"L'inventaire et le récolement des collections publiques" Dossier de ...
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L’inventaire et le récolement des collections publiques
Dossier de formation permanente réalisé par
le centre de ressources documentaires du département des conservateurs
pour le séminaire des 10, 11 et 12 février 2014
FORMATION PERMANENTE DE L’INSTITUT NATIONAL DU PATRIMOINE
Département des conservateurs
2014
Avertissement
Ce dossier de formation permanente a été réalisé par le centre de ressources documentaires du département des conservateurs de l’Inp pour le séminaire L’inventaire et le récolement des collections publiques organisé les 10, 11 et 12 février 2014, par l’Institut national du patrimoine, à Paris. Les textes, supports de formation et éléments bibliographiques ont été élaborés par les intervenants ayant participé au séminaire depuis 2012. L’orientation bibliographique proposée en fin de dossier a été établie par Nathalie Halgand, responsable du centre de ressources documentaires du département des conservateurs de l’Inp. Tous les documents inclus dans ce d ossier sont strictement réservés à l’usage privé du copiste en application du code de la propriété intellectuelle (article L122-5).
2Institut du patrimoine
Sommaire
1. Objectifs et information pratiques 5
2. Programme du stage 6
3. Introduction 8
4. L’inventaire réglementaire 9
4.1. Les pratiques réglementaires 10
Arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement 10 Pages liminaires du registre d’inventaire, 2005 18 Note-circulaire du 19 juillet 2012 relative à la problématique des matériels d’étude et à la méthodologie préalable à l’affectation de certains de ces biens aux collections des musées de France 39 Circulaire du 19 juillet 2012 sur le matériel d’étude : le statut des cadres, Magali Briat-Philippe, 2014 48 Circulaire du 19 juillet 2012 sur le matériel d’étude : la problématique des muséums, Nathalie Mémoire, 2014 49
4.2. Le marquage 53 Choisir des produits de marquage certifiés, Michel Dubus, 2014 53 Guide pratique pour le marquage d’identification des biens culturels, Centre de recherche Et de restauration des musées de France, novembre 2009 59 http://www.c2rmf.fr/documents/c2r-DCP-Guide_marquage_identification.pdf
5. Le récolement des collections 60
5.1. Les pratiques réglementaires 60
Le récolement des collections, Lorraine Mailho, 2014 61 -Fiche de récolement 87 -Récolement décennal - Tableau de suivi-modèle 88 -Récolement décennal - Diagnostic topographique-modèle 89 -Circulaire n° 2006/006 du 27 juillet 2006 relative aux opérations de récolement des collections des musées de France 90 -Fiche de la Commission de récolement des dépôts d’œuvres d’art de l’Etat 110
5.2. Etude de cas 112 Le plan de récolement du Cabinet des dessins du musée du Louvre, 2004-2014, Michèle Gardon, 2012 112 Valoriser le récolement : le cas du musée de Cosne-Cours-sur-Loire, Fanny Charton, 2014 142 Externaliser le récolement : l’expérience du musée départemental d’art ancien et contemporain à Epinal (Vosges), Nadine Berthelier, 2014 171
3Institut du patrimoine
Ins t i tut nat ional du patr imoine
6. L’informatisation des données réglementaires (inventaire et récolement) 172
L’informatisation des données réglementaires (inventaire et récolement) et la validation des outils de gestion de collections des musées de France, Carine Prunet, 2014 173
6.1. Logiciels validés par le service des musées de France 176 Le logiciel Actimuseo de la société A&A Partners, 2012 177 Le logiciel Webmuseo de la société A&A Partners, 2012 184 Le logiciel EMu de la société KE Software, 2014 192 Le logiciel Flora Musées de la société EVER TEAM, 2012 203 Le logiciel Micromusée de la société Mobydoc, 2012 210 Le logiciel SKINmuseum de la société SKINsoft, 2012 216 Le logiciel libre CollectiveAccess - module Musées de France de la société Idéesculture SAS, 2014 223 Le logiciel Gcoll2 – module inventaire réglementaire de Videomuseum, (R®seau des collections publiques d'art moderne et contemporain), 2014 230
6.2. Etude de cas 234 L’édition informatisée de l’inventaire au Musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud. Présentation critique de la démarche du musée, Emmanuelle Le Bail, Frédérique Cabos, 2012 234 L’inventaire informatisé des collections du musée du quai Branly, Dominique Guillot, 2014 238 L’inventaire et le récolement au musée d’art et d’histoire de Saint-Denis : le choix de l'inventaire réglementaire informatisé comme validation du récolement, Anaïs Dorey, 2014 240
7. Orientation bibliographique, Nathalie Halgand, 2014 244
8. Egalement en ligne 251
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OBJECTIFS ET INFORMATIONS PRATIQUES La loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France (codifiée depuis au code du patrimoine) réaffirme l'obligation pour tous les musées de France de procéder à l'inventaire et au récolement de leurs collections. L'arrêté du 25 mai 2004 précise les dispositions applicables dans le domaine de l’inventaire, tandis que la circulaire du 27 juillet 2006 précise les modalités du récolement. Dans ce contexte, le présent séminaire a pour objectif d'examiner à partir de cas concrets les méthodes d'inventaire et de récolement, tant manuelles qu'informatisées, et de replacer ces missions dans la chaîne de traitement des collections définie par le projet scientifique et culturel du musée.
COORDONNATEURS Lorraine Mailho, conservatrice en chef du patrimoine, chef du département de la restauration Centre de recherche et de restauration des musées de France
INTERVENANTS François Augereau, adjoint au chef du bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels, sous-direction des collections, Direction générale des patrimoines, service des musées de France Florence Bertin, restauratrice, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs du patrimoine à l'Institut national du patrimoine Nadine Berthelier, conservateur en chef du patrimoine, responsable de la mission scientifique et culturelle, Musée départemental d’art ancien et contemporain d’Epinal Magali Briat-Philippe, Conservateur du patrimoine, Monastère royal de Brou Fanny Charton, directrice du musée de la Loire, Cosne-Cours-sur-Loire Michel Dubus, ingénieur d’études, département de la conservation préventive, C2RMF Dominique Guillot, conservatrice en chef du patrimoine, responsable du pôle inventaire et gestion informatisée des collections d’objets, musée du Quai Branly Vincent Lefèvre, sous-directeur des collections de la Direction générale des patrimoines, service des musées de France Lorraine Mailho, conservatrice en chef du patrimoine, chef du département de la restauration Centre de recherche et de restauration des musées de France Nathalie Mémoire, directrice du muséum de Bordeaux Carine Prunet, adjointe du chef du bureau de la diffusion numérique des collections, sous-direction des collections, service des musées de France, direction générale des patrimoines Jacques Sallois, président de la commission de récolement des dépôts d’œuvres d’art Christine Lancestremère, conservatrice du patrimoine, responsable de la galerie des moulages, Musée des monuments français
5Institut national du patrimoine
Lundi 10 février
09h15 - 10h15 Accueil des participants, tour de table et présentation des journées Anouk Bassier, adjointe au directeur des études du département des
conservateurs du patrimoine, chargée de la formation permanente à l'Institut national du patrimoine, Lorraine Mailho en présence de Vincent Lefèvre
10h15 - 12h00 Les collections publiques et leurs inventaires, contexte historique et
juridique
L'inventaire réglementaire des musées de France et la numérotation des biens inscrits à l'inventaire
François Augereau 12h00 – 12h15 Pause 12h15 – 13h00 Le récolement des dépôts de l’Etat et sa prise en compte dans les
opérations de récolement des musées de France Jacques Sallois Discussion générale 13h00 – 14h30 Déjeuner 14h30 – 16h00 Le récolement décennal : réglementation, rédaction du plan de
récolement, mise en œuvre et restitution des données Lorraine Mailho 16h00 – 16h15 Pause 16h15 – 18h00 Présentation de deux opérations de récolement : Externaliser le récolement : l’expérience du musée départemental
d’Epinal Nadine Berthelier Valoriser le récolement : le cas du musée de Cosne-Cours-sur-Loire Fanny Charton
6Institut national du patrimoine
Mardi 11 février 09h30 – 10h45 L’informatisation des données réglementaires (inventaire et récolement)
et la validation des outils de gestion de collections des musées de France
Carine Prunet 10h45 – 11h00 Pause 11h00 – 12h30 L’exemple de l’inventaire informatisé des collections du Musée du Quai
Branly Dominique Guillot 12h30 – 13h00 Echanges avec Carine Prunet, Dominique Guillot et Lorraine Mailho 13h00 – 14h30 Déjeuner 14h30 Rendez-vous : Musée des monuments français
Cité de l’architecture et du patrimoine 1, place du Trocadéro et du 11 novembre 75116 Paris Métro: lignes 6 ou 9, station Trocadéro ou Bus : 22, 30, 32, 63, 72, 82
14h30 – 17h00 La méthodologie du plan de récolement : L’expérience du Musée des
monuments français Christine Lancestremère et son équipe
Mercredi 12 février
Le marquage des collections Table ronde animée par Lorainne Mailho
09h00 – 09h30 Le marquage dans les textes réglementaires Lorraine Mailho 09h30 – 10h00 La certification des produits, présentation de l’étude pilotée par le
« MCC » Michel Dubus 10h00 – 10h15 Pause 10h15 – 11h45 Marquer les œuvres : où et comment ?
Florence Bertin 11h45 – 12h15 Discussion 12h15 – 14h00 Déjeuner 14h00 – 14h45 La note-circulaire sur les matériels d’études François Augereau 14h45 – 16h00 Table ronde animée par Philippe Saunier :
- Le statut des cadres Magali Briat-Philippe - La problématique des muséums Nathalie Mémoire - La question des moulages Christine Lancestremère
16h00 – 16h30 Discussion générale Bilan des journées et fin des travaux
7Institut national du patrimoine
Introduction
La loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France (codifiée depuis au code du patrimoine) réaffirme l’obligation pour tous les musées de France de procéder à l’inventaire et au récolement de leurs collections. L’arrêté du 25 mai 2004 précise les dispositions applicables dans le domaine de l’inventaire, tandis que la circulaire du 27 juillet 2006 précise les modalités du récolement. Dans ce contexte, ce dossier a pour objectif d’examiner à partir de cas concrets les méthodes d’inventaire et de récolement, tant manuelles qu’informatisées, et de replacer ces missions dans la chaîne de gestion des collections définie par le projet scientifique et culturel du musée. Pour la majorité des établissements concernés, la tenue à jour de l’inventaire est une des tâches de base de la profession de conservateur, et est donc très correctement assurée. La grande nouveauté en ce domaine est donc essentiellement constituée par la possibilité qui est donnée d’abandonner le registre manuscrit au profit de la version imprimée obtenue à partir de l’inventaire informatisé. Le verrouillage des données de la base informatique, nouvelle possibilité mise en place sur les progiciels validés par la DMF, permettra de mieux séparer l’inventaire lui-même du travail sur la base de données documentaires du musée, et éviter à l’avenir toute confusion entre la saisie réglementaire et la saisie documentaire. Un point également important issu de la loi sur les musées est constitué, pour les musées de France en région, par l’instauration des commissions régionales d’acquisitions (les EPA ayant généralement leurs propres commissions internes). Une des conséquences directement liée à la tenue de l’inventaire est l’obligation d’indiquer dans la colonne observations le résultat des délibérations de la commission (avis favorable ou avis défavorable). Rappelons que tout bien acquis par achat ou par don et non présenté à la commission ne peut être inscrit à l’inventaire d’un musée de France. Récoler les collections au moins une fois tous les dix ans est une autre des obligations également issues de la loi sur les musées. Cette obligation se résume à deux opérations : la conception et l’écriture d’un plan de récolement décennal (PRD) et l’exécution du récolement lui-même. Concrètement, la réalisation du PRD peut paraître constituer, pour beaucoup de nos collègues, une lourde charge administrative supplémentaire. Il n’en est rien, dans la mesure où il s’agit avant tout de mettre par écrit une méthode de travail, construite à l’aune du plus simple bon sens, et dont on trouvera le mode d’emploi dans les pages qui suivent. C’est un exercice de programmation basique qui peut se traduire en quelques pages, et qui doit être validé par la personne morale propriétaire des collections. Il est également recommandé de le présenter devant la commission scientifique compétente. Le récolement en lui-même peut constituer une charge d’une tout autre ampleur. Rappelons que la bonne exécution de l’opération, dans les délais légaux, est de la responsabilité de la personne morale propriétaire des collections. Le conservateur ou chef d’établissement qui va préparer techniquement ce récolement a donc pour obligation immédiate d’alerter sa tutelle si des difficultés semblent devoir se présenter : c’est l’un des buts du PRD, que d’indiquer les moyens nécessaires au récolement, surtout si ces moyens sont inexistants ou trop faibles, afin que les mesures nécessaires puissent être programmées, le cas échéant en faisant appel à l’externalisation de certaines tâches. N’oublions pas enfin que ce récolement décennal, qui pour beaucoup va être le premier, sera certainement plus lourd que les suivants. Mais en même temps, il va constituer le maillon incontournable d’une meilleure connaissance et gestion scientifique et technique des collections, véritable amorce dans certains cas d’un chantier des collections, et en tous cas pour tout contrôle de l’intégrité et de l’état des fonds. Enfin, ceux qui, notamment en raison de la faiblesse numérique des équipes, auraient des difficultés à commencer leur programmation dans ces domaines, ne doivent pas oublier que les conseillers musées des DRAC et le Services des Musées de France sont là pour les accompagner, le cas échéant. Des réseaux locaux d’établissements et de conservateurs, officiels ou associatifs, peuvent également être d’une aide appréciable. Soulignons-le une dernière fois, l’inventaire et le récolement sont des obligations légales qui vont dans le sens d’une meilleure protection et conservation de notre bien patrimonial commun.
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L’inventaire réglementaire
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Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
Arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire,du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement
NOR : MCCB0400516A
Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre de laculture et de la communication,
Vu le code du patrimoine, notamment ses articles L. 442-1 et L. 451-9 ;Vu le décret no 45-2075 du 31 août 1945 modifié portant application de l’ordonnance relative à
l’organisation provisoire des musées des beaux-arts, notamment son titre Ier ;Vu le décret no 81-240 du 3 mars 1981 modifié relatif aux prêts et aux dépôts d’œuvres des musées
nationaux ;Vu le décret no 2002-628 du 25 avril 2002 pris pour l’application de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002
relative aux musées de France ;Vu le décret no 2002-852 du 2 mai 2002 pris en application de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002 relative
aux musées de France, notamment son article 5,
Arrêtent :
TITRE Ier
INVENTAIRE DES BIENS AFFECTÉS
AUX COLLECTIONS D’UN MUSÉE DE FRANCE
Art. 1er. − L’inventaire des biens affectés aux collections d’un musée de France mentionné à l’article 2 dudécret du 2 mai 2002 susvisé contient les rubriques définies aux annexes 1.a à 1.d du présent arrêté.
Art. 2. − Un numéro d’inventaire est attribué à chaque bien ou ensemble de biens.Il se compose de trois éléments séparés par des points selon le modèle figurant en annexe 2 du présent
arrêté.Ce modèle est facultatif dans les musées de France où il existe, à la date de publication du présent arrêté, un
système de numérotation cohérent et fiable.L’inscription à l’inventaire d’un bien affecté aux collections d’un musée de France intervient au plus tard le
31 décembre de l’année suivant l’année de l’acquisition.Les biens entrés dans les collections antérieurement à la publication du présent arrêté et non encore
inventoriés à cette date sont inventoriés dans le registre d’inventaire au plus tard lors de la première campagnede récolement définie au titre III.
Art. 3. − Le numéro d’inventaire est reporté sur le bien ou l’ensemble de biens. Il en constitue le marquage.Le marquage est réalisé dans le respect de l’intégrité des biens et dans les conditions requises pour leur
bonne conservation. Lorsque la consistance ou la taille d’un bien l’exige, le numéro d’inventaire est porté surune étiquette ou sur le conditionnement du bien et une photographie du bien faisant apparaître le numérod’inventaire est conservée par le musée.
Art. 4. − L’enregistrement à l’inventaire d’un musée de France d’un ensemble complexe de biens ou d’unemasse d’objets quantitativement importante issus de fouilles ou de collectes scientifiques et techniques(archéologie, ethnologie, histoire naturelle,...) ou de toute autre forme de collecte et d’acquisition peut êtreeffectué sous un numéro unique. Ce numéro unique renvoie à l’inventaire initial détaillé, dénommé sous-inventaire, réalisé lors de la fouille, de la collecte ou de l’acquisition, après vérification de la fiabilité de cesous-inventaire et du marquage initial des biens.
Le sous-inventaire permet l’identification sans ambiguïté des biens de l’acquisition.Le marquage initial réalisé avant l’acquisition tient lieu de marquage au sens de l’article 3.
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Si un bien est soustrait de l’ensemble pour être exposé, restauré ou prêté, le numéro de marquage initial estcomplété par le numéro unique attribué par le musée affectataire à l’ensemble.
Les registres de sous-inventaire sont reliés, titrés, datés, paginés, paraphés et conservés dans le même lieuque le registre principal d’inventaire. Ils font également l’objet d’une copie de sécurité déposée dans le serviced’archives compétent.
Art. 5. − La localisation d’un bien dans le musée ou dans tout autre lieu est consignée dans un fichier degestion, manuel ou informatique, distinct de l’inventaire et tenu à jour en fonction des mouvements du bien.
Art. 6. − Un dossier est constitué pour chaque acquisition. Il comprend, selon les normes définies dansl’annexe 3 du présent arrêté, toutes les pièces relatives à l’acquisition et tous les documents qui peuventconfirmer ou compléter les mentions portées dans l’inventaire.
Art. 7. − L’inventaire joint à une demande d’appellation « musée de France » en application de l’article 6du décret du 25 avril 2002 susvisé contient pour chaque bien ou ensemble de biens un numéro d’inventaire etles rubriques définies à l’annexe 1.e. du présent arrêté.
TITRE II
DÉPÔTS CONSENTIS
À UN MUSÉE DE FRANCE
Art. 8. − Tout dépôt consenti à un musée de France est inscrit par le musée dépositaire dans un registre desdépôts qui est un document distinct de l’inventaire. Les rubriques composant le registre des dépôts figurent enannexe 4 du présent arrêté.
Art. 9. − Lorsque le bien déposé est issu de la collection d’un musée de France, le numéro servant deréférence à tous les actes de mouvement, restauration, prêt ou sortie temporaire du territoire national dudit bienest le numéro d’inventaire donné par le déposant.
Art. 10. − Un dossier est constitué pour chaque bien reçu en dépôt, comme pour les acquisitions, selon lesnormes définies à l’annexe 3 du présent arrêté.
TITRE III
RÉCOLEMENT DES COLLECTIONS
D’UN MUSÉE DE FRANCE
Art. 11. − Le récolement est l’opération qui consiste à vérifier, sur pièce et sur place, à partir d’un bien oude son numéro d’inventaire :
– la présence du bien dans les collections ;– sa localisation ;– l’état du bien ;– son marquage ;– la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les différentes
sources documentaires, archives, dossiers d’œuvres, catalogues.
Le récolement s’effectue dans le respect des normes techniques prévues à l’annexe 5 du présent arrêté.
Art. 12. − Le récolement, obligatoire au moins une fois tous les dix ans, est mené par campagnes planifiéesen fonction de l’organisation du musée, notamment par lieu, par technique, par corpus ou par campagneannuelle.
Art. 13. − Chaque campagne de récolement fait l’objet d’un procès-verbal rédigé par le professionnelresponsable des collections au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine. Le procès-verbal est conservépar le musée.
Le procès-verbal décrit la méthode adoptée, le champ couvert par le récolement, ainsi que les résultats de lacampagne, notamment la liste des biens non vus ou manquants, la liste des biens détruits, la liste des biensinventoriés ou à inventorier à l’issue du récolement.
Pour les musées dont les collections appartiennent à l’Etat, la copie du procès-verbal est adressée à l’issue dechaque campagne de récolement au ministre chargé de la culture et, le cas échéant, au ministre compétent.
Art. 14. − Lorsqu’il quitte ses fonctions, le professionnel responsable au sens de l’article L. 442-8 du codedu patrimoine des registres de l’inventaire et des dépôts remet à la personne morale propriétaire du musée deFrance un état récapitulatif des biens inscrits sur ces registres qui, après récolement, sont considérés commemanquants.
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Art. 15. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 25 mai 2004.
Le ministre de la cultureet de la communication,
Pour le ministre et par délégation :La directrice des musées de France,
F. MARIANI-DUCRAY
Le ministre de l’éducation nationale,de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour le ministre et par délégation :La directrice de la recherche,
E. GIACOBINO
A N N E X E 1
RUBRIQUES DE L’INVENTAIRED’UN MUSÉE DE FRANCE
1.a. Inventaire des acquisitions d’un musée de France
L’inventaire comprend :1. Les rubriques relatives au statut juridique du bien et aux conditions de son acquisition :Numéro d’inventaire, ainsi qu’il est décrit en annexe 2 ;Mode d’acquisition ;Nom du donateur, testateur ou vendeur ;Date de l’acte d’acquisition et date d’affectation au musée ;Avis des instances scientifiques compétentes en matière d’acquisition ;Prix d’achat (en euros) et mention des concours publics : acquisition subventionnée (AS) ou acquisition non
subventionnée (ANS) ;Date d’inscription au registre.2. Les rubriques portant description du bien :Désignation : catégorie du bien (tableau, meuble, véhicule automobile, spécimen d’histoire naturelle, etc.),
suivie de son nom, sujet, titre ou décor ;Marques et inscriptions portées sur le bien ;Matières ou matériaux ;Techniques ; techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide
conservateur,...) lorsqu’il s’agit de collections d’histoire naturelle ; techniques de fabrication (artisanale,manufacturée, industrielle, série, prototype,...) pour les collections scientifiques et techniques ;
Mesures (avec précision des unités de mesure) ;Indications particulières sur l’état du bien au moment de l’acquisition contribuant à son identification, telle la
mention d’un manque.3. Des rubriques complémentaires :Des rubriques complémentaires sont remplies quand l’information est pertinente pour le bien :Auteur ; collecteur, fabricant, commanditaire, propriétaire lorsqu’il s’agit de collections scientifiques et
techniques ;Date ou époque ; date de récolte, lorsqu’il s’agit de collections scientifiques et techniques ;Fonction d’usage ;Provenance géographique.Une rubrique « Observations » est, s’il y a lieu, réservée aux informations suivantes :Première date de présence attestée dans le musée en cas d’origine inconnue ;Utilisateur illustre, premier et dernier propriétaire ;Anciens numéros d’inventaire, autres numéros d’inventaire ;Mentions à porter, en cas de radiation, en application de l’article 4 du décret no 2002-852 du 2 mai 2002 ;Date de vol ou de disparition avérée du bien et, le cas échéant, date à laquelle le bien a été retrouvé ;Existence du sous-inventaire prévu à l’article 4 pour les ensembles complexes.
1.b. Inventaire à titre rétrospectif des biensd’un musée de France non inventoriés
Les rubriques de l’inventaire sont remplies comme il est indiqué au 1.a dans la mesure des informationsrassemblées selon les méthodes de récolement mentionnées à l’annexe 5.
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1.c. Inventaire d’un ensemble complexe
L’enregistrement d’un ensemble complexe à l’inventaire du musée comporte les rubriques suivantes :Numéro d’inventaire, la numérotation de l’ensemble complexe et de chacune de ses pièces remarquables
étant réalisée conformément aux normes précisées au 2.c de l’annexe 2 ;Mode d’acquisition de l’ensemble complexe ;Nom du donateur, testateur, vendeur ;Date de l’acte d’acquisition et date d’affectation au musée ;Avis des instances scientifiques compétentes en matière d’acquisition ;Prix en euros et mention des concours publics : acquisition subventionnée (AS) ou acquisition non
subventionnée (ANS) ;Date d’inscription au registre ;Désignation : intitulé et éléments d’identification de la fouille ou de la collecte.La rubrique « Observations » mentionne le nombre de registres de sous-inventaire qui lui sont annexés avec,
pour chaque sous-inventaire et chacun de ses registres, le nombre de biens qui s’y trouvent inscrits.Des rubriques complémentaires sont remplies lorsque l’information est pertinente.Le cas échéant, la rubrique « Observations » est mise à jour dans l’inventaire et l’information est reportée
dans le registre de sous-inventaire correspondant.
1.d. Edition informatisée de l’inventaired’un musée de France
Si la gestion des collections du musée est informatisée, l’inventaire peut être constitué par une éditionsélective sur papier de la base informatisée.
A partir d’un profil d’édition permettant d’extraire les rubriques définies dans la présente annexe auparagraphe 1.a ou 1.c, une édition est réalisée dans l’ordre des numéros d’inventaire, faisant apparaître l’intitulédes rubriques. Elle peut être accompagnée de photographies numériques de chaque bien.
L’édition sur papier de l’inventaire doit intervenir au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit l’annéed’acquisition.
Chaque registre ainsi édité est relié, titré, daté, paginé et paraphé. Il est complété chaque année parl’impression de la liste des acquisitions de l’année précédente ajoutée à la reliure. La même présentation et lemême ordre des rubriques sont observés d’une année sur l’autre. Tout changement de mode de présentation estprécisément décrit et justifié.
Une copie de sécurité de l’édition réalisée par extraction de la base informatisée est déposée dans le serviced’archives compétent et mise à jour une fois par an, comme les copies de tous les registres de l’inventaire etdes éventuels sous-inventaires du musée.
1.e. Inventaire joint à une demande d’appellation« musée de France »
L’inventaire joint à une demande d’appellation « musée de France » comprend, au minimum, pour chaquebien ou ensemble de biens, les rubriques suivantes :
Numéro d’inventaire ;Mode d’acquisition du bien et origine de propriété ;Désignation ;Matières ou matériaux ;Techniques ; techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide
conservateur,...) lorsqu’il s’agit de collections d’histoire naturelle ; techniques de fabrication (artisanale,manufacturée, industrielle, série, prototype,...) pour les collections scientifiques et techniques ;
Mesures (avec précision des unités de mesure).
A N N E X E 2
NUMÉROTATION DES BIENS DES COLLECTIONSD’UN MUSÉE DE FRANCE
Le numéro d’inventaire n’est précédé d’aucun symbole et ne comporte que des chiffres, sauf le cas prévu autroisième alinéa de l’article 2 et la marque éventuelle qui permet d’identifier le musée lui-même. Lesinterruptions dans la numérotation et l’attribution de numéros bis, ter, etc., sont proscrites.
2.a. Numérotation des acquisitions d’un musée de France
La numérotation normalisée d’un bien acquis par un musée de France se compose de trois éléments séparéspar des points.
Le premier élément est le millésime de l’année d’acquisition et d’affectation du bien au musée.Exemple : 2004.
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Le deuxième élément (de 1 à n) est le numéro d’entrée au musée de l’acquisition dont le bien fait partie,chaque acquisition pouvant comporter plusieurs biens.
Exemple : 2004.1 désigne la première acquisition de l’année 2004.Le troisième élément est le numéro du bien (de 1 à n) au sein de l’acquisition considérée.Exemple : 2004.1.1 désigne le premier bien de la première acquisition de l’année 2004.On attribue un numéro de bien, même si l’acquisition ne comporte qu’un seul bien.Exemple : 2004.2.1 peut désigner un seul et unique bien qui constitue la deuxième acquisition de l’année
2004.Pour l’acquisition d’un ensemble simple, tel un service de table, un numéro est attribué à chaque partie de
l’ensemble.Exemple : les numéros 2004.34.1 à 2004.34.12 désignent les douze assiettes d’un service de table
appartenant à la trente-quatrième acquisition de l’année 2004.Un quatrième et dernier élément est ajouté au numéro d’inventaire lorsqu’un bien comporte plusieurs parties
amovibles.Exemple : 2004.3.1.1 désigne un pot, et 2004.3.1.2 son couvercle, ces deux éléments faisant partie du même
bien constituant la troisième acquisition de l’année 2004.
Exemples
NUMÉROd’inventaire
ANNÉEd’acquisition
NUMÉROd’acquisition
NUMÉRO DU BIENau sein de l’acquisition
NUMÉRO DE PARTIEsi plusieurs parties amovibles
2004.1.1 2004 1.1re acquisition de 2004.
1.1er bien de la 1re acquisition de
2004.
2004.1.2 2004 1. 2.2e bien de la 1re acquisition de
2004.
2004.2.1 2004 2.2e acquisition de 2004.
1.Bien unique de la 2e acquisition
de 2004.
2004.3.1.1 2004 3.3e acquisition de 2004.
1.1er bien de la 3e acquisition de
2004.
1.1re partie amovible du 1er bien de
la 3e acquisition de 2004.
2004.3.1.2 2004 3.3e acquisition de 2004.
1.1er bien de la 3e acquisition de
2004.
2.2e partie amovible du 1er bien de
la 3e acquisition de 2004.
2.b. Numérotation à titre rétrospectifdes biens non inventoriés
Les biens acquis antérieurement à la publication du présent arrêté, dont l’inventaire n’a jamais été réaliséauparavant, sont enregistrés comme suit :
Le premier élément du numéro est le millésime de l’année au cours de laquelle l’inventaire à titrerétrospectif est réalisé.
Le deuxième élément, représentant le numéro d’entrée au musée de l’acquisition, est remplacé par le chiffre« 0 » pour éviter toute confusion avec les acquisitions de l’année en cours.
Le troisième élément désigne le numéro du bien (de 1 à n) inscrit à titre rétrospectif au sein de l’annéeconsidérée.
Exemple : 2004.0.1 désigne le premier bien inventorié à titre rétrospectif au cours de l’année 2004, 2004.0.2le second bien inventorié à titre rétrospectif.
2.c. Numérotation des ensembles complexes
L’ensemble du matériel issu d’une même fouille ou d’une même collecte est identifié par un seul numérod’inventaire, composé de trois éléments.
Le premier élément est le millésime de l’année d’acquisition et d’affectation de l’ensemble au musée.Exemple : 2004.Le deuxième élément est le numéro d’entrée au musée de l’acquisition que constitue l’ensemble.Exemple : 2004.3 désigne la troisième acquisition de l’année 2004.
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Le troisième élément est le chiffre « 0 » qui permet d’indiquer qu’il s’agit d’un ensemble complexe.Exemple : 2004.3.0 indique que la troisième acquisition de l’année 2004 est un ensemble complexe.
Si l’ensemble comporte des biens remarquables isolément, ceux-ci, lors de l’inscription de l’ensemblecomplexe à l’inventaire, sont numérotés séparément, après le numéro attribué à l’ensemble, sur le modèlesuivant.
Exemple : 2004.3.0 désigne l’ensemble complexe ; 2004.3.1 désigne le premier bien remarquable de cetensemble ; 2004.3.2 désigne le deuxième bien remarquable.
Dans ce cas pour chaque bien, les rubriques de l’inventaire sont remplies conformément au paragraphe 1.ade l’annexe 1 du présent arrêté.
A N N E X E 3
DOSSIERS D’ACQUISITION DES BIENS DES COLLECTIONS D’UN MUSÉE DE FRANCEOU DES BIENS REÇUS EN DÉPÔT PAR UN MUSÉE DE FRANCE
3.a. Dossier d’acquisition des biensdes collections d’un musée de France
Le dossier de chaque acquisition, qui peut concerner plusieurs biens, comporte notamment les piècessuivantes :
Acte d’acquisition et date d’affectation au musée ;Document rendant compte de l’avis des instances scientifiques compétentes pour les acquisitions mentionnant
obligatoirement la date et le sens de leurs avis ;Tous courriers et toutes factures concernant l’acquisition, y compris celles relatives aux éventuelles
expertises des biens ;Acte de donation, legs, dation ou cession (notamment par l’administration chargée des domaines ou des
douanes) ;En cas d’acquisition en vente publique : date de la vacation, numéro du lot dans la vente, nom de la société
de vente ou du commissaire-priseur, éventuellement nom de l’expert pour cette vacation et, le cas échéant, tousdocuments relatifs à l’exercice du droit de préemption ;
Concours publics : arrêtés de subvention et toute pièce attestant du montant, de la date et de l’origine desfinancements publics dont l’acquisition a bénéficié ;
Documents relatifs à l’existence de charges (indication des clauses particulières grevant l’acquisition du bienou sa gestion future, notamment pour les clauses limitant le droit de prêt ou de dépôt des biens acquis) ;
Date et références du refus de certificat d’exportation ;Date et cote du classement parmi les monuments historiques.Tout dossier d’acquisition comporte également au moins une photographie des biens constituant l’acquisition
ou un dessin pour les pièces archéologiques qui l’exigent. Des photographies de sécurité (photographies deséléments caractéristiques permettant d’identifier le bien : marques et inscriptions, particularités physiques...)sont réalisées autant que de besoin.
Le dossier d’acquisition, susceptible de comporter des données non communicables au public est séparé dudossier scientifique des biens.
3.b. Dossier des biens reçus en dépôt par un musée de France
Un dossier de dépôt est constitué pour chaque bien ou ensemble de biens reçu en dépôt par le musée.
Ce dossier rassemble toutes les pièces relatives au dépôt. Il comporte notamment les pièces suivantes :
Tout acte (arrêté, décision, contrat...) émanant du propriétaire du bien autorisant le dépôt, sa prolongation ouy mettant fin ;
Exigences du déposant, notamment en matière de conditions de conservation, d’exposition, d’assurance, dereproduction ou de prêt des biens déposés ;
Constat d’état des biens faisant partie du dépôt et reçus établis conjointement par le déposant et ledépositaire au moment de la prise en charge du dépôt et lors de sa restitution ;
Date du dernier récolement effectué par le déposant et nom de la personne ayant effectué ce récolement (lecas échéant, liste des observations relatives aux biens non vus lors du récolement et suites données, notammentle récépissé des éventuels dépôts de plainte) ;
Photographie des biens du dépôt considéré.
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A N N E X E 4
NUMÉROTATION ET RUBRIQUES DU REGISTRE DES BIENSREÇUS EN DÉPÔT PAR UN MUSÉE DE FRANCE
4.a. Registre des biens reçus en dépôt par un musée de France
Le registre des biens reçus en dépôt par un musée de France contient :1. Les rubriques relatives au statut juridique du bien et aux conditions de son dépôt :Numéro de dépôt attribué au bien déposé selon des règles identiques à celles utilisées pour l’enregistrement
des collections permanentes décrites dans l’annexe 2, paragraphe 2.a ;« Numérotation des acquisitions d’un musée de France ». Ce numéro de dépôt est précédé de la lettre « D » ;Numéro d’inventaire du bien dans les collections du déposant ;Date et références de l’acte unilatéral ou contractuel autorisant la mise en dépôt du bien, notamment l’arrêté
ministériel dans le cas d’un dépôt des collections d’un musée national, ainsi que la date de la prise en chargedu bien ;
Nom de la personne morale ou physique propriétaire du bien déposé, comme par exemple le nom d’unecollectivité territoriale, avec la précision, le cas échéant, du nom de l’institution sur l’inventaire de laquelle lebien est inscrit, tel que le nom d’un des musées de cette collectivité territoriale ;
Date et références de l’acte unilatéral ou contractuel décidant de mettre fin au dépôt, notamment l’arrêtéministériel dans le cas d’un dépôt des collections d’un musée national et la date de restitution du bien ;
Date d’inscription au registre des biens reçus en dépôt par le musée.2. Les rubriques portant description du bien :Désignation : catégorie du bien (tableau, meuble, véhicule automobile, spécimen d’histoire naturelle, etc.),
suivie de son nom, sujet, titre ou décor ;Marques et inscriptions portées sur le bien ;Matières, ou matériaux ;Techniques ; techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide
conservateur,...) lorsqu’il s’agit de collections d’histoire naturelle ; techniques de fabrication (artisanale,manufacturée, industrielle, série, prototype,...) pour les collections scientifiques et techniques ;
Mesures (avec précision des unités de mesure) ;Indications particulières sur l’état du bien au moment du dépôt, contribuant à son identification, telle la
mention d’un manque.3. Des rubriques complémentaires :Des rubriques complémentaires sont à remplir quand l’information est pertinente pour le bien :Auteur ; collecteur, fabricant, commanditaire, propriétaire lorsqu’il s’agit de collections scientifiques et
techniques ;Date, époque ; date de récolte, lorsqu’il s’agit de collections scientifiques et techniques ;Fonction d’usage ;Provenance géographique.
Une rubrique « Observations » peut mentionner l’existence de clauses particulières liées au dépôt. La teneur
de ces clauses figure dans le dossier des biens reçus en dépôt ainsi que les conditions d’assurance et leur valeurestimative.
4.b. Marquage des biens reçus en dépôt par un musée de France
Le numéro de dépôt n’est pas reporté sur le bien. Il est inscrit sur une étiquette rattachée au bien ou fixéesur le conditionnement du bien. Le musée dépositaire s’assure que le marquage initial du déposant figure sur lebien. S’il ne figure pas sur le bien, le musée dépositaire procédera au marquage initial après accord dudéposant.
4.c. Edition informatisée du registre des biensreçus en dépôt par un musée de France
Une édition informatisée du registre des biens reçus en dépôt peut être réalisée dans les conditions décritesau paragraphe 1.d de l’annexe 1.
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RÉCOLEMENT
5.a. Collecte et enregistrement des informations
Pour chaque bien, les opérations de récolement réalisées et les informations rassemblées sont notées sur desfiches de récolement. L’utilisation de l’exemplaire original de l’inventaire pour la réalisation du récolement est
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proscrite. La confirmation de la présence d’un bien inventorié est reportée dans les fichiers de gestion descollections, manuels ou informatiques définis à l’article 5 du présent arrêté, accompagnée de la date durécolement, de la localisation du bien et de l’identité de l’agent chargé du récolement.
5.b. Conséquences du récolement sur l’inventaire et le marquage
Si un bien ne porte pas son numéro d’inventaire, il est procédé à son marquage.Si un bien a été plusieurs fois inventorié, il est procédé au choix du numéro à prendre en considération pour
la gestion du bien. Les renvois nécessaires à l’inventaire sont effectués par utilisation de la rubrique« Observations » du registre d’inventaire. Le cas échéant, une explication des raisons de ce choix, qui peuventconcerner un bien ou une série de biens, est portée dans le dossier d’acquisition ou de dépôt de chacun desbiens considérés. Les numéros devenus caduques, s’ils ont été portés sur le bien, n’y sont pas effacés maisbarrés tout en devant demeurer lisibles.
Si la destruction irrémédiable d’un bien est constatée, le bien est radié de l’inventaire, dans les conditionsprévues à l’article 4 du décret no 2002-852 du 2 mai 2002.
Si la disparition d’un bien est constatée, il est procédé à des recherches approfondies. En cas de recherchesrépétées et infructueuses, la disparition du bien et la date à laquelle elle a été constatée sont, après informationde l’instance délibérante compétente, inscrites à l’inventaire, dans la rubrique « Observations ». Il est ouvert entant que de besoin un fichier particulier des biens disparus.
S’il est constaté qu’un bien n’a jamais été inventorié, il est procédé à son inscription sur le registred’inventaire. A partir des sources disponibles, les éléments relatifs à l’identification et au statut du bien sontcomplétés ou reconstitués. En l’absence de toute trace d’entrée du bien dans les collections du musée, deséléments de preuve ou de présomption de propriété sont réunis. La mention « inconnu » est alors portée dans larubrique « mode d’acquisition » et la rubrique « Observations » est complétée par la mention suivante : « attestéau musée depuis.... ». Un dossier d’acquisition comportant les informations rassemblées est ouvert.
Le bien est alors numéroté comme il est indiqué au paragraphe 1.b de l’annexe 1.
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MAQUETTE DU REGISTRE D’INVENTAIRE VERSION 2005
NB : La version imprimée distribuée par la DMF est au format A3. Les pages ci-dessous qui sont actuellement à l’italienne au format A4 doivent donc être agrandies de 141 % à la photocopieuse pour être lisibles. Les autres pages, qui contiennent les textes réglementaires et les conseils d’utilisation du registre, sont inclues dans les registres imprimés.
