs du secteur de l’eau sont identifiés

Un plan de formation répondant aux besoins identifié est élaboré

Le plan de formation mis en œuvre et les différents acteurs ont acquis les compétences nécessaires

Indicateurs Plan de formation spécifique (formation/recyclage) disponible

Proportion des acteurs formés/recyclés

Valeurs cibles des indicateurs atteints.

Bénéficiaires Directs : acteurs identifiés Indirects : populations bénéficiaires des actions du SDAGE


Célérité dans le traitement des dossiers et réduction des délais,


Risques Retard dans la mise en œuvre du plan de formation Mobilité du personnel formé


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Formations, matériels didactiques, matériels informatiques, matériels de bureau,

Ressources Humaines Formations, matériels didactiques, matériels informatiques, matériels de bureau,



Elaboration d'un plan de formation opérationnel des agents de la DG-Eau

90 PTF

Mise en œuvre du plan de formation 300 RI : 60% PTF : 40%


Total 410





aucun


aucun


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme et à moyen terme. L’exécution de l’action s’étendra sur 2 ans


Conditionne la mise en place du nouveau cadre institutionnel de la DG-Eau et l’opérationnalité du dispositif institutionnel du SDAGE.

Notes

La DG-Eau devra prendre les dispositions nécessaires pour inclure le plan de formation spécifique (formation/recyclage à élaborer dans le cadre de cette action) dans les plans de formation élaborés par le MERPMEDER en relation avec le Ministère de la Fonction Publique.





Composante 2: Développement institutionnel

Action n° 10

Titre : Renforcement/redynamisation du dispositif institutionnel opérationnel : Comité du bassin

Objectif Opérationnaliser les instances de la gestion intégrée des ressources en eau et les rendre fonctionnelles pour que les plans d’actions s’exécutent efficacement.

Zone concernée Bassin

Justification En conformité avec la stratégie de la GIRE et le schéma institutionnel du SDAGE, et pour que cette approche puisse être menée à bien, il est essentiel que soient créés et mis en place les Comités de basins

Brève description

Après la promulgation de la loi portant code de l’eau, certains décrets d’application sont pris mais les personnes devant siéger dans les organes ne sont pas encore désignés et rendu opérationnel. Il est maintenant temps de rendre opérationnels ces instances afin de faciliter la mise en œuvre du SDAGE-Ouémé.

Activités

Organisation des réunions de concertation au niveau des différentes structures devant être représentées dans les structures prévues afin que celles-ci puissent désigner leurs représentants ;

Elaboration et proposition des décrets et/ou arrêtés de nomination et les faire adopter ;

Installation officielle des structures GIRE ;

Elaboration d'un plan de redynamisation/renforcement de chaque organe ;

identification des besoins matériels et humains et former les membres.

Résultats attendus

Les décrets et/ou arrêtés de nomination du personnel sont pris ;

Les personnes sont nommément désignées ;

Les différentes structures GIRE sont formées/dynamisées et opérationnelles

Indicateurs Décret et/ou arrêté pris

Pv de mise en place d’organe

Nombre d’AG ou séances tenues

Bénéficiaires Directs : Personnes des organes Indirects : DG-Eau et populations riveraines


Conditions premières de réussite du SDAGE. Il est indispensable de mettre en place les organes avant le démarrage des actions SDAGE.

Hypothèses Volonté politique ; Volonté et adhésion des cadres de la DG Eau.

Risques Mise en place d’un organe de plus que ne fera que la politique. conflit d’intérêt


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. matériels didactiques, matériels de bureau, matériel informatique, ateliers et réunions, bureau, véhicules, .

Ressources Humaines Cadres de la DG-Eau, du PNE/Bénin, des départements ministériels sectoriels et prestataires de service.


Activité Coût Source de financement

Appui à la création du Comité du Bassin 100 RI

Etude d'un plan de renforcement des capacités du Comité

30 RI : 60% PTF : 40%


Total 135


Néant


Néant


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme; Six (06) mois après validation du SDAGE


Conditionne la mise en place du nouveau cadre institutionnel de la DG-Eau et de l’opérationnalité du dispositif institutionnel du SDAGE.

Notes Action partiellement prise en charge sur PPEA II (appui à la création du comité de bassin de l’Ouemé)






Action n° 11

Titre : Elaboration de SAGE des quatre sous bassins

Objectif Améliorer l’efficacité de la gestion intégrée des ressources en eau dans les sous-bassins de l’Ouémé par l'élaboration des SAGE conformément aux orientations et objectifs du SDAGE.

Zone concernée 4 sous-bassins du bassin de l’Ouémé

Justification

Le Bénin a définitivement fait l’option d’une gestion intégrée de ses ressources en eau. Pour confirmer ce choix, le pays s’est doté d’une politique nationale de l’eau et d’une nouvelle loi portant gestion de l’eau basées sur les principes fondamentaux de la GIRE, et qui prévoient une gestion par bassin hydrographique. Dans ce contexte, les tout premiers outils de gestion des ressources naturelles d’un bassin sont le SDAGE et les SAGE. Pour le cas d’espèce, il est question de planifier en conformité avec les PDC des communes la mise en œuvre des SAGE pour une gestion plus opérationnelle.

Brève description

L’action consistera, dans une démarche participative, à dresser un bilan assez précis des conditions de mise en œuvre du SDAGE dans chacun des sous-bassins concernés. Les projets/programmes à retenir dans les SAGE sont ceux qui sont en harmonie avec les orientations et objectifs du SDAGE d’une part ; et qui correspondent le mieux aux aspirations et aux besoins des communautés à la base et qui offrent des avantages comparatifs certains en termes de durabilité de la rentabilité économique et de la préservation des écosystèmes vitaux.

Activités

Diffusion et vulgarisation du SDAGE du bassin de l’Ouémé

Etat des lieux exhaustif des conditions actuelles d’exploitation et de gestion des ressources naturelles des sous-bassins délimités

Examen des Plans de Développement Communaux des communes concernées et réalisation d'un un inventaire exhaustif de toutes les initiatives et de tous les projets/programmes en cours d’exécution ou projetés et ayant trait à l’exploitation et à la mise en valeur des ressources naturelles des sous-bassins concernés

Définition des objectifs spécifiques d’utilisation, de mise en valeur et de protection des ressources naturelles des sous-bassins concernés

Proposition d'un ensemble de programmes d’investissement et projets pilotes de valorisation et de protection des ressources naturelles des différents sous-bassins assortis d’étude de faisabilité économique, conformément aux orientations du SDAGE d’une part ; et aux objectifs des SAGE définis d’autre part.

Résultats attendus

Une analyse des principales perspectives d’usages et de mise en valeur des ressources naturelles par sous bassin est réalisée ;

Les objectifs spécifiques d’utilisation, de mise en valeur et de protection, ainsi qu’une stratégie pour les atteindre sont définis par sous bassin ;

Des programmes d’investissement pour chacun des sous bassin avec les indicateurs de suivi de la mise en œuvre ainsi que les principales phases de réalisation avec l’évaluation des moyens financiers nécessaires sont élaborés.

Indicateurs Documents des quatre SAGE validés

Plan d’investissement par sous bassin

Bénéficiaires Directs : Communes riveraines Indirects : populations riveraines


Permet une déclinaison et une mise en œuvre efficace du SDAGE dans le temps et dans l’espace.

Hypothèses La conduite à terme du processus d’élaboration, de validation et d’adoption du SDAGE du bassin de l’Ouémé

Risques Catastrophes naturelles, état de guerre, remise en cause des réformes du secteur de l’eau


aucun




Moyens d'exécution


Prestations de services, matériels de bureau, matériels didactiques, matériels informatiques, véhicules, ateliers et réunions.

Ressources Humaines Cadres de la DG-Eau, des directions/structures déconcentrées, des communes et prestataires de service.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé Sup.

Okpara Zou BMVO

Diffusion et vulgarisation du SDAGE à l'échelle des sous bassins

10 10 10 10 40 RI

Etude des SAGE avec un programme d'investissement

100 100 100 100 400 PTF


5 5 5 5 20 RI : 60% PTF :

40%

Total 115 115 115 115 460


aucun


aucun


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme sur deux ans


Adoption du SDAGE

Notes L'élaboration de plan delta en cours sur PPEAII participe à la réalisation de cette action






Action n° 12

Titre : Création d’un observatoire de l’eau et de l’environnement

Objectif

1. Fournir aux différents acteurs, de façon régulière et fiable des informations relatives à l’état de l’environnement et des ressources en eaux du bassin ;

2. Assurer la veille environnementale pour faciliter la prise de décision ;

3. Suivre les progrès et les tendances vers le développement durable du bassin ;

4. Mesurer et/ou évaluer les impacts environnementaux des réalisations ou des actions passées, en cours ou projetées.

Zone concernée Bassin de l’Ouemé

Justification

La prédominance de gestion sectorielle et une multiplicité des centres de décision, l’insuffisance de collaboration et de concertation entre les intervenants et, la faible capacité des principales institutions sont les fondements d’une création d’un observatoire du secteur. Une action d’harmonisation des politiques et stratégies sectorielles, touchant à la gestion et l’exploitation des ressources en eau et des écosystèmes associés, avec le cadre juridique global de l’eau permettra de bien repartir les responsabilités et de ce fait, éviter l’éparpillement des centres de décision, les chevauchements de compétences, les redondances et la concurrence, voire des conflits entre acteurs institutionnels et la faiblesse de la collaboration et de la concertation entre les acteurs. L'OEE s'inscrira dans l'effort de développement de la participation effective de tous les acteurs et parties prenantes de la gestion des ressources naturelles et la préservation de l’écosystème pour suivre les évolutions de l’environnement et des ressources en eaux à travers la mise en place d’un réseau concentré sur l’OEE. L’OEE constituera le noyau d’un réseau national où tous les acteurs pourraient trouver l’information recherchée et avoir une idée sur les perspectives de développement au sein du bassin.

Brève description

Il s’agit, dans le cadre de la présente action, de réussir à convaincre les acteurs institutionnels des différents départements ministériels sectoriels de la nécessité d’une mise en cohérence effective de toutes les politiques et stratégies sectorielles avec le nouveau cadre juridique et politique global de gestion des ressources en eau au Bénin. L’OEE en tant qu’organe de veille, entre autres, permettra de rassurer les acteurs ou de tirer sur la sonnette d’alarme en cas de déviance préjudiciable à la préservation des écosystèmes associés

Activités

Organisation des séances de concertation avec les ministères sectoriels concernés sur la nécessité d’une telle mise en cohérence ;

Etude de base pour l’opérationnalisation de l’OEE afin d’établir la situation de référence des indicateurs environnementaux, liés à l’eau et socio-économiques ;

Facilitation de la prise en compte des orientations du cadre juridique et politique global de gestion de l’eau dans la mise en œuvre et la relecture des politiques et stratégies sectorielles (hydraulique rurale, hydraulique urbaine, énergie, assainissement, agriculture, élevage pêche, tourisme, etc.) ;

Mise en place et opérationnalisation de l’OEE ;.

Elaboration d'un manuel de procédure.

Résultats attendus

Les ministères sectoriels sont engagés dans le processus de mise en place de l’OEE ;

Les ministères sectoriels tiennent compte du cadre juridique et politique global de gestion de l’eau dans la formulation et la mise en œuvre de leurs politiques et stratégies sectorielles ;

Un observatoire est effectivement créé et opérationnel.

Indicateurs

Nombre de séances de concertations entre ministères sectoriels ;

Nombre d’Actions/ Initiatives développées par chacun des ministères sectoriels concernés conformes au nouveau cadre politique et juridique de gestion des ressources en eau au Bénin ;

Décret portant création de l’OEE.

Nombre et périodicité des rapports sur l’état de l’eau et des ressources environnementales

Bénéficiaires Directs : Tous secteurs ministériels Indirects : acteurs et populations


Facilitera les échanges entre les différents acteurs et le suivi des indicateurs

Hypothèses Un large consensus des acteurs des ministères sectoriels autour de l’initiative.




Risques Conflit d’intérêt.


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, équipements de mesure et de collecte de données, laboratoire d’analyses, ateliers et réunions, véhicules,

Ressources Humaines Personnel (hydrologues, hydrogéologues, environnementalistes, techniciens) de la DG-Eau, du PNE/Bénin, des départements ministériels sectoriels, des communes et prestataires de service.



Diagnostic concertée et étude de faisabilité du Projet de mise en place de l’OEE

75 PTF

Etudes de base détaillées pour l’opérationnalisation de l’observatoire de l’environnement

150 PTF

Mise en place de l’Observatoire de l’Environnement.

Formation des cadres de l'Observatoire 50 PTF

Formation des réseaux de collecte de l'information 50 PTF

Equipement de l'observatoire 150 PTF


Total 495


Ressources financières nécessaires pour veiller à ce que toutes les politiques et stratégies sectorielles à venir soient en harmonie avec le cadre juridique et politique global de gestion des ressources en eau


récurrents

Action : Budget national et Partenaires Techniques et Financiers Charges récurrentes : Budget national.


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme.



Notes Etablir et analyser l’arrimage et la synergie de cette action avec la mise en place du SNIEau et l’action relative à l’OEE






Action n° 14

Titre : Elaboration et mise en œuvre d’un plan de formation dans le domaine de la GIRE et dans la planification participative

Objectif Assurer la mise à niveau de tous les acteurs sur la thématique GIRE et renforcement de leurs capacités opérationnelles.

Zone concernée Ensemble des 77 communes du Bénin

Justification

La faible capacité des ressources humaines actuellement en charge de la gestion des ressources en eau et de l’environnement est l’une des faiblesses de la gouvernance de l’eau au Bénin. Pour remédier à cette situation, il apparaît nécessaire de mettre les acteurs au même niveau de connaissance de la gestion intégrée. Il est dès lors évident que la mise en œuvre des principes de la GIRE ne peut s’entrevoir sans un programme conséquent de renforcement de capacités des acteurs concernés.

Brève description

Le personnel actuel de la DG-Eau n’est pas suffisamment informé de la GIRE et du SDAGE. Il en est de même pour les autres acteurs surtout les communes qui devront gérer ensemble la ressource. Il devient impérieux de mettre tout le monde au même niveau d’information afin que chacun puisse jouer son rôle. Il s’agit donc de renforcer les capacités et les connaissances des acteurs pour une meilleure mise en œuvre de la GIRE. La mise en œuvre de la présente action permettra non seulement d’améliorer cette situation mais également d’éviter/ limiter les conflits d’attributions entre l’administration centrale et ses services déconcentrés, les nouveaux organes à mettre en place et les communes. Aussi, permettra-t-elle d’aider ces dernières à faire la promotion de la GIRE à la base. A terme, il sera conçu et mis en oeuvre un programme de campagnes de communication sociale pour la promotion de la GIRE

Activités

Identification des besoins des acteurs en fonction de leur nouveau rôle et établir d’un plan de formation ;

Elaboration des TDR des formations et mobilisation de ressources ;

Mobilisation d’experts ou structures habiletés pour chaque thématique ;

Identification des besoins matériels ;

Conception et mise en place d’un système de suivi-évaluation ;

Mise en œuvre et suivi des formations.

Résultats attendus

Les besoins en formation/recyclage des acteurs du secteur de l’eau sont identifiés ;

Un plan de formation répondant aux besoins identifiés est élaboré

Les différents acteurs ont acquis les compétences nécessaires

Indicateurs Plan de formation spécifique GIRE (formation/recyclage) élaboré.

Nombre de personnes formés/recyclés sur la GIRE

Nombre de structures bénéficiaires

Bénéficiaires Directs : acteurs identifiés Indirects : populations bénéficiaires des actions du SDAGE


Facilite l’intégration des directives du SDAGE/ SAGE dans les PDC, la prise des décisions et la gestion des conflits

Hypothèses Acceptation de la mise en place des organes GIRE

Risques Formation non accompagnée de la réalisation des autres actions de renforcement de capacités et de réforme


aucun




Moyens d'exécution


Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, matériels didactiques, ateliers et réunions, véhicules,

Ressources Humaines

Spécialistes de la GIRE, cadres de la DG-Eau et du PNE/Bénin, des départements ministériels sectoriels, des communes et prestataires de service.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Elaboration du programme de formation GIRE, planification et suivi -évaluation et des TDR d'organisation

10 10 10 10 40 PTF

Mise en œuvre du programme de formation

55 55 55 55 220 PTF


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total 70 70 70 70 280


aucun


aucun


Responsable : MERPMEDER - DG-Eau Partenaires : PNE-Bénin et toutes autres entités compétentes



Permet de bien mettre en œuvre le SDAGE.

Notes

Les moyens à mettre en œuvre pour que tous les acteurs impliqués dans le processus GIRE puissent valablement accomplir les diverses missions qui leur sont confiées. Ces moyens concernent les ressources humaines), les ressources matérielles (informatique, logistique, environnement de travail, etc.) et les ressources financières.





Composante 3: Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé

Action n° 16

Titre : Création d'une banque de données hydro-climatologiques sur le bassin de l’Ouémé.

Objectif

Rassembler et sauvegarder les principales données hydro-climatologiques relatives au bassin de l'Ouémé.

Mettre à jour les bases de données hydrologiques et climatologiques existantes.

Centraliser les données collectées et alimenter les bases de données nationales et régionales.

Zone concernée Le bassin versant de l'Ouémé - Bénin.

Justification

Plusieurs bases de données intègrent les données hydro-climatologiques du bassin de l’Ouémé. Il y a les réseaux nationaux gérés par les structures nationales compétentes, mais également des bases de données hydro-climatologiques mises en place et gérées dans le cadre de certains projets. Pour une cohérence dans la gestion des ressources en eau du bassin, il y a lieu de centraliser les données hydro-climatologiques du bassin au sein d’une unique base de référence. Cette organisation des données évite leur perte, et facilite leur utilisation et exploitation pour les études et les projets touchant aux ressources en eau.

Brève description L'action consiste à rassembler et centraliser les données hydro-climatologiques collectées, traitées et validées sur le bassin versant de l'Ouémé en vue d’éviter leur dispersion et d’en faciliter l’utilisation et la valorisation.

Activités

• Le rassemblement des données météorologiques et climatiques disponibles sur le réseau météorologique national de la Direction nationale de la Météorologie (stations météorologiques synoptiques de Parakou, Savé, Bohicon et Cotonou, stations agro-météorologiques et pluviométriques installées dans le bassin de l’Ouémé) et la définition des procédures de contrôle y afférentes.

• Le rassemblement des données hydrologiques disponibles sur le réseau hydrométrique national de la Direction Générale de l’Eau (stations hydrométriques et limnimétriques installées dans le bassin de l’Ouémé) et la définition des procédures de contrôle y afférentes.

• Le rassemblement des données hydrométéorologiques disponibles sur des réseaux d’observation particuliers à certains projets de recherche opérant à l’échelle du bassin de l’Ouémé, sous réserve de leur validation selon les procédures de contrôle définies.

• La sélection des outils techniques et logiciels de traitement appropriés (selon leur robustesse et leur convivialité) pour la centralisation et la gestion des fichiers et données ainsi rassemblés, et leur mise en œuvre accompagnée de la formation du personnel requis

• Le rassemblement et la sauvegarde des archives puis la saisie informatique des données non encore saisies ;

• L'équipement informatique des services hydrologiques et météorologiques nationaux opérant au niveau du bassin.

• La formation du personnel concerné à la saisie informatique et au contrôle à priori des données de base

Résultats attendus

• Les données hydro-météorologiques disponibles sur les réseaux nationaux et autres réseaux installés dans le bassin de l’Ouémé sont rassemblées et les procédures de contrôle définies et utilisées pour leur validation.

• La centralisation et la gestion des fichiers et données rassemblés se font au moyen des outils techniques et logiciels de traitement appropriés.

• les archives de données hydrométéorologiques sont rassemblées et sauvegardées. • les services hydrologiques et météorologiques nationaux opérant au niveau du bassin

sont équipés et leur personnel formé convenablement.

Indicateurs de suivi

Nombre de bases de données hydrométéorologiques existantes prises en compte

Nombre d’outils techniques et de logiciels de traitement des données installés et rendus opérationnels

Nombre de formations et d’agents formés.

Bénéficiaires Directs: Hydrologues et Experts GIRE de l’Administration, des bureaux d’études et des

Centres de recherche. Indirects : Différents ministères, ONG et projets de développement au Bénin.


La centralisation et la sauvegarde des données relatives au bassin de l'Ouémé à toutes fins utiles et leur utilisation pour la gestion des projets d’exploitation et/ou de sauvegarde des ressources en eau du bassin versant.




Hypothèses Des missions de consultation des différents organismes en charge des réseaux de suivi, permettront de s’enquérir de l’existant et de préciser les besoins réels.

Risques Faiblesse et imprécision de la planification des ressources du bassin de l’Ouémé


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, ateliers et réunions, véhicules,

Ressources Humaines

Personnel (hydrologues, hydrogéologues, climatologues, environnementalistes, informaticien, techniciens) de la DG-Eau, de la DNM, du PNE/Bénin, des départements ministériels sectoriels, des communes et prestataires de service.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé supé.

Okpara Zou BMVO

Etude et appui conseil de rassemblement et de sauvegarde des données

10 10 10 10 40 PTF

Equipement informatique des services hydrologiques et météorologiques nationaux opérant au niveau du bassin

10 10 10 10 40 PTF

Formation du personnel 5 5 5 5 20 PTF

Appui à la coordination et gestion 5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 30 30 30 30 120


Frais de maintenance des moyens informatiques de gestion de la banque de données:2 Millions de FCFA/An


Budget national pour les salaires. Coopération technique et scientifique pour les formations, les stages et les moyens matériels.


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme. Cette action est prioritaire.


Actions 12, 17 et 18

Notes

Cette action implique un renforcement des ressources humaines en termes d’effectifs (ingénieurs et techniciens hydrologues qui effectuent également la mise à jour de la banque de données) et de compétences. Etablir et analyser l’arrimage et la synergie de cette action avec la mise en place du SNIEau et l’action relative à l’OEE






Action n° 17

Titre : Mise en place et renforcement d’un système d’information sur les ressources en eau souterraine du bassin de l'Ouémé

Objectif

Cette action revêt deux aspects :

Améliorer la couverture du réseau piézométrique, en tenant compte des ressources financières disponibles et du besoin d’information sur les ressources en eau souterraine;

Rechercher un meilleur financement des activités de suivi de l’eau souterraine


Justification

Actuellement, le suivi quantitatif et qualitatif des ressources en eau souterraine est essentiellement assuré par la DG-Eau. Malgré une première optimisation du réseau réalisée dans les années 80 à 90, les mesures ne sont pas encore satisfaisantes du point de vue de la densité des piézomètres ; de nombreux aquifères ne sont pas du tout suivis et la chaine de collecte-traitement-analyse-exploitation des données n’est pas bien organisée, ce qui induit une faible capacité de production de données fiables et validées à fréquence fixée et respectée. La DG-Eau est insuffisamment équipée en matériel de suivi, et manque des ressources humaines suffisantes. Il en résulte que les données disponibles comportent de nombreuses lacunes et beaucoup d'incertitudes. On dispose en particulier de très peu de longues séries continues, indispensables pour la connaissance des aquifères et la compréhension de leur fonctionnement à moyen et long termes. De même, l’eau souterraine étant la source d’eau privilégiée pour l’approvisionnement en eau potable des populations, une faiblesse dans sa connaissance et dans son suivi ne garantit pas un approvisionnement quantitativement et qualitativement sécurisé et durable dans le temps. D'où l'utilité de renforcer le système d'information sur les ressources en eau souterraine de l'Ouémé.

Brève description

La mise en place et le renforcement d'un système d'information sur les ressources en eau souterraine de l'Ouémé consistent à densifier le réseau de mesures, à collecter, traiter, analyser et diffuser les données sur les eaux souterraines, en vue de minimiser les incertitudes tant sur les volumes prélevés que sur les quantités disponibles, et d'évaluer d'une façon continue et correcte les taux de recharge des nappes.

Activités

• La réhabilitation et le renforcement du réseau de mesure piézométrique, la définition et la mise en œuvre des procédures de suivi quantitatif/qualitatif des eaux souterraines, de maintenance des stations piézométriques, et de contrôle/validation des données collectées,

• L'analyse et l’interprétation des séries historiques disponibles,

• La conception du système d’information et la mise en place de la solution technique (outils, logiciels etc.…)

• L'élaboration d'un document de proposition pour un réseau piézométrique périodiquement actualisé en fonction des besoins d’information et de connaissance des eaux souterraines relativement au rythme d’exploitation des eaux,

• L’équipement du Service des Eaux Souterraines de la DG-Eau en matériel technique et informatique adéquat et la formation et le renforcement des capacités du personnel dédié à cette activité

Résultats attendus

• Un réseau piézométrique optimal permettant l’évaluation correcte des ressources en eau souterraine,

• les procédures de suivi et de maintenance des stations piézométriques, et celles de contrôle/validation des données collectées sont définies et mises en œuvre,

• La mise en place et le fonctionnement des éléments du système d’information sur les eaux souterraines,

• l’actualisation périodique du réseau piézométrique en fonction du besoin d’information pour la gestion des eaux souterraines,

• Le renforcement des capacités techniques, matérielles et humaines du Service des Eaux Souterraines de la DG-Eau,

• Une bonne connaissance des coûts de fonctionnement et de maintenance de ce réseau.





fréquence d’évaluation des réserves d’eau souterraine et leur utilisation

fréquence de mise à jour de la base de données piézométriques et de publication des rapports de suivi

Nombre d’agents formés et/ou affectés aux services des eaux souterraines .

Bénéficiaires Directs: Les Hydrogéologues, les experts GIRE, les agents du Service Eaux Souterraines et des

Services déconcentrés de la DG-Eau. Indirects : Différents ministères et projets de développement au Bénin.


Un réseau piézométrique fonctionnel et représentatif.

La Capacité de la DG-Eau et des autres partenaires à exploiter tout le réseau de façon autonome après les investissements pour les nouvelles stations.

Hypothèses Des missions de consultation des différents organismes en charge des réseaux de suivi, permettront de préciser les besoins réels.

Risques RAS

Moyens d'exécution


Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, équipements piézométriques, matériels de prélèvement d’échantillons d’eau, laboratoire d’analyse, réactifs, véhicules,

Ressources Humaines

Ingénieurs et techniciens du Service Eaux Souterraines de la DG-Eau, des Services déconcentrés de l’Eau, et prestataires de service.


aucun

coût en millions de FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé sup

Okpara Zou BMVO

Etude de diagnostic, d'optimisation et de gestion rationnelle du système de surveillance piézométrique et séries historiques de référence

10 5 5 5 25 PTF

Réhabilitation et le renforcement du réseau de mesure piézométrique

35 10 10

10

65

PTF

Equipement informatique du Service des Eaux Souterraines

5 5 5 10 25 PTF

Formation du personnel et appui conseil à l'administration et la maitrise du système de suivi piézométrique

15 5 5 5 30

PTF

Appui à la coordination et gestion 5 5 5 5 20

RI : 60% PTF : 40%

TOTAL 70 30 30 35 165


Entretien et maintenance des piézomètres et des équipements: 5 millions de FCFA




MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court terme. Cette action est prioritaire.


Action 18

Notes Cette action implique un renforcement des ressources humaines en terme d’effectifs (brigades hydrologiques surtout, qui effectuent également les relevés piézométriques) et de compétences.






Action n° 18

Titre : Renforcement et mise en place des systèmes de suivi des ressources en eaux de surface

Objectif Renforcer les systèmes de suivi quantitatif des ressources en eau de surface, en fonction des besoins en information et des ressources financières disponibles.


Justification

Le suivi quantitatif des ressources en eau de surface est assuré par le Service de l’Hydrologie de la DG-Eau qui a pris la relève de l’ORSTOM. Dans ce cadre un réseau hydrométrique national a été progressivement mis en place et exploité à partir des années 50. Quelques autres stations sont mises en place ponctuellement et temporairement dans le cadre de divers projets. Cependant, les réseaux d'observation nationaux souffrent de beaucoup de décadences du fait de l'absence de la maintenance adéquate des stations. L'extension et le renforcement des systèmes de suivi permettront l’alimentation des bases de données hydro-climatologiques en vue d’une gestion plus efficace des ressources en eau de ce bassin sur la base d’informations fiables.

Brève description

Cette action revêt deux aspects : − Améliorer la couverture du réseau hydrométéorologique, en tenant compte des ressources financières disponibles et du besoin d’information sur les ressources en eau de surface dans le bassin de l’Ouémé− Rechercher un meilleur financement des activités de suivi de l’eau de surface

Activités

L'examen de la représentativité et de l'exhaustivité des stations d'observations hydrométriques et météorologiques du bassin versant de l'Ouémé, ainsi que la réhabilitation et l'extension des réseaux existants,

La dotation des services nationaux d’équipement pour la réhabilitation des stations ainsi que pour l’exécution des campagnes de jaugeages périodiques dans le bassin,

Le renforcement des services nationaux hydrologique et météorologique en termes de moyens pour la collecte régulière des données des stations,

L'analyse statistique des données hydrologiques et météorologiques des stations sur le cours d'eau principal ainsi que sur ses deux principaux affluents l'Okpara et le Zou, et sur les stations synoptiques à l’échelle du bassin.

L'évaluation des ressources en eau de surface potentielles au niveau des stations principales du bassin de l’Ouémé.

La formation du personnel des services d’hydrologie et de météorologie : Opérations de terrains, traitement informatique et technologies nouvelles.

Résultats attendus

Un système de suivi et d'analyse des données permettant une évaluation fiable et continue des ressources en eau de surface potentielles.

Des services nationaux équipés avec des effectifs suffisants


Nombre d'équipements mis en place pour les mesures des données hydrologiques et climatologiques.

Fréquence de publication des rapports techniques sur l’état des ressource en eaux de surface

Nombre de formations et d’agents formés

Bénéficiaires Directs: Hydrologues, Experts GIRE, Agents des services de l'hydrologie et de la

météorologie du Bénin. Indirects: Différents ministères et projets de développement au Bénin.


Cette action, en renforçant les systèmes de suivi des ressources en eau de surface, aidera au développement de toutes les actions liées à la mobilisation et l'exploitation des eaux du fleuve de l'Ouémé.


Risques RAS


Aucun

Moyens d'exécution


Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, équipements hydrométriques, matériels de




prélèvement d’échantillons d’eau, laboratoire d’analyse, réactifs, véhicules,

Ressources Humaines

Ingénieurs et techniciens du Service de l’Hydrologie de la DG-Eau, des Services déconcentrés de l’Eau, et prestataires de service.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude de diagnostic, d'analyse critique des données, d'optimisation et de gestion rationnelle du système de suivi hydrologique et météorologique

15 5 5 5 30 PTF

Réhabilitation et le renforcement du réseau de suivi hydrologique et météorologique

75 20 25 25 145 PTF

Equipements des services nationaux hydrologiques pour la réhabilitation des stations ainsi que pour l’exécution des campagnes de jaugeages périodiques dans le bassin

5 5 5 10 25 PTF

Formation du personnel des services d’hydrologie et de météorologie

10 5 5 5 25 PTF


PTF : 40%

TOTAL 110 40 45 50 245


Frais de fonctionnaires et techniciens des organismes en charge des réseaux d’observation


Budget national pour les salaires. Coopération technique et scientifique pour les formations, les stages et les moyens matériels (moyens de jaugeage des cours d’eau).


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A moyen terme.


Action 17

Notes Cette action implique un renforcement des ressources humaines en termes d’effectifs (brigades hydrologiques surtout) et de compétences.






Action n° 20

Titre : Définition d’un système de prévision hydrologique HYDRO OUEME

Objectif Il s'agit d'une action visant à suivre et à prévoir les débits et les niveaux du fleuve dans différentes sections grâce à la prévision facilitée par la transmission en temps réel des données hydrologiques.


Justification

Fleuve à haut impact profitable sur les plans social, économique et environnemental, l’Ouémé n’est pas pour autant un fleuve tranquille. En effet, la conjugaison de ses courants forts qui descendent du nord au mois de septembre avec ceux siégeant au sud au titre de la petite saison humide, provoque annuellement des inondations modérées à sévères. En l’occurrence, les pires inondations enregistrées au Bénin sont survenues en 2010 et ont été l’œuvre des crues du fleuve Ouémé. Le bilan de cette catastrophe ne laisse personne indifférent. Des dégâts considérables sont enregistrés au niveau des logements, écoles, centres de santé, routes, infrastructures d’accès à l’eau potable. Plus de 55 communes affectées sur 77, environ 680.000 personnes sinistrées et 46 décès. L’impact économique des pertes et dommages liés à ces inondations exceptionnelles a été estimé à plus de 127 milliards de FCFA, avec une baisse du taux de croissance du PIB de 0,8 point ; in fine, plus de 61.000 individus, soit environ 12.000 ménages ont été appauvris par ces inondations et 71% de la population affectée s’est retrouvée en situation d’insécurité alimentaire après les inondations. Bien que les données météorologiques soient enregistrées et transmises en temps réel, celles hydrologiques sont reçues en différé. Une telle situation ne permet pas d’établir un réel système fonctionnel de prévision des crues et d’alerte aux inondations. Les services météorologique et hydrologique pourraient mieux s’acquitter de leurs obligations respectives en matière d’observation, de surveillance et de prévision des catastrophes comme par exemple les crues et inondations. Mais une bonne prévision suppose qu’on dispose de données en temps réel à travers d’un réseau de transmission fiable. La technique de télétransmission couplée à un modèle de propagation des crues favorisera la bonne gestion des crues et inondations du fleuve de l'Ouémé

Brève description

Grâce à ce système, les utilisateurs auront un accès aux données en toutes saisons, et une transmission automatisée des hauteurs d'eau en temps réel, leur permettant une centralisation rapide et simple de ces données et une maitrise efficace de la surabondance d'eau en vue d’une gestion idoine des situations d’inondations.

Activités

Définition du réseau de surveillance et la conception du modèle de propagation

Réhabilitation ou consolidation de 24 stations hydrométriques existantes et rattachement des zéros des échelles au nivellement général ;

Création d’une nouvelle station à Adjohoun et rattachement du zéro des échelles au nivellement général ;

Cartographie des zones inondables à l’aval de chaque station hydrométrique avec rattachement aux zéros des échelles ;

Création de 25 stations pluviographiques à raison d’une à chaque station hydrométrique.

Renforcement des capacités pour l'exploitation des données du réseau pour le calage et la vérification du modèle de propagation.

Activation des équipes de surveillance hydrologique, le déclenchement et l’arrêt du système de prévision selon une saisonnalité préconçue,

Exploitation des données des stations de mesure et d'acquisition des données en temps réel, et du modèle de propagation des crues pour la prévision des inondations.

Résultats attendus

un réseau de surveillance est défini et équipé ;

un modèle de propagation conçu et le temps de propagation des crues d’une station à l’autre est connu ;

La couverture des débordements des eaux est évaluée ;

Les capacités des agents concernés sont renforcées

les équipes de surveillance hydrologique, et d’exploitation des données du réseau pour la prévision des crues et des inondations sont opérationnelles.

L’activation, le déclenchement et l’arrêt du système de prévision ont lieu à fréquence convenue ;

Un système de communication entre les observateurs sur le terrain et la structure




chargée de l’étude des crue est mis en place ;

Des alertes d’inondations sont émises, le cas échéant ;

Les populations riveraines sont informées à temps pour prendre les dispositions qui s’imposent ;

Indicateurs de Suivi

Nombre d’alertes d’inondations émises.


Bénéficiaires

Directs: Hydrologues, Experts GIRE, Agents des services de l’hydrologie et de la

météorologie du Bénin. Indirects: Agence Nationale de Protection Civile, Plate-forme Nationale de réduction des

risques de catastrophes, populations exposées aux risques hydrologiques extrêmes


Cette action, en renforçant les systèmes de surveillance des cours d’eau, aidera au développement de toutes les actions liées à la prévention, la prévision, l’alerte et la gestion des inondations du fleuve de l'Ouémé.

Hypothèses Des missions de consultation des différents organismes en charge de la prévision hydrométéorologique, permettront d'avoir une idée sur les données historiques à valoriser, et le réseau à définir.

Risques RAS


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, équipements hydrométriques, équipements de télétransmission, véhicules,

Ressources Humaines Ingénieurs et techniciens des Services de l’Hydrologie et de la météorologie, des Services déconcentrés de l’Eau, et prestataires de service.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé

sup. Okpara Zou BMVO

Etude de définition du réseau de surveillance , de conception du modèle de propagation et de cartographie des zones inondables

20 15 15 50 100 PTF

Réhabilitation, consolidation ou création des stations hydrométriques et pluviographiques

30 25 25 75 155 PTF

Renforcement des capacité et appui conseil à la maîtrise et l'exploitation du modèle

8 6 6 20 40 PTF


5 5 5 5 20 RI : 60% PTF : 40%

TOTAL 63 51 51 150 315


Frais d'acquisition et maintenance des moyens informatiques de gestion du réseau de télémesure et télétransmission des données hydrologiques: 8 Millions de FCFA/an




MERPMEDER - DG-Eau



Action 18 et projet PUGEMU (Banque mondiale)

Notes Cette action implique un renforcement des ressources humaines en termes d’effectifs (Ingénieurs, chercheurs et techniciens hydrologues, compétents en modèles de gestion et d’alerte des crues).






Action n° 21

Titre : Mise en place d'un réseau de suivi de la qualité des eaux sur le bassin de l’Ouémé

Objectif Cette action vise à résoudre en priorité le problème de l’inexistence d’un réseau de mesure de la qualité des eaux, à harmoniser les méthodes de mesures, et à renforcer les capacités du personnel bénéficiaire sur les méthodes et les techniques de contrôle de la qualité des eaux.


Justification

Actuellement, le suivi de la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines est sommaire. Les points de mesures sont très limités, ils ne couvrent pas l’étendue de la zone du projet. Il en résulte que les données spatiales et historiques sur la qualité de l’eau sont très fragmentaires et insuffisantes. A côté d’une quantité disponible suffisante, la qualité des eaux est déterminante pour les utilisations auxquelles elles peuvent donner lieu. La faible connaissance de la qualité des eaux entrave donc une bonne et judicieuse utilisation de celles-ci.

Brève description

Cette action comporte deux aspects : − Définition et mise en place et gestion d'un réseau de suivi de la qualité de l’eau, en tenant compte des besoins prioritaires d’information sur la qualité de l’eau et des ressources financières disponibles ; − Recherche d'un meilleur financement des activités de suivi de la qualité de l’eau. Il est prévu dans cette action

La création de 7 nouveaux laboratoires : 3 laboratoires pour le sous-bassin de la HVO, 2 laboratoires pour le sous-bassin du Zou, et 2 laboratoires pour le sous-bassin de la BMV0;

La réhabilitation/modernisation des deux laboratoires existants à Cotonou et à Parakou.

Activités

Définition, mise en place et gestion d’un réseau de suivi et de surveillance de la qualité des eaux

Installation de 7 laboratoires et renforcement de 2 laboratoires existants ( à Cotonou et Parakou), de contrôle et d’analyses de la qualité des eaux dotés d'équipements adéquats ;

Formation du personnel concerné : Opérations de terrains, traitement informatique et, technologies nouvelles.

Maintenance de l’équipement d’échantillonnage;

Collecte des données, prélèvement et analyse des échantillons, traitement et synthèse des informations.

Résultats attendus

Un réseau de base permettant l’évaluation correcte et le suivi de la qualité des eaux est opérationnel.

Les méthodes de contrôle de la qualité de l’eau sont améliorées et surtout uniformisées selon les normes et les méthodes internationalement reconnues et conformément aux nouvelles normes de la qualité de l’eau.

De nouveaux laboratoires de contrôle et d’analyse de la qualité des eaux sont installés

Le personnel concerné est bien formé et en nombre suffisant

Indicateurs de Suivi

Un rapport annuel d’évaluation et de suivi de la qualité des eaux est élaboré

Nombre de nouveaux laboratoires installés


Bénéficiaires

Directs: Hydro-chimistes Experts GIRE, Agents des services de l’eau et d’assainissement du

Bénin, chercheurs, Hydrologues, , cadres techniques des sociétés de distribution d’eau et d’assainissement, cadres de la Police de l’Eau . Indirects: La population du bassin de l'Ouémé.


Cette action, en renforçant les systèmes de suivi de la qualité des eaux, aidera au développement de toutes les actions liées à la mobilisation et l'exploitation des eaux du bassin de l'Ouémé.


Risques Très faible connaissance de la qualité des eaux du bassin de l’Ouémé





aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Prestation de services, bureau, matériels de bureau, matériels et logiciels informatiques, matériels de prélèvement d’échantillons d’eau, laboratoire d’analyse, réactifs, véhicules,

Ressources Humaines Ingénieurs et techniciens hydrochimistes des Services de l’Eau et de l’assainissement des Services déconcentrés de l’Eau et prestataires de service.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé sup

Okpara Zou BMVO

Etude de définition et de mise en place et gestion d’un réseau de suivi et de surveillance de la qualité des eaux

25 5 10 10 50 PTF

Installation de 7 laboratoires et renforcement de 2 laboratoires existants de contrôle et d’analyses de la qualité des eaux dotés d'équipements adéquats

345 75 230 310 960 PTF

Renforcement des capacité formation et appui conseil à la maîtrise et l'exploitation du système de suivi

30 20 20 30 100 PTF


PTF : 40%

Total 410 105 270 360 1145


Frais d'entretien et de maintenances des laboratoires et des équipements du réseau de suivi de la qualité des eaux: 48 Millions de FCFA




MERPMEDER - DG-Eau



Action 18

Notes Cette action impose un important renforcement des compétences, aussi bien des ingénieurs que des techniciens, en matière de procédures d’échantillonnage et d’analyse de terrain.





Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement,


Action n° 22

Titre : Mesures d’urgence d’AEP à partir des eaux de surface dans les régions du socle

Objectif Atteindre les objectifs d’alimentation en eau potable fixés pour l’année 2015 dans la zone concernée. Soit un taux de desserte de 67% en milieu rural et 75% en milieu urbain à l’horizon 2015.

Zone concernée

Communes situées dans la zone du socle cristallin : DJOUGOU, OUAKE, KOPARGO, KOUANDE, PEHONKO, SINEDE, N’DALI, BEMBEREKE, NIKKI, BASSILA, TCHAOUROU, PARAKOU, PERERE, OUESSE, BANTE, DJIDJA, SALAVOU, SAVE, DASSA-ZOUME, GLAZOUE, COVE, ABOMEY, ZA-KPOTA, ZAGNANADO.

Justification

Les études réalisées ont montré que les eaux souterraines ne peuvent constituer à elles seules une solution fiable pour l’approvisionnement en eau potable de la zone du socle cristallin. Pour réduire la pression sur les ressources d’eau souterraine, seule la population rurale située dans la région du socle cristallin sera alimentée en eau à partir des forages. La population urbaine de cette zone du bassin sera desservie à partir des eaux de surface.

Brève description Réalisation de 5654 Equivalents points d’eau (EPE) en milieu rural et 8 réseaux d’AEP en milieu urbain.

Activités

Elaboration des études APD – DAO et la construction de 5654 EPE :

o Haute vallée : 1024 EPE ;

o Okpara : 1280 EPE ;

o Zou : 960 EPE

o BMVO : 2390 EPE.

Elaboration des études APD-DAO et réalisation des réseaux d’eau potable à partir des

barrages à construire à cout terme (DONGA, TEME, TOUROU VI, TANDOU, LOBETA,

KONKONDJI, DJABATA et VOSSA) pour un besoin en eau de 27 millions de m3 :

o Haute vallée : 5 réseaux ;

o Okpara : 1 réseau ;

o Zou : 2 réseaux.

Résultats attendus Taux de desserte cibles atteints.

Indicateurs

Etudes techniques approuvées

Nombre de EPE réalisé

Nombre de réseaux d’AEP réalisé

Taux de branchement et de desserte

Bénéficiaires

Directs : Population de 5,6 millions d’habitants.

Indirects :


Néant

Hypothèses Les barrages de DONGA, TEME, TOUROU VI, TANDOU, LOBETA, KONKONDJI, DJABATA et VOSSA sont construits.

Risques Incapacité de la population de se raccorder sur le réseau (cout du branchement et modalité de payement).


Accentuation des maladies liées à l’eau si l’accès à l’assainissement ne suit pas celui de l’eau potable.

Moyens d'exécution


Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, ateliers de forage, engins lourds de terrassement, de topographie et travaux publics

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la DG-Eau (UCP), Services Déconcentrés de l’eau, Communes, SONEB, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale, Services techniques des Communes concernées







financement

Etudes techniques 450 250 300 350 1350 PTF

Réalisation des points d'eau 5120 6400 4800 11950 28270 PTF

Réalisation des réseaux d’AEP 10000 2000 4000 0 16000

PTF


RI : 60% PTF : 40%

TOTAL 15645 8725 9175 12375 45920


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des forages et des réseaux : 200 millions FCFA par an


COMMUNES, SONEB et MERPMEDER - DG-Eau


COMMUNES, SONEB et MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court et à Moyen termes : 5 ans


Action 3

Notes RAS





Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement, Sous composante 4.1 : Amélioration de l’AEP

Action n° 23

Titre : Mesures d'urgence d’AEP pour les populations à faible revenu en milieu urbain

Objectif Atteindre les objectifs d’alimentation en eau potable fixés pour l’année 2015 dans la zone concernée. Soit un taux de desserte 75% en milieu urbain à l’horizon 2015.

Zone concernée COTONOU, ABOMEY-CALAVI, ZE, ALLADA, SO-AVA, TOFFO, BONOU, ADJARA, ADJOHOUN, AGUEGUES, AKPRO-MISSERETE, AVRANKOU, DANGBO, PORTO-NOVO, SEME-KPODJI, ADJA-OUERE, IFANGNI, POBE, SAKETE, ZOGBODOMEY

Justification

La SONEB exploite à travers ses champs de captage situés dans l’emprise du bassin de l’Ouémé, environ une centaine d’ouvrages. Les capacités de production et de distribution d’eau sont insuffisantes pour satisfaire la demande, particulièrement à Cotonou. Les pertes d’eau (techniques et commerciales) étaient de 28% en 2009 et la maintenance préventive est peu développée. D’autre part, dans les zones d’urbanisation récente, l’habitat précède le réseau d’adduction et de distribution. Les habitants de ces zones s’approvisionnent en eau à partir des puits ou des robinets de maisons éloignées.

Brève description Renforcement de la capacité de production de la SONEB à travers la création de 80 nouveaux forages captant la zone concernée.

Activités

Elaboration des études APD-DAO ;

Création de 80 nouveaux forages captant la nappe phréatique côtière ;

Renforcement du réseau de la SONEB.

Résultats attendus Atteindre un taux de desserte de 75% en milieux urbain en 2015.

Indicateurs


Nombre de forages réalisés

Taux de branchement et de desserte

Bénéficiaires


Indirects :


Néant

Hypothèses Population sensibilisée. Système de tarification et de payement actualisé.

Risques Incapacité de la population pour se raccorder sur le réseau (cout du branchement et modalité de payement). Accentuation du phénomène d’intrusion saline.


Accentuation des maladies liées à l’eau si l’accès à l’assainissement ne suit pas celui de l’eau potable. Contamination de la nappe phréatique en l’absence de l’assainissement.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, ateliers de forage, engins lourds de terrassement, de topographie et travaux publics

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la DG-Eau (UCP), Services Déconcentrés de l’eau, Communes, SONEB, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale, Services techniques des Communes concernées


Activités Haute vallée Okpara Zou BMVO TOTAL

Source de financement


Création de 80 forages

0 0 0 2000 2000 PTF

Renforcement du réseau d’AEP

0 0 0 12000 12000 PTF


150 150 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 0 0 0 14600 14600







Communes, SONEB


Communes, SONEB

Programmation A court et à Moyen terme : 5 ans


Néant

Notes RAS







Action n° 24

Titre : Amélioration de l'accès à l'Eau Potable en milieu urbain

Objectif Atteindre les objectifs d’alimentation en eau potable fixés pour l’année 2025 dans la zone concernée. Soit un taux de desserte 100% en milieu urbain à l’horizon 2025.

Zone concernée Tout le bassin de l’Ouémé

Justification

La couverture des besoins en eau potable de la zone urbaine de l’ensemble du bassin n’est pas encore satisfaisante.

L’accès à une eau de qualité, en quantité suffisante, constitue un enjeu important pour atteindre les OMD qui fixent à desservir toute la population urbaine à long terme. En 2025, l’ensemble de la population devra avoir un accès à une eau potable salubre.

Brève description Le projet consiste en la création de 113 nouveaux forages captant la nappe phréatique côtière, réalisation de trois réseaux d’AEP en milieu urbain et le renforcement des réseaux de la SONEB.

Activités

Elaboration des études APD-DAO ; Création de 113 nouveaux forages; réalisation de trois réseaux d’AEP ; Renforcement du réseau de la SONEB.

Résultats attendus Atteindre un taux de desserte de 100% en milieux urbain en 2025.

Indicateurs

Etudes techniques approuvées Nombre de forages réalisés Nombre de réseaux réalisés Taux de branchement et de desserte

Bénéficiaires Directs : Population de 5,1 millions d’habitants. Indirects :


Néant

Hypothèses Système de tarification et de payement actualisé.

Risques

Incapacité de la population pour se raccorder sur le réseau (cout du branchement et modalité de payement).

Accentuation du phénomène d’intrusion saline.


Accentuation des maladies liées à l’eau si l’accès à l’assainissement ne suit pas celui de l’eau potable.

Contamination de la nappe phréatique en l’absence de l’assainissement.

Moyens d'exécution


Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, ateliers de forage, engins lourds de terrassement, de topographie et travaux publics

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet (UCP), Services Déconcentrés de l’eau, Communes, SONEB, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale, Services techniques des Communes concernées




financement


Création de 113 forages

0 0 0 2825 2825 PTF

Réalisation des réseaux d’AEP

0 2000 2000 2000 6000 PTF

Renforcement du réseau d’AEP

0 0 0 12000 12000 PTF


50 50 400 500 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 0 2150 2150 17725 22025







Communes, SONEB


Communes, SONEB

Programmation A moyen et long terme


Action 23

Notes RAS





Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement, Sous composante 4.1 : Amélioration de l’AEP

Action n° 25

Titre : Amélioration de l'accès à l'Eau Potable en milieu rural et semi urbain

Objectif Atteindre les objectifs d’alimentation en eau potable fixés pour l’année 2025 dans la zone concernée. Soit un taux de desserte 100% en milieu rural à l’horizon 2025.


Justification

La couverture des besoins en eau potable de la zone rurale et de la zone semi urbaine de l’ensemble du bassin n’est pas encore satisfaisante. L’accès à une eau de qualité, en quantité suffisante, constitue un enjeu important pour atteindre les OMD qui fixent à desservir toute la population rurale à long terme. En 2025, l’ensemble de la population devra avoir un accès à une eau potable salubre.

Brève description

Réalisation de 7859 EPE en milieu rural à moyen terme : Haute vallée : 1292 EPE ;

Okpara : 1615 EPE;

BMVO : 3016 EPE;

Zou : 1936 EPE.

Réalisation de 8 090 EPE en milieu rural à long terme : Haute vallée : 1387 EPE ;

Okpara : 1733 EPE ;

BMVO : 3236 EPE ;

Zou : 1734 EPE.

Activités

Elaboration des études APD – DAO

Construction de 15 949 EPE.

Résultats attendus

Atteindre un taux de desserte de 100% en milieux rural en 2025.

Indicateurs


Nombre de EPE réalisés

Taux de desserte

Bénéficiaires


Indirects :


Néant

Hypothèses La Commune joue son rôle de maîtrise d’ouvrage pour le Service Public de l’Eau

Risques Tarissement de certains forages à la fin de la saison sèche. Absence de la maintenance des ouvrages.


Accentuation des maladies liées à l’eau si l’accès à l’assainissement ne suit pas celui de l’eau potable. Contamination de la nappe phréatique en l’absence de l’assainissement.




Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, ateliers de forage, engins lourds de terrassement, de topographie et travaux publics

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la DG-Eau (UCP), Services Déconcentrés de l’eau, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale, Services techniques des Communes concernées




financement

Moyen terme

Etudes techniques 190 240 440 240 1110

PTF

Réalisation des points d'eau 6460 8075 9680 15080 39295

PTF


RI : 60% PTF : 40%

Total MT 6700 8365 10170 15370 40605

Long terme

Etudes techniques 210 250 260 490 1210

PTF

Réalisation des points d'eau 6935 8665 8670 16180 40450

PTF


RI : 60% PTF : 40%

Total LT 7195 8965 8980 16720 41860

Total général 13895 17330 19150 32090 82465


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des points d'eau : 400 millions FCFA par an


MERPMEDER - DG-Eau


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation 5 ans au moyen et 3 ans au long terme


Néant

Notes RAS






Sous composante 4.2 : Amélioration de l’Assainissement

Action n° 26

Titre : Gestion et traitement des déchets solides

Objectif Améliorer durablement et au moindre coût le service des ordures ménagères des villes du bassin de l'Ouémé.


Justification

Dans les grandes agglomérations, malgré leurs mauvaises pratiques d’enfouissement et d’incinération à domicile, les populations se trouvent avec des déchets solides non évacués. Le système public de collecte, d’évacuation et de traitement étant peu opérationnel, les ordures sont évacuées dans les rues secondaires et dans les parcelles vides.

Brève description

Cette action s'inscrit dans le cadre du Projet de Gestion Urbaine Décentralisée des déchets solides et vise l'objectif de préparer la mise en place d'une organisation du service des déchets susceptible d'améliorer durablement et au moindre coût le service des ordures ménagères des villes du bassin de l'Ouémé, et ce par le développement de la collecte et le traitement des déchets solides et la promotion des filières de valorisation et de recyclage des déchets solides ménagers.

Activités

élaboration de stratégies intercommunales de gestion des déchets solides; facilitation pour l'identification et le choix de (09) sites de décharges finales et (48) points de

regroupements des déchets solides; réalisation des études d'impact sur l'environnement des sites sélectionnés; construction des sites de décharges finales et points de regroupement des déchets solides; élaboration d'une étude des options et des techniques pour réutiliser et recycler toutes les

formes de déchets urbains solides; réalisation des opérations pilotes de démonstration de valorisation des déchets solides; des campagnes de sensibilisation et d'information communication sur l'élimination et la

valorisation des déchets et la propreté des centres urbains, conformément à la démarche convenu consignée dans le document de la stratégie nationale de gestion des déchets et guide de la gestion.

Résultats attendus

9 sites de décharge et 48 points de regroupement construits et opérationnels Population sensibilisée sur l’élimination et la valorisation des déchets solides ainsi que la

propreté des centres urbains

Indicateurs

Nombre de décharges mises en place Nombre de points de regroupement construits Proportion de la population ayant accès au service de ramassage des ordures Taux de couverture (% déchets enfouis dans la décharge finale) Taux de réduction du coût des services d’assainissement



Néant

Hypothèses Population sensibilisée

Risques Retard d’investissement, interruption du service


Modification des caractéristiques et de la qualité du sol, Modification de l’écoulement et de la qualité de l’eau, Modifications de la qualité de l’air, Perturbation de la faune et de la flore.




Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, ateliers de forage, engins lourds de terrassement, de topographie et de travaux publics

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet (UCP), Services Déconcentrés de l’eau et DNSP, Direction Générale de l’Environnement, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale, Services techniques des Communes concernées


Activités Ouémé

Sup. Okpara Zou BMVO Total


Etudes techniques d'aménagement et d'équipement et EIES des CET et des points de regroupement

100 100 100 200 500 PTF

Elaboration de stratégies intercommunales de gestion des déchets solides

50 50 50 50 200 PTF

Aménagement des sites d'enfouissement

800 800 800 1200 3600 PTF

Acquisition d'équipement roulant et de collecte

1050 1700 2060 4080 8890 RI : 20% PTF : 80%

Mise en œuvre du PGES 185 250 286 528 1249 RI : 60% PTF : 40%

Elaboration d'une étude des options et des techniques pour réutiliser et recycler toutes les formes de déchets urbains solides

50 50 50 50 200 PTF

Réalisation des opérations pilotes de démonstration de valorisation des déchets solides

100 100 100 100 400 RI : 60% PTF : 40%

Campagnes de sensibilisation et d'information communication

100 100 100 100 400 RI : 60% PTF : 40%

Appui à la coordination et gestion 25 25 25 25 100 RI : 60% PTF : 40%

TOTAL 2 460 3 175 3 571 6 333 15 539


Les frais récurrents concernent les coûts d’opération (collecte, transport, traitement…) : 100 Millions de FCFA par an.


Ministère de l’environnement, communes


Ministère de l’environnement ( en collaboration avec le Ministère de la Santé/DNSP et les Communes)

Programmation 7 ans à moyen terme et à long terme


Néant

Notes RAS





Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement, Sous composante 4.2 : Amélioration de l’Assainissement

Action n° 27

Titre : Gestion et traitement des boues de vidange

Objectif

Le projet a pour but d’améliorer l’environnement et les conditions de vie des habitants dans la zone du projet. Cette action vise de mieux organiser la collecte et le transport des boues sur toute l’étendue des agglomérations de neuf chef lieux des départements du Bassin.

Zone concernée Tout le bassin de l’Ouémé.

Justification Cotonou est la seule ville du Bénin qui possède une station d’épuration des boues de vidange des fosses septiques et des latrines. Il convient aussi de noter que la capacité de cette station est largement dépassée aujourd’hui.

Brève description

Cette action consiste en le renforcement des infrastructures et les capacités de traitement et de revalorisation des boues de vidanges, afin de mettre fin aux nuisances environnementales résultant du déversement quotidien de plusieurs centaines m3 de boues dans la nature et en particuliers les écosystèmes fragiles e les zones maritimes communales. D’autre part, Cotonou est la seule ville du Bénin qui possède une station d’épuration des boues de vidange des fosses septiques et des latrines. Il convient aussi de noter que la capacité de cette station est largement dépassée aujourd’hui.

Activités

étude de Plan d’action de gestion intégrée des boues de vidanges;

étude et réalisation des travaux de réhabilitation/extension et réalisation de 9 stations de traitement des boues de vidanges;

études et mise en place des opérations pilotes de revalorisation des boues de vidanges, en faisant du compost.

Résultats attendus

Les stations de traitement des boues sont réalisées et opérationnelles ;

Les boues de vidanges sont gérées, traitées et valorisées.

Indicateurs Taux d’accès au service agréé de collecte des boues de vidange ; Taux de traitement des boues ; Taux de réutilisation des boues traitées.



Néant

Hypothèses Adhésion et participation de la population.

Risques Retard dans l’exécution des travaux.


Néant

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, camions citernes, engins lourds de terrassement, de topographie et de travaux publics

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la DG-Environnement (UCP), Services Déconcentrés de l’environnement, Communes, SONEB, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale


Activités Ouémé

Sup. Okpara Zou BMVO Total


Etude de Plan d’action de gestion intégrée des boues de vidanges

50 50 50 50 200 PTF

Etudes APD, DAO et EIES des stations de traitement de boues de vidanges

100 100 100 150 450 PTF

Réalisation des stations de traitement de boues de vidanges

500

500 750 2250 PTF

Mise en place des opérations pilotes de revaloriser les boues de vidanges

100 100 100 150 450 RI : 60% PTF :

40%




Appui à la gestion et la coordination

10 10 10 10 40 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 760 760 760 1110 3390


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des stations de traitement des boues : 30 millions FCFA par an


SONEB, Communes


SONEB, Communes

Programmation 2 ans à moyen terme


Action 29 – 30 – 31

Notes RAS







Action n° 28 Titre : Amélioration de l’assainissement autonome

Objectif L’objectif du projet est d’accroître le taux de couverture en latrines et contribuer à l’amélioration des comportements favorables à l’hygiène et à l’assainissement de base.


Justification

Au Bénin, le sous-secteur de l’assainissement des eaux usées accuse un important retard par rapport à celui de l’eau potable. Ce retard rejaillit sur les conditions sanitaires des populations et entraîne une dégradation continue de leur cadre de vie et de l’environnement d’une façon générale.

L’atteinte des OMD ne sera possible qu’aux fruits de très grands efforts de promotion des ouvrages familiaux d’assainissement couplé avec celle des comportements clés favorables à l’hygiène et à l’assainissement au sein des ménages.

Brève description

Le nombre de latrines familiales à construire par sous-bassin est :

Haute vallée Okpara BMVO Zou TOTAL

Court terme 27 065 8 058 66 869 15 221 117 254

Moyen terme 10 653 3 171 26 225 5 977 45 985

Long terme 19 379 5 741 47 797 10 870 83 787

Total 57 097 16 970 140 890 32 069 247 026

Activités

Etudes d’APD et DAO et construction de latrines familiales à cout, à moyen et à long terme ;

Résultats attendus

Taux de couverture de 69% en 2015

Taux de couverture de 84,5% en 2020

Taux de couverture de 100% en 2025

Indicateurs Evolution de la construction des latrines Taux de couverture



Néant

Hypothèses La population est formée pour la construction et l’utilisation des latrines.

Adhésion et participation de la population.

Risques Accentuation de la pollution.


Si les latrines ne sont pas entretenues, elles constitueront une source de nuisance.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules,

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la DNSP (UCP), Services Déconcentrés de la santé et de l’environnement, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale





Activité Haute vallée

Okpara BMVO Zou TOTAL Source de

financement

Etudes d'APD et DAO

PTF

Court terme 108 32 267 61 468 PTF

Moyen terme 43 13 105 24 185 PTF

Long terme 78 23 191 43 335 PTF

Construction de latrines

Court terme 5413 1612 13374 3044 23443 RI: 100%

Moyen terme 2131 634 5245 1195 9205 RI: 100%

Long terme 3876 1148 9559 2174 16757 RI: 100%


75 75 75 75 75 RI : 60%

PTF : 40%

Total 11724 3537 6616 28816 11724


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien des latrines : 25 millions FCFA par an


Bénéficiaires Communes


Bénéficiaires Communes

Programmation Court, moyen et long terme


Action 27

Notes Tenir compte du fait que l'Etat ne finance pas des latrines familiales. Les bénéficiaires et les communes qui en assurent.







Action n° 29 Titre : Amélioration de l'accès à l’assainissement semi-collectif

Objectif L’objectif du projet est d’accroître l’accès à l’assainissement amélioré et contribuer à l’amélioration des comportements favorables à l’hygiène et à l’assainissement de base.


Justification

Au Bénin, le sous-secteur de l’assainissement des eaux usées accuse un important retard par rapport à celui de l’eau potable. Ce retard rejaillit sur les conditions sanitaires des populations et entraîne une dégradation continue de leur cadre de vie et de l’environnement d’une façon générale.

Pour les latrines collectives, la plupart des départements ont pour l’année 2010 un score de réalisation au-dessus de la moyenne, à part les départements de l’Atacora et de la Donga avec 0% et 28,6% respectivement. Ces faibles taux sont dus à l’insuffisance et la mise à disposition tardive des ressources financières à cause de la lenteur administrative.

Brève description

Le nombre de latrines publiques à construire par sous-bassin est :

Haute vallée Okpara BMVO Zou TOTAL

Court terme 4 460 1 319 10 995 2 498 19 272

Moyen terme 1 905 563 4 698 1 067 8 234

Long terme 2 241 663 5 525 1 255 9 685

Total 8 607 2 546 21 218 4 820 37 191

Activités Etudes d’APD et DAO

Construction des latrines publiques

Résultats attendus

Accès universel à l’horizon 2025.

Indicateurs Etudes techniques approuvées Evolution de la construction des latrines Taux de couverture



Néant

Hypothèses La population est sensibilisée.

Risques Accentuation de la pollution.


Les latrines peuvent représenter une source de nuisance si elles ne sont pas bien entretenues.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules, stations d’épuration, canalisations

Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la DNSP (UCP), Services Déconcentrés de la santé et de l’environnement, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale




financement

Court termes

Etude d'APD et de DAO de construction de Latrines publiques

260 80 150 650 1140 PTF

Construction de latrines publiques

8778 2596 4916 21638 37928 RI : 60% PTF :

40%


100 75 125 200 500 RI : 60% PTF :

40%

Moyen terme





110 35 60 275 480 PTF


3750 1109 2100 9245 16204 RI : 60% PTF :

40%


100 50 50 250 450 RI : 60% PTF :

40%

Long terme


120 40 75 325 560 PTF


4411 1305 2470 10874 19060 RI : 60% PTF :

40%


100 50 50 150 350 RI : 60% PTF :

40%

Total général 17729 5340 9996 43607 76672


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des latrines : 37 millions FCFA par an


DNSP


DNSP

Programmation Court, moyen et long terme


Action 28

Notes RAS







Action n° 30 Titre : Elaboration et mise en œuvre du schéma de développement du réseau d’assainissement collectif

Objectif Contribuer à l’amélioration du cadre de vie des citoyens Réduire l’impact environnemental et sanitaire du rejet des eaux usées à l’état brut dans le

milieu urbain

Zone concernée

Les villes concernées sont Porto-Novo, Parakou, la conurbation Abomey-Calavi-Cotonou-Semé-Podji

Justification

Au Bénin, le sous-secteur de l’assainissement des eaux usées en milieu urbain accuse un important retard par rapport à celui de l’eau potable. Ce retard rejaillit sur les conditions sanitaires des populations et entraîne une dégradation continue de leur cadre de vie et de l’environnement d’une façon générale.

Aujourd’hui, dans le secteur de l’aménagement urbain au Bénin, le terme assainissement désigne le plus fréquemment l’assainissement des eaux pluviales. Ce service est intimement lié à la voirie et à l’aménagement de l’espace urbain. Une coordination est nécessaire avec l’assainissement des eaux usées. En effet, la présence d’un réseau de drainage des eaux pluviales en l’absence d’assainissement des eaux usées peut engendrer des raccordements illicites des eaux usées sur le réseau d’eaux pluviales.

Il faut d’abord souligner l’absence de réseaux collectifs d’assainissement des eaux usées à Cotonou et dans les autres grandes villes.

Brève description

Elaboration des schémas directeurs Renforcement des capacités Etude tarifaire

Etude des projets pilotes

Activités

Elaboration des schémas directeurs avec études d'APD et DAO de projets pilotes Renforcement des capacités Etude tarifaire

Mise en œuvre de projets pilotes

Résultats attendus

Un système d’assainissement collectif durable et répondant aux normes d’hygiène et environnementales est développé

les demandes actuelles et futures en services d’assainissement sont satisfaites le cadre de vie et les conditions sanitaires et socio-économiques du citoyen sont améliorés; les besoins financiers pour maîtriser durablement le service d'assainissement collectif sont

identifiés

Indicateurs Etudes approuvées

Bénéficiaires Directs : Population de 2,4 millions d’habitants à l’horizon 2015. Indirects :


Néant

Hypothèses

Le Consultant devra posséder une expérience approfondie des problématiques liées à l’assainissement dans des pays comparables au Benin, et pour des villes de taille comparable à celle de la ville de Parakou ou Cotonou

La SONEB met en place les ressources humaines nécessaires pour le suivi et le bon déroulement du projet

Risques

Les données et les informations nécessaires pour le bon déroulement de l’étude ne sont pas disponibles en temps opportun ;

Les procédures d’approbation de la SONEB et des parties prenantes se révèlent longues ; Le prestataire a une difficulté à constituer une équipe suffisamment pluridisciplinaire pour

couvrir l’ensemble des composantes de la mission.

Impacts négatifs

possibles

Néant




Moyens d'exécution


Ressources Humaines

Unité de Coordination du Projet à la SONEB (UCP), DNSP, Direction de l’Assainissement (MEHU), Services Déconcentrés de la santé et de l’environnement, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale


FCFA

Activités Haute vallée Okpara Zou BMVO Total Source de

financement

Schémas directeurs

La conurbation Cotonou- Abomey-Calavi-Semé- Podji

0 150 0 250 400 PTF

Parakou 0 100 0 150 250 PTF

Porto-Novo 0 100 0 150 250 PTF

Renforcement des capacités

0

Assistance technique à longue durée 0 200 0 300 500 PTF

Formation et voyages d’études 0 100 0 150 250 PTF

Renforcement des moyens humains et matériels de la SONEB

0 100 0 150 250 RI : 60%

PTF : 40%

Renforcement des moyens humains et matériels des autres acteurs de la filière assainissement

0 80 0 120 200 RI : 60%

PTF : 40%

Etude tarifaire 0 100 0 100 200 PTF

Projets pilotes

0

Construction du réseau d’assainissement de Cotonou- Abomey-Calavi-Semé- Podji (45 km)

0 0 0 3 375 3375 PTF

Construction du réseau d’assainissement de Parakou (40 km)

0 3 000 0 0 3000 PTF

Construction du réseau d’assainissement de Porto-novo (15 km)

0 0 0 1 125 1125 PTF


50 0 50 100 RI : 60% PTF : 40%

Total général 0 3 980 0 5 920 9 900

Frais récurrents

après l'action

Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des sites pilotes des réseau collectif : 38 millions FCFA par an


récurrents SONEB, Communes, en collaboration avec la DAT


SONEB, Communes

Programmation Moyen terme


Action 28, 31








Action n° 31

Titre : Amélioration et renforcement du contrôle des rejets des eaux industrielles

Objectif Contribuer à l’amélioration du cadre de vie des citoyens Réduire l’impact environnemental et sanitaire du rejet des eaux usées industrielles à l’état

brut dans le milieu urbain


Justification

Au Bénin, le sous-secteur de l’assainissement des eaux usées en milieu urbain accuse un important retard par rapport à celui de l’eau potable.

En l’absence des réseaux d’assainissement et des stations d’épuration, les eaux usées industrielles ne subissent généralement aucun traitement avant leurs rejets dans le milieu naturel.

Aucune étude jusqu’à ce jour n’a permis de quantifier avec précision le volume d’eaux usées rejetées dans la mer, dans les lagunes, ou dans la nature par les industries.

D’une façon générale :

les eaux usées ne sont pas toujours traitées et la décantation, qui si elle est faite, est très approximative;

les unités industrielles ne sollicitent pas les structures compétentes (DNSP, EPAC etc.…) qui disposent d’un laboratoire de contrôle de qualité des eaux usées ;

Certaines unités industrielles disposent d’équipements de prétraitement non fonctionnels. Ces équipements ne respectent pas non plus les normes;

les ouvrages d’évacuation de ces eaux ont souvent pour direction la mer ou la nature.

Brève description

Etude APD et DAO et la construction de 9 stations d’épuration (à raison d’une station par département) ;

Mise en place de 9 laboratoires de contrôle de la qualité des eaux (un par département) et renforcement du système de contrôle de la pollution des eaux usées.

La répartition des installations par sous bassins est la suivantes - Haute vallée (2 stations et 2 labo) - Okpara (2 stations et 2 labo) - Zou (2 stations et 2 labo) - BMVO (3 stations et 3 labo)

Activités

Elaboration des études techniques ; Construction de 9 stations d’épurations Etude et Implantation d’un réseau de surveillance ; Etude et Implantation de 9 laboratoires de contrôle qualité des eaux.

Résultats attendus

les demandes actuelles et futures en services d’épuration sont satisfaites; le contrôle des rejets industriels est assuré efficacement

Indicateurs

Etudes techniques approuvées ; Nombre des stations d’épuration construites ; Nombre de laboratoires réalisés ; Taux de couverture du réseau de mesure.

Bénéficiaires Directs : toute la population du bassin (9,7 millions d’habitants) Indirects :


Néant

Hypothèses Raccordement des usines aux stations d’épuration.

Risques Risque de pollution important du milieu hydrique si les rejets ne sont pas bien contrôlés.




Impacts négatifs

possibles

Les stations présenteront un point de collecte des rejets des eaux industrielles et présenteront un danger sur le milieu récepteur en l’absence de l’entretien.

Moyens d'exécution


Ressources Humaines Unité de Coordination du Projet à la DNSP (UCP), Services Déconcentrés de la santé et de l’environnement, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux, Structures d’intermédiation sociale




financement

APD-DAO pour la construction des stations

45 13 25 110 193 PTF

Etude détaillée de l'implantation d'un réseau de mesure

20 20 20 20 80 PTF

Construction des stations d’épuration 874 258 490 2156 3778 PTF

Mise en place du réseau 100 100 100 150 450 PTF

Mise en place de 9 laboratoires d'analyse

260 260 260 390 1170 PTF

Equipement des laboratoires 300 300 300 450 1350 PTF

Appui à la gestion et la coordination 30 10 10 50 100 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 1629 961 1205 3326 7121


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des stations de traitement : 34millions FCFA par an


récurrents MERPMEDER - DG-Eau, en collaboration avec la DAT


MERPMEDER - DG-Eau en collaboration avec SONEB et DNSP



Action 21








Action n° 32

Titre : Elaboration et mise en œuvre du schéma de gestion des eaux pluviales et lutte contre les inondations dans les villes à grand risque

Objectif L’objectif principal de cette action est de réduire les risques d’inondation dans les zones situées de part et d’autre du lac Nokoué et de l’Océan Atlantique et préserver les populations vivant les zones sujettes aux inondations.

Zone concernée Cette action concerne les communes à risques situées de part et d’autre du lac Nokoué et de l’Océan Atlantique

Justification

La situation du département du Littoral densément peuplé est particulièrement préoccupante. Les inondations y sont le plus souvent dues à une très forte pluviométrie qui entraîne des crues du fleuve Ouémé et un débordement du Lac Nokoué et de la Lagune de Togbin, à cause des contraintes géographiques. Les quartiers particulièrement touchés sont des zones marécageuses où la nappe phréatique est quasiment affleurante (rendant la capacité d’infiltration presque nulle), et là où les habitations sont parfois implantées sur des drains naturels d’évacuation de l’eau.

Plusieurs raisons expliquent ces inondations : le niveau bas des habitations par rapport aux infrastructures routières, l’absence ou l’insuffisance de canaux d’évacuation, les constructions dans les zones de dépression, la mauvaise conception ou le mauvais choix de certains ouvrages, l’absence d’une mise à jour des plans de réseau entraînant une accumulation de l’eau et des points obstrués par l’urbanisation sauvages.

Brève description

La première activité à entreprendre serait de procéder à un état des lieux du Bassin, afin d’identifier les zones côtières présentant des risques d’inondation. Pour ces zones, les pouvoirs publics devront dresser des cartes de risques d’inondation et des plans de gestion de ces risques, centrés sur la prévention, la protection et la réalisation d’ouvrages adaptés. Des modèles régionaux spécifiques au Bénin devraient être développés pour simuler les tendances climatiques et leurs incidences sur les secteurs économiques. Ces modèles devraient être couplés avec un système d’alerte précoce et de prévention opérationnel.

Activités Elaboration du schéma directeur de gestion des eaux pluviales et lutte contre les inondations dans les villes à grand risques

Résultats attendus

Les zones à grand risque sont identifiées ; Les cartes des risques sont élaborées ; Les modèles de simulation climatiques sont développés ; Les ouvrages d’assainissement sont projetés ; Le système d’alerte précoce est mis en place.

Indicateurs Etudes approuvées ; système d’alerte précoce fonctionnel

Bénéficiaires Directs : la population des départements du littoral et de l’Ouemé (2,6 millions d’habitants

en 2025) Indirects :


Néant

Hypothèses Données disponibles.

Risques Retard d’investissement.


Néant

Moyens d'exécution


Ressources Humaines Unité de Coordination du Projet à la DG-Eau (UCP), Services Déconcentrés de l’eau et de l’environnement, Communes, Bureaux d’études, Entreprises de travaux.





Activités Total Source de financement

Elaboration du schéma directeur 800 PTF

Mise en place d'un système d'alerte précoce

2500 PTF

Appui à la gestion et la coordination 100 RI : 60% PTF : 40%

Total 3400


Frais d’entretien et de fonctionnement du système d’alerte : 125 millions FCFA par an


UCP


MERPMEDER - DG-Eau



Néant

Notes RAS






Sous composante 4.3 : Amélioration de l’Hygiène et de la Santé

Action n° 33

Titre : Elaboration et mise en œuvre du Plan d’Hygiène et d’Assainissement Communale

Objectif L’objectif principal de l’action est d'élaborer pour l’ensemble des communes d’un Plan d’Hygiène et d’Assainissement Communal (PHAC) adapté aux capacités techniques, organisationnelles et financières de chaque commune et tenant compte des contraintes locales.

Zone concernée

Tout le bassin de l’Ouémé

Justification

L’amélioration de la situation générale d’assainissement dans les villages exigera des changements importants d’attitudes et de comportements sociaux. Les objectifs d’amélioration du cadre de vie et des pratiques d’hygiène ne pourront être atteints que par une responsabilisation et une mobilisation collective de l’ensemble des acteurs impliqués dans un cadre stratégique communal en harmonie avec les politiques et stratégies nationales en la matière.

Brève description

Il s'agit d'élaboration ou relecture des PHAC.

Les PHAC ciblent les axes clés suivants :

La gestion des excréta, des eaux usées et des boues de vidange La gestion des déchets solides La gestion des déchets biomédicaux La gestion des déchets industriels et dangereux La maîtrise des eaux pluviales et des inondations L’hygiène du milieu

Activités

l’élaboration d’un plan d’Hygiène et d’Assainissement Communale (PHAC) ; la réalisation d’une étude sur la volonté à payer des services d’assainissement améliorés la réalisation des campagnes d’IEC des communautés sur les causes et les moyens de

prévention des maladies liées à l’eau

Résultats attendus

Une analyse diagnostique de la situation actuelle en hygiène et en assainissement est réalisée le PHAC avec une programmation de mise en œuvre est élaboré Des campagnes d'IEC sont réalisées en vue de la mise en œuvre du PHAC

Indicateurs la volonté à payer des consommateurs est évaluée le nombre de bénéficiaire des campagnes IEC dans le domaine de l'hygiène et de

l'assainissement communale



Néant

Hypothèses Adhésion et participation de la population

Risques Retard d’investissement

Impacts négatifs

possibles Néant

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules,

Ressources Humaines Unité de Coordination du Projet à la DNSP (UCP), Services Déconcentrés de la santé et de l’eau, Communes, Bureaux d’études, Structures d’intermédiation sociale





FCFA


Okpara Zou BMVO Total Source de

financement

Elaboration du PHAC 50 50 50 50 200 PTF

Réalisation d’une étude sur la volonté à payer des services d’assainissement améliorés

25 25 25 25 100 PTF

Réalisation des campagnes d’IEC des communautés sur les causes et les moyens de prévention des maladies liées à l’eau

170 40 40 200 450 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Coût total 250 120 120 280 770

Frais récurrents

après l'action Néant


récurrents Néant


MS/ DNSP, Communes

Programmation

Moyen terme

Relations avec d'autres

actions Toutes les actions de la composante 4

Notes RAS







Action n° 34

Titre : Education environnementale et CCC à l’endroit des populations dans le secteur Eau-Assainissement et environnement

Objectif

Accroître la sensibilisation, la connaissance, la compréhension et la volonté d’agir dans toutes les couches de la société dans l’optique d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable ;

Encourager les attitudes favorables à l’adoption d’un comportement responsable en matière de population et de développement ;

Assurer l’engagement politique des gouvernements à l’égard des questions de population et de développement ;

Responsabiliser les populations en matière d’hygiène et santé (maladies hydrique, IST/SIDA, etc.).


Justification

Lors de la mise en place des programmes d'AEPA et de préservation de l'environnement, le changement de comportement des usagers et des ménages par rapport à la salubrité, l’hygiène,...n’est pas assez pris en compte. Pourtant ce facteur est considéré comme fondamental pour la réussite d’un programme en considérant les indicateurs de performances liés à l'utilisation, l'entretien et le renouvellement des ouvrages. En effet, les mesures techniques sont beaucoup plus efficaces lorsqu'elles sont soutenues par des messages correctement communiqués.

La réussite des actions d'AEPA et de préservation de l'environnement dans le bassin du fleuve Ouémé est donc liée à la mise en place d'un plan de CCC intégrant une batterie d'outils d’Information, sensibilisation, éducation et communication afin d'assurer l’efficacité de l’action et de son appropriation par la communauté et les usagers.

Brève description

La CCC cible les 5 axes clés suivants :

L’hygiène de l’eau de boisson, L’utilisation et l’entretien des ouvrages d’assainissement, Le lavage des mains à l’eau et au savon, L’hygiène des aliments, L’hygiène de l’habitat.

Activités

l’élaboration d’un plan d’action pour l’éducation environnementale et le CC ; l’élaboration d’un support IEC thématique la réalisation des opérations pilotes de développement de l’EE des écoles et des associations

de femmes en matière d’Eau-assainissement, hygiène et santé

Résultats attendus

La Population est consciente des problèmes environnementaux et est responsable face à la protection des ressources naturelles, en particulier les ressources en eau

Les maîtres d’écoles sont formés et sont aptes à éduquer à leur tour (jouent le rôle de relais communautaires)

Les associations de femmes sont engagées dans des actions de préservation de l’environnement et des ressources en eau particulièrement

Indicateurs

Nombre de réunions participatives Nombre de pairs éducateurs-enseignants formés Nombre d’enfants ayant participé Nombre d’élèves/écoliers pairs formés

Bénéficiaires Directs : toute la population du bassin (9,7 millions d’habitants à l’horizon 2025) Indirects :


Néant


Risques Retard d’investissement.


Néant




Moyens d'exécution


Matériels de bureau, matériels informatiques, matériels didactiques, véhicules

Ressources Humaines

Personnel de l’Unité de coordination du projet: PNE-Bénin; INFRE (Institut Nationale de Formation et de Recherche en Education), DNSP, DG-Eau, DG-Environnement, Bureaux d’études, Structures d’intermédiation sociale


Activités Haute vallée Okpara Zou BMVO Total Source de

financement

Elaboration du plan d’action et du support thématique

75 50 50 100 275 PTF

Réalisation des opérations pilotes

170 40 40 200 450 RI : 60%

PTF : 40%


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Coût total 250 95 95 305 745


Néant


Néant


MS/ DNSP, Communes

Programmation Court terme


Action 33

Notes RAS





Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement, Sous composante 4.3 : Amélioration de l’hygiène et de la santé

Action n° 35

Titre : Assainissement et protection contre la pollution du chapelet des plans d’eau sur le cours du fleuve et des plans d’eau au sud du bassin (l’embouchure du fleuve, les lacs et lagunes)

Objectif Assurer la protection contre la pollution hydrique des plans d’eau


Justification

A l’embouchure du fleuve, les lacs et lagunes forment au Sud du pays un chapelet de plans d’eau composé du lac Ahémé (entre 78 et 100 km²), du lac Nokoué (entre 160 et 180 km² à l’étiage et en crue stockant respectivement 147 millions et 325 millions de mètres cubes d’eau), de trois systèmes lagunaires (occidental, central et oriental) et de la lagune de Porto-Novo. Il reste par ailleurs un grand nombre de rivières, de marigots et autres plans d’eau d’importance moindre qui représentent un potentiel non négligeable mais non encore évalué. Ils constituent également, de par les écosystèmes dont ils font partie, un important atout de développement dont la mise en valeur devrait être sérieusement envisagée.

Brève description Etude d’évaluation de la pollution des eaux du chapelet;

Mise en place d’un réseau de surveillance de la pollution des eaux du chapelet.

Activités

Etude technique ;

Organisation d’un atelier avec tous les acteurs concernés par la surveillance de l’eau ;

Elaboration d’un manuel de procédure global qui intégrera les dispositifs existants et les compléter selon les nécessités identifiées ;

Acquisition de deux laboratoires mobiles et leurs équipements en matériel analytique ;

Formation de 4 cadres et 10 agents ;

Démonstration du manuel de procédures à travers des campagnes de mesures.

