L'homme triple

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L'HOMME TRIPLE

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DU MÊME AUTEUR

Poèmes

POÈMES EN PROSE publiés par les soins de Charles Vildrac et Claude Aveline, avec une eau-forte de Dunoyer de Se- gonzac.

ESQUISSES POUR LE TOMBEAU D'UN PEINTRE Denoël

Essais

SAGESSE DE L'EAU Robert Laffont BEAUTY IN ART AND LITTERATURE

Hogarth Press AESTHETICS AND PSYCHOLOGY

Hogarth Press MALLARMÉ L'OBSCUR Denoël

Traductions

E. M. FORSTER - Avec vue sur l'Arno Robert Laffont

E. M. FORSTER - Route des Indes Plon VIRGINIA WOOLF - Orlando Stock VIRGINIA WOOLF - Flush Stock D. H. LAWRENCE - Fantaisie de l'incons-

cient Stock T. E. LAWRENCE - Les sept piliers de

la Sagesse Payot T. E. LAWRENCE - Le désert de Sin

Payot BEATRICE MAYOR - Le jardin public

ETC. ETC.

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CHARLES MAURON

L ' H O M M E

T R I P L E

ROBERT LAFFONT MCMXLVII

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IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE

Trente exemplaires sur alfa dont dix exem- plaires hors commerce numérotés de I à X et vingt exemplaires numérotés de II à 30.

Copyright 1947 by Robert Laffont, Paris Tous droits réservés pour tous pays

n° 260

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SUR LE MYSTÈRE DES CHAMPS

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Q

QUI veut rentrer en soi se retire à

la campagne. On ne prend plus garde à une liaison devenue si na-

turelle, depuis qu il y a des hommes et qui font retraite. Le type de l'ermite a été fixé de temps immémorial. La plus fine image que j'en connaisse est un dessin chinois qui appartient, je crois, à la collec- tion Stocklet, et que le public put voir à l'exposition de Londres de 1937. Il repré- sente le sage dans une forêt sage. Les arbres sont bien là, avec leur force et leur

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douceur, aussi indiscutablement présents que dans une sépia de Claude. Au pied des beaux troncs sinueux, fermement indi- qués mais pâles — car l'absence d'ombre et d'emphase est un des moyens de l'ar- tiste pour traduire la spiritualité de la scène — de hautes herbes comme des cils frémissent et s'emmêlent. L'homme est debout, au second plan (c'est un tronc qui occupe le premier plan et le centre), adossé avec une aisance presque négligente à l'un quelconque de ces piliers amis. Evidem- ment, il est chez lui : mieux, il est en lui, parfaitement immobile, robuste et pai- sible, comme les arbres. Le même vent à ras de terre qui faisait frissonner les cils d'herbes enroule autour de ses jambes et retrousse au-dessus des pieds chaussés de sandales les plis minutieusement dessinés d'une robe que rien ne doit froisser. La même paix dans un égal abandon se re- trouve sur le visage de l'homme, un masque de Socrate chinois, aux yeux presque clos entre le crâne vaste et la barbe onduleuse, et derrière quoi tour- billonne, à cet instant même, je ne sais quel souffle d'humour et de méditation.

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Que cet émoi intérieur s'enroule en poème naissant, le regard le dit assez. Mais suivez ce regard : à votre grande surprise, vous découvrirez, s'avançant hors de quelque fourré en face, la tête exquise d'une biche happant une pousse aussi tendre qu'elle. Tout est donc là : la force et le frémissement du végétal, les yeux admi- rables et le museau de velours de la bête, et l'homme. L'arbre respire, l'animal mange, l'homme regarde et pense. Mais tout se fond dans cette quiétude, dans ce silence traversé d'un souffle qui est la sagesse, à la fois des champs et de l'âme.

Car un vieux secret métaphysique, à n'en pas douter, miroite dans la formule symé- trique qui sert de thème à cette rêverie. Si les deux retraites, en soi et à la cam- pagne, vont de pair, si nous vérifions encore en nous leur liaison, après tant d'hommes, taoïstes, brahmanes, boud- dhistes, soufis ou chrétiens, qu'est-ce à dire, sinon que « la campagne » et « soi », en quelque profondeur, se confondent ? Nous n'avons pas perdu le secret. Nous en usons plus ou moins gauchement, avec cette ma- ladresse que prend l'instinct chez l'homme,

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qui n'est pas fait pour vivre selon lui exclusivement, mais doit l'épanouir en intelligence et en spiritualité. Malades, intoxiqués, défaits, nous revenons, disons- nous, à l'oxygène, aux radiations vertes, au repos nerveux, à la douce rumination animale. Et, certes, notre corps retrouve tout cela, qu'il cherchait. Mais notre es- prit perçoit vite autre chose. Aussitôt abandonnée la république des hommes pour l'ordre des bêtes, des arbres et des éléments, le sentiment d'une présence nous envahit, que nous appelons la nature. Mais plus nous considérons cette nature, plus elle prend l'aspect d'une eau paisible. Tant qu'à la fin, la présence est celle d'un miroir.