Les demandes de registres doivent être adressées par courrier à :
direction des musées de France bureau du mouvement des œuvres et de l’inventaire
6, rue des Pyramides – 75001 PARIS
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REGISTRE D’INVENTAIRE D’UN MUSEE DE FRANCE (modèle conforme à l’arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France, et au récolement)
______________________________________________________________________________________
nom et adresse du musée de France affectataire des collections inscrites dans le présent registre :
(et, le cas échéant, numéro d’I.N.S.E.E.)
nom et adresse de la personne morale (collectivité territoriale, association, etc…) propriétaire du musée de France :
date d’ouverture du registre : / / date de clôture : / /
nom et adresse du lieu de conservation de la copie archivée du présent registre et de ses mises à jour annuelles ::
LE REGISTRE CONTIENT 546 PAGES NUMEROTEES DE LA MANIERE SUIVANTE :
pages B à D législation et réglementation en matière d’inventaire des biens des musées de France (textes en vigueur au 01/09/2004)
pages D à E règles de saisie des données dans les 18 colonnes du registre d’inventaire
page E conseils pour la tenue du registre
pages F à K description des règles spécifiques adoptées de manière permanente par les responsables scientifiques du musée pour la tenue du présent registre d’inventaire
pages L à Q liste chronologique des responsables scientifiques chargés de la tenue du présent registre
pages R à Z état des versements annuels auprès du service d’archives compétent
pages 001 à 500 inscription des biens au registre d’inventaire du musée
pages I à XX pages libres pour l’insertion d’éventuelles nouvelles réglementations en matière d’inventaire ou de tout autre document utile à la tenue du présent registre
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LEGISLATION ET REGLEMENTATION EN MATIERE D’INVENTAIRE (textes en vigueur au 01.09.2004)
CODE DU PATRIMOINE - PARTIE LEGISLATIVE
Article L451-2 : Les collections des musées de France font l'objet d'une inscription sur un inventaire. Il est procédé à leur récolement tous les dix ans.
DECRET N° 2002-852 DU 2 MAI 2002 PRIS EN APPLICATION DE LA LOI N°2002-5 DU 4 JANVIER 2002 RELATIVE AUX MUSEES DE FRANCE
TITRE Ier - inventaire des biens Article 1 : La personne morale propriétaire des collections d'un musée de France établit et tient régulièrement à jour un inventaire des biens affectés aux collections de ce musée. La responsabilité de l'élaboration et de la conservation de l'inventaire est confiée aux professionnels mentionnés à l'article 6 de la loi du 4 janvier 2002 susvisée. Article 2 : L'inventaire des biens affectés aux collections d'un musée de France est un document unique, infalsifiable, titré, daté et paraphé par le professionnel responsable des collections, répertoriant tous les biens par ordre d'entrée dans les collections. L'inventaire est conservé dans les locaux du musée. Une copie de l'inventaire est déposée dans le service d'archives compétent ; elle est mise à jour une fois par an. Article 3 : Est inventorié tout bien acquis à titre gratuit ou onéreux affecté aux collections du musée de France par un acte émanant de la personne morale propriétaire du bien. Un numéro d'inventaire est attribué à chaque bien dès son affectation. Ce numéro, identifiable sur le bien, est utilisé pour toute opération touchant le bien inventorié. Les biens dont le musée est dépositaire sont répertoriés sur un registre distinct.
[NB : pour les règles de rédaction du registre des dépôts, se reporter aux pages d’introduction de ces registres] Pour les biens acquis tant à titre onéreux qu'à titre gratuit postérieurement à la publication du présent décret, l'inventaire mentionne l'acte d'acquisition, la date et le sens de l'avis de l'instance scientifique préalablement consultée conformément aux dispositions de l'article 10 de la loi du 4 janvier 2002 susvisée, ainsi que, le cas échéant, le prix d'achat et les concours publics dont l'acquisition a bénéficié. La personne morale propriétaire des collections d'un musée de France fait procéder en permanence par les professionnels mentionnés à l'article 6 de la loi du 4 janvier 2002 susvisée aux opérations nécessaires au récolement des collections dont elle est propriétaire ou dépositaire et à la mise à jour de l'inventaire et du registre des dépôts. Article 4 : La radiation d'un bien figurant sur un inventaire des musées de France ne peut intervenir que dans les cas suivants :
- destruction totale du bien ; - inscription indue sur l'inventaire ; - modification d'affectation entre deux musées de France appartenant à la même personne morale ; - transfert de propriété en application du dernier alinéa du II et du premier alinéa du III de l'article 11 ainsi que de l'article 13 de la loi du 4 janvier 2002
susvisée ; - déclassement en application de l'article 11-II de la loi susvisée.
Lorsque les collections n'appartiennent pas à l'Etat ou à l'un de ses établissements publics, la radiation d'un bien est autorisée par l'instance délibérante compétente ; elle est notifiée au préfet de région. Article 5 : Les ministres chargés de la culture et de la recherche fixent par arrêté les normes techniques relatives à la tenue de l'inventaire et du registre des dépôts, ainsi que les principes généraux de numérotation, d'identification, de marquage et de récolement des biens des musées de France. Article 6 : En cas de vol d'un bien affecté aux collections d'un musée de France, la personne morale propriétaire porte plainte auprès des services de police ou de gendarmerie territorialement compétents. Elle en avise sans délai l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels et la direction des musées de France, ainsi que, le cas échéant, les ministres compétents. Article 7 : La personne morale propriétaire d'un bien affecté aux collections d'un musée de France mis en dépôt peut, à tout moment, procéder au récolement et, sauf dispositions contractuels contraires, décider soit le déplacement, soit le retrait définitif du dépôt, notamment si les conditions d'exposition initialement définies, les conditions de sécurité ou de conservation du bien ne sont pas respectées.
ARRETE DU 25 MAI 2004 FIXANT LES NORMES TECHNIQUES RELATIVES A LA TENUE DE L’INVENTAIRE, DU REGISTRE DES BIENS DEPOSES DANS UN MUSEE DE FRANCE ET AU RECOLEMENT.
Titre 1er : Inventaire des biens affectés aux collections d’un musée de France Art. 1er. – L'inventaire des biens affectés aux collections d’un musée de France mentionné à l'article 2 du décret du 2 mai 2002 susvisé contient les rubriques définies aux annexes 1.a à 1.d du présent arrêté. Art. 2. – Un numéro d’inventaire est attribué à chaque bien ou ensemble de biens. Il se compose de trois éléments séparés par des points selon le modèle figurant en annexe 2 du présent arrêté. Ce modèle est facultatif dans les musées de France où il existe, à la date de publication du présent arrêté, un système de numérotation cohérent et fiable. L'inscription à l'inventaire d'un bien affecté aux collections d'un musée de France intervient au plus tard le 31 décembre de l'année suivant l'année de l'acquisition. Les biens entrés dans les collections antérieurement à la publication du présent arrêté et non encore inventoriés à cette date sont inventoriés dans le registre d’inventaire au plus tard lors de la première campagne de récolement définie au titre III. Art. 3. - Le numéro d’inventaire est reporté sur le bien ou l’ensemble de biens. Il en constitue le marquage. Le marquage est réalisé dans le respect de l’intégrité des biens et dans les conditions requises pour leur bonne conservation. Lorsque la consistance ou la taille d'un bien l'exige, le numéro d'inventaire est porté sur une étiquette ou sur le conditionnement du bien et une photographie du bien faisant apparaître le numéro d'inventaire est conservée par le musée. Art. 4. – L’enregistrement à l’inventaire d’un musée de France d’un ensemble complexe de biens ou d’une masse d’objets quantitativement importante issus de fouilles ou de collectes scientifiques et techniques (archéologie, ethnologie, histoire naturelle,…) ou de toute autre forme de collecte et d’acquisition peut être effectué sous un numéro unique. Ce numéro unique renvoie à l’inventaire initial détaillé, dénommé sous-inventaire, réalisé lors de la fouille, de la collecte ou de l’acquisition, après vérification de la fiabilité de ce sous-inventaire et du marquage initial des biens. Le sous-inventaire permet l'identification sans ambiguïté des biens de l'acquisition. Le marquage initial réalisé avant l’acquisition tient lieu de marquage au sens de l'article 3. Si un bien est soustrait de l’ensemble pour être exposé, restauré ou prêté, le numéro de marquage initial est complété par le numéro unique attribué par le musée affectataire à l’ensemble. Les registres de sous-inventaire sont reliés, titrés, datés, paginés, paraphés et conservés dans le même lieu que le registre principal d'inventaire. Ils font également l’objet d’une copie de sécurité déposée dans le service d’archives compétent. 20
Art. 5. – La localisation d’un bien dans le musée ou dans tout autre lieu est consignée dans un fichier de gestion, manuel ou informatique, distinct de l'inventaire et tenu à jour en fonction des mouvements du bien. Art. 6. – Un dossier est constitué pour chaque acquisition. Il comprend, selon les normes définies dans l’annexe 3 du présent arrêté, toutes les pièces relatives à l’acquisition et tous les documents qui peuvent confirmer ou compléter les mentions portées dans l’inventaire. Art. 7. – L'inventaire joint à une demande d'appellation « musée de France » en application de l'article 6 du décret du 25 avril 2002 susvisé contient pour chaque bien ou ensemble de biens un numéro d’inventaire et les rubriques définies à l’annexe 1.e. du présent arrêté.
Titre II : Dépôts consentis à un musée de France Art.8. – Tout dépôt consenti à un musée de France est inscrit par le musée dépositaire dans un registre des dépôts qui est un document distinct de l’inventaire. Les rubriques composant le registre des dépôts figurent en annexe 4 du présent arrêté. Art. 9. – Lorsque le bien déposé est issu de la collection d'un musée de France, le numéro servant de référence à tous les actes de mouvement, restauration, prêt ou sortie temporaire du territoire national dudit bien est le numéro d’inventaire donné par le déposant. Art.10. – Un dossier est constitué pour chaque bien reçu en dépôt, comme pour les acquisitions, selon les normes définies à l’annexe 3 du présent arrêté.
Titre III : Récolement des collections d’un musée de France Art. 11. – Le récolement est l’opération qui consiste à vérifier, sur pièce et sur place, à partir d'un bien ou de son numéro d’inventaire : - la présence du bien dans les collections ; - sa localisation ; - l’état du bien ; - son marquage ; - la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvres, catalogues. Le récolement s’effectue dans le respect des normes techniques prévues à l’annexe 5 du présent arrêté. Art. 12. – Le récolement, obligatoire au moins une fois tous les dix ans, est mené par campagnes planifiées en fonction de l’organisation du musée, notamment par lieu, par technique, par corpus ou par campagne annuelle. Art. 13. – Chaque campagne de récolement fait l’objet d’un procès-verbal rédigé par le professionnel responsable des collections au sens de l’article L– 442-8 du code du patrimoine. Le procès-verbal est conservé par le musée. Le procès-verbal décrit la méthode adoptée, le champ couvert par le récolement, ainsi que les résultats de la campagne, notamment la liste des biens non vus ou manquants, la liste des biens détruits, la liste des biens inventoriés ou à inventorier à l’issue du récolement. Pour les musées dont les collections appartiennent à l'Etat, la copie du procès-verbal est adressée à l’issue de chaque campagne de récolement au ministre chargé de la culture et, le cas échéant, au ministre compétent. Art. 14. – Lorsqu’il quitte ses fonctions, le professionnel responsable au sens de l’article L-442-8 du code du patrimoine des registres de l'inventaire et des dépôts remet à la personne morale propriétaire du musée de France un état récapitulatif des biens inscrits sur ces registres qui, après récolement, sont considérés comme manquants. Fait à Paris, le 25 mai 2004
Annexe 1 - Rubriques de l’inventaire d’un musée de France • 1.a. Inventaire des acquisitions d’un musée de France
L’inventaire comprend : 1 - les rubriques relatives au statut juridique du bien et aux conditions de son acquisition :
. Numéro d’inventaire, ainsi qu'il est décrit en annexe 2 ; . Mode d’acquisition ; . Nom du donateur, testateur ou vendeur ; . Date de l’acte d’acquisition et date d’affectation au musée ; . Avis des instances scientifiques compétentes en matière d’acquisition ; . Prix d’achat (en euros) et mention des concours publics : acquisition subventionnée (AS) ou acquisition non subventionnée (ANS) ; . Date d’inscription au registre.
2 - les rubriques portant description du bien :
. Désignation : catégorie du bien (tableau, meuble, véhicule automobile, spécimen d'histoire naturelle, etc.), suivie de son nom, sujet, titre ou décor ;
. Marques et inscriptions portées sur le bien ;
. Matières ou matériaux ;
. Techniques ; techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide conservateur,...) lorsqu'il s'agit de collections d'histoire naturelle; techniques de fabrication (artisanale, manufacturée, industrielle, série, prototype, …) pour les collections scientifiques et techniques ;
. Mesures (avec précision des unités de mesure) ;
. Indications particulières sur l’état du bien au moment de l’acquisition contribuant à son identification, telles la mention d’un manque. 3 – des rubriques complémentaires :
Des rubriques complémentaires sont remplies quand l’information est pertinente pour le bien : . Auteur ; collecteur, fabricant, commanditaire, propriétaire lorsqu'il s'agit de collections scientifiques et techniques ; . Date ou époque ; date de récolte, lorsqu'il s'agit de collections scientifiques et techniques ; . Fonction d’usage ; . Provenance géographique.
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Une rubrique « Observations » est, s’il y a lieu, réservée aux informations suivantes :
. Première date de présence attestée dans le musée en cas d’origine inconnue ;
. Utilisateur illustre, premier et dernier propriétaire ;
. Anciens numéros d’inventaire, autres numéros d’inventaire ;
. Mentions à porter, en cas de radiation, en application de l’article 4 du décret n° 2002-852 du 2 mai 2002 ;
. Date de vol ou de disparition avérée du bien, et le cas échéant, date à laquelle le bien a été retrouvé ;
. Existence du sous-inventaire prévu à l’article 4 pour les ensembles complexes. • 1.b. Inventaire à titre rétrospectif des biens d’un musée de France non inventoriés Les rubriques de l’inventaire sont remplies comme il est indiqué au 1.a dans la mesure des informations rassemblées selon les méthodes de récolement mentionnées à l’annexe 5. • 1.c. Inventaire d’un ensemble complexe
L’enregistrement d’un ensemble complexe à l’inventaire du musée comporte les rubriques suivantes :
. Numéro d’inventaire, la numérotation de l'ensemble complexe et de chacune de ses pièces remarquables étant réalisée conformément aux normes précisées au 2.c de l'annexe 2 ;
. Mode d’acquisition de l’ensemble complexe ;
. Nom du donateur, testateur, vendeur ;
. Date de l’acte d’acquisition et date d’affectation au musée ;
. Avis des instances scientifiques compétentes en matière d’acquisition ;
. Prix en euros et mention des concours publics : acquisition subventionnée (AS) ou acquisition non subventionnée (ANS) ;
. Date d’inscription au registre ;
. Désignation : intitulé et éléments d’identification de la fouille ou de la collecte. La rubrique « Observations » mentionne le nombre de registres de sous-inventaire qui lui sont annexés avec, pour chaque sous-inventaire et chacun de ses registres, le nombre de biens qui s'y trouvent inscrits. Des rubriques complémentaires sont remplies lorsque l’information est pertinente. Le cas échéant, la rubrique « Observations » est mise à jour dans l’inventaire et l’information est reportée dans le registre de sous-inventaire correspondant. • 1.d. Edition informatisée de l’inventaire d’un musée de France
Si la gestion des collections du musée est informatisée, l’inventaire peut être constitué par une édition sélective sur papier de la base informatisée. A partir d’un profil d’édition permettant d’extraire les rubriques définies dans la présente annexe au paragraphe 1.a ou 1.c une édition est réalisée dans l’ordre des numéros d’inventaire, faisant apparaître l’intitulé des rubriques. Elle peut être accompagnée de photographies numériques de chaque bien. L'édition sur papier de l'inventaire doit intervenir au plus tard le 31 décembre de l'année qui suit l'année d'acquisition. Chaque registre ainsi édité est relié, titré, daté, paginé et paraphé. Il est complété chaque année par l’impression de la liste des acquisitions de l'année précédente ajoutée à la reliure. La même présentation et le même ordre des rubriques sont observés d'une année sur l'autre. Tout changement de mode de présentation est précisément décrit et justifié. Une copie de sécurité de l’édition réalisée par extraction de la base informatisée est déposée dans le service d’archives compétent et mise à jour une fois par an, comme les copies de tous les registres de l’inventaire et des éventuels sous-inventaires du musée. • 1.e. Inventaire joint à une demande d’appellation « musée de France »
L’inventaire joint à une demande d’appellation « musée de France » comprend, au minimum, pour chaque bien ou ensemble de biens, les rubriques suivantes :
- Numéro d’inventaire ; - Mode d’acquisition du bien et origine de propriété ; - Désignation ; - Matières ou matériaux ; - Techniques ; techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide conservateur,...) lorsqu'il s'agit de collections
d'histoire naturelle; techniques de fabrication (artisanale, manufacturée, industrielle, série, prototype, …) pour les collections scientifiques et techniques ;
- Mesures (avec précision des unités de mesures).
Annexe 2 – Numérotation des biens des collections d’un musée de France Le numéro d’inventaire n’est précédé d’aucun symbole et ne comporte que des chiffres, sauf le cas prévu au 3ème alinéa de l’article 2 et la marque éventuelle qui permet d’identifier le musée lui-même. Les interruptions dans la numérotation et l’attribution de numéros bis, ter, etc. sont proscrites. • 2.a. Numérotation des acquisitions d’un musée de France La numérotation normalisée d’un bien acquis par un musée de France se compose de trois éléments séparés par des points. Le premier élément est le millésime de l’année d’acquisition et d’affectation du bien au musée.
Exemple : 2004. Le deuxième élément (de 1 à n) est le numéro d’entrée au musée de l’acquisition dont le bien fait partie, chaque acquisition pouvant comporter plusieurs biens.
Exemple : 2004.1 désigne la première acquisition de l’année 2004. Le troisième élément est le numéro du bien (de 1 à n) au sein de l’acquisition considérée.
Exemple : 2004.1. 1 désigne le premier bien de la première acquisition de l’année 2004. On attribue un numéro de bien, même si l’acquisition ne comporte qu’un seul bien.
Exemple : 2004.2.1 peut désigner un seul et unique bien qui constitue la deuxième acquisition de l’année 2004. Pour l’acquisition d’un ensemble simple, tel un service de table, un numéro est attribué à chaque partie de l’ensemble.
Exemple : les numéros 2004.34.1 à 2004.34.12 désignent les douze assiettes d’un service de table appartenant à la trente quatrième acquisition de l’année 2004.
Un quatrième et dernier élément est ajouté au numéro d’inventaire lorsqu’un bien comporte plusieurs parties amovibles. Exemple : 2004.3.1.1 désigne un pot, et 2004.3.1.2 son couvercle, ces deux éléments faisant partie du même bien constituant la troisième acquisition de l’année 2004.
22
EXEMPLES
Numéro d’inventaire
Année d’acquisition
N° d’acquisition N° du bien au sein de l’acquisition N° de partie si plusieurs parties amovibles
2004.1.1 2004. 1.
1ère acquisition de 2004
1.
1er bien de la 1ère acquisition de 2004
2004.1.2. 2004. 1.
2.
2e bien de la 1ère acquisition de 2004
2004.2.1 2004 2.
2e acquisition de 2004
1.
bien unique de la 2e acquisition de 2004
2004.3.1.1 2004 3.
3e acquisition de 2004
1.
1er bien de la 3e acquisition de 2004
1
1ère partie amovible du 1er bien de la 3ème acquisition de 2004
2004.3.1.2 2004 3.
3e acquisition de 2004
1.
1er bien de la 3e acquisition de 2004
2.
2ème partie amovible du 1er bien de la 3ème acquisition de 2004
•2.b. Numérotation à titre rétrospectif des biens non inventoriés Les biens acquis antérieurement à la publication du présent arrêté, dont l’inventaire n’a jamais été réalisé auparavant, sont enregistrés comme suit : Le premier élément du numéro est le millésime de l'année au cours de laquelle l'inventaire à titre rétrospectif est réalisé. Le deuxième élément, représentant le numéro d’entrée au musée de l’acquisition, est remplacé par le chiffre « 0 » pour éviter toute confusion avec les acquisitions de l’année en cours. Le troisième élément désigne le numéro du bien (de 1 à n) inscrit à titre rétrospectif au sein de l'année considérée.
Exemple : 2004.0.1 désigne le premier bien inventorié à titre rétrospectif au cours de l’année 2004, 2004.0.2 le second bien inventorié à titre rétrospectif. • 2.c. Numérotation des ensembles complexes L’ensemble du matériel issu d’une même fouille ou d’une même collecte est identifié par un seul numéro d’inventaire, composé de trois éléments. Le premier élément est le millésime de l’année d’acquisition et d’affectation de l’ensemble au musée.
Exemple : 2004 Le deuxième élément est le numéro d’entrée au musée de l’acquisition que constitue l’ensemble.
Exemple : 2004.3 désigne la troisième acquisition de l’année 2004. Le troisième élément est le chiffre « 0 » qui permet d’indiquer qu’il s’agit d’un ensemble complexe.
Exemple : 2004.3.0 indique que la troisième acquisition de l’année 2004 est un ensemble complexe. Si l’ensemble comporte des biens remarquables isolément, ceux-ci, lors de l’inscription de l’ensemble complexe à l’inventaire, sont numérotés séparément, après le numéro attribué à l’ensemble, sur le modèle suivant.
Exemple : 2004.3.0 désigne l’ensemble complexe ; 2004.3.1 désigne le premier bien remarquable de cet ensemble ; 2004.3.2 désigne le deuxième bien remarquable.
Dans ce cas pour chaque bien, les rubriques de l’inventaire sont remplies conformément au paragraphe 1.a de l’annexe 1 du présent arrêté.
Annexe 3 - Dossiers d’acquisition des biens des collections d’un musée de France ou des biens reçus en dépôt par un musée de France • 3.a. Dossier d’acquisition des biens des collections d’un musée de France Le dossier de chaque acquisition, qui peut concerner plusieurs biens, comporte notamment les pièces suivantes :
. Acte d’acquisition et date d’affectation au musée ;
. Document rendant compte de l’avis des instances scientifiques compétentes pour les acquisitions mentionnant obligatoirement la date et le sens de leurs avis ;
. Tous courriers et toutes factures concernant l’acquisition, y compris celles relatives aux éventuelles expertises des biens ;
. Acte de donation, legs, dation ou cession (notamment par l’administration chargée des domaines ou des douanes) ;
. En cas d’acquisition en vente publique : date de la vacation, numéro du lot dans la vente, nom de la société de vente ou du commissaire-priseur, éventuellement nom de l’expert pour cette vacation et, le cas échéant, tous documents relatifs à l’exercice du droit de préemption ;
. Concours publics : arrêtés de subvention et toute pièce attestant du montant, de la date et de l’origine des financements publics dont l’acquisition a bénéficié ;
. Documents relatifs à l’existence de charges (indication des clauses particulières grevant l’acquisition du bien ou sa gestion future, notamment pour les clauses limitant le droit de prêt ou de dépôt des biens acquis) ;
. Date et références du refus de certificat d’exportation ;
. Date et cote du classement parmi les monuments historiques. Tout dossier d’acquisition comporte également au moins une photographie des biens constituant l’acquisition ou un dessin pour les pièces archéologiques qui l'exigent. Des photographies de sécurité (photographies des éléments caractéristiques permettant d’identifier le bien : marques et inscriptions, particularités physiques ...) sont réalisées autant que de besoin. Le dossier d’acquisition, susceptible de comporter des données non communicables au public est séparé du dossier scientifique des biens. • 3.b. Dossier des biens reçus en dépôt par un musée de France Un dossier de dépôt est constitué pour chaque bien ou ensemble de biens reçu en dépôt par le musée. Ce dossier rassemble toutes les pièces relatives au dépôt. Il comporte notamment les pièces suivantes :
. Tout acte (arrêté, décision, contrat…) émanant du propriétaire du bien autorisant le dépôt, sa prolongation ou y mettant fin ;
. Exigences du déposant, notamment en matière de conditions de conservation, d’exposition, d’assurance, de reproduction ou de prêt des biens déposés ;
. Constat d’état des biens faisant partie du dépôt et reçus établis conjointement par le déposant et le dépositaire au moment de la prise en charge du dépôt et lors de sa restitution ;
23
. Date du dernier récolement effectué par le déposant et nom de la personne ayant effectué ce récolement (le cas échéant, liste des observations
relatives aux biens non vus lors du récolement et suites données, notamment le récépissé des éventuels dépôts de plainte) ; . Photographie des biens du dépôt considéré.
Annexe 4 – Numérotation et rubriques du registre des biens reçus en dépôt par un musée de France • 4.a. Registre des biens reçus en dépôt par un musée de France
[NB : pour les règles de rédaction du registre des dépôts, se reporter aux pages d’introduction de ces registres] Le registre des biens reçus en dépôt par un musée de France contient :
1 – Les rubriques relatives au statut juridique du bien et aux conditions de son dépôt :
. Numéro de dépôt attribué au bien déposé selon des règles identiques à celles utilisées pour l’enregistrement des collections permanentes décrites dans l'annexe 2, paragraphe 2a,
" Numérotation des acquisitions d’un musée de France » . Ce numéro de dépôt est précédé de la lettre « D » ; . Numéro d’inventaire du bien dans les collections du déposant ; . Date et références de l’acte unilatéral ou contractuel autorisant la mise en dépôt du bien, notamment l’arrêté ministériel dans le cas d’un dépôt des
collections d’un musée national, ainsi que la date de la prise en charge du bien ; . Nom de la personne morale ou physique propriétaire du bien déposé, comme par exemple le nom d’une collectivité territoriale, avec la précision, le
cas échéant, du nom de l’institution sur l’inventaire de laquelle le bien est inscrit, tel que le nom d’un des musées de cette collectivité territoriale ; . Date et références de l’acte unilatéral ou contractuel décidant de mettre fin au dépôt, notamment l’arrêté ministériel dans le cas d’un dépôt des
collections d’un musée national et la date de restitution du bien ; . Date d’inscription au registre des biens reçus en dépôt par le musée.
2 – les rubriques portant description du bien :
. Désignation : catégorie du bien (tableau, meuble, véhicule automobile, spécimen d'histoire naturelle, etc…), suivie de son nom, sujet, titre ou décor ; . Marques et inscriptions portées sur le bien ; . Matières, ou matériaux ; . Techniques ; techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide conservateur,...) lorsqu'il s'agit de collections
d'histoire naturelle; techniques de fabrication (artisanale, manufacturée, industrielle, série, prototype, …) pour les collections scientifiques et techniques ;
. Mesures (avec précision des unités de mesure) ;
. Indications particulières sur l’état du bien au moment du dépôt, contribuant à son identification, telle la mention d’un manque.
3 – Des rubriques complémentaires :
Des rubriques complémentaires sont à remplir quand l’information est pertinente pour le bien. . Auteur ; collecteur, fabricant, commanditaire, propriétaire lorsqu'il s'agit de collections scientifiques et techniques ; . Date, époque ; date de récolte, lorsqu'il s'agit de collections scientifiques et techniques ; . Fonction d’usage ; . Provenance géographique.
Une rubrique "Observations" peut mentionner l’existence de clauses particulières liées au dépôt. La teneur de ces clauses figure dans le dossier des biens reçus en dépôt ainsi que les conditions d’assurance et leur valeur estimative.
• 4.b. Marquage des biens reçus en dépôt par un musée de France Le numéro de dépôt n’est pas reporté sur le bien. Il est inscrit sur une étiquette rattachée au bien ou fixée sur le conditionnement du bien. Le musée dépositaire s'assure que le marquage initial du déposant figure sur le bien. S'il ne figure pas sur le bien, le musée dépositaire procédera au marquage initial après accord du déposant. • 4.c. Edition informatisée du registre des biens reçus en dépôt par un musée de France Une édition informatisée du registre des biens reçus en dépôt peut être réalisée dans les conditions décrites au paragraphe 1.d de l’annexe 1.
Annexe 5 - Récolement • 5.a. Collecte et enregistrement des informations Pour chaque bien, les opérations de récolement réalisées et les informations rassemblées sont notées sur des fiches de récolement. L’utilisation de l’exemplaire original de l’inventaire pour la réalisation du récolement est proscrite. La confirmation de la présence d’un bien inventorié est reportée dans les fichiers de gestion des collections, manuels ou informatiques définis à l'article 5 du présent arrêté, accompagnée de la date du récolement, de la localisation du bien et de l’identité de l'agent chargé du récolement. • 5.b. Conséquences du récolement sur l’inventaire et le marquage . Si un bien ne porte pas son numéro d’inventaire, il est procédé à son marquage. . Si un bien a été plusieurs fois inventorié, il est procédé au choix du numéro à prendre en considération pour la gestion du bien. Les renvois nécessaires à l'inventaire sont effectués par utilisation de la rubrique « Observations » du registre d’inventaire. Le cas échéant une explication des raisons de ce choix, qui peuvent concerner un bien ou une série de biens, est portée dans le dossier d'acquisition ou de dépôt de chacun des biens considérés. Les numéros devenus caduques, s’ils ont été portés sur le bien, n’y sont pas effacés mais barrés tout en devant demeurer lisibles. . Si la destruction irrémédiable d’un bien est constatée, le bien est radié de l’inventaire, dans les conditions prévues à l’article 4 du décret n° 2002-852 du 2 mai 2002. . Si la disparition d’un bien est constatée, il est procédé à des recherches approfondies. En cas de recherches répétées et infructueuses, la disparition du bien et la date à laquelle elle a été constatée sont, après information de l’instance délibérante compétente, inscrites à l’inventaire, dans la rubrique « Observations ». Il est ouvert en tant que de besoin un fichier particulier des biens disparus. . S'il est constaté qu'un bien n’a jamais été inventorié, il est procédé à son inscription sur le registre d'inventaire. A partir des sources disponibles, les éléments relatifs à l’identification et au statut du bien sont complétés ou reconstitués. En l'absence de toute trace d'entrée du bien dans les collections du musée, des éléments de preuve ou de présomption de propriété sont réunis. La mention « inconnu » est alors portée dans la rubrique « mode d’acquisition » et la rubrique « Observations » est complétée par la mention suivante : « attesté au musée depuis ... ». Un dossier d'acquisition comportant les informations rassemblées est ouvert. Le bien est alors numéroté comme il est indiqué au paragraphe 1.b de l’annexe 1. 24
REGLES DE SAISIE DES DONNEES DANS LES 18 COLONNES DU REGISTRE D’INVENTAIRE
règles générales Les règles de tenue de l’inventaire n’ont pas été bouleversées par rapport à celles fixées dans la circulaire dite « Rivière ». La logique d’enregistrement des données n’a pas changé mais l’ordre des colonnes a dû être modifié compte tenu de la nouvelle réglementation rappelée aux pages B à D.
Outre les conseils donnés plus bas pour la saisie des données dans chaque colonne, il convient de respecter les principes généraux suivants :
Toutes les dates doivent être saisies au format JJ / MM / AAAA
Les éventuelles règles spécifiques adoptées de manière permanente par les responsables scientifiques du musée pour la tenue de l’inventaire doivent être expliquées en détail aux pages F à K du registre.
La liste des responsables scientifiques successifs ayant la charge de la tenue de l’inventaire est mise à jour, autant que de besoin, aux pages L à Q du registre.
Les dates des versements annuels à un service d’archives des mises à jour du registre d’inventaire sont inscrites aux pages R à Z du registre.
L’inscription des biens commence après la page Z, à la page 001 du présent registre et se poursuit jusqu’à la page 500.
Un trait horizontal simple est tiré sur toute la double page entre l’inscription de chaque bien.
Chaque page, lorsqu’elle est complète, est validée par apposition du paraphe du responsable scientifique du musée affectataire des collections.
Un double trait horizontal est tiré sur toute la double page lorsque le responsable scientifique chargé de l’inscription des biens à l’inventaire est remplacé par un autre responsable scientifique.
Le registre ne comporte aucune rature sauf le cas des radiations prévues par la réglementation (cf. page E)
rubriques relatives au statut juridique des biens eu aux conditions de leur acquisition
• colonne n°1 « numéro d’inventaire » On reporte ici le numéro d’inventaire du bien ou de l’ensemble de biens.
La numérotation doit être conforme à l’arrêté interministériel du 25 mai 2004 (J.O. du 12 juin 2004) et respecter le format fixé à l’annexe 2 de ce texte, sauf si le musée possède déjà un système cohérent et fiable (cf. le cas prévu au 3ème alinéa de l’article 2 de cet arrêté).
• colonne n°2 « mode d’acquisition » On indique s’il s’agit d’un don, d’un legs, d’un achat, d’une préemption en vente publique, d’une dation, d’une cession d’un service des douanes, etc…, en précisant, le cas échéant, s’il s’agit d’une acquisition subventionnée par l’Etat. NB : lesbiens acquis par don ou legs et les acquisitions faites avec l’aide de l’Etat ( i.e. subvention, exercice du droit de préemption, cession des domaines ou des douanes,…) ne peuvent être déclassés (article L451-7 du code du patrimoine)
• colonne n°3 « nom du donateur, testateur ou du vendeur » Dans le cas des ventes publiques, on indique les références de la vacation ou de la prisée.
NB : Les noms des donateurs, testateurs ou vendeurs ne sont communicables au public que dans les conditions prévues par la réglementation relative aux archives.
• colonne n°4 « date de l’acte d’acquisition et d’affectation au musée » L’acte d’acquisition est celui par lequel la personne morale propriétaire des collections du musée entre en possession du bien.
L’acte d’affectation est celui par lequel cette personne morale décide que le bien sera placé sous la garde permanente du musée (N.B. sans cet acte d’affectation, le bien pourrait avoir une autre destination comme la décoration d’un édifice non muséal, par exemple).
Si l’acte d’acquisition est le même que celui de l’affectation au musée, une seule date est mentionnée (par exemple un arrêté municipal indiquant que tel bien est en même temps « acquis au prix de N.. euros auprès de tel particulier » et « pour intégrer les collections du musée municipal » .
S’il y a deux actes différents, on mentionne d’abord la date de l’acte d’acquisition puis, au dessous, la date de l’acte d’affectation. au musée
• colonne n°5 « avis des instances scientifiques » On fournit, sous forme de sigle, le nom des instances saisies, la date d’émission de leur avis et le sens de celui-ci (« F » pour favorable / « D » pour défavorable).
Sigles reconnus :
- CSR, commission scientifique régionale - CSI, commission scientifique interrégionale - CSN, commission scientifique nationale - CAMN, conseil artistique des musées nationaux - CID, commission interministérielle des dations - CSMN, commission scientifique des musées nationaux - CSL, pour les commissions scientifiques locales ou propres aux établissements.
Exemple : « CSN 25/05/2004 F ». pour un avis favorable rendu le 25 mai 2004 par la commission scientifique nationale.
Tout autre sigle doit être expliqué dans les règles spécifiques qui auront été préalablement détaillées aux pages F à G du présent registre.
NB : si deux commissions, ou plus, se sont prononcées, on les mentionne les unes au-dessous des autres sur le même modèle et dans l’ordre chronologique des avis.
• colonne n°6 « prix d’achat – subvention nationale » Le prix n’est mentionné que pour les achats. Il est exclusivement indiqué en euros.
Pour les ventes publiques, on ne mentionne pas le prix d’adjudication mais le coût total de l’achat y compris les frais de la maison de vente. Dans tous les autres cas, l’évaluation de la valeur du bien relève uniquement du dossier d’œuvre où figurent, par exemple, les rapports des expertises effectuées à propos de cette valeur.
Après le prix d’achat, on porte la mention « AS » pour les acquisitions subventionnées par l’Etat ou la mention « ANS » pour les acquisitions non subventionnées par l’Etat . NB : les acquisitions faites avec l’aide de l’Etat – i.e. subvention ou exercice du droit de préemption – ne peuvent être déclassées (article L451-7 du code du patrimoine) .
• colonne n°7 « date d’inscription au registre » Il est rappelé que conformément à l’article 2 de l’arrêté du 25 mai 2004, l'inscription à l'inventaire d'un bien affecté aux collections d'un musée de France doit intervenir au plus tard le 31 décembre de l'année suivant l'année de l'acquisition.
25
rubriques portant description des biens
• colonne n°8 « désignation du bien » Cette colonne renseigne sur la catégorie du bien (tableau, meuble, véhicule automobile, spécimen d’histoire naturelle, etc.), suivie de son nom, sujet, titre ou décor.
• colonne n°9 « marques et inscriptions » On indique les marques et inscriptions portées sur le biens.
Les éventuelles formules abrégées sont préalablement expliquées dans les règles spécifiques qui doivent être décrites aux pages F à G du présent registre.
Exemple : « SDbg ‘ 1720’ » pour « signé daté en bas à gauche ‘1720’ »
• colonne n°10 « matières ou matériaux » La description sera limitée aux matières et matériaux les plus caractéristiques du bien, tout autre détail devant figurer dans le dossier d’œuvres.
On mentionnera cependant systématiquement les matériaux faisant l’objet de restrictions de circulation tels que ceux provenant d’espèces protégées (ivoire, écailles de tortue, bois précieux, etc…) dans la mesure où leur circulation hors du territoire national – pour des prêts aux expositions notamment - est facilitée lorsque ces biens sont inscrits sur le registre d’inventaire d’une collection publique.
• colonne n°11 « techniques de réalisation, préparation, fabrication » On indique ici :
- soit les techniques de réalisation ;
- soit, pour les collection d’histoire naturelle, les techniques de préparation (squelette, taxidermie, exemplaire séché, plastination, liquide conservateur,…) ;
- soit, pour les collections scientifiques et techniques, la technique de fabrication (artisanale, manufacturée, industrielle, série, prototype,…).
• colonne n°12 « mesures » Les mesures doivent être rapportées dans l’ordre suivant : Hauteur – Largeur – Profondeur – éventuellement longueur, Diamètre et/ ou poids.
Il convient de toujours préciser les unités de mesure : mm, cm, m, g, kg.
• colonne n°13 « signes particuliers » Comme pour la colonne des matériaux constitutifs du bien, il ne s’agit pas de dresser ici un état détaillé du bien et par conséquent il ne faut pas reporter dans cette colonne les données du constat d’état dressé au moment de son entrée dans le musée (lesquelles relèvent du dossier d’œuvre) .
On cite uniquement, le cas échéant, les éléments particulièrement caractéristiques contribuant à l’identification du bien au moment de son acquisition, tel un manque, un défaut ou une fêlure.
rubriques complémentaires
ces rubriques ne doivent être renseignées que si l’information est pertinente pour l’identification du bien
• colonne n°14 « auteur ou collecteur, fabriquant, commanditaire… » On mentionne ici :
- soit l’auteur quand il est connu (nom, prénom, nom d’usage, pseudonyme) ;
- soit, pour les collections scientifiques et techniques : le collecteur ; le fabriquant, le commanditaire, ou le propriétaire.
• colonne n°15 « époque, datation ou date de récolte » Les éventuels sigles et abréviations utilisés dans cette colonne, doivent être au préalable expliqués dans les règles spécifiques décrites aux pages F à G du présent registre.
• colonne n°16 « fonction d’usage » même remarque que pour la colonne 15.
• colonne n°17 « provenance géographique » même remarque que pour les colonnes 15 et 16.