Résultats attendus

La cartographie des zones les polluées est assurée ; Un réseau de suivi de la qualité des eaux est opérationnel dans l’ensemble du bassin.

Indicateurs Une carte des zones infectées est établie ; Les normes de qualité des eaux dans le bassin sont établies ; Le réseau de surveillance est mis en place est opérationnel.



Néant


Risques Faible capacité de suivi et maintenance.


Néant

Moyens d'exécution


Matériels de bureau, matériels informatiques, matériels didactiques, ateliers et réunions, véhicules, laboratoires mobiles

Ressources Humaines

Personnel de l’Unité de coordination du pro jet: DG-Environnement; DG-Eau, DG-Environnement, Communes, Bureaux d’études




financement

Etude d’évaluation de la pollution des eaux du chapelet

100 100 PTF

Organisation d’un atelier avec tous les acteurs

60 60 RI : 60%

PTF : 40%

Elaboration d’un manuel de procédure

35 35 PTF

Acquisition de deux laboratoires mobiles

500 500 PTF

Formation de 4 cadres et 10 agents

50 50 RI : 60%

PTF : 40%

Démonstration du manuel

150 150 RI : 60%

PTF : 40%


20 20 RI : 60%

PTF : 40%

Cout Total 0 0 0 915 915





Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’entretien, d’exploitation et de gestion des laboratoires de mesure : 25 millions FCFA par an





Programmation Court terme


Action 28, 32

Notes RAS







Action n° 36

Titre : Lutte intégrée contre les vecteurs des maladies liées à l’eau

Objectif Le plan d’action de LIAV a pour objectif global d’assurer le développement socio-économique des populations riveraines et la lutte contre la pauvreté, en réduisant la prolifération des vecteurs de maladies d’origine hydrique et en limitant le risque d’endémisation ou d’épidémisation.

Zone concernée

Tout le bassin de l’Ouémé

Justification

Dans l’ensemble du bassin, différents vecteurs de maladies se développent et vivent notamment dans les zones proches de sites pollués ou d’eau stagnante. Ainsi, le paludisme, transmis par le moustique à l’Homme, représente l’endémie majeure et la première cause de morbidité et de mortalité dans les groupes les plus vulnérables tels que les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.

De ce fait, la lutte contre les vecteurs de maladies constitue un moyen de prévention des populations contre les maladies d’origine hydrique comme le paludisme. En effet, en agissant sur le vecteur, essentiellement le moustique, la chaine de transmission sera rompue et les personnes exposées seront protégées.

Brève description

Il s’agit de :

- Disposer d’un mécanisme transfrontalier fiable de suivi de la prévalence des maladies liées à l’eau dans le bassin du fleuve Ouémé ;

- Maîtriser les méthodes de LIAV à l’échelle locale ; - Développer des techniques de LIAV adaptées et issues des travaux de

recherches&développement.

Activités

amélioration des connaissances des services de santé sur la prévalence des maladies ; renforcement de la surveillance entomologique ; renforcement des capacités des services de santé pour le suivi, le contrôle et la prévention

de la prévalence des maladies liées à l’eau dans le bassin de l’Ouémé ; renforcement des capacités des acteurs dans le domaine de LIAV ; élaboration des études de recherche développement des méthodes alternatives de lutte

anti-vectorielle adaptées

Résultats attendus

- Une carte des zones de prévalence du paludisme est établie ; - Le taux de prévalence des maladies hydriques est diminué.

Indicateurs

- Nombre de cadres formés en LIAV ; - Le taux de prévalence des maladies hydriques ; - La proportion de la population utilisant des moustiquaires ; - Une carte des zones infectées est établie ;

Bénéficiaires Directs : toute la population du bassin (9,7 millions d’habitants en 2025) Indirects :


Néant

Hypothèses Population sensibilisée.

Adhésion/participation de la population.

Risques Absence d’entretien des infrastructures d’assainissement

Impacts négatifs

possibles Mauvaise utilisation des produits chimiques.

Moyens d'exécution


Matériels de bureau, matériels informatiques, matériels didactiques, véhicules, médicaments, ateliers et réunions

Ressources Humaines

Personnel de l’Unité de coordination du projet: DNSP; DG-Eau, DG-Environnement, Communes, Bureaux d’études, Structures d’intermédiation sociale





FCFA



financement

Etablissement d’une carte des zones de prévalence de paludisme

50 50 50 50 200 PTF

Elaboration des études de recherche développement des méthodes alternatives de lutte anti-vectorielle

75 75 75 75 300 PTF

Equipement les 9 centres /postes départementaux de santé en matériel nécessaire au dépistage

70 70 70 140 350 PTF

Formation des cadres/techniciens (27 cadres) sur la conduite des enquêtes et analyses épidémiologiques

20 20 20 40 100 RI : 60%

PTF : 40%

Opérations pilotes de démonstration dans 9 zones

400 400 400 800 2 000 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 620 620 620 1 110 2 970

Frais récurrents

après l'action Frais d'entretien et de maintenance des centres de santé: 4 millions de FCFA/an


récurrents Ministère de la santé/DNSP


Ministère de la santé/DNSP



Actions 33 et 35

Notes RAS







Action n° 37

Titre : Développement de la mécanisation, création de stations régionales d’expérimentation et

d’appui à la mécanisation agricole

Objectif Développer la mécanisation agricole permettra de donner une impulsion au secteur agricole et d’engager le pays dans la voie de la modernisation de son agriculture

Zone concernée Tout le bassin hydrographique de l’Ouémé

Justification

Face aux caractéristiques de l’agriculture du pays telles qu’elles ressortent du diagnostic (agriculture itinérante de subsistance pratiquée essentiellement avec des outils aratoires traditionnels et limitée aux micro exploitations de type familial), la mécanisation des opérations agricoles a été identifiée comme l’un des piliers essentiels pour sortir l’agriculture du cercle d’une agriculture de subsistance, évoluer vers l’agro business et en faire un véritable levier de développement économique et social.

Brève description

Il s’agit, dans la ligne des orientations de la stratégie nationale de mécanisation agricole, de refaire ou d’actualiser l’état des lieux de la mécanisation, de consolider les acquis du Projet de Promotion de la Mécanisation Agricole (PPMA) qui sont conformes à la stratégie dans l’optique de créer et de rendre opérationnels des stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole.

Activités

Etat des lieux et bilan des actions menées dans le bassin de l’Ouémé dans le cadre du projet

de promotion de la mécanisation agricole (PPMA) au Bénin ;

Mise en conformité des actions projetées dans le bassin avec le contenu de la stratégie

nationale de mécanisation agricole aux fins de meilleurs résultats ;

Identification et mise en œuvre des actions nécessaires pour consolider les acquis du PPMA

conformes à la stratégie nationale de la mécanisation agricole au Bénin dans l’optique de la

création des stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole.

Résultats attendus

Le bilan critique des actions menées dans le cadre du PPMA est dressé et disponible ;

Le document de consolidation des acquis du PPMA en rapport avec la stratégie nationale de la mécanisation agricole est élaboré et est disponible ;

Les actions de consolidation découlant du bilan des résultats du PPMA sont mises en œuvre dans l’optique de la création des stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole.

Indicateurs rapport du bilan critique des actions du PPMA disponible

stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole créées et opérationnelles

Bénéficiaires

Directs : Les populations du bassin impliquées dans la production et la transformation des produits agricoles

Indirects : Toute la population béninoise


Meilleur choix technologique en matière d’équipements de mécanisation des opérations agricoles amélioration des conditions de travail des producteurs par une modernisation progressive de leurs outils de travail

Hypothèses Le PPMA est suffisamment avancé pour en faire un premier bilan

Risques Manque de personnel qualifié et compétent pour mettre le projet en œuvre

Risque d’inadaptation de la mécanisation aux zones d’exploitation

Impacts négatifs

possibles

RAS

Moyens d'exécution


Equipements de bureaux, équipements informatiques, équipements de contrôle et de suivi des équipements et du matériel.

Ressources Humaines

Cadres de l’administration du MAEP et plus particulièrement de l’Institut National des Recherches Agricoles, de la Direction du Génie Rural et des CARDER.





Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude Etat des lieux et de mise en conformité des actions menées dans le bassin de l’Ouémé avec la Stratégie nationale

150 100 100 100 450 PTF

Appui à la mise en œuvre des actions préparatoires à la création des stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole

1500 1000 1000 1000 4500 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

TOTAL 1655 1105 1105 1105 4970


Les frais récurrents comprennent les charges de fonctionnement des stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole: 45 Millions de FCFA


récurrents

Le financement des frais récurrents est à la charge de l’Etat


Le MAEP à travers l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin et la Direction du Génie Rural

Programmation A Moyen terme


Le projet est en rapport avec le projet de valorisation des infrastructures d’hydraulique rurale

Notes RAS





Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques Sous composante 5.1 : Développement agricole

Action n° 38

Titre : Promotion de la Recherche – Développement pour la mise au point d’itinéraires techniques adaptés pour les cultures de rente

Objectif Améliorer de façon durable la productivité des cultures pratiquées dans le Bassin.

Zone concernée Toutes les communes du Bassin de l’Ouémé.

Justification Les rendements des principales cultures pratiquées dans le Bassin sont faibles et ont tendance à baisser. Les investissements à faire dans le cadre de la maîtrise de l’eau ne peuvent être rentabilisés sans un relèvement substantiel de la productivité agricole.

Brève description

Il s’agira de mettre en place ou de renforcer des équipes de recherche-développement dans les différentes zones agro-écologiques du Bassin. Ces équipes seront autant que possible rattachées à des stations de recherche. Ainsi, il y aura six (6) équipes dont :

- Deux (2) dans la Basse et Moyenne Vallée : Sèmè-Podji et Pobè. - Deux (2) dans l’Ouémé Supérieur : Ina et Djougou - Une (1) dans le sous-bassin de l’Okpara : Savè - Une (1) dans le sous-bassin du Zou à Djidja. .

Activités

- Elaboration de façon participative de programmes décennaux de R-D par équipe axés sur les cultures à promouvoir par chaque équipe sous la responsabilité de l’INRAB

- Recrutement du personnel nécessaire et mise en place des équipes R-D. - Acquérir les moyens de travail. - Elaboration des plannings annuels de travail et des protocoles - Mettre en œuvre les protocoles de R-D. - Suivi et évaluation.

Résultats attendus A. Des paquets technologiques plus performants existent pour les principales cultures ciblées B. Des itinéraires techniques mieux adaptés sont disponibles pour les spéculations retenues

par site.

Indicateurs

- Nombre de protocoles mis sen œuvre. - Nombre de spéculations ayant bénéficié des actions de R. - Accroissement moyen de rendements obtenus sur les sites R-D - Nombre de nouvelles technologies adoptées par les producteurs.

Bénéficiaires Directs : Le Ministère en charge de l’Agriculture Indirects : Les producteurs, les commerçants et les transformateurs de produits agricoles


Cette action renversera de façon durable la tendance à la baisse de la contribution du secteur agricole au PIB du Bénin.

Hypothèses Les budgets annuels de la Recherche Développement sont décaissés en respectant les exigences du calendrier agricole

Risques Retard important dans la réalisation des aménagements


Néant

Moyens d'exécution

Logistique, techniciens. scientifiques

Véhicules, équipements informatiques, bureau, financement et appui technique de l’INRAB

Ressources Humaines

Chercheurs, cadres et techniciens de recherche à recruter et prestataires de services.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Elaboration des programmes décennaux de R-D

100 50 50 75 275 PTF

Renforcement des capacités en R-D 800 300 200 600 1900 RI : 60% PTF :

40%

Appui à la mise en œuvre et au suivi des protocoles de R-D

450 150 150 300 1050 RI : 60% PTF :

40%

Appui à la gestion et la coordination 5 5 5 5 20 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 1355 505 405 980 3245





RAS


RAS


MAEP - INRAB



A mettre en œuvre en cohérence avec les actions 48 et 51

Notes RAS






Action n° 39

Titre : Développement des techniques agricoles intensives et durables et adaptés à la préservation de la fertilité des sols

Objectif Promouvoir des techniques agricoles intensives et durables assurant la préservation de la fertilité des sols

Zone concernée

L’ensemble du Bassin de l’Ouémé

Justification

Dans toutes les communes du Bassin, les populations ont identifié la baisse continue de la fertilité des sols comme une contrainte majeure au développement de l’agriculture. Or la Recherche a mis au point des technologies susceptibles d’assurer la préservation de la fertilité des sols. Il reste à les adapter et à les diffuser. La maîtrise de l’eau peut permettre de les vulgariser dans de meilleures conditions de rentabilité.

Brève description

Il s’agira d’accorder une priorité à la gestion de la fertilité des sols dans les programmes de travail des différentes équipes de Recherche-Développement. Les résultats de recherche seront adaptés aux conditions des différentes zones agro-écologiques et feront l’objet de vulgarisation. A travers les foires et diverses manifestations agricoles, les exploitants appliquant les meilleures techniques préservant la fertilité des sols seront récompensés.

Activités

- Compilation/valorisation des résultats de recherche sur la gestion de la fertilité des sols - Appui à la R-D dans le domaine de la préservation de la fertilité des sols du Bassin - Etude de mise en place un système de formation continue des vulgarisateurs et des producteurs. - Appui à la diffusion par divers canaux des techniques éprouvées de préservation de la fertilité

des sols.

Résultats attendus

Les potentialités physiques des ressources en sols sont préservées par le recours à des itinéraires techniques améliorées et adaptées issues de la R-D, surtout là où les sols sont les plus dégradées

Indicateurs - Nombre de thèses de R-D diffusés dans la cadre de préservation des ressources en sols - Nombre d'encadreurs et vulgarisateurs formés dans la maîtrise des techniques améliorées et

adaptées

Bénéficiaires Directs : Ministères en charge de l’Agriculture et de l’Environnement Indirects : les producteurs agricoles, les commerçants, les transformateurs et les exportateurs de produits agricoles


Décrire brièvement la valeur additionnelle de cette action dans un scénario tendanciel.

Hypothèses La demande en semences sélectionnées des producteurs agricoles se révèle faible.

Risques Une importation frauduleuse massive de semences OGM.

Impacts négatifs

possibles

- La productivité de l’agriculture connaît une forte croissance - Les produits agricoles béninois sont plus recherchés sur le marché extérieur.

Moyens d'exécution


Organisation d’ateliers de revue des technologies / Fiches techniques – Equipements informatiques – véhicules.

Ressources Humaines

Pédologues – Autres cadres spécialisés en gestion intégrée des sols.


FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude de Compilation/valorisation des résultats de recherche sur la gestion de la fertilité des sols

25 25 25 25 100 PTF

Etude de mise en place d'un système de formation continue des vulgarisateurs et des producteurs.

25 25 25 25 100 PTF

Appui à la R-D dans le domaine de la préservation de la fertilité des sols du Bassin

150 75 75 150 450 RI : 60%

PTF : 40%

Appui à la diffusion par divers canaux des techniques éprouvées de préservation de la fertilité des sols.

50 25 25 50 150 RI : 60%

PTF : 40%




Appui au renforcement des capacités des services responsables du suivi et de la certification des semences.

50 25 25 50 150 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

TOTAL 305 180 180 305 970

Frais récurrents



récurrents Néant


MAEP



La réussite dans la mise en œuvre de cette action est fortement liée à celle de l’action n° 51.

Notes RAS







Action n° 40 Titre : Réalisation des cartes agricoles

Objectif Etablir des cartes agricoles par sous-bassin pour permettre aux promoteurs intéressés par des investissements dans le secteur agricole d’avoir des informations et des données nécessaires pour prendre les meilleures décisions en termes de zones agricoles aptes pour les spéculations projetées.

Zone concernée

Tout le bassin hydrographique.

Justification

Il est ressorti du diagnostic que les différentes zones agro écologiques du Bénin telles que définies ne sont pas d’une grande utilité pour les acteurs intéressés par des activités de production agricole pour d’évidentes raisons d’échelles. Les cartes agricoles dont l’établissement est prévu au titre du présent projet permettront de pallier cette insuffisance en mettant à la disposition des acteurs des cartes agricoles à une échelle convenable.

Brève description

Le projet consistera à doter les sous-bassins du bassin de l’Ouémé des cartes d’aptitudes culturales des terres

Activités

Actualisation de la carte des zones agro écologiques du bassin de l’Ouémé ; Mise au point, par sou-bassin, des cartes d’aptitudes culturales des terres à une échelle

pouvant en garantir une exploitation à des fins de production agricole ; Etablissement des cartes de calendriers agricoles en fonction des spéculations et des

paramètres climatiques par sous-bassin.

Résultats attendus

La carte des zones agro écologiques du bassin de l’Ouémé est actualisée

Les cartes d’aptitudes culturales des terres sont établies pour chacun des sous-bassins de l’Ouémé

Les cartes des calendriers agricoles sont établies pour les principales spéculations retenues pour être développées dans le bassin de l’Ouémé

Indicateurs

carte agro écologique du bassin de l’Ouémé disponible

cartes d’aptitudes culturales des terres dans le bassin de l’Ouémé établies ;

cartes des calendriers agricoles pour les spéculations retenues établies

Bénéficiaires

Directs : ménages agricoles, toutes les structures ou institutions étatiques et les promoteurs privés intéressés par les activités de production agricoles

Indirects : populations béninoises


Possibilité de choix des zones d’intervention appropriées en fonction des spéculations retenues.

Hypothèses RAS

Risques Evènements extrêmes et changements climatiques

Impacts négatifs

possibles

RAS

Moyens d'exécution


Equipements de bureaux, équipements informatiques, équipements de collecte des données, d’analyse des échantillons et de confection des cartes.

Ressources Humaines

Cadres de l’administration du MAEP et du MECESRS à travers ceux du laboratoire des sciences du sol, de l’eau et de l’environnement de l’INRAB et les universités, cabinets d’expertises.


FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMV

Etude base, enquêtes et acquisition des données complémentaire

75 75 75 75 300 PTF

Actualisation de la carte des zones agro écologiques du bassin de l’Ouémé ;

50 50 50 50 200 PTF

Mise au point des cartes d’aptitudes culturales des terres

50 50 50 50 200 PTF




Etablissement des cartes de calendriers agricoles en fonction des spéculations et des paramètres climatiques par sous-bassin.

50 50 50 50 200 PTF


PTF : 40%

TOTAL 230 230 230 230 920

Frais récurrents

après l'action

RAS


récurrents

RAS


Le MAEP en collaboration du Laboratoire des Sciences des Sols, de l’Eau et de l’Environnement, en collaboration avec la DAT

Programmation A moyen terme durant deux ans


Le projet est en relation avec toutes les autres actions de production végétale








Action n° 42 Titre : Mise en valeur des infrastructures d’irrigation

Objectif

Mettre en valeur des infrastructures d’irrigation pour passer du stade d’une agriculture extensive et aléatoire à une agriculture intensive et à une production agricole maîtrisée et sécurisée


Justification

Le diagnostic du secteur agricole a permis de se rendre à l’évidence que les aménagements hydro agricoles réalisés à grands frais par l’Etat ont été, pour la plupart, partiellement ou totalement abandonnés par les producteurs pour diverses raisons dont celle de la mauvaise gestion technique et financière. En effet, les rares périmètres qui sont encore en exploitation sous irrigation (moins de 50% des terres équipées), le sont grâce à des réhabilitations très onéreuses en cascades et à l’assistance technique permanente étrangère.

Dans les conditions actuelles, la seule voie qui s’offre encore au pays pour espérer un développement durable et soutenu de la production sous irrigation est de la promotion de l’irrigation privée, c’est la voie prise par la plupart des pays de la sous région confrontés aux difficultés de contreperformances des puissances publiques dans la gestion des périmètres irrigués.

Brève description

Le présent projet est prévu pour valoriser les aménagements structurants réalisés et qui ont permis de rendre l’eau disponible en tête des périmètres à irriguer.

Activités

Sécurisation des terres et l'assurance de leur disponibilités et accessibilités dans des conditions intéressantes pour des promoteurs privés ;

Prise d'une série de mesures incitatives et d’accompagnement susceptibles d’encourager des promoteurs privés à s’investir dans le développement de l’irrigation ;

Elaboration d'un cahier des charges d’accès aux 132 300 hectares de terres équipées dans un cadre partenarial avec l’ensemble des promoteurs privés intéressés ;

Sélection des potentiels promoteurs éligibles en vue de leur installation sur les périmètres. Mise en place d'un dispositif efficace et opérationnel d’appui technique aux exploitants

installés sur les périmètres ; Mise en place d'un organe de suivi-évaluation.

Résultats attendus

Les terres affectées à l’irrigation sont sécurisées et rendues disponibles et accessibles ; Les mesures incitatives de mise en valeur sont prises et on note un engouement effectif des

promoteurs privés à s’investir dans le sous-secteur de l’irrigation ; Le cahier des charges d’accès aux terres équipées est élaboré ; Les opérateurs économiques sont largement informés des possibilités offertes et les

promoteurs potentiels sont identifiés ; Les promoteurs privés sont installés et ont mis en valeurs les terres équipées ; Les organes d’appui techniques et de suivi-évaluation sont mis en place et sont

opérationnels.

Indicateurs

Nombre de promoteurs privés installés

Nombre d’hectares effectivement irrigués

Nombre de promoteurs bénéficiaires des appuis techniques et des facilités offertes dans le cadre du projet

Nombre de promoteurs bénéficiaires des appuis techniques et des facilités offertes dans le cadre du projet

Nombre d’encadreurs formés

Rendements des différentes spéculations

Bénéficiaires Directs : les promoteurs privés intéressés par l’irrigation

Indirects : les populations béninoises en général et celles du bassin de l’Ouémé en particulier


C’est la phase pratique de valorisation des investissements consentis pour la mise en place des infrastructures hydrauliques et l’équipement des terres à des fins d’irrigation. Tous les avantages ou impacts positifs des projets de valorisation des infrastructures hydrauliques ne sont possibles que si cette phase réussit.




Hypothèses

Sécurisation foncière

Réalisation préalable des barrages et des infrastructures d’amenée de l’eau en tête des espaces retenus pour être aménagés.

Risques Méfiance des promoteurs privés à s’engager dans la production agricole sous irrigation si les mesures d’incitation sont insuffisantes

Impacts négatifs

possibles

Les impacts négatifs pouvant découler de la mise en œuvre du projet sont ceux liés aux caractéristiques du nouvel environnement créé par les aménagements et qui entre autres la prolifération de certains vecteurs de maladies en rapport avec l’eau et l’amélioration des taux de prévalence desdites maladies (Paludisme, bilharziose, choléra, filarioses). Cela n’empêche en rien la réalisation du projet dont les impacts positifs sont énormes et dont les impacts négatifs peuvent être jugulés par des mesures appropriées.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, matériels informatiques, véhicules, équipements de travaux publics.

Ressources Humaines

Juriste foncier, socio-économiste et agroéconomiste


Activités

Coût par Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude foncière et de sécurisation des terres

450 225 225 225 1125 PTF

Appui à l'encouragement des promoteurs privés

250 150 150 150 700 RI : 60% PTF :

40%

Elaboration du cahier des charges d'accès aux PI

50 50 50 50 200 RI : 60% PTF :

40%

Appui à la sélection des promoteurs

250 150 150 150 700 RI : 60% PTF :

40%


5 5 5 5 20 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 1005 580 580 580 2745


Les frais récurrents après l’action sont ceux relatifs au bon fonctionnement des éléments internes et à l’exploitation des périmètres privés installés.


récurrents

Le financement des frais récurrents sera assuré par les promoteurs privés, propriétaires et responsables des périmètres aménagés.


MAEP-DGR

Programmation A Court terme


Ce projet est en relation directe avec celui relatif à l’appui à la promotion de l’irrigation privée.

Relation avec action 43, 46, 47, 50 et 51

Notes RAS




Programme d'Investissement Séquentiel –SDAGE Ouémé Fiche d'action



Action n° 43

Titre : Appui à la promotion de l’irrigation privée dans le bassin de l’Ouémé

Objectif Appuyer les promoteurs de l’irrigation privée par la réalisation des aménagements structurants permettra d’accroître très rapidement les superficies équipées à des fins d’irrigation grâce à la mobilisation des capitaux privés au profit du sous-secteur de l’irrigation au Bénin


Justification

Le diagnostic du secteur agricole a révélé que les caractéristiques actuelles de l’agriculture béninoise (agriculture traditionnelle de subsistance, pluviale à plus de 99% et extensive) constituent de véritables paradoxes au regard de l’importance des potentialités hydro agricoles dont dispose le pays. La présente action est initiée pour une valorisation optimale des potentialités existantes et l’amorce du processus de modernisation de l’agriculture appelée à être le levier de développement socio-économique du pays. Il s’agit de s’engager sur le chemin qui conduira le pays vers le rêve possible de devenir une puissance agricole.

Brève description

Le présent projet permettra de valoriser les barrages à buts multiples prévus dans le cadre du SDAGE de l’Ouémé. Il s’agit de réaliser l’ensemble des aménagements structurants pouvant permettre un véritable essor du sous-secteur de l’irrigation à savoir en l’occurrence les principaux éléments des réseaux d’irrigation nécessitant des investissements lourds tels que : les canaux ou conduites d’amenée de l’eau, les canaux principaux et secondaires, les stations de pompage si nécessaires, les collecteurs d’assainissement et les principales infrastructures connexes pouvant garantir une production agricole dans des conditions optimales de rentabilité économiques pour les promoteurs.

Activités

études de faisabilité technique et économique, APD et DAO et EIES ; réalisation des aménagements hydro-agricoles de 132 300 ha à l'horizon 2025.

La répartition de cette superficie par barrage et par horizon est la suivante:

Aménagements hydro-agricoles

Total (ha) CT (ha) MT(ha) LT(ha)

PI. Barrages multifonctions

BETEROU

VOSSA 21700 21700

DOGO BIS 60000

60000

PI de PMH

Haute vallée 34408 15363 15157 3888

Okpara 6033 5430 603 0

BMVO 2675 1854 821 0

Zou 7484 2042 4570 872

Résultats attendus

Les études de faisabilité technique et économique, APD, DAO et EIES sont réalisées pour chacun des périmètres identifiés au niveau des sous-bassins ;

Toutes les études de détail nécessaires pour un dimensionnement optimal des périmètres sont réalisées et les dossiers techniques contenant pièces écrites et dessinées sont élaborés et disponibles ;

Tous les infrastructures d'irrigation pour les 132 300 hectares sont réalisées à l’horizon 2025; Le PGES est mis en oeuvre

Indicateurs

o Nombre d’hectares de terres disposant des résultats d’étude de faisabilité technique et économique ;

o Nombre d’hectares de terres ayant bénéficié des études techniques de détail et d'EIES; o Nombre d’hectares de terres équipées à des fins d’irrigation

Bénéficiaires Directs : Tous les producteurs intéressés par la production sous irrigation et leurs familles

Indirects :Toute la populations du Bénin en général et celle du bassin de l’Ouémé en particulier


La réalisation de ce projet aura des impacts positifs sur plusieurs plans. En matière de lutte contre la pauvreté qui semble être au cœur des actions de tous les gouvernants, le projet valorisera au mieux le travail des producteurs et sécurisera leur revenu. Au plan environnemental, il permettra de limiter la rapide dégradation des ressources naturelles consécutive à une agriculture extensive et itinérante sur brûlis par l’intensification agricole et l’amélioration de la productivité qu’il incarne.

Hypothèses Sécurisation foncière

Déploiement de toutes les mesures incitatives susceptibles d’attirer des promoteurs privés.




Risques RAS

Impacts négatifs

possibles

Les impacts négatifs pouvant découler de la mise en œuvre du projet sont ceux liés aux caractéristiques du nouvel environnement créé par les aménagements et qui entre autres la prolifération de certains vecteurs de maladies en rapport avec l’eau et l’amélioration des taux de prévalence desdites maladies (Paludisme, bilharziose, choléra, gonflement des pieds). Cela n’empêche en rien la réalisation du projet dont les impacts positifs sont énormes et dont les impacts négatifs peuvent être jugulés par des mesures appropriées.

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, matériels informatiques, véhicules, équipements de travaux publics.

Ressources Humaines Ingénieurs géomètre, du génie rural, de mécanique des sols, de génie civil et ouvriers spécialisés.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMV

Etudes et aménagement à court terme

Etudes de faisabilité APD et DAO 6000 625 215 235 7075 PTF

Etudes EIES et PAR 2000 250 100 100 2450 PTF

Aménagement du PI de Vossa 108500 0 0 0 108500 PTF

Aménagement de PMH 76815 20885 7131 7854 112685 PTF

Mise en œuvre du PGES 18532 2089 713 785 22119 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total A court terme 211897 23899 8184 8999 252979

Etudes et aménagement à moyen terme



Aménagement du PI de Dogo Bis 300000

300000 PTF



PTF : 40%


PTF : 40%

Total A moyen terme 408451 3492 4741 26045 442728

Etudes et aménagement à Long terme





PTF : 40%


PTF : 40%

Total A long terme 21884 25 25 4996 26930

Total Général 642231 27415 12950 40040 722636





Les frais récurrents après l’action sont ceux relatif au maintien en bon état des différents éléments des aménagements structurants : 317 Millions de FCFA


récurrents

Les frais récurrents sont à la charge de l’organe de gestion des aménagements structurants. Ils devraient être financés par les promoteurs privés exploitant les terres équipées à travers la redevance eau et des autres charges connexes auxquelles ils seraient assujettis.


Le responsable de la mise en œuvre du programme sera un organe autonome qui sera mis en place par l’Etat sous la tutelle du MAEP

Programmation A Court, Moyen et Long termes


Le présent projet est en rapport avec les actions relatives à la construction des barrages, à la mise en valeur des infrastructures d’irrigation

Relation entre action 33 et 34

Notes RAS







Action n° 44

Titre : Mise en place d’un système d’information sur les marchés agricoles

Objectif Fournir en temps réels aux producteurs des informations sur les marchés des intrants et des produits agricoles afin de maximiser leurs revenus.

Zone concernée L’ensemble du bassin de l’Ouémé

Justification

L’aménagement du bassin avec la création de périmètres irrigués crée les conditions d’un renchérissement des coûts de production des denrées agricoles. Il s’avère alors nécessaire de doter les producteurs et leurs organisations d’un outil pouvant leur faciliter l’acquisition des intrants et l’écoulement de leurs productions aux meilleurs prix.

Brève description

Cette action porte sur le renforcement et l’élargissement des compétences de l’ONASA dans la gestion d’un observatoire des prix des intrants et des produits agricoles au Bénin et sur les marchés des pays voisins. Il sera également créé une base de données sur les transactions de produits agricoles sur les marchés du bassin et les marchés limitrophes. Un site web et certains journaux de large diffusion seront mis à contribution pour faciliter l’accès à ces informations. .

Activités

extension du recensement exhaustif des marchés agricoles par le Ministère de l’Agriculture ;

élaboration d’un système d’information basé sur la collecte des données sur les marchés du Bénin et les grands marchés des pays voisins :

o création d’une base de données sur l’évolution quantitative des produits agricoles sur les différents marchés du bassin et sur l’évolution des coûts (provenance et destination des produits, quantité et qualité des produits, évolutions des prix) ;

o création d’une base de données sur les transactions ou les échanges des produits agricoles entre les communes ayant emprise sur le bassin et les autres communes ou régions du pays ;

o renforcement des capacités de l’ONASA dans la gestion de l’observatoire des prix des produits agricoles ;

mise au point et organisation des circuits de distribution des intrants/produits offrant de meilleurs avantages comparatifs aux acteurs ;

mise en place d’un système de gestion et de diffusion des informations sur les marchés agricoles au niveau de l’ONASA.

Résultats attendus

A. Les données relatives à l’évolution des prix des produits agricoles sur les marchés du bassin et les marchés voisins sont disponibles.

B. Les données relatives à l’évolution des prix des intrants agricoles au Bénin et dans la sous-région sont disponibles.

C. Les données relatives à l’évolution des productions agricoles dans le bassin sont disponibles.

D. Les informations disponibles à l’observatoire de l’ONASA sont largement diffusées au sein des producteurs agricoles du bassin.

Indicateurs

- Le nombre de marchés suivis par l’Observatoire. - Le nombre de produits agricoles dont les prix sont collectés. - Le nombre d’intrants agricoles dont les prix sont suivis. - La fiabilité des informations publiées.

Bénéficiaires

Directs : L’office National d’Appui à la Sécurité Alimentaire du MAEP.

Indirects : Les producteurs agricoles du bassin de l’Ouémé, les consommateurs de produits agricoles et les autres producteurs du Bénin.


Possibilité d’une meilleure profitabilité des activités agricoles et d’une plus forte croissance du secteur agricole dans le Bassin.

Hypothèses Les services statistiques des SCDA sont fonctionnels et performants.

Risques L’Office National d’Appui à la Sécurité Alimentaire a des difficultés de fonctionnement


Néant

Moyens Logist., techn., scientif. Véhicules – Equipements informatiques – Logiciels - Revues




d'exécution

Ressources Humaines Ingénieurs, socio-économistes à l’ONASA et à la DPP / MAEP et techniciens d’agriculture au niveau des Secteurs Communaux de Développement Agricole (SCDA), prestataires du secteur privé, ONG


Activités

Sous Bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Recensement des marchés agricole 50 20 20 50 140 RI : 60% PTF : 40%

Etude de conception et mise en place du système d'information sur les marchés

75 50 50 75 250 PTF

Appui conseil à l'ONASA pour la maîtrise du système

60 20 20 60 160 PTF

Appui conseil à l'ONASA pour la diffusion des informations sur les marchés agricoles

75 50 50 75 250 PTF

Appui à la gestion et la coordination 5 5 5 5 20 RI : 60% PTF : 40%

Total 265 145 145 265 820


Les frais récurrents sont ceux nécessaires pour la mise à jour régulière de la base de données


Le financement des frais récurrents sera assuré par l’Etat


Le MAEP - l’ONASA

Programmation A moyen terme


Cette action ne se justifie que si l’action n° 42 relative à la mise en valeur des infrastructures d’irrigation est mise en œuvre.

Notes Les dépenses relatives à cette action ne peuvent être réparties par sous-bassin parce que c’est l’Observatoire qui est concerné par l’essentiel.







Action n° 45

Titre : Renforcement du système de stockage, de conservation, de transformation et de conditionnement des denrées alimentaires

Objectif Réduire de façon notable les pertes post-récoltes par le renforcement des systèmes de conservation, de transformation et de conditionnement des produits agricoles.

Zone concernée L’ensemble du Bassin de l’Ouémé

Justification

Les producteurs agricoles du Bassin perdent chaque année une grande partie de leurs récoltes (15 à 40 % selon les produits) du fait de conditions de conservation inappropriées. La disponibilité alimentaire peut donc être accrue par l’application de meilleures techniques de conservation et par la transformation d’une plus grande proportion de la production agricole.

Brève description

Au démarrage, il sera organisé un atelier réunissant les chercheurs et les vulgarisateurs intervenant au niveau du Bassin en vue de faire le point des résultats de recherche sur le stockage et la conservation des produits agricoles et leur niveau d’adoption. Il en découlera la sélection de techniques à vulgariser et d’autres devant encore faire l’objet de recherche-développement. Il sera alors élaboré et mis en œuvre une stratégie volontariste d’appui aux agriculteurs et aux opérateurs privés pour la mise en place au niveau du bassin d’unités de conservation et d’unités de transformation des denrées agricoles.

Activités

- Capitalisation des résultats de recherche sur les techniques de conservation et de transformation des denrées agricoles..

- Intensification de la vulgarisation des meilleures techniques de stockage des produits agricoles. - appui et au besoin subvention de la mise en place d’infrastructures et d’unités de conservation et de

transformation des produits.

Résultats attendus

A. Une base de données sur les techniques performantes de conservation des produits agricoles est mise en place au niveau de chaque SCDA..

B. Chaque équipe de R-D fait de la post-récolte l’une des deux premières priorités dans leur programme annuel de travail.

C. Les SCDA du Bassin accordant aux techniques post-récolte une priorité dans leurs activités de vulgarisation.

D. Un fonds d’appui à la conservation et la transformation des denrées agricoles est fonctionnel.

Indicateurs

- Nombre de techniques éprouvées de conservation des denrées agricoles recensées et décrites. - Nombre de technologies post-récolte transmises par chaque équipe de R-D aux services de

vulgarisation.. - Nombre de producteurs et d’opérateurs privés ayant bénéficié d’un appui financier ou spécifique

pour la construction d’une infrastructure de conservation ou de transformation de produits agricoles.

Bénéficiaires Directs : les producteurs agricoles et les transformateurs.

Indirects : les consommateurs


RAS

Hypothèses Aménagement et mise en valeur d’importants périmètres irrigués.

Risques Faible Rentabilité des investissements


Néant

Moyens d'exécution


Ateliers de revues de technologies. Equipements de transformation – Véhicules et Bureautique.

Ressources Humaines

Cadres spécialisés en protection des végétaux et en technologies post-récolte


Activités

Sous-bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Appui à la R-D sur les techniques de stockage et de conservation décentralisées

50 50 50 50 200 RI : 60% PTF : 40%




Appui à la vulgarisation des meilleures techniques de stockage des produits agricoles à la ferme 85 40 40 100

265 RI : 60% PTF : 40%

Etude des besoins en infrastructures de stockage et de conservation des produits agricoles et des produits issus de la transformation

50 25 25 100 200 PTF

Opération pilotes de construction d’infrastructures de stockage avec appui aux privés

230 75 75 240 620 RI : 60% PTF : 40%


Total 420 195 195 495 1305


Frais d'entretien et de maintenances des infrastructures de stockage de denrées alimentaires: 3 Millions de F CFA par an.


RI : 30 000 000 F/an. Opérateurs privés : 70 000 000 F/an.


Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.



La mise en œuvre de cette action ne se justifie que si l’action n° 42 relative à la mise en valeur des infrastructures d’irrigation l’est.

Notes RAS







Action n° 46

Titre : Aménagement de 2500 km de pistes agricoles à court terme

Objectif Mette en place un réseau de pistes agricoles en bon état permettra une évacuation rapide des produits agricoles, facilitera la commercialisation des produits et limitera les pertes post récoltes.


Justification

Le diagnostic du secteur agricole a révélé d’importantes pertes post récolte et un manque d’encadrement et de suivi des producteurs dus entre autres à l’enclavement ou à l’accès très difficile aux zones de production. L’aménagement des pistes agricoles est retenu en vue du désenclavement progressif des zones de production pour : i) améliorer l’encadrement et le suivi des producteurs, ii) faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation ou de commercialisation et, iii) réduire ainsi les pertes post récoltes.

Brève description

Ce projet d’aménagement des pistes agricoles permettra d’ouvrir ou de réaménager des pistes de petit gabarit autorisant le passage des moyens locaux de transport (Charrettes motorisées ou non) et des véhicules légers. Les ouvrages de franchissement seront prioritairement des radiers submersibles tant que l’option est techniquement justifiée sans entorse à la qualité du service attendu.

Activités

Etablissement du point des besoins en pistes agricoles par sous-bassin avec le concours des bénéficiaires et de l’ensemble des parties prenantes ;

Priorisation des tronçons de pistes par sous-bassin de manière participative avec l’ensemble des acteurs assortie d’une planification de mise en œuvre ;

Réalisation des études techniques et d'EIES et réalisation des travaux d’aménagement ; Appui à la mise en place et équipement des comités locaux d’entretien des pistes Mise en place d’un dispositif opérationnel de suivi des pistes réalisées.

Résultats attendus

2 500 km de pistes agricoles sont aménagés

Des comités d’entretien des pistes sont mis en place, équipés et sont opérationnels ;

Les pistes agricoles aménagées sont régulièrement entretenues ;

Les comités de suivi sont mis en place et sont opérationnels

Indicateurs

Nombre de km de pistes aménagées

Nombre de comités d’entretien mis en place et nombre de comités opérationnels

Nombre de km de pistes agricoles régulièrement entretenus

Bénéficiaires

Directs : Les producteurs dont les exploitations sont desservies par les pistes, les transporteurs et tous les usagers

Indirects : Toute la population du sous-bassin concerné


Amélioration des conditions d’évacuation et de commercialisation des produits agricoles et réduction des pertes post récolte

Hypothèses RAS

Risques sécurisation des postes frontaliers

Impacts négatifs

possibles

RAS

Moyens d'exécution


Equipements de bureaux, équipements informatiques, équipements de contrôle et de suivi des travaux d’aménagements, équipements des travaux publics, véhicules.

Ressources Humaines

Cadres de l’administration du MAEP et plus particulièrement de la Direction du Génie Rural et des CARDER. Personnel des entreprises privées qui auront à charge les études d’une part et les travaux d’autre part. Cadres et élus communaux et locaux

Coût en Millions Activités

Sous-bassin Coût

Source de




de FCFA Ouémé sup.

Okpara Zou BMVO financement

Etude de faisabilité, d'APD, DAO et EIES de 2500 km

500 250 250 250 1250 PTF

Aménagement de 2500 km de pistes 15000 7500 7500 7500 37500 PTF

Appui à la mise en place de dispositifs locaux d'entretien et de suivi des pistes

50 50 50 50 200 RI : 60% PTF : 40%



Total 17125 8575 8575 8575 42850


Les frais récurrents sont ceux relatifs à l’entretien des pistes: 200 Millions de FCFA/an


récurrents

Le financement des frais récurrents sera assuré par les la chaîne des acteurs impliqués dans la production, le transport et la commercialisation des produits agricoles


Les ministères en charge des travaux publics et de l’agriculture avec leurs directions techniques et leurs structures décentralisées

Programmation A court terme sur une période de trois (03) ans


Le projet est en relation avec tous les autres projets développement nécessitant le mouvement des acteurs pour des interventions diverses au profit des populations dans les zones de production

Notes RAS







Action n°47

Titre : Aménagement de 5000 km de pistes agricoles à Moyen et long terme

Objectif Mette en place d’un réseau de pistes agricoles en bon état permettra une évacuation rapide des produits agricoles, facilitera la commercialisation des produits et limitera les pertes post récoltes.