Le plus lyrique, le plus personnel de nos peintres provençaux contemporains, René Seyssaud, me dit : « Je copie, croyez-moi, tout bêtement. Quand je m'installe de- vant une luzerne au soleil, ma hantise est de la rendre sur la toile aussi verte, aussi tendrement et glorieusement illuminée

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qu'elle l'est en réalité. Après coup seule- ment, je m'avise que j'ai mis dans le ta- bleau autant de moi-même que du monde. » Je rapporte ces paroles simplement pour montrer par un autre biais, peut-être plus aisé pour tel lecteur, le fait mystérieux mais simple que je ne barbouillerai pas de fausse littérature : l'inter-échange, le jeu de miroir entre la nature et l'homme. En copiant l'une, l'autre s'exprime et se révèle. Notez, bien sûr, que le cas de Seys- saud n'est nullement exceptionnel ; au fond, tous les artistes en sont là. L'expres- sion claire de soi, le choix conscient, la conception lucide jouent sans doute leur rôle. Nous traduisons pourtant le plus pro- fond de nous-mêmes quand nous n'y pre- nons pas garde, quand, loin de nous con- naître, nous nous pressentons et, disons le mot, nous aimons dans le modèle. La luzerne ensoleillée est pour Seyssaud la révélation d'un soleil intérieur, d'une prairie platonicienne : il les reconnaît, et c'est un coin de lui qu'il peint.

J'entends bien les objections qu'on fera très justement à cette façon de voir. Elles viennent au moins de deux points de l'ho-

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rizon. Les philosophes, reconnaissant ici leur problème des rapports du sujet et de l'objet, voudront élargir le débat. A leur guise. Je dirai seulement que mon dessein n'est pas de discuter mais de remonter vers je ne sais encore quelle origine, sentie comme une présence maternelle. Or, s'il est vrai que n'importe quel objet peut de- venir miroir d'une âme déjà contempla- tive, s'il est vrai qu'un artiste peut s'ex- primer aussi bien par une rue ou un visage que par un bosquet, tout de même, pour l'humanité en général et pour la plupart d'entre nous encore, la nature reste la vraie initiatrice en matière de contempla- tion. L'humain est trop proche et secoué ; les arbres ont le recul ; l'eau, le calme. Par- venus à une certaine distance des hommes, l'artiste et le sage peuvent les contempler comme des arbres et jeter sur une paire de godasses démodées le même regard con- templatif que sur un rossignol. Mais c'est le rossignol qui leur a appris à quitter le monde des intérêts et des réflexes pour entrer dans celui de la contemplation.

Les psychologues émettront un autre type d'objections. Ils diront que si l'homme

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retrouve son âme dans la nature, c'est que d'abord il l'y projette. La preuve ? Dans cette luzerne où Seyssaud découvre sa joie, tel autre lirait son ennui ou son déses- poir. L'argument est fort, mais non pas décisif. On ne projette pas n'importe quel état d'âme sur n'importe quel objet. Une correspondance lie nécessairement le si- gnifié et le signe. Il est impossible qu'une sympathie si constamment affirmée entre les grandes âmes et les grands spectacles naturels ne révèle pas une liaison objective, nullement hallucinatoire. Chacun de nous va choisir dans les champs ce qui le mire. Mais la totalité des champs mire et signi- fie la totalité de l'âme humaine.

Or, plus nous montons en esprit et plus la totalité humaine appartient à chacun de nous. C'est la loi. Nous l'ignorons ou refusons d'y croire parce que nous confon- dons les normes du temporel et du spiri- tuel, aux limites d'ailleurs indécises et dégradées : et cette confusion nous rend avares et mesquins à l'égard de notre âme