• colonne n°18 « observations »
Cette colonne est réservée aux renseignements suivants (toute autre information relevant plutôt du dossier d’œuvre)
– dans le cas d’un inventaire rétrospectif, lorsque l’origine du bien est inconnue, on rapporte la première date de présence attestée dans le musée avec la mention « présence attestée depuis le … / … / .…... » - on insère alors, dans le dossier d’œuvre, la copie ou les références des documents attestant de cette présence ;
– dans le cas d’un ensemble complexe pour lequel il existe un sous-inventaire (article 4 de l’arrêté du 25 mai 2004), on, précise le nombre de registres de sous-inventaire, leurs références (tomaison, numérotation, …) et le nombre de biens enregistrés dans chacun d’eux (NB : le sous-inventaire est annexé au registre d’inventaire) ;
– anciens numéros d’inventaire, autres numéros d’inventaire (à inscrire uniquement lorsqu’ils sont portés sur le bien et aident à son identification) ; – mentions à porter en cas de radiation (article 4 du décret n° 2002-852 du 2 mai 2002) – voir ci-dessous* ; – date de vol du bien ou de sa disparition avérée après recherches répétées et infructueuses et, le cas échéant, date à laquelle le bien a été
retrouvé ; – utilisateur illustre, premier et dernier propriétaire (pour les collections scientifiques et techniques uniquement, à la demande du ministère chargé de
la recherche)
* mentions à apporter dans le cas d’une radiation : La radiation d’un bien des collections du musée est un acte aussi important que son inscription à l’inventaire. Elle ne peut en aucun cas intervenir sur la seule décision du responsable scientifique des collections car elle doit être préalablement décidée (comme l’acquisition) par la personne morale propriétaire des collections du musée. Par parallélisme des formes juridiques, la radiation ne peut donc être enregistrée qu’à l’issue d’un acte équivalent à l’acte ayant autorisé l’affectation du bien au musée i.e. ayant autorisé son inscription sur le registre d’inventaire. Ainsi, de la même manière que dans la colonne n° 4 du registre d’inventaire on a mentionné les références de l’acte ayant permis l’acquisition du bien puis son affectation au musée, il sera obligatoire de citer, dans la colonne « Observations », les références de l’acte ayant autorisé la radiation de ce bien, qu’il s’agisse d’un arrêté ministériel, d’un arrêté municipal ou de tout autre acte émanant de l’autorité compétente (délibération d’un conseil municipal, conseil général, conseil d’administration, etc…) Le responsable scientifique procède à la radiation d’un bien en tirant un trait diagonal sur l’ensemble de l’enregistrement de ce bien. 26
Les différents cas possibles pour une radiation ont été limités par l’article 4 du décret n° 2002-852 du 2 mai 2002 précité. Pour mémoire, il est rappelé qu’en vertu de cet article, la radiation d'un bien figurant sur un inventaire ne peut intervenir que dans les cas suivants :
- destruction totale du bien (un procès-verbal doit alors être dressé, validé par l’autorité compétente – i.e. propriétaire du musée - et référencé dans la colonne « Observations » du registre)
- inscription indue sur l'inventaire (cette inscription doit être signalée à l’autorité compétente – i.e. propriétaire du musée – qui autorise la radiation. Les références de cette autorisation sont indiquées dans la colonne « Observations » du registre ); Par exemple, deux enregistrements pour le même bien, auquel cas on raye l’enregistrement le moins pertinent en effectuant un renvoi vers l’autre dans la rubrique observation ; autre cas, si l’inscription a été frappée de nullité par une décision de justice (on mentionnera alors les références de cette décision dans la colonne « Observations ») ;
- modification d'affectation entre deux musées de France appartenant à la même personne morale (on radiera le bien dans le registre du musée qui en perd l’affectation et on l’inscrira dans le registre de l’autre musée nouvellement affectataire) ;
- transfert de propriété en application des articles L451-8 à L451-101 du Code du Patrimoine, partie législative (dans ce cas particulier, on citera les références de l’avis émis par le Haut-Conseil des musées de France) ;
- déclassement en application des articles L451-5 à L451-7 du Code du Patrimoine, partie législative (NB : l’article L451-7 interdit le déclassement des biens incorporés dans les collections par dons et legs ou acquis avec l’aide de l’Etat (acquisitions subventionnées, biens préemptés en vente publique, cessions des domaines ou des douanes, etc…)
N.B. : Il est rappelé que l’article 4 du décret n° 2002-852 prévoit que si les collections n'appartiennent pas à l'Etat ou à l'un de ses établissements publics, la radiation d'un bien doit être autorisée par l'instance délibérante compétente et qu’elle est notifiée au préfet de région.
CONSEILS POUR LA TENUE DU PRESENT REGISTRE
•pages F à K : description des règles spécifiques adoptées en matière d’inventaire par les responsables du musée pour la tenue du registre d’inventaire Ces pages sont destinées à recevoir des précisions sur toutes les règles spécifiques que les responsables scientifiques du musée auront estimé nécessaire d’apporter à propos de la rédaction de l’inventaire du musée.
Ces règles ne peuvent contrevenir aux textes réglementaires précités aux pages B à E du présent registre et doivent être respectées par tous les rédacteurs de l’inventaire.
Ces règles sont rapportées aux pages F et K du registre, sous forme manuscrite ou au moyen d’un document collé à ces pages ou relié entre ces dernières.
Toute nouvelle règle spécifique ajoutée au précédentes est formalisée selon la même procédure.
C’est par exemple dans ces pages que l’on justifiera le choix d’utiliser, un système de numérotation des biens dérogatoire à l’annexe 2 de l’ l’arrêté interministériel du 25 mai 2004, en expliquant pourquoi le système retenu est jugé plus cohérent et plus fiable (cf. le cas prévu au 3ème alinéa de l’article 2 de l’arrêté du 25 mai 2004)
•pages L à Q : liste chronologique des personnels scientifiques responsables de la tenue du registre Le tableau de ces pages comporte, chronologiquement, les noms, prénoms et fonctions des personnels scientifiques successivement responsables du musée et de la tenue de l’inventaire ainsi que de son archivage annuel. Ce tableau comporte le paraphe de chaque responsable scientifique tel qu’il doit figurer au haut des pages de l’inventaire qu’ils sont chargés de remplir. Il précise les références du premier et du dernier biens enregistrés par chaque responsable scientifique et les dates de ces enregistrements.
A chaque changement de responsable scientifique, ces donnés sont portées à la connaissance de la personne morale propriétaire du musée afin de formaliser le transfert de responsabilité.
•pages R à Z : état des versements auprès du service d’archives compétent Ces pages servent à dresser le récapitulatif des versements annuels dans un service d’archives des mises à jour du registre d’inventaire (ce versement annuel est obligatoire)
On mentionnera le numéro de toutes les pages versées au service d’archive compétent, soit :
- d’une part, la copie des nouvelles pages descriptives des biens enregistrés dans l’année ;
- d’autre part, la copie de toute autre page ayant subi une quelconque modification dans l’année (y compris les pages E à Z et I à XX)
•pages I à XX : pages libres en fin de registre pour l’insertion d’éventuelles nouvelles réglementations ou de tout autre document utile à la tenue du registre
Ces vingt pages en fin de volumes sont destinées à recevoir, sous forme de copie manuscrite, ou insertion par collage ou reliure, toute autre élément concernant la tenue du registre. L’utilisation de ces pages doit être la plus limitée possible.
___________________________________________________________________________________________________________________________________________
Pour tout complément d’information sur la tenue de l’inventaire, ses rédacteurs peuvent contacter :
- Les directions régionales des affaires culturelles - La direction des musées de France (département des collections – bureau du mouvement des œuvres et de l’inventaire) (inspection générale des musées de France)
27
pages F à K
DESCRIPTION DES REGLES SPECIFIQUES ADOPTEES DE MANIERE PERMANENTE PAR LES RESPONSABLES SCIENTIFIQUES DU MUSEE POUR LA TENUE DU REGISTRE D’INVENTAIRE
(pour les conseils d’utilisation, voir page E)
28
pages F à K
DESCRIPTION DES REGLES SPECIFIQUES ADOPTEES DE MANIERE PERMANENTE PAR LES RESPONSABLES SCIENTIFIQUES DU MUSEE POUR LA TENUE DU REGISTRE D’INVENTAIRE
(pour les conseils d’utilisation, voir page E)
29
pages L à Q
LISTE CHRONOLOGIQUE DES RESPONSABLES SCIENTIFIQUES CHARGES DE LA TENUE DU PRESENT REGISTRE
(pour les conseils d’utilisation, voir page E) un trait horizontal sera tiré sur toute la page entre deux mentions de responsables
NOM (en majuscules) & prénom des responsables scientifiques successifs
Fonction (ou titre) des responsables scientifiques successifs
date de prise en charge du registre
date de cessation de la responsabilité du registre
N° d’inventaire du 1er bien enregistré
page du 1er enregistrement
N° d’inv. du dernier bien enregistré
page du dernier enregistrement
paraphe des responsables scientifiques successifs
30
pages L à Q
LISTE CHRONOLOGIQUE DES RESPONSABLES SCIENTIFIQUES CHARGES DE LA TENUE DU PRESENT REGISTRE
(pour les conseils d’utilisation, voir page E) un trait horizontal sera tiré sur toute la page entre deux mentions de responsables
NOM (en majuscules) & prénom des responsables scientifiques successifs
Fonction (ou titre) des responsables scientifiques successifs
date de prise en charge du registre
date de cessation de la responsabilité du registre
N° d’inventaire du 1er bien enregistré
page du 1er enregistrement
N° d’inv. du dernier bien enregistré
page du dernier enregistrement
paraphe des responsables scientifiques successifs
31
pages R à Y
ETAT DES VERSEMENTS ANNUELS AUPRES DU SERVICE D’ARCHIVES COMPETENT (suite)
(pour les conseils d’utilisation, voir page E) un trait horizontal sera tiré sur toute la page entre deux versements
date du versement
aux archives
références des numéros d’inventaire et numéros de pages du premier et du dernier des biens enregistrés
dans l’année de versement
référence des autres pages ayant dû être modifiées dans l’année
et versées aux archives
visa du responsable scientifique chargé
du versement
observations
32
pages R à Y
ETAT DES VERSEMENTS ANNUELS AUPRES DU SERVICE D’ARCHIVES COMPETENT (suite)
(pour les conseils d’utilisation, voir page E) un trait horizontal sera tiré sur toute la page entre deux versements
date du versement
aux archives
références des numéros d’inventaire et numéros de pages du premier et du dernier des biens enregistrés
dans l’année de versement
référence des autres pages ayant dû être modifiées dans l’année
et versées aux archives
visa du responsable scientifique chargé
du versement
observations
33
page Z
ETAT DES VERSEMENTS ANNUELS AUPRES DU SERVICE D’ARCHIVES COMPETENT (suite)
(pour les conseils d’utilisation, voir page E) un trait horizontal sera tiré sur toute la page entre deux versements
date du versement
aux archives
références des numéros d’inventaire et numéros de pages du premier et du dernier des biens enregistrés
dans l’année de versement
référence des autres pages ayant dû être modifiées dans l’année
et versées aux archives
visa du responsable scientifique chargé
du versement
observations
34
Registre des biens du Musée
(pages 001 à 500)
35
pages 001 à 499 (pour les règles de saisie dans les colonnes du registre, voir pages D à E) RUBRIQUES DE L’INVENTAIRE
RUBRIQUES RELATIVES AU STATUT JURIDIQUE DES BIENS ET AUX CONDITIONS DE LEUR ACQUISITION RUBRIQUES PORTANT
1 numéro d’inventaire
2 mode d’acquisition
3 nom du donateur,
du testateur ou du vendeur
4 date de l’acte
d’acquisition et d’affectation
5 avis des instances
scientifiques
6 - prix d’achat - subvention
de l’Etat
7 date
d’inscription au registre
8 désignation du bien
9 marques et inscriptions
36
D’UN MUSEE DE FRANCE (pour les règles de saisie dans les colonnes du registre, voir pages D à E) paraphe du responsable scientifique : pages 002 à 500
DESCRIPTION DES BIENS RUBRIQUES COMPLEMENTAIRES uniquement quand l’information est pertinente pour l’identification des biens
10 matières ou matériaux
11 technique de réalisation, de préparation, de fabrication
12 mesures
13 signes
particuliers
14 auteur ; collecteur,
fabriquant, commanditaire,…
15 époque,
datation, date de récolte
16 fonction d’usage
17 provenance
géographique
18 observations
(pour le détail des saisies dans cette colonne se reporter à la page ‘E’ du registre)
37
Insertion d’éventuelles nouvelles réglementations en matière d’inventaire ou de tout autre
document utile à la tenue du présent registre
(pages I à XX)
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
Circulaire du 19 juillet 2012 sur le matériel d’étude : le statut des cadres Résumé d’intervention Ce document a été élaboré par Magali Briat-Philippe, conservateur du patrimoine, responsable du service des patrimoines, Monastère royal de Brou Les cadres ne sont, à de très rares exceptions près, pas portés sur le registre d'inventaire des collections. Aucune circulaire ne concerne d'ailleurs cet inventaire, les cadres n'apparaissant pas comme prioritaires. Les musées d'arts décoratifs conservant des cadres d'exception (parfois estampillés) les inventorient comme tels, certains musées d'histoire inventorient les œuvres en deux parties : la peinture d'une part, le cadre de l'autre, qu'il soit original ou pas. La numérotation est donc double : 2012-1-1 et 2012-1-2, par ex. De même, les arrêtés de protection des Monuments historiques mentionnent souvent le cadre de l'œuvre, favorisant ainsi leur conservation. En revanche, dans les musées de beaux-arts, la prise en compte de l'intérêt historique et/ ou artistique des encadrements est récente, ceux-ci étant traditionnellement perçus comme des accessoires avant tout utilitaires (protection physique, cartel) et esthétiques (mise en valeur de l'œuvre). Le répertoire et l'étiquetage des cadres a donc jusque-là semblé suffisant, ceux-ci pouvant être changés sur l'œuvre elle-même. De plus, leur récolement exhaustif est souvent difficile à mettre en œuvre, les collections apparaissant comme prioritaires. Les répertoires existants sont avant tout des outils de gestion, d'immatriculation, et non de « patrimonialisation » statutaire. On peut toutefois distinguer le cadre original, le cadre historique et le cadre muséographique. Leu statut pourrait donc logiquement refléter ces différentes natures, toutefois parfois difficiles à identifier, d'autant que les cadres anciens documentés ou estampillés sont rares. La circulaire sur le matériel d'étude -permettant de répertorier des objets pour les trier et étudier en attendant leur éventuelle inscription à l'inventaire- peut-elle apporter une solution à cette question du statut du cadre? Le débat reste à ce jour ouvert.
48Institut national du patrimoine
Circulaire du 19 j uillet 2012 sur le matériel d’étude : la problématique des muséums Texte de présentation Ce document a été élaboré par Nathalie Mémoire, conservateur en chef du patrimoine, directrice du Muséum d’Histoire naturelle de Bordeaux
Les muséums d’Histoire naturelle sont diversement concernés par la circulaire du 19 juillet 2012 sur le matériel d’étude selon la nature et l’histoire de leurs collections. En outre, ils en font une lecture et des interprétations diverses. Vingt et un des trente-huit musées de la CPMF (Conférence permanente des muséums de France) ont répondu durant l’été 2013 à un questionnaire qui permet d’en donner un aperçu.
Importance du matériel d’étude par rapport à l’ensemble des fonds conservés Ainsi, pour plus de la moitié d’entre eux, le matériel d’étude est numériquement estimé entre 5
et 15% du total des collections, moins de 1% pour l’un d’entre eux, mais entre 30 et 98 % pour un tiers des musées, tandis que deux ne savent pas l’estimer.
Proportion matériel d'étude sur total des collections
10%
10%
14%
32%
24%
10%
>80%
>50%
20 à 30 %
10 à 15 %
<6%
NR
Origine du matériel d’étude des muséums
Ce matériel est très majoritairement issu d’accumulations passées (pour 90% d’entre eux). Elles représentent alors plus de 50 % du total du matériel d’étude pour les trois quart des musées tandis que près de 20 % ne savent pas les estimer. Seuls deux musées ne sont pas concernés.
On note, en moindre proportion, le produit de fouilles pour la moitié des réponses. Les collectes de dépouilles en attente de taxidermie ou de montages sont mentionnées par
tous mais elles ne concernent qu’une quantité marginale de spécimens. A noter que presque tous les muséums tiennent pour celles-ci des registres papier ou des fichiers informatisés, mais un seul fait parapher par l’élu de sa collectivité en charge de la culture ainsi qu’il est préconisé dans la circulaire.
49Institut national du patrimoine
Echantillonnages, missions et voyages sont mentionnés à chaque fois par un tiers des musées mais pour moins de 1% du matériel.
Origine du matériel
19
118 8
6
10
16
2
02468
101214161820
Accum
ulatio
ns p
assé
es
prod
uit d
e fo
uille
s
écha
ntillo
nnag
es
miss
ions
voya
ges
fond
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telie
rs
dépo
uilles
arch
éo fo
rtuite
Choix stratégique pour les accumulations passées : matériel d’étude ou ensembles complexes ?
Il est probable que ces écarts de proportions du matériel d’étude par rapport au total des fonds ne sont pas uniquement dus à la nature de ces fonds mais également au sens donné au terme « matériel d’étude ». En effet, certains collègues y englobent des accumulations non encore inventoriées mais composées d’éléments documentés (par étiquettes associées) tandis que d’autres les ont plutôt considérées comme « ensembles complexes » de matériel patrimonial et récolés comme tels1.
Dans le premier cas, une série ancienne considérée comme « matériel d’étude » ne figure pas
au sein des collections Musée de France du musée. Elle n’est donc pas récolée mais décrite sommairement ; elle devra sous deux ans faire l’objet d’un plan prévisionnel d’étude et d’analyse patrimoniale permettant d’effectuer le tri en vue de son affectation.
Dans le second cas, la série est déjà considérée comme collection Musée de France et récolée comme un bien unique dit « ensemble complexe ». La réalisation de l’inventaire par lots simples ou par unités est mentionnée dans les suites à donner au récolement ; il n’y a pas de tri ultérieur.
Néanmoins, le choix de la stratégie à adopter reste délicat pour les ensembles « mixtes » comprenant à la fois des unités documentées et des unités non identifiées ou non documentées, au sein d’une même série.
L’analyse patrimoniale : résultats et intentions Huit musées déclarent avoir déjà effectué « l’analyse patrimoniale pour destination de ces
collections », et deux d’entre eux envisagent de la poursuivre après 2014. Sur les treize qui ne l’ont pas effectuée, seulement six envisagent de l’entreprendre après 2014 et encore, certains sont-ils très réservés, préférant se consacrer à la poursuite des inventaires rétrospectifs de leurs collections
1 Réflexions abordée lors de la journée de travail de mars 2013 à Paris qui a réuni 13 muséums de la CPMF.
50Institut national du patrimoine
patrimoniales. Pour certains, la difficulté réside dans la parution tardive de la circulaire qui les a conduit, dans les années précédentes, à intégrer dans les collections Musées de France des ensembles qui auraient dû être traités dans les catégories proposées par la circulaire. Ceux qui ont effectué cette analyse précisent que, si l’analyse est relativement aisée à réaliser sur des ensembles issus de collectes raisonnées récentes, généralement documentées, elle est beaucoup plus délicate dans le cas des accumulations passées, lorsque ces données sont absentes ou très partielles.
A l’issue de cette analyse, six des huit musées qui l’ont réalisée ont versé entre 60 et 90 % du matériel en collections MF (après présentation en Commission scientifique régionale d’acquisition) ; deux n’ont pas donné de proportion et deux n’ont pas présenté en CSRA, considérant que c’était sans objet pour des fonds anciens.
Pour les musées qui n’ont pas encore effectué ce tri mais l’envisagent, presque tous ont
réfléchi à la destination de leur reliquat. Ont donc été regroupées les réponses de ceux qui ont réalisé le tri et les intentions de ceux qui l’envisagent, soit au total 20 musées ayant répondu. Il faut souligner qu’aucun établissement n’envisage d’aliéner du matériel à titre onéreux (possibilité mentionnée dans la circulaire). Toutes les autres possibilités sont réalisées ou envisagées, dans des proportions variables : en tête, l’élimination et l’utilisation du reliquat pour usage pédagogique, dans les deux cas pour 75 % des réponses. Dans les autres affectations « pour usage », l’utilisation pour prélèvement pour analyse (ADN ou autre) est mentionnée par un tiers des musées tandis que l’utilisation pour restauration n’est envisagée que par deux établissements. La moitié des musées prévoit un reliquat « à préserver », pour destination muséographique ou documentaire. Trois muséums seulement envisagent le transfert à un autre musée de France ou un établissement de recherche.
Les motifs de l’élimination sont les suivants : matériel non renseigné, en mauvais état, espèces communes ; peuvent s’y ajouter des critères d’encombrement et de risques d’infestation. Mais l’élimination n’est envisagée que très prudemment, si l’objet ne présente d’intérêt ni scientifique, ni historique, ni muséographique, ni pédagogique. A noter que, même en mauvais état, un matériel intéressant au plan scientifique ou historique peut être conservé. Les quantités déclarées éliminées représentent de 15 à 30 % du matériel effectivement trié.
Destination du reliquat
10
13
16
2
7
32
0
16
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
mat
érie
ldo
cum
enta
ire
mat
érie
lm
uséo
grap
hiqu
e
usag
epé
dago
giqu
e
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èces
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rech
ange
usag
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élèv
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t
trans
fert
grat
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Mus
ée d
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ance
trans
fert
grat
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stru
ctur
e de
rech
erch
e
trans
fert
onér
eux
élim
inat
ion
51Institut national du patrimoine
Plus de la moitié des établissements qui n’ont pas commencé le tri expriment le désir de
participer à une journée d’étude pour les aider dans ces choix.
Un délai de 5 ans pour mener les analyses patrimoniales semble insuffisant à la majorité des collègues, principalement en raison des volumes d’accumulations passées à résorber en regard des personnels affectés et des autres tâches prioritaires à mener sur les collections MF, mais sont aussi évoquées les difficultés à documenter ces accumulations ou à trouver les compétences dans chaque spécialité.
Conclusion En conclusion, en ce qui concerne la circulaire elle-même, les avis sont partagés puisqu’une
moitié des collègues pense qu’elle répond complètement ou en partie aux problématiques des collections des muséums en donnant un cadre, tandis que l’autre moitié estime que la terminologie ne paraît pas toujours suffisamment claire et que l’application aux accumulations passées reste difficile.
52Institut national du patrimoine
Choisir des produits de marquage certifiés Powerpoint Ce document a été élaboré par Michel Dubus, ingénieur d’études, département de la conservation préventive, C2RMF
53Institut national du patrimoine
Choisir des produits de marquage certifiés
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 1
Les supports
chêne d’ébénisterie rabotémarbre de Carrare brut de sciagetoile de lin 99 pur à grain moyen préparée de trois couches d’enduit universel et deux
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 2
trois couches d enduit universel et deux couches d’encollagebiscuit de faïence (Villeroy et Boch)laiton laminé écroui UZ 36polymétacrylate de méthyle (PMMA)verre
Institut national du patrimoine54
Les produits
48 encres29 peintures6 crayons
couleursblanc
pointesogive / coniquebiseaucarréerondecalligraphique
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 3
jaunenoirrouge
baseeauéthanol aromatique
calligraphique baguage métallique
épaisseurde 0,05 mm à 16 mm
pour le bois
Encresbase eau
Edding Aerospace Marker noir (0,75 mm)Kremer noir, blanc et rougeSakura Pigma micron noir (0,2 à 3 mm)Staedtler Pigment liner noir (0,05 à 0,8 mm)
base éthanolBic Marking Pocket noir (1,1 mm) et Permanent Marker noir (1,7 à 5,3 mm)Edding Permanent Marker noir (0,75 à 16 mm)St dtl L l P t i (0 4 à 2 5 )
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 4
Staedtler Lumocolor Permanent noir (0,4 à 2,5 mm)base aromatique
Edding Paint Marker noir et blanc (0,8 à 4 mm)
Peinturesbase eau
Uni Posca noir et blanc (1 à 15 mm)Uni Prockey noir, blanc et rouge (1,8 à 5,7 mm)
base éthanolIntrama SL 100 noir, jaune et rouge (2 à 4 mm)
base aromatiquesUni Paint blanc (0,8 à 8,5 mm)
Crayons Staedtler Lumocolor permanent Glasochrom noir et rouge
Institut national du patrimoine55
pour le marbre
Encresbase eau
Edding Aerospace Marker noir (0,75 mm)Kremer noir, blanc et rouge
base éthanolBic Marking Pocket noir (1,1 mm) et Permanent Marker noir (1,7 à 5,3 mm)Edding Permanent Marker noir (0,75 à 16 mm)Staedtler Lumocolor Permanent noir (0,4 à 2,5 mm)
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 5
base aromatiqueEdding Paint Marker noir et blanc (0,8 à 4 mm)
Peinturesbase eau
Uni Posca noir et blanc (1 à 15 mm)Uni Prockey noir et rouge(1,8 à 5,7 mm)
base aromatiqueUni Paint blanc (0,8 à 8,5 mm)
Crayons Staedtler Lumocolor permanent Glasochrom noir et rouge
pour le métal
Encres base eau
Edding Aerospace Marker noir (0,75 mm)base éthanol
Bic Marking Pocket noir (1,1 mm) et Permanent Marker noir (1,7 à 5,3 mm)Edding Permanent Marker noir (0,75 à 16 mm)Staedtler Lumocolor Permanent noir (0,4 à 2,5 mm)
base aromatiqueEdding Paint Marker noir et blanc (0,8 à 4 mm)
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 6
Peinturesbase eau,
Uni Posca noir et blanc (1 à 15 mm)Uni Prockey noir et rouge(1,8 à 5,7 mm)
base éthanolIntrama SL 100 noir, jaune et rouge (2 à 4 mm)
base aromatiqueUni Paint blanc (0,8 à 8,5 mm)
Crayons Staedtler Lumocolor permanent Glasochrom noir et rouge
Institut national du patrimoine56
pour le pmma
Encresbase eau
Edding Aerospace Marker noir (0,75 mm)base éthanol
Bic Marking Pocket noir (1,1 mm) et Permanent Marker noir (1,7 à 5,3 mm)Edding Permanent Marker noir (0 75 à 16 mm)
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 7
Edding Permanent Marker noir (0,75 à 16 mm)Staedtler Lumocolor Permanent noir (0,4 à 2,5 mm)
base aromatiqueEdding Paint Marker noir et blanc (0,8 à 4 mm)
Peintures base éthanol
Intrama SL 100 noir, jaune et rouge (2 à 4 mm)
Crayons Staedtler Lumocolor permanent Glasochrom noir et rouge
pour la terre cuite
Encresbase eau
Edding Aerospace Marker noir (0,75 mm)Kremer noir, blanc et rouge
base éthanolBic Marking Pocket noir (1,1 mm) et Permanent Marker noir (1,7 à 5,3 mm)Edding Permanent Marker noir (0,75 à 16 mm)Staedtler Lumocolor Permanent noir (0,4 à 2,5 mm)
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 8
base aromatiqueEdding Paint Marker noir et blanc (0,8 à 4 mm)
Peinturesbase eau
Prockey (1,8 à 5,7 mm) noir et rougebase aromatique
Uni Paint blanc (0,8 à 8,5 mm)
Crayons Staedtler Lumocolor permanent Glasochrom noir et rouge
Institut national du patrimoine57
pour la toile
Encresbase eau
Edding Aerospace Marker noir (0,75 mm)Kremer noir, blanc et rougeSakura Pigma micron noir (0,2 à 3 mm)Staedtler Pigment liner noir (0,05 à 0,8 mm)
base éthanolBic Marking Pocket noir (1,1 mm) et Permanent Marker noir (1,7 à 5,3 mm)Digitrace encre noireEdding Permanent Marker noir (0,75 à 16 mm)Staedtler Lumocolor Permanent noir (0,4 à 2,5 mm)
b ti
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 9
base aromatiqueEdding Paint Marker noirs et blancs (0,8 à 4 mm)
Peinturesbase eau
Uni Posca noir et blanc (1 à 15 mm)Uni Prockey noir et rouge(1,8 à 5,7 mm)
base éthanol noir, jaune et rouge (0,8 à 4 mm)Intrama SL100Intrama markal pro line fine Intrama Pro line micro blanche
base aromatiqueUni Paint blanc (0,8 à 8,5 mm)
Crayons Intrama Tradesmarker blanc, jaune, noir et rougeStaedtler Lumocolor permanent Glasochrom noir et rouge
pour le verre
Encre noirebase éthanol
Staedtler Lumocolor Permanent (0,4 à 2,5 mm)
Crayons noirs blancs et rouges
12 février 2014 C2RMF/michel dubus 10
Crayons noirs, blancs et rougesStaedtler Lumocolor permanent GlasochromStaedtler Omnigraph
Institut national du patrimoine58
Guide pratique pour le marquage d’identification des
biens culturels
(Novembre 2009)
Commission marquage des collections publiques ; Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) Lien : http://www.c2rmf.fr/documents/c2r-DCP-Guide_marquage_identification.pdf
59Institut national du patrimoine
Le récolement
60Institut national du patrimoine
Le récolement des collections Powerpoint et annexes Ce document a été él aboré par Lorraine Mailho, c onservatrice en c hef d u pat rimoine, D irection générale des patrimoines, Service des Musées de France, sous-direction des collections, bureau de l’inventaire des collections et de la circulation des biens culturels Documents joints : -Fiche de récolement -Récolement décennal - Tableau de suivi-modèle -Récolement décennal - Diagnostic topographique-modèle
61Institut national du patrimoine
Institut national du patrimoine62
Institut national du patrimoine63
Institut national du patrimoine64
Institut national du patrimoine65
Institut national du patrimoine66
Institut national du patrimoine67
Institut national du patrimoine68
Institut national du patrimoine69
Institut national du patrimoine70
Institut national du patrimoine71
Institut national du patrimoine72
Institut national du patrimoine73
Institut national du patrimoine74
Institut national du patrimoine75
Institut national du patrimoine76
Institut national du patrimoine77
Institut national du patrimoine78
Institut national du patrimoine79
Institut national du patrimoine80
Institut national du patrimoine81
Institut national du patrimoine82
Institut national du patrimoine83
Institut national du patrimoine84
Institut national du patrimoine85
Institut national du patrimoine86
FICHE DE RECOLEMENT RUBRIQUES
OBSERVATIONS En partant de l’objet, votre fiche sera vierge En partant de l’inventaire les rubriques sont pré-remplies
Numéro d'inventaire Numéro(s) d'inventaire de référence et autres numéros si besoin
Désignation Dénomination (se rapporte au type d'objet, vocabulaire contrôlé), Appellation (dit..., nom vernaculaire,...),Titre Matériaux, technique Dimensions Attention si lot ou ensemble, le préciser , et indiquer le type et le nombre de contenants
Présence du bien
vu / non vu
Date de visualisation AAAA/MM/JJ
Localisation Emplacement précis de l'objet, (selon un lexique hiérarchisé ou codé (cf tableau synthétique) + mention exposé, en réserve int. ou ext.
Etat Relevé des 5 types de dégradations visibles - Intégrité (déchirure, cassure, fissure, manque, etc.) ; - Déformation, instabilité (toile détendue, désassemblage, etc.) ; - Traces d'humidité (taches, coulures, auréoles, etc.); - Traces d'infestation (sciure, etc.) ; - Fort empoussièrement. Commentaire éventuel
Marquage
Oui/non Inscriptions, Précisions sur les inscriptions (m.direct, indirect, sur étiquette…..
Conformité avec la source oui / non Type et références de la source (texte libre)
Récolement récolé / non récolé Date du récolement AAAA/MM/JJ
Les informations sont complètes et validées. Photographie Oui/non
Lien texte – image, crédits photographiques Rédacteur NOM Prénom (agent récoleur)
NOM Prénom (valideur)
87
Récolement décennal Tableau de suivi-modèle
Localisation (appellation courante)
Localisation(code)
Caractérisation espace (ouvert au public, réserve interne, réserve externalisée)
Type de collection (peinture, sculpture, archéologie, art décoratif, meubles…)
Conditionnement ou muséographie (vitrine, étagère, accrochage…)
Nombre d’objets
Accessibilité, contraintes (poids, accrochage en hauteur)
Campagne (intitulé ou N°)
Intervenants (noms ou compétences)
Dates prévisionnelles
Dates effectives
Procès-verbal
Salle des plans
B6 Réserve interne Arts graphiques
Meubles à plans + cartons
700 RAS 1 MG + CH 2è semestre 2004
Mai-novembre 2005
Décembre 2005
Galerie B2 Ouvert au public
Sculptures socles 12 poids 2 WX, conservateur+ DD, stagiaire
Novembre 2005
Novembre 2005
Décembre 2005
Dépôt Saint-Claude
X1 Réserve externe
Meubles+ arts décoratifs
Etagères + armoires métalliques
85 RAS 4 WX +DD, stagiaire
Eté 2006 Juillet-août 2006
Octobre 2006
Salon bleu A4 Ouvert au public archéologie Vitrines 250 Vitrines sous alarme, prévoir désoclage, jour de fermeture
3 Félix Dupont conservateur + Xavier Durand manutentionnaire
Janvier 2006 Mars 2006 Juin 2006
Réserve courante
B7 Réserve interne peintures grilles 150 Accrochage en hauteur
5 C + M Septembre 2006
Septembre-octobre 2006
Novembre 2006
88
Récolement décennal Diagnostic topographique-modèle
Localisation (appellation courante)
Localisation (code)
Caractérisation espace (ouvert au public, réserve interne, réserve externalisée)
Type de collection (peinture, sculpture, archéologie, art décoratif, meubles…)
Conditionnement ou muséographie (vitrine, étagère, accrochage…)
Nombre d’objets
Accessibilité, contraintes (poids, accrochage en hauteur)
Salle des plans B6 Réserve interne Arts graphiques Meubles à plans + cartons 700 RAS Galerie B2 Ouvert au public Sculptures socles 12 poids Dépôt Saint-Claude
X1 Réserve externe Meubles+ arts décoratifs Etagères + armoires métalliques 85 RAS
Salon bleu A4 Ouvert au public archéologie Vitrines 250 Vitrines sous alarme, prévoir désoclage, jour de fermeture
Réserve courante
B7 Réserve interne peintures grilles 150 Accrochage en hauteur
89
Circulaire n° 2006/006 du 27 juillet 2006 relative aux opérations de récolement des
collections des musées de France
(décret n° 2002-852 du 2 mai 2002 et arrêté du 25 mai 2004 publié au JORF du 12 juin 2004).
La directrice des musées de FranceàMesdames et messieurs les chefs d’établissement bénéficiant de l’appellation« musée de France »,Mesdames et messieurs les responsables des registres d’inventaire et des dépôts, au sens del’article L. 442-8 du code du patrimoine (ancien article 6 de la loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002relative aux musées de France).
Après publication au JORF du 12 juin 2004 de l’arrêté du 25 mai 2004 fixant les normestechniques relatives à la tenue de l'inventaire, du registre des biens déposés dans un« musée de France » et au récolement, le premier des récolements décennaux obligatoiress’achève au plus tard en juin 2014.
L'objet de la présente circulaire est de détailler non seulement la mise en œuvre de cerécolement, mais encore ses conséquences, en particulier quant à la responsabilité duresponsable des collections au sens de l’article L. 442-8 du Code du patrimoine. Une fiche derécolement et son mode d’emploi figurent en annexe, ainsi qu’un formulaire-type de dépôt deplainte et un récapitulatif des justificatifs nécessaires dans ce cas. Le sommaire de la présentecirculaire est disponible à la dernière page.
I - JUSTIFICATION DU RECOLEMENT : UNE OBLIGATION PREVUE PAR LE
CODE DU PATRIMOINE
I - 1. Rappel des Textes
• Loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002 relative aux musées de France, codifiée conformément àl’ordonnance n° 2004-178 du 20 février 2004, au code du patrimoine (livre IV) ;
• décret n° 2002-852 du 2 mai 2002 pris en application de la loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002relative aux musées de France ;
• arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire, duregistre des biens déposés dans un musée de France et au récolement (publié au journalofficiel le 12 juin 2004).
L’article L. 451-2 du code de du patrimoine (ancien article 12 de la loi du 4 janvier 2002relative aux musées de France) dispose que « les collections des musées de France font l’objetd’une inscription sur un inventaire. Il est procédé à leur récolement tous les dix ans ».
La responsabilité du récolement incombe à la personne morale propriétaire des collections.Les opérations de récolement sont réalisées par les professionnels compétents, sous l’autoritédu chef d’établissement. En effet, « la personne morale propriétaire des collectionsd’un musée de France fait procéder en permanence par les professionnels mentionnésà l’article 6 de la loi du 4 janvier 20021 aux opérations nécessaires au récolement descollections dont elle est propriétaire ou dépositaire et à la mise à jour de l’inventaire et duregistre des dépôts » (article 3 alinéa 4 du décret n° 2002-852 du 2 mai 2002).
1 codifié à l’article L. 442-8 du Code du patrimoine
90
2
Le délai de 10 ans, prévu par le code du patrimoine pour achever le récolement, se calcule àcompter de la date de publication de l’arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniquesrelatives à la tenue de l’inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France etau récolement. Il expire donc le 13 juin 2014.
Les opérations de récolement s’appliquent à la totalité des collections du musée, qu’ellessoient conservées dans l’établissement ou déposées à l’extérieur. En matière de dépôts, unedouble responsabilité s’exerce : celle du déposant, « qui peut à tout moment procéder aurécolement » (art. 7 du décret n°2002-852 du 2 mai 2002) et celle du dépositaire (art. 3 dumême décret). Concernant les dépôts des musées nationaux, il est rappelé que le récolementdes dépôts de l’État réalisé dans le cadre de la commission de récolement des dépôts desœuvres d’art de l’État, ainsi que ceux préalables au transfert de propriété des dépôtsantérieurs à 1910, font partie intégrante du récolement décennal de leurs collections et enconstituent une priorité.
I - 2. Définition du récolement
« Le récolement est l’opération qui consiste à vérifier, sur pièce et sur place, à partir d’unbien ou de son numéro d’inventaire :
- la présence du bien dans les collections ;- sa localisation ;- l’état du bien ;- son marquage ;- la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les
différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvres, catalogues. » (article 11de l’arrêté du 25 mai 2004).
« Le récolement, obligatoire au moins une fois tous les dix ans, est mené par campagnesplanifiées en fonction de l’organisation du musée, notamment par lieu, par technique, parcorpus ou par campagne annuelle » (article 12 de l’arrêté du 25 mai 2004).« Pour chaque bien, les opérations de récolement réalisées et les informations rassembléessont notées sur des fiches de récolement. L’utilisation de l’exemplaire original de l’inventairepour la réalisation du récolement est proscrite » (cf. annexe 5, partie 5a, 1er alinéa, de l’arrêtédu 25 mai 2004).« Chaque campagne de récolement fait l’objet d’un procès-verbal rédigé par le responsabledes collections au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine. Le procès-verbal estconservé par le musée » (article 13 alinéa 1er de l’arrêté du 25 mai 2004).
L’importance de ce procès-verbal est double, car il sert non seulement d’attestation deréalisation du récolement, mais encore à faciliter la prise de fonction d’un successeur. C’estpourquoi, « lorsqu’il quitte ses fonctions, le responsable au sens de l’article L. 442-8 du Codedu patrimoine des registres de l’inventaire et des dépôts remet à la personne moralepropriétaire du musée de France un état récapitulatif des biens inscrits sur ces registres qui,après récolement, sont considérés comme manquants » (article 14 de l’arrêté du 25 mai2004). Il convient alors de respecter scrupuleusement les procédures décrites ci-aprèsnotamment au III - 3, III - 4 et aux annexes 3 et 3 bis.
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II - MISE EN ŒUVRE DU RECOLEMENT : PLANIFICATION, ORGANISATION
Le responsable des collections assure la planification comme l’organisation du récolement,définit la répartition des tâches et contrôle leur exécution ; il en établit un bilan et en rendcompte à la personne morale propriétaire du musée.