Justification

Le diagnostic du secteur agricole a révélé d’importantes pertes post récolte et un manque d’encadrement et de suivi des producteurs dus entre autres à l’enclavement ou à l’accès très difficile aux zones de production. L’aménagement des pistes agricoles est retenu en vue du désenclavement progressif des zones de production pour : i) améliorer l’encadrement et le suivi des producteurs, ii) faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation ou de commercialisation et, iii) réduire ainsi les pertes post récoltes.

Brève description

Ce projet d’aménagement des pistes agricoles n’est qu’un prolongement du projet de 2 500 km réalisé en phase. Il permettra de poursuivre l’ouverture ou le réaménagement des pistes de petit gabarit autorisant le passage des moyens locaux de transport (Charrettes motorisées ou non) et de véhicules légers. Les ouvrages de franchissement seront prioritairement des radiers submersibles tant que l’option est techniquement justifiée et est sans entorse à la qualité du service attendu.

Activités

Actualisation des besoins en pistes agricoles par sous-bassin avec le concours des bénéficiaires et de l’ensemble des parties prenantes ;

Actualisation des priorités des tronçons de pistes par sous-bassin de manière participative avec l’ensemble des acteurs assortie d’une planification de mise en œuvre ;

Etudes techniques ainsi que les travaux d’aménagement ; Appui à la mise en place et l’équipement des comités locaux d’entretien des pistes Mise en place d'un dispositif opérationnel de suivi des pistes réalisées.

Résultats attendus

5 000 km de pistes agricoles sont aménagés

Des comités d’entretien des pistes sont mis en place, équipés et sont opérationnels ;

Les pistes agricoles aménagées sont régulièrement entretenues ;

Les comités de suivi sont mis en place et sont opérationnels

Indicateurs

Nombre de km de pistes agricoles aménagés

Nombre de comités d’entretien des pistes mis en place et nombre de comités opérationnels

Nombre de km de pistes entretenus

Bénéficiaires

Directs : Les producteurs dont les exploitations sont desservies par les pistes, les transporteurs et les commerçants, les usagers

Indirects : Tous les acteurs ou opérateurs économiques impliqués dans la chaîne de transformation et de commercialisation des produits agricoles, les entreprises de construction des pistes


Amélioration des conditions d’évacuation et de commercialisation des produits agricoles et réduction des pertes post récoltes

Hypothèses RAS

Risques RAS

Impacts négatifs

possibles

RAS

Moyens d'exécution


Equipements de bureaux, équipements informatiques, équipements de contrôle et de suivi des travaux d’aménagements, équipements des travaux publics, véhicules.

Ressources Humaines

Cadres de l’administration du MAEP et plus particulièrement de la Direction du Génie Rural et des CARDER. Personnel des bureaux d’études et entreprises privés qui auront à charge les études et les travaux. Cadres et élus communaux et locaux





Activités

Sous-bassin

Coût

Source de financement Ouémé


Etude de faisabilité de faisabilité, d'APD, DAO et EIES de 5000 km

850 425 425 425 2125 PTF

Aménagement de 5000 km de pistes 30000 15000 15000 15000 75000 PTF

Appui à la mise en place de dispositifs locaux d'entretien et de suivi des pistes

100 100 100 100 400 RI : 60% PTF : 40%



Total 34050 17075 17075 17075 85275


Les frais récurrents concernent l’entretien des pistes agricoles: 400 Millions de FCFA/an


récurrents

Le financement sera assuré par la chaîne des acteurs impliqués dans la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles.


Les ministères en charge des travaux publics et de l’agriculture à travers leurs directions techniques et leurs structures décentralisées au niveau des départements du pays.

Programmation A moyen terme et à long terme


Le projet est en rapport avec tous les projets nécessitant des mouvements pour dans les zones de production pour leur mise en œuvre.

Notes RAS






Action n° 48

Développement des services de la vulgarisation et de formation agricole

Objectif Fournir aux producteurs agricoles du Bassin, des services techniques performants

Zone concernée Toutes les communes du Bassin de l’Ouémé

Justification Le diagnostic a révélé un faible niveau d’intensification dû à un encadrement peu fonctionnel. Sans lever cette contrainte majeure, l’aménagement du bassin ne peut être valorisé.

Brève description

L’action consistera à réorganiser les services agricoles dans le Bassin à mieux spécialiser les techniciens et à les doter des moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Il sera également mis en place des mécanismes de concertation régulière entre les producteurs, les opérateurs privés, la recherche et la vulgarisation.

Activités

- Formation et spécialisation des techniciens des SCDA et CARDER du Bassin sur la base des spéculations à promouvoir.

- Dotation des services de formation et de vulgarisation des moyens de travail nécessaires - Mise en place d'un système de gestion du personnel axé sur les résultats ; - Mise en place de mécanismes opérationnels de concertation entre les producteurs, les opérateurs

privés, la recherche et la vulgarisation - Renforcement du système de suivi-évaluation de la vulgarisation.

Résultats attendus

Les producteurs agricoles du Bassin ont accès à des services de vulgarisation de qualité Les services de formation et de vulgarisation répondent bien aux besoins des producteurs et des

autres opérateurs privés du secteur agricoles

Indicateurs

- Nombre de spécialistes et de techniciens spécialisés pour chacune des principales cultures du bassin

- Pourcentage des producteurs bénéficiant d’un appui régulier des services de vulgarisation - Nombre d’innovations techniques adoptées par les producteurs

Bénéficiaires Directs: les producteurs agricoles et les transformateurs Indirects : les commerçants, les industries agricoles et les exportateurs


Hypothèses Les budgets annuels des services agricoles sont décaissés en respectant les exigences de l’agriculture

Risques Non fourniture d’innovations technologiques par la recherche


Néant

Moyens d'exécution

Logistique techniciens, scientifiques.

Ateliers de revues de technologies – Fiches techniques – Véhicules – Equipements informatiques.

Ressources Humaines Cadres de la Direction du Conseil Agricole et de la Formation / des CARDER spécialisés en vulgarisation, en gestion des aménagements, en filières –etc.


Activités

Sous-bassin

Coût


Ouémé sup.

Okpara Zou BMVO

Etude de plan d'action de renforcement des capacités de vulgarisation

85 50 50 100 285 PTF

Formation des vulgarisateurs des SCDA et CARDER

300 150 150 400 1000 RI : 60% PTF : 40%

Renforcement des moyens et des équipements des services de vulgarisation

2000 1000 1000 2700 6700 RI : 60% PTF : 40%

Mise en place de mécanismes opérationnels de concertation et de suivi-évaluation participative entre les producteurs, les opérateurs privés, la recherche et la vulgarisation

100 100 100 100 400 RI : 60% PTF : 40%


Total 2495 1305 1305 3310 8415





Néant


Néant


MAEP



Cette action ne se justifie que si le n°41 est mis en œuvre. Elle doit être en cohérence avec les actions 38, 39 et 51

Notes RAS






Action n° 49

Titre : Etude du schéma d’amélioration des connaissances sur le potentiel d’irrigation

Objectif Améliorer les connaissances sur le potentiel hydro agricole du bassin afin de faire des choix judicieux d’aménagement et de mieux planifier les actions de mise en valeur.

Zone concernée Tout le bassin hydrographique du fleuve

Justification

Il est apparu au terme du diagnostic que le potentiel hydro agricole du pays est très mal connu faute d’un inventaire et d’une caractérisation fiable. C’est pour corriger cette insuffisance et rendre possible une mise en valeur optimale et rationnelle de ce potentiel qu’il est projeté d’en faire un inventaire et une caractérisation fiables et exploitables.

Brève description

Le projet permettra de procéder à l’inventaire et à la caractérisation du potentiel hydro agricole sur la base d’une fiche mise au point à cet effet et de créer une base de données accessible aux acteurs intéressés à divers titres par la mise en valeur et la gestion du potentiel.

Activités

Inventaire et caractérisation des sites présentant un intérêt technique et économique pour être équipés à des fins de production sous irrigation ;

Création d’une banque de données sur le potentiel hydro-agricole du Bénin ; Etablissement d’une carte fiable à échelle convenable sur les potentialités hydro agricoles

du bassin du fleuve Ouémé

Résultats attendus

L’inventaire et la caractérisation des sites potentiels pour le développement de l’irrigation est fait ; Une base de données est créée sur le potentiel hydro agricole du bassin hydrographique de l’Ouémé et est régulièrement mise à jour ; Une carte fiable sur le potentiel hydro agricole du bassin est établie

Indicateurs Ratio nombre sites inventoriés et caractérisés sur nombre sites estimé Ratio superficie sites inventoriés et caractérisés sur superficie estimée Existence de la carte sur le potentiel hydro agricole du bassin

Bénéficiaires Directs : Spécialistes chargés de la conception et de l’étude des aménagements de périmètres irrigués et différents promoteurs intéressés par l’irrigation des terres Indirects : Populations riveraines


Optimisation de la conception des aménagements et meilleures orientations des promoteurs privés intéressés par des cultures irriguées.

Hypothèses Formation du personnel en qualité et en quantité nécessaires pour conduire les activités sans faille.

Risques Faible prise en compte des connaissances des populations riveraines ; Multiplicité des bases de données.


RAS

Moyens d'exécution

Logistique, techniciens, scientifiques.

Bureau, matériels informatiques, véhicules.

Ressources Humaines Ingénieurs du génie rural, ingénieurs agronome option production végétale, informaticien.

Activités

Sous-bassin

Coût



Etude de base sur les potentialités d'aménagement hydro-agricoles du bassin

50 50 50 50 200 PTF

Développement d'une BD et d'un SIG sur les potentialités d'aménagement hydro-agricoles du bassin

50 50 50 50 200 PTF


5 5 5 5 20 RI : 60% PTF : 40%

Total 105 105 105 105 420





Néant


Néant


Le MAEP à travers la Direction du Génie Rural

Programmation A court terme


L’action est en étroite relation avec tous les projets d’aménagement hydro agricole ou de valorisation des infrastructures d’hydraulique rurale

Notes RAS







Action n° 50

Titre : Renforcement des capacités techniques d’encadrement agricole dans le domaine de l’aménagement hydro-agricole au profit de 250 agents option génie rural de tous niveaux de formation de base

Objectif

Assurer la disponibilité en nombre suffisant au sein des services d’encadrement, de techniciens spécialisés dans l’exploitation des aménagements hydro-agricoles..


Justification Le faible développement de l’agriculture irriguée au Bénin a pour conséquence, le peu d’expérience et le nombre très insuffisant des spécialistes dans ce domaine. Cette situation explique également les échecs enregistrés dans le passé en matière de promotion de l’irrigation

Brève description

Cette action consistera à procéder à une évaluation des besoins en encadrement spécialisé des périmètres en cours d’aménagement, et à y pourvoir de façon progressive. On pourra recourir par une spécialisation d’agents déjà en poste dans les services agricoles et le recrutement complémentaire d’agents répondant aux profils recherchés

Activités

- Réorganisation des services agricoles dans les régions abritant des périmètres aménagés sur la base des besoins.

- Description des postes créés pour répondre aux besoins identifiés. - Evaluation des besoins en personnel spécialisé nécessaire pour occuper les nouveaux postes. - Recrutement et spécialisation des techniciens en vue de l’appui technique aux exploitations des

périmètres irrigués. - Organisation de formation spécifiques tant sur place qu’à l’étranger dans des structures de gestion

des aménagements hydro-agricoles

Résultats attendus

A. Les services agricoles des régions abritant les aménagements hydro-agricoles sont organisés de manière à assurer un encadrement de qualité aux exploitants installés..

B. Les effectifs et les profils requis pour pourvoir aux différents postes spécialisés de ces services sont connus.

C. Les affectations et les recrutements sont opérés de manière à répondre aux besoins identifiés au niveau des services réorganisés.

D. Les techniciens affectés ou recrutés ont reçu au Bénin ou à l’étranger, les formations nécessaires pour répondre aux qualifications requises pour les postes qu’ils occupent.

Indicateurs

- Organigrammes des services d’encadrement dans les régions abritant les aménagements hydro-agricoles

- Effectifs par profil des techniciens nécessaires par périmètre aménagé. - Effectifs et profils des techniciens affectés ou recrutés. - Nombre d’hommes - jours de formations reçues sur place et à l’étranger. - Nombre de techniciens formés et ou recyclés sur place ou à l’étranger

Bénéficiaires

Directs : Les services de vulgarisation

Indirects : Les producteurs installés sur les périmètres irrigués.


RAS

Hypothèses Evaluation des besoins en personnel qualifié pour conduire les activités et des besoins en formation

Risques Néant


Néant

Moyens d'exécution


Bureau, matériels informatiques, véhicules, fiches techniques

Ressources Humaines

Ingénieurs du génie rural, ingénieurs agronomes option production végétale, informaticien

Coût en Millions




de FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût



Etude de plan d'action de renforcement des services agricoles dans les régions abritant des périmètres aménagés sur la base des besoins

75 50 50 100 275 PTF

Formation spécifiques dans des structures de gestion des aménagements hydro-agricoles

50 25 25 75 175 RI : 60% PTF : 40%

Appui au recrutement et spécialisation des techniciens en vue de l’appui technique aux exploitations des périmètres irrigués.

50 25 25 75 175 RI

Appui à la gestion et à la coordination 5 5 5 5 20 RI : 60% PTF : 40%

Total 180 105 105 255 645


Néant


récurrents Néant


Direction du Conseil et de la Formation au MAEP



Action très liée aux actions n° 3, 43, 48 et 49.

Notes Action dont les activités se mènent au niveau national et ne peuvent être réparties par sous-bassin







Action n° 51

Titre : Appui à la promotion des filières porteuses dans le bassin de l’Ouémé

Objectif Contribuer plus efficacement aux efforts d’autosuffisance alimentaire du sous-secteur de la production végétale et à l’amélioration du revenu des producteurs


Justification

Le choix du développement de la culture irriguée dans le bassin de l’Ouémé, vient renforcer les choix stratégiques et les orientations de la politique agricole du pays, fixés par les Orientations Stratégiques de Développement (OSD, 2006-2011), la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP, 2009-2011) et le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA, 2009-2015). Dans le cadre du Plan Stratégique de relance du Secteur Agricole au Bénin, le Gouvernement a retenu treize(13) filières qui font l’objet des actions de promotion. Les cultures à pratiquer sur les périmètres à aménager dans le cadre du SDAGE devront s’inscrire dans ce programme tout en prenant en compte les exigences de rentabilité de l’irrigation. C’est ce qui explique le caractère spécifique de l’appui à la promotion des filières porteuses dans le Bassin de l’Ouémé.

Brève description

L’appui à la promotion des filières porteuses comprend des actions de renforcement de capacité et de l’organisation des producteurs et des mesures d’accompagnement dans différents domaines (infrastructures, services financiers, approvisionnement en intrants agricoles, circuits de commercialisation) visant à appuyer le développement de ces filières.

Activités

Appui à la production et renforcement des capacités des acteurs : actions de formation,

conseil agricole et rural, recherche, à destination des producteurs et collectivités concernées.

Construction/réhabilitation quelques infrastructures (pistes d’accès, aires de battage,

magasins de stockage et de conservation) pour certaines zones enclavées prioritaires.

Mise en œuvre des mesures d’accompagnement devant contribuer aux succès du projet

(accès aux intrants spécifiques et aux crédits, contribution à l’organisation des circuits de

commercialisation).

Résultats attendus

Le niveau des rendements atteint garantit un bon niveau de compétitivité des produits issus

des périmètres ;

Mise à niveau technique des producteurs et augmentation de leur engouement pour les

activités agricoles ;

Consolider l’approche de développement des filières;

Le milieu rural est mieux structuré et les paysans participent effectivement et durablement au

développement.

Indicateurs

o Nombre d’infrastructures réhabilitées ou construites;

o Nombre d’agriculteurs formés ;

o Nombre de services équipés et ou mis en place ;

o Le niveau des rendements moyens et des productions atteints.

Bénéficiaires

Directs : Producteurs des localités abritant les aménagements cultivés par les filières porteuses et leurs familles respectives Indirects :Toute la population béninoise et plus particulièrement tous les acteurs impliqués dans la chaîne dès la production jusqu’à la commercialisation/transformation des produits agricoles.


La mise en œuvre du projet va sécuriser et accroître le revenu des populations bénéficiaires grâce à l’application des habitudes culturales modernisées et efficientes

Hypothèses

Superficies utiles aménagées en irrigué Adhésion des producteurs.

Risques Délai de mise en place du financement

Difficultés de mise en œuvre du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA).


RAS

Moyens Logist., techn., scientif.





d'exécution Ressources Humaines

services d’appui du MAEP, cabinets et ONG


Activités

Sous-bassin

Coût



Etude de plan d'action de renforcement de capacités des agriculteurs et de mise en œuvre des mesures d’accompagnement ad hoc

25 25 25 25 100 PTF

Réalisation d’une campagne de sensibilisation à destination de la population agricole du sous-bassin

30 30 30 30 120 RI : 60% PTF : 40%

Opérations pilotes de réhabilitation/construction des infrastructures de productions et développement des circuits d'approvisionnement et de commercialisation

75 75 75 75 300 RI : 60% PTF : 40%


Total 135 135 135 135 540


Les frais récurrents concernent essentiellement les frais d’exploitation et de gestion des infrastructures: 1 million de FCFA/An


Les frais récurrents sont à la charge de l’Etat et des exploitants agricoles


Le MAEP à travers les CARDER en collaboration avec la SNV et la DAT

Programmation A moyen terme. La mise en œuvre du projet s’étendra sur une durée de deux ans : 6 mois pour l’étude et un an et demi pour la formation et l’exécution du projet


RAS








Action n° 52

Titre : Appui au développement des filières de semences améliorées

Objectif Améliorer l'accès des agriculteurs à des semences de qualité leur permettant d’intensifier la production agricole et d’améliorer leurs revenus.

Zone concernée

La zone concernée est située dans le sous-bassin de la basse et moyenne vallée

Justification

Le maïs est à ce jour la céréale la plus consommée au Bénin loin devant le riz et le sorgho.

En dépit des conditions favorables dont jouit cette culture, la production de maïs n’a pas connu l’essor escompté, avec une évolution en dents de scie. Cette situation s’explique en grande partie par la prédominance du système pluvial très vulnérable aux aléas climatiques, ainsi que par des difficultés d’accès aux semences de qualité.

S’agissant de cette seconde cause, elle peut s’expliquer par l’absence de programmes de recherche sur le maïs ou la non valorisation des résultats disponibles. En outre, aucun texte réglementaire ou législatif national n’existe dans le domaine de la production et de la distribution des semences et plants.

Les intervenants de ce secteur sont :

- L’INRAB* qui s’occupe de la production

des semences de base,

- la Direction chargée de la Promotion

de la Qualité et du Conditionnement

(DPQC) s’occupe du contrôle et de la

certification, de la formation,

La coordination et de la planification

de la production est assurée par la

- Direction de l’Agriculture (DAGRI2).

- les organisations des paysans

multiplicateurs de semences

communautaires (OPMUSEC),

A ce jour, l’INRAB* pilote deux stations de recherche sur les cultures vivrières à Niaouli (Nord de Cotonou) et Ina (Nord de Parakou) qui ont parmi leurs missions :

La valorisation des espèces végétales et création de nouvelles variétés répondant aux exigences et besoins des utilisateurs ;

La prospection, collecte, évaluation et conservation des ressources phytogénétiques locales;

L’introduction et l’évaluation de variétés adaptées aux diverses conditions agro-écologiques;

Afin d’améliorer les services fournis par ces divers acteurs impliqués dans la production, le stockage, la multiplication et le contrôle de semences de qualité, la présente action propose un programme de réformes et la réalisation d’investissements.

Brève description

L’action consiste à rapprocher la recherche appliquée du terrain à travers le renforcement de la filière nationale de production et de commercialisation de semences de qualité contrôlée (schématisée ci-dessus) pour le maïs par la formation, la démonstration, le contrôle, le stockage et l’appui aux Groupements de Production Artisanale de Semences (GPAS).

2 Direction de l’Agriculture




Activités

Elaboration et mise en œuvre d’un programme de formation au bénéfice de l’ensemble des acteurs de la filière semencière, y compris une formation intensive des quelques organisations de paysans multiplicateurs de semences communautaires (OPMUSEC) en matière de production et de commercialisation et de gestion administrative et financière de leurs organisations.

Réhabilitation des capacités de certaines fermes de recherche appliquées à Niaouli et Ina en matière de :

Essais variétaux; Conservation génétique des variétés; et Multiplication des semences et plants de base destinés à la multiplication

commerciale de semences et plants de qualité contrôlée.

Réhabilitation du réseau national d’inspection et de contrôle de la qualité des semences importées et produites au niveau national à travers le DPQC.

Renforcement des capacités de production, de stockage et de commercialisation de semences de qualité contrôlée des actuelles OPUMSECs et création de 10 nouvelles OPUMSECs afin d’assurer une production de semences de qualité contrôlée couvrant les besoins locaux au niveau des zones-cibles;

Promotion de la semence et vulgarisation des variétés performantes par le Service National de Vulgarisation à travers le recours aux médias (radio, posters, le portail du Ministères, etc..) et aux campagnes de sensibilisation

Résultats attendus

Sur le moyen terme (3 années), il est attendu que l’organisation de base d’une filière nationale de production et de commercialisation de semences de qualité contrôlée (« Quality Declared Seeds ») soit établie et opérationnelle.

Indicateurs

o Nombre des acteurs publics, privés et membres des POMUSECs formées, o Nombre des fermes de recherche réhabilités et des essais variétaux effectués, o Nombre de nouvelles OPMUSECs créées, o Nombre des variétés essayées, conservées et multipliées ; o Des techniques adaptées issues de la recherche et développement sont mises en place o Nombre des stocks de sécurité établis, o Le niveau des rendements moyens et des productions atteints.

Bénéficiaires

Directs : Producteurs des localités abritant les aménagements cultivés par les filières de semences améliorées et leurs familles respectives

Indirects : Toute la population béninoise et plus particulièrement tous les acteurs impliqués dans la chaîne de la production jusqu’à la commercialisation/transformation des produits agricoles.


La mise en œuvre du projet va sécuriser et accroître le revenu des populations bénéficiaires grâce à l’introduction de semences de qualité à haut rendement d’une manière continue et sécurisée

Hypothèses

Prédisposition en premier lieu et Adhésion en deuxième lieu des agriculteurs aux nouvelles technologies

Introduction progressive de semences améliorées à la place des variétés traditionnelles actuellement utilisées de façon prédominante.

Risques Difficultés de gouvernance du secteur

Impacts négatifs

possibles RAS

Moyens d'exécution


Véhicules – Equipements informatiques – Logiciels adaptés – Structures locales de microfinance.

Ressources Humaines

Ingénieurs agronomes, autres cadres spécialisé en action coopérative Expert en microfinance.


FCFA

Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Elaboration de Programmes de formation pour les acteurs publics, privés et GPAs

25 25 25 25 100 PTF




Réalisation des sites de démonstration et de recherche appliquée

175 75 75 225 550 RI : 60%

PTF : 40%

Amélioration du réseau national d’inspection et de contrôle, salaires des agents recrutés,

75 50 50 100 275 RI : 60%

PTF : 40%

Campagnes de promotion des nouvelles semences à travers les médias

50 25 25 75 175 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 330 180 180 430 1120

Frais récurrents



récurrents

Néant


Le MAEP à travers l’INRAB

Programmation A Moyen terme. La mise en œuvre du projet s’étendra sur une durée de trois ans : 6 mois pour l’étude et un an et demi pour l’exécution


Action 39

Notes RAS






Action n° 53

Titre : Promotion des systèmes de crédit décentralisés des activités agricoles

Objectif Mettre en place des services de crédit décentralisées au moins dans chaque arrondissement du Bassin de l’Ouémé.

Zone concernée L’ensemble du bassin de l’Ouémé

Justification Dans tout le bassin, les agriculteurs se plaignent de l’absence de structures de crédit pouvant leur permettre de financer les opérations culturales. La réalisation des aménagements rendra plus aigu ce besoin en crédit des producteurs

Brève description

L’action portera au départ sur un recensement des structures locales de crédit fonctionnelles dans le bassin de l’Ouémé. Il sera également réalisé une enquête sur les besoins solvables en financement des producteurs agricoles dans toutes les communes concernées. Cette requête permettra de définir les besoins complémentaires en structures locales de crédit et d’élaborer un projet de relance et de création de structures locales de crédit orientées vers le secteur agricole. La FECECAM doit être intimement associée à cette étude. .

Activités

- Recensement des structures locales de crédit agricole fonctionnelles dans le bassin de l’Ouémé. - Etude sur la faisabilité du renforcement et de la création de nouvelles structures de crédit

agricole. - Elaboration d'un projet d’appui à la relance du crédit agricole dans le bassin de l’Ouémé. - Recherche des partenaires privés et mettre en œuvre ce projet.

Résultats attendus

A. Les structures locales de crédit agricole existantes et leur fonctionnalité sont connues. B. Les besoins en nouvelles structures de crédit sont connus. C. Un projet d’appui à la relance du crédit agricole dans le bassin de l’Ouémé est élaboré et

validé. D. Le projet est mis en œuvre avec des partenaires privés.

Indicateurs

- Nombre de structures locales de crédit agricole fonctionnelles dans le bassin de l’Ouémé. - Nombre de nouvelles structures sollicitées par les producteurs agricoles et techniquement

justifiées. - Nombre de structures créées et fonctionnelles dans le bassin. - En cours global du crédit dans les structures locales de microcrédit du bassin de l’Ouémé.

Bénéficiaires Directs : La Direction de la Promotion et de la Législation Rurales et les structures locales de microfinance. Indirects : les producteurs agricoles du bassin de l’Ouémé


RAS

Hypothèses Les aménagements hydro-agricoles sont réalisés. L’engagement politique est effectif Le Partenariat Public Privé est mis en oeuvre

Risques Difficultés de gouvernance


RAS

Moyens d'exécution


Bureau, Matériels de bureau, matériels informatiques, véhicules

Ressources Humaines

Cadres de la Direction de la Promotion et de la Législation Rurales / MAEP, Structure de crédits, Consultants


Activités

Sous-bassin Coût


Ouémé

Sup. Okpara Zou BMVO

Recensement des structures locales de crédit agricole fonctionnelles dans le bassin de l’Ouémé.

20 20 20 20 80 PTF

Etude de faisabilité de renforcement et ou création de structures de crédit agricole.

25 25 25 25 100 PTF

Appui l'implication des partenaires privés 25 25 25 25 100 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 75 75 75 75 300


Néant





récurrents Néant


Direction de la Promotion et de la Législation Rurales / MAEP, en collaboration avec les structures de crédits.



La réussite de cette action est liée à la mise en œuvre de l’action n° 52 relative à la promotion des filières.

Notes Les dépenses relatives à cette action ne peuvent être réparties par sous-bassin parce que c’est l’observatoire qui est concerné par l’essentiel.







Action n°55 Titre : Mise en place d'un Observatoire de pêche pour l'amélioration de la connaissance et du suivi des ressources et de la production halieutiques

Objectif Mettre en place une base de données fiable et dynamique, nécessaire à la meilleure connaissance et au suivi de l’évolution des ressources et de la production halieutiques.


Justification

Le diagnostic du sous-secteur de la pêche montre que le système de collecte et de traitement des données statistiques et des paramètres bioécologiques n’a jamais fonctionné de façon continue et sans le concours des partenaires techniques et financiers. En effet, les suivis plus ou moins efficaces de la gestion des ressources halieutiques menés les années antérieures, quoique discontinus, n'ont été assurés que sur des ressources extérieures des bailleurs de fonds, l’implication financière du budget national et de l’Administration des Pêches étant faible. Cette situation ne permet guère à l'Administration des Pêches, au Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche et au Gouvernement du Bénin de disposer des éléments fiables d'aide à la décision pour une meilleure gestion des ressources halieutiques maritimes, continentales et aquacoles. L’Observatoire National des Pêches s'inscrit donc dans un concept de structuration du système de centralisation, de traitement et d’analyse des données et informations sur la production halieutique, les paramètres physicochimiques, les facteurs bioécologiques, la socio-économie des pêches ainsi que tous autres facteurs susceptibles d’influencer la productivité des plans et cours d’eau.

Brève description

L'Observatoire National des Pêches est un Organe permanent de suivi qui assure la collecte régulière, le traitement, l'analyse, la diffusion et l'archivage des informations sur la production halieutique et aquacole et sur les facteurs bioécologiques et socioéconomiques qui influencent la productivité de plans et cours d'eau.

Activités

Réalisation d'enquête-cadre en vue de l'élaboration des stratégies harmonisées de collecte de données et d’informations sur la production halieutique et sur les paramètres bioécologiques et socioéconomiques et de mise en place d'un dispositif de suivi-évaluation participatif et permanent de traitement, d’analyse et de publication des informations ;

Suivi de l’évolution des données physico-chimiques, hydrologiques et de sédimentologie des plans d’eau et analyse/traitement des données et informations sur la pêche et l'aquaculture (Statistiques de production halieutique) et le traitement des données bioécologiques (diversité biologique, paramètres physicochimiques, hydrologiques et sédimentologiques, le couvert végétal des bassins versants et des berges), sociologiques et économiques ;

Elaboration des notes de conjoncture et des annuaires des statistiques de la production halieutique et des bulletins des paramètres bioécologiques des plans et cours d'eau ;

Organisation des séminaires de restitution des résultats de suivi des données et informations sur la pêche et l’aquaculture ;

Publication des données et des informations sur la production de la pêche et de l'aquaculture et sur les paramètres écologiques des plans et cours d'eau.

Résultats attendus

Une base de données fiable, dynamique et raccordée à la base du secteur agricole est établie et régulièrement mise à jour ;

L’analyse et la diffusion des données et informations sur la production halieutique, les paramètres bioécologiques et sur la socio-économie des pêches sont assurées.

Indicateurs

Le système d’information bioécologique et statistique mis en place comme base de l’observatoire des pêches ;

Les annuaires statistiques ; Les répertoires de données bioécologiques ; Les notes de conjoncture.

Bénéficiaires

Directs : Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Ministère en charge du développement.

Indirects : Acteurs à la base, Populations riveraines.


La mise en place de cet Observatoire permettra de réaliser un véritable et fiable outil d’aide à la décision pour divers projets de développement de la pêche et de l’aquaculture.

Hypothèses Point des besoins en personnel qualifié nécessaire pour animer l’observatoire

Mise en place et renforcement des capacités de la structure chargée d’animer l’observatoire.

Risques Défaut de mise à jour de la base des données (actualisation des données)

Impacts négatifs

possibles Néant




Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, matériel et logiciel informatique, véhicules, Véhicules tout terrain, matériels de collecte de données à la base et d’analyse de différents paramètres

Ressources Humaines Ingénieur halieute, ingénieur informaticien, Ingénieurs hydrobiologistes, Statisticiens/Planificateurs, Opérateurs de saisie .


Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Enquête de base et étude technico-économique

30 30 30 90 180 PTF

Mise en place de l'observatoire

Personnel technique et d’appui de l’Observatoire

15 10 10 30 65 RI

Renforcement des capacités et formation

20 20 20 40 100 PTF

Equipements 80 60 40 225 405 PTF

Appui au fonctionnement 20 20 20 50 110 RI : 60% PTF :

40%

Appui à gestion et à la coordination 5 5 5 5 20 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 170 145 125 440 880


Frais d'entretien et de maintenance des équipements: 4 Millions de FCFA


récurrents Budget National.


MAEP - la Direction des Pêches en collaboration avec le Comité de gestion du bassinet en partenariat avec la Fédération Nationale des Acteurs de la Pêche (FENAPECHE).

Programmation A court et à moyen termes


Conditionne la fiabilité et la pérennité des informations sur le sous secteur de la pêche.

Notes Mettre un accent particulier sur l’arrimage et la synchronisation de la nouvelle base de données avec celle déjà existante dans le secteur agricole.







Action n°56 Titre : Développement de la pisciculture intégrée dans les ouvrages de mobilisation et les périmètres irrigués aménagés

Objectif Promouvoir des petites et moyennes entreprises piscicoles en vue de l’augmentation de la production halieutique nationale pour satisfaire les besoins alimentaires en poisson.


Justification

La pêche continentale est aujourd’hui sujette à de nombreuses contraintes qui ne favorisent plus l’accroissement de la production halieutique. Ainsi, l’aquaculture paraît comme la seule alternative qui s'offre pour accroître la production halieutique nationale et aux pêcheurs pour améliorer leurs revenus. Actuellement, l'aquaculture n'est représentée que par quelques petites initiatives qui ne constituent pas une activité professionnelle mais qui complètent d’autres métiers comme la pêche, l’agriculture, l’élevage et le commerce. Les nombreux plans d’eau du bassin hydrographique de l’Ouémé offrent de grandes opportunités pour le développement de l’aquaculture en général et de la pisciculture en particulier. Mais les sites exploitables sont généralement éloignés des villages et présentent des risques d’insécurité, des problèmes de la gestion journalière des étangs et des difficultés de transport d’aliment, d’alevins et du poisson marchand. Aussi, les principales contraintes au développement de l’aquaculture se résument comme suit : i) la non-maîtrise des techniques d’élevage ; ii) la difficulté d’approvisionnement en intrants piscicoles ; iii) la non-maîtrise des techniques de construction d’étangs ou autres infrastructures piscicoles ; et iv) l’accès difficile au système de crédit adapté à cette activité.

Brève description

Le développement de la pisciculture intégrée et commerciale à petite et moyenne échelles ne devrait pas être perçu comme une création instantanée de moyens de production par une institution, mais comme un processus pratique et progressif d’appui à des opérateurs, de mise au point de techniques de production les plus adaptées au plan de la rentabilité financière, de vulgarisation de techniques correspondantes à la disponibilité des intrants (aliments, qualité des sols et de l’eau), et aussi de facilité d’accès au financement.

Ce développement de la pisciculture contribuerait à : i) l'amélioration des techniques de construction des infrastructures piscicoles ; ii) l'utilisation des espèces piscicoles à bon rendement ; iii) l'amélioration de la gestion d'une ferme piscicole ; iv) la valorisation des sous-produits locaux, d'origine agricole ; v) l’augmentation de la production halieutique nationale.

Activités

Identification des zones/sites de promotion aquacole (variations saisonnières et spatiales du niveau de la source d'eau devant alimenter les élevages, variations des paramètres physicochimiques, la disponibilité des intrants pour la composition d'aliments d'élevage aquacole, l'accessibilité des sites, etc.) ;

Identification des systèmes d'élevage (à l'issue de la prospection, une liste des systèmes d'élevage sera établie en fonction des potentialités offertes par chaque zone) ;

Organisation des campagnes d'information et de sensibilisation des opérateurs des localités identifiées pour les intéresser à la production aquacole ;

Sélection les promoteurs parmi les opérateurs intéressés, sur la base d'une grille de critères qui sera établie ;

Organisation de la formation des opérateurs sélectionnés sur les grands principes d'élevage aquacole, sur les différentes techniques aquacoles, sur la gestion managériale d'une entreprise aquacole et sur la planification de la production en fonction du marché. Dans le cadre de la formation, les thèmes à développer aux pisciculteurs porteront sur : - les différentes techniques piscicoles, types de constructions, - les espèces piscicoles, milieu d'élevage, croissance, alimentation, rendement, - les méthodes de production intensive d'alevins, - les techniques d'alimentation des poissons, - les notions de gestion d'une entreprise aquacole (entretien, gestion des stocks,

planification - des cycles d'élevage, politique de marketing piscicole, comptabilité) ; Encadrement-accompagnement des promoteurs, organisation des acteurs et règlementation

des pratiques appropriées dans la réalisation des infrastructures aquacoles, la conduite des activités d'élevage ainsi que dans la recherche des moyens pour le renforcement des capacités de production.

Résultats attendus

L’aquaculture est rendue accessible à beaucoup de personnes et la production aquacole a augmenté de façon significative de manière à réduire les importations ;

Un noyau de petites et moyennes entreprises aquacoles est mis en place ; Une unité pilote d’appui technique aux opérateurs aquaculteurs est mise en place et

fonctionnelle ; Un système de financement adapté à l’activité aquacole est fonctionnel et les microprojets des




aquaculteurs individuels sont financés ; Les revenus des aquaculteurs ont augmenté et leurs conditions de travail sont améliorées.

Indicateurs

Nombre et taille des entreprises aquacoles réalisées ; Nombre d’infrastructures piscicoles (trous à poissons / étangs, bacs hors sol, enclos et cages

flottantes, etc.) développées – Superficie aménagée ou volume de production développé ; Statistiques de production aquacole.

Bénéficiaires Directs : Acteurs à la base, Populations riveraines

Indirects : Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


Accroissement de la production halieutique nationale et amélioration des conditions de vie des communautés de pêcheurs.

Hypothèses

Mise en place des aménagements structurants de mobilisation des eaux

Mise en place et fonctionnement des structures de production et de distribution des intrants aquacoles de qualité.

Risques Non disponibilité sur le marché du matériel de montage des infrastructures piscicoles hors sol ; Non disponibilité des intrants aquacoles. Inexistence de mécanisme de distribution des intrants et matériels


Néant

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, matériel informatiques et de bureau, véhicules

Ressources Humaines Ingénieur halieute, Ingénieur en aquaculture


Activités Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etudes technico-économiques de promotion aquacole 30 25 15 85 155 PTF

Organisation des campagnes d'IEC et sélection des opérateurs des localités identifiées pour les intéresser à la production aquacole 20 20 15 70 125

RI : 60% PTF : 40%

Formation des opérateurs sélectionnés 15 10 10 40 75 RI : 60%

PTF : 40%

Appui Conseil et encadrement des promoteurs dans la réalisation et la gestion des infrastructures aquacoles 160 120 80 440 800 RI


PTF : 40%

TOTAL 230 180 125 640 1175


Néant


Néant


MAEP - la Direction des Pêches et les CARDER dans la zone du bassin de l’Ouémé.



Les questions environnementales (pollution due à des rejets d’eaux usées dans la nature, etc.)

Notes Protection des petites exploitations de pêche et des communautés de pêcheurs







Action n°57 Titre : Mise en place et renforcement d'un cadre de gestion intégrée et participatif des plans d'eau

Objectif Mettre en place un cadre règlementaire et institutionnel pour répondre aux exigences de gestion intégrée et participative des plans d’eau et ressources halieutiques.

Zone concernée Tous les sous bassins du bassin hydrographique de l’Ouémé.

Justification

Une pêcherie peut être considérée comme un système bioéconomique mettant en relation un stock halieutique et un groupe de pêcheurs exploitant ce stock. Pour que ce système puisse se maintenir d’année en année, un équilibre est nécessaire entre la quantité de la ressource halieutique à sauvegarder et le niveau de prédation exercé par les pêcheurs. Lorsque cet équilibre est rompu, soit suite à un niveau d’exploitation excessif, soit suite à une perturbation du cycle biologique de la ressource halieutique, le stock peut s’effondrer, diminuant ainsi les rendements de la pêche et générant des situations de crise entre les divers groupes socioprofessionnels.

Les populations riveraines ont su traditionnellement élaborer des structures qui avaient pour but de protéger le capital écologique et d’en règlementer l’exploitation pour lui permettre de subsister et de prospérer. C’est le cas dans certaines zones de la plaine inondable du fleuve l'Ouémé, notamment dans la commune de Bonou où les formes de préservation de la ressource halieutique mises au point par les populations comprennent surtout la délimitation de zones de mise en défens d’une part et, d’autre part, l’instauration de saisons de pêche.

Aujourd’hui, la destruction de l’autorité politique traditionnelle et la faiblesse des structures religieuses n’ont plus permis de maintenir un équilibre entre l’accroissement des populations et l’exploitation des ressources halieutiques. Cette situation a permis aux pêcheurs de perturber l’équilibre écologique, multiplier les engins et pratiques prohibés, détruire la végétation riveraine et soumettre les plans d’eau à une exploitation exagérée et de multiplier les conflits entre les différents groupes socioprofessionnels. On observe encore un respect de la réglementation traditionnelle au niveau de certains plans d'eau, notamment dans la commune de Zagnanado (lac Azili). Cependant, à quelques dizaines de kilomètres de ce plan d'eau, le lac Srè dans la commune de Ouinhi souffre d'une exploitation anarchique qui ne tient plus compte des lois de la gestion traditionnelle. En vue de mettre un terme à cette tendance à la dégradation et assurer un contrôle plus efficace, l’Administration des Pêches a institué une police de pêche mais qui n’a pas donné satisfaction. Bien qu’il existe une gamme variée de textes réglementaires, la gestion rationnelle des plans d’eau reste difficile.

Il apparaît donc clairement opportun d’asseoir un cadre règlementaire et institutionnel pour une gestion rationnelle et participative des ressources halieutiques et des écosystèmes aquatiques.

Brève description

La gestion rationnelle d’une pêcherie consiste à contrôler le niveau d’exploitation pour atteindre des objectifs donnés à travers la mise en œuvre d’un ensemble de mesures. Elle doit aussi proposer les instruments de politique nécessaires à la réalisation des objectifs définis, ainsi que les moyens pour les mettre en application.