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même. Parce que chacun de nous est en- clos dans un corps particulier, nous en- fermons notre esprit dans la prison d'une monade individuelle. Mais les idées de di- vision, de partage, de possession distincte, conviennent tout naturellement beaucoup moins à la pensée et à la partie la plus noble de notre vie sentimentale qu'à l'exis- tence corporelle au sens le plus large du terme. Chaque paysan clôture son champ, mais l'œil du peintre n'a que faire de ces limites et de ces partages. La beauté réunit ce que l'égoïsme matériel découpe. A partir d'un certain niveau spirituel, division et consommation sont spontanément rem- placées par communion et permanence. La règle devient le miracle de Cana. Un seul Rembrandt nourrit des milliers d'hommes et demeure intact. On ne se partage pas un quatuor de Beethoven, on approche plus ou moins de son niveau. De même, il n'est plus vrai, à mon sens, que la partie la plus haute de nous soit individuelle et solitaire. Mathématiciens, savants, ar- tistes, saints, que font-ils, en fin de compte, sinon découvrir pour le reste de l'huma- nité des communions possibles ? Et voilà,

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je pense, le premier mystère des champs. Ce miroir que la nature lève devant nous ne réfléchit pas, à notre surprise, la petite âme individuelle que nous nous connais- sions, mais un être infiniment plus vaste et surprenant en quoi nous sommes in- vités à nous fondre sans nous perdre. Le corps refuse, d'instinct ; il sent qu'il va, au contraire, se perdre s'il ne se distingue pas soigneusement. Le nageur se confie quelque temps à la vague, mais son incer- titude croît avec sa fatigue ; il se pressent menacé, destiné à l'émiettement, à la dis- solution. L'esprit accepte. De là vient ce qu'on appelle le panthéisme plus ou moins confus des amants de la nature : le mot a

beaucoup trop de précision philosophique mais l'impression est juste et générale. Elle est élargissement et baptême. Dieu (ou le Hasard) soit loué ; je cesse d'avoir la moindre importance ; mes petites his- toires étaient ridicules, mes petits soucis, misérables. Une immense sérénité, très semblable d'ailleurs à de l'indifférence, remet tout cela à sa place, minuscule. L'égocentrisme ainsi jugé apparaît dans sa mesquinerie puérile. Celui qui juge ce-

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pendant, est-ce le vaste univers environ- nant ? Sans doute. C'est aussi moi, un nouveau moi, ayant acquis, ou pressen- tant la réalité d'une sensation universelle.

Le chemin où nous nous engageons monte du commun sentiment de la na- ture, assez plat, assez rebattu mais éternel malgré tant de littérature et de critique, à cette cime que les mystiques ont nom- mée l'extase cosmique. L'ascension se fait, naturellement, en lacets, selon un balancement d'alternances nullement con- tradictoires, mais complémentaires et puis- santes comme le double mouvement d'un cœur. L'âme, d'abord, se contractant, ra- mène tout l'univers à elle-même : gaie, elle l'éprouve jubifant; désespéré, si elle est sombre. Il l'entoure, la répète, la mul- tiplie comme un déchirement d'orgue et de chœur autour du thème ou, plus modes- tement, en entrelacs d'échos tôt ou tard évanouis. Dans tous les cas, ici, l'âme a la partie chantante. Elle est source et jaillissement. Mais, appuyée sur ces ru-

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meurs qui la soutiennent, elle monte plus haut qu'elle n 'aurai t fait seule. Tel est le point important car le cri trop aigu expire et son souvenir se dissout dans les remous

de l'orchestre. La même vague qui por- tait l 'unique sur sa crête l 'engloutit de nouveau. L'individuel émerge du milieu, se nourrit de lui, se hisse sur lui, et le réintègre. La mère devient la mort. Quand l 'âme de Rousseau et de René eut épuisé, semblait-il, l'ivresse d'accorder l'univers à son chant, Vigny, le Hugo de la Tristesse d'Olympio, Flaubert ou Leconte de Lisle s'avisèrent que la nature était indifférente, c'est-à-dire plus grande que leur destin. Le Hasard l 'emporte sur le coup de dés singulier, fût-il le plus grand, né « dans des circonstances solennelles ». L'ampli tude ré- pond à l 'altitude et gronde, innombrable. L 'âme individuelle connaît alors l 'amer-

tume, l 'abandon, le désespoir ; puis le stoïcisme ; puis la résignation. Nos écri- vains de la fin du XIX ont, après d'autres et avant d'autres encore, car le mouve- ment est celui d'une spire sans fin, magni- fiquement exprimé les phases amères, les phases révoltées de cette dialectique ascen-

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dante qui emporte en même temps l'homme et la nature. Ils se sont arrêtés à la ré- signation, à l'acceptation du Néant où tout sombre, amplitude maxima. Au delà s'ouvre pourtant une sagesse, la sagesse humaine proprement dite : il suffit qu'à la révolte et à la résignation l'acceptation succède, puis l'humour.