II - 1. Planification des opérations de récolement
Les opérations de récolement font l’objet d’un plan d’action prenant en compte :- l'espace : répartition des collections dans différents lieux, à l’intérieur et à l’extérieur du
musée (salles, réserves...) ;- le temps : durée pour assurer le récolement dans un espace donné ou pour une collection
donnée.Le responsable des collections doit définir, préalablement à tout récolement, une planificationet une cartographie.
II - 1 1. Plan de récolement décennal : organisation
Il convient :a) d’établir un plan de localisation des collections à partir des plans des bâtiments concernés
en listant tous les lieux contenant des collections. Ces espaces sont identifiés par bâtiment,par niveau, etc. ; cette identification se fait uniquement par rapport aux espacesarchitecturaux sans prendre en compte les mobiliers. Chaque espace est affecté d’unedénomination précise. Il est préférable que celle-ci soit chiffrée (par exemple :salle A.1.1) et topographique, mais pas fonctionnelle (par exemple : salle des primitifs,réserve Berger…) car la dénomination des espaces peut changer d’un récolement à l’autre.Cette cartographie – si possible informatisée – constitue le canevas de référence pourtoutes les opérations de récolement ;
b) de caractériser chaque espace ainsi défini en spécifiant, notamment :- salles ouvertes au public/réserves,- espaces situés dans l’enceinte du musée/espaces extérieurs,- types de collections, nombre approximatif, mode de présentation, de rangement et
de conditionnement (par exemple, textiles : 30 tapisseries roulées et suspendues),- accessibilité.
c ) d’établir le plan d’interventions.
Le croisement de ces paramètres permet de définir:
- les zones de récolement qui peuvent concerner un ou plusieurs espaces(par exemple : réserve X et salles d’exposition A et B),
- les contraintes (par exemple : entassement des collections),
- les moyens humains, techniques et financiers nécessaires au récolement.
Cette analyse doit permettre de définir une hiérarchie d’interventions, un calendrier
prévisionnel et une estimation sommaire des moyens.
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Ainsi, figurent dans un plan de récolement décennal les plans de localisation,la caractérisation des espaces, ainsi que les plans d’interventions. Les musées de petite tailleainsi que ceux qui ont régulièrement et récemment procédé au récolement complet de leurscollections, peuvent produire un document plus bref, faisant simplement état des campagnessuccessives à mener, accompagnées d’un calendrier prévisionnel.
La réalisation d’un plan de récolement décennal est une étape initiale qui témoigne de lavolonté de se conformer au code du patrimoine. C’est pourquoi il importe de le produirerapidement.
Il est également recommandé de faire valider officiellement ce plan de récolement décennalpar la personne morale propriétaire du musée puis de le présenter, pour information, devant lacommission scientifique compétente (commissions scientifiques interrégionales et régionales,compétentes pour la conservation et la restauration concernant notamment les muséesterritoriaux ; commissions locales et commissions nationales, concernant les muséesnationaux).
II – 1 2. Campagne de récolement : définition et planification
Sur la base du plan de récolement décennal, le récolement est organisé par campagne.Chaque campagne :- correspond à un objectif précis et circonscrit (récolement d’une ou de plusieurs salles,
d’un type de collections, des dépôts extérieurs….) en cohérence avec le plan derécolement décennal ;
- permet d’établir la cartographie précise de la zone en s’appuyant sur un relevé des espaces(salles, réserves…) et du mobilier (vitrines, armoires, grilles, travées…), chacun de ceséléments recevant une dénomination précise ;
- permet de décrire l’ordre opérationnel et le type d’interventions, en prenant en compte lescontraintes (accessibilité, matériel…) ;
- permet de préciser les moyens humains, techniques et financiers nécessaires et lesresponsabilités de chacun ;
- permet d’établir un calendrier prévisionnel.
Le document ainsi constitué correspond au plan d’action d’une campagne de récolement.Il est conseillé de procéder à une phase de test sur un échantillon limité, afin de vérifier safaisabilité.
II - 1 3. Progression du récolement décennal
Chaque campagne de récolement fait l’objet d’un procès-verbal (espaces vus, collectionsrécolées, observations….), voir notamment le II-4 ci-après.
Chaque procès-verbal de campagne est annexé au plan de récolement décennal.
Le plan de récolement décennal est mis à jour au terme de chaque campagne pour mesurerl’avancement du récolement décennal ; il peut également, le cas échéant, au vu des conditionsde réalisation de chaque campagne, être adapté afin d’assurer au mieux l’achèvement desopérations dans les délais prévus.
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II - 2. Répartition des tâches
Les opérations de contrôle et de validation, ainsi que les recherches complémentaires, sontconfiées à des agents ayant une qualification scientifique ou documentaire. Le récolementin situ peut cependant être réalisé par des personnes non spécialisées, sous réserve d’unencadrement et d’une formation adaptés. S’il est fait appel à des prestataires extérieurs, uncahier des charges définit les opérations à conduire et les qualifications requises.
Dans tous les cas, la validation des opérations revient au responsable des collections,notamment à travers la validation des fiches de récolement.
II - 3. Fiche de récolement (cf. annexe 1 : modèle de fiche ; et annexe 2 :mode d’emploi)
Une fiche de récolement, conforme aux prescriptions de l’arrêté du 25 mai 2004 relatif àl’inventaire et au récolement, comporte au minimum les rubriques suivantes :- identification ;- localisation ;- état du bien ;- marquage ;- conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les
différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvre, catalogues…
La fiche de récolement, jointe en annexe, est proposée à titre indicatif ; elle constitue un cadrequi peut être amendé ou complété par le musée en fonction des collections, de leursspécificités, de leur nombre, des moyens et des équipes disponibles.
La fiche peut également bénéficier d’un traitement informatisé. Certains logiciels de gestioninformatisée des collections disponibles sur le marché proposent des modules de récolementpermettant d’extraire tout ou partie de la base de données pour l’exporter sur un ordinateurportable.
La fiche de récolement offre la possibilité de traiter rapidement des ensembles volumineux oudes séries, en ne récolant que leurs contenants (par exemple, une palette composéeuniquement de matériel lithique).
II - 4. Procès-verbal de récolement
L’article 13 de l’arrêté du 25 mai 2004 précise que « chaque campagne de récolement faitl'objet d'un procès-verbal rédigé par le professionnel responsable des collections au sens del'article L. 442-8 du code du patrimoine. Le procès-verbal est conservé par le musée.Le procès-verbal décrit la méthode adoptée, le champ couvert par le récolement, ainsi que lesrésultats de la campagne, notamment la liste des biens non vus ou manquants, la liste desbiens détruits, la liste des biens inventoriés ou à inventorier à l'issue du récolement.Pour les musées dont les collections appartiennent à l'État, la copie du procès-verbal estadressée à l'issue de chaque campagne de récolement au ministre chargé de la culture et, le
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cas échéant, au ministre compétent. » Le procès-verbal de récolement est systématiquementconservé par le musée, annexé au plan de récolement décennal.Par ailleurs, les informations recueillies à l’occasion du récolement et notamment lalocalisation des objets doivent être intégrées dans les fichiers manuels ou informatiques tenuspar le musée. Les listes d’objets manquants inscrites dans le procès-verbal de récolementconstituent des pièces intervenant dans le cadre de la responsabilité du responsable descollections (cf. ci-après, III-4).
III - CONSEQUENCES DU RECOLEMENT
III - 1.Marquage, inventaire
III - 1 1. Objets non marqués
Les objets non marqués devront l’être suivant les normes qui seront définies, avant fin 2006,par la commission « Marquage » créée par la Commission de récolement des dépôts d’œuvresd’art. Cette commission « Marquage » est désormais rattachée au Centre de Recherche etde Restauration des Musées de France, service à compétence nationale de la directiondes Musées de France.
III - 1 2. Objets inventoriés plusieurs foisUn numéro de référence sera choisi et des renvois explicites seront notés dans la colonne« Observations » de l’inventaire. Les numéros « non retenus » sont traités comme précisé ci-après au III-2 radiations, conformément au § 5 b de l’annexe 5 de l’arrêté du 25 mai 2004.
III - 1 3. Objets non inventoriés
Si des objets ou, parfois, des fonds entiers ne sont pas encore inventoriés, il convientd’entreprendre un inventaire rétrospectif. Les règles à observer pour la numérotation et laréalisation de l’inventaire rétrospectif figurent dans l’annexe 2b de l’arrêté du 25 mai 2004qui précise que pour chaque bien, la numérotation suivante sera adoptée :
« • Le premier élément est le millésime de l’année au cours de laquelle l’inventaire à titrerétrospectif est réalisé.
• Le deuxième élément, représentant le numéro d’entrée au musée de l’acquisition, estremplacé par le chiffre « 0 » pour éviter toute confusion avec les acquisitions de l’année encours.• Le troisième élément désigne le numéro du bien (de 1 à n) inscrit à titre rétrospectif ausein de l’année considérée.
Exemple : 2004.0.1 désigne le premier bien inventorié à titre rétrospectif au cours del’année 2004, 2004.0.2 le second bien inventorié à titre rétrospectif ».
Les rubriques de l’inventaire sont remplies dans la mesure des informations rassemblées,comme pour l’inventaire des acquisitions (cf. arrêté du 25 mai 2004, § 5 b de l’annexe 5,5ème alinéa).
En ce qui concerne les collections d’étude, il peut arriver que des objets n’aient pas encore étéinventoriés (particulièrement dans les domaines de l’archéologie, de l’ethnographie,des sciences et techniques, de l’histoire naturelle…). Il convient d’examiner à l’occasion dechaque récolement s’il est possible d’enrichir les collections permanentes du musée,après avis des commissions scientifiques compétentes.
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III - 2. Radiations
La radiation d’un bien des collections du musée est un acte du même niveau d’importance que
son inscription à l’inventaire. Elle ne peut en aucun cas intervenir sur la décision du seulresponsable des collections car, comme l’acquisition, elle ne peut émaner que de la personne
morale propriétaire des collections du musée.
A la fin du récolement, une radiation ne peut être achevée juridiquement par respect duparallélisme des formes, qu’à l’issue d’une procédure équivalente à l’acte ayant autorisé
l’affectation du bien au musée, puis provoqué son inscription sur le registre d’inventaire.
Les différentes possibilités de radiation des inventaires sont limitées, selon l’article 4 dudécret n° 2002-852 du 2 mai 2002, aux seuls cas suivants :
• destruction totale du bien : un procès-verbal doit alors être dressé et validé par l’autoritécompétente (c’est à dire le propriétaire du musée) ;
• inscription indue sur l’inventaire : cette inscription doit être signalée à l’autorité
compétente, propriétaire du musée, qui autorise la radiation. S’il existe deuxenregistrements pour le même bien, on raye l’enregistrement le moins pertinent en
effectuant un renvoi vers l’autre. Si une inscription est frappée de nullité par décision dejustice, elle sera rayée une fois cette dernière devenue définitive, c’est à dire notamment
après exercice d’éventuels recours.
• modification d’affectation entre deux musées de France appartenant à la même personne
morale : on radiera le bien dans le registre du musée qui en perd l’affectation et onl’inscrira dans le registre de l’autre musée nouvellement affectataire ;
• transfert de propriété, en application des articles L. 451-8 à L. 451-101 du code dupatrimoine ;
• déclassement, en application des articles L. 451-5 à L. 451-7 du code du patrimoine.
III - 3. Dépôts de plaintes
A l’issue de chaque campagne de récolement, plainte est déposée pour les biens manquants
au nom de la collectivité ou de l’organisme propriétaire des collections, aux services de policeou de gendarmerie ou encore directement auprès du procureur de la République,
territorialement compétents (article 6 du décret n° 2002-852 du 2 mai 2002).
Sont considérés comme manquants les biens non localisés à la fin d’une campagne malgré desrecherches répétées qui se sont révélées infructueuses. Pour chaque dépôt de plainte,
un dossier individuel détaillé doit être établi comportant la preuve de l’appartenance du bien àla collection, les éléments d’identification et, dans toute la mesure du possible, une
photographie (cf. annexes 3 et 3 bis). En l’absence de photographie, il convient de rassemblertous les éléments descriptifs existants. En cas de non-inscription à l’inventaire, tout documentjustificatif de l’entrée dans la collection (tel que facture, décision ou acte d’acquisition…) est
produit.
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III - 4. Responsabilité du responsable des registres d’inventaire et des
dépôts, au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine
Le responsable des collections est chargé de l’organisation, de la validation des travaux derécolement, ainsi que de la rédaction des procès-verbaux des campagnes de récolement.
On rappellera qu’en outre, la responsabilité du chef d’établissement est toujours engagée
au titre du récolement, même lorsque ce dernier n’est pas le responsable direct descollections, au sens de l’article L. 442-8 du Code du patrimoine.
Par ailleurs, l’article 14 de l’arrêté du 25 mai 2004 prévoit que « lorsqu’il quitte ses fonctions,le responsable au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine des registres de
l’inventaire et des dépôts remet à la personne morale propriétaire du musée de France unétat récapitulatif des biens inscrits sur ces registres qui, après récolement, sont considérés
comme manquants ». Il est rappelé que le manquement à ces dispositions peut faire l'objet desanctions disciplinaires. C’est pourquoi, avant son départ, le responsable des collections
adresse officiellement à la personne morale propriétaire des collections, la liste des objetsmanquants extraite des procès-verbaux des campagnes de récolement accompagnée des
procès-verbaux de plainte correspondants. Le directeur régional des affaires culturelles(conseiller pour les musées) est également informé officiellement.
Enfin, il convient de rappeler que tout responsable des collections au sens de l’article L. 442-8
du Code du patrimoine, assure une mission permanente de veille concernant tout bienqui pourrait avoir comme origine le patrimoine national, notamment sur le marché de l’art.
Je vous invite à m’avertir sans délai d’éventuelles difficultés d’application, sous le timbresuivant : Direction des musées de France, 6, rue des Pyramides, 75041 Paris - cedex 01.
Pour le ministre de la culture et de la communication et par délégation :La directrice des musées de France,
Francine Mariani-Ducray
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ANNEXE 1- FICHE DE RECOLEMENT
1 - RECOLEMENT SUR PIECE ET SUR PLACE
Numéro de la fiche :Date :
Nom de l’agent récoleur :Liens avec d'autres fiches (n° des fiches) :
1 - 1 - IDENTIFICATION
EN PARTANT DE L’OBJET EN PARTANT DE L’INVENTAIRE
1.1.1 Objet isolé 1.1.1 Objet isolé
Numéro d’inventaire Numéro d’inventaire
Désignation Désignation
Matériaux / techniques Matériaux / techniques
Mesures Mesures
1.1.2 Lot, ensemble ou série 1.1.2 Lot, ensemble ou série
Numéro d’inventaire (commun à l'ensemble) Numéro d’inventaire (commun à l'ensemble)
Désignation du contenant (le cas échéant)
- nombre de contenants- mode de conditionnement
Désignation du contenant (le cas échéant)
Type de contenu (ex: céramique, ossements,outils, documents) et dénombrement éventuel
Désignation précise
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1 - 2 - AUTRES INFORMATIONS
1.2.1. Localisation :
Localisé
Dans le musée : Exposé
En réserve Préciser l’emplacement (ex. : dénomination de
l’espace, n° de l’armoire…)
A l'extérieur Préciser : nom du bâtiment, adresse, etc., et
l’emplacement de l’objet dans le bâtiment désigné(ex.: dénomination de l'espace, etc.)
Non localisé
1.2.2. Numéro d’inventaire : oui non
Non identifiable oui non
Marqué sur l’objet oui non
Marqué sur l’étiquette oui non
Marqué sur un autre support oui non
Commentaire :
Autre numéro : oui non
Commentaire :
1.2.3. État sommaire du bien : indications sur les dégradations visibles
Intégrité (déchirure, cassure, fissure, manque, soulèvement, etc.) oui non
Déformation, instabilité (toile détendue, désassemblage, etc.) oui non
Traces d’humidité (tâches, coulures, auréoles, etc.) oui non
Traces d'infestation (sciure, etc.) oui non
Fort empoussièrement oui non
Commentaire (points spécifiques) :
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1.2.4 Photographie documentaire
Existante oui non
Réalisée lors du récolement oui non
Photographie des marques oui non
Photographie du/des numéro(s) d'inventaire oui non
VALIDATION DU RECOLEMENT SUR PIECE ET SUR PLACE(Signature du responsable des collections, au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine ;
lieu et date)
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2 - OPERATIONS COMPLEMENTAIRES
Date et nom de l'auteur de la fiche
2 - 1 - SUITES A DONNER AU RECOLEMENT
A inventorier oui non
A marquer oui non
A photographier oui non
A traiter oui non
Préciser le traitement
A localiser oui non
Plainte à déposer oui non
2 - 2 - RECHERCHES DOCUMENTAIRES
(A renseigner en cas de problèmes identifiés lors du récolement, en consultant la
documentation du musée. Indiquer les recherches effectuées et leur résultat.)
2.2.1. Problème d'identification(en cas de non-concordance entre identification-objet et identification-inventaire.)
2.2.2. Objet non localisé, mais inscrit à l'inventaire
- Sortie temporaire (prêt, restauration, dépôt : à préciser)
S’il s’agit d’un dépôt, préciser le lieu de dépôt :
- A récoler ultérieurement
- Manquant
2.2.3. Objet localisé mais non inscrit à l'inventaire
Recherches complémentaires à poursuivre oui non
(les préciser)
VALIDATION DEFINITIVE(Signature du responsable des collections, au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine ;
lieu et date)
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ANNEXE 2- MODE D’EMPLOI
DE LA FICHE DE RECOLEMENT
La fiche de récolement proposée (cf. annexe 1) se compose de deux parties qui représententdeux phases différentes de l’opération globale :
1- Le récolement sur pièce et sur place, qui constitue l’opération proprement dite durécolement ;
2- Les opérations complémentaires, qui s’avèrent éventuellement nécessaires au terme durécolement in situ et qui peuvent être effectuées séparément de la première phase.
1- LE RECOLEMENT SUR PIECE ET SUR PLACE La fiche comporte une première zone servant à identifier la fiche elle-même :
- Numéro de la fiche : chaque fiche doit comporter un numéro d’ordre attribué de 1 à x de
façon continue. - Date et nom de l’agent récoleur : chaque fiche est datée ; en outre, le nom de l’agent
récoleur y figure de manière lisible, à savoir le nom de la personne qui réalise
effectivement les opérations d'identification et de localisation (non pas celui dela personne juridiquement responsable du récolement).
- Liens avec d’autres fiches : il est éventuellement fait état des numéros de fiches ayant
un lien avec la présente fiche (ex. : cas des objets composites).
Le récolement sur pièce et sur place se décompose en deux parties :
1 - 1 : Identification
1 - 2 : Autres informations
1- 1 – IDENTIFICATION
Cette phase d’identification sert à confronter les informations recueillies soit à partir de
l’inventaire, soit au vu de l’objet, ainsi qu’à vérifier la concordance de ces informations.La fiche de récolement est séparée en deux colonnes, pour permettre cette vérification.
1.1.1 Objet isolé
Deux options peuvent se présenter : partir de l’objet in situ, ou partir de l’inventaire. Le choix
de l’option dépend de l’organisation du musée : sites multiples, qualité de l’inventaire,informatisation, moyens humains disponibles…
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A. Vous partez de l’objet in situ, en salle, en réserve, etc (colonne de gauche)
Vous devez d'abord remplir les rubriques de la colonne de gauche « En partant de l’objet ».
- Si vous vérifiez sur place la concordance entre les données recueillies sur place et lesdonnées extraites de l'inventaire (avec une copie de l’inventaire ou avec des fiches), notez
dans la colonne de droite seulement les rubriques qui diffèrent.- La phase de comparaison des données recueillies au vu de l’objet avec celles qui figurent
dans l'inventaire peut aussi intervenir ultérieurement. Si les informations concordent lors de lacomparaison avec l’inventaire, ne notez rien, mais validez l’enregistrement par votre
signature. Si elles diffèrent, notez dans la colonne de droite le contenu des rubriques del’inventaire qui différent.
B. Vous partez de l’inventaire (colonne de droite)
La colonne de droite « En partant de l’inventaire » doit être remplie au préalable (à partir du
registre d’inventaire, d’une base informatisée ou de fiches d’objets).Vous vérifiez in situ face à l’objet que les informations reprises de l'inventaire et figurant dans
la colonne de droite correspondent aux informations recueillies face à l’objet.Si elles concordent, ne notez rien, mais validez l’enregistrement par votre signature. Si elles
diffèrent, notez dans la colonne de gauche les informations qui différent.
Il va sans dire que des vérifications croisées supplémentaires entre inventaire et objets in situpeuvent être nécessaires à tout moment en cours de récolement.
Le même processus de vérification est applicable aux lots, ensembles ou séries (cf. § 1.1.2 de
la fiche).
1.1.2. Lot, ensemble ou sérieCette partie de la fiche est à utiliser quand on n’a pas affaire à un objet unique portant un seul
numéro, mais qu’un même numéro renvoie à un ensemble d’objets (ou de contenants) qu’ilconvient de récoler rapidement pour pouvoir déterminer le traitement à leur appliquer
ultérieurement. (ex. « 14 cagettes de plastique de 45 cm x 30 x 20 cm, renfermant du matériellithique » ou « 125 gravures portant le même numéro d’inventaire »).
Numéro d’inventaire
Si l’ensemble ne dispose que d’un seul numéro d’inventaire, on notera ce numéro d’inventairecommun à l’ensemble.
Désignation du contenant (le cas échéant)
Quand des objets de type sériel (par exemple, des matériaux lithiques) sont conservés dansdes contenants portant le même numéro d’inventaire, les objets ne sont pas traités isolément.Le contenant prime alors sur le contenu, qui ne sera donc pas décrit pièce à pièce.
On précisera simplement le nombre de contenants et le mode de conditionnement.
Type de contenuLe contenu sera traité globalement et seul le type d’objets sera précisé (céramique, ossements,
outils, documents, spécimens, …), ainsi que leur nombre quand il est possible de lesdénombrer.
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1- 2 – AUTRES INFORMATIONS
La phase d’identification (1 -1 – IDENTIFICATION) peut être réalisée, comme on vient de levoir, soit en partant de l’objet soit en partant de l’inventaire. Les "AUTRES INFORMATIONS" par
contre ne peuvent être recueillies qu’en présence de l’objet.
1.2.1 LocalisationIl convient tout d’abord de déterminer la localisation de l’objet.
On précisera s’il se trouve dans le musée, exposé ou en réserve (noter précisémentl’emplacement : dénomination de l’espace, n° de l’armoire, etc., selon le plan de localisation
des collections précédemment réalisé) ou à l’extérieur (préciser nom du bâtiment, adresse,emplacement précis…).
Si l’objet n’est pas localisé, il convient de l’indiquer afin de pouvoir engager des recherchescomplémentaires (cf. partie 2 – OPERATIONS COMPLEMENTAIRES de la fiche).
1.2.2 Numéro d’inventaire
On indiquera dans cette rubrique s’il y a un numéro d’inventaire sur l’objet, s’il estidentifiable ou non (numéro illisible, par exemple), s’il est marqué sur l’objet lui-même ou sur
une étiquette, voire sur un autre support. Un commentaire permettra de préciser son éventuelemplacement.
La présence d’un autre numéro (numéro de dépôt, par exemple) sera mentionnée et précisée(relevé, emplacement…).
1.2.3. État sommaire du bien : indications sur les dégradations visiblesIl ne s’agit pas d’établir un constat d’état détaillé, qui doit être fait par un restaurateur ouun agent ayant les compétences pour le faire. Il conviendra simplement de mentionnerles dégradations visibles sans analyse particulière.Cinq types de désordres de base, relevés pour tous les matériaux et toutes les techniques,ont été définis (défauts d’intégrité ; déformation visible ; traces d’humidité ; tracesd’infestation ; fort empoussièrement). Un commentaire pourra compléter les informationsrecueillies.
1.2.4. Photographie documentaireIl est fortement recommandé de renseigner cette rubrique et de prendre une photodu bien permettant son identification ; plusieurs photos sont souvent indispensablespour l’identification d’un bien tridimensionnel. Il sera mentionné s’il existe au moins unephotographie documentaire du bien antérieure au récolement, ou si cette dernière a étéréalisée lors du récolement. On précisera, le cas échéant, s’il existe également desphotographies des marques éventuelles et du ou des numéros d’inventaire apposés sur l’objet.
VALIDATION :(Signature du responsable des collections, au sens de l’article L. 442-8 du code du patrimoine ; lieu et date)
Cette opération est essentielle. Seule la validation garantit l’authenticité
des renseignements recueillis et la réalité du récolement sur pièce et sur place.
Cette validation, qui doit être datée, incombe au responsable des collections.
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2- OPERATIONS COMPLEMENTAIRES
Cette seconde phase s’avère nécessaire si des anomalies ont été constatées lors du récolementlui-même ; elle n’est pas systématique et peut être réalisée à la suite de la première phase ouun peu plus tard.
Elle nécessite l’intervention d’un personnel qualifié et sera également validée par leresponsable des collections.
- Date et nom de l’auteur de la fiche : chaque fiche est datée et le nom de son auteur estindiqué, c’est-à-dire le nom de la personne qui effectue directement les recherches.
2-1 - SUITES A DONNER AU RECOLEMENT
Cette partie récapitule les problèmes rencontrés lors du récolement et auxquels il convient deremédier. Six principaux types de suites ont été indiquées :- objet à inventorier ;- objet à marquer ;- objet à photographier ;- objet à traiter (préciser le traitement) ;- objet à localiser ;- plainte à déposer.
Cette liste peut être complétée le cas échéant.
2-2 - RECHERCHES DOCUMENTAIRES
Certains des problèmes identifiés lors du récolement peuvent éventuellement être résolus enconsultant la documentation scientifique relative au bien concerné.
Trois situations sont mentionnées :
2.2.1. Problème d’identificationL’objet a été identifié et il est bien inscrit à l’inventaire mais les informations ne concordentpas entre les deux sources. Il convient de rechercher l’explication de cette anomalie.
2.2.2. Objet non localisé mais inscrit à l’inventaireL’objet est bien mentionné à l’inventaire, mais il n’a pas été localisé dans le musée.
Quand la raison de l’absence est connue (prêt, restauration, dépôt…), il est procédéà son récolement ultérieurement, par exemple dès le retour de l'objet. S’il s'agit d'un dépôt,le récolement s’effectue sur le lieu du dépôt.
Si la raison de l’absence n'est pas connue, des recherches doivent être engagées. A l’issuede recherches répétées restées infructueuses, un objet manquant est officiellement déclarédisparu. Alors, le propriétaire des collections est tenu de porter plainte (cf. annexe 3).
105
17
2.2.3. Objet localisé mais non inscrit à l’inventaireSituation inverse de la précédente : l’objet se trouve dans le musée mais ne figure pas dansl’inventaire. On rassemblera les éléments probants permettant d’expliquer la présence du bienau musée et, en particulier, on cherchera à connaître de manière certaine depuis quelle datecette présence est avérée.
Sources à utiliser :On commence par rechercher les informations disponibles au sein du musée pour,si nécessaire, les compléter par des recherches plus approfondies. On peut ainsi recourir auxsources documentaires suivantes :- fiche d’objet, fiche d’un précédent récolement, fiche de mouvements...- dossier de documentation de l’objet ;- catalogues des collections permanentes ; catalogues d’expositions temporaires, registres
manuscrits, livres d’entrée, cahiers de fouilles ou de collectes, archives du musée ...- archives municipales, départementales, nationales, notariales ...
La fiche doit également indiquer les recherches effectuées et leur résultat. A cette occasion,il peut s’avérer nécessaire de procéder à des renumérotations ou des radiations.
Si les recherches complémentaires n’ont pas encore abouti et s’il convient de les poursuivre,figure alors une mention précise de la nature de ces recherches.
VALIDATION DEFINITIVE :(Signature du responsable des collections, au sens de l’article L. 442-8 du code du
patrimoine ; lieu et date)
Cette deuxième partie de la fiche de récolement doit également être validée par
le responsable des collections ; cette validation déclenche la mise en œuvre des
suites à donner et la poursuite éventuelle des recherches complémentaires.
106
18
ANNEXE 3
PROCEDURE DE DEPOT DE PLAINTE
1- Dépôt de la plainte
Dès la constatation du vol ou de la disparition présumée frauduleuse d’un bienculturel, le gestionnaire responsable des collections doit immédiatement porter plainte auprèsdu commissariat de police ou de la gendarmerie territorialement compétents, en précisant sesqualités, la personne morale propriétaire des collections ainsi que les circonstances del’infraction, notamment l’existence d’effraction, de dégradation ou de tout autrerenseignement de nature à préciser la qualification pénale de l’infraction.
2- Dossier documentaire
A l’appui de la déclaration de plainte, un dossier documentaire doit être remiscomportant une ou deux photographies du bien, la désignation et la description du bienrenseignées à partir des éléments figurant dans la fiche de l’annexe 3 bis. En particulier doitêtre signalée l’existence de tout marquage, inscription, accident, manque ou restauration denature à permettre l’identification ultérieure du bien.
Ce dossier documentaire peut être complété après le dépôt de la plainte par ladocumentation relative à la propriété du bien, à son historique ou à tous renseignementsmentionnés à titre d’exemple dans l’annexe 3 bis, qui n’auront pas pu être immédiatementcommuniqués au service de police ou de gendarmerie lors de la déclaration de plainte.
3 – Procédure d’alerte de l’OCBC ou du STRJD
Les services de police et de gendarmerie locaux procèdent selon leurs délais et règlesde procédure respectifs à la transmission des dossiers documentaires relatifs à l’identificationdes biens culturels volés respectivement :
- à l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels, OCBC-Direction de lapolice judiciaire, 101 rue des Trois-Fontanot 92000 Nanterre, tél. 01.47.44.98.63, Fax :01.47.44.98.66, [email protected]
- et au Centre technique de la gendarmerie nationale –Service technique de recherchejudiciaire et de documentation à Rosny-sous-Bois, [email protected].
Ces deux services intègrent dans leur base de données informatiques TREIMA II et JUDEXtous les éléments d’identification du bien mis à leur disposition.
Toutefois, il est recommandé aux plaignants d’adresser immédiatement après le dépôt de laplainte et directement à l’OCBC ou au STRJD le dossier documentaire comportant lesphotographies et les éléments matériels d’identification du bien avec une copie de ladéclaration de plainte.
107
19
4- Plainte auprès du procureur de la République
Un dépôt de plainte auprès du procureur de la République peut être égalementenvisagé. La plainte est formalisée par un courrier recommandé avec demande d’avis deréception auquel doit être joint le dossier documentaire constitué selon les recommandationsprécisées au point 2.
Le dépôt d’une plainte auprès du procureur de la République ou d’un officier de policejudiciaire ne déclenche l’action publique que si le procureur décide d’engager des poursuitespénales.
La procédure de plainte avec constitution de partie civile auprès d’un juged’instruction doit être réservée aux dossiers exceptionnels notamment dans le cas où estenvisagée l’identification rapide de l’auteur de l’infraction à l’origine de la disparitionfrauduleuse du bien.
5 – Suivi de la plainte
Il appartient aux responsables des collections d’assurer le suivi de la plainte déposéeen se renseignant sur le déroulement de l’enquête auprès de l’autorité ayant reçu le dépôt de laplainte.
Il est rappelé qu’en application du deuxième alinéa de l’article 40-2 du code deprocédure pénale, le procureur de la République doit aviser les victimes d’une infractionlorsque l’auteur des faits est identifié mais qu’il décide de classer sans suite la procédure enprécisant les raisons qui justifient sa décision. A partir du 1er janvier 2008, le procureur devrainformer les plaignants et les victimes de toutes les décisions de classement sans suite et deleur motivation.
6 – Demande d’information
Tout « musée de France » peut obtenir des éléments d’information complémentairesen posant des questions circonstanciées à : [email protected].
108
20
ANNEXE 3 bis
FICHE RECAPITULATIVE DES DOCUMENTS
ET RENSEIGNEMENTS RELATIFS
AU DEPOT DE PLAINTE D’UN BIEN VOLE
DANS UN MUSEE DE FRANCE
1. DESIGNATION DU BIEN CULTUREL
Numéro d’inventaire
Auteur / origine
Titre / désignation
Type de bien
Date ou époque de création
Matériaux / techniques
Description sommaire
Dimensions
Accident, manque, restauration
Marquage, inscriptions, étiquettes
Documents et renseignements à joindre au dossier
Photographies noir et blanc et/ou couleurs (tirage en 2
exemplaires) ; photographies des marques et signes particuliers
(2 ex.)
Photographies d’autres œuvres documentées permettant
l’identification du bien manquant
Bibliographie (liste des publications) - joindre les copies
Autres renseignements (ex : autres œuvres documentées
permettant l’identification du bien)
2. STATUT JURIDIQUE DU BIEN CULTUREL
Décision ou acte d’acquisition (acte notarié, arrêté, facture ou
autres)
Copie de l’extrait du registre d’inventaire
Protection au titre des monuments historiques
3. HISTORIQUE DU BIEN CULTUREL
Actes de gestion si nécessaire (prêt, dépôt, transport,
restauration, etc.) - joindre les copies
Procès-verbaux de récolement mentionnant le bien - joindre les
copies
Dernière localisation connue : site, salle, réserve ou autres lieux
(prêt ; dépôt, restauration…)
Circonstances de la « disparition » et date de sa constatation
Coordonnés des témoins de la disparition
109
110
111
Le plan de récolement du Cabinet des dessins du musée du Louvre, 2004-2014 Document Ce document a été élaboré par Michèle Gardon, chargée d’études documentaires, co-responsable de la documentation, département des arts graphiques, musée du Louvre
I/ PRESENTATION DU CABINET DES DESSINS
1/ HISTORIQUE
2/ ŒUVRES
3/ INVENTAIRES
A/ INVENTAIRES MANUSCRITS
B/ INVENTAIRE INFORMATISE
II/ PLAN DE RECOLEMENT DECENNAL
1/ PLAN DE LOCALISATION
2/ CARACTERISATION DES ESPACES
3/ PLAN D’INTERVENTION
A/ CONTRAINTES & MOYENS
B/ OUTILS
III/ PLAN D’ACTION
1/ CAMPAGNES
2/ METHODES
3/ CALENDRIER
Institut national du patrimoine112
PLAN DE RÉCOLEMENT DÉCENNAL 2004-2014 CABINET DES DESSINS DU MUSEE DU LOUVRE
I/ PRESENTATION DU CABINET DES DESSINS 1/ HISTORIQUE Je voudrais tout d’abord vous rappeler que le Cabinet des dessins est une des trois entités qui
composent le Département des Arts graphiques du musée du Louvre, les deux autres étant la
Collection Edmond de Rothschild et la Chalcographie.
La Chalcographie, fondée en 1797, réunit les cuivres provenant, entre autres origines, du Cabinet des
planches gravées du roi, institué par Colbert, et de l’ancienne Académie de peinture et sculpture, qui
réunit des cuivres, bois et pierres lithographiques voit son récolement tributaire de son
déménagement et son fonds ne sera récolé qu’ensuite. La Collection Edmond de Rothschild
principalement composée d’estampes, de dessins, de livres et de Nielles et dont le statut impose une
conservation séparée, fait l’objet d’un récolement à part. Dans le cadre de cette journée, nous
traiterons donc uniquement du récolement au Cabinet des dessins qui a été organisé par le service de
documentation du Cabinet des dessins.
Le Cabinet des Dessins issu de l’ancienne collection des rois de France, trouve son origine dans
l’achat par Louis XIV, en 1671, de 5 542 dessins appartenant au plus illustre amateur de l’époque,
Everhard Jabach, auxquels vinrent s’ajouter, dès la fin du siècle, les fonds des Premiers peintres
Charles Le Brun et Pierre Mignard. En dehors de quelques acquisitions d’importance à la vente
Mariette, en 1775, l’ensemble fut plus que doublé par de grandes saisies et conquêtes
révolutionnaires – comte d’Orsay, Saint-Morys, ducs de Modène – avant d’entrer, sous le Directoire,
dans la logique d’accroissement du musée moderne.
Afin de ne pas rompre l’unité de l’ensemble et d’en faciliter la consultation, le fonds et les acquisitions
du Musée d’Orsay (œuvres d’artistes nés après 1820) dans le domaine du dessin – à l’exception des
pastels, de l’architecture et des arts décoratifs qui y sont localisées – ont été maintenus au musée du
Louvre. Le Cabinet des dessins renferme ainsi aujourd’hui plus de 130 000 oeuvres.
2/ ŒUVRES La collection du Cabinet des dessins comporte des dessins en feuille, des enluminures coupées, des
cartons préparatoires (fresques, tapisseries…), des estampes, des miniatures (sur ivoire…), des
peintures de petites dimensions, des autographes, des miniatures, des pastels, des œuvres
encadrées, des œuvres conservées en rouleau, des œuvres conservées en portefeuille et enfin, des
œuvres conservées en album.