Activités

Diagnostic du système traditionnel de gestion des plans d’eau ; Révision du projet de loi-cadre des pêches en vue de l’adapter aux nouvelles réalités et à l’évolution

des écosystèmes aquatiques au regard des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement et le soumettre de nouveau au vote par l’Assemblée nationale ;

Elaboration et adoption, par anticipation, des textes subséquents d’application (Décrets, Arrêtés, etc.) ;

Elaboration, validation et mise en œuvre d'un plan de communication ; Formation du personnel technique en charge de la mise en œuvre du plan de communication ; Organisation des campagnes d’information/sensibilisation sur le contenu des différents textes

réglementaires ; Elaboration d' un plan de dynamisation des comités de pêche existants et mettre en place les comités

de gestion par plan d’eau ou sous bassin hydrographique ; Education, sensibilisation et formation des membres des comités de gestion des plans d’eau.

Résultats attendus

Le projet de loi-cadre des pêches, en souffrance depuis plus d’une décennie, est enfin relue, amendée, votée et promulguée ;

Les textes d’application de cette loi-cadre sont élaborés et adoptés ; La structure, les attributions et le mode de fonctionnement des organes de gestion sont clairement

définis ; Un plan de communication comportant le support de communication et le personnel formé sur les

techniques de communication est élaboré et mis en œuvre.




Indicateurs

Loi-cadre des pêches votée et promulguée ; Textes d’application de la loi-cadre (Décrets, Arrêtés, etc.) pris ; Différents organes de gestion des ressources halieutiques et des écosystèmes mis en place ; Degré d’implication et de participation à la gestion rationnelle des ressources halieutiques.

Bénéficiaires

Directs : Populations riveraines des plans d’eau

Indirects :. Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, CARDER et l’Administration de l’Eau


Participation plus active des communautés de pêcheurs à une exploitation rationnelle des plans d’eau et limitation des conflits générés au sein des communautés riveraines.

Hypothèses Adhésion et participation active de toutes les parties prenantes

Risques Catastrophes naturelles (inondations, incendies, etc.), déplacement de populations, etc.

Impacts négatifs

possibles Néant

Moyens d'exécution


Bureau, matériels et logiciels informatiques, véhicules, Matériels didactiques adaptés aux écosystèmes

Ressources Humaines

Juriste-institutionnaliste, ingénieur halieute, Ingénieurs hydrobiologistes, Sociologues/Anthropologues, Cadres techniques gestionnaires des milieux aquatiques (Enquêteurs)


Activités

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etudes organisationnels et règlementaires 25 25 25 25 100 PTF

Appui à la révision et à l'adaptation des textes réglementaires

45 35 25 120 225 RI : 60%

PTF : 40%

Formation, éducation, sensibilisation sur les textes règlementaires

25 25 25 70 145 RI : 60%

PTF : 40%

Appui à la mise en place de comité de gestion

20 20 20 20 80 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 120 110 100 240 570


Néant


récurrents Néant


Le MAEP- la Direction des Pêches en collaboration avec le Comité de gestion du bassin en partenariat avec les Mairies concernées, et la Fédération Nationale des Acteurs de la Pêche (FENAPECHE).



Conditionne l’élaboration des plans de gestion des plans d’eau (PGPE) et la mise en place des comités de gestion des plans d’eau (CoGes).

Notes RAS







Action n°58 Titre : Elaboration et mise en œuvre des plans de gestion intégrée et participative des plans d’eau

Objectif Impulser une nouvelle dynamique de gestion et d’exploitation des ressources aux communautés.

Zone concernée Toutes les zones de pêche dans les sous bassins.

Justification

La disparition de l’autorité politique, la faiblesse des structures religieuses de gestion traditionnelle et l’inefficacité de la gestion par l’Administration publique ont engendré de nombreux problèmes sur les plans d’eau. Les pêcheurs, de leur côté, ont réalisé que les problèmes d’ensemble des plans d’eau ne pouvaient en aucun cas être résolus par les différentes associations existantes qui sont trop corporatistes. La résolution de ces problèmes nécessite la mise en œuvre de mécanismes institutionnels de gestion participative où les communautés de pêcheurs sont étroitement associées à la gestion des ressources naturelles. Le plan de gestion qui est : i) un instrument de gestion planifiée et durable du plan d’eau, ii) un instrument de négociation pour les communes riveraines et les communautés de pêche, doit reposer sur l’adéquation des moyens humains, matériels et financiers dont disposent l’Administration des pêches et l’ensemble des acteurs/partenaires intervenant dans le sous secteur.

Brève description

L’élaboration du plan de gestion du plan d’eau se fera à travers : i) des séances de sensibilisation, d’animation, de conscientisation de toutes les parties prenantes et organisations sectorielles selon les activités en utilisant une approche participative ; ii) la réalisation de diagnostics participatifs et iii) une autoanalyse régulière des communautés. La mise en œuvre adéquate du plan de gestion du plan d’eau pour atteindre les objectifs définis, requiert : i) la mise en place de mécanismes institutionnels de gestion participative ; ii) la gestion des ressources halieutiques basée sur un cadre juridique approprié ; iii) l’identification et la promotion d’activités destinées à favoriser le développement de sources de revenus alternatifs.

Activités

Identification de toutes les parties prenantes (Elus locaux, Administration territoriale, Techniciens/Spécialistes, chefferie traditionnelle, acteurs des pêches à la base, etc.) concernées par l’élaboration des plans de gestion des plans d’eau (PGPE) ;

Information/sensibilisation de tous les acteurs à différents niveaux sur le système de gestion traditionnelle des ressources et le contenu de la règlementation administrative ;

Diagnostic participatif sur toutes les activités du sous secteur de la pêche ; Appui aux communautés de pêcheurs et différents acteurs dans l'élaboration des plans de

gestion des plans d'eau ; Définition des modalités d'application des plans de gestion indiquant les rôles et

responsabilités des acteurs de la pêche et autres usagers (structure et composition des organes de gestion, mode de gestion, procédures de gestion et de mise en œuvre des PGPE, etc.) ;

Election des membres des Comités de gestion (CoGes) et dynamiser les organes chargés de la mise en œuvre des plans de gestion des plans d’eau ;

Appui aux organes de mise en œuvre des PGPE pour le plaidoyer à faire pour la recherche de financement en vue de la mise en œuvre du plan de gestion du plan d’eau.

Résultats attendus

Les parties prenantes concernées, dans le contexte de la décentralisation, par la gestion des ressources halieutiques et des plans d’eau sont identifiées et impliquées dans le processus d’élaboration des plans de gestion ;

Les systèmes de gestion traditionnelle des ressources dans les différents sous bassins sont maîtrisés ;

Les plans de gestion de plans d’eau (PGPE) sont élaborés, validés et mis en œuvre par les comités de gestion de plans d’eau (CoGes) mis en place.

Indicateurs

Les diagnostics participatifs réalisés ; Les plans de gestion de plans d’eau (PGPE) élaborés et validés ; Les comités de gestion de plans d’eau (CoGes) mis en place pour la mise en œuvre des

PGPE.

Bénéficiaires

Directs : Acteurs à la base, Populations riveraines

Indirects : Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et Administration de l’Eau


Participation plus active des communautés de pêcheurs à une exploitation rationnelle des plans d’eau et limitation des conflits générés au sein des communautés riveraines.

Diminution/disparition des mauvaises pratiques de pêches




Amélioration du climat de confiance entre administration et bénéficiaires

Hypothèses Mise en place d’un cadre juridique, réglementaire et institutionnel de gestion des plans d’eau

Risques Catastrophes naturelles (inondations, incendies, etc.), déplacement de populations, etc.

Impacts négatifs

possibles Néant

Moyens d'exécution


Bureau, matériels et logiciels informatiques, véhicules, Matériels didactiques adaptés aux écosystèmes

Ressources Humaines

Juriste-institutionnaliste, ingénieur halieute, Ingénieurs hydrobiologistes, Sociologues/Anthropologues, Cadres techniques gestionnaires des milieux aquatiques (Enquêteurs)


Activités

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude technico-économiques et organisationnelles des plans de gestion communautaires des plans d'eau

50 50 50 100 250 PTF

Formation, éducation, sensibilisation, élection, appui aux organes de mise en œuvre des PGPE

50 50 50 50 200 RI : 60%

PTF : 40%

Appui à la Direction des Pêches et des CARDER à l'encadrement des communautés des pêcheurs et au plaidoyer pour la recherche de financement

100 70 50 210 430 RI : 60%

PTF : 40%


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total 205 175 155 365 900


Néant


récurrents Néant


MAEP- la Direction des Pêches en collaboration avec Le Comité de gestion du bassin en partenariat avec, les Mairies concernées et la Fédération Nationale des Acteurs de la Pêche (FENAPECHE), en collaboration avec la DAT



Doit se réaliser à la suite de l’Action n°57.








Action n°59

Titre : Renforcement des capacités des laboratoires de contrôle de la qualité des produits de la pêche

Objectif Renforcer les capacités des laboratoires et services techniques de contrôle de la qualité des produits de pêche de l’Administration des pêches pour assurer la disponibilité des produits de meilleure qualité et l’exercice du rôle régalien de l’Etat.


Justification

Dans le cadre des accords ACP – UE, le Bénin est éligible au rang des pays exportateurs de produits de pêche, notamment les crevettes. L’admission des produits halieutiques sur les marchés européens requiert l’existence de laboratoires et structures de contrôle susceptibles de fournir des données à temps réel sur des analyses microbiologiques, organiques des produits et les données physico-chimiques et bioécologiques des milieux de capture. La faible capacité d’intervention des ressources humaines commises à ces tâches, l’insuffisance de données microbiologiques sur la qualité des ressources halieutiques, l’incapacité de prendre des décisions rationnelles en matière de qualité des produits de pêche et d’anticiper sur l’explosion d’éventuelles maladies d’origine bactérienne ou microbiologique constituent des facteurs limitants à la disponibilité permanente de produits halieutiques de bonne qualité sur les marchés aussi bien intérieurs qu’extérieurs. Il faudrait donc renforcer les connaissances des acteurs des laboratoires et structures de contrôle de la qualité des produits pour de meilleures interventions.

Brève description

La présente action doit permettre de faire le point des structures de contrôle de la qualité des produits ou institutions disposant de laboratoire d’analyse physico-chimique, bactériologique et microbiologique de denrées, assorti de leurs performances et contreperformances. Elle permettra ensuite de procéder à une évaluation de leurs besoins en ressources humaines qualifiées, en formation et en équipements spécialisés afin de définir et de mettre en place des mesures d’accompagnement nécessaires à leur renforcement.

Activités

Etablissement du répertoire des laboratoires d’analyse bactériologique, organique et microbiologique et des services techniques de contrôle de qualité des produits de pêche existants ;

Diagnostic de performance et contreperformance et des besoins pertinents en formation ; Formation et l’appui matériel du personnel en charge du contrôle des denrées d’origine

halieutique ; Vulgarisation des principales orientations de la politique nationale de l’assurance qualité des

produits de pêche au Bénin ; Suivi et le contrôle au plan de la protection environnementale et de la salubrité des aliments ; Appui à l'application de la législation et la réglementation en vigueur en matière de contrôle

des produits de pêche.

Résultats attendus

Les capacités d'intervention des services techniques de contrôle de l’Administration des pêches sont renforcées ;

L'Etat joue son rôle régalien dans le contrôle de la qualité et la mise en consommation sur le marché des produits de pêche.

Indicateurs Laboratoires et structures de contrôle de qualité des denrées renforcés ; Personnel qualifié formé et équipé ; Faible fréquence de détection de cas de produits e mauvaise qualité.

Bénéficiaires

Directs : Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Universités.

Indirects: Acteurs à la base, Populations riveraines


Acceptation des produits de pêche en provenance du Bénin sur les marchés internationaux.

Hypothèses Néant

Risques Difficulté de mobilisation des ressources financières et du personnel qualifié requis


Néant




Moyens d'exécution Logist., techn., scientif.

Véhicules tout terrain, Matériels d’analyse de différents paramètres et réactifs, Matériels et logiciels informatiques, Autres moyens logistiques, techniques et scientifiques.

Ressources Humaines Ingénieurs hydrobiologistes, Spécialistes en microbiologie et chimie.


Activités

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude technico-économique de renforcement des laboratoires de contrôle

30 30 30 60 150 PTF

Mise en œuvre du plan de renforcement des capacités

60 40 40 150 290 PTF


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total 95 75 75 215 460


Néant


Néant


MAEP- la Direction des Pêches en collaboration avec Le Comité de gestion du bassin en collaboration avec les ministères en charge de l’environnement et du commerce



Néant

Notes RAS







Action n°60 Titre : Appui au renforcement des services professionnels de pêche et des infrastructures de base

Objectif Renforcer les capacités des institutions publiques et semi-publiques et des structures de base pour poser les repères de durabilité des mesures de réhabilitation et de gestion des ressources halieutiques.


Justification

La faible capacité des ressources humaines actuellement en charge de la gestion du sous secteur de la pêche constitue une faiblesse caractéristique : le personnel est insuffisant (90% de l’effectif actuel à la retraite d’ici 2016) et peu qualifié, les moyens matériels sont quasi inexistants, les moyens financiers disponibles sont en inadéquation avec les missions assignées. Dans un tel contexte, les services sont très peu, mal ou pas du tout assurés. Il est donc évident, dans la mise en œuvre de nouvelles politiques de développement à la base, de mettre en route un programme conséquent de renforcement de capacités de tous les acteurs concernés

Brève description

Pour la mise en œuvre de cette action, il s’agira d’une part d’apporter des appuis aux institutions publiques ou semi-publiques afin d’en faire des outils efficaces au service du monde rural en général, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs fixés, et d’autre part de favoriser la participation réelle des bénéficiaires à l’identification, à l’analyse, à la planification, à l’exécution et au suivi-évaluation des activités programmées.

Activités

Clarification des attributions de la Direction des pêches et les tâches des responsables considérant les nouvelles attributions qui leur seront confiées pour la mise en œuvre des programmes ;

Renforcement et intensification des relations fonctionnelles entre la Direction des Pêches et les Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CARDER) ;

Mise en place d'un dispositif de formation des cadres à la hauteur des contraintes techniques identifiées ;

Mise en place d'un mécanisme de coordination et de concertation des interventions de tous les intervenants dans la pêche continentale et l’aquaculture ; Promotion de la décentralisation effective des décisions dans les champs de compétence qui concernent les populations à la base ;

Appui à l'efficacité des activités de l’Administration des pêches en lui procurant les moyens correspondants à l’importance du secteur des pêches sur l’économie du pays et requis pour assurer la paix sociale à long terme ;

Identification et mise à disposition des matériels et équipements de travail et la formation des personnels et autres acteurs à leur utilisation ;

Appui au financement des activités des programmes élaborés ; Identification de nouvelles avenues pour fournir à la Direction des Pêches des sources permanentes

de financement ; Information, éducation communication à travers : i) des campagnes d'information sur le contenu des

objectifs et résultats à atteindre ; ii) l'éducation des acteurs en matière d'hygiène, santé, etc. ; iii) les formations des membres des groupements et des organisations socioprofessionnelles du sous-secteur dans les domaines de la vie associative, la gestion des comptes d'exploitation, la planification des activités, la gestion de l'épargne et des crédits etc. ;

Alphabétisation des acteurs sur le matériel didactique adapté aux activités de pêche et d’aquaculture. Cette alphabétisation sera exécutée par des maîtres alphabétiseurs endogènes, c'est-à-dire vivant dans le milieu.

Résultats attendus

La capacité de gestion durable des écosystèmes et des ressources halieutiques des institutions publiques et semi-publiques est renforcée ;

La capacité de gestion des ressources naturelles des institutions de base (Comités de pêche, comités de gestion, organisations socioprofessionnelles de la pêche, etc.) est renforcée.

Indicateurs

La capacité de gestion durable des écosystèmes et des ressources halieutiques des institutions publiques et semi-publiques est renforcée ;

La capacité de gestion des ressources naturelles des institutions de base (Comités de pêche, comités de gestion, organisations socioprofessionnelles de la pêche, etc.) est renforcée.

Bénéficiaires

Directs : Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, CARDER, élus locaux, OP

Indirects : Populations riveraines.





Encadrement plus efficace et plus efficient des acteurs des communautés de pêche.

Hypothèses Néant.

Risques Politisation de la gestion des ressources humaines formées ou recyclées dans le cadre de l’action

avec des mouvements du personnel préjudiciables au succès des actions ; Désertion du personnel formé pour d’autres emplois plus rémunérateurs ailleurs.


Néant

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Véhicules tout terrain, Matériels didactiques adaptés aux écosystèmes, Matériels et logiciels informatiques

Ressources Humaines Ingénieurs hydrobiologistes, Sociologues/Anthropologues, Cadres techniques gestionnaires des milieux aquatiques.


Activités Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etudes du plan de renforcement des capacités

25 25 25 75 150 PTF

Appui à la Direction des Pêches et des CARDER pour la mise en œuvre du plan de renforcement

50 30 30 200 310 60% PTF et

40% RI

Formation, éducation, sensibilisation 50 50 50 100 250 60% PTF et

40% RI


PTF : 40%

Total 130 110 110 380 730


Néant


Néant


MAEP- la Direction des Pêches en collaboration en collaboration avec SCDA et avec Le Comité de gestion du bassin, élus locaux et FENAPECHE

Programmation A Long terme


Renforcement de la visibilité des autres actions du sous secteur.

Notes RAS







Action n°61 Titre : Recherche et Promotion des espèces aquacoles adaptées aux eaux saumâtres.

Objectif Accroître les potentialités des intrants piscicoles par la sélection d’espèces de poisson de performances zootechniques acceptables et utilisables en eaux saumâtres

Zone concernée Le bassin hydrographique de l’Ouémé.

Justification

Le faible niveau de développement de la pisciculture est surtout dû à une absence totale de structure de recherche et de vulgarisation. Cette situation a amené beaucoup de promoteurs à abandonner les activités piscicoles entreprises. La pratique de l’aquaculture continentale se limite aujourd’hui à quelques espèces, notamment d’eau douce. Les espèces couramment élevées sont le tilapia (Oreochromis niloticus) et le silure noir (Clarias gariepinus et Heterobranchus longifilis). Les écosystèmes aquatiques du bassin hydrographiques de l’Ouémé regorgent de plus d’une centaine d’espèces qu’il mérite d’étudier pour en évaluer les performances zootechniques afin de diversifier les opportunités spécifiques en aquaculture.

Brève description

La mise en œuvre de cette action consistera à sélectionner les espèces de valeur marchande élevée et plus fréquente dans les prises et d’en étudier les performances zootechniques (capacité de reproduction en captivité pour la production des alevins, alimentation à base de sous produits locaux bon marché, capacité de conversion de l’aliment et croissance rapide, etc.).

Activités

Réalisation des essais sur les espèces halieutiques les plus courantes dans les prises. Ces essais seront orientés sur : i) le monitoring et la sélection de spécimens d’espèces naturelles, autochtones (poissons, crevettes, etc.) adaptées à l'eau saumâtre et disposant d'une bonne performance de croissance, de reproduction dans les structures d'élevage ; ii) les élevages à différentes densités de mise en charge en milieux d’expérimentation ; iii) la mise en reproduction des souches et le suivi des alevins produits ;

Réalisation des essais sur les aliments pour poissons : il s'agit de concevoir et de tester à différentes rations, des aliments à bon marché et à base des sous-produits agricoles locaux, et susceptibles de fournir les éléments nutritifs nécessaires à une bonne croissance des poissons ;

Réalisation des paquets technologiques relatives à chaque espèce sélectionnée ; Organiser des campagnes d’information/sensibilisation et de diffusion des données

d’expérimentation et la formation et l’accompagnement de pisciculteurs pilotes ou ordinaires pour les phases de pré-vulgarisation et de vulgarisation des résultats d’expérimentation.

Résultats attendus

Les études et essais d’élevage sur les aptitudes environnementales, zootechniques et de reproduction ont été réalisées sur de nouvelles espèces de poisson ;

Des espèces de poisson ont été sélectionnées pour la pisciculture en eaux saumâtres ; Les bonnes performances d’adaptation écologique, de reproduction et zootechniques ont été

établies.

Indicateurs

Fiches techniques par espèce élaborées ; Itinéraires techniques de reproduction de chaque espèce sélectionnée et de conduite des

élevages établis ; Unités de pré-vulgarisation et de vulgarisation mises en place.

Bénéficiaires

Directs : Administration des pêches, CAERDER, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Instituts de recherche, Universités et ONG.

Indirects : Acteurs à la base, Populations riveraines


Valorisation des espèces endogènes et agrandissement de l’éventail des espèces utilisées en pisciculture

Hypothèses Néant

Risques

Apparition/disparition de niches écologiques de certaines espèces et perturbation de la chaîne alimentaire dans l’écosystème.

Mortalité lié à l’adaptation progressive des pêcheurs


Néant




Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. - Véhicules tout terrain - Intrants piscicoles (alevins, aliments, etc. adaptés) - Matériels et logiciels informatiques

Ressources Humaines Ingénieurs hydrobiologistes, Gestionnaires des milieux aquatiques.


Activités

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude et essais de recherche -développement pour la promotion des espèces aquacoles adaptées aux eaux saumâtres.

125 125 125 125 500 PTF

Renforcement des capacités de la Direction des Pêches et des CARDER dans le domaine des espèces aquacoles adaptées aux eaux saumâtres.

75 50 50 50 225 RI : 60%

PTF : 40%

Formation, éducation, sensibilisation

70 50 50 50 220 RI : 60%

PTF : 40%


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total 275 230 230 230 965

.


Néant


Néant


MAEP-en collaboration avec INRAB et le Comité de Bassin

Programmation A long terme


Néant

Notes RAS





Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques Sous composante 5.2 : Développement de la pêche

Action n° 62 Titre : Promotion des filières de pêche continentale.

Objectif Promouvoir les filières de pêche continentales à travers la disponibilité d'intrants et d’équipements de pêche et de conservation/transformation des produits de pêche pour assurer un mieux-être aux communautés de pêcheurs.

Zone concernée Toutes les zones de pêche du bassin de l’Ouémé.

Justification

La pêche continentale est déjà sujette à des contraintes qui ne favorisent plus l’accroissement de la production halieutique. Les principales contraintes au développement et à la gestion rationnelle de la pêche continentale se résument comme suit : i) la dégradation de l’environnement fluvio-lagunaire (comblement, sédimentation, etc.) ; ii) la forte pression démographique ; iii) l’augmentation de l’effort de pêche et la surexploitation des ressources aquatiques ; iv) la fréquence de conflits entre groupes socioprofessionnels suite à une tendance d’appropriation des plans d’eau ; v)la menace de pollution des écosystèmes aquatiques. Les transformatrices actives dans le sous secteur de la pêche continentale dans le bassin de l’Ouémé sont estimées à 4 000, reparties sur l’ensemble des quatre sous bassins. Elles sont plus nombreuses dans le sous bassin de la basse vallée de l’Ouémé. Les contraintes liées à la transformation concernent surtout i) le manque d’équipements plus performants; ii) la rareté et le coût des intrants (huile, combustible, sel, eau potable); iii) la faible organisation et l’analphabétisme; iv) le manque d’abris pendant les pluies; et v) les conditions de travail pénibles. Les mareyeuses quant à elles sont estimées à 4 500 qui s’approvisionnent en matières premières soit aux débarcadères, soit sur les plans d’eau avec comme moyens de locomotion les pirogues. Le pourcentage de femmes qui vont s’approvisionner sur l’eau est plus faible que celles qui attendent aux débarcadères. La plupart des mareyeuses louent des pirogues et il n’y en a pas toujours de disponible. Les contraintes liées à la commercialisation concernent surtout i) le manque de fonds de roulement, ii) le manque de moyens de conservation et de transport, iii) l’enclavement par rapport à certains marchés et iv) la non-disponibilité de place pour la vente de poissons sur les marchés. L’ensemble de ces contraintes dégrade les conditions de vie et d’existence des communautés de pêcheurs.

Brève description

La mise en œuvre de cette action consistera à assurer : i) la disponibilité d'intrants de pêche (filets et autres équipements) pour améliorer la rentabilité des unités de pêche artisanale ; ii) l'accès des pêcheurs continentaux à des activités alternatives génératrices de revenus appropriées et respectueuses de l’environnement et iii) la fourniture d'équipements aux femmes pour améliorer le traitement, la conservation, la transformation et la commercialisation des produits de pêche.

Activités

Appui à la pêche artisanale à travers : - la réfection et la construction de magasins pour permettre aux pêcheurs d’assurer l’entretien et

le fonctionnement de l’outil de pêche ; - l’octroi aux pêcheurs de crédit à moyen terme destiné à l’achat des équipements nécessaires

pour pêcher des poissons de haute valeur commerciale ; - l’acquisition de pirogues destinées à la collette et l’élevage des huîtres et la pêche aux crabes ;

Appui à l’aquaculture à travers l’octroi de crédit pour : - la production des intrants piscicoles (construction d’écloseries pour la production des alevins et

fabriques d’aliments) ; - la réalisation des infrastructures piscicoles (trous à poissons et étangs piscicoles, cages

flottantes, enclos piscicoles, bacs hors-sol, etc.) ; Appui aux femmes dans la transformation et la commercialisation des produits de pêche à travers :

- le crédit pour la construction de fours améliorés ; - le crédit au titre de fonds de roulement pour l’approvisionnement en matières premières (sel,

bois, huile, etc.) ; - l’information et la formation sur l’hygiène dans le traitement, l’utilisation de foyers améliorés, la

gestion des fonds octroyés ; - le crédit aux groupements des mareyeuses/mareyeurs pour l’installation progressive de

fabrique de glace et l’acquisition de caisse isotherme, auprès des structures de micro finance (caisses d’épargne et de crédit, etc.)

Information et sensibilisation des pêcheurs sur les différentes possibilités qui s’offrent à eux dans les petits élevages (lapin, volaille, porc, etc.), dans l'agriculture (maïs, igname, manioc, etc.), dans le maraîchage, dans les services (transports), dans le petit commerce, dans la transformation des produits locaux, etc. ;

Formation et encadrement des acteurs potentiels (pêcheurs et femmes) à ces nouvelles activités ; Appui aux organisations professionnelles diverses pour la recherche de débouchés.

Résultats attendus

Les outils de pêche sont améliorés et rendent plus performantes les unités de pêche artisanale ; Un système de financement adapté à l’activité de pêche est fonctionnel ;




Les moyens d’existence dans les communautés de pêche se sont considérablement améliorés.

Indicateurs Unités de pêche artisanale et d’aquaculture réhabilitées ou renforcées ; Unités de transformation des produits de pêche mises en place et renforcées ; Niveau d’amélioration des moyens d’existence des communautés de pêcheurs.

Bénéficiaires Directs : Administration des pêches, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, CARDER.

Indirects : Acteurs à la base, Populations riveraines


Amélioration substantielle des conditions de vie des communautés de pêcheurs

Hypothèses Néant

Risques Inexistence ou inadéquation des systèmes de financement des activités.

Impacts négatifs

possibles Néant

Moyens d'exécution


- Véhicules tout terrain - Intrants piscicoles (alevins, aliments, etc. adaptés) - Matériels et logiciels informatiques

Ressources Humaines

Cadres techniques spécialistes de l’aménagement et de la gestion des milieux aquatiques


Activités

Sous bassins Coût Source de

financement

Ouémé Sup.

Okpara Zou BMVO

Etude du Plan d'action d'appui aux filières de pêche continentale

50 50 50 50 200 PTF

Appui à la mise en oeuvre des actions IEC et d'appui aux OP

85 40 40 100 265 RI : 60%

PTF : 40%

Appui à la mise en œuvre des opérations pilotes de développement intégré de la pêche continentale

255 120 120 300 795 RI : 60%

PTF : 40%


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total 395 215 215 455 1280


Frais d'entretien et de maintenance des sites pilotes: 4 Millions de FCFA/an


récurrents Budget National.


MAEP- la Direction des Pêches en collaboration avec Le Comité de gestion du bassin en partenariat avec, les Mairies concernées et la Fédération Nationale des Acteurs de la Pêche (FENAPECHE), en collaboration avec la DAT

Programmation A long terme


Action transversale.







Sous composante 5.3 : Développement de l'élevage

Action n° 63

Titre : Gestion de la transhumance/divagation des troupeaux

Objectif Prévenir les effets néfastes des mouvements incontrôlés des troupeaux transhumants au Bénin ;

Zone concernée Sous-bassins : Ouémé-Nord, Okpara et Zou

Justification

Le bassin de l’Ouémé constitue une zone de prédilection de la transhumance. La transhumance inter-Etats qui fait du Bénin un pays d’accueil a certainement des avantages socio-économiques voire zootechniques (échanges commerciaux, achats de géniteurs, etc.). La disponibilité en ressources pastorales pendant la saison sèche est déjà à peine suffisante pour faire survivre le cheptel national pendant cette période de pénurie Le non-respect des espaces pastoraux ainsi que des voies de passage utilisées par les animaux constitue un handicap pour l’intégration de l’agriculture et l’élevage. L’afflux des troupeaux transhumants issus des pays voisins surtout engendre des conflits dans la majeure partie du bassin de l’Ouémé et souvent des pertes en vies humaines. En effet, les dégâts occasionnés par les éleveurs transhumants développent des sentiments d’incompréhension entre transhumants et autres usagers qui le plus souvent évoluent en conflits. Les difficultés d’application des textes légaux et réglementaires, le manque de contrôle et l’absence de dispositif d’accueil accentuent les inconvénients de la transhumance qui sont d’ordre administratif, économique, zoosanitaire, sécuritaire et environnemental. Si rien n’est fait les efforts fournis en ce qui concerne l’accroissement de la production et d’amélioration de conditions de vie des populations dans le bassin seront détruits par le phénomène de la transhumance.

Brève description

Le projet vise à sécuriser les couloirs et aires de pâturage et à accompagner les mécanismes de prévention et de gestion des conflits liés à la transhumance. Pour ce qui concerne la sécurisation des couloirs et aires de pâturage, il s’agira d’une part, de la matérialisation physique des espaces pastoraux et couloirs de passage sur une base participative, consensuelle et séquentielle et d’autre part de la prise en compte de cette activité dans l’élaboration des schémas directeurs d’aménagement des communes. L’exécution de cette activité nécessite : (i) l’organisation des missions d’information et de sensibilisation, (ii) la mise en place des comités, (iii) l’identification et la négociation des espaces à sécuriser, (iv) la délimitation participative et consensuelle des espaces identifiés, (v) le suivi de l’exploitation. Cette activité sera focalisée surtout au niveau des zones d’accueil et de transit du bétail en transhumance.

En ce qui concerne l’accompagnement des mécanismes de prévention et de gestion des conflits liés á la transhumance, il dit se basé sur la concertation entre divers acteurs. En effet la concertation entre divers acteurs à intérêts divergents a toujours été un moyen facilitant le rapprochement des points de vue et la résolution durable des questions d’intérêt général. Dans la zone d’intervention du Projet, les vertus de la concertation ont de plus en plus de mal à s’imposer du fait de l’amoindrissement des ressources et de l’exacerbation de la concurrence pour leur exploitation. La prise en compte des intérêts de la transhumance dans un tel contexte n’est pas évidente, d’où l’idée de la réactivation ou de la formalisation de cadres permettant une gestion concertée et apaisée des ressources naturelles. Au niveau du bassin comme ressorti dans l’état des lieux, des mécanismes plus ou moins informels d’accueil des transhumants et de gestion des conflits liés à leur séjour existent ; il s’agit d’en faire des cadres de prévention et de gestion des conflits inhérents à la transhumance. La mise en œuvre de l'action verra l'implication des élus locaux et des chefs traditionnels et nécessitera les activités suivantes: (i) inciter à la mise en place des cadres de concertation et de gestion des conflits là où nécessaire ; (ii) appuyer l’élaboration des conventions locales de gestion des ressources naturelles ; (iii) accompagner le fonctionnement desdits cadres dans les zones concernées.

Il s’agira de mieux organiser le système de transhumance i) en mettant en place ou en dynamisant les organisations pastorales au niveau national notamment les associations d’éleveurs afin qu’elles contribuent à une meilleure gestion de la transhumance ainsi qu’à la prévention et à la gestion des conflits liés à la transhumance ; ii) en mettant en place un dispositif de contrôle des écosystèmes (estimation des capacités de charge, …) et de surveillance du mouvement des troupeaux (actualisation des itinéraires, suivi et évaluation de la transhumance, …). A cet effet, les textes nationaux et les conventions sous régionales règlementant la transhumance doivent être connus par tous les acteurs. Le développement d’une stratégie de contrôle permettra à tous les acteurs de respecter ces textes. Il s’agira aussi de créer des couloirs de passages des troupeaux, de créer et d’aménager des zones d’accueil des transhumants, de développer des systèmes d’élevage intensif et de réaliser des projets




d’envergure régionale au niveau des frontières pour développer les productions animales et réduire la transhumance inter-Etats. Les actions à mener doivent contribuer à la transformation progressive du système extensif d’élevage et à l’élimination progressive de la transhumance en général et de la transhumance transfrontalière en particulier.

Activités

- Elaboration d'un plan stratégique de gestion de la transhumance ;

- mise en place des comités de transhumance au niveau des communes ;

- Elaboration d'un cahier de charge pour contrôler les activités des comités de transhumance ;

- Aménagement des couloirs de passage des troupeaux transhumants avec la participation des élus locaux, des éleveurs, des agriculteurs, des communautés locales en général ;

- Création et aménagement des zones d’accueil des troupeaux transhumants ;

- Vulgarisation des textes nationaux et les conventions sous régionales règlementant la transhumance ;

- Création des postes de contrôle vétérinaire au niveau des portes d’entrée des troupeaux transhumants ;

- Dynamisation des organisations professionnelles d’éleveurs,

- Mise en place d'un dispositif d’informations quantitatives, analytiques et sociologiques de gestion de la transhumance national et inter-Etats ;

- Développement des systèmes d’élevage intensifs ;

- Application, en cas de nécessité, des mesures dissuasives en organisant des patrouilles de dissuasion de forces armées et de la police pour arrêter à moyen terme le phénomène et pour la transformation du pastoralisme transhumant ;

- Elaboration et mise en œuvre des projets sous-régionaux en matière d’élevage

- Suivi et évaluation

Résultats attendus

Les mouvements des troupeaux transhumants sont mieux contrôlés et permettent d’éviter la divagation des troupeaux et les conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Les comités de transhumances sont mis en place et sont fonctionnels ;

Les capacités de charge des parcours sont connues et sont respectées

Indicateurs

- Nombre de troupeaux bovins transhumants étrangers pouvant être accueillis;

- Nombre de troupeaux bovins transhumants étrangers réellement accueillis;

- Nombres de conflits enregistrés ;

- Capacité d charge des parcours naturels ;

- Nombre et superficie des zones d’accueil créées et aménagées;

- Nombre de postes de contrôles frontaliers construits ou réhabilités ;

- Nombre et longueur de couloirs de transhumance tracés et aménagés ;

- Nature et nombre de dispositifs de contrôle et de collecte d’information

- Nombre de comités de transhumance fonctionnels,

Bénéficiaires Directs : les éleveurs nationaux, les éleveurs transhumants, les agro-éleveurs,

Indirects : les communautés communales

Additionnalité

(si applicable) RAS

Hypothèses

Consensus entres les communes concernées sur le tracé des couloirs de transhumance, le positionnement des zones d’accueil et les modalités de mise en place des comités communaux de transhumance

Risques Dégradation accélérée des zones concernée et perte de biodiversité

Conflits accrus entre éleveurs et agriculteurs


-

Moyens d'exécution


Véhicules, matériels et logiciels informatiques, bureaux et équipements de bureau

Ressources Humaines

Agropastoralistes, Aménagiste, Environnementaliste, Administrateur du territoire, sociologue, spécialiste en andragogie, Techniciens d’élevage.





Activité Sous Bassins

Coût



Etude stratégique, de faisabilité, APD et DAO et EIES couloirs de passage et d'aménagement des zones d'accueil

350 200 350 0 900 PTF

Mise en place et renforcement des capacités des TSPA, ACCPA, APCPA, CPA, Direction Elevage, Ministère en charge de l’environnement, Ministère en charge de l’intérieur et de l’administration territoriale

150 150 150

450 RI : 60%

PTF : 40%

Elaboration cahier de charge et système de suivi-évaluation et suivi écosystème

25 25 25

75 PTF

Evaluation des plan d'action sous-régionaux de développement de l'élevage

400 200 400

1000 PTF

Formation membres comités de transhumance, association des éleveurs, TSPA et éleveurs

255 120 120

495 PTF

Matérialisation 1000 km et équipement de couloirs de transhumance aménagement de 5 zones d’accueils

3000 1200 3000

7200 RI : 60%

PTF : 40%

Mise en œuvre du PGES 300 120 300

720 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 4490 2025 4355 0 10870


Frais d'entretien des aménagements : 36 Millions de FCA par an


A charge du RI


Direction de l’Elevage (DE/MAEP)



A mettre en cohérence avec les projets A3, A6, A18, A21, A64, A65, A66

Notes RAS





Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques Sous composante 5.3 : Développement de l'élevage

Action n° 64

Titre : Amélioration de la gestion des parcours et création des aires de pâturage

Objectif Augmenter les capacités d’exploitation des pâturages pour le développement des productions animales.

Zone concernée Sous-bassins : Ouémé-Nord, Okpara, Zou

Justification

L’exploitation non règlementée des parcours naturels a conduit à la réduction de la biodiversité des écosystèmes naturels. Les savanes situées près des points d’eau et des axes de transhumance sont surexploitées par les animaux conduisant à leur appauvrissement en espèces pastorales et à une surabondance d’espèces non consommées par le bétail. Par contre, les formations végétales sous exploitées par les animaux sont caractérisées par un envahissement par les arbustes et les arbrisseaux et une diminution des espèces formant la couverture végétale herbacée qui supporte mal la concurrence pour l’eau et la lumière. L’aménagement pastoral de ces deux types d’écosystèmes va contribuer à rétablir l’équilibre des différents étages de végétation. En exploitant de façon rationnelle les espèces palatables et en évitant envahissement des parcours par les espèces ligneuses, le cheptel pourra satisfaire ses besoins en fourrage de bonne qualité en toute saison. Aussi, l’amélioration de la biodiversité va renforcer la résilience des écosystèmes naturels suite à des changements imprévisibles des conditions du milieu et du climat. Les effets des évènements climatiques rares (sècheresse prolongée, pluies importantes et intenses) seront mieux amortis au niveau des bassins versants couverts par les parcours naturels exploitées rationnellement que par les terres de culture installées sur ces parcours.

Brève description

Il s’agira d’identifier et de matérialiser les zones propices au pâturage au niveau de chaque commune ou association de communes dans le cadre de l’intercommunalité. L’accès des troupeaux à ces zones de pâturage doit être assuré grâce à la délimitation des couloirs de passage. Les points d’eau doivent être uniformément répartis dans ces zones pour éviter le surpâturage et la dégradation des ouvrages d’hydraulique pastorale. Un dispositif de contrôle sera mis en place pour contrôler la gestion des ressources et pour l’entretien des aménagements réalisés. La capacité de charge des parcours sera mesurée au démarrage et suivie à partir des évaluations périodiques. A cet effet un dispositif de collecte d’informations périodiques sera mis en place et permettra de collecter régulièrement des données sur l’évolution des écosystèmes pastoraux.

Activités

- Elaboration de schéma directeur d’aménagement pastoral en prenant en compte la dimension

régionale ;

- caractérisation et cartographie des pâturages par zone ;

- aménagement des zones à vocation pastorale ;

- Aménagement des périmètres fourragers irrigués ;

- Répartition des points d’eau en fonction du cheptel et des besoins ;

- Renforcement des capacités des éleveurs ;

- Appui à l’émergence et à la dynamisation d’organisations professionnelles d’éleveurs ;

- Développement des systèmes d’élevage intensif;

- Mise en place d’un Observatoire des écosystèmes pâturés ;

- Développement du système d’exploitation agricole mixte ‘’intégration agriculture-élevage’’ ;

- Mise au point par la recherche et adoption de systèmes d’amélioration des ressources pastorales de

mauvaises qualité ;

- Mise au point par la recherche et adoption de systèmes de stockage et de conservation des

fourrages ;

- Mise au point de système de gestion rationnelle des ressources pastorales ;

- Renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l’exploitation et la gestion de l'eau.

Résultats attendus

Les zones de pâturages sont délimitées et matérialisées ; Les comités communaux de gestion de pâturage sont mis en place et sont fonctionnels ; Les capacités de charge des parcours sont connues et sont respectées ; Un plan d’aménagement des parcours est élaboré et mis en œuvre ;

Indicateurs

Nombre de zones pastorales aménagées

Superficie des parcours aménagés

Capacité de charge des pâturages

% des éleveurs disposant de dispositif de stockage et de conservation de fourrage

Capacité annuelle de stockage et de conservation des fourrages dans les élevages sédentaires

Nombre de conflits entre agriculteurs et éleveurs

Nombres de réunions/PV




Nombre de têtes de bovin par Ha ;

Bénéficiaires Directs : les éleveurs nationaux, les éleveurs transhumants, les agro-éleveurs, agriculteurs Indirects : les communautés communales


Hypothèses Consensus entres les communes concernées sur le tracé des couloirs de passage, le positionnement des zones à vocation pastorale

Risques Dégradation accélérée et non contrôlée des zones concernées et perte de biodiversité

- Conflits accrus et exacerbés entre éleveurs et agriculteurs


- Réduction des espaces de cultures;

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau et équipements de bureau, matériels informatiques, véhicules, équipements de terrain

Ressources Humaines Agropastoralistes, Aménagistes, Spécialistes en génie rural, Techniciens d’élevage

Activités

Sous-bassin

Coût Source de

financement Ouémé


Elaboration de schéma directeur d’aménagement pastoral en prenant en compte la dimension régionale et études de faisabilité APD et DAO des aménagements 200 200 200 600 PTF

Etude et Mise en place d’un Observatoire des écosystèmes pâturés et caractérisation et cartographie des pâturages par zone 250 250 250 750 PTF

Recherche&Développement pour la mise au point et l'adaptation des systèmes et des techniques de l'élevage extensif intensif et mixte 100 100 100 300 PTF

Aménagements des zones à vocation pastorale et des périmètres fourragers irrigués 1700 800 800 3300 PTF

Renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l'encadrement des activités sylvo-pastorales 850 400 400 1650

RI : 60% PTF : 40%

Renforcement des capacités des éleveurs et des organisation des éleveurs et des acteurs de l'élevage 340 160 160 660

RI : 60% PTF : 40%


PTF : 40%

Total 3450 1920 1920 7290


17 Millions de FCFA par an


A charge du RI






Notes RAS





Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques Sous composante 5.3 : Développement de l'élevage

Action n° 65

Titre : Aménagement des systèmes d’abreuvement du cheptel

Objectif Aménager les zones autours des retenues d’eau pour assurer une exploitation rationnelle des ressources agro-sylvo-pastorales disponibles. .