Car au regard de l'ermite chinois adossé à son arbre; et méditant, et menant une vie qu'il sait sans trop ni trop peu d'impor- tance jusqu'au jour où, ma foi, il mourra comme tout le monde, au regard de cet homme apaisé, le grand Vigny apparaît comme un enfant boudeur qui se roidit dans le s i l e n c e .

Je ne répondrai plus que par un froid [silence

Au silence éternel de la Divinité.

Essayez donc de garder cette attitude au milieu d'un bois. Il est très vrai que feuilles et ruisseaux ne répondent pas exac- tement à nos questions et à nos désirs, mais il ne l'est pas qu'ils se taisent. Il y aurait de la prétention de notre part à

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vouloir qu'il soit précisément et exclusi- vement question de nous dans ce discours de la Divinité qu'est un fleuve ou un hori- zon. Par le murmure de l'orchestre alen- tour, la Divinité parle d'autre chose. Et pourquoi le soliste n'écouterait-il pas, n'ac- cepterait-il pas la suggestion, n'entrerait- il pas dans un jeu qui l'élargit au delà de lui-même en l'entraînant vers l'inouï ? Il suffit de s'oublier, c'est-à-dire, concrète- ment : il suffit de ne plus craindre la mort. Ce n'est pas si facile (demandez à Mon- taigne) pour un homme intelligent et sen- sible. Mais la voie existe. Par un nouveau courage l'âme quitte la roideur stoïcienne, puis l'abattement résigné, en refusant de se prendre au tragique. Quand un bandit menaça de lui trancher la tête avec son sabre, le sage chinois sourit et dit : « Tu ne couperais que le vent d'un printemps ». L'homme qui peut faire cette réponse à un grondement de l'orchestre est décidément un bon soliste.

Un tel degré de sérénité a été recherché et atteint partout en Orient, et ce que j'appellerai l'imprégnation par la nature joue certainement un grand rôle dans les

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méthodes développées pour y parvenir. D'innombrables textes poétiques ou mys- tiques en font foi. Le grand moyen d'ensei- gnement spirituel est, au fond, l'influence ; la parole, ou enseignement théorique, est justement ici tenue pour inférieure à l'action persistante et muette d'une pré- sence, d'un exemple. La nature ne peut manquer d'agir ainsi sur l'homme qui s'y retire. Vallées et fleuves ont modelé la spiritualité chinoise comme le désert la musulmane. Mais qu'un brouillard d'hu- mour estompe ou une flamme aveugle le nouveau paysage découvert, il est clair qu'au delà de l'indifférence stoïcienne, au delà du double silence de l'homme et des champs, un nouveau lacet de la route s'ouvre qui mène à l'extase cosmique. La nature nous a d'abord parlé de nous, de nos joies, de nos peines, et dans notre lan- gage sentimental ; puis elle nous a déçus en se taisant, en s'élargissant autour de nous à la façon effrayante d'un vide. Minuscules, nous avons souffert ; perdus, nous avons désespéré. Cependant, dans l'extrême in- différence, l'âme retrouve son accord avec les champs. Qu'elle accepte courageuse-

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ment et spirituellement l'aventure : le jeu recommence. Après l'amplitude univer- selle, l'altitude originale. L'âme se reprend à chanter.

Nous n'avons pas non plus, en Occident, perdu comme on le dit trop, le secret de cette vie nouvelle, de ce degré second d'échanges entre l'esprit et son milieu na- turel. Il est vrai qu'il n'y a plus guère de sages ni d'ermites en Europe. Il n'y a même plus guère de vie spirituelle et on le reconnaîtrait aisément aux seuls carac- tères indiqués plus haut, les idées de divi- sion et de consommation des richesses pré- valent partout sur celles de communion et de permanence. Les égoïsmes, avec leurs peurs et leurs violences, n'ont jamais tant gêné le développement de l'esprit. Et, par une correspondance fatale, ces dernières années, la paix des champs semblait presque avoir été réduite à un souvenir. Il ne faut pourtant pas pousser le tableau trop au noir : les variations humaines moyennes sont lentes et faibles, les oscilla- tions individuelles rapides et vastes. Or, nous devons voir dans la sagesse, comme dans la lucidité ou le charme, moins une

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A C H E V É D ' I M P R I M E R

POUR ROBERT LAFFONT ÉDITEUR A PARIS SUR LES PRESSES DE L' IMPRIMERIE BUSSIÈRE A SAINT-AMAND- MONTROND (CHER), LE 15

NOVEMBRE MCMXLVII

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