Institut national du patrimoine113
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Observations
Observations
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Institut national du patrimoine120
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SINS EN FEUIL
SINS EN FEUI
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NON INSCRITS
E CAMPAGNE
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3 ALBUMS
CHAPU, DENIS
LLE PETIT FOR
LLE PETIT FO
MINIATURES
DANS L’INVEN
2004-2014, 130 000
S, DALOU, GR
RMAT SAUF E
ORMAT ECOLE
S ET AUTRES
NTAIRE INFOR
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OEUVRES. C
RANDS ET TR
COLE ITALIEN
ITALIENNE ET
S RESERVES
RMATISE
RIONS AVOIR
C'EST-A-DIRE
ES GRANDS A
NE
T DESSINS EN
(EXTERIEUR
RECOLE ENV
QUELQUES
ALBUMS, RESE
N FEUILLE DE G
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GRAND ET
ROULEAUX
00 FACES
SSINS EN
Institut national du patrimoine121
Annexe
A/ AU CA
Espace
Œuvres
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Espace 2
Œuvres
conservé
neutres)
Espace 3
Œuvres
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Œuvres
Espace 4
Œuvres
neutre d
armoires
Œuvres
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dans des
Autograp
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Œuvres
dans des
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CARACTER1
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en feuille de
4 :
en feuille de
ans des che
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5 :
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s chemises à
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Institut national du patrimoine122
Espace 6 :
Œuvres en feuille de grand format (Ecole française de Steinlen à la fin) conservées en montage
neutre dans des chemises à l’intérieur de boîtes de conservation (matériaux neutres) dans des
armoires neutres et fermées (rangement vertical)
Miniatures de petites dimensions conservées à plat dans des boîtes en bois neutre (merisier) à
couvercle de verre fermant à clef, dans des armoires elles aussi fermées (rangement horizontal)
Miniatures de grande dimension conservées dans des armoires fermées (rangement horizontal)
Espace 7 :
Œuvres reliées dans des grands albums (Ecole française de Alavoine à Roll et Ecoles étrangères)
conservés dans des emboîtages neutres dans des armoires neutres (rangement horizontal)
Espace 8 :
Œuvres en feuille de très grand format conservées dans des cartons en carton neutre à dessin dans
des meubles à plan (rangement horizontal)
Œuvres reliées dans des grands albums (Ecole française de Sylvestre à la fin + Albums des sacres +
Album des Bains de Titus) conservés dans des emboîtages neutres dans des armoires neutres
(rangement horizontal)
Fonds Brocard (environ 900 pièces)
Espace 9 :
Œuvres en restauration
Espace 10 :
Œuvres en caisse prêtées pour une exposition. Œuvres en attente d’immatriculation en transit
Espace 11 :
Retour ou départ pour exposition, œuvres en attente de montage, albums en transit
Espace 12 :
Divers GF et Encadrés en transit
Espace 13 :
Retour ou départ pour exposition, œuvres en étude ou prévues pour un séminaire
Espace 14 :
Œuvres encadrées accrochées sur épi mobile, mises en casier, déposés verticalement ou accrochés
au mur (rangement vertical)
Œuvres en rouleau emballées et posées sur des berceaux
Institut national du patrimoine123
Espace
Pastels a
Espace
Œuvres
au mur (
Gravures
vertical)
Miniature
sur des r
Espace
Réserve
Espace
Cartons
Espace
Pastels e
C/AU MU
Espace 2
Toile, ex
Espace 2
Œuvres
Espace 2
Œuvres
Espace 2
Retour o
C/ A L’EX
Espace 2
Œuvres
15 :
accrochés su
16 :
encadrées a
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s conservée
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17 :
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19 :
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21 :
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s cimaises
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ement ou acc
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crochés
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Institut national du patrimoine124
Espace 2
Musée D
neutres,
neutres
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Espace 2
Musée d
26 :
Delacroix. Ré
dans des bo
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)
27 :
d’Orsay
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conservées
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en montage
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es
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(18
Institut national du patrimoine125
Annexe
CAMPAG
Charrier
CAMPAG
Dupuy (e
CAMPAG
Züber +
CAMPAG
Züber +
CAMPAG
(espace
CAMPAG
allemand
CAMPAG
(espace
CAMPAG
CAMPAG
3)
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
CAMPAG
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CAMPAG
la fin (es
CAMPAG
(espace
CAMPAG
italienne
CAMPAG
CAMPAG
8)
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
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NE CDD 1 : De
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NE CDD 2 : De
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NE CDD 3 : De
Aligny (sauf
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2)
NE CDD 6 : De
de (espace 2
NE CDD 7 : De
3)
NE CDD 7BIS
NE CDD 8 : De
NE CDD 9 : De
3)
NE CDD 10 : D
3)
NE CDD 11 : D
3)
NE CDD 12 : D
NE CDD 13 : D
(sauf LE BRU
NE CDD 14 : D
space 6)
NE CDD 15 : D
5)
NE CDD 16 : D
e) (espace 4)
NE CDD 17 : D
NE CDD 18 : D
NE CDD 19 : A
NE CDD 20 : M
NE CDD 21 : P
RECOLEMENT
essins de pe
essins de pe
essins de pe
LE BRUN et
essins de pe
LE BRUN et
essins de pe
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2)
essins de pe
de RUBEN
essins de pe
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Dessins de p
Dessins de p
Dessins de g
Dessins de g
UN) (espace
Dessins de g
Dessins de g
Dessins de g
Dessins de tr
Dessins de tr
Autographes
Miniatures (e
Petits albums
T
etit format co
etit format co
etit format co
MILLET) Prem
etit format co
MILLET) Deux
etit format co
etit format co
etit format co
NS à WINGHE
etit format co
etit format co
petit format c
petit format c
grand format
grand format
5)
grand format
grand format
grand format
rès grand for
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(espace 4)
espace 6)
s Ecoles étra
nservés en p
nservés en p
nservés en p
mière moitié
nservés en p
xième moitié
nservés en p
nservés en p
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+ ANONYMES
nservés en p
nservés en p
conservés en
conservés en
conservés e
conservés e
conservés e
conservés e
conservés e
rmat conserv
rmat conserv
angères (esp
portefeuille E
portefeuille E
portefeuille E
(espace 2)
portefeuille E
é (espace 2)
portefeuille E
portefeuille E
portefeuille E
S (espace 3)
portefeuille T
portefeuille E
n portefeuille
n portefeuille
en portefeuill
en portefeuill
en portefeuill
en portefeuill
en portefeuill
vés en portef
vés en portef
pace 4)
Ecole français
Ecole français
Ecole français
Ecole français
Ecole français
Ecole holland
Ecole flamand
Toutes les au
Ecole italienn
Ecole italien
Ecole italien
e Ecole italie
e Ecole franç
e Ecole franç
e Ecole franç
e Ecole étran
feuille Ecole
feuille Ecoles
se de Abadie
se de Chass
se de Duram
se de Duram
se LE BRUN
daise et Ecol
de de ABEEL
utres écoles
ne Premier tie
nne Deuxièm
nne Troisièm
enne (espace
çaise de Abe
çaise de Ste
çaise LE BRU
ngères (sauf
française (e
s étrangères
e à
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meau à
meau à
et MILLET
e
E à ROPS
(espace
ers
me tiers
e tiers
e 3)
el à
einlen à
UN
f Ecole
space 8)
s (espace
Institut national du patrimoine126
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
Troisièm
CAMPAG
(espace
CAMPAG
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
étrangèr
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
22)
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
1-5-8)
NE CDD 22 : P
NE CDD 23 : P
NE CDD 24 : P
NE CDD 25 : P
NE CDD 26 : P
4)
NE CDD 27 : P
4)
NE CDD 28 : P
me partie (esp
NE CDD 29 : P
4)
NE CDD 30 : G
NE CDD 31 : G
7)
NE CDD 32 : G
7)
NE CDD 33 : G
7)
NE CDD 34 : G
res (espace 8
NE CDD 35 : R
NE CDD 36 : R
NE CDD 37 : R
NE CDD 38 : R
NE CDD 39 : R
NE CDD 40 : M
NE CDD 41 : M
NE CDD 42 : Œ
NE CDD 43 : L
NE CDD 44 : F
NE CDD 45 : F
NE CDD 46 : F
NE CDD 47 : R
NE CDD 48: O
NE CDD 49: F
Petits albums
Petits albums
Petits albums
Petits albums
Petits albums
Petits albums
Petits albums
pace 4)
Petits albums
Grands album
Grands album
Grands album
Grands album
Grands album
8)
Réserve des
Réserve Sull
Réserve Le B
Réserve du C
Réserve Che
Musée Delac
Musée d’Ors
Œuvres accr
Localisation
Fonds Yvon
Fonds Levy (
Fonds Broca
Réserve des
Odilon Redon
Fonds Brongn
s Ecole franç
s Ecole franç
s Ecole franç
s Ecole franç
s Ecole franç
s Ecole franç
s Ecole franç
s Ecole franç
ms Ecole fra
ms Ecole fra
ms Ecole fra
ms Ecole fra
ms Ecole fra
pièces enca
y II (espace
Brun (espace
Carrousel (es
enue (espace
croix (espace
ay (espace 2
ochées dans
= Autres
(espace 2, e
(espace 2, es
rd (espace 8
gravures (es
n (Petits albu
niart (Petits f
çaise CHAPU
çaise CHAPU
çaise COROT
çaise CHASSE
çaise (sauf C
çaise (sauf C
çaise (sauf C
çaise (sauf C
nçaise BOUD
nçaise Alavo
nçaise (Alav
ançaise Alavo
nçaise Sylve
adrées (espa
16)
e 15)
space 18)
e 25)
e 26)
27)
s le musée (e
espace 6)
space 5)
8)
space 17)
ums Petits fo
formats Gran
Première pa
Deuxième p
(espace 4)
ERIAU (espac
CHAPU, CHASS
CHAPU, CHASS
CHAPU, CHASS
CHAPU, CHASS
DIN (espace 7
oine à Roll (s
voine à Roll s
oine à Roll (s
estre à Willem
ace 17)
espace 19, e
rmats Grand
nds formats T
artie (espace
artie (espace
ce 4)
SERIAU, CORO
SERIAU, CORO
SERIAU, CORO
SERIAU, CORO
7)
sauf BOUDIN)
sauf BOUDIN)
sauf BOUDIN)
min + très gr
espace 20, e
ds formats) (e
Très Grands
e 4)
e 4)
OT) Première
OT) Deuxièm
OT, REDON)
OT) Quatrièm
Première pa
Deuxième p
Troisième p
rands albums
space 21, es
espaces 1-2
s Formats) (e
e partie
me partie
me partie
artie
partie
partie
s Ecoles
space
-3-5)
espaces
Institut national du patrimoine127
ANNEXE
a/ Tablea
Nom de
l’artiste
CAMPAG
Charrier
CAMPAG
Dupuy (e
CAMPAG
Züber +
CAMPAG
Züber +
CAMPAG
CAMPAG
8)
CAMPAG
(espace
CAMPAG
3)
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
(espace
CAMPAG
CAMPAG
Sohene
CAMPAG
la fin (es
CAMPAG
italienne
3 : TABLEAUX
au trié par ar
Niv
d’a
NE CDD 1 : De
r (espace 1)
NE CDD 2 : De
espace 1)
NE CDD 3 : De
Aligny (sauf
NE CDD 4 : De
Aligny (sauf
NE CDD 17 : D
NE CDD 18 : D
NE CDD 7 : De
3)
NE CDD 8 : De
NE CDD 9 : De
3)
NE CDD 10 : D
3)
NE CDD 11 : D
3)
NE CDD 12 : D
NE CDD 13 : D
(sauf LE BRU
NE CDD 14 : D
space 6)
NE CDD 16 : D
e) (espace 4)
X
rtiste puis pa
veau
attribution
essins de pe
essins de pe
essins de pe
LE BRUN et
essins de pe
LE BRUN et
Dessins de tr
Dessins de tr
essins de pe
essins de pe
essins de pe
Dessins de p
Dessins de p
Dessins de g
Dessins de g
UN) (espace
Dessins de g
Dessins de g
ar niveau d’a
Numéro
d’inventair
etit format co
etit format co
etit format co
MILLET) Prem
etit format co
MILLET) Deux
rès grand for
rès grand for
etit format co
etit format co
etit format co
petit format c
petit format c
grand format
grand format
5)
grand format
grand format
ttribution pui
re
Case
Vu
nservés en p
nservés en p
nservés en p
mière moitié
nservés en p
xième moitié
rmat conserv
rmat conserv
nservés en p
nservés en p
nservés en p
conservés en
conservés en
conservés e
conservés e
conservés e
conservés e
is par numér
e Titre
portefeuille E
portefeuille E
portefeuille E
(espace 2)
portefeuille E
é (espace 2)
vés en portef
vés en portef
portefeuille E
portefeuille T
portefeuille E
n portefeuille
n portefeuille
en portefeuill
en portefeuill
en portefeuill
en portefeuill
ro d’inventair
Ecole français
Ecole français
Ecole français
Ecole français
feuille Ecole
feuille Ecoles
Ecole flamand
Toutes les au
Ecole italienn
Ecole italien
Ecole italien
e Ecole italie
e Ecole franç
e Ecole franç
e Ecole étran
re :
Obser
se de Abadie
se de Chass
se de Duram
se de Duram
française (e
s étrangères
de de ABEEL
utres écoles
ne Premier tie
nne Deuxièm
nne Troisièm
enne (espace
çaise de Abe
çaise de Ste
ngères (sauf
rvations D
e à
sériau à
meau à
meau à
space 8)
s (espace
E à ROPS
(espace
ers
me tiers
e tiers
e 3)
el à
einlen à
f Ecole
Date
Institut national du patrimoine128
b/ Tableau trié par artiste puis par numéro de catalogue :
Numéro de
catalogue
Nom de
l’auteur
Titre Numéro
d’inventaire
Case
Vu
Observations Date
CAMPAGNE CDD 5 : Dessins de petit format conservés en portefeuille Ecole française LE BRUN et MILLET
(espace 2)
CAMPAGNE CDD 6 : Dessins de petit format conservés en portefeuille Ecole hollandaise et Ecole
allemande (espace 2)
CAMPAGNE CDD 7BIS : Dessins de petit format conservés en portefeuille Ecole flamande de RUBENS à
WINGHE + ANONYMES (espace 3)
C/ Tableau trié par numéro de catalogue
Numéro de
catalogue
Titre Numéro
d’inventaire
Case
Vu
Observations Date
CAMPAGNE CDD 15 : Dessins de grand format conservés en portefeuille Ecole française LE BRUN
(espace 5)
d/ Tableau trié par Cote d’autographe puis par numéro d’inventaire
Cote de
l’autographe
Case
Vu
Numéro
d’inventaire
Nom de
l’auteur
Titre Observations Date
CAMPAGNE CDD 19 : Autographes (espace 4)
e/ Tableau trié par numéro d’armoire puis par numéro d’étagère puis par nom d’artiste
Numéro
d’armoire
Numéro
d’étagère
Nom de
l’auteur
Titre Numéro
d’inventaire
Case
Vu
Observations Date
CAMPAGNE CDD 20 : Miniatures (espace 6)
f/ Tableau par école trié par nom d’album
Nom de
l’album
Numéro de
folio
Situation de
l’œuvre
dans
l’album
Numéro
d’inventaire
(+ extension
+ n° de suite)
Titre Case
Vu
Observations Date
Institut national du patrimoine129
CAMPAGNE CDD 21 : Petits albums Ecoles étrangères (espace 4)
CAMPAGNE CDD 22 : Petits albums Ecole française CHAPU Première partie (espace 4)
CAMPAGNE CDD 23 : Petits albums Ecole française CHAPU Deuxième partie (espace 4)
CAMPAGNE CDD 24 : Petits albums Ecole française COROT (espace 4)
CAMPAGNE CDD 25 : Petits albums Ecole française CHASSERIAU (espace 4)
CAMPAGNE CDD 26 : Petits albums Ecole française (sauf CHAPU, CHASSERIAU, COROT) Première partie
(espace 4)
CAMPAGNE CDD 27 : Petits albums Ecole française (sauf CHAPU, CHASSERIAU, COROT) Deuxième partie
(espace 4)
CAMPAGNE CDD 28 : Petits albums Ecole française (sauf CHAPU, CHASSERIAU, COROT, REDON)
Troisième partie (espace 4)
CAMPAGNE CDD 29 : Petits albums Ecole française (sauf CHAPU, CHASSERIAU, COROT) Quatrième partie
(espace 4)
CAMPAGNE CDD 30 : Grands albums Ecole française BOUDIN (espace 7)
CAMPAGNE CDD 31 : Grands albums Ecole française Alavoine à Roll (sauf BOUDIN) Première partie
(espace 7)
CAMPAGNE CDD 32 : Grands albums Ecole française (Alavoine à Roll sauf BOUDIN) Deuxième partie
(espace 7)
CAMPAGNE CDD 33 : Grands albums Ecole française Alavoine à Roll (sauf BOUDIN) Troisième partie
(espace 7)
CAMPAGNE CDD 34 : Grands albums Ecole française Sylvestre à Willemin + très grands albums Ecoles
étrangères (espace 8)
g/ Tableau trié par type et numéro d’emplacement (épi, casier)
Numéro
d’épi ou de
casier
Nom de
l’auteur
Titre Numéro
d’inventaire
Case
Vu
Observations Date
Second tableau trié par artiste pour les œuvres dont la case Emplacement n’est pas renseignée dans
les fiches informatiques. La colonne Emplacement devra, autant que faire se peut, être remplie au
moment du récolement (afin de pouvoir reporter l’information dans la fiche informatique)
Nom de
l’artiste
Numéro
d’inventaire
Case
Vu
Titre Emplac
ement
Observatio
ns
Date
CAMPAGNE CDD 35 : Réserve des pièces encadrées (espace 17)
CAMPAGNE CDD 36 : Réserve Sully II (espace 16)
CAMPAGNE CDD 37 : Réserve Le Brun (espace 15)
CAMPAGNE CDD 38 : Réserve du Carrousel (espace 18)
Institut national du patrimoine130
h/ Tablea
Nom de
l’artiste
CAMPAG
CAMPAG
CAMPAG
i/ Tablea
Localisa
CAMPAG
22)
CAMPAG
j/ Tablea
Numéro
d’inventa
CAMPAG
1-5-8)
au trié par ar
Nu
d’in
NE CDD 39 : R
NE CDD 40 : M
NE CDD 41 : M
au trié par loc
tion Nom
l’art
NE CDD 42 : Œ
NE CDD 43 : L
au trié par nu
aire
Titre
NE CDD 49: F
rtiste
méro
nventaire
Réserve Che
Musée Delac
Musée d’Ors
calisation pu
m de
tiste
Ti
Œuvres accr
Localisation
uméro d’inve
e
Fonds Brongn
Case
Vu
T
enue (espace
croix (espace
ay (espace 2
is par artiste
itre
ochées dans
= Autres
ntaire et titre
Case
Vu
niart (Petits f
Titre
e 25)
e 26)
27)
e
Nu
d’in
s le musée (e
e
Observatio
formats Gran
méro
nventaire
C
V
espace 19, e
ons Date
nds formats T
Observation
Case
Vu
Obs
espace 20, e
Très Grands
ns Date
servations D
space 21, es
s Formats) (e
Date
space
espaces
Institut national du patrimoine131
Annexe 4 ME
EDITIO
colonnes Loca
localisations te
Localisation
temporaire
POINTA
Le
Localisation
temporaire
ORGAN
Equipe
Equipe
THODE
ON DE FORMULAIRES
alisation temporair
emporaires (Atelie
Date Nu
d’in
AGE SEMESTRIEL C
e pointage se fera
Pointage des œu
Remplissage des
Date Nu
d’in
NISATION DU PERSO
e chargée d’effect
es constituées d’u
S DE FEUILLES LIBR
re Date Numéro d
er de restauration
méro
nventaire
Case
Vu
COMPLET DES ŒUVR
a dans les lieux su
pour chacunuvres
s (cFeuilles libres
méro
nventaire
Case
Vu
ONNEL EFFECTUAN
tuer immédiatemune ou de deux pe
RES POUR LE RECOL
d’inventaire et Cas
, Atelier d’encadre
e Nom de l’artist
RES EN LOCALISATI
uivants : ATELIER D
ne des entités dés
cf. ci-dessus). Les
e Nom de l’artist
T LE RECOLEMENT
ment les recherche
ersonnes (plus pr
LEMENT DES DIFFE
se Vu devront imp
ement, Transits d
te Titre
ON TEMPORAIRE
DE RESTAURATION -
signées ci-dessus
s colonnes Localis
te Titre
es concernant les
ratique dans le cas
RENTES LOCALISAT
pérativement être
ivers)
Observ
- ATELIER D’ENCAD
s.
sation temporaire
Observ
s œuvres jugées m
s des albums)
TIONS TEMPORAIRE
remplies. Ces feu
vations
DREMENT - TRANSIT
Date Numéro d’in
vations
manquantes
: tableau compoS
uilles libres serviro
T DE L’ATELIER D’EN
nventaire et Case
ortant un certain n
ont pour les œuvr
NCADREMENT - DIVE
Vu devront impér
nombre de colonn
res présentes dan
ERS TRANSITS DU D
rativement être re
nes. Les
ns les
DEPARTEMENT
emplies.
Institut national du patrimoine132
ETAPES DU REC
A/ ÉDIT
(cf. détail des
B/ EDIT
TABLEAU
Tableau com
aura un type
serviront da
C/ EDI
IMAGE
NUMER
NOM D
TITRE
TECHN
COLEMENT
TION DES TABLEAU
tableaux plus hau
TION DE FORMULAI
mportant les colon
e de Feuilles libres
ns le cas où une œ
TION DE FORMULAI
:
RO D’INVENTAIRE :
E L’ARTISTE DU CLA
:
NIQUE :
X DE RECOLEMENT
ut)
RES DE FEUILLES L
nnes présentes da
s par campagne.
œuvre n’est pas s
IRES DE RECHERCH
ASSEMENT ACTUEL
T
IBRES POUR LES Œ
ans les tableaux d
Toutes les colonn
signalée sur un ta
HE DES ŒUVRES MA
:
ŒUVRES RENCONTR
de récolement pou
nes devront être r
bleau et qu’on la
ANQUANTES
REES ET NON SIGNA
ur chaque type d’œ
remplies. Ces feui
rencontre.
AC
LEES SUR LE
œuvre. Il y
lles libres
CTIONS SIMULTANEES
Institut national du patrimoine133
LOCALISATION
LOCALISATION
LOCALISATION
LOCALISATION
LISTE DES ŒU
D’EXPOSITION
INVENTAIRE M
FEUILLES LIBR
AUTRES
D/ ETA
Liste é
départ et date
Exposition
N TEMPORAIRE 1
N TEMPORAIRE 2
N TEMPORAIRE 3
N TEMPORAIRE 4
VRES EN COURS
ANUSCRIT
RES
ABLISSEMENT DE LA
établie par la régie
de retour devron
Date
de
dépa
rt
Date de
retour
A LISTE DES ŒUVRE
e sous forme de ta
t impérativement
e Numéro
d’inventaire
ES PRETEES POUR
ableau. Les colon
être remplies.
Nom de
l’artiste
EXPOSITION
nnes Exposition N
Titre
Numéro d’inventair
Observation
re Date de
ns
MI
EX
ISE A JOUR DE LA L
XPOSITION
Mise à
campa
LISTE DES ŒUVRES
à jour de la liste au
agne
PRETEES POUR
u démarrage de cchaque
Institut national du patrimoine134
E/ VER
Di
on
œ
«R
l’œ
gl
m
d’
fa
re
ch
O
«
RIFICATION DE LA PR
vers cas se prése
L’œuvre est sign
L’œuvre est bie
L’œuvre est sign
n le note dans la c
œuvres manquante
Recherches » et le
œuvre n’est pas re
lobale des œuvres
L’œuvre est pré
ais dans une loca
encadrement DMF
L’œuvre n’est p
d’une*
d’une*
L’œuvre est sign
on le noteantôme :
echerche des œuv
hargée des «Rech
bservations. Si l’œ
Recherches Ȉ la
L’œuvre est en
RESENCE DE CHAQ
entent
alée sur le tablea
en présente et à s
alée sur le tablea
colonne Observat
es, on donne imm
e résultat est noté
etrouvée, elle est
s manquantes.
ésente là où le fan
alisation temporair
F, exposition)
pas présente là où
e œuvre mal rangé
e œuvre disparue
alée sur le tablea
e dans la colonne
vres manquantes,
herches » et le rés
œuvre n’est pas re
a Liste globale des
fait présente à sa
QUE ŒUVRE A PARTI
u, on la trouve à s
a place dans la co
u, on ne la trouve
tions, on inscrit l’œ
médiatement la rec
é par cette même
ajoutée par l’équi
ntôme l’indique : l’
re (atelier de resta
ù le fantôme l’indiq
ée au retour de l’o
u, on ne la trouve
e Observations, on
on donne imméd
sultat est noté par
etrouvée, elle est
s œuvres manqua
a place dans la co
. IR DES TABLEAUX
on inscsa place :
ollection
e pas à sa place m
œuvre sur un Form
cherche à faire à l
équipe dans la co
ipe chargée des «
’œuvre est bien p
auration du dépar
que il peut s’agir :
opération signalée
e pas à sa place e
n inscrit l’œuvre s
diatement la reche
r cette même équ
ajoutée par l’équi
antes.
ollection mais pas
rit Vu dans la cas
mais on trouve un
mulaire de recherc
’équipe chargée d
olonne Observatio
« Recherches »à l
présente dans la c
rtement, atelier
:
e par le fantôme
et on ne trouve pa
sur un Formulaire
erche à faire à l’éq
ipe dans la colon
ipe chargée des
à celle signalée s
se « Vu »
fantôme :
che des
des
ons. Si
la Liste
collection
s de
de
quipe
ne
sur le
VE
SI
D’U
ERIFICATION DE L’IM
le nOn
l’immat
et ment
Observ
GNALEMENT DES Œ
URGENCE.
Comm
sera im
des qu
le réco
certain
seront
restau
précéd
MMATRICULATION S
note dans la colon
triculation de l’œu
tion en est faite da
vations.
ŒUVRES NECESSITA
me nous le signalio
mpossible de faire
uelques 250 000 œ
olement. Il est bien
nes œuvres nous
t signalées et port
ration (ce qui a dé
dent récolement)
UR CHAQUE ŒUVRE
ne Observations,
vre se fait a poste
ans la colonne
ANT UNE RESTAURA
ons plus haut il no
e un état de chacu
œuvres de concer
n entendu que si
semblent en péril
tées à l’atelier de
éjà été effectué lo
E
eriori
ATION
ous
une
rt avec
l, elles
ors du
Institut national du patrimoine135
ta
co
co
ableau. Il s’agit :
d’une*
ou affe
actuel
L’œuvre n’est p
* d’une
d’une*
d’une*
L’œuvre n’est pa
omportant les colo
olonnes et on rech
L’œuvre est pré
d’une*
figurer
d’une*
modific
reporté
L’œuvre n’est p
d’u
e œuvre déplacée
ectée, et dont les m
n’ont pas été repo
pas présente à sa
œuvre en localisa
e œuvre mal rangé
e œuvre disparue
as signalée sur le t
onnes présentes d
herche a posterior
ésente à sa place
e œuvre qui n’a pa
sur le tableau)
e œuvre déplacée
cations concernan
ées sur la fiche inf
pas présente à sa
une œuvre mal ran
ou détachée d’un
modifications conc
ortées sur la fiche
place dans la col
ation temporaire d
ée
tableau, on la ren
dans les tableaux
ri la raison de cela
dans la collection
as encore de fiche
ou détachée d’un
nt la localisation et
formatique
place dans la col
ngée
n album ou remon
cernant la localisa
e informatique
llection il peut s’ag
dont le fantôme n
on l’inscrncontre :
correspondants),
a.
n. Il peut s’agir :
e informatique (c’e
n album ou remon
t/ou le classemen
llection. Il s’agit :
ntée ou reclassée
ation et/ou le class
gir :
’a pas été établi
rit sur une feuille li
, on remplit toutes
est pourquoi elle n
ntée ou reclassée
nt actuel n’ont pas
ou déposée
sement
ibre (tableau
s les
ne peut
et dont les
s été
RE
RE
L’E
ECHERCHE IMMEDIA
EMPLACEES PAR UN
EQUIPE CHARGEE D
Vérif
le lieu s
autres
de resta
de l’ate
départe
Vérif
Liste de
établie
Vérif
l’invent
Rec
localisa
en feuil
pour les
TGF)
ATE DES ŒUVRES M
N FANTOME EFFECT
DES « RECHERCHES
fication de la prés
signalé sur le fant
lieux de localisatio
auration - Atelier d
elier d’encadremen
ement)
fication de la prés
es œuvres prêtée
(Prêt par la régie
fication si mention
aire manuscrit
herche de l’œuvre
(paration possible
lle vérifier les autr
s dessins venant
MANQUANTES
TUEE IMMEDIATEME
S »
sence de l’œuvre
ôme puis dans les
on temporaire At(
d’encadrement - T
nt - divers transits
sence de l’œuvre
es pour exposition
aux expositions)
n particulière sur
e dans une autre
r ex. pour les dess
res formats PF GF
d’albums vérifier
NT PAR
dans
s
elier
Transit
s du
sur la
sins
TGF,
PF GF
Institut national du patrimoine136
F/ REC
le
l’a
de
ca
G/ EDI
H/ OPE
dé
c’e
CHERCHE A POSTER
Vérification de la
s lieux de localisa
atelier d’encadrem
Confrontation de
es œuvres prêtée
Confrontation de
ampagnes
Recherche à la l
ITION DE LA LISTE D
Saisie de la Liste
ERATIONS LIEES AU
œuvre manquant
éfinitive des œuvr
est possible des d
RIORI DES ŒUVRES
a présence de l’œ
ation temporaire A(
ment - divers trans
e la Liste globale d
s pour exposition
la Liste des œuv
localisation d’orig
DEFINITIVE DES ŒU
e définitive des œ
UX ANOMALIES TROU
on le signale dte :
res manquantes, o
documents en rap
ENCORE MANQUAN
œuvre sur les Feuil
Atelier de restaura
sits du départeme
des œuvres manq
établie par la rég
vres manquantes a
au cas où l’œine
UVRES MANQUANTES
œuvres manquante
UVEES DURANT LE
dans la rubrique O
on y joint la fiche d
pport (photocopie
NTES
lles libres remplie
ation - Atelier d’en
nt)
quantes avec la d
gie
avec les Feuilles l
uvre serait rentrée
S
es
RECOLEMENT
Observations du t
de l’inventaire info
de la feuille de co
s au cours du poi
ncadrement - Tran
ernière mise à jou
libres éditées au c
e entre-temps
ableau, on l’inscri
ormatisé, on rasse
ontrôle du portefe
ntage dans
nsit de
ur de la Liste
cours des
it sur la Liste
emble si
uille,
RE
FA
DE
ECHERCHE IMMEDIA
ANTOME EFFECTUEE
ES « RECHERCHES
Vérif
l’invent
Vérif
le lieu s
autres
de resta
de l’ate
départe
Vérif
Liste de
établie
ATE DES ŒUVRES M
E IMMEDIATEMENT P
»
fication si mention
aire manuscrit
fication de la prés
signalé sur le fant
lieux de localisatio
auration - Atelier d
elier d’encadremen
ement)
fication de la prés
es œuvres prêtée
(Prêt par la régie
MANQUANTES SANS
PAR L’EQUIPE CHAR
n particulière sur
sence de l’œuvre
ôme puis dans les
on temporaire At(
d’encadrement - T
nt - divers transits
sence de l’œuvre
es pour exposition
aux expositions)
S
RGEE
dans
s
elier
Transit
s du
sur la
Institut national du patrimoine137
ph
di
in
du
lo
et
l’in
la
I/ ETAB
A l’iss
A L’ISSUE DU
ETABL
DEPOT
hotocopie de l’inve
recteur du départ
itiales.
œuvre jugée man
u tableau, si néce
calisation, etc.) ou
t signe de ses initi
œuvre non inven
nventaire manusc
œuvre non imma
œuvre dont la fic
fiche informatiqu
BLISSEMENT D’UN P
ue de chaque cam
U RECOLEMENT
ISSEMENT DU PROC
T DE PLAINTE POUR
entaire signalant l
tement reporte cet
nquante mais fina
ssaire on effectue
u on en créé une.
iales le changeme
Le conservntoriée:
crit et l’immatricule
Le conseatriculée:
che informatique c
e.
PROCES-VERBAL DE
mpagne
T COMPLET
CES-VERBAL DE RE
R LES ŒUVRES MAN
l’œuvre comme m
tte information su
alement localisée
e les corrections d
Le directeur du d
ent de classemen
vateur chargé de
e. On créé la fiche
ervateur chargé d
comporte des erre
E CAMPAGNE COMP
COLEMENT
QUANTES (QUAND C
manquante à un pr
r l’inventaire man
on le signale da:
dans la fiche inform
département repo
t ou de format.
la tenue de l’inve
e informatique.
de la tenue de l’inv
eurs ou est inexist
PORTANT LA LISTE D
CELA N’A PAS ETE D
récédent récolem
uscrit et signe de
ns la rubrique Ob
matique (classem
rte sur l’inventaire
ntaire inscrit l’œu
ventaire l’immatric
tante : on corrige o
DES ŒUVRES MANQ
DEJA FAIT AUPARAV
ent …). Le
ses
servations
ment, format,
e manuscrit
vre à
cule.
ou on créé
QUANTES.
ED
VANT)
Rec
localisa
en feuil
pour les
TGF)
DITION DE LA LISTE
Sais
manqua
effectué
herche de l’œuvre
(paration possible
lle vérifier les autr
s dessins venant
GLOBALE DES ŒUV
sie de la Liste glob
antes après les re
ées par l’équipe
e dans une autre
r ex. pour les dess
res formats PF GF
d’albums vérifier
VRES MANQUANTES
bale des œuvres e
echerches imméd
sins
TGF,
PF GF
S
encore
iates
Institut national du patrimoine138
Annexe 5 : « formulaire Feuille libre » DESSINS NON MENTIONNES DANS LE TABLEAU
album folio ext. situation N° inv titre vu observations date
FEUILLE LIBRE CAMPAGNE ----------
Paraphe : ----------
Institut national du patrimoine139
Institut n
Annexe
ALB
Nom de N° d’inve 1/ Folio(s 2/ Dessi N° d’inve Situation N° d’inve Situation N° d’inve Situation
national du pa
6 : formula
BUM COMPOR
l’album :
entaire de l’a
s) non marqu
n(s) rapporté
entaire :
n dans l’album
entaire :
n dans l’album
entaire :
n dans l’album
atrimoine
ire d’immatr
RTANT DES FO
album (ou 1er
ué(s) :
é(s) non mar
m :
m :
m :
riculation :
FORMULA
LIOS NON MAR
r numéro d’in
rqué(s) ou no
AIRE D’IMMATR
RQUES OU DE
nventaire ren
on immatricu
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Valoriser le récolement : le cas du musée de Cosne-Cours-sur-Loire Texte de présentation et annexes Ce document a été élaboré par Fanny Charton, attachée de conservation, directrice du Musée de la Loire, Ville de Cosne-Cours-sur-Loire
Le musée de la Loire est un établissement municipal qui dépend de la Ville de Cosne-Cours-sur-Loire, sous-préfecture de la Nièvre, située en bord de Loire à environ 200 km au sud de Paris. Quelques éléments chiffrés, permettent d’appréhender le musée. Celui-ci conserve environ 2 200 objets, accueille en moyenne 4 000 visiteurs par an, bénéficie d’une équipe composée de 4 personnes à temps plein et dispose d’un budget annuel moyen d’environ 35 000 euros (investissement et fonctionnement confondus, hors frais de personnel et bâtiment).
Très tôt, l’établissement a souhaité inscrire les opérations de récolement décennal dans un projet plus global comprenant trois volets principaux : la conservation des collections, leur diffusion ainsi que leur valorisation et enfin des actions de médiation afin d’expliquer au grand public les enjeux et les missions d’un musée. Cette démarche a pu voir le jour grâce à une véritable volonté politique, fruit d’un travail pédagogique auprès des élus. L’opération a en effet exigé de la part de la Ville un effort financier important, puisque le coût global de l’opération s’élève à 98 000 euros (répartis sur trois ans, hors frais de personnel) et a nécessité le recrutement d’une cinquième personne. 1- la conservation des collections
A l’instar de nombreux musées, le récolement décennal a été envisagé à Cosne comme l’occasion idéale pour améliorer les conditions de conservation et de stockage des collections. Préparé dès 2011 grâce à une évaluation des collections réalisée par une agence spécialisée en conservation préventive, le chantier des collections a débuté en janvier 2012, en même temps que les réserves étaient totalement réaménagées et équipées de nouveaux mobiliers de stockage. Organisé en 6 grandes campagnes suivant les typologies d’objet, le chantier des collections est principalement réalisé en interne, après que l’équipe du musée ait suivi plusieurs journées de formation. Seules les opérations de stabilisation des peintures et de quelques sculptures ont nécessité l’intervention de conservateurs-restaurateurs professionnels. Fin 2013, 4 campagnes du chantier/récolement ont été menées à bien : les peintures, les arts décoratifs (divisés en 2 campagnes) et les sculptures. Par ailleurs, l’informatisation de l’inventaire est effectuée en même temps que les opérations de récolement ce qui permet d’améliorer la gestion des collections et de leur documentation. 2- la diffusion et la valorisation des collections
La première étape de la valorisation consiste bien sûr à mettre en ligne les collections
sur Internet et en particulier sur la base Joconde. Pour ce faire, le musée a rédigé en amont de son récolement une charte de saisie pour sa base de données. Grâce à ce document, des normes ont été définies pour que les différents agents du musée prenant part au récolement utilisent les mêmes termes, la même nomenclature, le même vocabulaire. D’autre part, la charte a permis d’anticiper le reversement sur Joconde puisqu’elle a été soumise en amont aux administrateurs de la base afin de s’assurer de la compatibilité des données saisies avec les champs obligatoires de cette-dernière. Une fois la première campagne du chantier achevée, le musée a réalisé son premier versement, en même temps
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que le PV de récolement était établi. Ce procédé de versement au fur et à mesure de l’avancée du récolement offre l’avantage de scinder le travail avec les gestionnaires de la base, ce qui évite le traitement en masse de nombreuses données. Il permet également de mesurer assez rapidement les résultats des opérations de récolement et d’informatisation des collections ce qui n’est pas négligeable face à un travail laborieux pour l’équipe et souvent invisible du grand public. Fin 2013, le musée de Cosne comptabilisait ainsi 486 notices sur Joconde. Les premiers impacts de cette publication ont d’ores et déjà pu être mesurés puisque on a constaté une augmentation des demandes d’information de la part de chercheurs et d’étudiants.
3- la médiation
Depuis le lancement des opérations, le récolement et le chantier des collections exigent une mobilisation sans précédent de toute l’équipe du musée. Nous l’avons vu, ce projet a également nécessité des investissements financiers conséquents et le recrutement d’une personne supplémentaire. En outre, la période de fermeture annuelle au public a dû être augmentée (deux mois au lieu d’un), le programme des animations culturelles a été réduit (moins de conférences et moins d’événements) et surtout, aucune exposition temporaire n’a été organisée en 2012. Cet important ralentissement de l’activité « visible » du musée exige une certaine pédagogie en direction des publics mais aussi à l’attention des financeurs et des élus. Par conséquent plusieurs actions de médiation ont été mises en place afin de valoriser ce travail de « l’ombre » mais néanmoins fondamental pour le musée.
Dès 2011, des actions très variées ont été réalisées, allant du simple communiqué de presse en passant par des actions pédagogiques de plus grande ampleur. Elles ont toutes eu pour objectif commun de s’adresser au public le plus large, qu’il s’agisse de scolaires, d’un public local ou de touristes. En voici la liste non exhaustive : Le « Petit Journal du chantier ». Pendant deux ans, une classe de primaire et une
classe de collège de la ville ont suivi le chantier étape par étape : les élèves ont visité les réserves, ont découvert les différentes interventions réalisées sur les collections et ont rencontré des professionnels. Edité en deux numéros, ce journal alimente également un blog qui permet de suivre l’actualité du chantier. http://chantier-des-collections.blogspot.fr/ (cf. annexes 1 et 2 : Petit Journal du chantier n° 1 et 2) Les ateliers pédagogiques pour les scolaires. S’adressant aux enfants dès l’école
maternelle, les ateliers permettent de découvrir l’inventaire, le récolement, le marquage ou encore le conditionnement grâce à des séances de mise en pratique. (cf. annexe 3 : plaquette pédagogique 2012-2013) Des conférences autour du chantier des collections. Les conservateurs-restaurateurs
ainsi que le personnel du musée intervenant sur le chantier des collections proposent régulièrement des rencontres au grand public afin de présenter l’avancée du récolement ou d’expliquer les principes de la conservation préventive. Des animations spécifiques. A l’occasion d’événements comme les Journées
européennes du patrimoine, l’équipe du musée a proposé des démonstrations de dépoussiérage ou de conditionnement et a présenté des objets inédits sortis des réserves. Des visites des réserves et du chantier des collections. Régulièrement, le musée
organise des visites pour les membres de l’Association des Amis du musée, pour les élus ainsi que pour la presse afin que chacun puisse mesurer l’avancée des travaux. Des actions d’information et de communication. Le musée rend compte de l’évolution
de son chantier des collections en mettant régulièrement à jour le blog du chantier, les pages qui lui sont réservées sur le site internet et le magazine de la Ville, la vitrine d’information du musée, etc. Une exposition-événement accompagnée d’une importante publication : Les
coulisses d’un musée. Histoires et vie des collections. Seule exposition de l’année 2013, présentée de mai à décembre, Les coulisses d’un musée ont investi l’ensemble du bâtiment
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afin de valoriser et de pérenniser l’ensemble du travail mené dans le cadre du chantier des collections. La présentation est ainsi revenue sur l’histoire mouvementée du musée (créé en 1900, presque entièrement détruit par un bombardement en 1940 pour ne renaître qu’en 1990), la constitution de ses collections et le chantier des collections. L’exposition était accompagnée d’un catalogue de 120 pages qui réunit les articles d’une dizaine d’auteurs. Cette publication a été envisagée comme pérenne et servira à la fois de guide des collections tout en gardant trace de cet épisode important dans la vie du musée que constitue le chantier des collections. (cf. annexes 4 et 5 : dossier de presse et extrait du livret-jeu de l’exposition)
A la lecture de toutes ces actions, on pourrait penser que le chantier des collections et les actions de médiation qui l’accompagnent représentent un surcroît de travail et de dépenses particulièrement conséquent. Ce constat est réel mais il doit être nuancé car à Cosne ce projet a permis d’améliorer les conditions de conservation des collections et de les valoriser tout en mettant en place des projets pédagogiques innovants. Loin d’être une contrainte, le récolement y est envisagé comme une chance d’agir sur les collections de manière pérenne, de mobiliser le personnel du musée et les élus autour d’un projet commun mais aussi d’instaurer un dialogue avec le public sur la question du rôle et des missions d’un musée. Récolement, chantier des collections et médiation constituent un tout porté avec enthousiasme par le musée à la connaissance de tous.