Zone concernée Sous-bassins : Ouémé-Nord, Okpara, Zou

Justification

La satisfaction des besoins en eau pour l’abreuvement des animaux reste encore un problème d’actualité et pour lequel l’on pourrait s’appuyer sur les expériences des Projets d’élevage antérieurs. Ces projets ont réussi à faire des points d’eau des pôles économiques autour desquels se développent des activités de production agricole et de gestion durables. En dehors de l’abreuvement pour lequel les retenues d’eau sont construites, ces points d’eau peuvent être utilisés pour d’autres activités économiques comme la pêche, le maraichage, etc. Ceci permet de rentabiliser les investissements et de diversifier les productions autour des points d’eau, de recharger la nappe phréatique et de renforcer la biodiversité

Brève description

Il s’agira d’abord d’inventorier les ressources disponibles au niveau des sites retenus pour l’implantation des retenues d’eau. A cet effet une étude prospective sera réalisée pour connaître les potentialités de la zone et pour proposer les différentes activités possibles.

Activités

aménagement des savanes dégradées se trouvant dans un rayon de 5km autour des points d’eau à créer pour l’abreuvement du cheptel (soit environ 2335 ha par point d’eau pour un taux d’occupation du sol par les parcours dégradés de 30%) ;

aménagement des parcours permettant d’atteindre une productivité moyenne de 5t de MS/ha permettant une capacité de charge moyenne de 1UBT/ha pour sédentariser environ 4000 UBT par point d’eau ;

constriction de 30 abreuvoirs fonctionnels à aménager au niveau des barrages projetés et 20 sur le cours d’eau principal.

construction à court terme 374 puits pastoraux

développement des activités économiques autour des points d’eau dans les zones favorables pour rentabiliser les investissements ;

organisation et sensibilisation des bénéficiaires pour l’exploitation pérenne des points d’eau ;

développement d'un système d’information et de gestion des ouvrages installés

Résultats attendus

Les zones de protection végétale sont délimitées et matérialisées autour des retenues d’eau ;

Les comités communaux / inter communaux de gestion des retenues d’eau sont mis en place et sont fonctionnels ;

Un cahier des charges pour la gestion de l’ouvrage est élaboré et respecté ; Les normes d’exploitation des retenues d’eau sont connues et respectées ; Un plan de gestion de la retenue est disponible et mis en œuvre

Indicateurs

Nombre de zones aménagées

Normes d’exploitation de chaque retenue d’eau ;

Nombre de têtes de bovins accueillis par retenues;

Existence d’organes de gestion fonctionnels

Activités économiques développées autour des retenues d’eau

Nombre d’ouvrages fonctionnels

Superficie de la zone de protection végétale

Nombre d’ouvrages de prise d’eau

Bénéficiaires Directs : Les éleveurs nationaux, les éleveurs transhumants, les agro-éleveurs, les femmes, le pisciculteurs, les maraîchers Indirects : Les communautés locales


Hypothèses Réalisation des aménagements structurants de mobilisation des eaux (barrages à buts multiples)

Risques

- Divagation du bétail - Conflits importants.


- Réduction des terres de cultures;

Moyens d'exécution


Bureau, matériels informatiques, véhicules, engins de terrassement et autres équipement de travaux public

Ressources Humaines

Docteur/Inspecteurs vétérinaires, Ingénieur du Génie Rural, Ouvriers spécialisés





Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude de faisabilité, ADO et DAO d'aménagement des

savanes, des parcours , des abreuvoirs autour des barrages

et des puits pastoraux

250 175 200 175 800 PTF

Développement d'u système d’information et de gestion des

ouvrages installés 125 75 100 100 400 PTF

Construction d'infrastructures d'abreuvement du Cheptel

2230 1480 1630 1530 6870 PTF

Aménagement des savanes et des parcours dégradés autour

des points d'eau 450 300 320 300 1370

RI : 60% PTF : 40%

Mise en œuvre d'opération pilotes de développement communautaire et d'AGR autour des points d'eau

135 60 75 65 335 RI : 60%

PTF : 40%


10 10 10 10 40 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 3200 2100 2335 2180 9815


Frais d'entretien des aménagements: 40 Millions F CFA par an


A charge du Budget National



Programmation A moyen et à long terme



Notes RAS







Action n° 66

Titre : Développement des Filières stratégiques de viande et de du lait

Objectif

Contribuer à la promotion des filières animales en mettant l’accent sur la gestion rationnelle des ressources pastorales existantes et l’appui aux acteurs intervenant au niveau des différents segments de la filière à savoir la production, la transformation, le conditionnement et la mise en marché des produits.

Zone concernée Sous-bassins : Tous les sous-bassins

Justification

Le développement des filières animales est un impératif en raison (i) du faible niveau de couverture des besoins en protéines d’origine animale de la population, (ii) de la nécessité de lutter contre la pauvreté, (iii) du faible niveau actuel de production entraînant des importations massives des produits alimentaires d’origine animale avec comme conséquence d’importantes pertes de devises. L’accroissement de la production de viande et de lait pour le marché intérieur prioritairement revêt donc un intérêt majeur et répond aux enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de création d’emplois et d’amélioration des revenus. C’est un projet prioritaire pour le Gouvernement. Il est en parfaite cohérence avec la Stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté (SCRP) et le Plan stratégique de relance du secteur agricole (PSRSA). La mise en œuvre de ces filières entraînera la création de nouveaux emplois et la promotion d’autres filières agricoles et non agricoles.

Brève description

Il s’agira d’abord de mettre en cohérence les besoins et les objectifs de production au niveau nationale. Ensuite ce projet va contribuer à améliorer la part des produits d’élevage au PIB agricole, de créer des emplois et d’améliore les revenus des acteurs des différents maillons des filières lait et viande. A cet effet, le projet mettra l’accent sur la mise au point de technologies qui permettent d’obtenir des produits de bonne qualité et compétitifs sur les marchés. Il mettra également l’accent sur les possibilités d’améliorer les valeurs ajoutées au niveau de chaque maillon des deux filières. A cet effet, les actions porteront sur la formation des éleveurs, les transformateurs et les commerçants. Elles porteront également sur l’acquisition des biens et services pouvant améliorer la productivité des troupeaux. Des industries de transformation de la viande et du lait seront créées et les marchés à bétail aménagés.

Activités

Appui à l’élaboration d’un plan d’action stratégique de promotion des filières lait et viande par l’analyse des Chaînes de Valeurs ajoutées (CVA) et l’élaboration du plan d’action avec la participation des acteurs des deux filières ;

Amélioration de la productivité des races animales par l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme d’amélioration génétique des races et par la création et le fonctionnement de centres d’amélioration génétique ;

Appui à l'installation de fermes d’élevage à forte potentialité et répondant aux normes de qualité par la mise en place des infrastructures et équipements adéquats ;

promotion de l’accès aux semences animales et aux géniteurs par les éleveurs et la diffusion des semences animales et de géniteurs ;

Promotion de l’accès aux intrants zootechniques et vétérinaires par l’organisation de la distribution des intrants produits localement ou importés;

Appui à l’organisation et la professionnalisation des acteurs des CVA ;

Appui à la mise en place d’Unités de transformation, de stockage, de conservation et de conditionnement de viande et du lait (chambre froide, camions frigorifiques, fumoirs, boucheries, charcuterie, mini-laiterie, fromagerie, unité artisanale de fabrication de wagachi, etc. )

Appui aux transformateurs (bouchers, charcutiers, mini-laiterie etc.) pour la mise en place d’infrastructures et d’équipements de transformation, de stockage, de conservation et de conditionnement appropriés ;

Développement du partenariat public privé autour des filières lait et viande dans le respect des rôles et responsabilités des différentes catégories d’acteurs ;

Mise en place d'un système de financement adapté et accessible aux acteurs pour faciliter le développement de leurs activités;

Mise en place d'un système fonctionnel de production et de diffusion d'informations sur l’offre et la demande ainsi que sur les cours des produits qui permettent aux différentes catégories d’acteurs des filières lait et viande d'assurer un pilotage efficace des actions ;

Renforcer les capacités techniques, matérielles et organisationnelles des différentes




catégories d’acteurs ; - Appuyer la mise en place et le fonctionnement des marchés à bétail autogérés et les

autres marchés d’écoulement des produits ;

Résultats attendus

La production de viande, de lait et de leurs dérivés est accrue grâce à l’amélioration des systèmes d’élevage des petits producteurs, et à l’installation de grandes fermes de production animale

les capacités des acteurs impliqués au niveau des différents maillons des deux filières sont renforcées ;

Des unités de transformations sont créées et sont fonctionnelles ;

Les revenus des acteurs sont améliorés ;

Des emplois sont créés

Indicateurs

Nombre d’acteurs impliqués ;

Nombre d’unités de transformations créées ;

% des besoins des producteurs en viande et lait couverts ;

Quantité de viande produite et mise sur le marché ;

Quantité de lait et produits dérivés produite et mise sur le marché ;

Nombre d’organisations professionnelles;

Nombre de réunions/PV d’organisations professionnelles;

nombre d’emplois spécifiques créés dans la filière.

Bénéficiaires

Directs : les éleveurs nationaux, les agro »éleveurs, les agriculteurs, les bouchers, les charcutiers, les commerçants de bétail, les acteurs des mini laiteries, les consommateurs, etc.

Indirects : les acteurs des filières animales ; Ecoles et centres de formation


Hypothèses La professionnalisation des offres de formations est une réalité ;

système d’allocation de crédits d’installation flexible dans le domaine.

Risques - faible productivité des races ; - disponibilité insuffisante d’unité de transformation ; - concurrence des produits carnés importés à des prix compétitifs.


Moyens d'exécution


Véhicules, camions frigorifiques, bureaux, équipements informatiques et de laboratoires équipés, Centre d’insémination artificielle, matériels frigorifiques, mini-laiteries équipées, boucherie, marchés à bétails équipés

Ressources Humaines

Nutritionnistes, zootechniciens, généticiens, Physiologistes, Vétérinaires, Spécialistes du Génie Rural, Technologues spécialistes du lait et de la viande, Techniciens d’élevage


Activités sous-bassin

Montant Source de


Okpara Zou BMVO

Etude du plan d’action de la promotion des deux filières

100 100 100 100 400 PTF

Etude d'APD et DAO des aménagements de 2 centres d'amélioration génétiques, des infrastructures de transformations des produits d'élevage et des marchés de bétail

150 100 100 150 500 PTF

Réalisation des aménagements et équipement de 2 centres d'amélioration génétiques

1000

1000 2000 PTF

Appui à la réalisation des infrastructures de transformations des produits d'élevage

850 400 400 1000 2650 RI : 60%

PTF : 40%

Aménagement de marchés de bétail communautaires

510 240 240 600 1590 RI : 60%

PTF : 40%




Réalisation des opérations pilotes d'appui à l'accès aux techniques d'élevage améliorées et aux services de crédits

425 200 200 500 1325 RI : 60%

PTF : 40%

Renforcement des capacités des acteurs techniques

680 320 320 800 2120 RI : 60%

PTF : 40%


10 10 10 10 40 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 3725 1370 1370 4160 10625


Frais d'entretien des aménagements: 10 Millions de F CFA par an


récurrents A charge du RI



Programmation A Moyen et long terme


A mettre en cohérence avec les projets A1, A2, A3, A6, A18, A63, A64, A65, A67

Notes RAS







Action n° 67

Titre : Promotion de l’élevage à cycle court

Objectif Exploiter les ressources pastorales disponibles pour développer l’élevage et la production de viande des espèces à cycle court et diversifier les revenus des paysans

Zone concernée Sous-bassin : Tous les sous-bassins

Justification

Dans les exploitations agricoles, le petit élevage constitue une activité à la portée de tous les types de ménage et joue un rôle important dans la stratégie de lutte pour la sécurité alimentaire et contre la pauvreté. Il constitue, non seulement, une source de protéines animales d’une haute valeur nutritive (viande, œufs, etc.) rapidement disponibles, mais aussi une source de revenus et d’opportunités d’emplois pour ceux qui la pratiquent. L’un des objectifs essentiels de l’élevage des espèces à cycle court est la production de viande. Cette production se fait suivant un système traditionnel dont la productivité est limitée. L’embouche intervient en fin de carrière des sujets exploités dont la conformation varie avec la nature de leur usage antérieur. L’élevage hors sol est pratiqué par ceux qui élèvent les poussins importés, les aulacodes et le lapin. Le cheptel de ces espèces est limité. Le projet couvrira de préférence les zones fortes productrices de résidus de récolte et sous-produits agro-industriels utilisables dans l’alimentation des animaux. L’objectif visé est d’exploiter les ressources pastorales disponibles pour développer l’élevage et la production de viande des espèces à cycle court tels que : la volaille, les petits ruminants, les porcins, le lapin, l’aulacode etc.

.

Brève description

Il s’agira d’amener les populations à faire l’embouche pour ce qui concerne les petits ruminants et adopter de pratique d’élevage en cage des souches locales de volaille afin de contrôler leur productivité. L’accent sera mis sur les technologies visant à améliorer l’alimentation et sur la surveillance épidémiologique pour assurer la santé des animaux. Des charcuteries seront mises en place par commune pour faciliter l’écoulement des sujets ayant atteint les poids fixés.

Activités

- Amélioration génétique des races par la création de centres d’amélioration génétique, - Elaboration et la mise en œuvre d’un programme d’amélioration génétique des races par la

sélection massale à noyau ouvert et le métissage au besoin; - Production et multiplication des géniteurs et des poussins d’un jour ; - Sélection et diffusion dans les élevages privés, des géniteurs élites sélectionnés ; - Intensification des systèmes d’élevage par l’amélioration des conditions d’élevage

(infrastructures d’élevage et équipements adéquats, cultures fourragères, complémentation alimentaire etc.);

- Facilitation de l’accès des éleveurs aux intrants zootechniques et vétérinaires spécifiques par : l’amélioration des circuits d’approvisionnement et de distribution des intrants zootechniques et vétérinaires, l’appui à l’amélioration de la chaîne de froid des vaccins,

- Facilitation de l’accès au crédit des éleveurs, producteurs de poussins d’un jour, importateurs d’intrants zootechniques et vétérinaires

- Appui à la promotion des bonnes pratiques zootechniques et vétérinaires ; - Appui à la mise en place d’Unités de transformation et de conservation de la viande

(chambre froide, camions frigorifiques, fumoirs, charcuterie etc. .) - Formation des éleveurs sur l’intensification et l’intégration agriculture-élevage ; - Renforcement de la prophylaxie ; - Construction des aires d’abattages, et de charcuterie ; - Création d’usine d’aliments et organisation de leur distribution ; - Mise en place et fonctionnement du système de suivi des performances ; - Mise en place et fonctionnement de l’Observatoire des marchés ;

Résultats attendus

La production de viande est accrue grâce à l’amélioration des systèmes d’élevage des petits producteurs, et à l’installation de grandes fermes de production animale

les capacités des éleveurs sont renforcées ; Des unités de transformations sont créées et sont fonctionnelles ; Les revenus des éleveurs sont améliorés Des emplois sont créés Les ressources naturelles disponibles sont mieux exploitées




Indicateurs

Quantité de viande d’espèces à cycle court produite et mise au marché

Nombre d’espèces à cycle court introduites ou sélectionnées

Nombre de ferme d’élevage d’espèces à cycle court

Nombre d’aires d’abattage d’espèces à cycle court construit ;

Nombre de chambres froides installé ;

Nombre de marchés d’espèces à cycle court construits et équipés ;

Ressources financières mises en place ;

performance de production atteint le taux d’accroissement des productions de viande

contribution au PIB

Bénéficiaires Directs : les éleveurs nationaux, les agro éleveurs, les charcutiers, les commerçants etc.

Indirects : les agriculteurs, les consommateurs


Hypothèses Disponibilité de ressources financières

Risques Concurrence des produits carnés importés à des prix compétitifs

Impacts négatifs

possibles Néant

Moyens d'exécution


Véhicules, Camions frigorifiques, bureaux, équipements informatiques et de laboratoires équipés, Centre d’insémination artificielle, matériels frigorifiques, mini laiteries équipées, boucherie, marchés à bétails équipés

Ressources Humaines

Nutritionnistes, zootechniciens, généticiens, Physiologistes, Vétérinaires, Spécialistes du Génie Rural, Technologues spécialistes du lait et de la viande, Techniciens d’élevage


FCFA

Activité

sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Elaboration du le plan d’action de la promotion de l'élevage à cycle court

150 150 150 150 600 PTF

Etude et mise en place d'un observatoire du marché et d'un système de suivi des performances

300 300 300 300 1200 PTF

Renforcement des capacités des acteurs techniques

680 320 320 800 2120 RI : 60% PTF :

40%

Mise en œuvre des opérations pilotes de développement de l'élevage à cycle court

425 200 200 500 1325 RI : 60% PTF :

40%

Renforcement des capacités et formation des éleveurs

340 160 160 400 1060 RI : 60% PTF :

40%

Appui à la gestion et la coordination 10 10 10 10 40 RI : 60% PTF :

40%

TOTAL 1905 1140 1140 2160 6345


Frais d'entretien des aménagements 10 Millions de F CFA par an


récurrents A charge du RI


Direction de l’Elevage (DE/MAEP) en collaboration avec les universités



A mettre en cohérence avec les projets A1, A2, A3, A6, A18, A63, A64, A65, A67

Notes RAS





Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement Sous composante 6.1 : Développement socio-économique

Action n°68

Titre : Alphabétisation fonctionnelle des femmes et des jeunes

Objectif Améliorer l'accès des femmes et des jeunes aux connaissances et techniques du développement


Justification

Les insuffisances des centres de promotion sociale, d’alphabétisation et de poste-alphabétisation a accentué le problème lié à l'alphabétisation est très accentué dans la plus part des zones du bassin. Dans un contexte de prédominance de valeurs sociales patriarcales et autoritaires, ce problème touche en premier lieu les couches sociales les plus vulnérables qui sont constituées de femmes et de jeunes analphabètes. Le développement du rôle de la femme et des jeunes en tant qu'acteur de la GIRE nécessite un effort particulier à consentir pour la promotion de l'alphabétisation de ces groupes vulnérables.

Brève description - Les femmes et les jeunes analphabètes son dominés par la Tradition

Activités

- Identification de 4 centres d’alphabétisation (un par bassin) - Construction des 4 centres d’alphabétisation au lieu approprié - Identification des formateurs - Recensement des populations cibles

Résultats attendus

- Les centres d’alphabétisations sont fonctionnels - les formateurs et apprenants sont motivés

Indicateurs - Le nombre de femmes et de jeunes alphabétisés est croissant

Bénéficiaires Directs : . Femmes et jeunes analphabètes en milieu rural de tout le bassin de l’ Ouémé

Indirects


Femmes et jeunes en milieu rural sont ouvert au développement

Hypothèses

Construction des centres d’alphabétisation Formation des formateurs

Adhésion des hommes et des chefs de ménage au programme d’alphabétisation

Risques Non adhésion de la société à cause des valeurs sociales patriarcales et autoritaires


- Néant

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Syllabaires, Bâtiments et équipements ( tableaux, tables, bancs, lumière etc.…)

Ressources Humaines Formateurs formés à l’andragogie





Activités

Sous bassins

Coût Source

de financement

Ouémé Sup

(17 com).

Okpara (8 com)

Zou (8 com)

BMVO (20 Com)

Etude pédagogique et étude de faisabilité APD et DAO de mise en place des centres d'alphabétisation

150 50 50 200 450 PTF

Construction des centres d'alphabétisation

800 800 800 800 3200 PTF

Equipement des centres d'alphabétisation

340 340 340 340 1360 PTF

Renforcement des capacités des centres : recrutement du personnel qualifié

120 60 60 160 400 RI : 60%

PTF : 40%


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total 1415 1255 1255 1505 5430


Frais d'entretien des centres d'alphabétisation: 40 Millions de FCFA/an


- RI, collectivités locales


- Ministère de la Culture, de l'Alphabétisation, de l’Artisanat, et du Tourisme et Collectivités locales, ONG



- Développement des activités agricoles

Notes

Principe des nations- unies : la structure de l’action ne peut coûter plus de 10% du budget global

L’ alphabétisation , pour être intéressante pour les groupes cibles doit être associée aux activités génératrices de revenus

Les syllabaires des ONG sont plus élaborés et coûtent plus chers que les syllabaires nationaux ( 750f au lieu 350f ) et les animateurs sont payés 75000f au lieu de 50000f







Action n°69 Titre : Développement des activités génératrices de revenus pour la femme et les jeunes en milieu rural (entreprenariat)

Objectif Réduire la pauvreté monétaire et de l’exode rural chez les couches vulnérables


Justification L’importance de la pauvreté est l’une des principales causes de l’exode rural des terres pauvres vers les terres fertiles et de la campagne vers les centres urbains

Brève description

Entreprenariat relatif aux activités porteuses

Activités

- Identification des activités porteuses - Amélioration du système du microcrédit - Organisation des populations cibles - Formation des populations cibles

Résultats attendus

- Les activités porteuses sont définies - Les populations cibles sont organisées - Le système de microcrédit est plus étendu - Les populations cibles sont formées

Indicateurs - Augmentation du niveau de vie des populations cibles

Bénéficiaires

Directs : Les populations cibles : Femmes et jeunes de tout le bassin

Indirects : Les populations en dehors du bassin


- Réduction des tensions dans le ménage

Hypothèses Réalisation d’une étude des activités économiques porteuses (élevage,, pêche et agriculture)

Risques - Impact du contexte sous- régional et régional

Impacts négatifs

possibles - Conflits au sein des ménages liés à la promotion de la femme

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureaux, matériels informatiques, véhicules

Ressources Humaines

Ingénieurs socio-économistes et agro économistes, Ingénieur en développement local, en étude de marché et en marketing, Animateurs des CARDER, des ONGs, des Associations de développement formés aux techniques de développement et de la transformation des produits de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture

Coût en Millions FCFA

Activité

Sous bassins

Coût Source de

financement Ouémé Sup

Okpara Zou BMVO

Assistance technique à l'identification et l'organisation des activités porteuses

20 20 20 20 80 RI : 60%

PTF : 40%

Assistance technique au développement de la micro-finance

20 20 20 20 80 RI : 60%

PTF : 40%

Formation des animateurs villages 185 95 95 215 590 RI : 60%

PTF : 40%

Opérations pilotes d'appui aux activités porteuses (pisciculture, maraîchage)

340 160 160 400 1060 RI : 60%

PTF : 40%





PTF : 40%

TOTAL 570 300 300 660 1830


Frais de suivi et d’entretien des équipements de l’action: 10 Millions de FCFA/an


récurrents Les bénéficiaires par auto gestion


Ministère de la jeunesse, de la microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes du Bénin (MMFEJF), en partenariat avec ,

- Fédération des caisses d'épargne et de crédit agricole mutuel du Bénin (FECECAM) - Consortium ALAFIA (Association Nationale des Praticiens de la Microfinance du Bénin) - Direction générale de la Microfinance du Bénin - Cellule de surveillance des systèmes financiers décentralisés (CS-SFD) du Ministère de

l’Économie et des Finances du Bénin (MEF) - ONG Association de développement avec la coopération des partenaires techniques et

financiers ( PTF )



- Développement agricole : Transformation des produits agricoles

Notes Créer les conditions de commercialisation et de consommation des produits valorisés

Les activités génératrices de revenus doivent être associer à l’alphabétisation pour en être une source de motivation ,un terrain d’utilisation des connaissances acquises







Action n°70

Titre : Réalisation des opérations pilotes d’aménagement du réseau fluvio-lagunaire.

Objectif Tirer le meilleur parti des avantages socio économiques attachés au transport par réseau fluvio-lagunaire.

Zone concernée L’action intéresse le sous-bassin de l’Ouémé supérieur et celui de la basse et moyenne vallée

Justification

Conformément aux résultats du diagnostic, le transport par voie d’eau est très peu développé alors que ce mode de transport s’impose surtout par temps pluvieux aux populations riveraines des plans et cours d’eau et plus particulièrement aux populations lacustres. En effet, plusieurs localités sont enclavées et inaccessibles en saison pluvieuse et le seul mode de transport envisageable ou utilisé pour l’instant est celui du transport par barques motorisées ou non motorisées. Le présent projet est initié pour mettre en place et améliorer, à titre pilote, un réseau de transport fluvio-lagunaire pour évaluer, en vraie grandeur, les contraintes et les avantages socio-économiques liés à l’aménagement et la gestion d’un tel réseau.

Brève description

Le projet consistera en la matérialisation par un balisage des passages des barques assurant le transport des biens et des personnes entre la commune des Aguégués et celles de Porto-Novo et de Sèmè-Kpodji, l’identification et l’aménagement d’une portion navigable sur le cours principal du fleuve ainsi que la construction des embarcadères et des débarcadères aux endroits appropriés.

Activités

Délimitation et balisage d'un réseau de 50km de transport fluvial sur les plans d’eau de la basse et moyenne vallée ;

Identification d'une portion navigable de 60 km sur le cours principal du fleuve au niveau du sous-bassin de l’Ouémé supérieur et réalisation des aménagements appropriés pour la navigation en toute saison ;

Constriction de 40 embarcadères et débarcadères aux endroits appropriés ;

Mise en place des mesures d’accompagnement susceptibles de contribuer à l’essor du sous-secteur.

Résultats attendus

Un réseau de 50 km de transport par barques est balisé sur les plans d’eau de la basse et moyenne vallée ;

Une portion navigable de 60 km est identifiée et aménagée sur le cours principal du fleuve ;

Quarante (40) embarcadères et les débarcadères sont construits au niveau de tous les sites indiqués ou appropriés

Des mesures d’accompagnement sont mises en place pour la promotion du sous-secteur de transport par voie d’eau

Indicateurs

Nombre de km de voie d’eau balisée ;

Nombre de km du cours principal du fleuve rendus navigables par aménagement ;

Nombre d’embarcadères et de débarcadères construits ;

Nombre de nouveaux acteurs intervenant dans le transport par voie d’eau.

Bénéficiaires Directs : Transporteurs par voie d’eau et populations riveraines des plans et cours d’eau ;

Indirects : tous les usagers appelés à utiliser ce réseau pour leurs activités


Désenclavement des zones de production jadis isolées pendant la saison des pluies

Hypothèses Elaboration, adoption et mise en œuvre d’un plan d’occupation des plans d’eau concernés

Risques

Le risque le plus à craindre est celui d’une opposition des populations ayant colonisé les plans d’eau en y mettant en place des installations fixes de pêche à l’idée de la mise en place d’un tel réseau ;

L’autre risque à craindre est celui de l’ensablement des plans d’eau pouvant rendre de plus en plus difficile le passage des barques surtout gros porteurs


RAS




Moyens d'exécution


Bureaux, équipements informatiques, engins de terrassement, équipements spécifiques pour des travaux dans les plans d’eau, équipements de topographie .

Ressources Humaines

Ingénieur en navigation sur les plans d’eau continentaux, Ingénieur du Génie Rural et de Génie Civil, Ouvriers spécialisés.


Activités

Sous-bassin

Coût Source de


Okpara Zou BMV

Etude de faisabilité, d'APD, de DAO et d'EIE d'aménagement des voies navigables prioritaires dans la BMVO et l'Ouémé supérieur

250 0 0 120 370 PTF

Balisage, aménagement et équipement des voies navigables

1200 0 0 400 1600 PTF

Réalisation des mesures d'accompagnement : IEC, Formation

20 0 0 20 40 RI : 60%

PTF : 40%

Opérations pilotes d'appui aux activités porteuses 50 0 0 30 80 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 1525 0 0 575 2100


Les frais récurrents sont ceux liés à l’entretien des voies navigables des embarcadères et des débarcadères: 20 millions de FCFA/an


récurrents

Le financement des frais récurrents sera assuré par les autorités communales qui auront à charge la gestion des installations.


Ministère des Travaux Publics et des Transports et les communes concernées, en collaboration avec la DAT



Le projet peut être largement influencé par la mise en œuvre du projet de réalisation des ouvrages structurants de régulation et de mobilisation des ressources en eau à usages multiples. En effet ces ouvrages vont également offrir d’intéressantes possibilités de navigation et il y a donc lieu de tenir compte de leur position dans l’identification du site devant accueillir les travaux d’aménagement.

Notes

Le projet peut être mis en œuvre en deux (02) phases ; Une première phase pour le balisage des passages des barques et la construction de quelques embarcadères/débarcadères qui peut être réalisée au cours des deux premières années de mise en œuvre du SDAGE.

Une deuxième phase pour l’identification et l’aménagement d’une portion navigable de 60 km sur le cours principal du fleuve dont l’exécution devrait s’étendre sur une période deux (02) ans à partir de la cinquième année de mise en œuvre du SDAGE

Action à prendre en considération en termes d’aménagement de territoire et de plans d’urbanisme.







Action n° 71

Titre Renforcement du réseau routier transfrontalier et transversal reliant la frontière du Togo à celle du Nigéria

Objectif Construire la route nationale inter-Etats frontière Togo-Tchetti-Savalou-Glazoué-frontière Nigéria, longue d’environ 150 km pour contribuer à l'équilibre du réseau routier dans le bassin et à l'amélioration des échanges entre le Bénin et les pays limitrophes

Zone concernée L’action intéresse les sous-bassins du Zou et de l’Ouémé supérieur

Justification

Le diagnostic a révélé une distorsion au niveau des routes transversales transfrontalières du bassin. La route nationale inter-Etats dont la construction est projetée viendra compléter la transversale de l’extrême Sud du bassin à savoir Frontière Togo-Cotonou-Frontière Nigéria et celle de l’extrême Nord du bassin qui relie la frontière Togo à celle du Nigéria en passant par Ouaké, Djougou, N’dali, Nikki et Tchikandou. Il s’agit d’une transversale qui vient équilibrer le réseau au niveau du bassin en offrant les mêmes facilités d’échanges entre les régions du centre du bassin et les pays limitrophes du Bénin.

Brève description L’action consiste à mener les études socio- économiques et techniques nécessaires, à rechercher le financement et à construire la route dans le respect des normes techniques et des règles de l’art.

Activités Etude technique et les EIES d’aménagement de la route nationale inter-Etats reliant la

frontière du Togo à celle du Bénin et passant par Tchetti, Savalou et Glazoué.

Réalisation des travaux de bitumage de cette route d’une longueur d’environ 150 km.

Résultats attendus

La route nationale inter-Etats frontière Togo-Tchetti-Savalou-Glazoué-frontière Nigéria est bitumée.

Indicateurs Longueur de route bitumée

Bénéficiaires Directs : Populations du bassin et opérateurs économiques.

Indirects : Tout le peuple béninois


Hypothèses Etude technique des travaux de construction de la route et étude d’impact environnemental

Risques Pas de croissance économique


Problèmes environnementaux pouvant résulter d’une colonisation rapide et incontrôlée des terres des zones traversées.

Moyens d'exécution


– Bureaux, Engins de terrassement, autres équipements de topographie et de travaux publics

Ressources Humaines

Ingénieur routier, Ingénieur Génie Civil, Ingénieurs géomètre, hydrologue, géotechnicien, économiste routier et ouvriers spécialisé.



Etudes de faisabilité, APS, APD, DAO de la route

1000 PTF

Etudes de EIES et du PAR 300 PTF

Réalisation des travaux de bitumage de cette route d’une longueur d’environ 150 km

75000 PTF

Mise en œuvre du PGES 3750 RI : 60% PTF : 40%


Total 80550





Les frais récurrents sont ceux nécessaires pour l’entretien de la route: 380 Millions de FCFA


récurrents

Le financement des frais récurrents sera assuré par l’Etat à travers le fonds routier


Ministère des Travaux Publics et des Transports, en collaboration avec la DAT

Programmation A Moyen terme. L’action s’étendra sur une période quatre (04) ans..


L’action est en relation avec toutes les actions du SDAGE qui nécessitent le mouvement ou le déplacement des biens et des personnes.








Action n° 72

Titre : Promotion de l’éco-tourisme par la valorisation des ressources naturelles.

Objectif Soutenir l'écotourisme et la protection de l'environnement dans le bassin de l'Ouémé

Zone concernée

- Bassin de l'Ouémé

Justification

Le Bénin et notamment le bassin de l’Ouémé, possède des avantages comparatifs certains pour le développement d’une industrie touristique de qualité comprenant notamment les activités de tourisme classique et de l’éco-tourisme: climat favorable, présence d’importantes zones humides sur le bassin, découverte des cultures autochtones, faune sauvage, oiseaux d’eau, zones de biodiversité faunique et floristique, territoires encore préservés, artisanat varié, etc. La richesse de son histoire et la diversité de sa culture (berceau du vodun) en font un carrefour culturel privilégié.

Le SDAGE Ouémé participera à l'accroissement du potentiel touristique par l'implantation des barrages hydro-électriques, l'aménagement des périmètres irrigués, le développement du transport fluvio-lagunaire, l'aménagement des pistes d'accès aux villages riverains, l'amélioration du réseau de transport transfrontalier, etc.

Cependant, les principales contraintes qui minent l’essor de ce sous-secteur sont entre autres : i) des infrastructures hôtelières insuffisantes, ii) le non aménagement et la non valorisation des sites offrant des intérêts touristiques, iii) les coûts de communication et de transport relativement élevés.

L'objectif principal est de favoriser l'ancrage du potentiel écotouristique du bassin dans le tourisme national afin de diversifier les sources de revenus des communautés locales et réduire la pression sur la biodiversité.

Brève description

Cette action consiste à élaborer un schéma d'aménagement/valorisation du potentiel éco-touristique dans la région du bassin de l'Ouémé et susciter des réflexions aux opérateurs économiques

Activités

Etude de l'offre touristique;

Elaboration et mise en oeuvre du schéma d'aménagement et de valorisation des ressources touristiques

Intégration des potentialités touristique dans le circuit touristique du Bénin

Résultats attendus

Le potentiel touristique dans le bassin de l'Ouémé est disponible

Un schéma d'aménagement/valorisation du potentiel touristique est disponible

L'offre touristique du bassin de l'Ouémé est intégré dans le circuit touristique du pays

Indicateurs

o Rapport d'état des lieux

o Rapport du schéma d'aménagement/valorisation du potentiel touristique du bassin de l'Ouémé

o Plaquette d'information

Bénéficiaires Directs : Populations rurales, jeunes, femmes, Opérateurs économiques

Indirects :


Création d'emploi

Diversification des sources de revenus

Mobilisation accrue pour la conservation

Développement de l'artisanat

Hypothèses Existence de potentiel touristique remarquable

Risques

Les variables techniques, organisationnelles et économiques changent au fil du temps rendant les interventions planifiées et les investissements moins appropriés et profitables Non maîtrise de certains paramètres de base Estimation des coûts

Non mobilisation des ressources financières

Impacts négatifs

possibles

Présence d'étrangers dans les villages

Risques de transmission de maladies




Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, véhicules, matériels informatiques

Ressources Humaines Expert en écotourisme, Socio-économiste, Environnementaliste


FCFA

Activité

Sous bassins Coût

Source de financement Ouémé Sup. Okpara Zou BMVO

Etude du marché de l'écotourisme dans le bassin de l'Ouémé

10 10 10 10 40 PTF

Elaboration du schéma directeur de développement de l'écotourisme dans le bassin de l'Ouémé

30 30 30 30 120 PTF

Mise en œuvre des actions d'appui à l'intégration des potentialités touristique dans le circuit touristique du Bénin

120 50 150 120 440 RI : 60%

PTF : 40%


PTF : 40%

Total 165 95 195 165 620


Néant


récurrents Néant


Ministère de la Culture, de l'Alphabétisation, de l’Artisanat, et du Tourisme en partenariat Fonds National de Développement et de Promotion Touristique

Programmation A moyen terme. Durée deux (02) ans


Néant

Notes RAS





Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement Sous composante 6.2 : Préservation de l’environnement

Action n° 73 Titre : Protection des zones humides et construction des aires protégées

Objectif Mettre en place des mécanismes de protection des zones humides et la création d'aires protégées

Zone concernée Sous-bassin du Zou

Sous-bassin de la basse et moyenne vallée du fleuve Ouémé

Justification

Les aires protégées représentent un immense réservoir de ressources biologiques dont dépendent fortement les populations riveraines. Au Bénin, environ 65 % du territoire sont couverts par une végétation arbustive ou arborée dont 2,7 millions d’hectares (24 % de l’ensemble du territoire) sont constituées en forêts classées (1, 3 millions hectares), en parcs nationaux (0,777 millions d’hectares) en zones cynégétiques (0,58 millions hectares) et en périmètres de reboisement (0,042 millions ha).

Selon une étude de la FAO réalisée en 2000, le taux de déforestation au Bénin serait estimé à 70 000 Ha /an,. Les cause de cette déforestation sont l’agriculture extensive sur brûlis, l’élevage extensif caractérisé par la transhumance et le surpâturage, les feux de brousse et l’exploitation anarchique du bois lesquels dégradent dangereusement les écosystèmes forestiers.

Dans le cadre de l'élaboration du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin de l'Ouémé, le scénario mixte retenu prévoit la perte de 13400 ha de forêts classées et des perturbations et autres modification des fonctions biologiques et écologiques des zones humides. A cet effet, le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) du SDAGE recommande des mesures de protection, de restauration des écosystèmes fragiles ainsi que la constitution de nouvelles aires protégées pour compenser les pertes d'habitat occasionnées pour la faune.

Ces recommandations sont en cohérence avec les décisions N°50/04 du Conseil de ministres du 15 décembre 2004 par lesquelles, le gouvernement a décidé de renforcer le réseau national d’aires protégées avec la création de nouvelles aires protégées.

Les fonctions écologiques, scientifiques, touristiques, économiques, sociales, récréatives, pédagogiques et culturelles aujourd’hui dévolues aux aires protégées à travers divers arrangements institutionnels, obligent les Etats à placer les Aires Protégées dans leurs priorités de développement. La disponibilité actuelle de la volonté politique, de la coopération internationale, du niveau de mobilisation de la population locale dans la surveillance et la protection des Aires Protégées, sont autant d’atouts aujourd’hui indéniables qui doivent justifier plus que jamais la constitution de nouvelles aires protégées. La présence de ces écosystèmes constitue, par ailleurs, un des atouts de l’écotourisme.

Brève description Cette action consiste à la protection des zones humides et à la création de nouvelles aires protégées pour la faune

Activités

Identification des sites (zones humides) et forêts propices pour devenir aires protégées ou réserves communautaires ;

Elaboration et mise en œuvre d'une stratégie de communication et de valorisation pour les nouvelles Aires Protégées

Elaboration des plans d’aménagement et de gestion pour les nouvelles Aires Protégées

Elaboration et mise en œuvre d'un plan de formation des acteurs sur l’éducation environnementale ;

Contribution à la mise en place des Association des populations pour la gestion des Aires Protégées /réserves communautaires;

Résultats attendus

De nouveaux sites propices à la création d'aires protégées sont identifiés

Sensibilisation et des populations riveraines pour la sauvegarde des aires protégées

Les outils de gestion durable de ces aires protégées sont élaborés

Le dispositif local humain pour la gestion durable de ces aires protégées est installé

Les capacités techniques et institutionnelles des structures locales de gestion de ces aires protégées sont améliorées

Indicateurs

o Nombre de sites (zones humides/forêt) propices retenu o Rapport de la stratégie de communication et de valorisation des nouvelles aires protégées o Nombre d'outils de gestion durable élaboré o Nombre de plans d'aménagement élaborés o Nombre d'infrastructures de surveillance installées o Nombre de structure renforcée

Bénéficiaires Directs : Populations riveraines, faune et écosystèmes fragiles, ONGs, etc. Indirects : Population béninoise,





Renforcement du Réseau National des Aires Protégées du Bénin , Création d'emploi

Hypothèses Environnement institutionnel et coopération internationale favorables

Risques

Les variables techniques, organisationnelles et économiques changent au fil du temps rendant les interventions planifiées et les investissements moins appropriés et profitables Non maîtrise de certains paramètres de base Non mobilisation des ressources financières


Gel du foncier, Réduction des superficies disponible pour l'agriculture

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Infrastructures, Véhicules,

Ressources Humaines Ingénieurs Forestiers ou Environnementalistes, Juriste foncier, Comptable, Secrétaire.


Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude d'identification et d'aménagement des nouvelles aires protégées

200 200 400 PTF

Elaboration et mise en œuvre d'une stratégie de communication et de valorisation pour les nouvelles Aires Protégées

100 100 200

RI : 60% PTF : 40%

Elaboration et mise en œuvre d'un plan de formation des acteurs sur l’éducation environnementale

100 100 200

RI : 60% PTF : 40%

Appui à la mise en place des Association des populations pour la gestion des Aires protégées /réserves communautaires

250 250 500 RI


10 10 20 RI : 60%

PTF : 40%

Total

660 660 1320 PTF


Néant


Néant


Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF)

Programmation A Moyen Terme.


RAS

Notes RAS







Action n° 74

Titre : Elaboration et mise en œuvre Plan d’action d’adaptation aux CC à l’échelle du bassin.

Objectif Réduire la vulnérabilité des populations locales aux effets néfastes des changements climatiques

Zone concernée - Sous-bassin du Zou

- Sous-bassin de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé

Justification

La ratification de la Convention - Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), le 30 juin 1994, est un acte politique par lequel la République du Bénin s’est engagée, au côté des autres Nations du monde, à assurer sa part de responsabilité en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et en matière de développement de mesures d’adaptation des populations aux effets des changements climatiques. Le point de la situation du pays face au réchauffement planétaire et la stratégie globale d’intervention envisagée ont fait l’objet de la Communication Nationale Initiale (CNI) et de la Stratégie Nationale de Mise en OEuvre de la Convention (SNMO), élaborées avec le concours technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et soumises à la Conférence des Parties (CP) respectivement en 2002 et en 2004.

Avec l’augmentation des précipitations et des températures, l’hydro système de l’Ouémé est très vulnérable aux changements climatiques pour tous les secteurs d’activité agricole, d’élevage et de la pêche, ainsi que pour les écosystèmes, les habitats écologiques des lacs Nokoué et du fleuve Ouémé

Dans le Sud du bassin, les crues, devenant imprévisibles, dévastent les champs au moment où les agriculteurs ne s’y attendent pas. Dans le secteur de la pêche, le comblement des cours d’eau, la prolifération des plantes envahissantes, l’érosion des berges, conséquences des changements climatiques, expliquent en partie la stagnation voire la baisse de la production halieutique, dans le bassin. En terme écologique, les effets combinés de la hausse des températures et d’une élévation du niveau de la mer vont générer une perte de la biodiversité.

Au regard de cette situation, l’élaboration du Plan d’Action d'Adaptation au changement climatique est un processus devant permettre de préciser les niveaux de vulnérabilité des moyens d’existence et des acteurs du développement socio-économique et de déterminer les besoins d’adaptation prioritaires et urgents au regard des ressources et capacités d’intervention dont disposent les groupes sociaux concernés.

Brève description Cette action consiste à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'un plan d'Action d'Adaptation dans les sous-bassins de la vallée du Zou et de la BMVO.

Activités

Elaboration d'un plan de renforcement des capacités des mairies dans le domaine de CC

Formation des responsables de la mairie dans le domaine du CC

Appui à l'intégration de l'adaptation aux changements climatiques dans les PDC des mairies

Résultats attendus

- le plan d'Action d'Adaptation au CC dans les sous-bassins de la vallée du Zou et de la BMVO est disponible.

- les mesures urgentes d'adaptations sont mises en œuvre et suivies

Indicateurs

- DAO

- Rapport du Plan d'Action d'Adaptation

- Rapport d'activités

Bénéficiaires Directs : Agriculteurs, Eleveurs, Pêcheurs, populations rurales, femmes et jeunes

Indirects : Communes, Chercheurs, Agence Nationale pour la Protection Civile


Réduction de la Pauvreté, Protection des écosystèmes, Diversification des sources de revenus aux petits producteurs, Sauvegarde de la biodiversité

Hypothèses Les modes et moyens d'existence de la majorité de la population béninoise sont vulnérables aux risques climatiques

Risques

Les variables techniques, organisationnelles et économiques changent au fil du temps rendant les interventions planifiées et les investissements moins appropriés et profitables

Non maîtrise de certains paramètres de base

Non identification des mesures endogènes




Impacts négatifs

possibles Non prise en compte des mesures endogènes

Moyens d'exécution


Ressources Humaines Expert climatologue, Socio-économiste, Comptable, Secrétaire.


FCFA

Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Elaboration d'un plan de renforcement des capacités des mairies dans le domaine de CC

50 50 100 PTF

Formation des responsables de la mairie dans le domaine du CC

160 400 560 PTF

Appui Conseil à l'intégration de l'adaptation aux changements climatiques dans les PDC des mairies

200 500 700

RI : 60% PTF : 40%


10 10 20 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 0 0 420 960 1380

Frais récurrents

après l'action RAS


récurrents RAS


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A moyen terme. Durée de trois (03) ans.


Néant








Action n° 76

Titre : Etude d'évaluation des impacts du changement climatique sur les ressources en eau du bassin de l’Ouémé

Objectif

Cette action vise à :

Renforcer les capacités d'adaptation du bassin face aux changements climatiques,

Développer et mettre en œuvre des mesures d'adaptation aux changements climatiques à l'échelle nationale et locale.


Justification

Les conséquences les plus extrêmes du réchauffement climatique attendues au 21ème

siècle sont : sécheresses, inondations, montée des eaux, disparitions d’espèces, cyclones, nouvelles épidémies, érosion des sols…

Au Bénin, l’état des lieux des ressources en eau fait ressortir que le principal problème de la gestion des ressources en eau, pour tous les sous-bassins nationaux, est relatif aux aléas et changements climatiques.

Or, les impacts prévisibles de ce phénomène ne sont pas encore bien connus et les

mesures d’atténuation ou d’adaptation ne peuvent pas être envisagées précisément faute de bases scientifiques solides. De plus, compte tenu du degré de sensibilité des ressources en eau de l’Ouémé à toute modification du climat et de la pluviométrie déjà illustré par des études antérieures, il s’avère nécessaire de porter une attention réelle à choisir de façon pertinente les actions d’adaptation requises sur le long terme dans un contexte doublé d’incertitude anthropique et climatique.

Il est donc essentiel que les experts nationaux, en relation avec la communauté

internationale, se mobilisent autour de ce thème qui est crucial pour le

développement du pays.

Ainsi, la mise en place du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin de l'Ouémé, offre l'occasion de proposer des actions permettant de pallier ce phénomène, à l’instar du PANGIRE et de la Politique Nationale de l’Eau.

Brève description

L’action consiste à étudier et mettre en œuvre un plan de renforcement des capacités en gestion de l’information climatique et à promouvoir des mesures d’adaptation au changement climatique.

Activités

Composante 1 : Etude et mise en œuvre d'un plan de renforcement des capacités en gestion de l'information climatique et mesures d'adaptation

Etude des changements climatiques au niveau local et évaluation des impacts.

Etude d'un plan d'action de renforcement des capacités des acteurs.

Composante 2 : Promotion de mesures d'adaptation aux changements climatiques

Lancement de l'Appel d'offre et recrutement d'un Consultant CC

Suivi de la réalisation de l'étude

Formation des services de vulgarisation sur les pratiques

Résultats attendus

Les impacts de la variabilité climatique sur les ressources en eau du bassin sont mieux appréciés,

Un zonage de vulnérabilité est établi,

Des mesures d’atténuation ou de compensation sont proposées,

Les contraintes liées aux impacts éventuels de la variabilité climatique sont prises en compte dans les politiques et stratégies nationales d’aménagement du territoire, de planification et de gestion des ressources en eau,

Les capacités scientifiques et techniques des acteurs concernés au sein des institutions nationales et des institutions sous-régionales en matière d'adaptation au changement climatique sont renforcées.




Indicateurs

de Suivi

Indicateur de développement

Le taux de réduction des pertes de production vivrière liées aux conditions climatiques extrêmes.

Indicateur d'effet

Niveau d’utilisation et de vulgarisation des nouvelles techniques adaptées.

Indicateurs de suivi de performance

Existence et validation du rapport de l’'étude sur les changements climatiques au niveau du bassin..

Existence et validation d’un plan de renforcement des capacités des acteurs pour faire face aux changements climatiques.

- Niveau de mise en place des techniques adaptées, et degré de sensibilisation des acteurs concernés.

Bénéficiaires

Directs: Hydrologues, Experts GIRE, Agents des services de l’eau, de la météorologie et de

l’environnement du Bénin, Chercheurs des universités et centres de recherche nationaux et sous-régionaux.

Indirects: L'ensemble de la population du bassin de l'Ouémé


Cette action, en renforçant les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques permettrait d’identifier des stratégies pour atteindre un développement harmonieux et durable des ressources en eau et des milieux naturels du bassin de l'Ouémé. Ces mesures qui seraient prises par anticipation et par précaution éviteraient des coûts futurs de l’inaction (pertes des récoltes, bris d’ouvrages, catastrophes naturelles, etc.).

Hypothèses Des missions de consultation des différents organismes en charge du suivi des changements climatiques, permettront de préciser les besoins réels.

Risques Non mobilisation des ressources financières


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, véhicules, matériels informatiques.

Ressources Humaines Hydrologues, hydrogéologues, climatologue, économiste.


Activité Coût Source de

financement

Etude des changements climatiques au niveau local et évaluation des impacts

300 PTF

Etude d'un plan d'action de renforcement des capacités des acteurs.

150 PTF

Elaboration des TDR et suivi des études 25 PTF

Formation des services de vulgarisation sur les pratiques

130 RI : 60% PTF :

40%

Appui à la gestion et la coordination 10 RI : 60% PTF :

40%

Total 615


RAS


récurrents RAS


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A Moyen terme.


Toutes les actions (problème global, transversal et multisectoriel).

Notes

Le développement de ce thème de recherche est largement tributaire des progrès des connaissances au niveau mondial et de la volonté politique nationale de résoudre en priorité ce problème.

L'élaboration de plan delta en cours sur PPEAII participe à la réalisation de cette action.







Action n° 78

Titre : Elaboration et mise en œuvre d’un programme de mesures d’atténuations et de suivi environnemental

Objectif Elaborer et suivre la mise en œuvre des mesures d'atténuation des impacts négatifs sur l'environnement découlant de la mise en œuvre du SDAGE

Zone concernée - Bassin du fleuve Ouémé

Justification

Malgré la connaissance de certains phénomènes environnementaux et sociaux liés aux impacts génériques du projet SDAGE, il n’en demeure pas moins qu’il existe toujours un certain degré d’incertitude dans la précision d’autres impacts, notamment en ce qui concerne les impacts cumulatifs et les impacts résiduels. Pour cette raison, il s’avère nécessaire d’élaborer un programme de surveillance et de suivi environnemental qui sera mis en œuvre dans le cadre du SDAGE.

Cette surveillance environnementale a pour but de s’assurer du respect : (i) des mesures à insérer dans les études d’impacts du projet, notamment en ce qui concerne les mesures d’atténuation ; (ii) des conditions fixées par la loi cadre 98-030 sur l'Environnement, le décret d’application relatif aux EIE et les textes pertinents relatifs à la préservation des ressources naturelles en vigueur au Bénin; (iii) des engagements du maître d’ouvrage et du maître d’œuvre par rapport aux autres lois, règlements et prescriptions en matière d’hygiène et de santé publique, de gestion du cadre de vie des populations, de protection de l’environnement et des ressources naturelles.

La surveillance environnementale concernera l’ensemble du projet SDAGE et s’appliquera à toutes les phases (construction, aménagement, réhabilitation, mise en exploitation, entretien et maintenance des infrastructures et équipements agricoles).

Le suivi environnemental permettra de vérifier, sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation ou de compensation prévues, et pour lesquelles subsistent certaines incertitudes. La connaissance acquise avec le suivi environnemental permettra de corriger les mesures d’atténuation et éventuellement, de réviser certaines normes de protection de l’environnement.

Brève description

Activités

Réalisation d’études environnementales et sociales stratégiques : Evaluation environnementale stratégique de l’ensemble des aménagements existants et projetés dans le bassin, cadre de politique de réinstallation des populations,

Elaboration d'un Manuel d’entretien et de gestion des infrastructures agricoles et de bonnes pratiques environnementales et de gestion durable des terres

Appui au suivi environnemental et social des travaux d’aménagements du SDAGE ;

Création des comités de suivi et d’alerte et mise en place d’une équipe de surveillance des risques environnementaux ;

Mise en place d’un plan d’un plan de renforcement des capacités des parties prenantes d’atténuation et de suivi des impacts environnementaux : identification et sensibilisation des parties prenantes, formation à la détection des risques environnementaux, recherche développement dans le domaine d’atténuation et du suivi des impacts environnementaux ;

Résultats attendus

Les impacts résiduels sont identifiés

Les mesures d'atténuation retenues sont convenablement mises en œuvre

les capacités de suivi et d'atténuation environnementales sont renforcées

Indicateurs

o Effectivité de la sélection environnementale (Screening) des activités du SDAGE;

o Réalisation des EIE et mise en œuvre des PGES ;

o Situation de référence et base de données « environnement/hydrologie/développement rural »;

o Mise en œuvre des programmes de formation/sensibilisation sur le PGES du SDAGE.

o Effectivité du suivi environnemental et du reporting ;




Bénéficiaires Directs : Populations locales, jeunes femmes, vieux

Indirects : Biodiversité et écosystèmes fragiles


Création d'emplois, protection de la biodiversité, Sauvegarde des écosystèmes, Diversification des sources de revenus

Hypothèses Les actions du SDAGE ont des impacts négatifs sur l'environnement

Risques

Faible niveau de suivi de l’élaboration et de la mise en œuvre du PGES Estimation des coûts


Impacts négatifs

possibles Résiduels

Moyens d'exécution


Ressources Humaines Environnementaliste, Hydrologue, Comptable, Secrétaire.


FCFA

Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Réalisation d’études environnementales et sociales stratégiques

70 70 150 70 360 PTF

Elaboration d'un Manuel d’entretien et de gestion des infrastructures agricoles et de bonnes pratiques environnementales et de gestion durable des terres 50 50 50 50 200

PTF

Création de quatre comités de suivi et d’alerte et mise en place des équipes de surveillance des risques environnementaux

25 25 25 25 100

RI

Appui au comités de suivi pour le suivi des impacts environnementaux et sociaux

50 50 50 50 200

RI

Identification et IEC des parties prenantes à l'échelle départementale ou régionale

100 50 50 130 330

RI : 60% PTF : 40%

Formation à la détection des risques environnementaux à l'échelle de sous bassin

75 75 75 75 300

RI : 60% PTF : 40%

Recherche développement dans le domaine d’atténuation et du suivi des impacts environnementaux à l'échelle de sous bassin

100 100 100 100 400

RI : 60% PTF : 40%

Appui à la gestion et la coordination 5 5 5 5 20

RI : 60% PTF : 40%

Total 475 425 505 505 1910

Frais récurrents

après l'action RAS





récurrents RAS


MERPMEDER - DG-Eau

Programmation A court et à moyen termes


Toutes les actions (SDAGE)








Action n° 79

Titre : Développement d'un modèle sur la dynamique et le fonctionnement de l'érosion et des dépôts

Objectif Prendre les mesures appropriées de lutte contre l'érosion et les dépôts en modélisant la dynamique et le fonctionnement de ces phénomènes.


Justification

Le régime hydrologique du fleuve Ouémé, traversant trois zones éco-climatiques différentes enregistre par endroit l’érosion de sols et par ailleurs des dépôts de sédiments. Au meilleur des cas se constituent de nouveaux sols riches en limons et très fertiles, mais dans la plupart des cas, on assiste plutôt à un appauvrissement des sols dénudés pour un encombrement des lits des cours d’eau et réservoirs d’eau surface. Ces phénomènes, avec des conséquences environnementales incalculables et peu cernables, appelle des efforts scientifiques et techniques en vue de leur maîtrise et de réduire leurs effets néfastes.

La variabilité des pluies, la nature agressive du climat, et la vulnérabilité même des sols en termes de texture et de structure favorise une forte érosion et un dépôt important des sédiments. La conjugaison de tous ces processus, assez bien connus individuellement, n’est pas facile à appréhender. C’est pour cette raison, qu’il y a lieu de développer un modèle hydro-sédimentologique sur la dynamique et le fonctionnement de ces phénomènes.

Brève description

L’action consiste à établir un modèle hydro-sédimentologique sur la dynamique et le fonctionnement de l’érosion et des dépôts du fleuve Ouémé et des affluents, en vue d’aider à prendre les mesures appropriées de lutte contre lesdits phénomènes fluvio- environnementaux.

Activités

Elaboration des termes de référence de l'étude,

Lancement de l'Appel d'offre et recrutement d'un Consultant,

Définition des méthodes et les outils de la modélisation,

Suivi de la réalisation de l'étude.

Formation du personnel concerné et opérationnalisation du modèle par les services compétents

Résultats attendus

Un système de suivi et un modèle hydro-sédimentologique sur le fonctionnement et la dynamique des phénomènes d’érosion et de comblement sont mis en place.

Des mesures de réduction de l’ampleur des conséquences des phénomènes mis en cause sont promues,

Le personnel concerné est formé et le modèle utilisé par les services compétents

Indicateurs

de Suivi

- Existence et opérationnalisation du modèle hydro- sédimentologique - Nombre de mesures d’atténuation prises - Nombre de formations et d’agents formés

Bénéficiaires

Directs: Hydrologues, Barragistes, Experts GIRE et Environnementalistes.

Indirects: L'ensemble de la population du bassin de l'Ouémé.

Additionnalité

(si applicable)

Cette action, en renforçant le suivi de la dynamique de l’érosion hydrique, aidera au développement de toutes les actions liées à la mobilisation et l'exploitation durable des eaux du bassin de l'Ouémé.

Hypothèses Des missions de consultation des différents organismes en charge des réseaux et des études de suivi de la dynamique érosive, permettront de préciser les besoins réels.

Risques Connaissance insuffisante du processus d’érosion sur le bassin

Planification inadéquate des ressources en eau du le bassin


aucun

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, véhicules, matériels et logiciels informatiques

Ressources Humaines Hydrologue, pédologue, hydro-informaticien






Elaboration des termes de référence de l'étude 20 RI

Etude du modèle sur la dynamique et le fonctionnement de l'érosion et des dépôts

150 PTF

Appui Conseil et formation à la maîtrise du modèle 50 PTF


Total 225


RAS


récurrents RAS


MERPMEDER - DG-Eau



Actions 16, 18, 20, 21

Notes Cette action implique un renforcement des ressources humaines en termes d’effectifs

(brigades hydrologiques surtout) et de compétences.







Action n° 80

Titre : Développement de l’agroforesterie et de la foresterie communautaire

Objectif Assurer la disponibilité en semences forestières et agroforesteries de qualité pour appuyer le développement de l'agroforesterie et la foresterie privée

Zone concernée

- Sous-bassin de la vallée de l'Ouémé Supérieur

- Sous-bassin de la vallée du Zou


Justification

Les pressions qui s'exercent sur les ressources forestières du Bénin en particulier dans le bassin de l'Ouémé s'intensifient en raison d'une demande croissante des terres cultivables pour faire face aux besoins d'une population sans cesse grandissante, le surpâturage, les feux de brousse et la pratique d'une agriculture itinérante sur brûlis. Ces dysfonctionnements conduisent à la dégradation des terres, des écosystèmes forestiers et aquatiques, des ressources en eau superficielles, à des menaces de disparition de certaines espèces forestières et donc à une érosion de la biodiversité.

Ces graves problèmes de destruction des forêts, de dégradation des écosystèmes naturels et du déficit d'approvisionnement des populations en produits ligneux ont conduit le Gouvernement du Bénin à prendre conscience de la nécessité d'élaborer le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin de l'Ouémé.

Face au constat de disparition des essences agro-forestières, du faible développement des plantations agro-forestières et à la non disponibilité des semences agro-forestières et forestières, il s'avère indispensable d'installer des unités de production des semences forestières de qualité afin de satisfaire les demandes d'un nombre croissant de producteurs et de planteurs individuels afin de contribuer à l'amélioration de la productivité des plantations, à la réduction de la pauvreté puis à la conservation des ressources forestières et agro-forestières de la région.

Brève description

Cette action consiste à la production et à la distribution de semences de qualité, notamment celles des essences agro-forestières et forestières qui permettront la diversification agricole. Elle consiste également à la formation des producteurs pour la production du matériel végétal, à la vulgarisation et au développement des systèmes agro-forestiers dans les espaces agricoles.

Activités

Mise en place d’une unité de production, conservation et diffusion de semences d’essences agro-forestières

Elaboration d'une base de données sur les semences agro-forestières du Bénin

Elaboration et diffusion de référentiels technico-économiques des plantations agro-forestières

Mise en œuvre d'un plan de formation des producteurs sur l'agroforesterie

Développement de systèmes agro-forestiers performants pour l’accroissement durable de la production agricole par la formation de 100 pépiniéristes privés, la mise en place de 50 pépinières et le reboisement de 100.000 ha par système agro-forestier.

Sous-bassin de la vallée de l'Ouémé- Supérieur

- Diffusion de référentiels technico-économique des plantations agro-forestières - Formation de 150 producteurs sur les techniques agro-forestières - Formation de 30 pépiniéristes privés,

- Appui à la mise en place de 10 pépinières - Reboisement de 30.000 ha de terres par système agro-forestier

Sous-bassin de la vallée du Zou

- Appui à la mise en place d'une unité de production , conservation et diffusion de semences des essences forestières et agro-forestières es mise en place

- Appui à la mise en place d'une base de données sur les semences agro-forestières du Bénin

- Diffusion de référentiels technico-économique des plantations agro-forestières - Formation de 200 producteurs sur les techniques agro-forestières - Formation de 50 pépiniéristes privés,

- Appui à la mise en place de 30 pépinières - Reboisement de 50.000 ha de terres par système agro-forestier

Sous-bassin de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé

- Diffusion de référentiels technico-économique des plantations agro-forestières - Formation de 150 producteurs sur les techniques agro-forestières




- Formation de 10 pépiniéristes privés, - Appui à la mise en place de 10 pépinières

- Reboisement de 20.000 ha de terres par système agro-forestier

Résultats attendus

Une unité de production , conservation et diffusion de semences des essences forestières et agro-forestières es mise en place

Une base de données sur les semences forestières et agro-forestières du Bénin est élaborée

Des référentiels technico-économiques sur les plantations agro-forestières et forestières sont élaborées et diffusés

Un plan de formation des producteurs sur l'agroforesterie est élaboré et exécuté

100.000 ha de plantations agro-forestières sont développées.

Indicateurs

o Un laboratoire de semences forestières est construit, équipé et mis en service en fin de l'année de 2 du projet

o 15 parcelles au moins sont délimitées dans cinq (05) forêts classées ou zones protégées pour la sélection d'arbres semenciers

o Un Système d'Information Géographique (SIG) est mis au point pour la gestion des parcelles semencières

o Un catalogue dynamique de semences forestières et agro-forestières est dédié et mis à jour périodiquement

o Des référentiels technico-économiques sont élaborés sur les espèces agro-forestières de grande importance socio-économique

o Plan de formation des producteurs est disponible o nom pépiniéristes privés sont formés et appuyés en matériels et outillage o Nombre d'hectares de plantations agro-forestières mis en place

Bénéficiaires

Directs : Producteurs et pépiniéristes privés, Femmes et jeunes ruraux, entrepreneurs agricoles, populations rurales,

Indirects :


Conservation de la biodiversité, Amélioration des conditions d'existence

Hypothèses Existence de semenciers dans les forêts classées ou dans le domaine protégé

Environnement institutionnel du pays favorable au reboisement

Risques Estimation approximative des coûts



Gel du foncier du fait de la mise en place des plantations

Moyens d'exécution


Bureau, Matériels de laboratoire, véhicules, matériels didactiques, matériels informatiques ;

Ressources Humaines

Ingénieurs forestiers, Secrétaire, Comptable, techniciens


Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Elaboration et diffusion d'une base de données sur les semences et d'un référentiels technico-économiques des plantations agro-forestières

50

50 50 150 PTF

Mise en œuvre d'un plan de formation des producteurs sur l'agroforesterie

80 0 40 100 220 PTF

Installation de 100 pépiniéristes privés, la mise en place de 50 pépinières et le reboisement de 100.000 ha par système agro-forestier.

400 0 500 300 1200 PTF


5 0 5 5 15 RI : 60%

PTF : 40%

Total 535 0 595 455 1585


Les frais récurrents comprennent les charges d’exploitation et les frais d'entretien des pépinières et des périmètres de reboisement: 10 Millions de FCFA/an





Les frais récurrents sont à la charge des bénéficiaires privés


Ministère de l’environnement - Direction Générale des Forêts et des Ressources Naturelles (DGFRN)

Programmation A court, moyen et long termes.


Action 83: Sauvegarde des essences forestières, des plantes médicinales et promotions des produits forestiers non ligneux En relation avec les actions de la composante 1.

Notes RAS







Action n° 81

Titre : Etude et Gestion des conflits liés à l’exploitation des ressources lagunaires entre exploitants de sable, pêcheurs et maraîchers

Objectif Atténuer les conflits entre exploitants de sable, pêcheurs et maraîchers

Zone concernée Basse et Moyenne Vallée de l'Ouémé

Justification

La population du bassin est majoritairement rurale et peut atteindre 70% dans certaines zones. La majorité de cette population tire son revenu de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Ce qui induit à une grande pression sur les ressources naturelles, notamment sur les rives du fleuve et de ses affluents. La compétition pour l’accès aux ressources halieutiques et à la terre s’accentue sous les effets conjugués de la croissance démographique et de la pression sur les eaux. Cette compétition dégénère le plus souvent en conflits. Pendant ces dernières années, la zone de la Basse et Moyenne Vallée est le siège d'intense activité d'exploitation de sable. L'ouverture anarchique des carrières de sable conduit à l'exacerbation des conflits entre pêcheurs, éleveurs et exploitants de sable.

Brève description Cette action consiste à la mise en place des outils de gestion participative et durable des ressources lagunaires

Activités

Etude diagnostique des conflits entre exploitants de sable, pêcheurs et maraîchers;

Mise en place de cadres de concertations inter-acteurs;

Elaboration des conventions/règles d'usage des ressources lagunaires

Résultats attendus

Les déterminants des conflits liés à l'exploitation des ressources lagunaires sont connus.

Les cadres de concertations inter-acteurs sont élaborés et mis en place

Les conventions locales et règles d'exploitation durable des ressources naturelles sont appliquées

Indicateurs

o Rapport d'étude diagnostique est disponible

o nombre de cadre de concertation élaboré et installé

o nombre de conventions locales élaborées

Bénéficiaires Directs : Pêcheurs, Maraîchers, Exploitants de sables, Populations rurales

Indirects : Communes, Acteurs institutionnels de la gestion de l'eau


Gestion rationnelle et durable des ressources lagunaires

Protection durable des écosystèmes naturels

Réduction de la pauvreté

Hypothèses Collaboration entière des communautés villageoises

Environnement politique, institutionnel et administratif favorables

Risques

Refus des parties prenantes au règlement des conflits

Diagnostic mal conduit

Ignorance de la réglementation béninoise en vigueur relatives aux ressources lagunaires


Moyens d'exécution


Ressources Humaines Sociologues, Agroéconomiste, Environnementaliste, Juriste


Activités

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude diagnostique des conflits entre exploitants de sable, pêcheurs et maraîchers

65 65 PTF

Mise en place de cadres de concertations inter-acteurs

100 100 RI

Elaboration des conventions/règles d'usage des ressources lagunaires

50 50 RI





PTF : 40%

Total

225 225


Néant


Néant


Ministère de l’environnement - DGFRN en collaboration avec la MAEP - Direction des pêches et les CARDER

Programmation A moyen terme. Durée Six (06) mois.


Action 87








Action n° 84

Titre : Renforcement des capacités des services forestiers communaux

Objectif Renforcer les capacités matérielles et techniques des services forestiers communaux

Zone concernée

- Sous-bassin de la vallée de l'Ouémé- Supérieur

- Sous-bassin de la vallée du Zou


Justification

Au Bénin, environ 65 % du territoire sont couverts par une végétation arbustive ou arborée, fortement altérée et dégradée. Seulement environ 200 000 ha peuvent être considérés comme formations climatiques sur les 2,7 millions d’hectares (24 % de l’ensemble du territoire) que constituent les forêts classées (1, 3 millions hectares), les parcs nationaux (0,777 millions d’hectares) les zones cynégétiques (0,58 millions hectares) et les périmètres de reboisement (0,042 millions ha).

Ce couvert végétal se caractérise par une dégradation continue des ressources forestières et de la faune sauvage depuis plus de trois décennies. Selon le rapport diagnostic du SDAGE, cette dégradation résulte d'un ensemble de facteurs complexes dont les principaux peuvent être classés en trois catégories:

- Facteurs climatiques (sécheresse, chute de pluviométrie, assèchement des cours et plans d'eau entraînant une fragilisation des écosystèmes

- Facteurs anthropiques (forte croissante démographique entraînant des pressions animales et humaines sur les ressources, systèmes de production extensif inadapté, feux de brousse, le taux de déforestation au Bénin serait estimé à 70.000 ha/an (FAO, 2000))

- Facteurs institutionnels liés à la faiblesse des systèmes de contrôle, au manque de moyens des services forestiers.

Le SDAGE envisage de renforcer les capacités techniques des services forestiers communaux afin de favoriser la gestion durable des ressources forestières

Brève description Cette action consiste à appuyer la gestion durable des ressources forestières dans les communes du bassin du fleuve Ouémé.

Activités

Recherche et mise en place d'une plate forme de discussions pour l'implication et la responsabilisation de l'Administration Forestière pour la gouvernance du SDAGE ;

Identification des besoins des services forestiers communaux pour l'assistance technique à la mise en œuvre du SDAGE ;

Appuis logistiques des services forestiers communaux et formations des agents.

Résultats attendus

L'administration Forestière s'implique et participe à la gouvernance du SDAGE

Les besoins en renforcement de capacités des services forestiers communaux sont connus

les services forestiers communaux sont appuyés

Indicateurs

o Point focal SDAGE est nommé par le Directeur Général des Forêts et des Ressources Naturelles

o Rapport sur l'identification des besoins de renforcement de capacités des services forestiers communaux

o Procès Verbal de livraison de matériels logistiques

o Rapport de formation des agents forestiers communaux

Bénéficiaires Directs : Agents forestiers/Administration Forestière

Indirects : Mairie des communes concernées


Efficacité du contrôle de l'exploitation forestière

Promotion de la bonne gouvernance des ressources naturelles

Conservation de la biodiversité

Meilleure protection de l'environnement

Hypothèses Environnement institutionnel et administratif favorables

Risques Capacité institutionnelle insuffisante




Absence de priorités politiques et de soutien à la mise en oeuvre du SDAGE


Moyens d'exécution


Ressources Humaines Ingénieur Forestier, Assistant (e) de Direction

Activité

Sous bassins

Coût Source de

financement

Ouémé Sup.

Okpara Zou BMVO

Etude diagnostic des services forestier et de mise en place de plateforme de concertation

10 10 10 10 40 PTF

Appui à la mise en place des plateformes de concertation

10 10 10 10 40 RI

Renforcement des capacités des services forestiers

145 145 145 145 580 RI : 60%

PTF : 40%


5 5 5 5 20 RI : 60%

PTF : 40%

TOTAL 170 170 170 170 680


Néant


Néant


Ministère de l'Environnement - Direction Générale des Forêts et des Ressources Naturelles (DGFRN)



Néant

Notes RAS






Action n° 85

Titre : Lutte contre l'érosion des berges et l’ensablement des cours d’eau

Objectif Contribuer à la préservation des ressources en eaux superficielles

Zone concernée Bassin du fleuve Ouémé

Justification

Le bassin de l’Ouémé est riche en milieux aquatique et regorge de potentialités importantes tant sur le plan des ressources en eaux, de la flores, de la faune que des ressources en sols. En raison de ses potentialités naturelles et de la disponibilité en terres, la zone était devenue un pôle de migration d'actifs agricoles à la recherche de terres plus fertiles et d'éleveurs transhumants en quête d'eau et de pâturages. Ces vagues successives de migrants ont conduit à une pression toujours plus forte sur les ressources. La compétition pour l’accès à la terre s’accentue sous les effets conjugués de la croissance démographique et de la pression sur les espaces cultivables. Ainsi, le bassin de l'Ouémé est le siège d’activités humaines pratiquées avec peu de respect pour l’environnement, caractérisées par l’extension anarchique des espaces agricoles, le surpâturage, l’exploitation incontrôlée des produits forestiers, les feux de brousse et incendies de plantation, la non maîtrise des avancées technologiques en matière de carbonisation et d'exploitation forestière, la faible capacité d'adaptation à la variabilité climatique et aux changements climatiques extrêmes et le recul de la biodiversité faunique. Ces dysfonctionnements ont eu pour conséquence l’érosion hydrique et éolienne, le comblement des lits des cours d'eau consécutif au déboisement et à l'érosion des berges des cours d'eau,

Brève description L'action consistera à la stabilisation des berges du fleuve Ouémé et de ses principaux affluents par l'installation d'ouvrages mécaniques et biologiques de Lutte Antiérosive

Activités

Elaboration et mise en œuvre d'un plan d’actions d’informations, d’éducation et de communication (IEC) des communautés riveraines des cours d'eau

Elaboration d'un SIG sur les berges des cours d'eau du fleuve Ouémé et de ses principaux affluents

Définition des périmètres de protection des berges du fleuve Ouémé et de ses principaux affluents

Recrutement et formation de 100 jeunes sur les techniques de Lutte Antiérosive (LEA) et CES/DRS

Appui à l’installation des ouvrages mécaniques et biologiques de LAE.

Résultats attendus

Les populations sont conscientes des facteurs de dégradation des cours d'eau

Un Système d'Information Géographique sur les berges des cours d'eau du fleuve Ouémé et de ses principaux affluents est mis en place

L'érosion dans le bassin de l'Ouémé est maîtrisée.

Indicateurs

o Nombre de campagne d'IEC réalisé o Nombre de cartes élaborées o Superficies de berges des cours d'eau à protéger o Nombre de jeunes initiés aux techniques de la LEA et la CES/DRS o Superficies de berges des cours d'eau protégées

Bénéficiaires Directs : Populations rurales, planteurs privés, femmes et jeunes ruraux Indirects :


Hypothèses Environnement socio- institutionnel et administratif favorables

Risques Estimation des coûts Non mobilisation des ressources financières


Réduction des surfaces cultivables

Moyens d'exécution


Ressources Humaines

Ingénieur agronome forestier ou Génie rural, Environnementaliste, Comptable, Secrétaire.





Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude de protection et Elaboration d'un SIG sur les berges des cours d'eau du fleuve Ouémé et de ses principaux affluents

75 75 75 75 300 PTF

Elaboration et mise en œuvre d'un plan d’actions d’informations, d’éducation et de communication (IEC) des communautés riveraines des cours d'eau

70 50 50 100 270 RI : 60% PTF :

40%

Recrutement et formation de 100 jeunes sur les techniques de Lutte Antiérosive (LEA) et CES/DRS

50 50 50 50 200 RI

Installation des ouvrages mécaniques et biologiques de lutte contre l'érosion

200 200 200 200 800 RI : 60% PTF :

40%


20 20 20 20 80 RI : 60% PTF :

40%

Total 415 395 395 445 1650


Entretien des ouvrages mécaniques et biologiques de LAE: 10 Millions de FCFA/An


RI





Néant

Notes






Action n° 86

Titre : Lutte contre la prolifération des plantes aquatiques envahissantes

Objectif Lutter contre la prolifération des végétaux aquatiques envahissants dans les plans d'eau

Zone concernée Basse et Moyenne Vallée de l'Ouémé (BMVO)

Justification

Le bassin de l’Ouémé est riche en milieux aquatiques. Il regroupe dans sa partie aval (BMVO) les plus grands plans d’eau et fournit la quasi-totalité de la production halieutique continentale du pays. Les principales pêcheries continentales de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé sont constituées du lac Nokoué, de la lagune de Porto-Novo, du bas delta du fleuve Ouémé et de la rivière Sô. Le lac Nokoué, véritable sanctuaire de biodiversité, est reconnu au plan international, site Ramsar 1018 couvrant une superficie de 115 524 hectares.

La production halieutique de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé stagne depuis plus d’une décennie à 23 500 tonnes environ par an, face à une consommation nationale en progression, entraînant l’augmentation des importations (38% de la consommation en 2000) et la sortie d’importantes devises (13 millions de FCFA en 2010).

En dehors des causes anthropiques, la prolifération des végétaux aquatiques envahissants (comme la jacinthe d’eau, etc.) constitue l'une des principales menaces à la productivité des écosystèmes aquatiques de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé.

Brève description

Cette action consiste à lutter contre la prolifération des végétaux aquatiques envahissants dans les plans d'eau

Activités

Inventaire des plantes aquatiques envahissantes

Développement d’un SIG sur les espèces aquatiques envahissantes ;

Elaboration et mise en œuvre d’un plan d’action de lutte intégrée contre les espèces envahissantes ;

Résultats attendus

Les plantes aquatiques envahissantes sont connues

Une cartographie détaillée de la répartition des espèces envahissantes des plans d'eau existe

Un plan d'action de lutte intégrée contre les des espèces envahissantes des plans d'eau est élaboré et mis en œuvre.

Indicateurs

o Nombre d'espèce envahissante inventoriée o Nombre de carte élaborée o Rapport du plan d'action de lutte intégrée est validé o Rapports d'activités

Bénéficiaires Directs : Pêcheurs, Populations lacustres, transporteurs et marchands Indirects :


Maintien de la biodiversité inféodée aux plans d'eau Réduction de la pauvreté Augmentation des revenus des pêcheurs et mareyeurs/ mareyeuses

Hypothèses Environnement socio- institutionnel et administratif favorables Productivité des pêcheries est fonction de l'emprise des espèces envahissantes

Risques Coût de mise en œuvre du projet Non mobilisation des ressources financières


Comblement temporaire des écosystèmes

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Bureau, véhicules, matériels informatiques, matériel biologique, matériels et outillage, engins mécaniques

Ressources Humaines Ingénieur pêche ou Génie rural, Main d’œuvre locale, Animateurs, Comptable, Secrétaire.





Activités

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Inventaire, développement d'un SIG et plan d'action de lutte contre les plantes envahissantes

100 100 PTF

Formation en matière de lutte contre les plantes envahissantes

100 100 RI : 60% PTF :

40%

Opérations pilotes de lutte contre les plantes envahissantes

400 400 RI : 60% PTF :

40%


20 20 RI : 60% PTF :

40%

Total

620 620


Entretien et maintenance des sites pilotes: 4 Millions de FCFA


RI





Néant








Action n° 88

Titre : Reboisement à grande échelle et reconstitution des mangroves et forêts galeries

Objectif Promouvoir la conservation, la restauration et l’utilisation durable des mangroves et forêts galeries le long du fleuve Ouémé et ses deux principaux affluents (Fleuve Zou et Okpara)

Zone concernée Bassin du fleuve Ouémé

Justification

La destruction du couvert végétal des forêts galeries et des bassins versants du fleuve Ouémé, exacerbée par les effets du changement climatique, est à l’origine du comblement et de la dégradation des eaux superficielles, de la disparition de la faune et du recul de la biodiversité inféodée à ces milieux. Les forêts galeries et les mangroves sont extrêmement importantes en tant que paysages naturels protégeant les cours d’eau, les écosystèmes et l’ensemble des espèces, en tant que milieux productif pour de nombreuses espèces fournissant de produits forestiers non ligneux, en tant que refuges, aires de repos et de reproduction pour de nombreuses espèces telles les poissons, les crocodiles, les hippopotames, les singes, les insectes et oiseaux de pollinisation, etc. Ensuite, les forêts galeries fonctionnent aussi comme pépinières et réservoirs génétiques. Certaines des espèces de faune et de flore retrouvées dans ces milieux comprennent des espèces menacées et en danger.

Brève description

Cette action consistera au reboisement, à la restauration et à la mise en défens des mangroves et forêts galeries contre les feux de végétation

Activités

Délimitation des aires et cartographie des mangroves et forêts galeries

Formation de jeunes promoteurs aux techniques de production de plants

Appui à l'installation de pépinières villageoises

Enrichissement/Reconstitution des mangroves avec des essences appropriées

Reboisement des forêts galeries du fleuve Ouémé et de ses deux principaux affluents avec des essences forestières appropriées

Appui au développement de 50.000 ha de plantations privées

Vulgarisation des stratégies de mis en défend des sites reboisés contre les feux de végétation

Résultats attendus

Les forêts galeries et les mangroves sont délimitées et cartographiées

Les forêts galeries et les mangroves sont restaurées et protégées

50.000 ha de plantations privées sont réalisées dans les terroirs riverains

Indicateurs

o Cartes des mangroves et forêts galeries

o nombre d'hectare de forêts galeries et mangroves enrichies/reboisées

o nombre d'hectare de plantations privées réalisées

Bénéficiaires Directs : Populations rurales, planteurs privés, femmes et jeunes ruraux

Indirects :


Atténuation des effets des changements climatiques

Atténuation des risques d'inondation dans les villes (Porto-Novo, Cotonou et Sèmè-kpodji)

Préservation de la biodiversité et protection des écosystèmes aquatiques

Réduction de la pauvreté

Hypothèses Environnement socio- institutionnel et administratif favorables

Risques

Les variables techniques, organisationnelles et économiques changent au fil du temps rendant les interventions planifiées et les investissements moins appropriés et profitables Estimation des coûts





Impacts négatifs

possibles Perturbation de la faune dans les forêts galeries et dans les mangroves

Moyens d'exécution

Logist., techn., scientif. Cartes, Moyens de déplacement

Ressources Humaines Ingénieur Forestier, Environnementaliste, Comptable , Secrétaire, Techniciens


FCFA

Activité

Sous bassins

Coût Source de


Okpara Zou BMVO

Etude du plan d'action de reboisement et de restauration

forestière 80 80 80 80 320 PTF

Appui à l'installation des pépinières villageoises

150 75 75 200 500 RI : 60%

PTF : 40%

Enrichissement/Reconstitution des mangroves avec des essences

appropriées 320 150 150 370 990

RI : 60% PTF : 40%

Vulgarisation des stratégies de mis en défend des sites reboisés

contre les feux de végétation 50 50 50 50 200

RI : 60% PTF : 40%

Restauration des forêts galeries du fleuve Ouémé et de ses deux principaux affluents avec des

essences forestières appropriées

1600 750

750

1850 4950 RI : 60%

PTF : 40%

Appui au développement de 50.000 ha de plantations privées

320 375 375 925 1995 RI : 60%

PTF : 40%


70 50 50 100 270 RI : 60%

PTF : 40%

2590 1530 1530 3575 9225


Frais d'entretien et de maintenances des pépinières et des périmètres/zones de reboisement ou de restauration: 40 millions de FCFA/an


récurrents RI, Privés et groupement de bénéficiaires.