Orientations bibliographiques Les coulisses d’un musée. Histoire et vie des collections, catalogue de l’exposition au Musée de la Loire du 4 mai au 21 décembre 2013, Cosne-Cours-sur-Loire, Musée de la Loire, 2013, 128 p. COUTANCIER Benoît, KISSEL Eléonore, SERENA-ALLIER Dominique, VALLEE Ghislaine, « Pour le chantier permanent ! Inventaire et récolement : un retour d’expérience / Museon Arlaten », Musées et collections publiques de France, 2003/1, n° 238, 23 p. Musée rêvé, musée en chantier, exposition documentaire au Musée des beaux-arts de Dijon, depuis mars 2006. Deux documents à consulter sur le site internet du musée http://mba.dijon.fr/musee-en-chantier/projet :
Il était une fois la rénovation, supplément de Dijon notre ville, n° 206, Dijon, octobre 2008, 15 p.
Musée r êvé, m usée en c hantier. Pour t out s avoir s ur l a r énovation au musée des beaux-arts, Dijon, juin 2010, 12 p. Blog du chantier des collections du Musée de la Loire de Cosne-Cours-sur-Loire : http://chantier-des-collections.blogspot.fr/
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1
35 000 € de budget2 500 objets à traiter5 grands domaines : peinture, sculpture, arts graphiques, arts décoratifs, ethnographie4 années de travail (dont 1 année de préparation)Intervention de 5 spécialistes de la conservation-restauration
290 m² de salles d’exposition100 m² de réserves10 œuvres prêtées par an4 800 visiteurs par an
Le Petit JournaL du chantier des coLLectionsrePortages Par des éLèves de cosne-cours-sur-Loire
Édito
n°1 - décembre 2012gratuIt
Le musée en chiffres
Le chantier en chiffres
Le musée de la Loire, comme tous les musées labellisés « Musée de France », a l’obligation de réaliser le récolement décennal de ses collections. Cette opération, qui doit être effectuée tous les dix ans, consiste à vérifier la présence et l’état de chacune des œuvres du musée. Les quelques 2 500 objets qui composent les collections passent alors « entre les mains » des agents du musée : l’occasion rêvée d’améliorer leurs conditions de conservation et de mettre en place un « chantier des collections ». Sous ce terme sont regroupées différentes interventions, organisées en une chaîne opératoire, qui vont du dépoussiérage, à la prise de photo, en passant par le constat d’état, le marquage, le conditionnement et parfois la stabilisation de l’objet par un restaurateur.
Ce vaste projet, s’accompagne de plusieurs actions de médiation, parmi lesquelles ce « Petit journal » réalisé par 46 élèves de deux établissements scolaires cosnois. Á travers des rencontres de professionnels de la restauration, la visite des réserves du musée et différents ateliers, les élèves ont ainsi pu découvrir « l’envers du décor » et restituer grâce à des comptes-rendus, des articles et des interviews, le fruit d’un travail pédagogique exceptionnel et riche mené depuis janvier 2012.Dans ce premier numéro, vous découvrirez donc l’aménagement des réserves qui a précédé le lancement du chantier des collections, les opérations de récolement et le traitement des peintures, des sculptures et des arts décoratifs.
Fanny ChartonDirectrice du musée de la Loire
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2 Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°1 - Musée de la Loire
Les réserves du musée (lieu où sont rangés les objets non exposés) sont aménagées dans les combles. Dans le cadre du chantier des collections, les deux salles de réserves ont été entièrement réaménagées afin de dégager des espaces de travail. Du nouveau mobilier a été acheté pour un stockage adapté à chaque domaine
d’œuvres ou d’objets. Les étagères les plus grandes reçoivent les peintures, protégées dans des pack-cadres, et les sculptures qui, pour certaines, sont en cours de stabilisation.
Les 4èmes
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Julien, vous êtes le régisseur du musée de la Loire. en quoi consiste votre métier ? Je travaille dans les réserves du musée, là où le public n’a pas le droit d’entrer. Je surveille les œuvres et vérifie qu’elles sont en bon état, qu’elles ne sont pas abîmées, qu’elles ne sont pas sales ou pleines de poussière. Je fais l’inventaire des œuvres et leur donne un numéro. Je m’occupe aussi des déplacements des œuvres dans le musée ou vers d’autres musées et je prépare leur emballage.
comment travaillez-vous ? avec quels outils et avec qui travaillez-vous ?Les outils principaux sont l’ordinateur, le registre d’inventaire et l’appareil photo. Pour toucher les œuvres, je dois mettre des gants. Je travaille avec mes collègues du musée, avec ceux d’autres musées, et parfois avec des archéologues, des restaurateurs, etc.
comment choisissez-vous les numéros d’inventaire ?Pour donner les numéros d’inventaire je dois les classer par familles (les domaines), par lots et par ordre d’arrivée.
est-il important d’avoir un régisseur ?Oui, sinon, qui s’occuperait des œuvres dans les musées ? Et qui les surveillerait pour éviter qu’elles ne s’abîment ? C’est important de donner des numéros d’inventaire aux œuvres et aux objets des musées pour les retrouver facilement.
Interview par les CE2 de Julien Jobard, régisseur du musée
L'aménagement des réserves
L’inventaire sert à répertorier les œuvres ou objets qui sont dans les collections du musée. Chaque œuvre possède un numéro d’inventaire et une notice descriptive conservés dans le registre d’inventaire papier ou numérique. Les numéros d’inventaire commencent tous par Co (pour Cosne), puis atP (pour arts et traditions Populaires), S (pour Sculpture), P (pour Peinture), etc. un nombre est inscrit ensuite, qui correspond à l’année d’entrée dans les collections (956 pour 1956 par exemple), un numéro de lot dans l’ordre d’arrivée cette année-là et enfin un numéro d’objet. Ils doivent apparaître obligatoirement sur toutes les œuvres.
Les fiches d’inventaire sont peu à peu versées sur la base Joconde du Ministère de la culture et accessibles en ligne par tous.Le récolement est obligatoire tous les dix ans pour les musées labellisés « Musée de France ». Le prochain récolement doit être terminé en 2014.Il consiste en un constat d’état de chaque objet et permet de vérifier sa présence dans le musée, son emplacement, son état sanitaire, etc. Les informations du registre sont vérifiées, validées, l’objet est mesuré et photographié.
Les 4èmes
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n L'inventaire et le récolement
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iew Le régisseur
d’œuvres
Découverte des objets conservés en réserves par les CE2
Les peintures, stockées dans des pack-cadres
une statue et une partie de sa fiche dans le registre d’inventaire
Le régisseur du musée dans les réserves
Le régisseur marque un tableau de son numéro d'inventaire146
3Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°1 - Musée de la Loire
C’est un domaine très vaste qui englobe des œuvres et des objets très variés, réalisés dans des matériaux très différents. Il s’agit d’objets qui possèdent à la fois une fonction utilitaire et décorative.Dans ce grand domaine sont répertoriés les céramiques (faïence de Nevers ou de gien, grès de Puisaye, etc.), la dinanderie qui désigne la fabrication de vaisselle à partir de feuilles de métal (plats, assiettes en étain, etc.), les objets domestiques, utilisés au quotidien (instruments de
musique, lorgnettes de théâtre, salières de table, boîtes à bijoux, etc.), la numismatique (pièces, monnaies) ou la phaléristique (médailles) et les militaria (armes d’attaque ou de défense, armes de poing ou d’épaule, armes blanches ou armes à feu).
Les 3èmes
Les arts décoratifs
C’est son mystérieux état cabossé qui nous a attirés immédiatement vers cet objet. Nous avons appris qu’il avait été sauvé du bombardement du musée en juin 1940. Pendant la Seconde guerre mondiale, pour stopper l’invasion des allemands, les Français firent détruire tous les ponts sur la Loire. Ils se sont loupés car un obus est tombé sur le musée situé juste à côté du pont, détruisant beaucoup d’œuvres !Cette bouilloire argentée est fabriquée en étain et servait à faire chauffer de l’eau pour le thé ou du café sur un poêle. L’anse a la forme d’un demi-cœur, le couvercle celle d’une spirale qui se termine comme une toupie et le bec verseur ressemble à une trompe d’éléphant.
Sous la base on remarque un poinçon avec une rose sous une couronne (la rose des tudor, peut-être la marque du dinandier Bel à Cambrai ?) et un nom « F. Boulanget », peut-être celui du propriétaire.
Les CM1
Cette statuette composée de deux parties qui s’emboîtent est un mystère ! On ignore à ce jour son usage et son origine.Elle représente une sirène mi-femme, mi-poisson, avec une queue recourbée munie d’écailles. Le travail de sculpture est d’une très grande finesse, laissant apparaître les moindres détails de la chevelure, du visage ou du corps. Elle tient dans sa main droite un coquillage contre son ventre et porte d’un air songeur sa main gauche à son visage.
Son ventre proéminent nous fait penser à la représentation d’une maternité ou d’une déesse de la fécondité. Peut-être est-ce aussi Vénus ou aphrodite ?
Les 3èmes
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Petite sirène, XIXe ou XXe siècleIvoire et bois – 9,2 x 2 cm
Legs Loiseau, 1970Musée de la Loire – COI 970.1.130
Bouilloire, XVIIIe siècle [ ?]Etain – 20,5 x 11 x 16,5 cm
Legs Le Blanc de la Caudrie, 1912 Musée de la Loire – COOa 940.2.19
Ensemble d’objets d’arts décoratifs présenté aux 3èmes
147
4 Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°1 - Musée de la Loire
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La peinture dite de « chevalet » regroupe les œuvres picturales, généralement réalisées à l’huile. Le chevalet désigne le trépied utilisé par le peintre pour réaliser son tableau en position verticale. Les supports sont variés, ici au musée,
généralement de la toile tendue sur châssis, mais aussi plus rarement du bois, du contreplaqué ou du carton.
Les 4èmes
La peinture
Ce grand paysage de Loire de fin d’été à la tombée de la nuit représente une vue depuis le hameau des Loges, près de Pouilly-sur-Loire, en face de Sancerre.Il est signé en bas à droite du peintre rex Paulain Jack Barrat, très attaché à la Nièvre et à son village natal de Varzy. Il a été l’élève d’un autre peintre de la Loire très présent au musée : Claude rameau (Bourbon-Lancy, 1876 – Saint-thibault, 1955). au premier plan, on distingue, à flanc de coteau, les vignes de Pouilly au feuillage très coloré. au second plan, de part et d’autre du hameau des Loges, sont représentés, à gauche, la Loire qui forme un méandre et à droite le coteau des Loges. a l’arrière plan, dans la brume du soir, se trouvent les collines de Sancerre, dont on remarque la silhouette du château.La touche du peintre est particulièrement
dynamique et vive, ce qui est une véritable marque de fabrique que l’on retrouve sur un autre tableau du même artiste également au musée (La plage à Pouilly-sur-Loire). La peinture est appliquée en couches épaisses superposées ou juxtaposées parfois en hachures ou zigzags.Le peintre recherche une certaine forme de réalisme même s’il joue des contrastes forts entre les couleurs froides (l’herbe, la Loire et les collines à l’arrière plan) et les couleurs chaudes (les vignes).
Les 4èmes
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s La côte des Loges rex-Barrat
rex-Barrat, vue de la côte des Loges à Pouilly-sur-Loire, vers 1945
Huile sur toile – 97 x 124 cmDon des amis du musée, 2003Musée de la Loire – COP 1102
Jules-emile Zingg, Marine à la clarté, 1918Huile sur toile – 70 x 89,2 cm
Legs Loiseau, 1970Musée de la Loire – COP 970.1.192
J-r, vue de la ville de decize, vers 1832Huile sur toile – 47,5 x 67,3 cmDon des amis du musée, 1991Musée de la Loire – COP 1024
On ne sait pas qui est le peintre de ce tableau, on voit juste ses initiales, « Jr » en bas à droite sur la coque du gros bateau.Le tableau représente la ville de Decize sous un ciel gris. C’est une jolie ville, très calme, installée sur une île de la Loire.On peut voir l’église grâce à son clocher, les remparts de la ville avec ses tours, le château fort en ruine en haut du rocher et le pont à gauche qui mène vers Moulins. a droite, le long d’un petit bras mort de la Loire, il y a une maison toute seule, cachée dans les arbres.Il n’y a personne dans la ville, tout le monde est sur la Loire, qui est très paisible aujourd’hui ! a droite, au premier
plan, un homme tient un long bâton (bourde) pour pousser son gros bateau, qui a une cabane dessus (toue cabanée). Sa femme est assise à côté de lui, elle a l’air de l’encourager. a gauche, un autre homme est dans une barque avec sa femme ; elle a l’air de chercher quelque chose !
Les CE2
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anonyme, J.r.
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5Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°1 - Musée de la Loire
C’est une opération réalisée tous les dix ans dans les musées de France, à l’occasion de chaque récolement, mais aussi lorsque les œuvres sont prêtées pour des expositions.Le constat d’état consiste à identifier (à l’aide de descriptions détaillées et de photographies) toutes les altérations visibles sur les œuvres afin de prévoir d’éventuelles restaurations ou de vérifier que l’état sanitaire est stable.Les altérations peuvent être dues à différents facteurs :- naturels, comme l’humidité ou la
sécheresse, le froid ou la chaleur, la lumière ou éventuellement les incendies ou les inondations
- humains, comme les mauvaises manipulations, les dégradations volontaires ou les dégâts liés aux guerres
- biologiques, comme ceux produits par les insectes, les champignons, les rongeurs.
Ces facteurs produisent des effets différents en fonctions des matériaux. Sur les tableaux par exemple, on peut distinguer des craquelures, des fissures, des soulèvements, des jaunissements de vernis, des déjections d’insectes ou de rongeurs, des lacunes liées aux trous d’envol des insectes. Les céramiques quant à elles, peuvent présenter des ébréchures, des fractures ou des lacunes. Enfin, l’altération la plus fréquente sur les objets métalliques est l’oxydation (la rouille sur le fer, le vert-de-gris sur le bronze ou le cuivre par exemple).
Les 3èmes
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tio
n Le constat d’état
vélia, quelles sont vos missions en tant que restauratrice ?Mon métier consiste dans un premier temps à réaliser les constats d’état des peintures qui me sont confiées. J’identifie précisément les parties abîmées et j'effectue ensuite les stabilisations ou restaurations adaptées.
Quelles études faut-il faire pour être restaurateur ?Il faut déjà passer son bac puis faire de l’histoire de l’art et des sciences avant d’entrer dans une école de restauration. Il n’y en a que quatre reconnues par les musées de France : l'École Supérieure des Beaux-arts de tours, l'École Supérieure d’art d’avignon, l’Institut National du Patrimoine et l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Quels sont les horaires d’une journée de travail ?Cela dépend de l’activité et des projets sur lesquels je travaille. Je m’adapte aux horaires de mes clients et surtout je rentabilise au maximum mes déplacements dans la France entière.
avec qui et pour qui travaillez-vous ?Seule la plupart du temps. Je suis indépendante, mais je m’associe aussi avec des collègues sur les très grands formats ou sur des problèmes spécifiques que je ne maîtrise pas. Je travaille avec d’autres restaurateurs, des conservateurs de musées, des régisseurs, le plus souvent dans les musées mais aussi dans les églises.
Qu’est-ce qui peut abîmer les tableaux ?Les tableaux sont abîmés par les rayons ultraviolets du soleil, par l’humidité, la chaleur, les insectes, les moisissures, la poussière mais aussi par des mauvaises manipulations.
comment les réparez-vous ? Par exemple, pour éviter que la peinture ne s’écaille, j’utilise des sortes de pansements. Quand il faut restaurer, je recolle les écailles, je rebouche les trous avec du mastic spécial et je remets de la peinture mais je dois faire en sorte que ce que j’ai fait s’enlève facilement et reste discret.Pour tuer les larves d’insectes on utilise l’anoxie : on place le tableau dans une poche et on enlève l’air pour faire mourir les vers.
aimez-vous votre métier ?Oui vraiment car je travaille sur des peintures parfois extraordinaires, dans des lieux parfois très étonnants (en haut des échafaudages) et avec des gens toujours différents. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer même si parfois, sur les tableaux très grands et très abîmés, le travail est long et répétitif.
Interview par les CM1 de Vélia Dahan, conservateur-restaurateur de peintures
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iew La restauratrice
de peintures
une restauratrice fait le constat d’état d’une peinture
Interview de Vélia Dahan par les CM1
Les CM1 observent les peintures avec une loupe binoculaire et une loupe compte-fils
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6 Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°1 - Musée de la Loire
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La sculpture regroupe les œuvres réalisées en relief plus ou moins important, du bas-relief à la ronde-bosse (statue). Les matériaux sont très variés, on en distingue plusieurs au musée : la pierre, le bois, le plâtre, le bronze, la terre, l’ivoire et le métal. Les techniques employées dépendent des matériaux, depuis la
taille directe (bois, pierre), l’incision, la gravure (ivoire), jusqu’au principe de moulage / coulage (bronze), en passant par le modelage (terre cuite). une sculpture est dite polychrome lorsqu’elle est peinte avec plusieurs couleurs ou patinée lorsqu’elle est vernie.
Les 4èmes
La sculpture
Cette statue est en faïence comme les assiettes. Elle est cassée à plusieurs endroits (les mains, les enfants, le chapeau) car elle est fragile et aussi très ancienne. au dos il y a une inscription de l’auteur en vieux français avec des fautes : « Fait en lan 1717 Prié pour celuy qui la fait » et deux trous car la statue est creuse à l’intérieur.Le personnage principal est barbu, il a la tête penchée, il porte des chaussons pointus marrons, une robe bleue, une tunique blanche avec des franges dorées et une grande cape bleue à l’extérieur, verte à l’intérieur, avec des bords décorés à l’or.Sur la poitrine, il porte un collier avec un gros médaillon en or qui représente la croix de Jésus.
Sur la tête, il a une sorte de couronne qui, en fait, est un grand chapeau pointu (une mitre d’évêque) ; elle est cassée. Normalement, il a aussi un grand bâton, comme un berger (une crosse), mais il est lui aussi cassé.a côté de lui, il y a un petit garçon tout nu qui se tient les mains, mais normalement, il y en a trois, comme dans la légende.C’est saint Nicolas, le protecteur des enfants. En allemagne, il distribue des cadeaux comme le Père Noël chez nous. On le fête le 6 décembre. Il protège aussi les mariniers des tempêtes, c’est pour ça qu’il est au musée de la Loire.
Les CE2
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statue de saint nicolas, 1717Faïence de grand feu – Nevers – 52 x 24 cm
Dépôt musée auguste grasset de Varzy – VF 5
statuette de Bouddha, XIXe siècleBronze – 24 x 16,5 cm
Musée de la Loire – COOa 940.4.25
Détail d’une sculpture en terre cuite dont le bras vient d’être recollé
Les sculptures du musée de la Loire :
Les matériaux des 317 sculptures
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7Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°1 - Musée de la Loire
La stabilisation permet de stopper toutes les dégradations sur les œuvres et de les conserver dans le temps. Souvent, on réalise un dépoussiérage minutieux qui empêche le développement de moisissures et on élimine les scrupules (poussière, débris, clous, etc. qui se logent parfois entre le châssis et la toile des peintures), les crottes d’animaux et les encrassements. On enlève également les éléments qui risquent de l'abîmer (par exemple sur un tableau les clous qui peuvent rouiller). Enfin sur certaines peintures on refixe, avec des sortes de
pansements, la couche picturale qui se soulève.La restauration est très différente de la stabilisation et uniquement réalisée par des restaurateurs. On intervient sur une œuvre lorsqu’elle est très abîmée et qu’elle doit être exposée. Pour rendre une peinture plus belle par exemple, on rebouche les trous (lacunes) et pour une sculpture on recolle les morceaux qui se sont détachés. Il faut aussi rendre les œuvres moins fragiles à la manipulation ou au déplacement.
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n La stabilisation et la restauration
amélie, en quoi consiste votre métier ?Mon métier consiste à réparer, stabiliser ou à nettoyer des sculptures réalisées dans différents matériaux (pierre, bois, métal). Concrètement, lorsqu’une partie d’une statue est cassée, comme une main, je la recolle pour qu’elle soit plus présentable en exposition, lorsqu’une autre est abîmée (à cause de l’humidité, des insectes) je la traite pour qu’elle ne se dégrade plus.
Pourquoi est-ce important que les sculptures soient traitées par un restaurateur ?Je suis un peu le docteur des sculptures, si je n’étais pas là les sculptures, parfois très anciennes – j’ai travaillé sur des sculptures qui avaient plus de 2 000 ans au musée du Louvre par exemple – ne seraient plus présentables ou tellement fragiles qu’elles risqueraient de se casser.
Que faites-vous lors d’une intervention ? Je fais d’abord un constat d’état pour identifier les désordres et surtout leurs origines, puis je nettoie l’œuvre, je la traite et enfin je la répare si cela est nécessaire.
avec quels outils travaillez-vous ?Il n’y a pas vraiment de règle, cela dépend des sculptures et des problèmes. Les gants sont recommandés pour protéger les œuvres mais aussi mes mains. J’utilise un appareil photo, des spatules, des pinceaux ou des brosses, des aspirateurs spéciaux ou des compresseurs, de la colle réversible et des produits qui n’affectent pas les œuvres.
est-ce que votre métier vous plaît ?Oui beaucoup, même si c’est parfois fatiguant et qu’il ne faut pas compter ses heures, je ne m’ennuie jamais. Ce qui me plaît le plus, c’est de rencontrer chaque jour des gens différents dans des lieux différents et surtout de travailler au contact d’œuvres ou d’objets anciens, rares ou précieux.
Interview par les CM1 d’amélie Méthivier, conservateur-restaurateur de sculptures
in
terv
iew La restauratrice
de sculptures
Interview d’amélie Méthivier par les CM1
Dépoussiérage d'une peinture
clef de voûte (saint Pierre ?)XIVe siècle
Pierre polychrome – 61 x 29 x 16 cmMusée de la Loire – COS 980
Cette statue en pierre a conservé une partie de sa polychromie ; elle décorait la clef de voûte d’une église de Cosne, aujourd’hui disparue (l’église Saint-Laurent peut-être, remplacée par Saint-Jacques à la fin du XVe siècle). On distingue encore sur le côté de la sculpture le départ des nervures des arcs de la voûte. Cette pierre a été retrouvée dans le mur de la cave d’une maison rue anatole France.Il s’agit d’un pape, puisqu’il porte une tiare et une aube. La disparition des mains ne permet pas d’identifier précisément le
pape représenté. C’est peut-être saint Pierre, s’il tenait à l’origine des clefs dans la main gauche.La représentation est très simplifiée : la tête est disproportionnée par rapport au corps, les traits du visage ou les cheveux sont très stylisés, les expressions du visage sont très simplifiées ce qui est une caractéristique de la statuaire médiévale.
Les 4èmes
Le
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s 4è
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s La clef de voûte
Intervention de stabilisation sur une sculpture
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Lorsque le musée de la Loire a lancé ce vaste chantier des collections, il a souhaité très tôt le valoriser. Il a donc proposé aux CE2 puis CM1 de l’école Franc-Nohain et aux 4èmes puis 3èmes du collège Claude tillier un accès privilégié aux coulisses de ce chantier. En plus de ce journal, les élèves livrent sur un blog leur compte-rendu des deux premières étapes réalisées entre janvier et décembre 2012, partageant ainsi avec tous les domaines de classement, les opérations et les spécialistes rencontrés. Le blog : http://chantier-des-collections.blogspot.fr/ Le projet s’inscrit dans le cadre du CtDC/CLEa de la ville de Cosne-Cours-sur-Loire. Il a été conduit par le musée de la Loire, encadré par Nicolas Brocq (médiateur du patrimoine) et Philippe Hoffmann (professeur d’arts plastiques chargé du service éducatif) en collaboration avec les équipes éducatives des établissements scolaires.
Flashez pour visiter le blog
du chantier des collections
BENE IbrahimBLONDEau Laurine
BOrgES-MOraIS Lucas BraIJa Wadir
CaDEt Morihei CHaZEau Jade
CONrauX MalaurieDa INEZ Irina
DE OLIVEIra LOBO HenriDENIS guewen
DrISSI Younesse FauCHErON tristan
FOuCaut Emmie guYOuX Morgane
LECOMtE Marie-Charlotte LOuIS Mattis MaHOuX Yumi MarCHaND romain NEtrEBINE IllyaNOuICEr Sohanne N'DIr Fatou OttO Lisa PINgON Yanis rENarD guILLEMIN Fabio rOCHELLE Hugo SaINJON Chloé SaNtOS Emmanuel
BOuHOuaJEB NouhaïlaBrEuZarD CamilleCaBrOLIE Joshua
CaSSIN JenniferDE SOuSa alexandre
FOurNIEr MélissaKOPMELS LudovicLECOMPtE Pierre
LuCE tenesseeMErCIEr angélique
MErCIEr tanguyMONtaIguE antoinePErDON gwendolinePEtILLOt LisaPIgIEr BastienPrOtHErY StevenrEgNIEr JasonZaJaC SarahZItOuNI Nadia
Musée de la LoirePlace de la résistance
58200 Cosne-Cours-sur-Loire03 86 26 71 02
Les ce2 puis cM1 de l’ecole Franc nohain Les 4èmes puis 3èmes du collège claude tillier
Merci à tous les élèves et aux enseignants pour leur investissement dans ce travail qui se prolongera avec une seconde édition du Petit Journal en juin 2013.
L’instituteur : Yannick MaLBruNOt et les élèves Le professeur : guilhème PESSauD et les élèves
152
1
10 mai 2012 : 1ère œuvre récolée151 peintures récolées388 objets d’arts décoratifs récolés317 sculptures récolées
Janvier à novembre 2011 : évaluation des collections et planification du chantierDécembre 2011 : réaménagement des réservesJanvier 2012 : début de la stabilisation des peinturesAoût 2012 : début du récolement des arts décoratifsFévrier 2013 : début de la stabilisation des sculptures
Le Petit JournAL Du chAntier Des coLLectionsrePortAges PAr Des éLèves De cosne-cours-sur-Loire
Édito
n°2 - Juin 2013gratuit
Les étapes du chantier des collections
Le récolement en chiffres
Ce second numéro du Petit Journal du chantier des collections est l’aboutissement d’un travail pédagogique mené depuis janvier 2012 avec deux établissements scolaires cosnois : l’école primaire Franc-Nohain et le collège Claude tillier. Le musée a ainsi ouvert ses portes et ses espaces habituellement fermés au public pour offrir aux 47 élèves de ce projet des moments privilégiés autour des œuvres et des missions de l’établissement. En véritables petits « reporters », les écoliers et collégiens ont découvert les réserves et les collections du musée, se sont intéressés aux différentes opérations du chantier des collections et ont pu interviewer des professionnels de la conservation et de la restauration. a travers des ateliers pratiques, ils se sont même essayés au
dépoussiérage, au marquage et au conditionnement des œuvres. ardemment souhaitée par le musée afin de valoriser et de faire partager l’important travail de fond réalisé sur ses collections, cette action pédagogique a permis aux élèves et à leurs professeurs de venir régulièrement à la rencontre des œuvres et d’un établissement culturel. a travers ce Petit Journal, paru en deux éditions, ils rendent compte et font partager leurs expériences pour vous faire découvrir, à votre tour, les coulisses du musée. grâce à ces nouveaux articles, manipulation, conditionnement, récolement, marquage et traitement des collections n'auront plus de secret pour vous.Bonne lecture !
Fanny ChartonDirectrice du musée de la Loire
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2 Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°2 - Musée de la Loire
La manipulation des œuvres doit se faire avec beaucoup de précaution et suivant des règles strictes.La première chose à faire c’est de mettre des gants pour protéger les œuvres mais aussi protéger les mains des agents qui les manipulent (gants en cuir, en tissu ou en nitrile selon les usages).Pour le déplacement ou la manipulation il ne faut jamais prendre les œuvres par les parties les plus fragiles (par exemple le bras d’une statue, l’anse d’une coupe), il faut toujours tenir les objets à deux mains (une en dessous et une sur le
côté) et transporter une peinture avec la face vers soi. Les objets les plus lourds doivent être déplacés à plusieurs ou à l’aide d’outils adaptés.Enfin, avant chaque déplacement, il faut s’assurer que le parcours est dégagé (les portes ouvertes, les couloirs non encombrés) et que le lieu de destination est prêt à recevoir l’œuvre (socles, vitrines, étagères ou sol recouvert d’un film de mousse protecteur).
Les 3èmes
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Quelles études faut-il faire pour être agent technique ?il n’est pas nécessaire de faire de longues études : pour ma part j’ai un CaP de mécanique agricole. Par contre, on doit suivre des formations pour apprendre les bons gestes lorsqu’on manipule des œuvres d’art dans les musées.
en quoi consiste votre métier ? Je travaille pour la ville de Cosne-Cours-sur-Loire, aux services techniques. Je ne suis pas tout le temps au musée, on m’appelle lorsque l’équipe a besoin d’aide : pour monter une exposition, installer des socles ou des vitrines, emballer, déplacer, accrocher ou transporter des œuvres. J’ai participé aussi au réaménagement des réserves dans le cadre du chantier des collections.
Avec qui travaillez-vous ? Pour déplacer les sculptures ou les grandes peintures, je suis toujours avec un collègue car il faut être deux. Je travaille avec toute l’équipe du musée dès qu’elle a besoin de moi.
Avec quels outils travaillez-vous ? Pour emballer les œuvres avant de les transporter j’utilise du plastique bulle,
des couvertures et dans le camion j’utilise des sangles pour ne pas qu’elles bougent. Nous avons aussi des chariots pour déplacer les œuvres plus facilement. Je mets toujours des gants pour protéger les œuvres mais aussi mes mains. Je peux aussi porter une blouse pour ne pas me salir et éviter de m’accrocher dans les œuvres, des lunettes également pour me protéger de la poussière. Enfin, pour accrocher les œuvres, il me faut un escabeau, un niveau à bulle et un mètre aussi pour faire cela bien droit.
votre métier est-il difficile et si oui expliquez pourquoi ? Oui c’est difficile parce que c’est une grosse responsabilité, je dois prendre beaucoup de précautions pour protéger les œuvres, bien les manipuler, ne pas les cogner ou les faire tomber. C’est dur aussi parfois car les œuvres peuvent être lourdes et grandes.
interview par les CM1 d’alain Pacault, agent technique
La manipulation i
nte
rvie
w L’agent technique
Manipulation d’une sculpture par les agents du musée
Vase en faïence manipulé par les côtés et non par l'anse
interview d’alain Pacault par les CM1
Fixation d’une grande peinture par deux agents techniques
• Miniature : tient dans la paume de la main• Petit : tient dans la main ou peut être tenu avec deux mains rapprochées• Moyen : peut être tenu avec deux mains, les bras le long du corps• grand : peut être tenu avec deux mains, les bras étendus• très grand et hors normes : nécessitent au moins deux personnes, plus parfois en fonction du poids
répartition des œuvres du musée par formats
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3Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°2 - Musée de la Loire
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nLe conditionnement est une étape importante du chantier des collections. toutes les œuvres et tous les objets qui ne sont pas exposés sont stockés en réserves dans des conditions adaptées à leur état de conservation et à leur domaine. Différents matériaux les protègent des chocs, de la lumière ou de la poussière. Les peintures de chevalet sont rangées dans des « packs-cadres », sortes de pochettes en plastique faites sur mesure. Les assiettes en faïence sont insérées dans des blocs de mousse creusés sur mesure puis rangées dans des bacs. Les sculptures sont posées sur des étagères protégées par de la mousse. Les petits objets d’art décoratif sont stockés dans des armoires fermées. Enfin, les arts
graphiques sont placés horizontalement et individuellement dans des pochettes neutres conservées dans des meubles à tiroirs.une photo et le numéro d’inventaire des œuvres sont affichés sur les boîtes pour les identifier facilement. Les bacs, les étagères, les travées et les salles sont numérotés pour retrouver facilement les œuvres.
Les 3èmes
Le conditionnement
achetée en 2010 par le musée, cette affiche est signée du russe Sergei Soudeïkine, le même artiste qui a imaginé le Projet de décors et de costumes légué par Emile Loiseau en 1970. L’affiche a été créée selon la technique de la lithographie. Plusieurs plaques de pierre, autant qu’il y a de couleurs différentes, sont gravées puis encrées. Pour imprimer les exemplaires, les feuilles passent ensuite sur chaque plaque de couleur. On remarque d’ailleurs à plusieurs endroits les couleurs qui se superposent.C’est une affiche très bien faite car elle dit tout du spectacle de Nikita Balieff qu’elle annonce : une chauve-souris qui s’envole vers le spectateur et la silhouette d’une ville russe dans un nuage pour
évoquer le titre « revue de la Chauve-souris de Moscou » ; la tour Eiffel pour indiquer que la revue est donnée à Paris ; un grand rideau de scène, des couleurs vives, des formes en mouvement et un arlequin pour illustrer le côté joyeux de la représentation.
Les 3èmes
Les arts graphiques regroupent toutes les œuvres réalisées sur papier, suivant différentes techniques : le dessin, l’estampe, la photographie, la peinture, l’impression.Les « dessins » peuvent être réalisés à l’aide de crayon à mine graphite (de couleur grisée), de crayon sanguine (de couleur marron, ocre à orange clair), de mine de plomb (de couleur grisée), de pastel sec ou gras (polychrome), de fusain (à partir de charbon de bois donc de couleur noire foncée). Dans cette catégorie entre également l’encre de Chine appliquée au pinceau (lavis d’encre) ou à la plume.Les « estampes » rassemblent toutes les gravures composées à partir de bois (xylographie), de métal (eau-
forte ou pointe sèche) et de pierre (lithographie).Dans le sous-domaine « photographie » sont réunis les tirages argentiques (noir et blanc ou couleurs) et les négatifs (certains au début du 20ème siècle étaient réalisés sur plaques de verre).Les « peintures » concernent dans ce domaine uniquement les œuvres sur papier comme l’aquarelle (qui utilise beaucoup d’eau) ou la gouache.Enfin, on classe dans le domaine arts graphiques les « documents imprimés », reliés ou non comme les cartes de géographie, les documents d’archives ou les livres publiés.
Les 3èmes
Les arts graphiques
Affiche pour le théâtre de la chauve-souris sergei soudeïkine
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henri harpignies, La Loire à Bonny, 1892Lavis sur papier
Legs Loiseau, 1970Musée de la Loire – COP 970.1.214
sergei soudeïkine, Affiche pour le théâtre de la chauve-souris, vers 1920
Lithographie avec rehauts de gouache – 114 x 80 cmachat, 2010
Musée de la Loire – COP 2010.1.1
Les élèves de 3ème s’essayent au conditionnement des objets
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4 Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°2 - Musée de la Loire
Nous avons choisi cette œuvre car les couleurs sont belles et claires. C’est une aquarelle, une sorte de peinture qui utilise beaucoup d’eau ; c’est écrit dans son nom qui vient du latin « aqua » (eau).La scène principale représente une scène de labour. On peut voir un couple d’agriculteurs en plein travail : à l’avant la femme dirige les bœufs et à l’arrière l’homme tient la charrue qui retourne la terre.Sur la droite il y a un chemin bordé de grands arbres qui mène certainement au village que l’on voit derrière en haut de la colline.
Le temps est gris, il y a de gros nuages dans le ciel, le vent souffle fort et fait bouger les arbres aux feuilles jaune-orange. C’est l’automne !
Les CM1
Automne en AuvergneJules-emile Zingg
L’auteur du roman est l’académicien Maurice genevoix. il a des attaches dans notre département puisqu’il est né à Decize. il ne s’est jamais éloigné de la Loire : sa maison près d’Orléans avait une vue directe sur le fleuve et c’est là qu’il a écrit ses plus grands romans.Le livre raconte la vie de rémi des rauches, un pêcheur de Loire, notamment au moment d’une grande crue du fleuve.L’ouvrage du musée a été illustré à l’aide de burins originaux réalisés par l’artiste Louis-Joseph Soulas. Les dessins qui représentent des paysages de la Loire et des personnages du livre sont reportés à la pointe sur une plaque de cuivre qui
est ensuite encrée. La plaque est alors essuyée mais l’encre reste dans les sillons qui forment le dessin. On presse enfin une feuille de papier sur la plaque pour que l’encre imprime le dessin. On remarque facilement l’empreinte en creux (la cuvette) laissée par la plaque de métal lorsque les pages sont passées sous la presse.
Les 3èmes
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s Les gravures pour rémi des rauchesLouis-Joseph soulas
emile Fernand-Dubois, Projet ornemental, début du XXe siècle
Crayon sur papier – 25 x 18,5 cmLegs Fernand-Dubois, 1952
Musée de la Loire – inventaire en cours
Jules-emile Zingg, Automne en Auvergne, début du XXe siècle aquarelle et encre sur papier – 27,5 x 45 cm
Don des amis du musée, 2012Musée de la Loire – inventaire en cours
Maurice genevoix, rémi des rauches, 1948 Ouvrage illustré par Louis-Joseph Soulas
Estampe, 16 x 11 cmachat, 1999
Musée de la Loire – COg 1093
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Ce dessin au crayon de papier est très mystérieux, il ressemble à un brouillon, d’ailleurs il n’est pas signé. Nous avons appris que c’est le sculpteur Emile Fernand-Dubois qui l’a donné au musée en même temps que tout ce qu’il y avait dans son atelier.il représente peut-être une idée de sculpture pour une armoire en bois avec un miroir au milieu. L’auteur n’a pas tout dessiné car c’est un projet symétrique : ce que l’on voit d’un côté existe de l’autre mais à l’envers.
On peut voir comme un nœud papillon, un dragon très rigolo qui se mord la queue ou crache du feu, une couronne avec des perles. On dirait qu’il y a aussi comme des poissons, des feuilles et des fleurs pour décorer.
Les CM1
Projet ornementalemile Fernand-Dubois
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5Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°2 - Musée de la Loire
Les « musées de France » doivent obligatoirement marquer leurs objets et leurs œuvres d’un numéro d’inventaire. Cela permet de les identifier plus facilement puisqu’à chaque numéro correspond une notice intégrée au registre d’inventaire. Le numéro d’inventaire peut permettre de reconnaître immédiatement le propriétaire en cas de prêt pour des expositions ou de vol.au musée de la Loire, il commence toujours par CO pour Cosne. Vient ensuite la classification par domaines (P pour peinture par exemple), l’année d’entrée dans les collections, puis le numéro de lot dans l’ordre chronologique et enfin le numéro d’objet.Le marquage doit être infalsifiable
mais il doit aussi respecter l’intégrité de l’œuvre (une sorte de vernis permet de protéger les surfaces du marquage à l’encre de Chine). il s’adapte aux matériaux et est proportionné aux dimensions de l’œuvre. il est également reproduit sur tous les éléments qui constituent l’œuvre (le châssis et le cadre pour un tableau par exemple). Enfin il se positionne à un endroit immédiatement identifiable par les agents du musée, discret pour ne pas être visible du visiteur et loin des zones où il pourrait être effacé par frottements (sous la base d’une statue par exemple).
Les 3èmes
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tio
n Le marquage
Quel est votre parcours d’études ? il n’y a pas de parcours idéal. il y a des écoles du patrimoine, des concours aussi. Pour le marquage j’ai suivi des formations données par des restaurateurs spécialisés pour apprendre les différentes techniques qui s’adaptent aux différents matériaux.
en quoi consiste votre métier ? il consiste à marquer les numéros d’inventaire sur les œuvres, parfois j’aide aussi mes collègues à faire par exemple le dépoussiérage des œuvres. Je dois adapter le marquage aux matériaux, à la forme et à la taille des objets.
en quoi le marquage des œuvres est-il utile ? il est indispensable dans les « musées de France » car il permet de tenir à jour l’inventaire du musée (le registre ou la base informatique), de retrouver facilement les objets dans les réserves et de les classer par familles (domaines). il sert aussi à identifier immédiatement le propriétaire en cas de vol ou de prêt pour des expositions. il permet enfin d’associer des œuvres qui sont proches, par exemple : une tasse et sa soucoupe.
Avec quels outils travaillez-vous ? J’ai besoin d’abord de mettre des gants pour manipuler les œuvres. Ensuite j’utilise un pinceau pour appliquer une sorte de vernis (le regalrez® ou le Paraloïd®) sur lequel je marque le numéro d’inventaire.
J’écris enfin les numéros avec un stylo à encre de Chine (qui ne s’efface pas) et à pointe très fine. une fois que le numéro est bien sec je remets une couche de vernis pour le protéger et éviter qu’il ne s’efface.
Avec qui travaillez-vous ? Je travaille avec mes collègues du musée et en particulier avec Julien, le régisseur que vous avez déjà rencontré. Je travaille aussi avec les restaurateurs et les agents techniques.
votre métier vous plaît-il ? est-il difficile ? ah oui bien sûr, mais c’est parfois difficile car je n’ai pas le droit à l’erreur et les objets sont très différents. il faut être tout le temps concentré mais avec le temps on s’habitue. J’aime beaucoup manipuler des objets très variés, c’est chaque jour différent.
interview par les CM1 de Céline Neau, technicienne de récolement
in
terv
iew La technicienne
de récolement
une élève de CM1 s’exerce au marquage des œuvres
interview de Céline Neau par les CM1
Marquage d’une peinture sur le châssis
Les 3èmes
Le numéro d’inventaire au dos d’une statuette
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6 Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°2 - Musée de la Loire
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Le terme « ethnographie » est composé de « ethno », classe d’êtres, et « graphie », écrire. Ce domaine concerne donc les objets qui racontent la vie d’un peuple et leurs activités. Les objets d’ethnographie sont avant tout utiles et ne possèdent en général pas de décoration, contrairement aux objets d’art.au musée de la Loire, la plupart des objets ethnographiques sont des objets sur la Loire : engins de pêche, objets liés à la vie des mariniers, outils de charpentiers de marine ou de laveuses. il y a aussi de nombreux
outils de menuisiers, tonneliers, etc. classés dans le sous domaine artisanat ; d’autres dans le sous domaine agriculture-élevage comme une fourche, une bride de trait ou une hotte de vendangeur.Enfin, ce domaine regroupe des vêtements et des accessoires comme par exemple une canne, une ombrelle, des sabots ou des boutons de manchettes décorés d’animaux.
Les 3èmes
L’ethnographie
C’est l’ancêtre de la perceuse ! La tarière est un outil en métal forgé qui sert à percer des trous dans le bois. une sorte de vrille permet d’abord de caler l’outil à l’endroit voulu, puis une vis sans fin avec des lames très affûtées perce la planche en faisant des copeaux. il faut se positionner debout, le buste penché, les bras tendus et les mains sur la poignée en bois puis tourner dans le sens des aiguilles d’une montre comme pour un tire-bouchon.
Le charpentier de marine utilisait la tarière pour percer les planches du bateau et les assembler à l’aide de chevilles en bois.
Les 3èmes
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s 3è
me
s La tarière
ombrelle, XiXe siècle [ ?]Bois, métal et tissu
Musée de la Loire – inventaire en cours
Ce bouton en laiton (un mélange de cuivre et de zinc) était cousu sur les uniformes des mariniers des « inexplosibles » de la Loire. il est décoré au centre avec une ancre tenue par un cordage, le nom de la compagnie est écrit tout autour.Les « inexplosibles » étaient des bateaux à vapeur qui transportaient des voyageurs sur la Loire comme les cars sur la route aujourd’hui. Le nom « Qui ne peut pas exploser » explique que les
bateaux de cette compagnie n’étaient pas dangereux car équipés, comme la cocotte minute, d’un système pour faire partir la pression en trop.
Les CM1
Le
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s c
M1 Le bouton
d’uniforme
Bouton d’uniforme de la compagnie des inexplosibles de la Loire, vers 1840
Laiton – 2,5 cmDon des amis du musée, 2003
Musée de la Loire – COatP 1103
tarière de charpentier de marine, XiXe ou XXe siècleBois et métal – 63 x 60 x 5 cm
Don Biry et Bélile, 1956Musée de la Loire – COatP 956.1.36
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7Le Petit Journal du Chantier des Collections - n°2 - Musée de la Loire
Quelles études faut-il faire pour être directrice d’un musée ? J’ai passé mon bac d’abord puis je suis allée à l’université pendant cinq ans où j’ai étudié l’histoire de l’art. Pour devenir conservateur, il faut ensuite passer un concours très difficile car il y a peu de postes : celui de Conservateur du patrimoine ou celui d’attaché de conservation du patrimoine.
Quelles sont vos missions ? Je dois diriger l’équipe du musée, m’occuper du budget. J’organise les expositions et je contrôle les collections du musée. Je suis responsable des œuvres et je dois donc vérifier qu’elles sont en bon état et qu’elles sont bien gardées. Je dois aussi représenter le musée et faire des discours devant tout le monde lors des inaugurations.
Avec qui travaillez-vous ? Je travaille avec toute l’équipe du musée mais aussi avec les autres services de la ville (la comptabilité, les services techniques, etc.), avec les élus de la municipalité, avec d’autres services de la région ou des musées de France. Je rencontre parfois les restaurateurs et les associations.
Quelles sont les difficultés que vous pouvez rencontrer ? La gestion du budget n’est pas la mission la plus intéressante mais c’est important. il faut prévoir toutes les dépenses pour chaque projet mais aussi chercher des subventions pour organiser des manifestations, des expositions ou pour acheter et restaurer des œuvres.
Aimez-vous votre métier ? Oui j’aime beaucoup mon métier, à votre âge déjà je voulais travailler dans un musée ! En général il vaut mieux aimer ce métier car on y passe beaucoup de temps et d’énergie.
interview par les CM1 de Fanny Charton, directrice du musée
in
terv
iew Le conservateur
Cet objet en bois gravé (du buis) a la forme d’une pyramide. il était utilisé par les gardes de pêche pour mesurer la taille des mailles des filets des pêcheurs professionnels. il y avait des pêcheurs qui trichaient pour attraper plus de poissons : s’ils se faisaient prendre ils recevaient une amende.Pour le contrôle, le garde tenait le gabarit par la poignée et l’enfonçait à travers le filet pour vérifier que les mailles n’étaient pas trop petites en fonction de l’espèce
recherchée : par exemple entre 9 et 10 mm de tolérance pour les petites espèces, entre 24,3 et 27 mm pour les grandes espèces et l’écrevisse, entre 36 et 40 mm pour le saumon.
Les CM1
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M1 Le gabarit
interview de Fanny Charton par les CM1
gabarit réglementaire à filets, XiXe ou XXe siècleBuis gravé – 14 x 4 cm
Don des amis du musée, 2000Musée de la Loire – COatP 1086
La bride était utilisée pour harnacher la tête du cheval et le diriger lorsqu’il travaillait dans les champs.Le mors en métal était positionné au fond de la bouche et les rennes de chaque côté permettaient au laboureur ou au conducteur de la charrette de diriger l’animal vers la droite ou la gauche en tirant dessus. Les œillères de chaque côté de la tête fixaient l’attention du cheval
vers l’avant et lui évitaient d’être effrayé au cours du travail de trait. Les chevaux de course ont les mêmes œillères pour être concentrés uniquement sur la ligne d’arrivée.
Les 3èmes
Le
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s 3è
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s La bride
Bride, XiXe ou XXe siècleCuir et métal
Musée de la Loire – COatP 961.2.26
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Lorsque le musée de la Loire a lancé ce vaste chantier des collections, il a souhaité très tôt le valoriser. il a donc proposé aux CE2 puis CM1 de l’école Franc-Nohain et aux 4èmes puis 3èmes du collège Claude tillier un accès privilégié aux coulisses de ce chantier. En plus de ce journal, les élèves ont livré sur un blog leur compte-rendu des différentes étapes réalisées entre janvier 2012 et juin 2013, partageant ainsi avec tous les domaines de classement, les opérations et les spécialistes rencontrés. Le blog : http://chantier-des-collections.blogspot.fr/ Le projet s’inscrit dans le cadre du CtDC/CLEa de la ville de Cosne-Cours-sur-Loire. il a été conduit par le musée de la Loire, encadré par Nicolas Brocq (médiateur du patrimoine) et Philippe Hoffmann (professeur d’arts plastiques chargé du service éducatif) en collaboration avec les équipes éducatives des établissements scolaires.
Flashez pour visiter le blog
du chantier des collections
BENE ibrahimBLONDEau Laurine
BOrgES-MOraiS Lucas BraiJa Wadir
CaDEt Morihei CHaZEau Jade
CONOrt Maelle CONrauX Malaurie
Da iNEZ irina DE OLiVEira LOBO Henri
DENiS guewen DriSSi Younesse
FauCHErON tristanFOuCaut Emmie
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BOuHOuaJEB NouhaïlaBrEuZarD CamilleCaBrOLiE Joshua
CaSSiN JenniferDE SOuSa alexandre
FOurNiEr MélissaKOPMELS LudovicLECOMPtE Pierre
LuCE tenesseeMErCiEr angélique
MErCiEr tanguyMONtaiguE antoinePErDON gwendolinePEtiLLOt LisaPigiEr BastienPrOtHErY StevenrEgNiEr JasonZaJaC SarahZitOuNi Nadia
Musée de la LoirePlace de la résistance
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Les ce2 puis cM1 de l’ecole Franc-nohain Les 4èmes puis 3èmes du collège claude tillier
Merci à tous les élèves et enseignants pour leur investissement dans ce projet.
L’instituteur : Yannick MaLBruNOt et les élèves Le professeur : guilhème PESSauD et les élèves
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Cursus Histoire des arts Avec ses collections riches et variées, le musée peut devenir un partenaire privilégié pour réaliser les objectifs transdisciplinaires liés à l’histoire des arts en proposant des animations spécifiques et adaptées.
Grâce à des fiches pédagogiques, qui balayent une grande partie des domaines artistiques préconisés (Arts de l’espace, Arts du visuel et Arts du quotidien) et des objectifs à réaliser (attitudes, capacités, notions et problématiques en lien avec les programmes scolaires), le musée propose des pistes de travail à partir des collections ou même du monument historique qui les abrite. Des propositions d’associations disciplinaires facilitent également la collaboration des équipes éducatives. ���� Retrouvez les fiches pédagogiques à télécharger sur le site internet
Et toujours… Les animations « Patrimoine », « Loire » ou « Beaux-arts » à retrouver sur le site Internet : ���� http://www.mairie-cosnesurloire.fr/vie-culturelle/musees/alias-4.html
Horaires Tous les jours, sur rendez-vous Tarifs Entrée gratuite pour les scolaires Forfait par animation : 20 € (gratuité pour les établissements cosnois) Gratuit pour les chauffeurs et les accompagnateurs Contacts
Nicolas BROCQ : médiateur du patrimoine Philippe HOFFMANN : professeur d’arts plastiques, chargé du service éducatif
musée de la Loire
Place de la Résistance – 58200 Cosne-Cours-sur-Loire
03 86 26 71 02
[email protected] http://www.mairie-cosnesurloire.fr
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Chantier des collections
Le musée poursuit son chantier des collections, débuté en janvier dernier. Il consiste à traiter, inventorier, marquer et ranger chacun des objets avant 2014. Désormais, la totalité des 151 peintures a été examinée et est accessible en ligne sur le site Joconde du Ministère de la culture.
���� www.culture.gouv.fr/documentation/Joconde/fr/pres.htm
Les élèves sont invités à suivre les prochaines étapes au travers d’animations spécifiques. Ils découvriront les techniques de manipulation, de traitement, d’inventaire et de marquage des collections. Ils pourront rencontrer et interviewer des professionnels : régisseur, conservateur, restaurateur, etc.
Pistes d’animation : • Mon objet fétiche au musée ? Les élèves apportent les objets qui leur sont chers et leur font suivre le parcours d’une œuvre qui intègre les collections du musée. • Chantier des collections cherche techniciens qualifiés ! Les élèves se familiarisent avec les étapes du chantier des collections (inventaire, récolement, manipulation, nettoyage, marquage, conditionnement, conservation) et enfilent le costume des techniciens du musée. • Professionnels du musée, qui êtes-vous ? EXCLUSIF ! Les élèves réalisent l’interview d’un régisseur, d’un conservateur, d’un restaurateur… • Identifier et classer : la base de l’inventaire ! Les élèves s’exercent à l’identification et au classement d’œuvres ou d’objets variés issus des collections du musée.
A l’issue d’une ou plusieurs séances, un « Jeu de l’oie du chantier » permettra de revenir, tout en s’amusant, sur les étapes, les notions et le vocabulaire du chantier des collections. Et pour suivre l’évolution du chantier des collections, rendez-vous sur le blog : ���� http://chantier-des-collections.blogspot.fr
Exposition événement Du 4 mai au 21 décembre 2013 L’exposition présente l’histoire mouvementée du musée de Cosne, depuis sa création en 1900 et le terrible bombardement de juin 1940 qui l’a laissé entièrement détruit, jusqu’à son installation dans l’ancien couvent des Augustins. De nombreux objets sortis des réserves permettent de revenir sur les grands donateurs du musée et sur ses collections, partagées entre Loire et Beaux-arts. L’exposition invite chacun à découvrir les coulisses du musée : le chantier des collections, l’inventaire, la conservation, la restauration des collections, etc
Les coulisses d’un musée, histoire et vie des collections
Le programme détaillé des activités sera envoyé en amont de l’exposition.
La construction de la nouvelle gabarre de l’Association des Gabarriers du Haut Val de Loire se poursuit avec de nouvelles étapes dès la rentrée scolaire 2012.
Le musée de la Loire vous propose de suivre la construction mois après mois à travers plusieurs animations qui seront prolongées par des visites sur place avec les gabarriers. La visite de la Belle Cosnoise, gabarre de 15 mètres amarrée sur les quais, complétera ces ateliers. Et pour suivre l’évolution de la construction de la gabarre, rendez-vous sur le blog : ���� http://gabarredeloire-cosne.blogspot.fr
Construction d’une gabarre
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Pendant le chantierdes collections, l’équipe du musée
s’occupe de toutes les oeuvres. Il y ena près de 2 200 ! Il y a 5 étapes mais jeles ai mélangées, peux-tu m’aider à les
remettre dans l’ordre ? Numérotechaque vignette de 1 à 5.
Je ne peux past’emmener dans les réserves
mais tu peux regarder le film…Plusieurs personnes y
travaillent, relie chacun àson métier.
Énigme « Comment s’appelle l’étape où l’on nettoie les objets ? »
LE CHANTIER DES COLLECTIONS*
Marquage Dépoussiérageet stabilisation*
Conditionnement Prise de vue Constat d’état*
Julien VéliaAmélie
Restauratrice*de peinture
Restauratricede sculpture
Régisseurdes œuvres*
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Externaliser le récolement : l’expérience du musée départemental d’art ancien et contemporain à Epinal (Vosges) Résumé d’intervention Ce document a été élaboré par Nadine Berthelier, conservateur en chef du patrimoine, responsable de la mission Conservation scientifique et culturelle départementale, musée départemental d’art ancien et contemporain d’Epinal
La date de fin de récolement approchant rapidement et le Conseil général des Vosges souhaitant être en règle avec la règlementation, le musée départemental d’art ancien et contemporain à Epinal a choisi d’externaliser une partie de son récolement : la numismatique. Cette opération s’est déroulée parallèlement à l’informatisation de ces mêmes collections de numismatique. La communication se propose d’exposer, de façon très pratique, le principe de cette externalisation partielle, les problèmes qu’elle peut soulever, la méthodologie mise en place au regard de cette collection très spécifique, ainsi que les nécessaires ajustements en cours de travail. Cette expérience est aussi l’occasion de confronter les avis et ressentis des conservateurs et de leurs collaborateurs à celui des « récoleurs » recrutés pour l’occasion afin d’établir un bilan dont pourraient s’inspirer les collègues tentés ou obligés par les délais. A consulter en ligne :
Plan d e r écolement décennal, Epinal, musée départemental d’art ancien et contemporain, 22 avril 2013 http://www.vosges.fr/Portals/0/Deliberations/23506.2.0.pdf
171Institut national du patrimoine
L’informatisation des données réglementaires (inventaire et récolement)
172Institut national du patrimoine
L’informatisation des données réglementaires (inventaire et récolement) et la validation des outils de gestion de collections des musées de France Texte de présentation Ce document a été élaboré par Carine Prunet, adjointe du chef du bureau de la diffusion numérique des c ollections, d irection g énérale d es pat rimoines, Service d es Musées de F rance, s ous-direction des collections
Les procédures d’inventaire et de récolement des biens affectés et déposés imposent de nouvelles méthodes de travail aux équipes des musées. Jusqu’alors manuscrites, cantonnées à des registres ou dossiers « papier », ces procédures s’informatisent et amènent les musées à produire et gérer des informations réglementaires sur leurs collections, à une nouvelle échelle et pour de nouveaux usages. L'arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l'inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement autorise l'édition papier d'un inventaire à partir d'un outil informatique. Un musée de France peut désormais faire le choix du tout informatique pour la saisie et l'impression illustrée de son registre d’inventaire. La circulaire n° 2006/006 du 27 juillet 2006 relative aux opérations de récolement des collections des musées de France détaille la mise en œuvre du récolement et ses conséquences. Sans que l'outil informatique soit privilégié dans cette circulaire, il s'avère que toutes les étapes du récolement peuvent bénéficier de ses atouts. L'informatisation aidera à organiser et rationaliser la préparation des campagnes de récolement, la structuration et la saisie des fiches de récolement illustrées, la rédaction du procès-verbal, la production automatisée des listes réglementaires et le recueil des données statistiques. A condition de reposer sur une organisation solide et une sauvegarde fiable des données créées, l'informatisation peut aider considérablement à faire aboutir ces procédures réglementaires en offrant la possibilité d'accès, de traitements multiples et de centralisation de l'information à tout moment. Si elles s'accompagnent d'un souci de rationalisation de l'information sur les collections, le musée y gagnera à tous les points de vue et sur le long terme. Cette rationalisation passe par la centralisation de l'information sur un même système. Une économie de saisie doit être mise en place. La base de données du musée fera donc faire cohabiter différents niveaux d’information - des données documentaires et des données réglementaires - de façon cohérente et sécurisée. Les informations réglementaires, qui revêtent une importance administrative particulière, un caractère infalsifiable et parfois confidentiel, doivent être informatisées et sauvegardées de façon spécifiquement organisée et rigoureuse. Si le musée ne centralise pas encore l'information sur les collections au sein de la base de données de l'outil de gestion de collections, il faut préalablement procéder : - à l'identification des sources informatisées disséminées au sein du musée ; - au regroupement physique des informations pour constituer une source informatisée de référence sur un maximum d'objets. On veillera ensuite à construire collégialement une méthodologie d'informatisation centralisée qui mette en place une chaîne documentaire via la base informatisée du musée et un circuit de validation des données saisies. Cette stratégie prendra en compte les moyens humains, matériels et techniques ainsi que le contenu à saisir et le type d'outil retenu pour récoler (tableur, systèmes de gestion de bases de données ou logiciels documentaires, outils de gestion de collections, dotés ou non d'un module spécifique de récolement validé par le service des musées de France).
173Institut national du patrimoine
Les informations relevant du marquage des œuvres, vérifié voire effectué lors du récolement, doivent être également informatisées. Il peut être utile pour des collections numériquement importantes d'avoir recours au étiquettes code à barres ou aux étiquettes radio-fréquences (RFID). L’offre des sociétés éditrices des logiciels de collections de musées évolue dans ce sens sur le marché français. C’est pourquoi le service des musées de France a mis en place une procédure de validation des modules réglementaires de ces outils. Les sociétés qui le souhaitent font donc expertiser leurs produits, les développent ou les aménagent en fonction des spécifications édictées par le bureau de la diffusion numérique des collections et du bureau de l’inventaire et de la circulation des biens culturels. Cette procédure a pour objectif principal de fiabiliser les outils proposés aux musées, en particulier du point de vue de la praticité et de la conformité réglementaire des processus informatisés qu’ils mettent en œuvre. C’est une garantie supplémentaire offerte aux musées pour améliorer l’efficacité et la qualité de leurs travaux.
Pour en savoir plus
Informatisation du récolement
Rubrique consacrée au récolement informatisé, espace professionnel du site Joconde http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/recolement-informatise.htm
L'informatisation du récolement décennal des collections http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/informatisation-recolement.htm
Saisie des informations essentielles relatives au récolement décennal http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/recolement.htm
Informatisation de l'inventaire Rubrique consacrée à l'inventaire informatisé, espace professionnel du site Joconde http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/inventaire-informatise.htm Méthode d'inventaire informatisé http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/methode.htm Mettre en œuvre l'édition informatisée réglementaire de registres d’inventaire muséaux http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/specifications-edition.htm Guide de rédaction d'un cahier des charges de saisie externalisée d'inventaire http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/vademecum-saisie.htm
Stratégie d'informatisation
Rubrique consacrée au pilotage de l'informatisation, espace professionnel du site Joconde http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/pilotage-informatisation.htm
Conduire un projet d'informatisation des collections http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/projet.htm
La fonction d'administrateur de base de données au sein d'un musée http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/administrateur.htm
Rédiger et mettre en oeuvre une charte de saisie pour une base de données muséale http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/charte.htm
174Institut national du patrimoine
Prestataires
Rubrique consacrée aux sociétés éditrices de logiciels muséaux, espace professionnel du site Joconde http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/prestataires.htm
Logiciels de gestion de collections de musées (logiciels dotés d'un module d'export vers Joconde et/ou d'un module d'inventaire réglementaire et récolement décennal, fonctionnant selon les prescriptions et la procédure de validation définies par le service des musées de France) http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/societe-info.htm Procédure de validation des modules d'inventaire réglementaire, de récolement décennal et d'export Joconde http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/validation.htm
Publications du bureau de la diffusion numérique des collections
Lettre d'information trimestrielle http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/apropos/lettre-information.htm Blog du site Joconde http://portail-joconde.over-blog.com/
175Institut national du patrimoine
Logiciels validés par le service des musées de France Le logiciel Actimuseo de la société A&A Partners, 2012 Le logiciel Webmuseo de la société A&A Partners, 2012 Le logiciel EMu- de la Société KE Software, 2014 Le logiciel Flora Musées de la société EVER TEAM, 2012 Le logiciel Micromusée de la société Mobydoc, 2012 Le logiciel SKINmuseum de la société SKINsoft, 2012 Le logiciel libre CollectiveAccess - module Musées de France de la société Idéesculture SAS, 2014 Le logiciel Gcoll2 – module inventaire réglementaire de Videomuseum, (Réseau des collections publiques d'art moderne et contemporain), 2014
176Institut national du patrimoine
Le logiciel Actimuseo (AM)
Ce document a été élaboré par la Société A&A Partners (http://www.aa-partners.com )
Documents joints :
Pour l’édition informatisée de registre d’inventaire : - Grille de saisie- Ecran de validation / portée au registre- Exemple de fiche au format réglementaire
Pour le récolement : - écran relatif à l’organisation de la campagne- grille de saisie- fiche de récolement
crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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crédits photographiques des illustrations :© Muséum d'histoire naturelle, Besançon, Doubs, France
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Institut national du patrimoine
Le logiciel Webmuseo (WM)
Ce document a été élaboré par la Société A&A Partners (http://www.aa-partners.com )
Documents joints :
Pour l’édition informatisée de registre d’inventaire : - Grille de saisie- Ecran de validation / portée au registre- Exemple de fiche au format réglementaire- Registre fini
Pour le récolement : - écran relatif à l’organisation de la campagne- grille de saisie- fiche de récolement
crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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crédits photographiques des illustrations :© Musée Toulouse-Lautrec, Albi, Tarn, France
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Le logiciel EMu Ce document a été élaboré par la Société KE Software (http://www.kesoftware.com/fr ) Documents joints : Pour l’édition informatisée de registre d’inventaire :
- Grille de saisie - Ecran de validation / portée au registre - Exemple de fiche au format réglementaire
Pour le récolement :
- Ecran relatif à l’organisation de la campagne - Grille de saisie - Fiche de récolement ou liste réglementaire
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Institut national du patrimoine
Le logiciel Flora Musées
Ce document a été élaboré par la Société EVER TEAM (http://www.ever-team.com)(http://www.openflora.com)
Documents joints :
Pour l’édition informatisée de registre d’inventaire :- Grille de saisie- Ecran de validation / portée au registre- Exemple de fiche au format réglementaire
Pour le récolement :- écran relatif à l’organisation de la campagne- grille de saisie- fiche de récolement
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Institut national du patrimoine
Le logiciel Micromusée
Ce document a été élaboré par la Société Mobydoc (http://www.mobydoc.fr )
Documents joints :
Module inventaire réglementaire – accès à la table
Module inventaire réglementaire – saisie d’une notice
Module inventaire réglementaire – vue notice
Module registre de récolement – vue notice
Module registre de récolement – saisie d’une notice
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MODULE INVENTAIRE REGLEMENTAIRE – ACCES A LA TABLE
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MODULE INVENTAIRE REGLEMENTAIRE – SAISIE d’une NOTICE
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MODULE INVENTAIRE REGLEMENTAIRE – VUE NOTICE
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REGISTRE DE RECOLEMENT – Vue notice
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MODULE REGISTRE DE RECOLEMENT – SAISIE d’une NOTICE
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Institut national du patrimoine
Le logiciel SKINmuseum
Ce document a été élaboré par la Société SKINsoft (http://www.skin-soft.org/produit/skinmuseum )
Documents joints :
Pour l’édition informatisée de registre d’inventaire :- Grille de saisie- Ecran de validation / portée au registre- Exemple de fiche au format réglementaire
Pour le récolement :- écran relatif à l’organisation de la campagne- grille de saisie de la rubrique Autres informations d’une fiche de récolement- procès verbal de récolement
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Saisie du champ Titres dans une notice dˇobjet de musée
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Enregistrement dˇun bien affecté au registre dˇinventaire
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Aperçu réglementaire dˇune notice dˇobjet de musée
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Préparation dˇune campagne de récolement
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Saisie de la rubrique Autres informations dˇune fiche derécolement
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Aperçu du procès verbal de récolement
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Le logiciel libre CollectiveAccess - module Musées de France Ce document a été élaboré par la Société Idéesculture SAS ( http://www.ideesculture.com/ ) Documents joints : Pour l’édition informatisée de registre d’inventaire :
- Grille de saisie - Ecran de validation / portée au registre - Exemple de fiche au format réglementaire
Pour le récolement :
- écran relatif à l’organisation de la campagne - grille de saisie - procès-verbal de récolement
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Le logiciel Gcoll2 Ce document a été élaboré par Videomuseum, (Réseau des collections publiques d'art moderne et contemporain), (http://www.videomuseum.fr/ ) Documents joints : Pour l’édition informatisée du registre d’inventaire :
- Fiche œuvre - Ecran de validation - Notice PDF au format réglementaire en lien depuis l’œuvre valide
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L’édition informatisée de l’inventaire au Musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud. Présentation critique de la démarche du musée. Texte de présentation Ce document a été élaboré par Emmanuelle Le Bail, directrice du musée des Avelines, Saint-Cloud, Frédérique Cabos, assistante de la directrice du musée des Avelines, Saint-Cloud.
Le musée des Avelines : de l’inventaire réglementaire papier à l’inventaire documentaire informatisé Le musée des Avelines a fait l’acquisition en 2008 d’un logiciel pour la gestion informatisée de ses collections. Le musée a choisi ce logiciel pour sa convivialité, sa facilité d’accès et aussi parce qu’il correspondait bien aux attentes de l’institution (environ 5 000 œuvres dans les collections). A partir de ce logiciel, le musée effectue la gestion informatisée et le récolement de ses collections selon son plan de récolement décennal validé en 2009. Aujourd’hui 1906 œuvres sont rentrées sur ce logiciel et récolées. Depuis 2099, le musée a choisi d’étendre l’utilisation de ce logiciel afin de procéder à un inventaire informatisé de ses collections. Il faut donc bien distinguer d’une part la gestion informatisée des collections (qui correspond en quelque sorte à une version numérique du dossier d’œuvre papier) de l’inventaire informatisé des collections. L’inventaire informatisé des collections est une impression sur support papier des rubriques réglementaires saisies grâce à l’outil informatique et extraites de la base de données des collections. Le musée édite chaque année une version informatisée de son registre légal, signée par le responsable des collections. C’est ce tirage papier annuel, en double exemplaire, signé par le responsable de la collection qui fait foi. Les registres informatisés du musée, année par année, sont reliés, titrés, datés, paginés et paraphés. Ils sont conservés avec les registres papiers traditionnels du musée et une copie de sécurité de l’édition est déposée aux archives municipales de la ville. Si le musée a retenu depuis 2009 l’édition informatisé de ses registres d’inventaire et de dépôt, les registres papier tenus antérieurement à ce choix (registres « 18 colonnes »…) gardent leur valeur juridique initiale pour les objets qui y sont inscrits. La saisie dans le registre papier 18 colonnes a donc cessé depuis 2009, désormais remplacée par l’édition d’un inventaire réglementaire informatisé. Il s’agit d’une démarche novatrice car il n’est pas si évident de quitter l’inscription traditionnelle au fil des acquisitions dans le registre 18 colonnes pour l’édition d’un inventaire informatisé en fin d’année (au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit l’année d’acquisition). Depuis 2009, le musée a rempli 571 fiches sur inventaire informatisé, ce qui correspond à ses nouvelles acquisitions ou à des numéros d’inventaires rétrospectifs d’œuvres non inventoriées. Pourquoi ce passage à un inventaire informatisé au musée des Avelines ? Les avantages : Un inventaire plus précis 33 champs dans l’inventaire informatisé au lieu d’une grille d’analyse à 18 colonnes dans le registre papier. Dans l’inventaire papier traditionnel, il peut y avoir des confusions dans la saisie des informations. Par exemple dans l’inventaire 18 colonnes du musée, la rubrique « Description de la pièce inventoriée » qui correspond à la rubrique « désignation du bien » ne distingue pas le titre de la dénomination. Dans l’inventaire informatique, ces confusions ne se posent pas car les informations sont rentrées sous des rubriques différentes dans le logiciel et la rubrique dénomination est accompagnée d’un thésaurus (assiette, coupe…). Les champs sont donc plus segmentés dans l’inventaire informatisé que dans l’inventaire papier. Il y a 33 champs pour les biens affectés dans les registres d’inventaire informatisés au lieu de la grille d’analyse à 18 colonnes des registres manuscrits.
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Par ailleurs, dans l’inventaire informatisé, il est intégré le constat d’état de l’œuvre au moment de son inscription plus complet que la rubrique « observation » du registre 18 colonnes du musée. L’inventaire informatisé est une extraction de la gestion documentaire informatisée. Il y a donc une centralisation des données sur l’objet dans le même logiciel. Celui-ci permet une rationalisation sur le vocabulaire, la ponctuation, le métrage, une même vision sur les biens grâce à un thesaurus et une saisie normalisée. La saisie normative et homogène se fait uniquement dans la base de données documentaire avec un export facile pour l’inventaire informatisé. Il n’est plus nécessaire de saisir à la fois dans la base de données documentaire et dans l’inventaire papier, ce qui est un gain de temps et l’assurance que la normalisation de la base de données se retrouve dans l’Inventaire. Un inventaire avec visuel L’inventaire informatisé est beaucoup plus complet que l’inventaire papier traditionnel. Il comprend les rubriques légales obligatoires mais aussi des rubriques documentaires (comme la bibliographie, les expositions…) et surtout une photographie numérique de chaque bien. La photographie est liée à l’inventaire informatisé depuis 2004. C’est un très bon moyen pour localiser une œuvre. Un inventaire informatisé verrouillé, une base de données toujours modifiable Il faut bien noter qu’une fois l’inventaire informatisé validé par le responsable de la collection, il n’est plus possible de faire de modification sur la fiche d’inventaire. Si le responsable des collections constate des erreurs ou si de nouvelles informations sont apportées sur l’œuvre, il peut faire les corrections ou les ajouts dans le dossier d’œuvre numérisé, mais pas dans l’inventaire informatisé. Il peut néanmoins apporter les corrections ou précisions sur le tirage papier de l’inventaire informatisé avec signature et date de la correction. Il est estimé que les nouvelles acquisitions ayant nécessité le passage en commission acquisition, ont fait l’objet de recherches approfondies et l’entrée dans l’inventaire correspond à la date où le musée a la meilleure connaissance sur l’œuvre. L’inventaire informatisé est verrouillé alors que le dossier documentaire est toujours modifiable. L’inventaire est un document juridique (il marque l’entrée d’une œuvre dans une collection muséale à un instant T) mais c’est la base de données informatisée qui renseigne véritablement sur l’histoire de l’œuvre et qui doit être consultée lorsque l’on veut connaître les mouvements de l’œuvre, les restaurations, les recherches en cours… Rationalisation des données Avant de bloquer l’inventaire afin de l’imprimer, il faut qu’un certain nombre de rubriques soient obligatoirement renseignées. Si ce n’est pas le cas, l’inventaire ne peut pas être imprimé. Si l’on ne connaît pas l’information, il faut écrire néant ou inconnu (par exemple concernant le mode d’acquisition, il s’agit d’une rubrique obligatoire pas toujours très bien renseignée dans les inventaires papier). Garantie que les données obligatoires soient remplies. Remarque Pour les rubriques non obligatoires, si l’on ne connaît pas l’information, on ne remplit pas la rubrique et alors elle n’apparaît pas sur le tirage papier de l’inventaire informatisé. A la lecture, il y a donc certains champs non obligatoires qui apparaissent pour un objet (parce que complétés) et pas pour un autre. On pourrait penser que c’est un oubli. Il n’y donc pas d’uniformité des rubriques, contrairement à l’inventaire papier où apparaissent systématiquement les 18 colonnes, (complétées ou pas). Ce choix de ne pas faire apparaître au tirage papier les rubriques non renseignées (alors qu’elles y sont de manière théorique sur la version numérique) s’explique par la volonté de limiter le nombre de pages à imprimer, afin d’aboutir à une moyenne de deux notices par page (et non une notice par page). Facilités de relecture pour la personne qui consulte l’inventaire informatisé Une erreur sur l’orthographe ou la compréhension à cause d’une écriture difficile à lire peut surgir dans un inventaire rédigé à la main. Ce risque n’existe plus dans un inventaire informatisé. Egalement, dans l’Inventaire informatisé, il n’y a plus de confusion possible par exemple concernant le patronyme d’un artiste (nom en majuscule, prénom en minuscule). L’inventaire informatisé : rend caduque la double-saisie dans deux registres papier Comme pour l’inventaire papier traditionnel, un registre informatisé est édité en deux exemplaires, signés par le responsable des collections. Un exemplaire est conservé au musée et un autre dans un
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autre lieu (pour le musée, les archives de la ville). Avec l’inventaire informatisé, il n’est pas nécessaire de recopier dans un second registre de sécurité, il suffit de faire un deuxième tirage. Il s’agit d’un gain de temps mais aussi de limiter le risque d’erreur surtout lorsqu’il y a des gros lots à inventorier (cf. donation Jean Chièze). Les deux versions du registre sont parfaitement identiques. Possibilité de rééditer un inventaire informatisé en cas de perte ou de destruction, ce qui n’est pas possible pour l’inventaire papier qu’il faut recopier (ou photocopier) si on a bien prévu un exemplaire de sécurité dans un autre lieu. Problématiques liées à l’informatisation de l’Inventaire et plus généralement à la gestion informatisée des collections : La sauvegarde des informations Il faut bien penser à la sauvegarde des informations : au musée, une sauvegarde régulière se fait sur disque dur externe plus une sauvegarde en mairie et le musée effectue également une sauvegarde annuelle sur DVD. Le tirage papier fait foi Dans l’inventaire informatisé, c’est le tirage papier qui fait foi. Nous sommes donc entre deux mondes, le tout papier et le tout informatique. Il s’agit d’une étape intermédiaire. On pourrait envisager un jour de conserver les inventaires informatisés sur une clé numérique sécurisée avec une signature électronique. Se pose le problème de la lecture de la clé dans le temps avec l’évolution des formats… ce qui n’est pas le cas pour le tirage papier. Aujourd’hui, la sortie sur tirage papier répond à un besoin ergonomique de simple confort pour la consultation et à un besoin juridique qui fait porter une marque évidente de validation, telle une signature manuscrite, sur les documents papiers. L’inventaire informatisé se développe, il faut du personnel formé à l’outil informatique. De plus en plus de musées passent à l’inventaire informatisé, sans doute une question de génération, l’ordinateur faisant partie aujourd’hui de notre quotidien. Dans le cadre de l’utilisation d’un outil informatisé, il est important d’avoir un personnel qualifié pour utiliser l’outil. L’informatisation de l’Inventaire ne consiste pas en une simple saisie, il faut connaître les collections, avoir le bon vocabulaire. La formation et le suivi du personnel sont très importants. Si la saisie ne se fait pas par le responsable de la collection mais par le chargé de collection par exemple, il est important que le responsable de la collection suive précisément la saisie des données et donne des orientations pour leur inventaire (en particulier dans le cas d’ensembles complexes). Il n’y a cependant pas d’obligation légale d’un inventaire informatisé, il s’agit d’un choix, l’essentiel étant bien sûr de procéder à un inventaire et au récolement décennal de ses collections. Il est cependant à proscrire d’avoir recours à la fois au registre papier et à l’édition informatisée. Tenir l’inventaire sur deux supports différents ne peut être que source d’erreur et ne garantit pas le caractère unique de l’inventaire ! Il faut bien toujours distinguer la gestion informatisée des collections de l’informatisation de l’inventaire. On peut tout à fait avoir une gestion informatisée des ses collections et tenir un registre papier « 18 colonnes ». Le registre manuscrit, un objet de collection ? On peut s’interroger sur le fait que le registre manuscrit va devenir un objet de collection, un objet unique, reflet de la personnalité du responsable de la collection à un instant T du fait de son écriture et de la différence des registres. Il est vrai que l’inventaire informatisé a moins de caractère, c’est un outil uniformisé, peut-être aseptisé mais qui permet un transfert des savoirs plus fiable et un réel gain de temps.