Programmation A court, moyen et long termes.


Action 83: Sauvegarde des essences forestières, des plantes médicinales et promotions des produits forestiers non ligneux

En relation avec les actions de la composante 1

Notes RAS




4. Planning de mise en oeuvre du Programme d' investissement et responsabil ité

4.1 Chronogramme de mise en œuvre

L'Analyse de Priorisation axée sur la Pertinence (APP) assurée dans le cadre de l'élaboration du SDAGE a constitué la base fondamentale pour l'élaboration du planning du PIS. La classification validée par les parties prenantes a été par ailleurs ajustée au besoin pour tenir compte des impératifs de mise en oeuvre opérationnels.

Le chronogramme de réalisation s’étale sur trois horizons :

- Court terme 2014 – 2018 : Court terme ;

- Moyen terme 2019 – 2023 : Moyen terme ;

- Long terme 2024 – 2025 : Long terme.

Il est à affiner durant la mise en œuvre en considérant les contraintes liées à :

- la capacité réelle d’exécution du pays ;

- l'aptitude d'absorption des bénéficiaires ;

- la disponibilité des fonds de financement.

Le chronogramme ainsi élaboré pour la mise en œuvre de l’ensemble du PIS est présenté ci-après.

Composantes N°

Action

Horizons

Agences de Mise en œuvre Court Terme

Moyen Terme Long

Terme

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025


A1

MERPMEDER- DG-Eau

A2

MERPMEDER -DG-Eau -DG-Energie

A3

MERPMEDER -DG-Eau

A4

MAEP - DGR et CARDER

A5

MAEP - DGR et CARDER

A6

MAEP - DGR, D-Elevage et CARDER


A7

MERPMEDER - DG-Eau

A8

MERPMEDER - DG-Eau

A9

MERPMEDER - DG-Eau

A10

MERPMEDER - DG-Eau

A11

MERPMEDER - DG-Eau

A12

MERPMEDER - DG-Eau

A14

MERPMEDER - DG-Eau

Composante 3 : Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé,

A16

MERPMEDER - DG-Eau

A17

MERPMEDER - DG-Eau

A18

MERPMEDER - DG-Eau

A20

MERPMEDER - DG-Eau



A21

MERPMEDER - DG-Eau

A22

SONEB et MERPMEDER - DG-Eau

A23

SONEB

A24

SONEB

A25

MERPMEDER - DG-Eau


A26

ME

A27

SONEB

A28

MS-DNSP

A29

MS-DNSP




Composantes N°

Action

Horizons

Agences de Mise en œuvre Court Terme

Moyen Terme Long

Terme

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025

A30

SONEB

A31

DG-Eau

A32

MERPMEDER-DG-Eau


A33

MS-DNSP

A34

MS-DNSP

A35

ME

A36

MS



A37

MAEP - INRAB et DGR

A38

MAEP - INRAB

A39

MAEP

A40

MAEP

A42

MAEP

A43

MAEP

A44

MAEP

A45

MAEP

A46

MAEP/MTPT

A47

MAEP/MTPT

A48

MAEP

A49

MAEP- DGR

A50

MAEP-DCF

A51

MAEP-CARDER

A52

MAEP - INRAB

A53

MAEP-DPLR


A55 MAEP-DP

A56 MAEP-DP-SCDA

A57

MAEP-DP

A58

MAEP-DP

A59

MAEP-DP

A60

MAEP-DP-SCDA

A61

MAEP - INRAB

A62

MAEP-DP


A63

MAEP-D-Elevage

A64

MAEP-D-Elevage

A65

MAEP-D-Elevage

A66

MAEP-D-Elevage

A67

MAEP-D-Elevage

Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement,


A68

MCAAT

A69

MMFEJF

A70

MTPT

A71

MTPT


A72

MCAAT/FNPT

A73

CENAGREF

A74

MERPMEDER - DG-Eau

A76

MERPMEDER - DG-Eau

A78

MERPMEDER - DG-Eau

A79

MERPMEDER - DG-Eau

A80

ME - DGFRN

A81

ME - DGFRN

A84

ME - DGFRN

A85

ME - DGFRN

A86

ME - DGFRN

A88

ME - DGFRN

Figure 1 : Chronogramme de mise en œuvre (2014 – 2025) et responsabilité de mise en oeuvre

Les principaux enseignements du planning du PIS sont les suivants:




Le développement institutionnel intégrant le renforcement des capacités de la DG-Eau pour la mise en oeuvre du PIS a été considéré comme le plus urgent. Cette composante caractérisera les deux premières années de démarrage de la mise en oeuvre du PIS.

L'amélioration des connaissances des ressources en eau qui représente une condition nécessaire pour assurer la gestion et le suivi rationnel des ressources en eu en particulier dans la perspective d'une mobilisation optimale, est considérée comme urgente. Elle sera réalisée à court terme;

La réalisation des aménagements structurants et la mobilisation rationnelle des ressources en eau qui représentent la clé de voûte du SDAGE, seront réalésées séquentiellement conformément au plan d'affectation des ressources en eau du SDAGE établi sur la base de MIKE Basin et validé par les parties prenantes. Le démarrage de cette composante est prévue dès la deuxième année et sa réalisation s'étalera progressivement tout au long de la mise en oeuvre du PIS;

L'amélioration de l'AEPA s'inscrit dans le cadre de l’atteinte des OMD conformément au cadre harmonieux du SDAGE établi pour ces objectifs. La mise en oeuvre de cette composante démarrera dès la deuxième année du PIS par les actions urgentes en matière d'AEP et s'étalera durant les trois horizons, avec une concentration d'effort à moyen terme;

Le développement des activités agricoles, d'élevage et de la pêche qui constitue la principale source des revenus pour l’essentiel de la population du bassin, suivra la mise en oeuvre de la réalisation ou de la réhabilitation des aménagements et d'infrastructures d'irrigation. Le démarrage de cette composante est prévue dès la troisième année et sa réalisation s'étalera progressivement tout au long de la mise en oeuvre du PIS;

Le PIS conformément aux objectifs du SDAGE traduit le processus de développement durable axé sur la protection et la préservation de l’environnement, l'atténuation des effets des catastrophes naturelles et le développement socio-économique, notamment pour les groupes vulnérables. La mise en oeuvre de la composante correspondante est placée à moyen et à long terme. Toutefois, les mesures relatives aux études d'impact et de mise en oeuvre du PGES sont prévues en parallèle avec la mise en oeuvre des actions concernées.

En somme, le PIS porte sur différentes composantes/actions à caractères différents mais intégrées: mobilisation, rationalisation, directement productif, socio-économique, de préservation et de sauvegarde. Conformément à l'approche intégrée retenue pour la conception du SDAGE et du PIS, le planning de mise en oeuvre proposé répond à la nécessité d'une coordination étroite entre les différents intervenants, afin d’éviter la dispersion des moyens humains et matériels.

En d’autres termes de par cette approche intégrée, le planning de mise en oeuvre est à même de faciliter, de rationaliser, de coordonner et d’assurer les suivis des composantes/actions du PIS.

4.2 Schéma opérationnel de mise en œuvre du PIS

Conformément au montage institutionnel du SDAGE, le MERPMEDER sera le maître d’ouvrage de toutes les actions proposées dans le PIS.

Pour ce faire il sera appuyé sur les compétences des différents Ministères et Organismes, au niveau du bassin et à l'échelle décentralisée.

Le Comité de bassin et les comités de sous bassins qui seront créés dans le cadre du SDAGE seront les structures focales et les relais locaux des agences d'exécution. La mise en oeuvre s'appuiera en outre sur des partenariats avec les collectivités locales, ONG, les opérateurs privés et les PTF;

La figure ci-dessus présente l'agence de mise en oeuvre par action.

Par composante/action, le schéma de mise en œuvre opérationnel prévoit les institutions nationales associées suivantes :





Les actions de construction et ou réhabilitation de barrages, de centrales hydro-électriques , seront mises en oeuvre par le MERPMEDER - DG-Eau -DG Energie;

les actions d'aménagements hydro-agricole seront mises en oeuvre par le MAEP - DGR.


Les actions de cette composante seront mises en oeuvre par le MERPMEDER - DG-Eau.

Composante 3 : Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé

Les actions de cette composante seront mises en oeuvre par le MERPMEDER - DG-Eau


les actions de la sous composante d'AEP seront mises en oeuvre respectivement par le MERPMEDER - DG-Eau en milieu rural et semi urbain, et par la SONEB en milieu urbain;

les actions de la sous composante Assainissement seront mises en oeuvre respectivement par le Ministère de l’Environnement pour la gestion des déchets solides, par le MS-DNSP pour l'assainissement autonome et semi-collectif et la SONEB pour l'assainissement urbain;

les actions de la sous composante Amélioration de l’hygiène et de la santé seront mises en oeuvre essentiellement par le MS-DNSP.


Les actions de cette composante seront mises en œuvres par le MAEP à travers les directions techniques et d'appui: la DGR, la DG-élevage, la DP, les CARDER-SCDA, INRAB et DPLR.


Les actions de la composante développement socio-économique seront mises en œuvres par le MCAAT pour la promotion de l'écotourisme, par le MMFEJF pour la promotion des AGR et par le MTPT pour le transport routier et fluvial;

les actions de la composante préservation de l'environnement seront mises en oeuvre par le Ministère de l’environnement à travers la DGFRN.




5. Analyse des coûts du Programme d'Investissement Séquentiel

5.1 Coût global et échéancier d'investissement séquentiel

Le Programme d’investissement consigne séquentiellement les coûts d’investissement du PIS3.

Le coût total y compris imprévus du PIS du SDAGE du bassin de l'Ouémé s’élève à 1895,1 Milliards de FCFA, ventilé comme suit :

o 364,3 Milliards de FCFA à court terme ;

o 1313,7 Milliards de FCFA à moyen terme ;

o 217,1 Milliards de FCFA à long terme.

Le tableau suivant présente la répartition par horizon et annuelle des coûts d’investissement. Les coûts d’investissement annuel détaillés du PIS sont présentés en annexe.

3 Il s'agit des coûts sommaires estimés par les experts thématiques. Ces coûts seront détaillés et précisés dans le cadre des études de

faisabilité et d'avant projet.




Tableau 2 : Programme d'investissement séquentiel et annuel

Composantes Court Terme Moyen Terme Long T Total Echéancier d'investissement

Md FCFA En %

Md FCFA En %

Md FCFA En %

Md FCFA En % 2014 2015 2016 2017 2018 2021 2022 2023 2024 2025


156,2 8,24% 282,7 14,92% 76,2 4,02% 515,1 27,2% 0,00 2,19 35,77 58,66 59,60 91,48 91,48 29,99 37,51 38,73


2,0 0,11% 0,0 0,00% 0,0 0,00% 2,0 0,1% 0,84 0,59 0,35 0,18 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00


0,8 0,04% 0,0 0,00% 0,0 0,00% 0,8 0,0% 0,19 0,45 0,21 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00


90,3 4,76% 177,6 9,37% 70,1 3,70% 338,0 17,8% 0,00 12,94 26,02 25,92 25,42 28,81 29,51 27,44 35,05 35,05


109,8 5,79% 750,0 39,58% 69,3 3,66% 929,1 49,0% 0,00 0,00 5,39 21,18 83,23 197,14 136,12 142,52 34,85 34,47


5,1 0,27% 103,5 5,46% 1,4 0,07% 110,0 5,8% 0,00 0,90 0,59 1,70 1,90 21,73 33,46 33,10 0,71 0,71

Total 364,3 19,22% 1313,7 69,32% 217,1 11,45% 1895,1 100,0% 1,03 17,05 68,33 107,64 170,21 339,16 290,57 233,04 108,12 108,96




Le programme d’investissement annuel des trois premières années est de l’ordre de 86 Milliards de FCFA millions FCFA. L'effort d'investissement évolue jusqu’à atteindre la moyenne de 260 Milliards de FCFA durant le moyen terme. A long terme, horizon qui coïncide avec la période d'achèvement, cet effort se situe à un niveau moyen annuel de 108 Milliards de FCFA.

La répartition et l'évolution annuelle et par horizon du coût d'investissement par composante est présentée dans les figures suivantes.

Figure 2 : Evolution annuelle des coûts des investissements par composante

Figure 3 : Evolution des coûts des investissements par horizon et par composante

5.2 Répartition du coût d'investissement par composante

La figure suivante montre que le coût d'investissement relatif aux composantes 1 et 5 représente 76% du coût total. Ce qui traduit l’important effort d’investissement à consentir pour la mobilisation, la valorisation des ressources en eau et la mise en valeur des infrastructures hydrauliques, conformément aux stratégies de développement des secteurs agricoles et de l'énergie.

0,0

50,0

100,0

150,0

200,0

250,0

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025

Md FCFA







0,0

200,0

400,0

600,0

800,0

1000,0

1200,0

1400,0

Court terme Moyen terme Long terme

Md

FC

FA

Horizon


Composante 5 : Valorisation et mise envaleur des infrastructures hydrauliques



Composante 2 : Développementinstitutionnel





Aussi, la part des composantes 4 et 6 représente 24% du coût total. Ce qui traduit l'importante contribution planifiée pour la facilitation de l'atteinte des OMD et pour le développement durable socio-économique et environnemental conformément à l'approche GIRE.

Enfin, malgré la part relativement faible (moins de 1% du coût total), les composantes de développement institutionnel et d'amélioration des connaissances traduiront toujours les conditions nécessaires à réunir pour réussir une mise en oeuvre efficace et efficiente du SDAGE.

Figure 4 : Répartition du coût d'investissement par composante

5.3 Ventilation du coût d'investissement par sous bassin

La répartition des investissements des actions proposées pour la mise en œuvre du PIS se présente dans le tableau et le graphique suivants :

Tableau 3 : Répartition de l'investissement par sous bassin en %

Composantes Ouémé

Supérieur Okpara Zou BMVO

Bassin Ouémé


13,70% 2,15% 1,76% 9,57% 0,00%

Composante 2 : Développement institutionnel 0,01% 0,01% 0,01% 0,01% 0,07%


0,01% 0,01% 0,01% 0,01% 0,00%


3,45% 2,47% 2,84% 8,90% 0,18%


38,01% 3,57% 2,93% 4,51% 0,00%


0,41% 0,22% 0,32% 0,56% 4,29%

Total 55,61% 8,43% 7,87% 23,55% 4,54%

27%

0,11%

0,04%

18%

49%

6%


Composante 2 : Développementinstitutionnel



Composante 5 : Valorisation et mise envaleur des infrastructures hydrauliques





Figure 5 : Répartition de l'investissement par sous bassin

Les parts les plus importantes du coût d’investissement de PIS concernent respectivement le sous bassin de l'Ouémé Supérieur (56%) et la Basse et Moyenne Vallée (23%). Cette part importante est expliquée par la concentration des efforts d'investissement relatifs aux trois composantes structurantes 1, 4 et 5 dans ces deux sous bassins.

Il est à souligner que la part "Bassin de l'Ouémé" concernent certaines actions de la composante 2 et 6 non aliénables par sous bassin.

5.4 Ventilation du coût d'investissement par rubrique de dépenses

Les coûts d’investissement y compris imprévus sont ventilés suivant les rubriques suivantes :

Le coût d’investissement des études;

Le coût d’investissement des travaux de génie civil y compris contrôle des travaux et suivi-environnemental;

Le coût d’investissement des équipements

Le coût d’investissement de renforcement de capacités, formation IEC ;

Le coût de réalisation des PGES ;

Le coût de coordination et de gestion.

La figure suivante présente la répartition des coûts d’investissement par rubrique d’investissement.

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00%

Ouémé Supérieur

Okpara

Zou

BMVO

Bassin Ouémé










Figure 6 : Répartition du coût d'investissement par rubrique

La figure montre que les travaux d’aménagements des ouvrages représente la part prédominante (88%). Ce qui témoigne de l'approche" projet à impact visible" du PIS et du SDAGE.

La part de 5 % concernant la réalisation des PGES est très significatives de la prise en compte des préoccupations environnementales conformément aux dispositions en vigueur.

4% 2%

88%

1%

5% 0,4% Etudes

Renforcement des Capacités,Formation et IEC

Travaux

Equipements

Réalisation PGES

Gestion/ Coordination




6. Plan de financement

De l’ensemble des actions retenues et de leurs coûts respectifs, il ressort que les besoins de financement s’élèvent à un montant global de 1.895,069 Millions de FCFA.

Etalés sur une durée de 12 ans, les besoins de financement d’une moyenne annuelle de 158 Milliards de FCFA évoluent, d’une année à l’autre, (cf. Figure qui suit) d’abord d’une façon croissante jusqu’à atteindre un maximum de 340 Milliards de FCFA la huitième année pour suivre une courbe descendante par la suite.

Durant les trois premières années de démarrage, les besoins de financement se situent à un niveau de 85 Milliards de FCFA, soit en moyenne 28 Milliards de FCFA par année. Ce niveau s'inscrit dans le cadre des capacités de financement actuelles du pays.

.

Figure 7 : Evolution annuelle du financement du PIS

Les ressources de financement proposées pour couvrir les besoins des actions dégagées (cf. Tableau qui suit) proviennent du Ressources Intérieures (Budget National, Etablissements et société publiques, Communes, collectivités, bénéficiaires et opérateurs privés nationaux) dans une proportion de 10,6% et des Partenaires Techniques, Privés, et Financiers (PTF) dans une proportion de 89,4%.

Tableau 4 : Ressources de financement

Composantes Partenaires Techniques,

Privés et Financiers Ressources Intérieures

Composante 1 : Mobilisation de l’eau et développement des infrastructures hydrauliques 97,7% 2,3%

Composante 2 : Développement institutionnel 87,1% 12,9%

Composante 3 : Amélioration de la gestion des ressources en eau du bassin de l’Ouémé, 94,3% 5,7%

Composante 4 : Développement de l’AEP et de l’Assainissement 70,2% 29,8%

Composante 5 : Valorisation et mise en valeur des infrastructures hydrauliques 92,0% 8,0%

Composante 6 : Développement socio-économique et préservation de l’environnement, 87,4% 12,6%

Total 89,4% 10,6%

0,0

50,0

100,0

150,0

200,0

250,0

300,0

350,0

400,0

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025




Pour relever un défi de financement aussi ambitieux, la stratégie de financement se basera sur la participation à l’effort d’investissement de tous les acteurs possibles : bénéficiaires ou associations de bénéficiaires, secteur privé, pouvoirs publics et partenaires au développement. Aucune source de financement ne pourra à elle seule satisfaire ces besoins.

Les modalités opérationnelles de mobilisation des financements sont celles annoncées dans le cadre du PANGIRE et adoptées par le SDAGE Ouémé.

Pour faciliter le financement du SDAGE, un ensemble de mesures sont à entreprendre par le MERPMEDER:

Mobilisation de la volonté politique et des ressources financières nécessaires ;

Organisation d’une table ronde des partenaires techniques et financiers aux fins de recueillir leurs déclarations d’intention d’appui ;

Inscription des actions du SDAGE dans la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP) pour mettre en exergue le rôle capital reconnu à l’eau dans la lutte pour réduire la pauvreté ;

Réalisation des études complémentaires pour faciliter l’engagement des bailleurs de fonds ;

Redynamisation de la mise en place du Fonds National de l’Eau ;

Développement d’une synergie permettant de prendre en charge un ensemble d’actions prévues dans le SDAGE de l’Ouémé, par les programmes de développement sectoriels.

Aussi, les parties prenantes participant à l'atelier national de validation du PIS ont mis en exergue

le recours aux fonds du secteur privé dans le cadre du partenariat public-privé;

le plaidoyer de tous les PTF multilatéraux: BAD (FAE, FAD,..), BM, EU, BEI, FIE, PNUD, FNUAP, FIDA, FAO, UA-BIRA, FOPEP, BID, BADEA, FPPI-NEPAD, BOAD, BIDC, UEMOA, CEDEAO, CILSS …et de toutes les coopérations bilatérales: Pays bas, GIZ, KfW, CTB JICA, AFD, ACDI, FKD, FSD, FADD, les coopérations suisse, indienne, Chinoise, ...;

l'engagement de partenariat avec les organisations régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) pour mener des actions de plaidoyer à l’échelle régionale, continentale et internationale.




Annexe 1 : Tableau de bord détaillé du PIS Unité : Millions de FCFA

Composantes/ sous

Composantes N°

Action Intitulé de l'Action

Pertinence en %

Niveau de

priorisation

Horizons Répartition sous bassins et bassin

Source de financement Catégorie de dépenses

Agences de Mise en œuvre

Court Terme Moyen Terme Long T

HV Okpar

a Zou BMV

O Ouém

é PTF RI Etude

s Travaux

RC et format

ion Equip.

Réalisation

PGES

Gestion/

Coord. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


A1

Réalisation de trois (3) grands barrages structurants de mobilisation et de régulation des ressources en eau à usages multiples

82% 1 0 1525 22100 22100 22100 1525 21575 21575 21575 750 12300 13525 94325 0 0 66325 0 155880 4770 3700 149000 0 0 7450 500 MERPMEDER - DG-Eau

A2

Développement et valorisation durable du potentiel hydro-électrique de 420 GWh

69% 2 0 0 800 24300 24300 116 1250 41350 41350 400 5850 5850 61494 0 0 84072 0 145266 300 2300 142700 66 500 0 0 MERPMEDER -DG-Eau -

DGEnergie

A3

Réalisation de vingt sept (27) barrages de petite et moyenne hydraulique dans le bassin de l’Ouémé

69% 2 0 660 12870 12260 13195 27510 14455 14455 14455 14745 5263 5262 93095 22905 9365 9765 0 130876 4254 3240 124800 0 0 6240 850 MERPMEDER -DG-Eau

A4

Réhabilitation modulaire des périmètres irrigués existants sur 2500 hectares

69% 2 0 0 0 0 0 335 335 2714 2709 2709 2709 2709 0 0 4858 9363 0 13578 642 650 12720 0 0 625 225 MAEP - DGR et

CAEDER

A5

Aménagement et valorisation séquentiels de 6500 hectares de bas-fonds et de petits périmètres irrigués

62% 2 0 0 0 0 0 825 825 7986 7986 7986 7986 7986 0 14180 15620 11780 0 40017 1563 1600 37855 0 0 1625 500 MAEP - DGR et

CAEDER

A6 Réhabilitation ou réfection de 75 micro barrages existants

51% 2 0 0 0 0 0 498 498 3401 3401 3401 3401 3401 10800 3600 3600 0 0 17730 270 950 16600 0 0 0 450 MAEP - DGR, D-Elevage

et CAEDER


A7 Etudes de parties prenantes du SDAGE

73% 1 125

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 125 122 3 120 0 0 0 0 5 MERPMEDER - DG-Eau

A8

Développement et mise en place d’un nouveau dispositif organisationnel au sein de la DG-Eau pour la mise en œuvre du SDAGE

73% 1 135

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 135 132 3 130 0 0 0 0 5 MERPMEDER - DG-Eau

A9

Renforcement des capacités de la DG-Eau et les autres acteurs institutionnels dans les domaines du management, de la communication et du suivi-évaluation répondant aux besoins de la gouvernance du SDAGE

73% 1 197

213 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 410 218 192 90 0 300 0 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A10

Renforcement/redynamisation du dispositif institutionnel opérationnel : Comité du bassin

71% 1 135

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 135 114 21 30 0 100 0 0 5 MERPMEDER - DG-Eau

A11 Elaboration de SAGE des quatre sous bassins

71% 1 250

210 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 115 115 115 115 0 448 12 400 0 40 0 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A12 Création d’un observatoire de l’eau et de l’environnement

71% 1 0 0 234 182 79 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 495 483 12 225 0 100 150 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A14

Elaboration et mise en œuvre d’un plan de formation dans le domaine de la GIRE et dans la planification participative

55% 2 0 165 115 0 0 0 0 0 0 0 0 0 70 70 70 70 0 260 20 40 0 220 0 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

Composante 3 : Amélioration de la gestion des

A16

Création d’une banque de données hydro-climatologiques sur le Bassin Ouémé

75% 1 120

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 30 30 30 30 0 108 12 40 0 20 40 0 20 MERPMEDER - DG-Eau




Composantes/ sous

Composantes N°


Pertinence en %

Niveau de

priorisation





HV Okpar

a Zou BMV

O Ouém

é PTF RI Etude

s Travaux

RC et format

ion Equip.

Réalisation

PGES

Gestion/

Coord. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

ressources en eau du bassin de l’Ouémé,

A17

Mise en place et renforcement d’un système d’Information sur les Ressources en Eau souterraines de l'Ouémé.

75% 1 35 130 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 70 30 30 35 0 153 12 25 0 30 90 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A18

Renforcement et mise en place des systèmes de suivi des ressources en eaux de surface.

65% 2 35 210 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 110 40 45 50 0 233 12 30 0 25 170 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A20

Définition d’un système de prévision hydrologique HYDRO OUEME

55% 2 0 105 210 0 0 0 0 0 0 0 0 0 63 51 51 150 0 303 12 100 0 40 155 0 20 MERPMEDER - DG-Eau


Sous c

om

posante

4.1

: A

mélio

ration d

e l’A

EP

A21

Mise en place d'un réseau de suivi de la qualité des eaux

53% 2 0 55 545 545 0 0 0 0 0 0 0 0 410 105 270 360 0 1124 21 50 0 100 960 0 35 MERPMEDER - DG-Eau

A22

Mesures d’urgence d’AEP à partir des eaux de surface dans les régions du socle.

56% 2 0 0 9184 9184 9184 9184 9184 0 0 0 0 0 15645 8725 9175 12375 0 45740 180 1350 44270 0 0 0 300 SONEB et

MERPMEDER - DG-Eau

A23

Mesures d'urgence d’AEP pour les populations à faible revenu en milieu urbain

55% 2 0 0 2920 2920 2920 2920 2920 0 0 0 0 0 0 0 0 14600 0 14510 90 450 14000 0 0 0 150 SONEB

A24

Amélioration de l'accès à l'Eau Potable en milieu urbain

49% 3 0 0 0 0 0 3104 3104 3104 3104 3104 3104 3104 0 2150 2150 17425 0 21605 120 700 20825 0 0 0 200 SONEB

A25

Amélioration de l'accès à l'Eau Potable en milieu rural et semi urbain

49% 3 0 0 0 0 0 8121 8121 8121 8121 8121 20930 20930 13895 17330 19150 32090 0 82225 240 2320 79745 0 0 0 400 MERPMEDER - DG-Eau

Sous c

om

posante

4.2

: A

mélio

ration d

e l’a

ssain

issem

ent

A26 Gestion et traitement des déchets solides

62% 2 0 0 0 0 0 260 2755 2305 2305 2505 2705 2705 2460 3175 3571 6333 0 12472 3067 900 4000 400 8890 1249 100 ME

A27

Gestion et traitement des boues de vidange

62% 2 0 0 0 0 0 1795 1595 0 0 0 0 0 760 760 760 1110 0 3096 294 650 2700 0 0 0 40 SONEB

A28

Amélioration de l’assainissement autonome

60% 2 0 6008 6008 6008 6008 3150 3150 3150 4303 4303 4303 4303 11724 3537 6616 28816 0 1108 49585 988 49405 0 0 0 300 MS-DNS

A29

Amélioration de l'accès à l’assainissement semi-collectif

58% 2 0 6594 6594 6594 6594 10021 10025 7409 7409 7408 4012 4012 17729 5340 9996 43607 0 31977 44695 2180 73192 0 0 0 1300 MS-DNS

A30

Elaboration et mise en œuvre du schéma de développement du réseau d’assainissement collectif

60% 2 0 0 0 0 0 1020 2445 2445 1995 1995 0 0 0 3980 0 5920 0 9570 330 1100 7500 1200 0 0 100 SONEB

A31

Amélioration et renforcement du contrôle des rejets des eaux industrielles.

56% 2 0 0 0 0 0 298 2275 2275 2273 0 0 0 1629 961 1205 3326 0 7061 60 273 5398 0 1350 0 100 DG-Eau

A32

Elaboration et mise en œuvre du schéma de gestion des eaux pluviales et lutte contre les inondations dans les villes à grand risques ;

58% 2 0 0 0 0 0 825 2575 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3400 3340 60 800 0 2500 0 0 100 MERPMEDER-DG-Eau




Composantes/ sous

Composantes N°


Pertinence en %

Niveau de

priorisation





HV Okpar

a Zou BMV

O Ouém

é PTF RI Etude

s Travaux

RC et format

ion Equip.

Réalisation

PGES

Gestion/

Coord. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Sous c

om

posante

4.3

: A

mélio

ration d

e l’h

ygiè

ne e

t de la s

anté

A33

Elaboration et mise en œuvre du Plan d’Hygiène et d’Assainissement Communale

62% 2 0 0 310 460 0 0 0 0 0 0 0 0 250 120 120 280 0 488 282 300 0 450 0 0 20 MS-DNS

A34

Education environnementale et CCC à l’endroit des populations dans le secteur Eau-Assainissement et environnement

62% 2 0 285 460 0 0 0 0 0 0 0 0 0 250 95 95 305 0 463 282 275 450 0 0 0 20 MS-DNS

A35

Assainissement et protection contre la pollution du chapelet des plans d’eau sur le court du fleuve et des plans d’eau au sud du bassin (l’embouchure du fleuve, les lacs et lagunes)

51% 2 0 0 0 205 710 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 915 0 747 168 100 0 295 500 0 20 ME

A36

Lutte intégrée contre les vecteurs des maladies liées à l’eau

62% 2 0 0 0 0 0 960 2010 0 0 0 0 0 620 620 620 1110 0 1698 1272 200 2300 100 350 0 20 MS


Sous c

om

posante

5.1

: D

évelo

ppem

ent

agricole

A37

Développement de la mécanisation, Création de stations régionales d’expérimentation et d’appui à la mécanisation agricole

64% 2 0 0 0 0 0 458 1128 1128 1128 1128 0 0 1655 1105 1105 1105 0 2258 2712 450 0 4500 0 0 20 MAEP - INRAB et DGR

A38

Promotion de la Recherche – Développement pour la mise au point d’itinéraires techniques adaptés pour les cultures de rentes

62% 2 0 0 0 0 0 283 741 741 741 741 0 0 1355 505 405 980 0 1463 1782 275 0 2950 0 0 20 MAEP - INRAB

A39

Développement des techniques agricoles intensives et durables et adaptés à la préservation de la fertilité des sols

58% 2 0 0 0 0 0 208 191 191 191 191 0 0 305 180 180 305 0 508 462 200 0 750 0 0 20 MAEP

A40 Réalisation des cartes agricoles

62% 2 0 0 0 0 0 410 510 0 0 0 0 0 230 230 230 230 0 908 12 900 0 0 0 0 20 MAEP

A42

Mise en valeur des infrastructures d’irrigation

64% 2 0 0 568 568 1610 0 0 0 0 0 0 0 1005 580 580 580 0 1773 972 1125 0 1600 0 0 20 MAEP

A43

Appui à la promotion de l’irrigation privée dans le Bassin de l’Ouémé

60% 2 0 0 3541 6000 66693 70527 16766

7 16766

7 10744

5 11557

1 8764 8764

642232

27416 12950 40040 0 685815 36823 25635 635631 0 0 61072 300 MAEP

A44

Mise en place d’un Système d’Information sur les marchés agricoles SIM

56% 2 0 0 0 0 0 399 421 0 0 0 0 0 265 145 145 265 0 724 96 390 0 410 0 0 20 MAEP

A45

Renforcement du système de stockage, de conservation, de transformation et de

67% 2 0 0 0 0 0 474 831 0 0 0 0 0 420 195 195 495 0 642 663 200 620 465 0 0 20 MAEP




Composantes/ sous

Composantes N°


Pertinence en %

Niveau de

priorisation





HV Okpar

a Zou BMV

O Ouém

é PTF RI Etude

s Travaux

RC et format

ion Equip.

Réalisation

PGES

Gestion/

Coord. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

conditionnement des denrées alimentaires.

A46

Aménagement de 2500 km de pistes agricoles à court terme

51% 2 0 0 1280 13857 13857 13856 0 0 0 0 0 0 17125 8575 8575 8575 0 40390 2460 1250 37500 200 0 3750 150 MTPT

A47

Aménagement de 5000 km de pistes agricoles à Moyen et long terme

51% 2 0 0 0 0 0 1088 1088 16620 16620 16620 16620 16620 34050 17075 17075 17075 0 80385 4890 2125 75000 400 0 7500 250 MAEP/MTPT

A48

Développement des services de la vulgarisation et de formation agricole

56% 2 0 0 0 0 0 791 2877 2373 2373 0 0 0 2495 1305 1305 3310 0 3537 4878 285 0 1400 6700 0 30 MAEP

A49

Etude du schéma d’amélioration des connaissances sur le potentiel d’irrigation

56% 2 0 0 0 420 0 0 0 0 0 0 0 0 105 105 105 105 0 408 12 400 0 0 0 0 20 MAEP- DGR

A50

Renforcement des capacités techniques d’encadrement agricole dans le domaine de l’aménagement hydro-agricole

64% 2 0 0 0 0 645 0 0 0 0 0 0 0 180 105 105 255 0 353 292 275 0 350 0 0 20 MAEP-DCF

A51 Appui à la promotion des filières porteuses

47% 3 0 0 0 0 0 540 0 0 0 0 0 0 135 135 135 135 0 276 264 100 300 120 0 0 20 MAEP-CAEDER

A52

Appui au développement des filières de semences améliorées

47% 3 0 0 0 0 0 1120 0 0 0 0 0 0 330 180 180 430 0 508 612 100 550 450 0 0 20 MAEP - INRAB

A53

Promotion des systèmes de crédit décentralisés des activités agricoles

38% 3 0 0 0 0 0 300 0 0 0 0 0 0 75 75 75 75 0 228 72 180 0 100 0 0 20 MAEP-DPLR

Sous c

om

posante

5.2

: D

évelo

ppem

ent

de la p

êche

A55

Mise en place un Observatoire de pêche pour l'amélioration de la connaissance et du suivi des ressources et de la production halieutiques

58% 2 0 0 0 0 190 175 360 175 0 0 0 0 175 150 130 445 0 745 155 180 0 275 405 0 40 MAEP-DP

A56

Développement de la pisciculture intégrée dans les ouvrages de mobilisation et les périmètres irrigués aménagés

58% 2 0 0 0 0 0 0 0 0 160 205 405 405 230 180 125 640 0 243 932 155 0 1000 0 0 20 MAEP-DP-CARDER

A57

Mise en place et renforcement d'un cadre de gestion intégrée et participatif des plans d'eau

60% 2 0 0 0 335 235 0 0 0 0 0 0 0 120 110 100 240 0 288 282 100 0 450 0 0 20 MAEP-DP

A58

Elaboration et/ou mise en œuvre des plans de gestion intégrés et participatifs des plans d’eau

65% 2 0 0 0 0 0 0 0 357 322 221 0 0 205 175 155 365 0 510 390 250 0 630 0 0 20 MAEP-DP

A59

Renforcement des capacités des laboratoires de contrôle de la qualité

51% 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 460 0 0 95 75 75 215 0 448 12 150 0 290 0 0 20 MAEP-DP




Composantes/ sous

Composantes N°


Pertinence en %

Niveau de

priorisation





HV Okpar

a Zou BMV

O Ouém

é PTF RI Etude

s Travaux

RC et format

ion Equip.

Réalisation

PGES

Gestion/

Coord. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

des produits de la pêche

A60

Appui au renforcement des services professionnels de pêche et des infrastructures de base

49% 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 440 290 130 110 110 380 0 568 162 150 0 560 0 0 20 MAEP-DP-CARDER

A61

Recherche et Promotion des espèces aquacoles adaptées aux eaux saumâtres.

45% 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 510 455 275 230 230 230 0 686 279 500 0 445 0 0 20 MAEP - INRAB

A62

Promotion des filières de pêche continentale

47% 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 725 555 395 215 215 455 0 632 648 200 0 1060 0 0 20 MAEP-DP

Sous c

om

posante

5.3

: D

évelo

ppem

ent

de

l’éle

vage

A63

Gestion de la Transhumance/divagation des troupeaux

53% 2 0 0 0 0 0 677 1501 2337 1589 1589 1589 1589 4490 2025 4355 0 0 5830 5040 1975 7200 945 0 720 30 MAEP-D-Elevage

A64

Amélioration de la gestion des parcours et création des aires pâturages

53% 2 0 0 0 0 0 827 828 1127 1127 1127 1127 1127 3450 1920 1920 0 0 5886 1404 1650 3300 2310 0 0 30 MAEP-D-Elevage

A65

Aménagement des systèmes d’abreuvement du cheptel.

53% 2 0 0 0 0 0 605 605 1721 1721 1721 1721 1721 3200 2100 2335 2180 0 8768 1047 1200 8575 0 0 0 40 MAEP-D-Elevage

A66

Développement des filières stratégique de viande et du lait

35% 3 0 0 0 0 0 455 455 1430 1430 2287 2285 2283 3725 1370 1370 4160 0 5990 4635 900 7565 2120 0 0 40 MAEP-D-Elevage

A67

Promotion de l'élevage à cycle court

40% 3 0 0 0 0 0 905 905 1278 1278 660 660 659 1905 1140 1140 2160 0 3618 2727 1800 3445 1060 0 0 40 MAEP-D-Elevage


Sous c

om

posante

6.1

: D

évelo

ppem

ent

socio

-économ

ique

A68

Alphabétisation fonctionnelle des femmes et des jeunes

53% 2 0 0 0 0 455 1660 1660 1655 0 0 0 0 1415 1255 1255 1505 0 5178 252 450 3200 400 1360 0 20 MCAAT

A69

Développement des activités génératrices de revenus pour la femme et les jeunes en milieu rural (entreprenariat)

53% 2 0 0 0 0 0 465 1365 0 0 0 0 0 570 300 300 660 0 732 1098 0 0 1810 0 0 20 MMFEJF

A70

Réalisation des opérations pilotes d’aménagement du réseau fluvio-lagunaire

53% 2 0 0 0 0 0 0 975 1125 0 0 0 0 1525 0 0 575 0 2022 78 370 1600 120 0 0 10 MTPT

A71

Renforcement du réseau routier transfrontalier et transversal reliant la frontière du Togo à celle du Nigéria (200 km)

51% 2 0 0 0 0 0 0 930 16220 31700 31700 0 0 0 0 0 0 80550 78000 2550 1300 75000 0 0 3750 500 MTPT

s c

om

posante

6.2

:

Pré

serv

ation d

e

l’environn

em

ent

A72

Promotion de l’éco-tourisme par la valorisation des ressources naturelle.

65% 2 0 0 0 0 0 0 0 0 310 310 0 0 165 95 195 165 0 344 276 160 440 0 0 0 20 MCAAT/FNPT

A73

Protection des zones humides et construction des aires protégées

60% 2 0 0 0 0 0 0 860 460 0 0 0 0 0 0 660 660 0 568 752 600 0 700 0 0 20 CENAGREF




Composantes/ sous

Composantes N°


Pertinence en %

Niveau de

priorisation





HV Okpar

a Zou BMV

O Ouém

é PTF RI Etude

s Travaux

RC et format

ion Equip.

Réalisation

PGES

Gestion/

Coord. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

A74

Elaboration et mise en œuvre Plan d’action d’adaptation aux CC à l’échelle du bassin.

60% 2 0 0 0 0 0 590 790 0 0 0 0 0 0 0 420 960 0 948 432 100 0 1260 0 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A76

Etude d’évaluation des impacts de la variabilité climatique sur les ressources en eau du bassin

58% 2 0 0 0 0 0 480 135 0 0 0 0 0 0 0 0 0 615 531 84 475 0 130 0 0 10 MERPMEDER - DG-Eau

A78

Elaboration et mise en œuvre d’un programme de mesures d’atténuations et de suivi environnemental

55% 2 0 0 0 566 305 333 303 403 0 0 0 0 475 425 505 505 0 980 930 560 0 1330 0 0 20 MERPMEDER - DG-Eau

A79

Développement d'un modèle sur la dynamique et le fonctionnement d'érosion et de dépôts

55% 2 0 0 0 0 0 225 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 225 202 23 170 0 50 0 0 5 MERPMEDER - DG-Eau

A80

Développement de l’agro-foresterie et de la foresterie communautaire

53% 2 0 370 50 150 150 153 153 153 153 103 75 75 535 0 595 455 0 1576 9 150 0 220 1200 0 15 ME - DGFRN

A81

Etude et Gestion des conflits liés à l’exploitation des ressources lagunaires entre exploitants de sable, pêcheurs et maraîchers

51% 2 0 0 0 0 0 225 0 0 0 0 0 0 0 0 0 225 0 4 221 115 0 100 0 0 10 ME - DGFRN

A84

Renforcement des capacités de services forestiers communaux

47% 3 0 0 0 0 0 680 0 0 0 0 0 0 170 170 170 170 0 280 400 40 0 620 0 0 20 ME - DGFRN

A85

Lutte contre l'érosion des berges et l’ensablement des cours d’eau

45% 3 0 0 0 0 0 820 210 310 310 0 0 0 415 395 395 445 0 460 1190 300 800 470 0 0 80 ME - DGFRN

A86

Lutte contre la prolifération des plantes aquatiques l’Envahissantes

45% 3 0 0 0 0 0 0 205 415 0 0 0 0 0 0 0 620 0 308 312 100 400 100 0 0 20 ME - DGFRN

A88

Reboisement à grande échelle et reconstitution des mangroves et forêts galeries

45% 3 0 525 540 985 985 985 985 985 985 985 635 630 2590 1530 1530 3575 0 4002 5223 0 8755 200 0 0 270 ME - DGFRN

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