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Conclusion : Normalement l’inventaire informatisé est le plus complet possible, il est une extraction de très nombreux champs renseignés sur l’œuvre au moment de son acquisition. Il est lié à la tenue d’une base de données informatique et d’un récolement. Il reprend de manière normée ces différentes informations selon des champs précis. Une fois bloqué, il ne peut plus être modifié dans l’ordinateur (contrairement au dossier d’œuvres), ce qui garantit son statut juridique. Toute modification sur l’inventaire doit être rajoutée à la main et signée par le responsable de la collection sur les deux tirages papier de référence. Le logiciel de gestion des collections permet au musée des Avelines l’informatisation de son Inventaire en parallèle au travail de documentation sur l’œuvre. Il permet également d’effectuer les fiches de récolement et aussi grâce à l’extension WEB du logiciel de mettre en ligne sur Internet une sélection d’œuvres. Reste encore pour le musée des Avelines l’export sur Joconde, une prochaine étape à franchir pour la valorisation de ses collections. Bibliographie : L’inventaire et le récolement des collections dans les musées de France, la bibliothèque numérique de l’INP, n°14, Septembre 2009 JOCONDE, catalogue des collections des Musées de France, méthode d’inventaire informatisé. Première mise en ligne : 23 juin 2005 / dernière mise à jour : 14 mai 2007 Arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement (notamment les paragraphes relatif à l’édition informatisée)
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L’inventaire informatisé des collections du musée du quai Branly Résumé d’intervention Ce document a été élaboré par Dominique Guillot, conservateur en chef du patrimoine, responsable du pôle Inventaire et gestion informatisée des collections d'objets au musée du quai Branly Rappel du contexte Le musée du quai Branly est un musée national, dédié aux arts et civilisations d'Afrique, Amérique, Asie et Océanie. Il gère d'importantes collections patrimoniales, constituées majoritairement d'objets provenant de l’ancien musée national des arts d’Afrique et d’Océanie (MNAAO) et du laboratoire d’ethnologie du musée de l’Homme (MH). Il a également procédé à des acquisitions en propre à partir de 1998. Comme tout musée de France, le musée du quai Branly se doit de tenir à jour l'inventaire de ses collections. Ayant informatisé entièrement la gestion des collections, le musée a choisi de ne pas tenir de registre manuscrit, mais d'éditer son inventaire à partir des informations contenues dans les deux bases de données dédiées. Les anciens inventaires Ces données sont naturellement basées sur les anciens inventaires des deux musées (MH et MNAAO), mais également sur ceux des institutions plus anciennes (musée d'ethnographie du Trocadéro, musée des Colonies, musée de la France d'Outre-mer). Ces registres, au nombre de soixante, ont été numérisés en mode image pour être consultables à partir de tout poste de travail du musée, et les plus anciens ont également été saisis ligne à ligne afin de pouvoir y effectuer des recherches textuelles. Les bases de données Les collections sont gérées au moyen de deux bases de données : une pour les collections d'objets et une pour les pièces de l'Iconothèque. Ces bases de données servent à la fois à la gestion des collections en interne, à la fourniture d'informations administratives, documentaires ou scientifiques à l'ensemble des services du musée, ainsi qu'à l'alimentation du site Internet pour l'information du public et des chercheurs. Elles ont également été prévues dès l'origine pour permettre l'édition de l'inventaire des collections selon les normes réglementaires. Les chantiers préparatoires Compte tenu du nombre d'objets à inscrire à l'inventaire (environ 370.000), des lacunes ou des imprécisions constatées dans les anciens inventaires, ainsi que des difficultés rencontrées pour identifier une partie des pièces provenant du musée de l'Homme et du musée national des arts d'Afrique et d'Océanie, le musée du quai Branly a décidé de mener d'importants chantiers documentaires sur ses collections avant de procéder à l'établissement de son inventaire. Ces chantiers ont commencé en 2008 pour s'achever en 2012. Ils ont concerné : - la relecture et la correction de 105.000 notices d'objets, - les recherches sur 25.544 objets sans numéro d'inventaire, - la vérification du statut juridique des 6.581 collections d'entrée du musée de l'Homme, - la vérification du statut juridique des 8.160 collections d'entrée du MNAAO, - la vérification de 11.930 numéros d'inventaire à détailler, - la vérification de 4.598 numéros d'inventaire contenant des caractères interdits,
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- la normalisation des descriptions de 449.405 anciens numéros, - la prise de dimensions de 12.924 objets, - la recherche des matériaux de 8.368 objets, - la photographie de 27.000 objets. La plupart des ces opérations ont été réalisées par des prestataires externes, contrôlés et encadrés par les équipes du musée. L'ensemble de ces différents chantiers a été piloté par un chef de projet, avec l'aide d'une assistance à maîtrise d'ouvrage. Préparation de l'édition La modification de la réglementation, qui permet maintenant l'informatisation des registres d'inventaire, ne dispense toutefois pas de l'impression sur papier, qui reste obligatoire, et qui doit répondre à des normes précises, tant pour la forme que pour la qualité et la durabilité du support. Parallèlement aux chantiers listés ci-dessus, le musée a donc procédé à la préparation du format d’édition et la recherche, par appel d'offres, d’un prestataire pour l’impression et la reliure. Caractéristiques de l'inventaire du musée du quai Branly Cet inventaire répond aux normes réglementaires en matière de présentation et de fabrication. Il est imprimé sur papier permanent, répondant à des normes ISO. Sa reliure a été réalisée en tenant compte des recommandations du service des musées de France et de la Bibliothèque nationale de France. Il est édité en 2 exemplaires, l'un pour le musée, l'autre pour le service d'archives des musées nationaux. Les données imprimées sont extraites des bases de données de gestion des collections. Elles sont illustrées par une vignette représentant l'objet. L'inventaire initial, imprimé en 2013, est constitué de 47 volumes représentant 33.306 pages et comprenant 371.132 objets. Il comprend les acquisitions et les dépôts reçus jusqu'au 31/12/2011. Un volume contenant l'inventaire des nouvelles acquisitions sera imprimé chaque année.
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L’inventaire et le récolement au musée d’art et d’histoire de Saint-Denis : le choix de l'inventaire réglementaire informatisé comme validation du récolement. Résumé d’intervention Ce document a été élaboré par Anaïs Dorey, conservateur du patrimoine, anciennement responsable service Inventaire Documentation, musée d'art et d'histoire de Saint-Denis
I.1. Contexte
Le musée d’art et d’histoire de Saint Denis, musée municipal, est installé dans un ancien Carmel depuis 1981. C’est son second déménagement depuis sa création au début du XXe s. Le musée rassemble notamment des collections :
• historiques relatives à la guerre de 1870 et la Commune de Paris, • d'art sacré • littéraires avec le fonds Paul Eluard - fonds de bibliophilie mais aussi collection de beaux-arts
sur le Surréalisme. La collection a été évaluée, en amont du récolement, à 40 000 œuvres. Le fonds de la Commune de Paris en constitue à lui seul le quart. Histoire des collections Une partie des collections émane d’un fonds municipal mêlant ouvrages, archives et pièces 2D/3D. Une scission s'est réalisée vers le milieu du XXe s. pour créer trois collections municipales distinctes (archives, bibliothèque, musée). Non documentée, cette scission à partir d’un inventaire unique n’a été reconstituée que récemment, et le travail de correspondance est toujours en cours. Problématique des inventaires Fruits de cette histoire, les inventaires du musée présentent de vastes lacunes et des complexités nombreuses (doublons, etc.). C’est un contexte d’inventaires à reconstituer en partie, de « remise à plat » du fonds constitutif du musée qui préside. L’obligation de récolement s’y inscrit. Ce contexte particulier a dicté également la démarche d’informatisation de l’inventaire réglementaire. La conception de la stratégie d’inventaire et de récolement a été orientée selon des partis-pris qui prennent en compte l’existant. Dans cet existant, s’inscrit une informatisation des collections largement amorcée. Ces choix permettent de bâtir un système qui se veut cohérent, garant de la stratégie d’un récolement programmé « de longue haleine ». Depuis la loi "musée de France", il ne peut exister qu’un seul référent pour l’inventaire, soit le registre manuscrit, soit l’inventaire réglementaire informatisé (IRI) créé à cette occasion. Le changement de support se fait à une date précise et documentée, et sans retour possible en arrière. Cette interdiction de double inventaire est à bien différencier de l’obligation de double écriture qui préexistait concernant l’inventaire manuscrit. Le registre manuscrit doit posséder en effet un double dont il est le reflet exact. Une fois arrivé à sa dernière page, le registre dit « de sécurité » doit être déposé en lieu sûr (comme le service d’archives compétent). En ce qui concerne l’inventaire édité, une fois saisi, il peut être imprimé en deux exemplaires sans risque d’erreur ou d’oubli, ainsi qu’être réédité en cas de perte. La réimpression a en effet la même valeur que la première impression, faite l’année x ou x+1 de l’entrée dans les collections. L’IRI à Saint-Denis La décision d’arrêter l’inventaire manuscrit pour passer à l’IRI est prise en 2009 au musée de Saint-Denis. Elle permet de répondre, dans un premier temps, à la contrainte de double de sécurité ainsi que de se conformer à l’interdiction de double inventaire. Ces possibilités sont offertes par un module d’inventaire réglementaire informatisé, labellisé par le service des musées de France, acquis par le musée peu de temps auparavant.
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I.2. Le diagnostic des collections
Les collections d'arts graphiques (notamment estampes, caricatures issues de la presse, livres illustrés) forment les trois-quarts du fonds. Ces collections ne peuvent être exposées que par roulement pour des raisons de conservation. Les œuvres connaissent des mouvements nombreux, tant à l’intérieur du musée qu’à l’extérieur, le nombre de prêts s'élevant à 300 par an. Quant aux collections exposées de manière permanente, elles connaissent des statuts diversifiés avec en particulier plusieurs types de dépôts. Concernant l’informatisation de ces collections, 10 000 œuvres ont fait l'objet de notices, sous une forme ou une autre, sur la base des collections. Mais ce volume de notices ne correspond qu'en partie au corpus des œuvres qui sont portées à l’inventaire. Par ailleurs, parmi les œuvres présentes sur les inventaires, certaines ont été « écartées » récemment de par leur nature. Le restant, soit le tiers de la base est désigné sous un "code d'entrée" (car on ne peut parler de numéro d'inventaire...) conçu comme « temporaire », qui ne permet pas de les individualiser, ni de savoir si elles sont inventoriées. En effet, la recherche n’a pas été menée au moment de l’informatisation. Par ailleurs, il est à préciser que cette réflexion s’élabore dans un cadre juridique qui ignore encore la circulaire sur le matériel d’étude. Circulaire en élaboration mais dont on ne sait, trois ans auparavant, encore que peu de choses. La décision du musée en 2009 est de réaffirmer la notion d’œuvre multiple et de reproduction dans ses collections -abandonnant notamment tout projet de radiation, et de vouloir reconstituer ses inventaires. L’inventaire-récolement est perçu comme une occasion unique de doter le musée d’un outil de connaissance des collections. C’est un choix politique et des moyens financiers sont attribués à ces opérations.
I.3. Analyse des inventaires L’analyse des inventaires a été l’une des étapes les plus complexes de la mise en place de l’inventaire-récolement. A côté des inventaires canoniques, un certain nombre de documents sont utilisés comme des références auxquels le récolement pouvait se « conformer », sans qu'ils puissent être considérés comme des inventaires. Souvent hétérogènes, ils sont regroupés par ensembles physiques pour un meilleur usage (ex. liasses de feuillets manuscrits qui vont être reliés), et désignés par des lettres pour pouvoir s’y référer. Les dysfonctionnements des inventaires « canoniques » rassemblent différents cas : sauts de numérotation, doublons des deux types, et double numérotation dans un même inventaire. La présence du marquage est faible, et l’indigence de la description de la pièce sur l'inventaire ou sur d'autres documents est de peu d’aide face à des œuvres sérielles qu’il convient de différencier pour le récolement.
I.4. Décisions, qu’inventorier à l’IRI L’analyse de cette situation a fait opter le musée pour un récolement topographique. Dans ce cadre, plusieurs fonds sont traités en parallèle par différents agents. Le fonds de la Commune, à titre d’exemple, a donné lieu, les deux premières années, à la création de 80% de numéros rétrospectifs sur l’ensemble des notices créées. C’est donc posée la question du statut de ces numéros. L’inventaire réglementaire s’est imposé à nouveau comme la solution au vu du rythme de saisie (2 300 numéros rétrospectifs par an en moyenne). Par conséquent, les dysfonctionnements de l’inventaire cités ci-dessus amènent à se demander systématiquement, pour chaque œuvre récolée, si on inscrit à l’inventaire réglementaire ou si la référence reste le papier. Les décisions sont prises au cas par cas.
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Plusieurs c as de f igure s ont ex pliqués dans l’intervention : l’inventaire d ’actualité, un e c ollection d’estampes entrée en don il y a une quinzaine d’années, certains ensembles complexes, des dépôts anciens, parmi ceux-ci certains restitués, etc. Est développé l’exemple d’un ensemble de dépôts anciens inventoriés en rétrospectif, ensemble qui devient, suite au récolement, un don validé par la commission d'acquisition: il est à porter à l’inventaire réglementaire.
I.5. Comment inventorier à l’IRI Dans l ’intervention est ex plicitée la s aisie d ’une n otice d ’inventaire r églementaire : v ue s ur éc ran; avantages et inconvénients du logiciel utilisé, en insistant sur le transfert des données déjà saisies, y compris l'image. NB: Toutes les notices d’IRI saisies ont en miroir une notice documentaire remplie selon une charte de saisie assez étoffée. La conception d’une « fiche minimum » ne pouvait en effet avoir de sens dans le cas de collections graphiques qui ne se différencient, à titre d’exemple, que par la présence de certaines inscriptions. De plus, les numéros portés sur les œuvres sans inventaire permettent parfois de retrouver a posteriori des provenances pour un ensemble. A partir d’une observation ou d’une intuition, différents critères croisés sur la base des collections offrent parfois des « découvertes » ou des pistes de recherche stimulantes. Ceci ne doit pas occulter que la grande majorité des œuvres portées à l’inventaire rétrospectif restent cependant sans provenance ni date d’entrée dans les collections. A l’opposé de cette charte de saisie étoffée, d’autres fonds récolés à l’avenir, notamment des objets, exigeront eux une fiche « a minima ».
I.6. Retour sur l’informatisation, synthèse.
Au musée de Saint-Denis, l’informatisation des collections a été relativement précoce (milieu des années 1990, correspondant à la première informatisation du musée). Mais ses objectifs se sont éloignés progressivement de ceux de l’inventaire et du récolement (saisie d’œuvres disparues sans que cela soit spécifié, saisie d’œuvres en double etc.) Un réexamen de l’acquis global a donc été nécessaire. Pour revenir sur deux exemples, l’arrêt des renumérotations des registres a été par exemple assez généralisé mais l’état existant a été conservé. De même, les erreurs de numérotation des œuvres portées aux registres sont arbitrées au cas par cas – et conservées quand elles n’empêchent pas d’identifier deux œuvres différentes.
II. Les campagnes de récolement
II.1. Contexte
Les campagnes de récolement ont ainsi débuté en 2009 et progressent en parallèle dans les collections exposées et dans celles en réserve. Des contraintes techniques et de régie fortes ont contribué à ce modèle de travail, par exemple des travaux de remise aux normes du musée, la programmation comme une exposition hors les murs à partir de la mobilisation entière d’un fonds. Des opportunités en ressources humaines ont permis de le mettre en œuvre. Parmi les œuvres exposées, la forte présence de prêts et dépôts (70% des collections) au statut peu établi entraîne des chantiers juridiques - recherches de propriété, des conventionnements et parfois des changements de statut consécutifs au récolement pour des collections entières.
II. 2. Trois campagnes de récolement Trois exemples sont développés dans l’intervention : - Campagne d’arts graphiques, le fonds de la Commune de Paris, dont la quasi-totalité se trouve en réserve. - Campagne d’objets exposés, qui entraine après le récolement une régularisation des dépôts qui la constituent en partie. - Campagne d’un fonds littéraire, inventorié selon une charte collection « beaux-arts », en réserve.
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II. 3. Numérisation des inventaires Dans ce contexte complexe, la saisie des inventaires sur un tableur a été une avancée majeure en 2011 et un défi relevé pour le récolement. Aujourd’hui seul ce tableur permet de retrouver, à titre d’exemple, certains objets inventoriés mais non marqués, ou bien de rebondir d’un objet à un objet similaire (de même dénomination). C’est l’aboutissement d’une longue réflexion sur l’exploitation des inventaires, où certains choix comme la numérisation en mode image ou en mode texte avaient été écartés pour des raisons économiques. Seuls les inventaires les plus « complets » et les moins informatisés ont été sélectionnés pour l’informatisation, couvrant ainsi une cinquantaine d’années. Dans ces inventaires, la continuité numérique était notamment perdue, du fait de sauts et retours en arrière réguliers. Les informations saisies dans les « mauvaises colonnes » en rendaient aussi la consultation ardue. Enfin, les ratures, les annotations sans date, les « collages » amenaient un niveau de complexité de lecture important. Il fallait arbitrer sur la version définitive voulue par le dernier « intervenant » sur l’inventaire, rarement identifié. Le tableur ne reste, cependant, qu’un outil d’entrée et d’accès vers les inventaires traditionnels, dont la consultation, via photocopies la plupart du temps, reste impérative pour compléter le récolement. L’application de la charte de saisie de ce tableur a exigé analyse et synthèse : simplifier et uniformiser les informations de l’inventaire, mais aussi ajouter certaines informations ne figurant pas sur les inventaires comme le « département/ fonds du musée », des mots-clés, etc. Un traitement unique s’est ainsi appliqué aux inventaires retenus, qui ne comportent pourtant ni le même nombre de colonnes, le même niveau d’information, ni le même type de numérotation (tripartite, continue, double etc.).
II. 4. Les restitutions des résultats du récolement Les restitutions prennent deux formes principales : les procès verbaux de récolement pour la tutelle scientifique, et différents types de bilans pour la tutelle territoriale. Ils diffèrent dans leur présentation et exploitation des données.
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Orientation bibliographique Nathalie Halgand, Responsable du centre de ressources documentaires, Institut national du patrimoine Les ouvrages et articles précédés d’un * sont consultables au centre de ressources documentaires de l’Inp
1. Législation et histoire de la pratique de l’inventaire 1.1. Textes législatifs et réglementaires *Code du patrimoine, parties législative et réglementaire, Livre I et IV, titre 5, sections 2 et 3 *Arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement. *Arrêté du 16 septembre 2004 por tant déf inition des normes d’ identification, d’inventaire, de classement et de c onditionnement de l a doc umentation s cientifique et du mobi lier i ssu des diagnostics et fouilles archéologiques *Circulaire n°2006/006 du 27 juillet 2006 relative aux opérations de récolement des collections de musées de France *Note circulaire du 19 juillet 2012 relative à la problématique des matériels d’étude et à la méthodologie pr éalable à l ’affectation de c ertains de c es bi ens aux c ollections des musées de France 1.2. Histoire BARNAUD Germaine, « Les anciens inventaires de tableaux au Louvre », Revue de l’art, 1972, n° 18. Les dépôts de l’État au XIXe siècle, politiques patrimoniales et destins d’œuvres, actes du colloque tenu à l’auditorium du musée du Louvre, Paris, 8 décembre 2007, Paris, Direction des musées de France ; Musée du Louvre, 2008. *GEORGEL Chantal, « Le travail du conservateur : inventorier, conserver, exhiber », In La jeunesse des musées : les musées de France au XIXe siècle, exposition temporaire, Paris, Musée d'Orsay, 7 février-8 mai 1994, Paris, Réunion des musées nationaux, 1994, p. 293-299. * « L'ordonnance du 13 juillet 1945 et le décret du 31 août 1945 », In CHATELAIN Jean, Droit e t administration des musées, Paris, la Documentation française, 1993, p. 29-34. *Le rôle de l’Etat dans la constitution des collections des musées de France et d’Europe, actes du colloque tenu à l’auditorium des Galeries Nationales du Grand Palais, les 4 et 5 décembre 2001. Paris, Direction des musées de France, 2003. *VICQ D'AZYR, Félix, « Instruction sur la manière d'inventorier, conserver dans toute l'étendue de la République, tous les objets qui peuvent servir aux arts, aux sciences et à l'enseignement », In DELOCHE Bernard, LENIAUD Jean-Michel, La c ulture des s ans-culottes. Le pr emier dos sier du patrimoine 1789-1798, Paris, Les Editions de Paris ; Montpellier, Les Presses du Languedoc, 1989, p. 175-242. Existe également en ligne : < http://www2.biusante.parisdescartes.fr/livanc/?cote=08233x03&do=pdf> (consulté 15 juillet 2014)
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2. Structure et pratique de l’inventaire et du récolement *COUTANCIER Benoît, « L'inventaire muséographique et la documentation », In Musées et patrimoine, Paris, Centre national de la fonction publique territoriale, 1997, p. 107-135. *DUBUS Michel, « Des produits certifiés pour le marquage des biens culturels », In ICOM-CC, Lisbon 2011 : abstracts ICOM-CC 16th triennial conference, Lisbon, 19-23 September 2011, Paris, ICOM-CC [Committee for Conservation], 2011, p. 213. *Etudes et doc uments de t ravail à l 'attention des dépos ants et dépos itaires 7 j uillet 2011 : contribution à l'étude juridique des dépôts, Paris, Commission de récolement des dépôts d’œuvres d’art, 2011. *FRIER Pierre-Laurent, « Le statut juridique des collections d’étude », Musées et c ollections publiques de France, 2004, n° 241, p. 12-17. *Guide mét hodologique : évaluation des produits et procédés de marquage [en ligne], Paris, Commission marquage des collections publiques ; Centre de recherche et de restauration des musées de France, 2008, 50 p. <www.culture.gouv.fr/culture/actualites/conferen/albanel/guiderecolement.pdf > (consulté le 15 juillet 2014) *« L’identification des biens : la fonction informative, la fonction probatoire, la fonction de protection, l’inventaire type, le récolement des œuvres dans les musées de France, la radiation de l’inventaire », In CORNU Marie, MALLET-POUJOL Nathalie, Droit, œ uvres d’ art et mus ées : protection et valorisation des collections, Paris, CNRS, 2006, p. 235-239. *L’inventaire et le récolement des collections publiques : séminaire organisé par l’Institut national du patrimoine, Paris, 26-28 février 2013, Paris, Institut national du patrimoine, 2013, (Dossier de formation permanente, n° 596). *JOLY Marie-Hélène, « Collections d’étude, collections annexes ? Pratiques actuelles », Musées et collections publiques de France, 2004, n° 241, p. 7-11. *Journée nationale sur le récolement décennal dans l es mus ées de F rance, P aris, B ibliothèque nationale de France (site François Mitterrand), 17 décembre 2012 [en ligne] : dossier documentaire, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, service des musées de France, sous-direction des collections, 2012. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RDterr_2012/journee-pres.htm> (consulté le 15 juillet 2014) *Journée nationale sur le récolement décennal dans les musées de France, Paris, 12 déc embre 2013 [en ligne] : dossier documentaire, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, service des musées de France, sous-direction des collections, 2013. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RDterr_2013/journee-pres.htm> (consulté le 15 juillet 2014) *MERLEAU-PONTY Claire (dir.), Documenter les collections des musées : investigation, inventaire, numérisation et diffusion, Paris, La Documentation française, 2014, (coll. Musées-Mondes), 228 p. * « Le récolement décennal dans les musées de France », Musées et c ollections publ iques de France, 2012, n° 264, p. 37-61.
-PIERRAT-BONNEFOIS Geneviève, « Paroles de récoleurs » : le récolement décennal par quelques-uns de ses acteurs », p. 37. -Questions à Bruno Saunier. Propos recueillis par Geneviève Pierrat-Bonnefois, p. 38-42. -ANDREU Guillemette, GUICHARD Hélène, « Parole de récoleurs : au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre », p. 43-45. -RÉMY Luc, « Parole de récoleurs : au muséum d’Histoire Naturelle de Nantes », p. 46-47. -RIBOREAU Brigitte, « Paroles de récoleurs : au musée de Bourgouin-Jallieu », p. 48-49. -CHEW Hélène, LORRE Christine, « Paroles de récoleurs : au musée d’Archéologie nationale », p. 50-54.
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-TÊTU Benoît, « Paroles de récoleurs : au musée du Théâtre Forain à Artenay », p. 55-58. -SCOTTEZ DE WANBRECHISE, « Paroles de récoleurs : au musée des Beaux-Arts de Lille », p. 59-61.
*Le récolement déc ennal [en ligne], actes des journées d’étude, 24 et 25 novembre 2011, Paris, Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Saint-Germain-en-Laye, Musée d’archéologie nationale. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RD_2011/journee-pres.htm > (consulté le 15 juillet 2014) *« Récolement et documentation des collections et des dépôts », In La sécurité des biens culturels [en ligne] : table ronde, Ministère de la Culture et de la Communication, jeudi 20 décembre 2007, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, 2007, p. 46-49. <http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/index-biensculturels.htm> (consulté le 15 juillet 2014) Consulter également : Le programme de la journée d’étude : Le récolement déc ennal : les archives et la documentation dans l e c adre du r écolement, Musée d’archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye, 25 octobre 2012 <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RD_2012/programme.pdf> (consulté le 15 juillet 2014) Le rapport d’activité annuel de la Commission de récolement des dépôts d’œuvres d’art 3. Méthode descriptive et informatisation des inventaires ; récolement 3.1. Ouvrages généraux *BROCHU Danièle, Manuel pratique d’informatisation : des collections à la base de données , Paris, Editions d’art Somogy, 2004, 319 p. *Comment i nformatiser v os collections ?, Montréal, Société des musées québécois, 1999, (coll. Attention aux collections), 317 p. *COWAN Suzanne, « Inventory», In BUCK Rebecca A., ALLMAN GILMORE Jean, The new museum registration methods, Washington, American Association of Museums, 1998, p. 117-119. *DUBREUIL Elise, « Le récolement, nouvelle étape dans la gestion des collections », L’Echo du Dôme, 2011, n° 20, p. 10 * L’'informatisation, la numérisation et la mise en ligne des collections des musées de France [en ligne], Journée professionnelle organisée par la sous-direction des Collections du service des musées de France, Paris, 8 juin 2012. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_BDNC_2012/journee-pres.htm> (consulté le 15 juillet 2014) *Joconde, portail des collections des musées de France : espace professionnel – inventaire informatisé [en ligne], Paris, Service des musées de France. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/methode.htm> (consulté le 15 juillet 2014) *KAIRIS Pierre-Yves, « Regard sur l’informatisation des collections de musées d’art en communauté française Wallonie-Bruxelles », La lettre de l’OCIM, 2001, n° 78, p. 10-13. *Modification des i nformations r elevant de l 'inventaire et du dépôt apr ès t ransfert de pr opriété de dépôts de l'Etat antérieurs à 1910 (Tableau donnant l'état des transferts au 31 décembre 2012) [en ligne], Paris, Service des musées de France, 2006, mise à jour 14 mars 2013. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/transfert.htm> (consulté le 15 juillet 2014)
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*NAFFAH Christiane (dir.), « Système de gestion des collections ; Circuit et traçabilité de l’objet ; Marquage », In Le chantier des c ollections du M usée du quai B ranly : c onservation pr éventive à l’échelle d’une collection nationale, Paris, Musée du quai Branly, 2004, p. 18 ; p. 32-37 ; p. 57-58 *Objets religieux : méthode d' analyse et v ocabulaire = Religious objects : user's guide and terminology, Paris, Editions de la Réunion des musées nationaux, 1994. 143 p. *POIX Marie-Hélène, « Un catalogue interactif informatisé (Union Française des Arts du Costume) », Museum international, 1993, n° 179, p. 33-35. *« Pour le chantier permanent ! Inventaire et récolement : un retour d’expérience /Museon Arlaten », Musées et collections publiques de France, 2003, n° 238, p. 5-18. *ROBERTS Andrew, « Inventaires et documentation », In Comment gérer un musée : manuel pratique [en ligne], Paris, ICOM, 2007, p. 31-50. <http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001478/147854f.pdf> (consulté le 15 juillet 2014) *SEGAL Terry, « Marking », In BUCK Rebecca A., ALLMAN GILMORE Jean, The new mus eum registration methods, Washington, American Association of Museums, 1998, p. 65-94. *SIMARD Françoise, « Les inventaires virtuels : pourquoi et pour qui ? », La lettre de l’OCIM, 2001, n° 78, p. 14-17. *STIFF Matthew, Managing new technology projects in museums and galleries, Cambridge, MDA, 2002, 76 p. 3.2. Collections archéologiques *CHAILLOU Anne, THOMAS José, « L’application Patriarche. Inventaire informatique de la carte archéologique nationale », Les nouvelles de l’archéologie, 2007, n° 107, p. 52-56. *CHAILLOU Anne, « Les bases de données en archéologie : problèmes, homogénéité et solutions », Les nouvelles de l’archéologie, 2006, n° 106, p. 69-73. *CHAILLOU Anne, Nature, s tatut et t raitements i nformatisés des données en ar chéologie : l es enjeux des systèmes d'informations archéologiques [en ligne]: thèse de doctorat de sciences humaines et sociales, Université Lumière, Lyon 2. Sous la direction de recherche de Bruno Helly, juin 2003. <http://demeter.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/2003/chaillou_a > (consulté le 15 juillet 2014) *Le dépôt archéologique, conservation et gestion pour un pr ojet s cientifique et c ulturel : assises nationales de la conservation archéologique, [Bourges, 26-28 novembre 1998]/ textes rassemblés par Dominique DEYBER-PERSIGNAT, Bourges, Ed. de la ville de Bourges, Service d’archéologie municipal, 2000, 455 p. *DUCASSE Henri, « Musée et informatique : quelques réflexions sur l'informatisation d'un musée archéologique », Musées et collections publiques de France, 1992, n° 195, p. 15-17. *DUVAL Alain, Etude de la situation des collections archéologiques appartenant à l’Etat [en ligne]. Rapport rédigé à l’attention de la Directrice des musées de France et du Directeur de l’Architecture et du patrimoine, 2004, 137 p. <http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics//074000299/0000.pdf> (consulté le 15 juillet 2014) *EGGEBRECHT Arne, SCHULTZ Regine, « Le corpus Antiquitatum Aegypatiacarum : l'établissement de normes documentaires », Museum international, 1995, n° 186, p. 27-29.
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*Gestion de la documentation scientifique et des mobiliers issus des opérations archéologiques dans le cadre de la réglementation actuelle [en ligne], actes du séminaire, centre archéologique européen du Mont-Beuvray, Glux-en-Glenne, 25-27 septembre 2006, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l’architecture et du patrimoine, Sous-Direction archéologique de l’archéologie, de l’ethnologie, de l’inventaire et du système d’information, 2008, 198 p. <http://www.culture.gouv.fr/culture/dp/archeo/pdf/bibracte_2006.pdf > (consulté le 15 juillet 2014) *Gestion du mobilier et de la doc umentation s cientifique ar chéologiques : normalisation ( définition d’un tronc commun) des inventaires informatisés : cahier des clauses techniques particulières (CCTP) et annex e [en ligne], Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l’architecture et du patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, de l’ethnologie, de l’inventaire et du système d’information, 2007, 5 p. <http://www.culture.gouv.fr/culture/marche-public/dapa/archeo-cctp2007.pdf> (consulté le 15 juillet 2014) *« L’inventaire », In DUVAL Alain, Etude de la situation des collections archéologiques appartenant à l’Etat [en ligne]. Rapport rédigé à l’attention de la Directrice des musées de France et du Directeur de l’Architecture et du patrimoine, 2004, p. 95-96 <http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics//074000299/0000.pdf> (consulté le 15 juillet 2014 *LOCK Gary, Using computers in archaeology, London, New-York, Routledge, 2003, 300 p. *MAGNANT Anne, AUBIN Gérard, RUTSCHOWSKY Michel et al., L’application des textes relatifs au mobilier ar chéologique. Rapport n° 2007-05 de l’Inspection générale de l’administration des affaires culturelles (IGAAC), mars 2007. 75 p. *ORGOGOZO Chantal, « Le récolement des dépôts des trois départements antiques du musée du Louvre » Nouvelles de l’archéologie, 2003, n° 92, p. 52 *PAPINOT Jean-Claude, VERRON Guy, La c onservation du mobilier ar chéologique [en ligne]. Rapport au Directeur de l’architecture et du patrimoine, 1998. <http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/fr/preventi/papinot/ >(consulté le 15 juillet 2014) *« Service du récolement des dépôts antiques et des arts de l’Islam », In La recherche au musée du Louvre, 2011, Paris, Musée du Louvre, 2012, p. 136-139. *VAUDOU Marie-Odile, « De la fouille au musée : nouvelle méthode d’inventaire et gestion globale en archéologie à Neuchâtel (Suisse) », Les nouvelles de l’archéologie, 2004, n° 97, p. 16-20. *ZIEGLER Christiane, « L'informatisation des collections égyptiennes du Louvre », Museum international, 1995, n° 186, p. 21-26. 3.3. Collections ethnologiques *BAD BEAR Faith, KRAFT Brian M., « Registration methods and everyday business», « In ODGEN Sherelyn, Caring f or A merican I ndian obj ects, a pr actical and cultural guide, St Paul, Minnesota Historical Society Press, 2004, p. 99-109. *BARBE N., JOZ-ROLAND M., SEVIN, J. C. et al., « Collections ethnographiques, l'inventaire comme instrument de recherche », Archimag, 1997, n° 108, p. 23-30 ; p. 40-43. *Corpus international de traitement normalisé des données en ethnologie/ethnographie = International core data standards for ethnology/ethnography, Paris, ICOM-CIDOC Groupe de travail sur l'ethnologie, 1996, 34 p. Les coulisses d’un musée. Histoire et vie des collections : exposition au Musée de la Loire du 4 mai au 21 décembre 2013, Cosne-Cours-sur-Loire, Musée de la Loire, 2013, 128 p.
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*GOUTI-THEOLOGI Penelope, « Collections ethnographiques et documentation muséale », Cahiers d' étude = S tudies s eries, Paris, Comité international de l'ICOM pour la documentation, 1996, n° 3, p. 21-23. *Manuel de normes : doc umentation des c ollections af ricaines = H andbook of s tandards : documenting African collections, Paris, ICOM, 1996, 66 p. 3.4 Collections scientifiques, techniques et naturelles *CHARON Philippe, « Les inventaires du patrimoine scientifique, technique et naturel », La lettre de l’OCIM, 2011, n° 134, p. 46-51. *Code i nternational de nomenc lature zoologique adopté par l e XVe congrès international de zoologie, London, International Trust for Zoological Nomenclature, 1961. *« Collections, inventaires et banques de données », In HARTENBERGER Jean-Louis, GUILLET Philippe, MAIGRET Jacques (dir.), La s ystématique et l es mus ées : actes du séminaire "Les méthodes modernes en systématique dans les musées et dans les laboratoires : réalités et perspectives", OCIM, Dijon, 6 et 7 avril 1994, Dijon, OCIM, 1995, p. 47-105. *DUFRENNE Michèle, « La coordination de la gestion des collections scientifiques naturalistes (GECO) », In Réflexions sur le patrimoine scientifique et technique : actes de journées d’études de l’OCIM, Musée des arts et métiers, Paris, 21-22 septembre 2000, Paris, Ministère de la Recherche ; Dijon, Université de Bourgogne, OCIM, 2001, p. 56-59. *DOITTEAU Daniel, CUISIN Jacques, BENS Céline, « L’inventaire des collections de Primates Hominidés du Muséum national d’Histoire naturelle », Lettre de l’OCIM, 2008, n° 125, p. 21-27. * « L’informatisation des collections d’histoire naturelle », La lettre de l’OCIM, 1989, n° 6, p. 17-19. * « L’informatique dans les muséums », La lettre de l’OCIM, 1995, n° 38, p. 9-47. *MALVESY Thierry, BLECK Alain, « À quoi sert un inventaire ? Les collections géologiques du musée d’histoire naturelle de Lille », In Des collections en sciences de la terre pour quoi faire ? [en ligne], Actes de la table ronde des 15 et 16 octobre 2002, Muséum national d’histoire naturelle, Dijon, OCIM, 2002, p. 125-132 <http://www.ocim.fr/Des-collections-en-sciences-de-la > (consulté le 15 juillet 2014) *MARTIN Alexis, « La gestion informatisée des collections anatomiques au Muséum national d’histoire naturelle », La lettre de l’OCIM, 2005, n° 98, p. 21-29. * « Le récolement dans les muséums », La Lettre de l’OCIM, 2014, n° 153, p. 7-93.
Les muséums et le récolement : principes et méthodologies -CLARY Joël, MÉMOIRE Nathalie, « Les muséums et le récolement : des bases communes pour une stratégie déclinable », p. 11-22. -BERTRAND Roland, FONTANEL Francine, « L’action du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en faveur de l’informatisation et du récolement des collections des muséums d’Histoire naturelle », p. 23-24. -SAUNIER Philippe, « Le récolement décennal : premiers éléments de bilan », p. 24. -BOYER Myriam, « Le soutien du ministère de la Culture et de la Communication au récolement des collections des muséums », p. 25. -CHARON Philippe, « Les collections des muséums d’Histoire naturelle en chiffres », p. 26-29. -VATICAN Agnès, « Le récolement dans les services d’archives », p. 29-30.
Les inventaires : documentation et outils -FAURE Marie-Françoise, CHARLES Laurent, « Une affaire de spécialistes ? », p. 33-37. -DUSOULIER François, « Le récolement des collections d’entomologie », p. 38-41. -LECOUVEZ Muriel, « Les lots importants d’objets de petite taille », p. 42-43. -BESSON Ludovic, « Le grand casse-tête des étiquettes », p. 43-45. -CHAMAGNE-ROLLIER Brigitte, « La collection de moulages de champignons de Jean-Baptiste Barla », p. 45-46. -DALOUS Pierre, « Bases de données informatisées, inventaire légal et inventaire documentaire », p. 47-48.
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Les chantiers des collections : accompagner le récolement -GÉRARD Pierre-Antoine, DELAUNAY Sandra, « Des réserves mutualisées et externalisées : un élan pour les opérations de récolement », p. 51-56. -JOANNOT Pascale, « Le chantier de rénovation de l’herbier national », p. 57-58. -MÉMOIRE Nathalie, « Récolement et rénovation au muséum de Bordeaux », p. 59-61. -MINCHIN Sébastien, « Le récolement au muséum de Rouen », p. 61-62.
Le matériel d’étude : une problématique partagée, des réponses diversifiées -MÉMOIRE Nathalie, « Matériel d’étude et circulaire du 19 juillet 2012 dans les muséums », p. 65-67. -CHEYLAN Gilles, DUTOUR Yves, BERTON Séverine, VIALLE Nicolas, « Les collections d’étude du muséum d’Aix : problématique et choix retenus », p. 68-72. -CLARY Joël, « Le traitement patrimonial de fonds scientifiques », p. 73-74. -CHANCEREL Antoine, « Une autre lecture : matériel de fouilles et collections patrimoniales au musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac en Dordogne », p. 75-76.
Les retombées : récoler pour diffuser -WANDHAMMER Marie-Dominique, MOREL Nicolas, « Récolement et diffusion dans les bases de données spécialisées », p. 79-83. -THOMAS Jérôme, « Vu du côté des bases : le recueil des données par Trans’Typipal® », p. 84-85. -MALVESY Thierry, « Récoler et publier au muséum Cuvier », p. 86-89. -RAJAOFERA Sophie, PAVY Gilles, « Du récolement à l’exposition de plâtre au muséum d’Auxerre », p. 90-91. -MÉMOIRE Nathalie, « La diffusion des collections liées au récolement », p. 91-93.
*STANSFIELD Geoff, MATHIAS John, REID Gordon, « Entry documentation ? », In Manual of natural history curatorship, London, HMSO, 1994, p. 74-79. *SWINTON W. E, Spécimens-types en botanique et en zoologie : recommandations à l’usage des musées d’histoire naturelle et des musées mixtes, Paris, Conseil international des musées, 1995.
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Egalement en ligne :
Journée nationale sur le récolement décennal dans les musées de France, Paris, 12 déc embre 2013 : dossier documentaire, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, service des musées de France, sous-direction des collections, 2013. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RDterr_2013/journee-pres.htm> (consulté le 7 janvier 2014)
Journée nationale sur le récolement décennal dans les musées de France, Paris, Bibliothèque nationale de France (site François Mitterrand), 17 décembre 2012 : dossier documentaire, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, service des musées de France, sous-direction des collections, 2012. Extraits du dossier documentaire : exemples de mise en œuvre du récolement dans 20 musées de France : <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RDterr_2012/journee-pres.htm> (consulté le 7 janvier 2014)
Le programme de la journée d’étude : Le r écolement déc ennal : l es ar chives e t l a d ocumentation da ns l e cadre du récolement, Musée d’archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye, 25 octobre 2012. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RD_2012/programme.pdf> (consulté le 7 janvier 2014)
Le récolement décennal : actes des journées d’étude, 24 et 25 novembre 2011, Paris, Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Saint-Germain-en-Laye, Musée d’archéologie nationale. <http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/journee_RD_2011/journee-pres.htm > (consulté le 7 janvier 2014)
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Publié le : 18/07/2014 (5e éd. mise à jour) Droits d’auteur © Institut national du patrimoine L'ensemble des ressources numériques mis en ligne par l'Inp est accessible à partir du site : mediatheque-numerique.inp.fr
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